LA CRÉATION DE NOS TROIS HOLOGRAMMES SYNTHÉTIQUES (MARLENE LA JARDINIÈRE, MICHEL LE CONCIERGE ET PIERROT VAGABOND) CORRESPONDENT À UNE QUASI-VISUALISATION DE CE QUE POURRAIT ÊTRE UNE VIE HUMAINE QUAND ELLE PREND LA DÉCISION D’HABITER LE QUALIA, FONDEMENT DE LA MARGE ENTRE LA MATIÈRE ET LA FORME, QUI CORRESPOND À LA NON-TRICHERIE QUI DÉFINIT LA RELATION AMOUREUSE TEL QUE VÉCUE PAR LES MYSTIQUES SOUS DES FORMES IDÉOLOGIQUEMENT CONTEXTUALISÉES ENTRE LE BIG-BANG D’UN RÊVE FAIT DE SYNCHRONIVITÉ ET DE DANSE INOUIE ÉMERGEANT DE LA FACTICITÉ (ERRANCE FANTOMATIQUE, ERRANCE AXIOLOGIQUE) POUR HABITER L’OREILLE DU ? DONNANT ACCÈS À L’ILLUMINATION PROPÉDEUTIQUE DU !

Quand je fus vagabond céleste ( dans une errance poétique dont le constructivisme abductif me prit 1000 pages (Monsieur 2.7k?, www.reveursequitables.com/cahier de presse/ monsieur 2.7k, téléchargeable gratuitement sur internet) à en découvrir la pertinence ontologique, je fus profondément terrorisé à l’idée d’être accueilli dans des maisons.

Toute maison sur ma route cachait un drame… parfois constituant l’errance fantomatique de l’un ou l’autre des protagonistes, parfois constituant l’errance axiologique de l’autre)… mais que de la survie linéaire entre la naissance et la tombe fait de peur de manquer, peur de ne pas manger, de jalousies ou d’envie cristallisés par des irritants de l’univers domestique ou social.

Je me rappelle entre autres à St-Jean-Port-Joli…. il devait être 5h ou 6 heures du matin… je marche la route des camions avec mon bâton, ma barbe, ma guitare et mon vieux chapeau…

Soudain un homme me hurle… en me faisant signe… je m’approche… il a une bière à la main, m’en offre une… je ne bois pas… il a commencé à sculpté un tronc d’arbre…

Il me dit… tu vois… j’étais sculpteur… je devins aveugle pendant pres de 10 ans…Une infirmière m,a sauvée… elle vit avec moi… j’ai eu une opération qui m’a permis de récupérer 10% de ma vue… je peux recommencer à sculpter…

Ma femme (l’infirmière) est à la maison… j’aimerais la remercier pour tout ce qu’elle a fait pour moi… tu as une guitare toi.. accepterais-tu de lui chanter des chansons?

J’entre… c’est une alcoolique chronique… Il a peur pour elle… il veut qu’elle boive moins… il me montre des photos de ses sculptures avant qu’il ne devienne aveugle… exceptionnel… puis me raconte qu’il fut orphelin, que la sculpture lui a sauvé la vie, de là son départ pour St-Jean Port-Joli…

Et je chante mes compositions… j’approchais de mes 100 chansons d’écrites dans le but de sauver des vies… écrites par un vagabond céleste….

D’ailleur je ne connais aucune chanson par cœur… pour être certain de ne pas me laisser vampiriser par la notion de divertissement qui enserre la chanson populaire… je ne connais meme pas les miennes par cœur, je les lis dans mon cahier que je recopie de temps en temps comme on se refait de vieux os…

Je tente toujours de chanter une de mes chansons qui va sauver leur vie fantomatique ou axiologique pour leur ouvrir l’espérance de leur rêve…

La femme pleure… le camionneur, la chanson des allumettes, pour la beauté du monde,

Puis, elle va dans sa chambre et me donne un gros sac plein de monnaies… une des lois du vagabond céleste que je lui dis est cette phrase:

UN VAGABOND CÉLESTE N’A PAS LE DROIT
DE RIEN DEMANDER
MAIS N’A AUSSI PAS LE DROIT
DE RIEN REFUSER

Et je pars avec le sac…

quelques kilomètres plus tard, je verse le tout sur une table d’un casse-croute…. je change le tout… en me faisant la promesse d’en garder la moitié pour payer des cafés à des rêveurs ou des rêveuses en difficultés fantomatiques ou axiologiques (perte de sens poétique).

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Quand j’y repense, je réalise aujourd’hui que mon objectif comme vagabond céleste en fut un d’ontologie, au sens d’un hologramme synthétique refusant d’habiter autre chose que l’optimal de l’univers quali qui unit le multivers ( à l’époque je disais l’univers) à l’humanité dans la personne humaine….

Mon initiation vint de la musique dans ma ville de la tuque, de l’orchestre des rochette, de mon oncle Paulo, mon grand-père Lucien avec ses bottes pour aller plus loin dans la vie, de ma position dans l’escalier du théâtre des variétés sous la photo d’Olivier Guimond où je percus que le burlesque que je pratiquai toute ma vie à la Calèche contenait par les lois du rire (libération, supériorité et incongruité) toutes les lois de l’enfant qui rit quand on lui donne Lachance de bénéficier d’une vie personnelle œuvre d’art hors temps, hors réalité, hors servitude… hors langue, hors religion, hors race…….

C’est cela fondamentalement la nano-citoyenneté-planétaire…

UN ENFANT QUI RIT PARCE QU’IL A ENFIN ACCÈS À UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

——————

En fait, tout dans la vie d’un philosophe (antithèse même d’une vie de professeur de philosophie) est constituée de STRATÉGIE FONDATIONNELLE. Spinoza pour moi en est la plus belle modélisation, l’émergence de son panthéisme du début 18eme siècle posant un jalon paradigmatique entre la découverte du matérialisme des lumières et celle de l’immanence phénoménologique de la 2eme partie du 20eme siècle (Michel Henry).

Depuis quelques années, je vagabonde 4 universités avec des guenilles royales devenant finalement le recteur poétique de l’université du Québec…

Personne ne sais qu’un philosophe marche la réalité des errants axiologiquement à prétention érudite englués dans la perroquetterie de la connaissance stratifiée dans une secondarisation de l’instruction inquiétante pour l’optimisation de toute vie personnelle œuvre d’art.

Se libérer de tout engagement idéologique autant qu’ontologique, pour creuser au-delà de la problématique des champs du savoir (sociologie, psycho, philo politique, esthétique, science du droit ( tous des champs dont j’ai lu au moins 2 dictionnaires les concernants)…

Le philosophe par son hologramme synthétique ( le vagabond céleste) marche la beauté du monde tout en creusant le ? à partir des perceptions inouïes que permettent la cosmonautique autant que la réseautique et l’open-source le tout relié aux applications algorithiques issues de l’univers de l’intelligence artificielle.

La chanson du camionneur fut ma plus guérisseuse… car elle portait en elle l’alchimie du passage entre le fantomatique-axiologique au poétique, accessible à toute personne humaine rencontrée sur la route, qu’importe sa classe sociale, son degré d’instruction…. tout en annulant l’intérêt sur ma personne…. et cela contrairement à la chanson des allumettes qui me rendait excessivement mal à l’aise…. devenir quelqu’un pour les autres… quelle horreur… juste de penser que durant 32 ans sur scène, j’ai fui par la porte d’en arrière cette position de fraude du piédestal de scène avec un mal de cœur qui me revenait de soir en soir, de nuit en nuit dans des motels… alors que je ne vivais qu’un laboratoire sur le rire accompagné de 14 ans de recherche universitaire, comme u  laboratoire privilège… c’est dans ce sens que ne pas faire d’émissions de télévision me garantissait un laboratoire dont les protocoles du rire étaient garantis par l’anonymat…

J’arrivais dans une ville.. nul ne me connaissait… je repartais… nul ne me connaissait non plus… Parfois je travaillais avec des vedettes de la t.v….. la peur me prenait…. on peut mourir d’une longue agonie de son vivant seulement qu’en comptant sur les autres pour devenir une figure d’importance sociale inappropriée.

