PIERROT VAGABOND,
1063,
6 ….. 15 AVRIL 2006
6 … VOYAGE
Pierrot
Le samedi 15 avril 2006 à 11:52, par saint-Clair
cher pierre,ce roman me rappelle nos beaux moments quand nous avons chanté en côte d’Ivoire des chansons québéquoises.Te souviens Saint-Clair le p’tit ivoirien?
Le samedi 15 avril 2006 à 17:25, par pierrot
wowwwwwwww
Cher Saint-Clair… il y aurait tellement à raconter sur ces deux années ou l’ambassadeur a sélectionné ma personne pour représenter le Canada en Côte d’Ivoire lors de la semaine canadienne. Depuis… Je me suis tellement cloîtré dans un monastère intellectuel que je ne peux même m’imaginer que c’est le même homme qui a vécu les deux aventures euphoriques.
A l’époque, t’ais-je remercié pour ta gentillesse, ton amabilité, ta générosité sur scène à mon égard. Ohhhhhh…. tu fus un compagnon-artiste si merveilleux. A cause de toi, dans l’avion entre l’Afrique et la France j’ai écrit le texte de cette chanson au retour. Je te l’offre en signe de merci, merci, mille fois merci de ta bonté pour un étranger dont tu as pris soin comme s’il était ton frère..
VOYAGE
chu rien qu’un chanteur qui voyage
tu m’verras jamais à t.v.
j’ai 35 ans j’fais pas mon âge
j’fais du flolklore dans mes tournées
j’ai comme des explosions dans tête
que j’ai besoin d’te raconter
d’un coup je meurs d’un hasard bête
dans des pays trop éloignés
—–
Au Japon j’ai connu l’boudhisme
avec des temples de 12,000 ans
pis en Afrique des musulmans
qui ont plusieurs femmes évidemment
moi catholique baptisé
thraumatisé par le péché
y a tellement d’religions sur terre
qu’aujourd’hui j’me sens libéré
——
j’ai vu des noirs bleus comme la mer
qui vendaient des serpents séchés
des noirs charbons en Côte d’Ivoire
qui m’ont donné leur amitié
du fond de la brousse ma peau blanche
a eu honte de ses préjugés
y a tellement de couleurs sur terre
qu’aujourd’hui j’me sens libéré
——
j’ai vu des langues par dizaines
des dialectes par centaines
sayonara good by je t’aime
midowo antimari midowo
moi québécois enraciné
qu’on a monté contre les anglais
y a tellement de languages sur terre
qu’aujourd’hui j’me sens libéré
————–
les religions sont des poètes
comme les langues et les couleurs
j’ai comme des explosions dans tête
qui font qu’aujourd’hui j’ai pu peur
d’être québécois dans l’fond du coeur
et j’ose crier à la jeunesse
maudit déniaise t’as 18 ans
je sais que la planète t’attend
j’sais pas si j’ai bien fait d’parler
mais pour le reste oubliez-moé.
Pierrot;)))
—————
1068,
(CLAUDE DEMERS) Le jeudi 31 août 2006 à 23:25, par Claude Demers
Je vais faire des recherches Pierre.
Si c’est le cas c’est dans un vieux backup macintosh.
Claude
Le jeudi 31 août 2006 à 23:53, par pierrot
C’est fou les vieux disques durs:))))))))))))))))
Ca me rappelle quand je m’étais enfermé 8 mois consécutifs je crois dans ma maison de Val-David. J’avais un poêle à bois, un bouillis en permanence 24 heures par jour:))))) un lit et un ordi. Le soir de Noel, je m’étais permis un verre de vin en lisant Don Quichotte et en écoutant le requiem de Mozart.. et qui je vois-tu pas arriver. Mon Claude avec un ordi Macintosh entouré d’un ruban rouge comme cadeau de Noël. Comme j’étais ému. Tu savais que ma mémoire non-vive était pleine et tu me passais un disque dur et un meilleur écran. Ce soir-là, tu m’as invité chez toi pour Noel. J’ai préféré t’inviter a t’approcher du poele à bois pour partager un verre de vin.
Ce fut mon plus beau Noel. Toute ma vie, j’ai du chanter les soirs de Noel et les jour de l’an. Alors, ce verre de vin de l’amitié devant le feu qui pétille de frayeur face au froid, cette odeur de bouillis sans fin aux légumes éternellement interchangeables, cette solitude à en transpercer de douleur heureuse l’âme devant la cruauté de la condition humaine et le temps qui nous est compté…. Ahhhh… quel magnifique coup de dé pour rejouer sa vie sans tenir compte de l’avenir…. Aujourd’hui je ferme les yeux et je me dis que lorsque j’ai reçu ton disque dur vers minuit, ce fut mon plus beau Noel.
Tu vois, l’île de l’éternité de l’instant présent… quand je ferme les yeux, c’est encore aujourd’hui l’extase d’un poele à bois, un lit, un bouilli , un verre de vin et un ami.
Le lendemain de Noel, je commençais ce brouillon du deuxième roman. Si je me rappelle bien, c’est très libre-penseur… trop peut-être… je suis pas sur de mon bon jugement la-dedans:)))))))))))))))))))))))))))))
Pierrot
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13 ….. IER SEPTEMBRE 2006
Le vendredi 1 septembre 2006 à 10:11, par Claude Demers
Je suis touché Pierre.
Merci pour ce beau témoignage.
Claude
1072,
(ANDRÉANNE ÉCRIVAINE) 24. Le samedi 17 février 2007 à 21:13, par Andrée-Anne Fréchette
Bonjour Pierre,
je voulais vous donnez des nouvelles parce que je n’en ai que des bonnes alors… Souvent on partage nos peines et on oublie les bons coups. Alors je vais procéder au récit de mes bonheurs sous forme d’énumération.
D’abord, je suis entrée en force dans l’univers universitaire en obtenant des résultats plus que satifaisants: 3x A+ et 2x A-. Ce qui me donne une moyenne de 89. Ce n’est que statistiques mais je n’en ai jamais eu d’aussi bonnes alors ces chiffres sont en quelque sorte le reflet d’une discipline et d’un travail assidu.
En outre, je me suis vue offerte un contrat d’engagement pour les corrections des examens du professeur Bougaieff (grammairien) que j’ai accepté immédiatment. Ça représente 70 heures de travail supplémentaire par session mais si le département me l’a offert c’est parce qu’il me juge acte à le faire.
Autre bonne nouvelle, j’ai gagné une bourse d’accueil de 500 $ qui me sera remise à la St-Valentin. Vraiment chanceuse! Que demander de plus? J’ai pensé à vous récemment parce que je suis inscrite à un cours de création littéraire et qu’à chaque semaine nous avons un livre le la collection Écrire à lire. On y retrouve des auteurs qui nous donne leur vision de l’écriture, leur vision de l’écrivain et le pourquoi de leur écriture. Comme vous avez joué un rôle de maître dans ma vie, je suis empreinte de vos préceptes et je n’ai pu faire autrement que de remarquer certaines similitudes entre vos propos et ceux d’autres écrivains. J’aurais aimé à l’instant où je lisais certains passages que vous l’ayez lu en même temps.
En voici quelques uns: Il faudra bien que l’ado saisisse comment échapper à ce truc impensable du regard de l’autre qui détruit; il lui faudra élucider cette catastrophe de vivre devant les autres comme un dérisoire et inutile personnage, indésirable dans « Écrire pour et parce que » de Hugues Corriveau. « raconter un rêve à quelqu’un est un acte de création indéniable ». Ibid. En écrivant, on porte à un autre degré de lucidité sa venue au monde comme une insertion en lui. S’il paraît, à l’auteur irréfutable que la littérature ne sauve pas le monde, s’impose à lui l’évidence qu’elle le sauve, lui, de la détresse, de l’absolue conscience de sa profonde inutilié à faire autre chose pour survivre.
Par moments, il peut renoncer à des destins alléchants uniquement parce qu’il s’entête à écrire et même à sacrifier tout: bonheur, sécurité, fortune, honneur, amour, vie familiale et sociale. dans Écrire la chambre des lucidités, Gaetan Brulotte. Beaucoup d’autres passages m’ont frappés mais ceux cités ci-dessus étaient particulièrement frappant. Alors oui, je pense à vous et souhaite que tout va pour le mieux pour vous. Pas de nouvelle, bonnes nouvelles. J’ai rêvé d’une discussion avec Gérard récemment. Je ne me souviens plus très bien de quoi il s’agissait mais on prenait un café, on se berçait et on discutait au recyclo-livres. C’est reposant! à bientôt!
- Le samedi 17 février 2007 à 21:30, par Pierrot
Chere Andréanne,
Il semble bien que mon voyage à l’écriture soit récompensé par votre éblouissante présence au monde. Je m’incline respectueusement devant la vie. bravo, vous méritez tout ce qui vous arrive. Nous avons passé un an ensemble. je vous ai lu vos mots, je me suis baigné dans votre jeunesse en vous disant. Je vous garantie que vous ici en parfaite sécurité créatrice. Vous avez 20 ans. Vous serez incontournablement une tres grande écrivaine. Il ne vous manquait que des yeux admirateurs, des yeux de grand-pere de la beauté du monde pour vous dire: Ayez confiance a chaque phrase que vous écrivez, chacune de vos phrases porte la signature du Quebec de demain. Et vous n’avez que 20 ans.
Ne trichez pas avec vos reves, acceptez tous les jours de mourrir pour eux, au sens ou tout reve est porteur de sa miche de pain et procure la joie alors que vous découvrirez bien vite que les désirs humains ne touchent que l’univers du bonheur.
La différence entre un reve et un désir c’est comme une tasse de café.
Vous désirez une tasse de café…. allez au farniente ici a cote du recyclo et achetez la. Vous revez de la meilleure tasse de café au monde? parcourez le désert de votre existence avec la passion de le marcher noblement. Il n’y a rien de plus beau que les étoiles au-dessus d’un désert. Wow-t = g3… C’est le secret einsteinien du rapport éthique de l’homme a l’univers.
Qu’est-ce que le big bang. C’est le reve éveillé de tout créateur qu’il soit dieu ou homme. C’est le wow malgré soi de la beauté des mots. Ne trichez pas avec votre oeuvre en étant habitée par les désirs reliés a la littérature marchande. Ne vivez surtout pas le syndrome de la reveuse isolée.
Lorsque Picasso créa les demoiselles d’Avignon, il était au bateau lavoir entouré de Bracque et de Matisse. wow-t=g3. unissez-vous a deux autres reveurs ou reveuses, comme le fit John Cage avec Freidman et Rothko, vous multiplierez la a l’infini beauté du monde en vous et sur le bout de vos doigts qui dansent.
L’univers conspire pour les reveurs. Depuis le début de l’humanité, la chaine des reveurs donne la main a la suivante, comme si du fin fond de la mémoire des temps, les larmes de joies de tout créateur devenaient soudain rivieres de poussieres de rosées du matin.
Pierrot
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1073,
(PIERROT VAGABOND) Pierrot
Le jeudi 22 février 2007 à 09:33, par pierrot rochette
Cher Monsieur Drolet, Cher Monsieur Pellerin,
j’ai retrouvé un courriel sur une adresse courriel ou je ne vais jamais. Je n’ai peut etre pas répondu a Monsieur Gaetan Drolet de quebec qui voulait entrer en contact avec moi. Monsieur Drolet n’ayant pas d’adresse courriel. Il me demande un telephone ou une adresse pour me rejoindre. Comme je n’ai pas votre adresse courriel et que celle de Monsieur Michel Pellerin est inoperante, et que je suis un errant homme maison, j’ai pense vous rejoindre par ce blog.
A l’epoque, jé désirais découvrir le secret du rire dans le cerveau humain. J’avais créé les Pierrots et les deux Pierrots tout en reprenant la création de la Butte a Mathieu en la renommant la butte aux Pierrots. J’avais acheté la maison ou Raymond Levesque vivait lorsqu’il y faisait ses revues. Je faisais rire les gens et je me disais: Pourquoi ils rient? Comment ca marche dans le cerveau?
j’allais chercher la poune dans un cabaret minable de St-Hyacinthe. J’allai voir sa gérante Madame Daniel. Je veux rendre hommage a Rose que je lui dis. Elle me dit ce sera 16000 par semaine. Je lui dis Madame, j’ai besoin de découvrir le secret du rire dans le cerveau et c’est en faisant un spectacle avec Rose a la Butte aux Pierrots durant l’été que j,espere y arriver tout en lui rendant hommage. Madame daniel me dit… cela vous coutera $900. par semaine.
Ce fut un été magique. Comment une vieille dame de 77 ans arrvait-elle avec des gags usés a, elle dont la carriere était morte a l’époque (ce nous effectivement qui la relancames) pouvait elle soir apres soir obtenir des jeunes comme des vieux, un rire d’une telle précision. Le timing qu’elle me répondait. L’été se termina. J’avais 29 ans je crois.
Je quittai tout. Je louai un logement dans un bloc de prostituées sur la rue Ste-Catherine Papineau et marchai durant des mois la rue Ste-Catherine. Je ne pouvais tricher avec ma vocation d’artiste.
Je téléphonai a Rose. Je lui dis Rose ca ne va pas bien. Nous allames au restaurant. Je lui dis je veux faire rire mais je me sens trop vieux. Elle me dit mon p’tit chien est-ce que ca parle dans ton ventre? je lui dis oui… elle me dit travaille la nature va faire le reste. Je lui parlai de mon projet de maitrise pour découvrir le secret du rire dans le cerveau humain. Je lui dit Rose, c’est quoi el secret. Elle me répondit.
QUAND LE PUBLIC VA VITE, VA LENT QUAND LE PUBLIC VA LENT, VA VITE
Effectivement, 13 années plus tard, ce fut une de mes conclusions. Le rire n’étant pas un sujet philosophique, me dit mon directeur de département. je lui dit monsieur, quand je vais réussir, vous ne serez plus ici. Je lui dis Monsieur je désire faire une recherche de doctorat en maitrise. Ca prendra le temps que ca prendra. Je choisis comme directeur de these un monsieur de race noire,qui venait de Suisse, qui ne comprenait rien et qui surtout n’aimait pas mon sujet. Et je travaillai sans relache.
J’avais le privilege de faire de la scene. Un jour, Denis Lamarre et moi avions un spectacle au mont Avilla. Ca ne marchait pas. Mais Roger Giguere de l’autre cote marchait encore moins. Le samedi soir, comme lui avait deux représentations, j’assistais a la deuxieme. Je fus depuis toujours un amateur du burlesque. Je connaissais l’histoire du burlesque americain. La nuit, plus jeune a 3 heures du matin, je dormais avec mes écouteurs parcer qu’a C.J.A.D, on passait de vieux disques americains de leurs comics
D’ailleurs, je ne comprenais pas tres bien l’anglais a l,epoque meme si je le lisais. Mais je me rappelle ce rire fabuleux d’un comedien americain dont j’oublie le nom. J’ai découvert par la suite qu’il avait été le premier noir a faire des gags contre les noirs a un public blanc. Ce fut une révolution aux E.U. des gags du genre. En face de ma maison, y a un noir qui vient de s’installer, ca va faire baisser la valeur de ma maison… etc… Il faut se mettre dans le contexte c’était dans les années 50.
Revenons au mont Avilla. Il y avait une dame de 55 ans, magrichonne et frustrée qui venait voir mon spectacle avec sa mere encore plus pincée qu’elle. Elle était victime de sa mere, le baton de vieillesse de sa mere. Comme je pouvais aller assister gratuitement aux spectacles de Roger Giguere le samedi soir, je les amenai toutes les deux.
A chaque gag gras de Giguere, je me rendis compte que moi je riais d’un rire d’incongruité (la beauté de la mécanique bergsonnienne ou chaplinienne du gag) la mere riait d’un rire de superiorité (elle était quelqu’un et les autres rien) et la fille d’un rire de soulagement (rire gras de la frustration freudienne) et c’est a ce moment seulement, apres 13 ans de recherche que par un hasard fou, je pus prouver une iere fois ma théorie.
L’EMOTION DANS LE RIRE EST UNIVERSELLE PAR SA PRESENCE ET ACCIDENTELLE PAR SA FORME
Ce fut lors d’un spectacle a Levis dans un arena que je décpuvris la possibilite comme artiste de faire passer une salle d’un rire de superiorite a un rire d’incongruite. L’épisode du dentier que je raconte dans mon roman 1000 pages, K, mais dont le brouillon 400 pages se retrouve sur le blog de Claude demers. (demers.ac.ca) l’ile dE l’éternite de l’instant présent dont voici l,extrait:
extrait du brouillon du roman l’ile d el’éternite de l’instant présent demers.qc.ca
Une des pages mentionnait qu’il avait mis dix ans pour découvrir le secret du rire dans le cerveau humain, le tout se résolvant en une thèse de maîtrise à l’université sur les lois structurales du rire et des pleurs. Une anecdote, s’étant réellement produite, illustrait d’ailleurs avec concision la substance du fruit de ses recherches. L’événement était arrivé dans un aréna où près de six cents personnes assistaient à son spectacle. Il avait fait monter sur la scène l’organisateur, pour le faire participer à un sketch improvisé. À un moment précis où l’attention du public était à son maximum, il avait par mégarde accroché le dentier du comédien amateur, objet ridicule par excellence, qui avait fini par rouler jusqu’au bord de l’estrade. Un immense rire de foule s’en était suivi. Il faut dire ici qu’un rire se lit exactement de la même façon que des notes d’une mélodie sur une portée musicale, la barre de mesure étant la surprise à l’esprit et le rire la mélodie de l’âme accompagnée d’une des trois émotions fondamentales ; soit Le rire de supériorité… Le rire de libération …Ou… Le rire de l’incongruité relié à la beauté ou l’esthétisme. Ces émotions étant universelles par leur présence et accidentelles par l’apparition de leur forme. Il apparut évident à l’artiste que le premier rire créé par la barre de mesure du dentier frappant, par surprise, le plancher se trouva à être à au moins 80 % du type de la supériorité puisqu’on ne se gêna pas de rire du Monsieur plutôt que de l’événement en soi. Il fallait donc,dans une suite improvisée mais calculée de barres de mesure de surprises à l’esprit, faire changer la nature émotive du rire. 2e barre de mesure. Surprise à l’esprit : L’artiste s’approche du dentier Compte les dents pour voir s’il n’en manque pas Rire… À l’oreille, 60 % supériorité, 20 % libération, 20 % incongruité 3e barre de mesure. Surprise à l’esprit L’artiste se tourne vers la victime édentée Compte les trous dans la bouche Pour voir s’il n’en manque pas Rire… À l’oreille, 50 % supériorité, 20 % libération, 30 % incongruité 4e barre de mesure. Surprise à l’esprit L’artiste cache le dentier de son corps Fait signe discrètement à la victime De venir chercher son dû Rire… À l’oreille, 40 % supériorité, 10 % libération, 50 % incongruité 5e barre de mesure Surprise à l’esprit La victime, brillante Marche à petits pas de balais Et vient artistiquement récupérer son dentier Rire… 20 % supériorité, 10 % libération, 70 % incongruité 6e et dernière barre de mesure L’artiste prend la victime par la main Et les deux saluent la foule Comme si la mise en scène Avait été préparée de main de maître 100 % de rire d’incongruité, En admiration devant la beauté De la barre de mesure Tout le monde debout Applaudissements dignes d’un rappel. Ainsi, l’élément universel, présent dans tous les rires, se trouvant à être, jusqu’à preuve du contraire, la surprise à l’esprit. Mais si le dentier s’était brisé et que l’homme avait perdu de l’argent, il y aurait eu, suite à la surprise à l’esprit, rire jaune et sans doute douleur profonde, comme dans les pleurs. Mais qu’en était-il des pleurs ? On pouvait aussi lire les pleurs sous forme de feuille de musique, la barre de mesure se trouvant à être paradoxalement la surprise à l’esprit. Sauf que la palette d’émotions l’accompagnant portait toute la même base de signature : une perte irrécupérable dans l’instant présent, ce qui donnait aux pleurs des périodes d’expression pouvant atteindre des mois et même des années. Exemple : je me coupe le doigt, je saigne, ça fait mal, je pleure Je perds ma mère, je pleure intérieurement des mois Je perds mon emploi, je pleure le manque à gagner. Qu’en était-il alors de pleurer de joie ? Je suis à l’aéroport. Ça fait dix ans que je n’ai pas vu mon frère. On se voit soudainement. Surprise à l’esprit. Deux émotions se superposent. La peine d’avoir souffert durant dix ans et la joie que cela cesse enfin. L’émotion paradoxale ouvrant une porte étonnante à l’âme humaine. Et c’est cette porte que Renaud avait planifié d’ouvrir lors de la dernière soirée, dans le cœur des enfants du camp Ste-Rose. Il espérait d’ailleurs rencontrer ces enfants, une fois adultes, juste pour voir si dans le fond d’eux-mêmes, il en était resté une marque indélébile qui aurait peut-être eu une influence déterminante sur leur vie. L’hypothèse étant que pleurer de joie permettait de réparer le fil d’une enfance malheureuse ou des larmes de pertes succédaient trop souvent à des rires de supériorité, qui équivalent à la forme de rire le moins thérapeutique dont l’humain dispose pour atténuer les tensions de l’existence, puisqu’il crée une perte de valeur chez celui qui en est victime, Et il semblait à Renaud que pleurer de joie pouvait représenter théoriquement une porte intéressante permettant de traverser la fissure de la structure du temps pour enfin accoster sur l’île de l’éternité de l’instant présent.
Ma these de maitrise se trtrouve aux sciences de l’éducation bibliotheque bronfman , universite de Montreal, Pierre Rochette, l’émotion dans le rire chez John Morreal.
Voila désolé d’une réponse si tardive
Pierrot
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1074,
(ODETTE COULOMBR)
Le dimanche 1 avril 2007 à 13:03, par Odette Coulombe
Allo cher Pierre!
Un mot pout te dire merci de m’avoir fait monter sur scène un certain soir d’aout en 1980 à la Butte……. La vie continue et la musique nous accompagne encore et toujours. En espérant que cette vie soit toujours bonne pour toi, elle nous apporte souvent ce qu’on attend d’elle…comme dirait Cabrel! Bisous xx Et au plaisir de se revoir Odette
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24 ….. 2 AVRIL 2007
Le lundi 2 avril 2007 à 23:48, par pierrot
Chère Odette,
Si je me rappelle bien, c’est à la suite de cette soirée que tu es peu à peu devenue artiste de scène. Comme nous étions jeunes, comme nous étions intenses. La butte à Mathieu était en faillite, nous l’avions repris pour la remplir deux années consécutives. C’était merveilleux. Quelle sçène et quelle magie de l’habiter soir après soir:)))))
merci de me le rappeller des fois on dirait que grace au public j’ai eu trois vies:)))))))))))))))))))))) j’en ai même une quatrième en te lisant ce soir;))))))))
Pierrot
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1077,
Le jeudi 17 mai 2007 à 22:47, par steve couture
salut pierre
il fait froid ce soir le ciel est tout noir c est l ombre qui t ensevelit comme dans un lit tres sombre par le brouillard gris la joie te souris rapide devant toi sans bruit glisse la nuit humide
son aile pareille comme des doight t effleure le coeur plein d emois sans savoir pourquoi je pleure je songe au passé si vite effacer « O vie » jeunesse et primtemp comme un jeune de vinght ans ravis
j entend une voix qui vient d autre fois naive l arrierre saison chante sa chanson plaintive
ecoute la bien son refrain ancien murmure a la fin du jour la fleur de l amour ne dure
au regret d exzil les levre d avril sont close l amour est defunt adieu le parfum des rose
ce soir pierrot je suis triste j aimerais entendre ta voix le feu rechauffe ma maison je prie que tu est bien au chaud toi aussi la nuit froide du 15 mai a sainte julie tes 232 saisons se sont manifesté j ai du mal a retenir mes larmes j ai tant a offrir mais je ne peut te le donner je sent que t aurai pu te reposer un peut plus chez moi
a tu visité le titanic porte tu ton impermeable jaune tes bas sont tu mouillé a tu trouver un lit douillet pour passer la nuit un coeur une chanson un ami norah caroline et steve snosteve@hotmail.com
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1078.
.. PIERROT VAGABOND 16 juin 2007 à 11:57, par pierrot
Bonjour André.
J’étais allé rencontrer l’adjoint de monsieur Stéphane Dion (chef du parti libéral à Ottawa) à ville St-Laurent. Je lui ai dit que je partais pour Ottawa rencontrer Monsieur Dion. Il m’a dit que son horaire est très chargé, c’est presque impossible. Je lui ai dit qu’il n’aurait pas le choix de me voir et que je n’avais pas besoin de rendez-vous.
Je suis monté sur le pouce a Ottawa, j’ai couché avec les pauvres. Puis un gentil monsieur du café français m’a donné deux baguettes de pain. J’en ai mange une mais l »esprit saint m’a demande de donner l’autre à plus pauvre que moi. Je me rappelais que devant le parlement un homme merveilleusement pauvre quêtait. Il était 8 heures le soir,. il n’était pas là. Je suis donc monté au parlement pour aller aux toilettes extérieures.
Et qui sort par la petite porte du parlement ? Stephane Dion avec un monsieur indien au turban rouge. Je le vois de loin, le salut de mes haillons… il vient vers moi, me serre la main. Je lui dis monsieur vous êtes le Wilfrid Pelletier du 21eme siècle et je ferai pour le Canada ce que Gandhi a fait pour l’Inde, j’ai mis toute ma vie a m’y préparer. Monsieur Dion de me dire. Monsieur, c’est beau ce que vous allez faire. Votre nom ? Pierrot monsieur…
Voilà André … merci pour ton amitié et ton accueil, ton gite et tes repas…j’allumerai entre 150 et 500 rêveurs d’un océan a l’autre. Je n’aurai plus de loyer jusqu’à ma mort, ni compte de banque, ni revenu. Je me dirige vers l’Alaska.
Si des rêveurs lisent ce texte, qu’ils m’écrivent leur rêve au courriel suivant… rochettepierre@yahoo.ca et qu’ils ouvrent le mot de passe pour lire ce que les autres rêveurs écrivent. ( mot de passe…. mariezzz) J’arrête dans chaque église pour prier pour mes rêveurs et le jour ou un de mes rêveurs réussit son rêve, je ferai l’impossible pour me rendre a sa fête sur le pouce pour lui serrer la main.
Ça fait deux mois que je suis en pèlerinage. Ma guitare est mon bâton de pèlerin et la journaliste Chantal Hébert, mon amour intérieur. Je n’ai pas besoin qu’elle m’aime, je suis un cowboy, l’important est que je m’ennuie de quelqu’un dont j’admire l’intelligence et qu’une pensée pour elle me fasse sourire de béatitudes.
Je voyagerai donc spirituellement mon pays d’un océan a l’autre jusqu’a ma mort en disant aux jeunes, ayez un rêve, faites de votre vie privée une oeuvre d’art. c’est la seule façon de créer un Canada oeuvre d’art dans le siècle qui va suivre.
Pierrot
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1079,
1079 (PIERROT VAGABOND) Pierrot
Le samedi 16 juin 2007 à 12:02, par pierrot
salut Nicole et Jos
Mes 11 nouvelles chansons que j’écris pour Jos et que Jos a enregistrées…. lors de mon passage, des chansons de roader…Roger Cantin aimerait en avoir des copies en fichiers mp3…. Quand il montera a La Tuque, il verra Gilles Plourde qui lui donnera ton adresse….
