«Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir.»
Nom
Pierre Rochette
Message
«Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir.»
wowwww….
juste pour cette phrase, il fallait que je vous écrive…
Il y a 20 ans j’ai tout abandonné pour vivre mon rêve (sur you tube… mon ami pierrot le dernier homme libre)… je suis devenu Pierrot vagabond céleste (google) ….. j’avais fondé les deux Pierrots dans le Vieux Montréal, vécu la poésie du café St-Vincent comme chansonnier…. mais mon rêve c’était de devenir vagabond et d’ensemencer le pays oeuvre d’art par 4 questions
1) quel est ton rêve?
2) dans combien de jours?
3) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4) comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
Je rêvais de faire la cartographie des grands rêveurs et rêveuses du Canada… tout en ne demandant jamais à manger, ni à dormir… je rêvais de donner espérance par 4 questions en changeant de village pour ne pas être indélicat dans le respect du libre arbitre…
Puis…. j’ai maintenant 73 ans, je prépare un doctorat en métaphysique onti-kha-tive (www.lepaysoeuvredart.ca)… j’ai un 1000 pages qui raconte cette histoire vraie (www.reveursequitables.com/cahier de presse/monsieur 2.7k ) mais surtout… je prends soin de serrer la main à chaque rêveuse ou rêveur de ce pays qui m’inspire telle une communauté de la condition humaine ennoblie par la beauté d’un rêve…
Bravo pour ce passage d’un terrible accident d’automobile à la force du rêve… et surtout je suis ému par le fait que votre force de rêveuse a aussi servi à appuyer le rêve de votre fils de fonder une maison de conférenciers…
Vous dégagez ce qui m’inspire le plus…
le sens de l’épopée dans une vie rêvée
«Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir.»
bonne suite Madame….
dans votre errance poétique dédiée à la création
Pierrot vagabond céleste
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Claire Bergeron – Auteure
Claire Bergeron est née en Abitibi le 27 mars 1946 dans une famille aisée où les études étaient une priorité. Mère de deux enfants, une fille et un garçon, elle fut toujours très impliquée dans son milieu de vie. Du conseil municipal à la tâche de marguiller, en passant par la direction de la maison des aînés, elle fut également maîtresse de poste et propriétaire d’une entreprise de transport de bois de sciage.
Infirmière de formation, elle revint à sa profession suite à un déménagement dans la région de Montréal. Mais la vie en avait décidé autrement : un très grave accident d’automobile, qui a failli l’entraîner dans la mort, l’a obligée à se réorienter ailleurs. Consciente de cette deuxième chance offerte par la vie, elle a secondé son fils dans la fondation de Bureau de Conférenciers Orizon, qui est devenu, aujourd’hui, le plus important dans son domaine à Montréal.
Maintenant retraitée, elle peut enfin se livrer à sa passionde toujours : l’écriture. Elle s’adonne aussi, dans ses temps libres, à la peinture et à la photographie amateur. Claire est une femme passionnée, optimiste et avide d’autonomie. Comme elle ne présente aucune résistance aux changements, elle tourne facilement les pages de sa vie pour entrer de plain-pied dans de nouveaux chapitres. Elle se plaît à répéter cette courte phrase qui l’a toujours portée dans la vie et l’a aidée à prendre les décisions et les tournants importants de son existence
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Québec Loisirs
Comment avez-vous commencé à écrire ? Et pourquoi particulièrement des romans
plutôt historiques ?
– Depuis ma prime jeunesse, de nombreuses histoires tourbillonnaient dans ma tête.
Parfois, il m’arrivait d’avoir l’impression de vivre en dehors de la réalité tellement les
personnages que j’imaginais devenaient concrets dans ma vie. Tout m’inspirait, le
sourire d’un inconnu sur un quai de gare, le sanglot d’une mère, un fait divers lu au
hasard d’un journal abandonné. Je peux dire, sans me tromper, que ce sont les
émotions qui m’ont conduite à l’écriture. Je voulais plonger dans le cœur des gens, et
pas seulement les gentils, les mauvais également. Je souhaitais lever le voile sur leurs
secrets, leurs motivations d’agir, mettre le doigt sur ce battement d’ailes qui change le
cours d’une destinée. Comme je suis une passionnée d’Histoire, et que le contexte dans
lequel nous vivons influence notre caractère, le défi que je me donnais en campant mes
personnages sur une trame historique, devenait plus grand et plus intéressant. Aussi, en
plus du plaisir d’apprécier l’originalité et la crédibilité de mes intrigues, je voulais que
mes lecteurs découvrent des pages méconnues de notre patrimoine, enfouies dans
l’ombre du passé, et qu’ils en conservent de précieux souvenirs.
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lun. 16 août 15:42 | |||
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Bonjour M. Rochette,
Seriez-vous disponible pour une rencontre Zoom ce mercredi 18 août à 14 h 00?
Notre président sera disponible pour vous rencontrer et discuter plus en détail avec vous.
Merci de bien vouloir nous confirmer,
Diana
Diana TrejoCoordonatrice Logistique ÉvènementielleEvent Logistics CoordinatorC. (514) 845-1111 #2Facebook | Twitter | LinkedIn | YouTube | www.orizon.ca |
From: Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>
Sent: Monday, August 16, 2021 11:39 AM
To: diana@orizon.ca
Subject: Re: Devenir conférencier
Pierre Rochette
514-243-5217
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lun. 16 août 16:10 | |||
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très chère Madame
au plaisir de ce zoom donc… mercredi 18 aoûr … 2h.p.m.
vous savez la raison pour laquelle j’ose
depuis un an maintenant, je suis dans un nuit et jour, 7 jours semaines co-locataire
d’une jeune métaphysicienne… et comme tous les deux, sommes des chercheurs en pensée pure
et que son génie de la métaphysique m’émeut (www.lepaysoeuvredart.ca)…… et que nous vivons dans une précarité
sévère mais temporaire:)))))))))))))))))))))))))))))))))
je me suis dis… il faut que je puisse prendre soin de son rêve, sans intérêt personnel caché…. par la noblesse du mien… si humble soit-il….alors je me suis dis…. ose…. il faut être des rêveurs pour voir la qualité du rêve de l’autre … Merci de cette opportunité de faire connaissance
Pierrot:)
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lun. 16 août 16:19 | |||||||||
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août18mer. | Rencontre David Larose – Pierre Rochette
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mer. 18 août 17:45 | |||
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Bonsoir Pierrot, vagabond céleste,
Quel charmant message vous m’avez fait parvenir!
C’est un plaisir de constater que ma philosophie de vie vous a interpellé… sans doute parce qu’elle a rejoint la vôtre.
Il est vrai que le rêve est là, tapi dans l’ombre, dans l’attente que l’on ose ose enfin lui céder la place. J’entendais son appel… écrire était pour moi un des plus grands rêves de ma vie. Justement, cette vie qui crée des obligations… nous voulons réussir notre vie, mais aussi, réussir dans la vie. Puis il y a les enfants, notre création, que l’on veut conduire vers des lendemains heureux…
Un jour, à soixante-deux ans, j’ai cédé à l’appel de mon rêve. La vie fait parfois des cadeaux : en assistant mon fils dans l’ouverture de son bureau de conférenciers, à écouter les gens parler de la façon de croire en nos rêves, j’ai fini par oser croire au mien… et depuis, j’ai le sentiment de vivre au cœur du plus beau rêve de ma vie, entouré de tous ceux que j’aime! Votre sensibilité de rêveur a compris ma maxime : « Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir. »
J’ai appelé David en fin de journée, et je lui ai parlé de vous. Il m’a dit vous avoir parlé ce midi… il a aimé votre message, rafraichissant dans le monde actuel. J’ai cru comprendre qu’il voulait vous entendre en conférence, et il a suggéré que je sois présente sur le Zoom. Alors je vous dis à bientôt.
Encore merci de votre sympathique message.
Au plaisir.
Claire
PS : Il y a 28 ans ces jours-ci, ma fille et son mari, les deux solitudes canadiennes, une Québécoise et un Anglais de l’Alberta, se sont rencontrés par hasard aux Deux Pierrots… le lieu a dû leur porter chance, car ils sont toujours amoureux, avec trois belles filles en héritage…
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18 août 2021 22:08 | |||
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Effectivement, Claire, votre fils David ….est à la hauteur de sa mère la rêveuse……….. Intègre, passionné avec un sens du merveilleux qui est plutôt rare en ce monde désenchanté…
Quand j’ai donné tous mes biens pour vagabonder la beauté du monde, il y a de cela plus de 20 ans …..j’étais animé par une question: si je prends soin de l’univers,
est-ce que l’univers va prendre soin de moi? J’avais un rêve… écrire 100 chansons en ensemençant le pays oeuvre d’art d’une question… quel est ton rêve? ….. et en cartographiant les rêveurs et les rêveuses que je croiserais sur ma route…….. c’est comme ça qu’est née la chanson du camionneur….
De la fondation des Deux Pierrots dans le Vieux Montréal, en 1974… à la chanson du camionneur popularisée par Fred Pellerin en 2018 …. j’ai pris le pari d’une question…
quel est ton rêve? sur ma vie comme de son impact sur le sens de la vie des autres….. de ceux et celles que je rencontrerais……. .
Mais assez parler de moi:)))))))))))))))))
Je trouve votre fils David d’un courage inoui d’avoir vécu la covid avec une entreprise à protéger, réimaginer, réinventer.et je sais que la présence de sa mère prenant soin de son rêve…. lui a valu son pesant d’or…
au plaisir un jour de vraiment sculpter une amitié oeuvre d’amitié entre nous par chacun de nos rêves si respectueux du rêve des autre
Pierrot
a iere version de la chanson du camionneur, David…
Boîte de réception
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mer. 18 août 17:15 | |||
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j’aimerais que tu la fasses écouter à ta mère:qui a bien connu cet univers du vivre )))))))
Pierrot
La chanson du camionneur / Pierrot – YouTube
une conférence, c’est pas très éloigné d’une carrière de scène…ça demande un 10 15 heures d’entraînement par jour….juste pour sculpter le fil d’or de ce qui doit être dit..ma méthode a toujours été .de marcher la nuit et de créer le canevas et son expression stylisée …. par un murmure gesticulé comme s’il y avait public:)))))))))))))
Je retiens de notre conversation ….le marché de la rétention ….. et comme j’ai été coach de scène aux deux Pierrots, en micro-décodage…. avec vidéo en 2 temps (5 secondes sur scène, 5 secondes sur public, et que j’ai pondu à l’époque un glossaire des habiletés en animation de foule au travers d’une maîtrise universitaire sur les émotions dans le rire …. je ne prends pas à la légère ce changement de carrière. …..Je vais donc tenter de redessiner cette conférence… QUEL EST TON RÊVE …. autour de la chanson du camionneur..et peut-être de la fondation des deux Pierrots…. à voir:)..
Cher David,
tu es non seulement un grand rêveur, mais d’une brillance très vive et très créatrice
alors… d’ici 2 semaines
si mon rythme de travail me satisfait
je te reviens
Pierrot
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Fermeture d’une véritable institution du Vieux-Montréal: Un des 2 Pierrots est un Latuquois
9 novembre 2020 André Mercier Accueil, Nouvelles
Photo Page Facebook 2Pierrots
L’annonce de la fermeture de la boite à spectacles Le 2 Pierrots a une connotation particulière pour les Latuquois, puisque la populaire boite à chansons du Vieux-Montréal, fondée en 1974 par Robert Ruel, portait le prénom d’un fils de La Tuque, Pierre Rochette qui, en compagnie de Pierre David, étaient les 2 Pierrots.
Fils de Roger Rochette, un trompettiste de grand talent fondateur de RALT-TV vers la fin des années 50 à La Tuque et qui a fait une carrière de réalisateur à la télévision de CKTM-TV à Trois-Rivières, Pierre Rochette (Pierrot) est issu de cette famille de musiciens qui a laissé sa marque à La Tuque.
Pierre David et Pierre Rochette, les 2 Pierrots, lors d’une prestation au théâtre Empire à La Tuque
Récemment, le public québécois a pu renouer avec une des nombreuses composition de Pierre Rochette, interprétée par Fred Pellerin, soit « La chanson du camionneur ».
Pierre Rochette a depuis opté pour une vie de « vagabond céleste ». Impossible de le contacter de quelque façon que ce soit si ce n’est que par le hasard d’une belle rencontre.
Voici d’ailleurs ce qu’il avait publié en mai 2019 alors qu’on s’apprêtait à célébrer le 45e anniversaire de la boîte des 2 Pierrots:
« LE 15 DE MAI 2019, IL Y AURA 45 ANS QUE PIERROT DAVID ET PIERROT ROCHETTE AURONT FONDÉ LA BOÎTE À CHANSONS DES DEUX PIERROTS DU VIEUX MONTRÉAL… VOICI POURQUOI JE NE SERAI PAS PRÉSENT À LA FÊTE DES CHANSONNIERS….«
« Si je n’ai jamais assisté au récit philosophique que le grand conteur international Simon Gauthier fait de ma vie avec «le vagabond céleste» à travers la francophonie depuis 7 ans déjà, ce n’est pas parce que je n’aime pas Simon… au contraire… mais c’est par respect pour l’anonymat et la quiétude que demande une recherche en pensées abstraites pointues (théoritique) à laquelle notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) se consacre depuis maintenant 12 ans.
Si je n’ai pas assisté et n’assisterai pas aux spectacles du brillantissime Fred Pellerin où Fred raconte en rappel et mon histoire et chante ma chanson du camionneur, ce n’est pas parce que je n’aime pas Fred… au contraire… mais c’est pour l’anonymat et la quiétude que demande une recherche en pensées abstraites pointues (théoritique) à laquelle notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) se consacre depuis maintenant 12 ans.
En conséquence de quoi
Si je n’assisterai pas à aucune fête des deux Pierrots d’ici ma mort, ce n’est pas parce que je n’aime pas mes camarades de carrière… au contraire… mais c’est pour l’anonymat et la quiétude que demande une recherche en pensées abstraites pointues (théoritique) à laquelle notre équipe de recherche se consacre depuis maintenant 12 ans. »
Pierrot vagabond
Sur la page Facebook de 2 Pierrots, la propriétaire et fille du fondateur, Marilou Sciascia Ruel, a officiellemement annoncé la fermeture définitive de la boîte à spectacles.
« C’est avec tristesse et nostalgie que je vous annonce qu’une page d’une merveilleuse histoire se tourne trop rapidement. Une histoire de plus de 46 ans toute en chansons, pleine d’émotions. Le 2Pierrots ferme après tant d’années à lâcher son fou avec vous.À notre fidèle clientèle, qui a bravé toutes les températures et les chantiers de construction pour être des nôtres partys après partys, à nos plus jeunes clients qui ont embarqué dans la tradition des boîtes à chansons et à tous les fêtés qui sont venus porter leurs bières “au front ti bus”, aujourd’hui c’est à mon tour de vous lever mon verre !
Le 2Pierrots, c’est une histoire de quelques générations, plusieurs histoires d’amour, et de grandes amitiés. Merci à un staff de feu qui a eu le 2P à coeur, et qui a su en faire un nid où on y était toujours bien. À ces braves qui ont cumulé plus de 20 ans avec nous, vous avez été des alliés précieux et une grande fierté de l’entreprise.Merci aux nombreux employés du passé qui ne nous ont jamais oubliés et qui sont restés grands ambassadeurs. Merci aux employés de bureau et à nos fournisseurs (souvent de longue date) qui se sont démenés en semaine pour que nos fins de semaine soient des succès répétés.
Merci à tous les membres de la sécurité qui ont veillé sur nous et sur notre bien-être, pour que chaque soirée au 2 Pierrots soit une fête où tout un chacun se sent en sécurité. À tous les gérants du 2Pierrots (ainsi que Le Pierrot et Pierrot-la-bière) qui se sont occupés des établissements comme s’ils étaient les leurs. Vous avez su garder la barre haute, faisant en sorte que le 2Pierrots soit toujours la meilleure boîte à chansons au Québec.Merci à tous les artisans de la scène, débutant en 1974 avec Pierre David et Pierre Rochette (c’est eux les 2Pierrots!). Vous avez été choisis parce que vous êtes les meilleurs! Vous avez su animer les foules, nous faire chanter, taper des mains et des pieds, danser et le plus important, faire le p’tit train ! Vous avez été de brillants acteurs à cette grande aventure, osant perpétuer la tradition de la chanson québécoise jusqu’à la dernière note, le 7 mars passé.
J’ai eu le bonheur d’avoir des parents qui m’ont fait grandir dans cet univers musical, dans ces bâtisses mythiques où la passion de la musique québécoise était reine. C’était plus qu’un commerce, c’était un mode de vie !Un merci bien ressenti à Robert Ruel, mon père, le fier fondateur du 2Pierrots. Celui qui a su me montrer (parfois à la dure !) la rigueur au travail et l’importance des choses bien faites. Mais surtout, celui qui m’a fait confiance avec cette grande institution qu’il a mis au monde. Merci à tous ceux d’entre vous qui ont fait du 2Pierrots un endroit privilégié , une famille. Le 2Pierrots est bien plus qu’une bâtisse. C’est une âme, et celle-ci restera bien vivante ! »
Marilou xx
Le 12 décembre un « party virtuel » sera présenté à compter de 19h avec de nombreux artistes qui ont foulé les planches du 2 Pierrots.
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jeu. 19 août 09:27 | |||
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Salut!
C’était un plaisir de discuter avec toi. J’ai bien hâte d’assister à ta conférence virtuelle. Je vais envoyer la chanson à maman.
N’hésite pas si tu as des questions.
Bonne journée,
David
David Larose Président, 1569 rue Fleury Est – Montréal QC H2C 1S7T. 514-808-8685 Facebook | Twitter | Linkedin | Youtube | www.orizon.ca |
De : Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>
Envoyé : 18 août 2021 17:15
À : dlarose@orizon.ca; Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>
Objet : la iere version de la chanson du camionneur, David…
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SALUT David
Je viens de recevoir ce message d’une maison d’édition française qui veut publier une de mes oeuvres….
Je t’avoue que je suis sidéré…. je bosse dur pour la conférence…. merci d’être ce rêveur que j’ai tant souhaité rencontrer dans ma vie…
Pierrot
AAAB ILE ÉTERNITÉ INSTANT PRÉSENT.docx
Notre proposition – Livre – L’île de l’éternité de l’instant présent
Boîte de réception
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11:23 (il y a 1 heure) | |||
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anglais
français
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Désactiver pour : anglais
Ref : 41640-1
Cher Monsieur Rochette,
Après l’étude attentive de votre manuscrit « L’île de l’éternité de l’instant présent », notre maison a le plaisir de vous annoncer qu’il a retenu notre attention.
Afin d’en permettre la publication, nous vous invitons à découvrir nos différentes propositions de collaboration, en pièce attachée à ce message.
Nous souhaitons discuter de votre livre de vive voix et étudier ensemble la formule la mieux adaptée à vos attentes. Quelles sont vos disponibilités téléphoniques ?
Dans l’attente de vous lire, nous vous souhaitons une agréable journée.
Bien cordialement,
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comme nos philosophie du rêve semblent se ressembler
Boîte de réception
Chère Claire,
Si on entretenait un échange sur courriel qui, un jour, pourrait constituer un livre sur l’importance du rêve dans une vie humaine….pensez-vous que cela vous serait confortable? On se raconterait nos vies, les rêveurs et les rêveuses qui nous ont marqué…. moi en tout cas, avec vous, j’aimerais bien…
qu’en pensez-vous?
Pierrot
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Bonjour Pierre,
Je suis une amoureuse de mots, de leur magie, des images qu’ils dessinent dans l’imaginaire, des émotions qu’ils font naître dans les cœurs… Avec le temps, mon rêve d’écrire s’est transformé en véritable passion, et, se découvrir une passion dans la vie, c’est comme s’ouvrir toute grande une fenêtre sur le bonheur de vivre.
Je trouve votre suggestion intéressante : un échange, de pensées sincères et franches, aussi de réflexions au fil de notre route… qui a plus de pas derrière que devant. Dans la vie, le meilleur moment est toujours le présent…
Votre philosophie de vie m’intéresse, je veux bien échanger avec vous, sans but fixé… Nous verrons sur quel sentier nous mènera cette correspondance… et si elle en vaut la peine, qui sait, nous en ferons peut-être un recueil de rêves.
C’est étrange la vie, ses hasards qui finalement sont des rendez-vous, qu’il faut savoir percevoir comme tels pour ne pas passer à côté, sans les avoir découverts… D’aussi loin que je me souvienne, j’étais une artiste dans l’âme. Il m’a fallu bien des rendez-vous manqués, pour céder enfin à mon rêve artistique, celui de devenir romancière… sans doute que les choses se réalisent lorsque le moment est venu pour elles d’éclore! Toujours est-il que je ne me suis jamais sentie autant à ma place dans la vie que présentement…
Au fait, votre chanson du camionneur est magnifique. Je l’écoutais souvent interprété par Fred Pellerin, elle me rappelait une époque de ma vie… ça m’a fait plaisir de l’entendre chanter pas son créateur.
Au plaisir de vos nouvelles,
Claire
À moi
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jeu. 19 août 16:53 | |||
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j’apprécie votre bienveillance de coeur:)
vous savez Claire,
J’adore ce temps de travail de création…. ça me rappelle quand j’écrivais des numéros de scène pour notre duo Rochette Lamarre,
à l’auberge La calèche à Ste-Agathe…. (18 ans de pur respect …. avec un partenaire qui ressemble d’ailleurs physiquement à David) à 250 spectacles par année ….
j’écris, en marchant la nuit…je gesticule, je monologue en murmurant aux arbres … Je me sens comme un athlète dans la pure joie d’un entraînement… de corps, d’âme,
de droiture spirituelle.
.. …
j’aime bien… RECUEIL DE RÊVES …. cette belle expression qui vient de votre dernier courriel au plaisir de cette conférence, donc
Pierrot:)
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quelle joie… David… quelle joie
Boîte de réception
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mer. 1 sept. 10:59 (il y a 2 jours) | |||
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Cher David ….
je ne sais trop si tu as reçu mon courriel il y a 5 jours ……et comme je l’avais envoyé à ton nom, david@horizon.ca… il a peut-être abouti dans les pourriels …..alors je ne prends pas de chance, je l’ernvoie aussi à ta mère Claire
ah quelle joie… David Quelle joie
Boîte de réception
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26 août 2021 16:05 (il y a 6 jours) | |||
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Voilà…. le fil d’or, le wording et le pacing de la conférence sont terminés… j’ai prévu des rallonges à l’accordéon pour 3 formats… 30 minutes, 45, minutes, une heure…les répétitions la nuit en marchant furent très physiques… car la question du rapport équilibré entre la forme, le fond, et le fondement (étonner, déconstruire, former) semblent se cimenter avec aisance…
Je travaille à la fois dans la tradition des deux Pierrots ( ou tout repose sur une lecture ajustée de l’auditoire) et celle du burlesque ( ou le canevas de base repose sur la forme bitts… soit celle d’un début au wording court mais solide …… un entre-deux jazzé et improvisé sur thème bien chapitré… mais poétiquement non télégraphié … et une fin qui respecte…… et le timing et le pacing., c’est-à-dire, la temporalité exacte et sans faille qui m’a été allouée….. et l’intemporel que l’on crée en courbant et modulant le rythme selon le non-dit de la salle..(quand le public va vite, va lent, quand le public va lent, va vite)
Je ne sais pas trop ce que ça va donner…
mais… la formule-zoom me plaît beaucoup… et comme la joie de danser mon dire a toujours fait en sorte que le trac ne m’a jamais vraiment affecté dans ma carrière…… je continue à faire…. et mes italiennes et…… ma performance de rue la nuit…… ….
Voilà
QUESTION:
COMMENT DE TEMPS EXACTEMENT SOUHAITES-TU QUE LA CONFÉRENCE-ZOOM DURE?
Je continue donc de travailler ma joie du dire…. tout en attendant une date…
Pierrot
TITRE DE LA CONFÉRENCE
DES DEUX PIERROTS À LA CHANSON DU CAMIONNEUR…
QUEL EST TON RÊVE?
Votre courriel est certainement parti voleter sur une autre planète… car l’adresse courriel de David est : dlarose@orizon.ca … Votre chance de le rejoindre sera meilleure avec cette adresse.
Bonne journée,
Claire
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Bon matin, Pierre,
C’est avec plaisir… et curiosité, que j’assisterai à votre conférence en Zoom. J’avoue que votre parcours de vie, et de rêves, m’intrigue.
Une chose est certaine, votre chanson du camionneur est l’une des plus belles chansons d’amour qu’il m’eut été donné d’écouter. Je me dis que celui qui l’a écrit, avec des mots simples, devenus superbes dans la tendresse qu’ils dégagent, est sûrement quelqu’un de très riche en émotions et en sentiments…
D’habitude, quand David accepte de recevoir en entrevue quelqu’un qui souhaite devenir conférencier, il lui offre une écoute professionnelle, en analysant quel intérêt il représente pour ses clients… Dans votre cas, je pense qu’il a ressenti ce petit quelque chose en dedans, que vous appelez comme un coup de tonnerre… il vous a trouvé sympathique, intéressant, et il nous a parlé de vous. Ce qui est très rare, car jamais il ne discute avec nous de ce genre d’entrevues. Je crois que votre philosophie du rêve rejoint la sienne. David est un entrepreneur sérieux, qui en impose par sa droiture et ses projets… Mais au fond, s’il est là où il est aujourd’hui, c’est qu’il est aussi un grand rêveur, qui malgré les embûches, ne renonce jamais à partir à la conquête de ses rêves… des qualités, que je pense humblement, lui avoir transmises. Si aujourd’hui ma vie coule de source, la route pour m’y rendre ne fut pas toujours pavée de roses…
Malgré mes soixante-quinze ans, j’ai encore beaucoup de rêves à réaliser, des grands, des petits aussi…
Chaque matin m’émerveille !
Au plaisir de vous entendre en conférence Zoom.
Bonne journée ensoleillée.
Claire
Merci Claire…
si vous saviez comme j’ai hâte de vous connaître tous les deux….
je disais justement à David comme il ressemble physiquement et psychologiquement à mon camarade de scène durant 18 ans Denis Lamarre…. que j’appelais monsieur Parfait… (et après avoir eu un autre camarade de scène émouvant avec qui j’ai fondé les deux Pierrots Pierre David… Je fus un artiste heureux parce que j’ai choisi pour faire carrière des hommes d’exception
De mon côté, depuis 3 ans ,je suis en recherche universitaire de doctorat en métaphysique et depuis plus d’un an maintenant… je suis devenu co-loq d’une jeune métaphysicienne de 33 ans… nous prenons soin du rêve de l’un et de l’autre….et pour se faire … nous sommes en réclusion 7 jours semaine, nuit et jour… ….. dans une amitié oeuvre d’art…. aussi sans faille que celle que j’ai vécu avec Denis et l’autre Pierrot…. et que j’ai bonne espérance de vivre avec vous deux ….et c’est donc après avoir être passé de Pierrot chansonnier co-fondateur des deux pierrots du Vieux Montréal … à Pierrot vagabond-chercheur …. qui a parcouru le pays pour l’ensemencer de la question quel est ton rêve? après l’avoir expérimentée pour en écrire 100 nouvelles chansons … que j’ai vagabondé durant 4 ans 4 universités pour maintenant la théoriser…et c’est cette résultante d’un vécu (les deux Pierrots) d’une expérimentation ( le vagabond-chercheur) et d’une théorisation (mon vagabondage universitaire) que la découverte de votre remarquable parcours, Claire, ( le passage de votre existence à votre abs-xistence par la question quel est ton rêve?… devenir écrivaine) que soudain j’ai vu, à travers vos yeux de mère, le rêve de votre fils David …… et en dedans de moi… il y a eu comme un coup de tonnerre…. qui disait… il est temps de faire confiance à une nouvelle métamorphose de ton rêve….. ensemencer par un autre moyen … les autres par la question qui a fait ta vie, celle de ton père Roger et de ton grand-père Lucien et de ta grand-mère Lumina
… quel est ton rêve?
Pierrot
au grand plaisir de cette conférence zoom ou je souhaite , bien sûr, votre présence
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deux rêveurs d’exception
qui se ressemblent autant physiquement que psychologiquement
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ohhhhh Claire ……
Cette plume vraiment exceptionnelle qui est la vôtre rend encore plus urgent chez moi
le rêve d’en être le confident-courriel dans un échange épistolaire numérique ou mes 73 ans (les miens) et vos 75 ans (les vôtres) soudain entrecroisent leurs deux rivières de rêve que fut chacune de nos vies., juste pour la vraie joie des mots qui racontent l’essentiel … car la question … quel est ton rêve? …. me semble-t-il….. est une énigme déposée, à la naissance , au coeur même de toute existence..
Vous savez Claire,
‘y ai mis ma vie à cette question … quel est ton rêve? …. au point d’en faire l’objet d’un doctorat en métaphysique .. et quand je suis devenu vagabond-poète, ce fut d’abord pour inventer une méthodologie d’enquête à titre de vagabond-chercheur en prenant le pari que si je donnais tous mes biens, et que je prenais la route sans jamais demander à manger, sans jamais demander à dormir, quitte à mourir pour mon rêve, il en résulterait des rencontres et des chansons magnifiques dont la principale qualité serait des larmes de joie dans le coeur de celles et ceux qui les entendent, mon objectif humaniste étant finalement de soulager la condition humaine par les larmes de joie , puis par la suite, comme Margaret Sanger,une grande héroine américaine, de faire des conférences jusqu’à ce que quelqu’un de très riche me serre la main et me dise… j’aime ton rêve de la nano-citoyenneté-planétaire, comment ça coûte?
J’avais dans le coeur d’écrire 100 chansons, pas une de plus pas une de moins… puis, une fois la centième écrite, jeter ma guitare dans la forêt et vagabonder les universités , là encore pour inventer une méthodologie de doctorat… car pour moi, le doctorat était le passage obligé pour aller chercher le prix Nobel de la paix par l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire….
Parce que je portais, depuis un très jeune âge, un rêve … j’ai fais ma carrière d’artiste de scène et mon vagabondage de chercheur universitaire sans boire, ni fumer, ni droguer…
dans un hors temps, hors réalité hors servitude ou toute la poésie de mon vivre a pu ensemencer et réenchanter la condition humaine … et c’est de cette semence dont les mots de ma chanson du camionneur témoignent…
Depuis 2015, je tiens un journal (www.lepaysoeuvredart.ca) …. ou tous les épisodes reliés à la chanson du camionneur y sont inscrits…. Je vous en envoie un extrait …. en vous disant merci du fond du coeur… pour cette magnifique lectrice que vous êtes de la cartographie de la beauté du monde qui m’amène à vous et à votre fils David
1175 ….. 15 JUILLET 2015
1175.. (CAMIONNEUSE)) LA CHANSON DU CAMIONNEUR)
LA JEUNE CAMIONNEUSE QUI AVAIT DE L’OR DANS LES YEUX
Une des grandes joies d’un vieux nomade, c’est le décès de ses pulsions provoquées par l’agonie des passions d’intérêt personnel. Un beau matin, tu te lèves, tes pieds ont fait le tour de ta personne et te voilà sculpté en grand-père de la beauté du monde honoré par le miraculeux village de Caraquet offrant le mystère de l’océan entre toi et ta jeunesse.
