LUC DUPONT, UN GRAND PORTRAITISTE DE VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART DU QUEBEC

courriel de

LUC DUPONT
UN GRAND PORTRAITISTE
DE VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART
DU QUÉBEC

Re-bonjour Pierrot,

Concernant Gérald Godin

Tu te souviens de notre avant-dernière rencontre; je t’avais amené au Brooklyn dans le Mile-End, alors que j’étais à écrire, pour la revue POSSIBLES, un portrait de Gérald Godin, et c’est à cet endroit que tu m’as donné le précieux conseil de partager avec les lecteurs le fait que je leurs avais concocté un texte dont les structures, n’étaient pas évidentes aux premiers abords, mais qu’il fallait persister dans sa lecture, pour en voir apparaître le juste sens (de ces structures-là).

Je suis effectivement passé à l’acte et tu noteras, dans le premier tiers du texte (du bas de la p. 3 au haut de la p. 4) remis depuis le 15 mai dernier, que j’ai expliqué les raisons pour lesquelles la “recherche de formes nouvelles” avaient été privilégiée : parce cette approche était en accord parfait avec les éléments séminaux propres aux 6 fondateurs (tous renouvelleurs de formes dans leur domaine respectif : ici sociologie et poésie.

Bonne lecture donc du résultat final, dont je n’ai eu que de minces échos jusqu’à maintenant, mais qui au moins me laissaient deviner qu’on avait “compris” la démarche !

Au plaisir d’une prochaine rencontre !

Luc

——
RÉPONSE-COURRIEL DE PIERROT

Très cher Luc
Je suis ébranlé de joie…..

ce que j’ai toujours perçu de génial en toi
(et là je parle de ta sensibilité poétique
bien ancrée au cœur d’une pensée structuraliste
issue de ta longue carrière de communicateur scientifique),

bref…. bref… tu fais œuvre en nous ILLUMINANT L’INVU ET L’INDI… (Jean-Luc Marion, COURBET OU LA PEINTURE À L’OEIL… À LIRE ABSOLUMENT) d’un morceau de notre patrimoine culturel.

Cet article-là sera ta barre de mesure pour le futur…. Je ne sais pas comment il sera reçu autant par la partie éditoriale de la revue que par le public s’il est publié… mais si quiconque suit l’évolution de TA PEINTURE À L’OEIL depuis Maufette,Gaston Miron, les frères maristes et Julien-Godin ne peut qu’être ému, créativement ému…

Tu sais à quel point j’ai mis des années à allumer des rêveurs un par un, en vagabondant le pays, tout en célébrant des vies personnelles œuvre d’art sans lesquelles un pays œuvre d’art ne se vit que comme utopie…

Je sens en toi un frère d’armes parce que par ton élégance intellectuelle bien trempée dans une oreille d’écrivain, tu nous peint des vies personnelles œuvre d’art qui ont fait de leur rêve un combat au service des autres…

Et c’est ce combat OEUVRE D’ART de Godin au service des autres que d’une façon oblique, tout en nuance et tout en respect de l’humain-souci, tu nous rend si actuel… si imposant… et si inédit… et si urgent… dans un article que je qualifierais d’inédit et anthologique autant par le fond que par la forme.

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MICHEL LE CONCIERGE

ARCHIVES…ENTREVUE SIMON GAUTHIER … 2 JUILLET 2015

Fdlm 400 – Francophonie : le conteur québécois Simon Gauthier (3’14’’)

Posté le 2 juillet 2015 par fdlm

Depuis plus de quinze ans, Simon Gauthier captive tous les publics par son imagination débridée, son énergie incandescente et sa sensibilité de poète. Ce conteur professionnel a décidé de se lancer dans le métier en 1998 après avoir vu le conteur Michel Faubert en spectacle un an plus tôt. Le lendemain de cette veillée mémorable, Simon s’est littéralement plongé dans la littérature de contes et a dévoré toute la section « contes » de la bibliothèque, aussi bien les contes traditionnels du Québec que ceux d’autres traditions. Depuis 2004, Simon effectue chaque année de trois à cinq tournées en France, présentant ses spectacles aussi bien dans des festivals qu’en salles ou en milieu scolaire. Il a aussi conté dans de nombreux pays et il se produit régulièrement au Québec et un peu partout au Canada. Benjamin Dehaut l’a rencontré.

