7- L’ÉCRIVAINE AU K-OEUR D’OR … CLAIRE BERGERON (www.clairebergeron.com) … LA MARCEL PAGNOL DE L’ABITIBI …. CORRESPONDANCES

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7: CLAIRE BERGERON ÉCRIVAINE

ARCHIVES…. ITEM DU GLOSSAIRE…. PIERROT VAGABOND |

7-PIERROT VAGABOND

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Re : la sécheuse a rendu l’âme

tout va bien aller

jarrive

Pierrot

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wowwwwwwwwwwwww… la queen is … enfin…. coming ……

 

mar. 30 août 09:21 (il y a 2 jours)
Je suis tellement fier de toi vive ton doctorat Pierrot—————Yeah!!!! (Gaelle)—————Chère ClaireJe suis en transit avec une demie heure de temps de qualité ici au terminus Berri …. Je repense à ses 10 jours… la vie m’a accordé le cadeau d’une complice d’oeuvre avec une intelligence supérieure, une sensibilité hors norme et surtout une éthique organisante pour sa descendance ….. impressionnante…de doigté.Comme je te disais ce matin …. jamais mon éthique personnelle n’aurait permis à ma pauvreté poétique d’accepter d’entrée en relation avec une dame à l’argent poétique réservé à l’amour de celles et ceux qu’elle aime si je n,avais pas ressenti que l’intimité avec mon oeuvre métaphysique passait par une intimité avec une personne oeuvre d’art. de qualité.Mais je compte bien t’emmener au prix Nobel avec moi ….Car mon éthique de vie est basée sur le gagnant gagnant:)))) Comme tu le sais déjà … que nos corps  voyagent par nos k-oeurs… voilà qui est énigmatique pour moi….mais bon… comme mon traité des abs est basé sur le k-oeur… j’accepte que lek-oeur me dévoile ses symphonies:))))Merci de m,accompagner dans la prise en bienveillance du rêve de Gaelle… sans doute parfois… mes courriels seront de nature infiniment plus profonds et visionnauires que les 6 fichiers échangés… mais je pense que l’exceptionnel nous attend au quotidien.bonne séquence accordéon dans la mise en danse de ta créativité d’écrivainePierrot.—————-c’est drôle Claire …. tu es tellement présente en ce moment ….que … je suis en train de développer…. une vraie passion à distance de l’ensemble de ta personnalitémerfciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiPierrot——————

Cher Pierre,

Ma maison est encore remplie de toi… mon cœur aussi… Tellement que ce soir, il m’est impossible d’organiser mes idées… de saisir l’essentiel… Je ne sais pas par où commencer… tellement nous avons vécu des moments merveilleux… Je t’aime, tu es présent dans mes pensées… Je vais dormir, envelopper de souvenirs… faute de tes bras et de ton corps…

Je te reviens demain…

Tendre bise.

Claire

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cher havre de paix

Je te reviens plus tard demain soir Ce ne fut pas simple cette rentrée universitaire pour Gaelle prise entre ses règles, sa santé prévaire, sa crise d’angoisse la sécheuse brisée et sa pêur de ne pas y arriver On aurait dit un mélange de Rosalie et d’Éloise:))))) elle était à l’université… 2 cours de suite… une pluie abondante pas de parapluie et pas de ticket d’autobus…..

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Par chance, je suis arrivé reposé et mentaslement disponible grâce à toi Elle a 2 cours demain …. elle doit arriver à 8 hé moi je vais réunir les derniers documents pour mon rendez-vous à l’aide alimentaire à 1 h.30 puis faire le nécessaire pour bien l’accueillir créer avec Gaelle de nouveaux rituels devant la lourdeur de son agenda pour arriver à ses A plus…

Tu me rends très heureux

à plus tard:)))

Pierrot..