Je marchais, avec mon bâton PRENDS-TON TEMPS, après un après-midi à la bibliothèque… Un camion arrête… une jeune femme aux yeux magnifiques me dit: “Monsieur vous êtes un vrai nomade, n’est-ce pas? Parce que moi aussi d’habitude… je voyage sur le pouce seule avec mon chien, à travers le Canada. Je suis même partie l’hiver pour Terre-Neuve, puis l’été pour le Yukon et l’Alaska”
– Quel âge avez-vous mademoiselle?
– 23 ans, qu’elle me dit…
Me permettez vous de vous poser les quatre questions qui m’ont fait faire le tour des grands rêveurs er grandes rêveuses du pays?
– Je peux-tu les noter dans mon journal qu’elle me dit?
Je me présente … Pierrot vagabond, grand-père de la beauté du monde. Quel est ton rêve? Dans combien de jours? qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve? En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
A la quatrième question, ses yeux se sont mis à briller.
Vous savez, qu’elle me souffle comme un vent d’une fraîcheur inouie, j’ai convaincu mon patron qui dirige un commerce de fabrication de produits raffinés à partir du sirop d’érable, de me laisser nomader sur les routes du pays pour faire déguster nos produits et ainsi ouvrir un marché par de nouvelles commandes. Je me suis créé un emploi, suis payée au kilométrage, je suis payée pour vagabonder avec mon chien..
Mademoiselle, que je lui dis, vous n’êtes pas en train de vous créer un emploi, vous êtes en train de dessiner un pays oeuvre d’art par votre vie personnelle oeuvre d’art. A 23 ans, vous êtes déjà une géante de la liberté.
La liberté chez moi, propos qu’elle accentue par une pose fière, est un besoin.
Mademoiselle, croyez un vieux rêveur nomade, la liberté est un devoir dont on a le privilège d’être l’architecte. Dans ce pays, la liberté fut d’abord considérée comme une rareté possédée par les coureurs des bois qui l’apprirent des autochtones…
Monsieur Pierrot, qu’elle me dit, Mon chum voyageait dans son char avec son chien.. La chicane a pogné, il est parti à Souris. On a convenu de se rejoindre aux Iles de la madeleine, le temps que je complète ma run. J’aime tellement ma liberté que ça m’a comme soulagée, mais lui y vient de virer de bord parce qu’y peut pas vivre sans moi. Je ne me sens pas respectée là-dedans.
Quand j’ai vu l’or dans ses yeux embrumé de pluie, son rêve mis en péril par l’intensité et la confusion d’émotions contradictoires, je lui ai dis: Viens on va marcher le long de l’océan et tu vas pouvoir reprendre le dessus…
On a pris une longue marche sur la grève sauvage… elle a parlé parlé parlé mais jamais ses mots n’ont fait déshonneur à son rêve… Je lui ai dis… quand on est nomade, le dialogue avec un sédentaire est toujours un apprentissage, les deux souffrent de ne pas habiter le même univers… c’est comme l’agriculteur et le pêcheur ici-même à Caraquet:))))
Son chum téléphone… il est presque rendu à Caraquet, il a roulé toute la journée… Je la laisse à son camion, elle est prête à partir mais ses yeux me supplient de ne pas la laisser seule tout de suite… mais avec cette élégance fière que si je n’avais pas été grand-père de la beauté du monde, je n’aurais pas intuitionner la qualité intrinsèque de sa détresse.
– Viens, le vagabond te paye une pizza. Devant moi au restaurant, elle dit à son chum (au téléphone) qu’elle est avec un vieux nomade Pierrot, et qu’ils se rejoindront après.
Je lui dis… tu sais au 21eme siècle, le couple existe de moins en moins mais de nouvelles notions comme celle de PARTENAIRES DE RÊVE naissent par l’individualisme nano-moderniste… Il serait peut-être sain de vérifier si vos rêves réciproques sont compatibles.
Son chum téléphone, il est rendu à Caraquet… elle lui dit ok, on va se parler tout de suite… Et le vieux monsieur en moi qui se dit… une simple chicane d’amoureux qui annonce une négociation et un nouveau départ…
Le lendemain matin, je rentre par hasard dans un restaurant, avec Jules Bossé, le fabuleux rêveur en bicycle… celui avec qui j’échange des trucs de nomade depuis 3 jours… Les deux jeunes amoureux sont là, la nomade et son sédentaire… la jeunesse… l’avenir de la beauté du monde…
Pierrot vagabond
—————–
ohhhhh Claire ……
Cette plume vraiment exceptionnelle qui est la vôtre rend encore plus urgent chez moi
le rêve d’en être le confident-courriel dans un échange épistolaire numérique ou mes 73 ans (les miens) et vos 75 ans (les vôtres) soudain entrecroisent leurs deux rivières de rêve que fut chacune de nos vies., juste pour la vraie joie des mots qui racontent l’essentiel … car la question … quel est ton rêve? …. me semble-t-il….. est une énigme déposée, à la naissance , au coeur même de toute existence..
Vous savez Claire,
J’y ai mis ma vie à cette question … quel est ton rêve? …. au point d’en faire l’objet d’un doctorat en métaphysique .. et quand je suis devenu vagabond-poète, ce fut d’abord pour inventer une méthodologie d’enquête à titre de vagabond-chercheur en prenant le pari que si je donnais tous mes biens, et que je prenais la route sans jamais demander à manger, sans jamais demander à dormir, quitte à mourir pour mon rêve, il en résulterait des rencontres et des chansons magnifiques dont la principale qualité serait des larmes de joie dans le coeur de celles et ceux qui les entendent, mon objectif humaniste étant finalement de soulager la condition humaine par les larmes de joie , puis par la suite, comme Margaret Sangers, une grande héroine américaine, de faire des conférences jusqu’à ce que quelqu’un de très riche me serre la main et me dise… j’aime ton rêve de la nano-citoyenneté-planétaire, comment ça coûte?
J’avais dans le coeur d’écrire 100 chansons, pas une de plus pas une de moins… puis, une fois la centième écrite, jeter ma guitare dans la forêt et vagabonder les universités , là encore pour inventer une méthodologie de doctorat… car pour moi, le doctorat était le passage obligé pour aller chercher le prix Nobel de la paix par l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire….
Parce que je portais, depuis un très jeune âge, un rêve … j’ai fais ma carrière d’artiste de scène et mon vagabondage de chercheur universitaire sans boire, ni fumer, ni droguer…
dans un hors temps, hors réalité hors servitude ou toute la poésie de mon vivre a pu ensemencer et réenchanter la condition humaine … et c’est de cette semence dont les mots de ma chanson du camionneur témoignent…
Depuis 2015, je tiens un journal (www.lepaysoeuvredart.ca) …. ou tous les épisodes reliés à la chanson du camionneur y sont inscrits…. Je vous en envoie un extrait …. en vous disant merci du fond du coeur… pour cette magnifique lectrice que vous êtes de la cartographie de la beauté du monde qui m’amène à vous et à votre fils David
1175 ….. 15 JUILLET 2015
1175.. (CAMIONNEUSE)) LA CHANSON DU CAMIONNEUR)
LA JEUNE CAMIONNEUSE QUI AVAIT DE L’OR DANS LES YEUX
Une des grandes joies d’un vieux nomade, c’est le décès de ses pulsions provoquées par l’agonie des passions d’intérêt personnel. Un beau matin, tu te lèves, tes pieds ont fait le tour de ta personne et te voilà sculpté en grand-père de la beauté du monde honoré par le miraculeux village de Caraquet offrant le mystère de l’océan entre toi et ta jeunesse.
Je marchais, avec mon bâton PRENDS-TON TEMPS, après un après-midi à la bibliothèque… Un camion arrête… une jeune femme aux yeux magnifiques me dit: “Monsieur vous êtes un vrai nomade, n’est-ce pas? Parce que moi aussi d’habitude… je voyage sur le pouce seule avec mon chien, à travers le Canada. Je suis même partie l’hiver pour Terre-Neuve, puis l’été pour le Yukon et l’Alaska”
– Quel âge avez-vous mademoiselle?
– 23 ans, qu’elle me dit…
Me permettez vous de vous poser les quatre questions qui m’ont fait faire le tour des grands rêveurs er grandes rêveuses du pays?
– Je peux-tu les noter dans mon journal qu’elle me dit?
Je me présente … Pierrot vagabond, grand-père de la beauté du monde. Quel est ton rêve? Dans combien de jours? qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve? En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
A la quatrième question, ses yeux se sont mis à briller.
Vous savez, qu’elle me souffle comme un vent d’une fraîcheur inouie, j’ai convaincu mon patron qui dirige un commerce de fabrication de produits raffinés à partir du sirop d’érable, de me laisser nomader sur les routes du pays pour faire déguster nos produits et ainsi ouvrir un marché par de nouvelles commandes. Je me suis créé un emploi, suis payée au kilométrage, je suis payée pour vagabonder avec mon chien..
Mademoiselle, que je lui dis, vous n’êtes pas en train de vous créer un emploi, vous êtes en train de dessiner un pays oeuvre d’art par votre vie personnelle oeuvre d’art. A 23 ans, vous êtes déjà une géante de la liberté.
La liberté chez moi, propos qu’elle accentue par une pose fière, est un besoin.
Mademoiselle, croyez un vieux rêveur nomade, la liberté est un devoir dont on a le privilège d’être l’architecte. Dans ce pays, la liberté fut d’abord considérée comme une rareté possédée par les coureurs des bois qui l’apprirent des autochtones…
Monsieur Pierrot, qu’elle me dit, Mon chum voyageait dans son char avec son chien.. La chicane a pogné, il est parti à Souris. On a convenu de se rejoindre aux Iles de la madeleine, le temps que je complète ma run. J’aime tellement ma liberté que ça m’a comme soulagée, mais lui y vient de virer de bord parce qu’y peut pas vivre sans moi. Je ne me sens pas respectée là-dedans.
Quand j’ai vu l’or dans ses yeux embrumé de pluie, son rêve mis en péril par l’intensité et la confusion d’émotions contradictoires, je lui ai dis: Viens on va marcher le long de l’océan et tu vas pouvoir reprendre le dessus…
On a pris une longue marche sur la grève sauvage… elle a parlé parlé parlé mais jamais ses mots n’ont fait déshonneur à son rêve… Je lui ai dis… quand on est nomade, le dialogue avec un sédentaire est toujours un apprentissage, les deux souffrent de ne pas habiter le même univers… c’est comme l’agriculteur et le pêcheur ici-même à Caraquet:))))
Son chum téléphone… il est presque rendu à Caraquet, il a roulé toute la journée… Je la laisse à son camion, elle est prête à partir mais ses yeux me supplient de ne pas la laisser seule tout de suite… mais avec cette élégance fière que si je n’avais pas été grand-père de la beauté du monde, je n’aurais pas intuitionner la qualité intrinsèque de sa détresse.
– Viens, le vagabond te paye une pizza. Devant moi au restaurant, elle dit à son chum (au téléphone) qu’elle est avec un vieux nomade Pierrot, et qu’ils se rejoindront après.
Je lui dis… tu sais au 21eme siècle, le couple existe de moins en moins mais de nouvelles notions comme celle de PARTENAIRES DE RÊVE naissent par l’individualisme nano-moderniste… Il serait peut-être sain de vérifier si vos rêves réciproques sont compatibles.
Son chum téléphone, il est rendu à Caraquet… elle lui dit ok, on va se parler tout de suite… Et le vieux monsieur en moi qui se dit… une simple chicane d’amoureux qui annonce une négociation et un nouveau départ…
Le lendemain matin, je rentre par hasard dans un restaurant, avec Jules Bossé, le fabuleux rêveur en bicycle… celui avec qui j’échange des trucs de nomade depuis 3 jours… Les deux jeunes amoureux sont là, la nomade et son sédentaire… la jeunesse… l’avenir de la beauté du monde…
Pierrot vagabond
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Bonsoir Pierre,
Je vous en prie, arrêtez-vous à la 99ème chanson… ce serait vraiment dommage de jeter votre guitare , votre vieille compagne!
Bonne soirée,
Claire
Claire Bergeron
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vous savez , ma guitare est jetée dans la forêt depuis plusieurs années …
mais je serais intéressé à vous lire au sujet de votre rapport à l’écriture
Pierrot
Claire | 06:50 (il y a 8 heures) | ||
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08:55 (il y a 5 heures) | |||
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Claire, vous êtes exceptionnelle…..
je pressens que les questions que nous nous poserons l’un à l’autre , d’un courriel à l’autre, conduiront à des enchantements de mots ,chez l’une comme chez l’autre ……. ce que nous n’avions même jamais prévu dans nos vies antérieures.
Vous savez Claire, même quand j’écrivais mes 100 chansons, je le faisais sans rature, d’une simple danse des mots précédée cependantd’un long ermitage intérieur et comme vous le remarquerez dans nos échanges, il s’y glissera de ma part des coquilles parce que j’aitendance à écrire d’un seul élan du coeur, très vite …. et que je n’ai pas le réflexe de me relire pour corriger…mais je vais faire l’impossible pour m’améliorer là-dessus.
32 ans de scène m’ont appris que le plus grand défi n’est pas la performance devant le public, mais la gestion au quotidien de la solitude entre chaque spectacle…. ce que doit très bien connaître David aussi dans sa carrière de conférencier professionnel. Dans ma première carrière de chansonnier-animateur .aux deux Pierrots, avec l’autre Pierrot , l’émouvant Pierre David … j’ai nourri ces longs entre-deux en explorant et théorisant une science des lois de l’animation de foule , ce qui m’a amené à enseigner par micro-décodage audio-visuel (camera 5 secondes sur la scène, puis 5 secondes sur le public) comment le chansonnier pouvait diminuer son taux de stress et de trac en comprenant mieux ces moments ou il ratait ses bas de courbes, ses hauts de courbe, son timing, sa lecture de la salle (hétérogène ou homogène) les variables reliées à l’interface physique ou psychologique…… . Mais si c’était à recommencer …….. il y aurait sur scène UN PITON DE LA LIBERTÉ, qui donnerait à l’artiste un véritable choix ……..de peser sur le piton …. au moment seulement … ou il ressent le besoin de….ce que j’appelais à l’époque ….. ma science de l’animation de foule … .. et cela pour jun meilleur respect DU RÊVE …de qui il est sur scène et de ce QU’IL RÊVE …. de devenir… car déjà à l’époque … j’étais profondément tourmenté par la question,.. QUEL EST TON RÊVE?Puis dans ma deuxième carrière de duo comique… ROCHETTE lAMARRE,,,, (qui a duré 18 ans) … avec Denis Lamarre,ou nous fûmes une forme de duo burlesque explorant et écrivant des numéros de différentes factures comiques (burlesque, slapstick, monologues, sketches sur scène avec des gens du public), j’ai nourri cette solitude en faisant en même temps un mémoire de maîtrise en philosophie sur le rire à l’université de Montréal tout en essayant de comprendre théoriquement comment passer dans le même numéro de scène d’un rire de supériorité ou de libération à un rire d’incongruité (the pure joy of the laughing girl)… J’y ai mis 14 ans… j’ai résolu ma problématique sur scène lors d’un spectacle à LévisJ’ai obtenu mon diplôme sur le rire. puis j’ai quitté la scène…… aussi parce que j’étais encore tourmenté …. plus que jamais….. par la question… QUEL EST TON RÊVE?
Cette nuit j’écoutais Jean-Marc Chaput sur you tube… dans un spectacle au grand théâtre de Québec devant plus de 1500 personnes… Nous sommes en 1976…
de sa faillite de 1971, il a non seulement inventé le métier de conférencier professionnel au Québec, non seulement il a inspiré toute une industrie de stand up qui fonctionne encore selon les mêmes lois du rire que lui-même avait eu le talent d’encadrer, mais il m’a confirmé dans mes nouvelles explorations … comment différemment et radicalement inversément ….moi je voulais aborder ce métier de conférencier… J’aimerais ne pas passer ni par les lois de l’animation de foule que j’avais théorisé aux deux Pierrots, ni par les lois du rire que j’avais théorisé par ma maîtrise en philosophie à travers notre duo comique Rochette-Lamarre… mais par un nouveau chemin, celui de l’artiste-public détective… Je m’explique… Après le spectacle de Jean-Marc Chaput, ou on avait bien ri, on on avait été bien encouragé à travers des rires à se concevoir comme un gagnanton pouvait acheter ses livres TOUT EN LUI SERRANT LA MAIN… MAIS IL Y MANQUAIT L’ESSENTIEL… ON N’AVAIT PAS RÉELLEMENT SERRÉ LA MAIN À L’IMPOSSIBLE EN SOI D’UNE FAÇON NON NÉGOCIABLE. Peut-être parce que le rire en répétition dans une prestation scénique … anesthésie l’essentiel.entre l’auditoire et le conférencier. Mais je rêve d’explorer un autre registre de scène … celui du public-artiste détective ou on arrive ensemble, sans aucun rire, à SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE PAR LA QUESTION QUEL EST TON RÊVE?…. ou à la fin de la prestation… il nous reste des clés pour y arriver… mais qui passent, par le coeur, par les larmes de joie de ma grand-mère Lumina et par la paire de bottes pour aller plus loin dans la vie de mon grand-père Lucien… Un homme qui a tout donné ses biens pour prendre la route et réfléchir à la question… quel est ton rêve… par le défi de la faim et du froid… et cela durant plusieurs années … ressemble un peu à mère Thérésa…ou à Krishnamurti… au sens ou le rire devient méthodologiquement un peu inapproprié dans son cas ,,, … surtout…que…… comme tout artiste qui maîtrise bien les tenants et aboutissants de son métier,…. Il peut peut-être, si on fait confiance à ses essais et erreurs … réussir à ébranler son auditoire seulement qu’en passant par des chemins ou on ne l’attend pas… (ex: ralentir son rythme pour rehausser le mode détective …, rehausser la complicité avec la salle par une intensité reliée à l’essentiel …. avec l’objectif que chacune et chacun dans l’auditoire puisse se dire… j’ai peut-être une chance , UNE FOIS RETOURNÉ(E) CHEZ MOI … pour une fois dans ma vie, DE SERRER LA MAIN À L’ESSENTIEL CACHÉ AU COEUR DE MA PROPRE VIE.
——
Vous voyez Claire
L’homme qui s’exprimera devant vous .lors de la conférence-zoom… sait exactement pourquoi il en est rendu à passer par des conférences pour exprimer LES LOIS DE L’ESSENTIEL qui ont tissé son rêve de vie… et exactement aussi par quelles techniques de scène il compte y arriver… . Mais ce qu’il ne sait pas encore c’est si ….. il pourra bénéficier de la complicité créatrice de ses partenaires de rêve pour bien réussir ce laboratoire de recherche.avec le public et surtout et cela me semble la plus belle compétence de David, s’il existe un segment du marché des conférences ou il est possible d’exceller dans ce genre. qu’au théâtre on pourrait nommer de laboratoire de pensée sous forme de dramaturgie de l’essentiel ( les pièces de Tchekov , Bretch et de Becket sont modulées dans ce registre).
EN CONSEQUENCE DE QUOI
Les dernières années passées à vagabonder la connaissance dans 4 universités, pour ensuite me réfugier dans un nuit et jour, 7 jours semaine dans une réclusion enchantée dans le but d’aboutir à un doctorat en métaphysique de part et d’autre, ont été consacrées en fait à la question… quel est ton rêve? … qui constituele fondement même de ce doctorat….
Mais j’ai besoin, pour ce doctorat en métaphysique, de retourner devant un auditoire pour voir si SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE PAR LA QUESTION QUEL EST TON RÊVE? peut changer la vie de toute personne humaine sur terre… la faire passer de l,existence à l’abs-xistence… au sens ou l’abs-xistence…. c’est L’ÉNIGME DÉPOSÉE À SA NAISSANCE AU COEUR MÊME DE L’EXISTENCE PAR LA QUESTION QUEL EST TON RÊVE?…. comme cela vous est arrivé à vous Claire suite à un accident d’automobile…
C’est drôle… je me vois un peu comme un accident d’automobile sur scène et dans l’auditoire qui permettrait à chaque personne humaine qui m’écoute de SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE, SON RÊVE.
Donc pour répondre à votre question, Claire … Reprendre la route quand on le fait pour la bonne raison…. me semble logique…. dans la suite des ermitages que furent les différents épisodes de mes dialogues avec l’impossible dont je n’ai jamais cessé DE SERRER LA MAIN … parce que ma grand-mère Lumina et mon grand-père Lucien m’y avaient bien préparé… Ti gars…. n’oublie jamais que la seule chose qui compte dans la vie, c’est de serrer la main à l’impossible… et tu sauras que tu y es arrivé quand tu auras les larmes de joie de ta grand-mère Lumina et la paire de bottes pour aller plus loin dans la vie, de ton grand-père Lucien. De là l’importance d’être bien coatché …. pour que l’impossible sur scène soit possible. …
—————
QUESTION POUR VOUS CLAIRE
VOUS POUVEZ ME RACONTER LE PASSAGE DE VOTRE ACCIDENT D’AUTOMOBILE À CELUI DE VOTRE IER ROMAN?
désolé pour la longueur du courriel mais c’est la qualité de vos mots et de votre question de fond qui m’y ont conduit … désolé aussi pour les coquilles du courriel… j’écris trop vite… et ma fois… trop intensément peut-être.
Pierrot
——————
Pierre,
Probablement que dans nos vies antérieures, cet échange épistolaire rêveurs/rêveuses, était un rêve en dormance, enfoui en dessous de tous ces autres qui nous ont permis d’avancer, et de devenir qui nous sommes aujourd’hui. La majorité des gens ont si peu d’écoute… ce rendez-vous entre deux personnes avides de partage, nous ouvre d’agréables perspectives… à nous de les découvrir à travers les mots échangés. Ne vous inquiétez pas pour les erreurs de frappe ou les coquilles… elles sont inévitables, quand on parle avec le cœur…
Je vous souhaite un merveilleux dimanche sous la pluie.
Claire
———————
Chère Claire …Je sais que vous vous remettez à l’écriture après la fête du travail
bon hymne à la joie avec vos nouvelles intrigues
le wow… de David au sujet de ma prochaine conférence-zoom ou je souhaite votre présence, bien sûr, ….a donné des ailes de pertinence à mon rêve..
LE NOUVEAU TITRE
Des deux Pierrots à la chanson du camionneur, serrer la main à l’impossible.
——–
J’ai envoyé le texte de cette conférenc à une damedont je prends soin par courriel …du rêve blessé par la vie depuis quelques mois( elle m’avait demandé ce que j’avais fait pour mon rêve aujourd’hui)
elle m’a renvoyé ceci:
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que je suis heureuse de te lire Pierrot!
Tu es grandement inspirant…………… rêve de t`entendre dans le salon de la maison du Bonheur!!!!! Est-ce que je peux partager à une amie, ton message?
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Voilà ou j’en suis claire… je répète et clarifie ma prestation… dans cette posture de droiture intérieure qui se doit honorer tout rêve …..au plaisir de vous revoir à ce zoom
Pierrot
——————
Bonjour Pierre,
Il pleut… j’ai toujours aimé le son de la pluie.
J’ai lu que vous aviez quitté la scène après avoir chanté La Quête de Jacques Brel ( Quelle merveilleuse chanson ! ) pour partir à la conquête de votre rêve. C’est étrange le pouvoir des mots, que ce soit au fil d’une chanson ou d’un paragraphe de roman, il arrive qu’une petite lumière s’allume et que soudain, nous sentions un irrésistible besoin de changement. Il y a trente ans cette année, j’ai réalisé que je me débattais quelque part à côté de ma vie… si je voulais survivre, il fallait que je parte, que je quitte maison, mari, région… pas les enfants, bien sûr. Une fois à Montréal, après m’être actualisée comme infirmière, j’avais quitté la profession depuis un certain temps, je me suis acheté une maison à Laval, avec trois chambres… et mes enfants sont venus vivre avec moi. J’habite sous ce même toit depuis plus de vingt-huit ans… bien sûr, il y a eu des hommes, il faut bien que le corps exulte, comme dit la chanson, et j’avoue avoir un petit fond épicurien. Aujourd’hui, je suis devenue une vieille dame épanouie, qui vit libre et heureuse, avec son chat et ses bouquins… Je vous raconte ça en quelques mots, mais toutes ces décisions et ces changements n’ont pas coulé de source, j’ai dû livre quelques batailles. Un jour, je vous en dirai davantage…
Vous me demandiez de vous raconter le passage de mon accident d’automobile, à l’écriture de mon premier roman. Comme vous voyez, je ne suis pas toujours très disciplinée, il m’arrive de répondre à côté de la question. J’ai voulu commencer par le début… J’ai aussi très hâte de vous entendre en Zoom… David devrait vous donner des nouvelles cette semaine. Eh oui, mardi, je recommence à écrire…
Mon roman à paraître au printemps 2022 est déjà chez l’éditeur… j’en suis pas mal fière. J’ai hâte qu’il prenne son envol vers les lecteurs, mais je dois pratiquer ma patience, ce que je n’ai pas reçu en abondance à la naissance. Mon père aussi s’appelait Roger… il était un excellent conteur.
Bonne fin de dimanche pluvieux,
Claire
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Je conserve tous les courriels via mon site web que je trouve agréable… le vôtre l’était particulièrement.
Je l’ai conservé, bien sûr.
Alors, le voici.
Bonne fin de journée,
Claire
|
je ne me rappelais pas avoir été aussi bouleversé par la force de votre rêve à travers un accident d’automobile
merci Claire
je l’ai archivé par pur plaisir de me dire… ce fut un grand moment dans ma vie de rêveur
Pierrot
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Probablement parce la force de mon rêve était proportionnel à l’accident subi… immense !
Si je n’avais pas été infirmière, je n’aurais pas survécu à cet accident.
J’étais passagère. Nous revenions du golf, mon amant du moment et moi, quand une faute d’attention de sa part nous a fait emboutir la voiture qui nous précédait. En découvrant l’état dans lequel j’étais, ce triste sire s’est enfui, sans même éteindre le moteur. ( Vous imaginez facilement que cette relation, elle, n’a pas survécu à cet abandon ) C’est un jeune inconnu qui est venu me tenir compagnie, et qui m’a empêchée de perdre conscience. J’avais le visage défoncé du côté droit, fracture du nez, de la joue et de l’orbite de l’œil, j’ai de nombreuses plaques de métal dans le visage pour rattacher tout ça. Mais le pire, c’était ma main droite qui pendait au bout de mon bras, retenue seulement par le tendon… et une hémorragie de l’artère radiale. Je voyais la vie me quitter à la vitesse de chaque battement de cœur, qui propulsait le sang en jet hors de mon corps… Bien que je sois assommée, au bord de l’évanouissement, j’ai eu la force de me serrer le bras, assez haut pour être certaine de comprimer l’artère. Quand j’ai vu que le sang s’arrêtait de couler, j’ai su que j’étais sauvé. Je n’ai aucun souvenir d’avoir ressenti une douleur quelconque… J’ai été hospitalisée pendant un mois, et j’ai été trois ans en réadaptation pour rééduquer ma main, qui a conservé des séquelles, bien sûr. De même que ma vision, qui a subi des dommages. C’est au terme de ces trois années que j’ai commencé à travailler avec David… le premier pas vers mon rêve d’écrivaine. Dans chaque événement, dans ce petit battement d’ailes qui change le cours d’un destin, il y a toujours un bon côté.
Bonne soirée, Pierre.
Claire
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Très chère Claire
Je reste sans mot… autant par la qualité de votre français que par la force de votre rêve sous l’horreur de ce qu’il a du
traverser durant 3 ans… David avait raison…. vous êtes une femme d’exception …. mon intuition ne m’avait pas trompé…. J’imagine que le fait maintenant de pouvoir vous lever chaque matin très tôt pour célébrer la vie par l’écriture avec votre rêve autour du coeur, cela doit vous apparaître maintenant comme une épopée des mots impossibles …c’est cela que j’appelle serrer la main à l’impossible.
Mon grand-père Lucien disait qu’il se passe deux choseS quand on serre la main à l’impossible… dans nos yeux, il surgit des larmes de joie et dans nos pieds, il nous pousse une paire de bottes pour aller plus loin dans la vie.
C’est ce qui vous est arrivé Claire, vous avez serré la main à l’impossible et c’est avec cette poignée de main que vous écrivez vos intrigues aujourd’hui, des larmes de joie aux yeux et une paire de bottes sous forme d’encrier pour aller plus loin dans la vie… ou vagabonde ….. à partir des battements d’impossibles de votre main blessée… une oeuvre littéraire au service du bien commun.
——————-
Après avoir buché durant 14 ans sur une maîtrise dont l’objet portait sur: comment fonctionne le rire dans le cerveau humain, je devais faire mon doctorat sur LES LARMES DE JOIE.
Les larmes de ma grand-mère Lumina, la femme de Lucien…celle qu’on entendait jamais parlé mais qui pleurait dans ses silences épiques la beauté du monde. Je ne me rappelle pas de ne pas avoir vu ma grand-mère Lumina pleurer des larmes de joie… On aurait dit la statue d ela madone de l’histoire qui à chaque date fixe, verse quelques larmes miraculeuses.
Combien de fois j’ai entendu mon grand-père qui ne comprenait pas trop bien le mécanisme dire à sa femme: Lumina, vas faire un tour de carré, le temps que ça sèche… La première neige tombait, Lumina pleurait, la première neige fondait, Lumina pleurait….
Ma mère lui demandait d’aller garder le temps qu’elle prenne des vacances.. Lumina pleurait… Et comme elle n’avait aucune autorité et que ses gestes n’étaient fait que de bonté et de douceur… on devenait tellement tannants mes frères et sœurs que Lumina pleurait…. mais doucement…. comme on étaient incapables de l’impatienter….
mais quand elle nous faisait des sanwichs à salade qu’elle brassait toutes découpées en morceaux, moi je me mettais à brailler… je comprenais pas pourquoi mes larmes étaient un peu différentes de celles de mes fr“eres et sœurs… j’appellais cela mes larmes Lumina…
J’allais chez ma grand-mère… l’horloge coucou donnait le tempo… et nous pleurions ensemble… doucement, sans que ça paraisse pour ne pas faire virer le temps à la pluie… et la pluie au temps…
beaucoup plus tard…
Durant mes 14 ans de maîtrise sur le rire, je découvris accidentellement par essai et erreur sur scène (parce que j’écrivais des chansons qui faisaient pleurer le public, à mon grand ébahissement) que les larmes de joie comme je me suis mis à les nommer… sont les plus belles larmes qu’une personne humaine ne puisse verser sur la terre…
Je pris l’habitude d’aller à l’aéroport de Dorval… voir des gens qui attendaient des gens qui débarquaient de l’avion… A chaque fois, comme une tondeuse à deux temps… le même mécanisme… des larmes parce que ça fait 10 ans qu’on ne s’est pas vu… et de la joie dedans parce qu’enfin on peut se serrer dans nos bras…
C’est ma grand-mère Lumina qui m’a apprit à brailler les beaux moments de la vie en serrant l’autre dans ses bras… Moi qui refuse systématiquement qu’on me touche et cela nuit et jour, quand je braille, ca déverse des torrents de je t’aime par des bras Lumina….