Ton talent est génial Jos. J’écris une autre batch de nouvelles chansons de roader puis je repasserai au retour d’Alaska pour que tu les enregistres et que tu en sois l’interprète. À 58 ans, on n’a plus le temps de faire ça soi même…. salut a ta mère merveilleuse
pierrot
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1080,
(CLAUDE DESJARDINS) Le mercredi 20 juin 2007 à 12:25, par Claude Desjardins
«V’la passer Pierrot pieds nus, ses toiles à la main.» C’est un peu de cette façon qu’on m’a dépeint cette tête blonde et folle qui est passé à mon bureau ce matin. Et je t’ai manqué! Comme un excellent souvenir qui passe à la porte et qu’on a pas le temps de saisir. J’espère que tout va bien pour toi et puisque la poésie te porte et t’emporte sur tous les chemins du monde, je veux te dire qu’en plus de l’éditeur que je suis toujours, je suis devenu metteur en scène pour mon plus grand plaisir. Que de choses à raconter et de souvenirs à démêler… «Je n’ose plus compter les filles qui déchirent mes nuits… on s’déshabille…» «Ce n’est même pas la peine de te casser la tête de monter des histoires, t’es difficile à croire, la vérité trahit quand on est envahi par des angoisses noires et j’en perd la mémoire…» «les gars du Jazz café qui refusaient de bien manger parce qu’ils aimaient la musique…»
Toutes ces lignes que tu as écrites, toutes ces nuits à écrire, ces études du rire et quoi encore?
Reviens qu’on se parle un peu!
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1081,
..(PIERROT VAGABOND) Le lundi 2 juillet 2007 à 15:42, par Denis
Pierre, je t’ai rencontré, sortant de chez Michel à St-Hippolyte, et sur le chemin vers l’Alaska le 28 juin. Dans la faille du temps que nous avons provoquée et pour nous installer dans cette brèche éternelle, nous avons esquissé ensemble les Dieux encore incompris que sont les Hommes. Dans ton parcours vers les glaces cosmiques si tu rencontres un de ces petits dieux qui n’a pas encore appris du soc de l’Homme de la Terre, dis-lui qu’il ne lui reste que fort peu de temps pour se joindre à lui. Cet Homme, par la puissance de sa volonté de son intelligence et de son coeur, fera bientôt fondre la vaine retraite froide de tous les petits dieux apeurés et frileux l’ayant laissé seul sur une planète sans gouverne. Cet Homme redeviendra maître de tous les espaces et de tous les temps. Les petits dieux le savent…Si tu en rencontre un, donne-lui une dernière chance dans une chanson. Elle seule en a le pouvoir. À bientôt! Denis
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1082,
17 SEPTEMBRE 2007
1082.. (COURIEL SYLVAIN BÉDARD..) Le lundi 17 septembre 2007 à 10:56, par Sylvain Bédard
Mon bon ami et mentor Pierre.
Tant d’années passer à t’observer jouer sur la scène de la Calèche de Ste-Agathe, à apprendre mon métier de comédien-humoriste-chanteur-musicien… soir après soir. Tant de conversation sur les techniques du rire, le pourquoi, le quand, le comment on fait tel ou tel chose pour aller chercher un rire.Tu me disais: « Tu fais tout ce qu’il faut mais tu sais pas ce que tu fais! » Merci pour tout ces beaux moments passer à rire ensemble en fin de soirée après tes spectacles devant un verre de lait et une pointe de tarte au sucre! Je ne t’ai pas vu à mon départ de Morin height le jour de L’Ombrelle mais il s’est passé un petit inscident et j’ai préféré quitter en douce, c’était plus sage de ma part de quitter immédiatement.
J’ai été très heureux de te revoir, tu as mis de la joie sur mon âme comme je n’en ai pas eu depuis longtemps. Sois assurer que je te lirai comme j’ai lu tout tes cartables.
Merci de faire partie de ma vie. Sylvain p.s. »L’important dans la vie, c’est ça qui compte. »
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1083,
(PIERROT VAGABOND) ) Le jeudi 1 novembre 2007 à 15:26, par pierrot
cher Sylvain
18 années à l’auberge la Calèche de Ste-Agathe, à monter des spectacles de comédie, de chant et de danse, avec décor et costume.Wow…. que de beaux souvenirs. Tous ces sketches burlesques à écrire, ces monologues… ces voyages a New York et a Walt Disney pour nous tremper dans les nouvelles thématiques. Denis Lamarre et moi n’avons jamais manquer un spectacle je crois. Mon partenaire de scène en passant fut magnifique, comme il doit l’être encore aujourd’hui comme être humain d’ailleurs. Autant monter les deux pierrots avec l’autre pierrot (Pierre David) fut un rêve durant 7 ans, autant Denis Lamarre a fait de ma vie d’artiste durant 18 ans une ile de l’éternité de l’instant présent en me protégeant des petitesses de la vie et cela, sans failles. Cet homme fut remarquable de bienveillance à mon égard et je lui en suis reconnaissant, infiniment reconnaissant.
Et toi avec ce talent fou, tu arrivais avec une énergie si neuve, si jeune. J’aimais arriver tôt, dormir sur le plancher en arriere des rideaux. Denis me réveillait 5 minutes avant d’entrer en scène.On chantait au souper. Puis, toi et moi, ces longues discussions sur les lois structurales de l’animation de foule, sur la science des interfaces de scène comme sur les lois du rire et des larmes. Tu étais un élève magnifique. L’intellectuel en moi était comblé. Je pouvais foncer dans les chiures de mouche de ce métier fascinant et tu catchais tout. wowww…
On s’est revus à cette soirée de l’ombrelle un peu comme un hasard. Je me dirigeais vers l’Alaska. je suis arrêté à Val-David. J’ai vu l’annonce dans une vitrine. Soirée bénifice. Cela tombait le soir même. Curieux. J’étais tellement émus de revoir Daniel Fontaine, Jos leroux, son fils Félix, Louis Alary, toi, les jeunes qui font notre métier aujourd’hui. Je n’avais pas réalisé que ces jeunes ne m’avaient jamais entendu chanter. Faut croire que je suis disparu par pur plaisir d’une boheme orchestrée par la soif d’une oeuvre d’art. Puis Louis Alary m’a ramené a Montréal, puis St-Sauveur, puis Montreal, puis Quebec… puis… oufff… encore une fois la synchronicité m’a fait rester au Québec:)))
Et me voila rendu a La Tuque, au lac a Beauce plus précisément au restaurant chez Annick ou j’écris nuit et jour. Pierrot et Annick faisant pour moi ce que Marcel et Jeanne ont fait pour Brassens. On me fournit le gite et le couvert pour me permettre de faire oeuvre hors temps hors réalité, hors servitude. Alors je me gave de nouvelles chansons à écrire. L’hiver sera gigantesque et céleste. Je bénis le ciel de leur bonté à mon égard.
Je salue ta merveilleuse compagne, qui doit être une mère de famille hors pair. J’espère qu’un jour on te recrutera pour une comédie musicale.On monte Victor Hugo a Québec pour le 400eme. vas passer une audition. Tu a un type physique et une voix pour aller chercher un rôle. Crois-moi. Fonce ami, fais de ton génie de la scène une oeuvre d’art. Tu connais mon amour passionné de l’autre ma passion a libérer les rêves emprisonnés par la peur d’oser chez l’être humain. Le seul héritage qu’un homme laisse a ses petits-enfants, c’est le voyage qu’il a fait avec lui-même, lorsqu’il est enfin devenu le héros de l’homme de ses reves, la légende de sa poésie de vivre. Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage.
Pierrot vagabond céleste
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1084,
(PIERROT VAGABOND)
Le samedi 10 novembre 2007 à 10:40, par pierrot
cher peintre inou, cher Richard,
Incroyable ce que tu as fait pour moi à Tadoussac, à l’auberge de jeunesse. Cette délicatesse, cette discrétion à faire le bien. Ce merveilleux créateur que tu es, qui ne boit pas ne fume pas, qui se couche tot tous les jours pour peindre la nuit. Que de nuits nous avons créé côte à côte, ah wowww…. la même passion à ne pas tricher, la béatitude effrénée de la joie des doigts toi sur un pinceau, moi sur la guitare.
Sur le bateau, quand nous regardions les baleines, j’ai vu soudainement le Canada comme les autochtones l’ont vu avant l’arrivée de Jacques-Cartier. Tu as immédiatement téléphoné à Sept-Ilespour que je puisse être invité comme artiste de scène au symposium de peinture inou. Puis, ce séjour merveilleux de trois jours chez ton père au coeur de ta communauté. Puis Natashquan, puis pointe Parent chez les inous… puis la possibilité quand j’arriverai a Shefferville d’avoir des billets d’avion gratuits pour me promener a travers le Canada d’une communaute autochtone a une autre, puis ce ier janvier ou tu t’en vas dans l’ouest canadien. Tu sais à quel point j’aime créer à tes cotés. Je t’avoue que j’aimerais bien être de ce voyage, si tu m’invites bien sur….:))) Merci pour cette possibilité d’avoir des cafés gratuits chez tous les Tim Horton du Canada. Wow….
ici au lac à beauce, je peux partir n’importe quand et revenir n’importe quand, Pierrot et Annick prennent soin de moi comme Marcel et Jeane le firent pour Brassens. J’écris donc jour et nuit, 7 jours semaine. Des que l’inspiration sera tarie, tu me connais, je partirai de nuit, tes bottes m’étant tres précieuses. C’était fantastique d’arriver de Natasquan et de voir que tu avais fait une collecte a Tadoussac pour que je remplace mes souliers de pelerins du lac-a beauce qu’on avait remplacé a Sept-iles par des bottes d’automne que toi et mes donnateurs ont remplacé par de bonnes bottes d’hiver.
En ce moment, je me prépare à aller chez Michel Woodart enregistrer mes 42 dernières chansons. Passer une semaine ou deux chez lui, le tout ne devant sortir qu’apres ma mort, tout comme ma trilogie des 3000 pages d’ailleurs, dont le ier mille est politique, le second poétique et le troisieme existentiel.
As-tu des nouvelles sur le projet Jacques Cartier (pour la tournée européenne), de l’autre peintre inou (président du symposium de cette année) avec la sculpteure femme-caribou de sept-iles, dont je n’ai plus les coordonnées courriels. Je devais chanter à Québec le 23 novembre pour ramasser des fonds. Est-ce que cela fonctionne encore? tu peux te renseigner…
Je n’arrive pas à communiquer avec toi, ton adresse courriel n’étant pas la bonne. J’ai un éco-courriel Rochettepierre@yahoo.ca dont le mot de passe est Mariezzz, écris-moi:))) cet éco-courriel permet a tous et chacun de suivre mon voyage de pélerin entre deux océans d’un courriel a l’autre. Mon ier 1000 pages y est en fichiers attachés de 200 pages chaque halifax 1, halifax 2, halifax 3, halifax 4, halifax 5. Permets-moi de t’offrir ma chanson de cette nuit
LEVE-TOI PELERIN ET MARCHE COUPLET 1
dormir sous le pont d’Gatineau, une nuit froide de neige pas de sleeping bag, du noir au beige
gémir en p’tit bonhomme, les g’noux dans l’manteau le nez sous le gilet, là ou c’est chaud
grandir contre le bloc de ciment, se faire si petit que son coeur devient firmament
s’ennoblir au point où on devient soi-même un grand pays entre deux océans
la bonté, l’humilité, l’humanité comme vêtement de vie
REFRAIN
lève-toi pélerin même si t’as froid, même si t’as faim ensemence ton pays d’un rêve pour les jeunes de demain
ta guitare à la main marche marche les chemins ne triche pas ton rêve en douce en faisant du pouce
quand un jeune t’embarque écoute-le jusqu’au matin car son rêve à lui commence là ou finit le tien
COUPLET 2
manger quand on t’as ramassé, pour t’emmener souper par ennui ou charité
s’laver la route c’est accepter, d’être sale en dehors d’être propre en-dedans, en s’guettant
s’coucher avoir honte de sa peur, alors qu’y a tant d’humains qui ont pas l’choix d’avoir peur
s’lever soudain en pleine nuit, s’enfuir sans faire de bruit en écrivant merci
la bonté, l’humilité, l’humanité comme vêtement de vie
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couplet 3
trembler recevoir un courriel d’un ami de jeunesse qui veut t’offre de t’immortaliser
composer une chanson chaque nuit, car la veille c’que t’écris semble s’être évaporé
tracer etre ta voix et tes lèvres, tous les cris des humains qui ont choisi d’aimer
rêver qu’apres ta mort peut-être, des milliers de jeunes en mal d’être reprendront ton épopée
la bonté, l’humilité, l’humanité comme vêtement de vie
Pierrot vagabond céleste
p.s.
les deux chansons que j’ai écrites sur toi sont dans mon écho-courriel je te donne des nouvelles l’ouest canadien ensemble le ier janvier… j’aimerais passionnement…
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1100,
(PIERROT VAGABOND)
bafoué par « L’élite nombriliste télévisuelle trifluvienne »
Pierrot
1 juin 2009 – 9 h 41 min | Permalien
salut André
Pour les details sur R.A.L.T. T.V, j’etais trop jeune pour avoir une memoire efficace, mais Claude Landre qui habite au lac a Beauce et ma mere Rolande Rochette qui habite Shawinigan-sud pourraient peut-etre resoudre tes enigmes d’archives…
Bonne conquete d’informations cher Latuquois
Pierrot
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1101,
…(PIERROT VAGABOND)
2 juin 2009 – 15 h 51 min | Permalien
Salut Pierrot !
J’aimerais réaliser une entrevue avec sur les ondes de CFLM (Le grand orchestre de Roger Rochette était de l’inauguration le 3 octobre 1959…il y a bientôt 50 ans) afin de parler avec toi de ton cheminement de poète et de vagabond céleste, mais aussi de ton spectacle que tu offriras bientôt à Lavaltrie. On pourrait en profiter pour parler de cette chanson sur Gaston Lebel !
Je te donne le numéro de la station 819-523-4575
À bientôt j’espère Salutations latuquoises http://www.cflm.ca
André Mercier
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1102,
(PIERROT VAGABOND) ARCHIVES POUR DOCTORAT DU SITE WEB 102.3 RPM
Pierrot le reveur équitable Rencontre inoubliable avec le rêveur équitable Pierrot Rochette
Cette semaine, je suis allé dîner au Café l’Itinéraire et comme il n’y avait pas beaucoup de place pour s’assoir j’ai demandé à quelqu’un si je pouvais lui tenir compagnie, cette personne m’a répondu…avec plaisir……
Après quelques bouchées d’un délicieux et copieux repas, nous avons commencé à parler de tout et de rien. De fil en aiguille, j’ai commencé à découvrir un homme qui, à priori, me semblais je l’avoue honnêtement, un itinérant comme les autres. Quelle ne fut pas ma surprise au contact de cet homme à l’esprit vif, d’une grande culture, poète au grand cœur et d’une sensibilité que j’ai rarement vue depuis longtemps. Une belle phrase qu’il a dite m’a fait beaucoup réfléchir, surtout dans cette période de surconsommation où les valeurs d’amour à autrui, de partage, de sensibilité ne sont plus très à la mode…
Un rêveur équitable, ce serait toute personne qui prend la décision de prendre soin du rêve d’une autre personne qu’importe sa race, sa langue, sa religion et cela, sans intérêt personnel caché. Vous imaginez un peu, prendre soin du rêve d’une autre personne sans rien demander, n’est-ce pas formidable tout cela, d’une grande sagesse, d’une grande générosité, que de pouvoir faire, tous ensembles, ne serait-ce qu’une toute petite partie de ce qu’a fait ce Monsieur? je crois que le monde où nous vivons s’en porterait peut-être un peu mieux.
Mais qui est ce Monsieur?… c’est Pierrot Rochette, le rêveur équitable, qui fut co-fondateur de la boite à chanson Les Deux Pierrots dans les années 1970, Pierrot décida de donner tous ses biens pour devenir un ermite des routes en parcourant tous les chemins du Québec pour aller à la rencontre des gens (des rêveurs) et leur serrer la main. Son but? tout simplement marcher pour allumer le rêve des personnes qu’il rencontre sur son chemin…Ce n’est pas beau tout ça!
Je vous présente donc Pierrot Rochette le rêveur equitable.
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180 ….. 2 JUIN 2009
2 juin 2009 – 17 h 37 min | Permalien
salut Andre
je te telephone d’ici la fin de semaine… tres touche La Tuque reste mon unique univers interieur depuis mon enfance
Pierrot qui a mis les souliers de Felix de la rue Tessier pour mieux chanter l’ame de la rue Gouin
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1103,
(PIERROT VAGABOND) ARCHIVES POUR LA POÏÉTIQUE DU DOCTORAT… GUIDEULYSSE.COM
Voyager au bout de ses rêves
Publié le 06/12/2010 par Anne Marie Parent Crédit : Véronique Leduc et Geneviève Vézina-Montplaisir Photo : Véronique Leduc et Geneviève Vézina-Montplaisir
J’ai assisté à la présentation d’un documentaire des plus touchants, rempli de tendresse et de sagesse, à laquelle Pierre Rochette (« Pierrot ») était présent. Mon ami Pierrot, le dernier homme libre, réalisé par Véronique Leduc et Geneviève Vézina-Montplaisir, raconte la vie d’un vagabond, « ermite des routes ». Un des cofondateurs de la boîte à chansons montréalaise Les deux Pierrots, Pierre Rochette a décidé de vivre son rêve de jeunesse : parcourir le Québec (et une partie du Canada) à pied, avec sa vieille guitare, un bâton de marche, un sac à dos et un cahier dans lequel il écrit plus de 100 chansons composées sur la route. Il n’est pas mendiant; il ne quête pas, mais il accepte ce qu’on lui offre sans qu’il le demande : un bout de chemin en voiture, un lit pour la nuit, une brassée de lavage, de la nourriture et, à l’occasion, de l’argent, dont il se sert pour acheter des cafés à ceux qui souffrent, dit-il… Photo: Véronique Leduc et Geneviève Vézina-Montplaisir Photo: Véronique Leduc et Geneviève Vézina-Montplaisir
Pierrot a entrepris ce voyage à 57 ans, afin d’aller à la recherche de « rêveurs équitables », des gens qui contribuent à réaliser les rêves d’autrui, « sans intérêt personnel caché », précise-t-il. Et il y en a tout plein, au Québec et ailleurs.
« J’allume la flamme enfouie dans le cœur des gens que je rencontre en les incitant à vivre leur rêve. Je vais là où il y a des rêveurs », affirme ce vagabond au grand cœur qui demande à tous ce qu’est leur rêve et quand et comment ils vont le réaliser. Ses conseils et encouragements, parfois ses quelques pièces de monnaie, servent de déclencheur à un projet ou à un rêve que Pierrot découvre en latence chez bien des gens croisés sur sa route.
La douce folie de ce musicien titulaire d’une maîtrise sur le rire, qui a entamé une propédeutique à l’université sur l’intelligence collective, est contagieuse. Pensez à lui durant vos prochaines vacances. Comment pourrez-vous faire une différence chez les personnes que vous rencontrerez? S’intéresser aux autres quand on voyage, à leur mode de vie, à leur culture, à leurs traditions, à leur cuisine, à leurs coutumes, à leur musique… fait de nous des touristes respectueux des peuples et pays visités. C’est aussi voyager au fond de soi, au risque de devenir une meilleure personne…
La prochaine soirée aura lieu le mardi 14 décembre à 20h au Café Qui fait quoi, au 3428, rue Saint-Denis. Toutefois, Pierrot n’y sera pas, mais la présentation du film sera suivie d’une discussion avec les coréalisatrices (voir les autres dates de présentation dans ce site).
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1104,
HEBDO JOURNAL 10 AOUT 2010
Pierrot le Vagabond Chercheur
Le récit peu banal d’un vieux rêveur
Marie-Ève Marie-Ève Bourgoing-AlariePublié le 11 août 2010 Partager 0
Pierre Rochette, l’une des entités derrière la fameuse Boîte à chanson Les Deux Pierrots, se définit comme un vieux rêveur. Il a tout abandonné il y a deux ans pour vivre comme un errant avec pour seuls bagages un bâton de marche, une guitare, un vieux sac à dos…et plusieurs souvenirs.
La démarche de Pierre Rochette fera l’objet d’un documentaire. Photo, Marie-Eve Alarie/L’HEBDO JOURNAL.
«Ma thèse porte sur la question suivante: si tu abandonnes tout, est-ce que l’univers prend soin de toi? J’ai passé deux ans et demi à fouiller dans une bibliothèque et j’ai squatté pendant quatre ans celle de Victoriaville pour élaborer mon doctorat. Un jour, j’ai rencontré la plus pauvre et la plus vieille des femmes. Elle souriait. Et son sourire battait mes 3000 pages. C’est là que j’ai compris que je faisais fausse route», raconte l’homme de 61 ans de passage à Trois-Rivières la semaine dernière.
Du jour au lendemain, il a tout abandonné pour parcourir le Québec de Tadoussac à Montréal, comme le ferait un vagabond, dans un but bien précis: rencontrer des rêveurs.
«Les rêveurs sont très importants dans une société et je considère que c’est important qu’un vieux rêveur comme moi vienne les encourager parce que c’est loin d’être toujours facile», précise-t-il.
L’homme autonome
«Les rêves prennent toutes sortes de formes. Je me souviens d’une belle rencontre avec un homme ici. Il avait eu un petit accident à vélo et je l’ai raccompagné jusque chez lui. J’ai alors appris qu’il était atteint de la maladie de Parkinson depuis 22 ans. Son rêve à lui, c’était de rester autonome. Il m’a invité à rester manger chez lui en me disant fièrement: “reste assis, c’est moi qui cuisine”», raconte Pierre.
Film à venir
Sa démarche deviendra prochainement l’objet d’un film documentaire. Le tournage de Mon ami Pierrot, le dernier homme libre est déjà complété. On y suit Pierre à travers huit saisons et une dizaine de villes où il a fait des douzaines de rencontres dans les cafés, les rues et les maisons. Ce portrait-documentaire d’une heure visera «à exposer la vie et les choix hors de l’ordinaire d’un homme que l’on peut croire fou, mais qui a déjà laissé derrière lui plusieurs projets significatifs pour le Québec», peut-on lire sur le site Internet du projet.
On pourrait même s’attendre à y retrouver quelques rêveurs de la région. Le film devrait voir le jour en janvier ou février 2011.
«Je prévois le présenter dans tous les lieux publics que j’ai visités sous la forme d’un petit spectacle réunissant environ 39 personnes. Une partie de la soirée consisterait à visionner le film tandis que la seconde serait plutôt consacrée aux rêves des gens réunis: chaque rêveur est important. Car après tout, l’idée de l’automobile ou qu’un homme puisse marcher sur la lune est issue d’un de ces rêveurs…»
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1105,
(PIERROT VAGABOND) GILLES BOUVRETTE LA QUINZE NORD 2010
Pierrot le Vagabond Chercheur
Il y a 30 ans le chansonnier Pierre Rochette me racontait qu’il arrêterait de chanter pour prendre la route lorsqu’il atteindrait la cinquantaine. Et bien, c’est ce qu’il a fait!
En mars 2007 il a tout abandonné, donné tous ses biens quittant les Laurentides pour parcourir les routes du Québec pour devenir un Vagabond Céleste. (Un mélange de Jean Narrache et de Kerouac.)
La dernière fois que je l’ai vu, c’est à la feue Butte de Val-David, le soir même du dernier spectacle dans cette enceinte historique. Il venait de terminer son roman et il n’était plus ce vieux chum avec qui j’ai tant vécu de beaux moments, il s’en allait ailleurs. Mais, je savais que notre amitié de 30 ans resterait intacte malgré tout. Il m’a écrit en juin dernier et nous devions nous revoir lors d’un spectacle… mais le destin a fait en sorte que nous nous sommes manqués.
Dans sa trajectoire de vagabond il a rencontré 2 jeunes journalistes qui ont entrepris de dresser un portrait-documentaire sur ce bon vieux Pierrot qui est présentement âgé de 61 ans.
Pour ceux qui ne connaissent pas Pierre Rochette, Véronique et Geneviève nous brossent un portrait assez fidèle de ce vagabond.
Découvrez les coréalisatrices et la mission de ce projet qu’elles fomentent avec passion depuis 2 ans en cliquant ici
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ARCHIVES POUR LA POÏÉTIQUE DU DOCTORAT… ARTICLE INFORMATION DU NORD 14 OCTOBRE 2010
Pierrot le Vagabond Chercheur
LA VIE DE PIERRE ROCHETTE PRÉSENTÉE AU PATRIOTE Nathalie Vigneault…. québécor.com
La vie de nomade de Pierre Rochette a inspiré le documentaire «MON AMI PIERROT, LE DERNIER HOMME LIBRE» qui sera présenté le samedi 30 octobre au théâtre le Patriote de Ste-Agathe.
Ce n’est pas un hasard si le film de Véronique Leduc et Geneviève-Vézina-Montplaisir au sujet du cofondateur de la boîte à chansons «DEUX PIERROTS» se retrouve dans la programmation de Sainte-Agathe des arts. Denis Lamarre, directeur-général du théâtre le Patriote a longtemps cotoyé cet homme peu commun. »nous avons fait de la scène ensemble pendant 18 ans en tant que fantaisistes. Lorsque j’ai entendu parler de ce documentaire, j’ai proposé d’aider Geneviève et Véronique à terminer leur film.» D’autant plus que Pierre Rochette est bien connu dans les Laurentides et ceux qui l’ont cotoyé ne s’étonnent en rien de sa démarche. M. Lamarre est le premier de ceux-ci.
À LA POURSUITE DE L’HOMME
Ainsi, il y a deux ans environ, les deux journalistes se sont retrouvées sur les routes du Québec à la poursuite de cet homme (qui a tout laissé derrière lui, famille argent, maison…) pour vivre en toute liberté, sans port d’attache et un maigre bagage composé d’un bâton de marche, d’une vieille guitare et d’un sac à dos. Avec peu de moyens, elles ont tenté d’exposer le plus fidèlement possible la réalité du VAGABOND RÊVEUR tout en voulant poser certaines questions sur l’attachement et le matérialisme.
Pierre Rochette, surnommé Pierrot, fut tout d’abord découvert par Véronique, dormant sur le pas de la porte du café culturel de la chasse-galerie à Lavaltrie. « En l’écoutant parler, je me suis rendue compte qu’il était sain d’esprit et très cohérent. J’ai raconté ma rencontre à Geneviève qui m’a proposé d’en faire le sujet de notre documentaire. » L’idée a plus à Pierre Rochette et il leur a donnée carte blanche. «Pierrot n’a pas encore vu le film. Il le verra le 30 octobre. C’est certain que ça nous énerve un peu, mais il nous a fait confiance PARCEQUE C’ÉTAIT NOTRE RÊVE À NOUS» lance Genevière
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(PIERROT VAGABOND) ARCHIVES POUR LA POÏÉTIQUE DU DOCTORAT GILLE BOUVRETTE NOVEMBRE 2010
Écrit par Gilles Bouvrette Mardi, 09 Novembre 2010
J’ai réfléchi longtemps avant d’écrire mes réflexions sur la présentation du film « Pierrot : Le dernier homme libre» au théâtre Le Patriote de Sainte-Agathe-des-Monts le 30 octobre dernier. Pierre Rochette est un ami intime depuis plus de 30 ans qui a finalement réalisé ce qu’il a toujours voulu faire… Vagabonder sans buts précis à travers le monde!
Véronique Leduc et Geneviève Vézina-Montplaisir ont brossé un portrait sous forme documentaire une partie de sa vie de vagabond sur une période de 2 ans.
Pierre fidèle à lui-même étant présent lors de la diffusion du film a bien amusé l’auditoire.
Je souligne la beauté des images du documentaire et l’habilité de nourrir les sensibilités exprimées du rire à l’émotion tout en traçant ainsi un fidèle portrait de ce vagabond volubile.
Ce que j’ai surtout retenu, c’est que j’ai entendu avant et après la diffusion du film soit la hantise de ceux qui atteigne la soixantaine qui ne prennent pas le temps de réaliser leur vie, leurs rêves… et les grincheux préfèrent critiquer ceux qui vivent!