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suite de courriels en relation avec notre déclaration amoureuse commune

Claire et moi faisons un agréable voyage en Alberta

je te donne des nouvelles à mon retour:)))))

Pierrot

désolé… je viens d’avoir la chance de me connecter à Internet

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-la vie fait parfois de magnifiques cadeaux… qu’il nous est impossible de refuser Claire et moi avons été convoqués à un rêve que nous n’attendions pas… Nous sommes devenus profondément amoureux l’un de l’autre …

Pierrot

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COURRIEL DE NORMAND

Wow! Magnifique Vivez donc de bonheur en réalisant ce rêve grandiose.

Soyez heureux

Normand

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Oui normalement, un dernier détail à vérifier et puis c’est bon. J’ai essayé de négocier l’exemption d’un cours avec ma participation au programme de littérature numérique Qc-Mexique, mais la directrice de mon département n’a même pas daigné me répondre. Je continue mon chemin, je me dis que ce sera bientôt fini. Bonne nouvelle du côté des Explorations Scientifiques avec Le Chantier de l’imprimerie: je devrais rencontrer bientôt les panélistes! C’est dans mes projets que je tire ma force.

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Cher Pierre,

Ce matin je me suis levée heureuse, à 5h30, prête à commencer la révision des chapitres que m’avait fait parvenir mon éditrice. Ces chapitres ont été écrits l’automne dernier, alors que je commençais avec toi un échange épistolaire… Quelque chose m’a fait sourire… – et te fera sûrement sourire aussi, – dans ses notes, Anne-Marie a souligné que j’utilisais trop souvent le mon tendresse… elle me suggérait de varier…

Il y a un petit soleil à ma fenêtre, sur un fond de ciel gris… je revois en pensée notre merveilleuse odyssée du mois d’août…

Le 18 août, après ta performance à Trois-Pistoles, tu es arrivé chez moi affichant un immense sourire, visiblement ravi de me revoir… et j’avoue que je l’étais tout autant. Après avoir soupé d’un pâté chinois et de pouding chômeur – le menu que tu m’avais suggéré – nous avons commencé une partie de scrabble, qui est demeurée inachevée; et qui l’est toujours au moment d’écrire ces lignes… Au coucher, j’avais prévu t’inviter dans mon lit, seulement au réveil, le lendemain… mais tu m’as devancé, en suggérant de t’y glisser le soir même, sous prétexte de me parler de ce qui avait fait échouer tes mariages… Mais voilà que sur l’oreiller, ta tête effleurant la mienne, tu as plutôt suggéré de me faire un massage du dos… dans une position que j’ai adorée, soit dit en passant… puis tu as regagné ta chambre en m’invitant à te rejoindre le lendemain, à l’aube, ce que j’ai eu plaisir à accepter, en allant me blottir dans tes bras au petit matin…

Le 19 août, une journée de repos paisible, toute en douceur… suivie d’une soirée mémorable… Il fallait se coucher tôt, puisque nous devions nous lever à 3h45 de la nuit, notre vol vers Calgary étant très tôt en matinée… Pudiquement installé dans mon lit, tu as suggéré un autre massage, dans une position nouvelle… qui t’a fait découvrir mes seins… une partie de mon corps qui a rejoint tes fantasmes et fait renaître en toi des désirs oubliés… Ici, afin de sauvegarder la pudeur de nos échanges épistolaires, j’évite la description des gestes qui ont suivi… toujours est-il que lorsque tu as regagné ta chambre vers minuit, tu avais mis fin, avec enthousiasme, à de nombreuses années d’une chasteté délibérément choisie…

À la suite de cette inoubliable soirée, le lendemain matin, 20 août, notre attente à l’aéroport a été un moment de pure joie… il y avait déjà dans nos yeux des étincelles de bonheur. Isabelle, Éloïse et Joséphine sont venus nous accueillir à l’aéroport de Calgary avec beaucoup de gentillesse, avant de nous emmener à la maison et te faire découvrir leur milieu de vie. Tu as connu Kevin… un plaisir partagé de faire connaissance. Au souper, après une séance de photos qui avait échoué, tu as donné le thème à notre odyssée à venir sur les routes de l’Alberta en chantant C’est beau la vie

Le lendemain, 21 août, après que tu as eu dormi dans le lit de Joséphine, entouré de ses pluches aux grands yeux, tu m’as rejointe sur mon divan-lit… et c’est là, à mon immense surprise, que tu m’as dit :

