MARLENE LA JARDINI.ERE, MICHEL LE CONCIERGE, PIERROT LE VAGABOND, DES PERSONNAGES HOLOGRAMMIQUES CONCEPTUELS DANS LA LIGNÉE RHYZOMIQUE DES PERSONNAGESCONCEPTUELS DE DEULEUZE GUATTARI

Gilles Deleuze, Félix Guattari
Qu’Est-ce que la philosophie?
minuit, «critique» 1980

« La liste des personnages conceptuels n’est jamais close et joue par conséquent un rôle important dans l’évolution ET LES MUTATIONS de la philosophie.»

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COMMENTAIRE

La différence entre les personnages hologrammiques conceptuels de Marlene la jardinière, Michel le concierge et Pierrot le vagabond et les personnages conceptuels philosophiques de Deleuze Guattari, c’est l’originalité paradigmatique de la méthodologie de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette).

Notre équipe de recherche est parti de trois vrais être shumains pour soudre leur archétype aux fondements de la condition humaine sous forme de quatre questions afin d’en faire de réels personnages conceptuels philosophiques.

Pour Deleuze Guattari, les personnages conceptuels ne sont pas des personnages en chair et en os, MAIS DES FORMES DE LA PENSÉE QUI EXPLICITENT UNE DÉFINITION PHILOSOPHIQUE. Et comme le commente si bien Guillaume Leblanc dans «courir méditations physiques (champs essais, Flammarion 2015, p.36)… «Dans le petit monde grec des premiers philosophes, l’Ami, l’Amoureux, le Concurrent, le Rival équivalent à des déterminations: ce ne sont pas des incarnations exemplaires de problèmes philosophiques, plutôt DES PERSONNAGES QUI PEUPLENT LE THÉÂTRE PHILOSOPHIQUE, lui donnent une contenance propre.

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Quand Pierre le brillant doctorant haïtien en philosophie politique s’est présenté à ma table hier à la bibliothèque de l’UQAM pour m’inviter à une lecture de son exposé de synthèse (30 pages) sur sa thèse (le rapport entre la gouvernance et la démocratie délibérative), il avait devant lui un personnage conceptuel hologrammique (PIERROT LE VAGABOND) fuyant la bureaucratie institutionnelle de la pensée stratifiée pour faire exploser les a prioris de sa problématique de recherche.. par des lectures analogiques vagabondes déconstructives des étiquettes comme des attributs essentiels autant sous leurs formes synchrétiques que transhistoriques.

Le plus hallucinant, c’est que par le plus pur des hasards, Pierre le chercheur haitien et notre équipe de recherche travaillons exactement sur la même problématique, mais que les a prioris qui constituent le fondement même de son argumentaire sont déjà résolus par notre groupe (Auld,Woodard,Rochette) et cela par l’invention montesquienne d’une nouvelle séparation des pouvoirs entre les citoyens et les états, soit l’invention de la NANO-CITOYENNETÉ PLANÉTAIRE.

Si le moindrement ce brillant chercheur qu’est Pierre l’haitien se penche sérieusement sur les 10500 pages que constituent ce blogue, il ne pourra faire autrement que de découvrir ce que ni Kelsen, ni Smith, ni Hobbes, ni Rousseau n’ont pu même imaginer, le droit citoyen planétairement en contre poids architecturés à la John Rawls propédeutique à une sortie des états de l’état de nature.

A 68 ans, je n’aurai probablement pas le temps de mettre au propre toute cette érudition chirurgicalement réfléchie par notre équipe de recherche multi-contextuelle sur un archivage poïétiquement filmé et archivé depuis presque 10 ans maintenant.

Mais d’après les 30 pages que j’ai lues de Pierre hier, voici une future étoile de la recherche en philosophie politique dont les intuitions sont en ce moment menottées par la logique du savoir universitaire. T’as beau avoir deux directeurs de recherches, un en théorie et en autre en empirisme politique, cela ne fait pas des Walter Benjamin ou des Eisenstein ou des Feuerbach. Un talent de théoricien repose d’abord sur l’explosion intuitive des a prioris qui nous ont précédé et non sur leur archivage en forme de thèse, antithèse, synthèse avec espérance qu’en conclusion ouverte l’on pourra éclaircir l’objectif (ce qui m’apparait un exercice pénible par le fait même d’être encadré par des prof qui payebnt leur maison en perroquettant du savoir d’une année à l’autre sous forme de synthèses engluantes).

Aucun des chercheurs depuis le début de l’histoire de l’humanité n’a encore réussi à concevoir une gouvernance citoyenne planétaire non-étatique permettant l’imputabilité des dirigeants comme personne humaine devant la criminalité envers la dignité abstraite de la personne humaine sur terre. Je pense sincèrement que ce que notre équipe de recherche a trouvé (Auld, Woodard,Rochette) nous donnera un jour un prix nobel de la paix.

Penser le citoyen planétaire hors de l’engluement des systèmes étatiques, c’est mettre échec et mat et Kersen et son droit universaliste autant que Smith et son droit inaliénable à la souveraineté des peuples.

La vraie problématique n’est pas le rapport entre la gouvernance et l’assemblée constituante, mais plutôt l’invention à partir de la question de Montesquieu d’une nouvelle séparation des pouvoirs qui permette à n’importe quelle sorte de gouvernements sur terre de vivre un plus dans ses opérations d’éthique de gouvernance autant que d’expression citoyenne de cette même gouvernance, dans des règles du jeu fixés par 125 personnes humaines élues par tirage au sort.

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