Madame Bou est toujours intriguée de l’intensité de l’amitié qui me lie avec ce drôle d’ami qu’elle trouve attachant dans sa marginalité. Pour tout ceux qui ont manqué cette première du film «Pierrot: Le dernier homme libre» sera présenté, le 4 décembre à 20 heures, au Café Qui fait quoi au 3428, rue St-Denis, à Montréal (entrée 10$) et le 5 décembre 19h à Lavaltrie au Café culturel de la Chasse-galerie, 1255 Notre-Dame
Je suis incapable de vous dire si j’ai aimé ou détesté ce film étant trop impliqué intimement avec le sujet. C’est un travail honnête! Je vous dis que c’est un documentaire qui sort de l’ordinaire et qui vaut la peine d’être vu!
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(PIERROT VAGABOND) NOUVELLISTE 10 DÉCEMBRE 2010Pierrot le Vagabond Chercheur
(Sainte-Agathe-des-Monts) En apercevant son cousin Denis, de La Tuque, venir assister à l’avant-première de son portrait documentaire au Théâtre Le Patriote de Sainte-Agathe-des-Monts, Pierre Rochette devient fou comme un balai.
D’ailleurs, à première vue, pour ne pas dire au premier visionnement, la folie semble bien décrire sa démarche que deux finissantes en journalisme, Véronique Leduc et Geneviève Vézina-Montplaisir, ont bien voulu immortaliser sur pellicule.
Car à 57 ans, après une vie artistique et intellectuelle mouvementée, le p’tit gars de La Tuque décide de vivre son rêve de jeunesse et de parcourir le Québec, dont la Mauricie, comme un vagabond, ce qu’il fait depuis plus de trois ans.
Il renie son style de vie, donne sa maison et ses économies, ferme ses comptes en banque et part, sans le sou, découvrir la province à la recherche de rêveurs comme lui. Avec comme seules possessions, sa vieille guitare, un bâton de marche et un cahier pour écrire.
C’est en août 2007 que Véronique Leduc fait sa rencontre par hasard alors qu’il venait de passer la nuit sur le terrain de La Chasse-Galerie, une coopérative culturelle dans la région de Lanaudière.
Il faut dire que Pierre Rochette dort souvent dans des endroits peu communs, tantôt sur un congélateur, tantôt sous un pont. Et il a même déjà trouvé refuge dans une cabine téléphonique, aux Piles…
«Il avait attendu le matin dans le but de rencontrer le rêveur qui avait imaginé cette petite salle de spectacle», raconte-t-elle. Le personnage la fascine suffisamment pour suivre ses traces, avec la coréalisatrice Geneviève Vézina-Montplaisir.
Entre le portrait, le documentaire et le film artistique, Mon ami Pierrot, Le dernier homme libre, montre le cheminement particulier de celui qui, de La Tuque à Shawinigan, en passant par le Lac-à-Beauce, sème le rêve chez tous ceux et celles qu’il rencontre.
S’il apparaît au départ comme un homme rêveur et désorganisé, le fils de Roger Rochette, ancien réalisateur à CKTM, porte pourtant un lourd bagage d’accomplissements.
Outre sa thèse sur le rire et son doctorat en intelligence collective, il aura été membre d’un groupe de musique, Les Contretemps, qui aura voyagé à travers le monde en plus de fonder le fameux bar du Vieux-Montréal, Les Deux Pierrots.
D’ailleurs, l’une des scènes les plus pathétiques du documentaire, c’est de voir Pierre Rochette, le vagabond, revenir dans sa boîte à chansons après plusieurs années pour y interpréter une pièce, devant un public bruyant et indifférent.
Découlant de deux années de tournage, le portrait documentaire de 50 minutes, à la fois surprenant et touchant, montre l’homme dans ses pensées et, aussi, ses nombreuses compositions écrites spontanément, au fil des rencontres.
Et maintenant, il emprunte la route du web avec un vieil ami chansonnier Michel Woodard, sous le concept de rêveurs équitables (www.reveursequitables.com). Quant au film, il sera présenté le 13 décembre au Bistro Qui fait Quoi, à Montréal, et le 19 décembre à Québec.
«En 2007, après sept années passées dans les livres pour trouver ma place dans la littérature mondiale, j’ai décidé de prendre le rôle le plus petit de la société, soit celui de l’archétype du quêteux traditionnel de Claude-Henri Grignon.
Je suis fondamentalement un philosophe politique qui rêve d’être le Montesquieu du XXIe siècle et qui se déguise en vagabond poète avec une guitare pour écouter ce que les citoyens du Québec ont à dire de leur pays», conclut l’auteur d’un premier tome de 3000 pages, d’une trilogie à venir, qui, dit-il, sera peut-être considéré comme un génie… après sa mort.
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…(PIERROT VAGABOND) ARCHIVES GUY BOULIANE POUR POÏÉTIQUE DE DOCTORATPierrot le Vagabond Chercheur
Une rencontre inoubliable avec le rêveur équitable Pierrot Rochette Par Dedicaces @Dedicaces
Francine Minville et Guy Boulianne, des Éditions Dédicaces, ont eu l’insigne honneur de dîner avec un très grand homme du Québec, le rêveur équitable Pierrot Rochette. Co-fondateur de la boîte à chansons Les Deux Pierrots dans les années 1970, ce dernier décida de donner tous ses biens à l’approche de ses 60 ans pour devenir un ermite des routes. Il parcourt depuis les sentiers du pays pour aller à la rencontre des rêveurs et pour leur serrer la main. En compagnie de son ami de toujours Michel Woodard – ces deux rêveurs dont le désir est de contribuer pour servir le rêve l’un de l’autre – ils créent ensemble que qui deviendra le concept des Rêveurs Équitables (lire l’article ci-dessous).
image: http://media.paperblog.fr/i/389/3892965/rencontre-inoubliable-avec-reveur-equitable-p-L-1yyakJ.jpeg Une rencontre inoubliable avec le rêveur équitable Pierrot RochetteGuy Boulianne, Pierrot Rochette et Francine Minville (28 novembre 2010) La rencontre d’hier soir entre Guy Boulianne, Francine Minville et Pierrot Rochette au restaurant La Caverne Grecque fut très fusionnelle sur plusieurs points. La magie du moment était dans l’air. Les trois comparses ont discuté de plusieurs projets à venir et sur la manière dont les Éditions Dédicaces pourront progresser et prendre toute l’ampleur qui leur revient. Il est clair que Pierrot Rochette est présent pour allumer la bougie qui someille en chacun de nous. Il écrit à Guy Boulianne : Tu as la ligne majeure junior, pépiniere pour ta future ligne nationale… en ce moment, tu as 70 auteurs qui sont en apprentissage pour la ligne nationale… ils sont dans Dédicaces pour apprendre leur métier d’auteur :
- comment faire de leur livre une carte d’affaire (l’équipement) 2. comment faire son propre marketing (être une valeur pour ton équipe) 3. comment faire sa propre conquête des médias (compter des buts)
image: http://media.paperblog.fr/i/389/3892965/rencontre-inoubliable-avec-reveur-equitable-p-L-2l6sfK.jpeg Une rencontre inoubliable avec le rêveur équitable Pierrot Rochette Pierrot Rochette – Le Journal de Montréal (28 novembre 2010)
D’ici quelques semaines, le rêveur équitable Pierrot Rochette, en collaboration avec les Éditions Dédicaces, donnera une conférence pour tous les auteurs, et pour tous ceux et celles qui rêvent d’écrire un livre, et qui souhaitent voir leurs rêves se réaliser et atteindre leurs objectifs escomptés. Selon nous, il sera important que tous les auteurs des Éditions Dédicaces soient présents lors de cet événement (la conférence sera aussi diffusée en direct sur Internet). Pierrot Rochette sera aussi présent lors de l’Après-Salon du livre des Éditions Dédicaces, le 5 décembre prochain, au Bar S
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..(PIERROT VAGABOND)
Pierre Rochette : l’ermite des routes allume les coeurs Par Daniel Deslauriers Depuis trois ans, Pierre Rochette pourchasse les rêveurs partout où il passe. « Je suis comme l’allumeur de réverbères du Petit Prince », ditil. « J’allume la flamme enfouie dans le coeur des gens que je rencontre en les incitant à vivre leur rêve. Je vais là où il y a des rêveurs. Chaque fois que je rencontre quelqu’un, je lui demande : connaistu quelque part un grand rêveur? » Pour cet homme à l’allure singulière, chaque humain possède en lui une petite bougie qui mérite d’être allumée et nourrie. Par peur ou par conformisme bien souvent, les gens passent à côté d’expériences merveilleuses, selon lui. « Je suis assoiffé de contribuer à une nouvelle vision : un pays « oeuvre d’art » où chaque citoyen, en rêveur équitable, prend soin de la vie privée de l’autre sans intérêt personnel caché. Imaginez la fête quand toutes ces chandelles illumineront le pays. » Tournant décisif Il n’a fallu qu’un seul regard, un simple sourire, pour le convaincre de tout abandonner encore une fois et de prendre la route. « Complètement édentée, c’est probablement l’une des femmes les plus laides que j’ai rencontrées, mais il y avait plus d’amour dans ce regard que dans tout ce que j’avais pu écrire. » De là est née l’idée de faire le tour du Québec à pied pour écouter les gens et les aider à réaliser leur rêve. Avec son bâton de pèlerin, sa vieille guitare et son sac à dos, le vieil homme à la barbe blanche a traversé le Québec plusieurs fois. Il a dormi sous des ponts, dans des fossés et sur des congélateurs. Il mange quand il le peut sans demander quoi que ce soit. « Je me nourris de toutes ces rencontres avec ces milliers de gens qui partagent leur histoire avec moi », ditil. « Un jour, j’ai rencontré un homme qui sautillait sur place et agitait les bras comme un fou. Je lui ai demandé pourquoi il bougeait sans arrêt et quel était son rêve. Il m’a répondu : je veux faire un métier qui va me permettre de bouger sans cesse. Je l’ai croisé à nouveau sur ma route, peu de temps après, il était devenu éboueur. Quel beau métier pour cet homme qui avait un rêve. » Documentaire Cette aventure a inspiré la production d’un documentaire de 50 minutes (voir démo au http://www.enracontantpierrot.blogspot.com). Avec des moyens de fortune, deux jeunes finissantes en journalisme de l’Université de Montréal, Véronique Leduc et Geneviève VézinaMontplaisir, l’ont suivi sur la route pendant deux ans. « Je l’ai rencontré par hasard en octobre 2007. Il avait dormi sur la galerie de la salle de spectacle de mon copain à Lavaltrie », explique Véronique Leduc. Au début, je l’ai trouvé bizarre. On a jasé un peu, puis il a sorti sa guitare. J’ai été captivé par son histoire et l’idée d’un documentaire a germé tout de suite. » « Bien sûr, Pierrot ne fait pas l’unanimité auprès de tout le monde », explique Véronique. « Son choix de vie, c’est un peu égoïste dans un sens, mais, en même temps, il est tellement tourné vers les autres. C’est un personnage très attachant. » Présenté en avantpremière au théâtre Le Patriote de SainteAgathedesMonts le 30 octobre, Pierrot : Le dernier homme libre s’amène au Café Qui fait quoi du 3428, rue StDenis, à Montréal le 4 décembre à 20 heures (entrée 10$). « À 61 ans, je suis hanté par le succès de ces filles. En même temps, je suis complètement déstabilisé parce que le film porte sur moi. J’ai besoin que la salle soit pleine, pour elles, mais j’aimerais aussi m’enfouir 10 pieds sous terre, par trop de fragilité. » Au service des autres Son aventure lui a inspiré plus d’une centaine de chansons depuis le début de son vagabondage. « Je me suis inspiré de la vie de tous ces gens que j’ai rencontrés au fil de mon voyage. » Pierrot le vagabond est formel : la souffrance est nécessaire pour remplir son coffre à outils. Plus on souffre et plus notre coffre à outils s’enrichit. « C’est aussi le message que je veux transmettre. En fait, si j’ai une seule crainte, c’est celle de ne pas avoir assez servi. Je ne suis pas libre parce que je travaille. Dans les épreuves comme dans l’abondance, il faut s’occuper du rêve des autres. » Et puis d’un seul trait, après deux heures d’entrevue, Pierrot range sa guitare et ses souvenirs. « Je dois reprendre la route », ditil sans prévenir. « Il y a d’autres rêveurs qui attendent… » Vignette (Photo Pierre Rochette 1 ou 2) Pierrot le vagabond arpente les routes du Québec depuis plus de trois ans.
L’homme derrière le vagabond…
Par Daniel Deslauriers
Fou ou génie? Une chose est sûre : ce vagabondpoète
ne laisse
personne indifférent. Son parcours de vie est à l’image des routes
qu’il arpente jour et nuit : tortueux et imprévisible.
Originaire de La Tuque, il a grandi à quelques rues du grand Félix
Leclerc. « Mon père a été le premier, au Canada, à ouvrir une station
de télévision communautaire dans les années ‘60 », explique cet
ermite des routes. L’expérience a mal tourné. Ruiné et sans le sou, il
confie son fils aux frères du Collège Jean de Brébeuf à Montréal.
« Je peux me vanter d’avoir été le seul pauvre à étudier dans ce
collège en échange d’un peu de travail », ditil
avec un grand rire.
Plus tard, il enseignera la philosophie au Conservatoire de musique
de Montréal avant de se consacrer corps et âme à la musique. Il
fonde le groupe Les Contretemps, puis ouvre la boîte Les Deux
Pierrot dans le VieuxMontréal
et chante un peu partout dans le
monde (Afrique, Allemagne, France et Japon). « Je n’ai jamais
manqué de travail », précise Pierre Rochette avec une certaine fierté.
Libre comme l’air
Mais, l’appel de la liberté le tenaille sans cesse. Et puis, à l’aube de
ses 50 ans, en plein spectacle et au beau milieu d’une chanson de
Jacques Brel, il quitte la petite scène de l’Auberge La Calèche à
SainteAgathedesMonts
en disant :
Tabarnack,
laissezmoi
partir!
« Il nous restait encore trois ans de contrat », explique l’imprévisible
Pierrot. « Je ne suis jamais remonté sur scène. »
Son partenaire de scène, Denis Lamarre, ne lui en veut pas.
Ensemble, ils ont fait plus de 3 000 spectacles au Québec et chanté
devant plus d’un million de spectateurs pendant les 18 ans de leur
association. « Pierrot est un homme sans attaches », ditil.
« Il a
toujours insisté pour serrer la main de tous les spectateurs présents.
C’est un homme généreux, tourné vers les autres, mais qui veut
rester libre dans toutes les facettes de sa vie. »
Il donne ensuite sa maison, ferme ses comptes de banque et
distribue tout son argent. Il laisse derrière lui ses trois enfants, issus
de trois unions différentes, et bon nombre d’amis dans son village
d’adoption, ValDavid,
où il a été conseiller municipal avant de faire la
chasse aux gourous (Médecins du Ciel) dans une saga qui a
alimenté les médias pendant plusieurs mois en 1995.
Assoiffé de connaissances
« J’ai quitté la maison en laissant la porte ouverte avec, comme
seules possessions, les vêtements que je portais et ma vieille guitare
Yamaha. »
Il s’enferme ensuite, sept jours sur sept, dans une bibliothèque de
Victoriaville pour « raffiner sa culture générale » et « trouver sa place
dans la littérature mondiale. » Assoiffé de connaissances, il lit
régulièrement une dizaine de livres en même temps en commençant
toujours par la fin. Avec une maîtrise sur le rire en poche, il prépare
maintenant un doctorat en intelligence collective.
Le squatter, qui sommeille en lui, s’installe ensuite au soussol
d’une
librairie alternative de cette ville. Entouré de livres, il dort sur une
table. Il termine alors l’écriture du premier tome (Monsieur 2.7K) de
sa trilogie. Son oeuvre compte plus de 3 000 pages. Depuis quelques
jours, ce premier tome est disponible gratuitement sur le web à
l’adresse qui apparaît plus bas.
« Je suis un homme choyé. J’ai eu de bons parents et de bons
partenaires de spectacle. Il insiste pour parler de son partenaire
actuel, Michel Woodard, un vieil ami chansonnier qu’il a retrouvé
après 35 ans de silence. Avec lui et sa conjointe Marlene Hall, ils ont
décidé de réseauter tous les « rêveurs équitables » de la planète et
organisent, de façon ponctuelle, des rencontres avec le public. Un
site internet a été créé dans cette foulée (
www.reveursequitables.com).
Vignette (Photo Pierre Rochette 3)
Pierre Rochette : l’artiste et le vagabond sont indissociables
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1118,
(PIERROT VAGABOND) ARCHIVE ENCRE VIOLETTE POUR POÏÉTIQUE DU DOCTORAT
A l’encre violette
Ce n’est pas moi qui suis aigri, c’est la vie qui est mortelle (Yves Jamait)
Accueil > Coups de coeur > Je vous présente un de mes lecteurs : Pierre ROCHETTE
« Charly 9, le roi de la loose!
Au bon temps des rédactions »
Je vous présente un de mes lecteurs : Pierre ROCHETTE
Vous l’ignorez sans doute mais une carte du monde figure dans la plate-forme d’administration de mon blog. Il suffit que je promène la souris dessus pour que s’affiche le nombre de connexions journalières qui s’effectuent dans chaque contrée de la planète. Ainsi, je constate assez régulièrement des visites en provenance notamment d’internautes d’outre-Quiévrain et de Suisse bien que je ne sois ni domicilié à Néchain, ni possesseur d’un coffre en Helvétie. Il est aussi parfois quelques Brésiliens et Russes qui s’emberlificotent peut-être dans la Toile. Quelques cousins canadiens curieux me font aussi l’honneur sinon de me lire, du moins de frapper à ma porte, vous allez en avoir la preuve. J’avoue que je suis quelque peu fasciné mais surtout intrigué par les motivations ou les errances de ces lecteurs potentiels. Et voici que l’un d’entre eux s’est démasqué en déposant un commentaire très personnel à la fin de mon billet du 1er décembre 2010 « Châtaignes dans les bois se fendent … Plutôt qu’il ne demeure dans une semi confidentialité, j’ai souhaité le mettre en pleine lumière en lui consacrant ce billet. Je vous le livre d’abord tel que je l’ai reçu :
bravo pour cet article sur la vie d’autrefois et l’usage des poêles à bois:)))
Dans le cadre de mon projet poétique de disperser aléatoirement les cendres de mon oeuvre littéraire aléatoire dans la mer des blogs pertinents mais aléatoires du numérique
permettez-moi de vous offrir une de mes chansons écrite sur le thème du poêle à bois:)))
LA CHANSON DU POÊLE À BOIS
ma mère faisait des toasts su l’poêle à bois quand j’t’ais p’tit gars, quand j’t’ais p’tit gars à m’disait le bonheur, c’est comme le beurre ça fond dans bouche aussitôt qu’on y touche
mais si tu me tiens ben la main pis qu’tu me donnes un gros câlin
m’en va t’serrer si fort que dans vie tu manqueras jamais de rien
y aura d’mon poêle à bois dans chacun d’tes chagrins
2- mon père mettait des bûches dans l’poêle à bois quand j’t’ais p’tit gars, quand j’tais p’tit gars y m’disait la passion, c’est comme la braise dans l’fond ça vire en cendre, si tu la laisses descendre
mais si tu r’gardes tes souliers pis ma manière de t’es lasser
m’en va serrer si fort que dans vie tu manqueras jamais de rien
y aura d’mon poêle à bois dans chacun d’tes chagrins
3- c’est pas pour rien qu’ma maison c’est la rue comme un p’tit gars, comme un p’tit gars dans cheminée, quand j’vois sortir d’la fumée ca m’rappelle le poêle à bois de mon passé
j’ai ma mère au creux d’ma main pis mon père au boutte du soulier
m’a les aimé si fort que dans vie y manqueront jamais de rien
y aura d’leu poêle à bois dans chacun d’mes câlins
y aura d’leu poêle à bois dans chacun d’mes câlins
Pierrot vagabond céleste
http://www.enracontantpierrot.blogspot.fr www.reveursequitables.com http://www.tvc-vm.com/studio-direct-235-1/le-vaga bond-celeste-de-simon-gauthier
Flatté que ma tribune soit cataloguée comme pertinente, vous imaginez bien que, curieux comme je suis, j’ai cliqué aussitôt sur les liens qui y sont joints pour découvrir qui était donc ce Pierrot vagabond céleste. Je suis tombé sur une photographie, une bouille qui inspire la sympathie, qui respire la convivialité, le bon vivre.
Je vous présente un de mes lecteurs : Pierre ROCHETTE dans Coups de coeur pierrot1
Allez savoir pourquoi, je l’imaginais déjà prenant une guitare, racontant des histoires à la veillée. D’ailleurs, son choix de me remercier de mon article sur les châtaignes n’était pas fortuit. J’eus donc envie de poursuivre ma visite. J’ai mis ensuite un nom sur ce visage bonhomme : Pierre Rochette ! Un patronyme bien d’cheu nous ! Au lycée de Rouen, j’avais un camarade du Pays de Caux qui portait le même. De plus en plus intrigant, il appartiendrait à une confrérie de rêveurs équitables, entendez par là, toute personne qui décide de prendre soin du rêve d’une autre personne … sans intérêt personnel caché. Si j’avais les ailes d’un ange, si j’avais des lumières sur mon bike, je partirais (tout de suite) pour Québec, faire un bout de chemin avec l’ami Pierrot. Il y a près de quatre décennies, il fonda dans le vieux Montréal, les 2P, les Deux Pierrots, une boîte mythique de chansonniers, comprenez chanteurs dans notre langue parfois moins fleurie que la sienne. À 57 ans, il choisit de renier son style de vie, de donner ses économies, de fermer ses comptes en banque. Il troque sa maison contre une paire de bottes pour aller plus loin dans sa vie, réaliser son rêve de jeunesse en parcourant le Québec comme un vagabond à la recherche de rêveurs comme lui. Il les pourchasse : « Je suis comme l’allumeur de réverbères du Petit Prince. J’allume la flamme enfouie dans le cœur des gens que je rencontre en les incitant à vivre leur rêve … Imaginez la fête quand toutes ces chandelles illumineront le pays ». L’itinérant désigne parfois un reclus de la société, vêtus de loques, que l’on confond volontiers avec un sans-abri ou un clochard. Rien de semblable pour Pierre Rochette même s’il trouverait sûrement beaucoup de plaisir et d’intérêt à la fréquentation de ces gens que la société laisse en marge. Avec son bâton de pèlerin, sa vieille guitare, son sac à dos, son faux air de Victor Hugo, Hemingway ou mon ami peintre Marc Giai-Miniet (voir billets des 20 mars 2208, 23 septembre 2010 et 20 avril 2012), il a traversé le Québec de long en large, a dormi sous les ponts, dans des fossés et même … sur des congélateurs. Je me suis même demandé si dedans, il n’y ferait pas « plus chaud ». En effet, il y a quelques jours, un autre internaute québécois me disait qu’actuellement, chez lui, le thermomètre frôlait les trente degrés au-dessous de zéro et que la couche de neige atteignait le demi mètre. Et dire que chez nous, on déclenche des alertes orange et qu’on en fait les titres du journal télévisé pour beaucoup moins que cela ! Toutes ses superbes errances ont inspiré plus d’une centaine de chansons à Pierrot, je le nomme déjà ainsi, il acceptera ma familiarité précoce. Il a une phrase magnifique pour exprimer son vagabondage du corps et de l’esprit : « La souffrance est nécessaire pour remplir son coffre à outils. Plus on souffre et plus notre coffre à outils s’enrichit ». Ce ne sont pas mes talents de bricoleur qui l’auront conduit jusqu’à moi ! Un jour, Pierrot a rencontré un homme qui sautillait sur place et agitait les bras comme un fou. Il lui demanda les raisons de cette agitation et quel était son rêve : « je veux faire un métier qui me permettra de bouger sans cesse ». Pierre le croisa sur sa route quelque temps plus tard ; il était devenu éboueur. Et de conclure : « Quel beau métier pour cet homme qui avait un rêve ! » Dans ma brève quête pour cerner le personnage attachant, j’ai déniché et choisi de vous faire écouter sa chanson Molière, « son dieu de la langue française ».
http://www.reveursequitables.com/Assets/VideoClips/Moli%C3%A8re%20PR.wmv
Il y parle de la guerre inepte, absurde, injuste : « Il y a trop de cercueils dans mon Québec que j’aime tant ! » Sais-tu Pierre que mon nom chez tes compatriotes anglophones signifie cercueil ? Nous n’allons pas nous séparer sur cette note triste. Permets-moi en guise de conclusion, d’offrir à mes chers lecteurs celle d’une autre itinérante : l’outarde. Félix Leclerc, un autre vagabond de la poésie dont les souliers ont beaucoup voyagé, l’attendait au mois de mai.
Passage de l\’outarde par Félix LECLERC
En ces temps de froidure, je me suis bien réchauffé le cœur et l’esprit devant ton poêle à bois, cher ami Pierrot!
PS: Je vous conseille vivement de lire le commentaire ci-après. de la plume même de Pierre Rochette. et le dialogue qui s’est instauré. Ils apportent un éclairage supplémentaire sur sa sensibilité.
Publié dans : Coups de coeur, Poésie de jadis et maintenant |le 26 janvier, 2013 |8 Commentaires »
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8 Commentaires Commenter.
le 26 janvier, 2013 à 18:38 pierrot rochette écrit: cher Monsieur
Incroyable la sensibilité d’écriture qui est la vôtre face à l’univers poétique de l’autre. Vous m’ouvrez une porte magnifiquement ciselée pour vous exposer un peu plus ma démarche. Je conçois Internet comme un musée de blogs aléatoires. Je vagabonde le tout comme si j’étais au Louvre et en même temps, je me sens comme un oiseau qui cherche un nid pour y déposer ses œufs. Je dirais que je suis habité par une mission sociale poétique. Allumer des vies privées œuvres d’art pour que surgisse un jour des pays œuvre d’art assoiffés d’une planète toute en œuvre d’art. La masse critique, me semble-t-il, c’est un. Comme dans un gâteau de fête, il suffit d’une chandelle qui en allume une qui en allume une….
Chacune de mes chansons est une vraie histoire vécue sur la route. C’est un peu comme un journal de bord témoignant, tableau de mots par tableau de mots, de mes efforts de goutte d’eau dans l’océan des rêves d’une humanité à naître dans les yeux d’un enfant respecté et aimé qu’importe où on vit sur la planète.
Soyez béni pour ce que vous venez de faire pour mon œuvre.
Pierrot vagabond céleste
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1120,
(PIERROT VAGANOND)ARCHIVE LA VIE EN SOI BLOGUE POUR POÏÉTIQUE DE DOCTORAT
Pierrot le Vagabond Chercheur
Pierrot le poète itinérant !
2 Mars 2013
Rédigé par Gilles Rousseau et publié depuis Overblog
Pierrot, un personnage unique et fascinant, rencontré sur la route, entre Montréal et Québec avec comme seuls bagages un bâton de marche, une guitare et un vieux sac à dos.
Mais, quand on prend le temps de l’écouter on réalise vite que son bagage de vie est bien plus lourd! Le mythique bar Les Deux Pierrots qu’il a cofondé, de nombreux voyages à travers le monde en tant que musicien, une thèse sur le rire et un doctorat en intelligence collective se trouvent dans le sac de son passé.
À 57 ans, Pierre Rochette, alias Pierrot, choisit de vivre son rêve de jeunesse et de parcourir le Québec comme un vagabond. Il renie alors son style de vie, donne sa maison et ses économies, ferme ses comptes en banque et part, sans le sou, marcher le Québec à la recherche de rêveurs, comme lui.
Certains le croient fou, d’autres crient au génie. Ce qui est certain, c’est que choisir la liberté ne laisse personne indifférent…
Sites à découvrir également : www.enracontantpierrot.blogspot.com www.reveursequitables.com
Simon Gauthier, conteur, video vagabond celeste www.demers.qc.ca chansons de pierrot paroles et musique
Source : http://www.enracontantpierrot.blogspot.fr/
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(PIERROT VAGABOND) ARCHIVE PÏÉTIQUE POUR DOCTORAT BLOGUE SYLVIE BIBEAUPierrot le Vagabond Chercheur
Hier soir, comme j’étais accompagnée de mon ami Pierrot Rochette, le roi des vagabonds et Menteux des villages, voici mon histoire concernant l’ouverture du 36e Festival de la Baleine Bleue à Bergeronnes.