— Je vais te dire quelque chose que je ne répéterai pas : Claire, je t’aime profondément. J’avoue avoir été immensément émue… tout en sachant que tu répéterais ces mots… je le pressentais dans les vibrations de ta voix… Comme tu l’as écrit, plus tard, à tes amis.es : la vie fait parfois de merveilleux cadeaux, qu’il nous est impossible de refuser! C’est donc le cœur rempli d’amour… et d’allégresse, que nous avons entrepris notre voyage sur les routes de l’Alberta…

Pour la suite… je te reviens demain.

Tendresse.

Claire

PS : Je constate l’importance de ta présence dans la vie de Gaëlle… rassure-là, en lui faisant comprendre que ma présence dans la tienne ne nuira jamais à votre respectueuse relation à tous les deux, indispensable au cheminement de vos œuvres. L’amour ne se subdivise pas… au contraire, plus on en donne, plus il y en a de disponible

Trêve de folie… je reprends le récit de notre odyssée du mois d’août.

Le 21 août, comme la route à parcourir était longue, pour s’assurer de notre confort, Isabelle avait eu la gentillesse de faire asseoir Joséphine au milieu, sur la banquette arrière… un léger détail que tu as réglé dès notre premier arrêt… tu voyais mieux le paysage assis au centre… et surtout, – pour être très honnête – au milieu, tu pouvais me tenir la main… Arrivés à Waterton Lake, nous avons découvert de splendides paysages, un lac immense sur lequel nous avons vogué, jusqu’aux États-Unis… les photos prises lors de cette visite témoignent de notre bonheur d’être ensemble, en compagnie d’Isabelle, de Kevin, son mari, ainsi que de Rosalie et de Joséphine. Un pique-nique, une sieste, un souper dans un restaurant familial des plus charmant, notre marche sur le quai, dans la luminosité ambrée du soleil couchant… que du bonheur !

Au déjeuner du lendemain, le 22 août, avec une Rosalie qui rechignait parce qu’elle avait froid… et peut-être aussi à cause d’un brin de nostalgie de devoir nous quitter pour partir seule vers les États-Unis, et ensuite vers le Québec, pour rependre, loin de siens, ses études à McGill… nous avons savourer la beauté de la levée de ce nouveau jour… A suivi notre féérique croisière sur le lac Waterton, une marche dans la nature vers une jolie cascade, où je te sentais attentif à ma sécurité… Puis nous avons repris la route, vers Coleman, à travers des montagnes majestueuses… C’est incroyable les beautés de la nature, variées à l’infini… Puis nous sommes arrivés à notre hébergement… un gîte qui au premier abord ne payait pas de mine… aussi, quel émerveillement en découvrant notre chambre… L’oriel du coin, avec une table où tu as déposé ton ordinateur, les divans rouges, la décoration d’un autre âge… dès le premier coup d’œil, j’ai su que toi et moi, au creux d’un même lit, nous allions savourer les délices de notre séjour en ces lieux… ce qui fut fait, bien sûr ! Un souper de pizza, tes chansons, la visite du chien de la maison qui a choisi de te voler la vedette… Je grade de ces instants partagés avec toi, un parfum de bonheur tranquille… au sein de ma famille.

Comme le lendemain, 23 août, Kevin devait travailler, nous sommes partis avec Isabelle vers Frank Slide, cet endroit où un pan du mont Turtle s’est détaché du reste de la montagne, en 1903. Plus de 100 millions de tonnes de calcaire ont foncé, telle une avalanche de pierres, vers la ville endormie, située en contrebas… Nous avons visité un extraordinaire musée, où, à notre grande surprise, nous avons découvert qu’un certain Francis Rochette avait péri sous cet éboulement… Cette visite fut suivie d’une balade à travers les pierres éparses, qui démontraient l’importance du drame survenu dans la ville de Frank, qui faisait alors partie du district de l’Alberta, dans les Territoires du Nord-Ouest. Puis nous avons rejoint Kevin pour souper au gîte, après une agréable sieste dans la tranquillité de notre chambre. Notre hôtesse était charmante, les mets délicieux… un véritable plaisir de sens de nous retrouver tous ensemble, autour d’une table somptueusement garnie. J’omets les détails du retour à notre chambre ce soir-là… ou toi et moi, comme si nous étions des adolescents à la découverte de l’amour, nous apprenions à conjuguer le verbe aimer, dans les délices du moment présent de notre si bel âge… notre vie est merveilleuse!