TRANSCRIPTION
Benjamin Dehaut – Simon Gauthier est un conteur de 41 ans / un homme qui raconte des histoires / des légendes bien sûr / mais également des histoires vécues / c’est son père qui lui a donné cette passion pour le conte quand il était petit / et même lorsqu’il se présente dans la vie de tous les jours Simon Gauthier le fait en racontant une histoire – S. G. – Je suis né sur la côte nord / sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent au Québec / un / un être humain qui aurait reçu par la lune un visage et par la nuit une parole – B. D. – Enfant / pendant les longs trajets en voiture il y a toujours une cassette de contes qui passe et déjà Simon Gauthier imagine des décors fantastiques – S. G. – Quand on était dans les cavernes / ben les gens / hommes ou femmes / qui partaient soit à la chasse / soit découvrir du pays / et quand ils revenaient / ben les gens se rassemblaient pour savoir qu’est-ce qu’ils ont vécu / les hommes et les femmes qui n’avaient pas pu faire le voyage écoutaient religieusement / donc c’était les premières télés du monde – B. D. – À 21 ans / alors qu’il chante des poésies à la guitare / l’envie de raconter des histoires lui vient / Simon Gauthier est désormais conteur – S. G. – Et je roule ma bosse depuis dix-sept ans / Québec / Nunavut / l’Ouest canadien / le Nouveau Brunswick / les îles de la Madeleine / la Belgique / la Suisse / la France / le Burkina Faso / on m’a demandé d’aller en Égypte / je suis revenu en Tunisie / j’ai décollé dans le fond de la Guyane française / j’ai été raconter chez les Inous / les / les premiers peuples au Québec / sous la tente / avec la vieille qui tricote / le gars qui est en train d’emmancher sa babiche pour faire une / une raquette / et là il y a un petit feu puis / puis ils sont dix / mais je dois conter comme s’ils étaient mille – B. D. – Et faire vivre une histoire du début à la fin n’est pas de tout repos – S. G. – Le conteur / ben on fait tout hein / on raconte l’atmosphère / on décrit les personnages / on raconte le récit / il faut monter des montagnes / faut mettre des ciels / faut faire des avions / faut faire planer des oiseaux / on a tout à faire / hommes / femmes / petits et grands / ben ils découvrent le plus grand théâtre du monde / le théâtre de l’imagination – B. D. – Alors à qui s’adressent ces histoires / aux personnes de 6 à 107 ans / dit-il en riant / il y a plusieurs niveaux de compréhension / notamment pour sa dernière histoire / celle du vagabond céleste – S. G. – J’ai rencontré un vagabond céleste / un monsieur avec un chapeau / avec un bâton / une guitare / une paire de bottes / avec une barbe / je dis bonjour / vous faites quoi dans la vie / il dit / ah moi / je suis vagabond céleste / je dis pardon / il dit oui / ça fait cinq ans que j’ai tout abandonné / j’ai dilapidé mes fonds de pension / j’ai tout donné mon argent / ma voiture / et puis ça fait cinq ans que je suis vagabond dans le Québec / vœu de chasteté / et je m’en vais rencontrer des rêveurs et des rêveuses / qui sont en train de faire de leur vie une œuvre d’art / et pour tous les rêveurs et les rêveuses que je rencontre / eh ben je les écoute et puis je leur écris une chanson pour les honorer / et ce qu’il aime beaucoup / c’est les artistes du quotidien / j’arrive dans une petite ville et je vois un magnifique parterre rempli de fleurs / il contemple et le jardinier qui s’en occupe lève la tête / il dit / ben vos fleurs sont merveilleuses / et là il interrompt le vagabond céleste en disant / ah non / non / non / je / je ne cultive pas des fleurs / je cultive l’espérance / pour tous ceux et celles qui passent devant ma maison.

LEXIQUE

LA LÉGENDE DE LA TUQUE …OU… L’ÉPOPÉE DE LA MUSIQUE CLASSIQUE DANS SA GUERRE CONTRE LE FÉODALISME AUTANT CAPITALISTE QUE CHRÉTIEN

Si un jour j’avais à raconter l’histoire de la ville de La Tuque… J’y célèbrerais mes héros… Lucien Rochette, Paulo Rochette, Roger Rochette qui, grâce au cheval de Troie que fut, pour eux, la musique classique, purent prendre conscience des chaînes autour de leur liberté que constituèrent féodalement les curés par leur spiritualisme prédateur et les capitalistes protestants du moulin à papier par leur paternalisme prédateur.

Seul Aubert Montgrain, le professeur et le directeur de l’harmonie de La Tuque réussit à briser ses chaînes en s’enfuyant de nuit avec une de ses élèves avec qui l’histoire d’amour dura près de 20 ans.