Voilà pourquoi toute sortie publique est trop pour moi… Quand Isabelle a passé son examen de maîtrise… j’étais en arrière et je n’arrêtais pas de brailler comme un veau parce que j’étais trop content pour elle…
Curieusement, ma grand-mère Lumina m’a appris qu’il ne faut jamais verser une larme quand on a de la peine… jamais… EN BAS DES LARMES DE JOIE, il faut pencher le dos…. Je refuse systématiquement de brailler les peines du monde, sauf par la création, comme le dit une de mes chansons
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chanson de Pierrot
8 février 2009 – 21 h 15 min
COUPLET 1
une anecdote
ça touche le coeur
lorsque
des yeux s’échappent
de très belles larmes
de fraîcheur
COUPLET 2
en Haiti
un très gros bol de riz
plus personne
pour le manger
le dîner
est terminé
COUPLET 3
la dame de la maison
est allée dans la rue
pour ramener
un inconnu
un enfant d’6 ans
qui n’avait pas mangé
COUPLET 4
quand il a vu
le très gros bol de riz
l’enfant d’6 ans
est allé chercher
ses frères et soeurs
pour partager
COUPLET 5
cette anecdote
je peux la certifier
elle m’a
été contée
par cette femme même
qui a donné à manger
Pierrot
vagabond céleste
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Alors imaginez, faut pas que j’entende Fred chanter la chanson du camionneur sur son c.d….. je me mets à brailler… des larmes de joie…et Lumina en haut de brailler avec moi… des larmes de fraîcheur parce que rendues l’autre bord, éternelles comme les cimes de l’intensité légères aux moments dansants.
Mes larmes, à cause de ce que m’a montré Lumina quand j’étais petit.. c’est l’hymne à la joie de Beethoven… comme toutes les larmes de joie du monde quand un enfant naît… Voilà pourquoi je suis si hanté par ces millions d’enfants fantomatisés de la terre qui se meurent de faim ou de blessures de guerre… L’invention de la nano-citoyenneté-planétaire permettra enfin que les larmes de joie signent la beauté du monde constructiviste abductive que je porte comme une chute immortelle à laquelle notre équipe de recherche s’abreuve tous les matins… Inventer la beauté du monde pour soulager la condition humaine… pour que les larmes de peine quittent abasourdis par la puissance conteuse des larmes de joie… celles de Lumina.
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A PROPOS DE LA PAIRE DE BOTTES POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE
2518… 7 JANVIER 2019,
(SIMON GAUTHIER) COURRIEL DE MON AMI, LE CONTEUR INTERNATIONAL SIMON GAUTHIER
À
pierrot rêveur
Aujourd’hui à 11 h 04
Allo Pierrot!
Rdv Tim Horton à côté de l’hôpital juif de MTL.
12 janvier samedi
Bien hâte de renouer avec toi et nos activages de rêveries appliquées.
Au travers de vagabondages d’histoires
j’aimerais que tu me parles de Paulo. De Paulo et de Yolande
Sa papauté et autres grands moments
J’ai déjà dans l’actif Paulo: son agence de voyage (perron), son remariage avec la riche veuve. Le vol de leurs avoirs dans le train.
Du Paulo
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RÉPONSE COURRIEL DE PIERROT
Pour ce qui est de Paulo, Yolande, la papauté et autres grands moments (son agence de voyage sur le perron, son remariage avec la riche veuve, le vol de leurs avoirs dans le train)….
Cher Simon, c’est toute la poésie de mon enfance que tu me demandes de te raconter… et je me demande si mes mots seront assez épiques pour bien peindre de grands artistes du quotidien que furent ces pionniers et pionnières grâce à la musique classique et la fanfare du moulin de La Tuque.
Imagine-toi un village issu de l’impossible…. Perdu entre deux montagnes, à 100 kilomètres par bois et rivière St-Maurice de la petite ville de Trois-Rivières, un moulin à papier surgit de nulle part parce que des américains, la famille protestante des Brown venant des États-Unis veut faire le commerce de la pulpe sous différentes formes.
Mon grand-père Lucien Rochette arrive donc de St-Raymond de Portneuf pour s’y établir, comme des centaines d’autres.
Rapidement s’établissent donc deux communautés: Les dominants, protestants anglophones (quelques dizaines de personnes) ne parlant qu’anglais qui vivent dans de jolies maisons l’autre bord de la track menant au moulin… et de l’autre côté de la track, les dominés catholiques francophones peu ou pas instruits tournant autour du curé Corbeil qui lui se charge de faire régner la paix entre protestants et catholiques, parce que les protestants donnent de l’emploi.
Ces anglophones dominants protestants sont ce qu’il y a de plus paternalistes… La main d’œuvre est captive, soumise, dévouée… L’ouvrage est difficile… personne n’a le moyen de perdre… ni les anglais, ni les français.
Dans ce temps-là, il n’y avait ni radio, ni t.v…. et un des propriétaires de l’usine de papier Brown est un amoureux fou de la musique classique…. amoureux fou au point d’acheter des instruments pour que les travailleurs de l’usine puissent en jouer et former une harmonie… Les répétitions auront lieu dans un local annexe à l’usine…
Ces hommes peu instruits et soumis à la hiérarchie des pouvoirs apprennent sans même qu’ils le sachent la poésie, la liberté, le rêve par la musique qu’ils apprennent à jouer alors que la plupart sinon tous n’avaient même jamais joué d’un instrument dans leur vie.
La musique rend la ville folle de joie de rêver collectivement l’impossible… Comment être heureux, solidement heureux alors que tout le contexte pionnier rend sédentaire des misères du quotidien.
Nous sommes quelque part vers 1920…. Selon ce que je me souviens des racontes de mon grand-père Lucien, il est un jeune homme heureux…. Son père est mort quand il avait 5 ans après être tombé du toît qu’il déneigeait et il est tombé sur un piquet de clôture…, Etais-ce à St-Raymond de Port neuf ou à la Tuque? probablement St-Raymond de Portneuf… il se rappelle qu’à Noel, pendant que son père hurlait de douleur, il avait ordonné à sa femme d’aller jouer de l’accordéon à piton , pipe dans la bouche, et de faire danser les enfants en pied de bas pour qu’on ne l’entende pas crier…
Mon grand-père Lucien aurait rencontré ma grand-mère Lumina alors qu’elle s’en allait aux États avec ses parents travailler dans une manufacture…. ils se sont finalement mariés… je sais peu de choses là-dessus car ma grand-mère Lumina était en fait une spécialiste des larmes de joie ( elle pleurait à chaque iere neige, à chaque arc-en ciel, à chaque naissance) mais refusait de pleurer de peine… Plusieurs fois, J’ai entendu mon grand-père Lucien qui ne comprenait rien à la différence entre les larmes de joie et les larmes de peine…. lui dire: Lumina, va faire le tour du carré le temps que ça sèche…
Souvent, quand j’étais petit, j’allais chez Memère Lumina et ensemble, chacun sur notre chaise, on pleurait en silence des larmes de joie… elle était la reine de la beauté du monde par la fraîcheur de ses larmes….
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Durant ces ieres années de la fondation de la ville de La Tuque,La musique ensorcèle tous ces hommes qui travaillent au moulin…. au point où rapidement, selon les racontes de mon grand-père Lucien, deux orchestre se partagent la ville…. deux orchestres des Rochette… celle de Pitt Rochette à un bout de la petite ville et celle de Lucien Rochette à l’autre bout… et cela en plus des répétitions de l’harmonie où tous et chacun viennent puiser le courage relié à la poésie du quotidien.
Celle de Pitt est composée d’adultes… Celle de mon grand-père elle surgit d’une poésie reliée et à l’épique de ses choix, et à la magie de l’enfance.
Un jour mon grand-père (selon ses racontes) arrive à l’usine et dit à son patron immédiat: Je suis un artiste… je quitte pour créer mon orchestre et je sais qu’un jour le moral des gars va être tellement bas que t’auras pas le choix de me réengager….
Un de mes frères, (François je crois) qui possède l’album de famille) détient une photo où l’on voit sur sa galerie Mon grand-père Lucien, ma grand mère Lumina et leur 4 enfants en train de répéter pour fonder son orchestre Rochette: Objectif… jouer dans les mariages, les fêtes de famille en échange de manger….
Mon père Roger est tellement petit que sa mandoline (si je me souviens bien) paraît grosse entre ses mains, mon oncle Paulo, ma tante Dine et ma tante Micheline..
Mon père n’a jamais trouvé très drôle cette période de sa vie où ils avaient de la misère à manger et à se chauffer parce que mon grand-père Lucien refusait de travailler parce qu’il était un artiste….
Mais la ville grandit… Arrive Aubert Mongrain…. chef de l’harmonie de La tuque et enseignant à l’école St-Zéphirin… Un homme passionné, autoritaire, charismatique qui fera en sorte que la ville de Latuque soit la ville de la musique au Québec.
Quand il se marie dans le bout de Trois-Rivières, il louera un autobus pour transporter tous ses musiciens pour qu’ils jouent à ses noces… Mon père doit avoir 15 ans… Il va le voir…. lui dit Monsieur Mongrain, j’aimerais apprendre la trompette… Monsieur Mongrain lui donne un livre et lui dit… passe à travers ça et après ion verra ce que je peux faire pour toi… Quelques mois plus tard, mon père revient… il a de loin dépassé le livre… il joue devant Aubert Mongrain stupéfié (mon père gagnera le premier prix de trompette de la province de Québec à C.K.A.C en 1948, l’année de ma naissance.)
A ce moment-là, comme tous les jeunes hommes de la ville de La Tuque, mon père a commencé à travaillé au moulin. Aubert va voir le propriétaire du moulin et demande que mon père travaille sur H R Hillier comme vendeur d’habit de jour pour qu’il puisse devenir iere trompette à l’harmonie de La Tuque.
C’est dans ce contexte que mon père rencontre ma mère… Histoire qui m’a été contée par la fille de la chambrière qui a accueilli mon père…. Parce que mon grand-père Lucien est reparti avec sa femme et ses autres enfants à St-Raymond de Portneuf après s’être acheté un cheval, mon père prend la décision d’habiter en chambre… Il a comme tout effet personnel, sa trompette et une grande malle vide qu’il veut remplir morceau par morceau parce qu’il a idée de se marier…..
Il passe souvent avec son bel habit de joueur de l’harmonie de La Tuque et sa trompette sur la rue commerciale où habite le père de ma mère, Pepére Lefebvre et sa femme (caractère incroyablement difficile) qui elle surveille comme la prunelle de ses yeux sa dernière fille encore à la maison (Rolande)…
Mon grand-père Lefebvre , après avoir travaillé au moulin a trouvé un emploi sur le train et ce nouveau statut fait que sa femme a horreur de la liberté d’artiste irresponsable dit-elle de Lucien Rochette et sa ribambelle de flyés. Mon père n’a donc aucune chance…
Mais pourtant si… Ma mère est profondément amoureuse, au point de rencontrer mon père en cachette ( les femmes me diront plus tard qu’elle était considérée comme la plus belle femme de la ville de La Tuque).
La malle de mon père, son trousseau de noces est prêt…. tout a été payé… il n’a rien mais il n’a pas de dettes…. Pour tenter de conquérir la mère de ma mère, il fait la promesse à ma mère d’abandonner la musique ap`res son mariage… Mais rien n’y fait…
Mon grand-père Lucien revient de St-Raymond de Portneuf…. il a échangé son cheval pour des bottes pour aller plus loin dans la vie… Il veut aller au mariage de mon père avec ses belles bottes d’artiste… La guerre pogne entre mon père et mon grand-père Lucien….
Dans le même moment, mon oncle Paulo , aussi laid que Fernandel, décide de conquérir ma tante Yolande en passant devant chez elle en brassant ses cennes noires dans ses poches…. Se disant que si mon père a réussi avec sa trompette à conquérir son épouse, il est capable de mieux faire que lui et de réussir avec ses cennes noires à conquérir la sienne…
Tout cela sur fond de musique classique… car durant l’été, toutes les fins de semaine, l’harmonie de La Tuque joue au parc pour la population… Ma mère y va…. Mon grand-père Lucien joue de la grosse caisse je crois, mon oncle Paulo lui est rebelle… et comme mon père est iere trompette… quand il la lève dans les airs… c’est toute une population qui lève avec lui.
Le mariage a lieu, pour le meilleur et pour le pire… Sur la photo de noces que mon frère François a je crois, personne n’est heureux…. Sauf le père de ma mère qui avec sa sagesse d’homme des silences-musiques en lui-même semble savoir que tout va finir par s’arranger. La mère de ma mère a prétendu avoir eu une faiblesse cardiaque pour ne pas y assister….
Nous sommes en 1947… le 12 décembre 1948, je nais…
Je nais dans la magie de l’amour…. Mes plus anciens souvenirs tournent autour de la même scène… mon père part travailler… le père de ma mère arrive, avec sa pipe, dans la chaise bercante après avoir sorti les poubelles ou pelletter le perron, puis dans un silence presque parfait… il écoute ma mère parler de son bonheur au quodidien…
C’.est drôle parce qu’aujourd’hui, depuis 7 ans maintenant, depuis qu’Isabelle m’a demandé d’être son grand-père, je me revois dans cet homme de respect et de silence et je me trouve chanceux d’avoir eu un modèle de bienveillance si lumineux dans ma petite enfance….
Ma mère m’a conté que mon père, en se mariant, lui avait fait la promesse de ne plus jamais refaire de musique, ni à l’harmonie ni ailleurs pour se consacrer à sa vie de couple… Mais un jour, que m’a dit ma mère, mon oncle Paulo l’appelle de l’hotel pour dire qu’il manque un musicien.. qu’on a vraiment besoin de lui… Ce soir-là, ma mère le voyant soufrrir en marchant de long en large dans la maison, l’a relevé de sa promesse…
La mère de ma mère, rancunière à l’extrême refusait de revoir ma mère… Mon grand-père Lefebvre voyageait entre les deux maisons avec une sagesse étonnante.. Un jour il arrive avec un pydjamas que la mère de ma mère avait tricoté pour moi… Et mon père de dire: OK c’est le temps d’aller lui montrer son petit-fils habillé dans son pydjamas… Et je me rappelle de ce moment-là… Je ne me rappelle pas avoir vu ma grand-mère maternelle par la suite… Sans doute est-elle morte pas longtemps après….
La suite de cette petite enfance est faite de la poésie de mon oncle Paulo… Je me rappelle de l’orchestre de mon père venant répéter dans le salon entre Noel et le jour de l’an… des jeunes hommes… Mon oncle Paulo à l’accordéon, mon oncle Raymond à la guitare, mon père à la trompette, Flash Léveque à la batterie, Castrof à la contrebasse…..
Puis, comme ma mère me l’a conté… une veille de jour de l’an chez mon grand-père Lucien, les meubles avaient été sorti dehors pour une soirée de danse avec l’orchestre de mon père… une histoire de bataille reliée à la saoulerie… le lendemain, gueule de bois ou pas, tous étaient là pour la bénédiction paternelle de mon grand-père Lucien…. et ma mère qui n’a jamais bu a refusé par la suite de retourner à ces partys de famille des Rochette… elle tenait bien de sa mère là-dessus… (rancunière))).
Et là, mon oncle Paulo qui avait conquis ma tante Yolande par la poésie de ses cennes noires dans ses poches s’est mis à rêver plus grand…. Après avoir conquis son cœur par des cennes noires, il voulait conquérir son respect par des 10 cents…
Il a donc organisé un pianothon…. dehors, devant le couvent de La Tuque… avec un long ruban gommé sur lequel les gens venaient déposer des 10 cents pour l’encourager… Il s’est arrangé pour faire un recond qui serait enregistré dans le guilness.. mais pas trop grand pour qu’il puisse le battre l’année suivante….
Je me rappelle y avoir été et déposé un 10 cent que mes parents m’avaient donné…
Après avoir conquis le cœur de ma tante Yolande par les cennes noires, et son respect par les 10 cents, il voulut pousser sa poésie encore plus loin…. ce fut la conquête de la confiance en sa poésie par le biais de 25 cents…. l’année suivante… par un autre pianothon….
Quand mon père arrivait à 3 heures du matin après sa veillée à l’hôtel à jouer de la fanfare (dans ce temps-là, les gens s’habillaient comme des cartes de mode pour aller danser et entendre un spectacle d’un ou d’une artiste de Montréal)
Comme je dormais en haut… je me levais et collais mon oreille sur le plancher.. et j’entendais mon père parler de ses lèvres qui saignaient, de sa peine de voir ses musiciens boire au lieu de se consacrer à la beauté de la musique…..
Très souvent, le samedi soir, mon père ramenait à la maison un ou une artiste de Montréal pour manger des toasts à 3 heures du matin… Ma mère m’a dit souvent que ces moments firent partie des moments les plus heureux de sa vie.
Des fois, le dimanche après midi, mon père m’amenait à ses répétitions avec l’orchestre parce qu’il avait reçu les partitions de l’artiste de la semaine suivante à accompagner… Je me rappelle d’avoir été attaché à une chaise avec une ceinture pendant qu’il me montrait la beauté du monde par sa trompette levée dans les airs.
Chaque dimanche matin, mon père se faisait les lèvres sur sa trompette pour sa répétition de l’après-midi… Une nuit… je me mis à répéter exactement tous ses motifs du matin… Je me mis à pleurer… je réalisai que je n’aurais pas le choix de devenir un artiste… et cela me fit une peine terrible….
Et je grandis avec la poésie épique de mon oncle Paulo au piano, au caractère sacré de mon père à la trompette, au pur plaisir de vivre de Castrof à la contrebasse et surtout avec l’amour des femmes de Flash Levesque à la batterie….
La musique avait trouvé en moi le courage d’être poésie universelle au cœur d’une facticité déroutante.
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Pierre,
C’est d’une grande beauté ce que vous écrivez, touchant aussi. Beaucoup de sensibilité, de tendresse… si rare aujourd’hui. Je suis touchée que notre amour des mots ait fait nos rivières de rêves se croiser…
Douceur.
Claire
Claire Bergeron
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Vous avez déjà des idées pour votre prochaine intrigue?
utes) | |||
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merci pour vos bons mots à mon égard:)))
Pierrot
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Le 5 sept. 2021 à 18:52, Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com> a écrit :
Très chère Claire
Je reste sans mot… autant par la qualité de votre français que par la force de votre rêve sous l’horreur de ce qu’il a du traverser durant 3 ans… David avait raison…. vous êtes une femme d’exception …. mon intuition ne m’avait pas trompé….
J’imagine que le fait maintenant de pouvoir vous lever chaque matin très tôt pour célébrer la vie par l’écriture avec votre rêve autour du coeur, cela doit vous apparaître maintenant comme une épopée des mots impossibles …c’est cela que j’appelle serrer la main à l’impossible. Mon grand-père Lucien disait qu’il se passe deux choseS quand on serre la main à l’impossible… dans nos yeux, il surgit des larmes de joie et dans nos pieds, il nous pousse une paire de bottes pour aller plus loin dans la vie.C’est ce qui vous est arrivé Claire, vous avez serré la main à l’impossible et c’est avec cette poignée de main que vous écrivez vos intrigues aujourd’hui, des larmes de joie aux yeux et une paire de bottes sous forme d’encrier pour aller plus loin dans la vie… ou vagabonde ….. à partir des battements d’impossibles de votre main blessée… une oeuvre littéraire au service du bien commun.
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Bonjour Pierre,
Pour répondre à votre question, j’étais très heureuse, ce matin, de découvrir que les personnages de ma nouvelle intrigue, celle d’un douzième roman, était au rendez-vous… et surtout que ma plume…enfin, que me doigts couraient allègrement sur le clavier pour leur donner vie.
Dans les Salons du livre ou dans les rencontres d’auteurs, mes premières dédicaces aux lecteurs, depuis le tout début de mon rêve d’écrivaine, sont toujours celles-ci : « Un rêve n’est jamais trop grand… vivez les vôtres avec amour et passion ! » et la seconde : « Pour réaliser votre rêve, il faut oser partir à sa conquête… »De ma fenêtre, je vois le soleil embellir le boisé devant chez moi, aussi, les petits enfants arriver à l’école, une main dans celle d’un parent… leurs premiers pas vers la réalisation de leurs rêves…
Bonne journée à vous,
Claire
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Claire vraiment c’est formidable
Un rêve n’est jamais trop grand … vivez les vôtres avec amour et passion pour réaliser votre rêve il faut oser partir à sa conquête… Même si nous ne sommes pas passés par le même chemin… nous disons exactement la même chose et j’imagine que David dit aussi exactement la même chose … C”est comme ça que je me suis retrouvé au Japon avec un groupe de chansons folkloriques que j’avais fondé en 1968 et que par la suite que furent fondé les boîtes à chansons les Pierrots deux Pierrots en 1974. Ma conférence est prête bien sûr… le texte est écrit… revisé sur revisé… le par coeur est en marche … mais ce qu’il me reste à sculpter, c’est la poésie de ce par coeur…. parfois, j’y arrive de façon émouvante… parfois non:)))))))))))))))))))) J’imagine que lorsque le public sera de nouveau devant moi, j’y retrouverai mes 32 ans de scène en une émotion tournée vers les autres bien sentie… Je vous envoie cet extrait de mon journal blogue de 2018 et de quelques chansons du groupe les Contretemps, merci Claire d’être ce que vous êtes … c’est très bouleversant
Pierrot
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2386… 5 NOVEMBRE 2018,
(DEUX PIERROTS) POUR LE DOCTORAT… ARCHIVES RETROUVÉES SUR LE WEB… LA FONDATION DES DEUX PIERROTS DANS LE VIEUX MONTRÉAL
November 5, 2018 Pierrot le Vagabond Chercheur
pierrot rochette le 27/01/2015
mardi 27 janvier 2015
midi 37
HOMMAGE À L’AUTRE PIERROT
PIERROT DAVID
Tiens que je me suis dit… il est temps de raconter comment se sont fonder les boîtes à chansons les pierrots et les deux pierrots et la butte aux pierrots… Mais où commencer?
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Mettons une date… Mois d’août 1970. Les Contretemps, un groupe de musique folk dont je fais partie (voir Google, Monique Desroches, les contretemps), après avoir remporté le championnat nord américain des groupes folkloriques collégiaux représentent le Canada à l’exposision internationale d’osaka au Japon. J’ai 22 ans.
Les Contretemps
Profil:
Pierrot Rochette
Michel Claveau
Pierre Angers
Monique Desroches
Fabienne Desroches
Roselyne Lebel
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Nous avons reçu une offre pour septembre… la tournée des universités américaines et un passage à Ed Sullivan show… C’est du sérieux. Il nous reste quelques jours de spectacle au pavillon du Canada, ier prix pour sa beauté architecturale devant 2000 japonais 3 fois par jour… Puis séjour à Hawai toutes dépenses payées plus salaire puis…
Et là nous devons passer au vote… Roselyn veut devenir médecin, Monique musicologue, Fabienne spécialiste pour les élèves en difficulté, Michel notaire, Pierre ne sait pas trop encore… moi encore moins. En septembre ce sera la rentrée universitaire. Tous à l’université de Montréal. Et le vote 5 sur 6 pour le retour aux études (parce que c’est la ruée des baby boomer et qu’on ne sait pas trop si on aura une place si on saute notre tour.)
Ed Sullivan meurt, adieu la tournée, retour d’Hawai et je me retrouve en philosophie à l’UM. Notre carrière continue donc à Montréal… les beaux dimanches les disques, jeunesse d’aujourd’hui…
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!972 arrive… je me promène par hasard dans le Vieux Montréal, j’ai ma guitare, c’est un lundi soir… un café… le café st-vincent au bout de la ruelle des peintres (www.demers.qc.ca, l’ile de l’éternité de l’instant présent).. j’entre… vous venez pour une audition que me demande une femme qu’on appelle la mère martin… J’réponds oui… chantez moi quelque chose… je chante la bohème, la seule chanson que je connais par coeur… engagez qu’elle me dit à condition que les clients vous aiment.. revenez dimanche prochain… je reviens il pleur on est au mois d’avril deux clients qui s’embrassent.. je répète la bohème plusieurs fois… la mère arrive, demande s’ils aiment ils disent oui même s’ils ne m’ont jamais écouté… engagé me dit madame Martin… Et voila ma vie qui vient de se faire saisir au vol par l’impossible.
Il y a un jeune laveur de vaisselle, Pierre David que son père a placé là parce q’il est le secrétaire du maire Jean Drapeau et que Monsieur Gouin, l’amant de madame Martin, ancien ier… ministre de la culture de la province de Québec, dont le grand oncle fut ier ministre, d’une culture inouie et riche est son ami.
Alors commence une aventure esthétique inouie… Nous sommes en 1972 je crois… 1968 et l’ostid’show annonce la fin des boîtes à chansons.. car les chansonniers veulent faire une carrière rentable… comme ils demandent des gros salaires, les boîtes tombent les unes après les autres et Monsieur Gouin nous invite, nous les chansonniers qu’on appellera plus tard les chansonniers animateurs, à faire chanter le peuple. Il habite en haut du St-Vincent et nous fredonnons dans mon canot d’écorce, à la claire fontaine, c’est dans le mois de mai et les plus belles chansons de nos chansonniers… une boîte à chansons, notre sentier, l’hymne au printemps, marie claire marie lo… et les plus belles chansons françaises, Brassens, Brel, Béart, Ferrat…
Chaque soir, je suis au paradis de la poésie. Comme je n’ai pas de mémoire, je monte un cahier (Que Michel Woodart a encore aujourd’hui). Je vis dans une petite chambre du vieux montréal…
Et voilà que la mère Martin, entendant chanter Pierre David qui lave la vaisselle, lui dit de monter sur scène… Et là, nous assistons à la naissance du plus grand talent d’animateur que je n’ai pas vu de ma vie. Il doit avoir 16 ans, peut être 15. Il est beau grand émouvant. Fragile parce que son rêve est d’être fleuriste et que sa mère préfère sa soeur qui va être médecin. Son père qui était artiste de cabaret a abandonné son métier par amour de sa femme… Mais Pierre inventera un métier… ANIMATEUR-CHANSONNIER… la différence? fondamentale, nous les plus vieux étions chansonnier-animateur… on avait le respect de la poésie qu’on animait délicatement… Pierre invente des numeros, les 10 positions de jeunesse d’aujourd’hui, les 10 émissions pour enfant… iere guitare ovation, la grande vedette du St-Vincent… immense… comme je n’en ai pas vu par la suite…
Moi je fais le tor de Vincent Dindi… trouve des musiciens qui veulement m’aider à faire un long jeu… et après un livre de poésie Pierre Rochette chante le vieux montréal, voici le disque Pierre Rochette chante le vieux montréal… Pierre David fait un marathon avec Pierre Lamothe… Michel Woodard arrive à son tour (j’assiste aussi à sa première prestation un lundi)…
Nous chantions 4 saisons par année, semaine après semaine… je ne peux croire que nous fumes si heureux…
Robert Ruel avait ouvert sur la rue st-Paul une discothèque, les mouches à feu… un incendie douteux surgit… il m’arrive au St-Vincent… je suis accotté dans une fenêtre et je lis… je suis arrivé par hasard comme chanteur et je me demande comment je vais sortir de là car mon oncle Paulo m’a bien montré que dans la vie il ne faut jamais travailler… il faut fuir toute ambition, rêver… le public ne m’intéresse pas, les applaudissements non plus, je ne fume pas, ne bois pas, j’attends…
Robert Ruel arrive et il me dit… (je le connais comme client régulier du St-Vincent). Viendrais-tu ouvrir une boîte pour moi? j’ai le cancer des poumons n’ai plus un sous… je lui dis pourquoi moi (il ne peux deviner comment je suis paresseux:)))))))))) il me dit parce que tu es différent… j’ai dis laisse moi y réfléchir…
Je me retrouve à l’hotel du peuple à Valdor qui engagent deux chansonniers par soir… René Robitaille s’enfuit avec une sagouine (une fille ramassée sur la slide) SANS MÊME RAMASSER SA PAYE… c’était ca notre bohème… Pierre David arrive… Nous passons deux semaines ensemble… un conga traîne là… je joue pendant qu’il chante… et je me dis en voila un qui pourra être vedette pendant que je pourrai me reposer en chantant les débuts de veillées et les fins de veillées… Quand je me retrouve près de lui sur scène, je découvre son génie de l’animation… iol me donne le goût de créer la science de l’animation de foule en faisant ressurgir les lois qu’il manipule de façon si inconsciente…
Je lui dis… à Valdor… qu’en penses-tu si on fondait une boîte… les deux pierrots… toi et moi…. il me donne son accord… je vais voir ruel qui me dit… David demande $5.00 de plus que toi par set… Je pars à rire.. je lui dis… donne lui… c’est un génie de l’animation… et c’est ainsi qu’en 1974, un 30 avril je crois, il y a de ça 40 ans, j’ai eu l’honneur de cotoyer le plus grand animateur chansonnier de l’histoire du Québec tout en cérant jour après jour la science de l’animation de foule, que j’ai remis aux pierrots il y a quelques années et dont on a perdu la trace…. Sois en paix mon bon ami des jours heureux…. Notre chanson thème fut durant toutes ces années Charlie de Bécaud… alors imaginez quand je vois je suis Charlie, je me dis que c’est Pierrot David qui vient faire un clin d’oeil à ma vieillesse.
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Les Contretemps – Jazz-Café – YouTube
LES CONTRETEMPS – Julia – 1972 – TRANS-CANADA – YouTube
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Bonjour Pierre… ou… Cher Pierrot… C’est joli ce que vous avez écrit sur votre journal blogue. Oui, David qui se trouve lui aussi sur un autre chemin, se dit exactement la même chose que nous. De l’enfance à l’adolescence, jusqu’à l’âge adulte, David a vécu avec une maman qui lui répétait régulièrement qu’un rêve n’est jamais trop grand… et depuis sa plus tendre enfance, ce garçon avait un rêve : devenir son propre patron !
Comme il se battait contre une sévère dyslexie, que les autorités scolaires refusaient de reconnaître pour n’avoir pas à débourser quelques précieux sous, je l’encourageais en ajoutant qu’impossible n’est pas français, qu’il avait tout ce qu’il faut pour réussir, il suffisait d’y croire.