Nous voici au 24 août, c’est l’anniversaire de mariage d’Isabelle et de Kevin… 29 ans qu’ils se sont rencontrés par hasard au 2 Pierrots, à la mi-août 1993. Je me répète, mais dans la vie, il n’y a pas de hasard, que des rendez-vous fixés dans le temps, qui deviennent des incontournables, pour ceux qui y sont convoqués… il suffit d’avoir la perspicacité de ne pas les laisser nous échapper… Comme ce fut le cas pour toi, le 15 août 2021, quand séduit par ma phrase : Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps des souvenirs, tu as osé prendre la plume pour me faire savoir qu’à travers ces quelques mots, tu voyais en moi une rêveuse. Tu m’as écrit ceci : Vous dégagez ce qui m’inspire le plus, le sens de l’épopée dans une vie rêvée. Bonne suite, madame, dans votre errance poétique dédiée à la création. Qui aurait pu prévoir, ce matin d’été du mois d’août 2021, qu’une année plus tard nous serions ensemble en Alberta…et qui plus est, profondément amoureux l’un de l’autre? La vie fait parfois d’inestimables cadeaux… qu’il nous est impossible de refuser. Il nous a suffi d’ouvrir nos cœurs, l’un à l’autre, faisant fi des obstacles… sachant très bien, qu’un jour prochain, ce thème qui te préoccupe du gagnant/gagnant entre nous, sera résolu au-delà de tes attentes… A suivi notre souper à Banff, pour célébrer l’anniversaire de mariage d’Isabelle et de Kevin. Et le retour à la maison.

Le 25 août… déjà le jour de notre départ de Calgary. Isabelle s’est fait un plaisir de nous faire découvrir la superbe bibliothèque de Calgary, et aussi, de te mener le long de la rivière Bow, qui traverse la ville de Calgary sur toute sa largeur… un point d’émergence pour toi. Puis ce fut l’aéroport… nos moments d’attente qui ont coulé en douce, à travers cette tendresse, – et pour être très honnête – cette sensualité dans chaque geste du quotidien que nous déployons l’un envers l’autre. Un vol agréable, un retour à la maison dans la joie…

J’ai peut-être oublié des moments qui te semblent importants, dans cette odyssée du mois d’août en Alberta… à toi de les ajouter. Je te reviens demain, avec les quelques jours d’amour paisible, que nous avons passés chez moi, avant ton départ pour Sherbrooke… dans ce prochain récit, j’ajouterai les moments que nous nous sommes remémorés au retour, de tes conversations avec les filles d’Isabelle, avec Kevin… et chez David, bien sûr.

Très cher Pierre, tu es présent dans mes pensées…

Douceur.

Claire

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quelle écrivaine tu es Claire ….. étourdissante de style et de vérité

Chère Claire

Vraiment toi…. tu as le doigté … dans tous les domaines…. mâitre d’oeuvre de sensibilité, de tendresse, de sensualité et de sexualité ….tout en prenant soin des tiens avec une forte intelligence du k-oeur… Tout y est…. dans ce dernier courriel… l’avenir nous appartient…

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C’est donc avec une vraie joie complice que je me prépare à accueillir mon oreille élue quand tu viendras au salon du livre…. Le plaisir que j’aurai à te partager mes avancées métaphysiques avec le sentier de la vie personnelle oeuvre d’art en sera profond et sincère…

Ce que j’aime de la relation accordéon… c’est ce souffle de liberté en créativité qui se fait épique…. Nous pouvons maintenant faire oeuvre de complicité dans la joie de saisir l’autre dans son intimité du k-oeur:)))