Le roman commencerait par Aubert Mongrain qui à l’âge de 80 ans, dans son condo de Longueuil, me raconte son arrivée à La Tuque et me déroule le fil de l’épopée musicale telle que lui l’a vécue.

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EXTRAIT D’UN ARTICLE DE L’ÉCHO DE LA TUQUE

31 JUILLET 2007

CONFERENCE CAMILLE BOUCHARD

Les Années lumières auront été l’adolescence de la civilisation moderne comme l’adolescence sont les années lumières de la vie. Il faut vous dire que je l’ai vécue dans une petite ville forestière de 15000 âmes (en exagérant), particulièrement sympathique à ses adolescents : La Tuque. C’était une communauté dont l’assiette fiscale était assez bien pourvue. De fait, c’était à l’époque où la mondialisation du commerce papetier ne s’était pas encore vraiment manifestée. (…) À part le fait admis que la fumée sulfureuse de l’usine ternissait le poli des voitures au grand désespoir de leurs propriétaires, dont M. Duchesneau qui s’échinais à faire briller sa Chevrolet tous les samedis de beau temps, nous ne savions pas encore que les rejets de l’usine nous empoisonnaient, que les températures excessives auxquelles les hommes étaient soumis les détruisaient à petit feu et que nos mères se morfondaient d’ennui à la maison. (…)» « En plus de cette insouciance béate, les adolescents que nous étions profitaient d’équipements sportifs de premier ordre. Ils avaient l’embarras du choix entre le baseball, le football, la balle-molle, le basket-ball (et pour les Anglais et les fils de médecins, le golf), la salle communautaire de bowling et de billard et le cinéma à rabais du samedi après-midi. Sans compter les possibilités quasi illimitées d’aller à la pêche, à la chasse. Et puis, il y avait les petits fruits, y compris les petits fruits défendus (vous me permettrez toute la discrétion requise à ce sujet). » « Les vicaires et curés, les religieux et religieuses s’occupaient de la troupe scoute et des 4H et de l’Oeuvre des Terrains de Jeux (OTJ) qui nous accueillaient enfant, et dont nous devenions, pour certains d’entre nous, moniteurs et monitrices plus tard. Les commerçants, dont la famille Spain se montrait à la fois généreux et futés : ils en avaient guère le choix me direz-vous, mais ils le faisaient dans la bonne humeur et même, pour certains, dans l’enthousiasme. Les familles Scarpino et Scalzo produisaient des générations d’athlètes qui se transformaient au fil du temps en coach ou restaurateurs des stades sportifs. La famille Shapiro demeurait, quant à elle, mystérieuse : leur mercerie sentait quelque chose qui rappelle aujourd’hui les cornichons à l’aneth. » « Une autre famille, la famille Mongrain s’assurait que tout ce beau monde se mette quelque chose d’autre que des statistiques sportives entre les deux oreilles. Aubert Mongrain, musicien talentueux et passionné, sa femme, belle comme seule une violoncelliste peut l’être, avait convaincu la ville de se doter d’une fanfare de très haut niveau. Mais, il fallait à cette fanfare un club ferme, ce que l’Harmonie scolaire formée de plus de 60 adolescents entraînés sous la férule baguette de monsieur Mongrain, assurait. Cette Harmonie scolaire était à ce point performante qu’elle s’était mérité une invitation d’aller jouer à la Place des arts à Montréal. » « En 1958, à 13 ans, j’empruntais une fortune à mon père : 100 $ pour acheter un kiosque de cirage à chaussures. Les repose-pieds m’avaient été offerts à rabais par le propriétaire de la salle de billard voisine de la maison. La clientèle se fit si pressante (faut dire que j’étais installé devant la plus grosse taverne de la ville) que je dû engager un assistant qui touchait 10 ¢ la paire sur un tarif de 25 ¢ et devait me refiler en sus les pourboires. Après tout, je fournissais la matière première, que je lui expliquais ainsi qu’à sa mère, ma tante. J’y donc appris, adolescent, qu’un capitaliste pouvait être détesté, même par son cousin, pour de bonnes raisons! Le défi était de cirer les chaussures des hommes qui, accoutrés de leurs plus beaux pantalons noirs, nous demandaient de faire reluire leurs souliers, noirs aussi, en nous suppliant de ne pas tacher leurs chaussettes jaune citron. Il fallait nous faire confiance. Et nous en étions fiers. » « Mais le nec plus ultra, c’était le 0-100 20, club de danse sans boisson réservé aux jeunes (comme son nom l’indiquait), situé sur le bord d’un petit lac que l’on trouvait en plein centre de la ville, et ouvert les vendredis et samedis soirs. On pouvait y danser, mais aussi y louer des chaloupes à rames, premier élément tactique de chaudes soirées à ramer et à sombrer… plus dans le désir qu’autrement. La même salle de danse ouvrait aussi le dimanche en après-midi. C’était, qu’il fasse beau ou qu’il tombe des cordes (on préférait la pluie), le moment privilégié de slows collés et langoureux : tout le monde voulait danser avec la grande Catherine (nom fictif) réputée pour sa maîtrise très particulière du slow pour ensuite assister, encore lubrique, à la messe de 5 heures où tout le monde avait l’air des anges. Il fallait nous faire confiance. Et nous en étions fiers. » « Vous le voyez bien, j’ai vécu une adolescence bénie, entourée d’adultes compétents qui, eux-mêmes, se retrouvaient dans une communauté homogène et riche de capital économique, de capital humain et de capital social. Nos loisirs étaient diversifiés et, à ce point nombreux, que, pour reprendre un concept cher aux écologistes du développement, les «scènes de comportement» se retrouvaient constamment en demande de jeunes aptes à occuper tous les rôles requis pour le bon fonctionnement de ces activités. Autrement dit, les adultes de cette petite communauté s’étaient piégés : dans leur souci de contrer l’oisiveté propice à la lascivité et à la concupiscence, ils avaient créé des environnements dans lesquels nous étions des acteurs communautaires nécessaires au bon fonctionnement de leurs institutions sportives ou culturelles. Sans nous, leurs projets tombaient. Nous étions indispensables à leurs plans. Et sans doute à leur santé mentale! Autrement dit, quand on ne peut se passer des adolescents, on en prend soin. Comme à La Tuque, au début des années ’60. Pouvons-nous en dire autant maintenant? »