Depuis toujours, je fuis le linéaire (naissance en arrière, mort en avant) pour le constellaire (la naissance qui joyeusement me salue sur un bord de la rive tandis que de l’autre côté la mort s’incline de respect parce que je n’ai pas peur)… et le fleuve du multivers osule sous me spas comme le fleuve onirique du cantique des cantiques coulait au cœur d’un texte de noces insérés par synchronivité dans un existential de survie spirituelle ahurissant…

Et comme le disant si bien Walter Benjamin, Adorno… l’image dialectique en arrêt est peut-être le point d’interrogation même de l,errance poétique prise dans la constellisation de l’histoire en mode de linéarité coupable

wow-t=2.7k? ou (!-T=?)

 

 

GRÂCE À L’INTUITION DU MULTIVERS DES MATHÉMATICIENS QUANTIQUES-COSMOLOGIQUES, IL EST POSSIBLE DE CONCEVOIR ONTOLOGIQUEMENT LE QUALIA COMME LE FONDEMENT MÉTAPHYSIQUE SOUTENANT ARCHITECTONIQUEMENT LA MARGE ENTRE LA MATIÈRE ET LA FORME…. L’ALGORITHME SOCIAL EN TÉMOIGNANT SERAIT «WOW-T=2.7K?» … LE (-t) OU LA NON-TRICHERIE OPTIMILALISANT L’HARMONIE DU RÊVE BIG-BANG … LA NAISSANCE ET LA MORT ÉTANT PERÇUES COMME LES DEUX RIVES D’UN FLEUVE OÙ LE RÊVE BIG-BANG MULTIVERS-HUMANITÉ COULENT DANS UNE DANSE ONÉRIQUE SE DISCOCIANT DE LA FACTICITÉ (LA NAISSANCE ÉTANT EN ARRIÈRE ET LA MORT EN AVANT) D’UNE LINÉARITÉ CO-SURVIVANCE DE TOUTE ERRANCE FANTOMATIQUE COMME DE TOUTE ERRANCE AXIOLOGIQUE SUR TERRE…. L’ACCÈS À L,ERRANCE POÉTIQUE OU POÉSIS-POÏTIQUE DÉCOULANT DU FIL D’OR INTUITIONNÉ PAR LES MYSTIQUES DE L’HISTOIRE DU CANTIQUE DES CANTIQUES DE LA BIBLE À L’ASTRONAUTE ASSISTANT AU LEVER DE TERRE DE SA CAPSULE SPATIALE IL Y A 50 ANS

à suivre…

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COURRIEL DE MON AMI LE CONTEUR INTERNATIONAL SIMON GAUTHIER

Simon Gauthier <simondufleuve@gmail.com>

À
pierrot rêveur

déc 28 à 8:53 PM

Allo Pierrot,
On se book tu un rdv le 12 janvier

Je serai à Montréal.
On s’actualise le boite à souvenir et mets en commun la boite à esprit
++++Entretemps bon temps de fêtes aux 3 wows!
que vous êtes

Sim en forme!
Célestement
dans le l’ici et l’au-delà

————–
RÉPONSE DE PIERROT

Merveilleux Simon
mon agenda du 12 janvier 2019
sera le tien…
soit le lieu, l’heure, le déroulement
je te réserve toute mon amitié

dans l’inventif plaisir d’un feu de camp conceptuel

Pierrot vagabond
ton céleste

 

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LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE…. C’EST UN ENFANT QUI RIT PARCE QU’IL A UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

La cosmonautologie, c’est imaginer un cerveau comme un astronaute flottant dans l’infini de son corps. Le vagabond céleste que je fus sur la route de mes vagabondages tentait de vivre sur la terre LE WOW des trois astronautes devant le lever de terre il y a 50 ans… Dans une perception inédite détachée de tout systèmes de concepts et de croyances variables du premier humain préhistorique à l’humain nano-moderniste-planétaire, à l’intérieur des limites fixées par des contraintes universelles tendant de fonder l’histoire de l’ontologie, de la métaphysique autant que de la science.

A la limite, la chanson du camionneur, poésie du quotidien doit sa charge incroyable à son in situ….

Elle fut écrite par un vagabond céleste, dormant sur un congélateur d’un casse-croute-dépanneur, au lac à Beauce qui vagabondait la terre avec une question:

SI JE PRENDS SOIN DE L’UNIVERS
EST-CE QUE L’UNIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI?

La problématique de cette question existentiale (dans le sens de Heidegger, au sens ou le dasein traverse le souci existentiel pour s’ouvrir au voilement-dévoilement de la question de l’être), perdit toute trace d’une réponse pour se consteller dans un flottement problématologique de la question (dans le sens de Meyer)…

Mais quand je me levai de mon congélateur vers 4 h.30 du matin pour servir ce jeune camionneur qui avait dormi dans la cour, je fus sidéré de l’onérique au sens de !=? ( le point d’exclamation étant le wow et le ? étant l’algorithme social d’un rêve big bang en marche vers la somptuosité esthétique enveloppant une éthique inconnue sur terre sans son aura multivers)….de sa parole.

Nous n’étions plus dans le cri de Munch de la condition humaine…

Ce jeune camionneur parlait fort et se racontait son amour pour sa femme… J’ai fait cela pour elle, j’ai hâte à fin de semaine, je vais acheter cela… elle veut les fenêtre comme ça.

de la formule wow-t=2.7k?….. surgit de ce camionneur un design, un schème qui me fait rétrospectivement poser l’énigme suivante:

LE ! ET LE ? DE TOUT RÊVE BIG BANG NE SERAIT-IL PAS LA RACINE MÊME DE LA VERSION MULTIVERS DU RÊVE (dans le sens de l’ineinander de Merleau-Ponty, au sens d’enveloppement réciproque du multivers et de l’humain multi-big bang lorsqu’il n’y a pas tricherie)

Le ? conséquemment serait une déchirure dans le rêve, là où s’insère le multivers dans cet enveloppement réciproque propédeutique à la liberté esthétique sur terre.

Nietzsche disait que le temps est un enfant qui joue… Et moi je dis que le temps est un enfant qui rit quand on lui donne par une nano-citoyenneté-planétaire les conditions de justice et d’équité sur terre pour qu’il puisse avoir accès dès sa naissance à une vie personnelle œuvre d’art.

Mais qu’est que l’algorithme social «wow-t=2.7k?» c’est une production fictionnelle comme noyau et moteur ultime de notre existence multivers sur terre….

Cette production fictionnelle ne peut être démontrée logiquement, elle ne peut que se danser poétiquement par des larmes de joie… est-elle de nature ontologique?

Historiquement, l’ontologisation d’un concept reste le piège de toute pensées dominante qui se transforme peu à peu par le biais de la dictature de la vertu (on n’a qu’à penser à Robespierre) en entreprise métaphysique (même l’athéisme du siècle des lumières fut en soi une ontologie prenant forme d’une métaphysique pour éliminer le théisme sous toutes ses formes). Quand on réfléchit à Spinoza et son panthéisme ou à Michel Henry et son immanence phénoménologique) on est étonné de cette prétention de la certitude que constitue leur conquête ontologique de l’institationnalisation de leur architecture du réel.

Tout naturalisme méthodologique du 20eme siècle (sociologie, anthropologie, ethnologie…) souffre d’une PRÉTENTION À LA CERTITUDE qui finalement ne repose que sur la localisation d’un universalisme fragmenté en hiérarchie comme en horizontalisme transdiscipline.

Revenons au jeune camionneur de la chanson… Il n’était ni problématique, ni problématologie, il était ! (point d’exclamation) devant la grandeur de son amour pour sa femme et ? pour ne pas tricher avec son !.

De là le passage de cuisine/mélamine avec SES BRAS EN MÉLAMINE DANS LE REFRAIN FINAL.

Ce jeune camionneur vivait entre son ! et son ? un algorithme social avec procédure de décision sans tricherie. IL INVENTAIT UN NOUVEL ESPACE THÉORIQUE …. fait d’étonnement et de flottements interrogatifs.