Quand j’ai divorcé, il avait 16 ans. Je le sentais sur le point de faillir… Je lui ai acheté un bouquin dont le titre était quelque chose dans le genre : Votre force intérieure… pas certaine du titre. Quoiqu’il en soit, ce volume traitait de cette petite flamme qui brûle en chacun de nous, que nous appelons un rêve… et qu’avec un rêve bien accroché à l’intérieur de soi, on finit par l’atteindre… Quand je vois où il est rendu aujourd’hui, toujours aussi sensible et droit malgré la réussite, j’en tire une petite fierté… Comme vous le constatez, ce n’est pas un hasard si David a reconnu dans le vôtre, le message qu’il porte en lui depuis toujours…
Pour ce qui est de votre conférence, je suis convaincue qu’en mettant les pieds sur une scène, même virtuelle, vous allez retrouver instantanément les sentiments qui vous portent dans la vie… de façon très émouvante.
Chez moi, la pluie a cessé… je peux rêver d’un rayon de soleil… Oui, c’est bouleversant la ressemblance qui existe entre nos philosophies de vie.
Bonne journée, Pierre.
Claire
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qui vous a appris à rêver Claire? Moi c’est mon père… et sa trompette
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1303 .. (LA TUQUE) 1962, MON PÈRE ROGER ROCHETTE FONDAIT LE IER POSTE DE TÉLÉVISION SUR CABLE AU CANADA À LA TUQUE
Juin 1962
mon père avaitécrit la chanson et a fait le disque de plage st-louis avec sa trompette et son orchestre
Paolo Noël Tango de la Mauricie – YouTube
(mon père avait écrit la chanson et accompagne Paulo Noel avec son orchestre et sa trompette
Mon père eut une idée… faire venir des États-Unis du matériel pour opérer un poste de télévision… lui qui n’y connaissait absolument rien… Quel rêveur quand même… et au deuxième étage de notre maison… un rêve devint réalité… un studio, deux caméras et l’imagination de tous et chacun dans une ville nommée La Tuque, bien enfouie entre deux montagnes, où la liberté créatrice était née en 1916 grâce à la musique classique.
- Roger Rochette après 18 ans de loyaux services chez H.R. Hillier quittait pour fonder le poste de TV privé sous l’appellation: RALT-TV à La Tuque. Mes deux frères et moi furent cameramen tandis que mon oncle Paulo était assistant de mon père à la réalisation dans la cabine technique… Toute la population devient tour à tour des animateurs et animatrices d’émissions locales….
L’humoriste Claude Landré , qui n’avait même pas 18 ans, y commença sa carrière comme animateur dans une émission intitulée… LANDRÉ EN PRIMEUR…
sur Google
Pierrot vagabond
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dimanche 24 juin 2018
RALT-TV
Claude Rochette était dans ma classe en 4e année. On “voyageait” ensemble pour aller à l’école: une distance de 1,5 km entre l’Autre bord du lac et le collège Saint-Zéphirin, quatre fois par jour. On avait donc du temps pour niaiser en masse.
En 1961, la classe de Martha Daneault
au collège Saint-Zéphirin
On va avoir un poste de télévision !
Comment ça un poste de télévision ?
Un poste de télévision, avec des caméras, un vrai poste de télévision comme à la TV.
Où ça ?
Chez-nous !
Je me disais que ça ne se pouvait pas. Un poste de télévision chez les Rochette ? En passant Le Nouvelliste, je voyais bien qu’il se préparait quelque chose au deuxième étage de la maison de Roger Rochette sur la rue Gouin, mais un poste de télévision…
Claude Rochette se rappelle:
“Mon père était vendeur chez Hillier (un magasin de vêtements), il animait à la radio CFLM, il était chef d’orchestre, organisateur et dirigeait le journal L’Éclair, un hebdomadaire qu’il avait fondé, et la fameuse station de télé qui opérait au 2e étage du 348 rue Gouin. En 1963, mon père est hospitalisé plusieurs semaines pour épuisement professionnel. Mon frère Pierre et moi avons dû prendre la relève et agir à titre de caméramen, régisseur et metteur en onde. On avait même la charge de voir à ce que la machine à liqueurs ne manque de rien.”
Source: Pierre Cantin, LTGLE
Chez-nous, quand on ouvrait notre belle TV Dumont et qu’on tournait la roulette des postes sur le 9, on entendait la voix de Claude Landré qui disait: «Neuf, neuf, neuf, tout est neuf au 9. Ne soyons pas vieux-jeu, optons pour du neuf en regardant RALT-TV, canal 9, La Tuque».
Claude Landré, Réjean Michaud, Marie-Marthe Rivard
source: Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré
Claude Landré et Marie-Marthe Rivard
source: Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré
Marie-Marthe Rivard
source: Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré
C’était bien beau un poste de télévision dans notre quartier mais quand le chapelet en famille a été mis à l’horaire, les soirs de la semaine à 07:00 et que mon père s’est mis dans la tête que c’était une bonne idée de se mettre à genoux dans le salon devant la TV avec pepére, là on trouvait ça moins drôle! Au beau milieu de la partie de “bride” chez Desroches, fallait tout lâcher pour quelques dizaines de “Je vous salue Marie”… bon, ça n’a pas durer… ma mère s’en est mêlée et pepére est resté tout seul dans le salon…
L’abbé Gilles Poisson dans le studio de RALT-TV
source: Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré
Le poste de régie avec Claude Landré et Réjean Michaud
source: Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré
La dernière fois que j’ai vu Claude Rochette, c’était au printemps ’67. Nous étions partis de La Tuque pour Montréal vers 5 heures du matin en autobus avec un groupe de l’école Champagnat. Nous allions visiter l’Expo ’67. Ce fut ma dernière sortie avec mon copain de l’Autre bord du Lac. Quelques mois plus tard, si ma mémoire est bonne, la famille Rochette a déménagé à Mont-Carmel où CKTM-TV avait ses studios.
1975, CKTM-TV 13 Mont-Carmel
Voici quatre réalisateurs: Gilles Barbeau, André Houde, Roger Rochette et Roland Fafard
Photo déjà publiée sur Trois-Rivières illustrée par Roland Fafard
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JUNE 1, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR
LA TUQUE LA RUE GOUIN
Mon blogue raconte la petite histoire d’un quartier mythique de La Tuque, la vie des gens qui l’ont habité, l’ont construit et lui ont donné une âme, celle de l’Autre bord du lac.
Au coeur de l’Autre bord du lac – 1943
Source: BAnQ – détail d’une carte postale 1943 – numérisation Gaston Gravel
dimanche 24 juin 2018
Claude Rochette était dans ma classe en 4e année. On “voyageait” ensemble pour aller à l’école: une distance de 1,5 km entre l’Autre bord du lac et le collège Saint-Zéphirin, quatre fois par jour. On avait donc du temps pour niaiser en masse.
En 1961, la classe de Martha Daneault au collège Saint-Zéphirin |
On va avoir un poste de télévision !
Comment ça un poste de télévision ?
Un poste de télévision, avec des caméras, un vrai poste de télévision comme à la TV.
Où ça ?
Chez-nous !
Je me disais que ça ne se pouvait pas. Un poste de télévision chez les Rochette ? En passant Le Nouvelliste, je voyais bien qu’il se préparait quelque chose au deuxième étage de la maison de Roger Rochette sur la rue Gouin, mais un poste de télévision…
Claude Rochette se rappelle:
“Mon père était vendeur chez Hillier (un magasin de vêtements), il animait à la radio CFLM, il était chef d’orchestre, organisateur et dirigeait le journal L’Éclair, un hebdomadaire qu’il avait fondé, et la fameuse station de télé qui opérait au 2e étage du 348 rue Gouin. En 1963, mon père est hospitalisé plusieurs semaines pour épuisement professionnel. Mon frère Pierre et moi avons dû prendre la relève et agir à titre de caméramen, régisseur et metteur en onde. On avait même la charge de voir à ce que la machine à liqueurs ne manque de rien.”
Source: Pierre Cantin, LTGLE |
Chez-nous, quand on ouvrait notre belle TV Dumont et qu’on tournait la roulette des postes sur le 9, on entendait la voix de Claude Landré qui disait: «Neuf, neuf, neuf, tout est neuf au 9. Ne soyons pas vieux-jeu, optons pour du neuf en regardant RALT-TV, canal 9, La Tuque».
La dernière fois que j’ai vu Claude Rochette, c’était au printemps ’67. Nous étions partis de La Tuque pour Montréal vers 5 heures du matin en autobus avec un groupe de l’école Champagnat. Nous allions visiter l’Expo ’67. Ce fut ma dernière sortie avec mon copain de l’Autre bord du Lac. Quelques mois plus tard, si ma mémoire est bonne, la famille Rochette a déménagé à Mont-Carmel où CKTM-TV avait ses studios.
1975, CKTM-TV 13 Mont-Carmel Voici quatre réalisateurs: Gilles Barbeau, André Houde, Roger Rochette et Roland Fafard Photo déjà publiée sur Trois-Rivières illustrée par Roland Fafard |
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L’incroyable magie des mots…
Boîte de réception
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09:52 (il y a 1 heure) | |||
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Bon matin, Pierre,
Je trouve notre correspondance inspirante…
Malgré de nombreux échanges, au fil de ma longue vie – 75 ans, c’est tout de même trois quarts de siècles – jamais je n’ai ressenti avec quelqu’un d’autre que vous, cette communion de la pensée.
Je crois être une femme d’instinct…
Disons que je n’ai pas, comme vous, pris le temps d’analyser ma vie en marchant sous les étoiles… Oh, j’ai bien sûr rêvé sous les étoiles, ou devant la magnificence d’une aurore boréale…
Vous m’invitez à réfléchir, et je trouve que c’est bien.
Qui m’a appris à rêver?
Pour les petites filles de ma génération, davantage quand elles vivaient en Abitibi, certains rêves n’étaient pas permis, et ça me révoltait !
Je voulais devenir médecin, le cours classique ne se donnait pas dans ma région, et laisser une fille partir seule dans la grande ville, était inconcevable pour mes parents.
Puis j’ai voulu aller aux Beaux-Arts, la peinture et la littérature m’intéressait. Ma grand-mère s’y est opposé.
— Elle va devenir une petite beatnik, qu’elle disait.
J’étais un esprit libre, coincé dans le carcan de la décence bourgeoise.
Qui m’a appris à rêver?
Mon père, probablement, qui bâtissait des écoles à travers l’Abitibi, je l’admirais.Il parlait en public, bras droit de notre député… même si j’ai la politique en horreur, je le trouvais chanceux de pouvoir s’exprimer.Un jour, il y a bien longtemps, il m’a dit : À la retraite, je vais écrire un roman, il y a tant d’histoires méconnues à raconter…
L’incroyable pouvoir de mots.
Je disais à mon fils pour l’encourager à avancer vers son rêve : impossible n’est pas français, fonce! D’un autre côté, je lui disais aussi : il faut croire à l’impossible, avance! Sans le savoir, je l’invitais à serrer la main à l’impossible…
Merci, Pierre, vous m’invitez à la réflexion, et j’aime bien…
Bonne journée,
Claire
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Chère Claire,
nous partageons je pense la même comtemplation de la vie par les mots… Quand je pense à cette tragédie que constitua le droit historiquement refusé à votre genre féminin… de serrer la main à l’impossible ….. simplement parce que ce genre était propriété pribée d’une société patriarchale … je suis scandalisé des privilèges qui me furent accordés parce que j’étais un homme. Que vous ayiez pu inspirer à David à se sculpter par son rêve… parce que vous mêmes, par une si sensible intelligence du coeur, vous intuitionniez que l’impossible passe par un grand rêve, … cela vous honore …
La condition humaine est une énigme qui n’est acceptable que lorsque l’on consacre sa vie à l’élever par une question qui nous habite tous universellement… Quel est ton rêve? …. et si je serre la main à ton rêve en l’encourageant à marcher les étoiles de l’impossible… j’illumine le mien … Nul ne peut rêver l’impossible seul.
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…Vous savez, de mon côté… je me consacre avec dévotion et respect au rêve de Gaelle, 33 ans… africaine et noire… qui, parce qu’elle est une femme d’une très grande beauté physique, doit traverser la lubricité des hommes comme la jalousie des femmes le tout enrubané d’un racisme systémique … alors que c’est une chercheuse nuit et jour en métaphysique de calibre international qui a vécu l’impossible pour ne pas trahir son rêve… à travers une très grande précarité financière… Quand je l’ai rencontré il y a 3 ans …je vagabondais 4 universités , à lire 200 pages par jour en vue de préparer moi-même un doctorat avec mon équipe des rêveurs équitables (www.reveursequitables.com) ..Je me présentais le matin à l’université … comme le recteur poétique de la connaissance, j’étais en pantouffles et je prenais soin du rêve d’une centaine de gardiens de sécurité, de concierges, d’employé(e)s de cafeteria. Je n’avais pas de carte d’étudiant… on aurait pu m’expluser n’importe quand… Mais j’ai conquis le respect de toutes et de tous parce que j’apprenais par coeur tous les noms …et que ma poignée de main prenait soin de l’autre sous son costume de cosmonaute de l’existence humaine que constitue son rôle social, qu’importe qu’il soit le plus petit ou le plus grand d’une contextualité reliée à l’emploi. Puis, tous les jours, je leur serrais la main…. en me disant qu’un jour, lorsque leur rêve sera allumé en eux par ma poignée de main ils serreront un jour à leur tour la main à l’impossible…
Puis, lorsque j,étais devenu plus ou moins un intime… je posais la iere question… quel est ton rêve?… après quelques semaines… DANS COMBIEN DE JOURS? … après quelques semaines… QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE? puis après quelques semaines encore… COMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? L’université du Québec à Montréal entre autres…. accueille 10,000 employé(e)s … c’est un petit village… Je me disais… Prendre soin de la plus petite ou du plus petitt par mes 4 questions de la vie personnelle oeuvre d’art… me semblait une bonne méthodologie pour architectoniser mon doctorat d’autant plus que je passais moi-même par le rôle le plus petit d’une société… soit celui de vrai vagabond poète que l’on confondait par ignorance avec celui d’itinérant…. Et pour bien articuler la différence entre le vagabond-poète et l’itinérant, j’ai même habité pendant 3 mois l’armée du salut à Toronto et o Brien mission à Montréal… j’ai dormi dehors… j’ai été squatter pendant 4 ans dans une librairie alternative à Victoriaville en dormant sur une table dans la cave…. Pourquoi je vous dis cela ?…
Parce que comme femme…. patriarchisée…. vous avez serré la main à l’impossible … et par vos romans… c’est incroyable le bien que vous pouvez faire maintenant en en témoignant par vos romans… Oui serrer la main à l’impossible est une symphonie qui doit voyager par les mots d’une rêveuse
QUESTIONavez-vous des souvenirs heureux de vos 5 ieres années de vie sur terre?
Pierrot
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1072… (ANDRÉANNE ÉCRIVAINE) 24. Le samedi 17 février 2007 à 21:13, par Andrée-Anne Fréchette
Bonjour Pierre,
je voulais vous donnez des nouvelles parce que je n’en ai que des bonnes alors… Souvent on partage nos peines et on oublie les bons coups. Alors je vais procéder au récit de mes bonheurs sous forme d’énumération.
D’abord, je suis entrée en force dans l’univers universitaire en obtenant des résultats plus que satifaisants: 3x A+ et 2x A-. Ce qui me donne une moyenne de 89. Ce n’est que statistiques mais je n’en ai jamais eu d’aussi bonnes alors ces chiffres sont en quelque sorte le reflet d’une discipline et d’un travail assidu.
En outre, je me suis vue offerte un contrat d’engagement pour les corrections des examens du professeur Bougaieff (grammairien) que j’ai accepté immédiatment. Ça représente 70 heures de travail supplémentaire par session mais si le département me l’a offert c’est parce qu’il me juge acte à le faire.
Autre bonne nouvelle, j’ai gagné une bourse d’accueil de 500 $ qui me sera remise à la St-Valentin. Vraiment chanceuse! Que demander de plus? J’ai pensé à vous récemment parce que je suis inscrite à un cours de création littéraire et qu’à chaque semaine nous avons un livre le la collection Écrire à lire. On y retrouve des auteurs qui nous donne leur vision de l’écriture, leur vision de l’écrivain et le pourquoi de leur écriture. Comme vous avez joué un rôle de maître dans ma vie, je suis empreinte de vos préceptes et je n’ai pu faire autrement que de remarquer certaines similitudes entre vos propos et ceux d’autres écrivains. J’aurais aimé à l’instant où je lisais certains passages que vous l’ayez lu en même temps.
En voici quelques uns: Il faudra bien que l’ado saisisse comment échapper à ce truc impensable du regard de l’autre qui détruit; il lui faudra élucider cette catastrophe de vivre devant les autres comme un dérisoire et inutile personnage, indésirable dans « Écrire pour et parce que » de Hugues Corriveau. « raconter un rêve à quelqu’un est un acte de création indéniable ». Ibid. En écrivant, on porte à un autre degré de lucidité sa venue au monde comme une insertion en lui. S’il paraît, à l’auteur irréfutable que la littérature ne sauve pas le monde, s’impose à lui l’évidence qu’elle le sauve, lui, de la détresse, de l’absolue conscience de sa profonde inutilié à faire autre chose pour survivre.
Par moments, il peut renoncer à des destins alléchants uniquement parce qu’il s’entête à écrire et même à sacrifier tout: bonheur, sécurité, fortune, honneur, amour, vie familiale et sociale. dans Écrire la chambre des lucidités, Gaetan Brulotte. Beaucoup d’autres passages m’ont frappés mais ceux cités ci-dessus étaient particulièrement frappant. Alors oui, je pense à vous et souhaite que tout va pour le mieux pour vous. Pas de nouvelle, bonnes nouvelles. J’ai rêvé d’une discussion avec Gérard récemment. Je ne me souviens plus très bien de quoi il s’agissait mais on prenait un café, on se berçait et on discutait au recyclo-livres. C’est reposant! à bientôt!
- Le samedi 17 février 2007 à 21:30, par Pierrot
Chere Andréanne,
Il semble bien que mon voyage à l’écriture soit récompensé par votre éblouissante présence au monde. Je m’incline respectueusement devant la vie. bravo, vous méritez tout ce qui vous arrive. Nous avons passé un an ensemble. je vous ai lu vos mots, je me suis baigné dans votre jeunesse en vous disant. Je vous garantie que vous ici en parfaite sécurité créatrice. Vous avez 20 ans. Vous serez incontournablement une tres grande écrivaine. Il ne vous manquait que des yeux admirateurs, des yeux de grand-pere de la beauté du monde pour vous dire: Ayez confiance a chaque phrase que vous écrivez, chacune de vos phrases porte la signature du Quebec de demain. Et vous n’avez que 20 ans.
Ne trichez pas avec vos reves, acceptez tous les jours de mourrir pour eux, au sens ou tout reve est porteur de sa miche de pain et procure la joie alors que vous découvrirez bien vite que les désirs humains ne touchent que l’univers du bonheur.
La différence entre un reve et un désir c’est comme une tasse de café.
Vous désirez une tasse de café…. allez au farniente ici a cote du recyclo et achetez la. Vous revez de la meilleure tasse de café au monde? parcourez le désert de votre existence avec la passion de le marcher noblement. Il n’y a rien de plus beau que les étoiles au-dessus d’un désert. Wow-t = g3… C’est le secret einsteinien du rapport éthique de l’homme a l’univers.
Qu’est-ce que le big bang. C’est le reve éveillé de tout créateur qu’il soit dieu ou homme. C’est le wow malgré soi de la beauté des mots. Ne trichez pas avec votre oeuvre en étant habitée par les désirs reliés a la littérature marchande. Ne vivez surtout pas le syndrome de la reveuse isolée.
Lorsque Picasso créa les demoiselles d’Avignon, il était au bateau lavoir entouré de Bracque et de Matisse. wow-t=g3. unissez-vous a deux autres reveurs ou reveuses, comme le fit John Cage avec Freidman et Rothko, vous multiplierez la a l’infini beauté du monde en vous et sur le bout de vos doigts qui dansent.
L’univers conspire pour les reveurs. Depuis le début de l’humanité, la chaine des reveurs donne la main a la suivante, comme si du fin fond de la mémoire des temps, les larmes de joies de tout créateur devenaient soudain rivieres de poussieres de rosées du matin.
Pierrot..
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Cher Pierre,
J’espère que vous avez passé un bon week-end…
Pour ma part, je suis allée chez David, célébrer, en avance, les douze ans de mon petit-fils Édouard. Sa date d’anniversaire est le 25 septembre, mais ce week-end-là, nous serons à Sutton, pour suivre les compétitions équestres de la fille de David, Évangéline. À dix ans, les rêves olympiques sont permis…
Hier, parmi les invités, il y avait le conjoint de la grand-maman maternelle. Pendant quarante ans, pour la même entreprise, Denis a conduit un camion, sillonnant les routes de la province, au moins soixante heures par semaine. David et moi lui avons fait écouter votre chanson du camionneur… ça l’a ému. Pendant un bon moment, lui qui se confie peu, nous a parlé de cette période de sa vie. Vos mots ont ouvert les valves de ses souvenirs, c’était très intéressant.
Vous savez, Pierre, je suis une rêveuse, mais les pieds solidement ancrés dans le sol. Il y a trente ans, après avoir quitté maison, mari, région natale, quand je suis arrivée à Montréal, ma priorité a été de nous replanter des racines, à mes enfants et moi. La sécurité rend plus facile la poursuite des rêves… Je nous revois, David et moi, étendus sur le tapis du salon, dans cette maison neuve, où il n’y avait pas encore un seul meuble… C’était à la fin juin, 1993. Ce matin-là, lui s’en allait rejoindre son père en Abitibi, et moi je partais travailler, à l’hôpital de Saint-Eustache.
Je me souviens lui avoir dit :
— Nous allons écrire une histoire à cette maison. J’aimerais bien que tu reviennes l’écrire avec moi…
L’année suivante, il est venu me rejoindre, et il a poursuivi ses études… Depuis vingt-huit ans, les murs de ma demeure vibrent de tous les rêves qu’ils ont vu commencer…
Pierre, j’aimerais bien que vous me parliez comment est né chez vous l’envie de donner des conférences, la première fois que cela vous est venu à l’idée… Comment vous avez trouvé le site web d’Orizon, et comment vous avez découvert le mien…
Vous avez tellement raison quand vous écrivez : Nul ne peut rêver l’impossible seul. Et que partager le rêve de quelqu’un illumine le nôtre de milliers d’étoiles…
Bonne journée,
Claire
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Très chère Claire …
L’idée de donner des conférences un jour a toujours été présente en moi….
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Le mardi 13 novembre 2007 à 02:09, par Valérie Paquette
Salut Pierre! J’ai essayé de t’écrire il y a quelques jours sur ton adresse e-mail mais je ne crois pas que ça a fonctionné. J’ai donc décidé de t’écrire ici pour être certaine que tu puisses lire ce que j’ai à te raconter. On s’est rencontré dans le rang Ste-Anne à St-Basile de Portneuf. Tu venais de passer la nuit sur un terrain de golf et je t’ai rencontré alors que je faisais du pouce. J’ai finalement décidé de marché avec toi jusqu’au bout du rang. J’aimerais savoir où tu es rendu… As-tu réussi à te rendre à la Tuque, si je me souviens bien tu allais y ouvrir une boîte de pèlerin. Je sais que des gens t’ont vu à St-Raymond… Ton passage dans Portneuf n’est certes pas passé inaperçu. Je ne sais pas si tu vas t’en rappeller, mais lors de notre rencontre, on s’est parlé du Sénégal. À ce moment, je te disais que j’avais appliqué pour une stage mais je croyais plus ou moins en mes chances de réussir à l’obtenir alors que toi, tu me disais que je l’aurais. Et bien tu as aujourd’hui raison! Je partirai en avril prochain pour ce pays qui m’attire de plus en plus à chaque jour. J’espère sincèrement pouvoir te rencontrer à nouveau et je te souhaite de poursuivre ton rêve de pèlerin jusqu’au bout. Je suis en plein dans le mien et j’aurai une pensée spéciale pour toi quand je foulerai de mes propres pieds le sol africain.
Valérie Paquette
39 ….. 14 NOVEMBRE 2007
Valérie Paquette
Le mercredi 14 novembre 2007 à 17:01, par Pierrot
Chère Valérie,
Wow-t=G3. Tu te souviens? fais wow sur ton rêve, ne triche pas (-t) et l’univers sera ton complice (G3) (génie au cube). Moi qui ai prié pour toi (g1), toi qui a fonçé vers ton rêve (g2) et l’univers dont tu as rendu la fréquence tellement heureuse qu’elle t’as offert la synchronicité comme bouquet de fleurs poétique sur réalité complice (g3).
Imagine-toi; j’ai suivi la bible qui dit abandonne-tout et suis moi. J’ai vraiment tout donné ce que j’avais. Et je marche mon rêve entre deux océans depuis 7 mois déjà. Depuis le début , on a rempli le portefeuille du bon dieu, m’a donné à manger, lavé mon linge, fait dormir, remis sur la route. Sans que je ne demande jamais rien. Ego sum pauper (je suis pauvre) nihil habeo (je n’ai rien) et nihil dabo ( et je ne demande rien). Je ne fais donc jamais de pouce. Je commence a marcher vers 4 heures 30 du matin, 20 a 30 kilomètres par jour. L’univers n’abandonne jamais ceux et celles qui ne trichent pas avec leur rêve. C’est fascinant.
Je me rappelle la nuit avant que je te rencontre. Il faisait noir, très noir. La pluie commence à tomber. J’entre à tâtons sur un terrain de golf. Un gazebo… Même la pluie par sa fraîcheur et sa beauté prends soin de moi.
Bien sûr, au lac à Beauce, je suis en train de développer un nouveau concept avec Pierrot et Annick.
Une simple cabane à patates frites pour accueillir les pélerins du dire. Un poêle à bois, une table pour dormir, deux chaises bercantes pour dialoguer. C’est tout. Puis quelques repas en échange de partage avec les clients qui le désirent, soit sous forme de musique ou de CONFÉRENCE. Je rêve d’un chapelet de relais spirituels pour les marcheurs qui à la fin de leur vie abandonneront tout pour aider les jeunes a croire en leurs rêves. Ensemencer ce pays de fabuleux rêveurs, comme toi, qui intriguée par ma barbe blanche , mon vieux chapeau et mon bâton de pélerin, est venue marcher avec moi, prendre un peu de validation, de courage d’un vieux qui voyait bien la beauté de ton rêve dans tes yeux fascinants.
Tu es vraiment quelqu’un de remarquable et tu deviendras d’ici 20 ans une des grandes figures de la révolution par le rêve dans ce pays oeuvre d’art. Car il suffit qu’une masse critique de jeunes fasse de leur vie privée une oeuvre d’art d’équité spirituelle pour que soudain le monde entier s’enflamme de justice, de partage et d’amour des autres.
Je partirai sans doute en janvier, d’abord pour Valleyfield pour enregistrer toutes mes nouvelles chansons, puis vers l’ouest canadien, plus précisément le Yukon. J’écris nuit et jour, Ici j’ai tout. L’univers a permis qu’on m’offre tout alors que je n’ai rien et ne demande rien . Fascinant. J’accepte seulement que ce qui sert au bien commun. Donc le minimum. Je t’offre une de mes chansons écrite en souvenir de cette nuit ou je dormis sur la plage de Natashquan avec le vent, la mer et le sable dans une belle furie de m’aimer
OH OH NATASHQUAN
Oh Oh Natashquan
même Vigneault y aurait perdu son âme
un peu d’pluie d’la nuit dans l’visage
ben du sable dans mon sac de couchage
la mer se venge
avec abondance
de me poésie de vivre
de ma belle errance
oh oh oh
6 heures du matin
une belle femme
prend des photos
oh oh oh
de longues jambes
tournent autour
de mon ventre et mon dos
—-
oh oh Natashquan
même Vigneault y aurait perdu son âme
la jeune femme veut immortaliser
un des deux vrais pierrots du passé
le Vieux Montréal se venge
avec abondance
d’une boîte à chansons souvenir
mon ancienne errance
oh oh oh
6 heures du matin
une belle femme prend des photos
oh oh oh
de longues jambes
tournent autour
de mon ventre et mon dos
—-
oh oh Natashquan
même Vigneault y aurait perdu son âme
j’veux fêter la vieillesse de ma chair
courir tout nu dans les vagues de la mer
35 ans de carrière se venge
avec abondance
j’me suis jamais vu vieillir
au travers mes errances
oh oh oh
je signe les papiers
de la belle femme
pour les droits des photos
oh oh oh
ses longues jambes chantent toujouts
entre ma chair et mes os.
Pierrot
vagabond céleste
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170 ….. 19 MARS 2009
UN EXEMPLE DE DREAMSCHOOLING REUSSI
Margaret Sangers
Un jour Margaret Sangers dit à son mari de prendre soin des enfants, elle traverse la mer pour réaliser son rêve… elle rêve d’une pilule pour les femmes, elle n’a pas un sous… elle quitte les E.U se rend en Angleterre pour étudier en autodidacte dans les bibliothèques, est accueillie par les féministes…
Durant 50 ans, elle fera des CONFÉRENCES a travers les E.U dans les soirées féministes parlant de son rêve d’une pilule pour les femmes… un jour, une milliardaire qui vient de perdre son mari assiste à sa conférence et lui dit.. j’aime ton rêve, comment ça coûte… ils trouvèrent un chercheur, M. Pincus qui fit des expériences durant plusieurs années, 3 millions de dollars plus tard, la pilule sortit en 1960, les deux femmes avaient près de 70 ans…
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1109 ….. 28 NOVEMBRE 2010
1109 …(PIERROT VAGABOND) ARCHIVES GUY BOULIANE POUR POÏÉTIQUE DE DOCTORATPierrot le Vagabond Chercheur
Une rencontre inoubliable avec le rêveur équitable Pierrot Rochette
Par Dedicaces @Dedicaces
Francine Minville et Guy Boulianne, des Éditions Dédicaces, ont eu l’insigne honneur de dîner avec un très grand homme du Québec, le rêveur équitable Pierrot Rochette. Co-fondateur de la boîte à chansons Les Deux Pierrots dans les années 1970, ce dernier décida de donner tous ses biens à l’approche de ses 60 ans pour devenir un ermite des routes. Il parcourt depuis les sentiers du pays pour aller à la rencontre des rêveurs et pour leur serrer la main. En compagnie de son ami de toujours Michel Woodard – ces deux rêveurs dont le désir est de contribuer pour servir le rêve l’un de l’autre – ils créent ensemble que qui deviendra le concept des Rêveurs Équitables (lire l’article ci-dessous).