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PAUL RICOEUR
TEMPS ET RÉCIT
TOME 1
P.212-213

Suivre une histoire, en effet, c’est comprendre les actions, les pensées et les sentiments successifs en tant qu’ils présentent une direction particulière (directedness): entendons par là que nous sommes poussés en avant par le développement, dès que nous répondons à cette impulsion par des attentes concernant l’achèvement et l’issue du processus entier.

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Michel le concierge

P.488 DU DICTIONNAIRE D’ÉPISTÉMOLOGIE… ITEM PHILOSOPHIE PRATIQUE

Vocabulaire technique et analytique
de l’épistémologie
Robert Nadeau
p.488
item «PHILOSOPHIE PRATIQUE»

« PHILOSOPHIE PRATIQUE. La philosophie pratique entend indiquer aux êtres humains les conditions sociales, économiques, politiques et morales qui leur permettront d’acquérir un mieux-être, voire le bonheur. Elle englobe donc toute réflexion (de nature philosophique) sur les relations sociales, les liens économiques, les classes sociales, les structures politiques, la morale, etc…. Dans les termes même de Kant, elle veut apporter une réponse à l’homme qui se demande … QUE DOIS-JE FAIRE?… par opposition à la philosophie théorique qui entends répondre à la question «QUE DOIS-JE CONNAÎTRE? »

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Michel le concierge

JE SAISIS MIEUX À QUEL POINT UN CERVEAU DOIT ÊTRE VIDE DE TOUTE TOXICITÉ DES HABITUS RELIÉS AU CORPS

Quand je suis épuisé momentanément du monastère de ma démarche… je n’ai qu’à penser à Kant, Descartes, Spinoza, Marx, Einstein…. dont les heures, les jours et les nuits furent majestueusement vécus dans une existence consacrée à la vie intellectuelle.

J’ai 67 ans… Même la nuit quand je dors sur mon plancher… vers 3h.30 le matin, dans mon sommeil, les problématiques, les hypothèses, les théories, les paradigmes, deviennent mes invités au festin de l’improbable.

Je suis excité 7 jours par semaine 24 heures par jour… J’ai rarement de la peine (reliée à mon avis à la toxicité psychique de la mémoire factice reliée au souci sartrien… Le big bang de mon rêve vécu sur la scène il y a plus de 15 ans poursuit son expansion infinie… attisé par L’INACCESSIBLE ÉTOILE DE BREL.