J’avais passé plus de 14 années sur une maîtrise sur le rire… 14 années à faire des recherches par la scène, en décortiquant le burlesque du théâtre des variétés tout en créant de nouveaux numéros…

Tous les soirs, durant 32 ans, avec plus de 250 spectacles par année, je faisais systématiquement le tour de la salle en serrant des mains à la recherche de ce que j’appellerai plus tard… des vies personnelles œuvre d’art.

LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, C’EST UN ENFANT QUI RIT PARCE QU’IL A UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART.

Ce jeune camionneur du restaurant chez Annick, cette nuit-là, m’offrit l,enfant qui rit en lui PARCE QU’IL VIVAIT UEN VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART.

Lui et moi fonctionnions en autodictatisme affectif, dansant notre faculté de connaître en big bang la vie sur terre en toute liberté ontologique (!=?). Notre réalité effective vivait l’unité de l’existence et de l’essence par le choc astronautique de nos deux rêves big-bang multivers.

Le jeune camionneur et le vagabond cleste fûrent cette nuit là par la beauté de notre (!=?) sans tricherie, symbole de puissance de l’innovation de l’être. Notre in situe poétique et poïétique nous rendaient compatibles avec l’existence de formes nouvelles, imprévisibles telles que dut le songer Hegel dans l’architectonnie (explosion dialectique de phénomène-noumène) d’une conscience en constructivisme abductif de l’esprit.

L’idée de la chanson du camionneur me tourmenta dès ce moment là, Mais comment séparer le contexte de la justification du contexte de la découverte?

J’avais mis plus de 14 ans à résoudre une problématique du rire (Pourquoi un morceau de sucre est-il toujours suvré alors qu’un gag n’est pas toujours drôle)? pour la renverser en problématologie ( passer sur scène par le découpage en barre de mesures musicales d’un rire de supériorité à un rire de libération et du rire de libération à un rire d’incongruité) pour atteindre par le pur enchantement d’un point d’exclamation (!) le point de non retour de pure joy of the laughing girl.

Aurais-je à mettre 14 ans pour écrire la chanson du camionneur? L’engagement du jeune camionneur pour sa femme, mon engagement cosmonautologique pour le co-dévoilement pré-thématique du moi et du nous dans son substrat quantique-cosmologique propédeutique à un multivers fondateur d’une ontologie impossible à sortir de l,univers du (!-?)

Ce n’est pas pour rien que ce fameux lundi soir au quai des brumes ou le chanteur Charles Prévost-Linton de l’hymne national du canadien au centre Bell durant 12 ans fut présent (quand je finis de chanter la chanson du camionneur) ses lèvres ne purent s,empêcher de murmurer: VOILA UNE CHANSON PARFAITE…. Je chantai la chanson du camionneur comme si c’était un rêve big-bang portant une charge incroyable de poésie du quotidien…

Ce n’est pas pour rien que dans le documentaire «mon ami Pierrot le dernier homme libre) lorsque je retourne chanter la chanson du camionneur sur scène et qu’on réalise que personne n’écoute, l’inconfort inoui qui se dégage de cette scène joue en contre faux le dasein et sa loi du souci se patchant par un verre de bière qui se promène devant la caméra….

UN PHILOSOPHE DOIT SE CACHER… moins il y a de personnes qui sont au courant qu’il y a un philosophe dans ce pays, plus il a la chance de faire œuvre au delà des siècles.

Le développement de réseaux de communication mondiale accompagnant l’affaiblissement des états-nations oùvre un espace public inoui à la nano-citoyenneté-planétaire par la sic=ence artificielle et ses applications sur des milliards de téléphones intelligents sur terre…. là où meurent de faim et de blessures de guerre des millions et des millions d.enfants…

SEUL UN ALGORITHME POÉTIQUE 9wow-t=2.7k?) issu des lois du rire (the pure joy of laughing girl) peut se glisser dans la perception anthropocène de cet astronaute qui il y a 50 ans a vu au nom de l’humanité entière un lever de terre.

Le défi lancé par la conscience nano-citoyenne-planétaire du 21eme siècle au matérialisme aux ontologies de la classe dominate locale consiste à expliquer, non seulement l’émergence de la subjectivité dans un univers de faits objectifs, mais surtout la COM-VENTION MULTIVERS d’un espace de droit où la logique d’auto-déploiement par open-source d’un schème de sens faisant exploser et l’essence et la valeur ontologique en quête d’éminessence éthique.

C’est d’aller dans le sens de Peirce que de donner aux qualis le sens de substance et à la matière le sens d’accident (inversant ainsi la position d’Aristote) , mais surtout , comme l’a si bien posée une jeune chercheuse doctorante (Gaelle Eteme) cette quastion imminemment quantique-cosmologique

EST-CE QUE L’ESPACE PENSE?

Tout le secret des qualis se trouvait déjà dans l’univers du burlesque où j’apprenais jeune homme à déconstruire les valeurs dominantes de la morale des prêtres par le rire inscrit dans sa tonalité quali en partitions musicales d’un canevas dont seuls le début et la fin étaient maintenus.

LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, C’EST UN ENFANT QUI RIT PARCE QU’IL A UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART?

Et c’est en ce sens que j’affirme l’assertion suivante: LE RÊVE BIG BANG EST LA CO-SIGNATURE ONTOLOGIQUE QUANTIQUE-COSMOLOGIQUE DU MULTIVERS qui par la non-tricherie se comporte comme le fait le burlesque…. Une danse d’un rire d’un enfant en mode (!). C’est en ce sens que le multivers se donne comme un événement co-appropriant dont les traces s’enfoncent dans la co-liberté créatrice telle que vé.cue dans «LA SYNCHRONIVITÉ» et non la synchronicité. Le tout dans le sens de Peirce (événement compropriatif) ou tychisme.

L’universalité de la forme nano-citoyenneté-planétaire dans chaque enfant ne peut que venir de la protection de sa vie personnelle œuvre d’art, comme antidote multivers à sa langue, sa race et sa religion. Que ce soit l’humanisme de la renaissance (entre autres Érasme) ou le néo-humanisme du début 19eme siècle en Allemagne (Goethe, Schiller, Humbolt), le projet éducatif humaniste ne pouvait dépasser l’ontologie locale pré-internet… En ce sens même l’existentialisme sartrien avec son projet pas tellement différent de l’exitentialisme chrétien (Jaspers, Mounier et son personnalisme…) ou du surhomme de Noetzsche, ne peut imaginer le (!=?) de l’algorithme social de (wow-t=2.7k?» surgissant et du regard de l’astronaute il y a 50 ans et de la préhension du muitivers prédit pas les mathématiciens… LE RÊVE BIG-BANG PART FONDAMENTALEMENT de la synchronivité inscrit dans les plis de l,espace temps du 2.7k ….

De là la coupure épistémologique entre le schème onérique (Gaelle Eteme) et toute la constellation du post-positivise logique tournant autour de la définition d’un concept (Popper entre autres)…. Le constructivisme abductif qui anime notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) touene autour d’un CHAMP CONSTELLAIRE QUI N’EST NI CONCEPT NI SCHÈME, MAIS MULTIVERSALITÉ DES ENTITÉS QUANTIS-COSMOLOGIQUES.

Quand je réfléchis à l’œuvre philosophique d’Hilary Putman pour qui

LE MONDE PORTE L’EMPREINTE

DE NOTRE ACTIVITÉ CONCEPTUELLE

et pour qui l’esprit et le monde construisent conjointement l’esprit et le monde, je ne peux que me réjouir de l’hypothèse anthropique qui peu à peu commence à surgir sous els questions scientifiques , au cœur même d el’oreille du point d’interrogation (à l’écoute) quanti-cosmologiquement du (!) point d’exclamation.

toute image engendre l’onirisme du lecteur. En ce sens, l’image porte en elle une dialectique de la constellation (Walter Benjamin et l’image dialectique en arrêt) et Ardornot dans son utilisation de l’image dialectique en arrêt au cœur de son esthétique de la musique.

