L’ÉVOLUTION DES ÉMOTIONS ROBERT GREENE … LES LOIS DE LA NATURE HUMAINE

Les lois de la nature humaine par Robert Greene | Leslibraires.ca

EXTRAIT YOU TUBE

1: Si nous voulons devenir plus rationnel … commenàons par comprendre notre irrationalité fondamentale. Deux facteurs devraient rendre cette idée plus acceptable pour notre ego. 1… Nul n’est à l,abri des effets irrésistibles des émotions sur l’esprit, pas même le plus sage d,entre nous  … 2 … et dans une certaine mesure … l’irrationalité fait partie de la structure de notre cerveau. Nous sommes cablés ainsi dans notre manière de traiter les émotions. (1.13.12)

2: L’irrationalité échappe presque totalement à notre contrôle. Pour le comprendre, il faut étudier l’évolution des émotions elle-même. Pendant des millions d’années, les organismes vivants ont dépendu d’un instinct de survie parfaitement au point. En une fraction de seconde, un reptile pouvait sentir le danger dans son environnement et réagir en prenant instantanément la fuite. L’impulsion et l’action n’étaient pas séparés (1.13.48)

3: Puis, chez certains animaux …cette sensation immédiate du danger a évolué lentement pour se transformer en quelque chose de plus diffus et de plus durable. LE SENTIMENT DE PEUR. Au départ, cette peur n’était rien de plus qu’un niveau d’excitation élevée avec libération de certaines substances chimiques pour alerter l’animal d’un danger possible. Avec cette excitation et la tension qui en découlait … l’animal pouvait réagir de plusieurs manières et non plus seulement par la fuite. Il pouvait devenir plus sensible à l’environnement et tirer des leçons de ses expériences. Ses possibilités de réponses s’étant élargies, il avait de meilleures chances de survie.  Ce sentiment de peur ne durait que quelques secondes , voire moins, car la rapidité était essentielle  (1.14.36)

4:  Chez les animaux sociaux, les émotions et sentiments ont commencé à jouer un rôle plus profond et plus important, devenant une forme de communication majeure.  Ces animaux pouvaient émettre des sons féroces ou hérisser leurs poils pour montrer leur colère, repousser un ennemi ou signaler un danger. Exprimer leurs désirs sexuels ou leur réceptivité à l’accouplement par certaines postures ou autres odeurs. Signaler leur envie de jouer par d’autres postures ou gestes. Et par certains cris, les jeunes manifestaient leurs profondes anxiétés et demandaient à leur mère de revenir. (1.15.10)

5:

 

UN VRAI VAGABOND QUI ARRIVE CHEZ UNE VRAIE ÉCRIVAINE… CLAIRE BERGERON

Henry David Thoreau | Poetry Foundation

DAVID h. tHOREAU

THOREAU – Qu’est-ce qu’une vie philosophique ? – YouTube

un vrai vagabond chez une vraie écrivaine… une vraie fourchette chez une vraie cuistot …un vrai passionné des mots chez une vraie oreille-plume

Chère Claire,

Cela me prend souvent plus de 48 heures avant que les mots ne surgissent en moi dans toute sa dévotion à l’abs-xistence qui se définierait comme un rêve de mots qui ne triche pas avec un rêve de vie…

 

THOREAU – Qu’est-ce qu’une vie philosophique ? – YouTube

 

Je me rappelle quand j’ai sonné chez vous … et que la porte s’est ouverte...Ce magnifique TU rempli de vous épistolaires qui a surgi soudain de la somme de tous mes vagabondages. J’étais vagabond… et j,entrais chez vous comme vagabond… Plus je visitais votre intérieur … plus je me disais … je dois aller marcher dehors pour voir s’il n’y aurait pas une petite bibliotheque et un petit bois ou je pourrais y dormir dehors…

 

Ce qui accentuait la beauté de mon rêve… c’était la beauté du vôtre Claire. Cette petite maison ou vous vivez seule sans jamais manquer d’amour pour vos proches… ce tout petit bureau ou vous écrivez, cette cuisine ou vous confectionnez des mets exquis…

 

J’avais une chambre pour y accueillir le vagabond… Je n’y voyais que le plancher comme quand je dormais dans les cimetières, je n’y voyais que le gazon bien coupé sous des arbres enchanteurs du vent de la vie…

 

Cette petite table dehors… ce chat à la Edgar Poe qui n’existe peut-être pas et pour lequel j’oubliais de refermer la porte comme si j’étais sur scène pour y vivre un bitt burlesque d’une porte que je ne réussis jamais à refermer… cette oreille faite pour écouter une chanson … ces repas, ce café…

 

Oui… un vrai vagabond qui arrive chez une vraie écrivaine… c’est de ça que sera fait notre voyage à Latuque … de qwalias, de recherches, de chansons de marches philosophiques et de jeux de scrabble

 

Bon réveil Claire

 

Pierrot

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Dany Laferrière offre à l’ONU « un vent de fraîcheur » 


PHOTO RICHARD HÉTU, COLLABORATION SPÉCIALE

L’exposition Un cœur nomade, sur la vie de Dany Laferrière, est désormais présentée au siège de l’ONU, à New York.