D’ici quelques semaines, le rêveur équitable Pierrot Rochette, en collaboration avec les Éditions Dédicaces, donnera une CONFÉRENCE pour tous les auteurs, et pour tous ceux et celles qui rêvent d’écrire un livre, et qui souhaitent voir leurs rêves se réaliser et atteindre leurs objectifs escomptés. Selon nous, il sera important que tous les auteurs des Éditions Dédicaces soient présents lors de cet événement (la conférence sera aussi diffusée en direct sur Internet). Pierrot Rochette sera aussi présent lors de l’Après-Salon du livre des Éditions Dédicaces, le 5 décembre prochain, au Bar S
(conférences qui n’ont pas eu lieu… finalement)
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1778 ….. 26 AOUT 2017
1778 .. (RIRE) DEUX CONFÉRENCES POUR UN ORGANISME COMMUNAUTAIRE M’ONT PERMIS DE FAIRE LE POINT SUR MES RECHERCHES PASSÉES CONCERNANT LES ÉMOTIONS PRÉSENTES DANS LES RIRES ET LES LARMES
August 26, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Comme la vie est parfois surprenante.
Moi qui passe mes journées dans le silence d’une bibliothèque universitaire, j’ai pu remercier un organisme pour le bien qu’il fait à des personnes en détresse, en acceptant leur invitation pour tenir une conférence concernant les émotions présentes dans les rires et les larmes.
Pour ce qui est du rire, mes 14 ans de recherche qui ont conduit à une maîtrise en philosophie sur le sujet au département de philosophie de l’université de Montréal tout en poursuivant empiriquement l’écriture de numéros de comédie que je pouvais chaque soir de spectacle expérimenter sur scène…. et cela durant 14 ans par notre duo ROCHETTE-LAMARRE À L’AUBERGE LA CALECHE DANS LES LAURENTIDES.
Le tout m’a conduit à identifier trois émotions dans le rire du public.
- a) un rire de supériorité
b) un rire de libération
c) un rire d’incongruité.
Mon objectif fut de découvrir comment, comme artiste de scène, je pouvais amener le public à passer d’une émotion à une autre à travers ses rires.
La plupart des humoristes du festival juste pour rire, sinon presque tous, ne travaillent qu’avec le rire de supériorité, soit en inventant un personnage inférieur à ce que la personne pense d’elle-même dans la salle, soit en jouant un personnage supérieur riant d’inférieurs abstraits prenant le public comme complice.
Mais c’est lorsqu’un artiste de scène utilise la temporalité (comme cela se faisait dans certains numéros du burlesque québécois comme le bitt du club de glace) que des artistes de scène arrivent gratuellement à libérer le public de la prison toxique du rire de supériorité pour le faire transiger par un rire de libération dans le but d’atteindre l’apothéose dans de fabuleux rires d’incongruité (THE PURE JOY OF LAUGHING GIRL).
14 ans à étudier le rire de Bergson, Sully (1920), Monroe (1948), John Morreal (1984). Pour bien dire, j’ai fait une thèse de doctorat dans une forme maîtrise en me posant la question de fond suivante: Comment se fait-il qu’un morceau de sucre est sucré pour tout mais qu’un gag n’est pas drôle pour tous?.
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Pour ce qui est des trois émotions présentes dans les pleurs, j’avais travaillé le tout lorsque (entre 25 et 30 anjs) je devins chef de camp pour des défavorisés de la d.p.j dirigeant 35 éducateurs spécialisés dans un projet dont j’avais donné le titre suivant: LA DIMINUTION DU TAUX D’AGRESSIVITÉ CHEZ LES SOCIAUX AFFECTIFS PAR LA THÉMATIQUE DE CAMP VISANT À UN CRI PRIMAL SOCIAL (les larmes de joie).
Selon mes recherches, il y a donc trois sortes d’émotions présentes dans les larmes.
1) les larmes d’infériorité
2) les larmes de libération
3) les larmes de joie.
Et c’est également par la temporalité qu’un artiste de scène peut amener le public à passer d’une émotion à l’autre dans ses larmes.
Le rapport des rires et des larmes à l’estime de soi est fondamental.
La plus mauvaise estime de soi repose sur des rires de supériorités et des larmes d’infériorité.
La plus éblouissante estime de soi repose sur des rires d’incongruité et des larmes de joie.
bon
il est temps de poursuivre la construction
d’un glossaire en nano-citoyenneté-planétaire
pour suggérer des hypothèses de recherche
à notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
Notre méthodologie d’un wow comme mode de décision permet quotidiennement au cœur de notre amitié des ilots de rires d’incongruité et de larmes de joie très émouvantes.
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Michel le concierge
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Marlene A. jardinière du Pays œuvre d’art
Michel W. Philosophe-cinéaste-concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond
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1798 ….. 15 SEPTEMBRE 2017
1798 .. (MICHEL CONCIERGE ) «L’ÊTRE HUMAIN NE RÉALISE PAS QUE LA NATURE EST TELLEMENT GRANDE QU’ELLE EST EN TRAIN DE RÉCUPÉRER ET LA BEAUTÉ DU MONDE ET L’HUMANITÉ» DIXIT MICHEL LE PHILOSOPHE-CINÉASTE-CONCIERGE
September 15, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Vendredi matin
6h.15
conseil d’administration de la créativité.
Premier matin de la semaine où ne filmons pas. Michel va plutôt copier en back up toute la numérisation de la semaine sur un autre disque dur. Pendant ce temps, je poursuis avec passion mes lectures au nom du groupe.
Il est bien certain que LA PHILOSOPHIE D’EN BAS» prend peu à peu son ampleur glossairique. Par exemple à la question qu’Est-ce que la philosophie d’en bas?… j’émettais l’hypothèse suivante. La philosophie d’en bas c’est la brisure irrévocable de l’aura de la philosophie d’en haut par les aphorismes du point de vue le plus bas (ex: un enfant qui souffre de faim ou de blessures de guerre et qui va mourir dans moins de 15 minutes.)
En ce sens, je disais à Michel que plus je lis chirurgicalement l’introduction à la métaphysique de Martin Heidegger, plus j’ai l’impression que Heidegger tente de nous faire passer une soucoupe volante (l’être) et Michel de rajouter…. en faisant de ses fidèles des personnes humaines volantes (dixit Michel).
Je reste convaincu que L’INVENTION de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette), SOIT LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, méritera un jour le prix Nobel de la paix pour avoir contribuer À SOULAGER L’HUMANITÉ DANS SA CONDITION HUMAINE PAR UNE INVENTION PARADIGMATIQUE nano-politiquement opérationnelle.
Et en ce sens, Nous suivons les traces de Margaret Sanger qui durant plus de 30 ans fit des CONFÉRENCES à travers les États-Unis pour parler de son rêve: L’INVENTION D’UNE PILULE ANTI-CONCEPTIONNELLE POUR LES FEMMES, avec la conviction qu’un jour un une milliardaire arriverait et lui dirait. WOW, J’AIME TON RÊVE, J’AI L’ARGENT, ON FONCE.
L’équipe de recherche (Auld, Woodard-Rochette) portons un rêve depuis plus de 10 ans, filmé, documenté, archivé, en marche de devenir un doctorat.
JE RESTE PERSUADÉ QU’UN JOUR UN PHILANTROPE ARRIVERA, comme pour Margaret Sanger, et dira: J’AI L’ARGENT, J’AIME TON RÊVE, COMMENT ÇA COÛTE?
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Michel W. Philosophe-cinéaste-concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond
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2597…12 février 2019,
SHOW-CASE LE PROCHAIN SHOW-CASE PRENDRA À PEU PRÈS 6 MOIS A CRÉER (NOUS VISONS LE 15 AOÛT 2019) CAR NOUS AVONS POUR OBJECTIF DE CRÉER UNE NOUVELLE DRAMATURGIE D’ARTÉFACTS TÉMOIGNANT À LA FOIS D’UNE GRAMMAIRE ÉPISTÉMOLOGIQUE D’UNE CANTIKATION SOCIOLOGIQUE DU RÉEL PAR LA SCIENCE DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET UNE MISE EN MARCHE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE PAR UN ALGORITHME SOCIAL, «WOW-T=2.7K?»
February 12, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
Quand Margaret Sangers a rêvé l’invention de la pilule pour les femmes, elle a du réfléchir 1) à sa stratégie, 2) aux obstacles politiques, 3) aux obstacles religieux, 4) aux obstacles de la mise en marché.
1) Stratégiquement elle s’était dit… Je vais parler de mon rêve dans des conférences à travers les États-Unis et un jour, quelqu’un viendra avec beaucoup d’argent et dira.. «J’aime ton rêve, comment ca coûte?»
2) Quand les deux protagonistes engagent le docteur Pincus, il doit faire valoir ses recherches sous l’étiquette de la fécondité des lapins pour ne pas être victime de la censure….
3) Quand Pincus invente d’abord la pilule pour hommes, Margaret Sanger lui demande e continuer son travail et d’inventer une pilule pour les femmes
4) Quand Pincus lui dit qu’il n’y aura plus de menstruations, Sanger lui dit qu’on ne pourra commercialiser cela parce que le lobby des églises va s’y opposer…
5) Quand la pilule est inventée, Sanger et sa comparse la donne à une compagnie pharmaceutique qui la commercialise sous le label: aide à régulariser les menstruations douloureuses…
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Ainsi en sera-t-il de l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire…
il faut réfléchir aux enjeux épistémologiques, politiques, géo-politiques, philosophiques et créer un show-case où une couche d’intelligence par-dessus ce qui existe déjà sera à la fois bien argumentée autant que bien orchestrée au niveau des étapes de son alfgorithmatisation, puisque l’argent qui la financera viendra des fondations publiques des réseaux universitaires…
à suivre..
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le carnet du concierge
Marlene la jardinière
Pierrot vagabond
——————- 2986,ier mai 2019
UNE NUIT EXCEPTIONNELLE D’ATTAQUE D’ÊTRE… ME SUIS LEVÉ TROIS FOIS POUR DESSINER LE CRYPTAGE DE LA TROISIÈME SÉQUENCE DE L’INTRODUCTION DE NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE)… LE CRI DE MUNCH… LES RAPIDES DE MATTAWIN SUR LA RIVIÈRE ST-MAURICE… MON PÈRE QUI JOUE DE LA TROMPETTE… LES CIMETIÈRES OÙ J’AI DORMI DEVANT DES TOMBES D’ENFANT… LE CAMP STE-ROSE QUI CHAQUE SOIR SUR SCÈNE SONT VENUES HANTER MA HONTE DE NE PAS HONORER L’HUMANITÉ EN MOI PAR UNE INVENTION….LA HONTE DE DIVERTIR QUAND DES MILLIARDS D’ENFANTS MEURENT DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE…
May 1, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
La brosse d’être a commencé hier soir dans mon petit local informatique où je suis prisonnier intellectuel des perroquetteux de la connaissance, sauvé par mes gardiens qui me protègent de la connaissance abusive divisée par chapelles indigestes.
Isabelle et Gaelle sont dans le bunker de l’amitié (le bureau de Gaelle) elles m’écrivent un courriel: On va au restaurant… on passe te chercher… Je leur répond, je monte… mais je prends juste un café…
Ma brosse d’être m’avertit que la nuit sera prodigieuse d’intiations multivers abductentielles… que la troisième séquence de l’introduction du doctorat…sera pondue aussi claier que l’eau d’une source, chef d’œuvre de l’intemporel qui habite le vagabond céleste quand la route s’estompe sous ses pas la nuit au clair de lune.
Je suis en pantouffle… On sort… Robert Lepage est à la table en arrière.. C’est Isabelle qui l’a vu… mais moi je suis avec plus grand que lui… LE CELA EST QUI VIENT ME PARFUMER DE FRAÎCHEUR par une brosse d’être pour m’annoncer sa venue cette nuit.
A un moment donné, Isabelle me souligne que je ne parle jamais de mes recherches, que j’esquive toutes les questions, que je m’en tire par des pirouettes…
Il faut dire que pour moi, un intellectuel c’est un PEINTRE DES ABJETS, et que comme tout peintre, il mérite respect de sa configuration. On n’a pas à se mêler de sa peinture… sinon je me serais pris un directeur de recherche..
Mais, comme j’ai déjà peint deux séquences de l’introduction que je soumettrai à notre équipe de recherche pour la loi des 3 wows, paragraphe par paragraphe, numérotés les uns après ;les autres, pour que Michel habite de leur vie de peintre (comme de l’arc-en-ciel de leur amour œuvre d’art) les marges de gauche et de droite par les vidéos témoignant de leur archétype hologrammique (Marlene la jardinière, Michel le concierge).
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Soudain, j’ouvre… je tente de leur expliquer les abductions de mes inventions épistémologiques-méthodologiques… Je suis très mauvais là-dedans… Je m’épuise vite… je préfère le silence… le cryptage… Je déteste qu’on me comprenne, qu’on me saisisse, même qu’on me chante (la chanson du camionneur) j’ai l’impression de vivre un viol de l’intimité ascétique de l’anonymat dont le chercheur a devoir d’âme.
Je leur raconte que , dans la vingtaine, je fus chef de camp d’enfants les plus poqués de Montréal et en charge de 35 éducateurs spécialisés (le camp Ste-Rose). J’ai encore mon journal de camp et le 1000 pages de Monsieur 2.7k? raconte cette histoire… J’avais carte blanche… j’avais créé un programme de recherche dont je n,avais parlé à personne de peur qu’on me mette des bâtons dans les roues: La diminution du taux d’agressivité chez les socio-affectives par la thématique de camp selon le cri primal social de Janov… A la fin du camp, je fis une conférence au Queen Elisabeth je crois devant les directeurs de camp du Québec…
Mais l’année d’après… je fus atteint d’une très grande souffrance sur scène à penser à ces enfants, dont quelques uns que j’ai revu adultes… De là vient ma fureur DE FAIRE OEUVRE D’ART… en inventant tout par un doctorat… métaphysique, méthodologie, épistémologie… tout tout tout….
Ma matrice de lecture propédeutique dura des années… elle aurait pu ne jamais s’achever… n’eut été d’un passage d’un livre… des fonctionnaires qui font la guerre par les drones et qui tuent des CE QUI RESSEMBLE À DES ENFANTS… sans remord…
Dès ce moment, j’arrêtai de lire pour la vie, je quittai la bibliotheque, et je me trouvai une prison intellectuelle plus petite… le 24 heures informatique de l’UQAM…
Les 2 premieres séquences de l’intro se succédèrent dans l’euphorie d’une série de brosses d’être… CE SONT DES PEINTURES OFFERTES PAR LE CELA EST…. et parce que cela est… pas question de soumettre le tout au décryptage de qui que ce soit… Comprenne qui peut… mais APRÈS MA MORT….
Monsieur 2.,7k? m’a pris 7 ans d’écriture… IL A ÉTÉ ÉCRIT CRYPTÉ POUR QUE PERSONNE NE SOIT CAPABLE D ELE LIRE DE MON VIVANT….
Alors, après avoir dit cela à Isabelle et Gaelle, je leur ai demandé de ne pas passer de commentaires… parce que ma nuit s’annonçait jaillissante d’une troisième séquence…
Comme la deuxième séquence compare les milliards d’enfants mourant de faim ou de blessures de guerre aux trois milliards de billots qui ont descendus la rivière St-Maurice du moulin de La Tuque au trois Rivières, cette nuit, la troisième séquence a illustré le cri de Munch à travers les rapides de Mattawin, où était construit un hotel où mon père a joué de la trompette Roger Rochette avec son orchestre.
Et dans le bouillonnement des rapides,,, surgissent tous nos néologismes qui feront l’objet d’une exposition dans le ier chapitre… pour finir, comme des formes inassouvies, dans les cimetières du Québec où j’ai dormi devant des tombes d’enfants pour… je ne sais trop quoi… crypter, crypter, crypter….. LES QUALIS SE CACHENT DANS LES PLIS DE L’ENFANCE tout comme ils se cachent dans les cris de Munch des enfants morts de faim ou de blessures de guerre.
Au bunker de la créativité de ce matin (j’ai ajouté les feuilles de la deuxième séquence dans les cahiers de Marlene et Michel) et sans doute ce soir, j’aurai terminé les feuilles de la troisième séquence… quoi que…
à suivre…
Pierrot vagabond-chercheur au nom par et pour notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
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3315 … 22 SEPTEMBRE 2019,
Pierrot ca me réjouis
tel un feu s’allumant dans mon coeur à lire les pas de géants que nous avons fait! tout et toute Je continue mon chemin Ma maison deviendra un monastère de guérison pour tous ceuex qui et celles qui passseront.
Ton ami
Sim
en route pour la beauté du monde, qui me convoque
X
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wowwwwwwwwwwwwww
une maison de guérison…. exceptionnel te voilà devenu un conteur avec les deux pieds dans la scène de la vie Gaelle est en train de monter un colloque international dont le titre sera « LES DIMENSIONS DU RÊVE» Marlene la jardinière , Michel le concierge , Pierrot-Simon (vagabond céleste) seront à la fois considéré comme une communication de groupe et aussi chacun sera mis en valeur individuellement par une exposition d’artéfacts
Il y aura probablement 6 conférenciers 1) Marlene, Michel, Pierrot-Simon qui dans leur conférence raconteront l’épopée d’une grande idée au cours des années, donc la poïétique
2) Isabelle (qui ne le sait pas encore) aura un ring où elle fera une performance et avec ses gants de boxe racontera ses rêves pour le droit des femmes au président OBama
3) Gaelle elle-même fera une conférence sur le thème de son doctorat qui se joue autour d ela création de son alphabet parce que toutes les sociétés rêvent.
4) Il est possible que Jeanne avec ses marionnettes viennent raconter le rêve des inouits par le mythe…
5) Alexis en muséologie sera approché la semaine prochaine pour prendre en charge une exposition muséale de la collection des artéfacts de cette conférence
6) 3 autres panélistes travaillant sur le rêve de façon atypique seront recrutés par Gaelle
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L’objectif est de créer » L’ÉQUIPE DE MONTRÉA» L dans un mini-colloque (2020 ou 2021) puis en 2022, dans un deuxième colloque (encore à Montréal) d’attirer les plus grands théoriciens du rêveà travers le monde ….
L’objectif étant de publier un livre d’art dans une maison d’édition prestigieuse en Europe en 2023.
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La nano-citoyenneté-planétaire sera, à la suite de la fin de notre doctorat (Auld, Woodard, Rochette) suggérée comme champ de laboratoire à l’institut d’intelligence artificielle du Québec pour que d’ici 5 ans, la nano-citoyenneté-planétaire devienne opérationnelle sur terre…. le tout accompagné d’une marche nano-citoyenne de la maison de Borduas à Montréal à l’ONU pour y déposer une charte d ela nano-citoyenneté-planétaire … soit le droit à chaque enfant qui se meure de faim ou de blessures de guerre à une vie personnelle sur terre par le biais d’une invention de justice sociale.. la nano-citoyenneté-planétaire…
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EN CONCLUSION
Prend bien soin de ta maison de guérison elle prendra bien soin de toi on a besoin de toi ami pour enchanter le monde et en faire comme le dit si bien Gaelle UN CONTE POUR UN FEU D EJOIE
Pierrot vagabond,
ton céleste.
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3370… 19 DÉCEMBRE 2019,
ST-ELIE DE CAXTON… LE PASSAGE HOLOGRAMMIQUE D’UN VILLAGE-FRAGMENT DE CONTE À UN VILLAGE FRACTAL DE CONTEURS MÉTAPHYSIQUES …. CAR EN INVITANT LA GRANDE SOCIOLOGUE MÉTAPHYSICIENNE GAELLE ÉTÉMÉ À FAIRE UNE CONFÉRENCE SUR SES RECHERCHES DOCTORALES (LA RAISON COSMÉTIQUE) …. LE GRAND CONTEUR INTERNATIONAL SIMON GAUTHIER A PERMIS L’ARRIMAGE D’UN TERRITOIRE ENCHANTÉS PAR DES CONTES FRAGMENTS À UN UNE NOUVELLE HYPOTHÈSE FONDEMENT DE CE QUI CONSTITUERAIT LA MÉTAPHYSIQUE CONTEMPORAINE….. QU’EST-CE QUE LA MÉTAPHYSIQUE POUR LA MÉTAPHYSICIENNE GAELLE ÉTÉMÉ…. CE SONT LES NOUVEAUX CHEMINS DU MERVEILLEUX….
December 19, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
Deux semaines déjà sont passées depuis que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) a accompagné la grande sociologue métaphysicienne Gaelle Etéme à une conférence à St-Elie de Caxton, invitée par le grand conteur international Simon Gauthier.
Le laïus oréparatoire à sa conférence pouvait se lire en ces mots:
Et si la raison n’était rien d’autre qu’un voir? Il existe un mot, connu de la nuit des temps. Les peuples en ont fait une pratique, un art du théâtre, du rituel, de la vie commune, de l’harmonie et du désordre, de la guerre et l’hypocrisie: c’est le mot “cosmétique”. Pour les grecs, la cosmétique ( de sa véritable écriture KosmetiKe), veut littéralement dire parure de l’univers. Ainsi, dans ce terme, si banal et décrié, se cache comme se révèle une énigme, celle du Kosmos, autrement dit, de la manifestation du phénomène; ce qui fait que vous et moi, toute chose, réelle ou imaginée, existent.
Or, si le phénomène soit la manifestation d’un exister (vous, moi, toute chose, réelle ou imaginée) est d’origine cosmétique comme semble nous le murmurer la mémoire des mots, par quelle attitude cognitive pouvons-nous comprendre l’essence d’une manifestation (ce qui la constitue et lui donne sa raison d’être)? Je vous invite donc dans un laboratoire de métaphysique en pensée pure( n’ayez pas peur c’est plus simple que ça n’y parait ???? ) que je développe depuis 5 ans. L’enjeu ici est d’engager avec vous une conversation, en explorant le rêve de la pensée, lorsque celle-ci, comme les tous premiers hommes que nous sommes toujours un peu, ont cherché à se saisir les contours de leur conscience en problématisant la fonction stylistique comme miroir de la raison.
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Tout a été filmé , archivé …..
Et tout s’est passé comme dans un conte fragmenté réenchanté par un conteur fractal… au sens de marquant la beauté du monde au fondement même d’une cosmologie dansante…
En débarquant de l’automobile… Nous eûmes l’éblouissement d’y voir installé à l’entrée du lot de la maison de Simon une affiche en bois peinturée et marquée: LABORATOIRE DE MÉTAPHYSIQUE …
Et Gaelle de dire bien innocemment… Je ne savais pas qu’il y avait un laboratoire de métaphysique à St-Elie de Caxton… et cela sans même se rendre compte qu’on parlait d’elle, qu’on attendait elle et qu’on avait créé de toute pièce un lieu-laboratoire de métaphysique.
Cela faisait plus de 5 ans que Gaelle travaillait nuit et jour ses inventions métaphysiques par un ancrage institutionnel sociologique….
Merci Simon…
St-Elie de Caxton, grâce à toi après Fred est maintenant devenu non seulement un village de contes… mais un village de métaphysique…
à suivre
Pierrot vagabond
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4259, 15 juillet 2020
JE TE DEMANDE PARDON …. LA CHANSON DE MICHEL LE CONCIERGE ,,, NON SEULEMENT FERA OFFICE DE TITRE AU DOCTORAT DE NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) ….. MAIS EN CONSTITUERA AUSSI LE FIL D’OR DE TOUT L’ARGUMENTAIRE CONDUISANT À L’INVENTION DE L’INSTITUTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE (ET D’AMOUR TE DIRE MERCI) … CHACUNE DES LIGNES DE CETTE CHANSON ÉTANT RÉFLÉCHIE COMME UNE SUITE D’ANCRAGES LOGIQUES À NOTRE RÉCIT PERFORMATIF…. TRANSGRAMMÉ PAR UNE POIÉTIQUE DE LA JOIE DE VIVRE FONDÉE SUR UNE JUSTICE ÉPISTÉMIQUE DE RECHERCHE VÉCUE ET THÉORISÉE PAR NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) SUR UNE SÉQUENCE DE PLUS DE 14 ANS ….. LE TOUT FAISANT EN SORTE QU’EN 2022, AU COLLOQUE INTERNATIONAL SUR LES DIMENSIONS DU RÊVE ORGANISÉ PAR NOTRE GROUPE ÉLARGI DES RÊVEURS ÉQUITABLES ( GAELLE, MARLENE, MICHEL, PIERROT) DONT LE TITRE SERAIT… LES DIMENSIONS DU RÊVE….. L’INTERPRÉTATION DE MICHEL DE SA CHANSON ….. JE TE DEMANDE PARDON… SOIT L’HYMNE-MANIFESTE D’UN CRI DU K-OEUR AU DEVENIR D’UNE HUMANITÉ OEUVRE D’ART SUR TERRE…. LORS DE LA PARTIE-CONFÉRENCE DE MARLENE, MICHEL, PIERROT ….
JULY 15, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT
Quel merveilleux conseil d’administration de la créativité encore ce matin (Marlene la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond…
Gaelle et Pierrot ayant passé les 30 dernières heures en réclusion à deux dans son atelier de métaphysique, je suis entré hier soir vers 19 h…. ai jasé brièvement avec Marlene et Michel avant d’aller dormir pour mieux travailler cette nuit….
Levé vers 1 heures du matin… recouché vers 3h.du matin… Michel a finalement cogné à ma porte …. Puis… comme à chaque matin… mes yeux se tournent vers sa chanson JE TE DEMANDE PARDON… dont le texte orne un mur de son bureau… grandeur cadre… illuminé ligne par ligne… et à chaque fois … l’ENCHANTEMENT PERFORMATIF de la chanson de Michel vient me saisir l’âme… comme si tout ce que j’aurais voulu dire dans la vie… y était inscrit avec un talent vraiment saisissant… comme si tout me convoquait à en faire le FONDEMENT MÊME DE NOTRE DOCTORAT ….. le fil d’or, le récit, le conte, l’éblouissement de notre amitié oeuvre d’art après 14 ans de joie de vivre en justice épistémique et par l’invention des lois qui pour nous ont constitué une vraie opérationnalité au quotidien … et cela sans faille entre nous …. du moins le pensons-nous profondément, ce matin encore ….
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JE TE DEMANDE PARDON
COUPLET 1
S’il m’arrive de parler au travers de mon chapeau
S’il m’arrive de prendre trop de place trop souvent
Si je m’approprie sans te voir l’espace de ta vie
Si je préoccupe ton âme en secret dans la nuit… Je te demande pardon…
Je te demande pardon…
COUPLET 2
Si je vagabonde céleste tout autour de la planète
Si je suis parti sans avis au détour de nos vies
Si je t’ai volé ton rêve, déserté, laissé meurtri,
Si j’en ai trop fait, trop dit, ou pas assez dans ta vie
Je te demande pardon…
Je te demande pardon…
COUPLET 3
Si je n’ai pas compris la beauté du monde d’ici
Si je n’ai pas admis qu’il y a la vie après la vie
Si je suis révolté parce que je suis enchaîné
Si je ne peux te rassurer quand je suis déchaîné
Je te demande pardon…
Je te demande pardon…
COUPLET 4
Et si je le savais tout ce temps que je te volais…
Et si je le savais tout ce temps que toi tu m’aimais…
Je n’ai pas d’âme pas de K-œur aujourd’hui je le dis…
Je veux changer de vie et d’amour te dire merci
Je te demande pardon…
Je te demande pardon….
CHANSON MANIFESTE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE
Michel le concierge
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Ainsi donc. je dis à Michel devant Marlene ….
Mike ,,,, Je n’en reviens pas de voir que toutes ces années à vagabonder un pays en quête de vies personnelles oeuvre d’art, avec les quatre questions du pays oeuvre d’art, pour ensuite vagabonder la connaissance dans 4 universités , pour ensuite vagabonder ma propre station spatiale du k-oeur au travers de votre amitié oeuvre d’art à Marlene et toi … me conduise , matin après matin… à ta chanson JE TE DEMANDE PARDON … ou tout ce que j’ai vécu s’y trouve CHANTÉ …
Et je me dis … si je ressens une telle grandeur dans tes mots à travers mon humble vie, mon humble k-ondition humaine … il est possible qu’il en soit ainsi pour quiconque a traversé la vie avec la sentiment D’AVOIR À DEMANDER PARDON POUR NE PAS EN AVOIR FAIT ASSEZ POUR LES AUTRES, surtout les moins privilégiés …
Et peu à peu … après des illiiers et des milliers d’heures de lectures ,,, d,écritures de blogue… la certitude suivante m’est venue…
TOUT NOTRE DOCTORAT EST CONTENU DANS TA CHANSON…
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Quel bel avenir de chercheurs nous avons devant nous MARLENE LA JARDINIÈRE, MICHEL LE CONCIERGE, PIERROT VAGABOND … et quel beau colloque 2022 intitulé LES DIMENSIONS DU RÊVES … sera initié par L’ÉQUIPE ÉLARGIE DES RÊVEURS ÉQUITABLES (GAELLE, MARLENE, MICHEL PIERROT)
Pierrot vagabond
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Vous avez parcouru la liste des écrivains/écrivaines par ordre alphabétique… heureusement que je ne m’appelais pas Claire Watson… nos rivières de rêves ne se seraient probablement jamais croisées…
Et puis non ! Comme je crois que dans la vie il n’y a pas de hasards, seulement des rendez-vous… si je m’étais appelée Claire Watson, vous auriez commencé votre recherche par la fin de l’alphabet…
J’ai bien hâte d’assister à votre conférence…
Bonne soirée,
Claire
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Ici, dans notre laboratoire de métaphysique, Gaelle et moi vivons la plupart du temps
dans un silence-cathédrale qui respecte nos rythmes de création…Vous qui me dites ne pas avoir le problème de la page blanche, … et qui adorez ce réveil à l’aurore pour la rencontre magique avec les mots… vous devez vous sentir littéralement éblouie par la vie du dire sous vos doigts…
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Je vous avoue que je n’ai pas non plus le problème de la page blanche…. et que d’être avant tout un sculpteur d’impossibles par le dire… me semble un magnifique présent que m’offre la vie… encore et encore… et comme c’est par les mots de tendresse humaine que j’ai pris soin des blessures de rêve qui font mal chez l’autre dans ma vie de vagabond-chercheur… c’est aussi par les mots de l’âme respectueux de la condition humaine que je compte habiter ce 45 minutes-confidences-zoom lorsque j’aurai le plaisir de m’exprimer devant David et vous
Pierrot
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1094 ….. 25 FÉVRIER 2009
1094 ..(RÊVEUSE) 25 février 2009
Diane Paquin
25 février 2009 – 8 h 47 min | Permalien
Cher vagabond céleste;
J’ai pris un certain temps à retrouver l’adresse que tu nous avais laissée par un soir de mini tempête à ma petite galerie d’art sur la rue Notre-Dame( que j’ai du malheureusement fermée , faute de fonds et surtout du désintéressement des gens) situation économique oblige…Je suis rêveuse, je pensais naïvement regrouper artistes, écrivains, intellectuels de tout acabit pour partager…échanger et rêver…je me suis trompée, ce n’est pas la première fois et j’imagine que ce ne sera pas la dernière…Tout cela pour te dire que le moment le plus heureux que j’ai connu là-bas c’est lorsque tu es passé nous voir avec ce détachement, ce bonheur et ce rayonnement, je me suis dit …ne serait-ce que pour ce moment… ça valait le coup.