Les entités de la nano-cosmologie de toute vie personnelle œuvre d’art seraient donc, par leur aura même d’archétypes des êtres réels tout en étant des êtres imaginaires qui exercent sur l’âme l’action œuvre d’art la plus durable et la plus profonde (Francois Villon la ballade des pendus)… (à la suite diachronique d’Anatole France… qui dit: ce ne sont pas des êtres réels mais des êtres imaginaires qui exercent sur l’âme l’action la plus profonde et la plus durable)

Quand Wittgenstein dit: que chaque proposition est un tableau d’un état de fait, je lui réponds: Chaque proposition est un tableau d’un état de poésie qui s’ignore.

LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

C’EST L’IMAGINATION

QUI ENFIN SE LIBÈRE DE LA TUTELLE DU CONcept

Comme leprédisait Duchamp, Bachelard, Benjamin et Adorno. Même l’immanence de Michel Henry et sa position ontologique non hiérarchique ne peut saisir le jeune camionneur de la chanson du camionneur., habillé par L’INEINANDER de Merleau-Ponty, par l’enveloppement de la cuisine-mélamine et l’ontologisation de ses bras en mélamine dissolvant le cri de Munch sous-apeurant toute illusion métaphysique, ( Le vieux .

LE ..

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chapelet rouillé dans le camion)

 

TOUJOURS PLUS D’AFFAMÉS DANS LE MONDE EN 2019

Toujours plus d’affamés dans le monde en 2019

L’an prochain, 83 millions de personnes auront besoin d’une aide alimentaire d’urgence dans une quarantaine de pays, et la famine est aux portes du Sud-Soudan, du Yémen et du Nigeria. Explications en carte et graphiques.

Un texte de Danielle Beaudoin

Ces prévisions viennent du Réseau des systèmes d’alerte précoce contre la famine Fews Net. L’organisme note une hausse de l’insécurité alimentaire aiguë de 75 % depuis 2015. Parmi les zones les plus préoccupantes en 2019 : le Sud-Soudan, le Soudan, la RDC, le Nigeria, le Yémen, l’Éthiopie, la Somalie, l’Afghanistan et la Syrie.

Sur cette carte, en rouge, les pays qui risquent la famine en 2019, et en jaune, les pays qui seront en situation d’urgence alimentaire, toujours selon les projections de Fews Net. Certains pays assurément touchés par la malnutrition aiguë, comme la Corée du Nord et le Venezuela, n’apparaissent pas en raison du manque de données.

Échelle de l’IPC
•Phase 1 : minimale. Les ménages sont capables de couvrir leurs besoins alimentaires de base.
•Phase 2 : sous pression. Pour au moins un ménage sur cinq, la consommation alimentaire est réduite.
•Phase 3 : crise. Au moins un ménage sur cinq est confronté à des déficits alimentaires considérables avec une malnutrition aiguë à des taux élevés ou supérieurs à la normale.
•Phase 4 : urgence. Au moins un ménage sur cinq est confronté à des déficits alimentaires extrêmes entraînant une malnutrition aiguë à des taux très élevés ou une mortalité excessive.
•Phase 5 : famine. Au moins un ménage sur cinq a un déficit complet en alimentation et/ou autres besoins de base. L’inanition, la mort et le dénuement sont évidents.

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De son côté, l’ONU a publié en septembre des chiffres encore plus alarmants. Le rapport de cinq agences des Nations unies révèle que 821 millions de personnes ont souffert d’un manque chronique de nourriture en 2017, soit une personne sur neuf. Et la faim est en hausse pour une troisième année consécutive, note l’ONU. L’agence tire ses statistiques de l’échelle FIES (échelle de mesure de l’insécurité alimentaire fondée sur les expériences).

Pas de famine en ce moment

Il n’y a pas de famine comme telle dans le monde aujourd’hui, précise Geneviève Wills, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM) à Paris. « Il faut savoir que déclarer une famine dans un pays, c’est complexe et c’est lourd de sens et de conséquences », ajoute sa collègue Tiphaine Walton, chargée de communications au PAM.

Pour déclarer un état de famine (phase 5 de l’IPC), il faut que les conditions suivantes aient été réunies :

•au moins 20 % des ménages sont confrontés à des pénuries alimentaires sévères et ont une capacité limitée à y faire face;
•la prévalence de la malnutrition aiguë globale doit excéder 30 %;
•le taux brut de mortalité doit être supérieur à 2 décès pour 10 000 personnes par jour.

Cela dit, observe Tiphaine Walton, du PAM, au-delà de tout le processus plus technique entourant la déclaration d’une famine, il y a toute l’horreur de la réalité.

« Je comprends que ça sonne moins fort de parler de faim dans le monde, mais la détresse dans laquelle sont placées les populations est des fois tout à fait frappante, sans qu’on ait pour autant à utiliser le mot famine ».

Les pays les plus vulnérables

Fews Net prévient que le Sud-Soudan pourrait connaître la famine en 2019 si la population ne reçoit pas d’aide alimentaire. La guerre y sévit toujours, et elle limite l’accès des agences humanitaires dans certaines régions. Dans les zones de conflit, l’agriculture est limitée.

Un homme transporte sur sa tête un gros sac de nourriture, et en arrière-plan, des piles de sac.
De l’aide alimentaire est distribuée aux déplacés d’un camp des Nations unies près de la ville de Malakal, dans l’État du Haut-Nil, au Sud-Soudan, le 9 septembre 2018. Photo : Reuters / Baz Ratner

La famine pourrait aussi survenir dans le nord-est du Nigeria, où les attaques de Boko Haram se poursuivent. De nombreuses familles n’ont pas pu cultiver leur lopin de terre en 2018 à cause du conflit. Près de 2 millions de personnes sont actuellement déplacées.

Fews Net prévoit que la situation continue à se détériorer au Yémen, ce pays enlisé dans une guerre civile. La famine pourrait s’y installer si les installations portuaires sont endommagées, empêchant l’arrivée de nourriture, ou encore si les routes entre les ports et les villes sont coupées. Même sans cela, il y a risque de famine en raison de la monnaie locale qui continue de se déprécier et des prix des aliments toujours à la hausse. Il s’agit là de la pire crise alimentaire dans le monde, rappelle l’organisme. Un constat que dresse aussi le Programme alimentaire mondial (PAM).

« C’est du jamais vu, le Yémen. C’est la crise contemporaine humanitaire la plus grave qu’on ait jamais eue. »

— Tiphaine Walton, porte-parole du PAM

Le Yémen, « en passe de devenir un pays fantôme »

Le PAM est très inquiet de la situation au Yémen. Si les violences ne cessent pas très bientôt, avertit l’organisme, la moitié de la population, soit 14 millions de personnes, pourrait souffrir de malnutrition aiguë et être en situation d’urgence (phase 4 de l’IPC).

« On fait appel à toutes les parties prenantes pour que le conflit cesse immédiatement », souligne Tiphaine Walton. Sinon, ce pays risque de se transformer en pays fantôme, poursuit la porte-parole.

Médecins sans frontières (MSF), qui est présent dans une douzaine de gouvernorats au Yémen (sur une vingtaine), ne voit pas sur place les signes associés à une famine, c’est-à-dire des taux de malnutrition sévères très élevés et une mortalité très importante. Il y a des endroits où les taux de malnutrition aiguë sévère sont à la hausse, mais ce n’est pas généralisé, constate l’organisme.

Ce qu’observe MSF sur le terrain, c’est surtout une détérioration globale des conditions de vie de la population en raison du conflit qui dure depuis quatre ans.

La famine pourrait aussi survenir dans le nord-est du Nigeria, où les attaques de Boko Haram se poursuivent. De nombreuses familles n’ont pas pu cultiver leur lopin de terre en 2018 à cause du conflit. Près de 2 millions de personnes sont actuellement déplacées.

Fews Net prévoit que la situation continue à se détériorer au Yémen, ce pays enlisé dans une guerre civile. La famine pourrait s’y installer si les installations portuaires sont endommagées, empêchant l’arrivée de nourriture, ou encore si les routes entre les ports et les villes sont coupées. Même sans cela, il y a risque de famine en raison de la monnaie locale qui continue de se déprécier et des prix des aliments toujours à la hausse. Il s’agit là de la pire crise alimentaire dans le monde, rappelle l’organisme. Un constat que dresse aussi le Programme alimentaire mondial (PAM).