Sarah Rubato m’a écrit un courriel… elle est arrivée d’Europe… elle viendra sans doute me saluer à Mc Gill, mon monastère pour plusieurs années… Il y a un piano sur la rue devant le campus… je lui ai demandé si elle pouvait me jouer IL PLEUT SUR NANTES DE BARBARA…
32 ans à faire de la scène à 250 spectacles par année, ça laisse au fond de moi  ce vent dont parlait mon père qui fut lui-même artiste… ce vent que j’entends parfois… celui de la porte de garage ouverte du café St-Vincent… celui de chez Gaspard aux iles de la madeleine… celui des deux Pierrots quand les lundis et mardis des tempêtes de neige l’hiver, je chantais en bas de la scène devant le feu de foyer, en arrêtant entre chaque couplet pour mieux poétiser le fond de l’indit….oui… je fus heureux durant 32 ans… un vagabond, un errant poétique… malgré l’irritant que constituait pour moi le public et les applaudissements… peut-être àause de ce dactylo que je traînais de ville en ville, de village en village pour réécrire mes cahiers de chansons en refusant d’en apprendre une seule par cœur… pour me laisser transpercer par LE VENT DE L’ÊTRE DANS LA TEMPÊTE DES IRRITANTS DE L’EXISTENCE.

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Michel le concierge…

LE CONCEPT DE LA BEAUTÉ DU MONDE… OU LE CRITÈRE DE DÉMARCATION EN ESTHÉTIQUE

A la page 223 du « vocabulaire technique et analytique de l’épistémologie de Robert Nadeau… à l’item ESTHÉTIQUE… il y est écrit:

« ESTHÉTIQUE. Etude philosophique de l’art, de nos sentiments, concepts et jugements à son égard, ainsi que, par comparaison, des sentiments, concepts et jugements plus ou moins similaires que nous inspirent certaines choses qui ne sont cependant pas des œuvres d’art (par ex. une personne ou un animal, un texte philosophique ou une démonstration mathématique). Voici quelques questions typiques posées par l’Esthétique considérée comme THÉORIE FONDAMENTALE: Comment convient-il de définir l’art? Qu’Est-ce qu’une œuvre d’art? Comment pouvons-nous juger de la valeur esthétique d’une œuvre particulière et y-a-t-il une manière objective de formuler un tel jugement? Peut-on former son jugement à l’évaluation des œuvres d’art? LA BEAUTÉ EST-ELLE UNE NORME UNIVERSELLE? Qu’Est-ce qui fait le succès d’une œuvre d’art: SA BEAUTÉ, SA DIMENSION MORALE, SON CARACTÈRE UNIVERSEL OU ESSENTIEL, SON RESPECT DES NORMES, ESTHÉTIQUES OU AUTRES, IMPOSÉES PAR UNE CERTAINE ÉLITE? etc…

L’un des problèmes philosophiques fondamentaux qui rapprochent l’esthétique de l’épistémologie est celui DU CRITÈRE DE DÉMARCATION*****

LE CRITÈRE DE DÉMARCATION

En effet, comme le remarque Maurice Lagueux (1998), même s’il semble difficile, voire impossible, de déterminer LES CONDITIONS NÉCESSAIRES ET SUFFISANTES qui permettraient qui permettraient de distinguer l’œuvre d’art d’une production inepte quelconque, le problème du critère de démarcation en art n’est pas pour autant un pseudo-problème.

Selon Lagueux, pour traiter correctement pareil problème dans une perspective philosophique, on est ainsi amené à découvrir les traits qui caractérisent normalement ce que l’on considère comme des œuvres d’art et à expliquer pourquoi ces propriétés ne permettent pas LA FORMULATION D’UN CRITÈRE NON ÉQUIVOQUE.

Et il semble presque impossible, ajoute l’auteur, d’éviter d’aborder le PROBLÈME DU CRITÈRE DE DÉMARCATION EN ART, car presque personne (aucun artiste, en tout cas) n’est prêt à admettre QUE N’IMPORTE QUOI PEUT ÊTRE CONSIDÉRÉ COMME UNE OEUVRE D’ART, ou encore que les critères permettant de distinguer une œuvre d’art d’une production médiocre quelconque SONT TOUT À FAIT ARBITRAIRES.

Après tous, la difficulté de trouver un critère de démarcation satisfaisant ne présuppose-t-elle pas la reconnaissance d’une distinction bien réelle entre CE QUI EST DE L’ART ET CE QUI N’EN EST PAS?

Or, comme le note Maurice Lagueux, mutadis mutandis, ce problème de démarcation se pose de MANIÈRE SIMILAIRE EN SCIENCE.