Pour le 36e Festival de la Baleine Bleue, les gens et associations de la municipalité de Bergeronnes, se sont réunis allègrement pour un défilé aux couleurs de la place…
En compagnie de la Star du village, la Baleine Bleue, Pipounapi, monsieur le maire, Francis Bouchard, déambulait dans le camion de la municipalité après l’avoir troqué pour une Audi décapotable…
Toujours aux aguets afin d’assurer la protection de son village, monsieur le maire a fait son enquête à la Charbonneau, subito presto, pour en savoir plus, concernant ce vagabond heureux, caché derrière son bâton de pélerin et son sac à dos …
«T’es qui toi?», s’est exclamé monsieur le maire…«Je suis Pierrot Rochette et je suis à faire un doctorat sur le vagabondage», de retorquer la légende vivante des vagabonds, dormant sous un arbre à Tadoussac depuis quelques semaines.
Le co-fondateur de la célèbre boîte à chanson «LES 2 PIERROTS» de Montréal, a tout laissé derrière lui. Depuis 2000, Il erre à travers le Québec, afin de supporter les rêveurs, sous la fondation des Rêveurs équitables. Et il m’a trouvée!!!…moi qui ai tout laissé afin de concrétiser mes rêves, pour l’amour des mammifères marins
L’espace de quelques minutes, pour ne pas dire, secondes, spécialiste du réseautage, j’ai joint la Ligue des Bizounes, une gang de filles motoneigistes…Après avoir célébré le Noël du campeur à l’Auberge Jeunesse de Tadoussac, il y a quelques jours, voilà qu’on sort la motoneige en été à Bergeronnes…Yeh!…c’est bon pour moi!..puisque je suis comme les baleines, je ne serai plus là pour faire partie de leur club l’hiver prochain!…
J’ai demandé un petit service à mes nouvelles chums de filles, Les Bizounes…c’est un secret, mais je vais vous le dévoiler…Pierrot le vagabond, a fait le voeu de pauvreté et de chasteté. Étant trop populaire auprès de la gent féminine, il a même jeté sa guitare afin de ne pas succomber à la tentation.
La petite démone que je suis, j’ai demandé à mes consoeurs des Bergeronnes de tester notre ami Pierrot…
Pierrot le vagabond céleste, c’est le meilleur!…il est si soulagé de ne pas avoir flanché!…il y en a qui étaient déçues de ne pas y être arrivées et d’autres, bien fières que notre courageux vagabond ait été capable de résister à une si grande tentation!…sûrement que c’est son bâton de pélerin qui l’a protégé!
Oups!…je pense que je commence à déteindre sur le Menteux du village avec mes histoires!…reste à savoir si ce que je vous raconte est une légende ou la vérité…comme j’ai eu à passer l’initiation afin de devenir membre de la célèbre Ligue des Bizounes, j’ai fait le serment de confidentialité…chut les filles!….c’est un secret entre nous!…
À Bergeronnes, il y a même les Vickings!…wow!…et je ne vous ments pas, une jolie dame Vicking a reconnu notre ami!…bien oui, elle est la bonne amie d’un des plus grands rêveurs que Pierrot a supporté pour concrétiser son rêve…je vous reviens pour dévoiler son nom…trop grande histoire à propos de l’Unesco et Baie-Comeau…il m’étourdit ce Pierrot avec ses histoires!…
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1157,
(PIERROT VAGABOND)
MES JEUNES INTELLECTUELS S’ÉPANOUISSENT Je suis à ma table de la bibliothèque des arts à l’UQAM, toujours la même, souvent ier arrivé dernier parti (quand je pars plus tôt, je vais au Tim Horton de la gare centrale tenter de retrouver un second souffle. Un gilet gris ou rouge avec capuchon, un foulard noir au cou, un rouge telle une burka dans le visage, gants mauves qui tiennent une règle et je m’enfonce dans les chemins de la connaissance, tentant d’acquérir des bases méthodologiques qui puissent me servir à mieux alimenter mes jeunes intellectuels (es). Et les jours passent, et les jours passent… Et soudain, comme ce matin, je vois leurs yeux briller de confiance dans l’avenir comme dans leur talent à dessiner intellectuellement leur avenir. Et je me dis quand même, ce qu’un vieux monsieur peut faire en ne bougeant pas de sa table. Ces jeunes rêveurs seront exponentiellement des rêveurs équitables allumeurs de chandelles du gâteau de fête de l’humanité, ils sont le rêve que je porte dans mon impuissance à faire mieux. Pierrot
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1162,
(PIERROT VAGABOND)
ENFIN JE RETROUVE UN BON RYTHME DE LECTURE Pour mieux enseigner à mes jeunes intellectuels, je redouble de lecture autant en heuristique (Judith Schlanger, l’invention intellectuelle, 275p.) qu’en herméneutique (Jean Grondin). Isabelle est fondamentalement une analytique d’où elle puise ses illuminations intellectuelles (intuitions synthétiques) pour dessiner par images ses cartes heuristiques à partir desquelles, dans un deuxième temps, elle argumentera de façon inductive ses explorations théoriques. ELLE EST FORMIDABLEMENT INTUITIVE ET D’UNE ACUITÉ ÉTONNANTE. Elle a l’audace de foncer même si elle ne connaît pas tout des concepts historiques sur lesquels elle s’appuie. Elle ne triche jamais avec ses émotions de chercheuses, elle est passée de survivante à combattante. Elle réussira c’est sur côté carrière. ELLE FONDERA UN JOUR SON ÉCOLE D’ARTHLÉTISME. C’est déjà une winner. Et que dire d’Alexis, un constructiviste tenace posant les bonnes questions et travaillant conceptuellement lentement car à mon avis, l’élégance architecturale de sa problématique va devenir de plus en plus sa signature. Il sera un superbe institutionnaliste et on lui confiera un jour des postes-clé pour faire des réformes à l’UQAM dans sa discipline. Similairement, je dirais que Francis est un praticien réflexif de calibre international qui une fois la table bien mise au niveau des explorations pratiques, va prendre le temps de comparer horizontalement ses découvertes ( le passage de la lettre d’amour aux haiku performatif)et cela sur deux niveaux (géographique) comme verticalement (historique) avant de théoriser niveau 3. Francis vise le paradigmatique et il a le talent pour faire le siècle. Trop talentueux, trop intense, trop visionnaire pour échouer. Je le verrais bien utiliser la méthode hypotéco-déductive de Popper pour ces aller-retour entre théorie et empirisme validé par le principe de falsibilité. Chez Francis, tout semble passer par une expérimentation graduée d’intellect d’une performance à l’autre, d’une fonction de commissaire à l’autre. EN CONSÉQUENCE DE QUOI A mon avis, Isabelle, Alexis et Francis seront tous les trois… futures vedettes intellectuelles de l’UQAM. Leur avenir m’apparaît déjà des plus brillants. Pierrot
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1163,
(PIERROT VAGABOND)
La maîtrise d’isabelle avance tellement bien qu’il est possible que je puisse sauter Mc guill pour passer directement à l’université de Halifax. Mon plan de match serait de pratiquer l’art de l’infiltration sociale partout au Canada à titre d’artiste-activiste humaniste pour que ma marche de la maison de Borduas à la statue de la liberté de 2018 prenne une dimension canadienne. Le Québec ne se sentira vraiment à l’aise au coeur de la constitution canadienne que lorsque on passera du religion-race-langue (montée du modernisme) aux droits (post-modernistes) à la vie personnelle oeuvre d’art comme base du pays oeuvre d’art(nano-modernisme). La montre intelligence devrait accentuer la dissolution du post-modernisme qui en ce moment entretient un fossé entre la haute-culture et la basse-culture. Le téléphone intelligent ayant par le selfie initié une démarche auto-poïétique réflexive, La montre intelligente pourrait accentuer le besoin de passer de l’auto-réflexif à l’auto-théorique. Hier après-midi je suis aller au forum où Laurence présentait son mémoire avant rédaction dans son rapport devenir-rhizome deleuzien avec le cinéma d’archive. Je l’ai félicité pour son intuition problématique. Monsieur Emerson, qui fait son doctorat sur la violence en Haiti m’honore en m’apportant chapitre par chapitre ses dernières corrections de son doctorat, pour qu’il puisse bénéficier d’un oeil nouveau qui ne connaît rien à son sujet. Belle rencontre aussi avec Francis hier soir. Eloïse est aussi apparue avant hier p.m. Jeanne, toute ragaillardie par son expo du musée de Valleyfield passe à une autre étape de son bacc… Michel de la bibli des arts que j’appelle en souriant l’homme qui réfléchit sur l’envahissement des objets voit son rêve de plus en plus clairement…. Michel Woodart est allé avec Marlene au spectacle de Simon gauthier avec 3 autres conteurs à la maison de la culture côte des neiges le saluer au nom de notre équipe. Il vient de faire 4 présentations solides du vagabond céleste en Europe. Il revenait à peine de l’aréoport. J’ai rencontré aussi les deux jeunes filles qui ont fait le documentaire sur mon ami pierrot le dernier homme libre, alors que j’étais dans le métro avec Isabelle. Elles ont fondé une nouvelle revue de cuisine: CARIBOU. Elles sont devenues des rêveuses resplendissantes. Isabelle les a adorées et ne rêve que de les connaître. Comme quoi les grands rêveurs et les grandes rêveuses de ce pays sont faits pour se reconnaître dès qu’ils se voient la iere fois.
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1166,
(PIERROT VAGABOND)
Je suis vraiment un constructiviste radical. Au sens où pour moi la réalité, ce n’est pas ce que je trouve (hypothéco-déductif), ce qui m’illumine soudainement dans une intuition synthétique (heuristique), ce que je perçois en affinant mes interprétations (herméneutique) mais simplement ce que je construis, patiemment, matériau par matériau, comme un architecte. De bien savoir qui on est méthodologiquement, permet une meilleure lecture poïétique de sa démarche passée, présente et future. Tel un architecte, je dessine mon rêve en fonction de mes quatre questions constructivistes. Quel est mon rêve? construire un pays oeuvre d’art par une masse critique de vies personnelles oeuvre d’art,en allumant un pays conçu comme un gâteau de fêtes les premiers rêveurs (chandelles), et cela rêveur par rêveur comme l’homme qui plantait des arbres de Giono. Dans combien de jours? Environ 1100…. En 2018, j’aurai 70 ans et à la suite de la marche de la maison de Borduas de St-Hilaire (le refus global) à la statut de la liberté de New York, je déposerai à l’ONU une demande pour une annexe à la déclaration des droits de l’homme: QUE CHAQUE PERSONNE HUMAINE SUR LA TERRE PUISSE AVOIR DROIT À UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART. Qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve? J’ai dessiné la partie manquante de mon projet, soit de vagabonder le Canada, de province en province en infiltrant une université par province à titre d’artiste-activiste humaniste. Ma première province sera la Nouvelle-écosse (l’université d’Halifax). En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde? Pour répondre à cette question, j’utiliserai le Que sais-je? (l’herméneutique) de Jean Grondin à la page 53 où il commente une hypothèse forte du philosophe Gadamer. LE MODÈLE DE L’ART, L’ÉVÉNEMENT DE LA COMPRÉHENSION. A la recherche d’un autre modèle de savoir que la recherche méthodique, Gadamer s’inspirera dans la première partie de VÉRITÉ ET MÉTHODE de l’expérience de l’art. L’oeuvre d’art ne procure pas seulement une jouissance esthétique,elle est d’abord une rencontre de vérité, soutient avec force Gadamer. (…) Afin de penser cette rencontre de vérité, Gadamer propose de partir de la notion de «jeu»: Comprendre une oeuvre d’art, c’est se laisser entraîner par son jeu. Dans ce jeu, nous sommes moins ceux qui dirigent que ceux qui sont pris, charmés par l’oeuvre qui nous amène à participer à une vérité supérieure. Le jeu n’a rien de purement subjectif pour Gadamer. Bien au contraire, celui qui joue se trouve plutôt emporté par une réalité qui le dépasse. Celui qui participe à un jeu se plie à l’autonomie du je; le joueur de tennis se plie à la balle qui lui est envoyée, le danseur suit le rythme de la musique, celui qui lit un poème ou un roman est pris par ce qu’il lit…. LE SUJET SE TROUVE ALORS ENGAGÉ DANS UNE RENCONTRE QUI LE TRANSFORME… à propos de ce qui est car c’est un surcroit de réalité qui en vient à se présenter dans une oeuvre, c’est à dire une réalité plus puissante et plus révélatrice que la réalité elle-même qu’elle représente, mais qu’elle me permet de mieux connsître pour elle-même. Pierrot
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1183,
1183.. (PIERROT VAGABOND) CYCLE DE 2 ANS À L’UNIVERSITÉ DE CONCORDIA , PHILOSOPHIE POLITIQUE
August 20, 2015 Pierrot le Vagabond Chercheur
20 août 2015 Que mon été acadien fut merveilleux… Une nouvelle question en est résultée… Quelles sont les chances que le premier pays œuvre d’art surgisse d’une nation sans état plutôt que d’une nation étatique? L’acadie pourrait-elle aspirer à en être la première modélisation?
Je vais donc commencer un cycle de deux ans, en immersion anglaise, centré sur une présence continue (sept jours semaines) à la bibliothèque de l’université de Concordia en philosophie politique.
Après deux ans en phénoménologie comme en sociologie à la bibliothèque de l’Université de Montréal à la recherche d’une méthodologie qualitative, deux ans en histoire de l’art à la bibliotheque de l’université du Québec à la recherche d’une définition opérationelle de la vie personnelle œuvre d’art axée sur le rapport à la beauté du monde, je termine donc mon tryptique théorique par un survol le plus pointu possible des concepts permettant le surgissement d’un pays œuvre d’art par une masse critique de vies personnelles œuvre d’art et cela par un corpus de lectures en philosophie politique à l’Université Concordia.
A la suite de ce cheminement, j’entreprendrai la rédaction de ma thèse de doctorat… J’aimerais bien qu’elle soit dirigée par le sociologue Joseph Yvon Thériault.. enfin…
Merci aux acadiens, nation poétique sans état à la capitale la plus invraisemblable, Caraquet.
Longue vie au congrès mondial acadien.
Pierrot vagabond
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1189,
1189.. (PIERROT VAGABOND) L’ERR(E)NCE POÉTIQUE…. DU PROJET PÉRICLES AU PAYS OEUVRE D’ART?
September 19, 2015 Pierrot le Vagabond Chercheur
Un doctorat… pour moi… c’est d’abord de longues err(e)nces poétiques à la recherche de LA question paradigmatique cachée depuis toujours au cœur d’un vagabondage épistémologique de la condition humaine toutes catégories confondues, historiques, verticales, hiérarchiques autant qu’horizontales.
Je me rappelle du projet Périclès (voir sur Google… monsieur 2.7 k) ou encore aller sur l’adresse suivante www.reveursequitables.com, presse, monsieur 2.7k… pages 900-1000)… où il en reste des traces.
Puis ce deux ans avec Alexis en maîtrise à l’Uqam à rechercher les attributs essentiels de l’étiquette vagabondage ou errance qui tiendrait compte de ce que j’ai vécu durant mes longues années de vagabondages autant en bibliothèque qu’en err(e)nce géographique.
Puis, l’arrivée de Simon Gauthier, le conteur international qui raconte sous la forme d’un conte-légende intitulé LE VAGABOND CÉLESTE, l’err(e)nce d’un être humain ensemançant des vies personnelles œuvres d’art, dans la foulée de l’homme qui plantait des arbres de Giono (voir le dessin animé de Frédéric Bach sur www.reveursequitables.com… l’homme qui plantait des arbres) pour que naisse un jour le pays œuvre d’art, par la masse critique de vies personnelles œuvre d’art s’étant posé quatre questions: Quel est ton rêve? Dans combien de jours? qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
Puis le long cheminement de Michel le concierge avec qui les échanges philosophiques du matin durant 7 ans au sujet du pays œuvre d’art et des vies personnelles œuvre d’art (documentés sur 35 heures vidéos) lui font réaliser que l’amour qu’il porte à Marlene sa femme est en fait une œuvre d’art à la hauteur d’un pays œuvre d’art au point où il réalise un documentaire intitulé LE PAYS OEUVRE D’ART? (voir www.lepaysoeuvredart.ca) en hommage à sa femme qu’il aime, son pays œuvre d’art.
Que les années passent vite… j’aurai bientôt 67 ans…le 12 décembre 2015… Simon s’apprête à jouer 9 fois le vagabond céleste en France avant de revenir le jouer à Montréal à la maison de la culture Frontenac… puis de repartir le jouer en Europe.
Ma récompense à moi…. enfin ma question de doctorat est devenue paradigmatiquement claire… QUELLES SONT LES CONDITIONS D’INTELLIGENCE COLLECTIVE NÉCESSAIRES AU SURGISSEMENT DU PREMIER PAYS OEUVRE D’ART SUR LA TERRE?
Je n’ai vécu toutes ces années que pour l’île de l’éternité de l’instant présent d’une question fondamentale… (wwww.demers.com)… je me ferai ermite et anonyme 7 jours par semaine à la bibliotheque de concordia pour me donner l’espérance d’une petite prémisse de réponse… sans doute les générations futures auront une meilleure chance…
Le philosophe 2.0 sera d’abord un designer de questions nano-numériques… ou ne sera pas.
Pierrot vagabond
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1190,
1190.. (PIERROT VAGABOND) MON AMI ANATOLE DE CARAQUET QUI VAUT 20 MILLIONS
September 20, 2015 Pierrot le Vagabond Chercheur
Très cher Anatole.
Quand un vagabond milliardaire de son temps se retrouve chez un multimillionnaire , passant de la pauvreté de son enfance à la richesse de sa maturité uniquement par la force de son rêve, il se produit de la magie poétique.
Très cher Anatole, tu souffrais en dedans de toi de me voir dormir nuit après nuit en dessous de la galerie du musée de Caraquet… Quand tu m’as fais visiter ta maison d’un million, ton unique Harley Davidson de $125,000 et ton motorisé de $900,000, j’étais très sérieux en te disant que j’étais inquiet pour tes taxes. Et ça nous faisait bien rire tous les deux.
Je n’ai pas oublié le magnifique rêveur que tu es… Parce que tu n’as pas été jaloux du milliard que me vaut mon vagabondage sous les étoiles, je me suis senti profondément complice de ton rêve, en te disant que t’étais à la veille de me rejoindre, de ne pas te décourager, ce qui te faisait bien rire. Tes millions et mon milliard dansaient notre condition humaine commune.
Salutations aussi à notre ami commun, Claude Bouthiller, avec qui j’ai tant ri en mangeant des fèves au lard dans sa roulotte d’où l’on voit la mer et son immensité poétique comme seul Caraquet peut si bien l’honorer.
Si Marcel Pagnol avait été de St-Simon au lieu d’être de Marseille, il aurait choisi cette belle gagne qui tourne autour d’Anatole et de Claude pour les personnages de ses films (dont ce magnifique député Hérald, Bernard l’historien et tous les autres….)
Amitiés sincères
Pierrot
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1191,
1191.. (PIERROT VAGABOND) UNIVERSITÉ CONCORDIA, L’ARISTOCRATE DES BIBLIOTHÈQUES UNIVERSITAIRES PARCE QU’OUVERTE 24 HEURES PAR JOUR 7 JOURS PAR SEMAINE
September 22, 2015 Pierrot le Vagabond Chercheur
Dans la jeune vingtaine, je fus professeur de philosophie au conservatoire de musique de Montréal dans un cours que j’avais intitulé: QUESTIONS SUR LA VIE D’ARTISTE À TRAVERS LES SIÈCLES.
Ma carrière dans l’enseignement n’a duré qu’un semestre…. Pour un autodidacte, le cadre institutionnel vécu autant comme élève que comme professeur m’apparaissait un downer, le conflit entre l’instruction utilitaire menant à un diplôme et une vie intellectuelle œuvre d’art m’apparaissant aussi (dans mon cas, je ne peux parler pour les autres) difficiles à harmoniser.
A 67 ans, je vis enfin mon rêve de chercheur autodidacte: Une bibliothèque universitaire ouverte 24 heures par jour, dans une dynamique inter-culturaliste, cosmopolitiste, dans un quotidien baignant dans un bilinguisme additif avec un nombre impressionnant d’étudiants ou étudiantes de deuxième génération. un nombre minime de gardes de sécurité, des employés discrets et un parfum d’élégance sacrée dans laquelle on salut celui ou celle qui se consacre nuit et jour à la connaissance comme chercheur ou chercheuse.
Oui, l’université Concordia m’apparait comme l’aristocrate des bibliothèques universitaires, et le fait qu’elle soit ouverte 24 heures par jour, 7 jours par semaine l’honore. Les deux prochaines années ont bien des chances d’être les plus somptueuses de ma vie d’intellectuel.
Pierrot vagabond
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1192,
(PIERROT VAGABOND) REDESSINER LE CANADA DE DEMAIN EN PAYS OEUVRE D’ART
September 23, 2015 Pierrot le Vagabond Chercheur
Qu’un poète vagabonde un pays province par province en l’ensemençant de vies personnelles œuvre d’art pour qu’un jour surgisse par de nouvelles conditions d’intelligence collective le premier pays œuvre d’art sur la planète terre, voilà un bien joli rêve.
Mais qu’en plus il s’accompagne d’une recherche universitaire autodidacte et intense pour bien historiciser la succession des strates des conditions d’intelligence collective de façon à bien ancrer la prospective de ma démarche sous l’angle de la philosophie politique, voilà aussi un beau défi qui rend ma vieillesse si bienveillante…
Oui, l’homme qui plantait des arbres de Giono m’a séduit parce qu’il n’a eu besoin d’une seule personne pour rapporter l’histoire, et cela après la mort du monsieur. L’Anonymat du parfum de l’être dans la marche poétique et err(e)nte d’un humain en mode de vie personnelle oeuvre d’art m’apparaît une bien jolie légende à raconter un soir de Noel.
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Oui, l’homme qui plantait des arbres de Giono m’a séduit parce qu’il n’a eu besoin d’une seule personne pour rapporter l’histoire, et cela après la mort du monsieur. L’Anonymat du parfum de l’être dans la marche poétique et err(e)nte d’un humain en mode de vie personnelle oeuvre d’art m’apparaît une bien jolie légende à raconter un soir de Noel.
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1193,
1193 .. (PIERROT VAGABOND) QUELLE JOIE QUE LA VIEILLESSE ANONYMEMENT AUTODIDACTE QUAND L’ÉGOTISME EST MAGNIFIQUEMENT DISSOUS PAR LA BEAUTÉ ARCHITECTURALE D’UNE QUESTION ABSTRAITE))))
September 27, 2015 Pierrot le Vagabond Chercheur
Pour un chercheur, la potentialité paradigmatique d’une question résultant d’une vie de vagabondage expérimental et culturel me semble l’apothéose intrinsèque et immanent des dernières années de sa vie terrestre.
Offrir modestement ses longs silences vécus à une table de bibliothèque sous forme de bouquet d’espérances pour que le plus pauvre des enfants de cette humanité en quête d’intelligence collective devienne l’objectif d’une prospective gagnante, n’est-ce pas honorer Spinoza, Kant, Montesquieu?
Oui, l’égotisme se dissout par le vagabondage heureux, comme un arbre se dépouille de ses feuilles l’automne… l’hiver de la vieillesse m’offre ses charmes et je prend plaisir à lui offrir les miens.
Oui… la lucidité poïétique se vit comme les cailloux du petit poucet, un à un sur la marche d’un rêve devenu rêve d’une destinée intime.
Pierrot vagabond
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1195,
1195.. (PIERROT VAGABOND) MONQUOTIDIEN, UN AMOUR DÉMESURÉ DE L’ASCÉTISME INTELLECTUEL
October 8, 2015 Pierrot le Vagabond Chercheur
Mon ami Michel le concierge a terminé son documentaire d’une heure intitulé… LE PAYS OEUVRE D’ART?… Il en est à la production finale du mastering pour ensuite produire le dvd, avec un plan de marketing pour le diffuser….
Mon ami Simon le conteur international, de son côté, après avoir présenter son spectacle… LE VAGABOND CÉLESTE…. en Europe neuf fois durant le mois de septembre, sera de retour à Montréal pour en faire une représentation le 22 octobre 2015, à la maison de la culture Frontenac, 2550 rue Ontario est, à 20 heures, dans le cadre du festival international du conte de Montréal.
La vie m’offre, par leur exceptionnelle amitié, une plateforme méthodologique à partir de laquelle je pourrai argumenter sociologiquement, dans le dernier chapitre du doctorat, la potentialité paradigmatique et pragmatique de la question principale et de ses hypothèses fortes…dans sa portion expérimentale qualitative, avec l’espoir de le déposer en autodidacte à la chaire d’intelligence collective du Canada.
QUESTION PRINCIPALE
Quelles sont les conditions d’intelligence collective nécessaires au surgissement du ier pays œuvre d’art sur la planète terre?
HYPOTHÈSE FORTE
Il y a conditions d’intelligence collective quand la masse critique des vies personnelles œuvre d’art inspirées par quatre questions (Quel est ton rêve?, dans combien de jours?, qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? et en quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?, contribue aux attributs essentiels d’une joie collective transcendant la condition humaine, PAR L’ESPÉRANCE D’UN PAYS OEUVRE D’ART.
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De mon côté, je vagabonde la bibliothèque 7 jours par semaine, 15 heures par jour, à lire systématiquement les 43 biographies des présidents des États-Unis (je suis rendu au 16eme, Andrew Johnson) avant de lire au deuxième semestre celle des premiers ministres du Canada, puis celles des premiers ministres de l’ile du prince-Edouard, pour mieux alimenter intellectuellement le projet de vagabonder l’île du prince-Edouard cet été.
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Merci à l’équipe de fondation du pays œuvre d’art.
A Simon qui raconte la légende d’un vagabond-chercheur qui ensemence Le Canada de quatre questions pour l’illuminer un jour de vies personnelles œuvre d’art.
A Michel, qui par son documentaire dépose son cœur sur la table publique pour témoigner de la portée des quatre questions sur son rêve et celui de Marlene son épouse.
A Marlène, qui depuis 7 ans, a permis par son élégance, sa bonté et sa discrétion, une amitié sans faille entre Michel et moi, tout en respectant mon horreur de toute vie sociale sous quelque nature que ce soit. Je fus leur Glenn Gould dormant par terre dans leur salle de couture, partant tôt le matin et revenant tard le soir, par trop grand amour pour l’ascétisme intellectuel, intrinsèque et immanent aux joies d’un chercheur en philosophie politique.
Pierrot vagabond
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1265,
(PIERROT VAGABOND) LA DOUCE BÉATITUDE DE LA LIBERTÉ SILENCIEUSE POUR UN CHERCHEUR
March 8, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
Je mène une vie passionnante…. aucun bien matériel, ni téléphone, ni ordinateur, ni télévision, ni biens matériels, je dors sur un plancher dans mon sac de couchage, puis…. 15 heures par jour, dans le silence, tel un funambule sur le fil de la recherche au-dessus de l’abime ontologique joyeux creusé entre la nature et la culture, je vagabonde la beauté du monde.
La bibliothèque de Concordia et son passionnant multiculturalisme estudiantin m’offre le décor de théâtre exceptionnel dont mon anonymat a besoin. Je peux enfin, 7 jours par semaine être rien pour les autres et encore moins que rien pour moi-même….
vive la vie intellectuelle
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1269,
(PIERROT VAGABOND) ART PRESSE, CATHERINE MILLET ET L’ART NANO-POLITIQUE DU VAGABOND CÉLESTE
March 16, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
Catherine Millet, quel modèle exceptionnel d’une vie personnelle œuvre d’art (son autobiographie, la vie sexuelle de M.) dans le cadre d’un pays œuvre d’art (art presse).