« C’est du jamais vu, le Yémen. C’est la crise contemporaine humanitaire la plus grave qu’on ait jamais eue. »

— Tiphaine Walton, porte-parole du PAM

Le Yémen, « en passe de devenir un pays fantôme »

Le PAM est très inquiet de la situation au Yémen. Si les violences ne cessent pas très bientôt, avertit l’organisme, la moitié de la population, soit 14 millions de personnes, pourrait souffrir de malnutrition aiguë et être en situation d’urgence (phase 4 de l’IPC).

« On fait appel à toutes les parties prenantes pour que le conflit cesse immédiatement », souligne Tiphaine Walton. Sinon, ce pays risque de se transformer en pays fantôme, poursuit la porte-parole.

Médecins sans frontières (MSF), qui est présent dans une douzaine de gouvernorats au Yémen (sur une vingtaine), ne voit pas sur place les signes associés à une famine, c’est-à-dire des taux de malnutrition sévères très élevés et une mortalité très importante. Il y a des endroits où les taux de malnutrition aiguë sévère sont à la hausse, mais ce n’est pas généralisé, constate l’organisme.

Ce qu’observe MSF sur le terrain, c’est surtout une détérioration globale des conditions de vie de la population en raison du conflit qui dure depuis quatre ans.Le système de gouvernance s’est effondré à certains endroits ou est très corrompu, et la moitié de la population n’a plus accès aux services de santé et d’éducation, note Charles Gaudry, du programme pour le Yémen à MSF. Les besoins sont énormes au Yémen, et ils ne sont pas que liés à la sécurité alimentaire, note-t-il.

« Il y a un paquet de besoins médicaux, avec des maladies à caractère épidémique qui sont censées pouvoir être prévenues si les bonnes mesures sont mises en place. Ce sont des gens qui ont des maladies chroniques et qui n’ont plus accès à leur traitement. Ce sont des blessés de guerre, des gens qui sont exposés aux lignes de front et aux violences. Donc, il y a un tas d’autres situations qui sont un petit peu masquées par ce discours de la famine. »

« Je ne suis pas là pour dire techniquement qu’il y a famine ou pas. Les risques, ils sont existants. Mais on a derrière ça une situation humanitaire qui est dramatique, de manière générale. »

— Charles Gaudry, de MSF

De toute façon, MSF estime qu’il est impossible aujourd’hui pour les acteurs humanitaires présents au Yémen d’avoir un aperçu global de la malnutrition au pays, car de nombreuses zones ne sont pas accessibles, à cause de la guerre ou d’obstacles administratifs.

« Le problème de déclarer ou pas famine, ça impliquerait qu’en fait, on est capables au Yémen de mener des enquêtes, ce qui est en réalité extrêmement difficile, et d’avoir une vue globale, une vue d’ensemble sur ce qui se passe sur le pays, ce qui est en réalité impossible aujourd’hui. Aucun acteur ne peut prétendre avoir ces chiffres », fait valoir Charles Gaudry.

En tout cas, la première chose à faire au Yémen, c’est de s’assurer que les parties au conflit garantissent l’accès sécuritaire aux organisations humanitaires qui essayent d’apporter de l’aide à la population, ce qui n’est pas toujours le cas, rappelle Charles Gaudry.

La faim causée par les conflits et le climat

Avec les conflits, les changements climatiques sont en grande partie responsables de la faim dans le monde, conclut le rapport 2018 de l’ONU sur la sécurité alimentaire.

Le rapport onusien mentionne que 19 des 27 pays où la sous-alimentation est liée à de sévères épisodes de sécheresse se trouvent en Afrique. Du lot, l’Éthiopie et la Somalie sont les plus vulnérables en ce moment, selon Fews Net.

L’objectif des Nations unies d’éliminer la faim dans le monde d’ici 2030 est-il atteignable?

« Avec une augmentation du nombre de conflits, avec des déplacements de plus en plus importants, aujourd’hui, s’il n’y a pas un retour en arrière, il sera difficile d’arriver à une faim zéro en 2030 », répond Geneviève Wills, directrice du PAM à Paris.

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LES DROITS DES ENFANTS SONT «BAFOUÉS DE MANIÈRE RÉVOLTANTE» DÉNONCE L’UNICEF

Les droits des enfants sont « bafoués de manière révoltante », dénonce l’UNICEF

Violence extrême, atrocités, viols, mariages forcés, accidents: des millions d’enfants dans le monde sont pris pour cibles dans les conflits qui font rage à divers endroits du globe. Dans son bilan de fin d’année, l’UNICEF reproche à la communauté internationale d’avoir « une fois de plus » abandonné les enfants.

« Depuis trop longtemps, les parties aux conflits commettent des atrocités et jouissent d’une impunité quasi totale », affirme Manuel Fontaine, directeur des programmes d’urgence de l’UNICEF. Et la situation est loin de s’améliorer. »

« Nous pouvons et devons faire beaucoup plus pour protéger et aider les enfants. »

— Manuel Fontaine, directeur des programmes d’urgence de l’UNICEF

Présente dans 190 pays et territoires, l’UNICEF a été créée en 1946 par les Nations Unies pour fournir une aide d’urgence aux enfants à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. « Le monde a changé, mais les besoins des enfants sont restés les mêmes », dit l’agence sur son site Internet.

En 2018, l’UNICEF relève des situations intenables pour les enfants dans des pays tels que l’Afghanistan, la République démocratique du Congo, le Myanmar, la Syrie ou encore le Yémen.

« L’année 2019 marque le 30e anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant et le 70e anniversaire des Conventions de Genève, rappelle Manuel Fontaine dans le rapport annuel 2018. Or, à l’heure actuelle, le nombre de pays qui sont en proie à un conflit interne ou international est plus élevé qu’à n’importe quelle autre époque des trente dernières années. »

« Les enfants coincés dans des conflits sont parmi ceux dont les droits risquent le plus d’être bafoués. Les attaques contre les enfants doivent cesser. »

— Manuel Fontaine, directeur des programmes d’urgence de l’UNICEF

L’enfer, de l’Afghanistan au Myanmar

En Afghanistan, où les États-Unis ont toujours quelque 16 000 soldats déployés en appui aux troupes afghanes, environ 5000 enfants ont été tués ou mutilés au cours des trois premiers trimestres de 2018, soit le même nombre de victimes que pour l’année 2017 en entier. La grande majorité des victimes civiles d’accidents, attribuables aux résidus explosifs de guerre, sont des enfants.

La Syrie se trouve depuis cinq ans au dernier rang de l’Indice de paix mondial (IPM) 2018, produit par l’Institut pour l’économie. De janvier à septembre, l’ONU y a rapporté l’assassinat de 870 enfants. Il s’agit du nombre le plus élevé pour les neuf premiers mois de l’année jamais signalé depuis 2011, date du début de la guerre civile dans ce pays.

En République démocratique du Congo, violences et instabilité ont sapé les efforts déployés pour enrayer l’épidémie du virus Ebola dans le nord-est du pays. C’est la deuxième en importance après celle de 2014-2015 qui avait fait des milliers de morts, en Afrique de l’Ouest. En RDC, en plus d’être victimes de violence, environ 4,2 millions d’enfants sont à risque de souffrir de malnutrition sévère aiguë.

Les Nations unies cumulent les informations au sujet du sort réservé aux Rohingyas, des musulmans birmans qui font l’objet de répression au Myanmar : Plus de 700 000 d’entre eux ont trouvé refuge au Bangladesh depuis août 2017. Au Myanmar comme tel, le rapport de l’UNICEF affirme que pour éviter une « génération perdue » d’enfants rohingyas, il est essentiel de leur assurer une éducation de qualité.