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LE TIRAGE AU SORT PLANÉTAIRE… OU LA RÉVOLUTION NANODÉMOCRATIQUE DU 21EME SIÈCLE

A la page 136 du «vocabulaire technique et analytique de l’épistémologie… de Robert Nadeau…à l’item… CRITÈRES POUR ACCEPTER DE NOUVELLES THÉORIES… il y est écrit ceci:

« On pourrait penser que l’adéquation aux faits observés est le seul critère auquel font appel les scientifiques quand vient le moment d’accepter une nouvelle théorie (v. critique de vérité). Mais, en pratique, d’autres critères, de nature SOCIOLOGIQUE ceux-là, ont également leur importance: par exemple, LA SIMPLICITÉ*** (v. aussi simplicité mathématique d’une théorie) LA PLAUSIBILITÉ**** (c’est-à-dire l’accord avec le sens commun), LA BEAUTÉ**** (ou l’élégance), ainsi que L’UTILITÉ. Le contenu de tels critères peut varier passablement au gré des changements dans les conditions sociales. v. aussi acceptabilité d’une hypothèse, et règle d’admission d’une hypothèse.

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COMMENTAIRE

Cela m’a pris la lecture de 34 biographies des présidents américains pour me rendre compte que la démocratie souffre d’un manque chronique d’accessibilité citoyenne… au pouvoir démocratique. Que ce soit à cause des classes sociales, des lobbys d’intérêt, de l’argent…. la tricherie pour la rareté axiologique que constitue l’exercice du pouvoir… est omni-présente. La séparation des pouvoirs de Montesquieu permet juste de civiliser la tricherie, passant de son exercice par la loi du plus fort à la loi du plus rusé sous la division des lois de l’exercice politique étatisé.

SIMPLICITÉ, PLAUSIBILITÉ,BEAUTÉ,UTILITÉ

NANO-DÉMOCRATIE, VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART, PAYS OEUVRE D’ART….

GRÂCE AU TIRAGE AU SORT PLANÉTAIRE.

De là l’idée D’UN TIRAGE AU SORT PLANÉTAIRE.. un vote une ville, un vote un village… orchestré par une FONDATION qui crée numériquement une planète-terre espace-monde numérique où chaque ville et chaque village de la planète donne accès à tout citoyen ou citoyenne de ce village ou de cette ville pour s’inscrire par le biais de quatre questions

1- QUEL EST TON RÊVE?
2- DANS COMBIEN DE JOURS?
3- QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE?
4- EN QUOI TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

De ces centaines de milliers de villes et de villages avec chacun un représentant… sera choisi par tirage au sort UNE COMMUNAUTÉ-CONSCIENCE-PLANÉTAIRE CITOYENNE DE 125 PERSONNES qui réfléchiront planétairement à la cinquième question:

5; EN QUOI NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

Cette assemblée constituante aura des exigences éthiques à proposer à chaque ville et chaque village de la planète, qui d’abord sera discutée et votée par chaque représentant de chaque ville comme de chaque village sur la planète… qui après… en proposera les résolutions à débattre à la population entière de chaque ville et chaque village, votant par le biais de son conseil municipal.

De cette nanodémocratie planétaire émergera une demande citoyenne afin que les états transitoires de la planète se conduisent éthiquement en PAYS OEUVRE D’ART en vue DE VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART EN TOUTE JUSTICE ET EQUITÉ.

Le tout me semble une application empirique-CRITIQUE AUTANT QUE PRAGMATIQUE du concept du VOILE D’IGNORANCE DE JOHN RAWLS, pour que surgisse enfin sur terre UNE CONSCIENCE CITOYENNE JUSTE ET ÉTHIQUE VRAIMENT PLANÉTAIRE.

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A la page 167 du «vocabulaire technique et analytique de l’épistémologie de Robert Nadeau, quelques lignes de l’item DISCIPLINE SCIENTIFIQUE, dialoguent avec le plus profond questionnement de mon autodictactisme universitaire.

« Mais il serait illusoire de penser, ajoute Toulmin, que de telles réévaluations s’effectuent uniquement sur une base rationnelle ou scientifique. Car les disciplines scientifiques sont liées à des organisations formelles et informelles, DES STRUCTURES DE POUVOIR****, qui influencent leur développement. Parfois UNE IDÉE NOUVELLE, UN NOUVEAU CONCEPT, UNE PISTE DE RECHERCHE ORIGINALE mourra dans l’œuf parce que LES AUTORITÉS SUPÉRIEURES refuseront d’y souscrire, mais parfois aussi LA NOUVEAUTÉ sera introduite ou défendue par des leaders charismatiques ( LE PREMIER MINISTRE JUSTIN TRUDEAU… POUR UN CANADA PAYS OEUVRE D’ART?…. EN VUE DE RETROUVER UN SIÈGE POUR LE CANADA AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU?) (le plus souvent de jeunes loups) qui s’en serviront pour renverser la structure du pouvoir en place et imposer la leur (GÉNÉALOGIE D’AUTORITÉ INSTITUTIONNELLE) v. aussi communauté scientifique

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LE CAMPUS DE L’UNIVERSITÉ MC GILL… OU… LA PAIX INTELLECTUELLE DE DESCARTES ET DE SPINOZA

Cela m’a pris le vagabondage de quatre universités (Montréal, UQAM, Concordia, Mc Gill) pour enfin atteindre l’eumétrie dont je rêvais entre l’interface des lieux et la rigueur intellectuelle dégagée de tout distortion psychique reliée aux irritants de l’univers domestique ou commercial.