Je pense que sa culture de l’art alliée à sa profonde implication dans l’art contemporain mondial la rendrait sensible à la pertinence de l’artiste activiste humaniste pratiquant l’art de l’infiltration sociale par le vagabondage que sous-entend le meurtre de l’image pratiqué par le vagabond céleste?
Art de la performance nano-politique?
Le conteur international Simon Gauthier par son spectacle LE VAGABOND CÉLESTE (extrait sur youtube) répand déjà nano-politiquement les quatre questions à travers la francophonie, car toute la démarche vise à répandre nano-démocratiquement quatre questions, donnant raison à Beuys pour qui chaque être humain est un artiste.
1- Quel est ton rêve?
2- Dans combien de jours?
3- qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4-En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
À la suite de l’art moderne, l’art contemporain et l’art post-moderniste, la beauté du monde passant d’une conception objective (Platon à Descartes) subjective (Descartes à Duchamp, insolite (Baudelaire), indifférente (Duchamp), (convulsive (Breton)….individuelle (Beuys)……, la dématérialisation numérique de l’art permet le surgissement de l’art nano-politique.
EN QUOI TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?
La beauté du monde étant la conception de chaque artiste authentique 2.0, ma démarche s’est donc inscrite dans L’ÉTANT DONNÉ de l’intérieur de la personne humaine dans son archétype le plus noble, celui du rêve comme projet. (Mon ÉTANT DONNÉ expliquant pourquoi je dors sur le plancher d’un couple, 30 heures de poïétique documentée par vidéo depuis 8 ans)
Le vagabond céleste a donc décidé de vagabonder la réalité pour allumer des rêveurs, d’utiliser internet comme Daniel Buren l’a fait pour ses lieux d’affichage, en y déposant comme des tableaux dématérialisés en work progress (Quand les attitudes deviennent des formes, Szeemann, 1969) dans des milliers de sites internets, et surtout de dormir sur un plancher pour documenter l’ensemencement de quatre questions nano-politiques chez un couple qui a fait de son histoire d’amour une œuvre d’art).
QU’EST-CE QUE L’ART NANO-POLITIQUE? C’est le pari que quatre questions simples peuvent changer et le monde et l’histoire de l’art. La masse critique d’un pays œuvre d’art est un, ta vie personnelle œuvre d’art.
Les quatre questions ont comme avantage de servir de rempart aux pensées toxiques de la nano-modernité, tout en insistant sur le sens philosophique de la nano-beauté sartrienne du projet au sens de l’être nano-dématérialisé dans un néant macro-sur-sociétalisé.
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1270,
(PIERROT VAGABOND) L’ÎLE DU PRINCE EDOUARD CET ÉTÉ… VAGABONDER POUR ALLUMER DES RÊVEURS
March 16, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
Rêver d’un Canada pays œuvre d’art par une masse critique de vies personnelles œuvre d’art passe par trois formes de vagabondage…. le vagabondage de sculpteur nano-humaniste avec Michel et marlene, le vagabondage intellectuel à la bibliothèque de l’université Concordia et surtout le vagabondage de l’espace-monde, province par province, été par été pour allumer des rêveurs.
Dès que le printemps arrive, je compte les jours… mon sac à dos, mes quelques vêtements et mon sac de couchage enlève toute trace de ma présence chez Michel et Marlene….
Je partirai avec un jeu d’échecs et un livre anglophone de problèmes d’échec, pour vivre en ermite des routes dans un silence contemplatif, brisé seulement que par des rêveurs que l’univers déposera sur ma route de vagabond céleste…
LA BEAUTÉ DE L’UNIVERS DANS DES RÊVES OÙ CHAQUE HOMME EST L’ARTISTE PARFAIT Nietzsche
UN PEINTRE DOIT PEINDRE UN SEUL CHEF-D’OEUVRE LUI-MÊME CONSTAMMENT Yves Klein
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1272,
(PIERROT VAGABOND) CET ÉTÉ, LE VAGABOND IRA SERRER LA MAIN DES GRANDES RÊVEUSES DE L’ÎLE DU PRINCE EDOUARD…
March 18, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
C’est fou comment marche mon cerveau… Maintenant que je sais exactement où e m’en vais avec mon doctorat, je met le tout entre parenthèses et je me donne une culture autant internet que littéraire des rêveurs et rêveuses de l’île du prince Edouard.
D’ici le ier juillet 2016, le vagabond céleste prépare son sac à dos avec ses quatre questions par une err(e)nce poétique qui commence ici à la bibliothèque de l’université Concordia…. lire 15 heures par jours, 7 jours par semaine sur les grands rêveurs et grandes rêveuses de l’île du Prince Edouard:)))))
Je me suis rappelé une question que j’ai utilisé plusieurs années dans mes vagabondages?
CONNAIS-TU UN GRAND RÊVEUR OU UNE GRANDE RÊVEUSE À QUI JE DEVRAIS SERRER LA MAIN AVANT DE QUITTER CE COIN DE PAYS? C’est de cette façon que j’ai rencontré l’ermite Chantal Poissant, la plus grande femme au Canada toute catégories confondues… j’ai pu vivre et travaillé avec elle un mois e demi dans son ermitage caché dans une forêt…
Parfois j’ai le goût d’allumer des rêveurs, parfois j’ai le goût de saluer des rêveurs accomplis… On dirait que cette fois-ci, ma liberté inassouvie d’intellectuel libre me suggère de faire de ces derniers rêveurs accomplis… mon itinéraire de poésie 2016 du futur CANADA PAYS OEUVRE D’ART.
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1282,
.. (PIERROT VAGABOND) HORS DE LA VIE USTENSILAIRE, SUBLIMINAIRE OU PROTOCOLAIRE, MON VAGABONDAGE BIBLIOTHÉCAIRE S’ÉPANOUIT
April 24, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
HORS DE LA VIE USTENSILAIRE
Pour être certain de ne pas être décentré intellectuellement, je n’ai pas de loyer, je dors sur un plancher, aucun bien matériel à manipuler, aucun souci. 7 jours par semaine je rentre à 10 heures le soir et je repars pour Concordia à 7h.30 du matin. S’il y avait droit de dormir en dessous de ma table de travail à la bibliothèque de Concordia, j’en ferai mon château Walt Disney nuit et jour.
HORS DE LA VIE SUBLIMINAIRE
Ego sum pauper (je suis pauvre) nihil habeo (je n’ai rien) et nihil dabo (je ne demande rien). Ne rêvant d’être quelqu’un ni pour les autres et encore moins pour moi-même, ne pensant ni à Dieu ni au diable, 7 jours par semaine, 15 heures par jour, je suis mon programme de recherche: compléter l’argumentaire par une larche culture d’un pays œuvre d’art au moyen de vies personnelles œuvre d’art.
HORS DE LA VIE PROTOCOLAIRE
Mes journées sont dédiées à ma recherche en philosophie politique dans le silence. Je ne vais à aucune manifestation sociale, ni de nature privée (mariage, baptême, enterrement) ni de nature publique (des réunions de 2 personnes ou plus)
MON VAGABONDAGE BIBLIOTHECAIRE S’ÉPANOUIT
Je suis fébrile du matin au soir et je ne l’écris sur un blogue que pour garder une trace poïétique pour la rédaction de mon doctorat. Comme je n’ai pas d’ordi, pas de t.v., pas de téléphone cellulaire, je passe à la bibliothèque nationale tenir mon journal de vagabond-chercheur.
Je viens de terminer la lecture du dictionnaire des économies (1500 pages). Je tombe dans l’étude systématique de l’école de Franckfort (Adorno, Benjamin, Hockeiamer, Marcuse) dont la préoccupation philosophico-politique pour la condition humaine de l’homme précaire me bouleverse.
j’adore leur posture philosophique qu’Adorno résumait en ces termes: AVOIR UN REGARD AIGUISÉ PAR LA HAINE POUR TOUT CE QUI EXISTE, aphorisme qui va dans la tradition de Kierkergaard, Schopenhauer, Nietzsche…
Mais comme je suis incapable de vivre de la haine pour quoique ce soit, et pour qui que ce soit, une fois ce pan de recherche terminé, je reviendrai à ma posture première, UN SOURIRE BIENVEILLANT INDISPENSABLE À QUI VEUT ALLUMER DES RÊVEURS
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1287,
(PIERROT VAGABOND) ARTISTE ACTIVISTE HUMANISTE PRATIQUANT L’ART DE L’INFILTRATION SOCIALE PAR LE VAGABONDAGE
April 30, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
Le doctorat sur le pays œuvre d’art, tout en étant une vision d’équipe (Michel le concierge, Marlene la jardinière et Pierrot le vagabond chercheur) s’étend poïétiquement sur une période d’environ 15 ans.
Méthodologiquement, le ier objectif était un autodidactisme informel vécu deux ans à la bibliothèque du cegep de Victoriaville pour l’acquisition d’une culture générale, deux ans à la bibliothèque Bronfman de l’université de Montréal pour développer des connaissances en phénoménologie et en sociologie, deux ans à la bibliothèque de l’université du Québec en histoire de l’art (vie personnelle œuvre d’art) et j’en suis en ce moment à la première année à la bibliothèque de l’université de Concordia en éthique et philosophie politique.
J’ai utilisé le même Framework pour vagabonder les différentes régions du Canada l’été. L’objectif méthodologique étant de préciser un algorithme philosophique théorique (wow-t=2.7k) tout en m’imprégnant des conséquences des irritants de l’univers domestique et professionnel (métro,boulot,dodo) à titre d’obstacles épistémologiques à un pays œuvre d’art, dont la masse critique est un (une vie personnelle œuvre d’art) fondement d’un algorithme social tributaire de la viralité numérique du téléphone cellulaire planétaire.
En ce sens, les quatre questions: Quel est ton rêve? Dans combien de jours? qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde? …. mathématiseraient l’enquête de Socrate, Platon et Aristote sur la mécanique de l’agent éthique dans son éducation à la vertu au service du bien commun par la raison psychique ou organisatrice.
LES QUATRE QUESTIONS ÉTANT L’OUTIL NUMÉRIQUE DES ÉCOPHILANTHROPES DE L’ESPACE-MONDE.
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1294,
(PIERROT VAGABOND) J’AI COMMENCÉ À VAGABONDER LA BIBLIOTHEQUE DE L’UNIVERSITÉ McGILL
May 10, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
Ma stratégie contextuelle au niveau philosophique s’orientant dans le sens suivant:
KANT A INVENTÉ L’AUTONOMIE DE L’ÊTRE HUMAIN PAR LA RAISON, LE TRIO MARLENE, MICHEL,PIERROT VISE À LA MÊME LUMINOSITÉ LOGIQUE À INVENTER L’AUTONOMIE RÉATRICE DE L’ÊTRE HUMAIN PAR LE RÊVE.
Mon plan de match est le suivant… travailler assidument le jour à la bibliothèque de l’université Concordia, manger ma sandwich (souper) au IGA du métro atwater, pour ensuite redoubler d’effort dans l’étude systématique de Kant (la critique de la raison pure) au sixième étage de la bibliothèque de l’université McGill, jusqu’à 9 heures le soir.
Je me suis donc acheté de nouvelles guenilles royales… un long chandail capuchon rouge marqué en gros PHILOSOPHY MCGILL.
Hier j’ai passé devant trois gardiens de sécurité avec mon sac marqué UQAM, mon long foulard marqué CONCORDIA et mon chandail marqué PHILOSOPHY McGill…. et mes pantoufles du dollorama dans les pieds….tout pour passer incognito quoi:)))))))))))))))))
et je les ai salués en leur disant BONSOIR MESSIEURS…
L’autre soir à Concordia un nouveau gardien m’a demandé… êtes-vous professeur? Je lui ai répondu… Bien mieux que cela… je suis chercheur…. Vous êtes payé par qui qu’il me dit?… et moi de répondre… par les deux paliers de gouvernement….
Un trait d’esprit signifiant logiquement que mon régime des rentes et ma pension de vieillesse ont l’intention de faire honneur au Canada pays œuvre d’art dont je rêve assidument par mes recherches intellectuelles.
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1304
LE DROIT EST LA LANGUE DU PAYS OEUVRE D’ART…. dixit Michel le concierge
May 19, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
Cela fait maintenant 8 ans que Marlene la jardinière, Michelle le concierge et Pierrot le vagabond céleste réfléchissent sur le pays œuvre d’art et la vie personnelle œuvre d’art dans un protocole comprenant caméra, échanges du matin et conseil d’administration de la créativité une fois par semaine.
Le tout repose sur l’a priori suivant… qu’il est possible à un petit groupe de citoyens ordinaires dont une vit son rêve, l’autre en gère les variables technologiques et le troisième en documente la contextualisation historique dans les bibliothèques de suggérer une modélisation argumentée d’une nouvelle éthique sociale basée sur LE VOILE D’IGNORANCE DE JOHN RAWL que l’on pourrait traduire par LA PERSPECTIVE inter-changeable (the moral arc, Michael Shermer).
Maintenant que mes guenilles royales portent les écuissons des universités Concordia (casquette), McGill (veste), Montréal (chandail) et UQAM (université du Québec à Montréal avec le sac en bandoulière , pour bien intéréagir avec les gardiens de sécurité des différentes universités tout en modélisant factuellement le concept d’artiste-activiste humaniste pratiquant l’art de l’infiltration sociale par le vagabondage.
A la bibliothèque de l’UQAM se trouvent les recherches en axiologie de Dupréel, à McGill les recherches de l’université Cambridge sur l’invention de l’autonomie au siècle de Kant, à Concordia le merveilleux 2500 pages de l’université d’Oxford sur l’histoire de la philosophie critique morale, à l’université de Montréal toute la série de la revue M.A.U.S.S. consacrée aux différentes recherches sur le don et à la bibliothèque nationale, les nouveautés du 21eme siècle concernant les recherches en anthropologie et ethnologie sur les pré-émergences morales des groupes de pré-humanités archéologiquement et sociologiquement documentés et cela mondialement par différentes équipes de recherche universitaires… (ex. Christopher Boehm…. moral origins, the evolution of virtue altruism and shame).
Christopher Boehm is an American cultural anthropologist with a subspecialty in primatology, who researches conflict resolution, altruism, moral origins, and feuding and warfare. He is also the Director of the Jane Goodall Research Center at University of Southern California, a multi-media interactive database focusing on the social and moral behavior of world hunter gatherers.[1] (Wikipédia)
EN CONSÉQUENCE DE QUOI….
La contextualisation historique et paradigmatique de l’étiquette pays œuvre d’art versus celle de vie personnelle œuvre d’art commence peu à peu à prendre forme, le tout entrecoupé entre des vagabondages (l’été) dans différentes provinces du Canada….
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Michel le concierge a bien raison….
LE DROIT EST LA LANGUE DU PAYS OEUVRE D’ART
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1307,
.. (PIERROT VAGABOND) A-T-IL ABANDONNÉ SA FEMME ET SON ENFANT OU N’A-T-IL PAS PLUTÔT ENSEIGNÉ LA LIBERTÉ À SON ENFANT?
May 21, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
Dans l’histoire de l’humanité, il est aussi difficile de s’affranchir de LA LOI DU GROUPE, et cela depuis les premiers homo sapiens de la préhistoire que pour les astronautes s’affranchir de l’attraction terrestre pour vivre l’absence de pesanteur dans l’espace…
Quand je réfléchis au personnage d’Ulysse dans l’Odyssée d’Homère, je ne peux m’empêcher de l’étiqueter comme le PREMIER VAGABOND CÉLESTE de l’histoire de l’humanité.
Homère a enseigné à la Grèce entière que LA LOI DE LA LIBERTÉ était plus importante QUE TOUTE LOI DU GROUPE…
Quand Ulysse revient, âgé vers sa femme et son fils, il revient leur dire bonjour, puis, avant que l’ennui de LA LOI DU GROUPE ne vienne le terrasser à nouveau, il repart vagabonder son rêve.
Ainsi en fut-il des grands rêveurs ou rêveuses de l’histoire (ex… Jean de La Fontaine, Margaret Sangers, D.H. Thoreau….)
Une des raisons fondamentales qui me fit arrêter ma carrière sur scène, ce sont les 18 ans où j’ai chanté à l’auberge La Calèche, à raison de 20,000 personnes par années, qui venaient de partout à travers le Québec et l’Ontario, en voyages organisés…
Des groupes d’aînés qui avaient pour principale caractéristique d’être catholiques, en colère de s’être fait castré leur sexualité par la grande noirceur ultra-montaine, ayant vécu de façon insoutenable pour la plupart la tyrannie de la loi du groupe ( avoir des grosses familles pour les femmes et travailler à petit salaire pour les hommes, tout en étant obligé de vivre avec des familles et belles-familles depuis trop longtemps dysfonctionnelles).
D’un spectacle à l’autre, cette souffrance d’une classe moyenne générationnelle m’était devenue insoutenable au sens où je servais durant une heure et demie comme «plaster» de divertissement à un scandale existentiel de prédation spirituelle sur des gens à moitié éduqués et souvent non-instruits et à la limite illétrés …
Surtout que très souvent j’arrivais une bonne heure et demie avant le spectacle et j’échangeais dans un but sociologique avec ce groupe d’âge, table par table, humain par humain, pour tenter de comprendre le scandale de leur castration générationnelle, spirituelle et intellectuelle. Enquête que je poursuivis en chantant dans des mouroirs et en recevant des confidences des démunis de la souffrance, qui n’avaient reçu aucun outil théorique de leur vivant sauf la bénédiction d’un prêtre pour l’affronter (les vertus théologiques faisant disparaître le fondement des vertus cardinales enseignées par les grecs)
Très peu parmi ceux-ci ou celles-ci devant qui j’ai chanté, connurent la liberté intellectuelle par laquelle on reconnaît l’autonomie kantienne d’une condition humaine articulant les paramètres d’une marche vers son rêve décente.
Beaucoup de larmes de pauvres… des émotions débordantes d’incohérence logique… conséquence de la prédation spirituelle d’un monde probable mais non vérifiable sur une réalité qui exige une gestion rationnelle des ses appétits irrationnels
Je suis parti vagabonder pour tenter de comprendre le Québec… Chez les catholiques papiste, LA LOI DU GROUPE se cimente à partir du petit catéchisme où on fait passer la construction intellectuelle utilitaire de tout savoir pour de la vérité DOGMATIQUE,
LA LOI DU GROUPE CHEZ LES PROTESTANTS… permet l’émergence de l’esprit critique individuel dans l’interprétation des textes de la bible et du nouveau testament… mais cela reste encore pré-lumière.
Mais il suffit de vagabonder et d’assister à toutes les formes de culte (mormons, jehovah, catholiques, presbytériens, orthodoxes…) pour bien saisir la puissance de toute LOI DU GROUPE et la castration orchestrée de toute tentative de VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART.
Quand je relis le livre de Paul-Emile Bourassa sur l’histoire de la musique à la Tuque, j’y revis beaucoup de peine car la musique, un peu comme dans la caverne platonicienne, permettait aux ombres de la liberté de se rendre sur le mur interne des cavernes existentielles que constituent les humains, mais ne permettaient pas d’actes vraiment ULYSSIENS, dans le sens grec du terme… Je n’oublie jamais que les prêtres empêchaient mon père d’aller jouer de la trompette pour les protestants l’autre bord de la voie ferrée (l’armistice) tout en l’obligeant à se cacher dans la salle de bain quand le curé passait pour sa visite paroissiale… Mon père avait la révolte d’un homme non-instruit… il la passait dans sa trompette, se considérant comme un prêtre laïc et comme sa manière de gagner son ciel… Comme on est loin d’Ulysse quand même, la poésie du polythéisme étant infiniment supérieur à l’intimidation bureaucratique vaticane du monothéisme.
CE QUE JE RETIENS DU LIVRE DE PAUL-EMILE BOURASSA
SUR L’HISTOIRE DE LA MUSIQUE À LA TUQUE?
LA LOI DU GROUPE… Quand Aubert Montgrain, le chef de l’harmonie de La Tuque, à 50 ans partit de nuit avec une de ses musiciennes de 15 ans, cachés d’abord par la pègre à Montréal (comme il me l’a conté), travaillant ensuite dans une station d’essence pour enfin de se touver un travail dans un cegep à Longueuil, il devint l’Ulysse pour lequel on porte deux jugements aporitiques… On le condamne par la loi du groupe et on le comprend malgré soi par la loi de la liberté… les deux étaient en amour… Comme Roméo et Juliette de Shakespeare, LA LOI DU GROUPE étant différente pour les deux époques (tous comme pour les grecs qui vivaient des amours pédophiles), Aubert et sa compagne qui vécurent ensemble durant 20 ans, commirent l’odieux d’aller contre LA LOI DU GROUPE.
Paul-Emile Bourassa garda toute sa vie une immense admiration pour Aubert… c’est dans son automobile que j’arrivai chez Aubert, dans son petit condo à Longueuil et le premier geste qu’il fit fut de m’amener devant un cadre où il y avait une photo… 1963, LA PLACE DES ARTS… Aubert dirige, l’harmonie de La Tuque joue et madame Montgrain et 5 ou 6 enfants au milieu duquel je chante font une imitation de la famille Trapp…
ON EN DIRA BIEN CE QU’ON VOUDRA… AUBERT MONTGRAIN FUT LE SEUL ULYSSE QU’A PRODUIT LA VILLE DE LA TUQUE…
Il fut notre Jean de La Fontaine et notre Margaret Sangers, tout deux ayant du revisiter leurs liens familiaux pour réaliser leur rêve….
Après la mort de Margaret Sangers, qui fut la plus grande héroine américaine et dont la gloire est d’avoir contribué magistralement à inventer la pilule anti-conceptionnelle, ses enfants purent l’honorer en disant d’elle… MA MÈRE NE NOUS A PAS ABANDONNÉS, ELLE NOUS A ENSEIGNÉ LA LIBERTÉ.
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1308,
(PIERROT VAGABOND) ROSE OUELLET LA POUNE M’A APPRIS À JOUJOURS FAIRE PASSER LA LIBERTÉ AVANT LA LOI DU GROUPE… DANS LES COULISSES DE LA BUTTE AUX PIERROTS
May 22, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
Ma passion intellectuelle pour le burlesque québécois et Rose Ouellet la Poune qui a dévoré ma vie d’artiste au point où j’y ai consacré un mémoire de maîtrise sur le rire durant 14 ans avec la scène comme laboratoire…. a eu aussi une autre conséquence… Un conseil de la Poune que j’ai appliqué à la lettre:
SUIS TES RÊVES ET FUIS LES LOIS DU GROUPE QUAND ILS NUISENT À TES RÊVES…
Mon amour pour la Poune remonte aussi loin que le collège Jean De Brébeuf où un soir, j’allai rencontrer Gilles Latullipe au théâtre des variétés pour avoir le droit d’assister gratuitement aux représentations de burlesque parce que j’avais dans l’idée de comprendre comment fonctionne le rire dans le cerveau humain.
Monsieur Latullipe me dit… va voir mon gérant en haut dans son bureau et vois ce qu’il peut faire pour toi…. Monsieur Legault de me dire… O.K. tu peux entrer quand tu veux… t’as juste à t’asseoir dans l’escalier, en dessous de la photo d’Olivier Guimond.
Aujourd’hui avec le recul, je ne peux que donner raison à Jean-Claude Germain… Il se produisait sur scène une petite révolution…. aucune vulgarité, que des sous-entendus polis mais extraordinairement dissolvants de la morale bourgeoise et dans la salle… des rires gras, prolongés, immenses, que j’ai toujours essayé de reproduire dans mes spectacles… Ces bitts de burlesque n’attaquaient jamais la personne, ils caricaturaient des mœurs dans leur prétention à la vérité… Ces bitts de burlesque démontraient la fraude et la prédation que constituent la religion, la police, les juges, les politiciens en faisant croire au peuple QUE CE QU’ILS DISAIENT ÉTAIT LA VÉRITÉ.
Quand je vois les humoristes d’aujourd’hui pratiquer l’intimidation par la vulgarité et l’abaissement de personnes publiques, j’ai honte…. Mes 14 ans d’études sur le rire me disent qu’ils n’arrivent même pas à la cheville des burlesquers…
Gilles Latullippe a fait travailler les vieux burlesqueurs au moment où ils étaient passés de mode et il ne restait que des autobus d’âge d’or venant de tous les coins du Québec et de l’Ontario pour en apprécier cet art qui prend une vie….celui de l’improvisation en équipe sur un canevas décrit en un intro et un punch, liste que possédait chaque comique qui faisait le métier…
J’y ai vu le bitt de la banane de Paul Desmarteaux, celui du gâteau de fête de Manda, celui du cube de glace par Latullipe…etc….
Un jour à la butte aux pierrots de Val David, j’ai engagé Rose Ouellet la poune pour tout un été avec les quatre pierrots (en avant-spectacle pour les numéros de comédie et en après-spectacvle pour la boîte à chansons…
Ce fut un été remarquable… nous avions vidé tous les théâtres des alentours…. nous refusions des gens à chaque spectacle…
Rose Ouellet, devant l’excellence de notre spectacle des quatre Pierrots, décida de nous engager dans la iere partie de son spectacle automnal au théâtre des variétés…
Mais la dernière semaine de son spectacle à la butte aux Pierrots, elle me dit dans les coulisses…
J’AI DÉCIDÉ DE NE PLUS VOUS ENGAGER AU THEATRE DES VARIÉTÉS PARCE QUE POUR DEUX DES QUATRE PIERROTS LEUR BOISSON EST PLUS IMPORTANT QUE LEUR RÊVE…
SI J’AI UN CONSEIL À TE DONNER… MON PETIT CHIEN… SUIS TES RÊVES ET FUIS LES LOIS DU GROUPE QUAND ILS NUISENT À TES RÊVES…
Nous devions acheter l’ancienne butte à Mathieu pour en faire de façon permanente la Butte aux Pierrots… à 24 heures d’avis… je démissionnai….
QUEL EST TON RÊVE? faire ma maîtrise sur le rire
DANS COMBIEN DE JOURS? le temps que cela prendra en autant que je découvre le secret du rire ( pour la Poune, le secret du rire tenait en deux phrases… quand le public est lent va vite quand le public est vite, va lent)
QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE? j’ai tout quitté
EN QUOI TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?
J’ai espoir que le rire comme l’ont bien compris les burlesquers est un formidable enseignant (Rabelais) sur comment fuir a) les lois du groupe b) les mâles alpha c) les tricheurs d) les menteurs
Mes études sur le rire, inspiré par Rose Ouellet La poune, ont fait que je suis devenu un vagabond céleste.
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1338,
(PIERROT VAGABOND) QUI SUIS-JE? UN OUTREMANGEUR DE DICTIONNAIRES
June 18, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
Quand je découvre un nouveau dictionnaire… c’est la folie furieuse… je l’achète… je le lis ligne par ligne, je souligne, je barbouille, je note, je réfléchis, et je vis de l’insécurité affective parce que je n’ai pas hâte de me rendre à la dernière page:)))))))))))). Toute une dysfonction pour un chercheur qui écrit à pleine vitesse tout en se tapant d’innombrables fautes de français:))))
J’ai mis la main sur LE VOCABULAIRE TECHNIQUE ET ANALYTIQUE DE L’ÉPISTÉMOLOGIE de Robert Nadeau… un beau 850 pages absolument exceptionnel:)))) entre deux chapitres de l’être et le néant de Sartre, je me régale…
L’épistémologie étant une discipline philosophique qui scrute la connaissance scientifique des points de vue logique et méthodologique…. j’ai donc l’occasion d’apprivoiser près de 3000 termes qui me permettront une plus grande fluidité dans l’écriture de mon doctorat.
Une fois que je l’aurai outremangé, je le donnerai à Michel le concierge, mon merveilleux ami, pour qu’il l’utilise sur la scène avec sa pile de dictionnaires amassée depuis depuis les tout débuts de notre équipe de recherche AULD-WOODART-ROCHETTE.