Violées ou utilisées comme « bombes humaines »

Au Nigéria, en octobre dernier, l’UNICEF avait annoncé la libération de plus de 800 enfants qu’avait enrôlés la milice civile d’autodéfense, qui combat avec l’armée le groupe djihadiste Boko Haram. Cependant, des groupes armés liés notamment à Boko Haram continuent de violer, de marier de force ou d’utiliser comme « bombes humaines » des jeunes filles, dénonce l’UNICEF dans son bilan de fin d’année.

Pays le plus pauvre de la péninsule arabe, le Yémen est depuis 2015 la proie d’une guerre effroyable que soutiennent des puissances étrangères. En 2018, les Nations unies ont confirmé que 1427 enfants ont été tués ou mutilés dans des attaques. On estime que dans ce pays, un enfant meurt toutes les dix minutes d’une maladie évitable et que 400 000 enfants souffrent de malnutrition sévère aiguë.

« […] Nous ne devons jamais accepter que les enfants soient la cible d’attaques, affirme Manuel Fontaine de l’UNICEF. Nous devons obliger les belligérants à respecter leur obligation de protéger les enfants. »

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IL Y A 50 ANS, UNE PHOTO CHANGEA NOTRE PERCEPTION DE LA TERRE

Il y a 50 ans, une photo changeait notre perception de la Terre

Publié le lundi 24 décembre 2018 à 12 h 42
Mis à jour le 24 décembre 2018 à 19 h 00

Il y a 50 ans, la veille de Noël, l’année s’achevait avec les trois astronautes de la mission Apollo 8 prenant la célèbre photo Lever de Terre, l’un des clichés les plus connus de l’histoire de l’humanité.

L’année 1968, l’une des plus tumultueuses de l’histoire des États-Unis, car marquée par les assassinats de Martin Luther King et de Robert Kennedy, des émeutes raciales et l’impopulaire guerre du Vietnam, finissait ainsi sur une note d’espoir.

À ce jour, cette mission est considérée comme l’entreprise la plus audacieuse et peut-être la plus dangereuse de l’agence spatiale américaine, la NASA.

Placer pour la première fois trois hommes dans une fusée, Frank Borman, Jim Lovell et Bill Anders, et les envoyer vers la Lune comportait un risque énorme et difficile à évaluer.

« Si un échec s’était produit, cela aurait gâché Noël, non seulement pour tout le monde aux États-Unis, mais pour toute la planète », a commenté l’actuel patron de la NASA, Jim Bridenstine.

À l’approche du décollage, la femme du commandant Frank Borman, Susan, avait d’ailleurs demandé de connaître les chances de réussite de la mission. Un responsable de la NASA avait répondu : 50-50.

La mission a été mise sur pied en seulement quatre mois dans l’objectif d’atteindre la Lune avant la fin de l’année, mais surtout avant l’Union soviétique.

Le commandant Frank Borman voulait se rendre jusqu’à la Lune et en revenir rapidement. Dans son esprit, un seul tour de Lune suffirait. Ses supérieurs ont été plus exigeants. Tout le monde s’est finalement entendu sur l’objectif : faire 10 fois le tour de la Lune.

« Ma principale préoccupation dans tout cela était d’arriver avant les Russes et de rentrer chez moi. C’était un exploit important à mes yeux », a expliqué M. Borman lors du lancement du livre Rocket Men à Chicago, au printemps dernier.

Ce premier voyage de l’homme vers un « autre monde » a ouvert la voie à l’alunissage encore plus spectaculaire de la mission Apollo 11, sept mois plus tard.
La lecture jugée la plus appropriée

Le décollage de la fusée Saturn V a eu lieu le matin du 21 décembre 1968, un samedi.

Après s’être glissés avec succès dans l’orbite de la Lune la veille de Noël, les astronautes ont lu à tour de rôle les 10 premiers versets de la Genèse.

Avant le vol, le commandant Borman avait été chargé de trouver « quelque chose d’approprié » à dire pour ce qui devrait être la plus grande audience de radiodiffusion à ce jour.

« Nous avons tous essayé pendant un bon bout de temps de trouver une solution, mais tout sonnait ridicule ou stupide, se souvient-il. Finalement, la femme de l’ami d’un ami a eu l’idée de la Genèse, qui débute par : “Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre”. »

Frank Borman a mis fin à l’émission en disant : « Et de la part de l’équipage d’Apollo 8, nous clôturons avec bonne nuit, bonne chance, un joyeux Noël et que Dieu vous bénisse tous, tous sur la bonne Terre ».

Le matin de Noël, leur vaisseau spatial a fait le tour de la Lune pour la dernière fois. La mise à feu nécessaire pour les renvoyer sur Terre a eu lieu alors que la capsule ne communiquait plus avec le centre de contrôle à Houston.

Jim Lovell a mis fin à un silence tendu lorsque la communication a été rétablie. « Veuillez s’il vous plaît prendre note qu’il y a un père Noël », a-t-il blagué.

La capsule spatiale est tombée dans l’océan avant l’aube le 27 décembre, mettant fin à l’incroyable voyage de six jours. Le magazine Time avait alors nommé les trois astronautes « Hommes de l’année ».

Une photo emblématique

Lors du voyage spatial, l’astronaute Bill Anders a aussi pris la photo emblématique Earthrise (Lever de Terre), montrant pour la première fois notre planète bleue et blanche s’élevant au-dessus du paysage grisâtre de la Lune, à une distance de 386 mille kilomètres.

Les humains n’avaient encore jamais vu la face cachée de la Lune ni notre planète complètement entourée du vide noir de l’espace.

Avant le vol, aucun des membres d’équipage n’avait pensé à photographier la Terre. Les astronautes avaient pour ordre de prendre des photos de sites d’alunissage potentiels, en orbite à 112 kilomètres au-dessus de la surface lunaire.

« Nous sommes venus explorer la Lune et nous avons découvert ce qu’était la Terre. »

— Bill Anders

Frank Borman et Bill Anders ne sont plus jamais retournés dans l’espace.

Quant à Jim Lovell, il a ensuite commandé la dramatique mission Apollo 13. Ce vol a été bien plus exigeant, a-t-il dit, « mais Apollo 8 était celui de l’exploration, une reprise de l’expédition de Lewis et Clark […] à la recherche de la nouvelle Terre ».

Les trois astronautes sont toujours en vie : MM. Borman et Lovell ont 90 ans, tandis que M. Anders a 85 ans.

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MERVEILLEUX CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA CRÉATIVITÉ CE MATIN CONSACRÉ À LA DIFFÉRENCE ENTRE UN SCHÈME ET UN CONCEPT

Larousse
grand dictionnaire de la philosophie,
schème
p.948

schème

procédé ou moyen par lequel un concept pur devient effectif par subsomption d’une intuition.

Concepts et intuitions sont, par nature, hétérogènes.

LES PREMIERS (concepts) SONT DES FORMES PURES DE L’ENTENDEMENT.

LES SECONDES (schèmes) SONT FORMÉES PAR L’ACTIVITÉ DE REPRÉSENTATION et demeurent strictement adossées À L’EXPÉRIENCE SENSIBLE DONT ELLES PROCÈDENT.

Comment, dès lors, est-il possible de juger , c’est-à-dire, de faire en sorte qu’à chaque intuition corresponde bien un  concept? Cette opération se fait sans règle et n’est pas exempte d’erreur. Son mécanisme consiste dans la mise en rapport de l’entendement et de la sensibilité , DANS U SCHÈME QUI EST COMME UN PRODUIT DE L’IMAGINATION, n’est ni une pure image, ni un pur concept.

Un schème esquisse pour le sens interne la signification conceptuelle de ce qui fait actuellement impression sur nos sens.  Chaque catégorie se voit associé à un schème…..

à suivre…

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«C’EST LE MÊME ESPRIT DE DÉCOUVERTE QUI ANIMAIT LES GRECS IL Y A 2500 ANS. LA RAISON, LA SCIENCE, L’EXPLORATION. c’EST ENCORE CE QU’ON A TROUVÉ DE MIEUX POUR COMPRENDRE LE MONDE QUI NOUS ENTOURE» …. ILS ONT MARCHÉ SUR LA LUNE… PHILIPPE HENAREJOS

«Ils ont marché sur la Lune»: une brève histoire d’heure en heure de la conquête de la Lune

l’un des clichés les plus célèbres du XXe siècle.