Diane
De la feu Galerie MANA
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158 ….. 25 FÉVRIER 2009
158 …..25 février 2009
25 février 2009 – 11 h 25 min | Permalien
Chere Diane,
oh tres chere Diane,
Chaque fois que sur ma route de vagabond céleste, je croise un rêveur ou une rêveuse dont le rêve est à la veille de faire naufrage, ça vient me chercher mes larmes les plus belles…. tu sais… c’est jamais grave de faire naufrage… chaque rêveur ou rêveuse devient un naufrage(e) accroché(e) a sa bouée du rêve… le vent l’entraîne sur l’île de l’éternite de l’instant présent ou d’autre joyeux naufragés l’y attendent…
Je me rappelle très bien de mon passage a ta galerie d’art… je souffrais avec toi de l’échec imminent… je priais pour toi tout en te parlant… je t’ai même chanté quelques chansons je crois… et toi, tu m’as donné a manger… j’avais justement très faim… le vagabond comme je te disais n’a pas le droit de rien demander mais n’a pas le droit de rien refuser…
quand je suis sortie dehors, la buée dans le foulard, mes yeux étaient émerveillés… la vie m’avait permis de rencontrer une magnifique rêveuse…
Etre porteuse d’un rêve, c’est une signature qui traverse les siecles… souvent, je pens e a Van Goh qui n’a vendu qu’une seule toile de son vivant et qui aujourd’hui vaut des millions par toile:))))
Garde ton rêve vivant comme un soleil, il prendra une nouvelle forme telle chenille devenant papillon et surtout, tes échecs te rendront reveuse équitable, avec ce sourire du wonderful looser dont les jeunes rêveurs ont tellement besoin dans leur peur d’échouer…
Toi aussi, ce jour-la, tu m’a donné le courage de continuer ma route pour réseauter les rêveurs et rêveuses du Canada… Le pays oeuvre d’art se crée par des vies privées oeuvre d’art comme la tienne…
bonne convalescence
ma merveilleuse rêveuse
pierrot
vagabond céleste
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Pierre, la tendresse est le mot le plus précieux de l’univers… vous êtes immensément riche si vous en distribuez autant autour de vous… Brel en a si bien exprimé la valeur… et Pauline Julien la douceur… Ce soir j’ai l’âme à la tendresse… tresser avec vous ce lien et cette délicatesse…J’ai trouvé la tendresse avec mes enfants, et mes petits-enfants… je suis privilégiée. Je l’ai cherché ailleurs, dans les bras des hommes… j’en ai parfois frôlé l’illusion… le mirage… La véritable tendresse, celle qui s’exprime par les mots de l’âme, comme vous l’écrivez si bien, a comme le chante Brel valeur de diamants…
Vous êtes riche, Pierrot le vagabond !
Bonne nuit,
Claire
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Bonjour Pierre,
Dans votre silence-cathédrale, comment faites-vous pour pratiquer votre conférence ? Dimanche, David me disait qu’il attendait votre go, pour déterminer une date… Ça commence à prendre forme ?
Bonne journée ensoleillée,
Claire
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que vous êtes brillante Claire… vos questions sont toujours ciselées les deux pieds bien à terre comme vous vous êtes si bien décrite dans votre dernier courriel et l’on voit bien que David est un professionnel jusqu’au au moindre détail…par son respect inaltérable de l’acte créatif en l’autre.. j’apprécie…. c’est si rare…
ceci dit… .
Je travaille de la façon suivante…
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d’abord… dans une iere étape … j’ai pris le temps de réfléchir à f l’objectif de mon 45 minutes-confidences: qui pourrait se résumer comme ceci; démontrer que de serrer la main à l’impossible permet de transformer un groupe de travail en un groupe de rêvance , donc en un groupe d’abs-xistence… ou quand … chacun prend soin du rêve de chacun…. cela peut avoir des conséquences étonnantes sur le taux de rétention en milieu organisationnel
Dans une 2ere étape…
j’ai tracé le squelette qui divise mon 45 minutes en quelques points-clés de mnémonique…. et cela … en fonction de l’objectif. cité plus haut poiétique… 15 minutes iere partie…. impossible / après/ cosmonaute
illustration… 15 minutes
2ieme partie …. 52 ans/ google, le camionneur
didactique: 13 minutes
3ieme partie/ secret de famille / 3 postures /4 questions
fermeture recentrer l’objectif … . … 2 minutes… ..
chanson des allumettes…
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puis dans une troisième étape …
j’ai alterné entre des marches de 45 minutes …. ou j’improvise en murmurant comme si j’étais devant le public chaque partie du dire et un retour au portable …au silence-cathédrale par une transcription du dire improvisé dans mes marches.
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puis dans une quatrième étape…
je suis passé … au stage du par coeur…. ou j’ai porté surtout attention aux RACCORDS entre les parties du 45 minutes… mais sans trop les cimenter…
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puis , dans les derniers jours…. je suis arrévé à l’étape la 5ieme étapecelle …..des enchaînements du par coeur….. d’un raccord à l’autre…en portant surtout … attention à l’âme de chaque partie …et ou finalement je m’assure que les courbes entre la poiétique, l’illustration, la didactique et la fermeture, sont bien équilibrées
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la 6ieme étape, celle que j’ai traversé dans les derniers jours …
a été de m’assurer que le tout est bien vulgarisé pour que je puisse faire d’un public hétéroclite …. un espace de conforthomogène ou chacun puisse se sentir intelligent ….. à travers .un respect tendre de confidences e modélisant plutôt sous forme d’exploration confidencionnel/ public …. que de contenu avec des réponses claires intercalées de gags..
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J’ai terminé toutes ces parties- Claire.. J’en suis maintenant rendu à LA POÉSIE DU PAR COEUR.. l’âme qui fait qu’une fois rendu en action dans le 45 minutes/confidences.. on oublie toutes ces étapes comme un pianiste qui a bien fait ses gammes pour se laisser surprendre par LA POÉSIE QUI SOUS-ENTEND LES MOTS… et par la poésie qui sous-entend les yeux de celles et ceux qui nous font l’honneur de nous écouter
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et depuis cette nuit…. je rallonge mes marches qui passent de 3 quart d’heures à une heure et demie… ou je traîne un stylo et un carnet… pour noter ces jaillissements d’enchantement qui pourraient faire en sorte que par la lecture de l’interface du public, de ses états d’âme, de ses non-dits, je puisse m’émerveiller moi-même de ce que j’inventerai en direct, comme un skieur qui fait du ski sur une nouvelle pente de ski… C’est sûr que je ne tenterai pas de passer par des gags… mais plutôt par l’impossible ce qui sépare un confidencionnel d’un conférencier ou d’un humoriste
vais-je réussir mon pari? j’aime bien serrer la main à l’impossible:)))))))))))))…
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De son côté ….. Gaelle elle travaille couchée sur son sofa… à sa métaphysique…. puis après avoir écouté un you tube série coréenne… soudain elle enclenche un long processus soit de son travail graphique, soit de son travail théorique…puis soudain… elle sent le besoin de faire un audio de ses avancées en pensée pure… alors que ce soit la nuit ou le jour… cela passe en priorité..entre nous …..quoi que …Je mets donc entre parenthèses mes propres recherches en métaphysique (traité des abs) et mes transcriptions de audios.de Gaelle .. avec son accord bien sur…
Ce respect dans nos processus de création s’accompagnant parallèlement i d’un dire ou on se raconte l’un et l’autre nos nouvelles aventures méthodologiques au niveau de nos nouveaux enjeux de création. et comme on ne boit pas, ne se drogue pas, ne fume pas ni l’un ni l’autre… Gaelle est à l’eau chaude et moi au théou au café….. le tout s’interface dans une lucidité heureuse et constante. de faire oeuvre d’art en prenant soin du rêve de l’une et de l’autre… voilà ce qui nous porte au quotidien.,..
j’aimerais que mon 45 minutes-confidences fasse oeuvre d’art…. par pure joie de prendre soin du rêve de celles et ceux qui vont me faire l’honneur de me faire confiance.
EN CONSÉQUENCE DE QUOI, TRÈS CHÈRE CLAIRE…
Je devrais être bientôt prêt… au sens…DE ….. dégagé de toute cette mise en forme qu’exige….. par le biais une discipline intense …. toute présentation publique… disons que c’est au moins du 30 pour un… 45 minutes demande au moins 30 fois plus de temps de préparation … et on ne doit se consacrer qu’à cela… comme un athlète olympique…si on veut viser l’excellence… et cela parce que, pour moi. ….. le bien commun visé … convoque une telle posture abs-xistencielle.
J’imagine que d’ici 7 jours je devrais être frais et dispos… pour déguster votre présence à vous et Davd dans la joie pure de vous partager mon rêve …. par la beauté du dire.par ce zoom Et comme j’ai consacré ma vie à l’exploration des lois de l’impossible autant par le vagabondage que par la recherche théorique.universitaire….. quelle joie ce sera pour moi de m’exprimer devant une vraie rêveuse et un vrai rêveur…
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un merci infini à David pour son respect à mon égard….. c’est réellement apprécié je lui reviens là-dessus…. dès que je suis poétiquement prêt
Pierrot …..
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ici Pierrot….Je suis prêt pour le zoom David
Boîte de réception
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14:15 (il y a 45 minutes) | |||
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J’ai traversé les périodes de raccords et des enchaînements… j’en suis maintenant aux italiennes…. cela veut donc dire que la poésie des mots est à ma portée donc ta date sera la mienne
Pierrot
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14:55 (il y a 6 minutes) | |||
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Excellent! Est-ce que le 1er octobre 2021 à 11h. tu serais disponible?
Au plaisir,
David
De : Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>
Envoyé : 15 septembre 2021 14:16
À : David Larose <dlarose@orizon.ca>; Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>
Objet : ici Pierrot….Je suis prêt pour le zoom David
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14:56 (il y a 6 minutes) | |||
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avec grand plaisir David merci de ta bienveillance à mon égard
Pierrot
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mer. 15 sept. 22:24 (il y a 11 heures) | |||
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Je me prépare pour une audition comme conférencier professionnel pour le bureau orizon Montréal… Je peaufine donc mon 45 minutes-conférences… par des marches de nuit à répéter à mi-voix et à ciseler le texte:)))
Pierrot
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09:03 (il y a 34 minutes) | |||
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Super ! Tu me diras quand tu seras disponible…
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09:28 (il y a 9 minutes) | |||
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j’ai reçu une date pour mon audition zoom…. le ier octobre 2021 à 11 h. am devant une petite équipe de conférenciers professionnels si je réussis ce coup-là je vais être en mesure à 73 ans de payer les études de doctorat de Gaelle qui est très avancée dans une pensée pure qui va la propulser au niveau international… donc tu vois… je marche la nuit en poétisant mon 45 minutes.. j’en ai franchi toute les étapes… l’écriture, les raccords, les enchainements, les italiennes j’hésite encore si je ne te verrais pas en personne pour te faire ma conférence dans un parc d’ici le ier octobre mais mon intuition me dit de ne pas le faire, pour garder la fraîcheur de la iere fois je connais la valeur de la iere fois de la poésie des mots et surtout que ce bureau de conférenciers, c’est le plus gros à Montréal il risque de me faire faire des 45 minutes confidences un peu partout dans la francophonie
à suivre donc je te tiens au courant
Pierrot
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chère Claire
Vous êtes la seule avec qui je tiens une correspondance épistolaire… probablement parce que nous partageons la même joie du dire…. J’ai écrit à David aujourd’hui pour lui dire que j’étais prêt… que mes italiennes cimentaient peu à peu mon par coeur au point d’en faire une feuille de musique dont la portéeme permet maintenant d’en déguster le ciselé du propos. David m’a fixé la date du ier octobre 2021, à 11 h. am. …. wowwwww … deux belles semaines à marcher la nuit tout en me racontant mes mots, à demie voix… juste pour l’émerveillement de m’étonner du rythme, de la modulation… des courbes que provoquent les images lorsqu’elles sont vraiment issues d’un vécu qui n’a pas triché avec son coeur.
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Je prends plaisir à vous partager mes archives…. sans doute parce que j’ai pour les recevoir une grande rêveuse dont les mots témoignent de la fraîcheur de la conquête de son rêve au quotidien…
J’ai eu un maître en philosophie.. je vous le présente don … et bon réveil pour la suite de votre écriture
Pierrot
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1071… ROLAND HOUDE) Jacques Benoit
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08:55 (il y a 45 minutes) | |||
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Très cher Pierre,
Je l’avoue, quand je vois votre nom apparaître dans ma boîte de courriel, je souris.
La vie fait parfois de merveilleux cadeau… vous êtes un présent de l’existence que je n’attendais plus. Jamais, je n’ai ressenti avec un homme, une parenté intellectuelle aussi intense… Vos souliers de marcheur vous ont conduit vers moi à travers une phrase : « Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir. » Sûrement qu’au-delà des mots, votre sensibilité d’humain tourné vers l’autre, plutôt que vers lui-même, lui en a fait ressentir la profondeur… Ces quelques mots contiennent un parcours de vie, avec ses bons choix, mais aussi ses erreurs… Quand viendra le temps de me souvenir, j’aurai bien sûr quelques repentances, aucune vie n’est parfaite. Mais sur cette planète, où nous ne sommes qu’en vacances comme vous le dites si poétiquement, j’aurai surtout le sentiment d’avoir fait de ma vie un hymne à l’amour…
Cher Pierre, je ne prétends pas avoir votre profondeur philosophique… vous me perdez souvent dans vos écrits… toutefois, telle une équilibriste rêveuse, je prends plaisir à danser avec vous sur le fil de vos mots. J’ai mis le 1er octobre, 11 heures, à mon agenda. Je n’ai pas encore reçu l’invitation de David, mais ça ne saurait tarder.
Je vous souhaite une merveilleuse journée,
Claire
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comme la vie fait drôlement les choses Claire…. mon 1000 pages… monsieur 2.7k … est une aventure littéraire dans le sens de Proust qui, juste avant sa mort …. a du publier la iere fois à compte d’auteur en 3000 copies sous la maison d’édition Gallimard… après que Gide lui-même eut refusé le manuscrit parce que disait-il ………….illisible à cause de ses phrases trop longues… donc… 3000 copies …qui ont demandé 30 ans……. pour s’écouler dans le public…. aujourd’hui c’est dans les bibliothèques du monde entier…
j’ai toujours su … qu’un jour, après ma mort… mon 1000 pages (www.reveursequitables.com/cahierdepresse/monsieur 2.7k/ téléchargeable gratuitement sur internet connaîtra probablement ce même rendez-vous posthume avec la littérature universelle…
votre passion des mots rejoint tellement la mienne
et cela c’est aussi un profond cadeau pour moi …
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1126 ….. 3 JUIN 2013
1126.. (DENIS LAMARRE) D’UN VAGABOND HOMÉRIEN À UN AMI
vagabond homérien d’écrire par votre blog à un ami:)))
HOMMAGE A DENIS LAMARRE
article sur Google
pdf, juin 2008, Flèche Mag
(Denis Lamarre)…«Mon retour à la chanson a duré près d’une vingtaine d’années, entre 1982 et 2000…
C’est pendant cette période fébrile qu’il est parti en tournée en duo avec son ami Pierre Rochette, des 2 Pierrots.
Les deux complices ont donné plus de 3 000 spectacles, parcourant le Québec dans tous les sens, sans jamais manquer de revenir régulièrement chanter à l’auberge La Calèche de Sainte-Agathe.
(Denis Lamarre) « Au milieu des années 90, Pierre et moi avons reçu un prix de l’ATL comme employés touristiques de l’année »
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Cher Denis Lamarre,
J ‘ai mis 7 ans à mon 1000 pages , 7 ans de ma vie, dont 2 ans et demie en bibliothèque à savoir où était ma place dans la littérature mondiale…
A 20 ans, je savais comme Cézanne , Proust et Picasso, qu’après ma mort, mon oeuvre serait reconnue comme une grande oeuvre canadienne..
J ‘ai fait pour la littérature ce que Jackson Pollock a fait pour la peinture… le renversement idéologique de l’acte de peindre… pour moi la littérature, c’est le placenta de ce que je suis devenu… De la même manière qu’on ne peut comprendre les demoiselles d’Avignon et son importance culturelle sans une connaissance amoureuse de l’histoire de l’art, on ne peut saisir la musique de mon 1000 pages sans une connaissance de l’histoire de l’écriture au Québec comme au Canada
Ce MONSIEUR 2.7K, c ‘est l’histoire de Monsieur K, prisonnier numérique, qui réussit a s’évader de 1000 pages de débris de bitts pour enfin réaliser son rêve… marcher la fraîcheur existentielle de la beauté du monde sans que le boulet de l’information soit enchaîné a un de ses pieds… retrouver l’ile de l’éternité de l’instant présent telle qu’elle existait avant l’Ulysse de James Joyce et l’Épopée comme l’Iliade d ‘Homère, en faisant par l’errance philosophique le plein d’espace et de temps.… Une épopée du 21eme siècle s’évadant de la dématérialisation numérique graduelle du 20ème.
Dans la lecture de ce 1000 pages, Il ne faut pas trop accorder d’importance aux débrits de bitts (le coté éclaté de l’histoire, du récit).. il faut lire l’ oeuvre comme si on écoutait de la musique contemporaine, dodécaphonique ou sérielle… et suivre la danse concrète et visuelle de Monsieur k (Krishnamurti, Kafka ou Kerouac, selon les pages) danse euphorique comme celle de Zorba le grec, la danse de l’instant présent, la danse de l’île de l’instant présent, celle des brosses d’être et des attaques d’être, la littérature écrite par des pieds qui dansent sur des debits de bitts placentas:))))
En ce sens, mes 100 chansons écrites sur la route furent un journal de bord du journaliste de l’être pendant qu’il danse la fraicheur existentielle de la beauté du monde tout au long de son vagabondage à travers le pays.
…Est-ce folie? Est-ce l’homme du 21eme siècle tel qu’il sera dans deux générations, une masse critique de vagabonds célestes avec vie privée oeuvre d’art en marche épopée vers un pays oeuvre d’art? Seule l’histoire pourra un jour en faire le compte-rendu.
Chose certaine, la communauté des historiens de l’art finit toujours par nettoyer le fil d’or de l’histoire de la pensée en séparant le bon grain de la poussière des mots…
Servir l’histoire de l’art par une vision en signant son siècle, voila le rêve de tout créateur. Comme si on écrivait au clair de la lune et que 1000 ans plus tard , quelques enfants reprenaient le refrain sans se douter qu’ils utilisent un morceau essentiel du patrimoine universel:))))
bonne journée Claire…
St-Élie de Caxton chez Simon Gauthier… – YouTube
———- Forwarded message ———
De : Marc-Antoine Gilbert <marc-antoine@lapeuplade.com>
Date: jeu. 16 sept. 2021 à 10:13
Subject: Soumission d’un manuscrit – La Peuplade
To: <pierrotvagabond412@gmail.com>
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Cher Pierre,
L’avant-midi, après ma période de création, quand il fait beau comme aujourd’hui, je sors sur ma terrasse, en pantoufles et en pyjama – à l’aurore ma passion des mots est trop pressante pour je prenne le temps de m’habiller en jolie madame – et j’écoute de la musique ou des chansonniers, histoire de nourrir mon imaginaire.
Ce matin, j’ai choisi de commencer avec votre chanson du camionneur, chanté par vous. À la fin, c’est votre album : Pierre Rochette – Le vieux Montréal, qui a suivi. En me dorant au soleil, j’ai écouté toutes vos compositions. Les mots de votre jeunesse m’ont replongé dans la mienne… j’ai vu défiler des ombres de souvenirs. Ça sert à ça, les mots, ça survit au temps, et ça inspire ceux qui les lisent ou les écoutent…
J’ai une âme de romancière, dans mes romans, je plonge régulièrement dans le passé, pour ensuite revenir au présent. J’ai eu plaisir à découvrir, un brin, ce jeune homme qui a précédé le vagabond céleste…
Savourez, mon ami, cette belle journée ensoleillée,
Claire
PS : Je vais suivre vos conseils, en lisant vos 1000 pages…
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très chère Claire
comme vous êtes adorable
tout mon 1000 pages raconte aussi ce passé du Vieux-montréal…. voyez-vous… vous et moi on a l’âge ou le passé s’habille de poésie pour mieux enchanter les dernières années dont on sait qu’elles seront éblouissantes parce qu’on ne triche pas avec son rêve… probablement que le roman que vous allez entamer cette année sera du meilleur cru parce que votre sens de l’intrigue puisera dans l’impossible sous lequel vos mots s’abreuvent
bon avant-midi ensoleillé
Pierrot
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Je me disais ce matin
à quel point ce 45 minutes-confidences chez moi nparce que vous et votre fils David êtes d’authentiques rêveuse et rêveur suscite chez moi de l’enchantement… J’en suis rendu à la poésie du par coeur quand je marche la beauté du monde la nuit et ça me rappelle tellement ma carrière quand j’écrivais des numéros après un spectacle…. dans l’abandon aux énigmes du dire… Nous sommes le 18 septembre… 12 jours avant le ier octobre quand je pratiquais mon métier d’artiste… j,aimais que l’enfance me visite et que dès que j’arrivais sur scène, j’en avais même oublié que j’avais écrit un numero..
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Je n’ai jamais eu le trac…. sans doute parce que mon grand-père Lucien , mon oncle Paulo …et mon père Roger m’avaient enseigné l’essentiel…. ti-gars…. veux-tu devenir un artiste disait mon père Roger…il me montrait une bouteille de bière et disait… touches pas à ça… et comme dans tout illiciste, j’ai toujours vu le visage authentique de mon père… j’ai respecté cela
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96 … LA RUE GOUIN
29 janvier 2009 – 19 h 14 min
COUPLET 1
ou êtes-vous la gagne d’la rue Gouin
quand nos mères nous criaient par la fenêtre
de rentrer prendre nos bains
ou êtes-vous la gagne d’la rue Gouin
quand on tirait des roches aux Lessieurs
pour qu’y r’tournent dans leu coin
ou êtes-vous la gagne d’la rue Gouin
quand on rêvait nos rêves en cachette
avec Raynald Boutin
Raynald Booutin
j’ai entendu dire
que t’as pris ta r’traite du moulin
que t’es dans l’âge d’or
que tu voyages
que tu danses même des danses de lignea
à page
j’ai entendu dire
que ton enfance est en vacances
j’ai entendu dire
que ton enfance est en vacances
COUPLET 2
ma vieille maison
a brûlé sa rue Gouin
entre les Duchesneau les Tremblay
un trou dans mon passé
ma vieille maison
a brûlé s’a rue Gouin
ca s’peux-tu
que la gagne des Lessieurs
soye r’venue se r’venger
ma vieille maison
a brûlé s’a rue Gouin
c’est peut-être
l’allumette allumée du Grand André Gauthier
André Gauthier
j’ai entendu dire
que t’as pris ta r’traite d’la police
que tu voyages dans une belle cage
remplie de toutes sortes
d’artifices
j’ai entendu dire
que ton enfance est en vacances
j’ai entendu dire
que ton enfance est en vacances
COUPLET 3
Madame Boutin, Madame Tremblay
Madame Duchesneau Madame Gauthier
Madame Arpin Martin Madame Lebel
sont decedees
de mon enfance
reste pu qu’ma mère
encore vivante ben en santé
de la Tuque a Shawinigan
j’m’en va marcher
pour aller l’embrasser
Bonne journée de créativité, Claire
Pierrot
vagabond céleste
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Cher Pierre,
Vos messages me font toujours un immense plaisir… comme on disait chez nous, dans mon Abitibi natale… surtout, ne comptez pas les tours !
J’ai toujours trouvé qu’une conférence était une sorte de one man show, alors vous, qui avez l’expérience de la scène, vous devriez vous y retrouver très à l’aise. À ce que je devine, vous êtes conscient qu’être conférencier c’est un métier exigeant et que les attentes sont élevées, alors vous avez mis beaucoup de temps et de réflexion à préparer votre présentation pour atteindre l’excellence. Je ne doute pas du résultat… et j’ai très hâte de vous entendre.
Pour ma part, quand on m’invite à faire des présentations dans les librairies, les bibliothèques ou aux hasards des différents Salon du livre, je préfère les entrevues/causeries, avec animateur et questions de la foule, là où je suis parfaitement à l’aise. Comme je l’ai écrit, être conférencier c’est un métier, et moi, je sens que je n’aurais pas l’aisance nécessaire sur une scène…
Je ne sais pas si en visitant mon site web vous avez jetez un œil à l’onglet Campagne de presse. À tout hasard, je vous joins cette entrevue d’il 3 ou 4 ans, en tout cas d’avant la pandémie. C’est celle où je décris le mieux ma passion de l’écriture et discute de plusieurs de mes romans :
https://tvr9.org/nos-archives/paroles-d-auteurs/item/paroles-d-auteurs-claire-bergeron-episode-256
Je vais souper chez David, ce soir, il va sûrement me transmettre l’invitation pour assister à votre présentation. Aussi, il y a un important rêve que j’aimerais bien encore réaliser… et David travaille très fort en ce moment pour que ce rêve ait une chance de voir le jour… je vous en reparlerai… Au fait, êtes-vous doublement vacciné ? Les présentiels vont revenir… ce serait dommage que la seule personne que l’on refuse à l’entrée soit le conférencier lui-même… Je vous souhaite une belle fin de journée, une agréable soirée, et une jolie balade sous les étoiles, la nuit prochaine.
Claire
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chère Claire… je suis doublement vacciné et Gaelle aussi…
je m’empresse d’écouter cette entrevue de vous et il est vrai… comme je disais à Gaelle cette nuit … que pour moi … l’enchantement de faire du bien aux autres par l’art de la parole bienveillante bien orchestrée en fonction d’un objectif vital ou celles et ceux qui m’écoutent ……… peuvent s’abreuver d’abord aux sources même de leurs questionements… me semble faire partie du respect que l’on doit accorder à l’énigme que représente notre condition humaine sur terre…
JE VEUX VIVRE MA VIE COMME J’AIMERAIS LA LIRE QUAND SERA VENU LE TEMPS DE ME SOUVENIR…me semble si jute…. et si signé….. par votre vie oeuvre d’art en elle-même
alors je plonge dans votre entrevue toujours un plaisir de vous lire
Pierrot
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quel délice que cette entrevue, Claire
Boîte de réception
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vraiment…. la passion des mots vous coule de source… celle de l’intrigue aussi….et c’est la force de votre oeuvre qui en elle-même parle pour vous… viendra le jour ou je vous lirai vraiment…vous êtes plus grande que je me l’étais imaginé…. et déjà ce que j’avais imaginé m’apparaissait bien ancrée dans un rêve authentique
Pierrot
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Cher Pierre,
Comme l’avez écrit, nous sommes à l’âge où le passé s’habille de poésie, pour mieux enchanter nos dernières années. À l’âge également des nobles amitiés, celle de la communication et du partage… seulement, cette douce complicité de l’âme et de l’esprit ne s’achète pas au Dolorama du coin… c’est pourquoi elle est si rare C’est ce présent de la vie que je n’attendais plus. Puis un vagabond céleste est passé, il m’a écrit ceci : « Si on entretenait un échange sur courriel qui, un jour, pourrait constituer un livre sur l’importance du rêve dans une vie humaine….pensez-vous que cela vous serait confortable?On se raconterait nos vies, les rêveurs et les rêveuses qui nous ont marqué…. moi en tout cas, avec vous, j’aimerais bien… qu’en pensez-vous?»
J’ai hésité, je ne vous connaissais pas. Mais un petit bout de phrase me trottait dans la tête : «…moi en tout cas, avec vous j’aimerais bien…» Quelques mots… une ritournelle… Souhaitant vivre ma vie comme j’aimerais la lire, je ne pouvais pas me permettre de manquer ce rendez-vous dans le temps… quitte à ce qu’il ne soit qu’un bref passage… Votre philosophie de vie m’intéressait… Pierre, j’aime bien cette noble amitié qui se développe entre nous deux… Bonne fin de dimanche.
Claire
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Chère Claire… ))))
l’amitié par la passion des mots… me semble un superbe atelier pour sculpter les dernières années de cette énigme que constitue la vie sur terre… et j’aime bien cette eumétrie élégante que donne la correspondance courriel.. vous et moi étant d’abord je pense des ermites consacrés à une oeuvre qui demande en soi de l’abnégation heureuse et une discipline d’abandon au plaisir du dire sans faille. Quand Gaelle rentrera à l’université de Sherbrooke en janvier pour terminer son doctorat en métaphysique… cela constituera une consécration issue de cette année-covid qui fut pour nous ici… une vraie chance de réclusion enchantée consacrée uniquement à la pensée pure… Vous êtes une personne de qualité Claire ….. et vos mots en témoignent…
alors yessssssssssssssssssssss bienvenue à une oeuvre littéraire possible donnant suite à ce jaillissement de la joie de l’amitié oeuvre d’art entre nous
Pierrot
p.s. quelques extraits de mon journal ou je témoigne de la valeur de l’amitié entre autres vis-à-vis mes amis Michel le concierge et Marlene
la jardinière
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Gaelle vient de publier sur facebook un video sur une partie de son doctorat en rechercfhe création… comme c’est une partie fondamentale de mon éthique de prendre soin du rêve d’une personne sans raison personnelle cachée voici une facette de notre quotidien de chercheur(e)s
atelier de la méthode, facebook
y a un video sur sa méthode pour faire des semioias…
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LETTRE DE MOTIVATION AU NOUS
Comme il reste à peine 2 heures avant la fermeture de votre concours, et que nous avons passé quelques nuits et jours à sculpter une proposition de projet qui nous tient à cœur … pendant que Gaelle peaufine le descriptif de notre proposition, au nom de nous deux, j’aimerais témoigner, AU NOM DE NOUS DEUX, de notre joie profondément reconnaissante qu’un tel concours de résidence puisse exister pour des DUOS. Oh… que oui… Nous portons le rêve de nourrir de notre création une telle opportunité…
Comment vous dire …. Notre duo de chercheure-artiste (Gaelle Étémé) et d’artiste-chercheur (Pierrot vagabond) est à la fois, intense, authentique, passionné et des plus atypiques ….. et cela jour après jour, nuit après nuit depuis trois ans, comme peuvent en témoigner des milliers d’heures d’enregistrements-audio dont nous conservons précieusement les archives en vue de nos œuvre réciproques…
Gaelle est une métaphysicienne sociologue doctorante qui s’est découvert en cours de route une véritable passion pour la création de graphes comme mode de connaissance métaphysique de ce que serait une cosmologie de la pensée… pendant que moi Pierrot, je suis un artiste de scène qui après 32 ans de carrière s’est découvert une véritable passion pour la pensée abstraite par le vagabondage de la beauté du monde par l’errance poétique d’une lettre…. LA LETTRE k…. L’ÉPOPÉE DE LA LETTRE k….