Je vis UNE DOUCE ANARCHIE, dont j’emprunte l’étiquette au livre de Jean-Philippe Warren, chercheur sociologue de l’université Concordia.
WIKIPEDIA
QUI EST JEAN-PHILIPPE WARREN?
Professeur titulaire à l’Université Concordia, il a obtenu des diplômes de l’Université Laval, l’Université de Montréal et l’École normale supérieure, à Paris. Il s’est particulièrement intéressé à l’histoire des sciences sociales, des idées, des mouvements sociaux, des sociétés autochtones et de l’Église catholique. Il a réalisé notamment des études importantes sur le sociologue québécois Fernand Dumont, le peintre Paul-Émile Borduas et l’écrivain Honoré Beaugrand
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1339,
(PIERROT VAGABOND) LE CAMPUS DE L’UNIVERSITÉ MC GILL… OU… LA PAIX INTELLECTUELLE DE DESCARTES ET DE SPINOZA
June 18, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
Cela m’a pris le vagabondage de quatre universités (Montréal, UQAM, Concordia, Mc Gill) pour enfin atteindre l’eumétrie dont je rêvais entre l’interface des lieux et la rigueur intellectuelle dégagée de tout distortion psychique reliée aux irritants de l’univers domestique ou commercial.
Est-ce à cause du cadre champêtre (on se croirait dans un film américain), de la tradition britannique, du nombre d’étudiants ou d’étudiantes de troisième génération, des vieux professeurs qui marchent et fréquentent monastiquement leur chez-eux?
Je peux enfin n’être qu’un cerveau vagabond et heureux…. chaque matin je prends un numero 9 chez Mc Donald (sans patate) parce que cela me prend un minimum de bouchées et me donne un maximum de confort jusqu’au diner… puis je prends ma salade au métro Atwater… toujours la même… que je mange à la bibliotheque de Mc Gill en lisant mes deux quotidiens de Londres et de Vancouver… puis je soupe mon hamburger, toujours à la même place…. retournant réfléchir à Mc Gill jusqu’à 7h.30… avant de prendre une marche et rentrer chez Michel et Marlene dormir sur mon plancher dans la chambre à couture.
Je ne parle à personne de la journée… Je suis enfin PERSONNE (comme Ulysse)… et je ne cherche pas à être quelqu’un:)))))))))))))))
Mais j’élève jour après jour mon niveau de pensée abstraite, sautant d’un cadre théorique à l’autre, d’une matrice disciplinaire à une autre, contextualisant mes apories philosophico-politiques pour mieux architecturer ce que sera un jour pas si lointain; LA NANO-DÉMOCRATIE, LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART ET LE PAYS OEUVRE D’ART.
Je n’ai conservé des liens d’amitié intellectuelle qu’avec une jeune chercheuse vraiment unique dont le nom est Isabelle Mathieu, boxeuse, dont l’intégrité, la soif de connaissance et la curiosité conceptuelle honore sa démarche en maîtrise….
A 67 ans, j’ai plaisir à l’écouter, à la guider vers certains livres. Elle vient me voir à Mc Gill et nous habitons Mc Gill, moi comme si j’en étais le recteur poétique, et elle comme si elle en était la fraîcheur intemporelle d’une vie d’étudiante illuminée par le professionnalisme que l’on accorde là-bas à l’art de la connaissance.
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1442,
(PIERROT VAGABOND) JE SAISIS MIEUX À QUEL POINT UN CERVEAU DOIT ÊTRE VIDE DE TOUTE TOXICITÉ DES HABITUS RELIÉS AU CORPS
June 19, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
Quand je suis épuisé momentanément du monastère de ma démarche… je n’ai qu’à penser à Kant, Descartes, Spinoza, Marx, Einstein…. dont les heures, les jours et les nuits furent majestueusement vécus dans une existence consacrée à la vie intellectuelle.
J’ai 67 ans… Même la nuit quand je dors sur mon plancher… vers 3h.30 le matin, dans mon sommeil, les problématiques, les hypothèses, les théories, les paradigmes, deviennent mes invités au festin de l’improbable.
Je suis excité 7 jours par semaine 24 heures par jour… J’ai rarement de la peine (reliée à mon avis à la toxicité psychique de la mémoire factice reliée au souci sartrien… Le big bang de mon rêve vécu sur la scène il y a plus de 15 ans poursuit son expansion infinie… attisé par L’INACCESSIBLE ÉTOILE DE BREL.
Sarah Rubato m’a écrit un courriel… elle est arrivée d’Europe… elle viendra sans doute me saluer à Mc Gill, mon monastère pour plusieurs années… Il y a un piano sur la rue devant le campus… je lui ai demandé si elle pouvait me jouer IL PLEUT SUR NANTES DE BARBARA… 32 ans à faire de la scène à 250 spectacles par année, ça laisse au fond de moi ce vent dont parlait mon père qui fut lui-même artiste… ce vent que j’entends parfois… celui de la porte de garage ouverte du café St-Vincent… celui de chez Gaspard aux iles de la madeleine… celui des deux Pierrots quand les lundis et mardis des tempêtes de neige l’hiver, je chantais en bas de la scène devant le feu de foyer, en arrêtant entre chaque couplet pour mieux poétiser le fond de l’indit….oui… je fus heureux durant 32 ans… un vagabond, un errant poétique… malgré l’irritant que constituait pour moi le public et les applaudissements… peut-être àause de ce dactylo que je traînais de ville en ville, de village en village pour réécrire mes cahiers de chansons en refusant d’en apprendre une seule par cœur… pour me laisser transpercer par LE VENT DE L’ÊTRE DANS LA TEMPÊTE DES IRRITANTS DE L’EXISTENCE.
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1347,
(PIERROT VAGABOND) MON RÊVE SOUS FORME DE RÉCIT DE VIE A ATTEINT SA FINALE
July 3, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
Très chère Isabelle
tu vois quand j’étais squatter et que je dormais dans le sous-sol d’une librairie alternative parmi des milliers de livres sur une table avec comme seule couverture un drap de peinture sale, et cela pendant 4 ans et demie, je pris PERSONNELLE la grande question existentielle de Frank Scott de l’université Mc Gill après y avoir lu sa biographie….
COMMENT FAIT-ON UN PAYS OEUVRE D’ART?
Par la suite, cela m’a pris de si nombreuses années pour intuitionner que par une seule vie personnelle œuvre d’art pouvait naître planétairement la nano-démocratie de laquelle découlerait l’émergence du premier pays œuvre d’art sur terre… mon CANADA PAYS OEUVRE D’ART.
J’arrive au bout du voyage intellectuel:)))) j’entreprends monatisquement la dernière partie de mon récit de vie….. à travers les années d’errance poétique, de vagabondage céleste à allumer des rêveurs à travers ce pays, toutes les souffrances et déceptions et trahisons reliées à l’intrigue d’un récit furent à la hauteur d’un pays oeuvre d’art… parce que je n’ai jamais cessé de croire à mon récit de vie et j’ai toujours refusé de me laisser distraire par la partie négative DE LA MAXIME HEURISTIQUE, GUIDE CONCEPTUEL PAR LEQUEL LA FINALE DE TOUT RÉCIT DE VIE NE PEUT QU’ÊTRE UN HAPPY ENDING ET UN SUCCÈS INTIME….
Je vis À MON TOUR LE CAMPUS DE L’UNIVERSITÉ MC GILL bien hissé sur les épaules de Frank Scott qui, en y étant professeur, y écrivit sa fameuse question sans doute sur un bureau qui existe encore dans un local qui existe encore….
COMMENT FAIT-ON UN PAYS OEUVRE D’ART?
———- Lâche pas Isabelle quand son travail devient en soi un récit épique l’œuvre dans toute sa luminosité en est et la promesse…et la récompense.
WOW-T=2.7 K
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1395,
(PIERROT VAGABOND) MON CERVEAU EST UN ASTRONAUTE ERRANT DANS LE COSMOS INFINI DE SON CORPS
August 27, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
On dirait, que depuis quelques années, il s’est produit un big bang par ma vie personnelle œuvre d’art….. la planète raison implosée s’est soudainement écartée à pleine vitesse des sentiments, des passions, des émotions, de l’imagination…
Mais bien plus….. l’astronaute émerveillé est devenu état d’apesenteur intellectuel dansant l’errance poétique, vagabondant la raison comme on vient en vacance au club med…. traversant quantiquement des dizaines de cadres théoriques rassis (théologies, religions, mythes, enjeux scientifiques), artéfacts des réponses insipides ordurières de l’histoire.
Cet ascétisme intellectuel se méfie des monastères, de toute communauté activiste…. en fait… le plancher sur lequel l’astronaute rêveur dort est devenu vaisseau spatial, son sac à dos, bonbonne d’oxygène, ses quelques guenilles royales, musique symbolique de l’être dans sa présence rieuse..
Quand je sors de la place Ville Marie pour marcher somptueusement la grande allée conduisant au royaume de l’université Mc Gill, je vis l’immense apothéose de l’anonymat heureux…. Peut-être est-ce cela le noyau dur dionysiaque de l’apollinaire discret, vivre en vagabond céleste les fondements chatoyants même de l’acte de voyager les astéroïdes que constituent les livres d’une bibliothèque universitaire…
L’homme qui ensemençait des rêveurs en parcourant le Canada est devenu sa propre œuvre d’art assoiffée d’un pays œuvre d’art, non pas conçu comme un évènement historique téléologique, mais comme un accident chaotique comme il en arrive dans l’espace infini, un big bang de la beauté du monde, imprévu, incompréhensible, impossible mais fascinant… une intuition synthétique de l’errance poétique.
«Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?» de Leibniz est passé de mystère à énigme… et l’énigme est devenu quotidiennement l’ami du chercheur dansant son rêve….
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1426,
…(PIERROT VAGABOND) LE FEU INTELLECTUEL QUI S’EST PHÉNOMÉNOLOGIQUEMENT ALLUMÉ HIER DANS LA FORÊT ABSTRAITE DE MON AVENTURE INTELLECTUELLE EST DEVENU CE MATIN UN INCENDIE DE CRÉATION LIBRE ET SAUVAGE D’UNE DYNAMIQUE SYNCONCEPTUELLE D’UNE BEAUTÉ INOUIE
October 8, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
Mon cerveau est passé à la vitesse 2.7 k…. Je sais que j’arriverai à l’œuvre superbement…
Toutes les interfaces sont en place… avec une eumétrie étonnante….
L’équipe de recherche (Auld-Woodard-Rochette) a atteint sa maturation méthodologique…
la bibliothèque de l’université Mc Gill est devenue la chair ontique et ontologique de mon corps d’athlète intellectuel… ce qui m’a permis d’actualiser le vagabond céleste marathonien de la connaissance…. au point où j’événementise LE JEU DE PERLES de Hermann Hesse au cœur de moi-même, comme il l’aurait peut-être rêvé lui-même s’il n’avait pas été obsédé de son manque personnel au quotidien par rapport à son rêve.
Je survole en ce moment 15 heures par jour la philosophie internationale transhistorique e5t anhistorique avec les ailes d’un chercheur d’or… non pas de ce que je peux y trouver par des lectures analogiques, mais par ce que certaines étiquettes détachées des notions, concepts ou architecture peuvent devenir des couleurs qui me manquent pour peindre enfin ce qui depuis toujours traîne en moi comme intention synconceptuelle…
Je me félicite de ne pas m’être inscrit à quelque cours que ce soit, à quelque université que ce soit… La secondarisation de l’enseignement au Québec depuis 30 ans a créé des dommages irréversibles… Les étudiants sont presque toujours des analphabètes en souffrance… Ils ont peu lu,l ils recherchent des diplômes et sont incapables de faire la différence entre une passion méthodologique personnelle et des exigences institutionnelles minimales permettant une diplômation acceptable.
On est loin de la période universitaire allemande qui produisit des génies au 19eme siècle parce que les professeurs enseignaient leurs recherches gratuitement devant être payés par des étudiants qui eux-mêmes étaient des chercheurs passionnés.
Ils fallait qu’ils soient des génies pour enseigner… et seuls les étudiants géniaux avaient accès véritables à leur cerveau.
Une seule des étudiants et étudiantes que j’ai cotoyés possède cette puissance, cette intensité, CETTE FIERTÉ DE NE JAMAIS TRICHER, à se battre pour son authenticité malgré son manque d’outils théoriques….. que les universitaires allemands auraient adoré… mais bon… on est dans une société de l’image, du téléroman, des émotions, des vécus, des conflits insipides … là où des heurts biens centrés sur un rêve pourraient permettre (par une vigilance au toxique existentiel, aux irritants de l’univers domestique et universitaire) le surgissement social de nouveaux Kant, Goethe ou Shakespeare…
bon ….
Concentrons-nous il y a un Québec d’excellence à inspirer un Canada pays œuvre d’art à prédire une chaire en nanodémocratie Frank Scott à fonder à l’université Mc Gill même
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1457,
(PIERROT VAGABOND) LE MATIN 2004 OÙ JE SUIS PARTI VAGABONDER LA PREMIÈRE FOIS, J’ÉTAIS ANIMÉ PAR UNE SEULE QUESTION: « SI JE PRENDS SOIN DE L’UNIVERS, EST-CE QUE L’UNIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI?» SANS LE SAVOIR, J’ÉTAIS DEVENU UNE FONCTION D’ONDE QUANTIQUE BRANCHÉ SUR LE BRUIT DE FOND DE L’UNIVERS…2.7K
November 6, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
Michel Esfeld et son introduction à la philosophie de la nature dans PHYSIQUE ET MÉTAPHYSIQUE… me servira d’ancrage bibliographique à mes lectures en philosophie de la physique quantique, cherchant une application concrète en écophilosophie politique autant qu’en problématologie… dans l’objectif de créer une chaire universitaire en nanodémocratie à l’université Mc Gill financée par la fondation Jeanne Sauvé.
Ceci dit, il est tout à fait ahurissant qu’après toutes ces années de vagabondage universitaire, la toute première question réapparaîsse à la surface comme base conceptuelle inflationniste et grille de lecture en philosophie de la physique quantique…
SI JE PRENDS SOIN DE L’UNIVERS EST-CE QUE L’UNIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI?
Dans le documentaire « mon ami Pierrot le dernier homme libre» où je fuis suivi par la caméra de Véronique et Genevieve Vézina Montplaisir durant 2 ans et demie… dès les premières images (enracontantpierrot.blogspot.ca) j’exprime cette problématique de recherche…
SI JE PRENDS SOIN DE L’UNIVERS
EST-CE QUE L’UNIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI?
J’avais quitté mes camarades de recherche Gérard Cadieux et Suzanne Fortin sur une première formule mathématique wow-t=g1 améliorée par celle de Gérard wow-t=g3…. insatisfait du résultat de nos quatre ans de recherche philosophique à la bibliotheque alternative de recyclo-livres où je dormais sur une table dans la cave dans la pauvreté la plus riche de liberté que l’on puisse imaginer, sur les épaules des coureurs des bois du Canada de légendes épiques des non-tricheurs….
sur la route de mon vagabondage, je rencontrai un physicien à qui je partageai mon intuition… LA FORMULE ÉTHIQUE DE L’HUMAIN DU 21EME SIÈCLE SERA QUANTIQUE… WOW-T=2.7K. Il me dit… comme physicien, je puis t’assurer que ton intuition est juste mais 20 ans en avant de son temps… (s’il se reconnait à la lecture de ce texte, qu’il prenne contact avec moi… mon courriel est pierrot@lepaysoeuvredart.ca
donc revenons à ce départ de recyclo-livres de Victoriaville pour vagabonder sur une question en 2004 je crois… qui était aussi accompagné de deux phrases du nouveau testament… abandonne tout et suis-moi et tu seras nourri comme les petits oiseaux.
Je venais de terminer d’écrire mon roman initiatique philosophique de 1000 pages «MONSIEUR 2.7K» ( www.reveursequitables.com / cahier de presse/monsieur 2.7k) où j’étais aussi habité par l’importance de Monsieur K en recherche de 2.7K comme vagabond céleste…
N’ayant jamais triché, ni demandé à manger ou dormir, je fus ébloui par toutes les synchronicités accordées par wow-t… où j’hésitais encore entre wow-t=g3 ou wow-t=2.7k. Je traînais ma guitare comme on traîne un nuit et jour ou chante les étoiles pour réveiller les levers de soleil.
Et les années de fabuleuses aventures (Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage) écrivit jadis Du Bellay…. m’ont été gratuitement offertes par l’univers… J’eus 60 ans quand une jeune femme de 29 ans transpercée par la liberté (me dit-elle) abandonna tout pour m’attendre… Nous vécûmes un an ensemble et avons écris un livre à quatre mains «BISEXUALITÉ» lui ayant donné les droits d’auteur pour qu’elle puisse payer les études universitaires de ses enfants … mais après ma mort:))))))))))))))))))
Aujourd’hui, le 6 novembre 2016, je réalise soudain que le concept étonnant du philosophe français Michel Onfray… «L’EUMÉTRIE» correspond en fait à la mesure quantique anthropique du WOW-T… QUI PERMET À UN ÊTRE HUMAIN CORPUSCULAIRE DE SE TRANSFORMER EN fonction d’onde… DONC, EN LONGUEUR D’ONDE, DONC, EN ÉVÈNEMENT D’UN CHAMP QUANTIQUE PLANÉTAIRE PAR SA NON-TRICHERIE.
Et c’est en ce sens que mes lectures de centaines de biographies m’ont amené à tenter de comprendre qu’elle était le fondement de ces vies personnelles œuvre d’art dans leur perspective historiale…. TOUTES CES VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART FURENT EN FAIT DES FONCTIONS D’ONDE… DANS UN CHAMP QUANTIQUE DE NON-TRICHERIE.
Il ne faut jamais oublier que le bruit de fond cosmologique de l’univers suite au big bang est à la fois une température (2.7k), une onde (bruit de fond) et une masse d’informations événementielles énigmatique dans une théorie quantique de BLOC-UNIVERS A TEMPOREL.
Les aplications d’une telle philosophie de la physique quantique en écophilosophie politique et en problématologie par l’émergence de la NANODÉMOCRATIE CITOYENNE PLANÉTAIRE risquent d’être paradigmatiques autant que transrelationnelles.
Et c’est en ce sens que la question «SI JE PRENDS SOIN DE L’UNIVERS (LA BEAUTÉ DU MONDE) EST-CE QUE L’UNIVERS PRENDRA SOIN DE MOI?» MÈNE À LA QUESTION ÉCOPHILOSOPHIQUE POLITIQUE: « Est-ce que le droit de l’humanité passera un jour avant le droit des états?»
wow-t=2.7 k?
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1462,
(PIERROT VAGABOND) L’ÉTÉ 2019, POUR MES 70 ANS, PÉLERINAGE-MARCHE DE LA MAISON DE BORDUAS À ST-HILAIRE À LA MAISON DE L’ONU À NEW-YORK
November 11, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
J’aimerais juste me recueillir à la maison de Paul-Emile Borduas et marcher en honorant sa vie personnelle œuvre d’art par une marche-pèlerinage jusqu’à la maison de l’ONU à New York où je remettrai à la réceptionniste une demande à remettre en mon nom au secrétaire générale des nations-unis… et cela anonymement.
QUE L’ON AJOUTE EN ANNEXE AUX DROITS DE L’HOMME LE DROIT À TOUTE PERSONNE HUMAINE SUR LA PLANÈTE TERRE À UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART.
Comme cette nouvelle séparation des pouvoirs que constitue la nanodémocratie citoyenne planétaire, (le droit de l’humanité ayant préséance sur le droit des états) devrait vivre le même sort que la séparation des pouvoirs de Montesquieu (adoptée par les démocraties 50 ans après sa mort), cela constituera pour moi un hommage à la pensée créatrice de Montesquieu sur les épaules de qui je suis monté depuis 20 ans. Tout comme une célébration du seul évènement planétaire que vécut le Québec et qui s’intitule LE REFUS GLOBAL DE 1948 ( l’année de ma naissance… la même année que la déclaration des droits de l’homme de René Cassin et Eléonor Roosevelt)
Ceci dit
Durant la prochaine année, je parcourerai soigneusement la bibliographie de mon sujet, soit la notion d’émergence (Mill, Lewes,Bergson, Wund, Alexander, White C. Lloyd Morgan….etc…) dans les trois sphères de la réalité humaine (quantique, existentielle, cosmologique)… dont ce passage de Morgan m’apparaît le plus près de mes intuitions éco-philosophiques politiques.
————- PHILOSOPHIE DES SCIENCES 11 Daniel Andler Anne Fagot-Largeault Bertrand Saint-Semin extrait p. 994-995
Morgan préfère parler de mise en relation. UN ÉMERGENT EST UN NOUVEAU SYSTÈME DE RELATIONS. Sous l’angle des relations internes au système, l’émergent est une «entité» neuve. Sa «qualité» est une expression «de sa relationnalité extrinsèque»:
« Ce qui vient en plus à chaque niveau émergent du progrès évolutif, est une nouvelle sorte de relationnalité – termes nouveaux entrant dans des relations nouvelles – qui n’existait pas jusque-là. En vertu de ces nouvelles sortes de relationnalité, non seulement les entités nouvelles ont des qualités nouvelles propres à leur être, mais elles ont des propriétés nouvelles relativement aux autres entités. Les entités de niveau supérieur ne sont pas seulement différentes par elles-mêmes; mais elles agissent et réagissent différemment en présence des autres. A chaque niveau donné d’évolution émergente les questions sont donc:
Quelle est la nouvelle sorte de rationnalité qu’il advient? quels nouveaux termes, quelles relations? Quelle différence intrinsèque y a-t-il dans l’entité qui atteint ce niveau, et quelle différence y-a-t-il dans sa relationnalité extrinsèque aux autres entités?»
Morgan, Emergent evolution, 1923, chap. 1 iv. p.19-20
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1513,
(PIERROT VAGABOND) «EN PRENANT SOIN DU RÊVE D’UN VAGABOND CÉLESTE, UN CONCIERGE ET UNE JARDINIÈRE SONT DEVENUS LES ARTISANS D’UN «PAYS OEUVRE D’ART?» DIXIT MICHEL LE CONCIERGE
December 16, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
Michel le concierge, c’est un personnage archétype fascinant dont le cœur est grand comme une église. Ça prend un homme immense pour accueillir un vagabond dont le bruit court qu’il est atteint d’une maladie mentale.
J’ai été tellement bouleversé par la droiture et l’universalité de son amour pour Marlene tout comme de son amitié pour ma personne que j’en ai écrit une chanson pour rendre hommage à son intelligence du cœur.
Le 27 décembre 2007. je suis devenu l’ami d’un couple très uni qui a vite saisi que le vagabond céleste, non seulement n’était ni marginal ni malade, mais que , COMME LES PLUS GRANDS COUREURS DES BOIS, il vagabondait l’espace-monde des forêts comme celui des bibliothèques universitaires pour réfléchir au-dessus des infinis comme des livres sur le pays œuvre d’art, la vie personnelle œuvre d’art ouvrant ainsi, semence par semence allumeuse de rêveurs et de rêveuses l’horizon des siècles à l’humanité œuvre d’art.
Je me rappelle de mon frère Gilles qui, rencontré en vagabondant la Gaspésie, m’offrit de me payer un me payer un psychiatre… pour une longgggggue thérapie…
Un jour à Québec, le père d’une des deux cinéastes du documentaire… MON AMI PIERROT, LE DERNIER HOMME LIBRE, étant psychologue, je lui racontai ma vie pour qu’il puisse faire un diagnostic à remettre à mon frère et ma famille inquiète… Ce psychologue a pleuré pendant 2 jours… en ne cessant de me répéter… MERCI…TU AS CHANGÉ MA VIE.
Et quand ce psychologue a réalisé ce que j’avais fait pour sa fille (pour le rêve de sa fille, j’avais accepté un documentaire sur ma personne, vivant en dedans de moi une terrible souffrance de perte drastique d’anonymat)… ce psychologue me dit… Qu’est-ce que je peux faire pour te remercier pour tout ce que tu as fait pour ma fille…
et moi de lui répondre… un jour fais la même chose pour mes enfants s’ils ont besoin de guérir de l’image toxique qu’ils pourraient avoir de leur père. Et fais-le gratuitement comme je l’ai fait gratuitement pour ta fille.
Mais j’aurais surtout aimé dire à ce psychologue que sans Michel et Marlene, rien de tout cela n’aurait été possible. Schopenhauer, Cézanne, Virginia Woolf, Baudelaire ont pu vagabonder intellectuellement la vie parce qu’ils avaient reçu un héritage. Moi la vie m’a envoyé Michel et Marlène… L’AMITIÉ À LA HAUTEUR D’UN PAYS FUT NOTRE HÉRITAGE COMMUN.
Michel le concierge, Marlene la jardinière sont les véritables artisans du «pays œuvre d’art?».. je n’en fus que le précurseur-théoricien.
Un jour, si la nanodémocratie citoyenne planétaire rend à la terre entière à tout le genre humain, en donnant priorité au droit cosmopolitique des enfants sur le droit criminel des états ségrégationsites (soit par la langue, la race ou la religion, soit par la souveraineté reproduisant la guerre de l’état de nature de Hobbes), Marlene la jardinière et Michel le concierge en auront été les artisans lumineux à qui je désire rendre hommage chaque jour qu’il me reste à vivre.
«LE VAGABOND CÉLESTE, C’EST L’HISTOIRE D’UN HOMME EN AMOUR AVEC LA VIE QU’A ACCUEILLI UN CONCIERGE EN AMOUR AVEC SA FEMME LA JARDINIÈRE» DIXIT MICHEL LE CONCIERGE
Voici donc cette chanson décrivant qui est Michel le concierge, personnage archétype de la poésie de la condition humaine en plus de la vivre tous les jours à 66 ans comme concierge industriel parce que le rêve de sa jardinière est pour lui plus important que le sien.
OUI LE COEUR DE MON AMI
EST VRAIMENT GRAND COMME UNE ÉGLISE
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NAUFRAGE D’UNE VALISE
COUPLET 1
un jour mon chum m’a dit oh moi je désire que mon coeur devienne grand comme une église
et puis ça m’dérange pas qu’y ait plein d’monde su l’perron avec leu valise
REFRAIN
y a des phrases comme ça qui soulèvent les pieds d’un gars comme l’eau fraiche d’un ruisseau
quand y tombe dedans perdu au fond d’un rang
y a des phrases comme ça qui soulèvent les pieds d’un gars comme l’eau fraiche d’un ruisseau
quand y tombe dedans le coeur tout en lambeaux
ohohoh… ohohoh…ohohoh..ohohoh
COUPLET 2
sur le perron d’mon chum y avait une valise un accordéoniste aux tempes déjà grises
une jeune femme avait mis l’feu à son âme en larmes
comme le soleil au clocher d’une église en flammes
COUPLET 3
mon chum y a dit reste donc oh sors donc ton accordéon
ma guitare est déjà prête pour toi dans le salon
tu m’dis qu’une jeune femme a mis l’feu à ton âme en larmes
oh chanceux oh chanceux ce soir chantons la femme oh mon très vieux compagnon d’armes
REFRAIN FINAL
comme le coeur de mon chum est grand et bon et beau
Pierrot vagabond céleste
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1522,
(PIERROT VAGABOND) UNE DE MES CHANSONS À JESSIE MATHIEU, 7 ANS, POUR SA CARTE DE NOEL À SON VIEILLARD
December 22, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
Cher Vieillard,
Je veux souhaiter de la santé, un joyeux Noël et de vivre longtemps. Comment était Noël dans ton temps? J’ai quand même beaucoup d’amis à l’école. Ils s’appellent Maïka, Zachary, Ariane et Alicia. J’aime le hockey. Mon joueur de hockey est Gary Price. J’aime aussi la natation. Mon rêve est devenir UNE CHANTEUSE. J’aime quand tu prends du temps avec moi et Isabelle. Tu «es» toujours une place dans mon cœur.