Stéphane Baillargeon

22 décembre 2018
Critique
Lire

24 décembre 1968. Noël, quoi, il y a tout juste 50 ans. Après un voyage de trois jours, le vaisseau Apollo 8 franchit les 370 000 kilomètres qui séparent la Terre de son satellite naturel. Les astronautes Frank Borman, James Lovell et William « Bill » Anders deviennent les premiers êtres humains à observer de si près l’astre de la nuit.

Leur capsule, de la taille d’une voiture, se trouve à une centaine de kilomètres de la surface et ils peuvent la décrire précisément. « La Lune est essentiellement grise, explique James Lovell au profit du centre de contrôle de Houston et des Terriens qui l’écoutent. Pas de couleur. Elle ressemble à du plâtre de Paris ou à une sorte de sable grisâtre. »

Son compagnon Bill Anders va en rajouter plus tard en entrevue. « La Lune était plutôt ennuyeuse, dira-t-il. C’était juste des trous d’impacts de météorites. Cela ressemblait à un champ de bataille, comme à Verdun. Le film 2001 : l’odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick, avait montré la Lune très accidentée et anguleuse, mais ce n’était pas ça du tout. »

La perspective de désolation change du tout au tout au quatrième passage en orbite alors que le vaisseau progresse le nez vers la surface. Tout d’un coup, l’astronaute Anders est le premier à apercevoir un lever de la Terre sur un horizon lunaire. Il s’exclame (« Wouah ! Qu’est-ce que c’est beau ! ») et en profite pour prendre deux photos avec un Hasselblad 500 EL. Le cliché en couleur, non programmé, va devenir l’une des images les plus célèbres du XXe siècle.

Ces détails se retrouvent dans le court chapitre sur Apollo 8 qui ouvre le livre Ils ont marché sur la Lune, du Français Philippe Henarejos, consacré aux missions 11, 12, 14, 15, 16 et 17, lesquelles ont permis à une douzaine d’astronautes, tous des hommes et que des Américains, d’alunir et de sautiller dans ce paysage plutôt morne et franchement gris.

« Je voulais intituler ce chapitre prologue, explique l’auteur du très instructif ouvrage. Apollo 8, c’est le moment où les États-Unis reprennent l’avantage sur l’URSS dans la course à la Lune. C’est aussi le premier acte d’exploration. Pour la première fois, des êtres humains font ce long voyage et voient de leurs yeux la face cachée et la surface de la Lune. Ils le racontent et ils reviennent sur la Terre. C’est le premier acte, dans l’esprit de l’exploration. Un peu comme quand les explorateurs découvraient une nouvelle terre et l’observaient à la longue-vue avant de décider où accoster. »

Une passion

Philippe Henarejos est rédacteur en chef du magazine français Ciel et espace. On lui doit une douzaine d’ouvrages d’astronomie. Pour dire si le sujet de la conquête de la Lune lui est venu naturellement.

« Je suis tombé dans les missions Apollo quand j’étais petit », explique le journaliste joint en France. Il s’exprime dans ce bel accent du Sud qu’on entend trop peu dans les médias français. « J’étais fou des explorations lunaires. Je me suis beaucoup documenté pendant des années et je croyais bien connaître cette histoire. Je la connaissais en effet très bien par rapport au grand public, mais quand j’ai commencé à rentrer dans les détails, pour ce nouveau livre, j’ai bien vu qu’il m’en manquait des bouts. »

M. Henarejos a plongé dans la documentation de la NASA (le site Apollo Lunar Surface Journal documente très bien le sujet), lu tous les livres et réalisé des entrevues avec certains astronautes, dont Bill Anders. Sa synthèse raconte pour la première fois en français le cycle complet de l’exploration lunaire, pour ainsi dire d’heure en heure, avec moult détails. Le résultat passionnant se lit un peu comme les récits d’explorateurs des siècles passés, avec en prime une riche iconographie constituée à partir des milliers d’images rapportées par nos Christophe Colomb et capitaine Cook de l’ultime frontière.

« Je me suis attaché à revivre l’aventure pas à pas. Il n’y a rien d’inédit ou d’exclusif, mais il y a une mise en ordre dans un fouillis et un amoncellement d’informations extrêmement techniques que seuls les spécialistes ou les geeks consultent. Mon travail a consisté à extraire d’une masse documentaire ce qui peut intéresser le public. »

Des poubelles

Des essais, des films et des séries sur cette fabuleuse conquête, il en arrive (Le premier homme, de Damien Chazelle, sorti en octobre) et il en viendra encore tout plein à l’approche du 50e anniversaire de l’alunissage d’Apollo 11 et de la célèbre phrase sur un petit pas pour un homme qui fut aussi un saut de géant pour l’humanité.

Le livre de M. Henarejos embrasse cette large perspective. Le programme Apollo a bien sûr servi, en pleine guerre froide, à remporter la course à la Lune contre les Soviétiques. Les quelques centaines de kilogrammes de cailloux rapportés ici ont permis de blinder une théorie sur l’origine et l’âge de la Lune, effectivement arrachée à la Terre après une collision astronomique il y a 4,5 milliards d’années.

« Pour moi, c’est la découverte qui tient tout l’édifice scientifique, dit le journaliste scientifique. Les échantillons rapportés ont confirmé la datation d’un corps céleste et une meilleure compréhension de notre système solaire. Sur la Terre, nous n’avons pas de roches aussi vieilles, en tout cas nous n’en avions pas à l’époque. En plus, il n’y a qu’environ 20 % des échantillons d’utilisés. Le restant est préservé pour des découvertes futures à l’aide de nouvelles techniques. »

Je crois que cette recherche est chère, mais qu’elle n’entre pas en concurrence avec d’autres problèmes sur la Terre. Je veux dire que si nous n’explorons pas la Lune ou le système solaire, l’argent économisé ne sera pas réinvesti ailleurs, par exemple dans la préservation du climat.

— Philippe Henarejos

Mais le récit inédit propose aussi un tas d’informations plus ou moins anecdotiques. On apprend, par exemple, que pour s’orienter et ne pas se perdre dans les paysages monotones, les astronautes comparaient la taille du module d’excursion lunaire (LEM) à leur pouce, bras tendu. Si le vaisseau pouvait tout entier disparaître derrière le doigt, la distance était de 106 mètres.

On apprend aussi qu’en fait, après les pattes du LEM et avant la botte d’Armstrong, la première chose à se poser sur la Lune en 1969, ce fut un sac de déchets que les deux astronautes d’Apollo 11 ont balancé après avoir ouvert le sas. D’ailleurs, les déchets vont s’empiler au fil des missions et finir par nuire aux déplacements des explorateurs. On pourra y voir une métaphore bien de notre temps.

« Ça manque cruellement de poésie, effectivement, commente M. Henarejos en entrevue. Ils se débarrassent de ce qui gêne. Les astronautes vont jeter des poubelles partout et ces images ont un côté choquant aujourd’hui. »

Une terminaison

Le dernier voyage date de décembre 1972. Harrison Schmidt, né en 1935, est le seul survivant de la mission Apollo 17 et un des quatre hommes encore vivants qui ont visité la Lune. L’intérêt commémoratif actuel pour cette exploration ne doit pas faire oublier que les Terriens se sont vite désintéressés du programme et des images de scaphandriers sautillant dans un paysage morne pour y collecter des échantillons de roche. Un des encadrés du livre rappelle que les grandes chaînes généralistes se sont contentées de résumer les travaux lunaires avec des capsules de quelques minutes diffusées après 23 h.

« Il y avait une volonté ferme de devancer les Russes tout en réalisant un exploit technique et un rêve millénaire de l’humanité, dit l’auteur. Une fois ce travail accompli, tout le reste perd beaucoup d’intérêt. Il me semble quand même qu’il y a eu un défaut d’éducation à l’intérêt scientifique des missions. Tout ce qui est arrivé après Apollo 11, c’était de l’exploration scientifique. Au fond, l’exploit technique est fait avec Neil Armstrong. Après, on le refait et, même si la caméra est magnifique sur Apollo 17, au fond, pour le public, on refait du même. »

Le triomphe de l’astronautique américaine a coûté une fortune, autour de 150 de nos milliards canadiens actuels. Les dirigeants craignaient aussi l’accident fatal qui aurait retourné le public contre eux.