Nous portons projet de travailler ensemble comme duo d’artistes-chercheures en résidence ,,,,durant 3 mois dans un projet portant sur la valeur épistémologique du graphe dans le cadre de l’étiquette de MUSÉE SAUVAGE (Gaelle) dont l’objectif consiste à réfléchir aux fondements philosophiques de son programme MSI (métaphysique spéculative interactive)… par la mise en actualisation d’une question de fond : QUELLES SONT LES PROPRIÉTÉS ÉPISTÉMOLOGIQUES D’UN GRAPHE?
Pourquoi cette question que porte Gaelle est aussi fondamentale pour moi, Pierrot vagabond,,, parce que durant 20 ans, je me suis conçu comme une LETTRE K, UN GRAPHE, vagabondant la beauté du monde et que ce qu’en perçoit Gaelle, j’ai expérimenté topographiquement ce qu’elle appelle un MUSÉE SAUVAGE EN MARCHANT LA BEAUTÉ DU MONDE PAR L’ERRANCE POÉTIQUE. Je suis donc pour elle un graphe vivant en dialogue avec sa théorisation d’une métaphysique des graphes et elle est donc pour moi la mise en théorie de ce que j’ai vraiment vécu dans L’ÉPOPÉE DE LA LETTRE K comme graphe marchant la vie dans la mise en musée sauvage dans son errance poétique au quotidien
A l’origine, au début des années 2000, j’avais d’abord écrit un roman philosophique initiatique (www.reveursequitables.com / cahier de presse/ MONSIEUR 2.7K) qui raconte l’histoire de Monsieur K… , prisonnier numérique qui s’évade d’Internet après avoir franchi 1000 pages dématérialisées de débrits de bitts… avec le rêve de marcher la fraîcheur existentielle de la beauté du monde sans le boulet de l’information enchaîné à l’un de ses pieds, enfin libéré de 1000 pages de placenta ayant permis l’accouchement d’un vagabond céleste. Toute ma démarche consistait à me créer sous forme d’archétype hologrammique .. soit LA LETTRE K SE PROMÈNANT PENDANT 1000 PAGES AVANT DE S’ENFUIR DE LA LITTÉRATURE…. C’est à la librairie alternative recyclo-livres de Victoriaville où j’ai couché sur une table dans la cave comme squatter durant 4 ans et demie, que le point final de l’épopée littéraire de la lettre K fut posé… La rédaction du 1000 pages étant terminée….. Le lendemain ….. Pierrot le vagabond céleste (la lettre K dans monsieur 2.7k) prit la route sous la forme d’un archétype hologrammique K,(sur you tube, démo pierrot) soit … un petit bonhomme avec 2 bras 2 jambes pour vagabonder …. d’abord le pays œuvre d’art , pour ensuite infiltrer comme artiste-activiste-humaniste quatre universités dans le but d’en faire un doctorat atypique et autodidactique à titre de recteur poétique de la connaissance ….
C’est dans ce contexte qu’à l’université du Québec à Montréal….que j’ai rencontré Gaelle Étémé.… Il y a de cela presque 3 ans maintenant… et nous sommes devenus des amis-chercheurs, respectueux de nos bulles de recherches respectives, dialoguant nuit et jour, 7 jours par semaine par le biais de milliers d’heures d’enregistrements audio …de plus en plus intrigués elle et moi … par le fait qu’une lettre K devenue graphe hologrammique puisse se concevoir par le vécu même de son errance poétique … COMME POSTURE GRAPHIQUE D’UN MUSÉE SAUVAGE … ce qui a nous permis une question commune à nos deux recherches autonomes? QUELLES SONT LES PROPRIÉTÉS ÉPISTÉMOLOGIQUES D’UN GRAPHE?
Car non seulement, par la lettre K, je fus un graphe qui a pris la route, mais je me reconnais dans son étiquette MUSÉE SAUVAGE au sens ou elle symbolise les propriétés même de mon errance poétique sur laquelle j’aspire à en reconstituer les lois par UN GLOSSAIRE DES ABS … Oui, moi aussi je suis , à ma manière sur la piste de la valeur épistémologique de Monsieur 2.7k comme graphe par son vagabondage de l’errance poétique sur terre…
Nous pensons, Gaelle et moi que ces trois mois à produire en équipe une épistémologie du graphe à partir de nos deux postures de chercheurs peut constituer topologiquement une avancée incontournable et dans ce projet commun …et …. dans nos œuvres respectives… pour ma part… doctorat (Auld, Woodard, Rochette).
Trois mois en résidence à Paris sur l’approfondissement de cette question de recherche…. Wowwwww ….. Célébrer non seulement notre amitié œuvre d’art, mais une étape essentielle dans ton programme de spéculation métaphysique interactive comme une étape essentielle dans mon projet d’un glossaire des abs par les lois l’errance poétique …. Wowww …. Je n’ose croire qu’à 72 ans, une telle joie de recherche topographique en équipe nous soit accessible…. Un projet œuvre d’art pour célébrer nos 3 ans d’amitié œuvre d’art par la recherche métaphysique…. Wowwww… .
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Bonjour Pierre,
Pour un profane, le travail que vous accomplissez, Gaëlle et vous, est complexe, difficile à saisir… mais je suis curieuse. Votre rencontre, étonnante et improbable, me conforte dans la conviction que la vie nous réserve des rendez-vous. J’admire ce travail d’ascète, qui visiblement vous enchante, c’est merveilleux ! Peut-être un jour, pourrez-vous m’en parler… cette pandémie aura une fin… les rencontres redeviendront naturelles… et c’est toujours plus facile de s’exprimer en présentiel. Vous et moi, Pierre, nous sommes dans le dernier quart de notre vie… pour ma part, je veux le vivre intensément, en trouvant des réponses à certains questionnements, qu’il y peu de temps encore, ne me préoccupait pas…
Il n’y a pas de hasard, que des rendez-vous…
Bonne continuité…
Claire
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très cher Claire, chacun de vos courriels m’enchante par leur intelligence
Boîte de réception
très chère Claire
Ne vous en faites pas trop pour la complexité de nos travaux en pensée pure, à Gaelle et moi …. même des professionnels de calibre universitaire sont impuissants devant le nouveau champ de recherche paradigmatique que nous ouvrons en métaphysique…. tout se passe un peu comme si un spécialiste du cerveau allait parler de ses dernières avancées à un spécialiste du traitement des pieds en arthritique… quand j’ai fait ma maîtrise sur les émotions dans le rire à l’université de Montréal
mon directeur n’a rien saisi de ma démarche, parce qu’il ne faisait pas de scène… Ce fut pénible pour lui plus que pour moi…. parce qu’en réalité, ce fut la scène qui a dirigé mes 14 ans de recherche que j’ai vécu comme un doctorat en ma^trise et ce qui faitr qu’il n’a pu qu’assister à mes inventions méthodologiques qu’en spectateur ahuri …. Le seul qui aurait pu me diriger était à New York., il s’appelait John Morreal…. mais je n’avais pas les sous … et comme Internet n’existait pas… je n’aurais pu avoir de zoom avec lui
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Gaelle était en sociologie…. elle avait un directeur de thèse…. elle avait réussi sa maîtrise qui se retrouve sur internet d’ailleurs… avec excellence et mention d’honneur … mais même après avoir réussi l’excellence dans tous ses cours de doctorat en sociologie… elle a reçcu un non-recevoir de la part de son directeur de thèse parce qu’en socio… on n’accepte pas de doctorat recherche-création… et surtout en métaphysique de la sociologie. Elle a du écrire à travers le monde…dans différentes universités pour se rendre compte… que soit on ne lui répondait pas… que soit elle recevait la réponse suivante… ce que vous faites n’entre pas dans le champ de nos compétences..
Ce n’est que depuis un mois qu’une professeure en recherche-création… enseignante en doctorale et directrice de département à l’université de Sherbrooke.. qui travaille en épistémé marginale… a pu lui dire… JE VOUS DIRIGERAI…. et qu’un professeur de Concordia spécialiste en linguistique africaine lui a dit.. je pourrai vous co-diriger en mineure…
Et pendant ce temps… nous avons bûché très dur …. et pas question que Gaelle travaille en dehors… la pensée pure, c’est comme l’athlétisme… ça demande un engagement nuit et jour, 7 jours semaine… ET NOUS N,AVONS PAS TRICHÉ…
Par contre
La pensée de Gaelle est suffisamment modélisée maintenant pour qu’une personne superbement intelligente et qui s’annonce curieuse comme cela est votre cas Claire … …. puisse avoir le plaisir de se faire détective complice au cours d’une de ses conférences en métaphysique… qu’elle finira bien par faire un jour ou l’autre…
MERCI DE VOUS ANNONCER COMME CURIEUSE..
Pierrot
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Viendra le jour…
Boîte de réception
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Vous avez écrit:
… viendra le jour ou je vous lirai… J’ajoute: …. viendra le jour où l’on se rencontrera…Ce jour-là, je vous offrirai le roman de votre choix, avec en dédicace la phrase qui a fait se croiser les rivières de nos vies…Bonne soirée, cher Pierre!
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c’est drôle chère Claire.,
ça fait tellement d’années que je vis en réclusion enchantée pour mes recherches en pensée pure… que le fait de vous rencontrer en personne autour de la joie des mots cultivés entre nos courriels … me semble.d’un naturel oeuvre d’art.. événementiel….:)))))))))))))))))).
Pierrot, votre tout dévoué
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Qui est mon ami Michel le concierge?
1934 ….. 17 JANVIER 2018
January 17, 2018 Pierrot le Vagabond Chercheur
Notre conseil d’administration de la créativité de ce matin fut vraiment rafraîchissant. Nous devions filmer nos nouvelles avancées conceptuelles mais hier soir, Michel a visionné le tape pour voir s’il n’y traînait pas un vieil enregistrement qu’on aurait oublié.
Effectivement, nous avions une heure (tournée en octobre)… et Michel de me dire… «NOUS SOMMES VRAIMENT LES TROUS NOIRS DE LA PHILOSOPHIE» et je pense que ce tape devrait servir de fondement au prochain documentaire.
Marlene étant du même avis, cela m’a rendu très heureux car Michel représente pour moi ce que j’ai vu de plus intelligent de la philosophie vue d’en bas.
J’oserais ajouter que nous sommes une espèce de trou noir de la philosophie, dans le sens du dictionnaire des concept philosophiques de Michel Blay à l’item UTOPPIE
utopie
p.817
1- Récit d’un voyage imaginaire dans un monde meilleur
2; Ce monde en lui-même.
Avec le dialogue sur la meilleure forme de gouvernement de l’Utopie, dont le livre second décrit en détail l’organisation de la vie communautaire des habitants D’UNE ÎLE IMAGINAIRE qui se présente comme UN CONTRE-MODÈLE AUX MONARCHIES du début du XV1 s., More créant, en plus du mot lui-même, UN GENRE LITTÉRAIRE, UN PROCÉDÉ PHILOSOPHIQUE, UN NOUVEAU PHILOSOPHÈME.
Si la réception du terme a évolué, l’utopie, COMME GENRE PHILOSOPHICO-LITTÉRAIRE, enrichie de perspective scientifique ( avec la nouvelle Atlantide de Bacon), historique (au x111eme et x1Xeme s. ) et critique (au xxeme s.) présente une relative continuité, DANS SES THÈMES ET DANS SA CONSTRUCTION,
On a donc pu en dégager des invariants (fermeture, différence avec le monde connu, gestion communautaire) et mettre en évidence, par l’analyse structurale des textes utopiques, l’agencement des différents niveaux de discours, l’importance de la notion d’espace et le mode fictif d’application d’une théorie sociale.
«exercice mental sur les possibles latéraux» (R. Ruyer). L’UTOPIE CONSTITUE UNE MÉTHODE PHILOSOPHIQUE QUI SE CARACTÉRISE PAR LE RECOURS À L’IMAGINATION, par « des expériences contre-factuelles» (B. Goodwin), par un effort de reconstruction rationnelle de la société.
D’un côté, l’utopie reste ancrée dans le texte délibérément ouvert de l’Utopie. De l’autre, par-delà ses recherches de sa définition (le contenu, la forme, la fonction) elle est comprise comme l’expression générale «de l’aspiration du mieux-être» (R.Levitas) .
L’utopie, qui désigne la « CONJONCTION DE LA PHILOSOPHIE OU DU CONCEPT AVEC LE MILIEU PRÉSENT» (Gilles Deleuze) peut jouer un grand rôle DANS LA PENSÉE POLITIQUE ET MÉRITE D’ÊTRE PRISE AU SÉRIEUX.
Sur Google
www.wow-t.com
Philosophie ?… / Le film… – YouTube
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4521, 22 JUIN 2021
EXTRAIT DU DERNIER ATELIER DE LA MÉTHODE
PIERROT
35 : chacun est animé par quelque chose qui l’anime profondément … qui es prêt à investir sa créativité à l’intérieur d’un groupe… c’est ça un collectif… Un collectif passe par le cœur et actuellement, parce qu’on se connaît un peu plus par nos rencontres, le cœur du collectif est en train de s’installer … c’est sain un collectif quand le cœur s’est construit à notre insu… ça devient vraiment intéressant… (36.54)
GAELLE
36 : Fait que du coup, c’est toi Pierrot … je me disais… comme toi tu travailles avec la problématique du vagabondage, de travailler la question donc, qu’est-ce que c’est que vagabonder le quotidien à travers LA FISSURE DU TEMPS? (37.12)
PIERROT
37 : moi je sais bien que dans Monsieur 2.7k … ça commence par une expérience de cerveau-théâtre… que j’ai toujours rêvé monter… alors dès les ières pages du roman initiatique , c’est une quinzaine de personnes qui sont couchées dans des sleepings par terre et il fait noir, tu n’entends qu’une voix. C’est le cerveau-théâtre… et dans le roman, ce cerveau-théâtre , c’est une voix qui raconte l’expérience et ça se termine par un déjeuner en commun … (Gaelle… ah, c’est génial) et ce qui est intéressant, c’est que ça demande aucun décor… les gens amènent leur sleeping, 10 ou 15 personnes qui sont couch.es par terre… et le narrateur est hors temps, hors réalité, hors servitude… c’est-à-dire ce qu’il raconte, c’est ce que tout le monde rêve de vivre un jour … c’est un abandon à la beauté du monde …. et tout ce que je demande, c’est que t’amènes ton sleeping , tu te couches à terre dans le noir et ça dure une demie-heure (Gaelle… c’est génial)… On entend que la voix, on ne voit pas la personne (38.49)
GAELLE
38 : Ça ressemble pas mal en fait à ce que je t’avais dis… en fait, c’est marrant… il y a quelques semaines et on était sortis justement de l’autre groupe avec lequel je travaille qui est les rêveurs équitables… et là je dis à Pierrot… écoute Pierrot … j’ai idée comment tu pourrais mettre ton ier abs en scène et là j’avais appeler ça le fantôme littéraire… Moi j’aime bien ça le cerveau-théâtre, je trouve ça génial … et je me demande même que étant donné que dans un théâtre ça se termine par un déjeuner le lendemain … je me demande si on pourrait pas amener quelque chose de performatif et les gens qui vont venir pourraient très bien manger le lendemain (39.44)
PIERROT
39 : Et là ce qui est intéressant, c’est que les gens ont vécu une expérience onirique, ils ont vécu un rêve … moi j’appelle ça une troupe de somnambules dans le fond … l’idée, c’est qu’on est tous habités par une vie… on est des doubles vies parce que comme rêveurs on a une vie et ça rejoint mon existence et mon abs-xistence … ce serait à minuit pile … L’idée c’est de donner accès à un certain nombre de personnes au droit de rêver PAR UNE VOIX… et ce qui est raconté dans le fond c’est comme un vagabond a fait pour son rêve UNE ÉPOPÉE… et chaque soir il ne raconte jamais le même épisode… et évidemment, à travers chaque débris de la mémoire du cœur … Mettons qu’on fait 10 soirs… chaque nuit, on ne raconte pas la même chose mais c’est toutes les mémoires du cœur comme vagabond (42.58)
GAELLE
40 : Ton cerveau théâtre pourrait donc avoir 10 enregistrements de scénarios différents de l’abs-xistence… (43.13)
PIERROT
41 : Et l’idée c’est qu’on pourrait avoir un pod-cast à la fin des 10 épisodes (Vanessa… et on pourrait venir aux 10 aussi) … (43.35)
GAELLE
42 : Donc au niveau de la recherche-création, on demande finalement une subvention… ça va être important de dire dans le fond … y a un travail d’écriture… et sur l’enregistrement… (43.45)
PIERROT
43 : Et l’idée, c’est de rendre le merveilleux accessible à tous … le merveilleux c’est que si tu es couché à terre et que tu fermes les yeux, une voix peut t’amener le merveilleux.,.. et à la fin, l’idée c’est un rendez-vous des rêveurs équitables … c’est que tous ces gens-à qui ont vécu le cerveau-théâtre et là les gens, à partir de ce qu’ils ont vécu, racontent un évènement du merveilleux de leur propre vie. … quel est ton rêve? (Gaelle… super idée… trois wow) (45.07)
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Gaelle et moi devenons de plus en plus de vrais danseurs de silence-cathédrale … par pure vocation consacrée à la pensée pure. Je prends plus de marche philosophique seul le jour, je travaille de plus en plus étendu sur le sofa dans la chambre… Je sens que le traité des abs grandit en moi… par pure poésie à cause , je pense de l’ensemble de mes errances poétiques ou j’ai vagabondé la beauté du monde en déposant entre parenthèses …. la réalité ontique des irritants du quotidien …. au coeur de l’existence …. pendant que, propulsé par la question… quel est ton rêve? … j’explorais le ….. hors temps, hors réalité, hors servitude ….. soit …. L’ABS-XISTENCE …. en tentant À TRAVERS MON RÊVE BIG BANG … d’y découvrir les lois qu’on pourrait offrir à tous …. sous forme de vie personnelle oeuvre d’art, pays oeuvre d’art, nano-citoyenneté-planétaire.
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Qu’est-ce que la philosophie pour moi? … c’est un rêve pour tous et chacun par une série D’ABS-CEPTS constituant les lois d’un traité des abs… La différence entre un abs-cept et un concept m’apparaît être l’onérisme comme co-créateur invisible d’un événement impossible qui s’appelle l’abs-vivance oeuvre d’art.
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Je suis de plus hanté par toutes celles et ceux qui n’ont pas les conditions minimales pour rêver leur vie oeuvre d’art …. le jour ou la nano-citoyennet-planétaire conscientiseront les 193 états de l’importance de favoriser d’abord leurs structures en fonction d’une justice équitable pour le plus petit, l’humanité oeuvre d’art sera en marche vers une esthétisation de la condition humaine pour tous.
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Ce qui m’impressionne le plus dans mes nuits et jours métaphysiques avec Gaelle c’est son choix musical, la sensibilité de son coeur, l’élégance et le doigté dans son rapport aux autres, une rigueur tranchante et incontournable avec son éthique personnelle, une réelle inquiétude pour chaque membre de sa famille…. et cette force d’intensité à créer et recréer constamment de nouvelles étiquettes conceptuelles… Un jour, après son doctorat, lorsqu’elle aura un poste de chercheuse de haut niveau dans une université, elle constituera en soi une bare de mesure des plus inspirante d,excellence et de droiture pour quiconque l’approchera.
Autant de qualités que je pense en avoir aucune comme fondement de ma personnalité. Je suis un coureur des bois, un peu sauvage, qui fuit tout contact humain préférant ceux des livres et des audios… mais qui lorsqu’il se retrouve en situation publique, réagit comme par métier pour performer… et qui le regrette après.
Comment deux personnes si différentes peuvent-elles cohabiter nuit et jour sans se tomber sur les nerfs?… Je pense que la passion de la recherche chez l’un comme chez l’autre nous enveloppe d’admiration réciproque… Nous avons beaucoup sacrifié l’un et l’autre pour notre rêve. Et autant l’un que l’autre sommes prêts à tomber au combat et cela sans concession pour que le rêve soit le fil d’or de notre vie.
Je lui dis souvent… Prends le pari de ton rêve…. continue de ne pas tricher… et tu attireras autour de toi des rêveuses et des rêveurs aussi passionnés que toi tout en étant inspirés par toi. Ton doctorat à Concordia sera magnifique parce que ta pensée théoritique pure en mÉtaphysique est remarquablement architectonisée par le biais de ta conscience graphique et tes semioias.
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Vagabonder la beauté du monde …. j’aimerais finir ma vie ainsi…. hors temps, hors réalités, hors servitudes.,, une fois le traité des abs terminé…
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Je ne prends pas à la légère ce privilège que nous avons, vous et moide témoigner par le caractère sacré des mots….. de la beauté du monde dont la tendresse du dire manque tellement dans ce qui orne notre quotidien. Nous en avons l’âge. nous en avons le devoir puisque nous en avons reçu le don
Pierrot
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Cher Pierre,
Le grand problème de notre humanité, c’est que la majorité des gens traversent la vie sans parler aux autres… Oh! Bien sûr, ils bavardent, mais sans écouter… S’effleurent, sans vraiment se toucher… se toucher l’âme et la pensée, à travers des mots qui ne seront jamais dit… Ils traversent l’existence à la recherche de la formule du bonheur… alors que cette recette est tellement simple : c’est l’amour, le vrai, le grand, le profond, de la beauté humaine de ce monde qui nous entoure… conjugué au présent…
Quand vous m’avez suggéré un échange sur courriel, dans lequel on se raconterait nos vies, l’importance du rêve dans une vie humaine… si vous aviez terminé ainsi : …en tout cas, moi, j’aimerais bien… je vous aurais gentiment remercié, arguant que je suis débordée par mon travail d’écriture.
Mais vous avez terminé ainsi : …en tout cas, moi, avec vous, j’aimerais bien… Dans votre courte demande… il y avait vous et moi… j’ai pressenti votre ouverture à l’autre… c’est tellement rare. Vous avez piqué ma curiosité…
Pierre, notre échange est précieux pour moi, je le reçois également comme un privilège. Savourez la beauté de cette journée ensoleillée.
Claire
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sincèrement merci Claire
Boîte de réception
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merci infiniment Claire
c’est ce que j’intuitionnais.. en passant … ce roman initiatique est déjà sur internet… ainsi que les textes de plusieurs de mes chansons (chansons de Pierrot)
www.demers.qc.ca …. l’ ïle de l’éternité de l’instant présent… Pierre Rochette
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Ceci dit…
ayant déjà monté une maison d’édition associative… quand j’étais squatter à Victoriaville à recyclo-livres et m’être retrouvé président de l’association des écrivains de Victoriaville……même sous le costume de vagabond-poète …je peux vous dire aujourd’hui … que j’en ai vécu toutes les joies et tous les talons d’achille… dont celui de me retrouver avec un problème de distribution… (Nous avons publié 3 livres avant de fermer boutique) d’autant plus que le rapport manuscrits que nous recevions et qualité littéraire s’en trouvait difficilement acceptable… et comme je refusais tout conflit d’intérêt… j’ai toujours refusé de profiter de ma posture de leader pour me publier… donc faire partie d’une maison d’édition participative ne m’apparaît pas justifié dans mon cas…
voilà pourquoi j’avais tant besoin de vos conseils.. je vais donc leur répondre… merci de courriel mais je ne suis vraiment pas intéressé..
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si j’ai essayé de me faire publier… C’était uniquement pour que Gaelle puisse avoir les sous pour faire son doctorat… d’autant plus qu’une fois son doctorat réussi… elle n’aura plus jamais de problèmed’argent… ses prêts et bourses ayant atteint l’impossibilité de les renouveler…. elle doit s’inscrire d’abord et ensuite appliquer …. aux bourses institutionnelles les plus prestigieuses car son domaine de recherche est à ce point pointu… que ce qui pourrait institutionnellement l’accueillir afin qu’elle puisse être actrice au coeur d’une pensée internationale.reste extrêmement difficile à bien identifier… et surtout à en intéresser des directrices et directeurs de thèse dont la thématique correspond… et leur intérêt premier tout en respectant le cadre de leur spécialité .. reconnu par l’institution universitaire qui les emploie.
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Ceci dit…
je n’ai pas eu de téléphone pendant 10 ans et je n’en ai pas encore aujourd’hui… pour protéger l’éco-système de mon cerveau en créativité…. J’aime bien skype … mais lorsque cela concerne la créativité… donc comme vous pouvez le deviner… j’emploie plutôt rarement …et surtout j’aime bien m’entourer de gens loyaux dont les talents sont complémentaires aux miens…
merci infiniment Claire….
désolé de vous avoir mis à contribution sur des questions concernant ma personne votre présence m’est très précieuse
Cher Pierre,
Ce fut un plaisir de vous donner ce petit coup de pouce! Votre conférence du 1er octobre se précise… nous avons reçu ce matin l’invitation au Zoom…
Bon après-midi,
Claire
Claire Bergeron
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ce sera donc une fête partagée de la magie du verbe
bonne suite à votre journée Claire
Pierrot
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Le 21 sept. 2021 à 12:46, Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com> a écrit :
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quand j’étais artiste de scène…. par pur plaisir de vous écrire Claire
Boîte de réception
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08:56 (il y a 5 minutes) | |||
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Quand j’étais artiste de scène surtout dans le 18 ans passés avec un camarade de travail exceptionnel , Denis Lamarre… écrire des numéros comportait les plus grandes joies quand, les derniers jours et nuits je les consacrais à en réinventer la poésie du wording en marchant et en murmurant des micro-improvisations qui auraient des conséquences sur le rythme, les courbes et la joie de vivre d’un public qu’il fallait rendre homogène quand il était hétérogène et hétérogène quand il était homogène, tout en captivant son attention par un micro-décodage de l’oreille en allant un peu plus vite quand il était lent et un peu plus lent quand il était vite…
Toute cette science de l’animation de foule par la poésie de la courbe , j’aurais adoré l’enseigner de façon un peu plus professionnelle aux autres chansonniers des Pierrots.. mais la curiosité théorique est rarement l’apanage nature avec lequel un artisan des mots et des chansons constituent son coffre d’outil pour performer sur scène.
Moi j’ai toujours fait de la scène pour faire de la recherche sur les lois du rire, les lois de l’animation de foule, les lois des larmes de joie…etc…et non le contraire…. et je disais souvent à mon merveilleux partenaire…Denis Lamarre… ne me parle jamais de ce qui n’a pas marché après le spectacle, mais de ce moment unique qui nous a enchanté toi et moi et de l’événement qu’il représente pour contribuer à l’enchantement du prochain spectacle…
de là tout ce que m’ont appris toutes ces poignées de main que je serrais avant et après le spectacle… serrer la main à l’impossible en était le cadeau quelquefois…. et le cadeau suprême en fut … et cela encore plus rarement… lorsque l’impossible lui-même est venu me serrer la main….
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Si je faisais un jour un 45 minutes confidences sur la science de l’animation de foule par l’oreille sur scène, cela me prendrait au moins 30 sessions de 45 minutes pour assouvir le plaisir que j’ai eu à être un chercheur universitaire durant mes 32 ans de carrière… Je ne buvais pas, ne droguait pas, ne fumait pas… par pur plaisir de micro-décoder chaque émerveillement que procure une conquête théorique des moindres aspects de mon art…
et c’est de cette façon que je suis arrivé au summum de ce que je rêvais de vivre… de faire une belle carrière sans être ni connu, ni reconnu sur la rue… j’étais engagé parce que la soeur d’un gars qui m’avait vu dans une ville téléphonait à son frère et disais… fais moi confiance… le gars y est très bon….
J’aimais conquérir le coeur du public en partant de zero… simplement par la droiture de l’impossible inscrite dans ma poignée de main….avant le spectacle…
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tout ça pour vous dire Claire…. que non seulement les 8 derniers jours avant ce zoom avec vous et David sont une pure joie de vivre… .. mais j’ai le plaisir de vous le raconter parce que je m’adresse à une rêveuse qui peut en saisir la limpidité du jaillissement…
Pierrot
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1083… (PIERROT VAGABOND) ) Le jeudi 1 novembre 2007 à 15:26, par pierrot
cher Sylvain
18 années à l’auberge la Calèche de Ste-Agathe, à monter des spectacles de comédie, de chant et de danse, avec décor et costume.Wow…. que de beaux souvenirs. Tous ces sketches burlesques à écrire, ces monologues… ces voyages a New York et a Walt Disney pour nous tremper dans les nouvelles thématiques. Denis Lamarre et moi n’avons jamais manquer un spectacle je crois. Mon partenaire de scène en passant fut magnifique, comme il doit l’être encore aujourd’hui comme être humain d’ailleurs. Autant monter les deux pierrots avec l’autre pierrot (Pierre David) fut un rêve durant 7 ans, autant Denis Lamarre a fait de ma vie d’artiste durant 18 ans une ile de l’éternité de l’instant présent en me protégeant des petitesses de la vie et cela, sans failles. Cet homme fut remarquable de bienveillance à mon égard et je lui en suis reconnaissant, infiniment reconnaissant.
Et toi avec ce talent fou, tu arrivais avec une énergie si neuve, si jeune. J’aimais arriver tôt, dormir sur le plancher en arriere des rideaux. Denis me réveillait 5 minutes avant d’entrer en scène.On chantait au souper. Puis, toi et moi, ces longues discussions sur les lois structurales de l’animation de foule, sur la science des interfaces de scène comme sur les lois du rire et des larmes. Tu étais un élève magnifique. L’intellectuel en moi était comblé. Je pouvais foncer dans les chiures de mouche de ce métier fascinant et tu catchais tout. wowww…
On s’est revus à cette soirée de l’ombrelle un peu comme un hasard. Je me dirigeais vers l’Alaska. je suis arrêté à Val-David. J’ai vu l’annonce dans une vitrine. Soirée bénifice. Cela tombait le soir même. Curieux. J’étais tellement émus de revoir Daniel Fontaine, Jos leroux, son fils Félix, Louis Alary, toi, les jeunes qui font notre métier aujourd’hui. Je n’avais pas réalisé que ces jeunes ne m’avaient jamais entendu chanter. Faut croire que je suis disparu par pur plaisir d’une boheme orchestrée par la soif d’une oeuvre d’art. Puis Louis Alary m’a ramené a Montréal, puis St-Sauveur, puis Montreal, puis Quebec… puis… oufff… encore une fois la synchronicité m’a fait rester au Québec:)))
Et me voila rendu a La Tuque, au lac a Beauce plus précisément au restaurant chez Annick ou j’écris nuit et jour. Pierrot et Annick faisant pour moi ce que Marcel et Jeanne ont fait pour Brassens. On me fournit le gite et le couvert pour me permettre de faire oeuvre hors temps hors réalité, hors servitude. Alors je me gave de nouvelles chansons à écrire. L’hiver sera gigantesque et céleste. Je bénis le ciel de leur bonté à mon égard.