Est-ce à cause du cadre champêtre (on se croirait dans un film américain), de la tradition britannique, du nombre d’étudiants ou d’étudiantes de troisième génération, des vieux professeurs qui marchent et fréquentent monastiquement leur chez-eux?

Je peux enfin n’être qu’un cerveau vagabond et heureux…. chaque matin je prends un numero 9 chez Mc Donald (sans patate) parce que cela me prend un minimum de bouchées et me donne un maximum de confort jusqu’au diner… puis je prends ma salade au métro Atwater… toujours la même… que je mange à la bibliotheque de Mc Gill en lisant mes deux quotidiens de Londres et de Vancouver… puis je soupe mon hamburger, toujours à la même place…. retournant réfléchir à Mc Gill jusqu’à 7h.30… avant de prendre une marche et rentrer chez Michel et Marlene dormir sur mon plancher dans la chambre à couture.

Je ne parle à personne de la journée… Je suis enfin PERSONNE (comme Ulysse)… et je ne cherche pas à être quelqu’un:)))))))))))))))

Mais j’élève jour après jour mon niveau de pensée abstraite, sautant d’un cadre théorique à l’autre, d’une matrice disciplinaire à une autre, contextualisant mes apories philosophico-politiques pour mieux architecturer ce que sera un jour pas si lointain; LA NANODÉMOCRATIE, LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART ET LE PAYS OEUVRE D’ART.

Je n’ai conservé des liens d’amitié intellectuelle qu’avec une jeune chercheuse vraiment unique dont le nom est Isabelle Mathieu, boxeuse, dont l’intégrité, la soif de connaissance et la curiosité conceptuelle honore sa démarche en maîtrise….

A 67 ans, j’ai plaisir à l’écouter, à la guider vers certains livres. Elle vient me voir à Mc Gill et nous habitons Mc Gill, moi comme si j’en étais le recteur poétique, et elle comme si elle en était la fraîcheur intemporelle d’une vie d’étudiante illuminée par le professionnalisme que l’on accorde là-bas à l’art de la connaissance.

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QUI SUIS-JE? UN OUTREMANGEUR DE DICTIONNAIRES

Quand je découvre un nouveau dictionnaire… c’est la folie furieuse… je l’achète… je le lis ligne par ligne, je souligne, je barbouille, je note, je réfléchis, et je vis de l’insécurité affective parce que je n’ai pas hâte de me rendre à la dernière page:)))))))))))). Toute une dysfonction pour un chercheur qui écrit à pleine vitesse tout en se tapant d’innombrables fautes de français:))))

J’ai mis la main sur LE VOCABULAIRE TECHNIQUE ET ANALYTIQUE DE L’ÉPISTÉMOLOGIE de Robert Nadeau… un beau 850 pages absolument exceptionnel:)))) entre deux chapitres de l’être et le néant de Sartre, je me régale…

L’épistémologie étant une discipline philosophique qui scrute la connaissance scientifique des points de vue logique et méthodologique…. j’ai donc l’occasion d’apprivoiser près de 3000 termes qui me permettront une plus grande fluidité dans l’écriture de mon doctorat.

Une fois que je l’aurai outremangé, je le donnerai à Michel le concierge, mon merveilleux ami, pour qu’il l’utilise sur la scène avec sa pile de dictionnaires amassée depuis depuis les tout débuts de notre équipe de recherche AULD-WOODART-ROCHETTE.

Je vis UNE DOUCE ANARCHIE, dont j’emprunte l’étiquette au livre de Jean-Philippe Warren, chercheur sociologue de l’université Concordia.

WIKIPEDIA

QUI EST JEAN-PHILIPPE WARREN?