Jessie Mathieu
———– 17-QUEST-CE QUE NOEL POUR UN VAGABOND POÈTE?
Chère Jessie Mathieu,
Dans le coeur d’un vagabond poète, il y a un arbre de Noel, l’arbre de la vie. Chaque fois qu’une de ses actions illumine la danse d’un autre être humain, il redevient un enfant de 5 ans en pied de bas émerveillé par son sapin de Noel un peu plus illuminé. Et sa vie poétique voyage nuit et jour dans le traîneau du père Noel à la recherche des sapins esseulés.
Voici une chanson pour toi… c’est le cadeau de Noël d’un vieillard heureux de qui tu es… Crois en tes rêves… ne triche pas et l’univers dansera avec toi.
QUAND T’AS RIEN T’AS TOUTTE
quand t’as rien t’as toute c’est ben épeurant c’est ben effrayant
t’as même l’amour d’une p’tite fille une enfant d’7 ans qui t’trouve amusant
a dit à son père c’te vieux monsieur-là c’est un itinérant
y est pas pareil comme les autres lui y a juste 5 ans pis moé chu sa maman d’7 ans
COUPLET 1
quand Jessie débarque de l’autobus pis qu’a rentre dans l’restaurant
on dirait qu’est la seule qui comprend que derrière ma guitare il n’y a que du vent
qui charrie des feuilles perdues entre l’automne et le printemps pour que mes yeux deviennent pour elle de très beaux flocons blancs
qui tombent lentement sur un sourire d’enfant d’enfant
émerveillé
COUPLET 2
quand Jessie prend ma tête dans ses bras puis qu’elle la sert très très très fort
on dirait qu’est la seule qui comprend que derrière ma guitare le père Noël attend
que tous les sapins soyent montés que tous les enfants soyent couchés que les cadeaux soyent allumés pas loin d’la cheminée
où maman Jessie pis moé on souriera aux enfants aux enfants
émerveillés
REFRAIN FINAL
quand t’as rien t’as toute c’est ben épeurant c’est ben effrayant
t’as même l’amour d’une p’tite fille une enfant d’7 ans qui t’trouve amusant
a dit à son père c’est le père Noel notre itinérant
quand son beau grand traîneau blanc montera vers le ciel je s’rai pour toujours
sa maman d’amour sa maman d’7 ans sa maman Noël
Pierrot vagabond céleste
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1582,
(PIERROT VAGABOND) «LE JOURNALISTE DE L’ÊTRE (PIERROT VAGABOND) VERSUS LE JOURNALISTE DU PEUT-ÊTRE (MICHEL LE CONCIERGE)
February 23, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Plus la philosophie d’en haut devient oreille pour l’émergence de la philosophie d’en bas… plus des paramètres inédits se révèlent dans toute leur fraîcheur. C’est une philosophie dont la catégorie de l’existence prend forme UNIQUEMENT à partir de la parole INDIGNÉE du travailleur
Bien sûr, Pierrot vagabond semble configuré comme un JOURNALISTE DE L’ÊTRE… On dirait qu’il est né avec un GPS fait uniquement d’errance poétique… Il dort sur un plancher, a horreur des objets, préfère connaître l’historique de l’argent que d’en posséder, calcule même le nombre de bouchées nécessaires au fonctionnement de son vivre pour ne pas nuire à la flânerie intellectuelle de son cerveau, n’a pas de vie privée, utilise l’environnement public pour ses besoins essentiels les plus discrets… Est-il platonicien? duchampsien? benrjaminien?:))))))))))) il flotte dans ses pantoufles tout heureux de vagabonder les grandes questions de l’histoire de l’humanité sans être obligé de se pencher sur quelque réponse que ce soit.
Mais quand Michel le concierge cogne à la porte de la salle de couture à 6h.30 le matin… quelle joie….l’amitié entre UN JOURNALISTE DU PEUT-ÊTRE exceptionnel et un errant poétique SINGULIER ressemble à la rencontre entre le soleil et la lune:))))))) Michel est infiniment terrestre, droit, intègre, passionné, inquiet du lendemain, jamais loin du chaos, exprimant par de nombreux PEUT-ÊTRE… l’importance de passer une bonne journée car demain est TOUJOURS encore trop loin…. LA CATÉGORIE DE L’EXISTENCE EST SIGNÉE DE LA NAISSANCE À LA MORT D’ABORD PAR LA PRÉCARITÉ.
Et nos différences déclenchent d’immenses rires. Marlene la jardinière se lève vers 7h.am… le party est déjà commencé….
Et comme le dit si bien Michel, le pays œuvre d’art, c’est le programme du concierge pour jaser avec le monde…. car… quand tu as un mauvais programme, t’as beau travailler ben drette, si c’est bâti tout croche, la tour va tomber pareil:))))))))))))))))
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1632,
(PIERROT VAGABOND) PIERROT LE VAGABOND CÉLESTE OU UNE FIGURE DE L’HÉROISME ATHÉICO-MYSTIQUE D’ERNST BLOCH (L’ESPRIT DE L’UTOPIE)
April 8, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Le soir où j’ai quitté la scène de l’auberge La calèche après avoir chanté la chanson «la quête» de Jacques Brel (il me restait 3 ans de contrat signé)… je suis devenu vagabond céleste.
A l’âge de 3 ans, après avoir vu dur la couverture d’un livre LE DESSIN D’UN VAGABOND (Jean Narrache) je suis instantanément que c’était moi sur le dessin.
A 68 ans, je sais aujourd’hui que c’est en luttant contre un renard dans la forêt entre Sept-Îles et Manutenan la nuit que je devins ce qu’Ernst Bloch appelle UNE FORME MÊME DE L’HÉROÏSME ATHÉICO-MYSTIQUE.
Marcher des nuits entières des routes de bois avec le bruit de mon bâton de pèlerin sur l’asphalte d’un côté et le poids de ma guitare de l’autre en mastiquant un vieux bout de pain parce que je préférais mourir que de demander à manger ou à dormir, je n’étais que le soleil de mon rêve.
Tout rêveur qui répond aux quatre questions de la vie personnelle oeuvre d’art sans dévier de sa route pratique une forme d’héroisme athéico-mystique.
La nano-citoyenneté- planétaire se fera par une masse critique de vies personnelles œuvre d’art pratiquant par le soleil de chaque rêve unique autant qu’original…une forme ou une autre de l’héroïsme athéico-mystique, architecture même d’un pragmatisme constructiviste d’une utopie pratique sans frontières.
Bloch esprit de l’utopie philosophie de la musique p.195
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1635,
(PIERROT VAGABOND)ALEXIS LEMIEUX ET PIERROT ROCHETTE… DEUX CHERCHEURS SUR LE THÈME DE LA FLÂNERIE ET CE TEXTE COMME FONDEMENT DE LEUR DOCTORAT RÉCIPROQUE… MUSÉAL POUR ALEXIS ET NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE POUR L’ÉQUIPE (AULD,WOODARD,ROCHETTE)
April 11, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Helen Hessel la femme qui aima Jules et Jim biographie Marie-France Péteuil p.200-203 extrait
A Paris, tout ne tourne pas seulement autour de Roché. Franz est en contact quasi quotidien avec Walter Benjamin. Ils ont commencé la traduction (en allemand) d’un premier livre de Proust, A L’OMBRE DES JEUNES FILLES EN FLEURS. (on est en septembre 1925)
L’amitié de Franz Hessel et Walter Benjamin est déjà ancienne et ils ont beaucoup de points communs: tous deux fils de banquiers, tous deux juifs berlinois, épris de littérature.
Cette traduction les plonge dans l’univers des détails urbains qui enchantaient déjà Franz en 1912. Franz, qui connait si bien Paris, emmène Benjamin voir in situ les lieux écrits dans LA RECHERCHE (Proust). Il fait avec lui comme il l’avait fait pour Helen, le tour de ses «endroits divins». Les baraques foraines, les passages, bien sûr, les marchés, les places, les bals musettes. Il retrouve la trace des personnages étranges qui l’avaient fasciné dans sa jeunesse, comme « la môme Existence», une femme qu’il avait déjà croisée en 1910. Il initie Benjamin à CETTE FLÂNERIE CONTEMPLATIVE qui constitue depuis longtemps, et de plus en plus, l’essentiel de sa vie.
Comme il l’a vécu pour Berlin, qui fut le cadre (et bien plus que le cadre) de ses livres, Paris lui apparaît comme UNE ENTITÉ VIVANTE qu’il explore sans relâche. Il fait lire à Benjamin LE PAYSAN DE PARIS D’ARAGON. Cette lecture le bouleverse tant qu’il avoue à Franz ne pouvoir en lire que quelques pages par soir, tant son cœur bat d’émotion.
Franz fait sienne tour à tour Berlin et Paris. La ville est devenue pour lui un grand ventre chaud et plein d’odeurs, qui l’abrite, le protège, l’apaise, l’accueille. Elle se donne à voir, à comprendre, à aimer. Elle lui offre les émotions que les femmes ne lui donnent plus, ou sporadiquement. Il décrit les villes comme des amoureuses, toujours avec délicatesse et suggestion. Les vitrines et les portes à tambour lui renvoient les reflets multipliés d’autres vies soudainement offertes, d’autres vues inattendues sur les femmes qui passent, sur les lumières, et chaque possible intensifie ses émotions. Son Paris est ainsi. Toujours présent, secret, lisible, offert et consolant. Ville, organe vivant, sans cesse en mouvement, baignant dans les mythologies, les passages d’une époque à une autre, les changements, les réminiscences, les dernières traces de ce qui fut, de ce qui arrive.
MAIS BENJAMIN EST D’UN TOUT AUTRE TEMPÉRAMENT. Celui qui, comme dit si bien Hannah Arendt, n’avait appris ni à lutter contre le courant, ni à nager avec, celui qui est mort sans avoir jamais réussi à ouvrir une fenêtre du premier coup, se jette dans UN DÉCRYPTAGE MOINS POÉTIQUE, BEAUCOUP PLUS INTENSE, RICHE ET PHILOSOPHIQUE. La ville capture sa pensée, qui s’y déploie. Elle va devenir SA GRILLE DE LECTURE DU MONDE, telle qu’on peut le lire dans PASSAGES. Et c’est pendant ces années-là, avec Franz, qu’il commence à élaborer vraiment sa réflexion. La ville est là, tentaculaire et ne demandant qu’à être décryptée, méritant toute son attention.
S’il observe la ville actuelle, Benjamin étudie aussi ses représentations passées. Il commentera ainsi longuement les photos d’Eugène Atget, qui montraient déjà en 1900 un Paris de rues, de maisons, de passages, comme des décors vidés de leurs habitudes et par cela d’autant plus lisibles et inquiétants. Il lit dans les pierres l’évolution des quartiers, des constructions, des structures d’échange. Il y voit L’HISTOIRE EN MARCHE, ET CROIT POUVOIR EN FAIRE ÉMERGER LE SENS.
Helen vient souvent les rejoindre le soir à la Closerie des Lilas. Elle aime beaucoup Benjamin, et déploie pour lui le charme de ses sourires….
… Ils ont tous deux une dévotion pour l’ange d’une aquarelle de Paul Klee, qu’Helen désirait beaucoup acquérir en 1921, après avoir touché un petit héritage. Roché était alors en contact avec Klee à Munich et lui avait demandé de faire les démarches pour acheter le tableau. MAIS C’EST BENJAMIN QUI L’ACQUIT. L’ange aux bras ouverts et au regard effrayé le suit partout, et Benjamin scrute et décrypte dans cette figure énigmatique ses propres obsessions. « Il existe un tableau de Klee qui s’intitule Angélus novus, écrira-t-il en 1940. « Il représente un ange qui semble sur le point de s’éloigner de quelque chose qu’il fixe du regard. C’est à cela que doit ressembler L’ANGE DE L’HISTOIRE. SON VISAGE EST TOURNÉ VERS LE PASSÉ. Là nous apparaît une chaîne d’événements. IL NE VOIT LUI QU’UNE SIMPLE ET UNIQUE CATASTROPHE, qui sans cesse amoncelle ruines sur ruines et les précipite à ses pieds. Il voudrait bien s’attarder, réveiller les morts et rassembler ce qui a été démembré. Mais du paradis souffle une tempête qui s’est prise dans ses ailes si violemment que l’ange ne peut plus les refermes. Cette tempête le pousse irrésistiblement vers l’avenir AUQUEL IL TOURNE LE DOS, tandis que le monceau de ruines devant lui s’élève jusqu’au ciel. CETTE TEMPÊTE EST CE QUE NOUS APPELONS LE PROGRÈS.
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1636,
..(PIERROT VAGABOND) ISABELLE, LA BELLA QUI PARLE AVEC PASSION ET ALEXIS LE DÉLICIEUX FLÂNEUR INSTITUTIONNEL, MES DEUX INSPIRATIONS COMME GRAND-PÈRE CHERCHEUR DE LA BEAUTÉ DU MONDE
April 11, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Ma 3eme garde de vieillard heureux s’accompagne de bienveillance et de connivence envers mes deux jeunes chercheur et chercheuse absolument remarquables: Isabelle la BELLA qui parle avec passion et Alexis, le délicieux flâneur institutionnel.
Une termine sa maîtrise et l’autre vagabonde au beau milieu de son doctorat. Une n’est que vitalité éblouissante et l’autre qu’éclectisme assourdissant. Et moi, le vieillard, je ne suis que livres, rêves et silences. Ces deux jeunes me permettent de m’épanouir comme une fleur japonaise dans un vase d’eau.
Nul ne peut deviner en moi ce chercheur obstiné d’une force révolutionnaire débordant subtilement quatre questions de la nano-citoyenneté-planétaire. Je vis comme un oiseau dans le ciel, sculptant des nuages nano-rêveurs d’humanité errante et poétique.
Marlene et Michel comme partenaires de recherche pour un doctorat en nano-citoyenneté planétaire…. Isabelle et Alexis comme modèles d’une aristocratie intellectuelle en marche, je me sens comblé par la vie. Oui cette année, mon vagabondage en guenilles royales et pantoufles d’Einstein à l’UQAM me rend vraiment heureux. Je salue égalment les employé(e)s de la cafeteria, des bibliothèques, les concierges, les gardes de sécurité… cette centaine de camarades existentiels sans qui ma vie de vieillard heureux n’aurait pas le même ancrage.
Et que dire surtout de Simon Gauthier, ce conteur international qui présentera le vagabond céleste le 18 avril 2017 à la bibliotheque Anne France à Saint-Nazaire (Loire Atlantique) en France.
Que les 4 questions du pays œuvre d’art fassent le tour de la francophonie, année après année, par le biais d’un conteur d’exception….. (sur you tube, Simon Gauthier, le vagabond céleste), voilà de la pure poésie qui illumine mes rêves intrinsèques les plus secrets.
Merci Simon
1- Quel est ton rêve? 2- Dans combien de jours? 3- qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 4- Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
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1654,
(PIERROT VAGABOND) MICHEL WOODARD AVAIT CRÉÉ LA POCHETTE DU 33 TOURS, PAOLO BELLOMIA LES ORCHESTRATIONS ET LA DIRECTION D’ORCHESTRE EN STUDIO
April 30, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
L’étonnante Louise Thériault aux éditions cram après avoir fait la biographie de Serge Fiori et Raoul Duguay devrait faire celle de Paolo Bellomia, un être exceptionnel qui a béni ma jeunesse de sa générosité d’orchestrateur.
MERCI A PAOLO BELLOMIA POUR LE 33 TOURS DE MES CHANSONS INTITULÉ PIERRE ROCHETTE CHANTE LE VIEUX-MONTREAL
J’ai rencontré Paolo dans le métro… ça devait faire 40 ans que l’on ne s’était pas vu… Je me rappelle… j’étais chansonnier au café St-Vincent dans le Vieux Montréal, cela avant la fondation des boîtes à chanson les Pierrots et deux pierrots fondées par mon collègue Pierrot David et moi-même en 1974, (donc 1972 je crois).
Je rêvais d’une peinture en 12 de mes chansons sur disque… je rentre à l’école de musique Vincent Dindi… frappe à toutes les portes fermées… je demande… qui veut orchestrer mes chansons et les faire avec moi en studio… je n’ai pas un sous…
Et soudain, un jeune homme me dit moi…. j’étudie en orchestration et mes copains musiciens seront de la partie…
Aujourd’hui, il en reste une copie aux archives de la bibliothèque nationale… et au conservatoire d’art dramatique de Québec. Mais Paolo, qui mène une carrière internationale lui est à jamais tatoué au fond de ma voix maintenant silencieuse. —- QUI EST PAOLO BELLOMIA?
Professeur de direction d’orchestre aux cycles supérieurs à l’Université de Montréal et responsable des classes de direction, Paolo Bellomia, mène une carrière internationale. Son vaste répertoire s’étend de Mozart aux œuvres contemporaines les plus variées. De 1994 à 1999, il a vécu entre Amsterdam et New York. À cette époque, il a fait le tour de l’Europe auprès de Peter Eötvös, ce qui lui a permis d’approfondir le répertoire contemporain. Bellomia a fait ses études musicales à l’Université de Montréal. Il y a obtenu une maîtrise en composition, dans la classe d’André Prévost et un doctorat en direction d’orchestre sous la direction de Loraine Vaillancourt. Entre 1991 et 1998 il a été directeur artistique de l’Ensemble du Jeu Présent (Ottawa), avec lequel il a créé plus d’une centaine d’œuvres contemporaines de jeunes compositeurs. En 2003 il a été directeur artistique de l’Ensemble Fusion à Ottawa. En 2005, il a été directeur de l’Orchestre Symphonique Léonardo Da Vinci, lequel est devenu en 2008 l’Orchestre 21 qu’il dirige présentement avec la collaboration de Ron Di Lauro. Plusieurs fois boursier du Fonds FCAR, du Conseil des arts du Canada, du Conseil des Arts de l’Ontario et du Conseil des Arts et Lettres du Québec, Paolo Bellomia a eu l’opportunité de parfaire sa formation auprès de grands maîtres tel, Michael Charry, Harold Farberman, Pierre Boulez et Carlo-Maria Giulini.
Pierrot vagabond
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1655,
(PIERROT VAGABOND) REMARQUABLE COURRIEL D’ALEXIS LEMIEUX, UN DOCTORANT DE CLASSE INTERNATIONALE EN MUSÉOLOGIE
May 2, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Merci Pierrot. Je vais travailler très fort. Ce sera l’un des plus beaux projets de ma vie. Il vibrera de passion, de création, et de découvertes. Je le sais et je le sens. Merci beaucoup d’être là pour nous accompagner, Isabelle et moi, et de nous offrir un guidage complémentaire et nécessaire à nos cheminements académiques. C’est important que tu le saches. Bon dimanche! Alexis
————— RÉPONSE-COURRIEL DE PIERROT
Cher Alexis
Isabelle et toi vous avez tellement un bel avenir devant vous. Toi et ton sens inné du rafraîchissement institutionnel par la poésie d’un projet, Isabelle par une fougue racée que l’on ne rencontre qu’une fois par génération.
A 68 ans, j’ai toujours refusé d’enseigner. Javais 25 ans que je fus professeur de philosophie au conservatoire de musique de Montréal dans un cours qui s’intitulait: QUESTIONS SUR LA VIE D’ARTISTE À TRAVERS LES SIÈCLES. Un mois plus tard, je démissionnais… je n’étais capable d’enseigner qu’à quelqu’un d’exceptionnel, comme cela se faisant par le compagnonnage au Moyen-âge et à la renaissance. J’avais déjà horreur de la secondarisation de l’instruction qui commençais dans ses années-là, de la mise en otage des philosophes par des programmes de philosophie pondus par l’état, de la philo vue comme obligatoire… enfin…. Une classe quelqu’elle soit me rebute… je suis incapable même d’assister à un cour.. tu te rends compte…
Je ne suis qu’ un chercheur, 15 heures par jours 7 jours par semaine et de dialoguer avec votre génie singulier à toi et Isabelle, c’est ma récompense de ne pas avoir triché avec mon rêve.
Fonce ami…. fais de ton doctorat un paradigme de ta discipline. Sois intense, chaque jour… augmente tes nombres de page de lecture par jour, crée, innove, ose.
Pierrot vagabond
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1657,
(PIERROT VAGABOND) MES AMIS MARLENE ET MICHEL PAR LE CARACTÈRE SACRÉ DE LEUR MARIAGE ET MOI PIERROT PAR LE CARACTÈRE SACRÉ DE MON CÉLIBAT, NOUS VOGUONS INTENSÉMENT DANS UN PROJET DE DOCTORAT SUR LA MULTITUDE NANO-CITOYENNE-PLANÉTAIRE
May 3, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Quand je suis rentré hier soir, après un dur 15 heures de recherche, Michel était encore debout. Il venait de son côté de mettre la main finale au DVD de son documentaire «LA PELLE JAUNE» qui sera soumis au festival international du documentaire de Montréal dans deux semaines. Nous avons vécu une demie-heure de pure joie par une amitié des plus intelligentes.
Dire qu’il y a plus de 45 ans maintenant, nous étions tous les deux chansonniers au café St-Vincent du Vieux Montréal avant que Pierrot David et moi fondions LES DEUX PIERROTS et que Michel vienne y faire les dimanche aprês-midi.
Le Vieux Montréal de ces années-là fut l’apothéose de l’errance poétique de nos deux guitares et de nos chansons. Nous y fûmes heureux et comblés par la vie.
Le matin, quand Michel cogne à la porte de la salle de couture où j’ai demandé à dormir sur le plancher dans un sleeping pour honorer les personnes humaines des camps de réfugiés, je me lève das la bonne humeur.
Sa guitare est sur le mur, il compose encore des chansons, et moi je laisse le tout s’éloigner dans ma tête comme u iceberg qui fond en s’éloignant.
Ce matin, nous avons continué à travaillé sur le scénario du prochain documentaire «BROTHER WHERE IS THE MONEY?» qui sera filmé en anglais. Marlene s’est levée, le sacré de ce que l’on vit comme équipe de recherche étant sans faille, depuis maintenant près de 10 ans et au-dessus de 100 heures de documents audio-visuels archivés sur notre projet.
Ce qui nous unit, c’est une discipline personnelle intense et heureuse au service de l’équipe de recherche.
Merci mes amis je vis avec vous deux le meilleur de ce que la vie peut offrir à un vagabond céleste qui ne se fait même pas un café pour ne pas nuire à son cerveau dans le vagabondage universitaire de la connaissance aléatoire.
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1658,
(PIERROT VAGABOND) HIER PAOLO BELLOMIA ME RAPPELLAIT QUE, LORSQUE NOUS AVIONS 20 ANS TOUS LES DEUX, JE RÉPÉTAIS CONSTAMMENT QU’UN JOUR JE SERAIS UN CLOCHARD
May 3, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Ce qui est génial, quand on recroise un être qui fut important dans sa jeunesse (Paolo a cru en mes chansons et en a fait les orchestrations en m’accompagnant avec ses amis musiciens dans le studio d’enregistrement, ce qui a donné le 33 tours intitulé «PIERRE ROCHETTE CHANTE LE VIEUX MONTREAL» ), C’est le fait qu’il nous rappelle que ne se souvenait même plus d’avoir dit.
Comme par exemple, «TU RÉPÉTAIS SOUVENT… MOI UN JOUR JE SERAI UN CLOCHARD»,,, Il me rappelait pas aussi que je ne fumais pas, ne buvais pas, ne me droguait pas et était mystifié par le fais que je suis vraiment devenu ce que j’annonçais. Un clochard des plus érudit:))))))))))))))))))))… un vagabond céleste:)))))))))
Mais lui de son côté est aussi devenu ce qu’il annonçait… un exceptionnel professeur de chefs d’orchestre à l’université de Montréal avec des élèves qui lui viennent de l’international.
J’ai 68 ans, il a 66 ans. Notre jeunesse est encore la magie qui illumine notre dernier bout de chemin… et je lui en suis reconnaissant pour cela.
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1660
(PIERROT VAGABOND) .. HOMMAGE À MONSIEUR JOSUÉ, RESPONSABLE DE L’ENTRETIEN MÉNAGER À L’UQAM QUI PREND SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE
May 5, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Je vagabondais l’UQAM dans mes guenilles royales et quand soudain j’aperçois un monsieur d’une grande courtoisie au travers de son emploi de responsable d’entretien ménager.
J’ouvre la porte, je m’approche de lui et lui dis: «Monsieur Josué, merci de prendre soin de la beauté du monde.»
Et lui de me répondre avec une élégance si souriante qui m’a vraiment foudroyé… «Monsieur Pierrot, Merci de prendre soin de la conscience de la beauté du monde».
Une seule poignée de main a suffit pour illuminer la planète de nano-espérance. Et je suis reparti vagabonder la connaissance, roi heureux d’un royaume invisible qui s’appelle la fraternité nano-humaine.
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1663,
(PIERROT VAGABOND_ MAÎTRE ISABEAU ET LE PÉLERIN DE L’IMAGINAIRE
May 9, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
J’étais à la gare centrale un matin… une dame portait de peine et misère deux grosses valises…. tout en l’aidant je lui dis… «SAVEZ-VOUS QUE VOUS VENEZ DE RENCONTRER LE VRAI PÈRE NOEL?» Et elle de me répondre… «Mon mari m’attend à Londres et quand je vais lui raconter cela, il ne me croira jamais.»
Oui, et je vais vous le prouver que je suis le vrai père Noel… je vais vous faire le cadeau de quatre questions qui vont changer votre vie et celle de votre famille.
1-Quel est ton rêve? 2- Dans combien de jours? 3- qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 4- Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
Et elle de me répondre…« Merci père Noel… mon mari va me croire maintenant parce que c’est à cause de la quatrième question que j’ai accepté de déménager à Londres.»
Arrivé à mon second cup habituel et Isabeau, un serveur extraordinaire vif d’esprit au prénom d’Isabeau me dit… vous savez comment je vous appelle Monsieur Pierrot dans ma tête… «LE PÉLERIN DE L’IMAGINAIRE».
J’étais encore sur le choc de tant d’élégance dans son propos… quand j’arrive à l’UQAM ce matin. Un jeune chercheur haïtien doctorant en démocratie participative extraordinairement intelligent, travaillant et discipliné avec qui je dialogue souvent me dit… «On dirait que tu es à ce point mon clone que je te perçois de plus en plus comme un père spirituel…»
Et moi de lui dire….«SOIS UN INVENTEUR ET NON UN COMMENTATEUR»… «Ose cette belle hypothèse de recherche que tu portes en toi et renverse l’histoire de la philosophie. Tu es capable d’accomplir au 21eme siècle ce que Fichte a réussi au temps de l’université de Goethe en Allemagne.»
Et quand je pense à la brillance d’Alexis dans son doctorat, à la fougue féministe d’Isabelle la boxeuse dans sa fin de maîtrise, au documentaire de Michel le philosophe-cinéaste-concierge «la pelle jaune» à la somptuosité du rêve de jardinière œuvre d’art de Marlene… je me sens privilégié d’être si bien entouré à 68 ans.
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1729,
(VAGABOND CÉLESTE) TOUT CE QUI PEUT NUIRE POTENTIELLEMENT À LA TENSION CRÉATRICE DE MON CERVEAU DEVIENT POUR MOI UN VECTEUR D’EXPRESSION DE LA DÉTESTATION…DIXIT L’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE DE PIERROT VAGABOND
July 16, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Cela m’a pris des années à faire de ma vie personnelle œuvre d’art DU CINÉMA EXISTENTIEL OUVERT SUR L’INFINI. Tout se passe comme si mon quotidien était constitué de couches de laboratoire gardant mon cerveau sous tension hors de toute dilution sociale. Et c’est en ce sens que se rhyzomatisant par Marlene la jardinière, Michel le philosophe-cinéaste-concierge, Alexis le poète-muséologue et et Isabelle la boxeuse, ma création artistique s’illumine par une polarisation de la fraternité avec eumétrie aristocratique de la plus-value créatrice de chacun et chacune de mes partenaires de recherche, UNE FORME DE GRISERIE DELEUZIENNE POST-KANTIENNE d’une sensation du travail complet en commun, mais constellé harmonieusement en toute autonomie.