(New York) Les diplomates et les employés des Nations unies ne pourront y échapper : jusqu’au 17 juin prochain, ils traverseront à pied une partie de l’œuvre écrite et dessinée de Dany Laferrière en allant et venant dans cet édifice où aboutissent tous les drames de la communauté internationale.

Publié à 7h00

Richard Hétu

RICHARD HÉTUCOLLABORATION SPÉCIALE

Selon l’écrivain, ils en ressortiront « en sifflotant » après avoir réalisé que des gens continuent à créer « au cœur de ces désastres ». Il s’agira d’un rare dossier à leur apporter un « vent de fraîcheur ».

« Je crois en fait que c’est le dossier le plus joyeux qu’on ait jamais présenté à l’ONU », a déclaré Dany Laferrière, peu avant de se rendre au siège de l’organisation internationale à New York, où s’est déroulé lundi soir le vernissage de l’exposition Un cœur nomade, qui raconte la vie de l’artiste.

« Et ce dossier dit ceci : l’art est au cœur de toute transformation humaine. Si on ne pense pas cela, on n’y arrivera jamais. Les négociations, les chiffres, les documents, les enquêtes, les études ne sont importants que si on tient compte que les gens ont des sentiments, des émotions. Et voici en couleur, en écriture, en poésie et en réflexion le dossier de cette région du monde où l’on croit que les choses sont jouées, où l’on croit que tout est perdu. »

Bref, si les diplomates onusiens parviennent à trouver des solutions à des problèmes quasi irréductibles ces prochains jours, Un cœur nomade y sera peut-être pour quelque chose.

L’exposition a vu le jour en 2020 dans le Quartier des spectacles de Montréal, à l’occasion des 35 ans de carrière de Dany Laferrière. Composée dans sa version originale de sept tableaux distincts, elle s’inspire de trois romans illustrés de Dany Laferrière et retrace sa vie, de son enfance en Haïti à l’Académie française à Paris, en passant par ses années à Montréal et à Miami.

Après Montréal, Un cœur nomade s’est mis à voyager, d’abord à Francfort, où l’exposition a connu un grand succès en 2021 pendant la Foire du livre de cette ville allemande, alors que le Canada était l’invité d’honneur, puis à Tunis et enfin à Dubaï.

Composée de cinq tableaux, la version de l’exposition présentée à l’ONU est le résultat d’une collaboration des représentants diplomatiques du Québec et du Canada à New York, ainsi que de l’Organisation internationale de la Francophonie.


PHOTO RICHARD HÉTU, COLLABORATION SPÉCIALE

Dany Laferrière au vernissage de son exposition à l’ONU

« Très émouvant »

« C’est très touchant et émouvant de penser que chaque matin, en entrant travailler, les délégués de différents pays vont traverser l’œuvre d’un Québécois d’origine haïtienne », a déclaré Martine Hébert, déléguée générale du Québec à New York. « Ça vient encore une fois marquer l’importance de l’empreinte du Québec dans la ville de New York. »

La diplomate d’origine congolaise Nelly Okonco a été touchée et émue lundi soir devant le texte et le dessin de Dany Laferrière qui « imagine [sa] mère tourner le dos à la réalité pour s’enfoncer dans le rêve » après l’exil de son père.

Ça fait remonter beaucoup de souvenirs et de mélancolie. J’ai connu ça très tôt, cette séparation avec ma mère. Et je l’imagine aussi tourner le dos à la réalité pour s’enfoncer dans le rêve.

Nelly Okoncom, diplomate d’origine congolaise

Dany Laferrière, lui, rêve de voir Un cœur nomade continuer à voyager. À Miami, à Paris et, pourquoi pas, à Port-au-Prince. Il voit l’aventure de cette exposition comme un « cadeau ». Et aussi, faut-il le croire, comme une récompense pour son obstination à créer des romans illustrés.

« Je ne veux pas me comparer à Dylan, mais je pensais un peu à lui quand les gens, au début, n’acceptaient pas cette manière, a-t-il dit. Pourquoi ne continues-tu pas à écrire des livres comme avant ? On avait aussi attaqué Dylan quand il était passé de la guitare sèche à la guitare électrique. Ce sont les mêmes gens après qui acclament. Il a fallu qu’il s’obstine. C’est ça, je me suis obstiné. J’ai maintenant 6 livres et 1200 pages écrites et dessinées. »