Professeur titulaire à l’Université Concordia, il a obtenu des diplômes de l’Université Lavall’Université de Montréal et l’École normale supérieure, à Paris. Il s’est particulièrement intéressé à l’histoire des sciences sociales, des idées, des mouvements sociaux, des sociétés autochtones et de l’Église catholique. Il a réalisé notamment des études importantes sur le sociologue québécois Fernand Dumont, le peintre Paul-Émile Borduas et l’écrivain Honoré Beaugrand

OUVRAGES PUBLIÉS

  • Un supplément d’âme : Les intentions primordiales de Fernand Dumont (1947-1970), Presses de l’université Laval, 1998.
  • Sortir de la Grande Noirceur : L’horizon personnaliste de la Révolution tranquille, Avec E.-Martin Meunier, Septentrion, 2002.
  • L’Engagement sociologique : La tradition sociologique du Québec francophone (1886-1955), Boréal, 2003.
  • Edmond de Nevers : Portrait d’un intellectuel, 2005.
  • Hourra pour Santa Claus : La commercialisation de la saison des fêtes au Québec 1885-1915, Montréal, Boréal, 2006.
  • Ils voulaient changer le monde : Le militantisme marxiste-léniniste au Québec, Montréal, VLB, 2007.
  • Une douce anarchie : Les années 68 au Québec, Boréal, 2008.
  • L’art vivant: autour de Paul-Émile Borduas, Boréal, 2011
  • Les prisonniers politiques au Québec, VLB, 2013.
  • Honoré Beaugrand. La plume et l’épée (1848-1906), Boréal, 2015.
  • Discours et pratiques de la contreculture au Québec, Avec Andrée Fortin, Septentrion, 2015.

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Michel le concierge.

POUR JEAN-PAUL SARTRE, DANS L’ÊTRE ET LE NEANT, P.231… IL N’Y A PAS DE BEAUTÉ DU MONDE SANS BEAUTÉ DE SOI (POUR SOI)

Jean-Paul Sartre
l’être et le néant
p.231
extrait…

« Cette fusion impossible et perpétuellement indiquée de l’essence et de l’existence n’appartient ni au présent ni à l’avenir, et se présente comme synthèse à opérer de la totalité temporelle. C’est la valeur en tant que transcendance. C’EST ELLE QUE L’ON NOMME LA BEAUTÉ. La beauté représente donc un état idéal du monde, corrélatif d’une réalisation idéale du pour-soi, où l’essence et l’existence des choses se dévoileraient comme identité à un être qui, dans le dévoilement même, se fondrait avec lui-même, dans l’unité absolue de l’en soi. C’est précisément parce que le beau n’est pas seulement une synthèse transcendance à opérer, mais qu’il ne peut se réaliser que DANS ET PAR UNE TOTALISATION DE NOUS-MÊMES, c’est précisément POUR CELA QUE NOUS VOULONS LE BEAU et que nous saisissons l’Univers comme MANQUANT DU BEAU, dans la mesure où nous-mêmes NOUS NOUS SAISISSONS COMME UN MANQUE. Mais le beau n’est pas plus une potentialité des choses que l’en-soi-pour-soi n’est une possibilité propre du pour-soi. IL HANTE LE MONDE COMME UN IRRÉALISABLE. Cela veut dire que dans l’intuition esthétique, j’appréhende un objet imaginaire à travers une réalisation imaginaire de moi-même comme totalité en-soi et pour-soi. A l’ordinaire, le beau comme valeur, n’est pas thématiquement explicité comme valeur-hors-de-portée-du-monde. Il est implicitement appréhendé sur les choses COMME UNE ABSENCE; IL SE DÉVOILE IMPLICITEMENT À TRAVERS L’IMPERFECTION DU MONDE.»

—–
COMMENTAIRE

Je me rappellerai toute ma vie DU BIG BANG DE MON RÊVE quand il m’a frappé sur la scène alors que je chantais la chanson LA QUÊTE de Jacques Brel
Ce fut un tel coup de tonnerre que je quittai INSTANTANÉMENT PAR LA PORTE DES COULISSSES EN ARRIÈRE SCÈNE 32 ans de métier et cela en plein milieu d’un spectacle et….. je ‘ai jamais regretté…

AVEC LE RECUL, JE PUIS CERTIFIER… QUE…Le fondement de mon errance poétique fut UN RÊVE… et non un projet.

LA QUÊTE (BREL)

Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d’une possible fièvre
Partir où personne ne part

Aimer jusqu’à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D’atteindre l’inaccessible étoile

Telle est ma quête,
Suivre l’étoile
Peu m’importent mes chances
Peu m’importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l’or d’un mot d’amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s’éclabousseraient de bleu
Parce qu’un malheureux

Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s’en écarteler
Pour atteindre l’inaccessible étoile

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