Quand ce matin Michel me dit devant Marlene: MOI JE SUIS AVEC LA BONNE PERSONNE, JE L’SAIS….
et que Marlene répond: AU LIEU DE COURIR À LA RECHERCHE DE LA BONNE PERSONNE, TU PEUX COMMENCER À VIVRE…
L’impossible soulève mon enthousiasme… J’ai deux amis qui s’aiment profondément…. et par la qualité même de leur amour, ils contribuent majestueusement à protèger respectueusement cet ascétisme du célibat dont mon cerveau a tant besoin pour demeurer en tension créatrice 24 heures par jour, 7 jours par semaine. De par cette disposition que mes partenaires de recherche ont à fédérer les différents aspects de chacun, vient l’énigme ÉCLATANTE du documentaire «LA PELLE JAUNE» de mon grand ami Michel le philosophe-cinéaste-concierge.
DANS LA PELLE JAUNE LA RELATION EST ENTRE CE QU’ON DIT ET CE QU’ON VOIT EST DIALECTIQUE….. C’EST EN CE SENS QUE CE NANO-CINÉMA-SELFIE CONSTITUE UN CINÉMA-LABORATOIRE POTENTIELLEMENT À DIFFUSION PLANÉTAIRE PAR LE TÉLÉPHONE INTELLIGENT.
Michel me faisait remarquer ce matin à quel point j’avais fait de ma vie de vagabondage universitaire un univers cosmologique où ON EST DANS MONSIEUR 2.7 K ( le 1000 pages gratuit sur internet,,, www.reveursequitables.com… cahier de presse…monsieur 2.7k), DANS UN BRUIT DE FOND QUI NE NUIT PAS À LA TENSION DE MON CERVEAU DE NANO-CHERCHEUR.
Il a bien raison… Je passe 15 heures par jour dans le silence, mais je ne parle qu’aux gardiens de sécurité, aux concierges, aux employés de la cafeteria avec des propos 2.7 k badins comme un bruit de fond esthétiquement pertinent parce qu’il n’y a aucune possibilité que se glissent des irritants de l’univers domestique ou commercial fait de problèmes banaux qui pourraient nuire aux architectures complexes de constellations théoriques sous-entendant les quatre questions du pays œuvre d’art.
1: QUEL EST TON RÊVE?
2: DANS COMBIEN DE JOURS?
3: QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE?
4- COMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?
J’aime quand Isabelle la boxeuse arrive soudainement à ma table de la gare centrale pour me parler en moins de 15 minutes de sa maîtrise, de sa découverte de l’école de Francfort, de sa critique profondément intelligente d’un article du devoir.
J’aime quand Alexis le poète-muséologue arrive soudainement à la cinémathèque québécoise et vient me retrouver au ier banc pendant que je tente de me désengluer par une lecture analogique de deux films du cinéaste Luis Bunuel (Belle de jour).
Quand je l’accompagne à l’autobus Angrignon et que durant la demie-heure d’attente il me demande un cours sur l’histoire de la dialectique tout en assistant à l’ergonométrie conceptuelle des mises en arc de ses 8 blocs bibliographiques théorisés par l’acquisition même de l’invention méthodologique issue de croisement dialogotique entre la dialectique, le structuralisme radical et la cinétique.
Mais je suis incapable de vivre une baise de tension créatrice du cerveau quand Alexis et Isabelle sont ensemble avec moi ou que Michel et Marlene vivent une ouverture sociale avec d’autres personnes humaines et que j’y suis présent.
Ca fait longtemps que je cherche le moyen de resserrer la tension créatrice entre 2h et 4h pm. Je crois avoir trouvé. 5 jours semaine m’enfermer pour 2 heures dans la petite bibliotheque de la cinématheque québécoise. J’aime lire entre 250 et 500 pages par jour et cela analogiquement. j’ai besoin que cela soit 7 jours par semaine. Tout le reste n’est, pour moi configuré comme je le suis bien sur, QU’UN VECTEUR D’EXPRESSION DE LA DÉTESTATION QUI AMÈNE MON CERVEAU DANS DES ZONES TOXIQUES ET IMBÉCILES…. Tout est centré sur la nano-citoyenneté-planétaire et la mise en orbite nano- cosmo-génétique de la cinquième question de la vie personnelle oeuvre d’art qui iconera le 21eme siècle:
COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?
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2000,
3 MARS 2018
2000 ….. «PIERROT, C’EST NOTRE DOYEN, IL AIDE LES ÉTUDIANTS» AINSI M’A PRÉSENTÉ SYLVIE, UNE EMPLOYÉE DE L’UQAM À SON FRÈRE MICHEL
March 3, 2018 Pierrot le Vagabond Chercheur
Quand le conteur international Simon Gauthier est arrivé à l’UQAM, hier midi, j’ai réalisé que j’étais devenu l’homme de mes rêves et que ça m’avait pris les deux ans qui séparent notre dernière rencontre.
Je prenais plaisir à lui présenter la famille du vagabond des bibliothèques, des camarades de défis existentiels qui sous leurs différents costumes (agent de sécurité, concierge, employés de cafeteria, de bibliothèque…. plus d’une centaine que j’ai pris le temps d’apprécier) me manifestent une bienveillance de cœur… car se promener en pantoufle dans les couloirs de l’UQAM et faire d’une table de bibliothèque un royaume de l’anonymat pour chercheur intense demande une architectonie d’habiletés sociales qui prend su moins deux ans à tresser.
PIERROT C’EST NOTRE DOYEN IL AIDE ELS ÉTUDIANTS
Quand on connaît le sens du mot «doyen» dans une université… (le grand patron) je me sens vraiment honoré d’avoir créé un poste qui n’existait pas… celui de DOYEN POÉTIQUE DE LA CONDITION HUMAINE.
Notre équipe de recherche (Auld, Woodard,Rochette) travaille à une invention … LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE… et comme toute équipe d’inventeurs, ce qui nous intéresse, c,est la qualité intrinsèque de notre invention et non pas la reconnaissance des inventeurs.
Vendredi matin, 6h.30 am, notre conseil d’administration de la créativité à Marlene, Michel et moi témoignait d’une immense joie que nous procure notre amitié.
Dormir sur un plancher d’une salle de couture pour bénéficier d’une telle qualité d’amitié au quotidien, cela m’apparaît exactement le pendant dont je bénéficie à l’UQAM au niveau d’un contexte optimal de bienveillance créatrice.
Michel et Marlene ont avancé l’idée que les deux assemblées des justes (125 femmes et 125 hommes) représentaient LA COUR SUPREME DE LA CONSCIENCE PLANÉTAIRE, UNE COUCHE AU-DESSUS DE TOUTES LES COURS SUPREMES NATIONALES DE LA PLANÈTE TERRE.
Et comme le dit si bien mon ami Michel, la nano-citoyenneté-planétaire c’est la centralisation du décentralisé tout autant que la décentralisation du centralisé (le tirage au sort planétaire, ville par ville et village par village des deux assemblées des justes de la nano-citoyenneté.-planétaire en étant le champ de force intuitif d’une modélisation open-source à échelle universelle par la nouvelle nano-modernité rendue possible par la nouvelle science des algorithmes.
LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE FAIT PARTIE DE LA POURSUITE DU PROCESSUS DE CIVILISATION CÉLÉBRÉE PAR NORBERT ELIAS, AUTANT QUE LE «ME TOO»DE L’ARTICLE DU DEVOIR DE CE MATIN ( STEPHANE CHALIFOUS, JUDITH TRUDEAU) QUE DE LA DEMANDE DE FIN DES TUERIES DE MASSE (jULIEN GAUTHIER MONGEON)
LA CIVILISATION NANO-CITOYENNE-PLANÉTAIRE PASSE PAR UNE INVENTION, CELLE D’UNE ASSEMBLÉE DES JUSTES ÉLUE PAR TIRAGE AU SORT, 125 FEMMES ET 125 HOMMES PASSIONNÉS PAR LES QUATRE QUESTIONS DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART
1: QUEL EST TON RÊVE?
2: DANS COMBIEN DE JOURS?
3: QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE?
4: COMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?
Un jour, les 7 milliards par leur assemblée nano-citoyenne planétaire des 125 juste femmes et 125 justes hommes pourront réfléchir harmonieusement à la cinquième question
5: COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ
1- EN RÉSERVE DANS LE BUNKER DE L’AMITIÉ 150 heures d’archives filmées depuis 10 ans dont 4 documentaires de Michel le concierge soumis au « rendez-vous international du documentaire de Montréal: 1) le pays œuvre d’art? 2) la pelle jaune, 3) Gisèle Proulx et Ti-poux, 4) philosophie, la nano-citoyenneté-plantaire
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2109,
PIERROT VAGABOND LA CLÉ DE MA VIE INTELLECTUELLE, C’EST D’ÊTRE AU SERVICE DU RÊVE DE MICHEL LE CONCIERGE ET DE SA COMPAGNE DE RÊVE, MARLENE LA JARDINIÈRE…. COMME MON IDOLE LOUIS MCHENRY HOWE FUT AU SERVICE DU RÊVE DU PRÉSIDENT AMÉRICAIN FRANKLIN DELANO ROOSEVELT ET DE SON ÉPOUSE ÉLÉANOR ROOSEVELT (LECTRICE DE LA DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME, O.N.U. 1948)
February 26, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
wikepedia
Louis McHenry Howe (1871-1936) était un ami et conseiller du président américain Franklin Delano Roosevelt. Il le soutint notamment pendant l’élection de 1932.
Louis Howe est né en 1871 à Indianapolis. Un accident de vélo laissa son visage marqué par des cicatrices. Son père était propriétaire d’un journal à New York, dans lequel Louis Howe travailla. Howe rencontra Roosevelt en 1911, dont il devint rapidement le conseiller.
COMMENTAIRE Ce que j’aime de Louis McHenry Howe, c’est son absolue discrétion et son inaltérable dévouement à prendre soin du rêve des époux Roosevelt.
L’anonymat et l’extrême intégrité intellectuelle sans complaisance ont permis à deux rêveurs d’accomplir l’impossible.
C’est la façon dont je me perçois avec Michel le concierge et Marlene la jardinière.
J’aime la beauté de chacun de leur rêve, j’aime leur passion de marcher vers leur rêve malgré leurs doutes.
Chacun est différent.
Michel c’est d’abord un sens inné de l’archétype à travers une condition humaine ciselée par son verbe, le tout allié à une discipline personnelle et à une ténacité sans faille à marcher jour après jour vers son rêve par le cinéma.
Marlene c’est l’incarnation parfaite de l’homme qui plantait des arbres de Giono… l’élégance d’une rêveuse parfaitement heureuse dans l’œuvre d’art que constitue son jardin.
EN CONSEQUENCE DE QUOI COMME LOUIS MCHENRY HOWE
Je me sens comblé par la vie de contribuer par mes lectures et réflexions à enrichir la conscientisation que ces deux magnifiques rêveur et rêveuse ont d’eux-mêmes.
voila pourquoi
Comme le dit si bien Michel le concierge,
L’ÉMERGENCE DE LA NANO-CITOYENNETÉ PLANÉTAIRE AU 21EME SIÈCLE PERMETTRA LE FONDEMENT DU CONCEPT DE PAYS OEUVRE D’ART PAR UNE MASSE CRITIQUE DE VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART.
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2110,
PIERROT VAGABOND «LE JOURNALISTE DE L’ÊTRE (PIERROT VAGABOND) VERSUS LE JOURNALISTE DU PEUT-ÊTRE (MICHEL LE CONCIERGE)
February 23, 2017 Pierrot le Vagabond ChercheurEdit
Plus la philosophie d’en haut devient oreille pour l’émergence de la philosophie d’en bas… plus des paramètres inédits se révèlent dans toute leur fraîcheur. C’est une philosophie dont la catégorie de l’existence prend forme UNIQUEMENT à partir de la parole INDIGNÉE du travailleur.
Bien sûr, Pierrot vagabond semble configuré comme un JOURNALISTE DE L’ÊTRE… On dirait qu’il est né avec un GPS fait uniquement d’errance poétique… Il dort sur un plancher, a horreur des objets, préfère connaître l’historique de l’argent que d’en posséder, calcule même le nombre de bouchées nécessaires au fonctionnement de son vivre pour ne pas nuire à la flânerie intellectuelle de son cerveau, n’a pas de vie privée, utilise l’environnement public pour ses besoins essentiels les plus discrets… Est-il platonicien? duchampsien? benrjaminien?:))))))))))) il flotte dans ses pantoufles tout heureux de vagabonder les grandes questions de l’histoire de l’humanité sans être obligé de se pencher sur quelque réponse que ce soit.
Mais quand Michel le concierge cogne à la porte de la salle de couture à 6h.30 le matin… quelle joie….l’amitié entre UN JOURNALISTE DU PEUT-ÊTRE exceptionnel et un errant poétique SINGULIER ressemble à la rencontre entre le soleil et la lune:))))))) Michel est infiniment terrestre, droit, intègre, passionné, inquiet du lendemain, jamais loin du chaos, exprimant par de nombreux PEUT-ÊTRE… l’importance de passer une bonne journée car demain est TOUJOURS encore trop loin…. LA CATÉGORIE DE L’EXISTENCE EST SIGNÉE DE LA NAISSANCE À LA MORT D’ABORD PAR LA PRÉCARITÉ.
Et nos différences déclenchent d’immenses rires. Marlene la jardinière se lève vers 7h.am… le party est déjà commencé….
Et comme le dit si bien Michel, le pays œuvre d’art, c’est le programme du concierge pour jaser avec le monde…. car… quand tu as un mauvais programme, t’as beau travailler ben drette, si c’est bâti tout croche, la tour va tomber pareil:))))))))))))))))
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2149,
(PIERROT VAGABOND) A 37 ANS, BREL FAIT SES ADIEUX. iL ARRÊTE LE TOUR DE CHANT POUR NE PAS TRICHER AVEC SON PUBLIC… IL SE CONSACRERA AU MONTAGE DE L’HOMME DE LA MANCHA ET À LA CHANSON LA QUÊTE
June 16, 2018 Pierrot le Vagabond Chercheur
En 1967, Jacques Brel annonce qu’il abandonne le tour de chant. Il se consacre alors au cinéma et se lance dans le montage de l’homme de la Mancha
Jacques Brel dans l’Homme de la Mancha Jacques Brel dans l’Homme de la Mancha © Getty
Octobre 66, Olympia de Paris
A 37 ans Brel fait ses adieux. Il arrête le tour de chant pour ne pas tricher avec son public. La vraie dernière, le 16 mai 1967 à Roubaix. Après chaque chanson, s’épongeant le visage dos au public, il murmure à son pianiste :”On ne la refera plus”
Avril 98, Opéra de Liège
José van Dam reprend le rôle titre de L’homme de la Mancha. 30 ans plus tôt, Jacques Brel, auteur de l’adaptation française de cette comédie musicale, endossait avec panache la défroque du chevalier à la triste figure. Cette quête de l’inaccessible étoile, ce rêve impossible, et amour jusqu’à la déchirure. Tout concorde
L’homme chanteur et le mythe fusionne dans cette aventure taillée à la démesure de son interprète.
‘Je veux absolument me débarrasser de mon corps pour écrire’
Profession artiste
Après la scène le cinéma l’attire sous d’autre projecteur. il pratique ce 7è art comme de coutume, passionnément, au point de vouloir projeter son imaginaire sur grand écran et de vouloir réaliser deux films : Frantz et Far West
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parole La Quête – Jacques Brel lyrics
Play the Jacques Brel Quiz
paroles officielles ♪ La Quête ♪ Rêver un impossible rêve Porter le chagrin des départs Brûler d’une possible fièvre Partir où personne ne part
Aimer jusqu’à la déchirure Aimer, même trop, même mal, Tenter, sans force et sans armure, D’atteindre l’inaccessible étoile
Telle est ma quête, Suivre l’étoile Peu m’importent mes chances Peu m’importe le temps Ou ma désespérance Et puis lutter toujours Sans questions ni repos Se damner Pour l’or d’un mot d’amour Je ne sais si je serai ce héros Mais mon cœur serait tranquille Et les villes s’éclabousseraient de bleu Parce qu’un malheureux
Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé Brûle encore, même trop, même mal Pour atteindre à s’en écarteler Pour atteindre l’inaccessible étoile
2193,
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COURRIEL-RÉPONSE DE PIERROT VAGABOND
Cher Simon…Que tu reprennes la route de la francophonie avec le conte du Vagabond céleste, dont tu as muri, et le texte et les chansons, me traverse l’âme. C’est comme si tu honorais cette lignée mélodieuse de rêves big-bang que fut celle de mon grand-père Lucien (qui échanger son cheval à St-Raymond de Port-neuf contre des bottes pour aller plus loin dans la vie), de mon oncle Paulo (qui échangea son piano contre une série de pianothons en plein air où il battait son record année après année pour aller plus loin dans la vie, et de mon père Roger (qui échangea sa job chez H. R. Hillier contre le ier poste de télévision sur cable au Canada) en m’apprenant le sens d’un rêve big bang par la job de caméraman à 12 ans, après l’école et les fins de semaine.
Le rêve big bang n’aurait pu naître ailleurs qu’à La Tuque… petite ville perdue entre les montagnes, à 100 kilomètres de Trois-Rivières d’un bord et à 100 kilomètres de Chicoutimi de l’autre, le rêve big bang passa par la musique et tomba comme un coup de tonnerre sous chaque maison comme si sous chacune y avait été installé un paratonnerre.
La musique…. certains y faisaient des chansons (Félix Leclerc), d’autres des symphonies (mon père avec sa trompette, ier prix de trompette à C.K.A.C en 1948) d’autres enseignaient aux oiseaux à chanter dans les parcs (le vagabond Baptiste Tremblay qui arrêtait aussi les trains avec ses mains pour laisser passer les enfants à l’école.
Deux orchestres Rochette aux deux coins de la ville, mon grand père Lucien répétant avec ses enfants sur la galerie pour aller manger des sandwichs chez ses chums après avoir abandonné son travail à l’usine… La poésie de vivre avant tout… Les hobos qui au-dessus des trains sautaient devant chez nous et allaient manger la soupe du pauvre chez mon grand-père Lefebvre qui travaillait lui-même dans ces mêmes trains…
Dans la ville de La tuque, à cause de la musique, nous vivions tous l’errance poétique sans le savoir…
Ce n’est pas pour rien que quand la mère de Justine est morte, son errance fantomatique accentuée par le choc post-traumatique de son père englué d’errance axiologique vint chercher réconfort avec le vagabond céleste en mode d’errance poétique sur son congélateur, parce que ce vagabond céleste montait sur les épaules de son grand-père, de son oncle et de son père, pour lui enseigner l’essentiel
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2366,
(PIERROT VAGABOND)EN DÉCEMBRE 2009…. AU CAFÉ L’ITINÉRAIRE… UNE RENCONTRE-ARCHIVE AVEC L’ARCHÉTYPE LE VAGABOND CÉLESTE CONFONDU AVEC UN ITINÉRANT PAR LE DIT MONSIEUR DES MEDIAS WEB
October 27, 2018 Pierrot le Vagabond Chercheur
….. DÉCEMBRE 2009 1102 .. ARCHIVES POUR DOCTORAT DU SITE WEB 102.3 RPM Pierrot le reveur équitable Rencontre inoubliable avec le rêveur équitable Pierrot Rochette Cette semaine, je suis allé dîner au Café l’Itinéraire et comme il n’y avait pas beaucoup de place pour s’assoir j’ai demandé à quelqu’un si je pouvais lui tenir compagnie, cette personne m’a répondu…avec plaisir…… Après quelques bouchées d’un délicieux et copieux repas, nous avons commencé à parler de tout et de rien. De fil en aiguille, j’ai commencé à découvrir un homme qui, à priori, me semblais je l’avoue honnêtement, un itinérant comme les autres. Quelle ne fut pas ma surprise au contact de cet homme à l’esprit vif, d’une grande culture, poète au grand cœur et d’une sensibilité que j’ai rarement vue depuis longtemps. Une belle phrase qu’il a dite m’a fait beaucoup réfléchir, surtout dans cette période de surconsommation où les valeurs d’amour à autrui, de partage, de sensibilité ne sont plus très à la mode… Un rêveur équitable, ce serait toute personne qui prend la décision de prendre soin du rêve d’une autre personne qu’importe sa race, sa langue, sa religion et cela, sans intérêt personnel caché. Vous imaginez un peu, prendre soin du rêve d’une autre personne sans rien demander, n’est-ce pas formidable tout cela, d’une grande sagesse, d’une grande générosité, que de pouvoir faire, tous ensembles, ne serait-ce qu’une toute petite partie de ce qu’a fait ce Monsieur? je crois que le monde où nous vivons s’en porterait peut-être un peu mieux. Mais qui est ce Monsieur?… c’est Pierrot Rochette, le rêveur équitable, qui fut co-fondateur de la boite à chanson Les Deux Pierrots dans les années 1970, Pierrot décida de donner tous ses biens pour devenir un ermite des routes en parcourant tous les chemins du Québec pour aller à la rencontre des gens (des rêveurs) et leur serrer la main. Son but? tout simplement marcher pour allumer le rêve des personnes qu’il rencontre sur son chemin…Ce n’est pas beau tout ça! Je vous présente donc Pierrot Rochette le rêveur equitable. ——————– 180 ….. 2 JUIN 2009 2 juin 2009 – 17 h 37 min | Permalien salut Andre je te telephone d’ici la fin de semaine… tres touche La Tuque reste mon unique univers interieur depuis mon enfance Pierrot qui a mis les souliers de Felix de la rue Tessier pour mieux chanter l’ame de la rue Gouin
2377,
2377… (pierrot vagabond) PASSER PAR LA PAUVRETÉ LA PLUS MINIMALISTE POUR DEVENIR MILLIARDAIRE DE POÉSIE… TELLE FUT MA SEULE VRAIE RÉUSSITE SUR CETTE TERRE….
October 31, 2018 Pierrot le Vagabond Chercheur
Marlene et Michel me comblent de bienveillance et d’intelligence au cœur même de notre équipe de recherche… Comme il est loin ce temps où…
…. Mon ami le poète Gamache qui était concierge à la bibliothèque du cégep de Victoriaville, sur le chiffre de nuit, m’y laissait travailler, en autant que je ne me promène pas devant les caméras… J’avais demandé à la direction de pouvoir y dormir avec mon sac de couchage, ce qui leur aurait sauvé un gardien de nuit… mais la réponse fut la suivante: les assurances ne le permettent pas…
ET je pouvais y crier ma rage de tout lire et de ne rien trouver d’essentiel… ce furent des années consacrées à l’histoire de la peinture américaine tout comme “a l’histoire du Québec et du Canada, tout en vivant une eumétrie aristocratique avec Mademoiselle Marie, porofesseur de maths au secondaire de victo.
J’y écrivis une partie de Monsieur 2.7k? avant d’aller passer 4 ans à dormir sur une table à recyclo-livres… en me posant la question du pays œuvre d’art à partir du cadre théorique de Frank Scott…
Puis vint la question qui m’obiigea à vagabonder: Si je prends soin de l’univers, Est-ce que l’univers va prendre soin de moi?
Autant je n’ai jamais eu de bonnes notes à l’école, autant l’auto-didactisme effréné fut un apprentissage propédeutique au vagabondage intellectuel d ela connaissance qui m’a permis d’inventer une MÉTHODOLOGIE PAR LE BLOGUE.
Je devais avoir une trentaine d’années, peut-être même moins, quand mon frère Gilles Rochette, directeur des bibliothèques de la Gaspésie et des îles de la Madeleine, m’offrit un contrat… 24 spectacles en 24 jours, en changeant de ville…. Je lui dis… j’accepte, en autant que je puisse dormir dans mon sac de couchage dans chaque bibliotheque de village…
Je passais mes nuits à lire… et le lendemain, je dormais en arrière des rideaux de la scène… mon frère me levait une demie-heure avant le spectacle et , à moitié endormi, j’allais chercher une performance qui rassurait … enfin… mon pauvre Frère… comme il a du trouver inquiétant de voir que je ne chantais que pour vagabonder le savoir…
A 70 ans, c’est encore pire…. Rien ne m’intéresse autre que la passion d’apprendre, de créer, d’inventer des concepts, de partir à la recherche du graal DE L’ESSENTIALISME dans un univers où tout est teinté de post-modernisme d’un nominalisme des plus douteux…
wow-t=2.7k?… des années de travail pour en arriver là…. la glossarisation des 3 chapitres va me permettre de me saouler à l’univers des cadres conceptuels versus les cadres théoriques, inventant une architectonie de la nano-modernité par pur frisson du dire et du lire tissant au fil d’or d’une constellation cosmogonique un argumentaire signé comme une œuvre d’art… et en équipe en plus de cela avec Marlene et Michel…
à suivre… Pierrot vagabond
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… (PIERROT VAGABOND) UNE GRANDE DAME QUI M’AVAIT SAUVÉ LA VIE EN PRENANT SOIN DE MOI COMME UNE MÈRE À SEPT-ILES ALORS QUE JE DORMAIS DANS LES CIMETIÈRES EN VUE D’UN DOCTORAT… VIENT DE DÉMÉNAGER À MONTRÉAL… SON NOM… DANIELLE FORTIER…. CELLE QUI M’A NOURRI, M’A DONNÉ SES TIPS DE LA SEMAINE, À PARTIR DE SA PÂTISSERIE «J’LES FAIS MOI-MÊME»… LA CHANSON DE L’INGÉNIEUR RACONTE L’HISTOIRE D’AMOUR À LA BASE DE SON COUPLE
November 7, 2018 Pierrot le Vagabond Chercheur
Merci Danielle…. j’ai pu écrire des chansons chez toi….à Moisy… sur le bord de la mer… merci d’avoir conservé mon cahier de 100 chansons écrites et transcrites à la main…. Quand ton chum te téléphonait d’Algérie ou il pratiquait son métier d’ingénieur, j’ai pu dessiner tes larmes d’amour pour lui par une chanson que je te dédie encore aujourd’hui. Je te dédie aussi cette chanson où j’honore tes tipes d’une semaine de travail que tu m’avais donné avant que je reprenne la route… J’en ai fait bénéficié une jeune femme cocainomane qui en avait plus besoin que moi…
LA CHANSON DE L’INGÉNIEUR
8 février 2009 – 20 h 33 min
COUPLET 1
je suis en Algérie pis toé tu gardes le fort sur la Côte Nord
de trois mois en trois mois ton ingénieur gagne sa vie si loin de toi la nuit
j’ai beau t’envoyer des belles fleurs téléphoner à toutes les heures quand bien trop je m’ennuie oh mon coeur
à travers tes respires j’aime t’entendre dire un peu d’ta beauté qui m’inspire
REFRAIN
je suis là même si t’es pas là nous deux on sera toujours là
COUPLET 2
je suis en Algérie pis toé tu gardes le fort sur la Côte nord
le soir t’es dans lectures pis tu t’fais des partys de littérature quand moi je dors
sur une ancienne base militaire Moisy est le nom d’la rivière dont la nuit je m’ennuie, l’enfer
d’un côté y a la mer de l’autre la rivière et au milieu y a toi qui m’dit
COUPLET 3
je suis en Algérie pis toé tu gardes le fort sur la Côte nord
bientôt j’aurai trois semaines j’pourrai enfin te dire je t’aime en creusant le fond de ton corps
trois mois c’est dur sur l’armature j’ai beau être un bon ingénieur j’ai peur de rien sauf des fissures du coeur
mon coeur je suis un gars mes mots c’est mes deux bras ma voix c’est mes dix doigts
REFRAIN FINAL
tu es là bientôt je s’rai là nous deux on sera toujours là
Pierrot vagabond celeste
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