Je salue ta merveilleuse compagne, qui doit être une mère de famille hors pair. J’espère qu’un jour on te recrutera pour une comédie musicale.On monte Victor Hugo a Québec pour le 400eme. vas passer une audition. Tu a un type physique et une voix pour aller chercher un rôle. Crois-moi. Fonce ami, fais de ton génie de la scène une oeuvre d’art. Tu connais mon amour passionné de l’autre ma passion a libérer les rêves emprisonnés par la peur d’oser chez l’être humain. Le seul héritage qu’un homme laisse a ses petits-enfants, c’est le voyage qu’il a fait avec lui-même, lorsqu’il est enfin devenu le héros de l’homme de ses reves, la légende de sa poésie de vivre. Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage.
Pierrot
vagabond céleste
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Cher Pierre,
C’est toujours avec grand plaisir que je vous lis.
J’ai une âme de romancière, alors en lisant vos textes, vos souvenirs, je me plais à imaginer le jeune homme, puis celui d’âge mur, à travers ses choix et ses rêves. Vous avez fait un métier romanesque, qui faisait certainement rêver le filles… même les garçons…
Le don de captiver les foules n’est pas donné à tous.
Puis c’est un ainsi qu’un jour, on se retrouve de « bons vieux » comme dans votre chanson… avec tellement encore à donner et à partager. Je serais très heureuse si vous pouviez faire vos 30 sessions de 45 minutes, pour assouvir le plaisir que vous avez eu à être un chercheur universitaire durant vos 32 ans de carrière… Notre rendez-vous du 1er octobre, je le reçois comme un billet pour assister à un spectacle captivant… je n’ai qu’à vous lire pour n’en pas douter.
Pierre, je crois déceler qu’avec vous, je ne suis pas au bout de mes surprises…Comme j’adore les surprises… continuez de m’épater !
Bonne fin de journée,
Claire
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ce jeune homme fut toujours émerveillé par l’impossible sur terre… Claire…
Boîte de réception
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1130 ….. 15 AOÛT 2013
1130 .. (SIMON GAUTHIER) COURRIEL A SIMON GAUTHIER… LE MENTEUX POURQUOI IL MENT
Pierrot pourrais-tu me renseigner sur la “fonction” du menteux.
Pourquoi il “ment” ?. À quoi sert son mensonge? Pourquoi doit-il mentir?
C’est plus fort que lui?
La provenance de son mensonge?
Qu’elle est la réalité du menteux? Vit-il dans le mensonge?
Sait-Il qu’il ment?
Est-ce un art?
Simon
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Je dirais que le menteux ne vit pas dans le mensonge, mais dans LE SONGE….
Et il doit avoir appris son métier d’un menteux du village engagé pour l’hiver pour en devenir un lui-même.
Le village où j’ai appris le mien s’appelle LA BUTTE À MATHIEU
Gilles Mathieu et sa «Butte» – YouTube
DEVENUE PAR LA SUITE… LA BUTTE AUX PIERROTS
1060… (VAL-DAVID) ARCHIVE LA BUTTE AUX PIERROTS VAL DAVID 1980 POUR POÏÉTIQUE DE DOCTORATPierrot le Vagabond Chercheur
LA BUTTE AUX PIERROTS DE VAL DAVID
HOMMAGE À LA POUNE
Un vent de douce folie va souffler cet été dans les Laurentides grâce à la bonne humeur et au rire communicatif de la poune dont le spectacle tiendra l’affiche durant cinq semaines consécutives, du 16 juillet au 16 août à la Butte aux pierrots. On rend ainsi hommage à Rose Ouellet, une incomparable artiste dont les mimiques et les propos amusent le Québec depuis quasiment trois quart de siècle.
Monique et Robert Lanthier, les directeurs de la Butte entendent bien que le public viennent faire provision de rire au spectacle que la poune présentera du mercredi au samedi à 21 heures, en compagnie de Louis Armel. Avant chaque représentation principale, à 20 heures, les Pierrots présentent leur revue et la Butte se transforme plus tard en boîte d’animation au fil de numéros et de nombreux chansonniers qui s’y succèdent.
Du mardi au dimanche, la Butte aux Pierrots accueille Pierre David, Pierre Rochette, Daniel Blouin, et Jos Leroux. Ils encadreront brillamment la Poune et apporteront la touche de tendresse et de poésie à chacun des spectacles de Rose Ouellet, soit du mercredi au samedi.
Louise Vaillancourt anime la joyeuse ambiance du piano-bar de la petite butte où l’on danse, chante et mange 6 soirs par semaine dans la merveilleuse atmosphère de vacances qui règne à la Butte aux pierrots 2554 rue Monty à Val David (1-819-322-2818)
journal régional
11 juin 1980
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et mes trois maîtres y vivaient… Laurence Lepage, son frère Cyril Lepage et Philippe Gagnon le violonneux au violon de stainless.
Lawrence Lepage – Mon vieux François – YouTube
Cyril Lepage – Marie-Lou (version original reprise par Plume) – YouTube
Philippe Gagnon – Trudeau – YouTube
Je vais maintenant te conter ma plus belle histoire de menteux:)))
LA VRAIE HISTOIRE DE LA BUTTE À MATHIEU, celle qu’on ne raconte nulle part parce qu’il faut avoir vécu jour après jour sur les lieux mêmes pour en deviner la beauté de ce qui fut UN SONGE FABULEUX DANS L’HISTOIRE DU QUÉBEC…
Et j’ai bien peur de ne pas être capable de retenir mes larmes parce que le meilleur de ma jeunesse s’y cache encore aujourd’hui. J’y suis allé l’année passée lors d’un vagabondage…
….et dans mon vagabondage tardif, je me faisais penser à Raymond Levesque qui un soir rentra seul dans son ancienne maison pour y revivre le meilleur de lui-même à moitié sourd, me racontant… comment il avait écrit quand les hommes vivront d’amour. ” J’étais à Paris, complètement saoul, qu’il me dit, et un gars m’a dit une phrase… quand les hommes vivront d’amour… je l’ai transcrit sur mon paquet de cigarettes… le lendemain avec un mal de tête, je retrouve ma phrase en prenant une cigarette… 15 minutes plus tard, ma chanson était écrite…”
Ma maison est encore là, presque telle quelle et à côté ils ont démoli ma chère boîte à chansons, LA BUTTE AUX PIERROTS où j’ai joué durant deux ans sans interruption avec l’autre Pierrot les fins de semaine et 5 jours par semaine l’été, tout en animant nos boîtes les pierrots et les deux Pierrots dans le Vieux Montréal les débuts de semaine.
Mais il reste mon chemin de pierre que j’avais construit la nuit, pierre par pierre, avec une brouette, qui partait de ma maison RAYMOND LEVESQUE jusqu’à sous la scène de la Butte aux Pierrots où j’envisageais d’y déposer mes cendres à ma mort.
Tu te rends compte… Ma chambre à coucher était située à côté de la scène de la butte aux Pierrots… J’en étais tellement amoureux que la nuit, entre deux tours de brouettes remplies de pierres ramassées sur un chemin de campagne, j’allais en pyjama laver ma scène à la moppe, toutes les lumières de scène allumées en me disant…. Je dois préserver le côté sacré de ce lieu où Félix Leclerc et les autres sont venus construire LE SONGE DU QUEBEC DE DEMAIN.
Je dois laver la poussière déposer par ma vie d’artiste pour y faire resplendir la beauté de leur vie de pionnier culturel. Et je fredonnais de leurs chansons pour bien y dessiner leurs menteries dans le creux des miennes…et je refaisais leurs chansons chaque soir sur scène pour faire vibrer le peuple à ses racines, dans l’espoir d’un Québec indépendant (nous étions en 1975 je crois). A cette époque, nos salles étaient remplies de familles… les enfants emmenaient leurs parents et leurs grands-parents… c’était LA GRAND MESSE DU QUÉBEC DE DEMAIN célébrée par les MENTEUX DU VILLAGE DE LA BUTTE… que nous étions devenus Jos Leroux, Daniel Blouin, Pierrot David et Pierrot Rochette, Blouin et Leroux, chansonniers-animateurs ayant acheté les maisons de Laurence et Cyril Lepage…et Philippe Gagnon était parti avec sa roulotte. Nous étions les héritiers…
Richard Jos leroux
Pierre David
LES DEUX PIERROTS étaient alors un véritable triomphe de la contre-culture. Nous remplissions nos salles qu’importe où nous allions à travers le Québec.Nous portions le SONGE DU PAYS VU COMME UN MENSONGE PAR LES ANGLAIS:)))) et cela en chantant nos folklores, nos grands textes et cela avec une seule guitare aussi nue que son petit micro devant son ouverture et l’autre micro devant notre bouche. Le peuple criait, pleurait, chantait, riait… et non les gens, tous avaient le sentiment d’être un dans quelque chose de grand qui s’annonce à l’horizon, LE GRAND MENSONGE QUI VA A LUI SEUL CHASSER NOTRE MISERE…
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Mais ma vraie fierté était ailleurs…
En 1974, mes trois maîtres du songe vivaient autour de moi. Philippe Gagnon le violonneux au violon de stainless dans sa roulotte, LA GAROUINE, juste en face de ma fenêtre de cuisine, Cyril Lepage le créateur de la chanson Marilou chantée par plume, astrologue dans la maison à l’horizon de la mienne et notre maître menteux à tous Laurence Lepage, chansonnier icône des années 60 créateur des deux hits des boites d’animations sur tout le territoire du Québec, Monsieur Marcoux Labonté et mon vieux François.
A cette époque, la Butte (son terrain autour de la boîte à chansons de Gilles Mathieu) était un VILLAGE de 6 maisons, une roulotte, plus une série de 6 petits motels grands comme ma main. Pierrot David et moi Pierrot Rochette, Michel Mc lain des Karricks, Philippe Gagnon, Cyril Lepage et Laurence Lepage son frère.Les autres étant locataires de passage…
Je me rappelle toutes ces années où j’ai vécu sur la Butte à Mathieu devenue la Butte aux Pierrots où j’avais acheté l’ancienne maison où Raymond Levesque vivait quand il écrivait ses revues qu’il jouait au théâtre de la Butte.
Autour de moi vivaient les trois plus grands menteux que j’ai connu dans ma vie…Mes MAITRES DU SONGE…. Ils avaient été réunis là par Gilles Mathieu de Val David, le propriétaire des lieux qui d’instinct reconnaissait les personnages qui allait faire de son lieu un songe à la hauteur des plus grands mensonges sans quoi on ne peut créer un pays:)))
Homère a créé la Grèce avec l’Odyssée et l’Illiade… au point où c’est avec ses vers qu’on enseignait à tous les enfants dans les écoles DE TOUTE LA GRÈCE à devenir des hommes…
Nous les chansonniers-ANIMATEURS fumes les liquidateurs du petit catéchisme… MON PAYS CE N’EST PAS UN PAYS C’EST L’HIVER disait Vigneault… notre Homère à nous les québécois. Et nous bâtissions un songe, en récitant soir après soir les vers de Félix, Vigneault, Gauthier et Laurence Lepage… NOUS BÂTISSIONS UN PAYS PAR LE MENSONGE… c’est à dire par l’audace d’habiter le songe en disant merde à la réalité de gagne-misère. Nous chassions la misère pour mieux faire naviguer LE PAYS-SONGE vers le quai du réel.
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Revenons à mes maîtres…L’hiver venu, la Butte n’ouvrait que le vendredi et samedi soir, chauffée par d’immenses chaudières poêles à bois… Mais le reste de la semaine… Nous vivions isolés…
Le premier Philippe Gagnon le violonneux au violon de stainless habitait une roulotte… Elle était équipée d’une petite scène qui basculait vers le dehors
Autour du petit poêle à bois, dans l’entrée de la Butte, Philippe avec quelques verres dans le nez, me disait que l’été prochain il allait faire le tour du monde avec sa garouine… Pour gagner des sous, facile, arrive dans un village, baisse la scène et joue du violon avec un chapeau. Et j’avais beau lui dire en riant que sa garouine était si vieille qu’il aurait de la misère à faire le tour des routes du Québec, il en rajoutait pour me dire qu’il ferait non seulement le tour de la planète, mais il parcourerait les étoiles et le cosmos tout entier:))))Et que personne ne serait capable de l’en empêcher… Quel chasse-misère extraordinaire… Il y avait une tempête de neige dehors.. mais lui, le menteux du village engagé pour l’hiver… nous faisait rêver à la magie des étoiles l’été.
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IL EST TEMPS MAINTENANT DE RÉPONDRE À TES QUESTIONS SIMON
1- Pourrais-tu me renseigner sur la fonction du menteux?
Il est essentiel à un village… c’est celui qui montre du doigt le SONGE À REVER POUR QUE SON VILLAGE DEVIENNE ENFIN LE PAYS CHASSE-MISÈRE OÙ IL FERA BON VIVRE.
2- pourquoi il ment?
Le menteux du village ne ment jamais, il CONTE une menterie… Une menterie est un CONTE chasse-misère…
3- A quoi sert son mensonge?
Sa menterie… sert…A faire de la vie des humains une aventure collective à la grandeur d’un SONGE…
4- pourquoi doit-il mentir?
parce que seul l’impossible est fascinant dans cette vie… Mentir c’est dire non au possible pour faire exploser le feu d’artifice de l’impossible…
5- c’est plus fort que lui?
Oui, le menteux du village est un prophète engagé par la beauté du monde elle-même))))))) comme chasse-misère autour du poêle à bois l’hiver.
6- la provenance de son mensonge?
la poésie du quotidien
7- Quelle est la réalité du menteux?
les étoiles 24 heures par jour… Il regarde la terre et le petit point sur terre qu’est son village avec les yeux d’un prince des étoiles.
8- Vit-il dans le mensonge?…
Tout menteux a horreur du mensonge… il vit dans la poésie de la menterie:)))
9- sait-il qu’il ment?
Un menteux ne ment jamais… il ne dit que la moitié de la vérité
10- Est-ce un art?
Je crois que c’est le plus grand des arts sur cette terre… mais il ne s’apprend pas… Homère n’a probablement jamais existé… c’est un archétype de milliers de troubadours dont on a un jour rassemblé les vers de la tradition orale pour en faire un pays chasse-misère:)))
Pierrot
vagabond de l’impossible…
SUR GOOGLE
PIERROT VAGABOND
www.lepaysoeuvredart.com
michel le concierge
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Très cher Pierre,
Ils sont magnifiques les souvenirs de ce jeune homme émerveillé par l’impossible… L’époque des boîtes à chansons… c’est vrai que notre jeunesse se baladait par là… Vous, vous chantiez sur la scène… moi, vers 1964/1965, avec mes cheveux longs, la tête remplie de rêves, j’allais écouter le chanteur, un surtout, qui me dédiais des chansons. Quand il posait sa guitare, il m’invitait à danser, sur les airs du band qui le remplaçait… un slow collé… la musique résonne encore à mes oreilles… les odeurs, la lumière…Comme vous voyez, c’est facile pour moi d’entrer au cœur de vos souvenirs…
Merci d’être vous.Merci de vos mots, qui font remonter de si beaux souvenirs. Merci.
Claire
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Pierre, cher poète…
Ce texte que vous avez joint à votre courriel est sublime… je l’ai lu deux fois, des larmes au coin des paupières.
La fascinante…
Le coup de foudre… les mots utilisés… les images qui en jaillissent… c’est d’une exceptionnelle beauté !
Les extraits de chansons…
Notre rapport au clergé… prêt à vendre son âme… notre asservissement… celui des femmes… j’y retrouve plusieurs thèmes de mes romans…
Oui, Pierre, nous avons été jeunes à une belle époque. Un vent de liberté soufflait sur le monde. Le côté amoral de Françoise Sagan m’interpellait… Je découvrais Brel, Brassens, Ferré. Puis les chansonniers de chez nous… dont vous étiez. Presque chacun de mes souvenirs de jeunesse… de vie… est associé aux mots d’une chanson… C’est comme ça qu’est née ma passion des mots… je voulais aussi pouvoir transmettre les émotions qu’ils faisaient naître en moi.Selon mon lectorat, mon éditrice également… humblement… paraît que j’y parviens… Oui, Pierre, je garde de merveilleux souvenirs de ma jeunesse, et mon échange avec vous les fait renaître…
Tout en douceur…
Claire
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Vous savez Claire
Mon intuition me dit que j’aurai beaucoup de plaisir à vous lire… parce que nous partageons les mêmes thèmes provenant de nos existences réciproques.
C’est peut-être aussi ce qui explique pourquoi J’ai tant plaisir à vous écrire parce qu’à nos âges respectifs… les mots en eux-mêmes témoignent chez vous comme chez moi d’une célébration profonde de l’enchantement que constitue le fait d’être encore vivant… … comme si, sans le savoir, notre vie n’avait été qu’un texte à parchemin pour des …. il était une fois …. denses comme peuvent l’être des brindilles incandescentes qui s’échappent soudainement d’un feu de joie..
D’abord un gros merci de m’avoir lu …. avec autant de bienveillance…
Ce chapitre 13 raconte à peu de choses près… une vraie histoire…. comme tout le roman initiatique d’ailleurs de l’île de l”éternité de l’instant présent… et je sais que vous portez la même prestance en ce qui a trait à notre vie de baby boomer qui m’apparaît aujourd’hui, avec le recul, si pétillante d’espérance en cet ‘avenir que nous rêvions soyeux.
Vous savez Claire, je fus d’abord un chercheur…. avant d’être un artiste de scène… et ce sont aujourd’hui ces recherches sur les lois du rire et des larmes de joie qui me servent de fil d’ariane pour danser la poésie du dire dans mes marches philosophiques de nuit préambules à notre zoom du ier octobre…
Pierrot
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1073 ….. 22 FÉVRIER 2007
1073 (PIERROT VAGABOND) Pierrot
Le jeudi 22 février 2007 à 09:33, par pierrot rochette
Cher Monsieur Drolet,
Cher Monsieur Pellerin,
j’ai retrouvé un courriel sur une adresse courriel ou je ne vais jamais. Je n’ai peut- être pas répondu à Monsieur Gaetan Drolet de Québec qui voulait entrer en contact avec moi. Monsieur Drolet n’ayant pas d’adresse courriel. Il me demande un téléphone ou une adresse pour me rejoindre. Comme je n’ai pas votre adresse courriel et que celle de Monsieur Michel Pellerin est inopérante, et que je suis un errant-homme-maison, j’ai pensé vous rejoindre par ce blog.
A l’époque, ou j’avais été quelques mois seulement professeur de philosophie au conservatoire de musique de Montréal dans un cours s’intitulant… questions sur la vie d’artiste à travers les siècles… je désirais découvrir le secret du rire dans le cerveau humain.
J’avais créé les Pierrots et les deux Pierrots tout en reprenant la création de la Butte à Mathieu en la renommant la butte aux Pierrots. J’avais acheté la maison ou Raymond Lévesque vivait lorsqu’il y faisait ses revues.
Je faisais rire les gens et je me disais: Pourquoi ils rient? Comment ca marche dans le cerveau?
j’allais chercher la Poune dans un cabaret minable de St-Hyacinthe. J’allai voir sa gérante Madame Daniel. Je veux rendre hommage a Rose que je lui dis. Elle me dit… ce sera 1600 dollars par semaine. Je lui dis Madame, j’ai besoin de découvrir le secret du rire dans le cerveau et c’est en faisant un spectacle avec Rose a la Butte aux Pierrots durant l’été que j,espère y arriver tout en lui rendant hommage. Madame daniel me dit… cela vous coutera $900. par semaine.
Ce fut un été magique. Comment une vieille dame de 77 ans arrivait-elle avec des gags usés , ( elle dont la carriere était morte a l’époque (ce nous effectivement qui avons relancé sa carrière) pouvait elle soir après soir obtenir des jeunes comme des vieux, un rire d’une telle précision. Le timing qu’elle me répondait.
L’été se termina. J’avais 29 ans je crois.
Je quittai tout. Je louai un logement dans un bloc de prostituées sur la rue Ste-Catherine Papineau et marchai durant des mois la rue Ste-Catherine. Je ne pouvais tricher avec ma vocation d’artiste.
Je téléphonai a Rose. Je lui dis Rose ca ne va pas bien. Nous allâmes au restaurant. Je lui dis…. je veux faire rire mais je me sens trop vieux. Elle me dit mon p’tit chien est-ce que ca parle dans ton ventre? je lui dis oui… elle me dit…. travaille la nature va faire le reste. Je lui parlai de mon projet de maitrîse en philosophie à l’université de Montréal… pour découvrir le secret du rire dans le cerveau humain. Je lui dit Rose, c’est quoi le secret. Elle me répondit.
QUAND LE PUBLIC VA VITE, VA LENT
QUAND LE PUBLIC VA LENT, VA VITE
Effectivement, 13 années plus tard, ce fut une de mes conclusions dans cette maîtrise qui fut plus en terme de profondeur et de l’invention de la question et d el,articulation de sa problématique… du genre doctorat…
Le rire n’étant pas un sujet philosophique, me dit mon directeur de département. je lui dit monsieur, quand je vais réussir, vous ne serez plus ici. Je lui dis Monsieur je désire faire une recherche de doctorat en maîtrise. Ca prendra le temps que ca prendra. Je choisis comme directeur de these un monsieur de race noire,qui venait de Suisse, qui ne comprenait rien et qui surtout n’aimait pas mon sujet. Et je travaillai sans relâche.
J’avais le privilege de faire de la scene. Un jour, Denis Lamarre et moi avions un spectacle au mont Avilla. Ca ne marchait pas. Mais Roger Giguere de l’autre côté marchait encore moins. Le samedi soir, comme lui avait deux représentations, j’assistais a la deuxieme. Je fus depuis toujours un amateur du burlesque. Je connaissais l’histoire du burlesque americain. La nuit, plus jeune a 3 heures du matin, je dormais avec mes écouteurs parcer qu’a C.J.A.D, on passait de vieux disques americains de leurs comics
D’ailleurs, je ne comprenais pas tres bien l’anglais a l’époque meme si je le lisais. Mais je me rappelle ce rire fabuleux d’un comédien americain dont j’oublie le nom. J’ai découvert par la suite qu’il avait été le premier noir a faire des gags contre les noirs a un public blanc. Ce fut une révolution aux E.U. des gags du genre. En face de ma maison, y a un noir qui vient de s’installer, ca va faire baisser la valeur de ma maison… etc… Il faut se mettre dans le contexte c’était dans les années 50.
Revenons au mont Avilla. Il y avait une dame de 55 ans, maigrichonne et frustrée qui venait voir mon spectacle avec sa mère encore plus pincée qu’elle. Elle était victime de sa mère, le bâton de vieillesse de sa mère. Comme je pouvais aller assister gratuitement aux spectacles de Roger Giguere le samedi soir, je les amenai toutes les deux.
A chaque gag gras de Giguere, je me rendis compte que moi je riais d’un rire d’incongruité (la beauté de la mécanique bergsonnienne ou chaplinienne du gag) la mere riait d’un rire de superiorité (elle était quelqu’un et les autres rien) et la fille d’un rire de soulagement (rire gras de la frustration freudienne) et c’est a ce moment seulement, apres 13 ans de recherche que par un hasard fou, je pus prouver une iere fois ma théorie.
L’ÉMOTION DANS LE RIRE
EST UNIVERSELLE PAR SA PRÉSENCE
ET ACCIDENTELLE PAR SA FORME
Ce fut lors d’un spectacle a Lévis dans un arena que je découvris la possibilité comme artiste de faire passer une salle d’un rire de superiorité a un rire d’incongruité. L’épisode du dentier que je raconte dans mon roman
1000 pages, K, mais dont le brouillon 400 pages se retrouve sur le blog de Claude demers. (demers.ac.ca) l’ile dE l’éternite de l’instant présent dont voici l’extrait:
extrait du brouillon du roman
l’ile d el’éternite de l’instant présent
demers.qc.ca
Une des pages mentionnait qu’il avait mis dix ans pour découvrir le secret du rire dans le cerveau humain, le tout se résolvant en une thèse de maîtrise à l’université sur les lois structurales du rire et des pleurs. Une anecdote, s’étant réellement produite, illustrait d’ailleurs avec concision la substance du fruit de ses recherches.
L’événement était arrivé dans un aréna où près de six cents personnes assistaient à son spectacle. Il avait fait monter sur la scène l’organisateur, pour le faire participer à un sketch improvisé. À un moment précis où l’attention du public était à son maximum, il avait par mégarde accroché le dentier du comédien amateur, objet ridicule par excellence, qui avait fini par rouler jusqu’au bord de l’estrade.
Un immense rire de foule s’en était suivi. Il faut dire ici qu’un rire se lit exactement de la même façon que des notes d’une mélodie sur une portée musicale, la barre de mesure étant la surprise à l’esprit et le rire la mélodie de l’âme accompagnée d’une des trois émotions fondamentales ; soit Le rire de supériorité… Le rire de libération …Ou… Le rire de l’incongruité relié à la beauté ou l’esthétisme. Ces émotions étant universelles par leur présence et accidentelles par l’apparition de leur forme.
Il apparut évident à l’artiste que le premier rire créé par la barre de mesure du dentier frappant, par surprise, le plancher se trouva à être à au moins 80 % du type de la supériorité puisqu’on ne se gêna pas de rire du Monsieur plutôt que de l’événement en soi.
Il fallait donc,dans une suite improvisée mais calculée de barres de mesure de surprises à l’esprit, faire changer la nature émotive du rire.
2e barre de mesure.
Surprise à l’esprit :
L’artiste s’approche du dentier
Compte les dents pour voir s’il n’en manque pas
Rire…
À l’oreille, 60 % supériorité, 20 % libération, 20 % incongruité
3e barre de mesure.
Surprise à l’esprit
L’artiste se tourne vers la victime édentée
Compte les trous dans la bouche
Pour voir s’il n’en manque pas
Rire…
À l’oreille, 50 % supériorité, 20 % libération, 30 % incongruité
4e barre de mesure.
Surprise à l’esprit
L’artiste cache le dentier de son corps
Fait signe discrètement à la victime
De venir chercher son dû
Rire…
À l’oreille, 40 % supériorité, 10 % libération, 50 % incongruité
5e barre de mesure
Surprise à l’esprit
La victime, brillante
Marche à petits pas de balais
Et vient artistiquement récupérer son dentier
Rire…
20 % supériorité, 10 % libération, 70 % incongruité
6e et dernière barre de mesure
L’artiste prend la victime par la main
Et les deux saluent la foule
Comme si la mise en scène
Avait été préparée de main de maître
100 % de rire d’incongruité,
En admiration devant la beauté
De la barre de mesure
Tout le monde debout
Applaudissements dignes d’un rappel.
Ainsi, l’élément universel, présent dans tous les rires, se trouvant à être, jusqu’à preuve du contraire, la surprise à l’esprit. Mais si le dentier s’était brisé et que l’homme avait perdu de l’argent, il y aurait eu, suite à la surprise à l’esprit, rire jaune et sans doute douleur profonde, comme dans les pleurs.
Mais qu’en était-il des pleurs ? On pouvait aussi lire les pleurs sous forme de feuille de musique, la barre de mesure se trouvant à être paradoxalement la surprise à l’esprit. Sauf que la palette d’émotions l’accompagnant portait toute la même base de signature : une perte irrécupérable dans l’instant présent, ce qui donnait aux pleurs des périodes d’expression pouvant atteindre des mois et même des années.
Exemple : je me coupe le doigt, je saigne, ça fait mal, je pleure
Je perds ma mère, je pleure intérieurement des mois
Je perds mon emploi, je pleure le manque à gagner.
Qu’en était-il alors de pleurer de joie ? Je suis à l’aéroport. Ça fait dix ans que je n’ai pas vu mon frère. On se voit soudainement. Surprise à l’esprit. Deux émotions se superposent. La peine d’avoir souffert durant dix ans et la joie que cela cesse enfin. L’émotion paradoxale ouvrant une porte étonnante à l’âme humaine.
Et c’est cette porte que Renaud avait planifié d’ouvrir lors de la dernière soirée, dans le cœur des enfants du camp Ste-Rose. Il espérait d’ailleurs rencontrer ces enfants, une fois adultes, juste pour voir si dans le fond d’eux-mêmes, il en était resté une marque indélébile qui aurait peut-être eu une influence déterminante sur leur vie. L’hypothèse étant que pleurer de joie permettait de réparer le fil d’une enfance malheureuse ou des larmes de pertes succédaient trop souvent à des rires de supériorité, qui équivalent à la forme de rire le moins thérapeutique dont l’humain dispose pour atténuer les tensions de l’existence, puisqu’il crée une perte de valeur chez celui qui en est victime, Et il semblait à Renaud que pleurer de joie pouvait représenter théoriquement une porte intéressante permettant de traverser la fissure de la structure du temps pour enfin accoster sur l’île de l’éternité de l’instant présent.
Ma these de maitrise se trtrouve aux sciences de l’éducation bibliotheque bronfman , universite de Montreal, Pierre Rochette, l’émotion dans le rire chez John Morreal.
Voila
désolé d’une réponse si tardive
Pierrot
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La grandeur des rêves…
Boîte de réception
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Cher Pierre,
Si vous êtes humble, vos rêves ne le sont pas…
Un prix Nobel, rien de moins ! J’aime bien ! C’est ce que j’écris lors de mes dédicaces : Un rêve n’est jamais trop grand, vivez les vôtres avec amour et passion !
Ce week-end, justement, je vais à Sutton, assister à la première compétition équestre de ma petite-fille Évangéline, dix ans. Elle est minuscule sur son cheval… mais son rêve est immense. Quand elle franchira les obstacles, je ne serais pas surprise de voir flotter son rêve, comme un joli nuage blanc, au-dessus de sa tête…
Avant d’être artiste de scène, vous étiez chercheur…Avant de devenir Pierrot le vagabond, vous avez été Pierre… J’aimerais bien que vous me parliez de lui… Vous avez été amoureux ? Vous vous êtes marié ? J’ai lu que vous aviez des enfants… Votre rêve, qui qui grandissait au fond de vous, il se manifestait comment à cette époque ?
Pierre, ce que j’aimerais n’est qu’un souhait, pas une exigence… soyez bien à l’aise…
Chez moi, c’est une déformation de romancière de vouloir décoder les émotions… à travers le vécu de ceux que j’aime ou qui m’impressionne…Les liens magiques, que certains humains parviennent à tisser entre eux, sont faits de confidences, de confiance et de vérité…
Ce week-end, même si je suis absente de la maison, je pourrai répondre à vos courriels. Je suis une femme branchée… je peux vous répondre directement de ma montre… Ça me fait tout drôle d’écrire ça… Qui aurait pensé, Pierre, quand nous avions vingt ans, que de telles technologies existeraient aujourd’hui ? Je me demande ce que verrons nos petits-enfants… après que nous aurons tiré notre révérence, à la fin de notre dernier show… Mais nous n’en sommes pas encore là… nous sommes en pleine force de l’âge de la vieillesse… vivons et savourons !
Pierre, j’apprécie ce que vous partagez avec moi.
Claire
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mes amours en chansons:)))) ma pudeur vous laissera deviner le reste Claire:)))) |
Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com> | 24 septembre 2021 à 15:33 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
À : Claire <b.claire@videotron.ca>, Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com> | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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