Le rédacteur en chef de Ciel et espace pense qu’il faudrait malgré tout songer à reprendre cette exploration. « Je crois que cette recherche est chère mais qu’elle n’entre pas en concurrence avec d’autres problèmes sur la Terre. Je veux dire que si nous n’explorons pas la Lune ou le système solaire, l’argent économisé ne sera pas réinvesti ailleurs, par exemple dans la préservation du climat. La connaissance, le savoir permettent souvent de ne pas refaire des bêtises. C’est le même esprit de découverte qui animait les Grecs il y a 2500 ans. La raison, la science, l’exploration, c’est encore ce qu’on a trouvé de mieux pour comprendre le monde qui nous entoure. »

Ils ont marché sur la Lune

Philippe Henarejos, Belin éditeur, Paris, 2018, 512 pages

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LA COSMONAUTIQUE INVENTÉE PAR L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) TROUVE SON FONDEMENT NANO-ONTOLOGIQUE-PLANÉTAIRE DANS UN WOW BIG BANG VÉCU IL Y A 50 ANS PAR UN DES TROIS ASTRONAUTES WILLIAMN ANDERS, ALORS QUE LA TERRE SE LEVAIT AVEC APOLLO 8

Il y a 50 ans, c’est la Terre qui se levait avec Apollo 8

La Terre photographiée par les astronautes d’Apollo 8 le 24 décembre 1968

Pour ceux et celles qui ont 60 ans et plus, vous souvenez-vous du 24 décembre 1968 ?

Trois astronautes américains, Frank Borman, âgé aujourd’hui de 90 ans, James Lovell, aussi âgé de 90 ans et William Anders, âgé aujourd’hui de 85 ans, avaient quitté la Terre le 21 décembre. Et 2,8 jours plus tard, le vaisseau Apollo 8 qui les emportaient se retrouvait en orbite autour de la Lune. Pour la première fois, des astronautes étaient dans l’espace, complètement détachés gravitationnellement du berceau terrestre. Tout problème de manoeuvre astronautique aurait pu les envoyer pour toujours en orbite autour du Soleil ou les faire s’écraser sur la Lune. La mission se déroula sans anicroche sérieuse du point de vue de la navigation. Durant 20 heures, les trois astronautes effectuèrent 10 orbites autour de notre petite compagne céleste. Les communications entre l’équipage d’Apollo 8 et Houston étaient brèves, mais combien significatives et émouvantes. Le 27 décembre, les astronautes étaient déjà de retour sur Terre. Ces six jours furent un moment clef de l’exploration spatiale.

Le philosophe matérialiste grec Anaximandre de Milet (né vers 610 et décédé vers 546 av. J.-C.) fut le premier à proposer que la Terre flottait librement dans l’espace sans soutien. Le soleil et les étoiles qui disparaissaient le soir ou réapparaissaient le matin au-delà de l’horizon étaient toujours les mêmes astres, affirmait Anaximandre. Il y avait de l’espace de l’autre côté ; c’étaient les mêmes astres qui y passaient et qu’on revoyait chaque jour. Vingt-six siècles plus tard, l’astronaute William Anders obtint de magnifiques photographies, prises de la position privilégiée en orbite autour de la Lune, de la Terre se levant au-dessus de l’horizon lunaire. À ce moment privilégié, un humain cadra toute l’image de la Terre dans le champ de son appareil photo et montrait de manière dramatique la Terre dans l’espace, ce qu’avait audacieusement imaginé Anaximandre. Les images prises par Anders cette veille de Noël 1968 sont devenues quasi-fétiches et ont marqué les esprits.

Vous serez peut-être étonnés du fait que les astronautes d’Apollo 8 ne purent observer la Terre qu’en arrivant proche de la Lune. Trois des fenêtres du module de commande étaient voilées par les huiles du dégazage de joints de silicone qui le scellaient, et l’orientation du vaisseau en route vers la Lune faisait que la vue de la Terre était bloquée. D’où l’émoi à l’arrivée au voisinage lunaire. Comme l’a dit plus tard William Anders : « Nous étions venus pour découvrir la Lune, nous avons trouvé la Terre ! »

Une bribe de conversation entre les trois astronautes est ce que les jeunes d’aujourd’hui qualifieraient de cool.

Anders :

« Oh, mon Dieu ! Regardez cette vue là-bas ! C’est la Terre qui se lève. Wow, que c’est beau. »

Borman : « Hé, ne prends pas cette photo, ce n’est pas au programme. (en blaguant) »

Anders : « Tu as un film couleur, Jim ? Passe-moi vite ce rouleau couleur, s’il te plaît… (en riant) »

Lovell : « Oh man, c’est superbe ! »

La mission Apollo 8 fut une des plus inusitées de l’exploration spatiale. Il existe des versions officielles quelque peu tronquées des événements qui précédèrent l’historique mission d’Apollo 8. La version que je préfère est celle rapportée par l’astronaute David Scott et le cosmonaute Alexis Leonov dans leur magnifique livre Two Sides of the Moon (Thomas Dunne Books, 2004).

Imprévu jusqu’à quelques mois avant son exécution, le vol circumlunaire fut improvisé à la dernière minute. Le plan initial de la mission Apollo 8 était de demeurer en orbite terrestre ; il s’agissait de vérifier tous les systèmes du module lunaire dans l’espace, ainsi que les manoeuvres de rendez-vous et d’arrimage à accomplir lors de la mission d’alunissage prévue pour l’année suivante. Or, le module lunaire n’était pas du tout prêt pour la mission de tests en orbite terrestre planifiée pour décembre 1968.

Entre-temps, les Soviétiques entretenaient une activité spatiale fébrile. Plusieurs vols circumlunaires non habités successifs furent effectués en mars, en septembre et en novembre 1968. Ces vols étaient effectués au moyen de vaisseaux Zond, basés sur un Soyouz modifié. Une de ces missions emporta à son bord deux tortues sibériennes qui firent le voyage aller-retour sans encombre. Ces missions répétées énervèrent l’administration de la NASA. On supposait que l’URSS allait encore une fois effectuer autre coup d’éclat : un vol circumlunaire habité avant les États-Unis, indiquant leur avance ou marquant l’égalité des deux programmes spatiaux.

On ignorait toutefois les grandes difficultés qu’avait rencontrées le programme spatial soviétique. Depuis le décès de Sergueï Korolev (1907-1966), le leader charismatique de l’astronautique en URSS, le programme spatial soviétique piétinait, affecté par une gestion défaillante et de sérieux problèmes de vibrations liés à l’immense fusée N1-L3, compétitrice de la Saturne 5 de la NASA. Les essais de N1 furent catastrophiques, les fusées successives explosant à différentes phases du lancement ou peu après le décollage. Mais tout cela, les Américains l’ignoraient. Voulant à tout prix battre les Soviétiques, George Low, responsable du programme Apollo, proposa un vol circumlunaire, idée risquée qui emballa les astronautes et l’administration de la NASA. Ce qui suivit fit l’histoire.

Célébrons avec émerveillement cette audacieuse mission effectuée il y a un demi-siècle dans un contexte politique tendu. Contemplons les images de la Terre et de la Lune ; tirons-en la lourde signification. Il n’y a pas que les astronautes qui sont dans l’espace, nous le sommes tous ! Nous étions 3,6 milliards d’humains sur cette petite boule blanc et bleu voguant dans l’espace le 1er janvier 1969. Nous sommes maintenant plus de 7,6 milliards. En 50 ans, nous avons plus que doublé en nombre. Le génie humain demeure des plus créatif, mais ni la surface de la Terre ni les ressources disponibles ne croissent. Que l’image de la Terre qui se lève au-dessus de l’horizon lunaire nous rappelle les valeurs de justice sociale sur lesquelles nos sociétés démocratiques se fondent.