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Aujourd’hui…. J’accompagnerai Gaelle dans sa mise à jour des détails techniques liés à son aventure universitaire… Puis je m’occuperai de la réparation de la sécheuse… Je ferai des repas… tout en traînant sur moi mon petit carnet d’avancées théoriques… c’est vraiment touchant ce que l’on vit Claire merci d’en témoigner avec un archivisme du k-oeur aussi délicieux à lire qu’à ressentir

Pierrot

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Les posts de nos photos sur Facebook amène des questionnements de la part de mes amies…

Cher Pierre,

Certaines de mes amies proches sont intriguées par les photos mises sur Facebook, de notre voyage en Alberta… moi, la solitaire heureuse… est-ce que j’ai ouvert mon cœur à un homme ? Je reçois quelques courriels… Voici à peu de chose près ce que je leur réponds :

Présentement, comme tu l’as deviné sur Facebook, j’ai le sentiment de vivre à l’intérieur d’un de mes romans… je découvre que l’amour frappe à la porte à tout âge, même si on la croyait fermée pour toujours, et bien verrouillée… La vie fait parfois de superbes cadeaux, qu’il nous est impossible de refuser. L’été dernier, en 2021, Pierre a découvert mon site web par hasard, et surtout la citation qui j’y avais mise : Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir. Poète, philosophe chercheur – il a composé la chanson Le Camionneur, et il est le personnage du conte de Fred Pellerin, le vagabond céleste – il m’a fait part de son plaisir de découvrir en moi une rêveuse… nous avons échangé quelques courriels, puis il m’a demandé si j’accepterais de correspondre avec lui… ce que j’ai accepté avec joie… nous avons maintenu un échange épistolaire quotidien pendant neuf mois avant de nous rencontrer, et entreprendre en juin un voyage de 12 jours sur les routes du Québec, et de nous revoir en août, pour ce voyage chez ma fille en Alberta…

Mon fils m’avait prévenue… un poète est un homme et une écrivaine est une femme…

Comme le dit si bien Pierre, lui et moi, nous avons été convoqués à un rêve que nous n’attendions pas, surtout à notre si bel âge… nous savourons! Probablement que ma plume n’en sera que plus authentique… Voilà pour ma jolie histoire d’amour… qui effectivement, se rapproche de la nouvelle dans mon collectif : Aimer, encore et toujours

Gaelle est en pleine session de lecture pour ses cours:))))) Nous sommes dans un silence cathédale optimal…. très agréable je m’en vais pour rencontrer le réparateur de la sécheuse

à plus tard

Pierrot

p.s.

tu as bien raison de répondre à tes amies…. facebook… l,avenir s’annonce authentique

Pierrot

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Comme tu sais, Isabelle a étudié en communication à l’UQAM… Durant ses vacances, elle travaillait à la télé communautaire de La Sarre. Voici une émission de cuisine qu’elle animait, retrouvée par hasard sur Facebook… tu n’es pas obligé de l’écouter au complet. Il y a une ressemblance avec Rosalie…

https://www.youtube.com/watch?v=3onFW015gPA

Bonne soirée.

Claire

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l’empreinte de chacun de nos rituels est bien réelle Claire

Un mot pour te dire bon réveil et je me recouche auj… agenda…. armée du salut….ménage pour préparer notre chambre… cette nuit j’ai travaillé sur la notion d’abs-réquisition … soit la réquisition de la poésie d’un cadeau de la vie pour orner un rêve…écouter le you tube d’Isabelle…:(((( Gaelle a bossé une partie de la nuit… elle va à l’université pour rencontrer un de ses profs Je bosse fortttt….mais ta présence au quotidien fait toute la différence bonne suite è ta créativit

Pierrot

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L’empreinte de nos rituels embellit nos vies…

très cher Pierre, Les paroles de cette chanson flottent dans ma tête :

L’essentiel
C’est d’être aimé
Le reste importe peu, la seule vérité
C’est compter pour quelqu’un quoiqu’il puisse arriver
C’est entrer dans son cœur et n’en sortir jamais
C’est recevoir autant qu’on aimerait donner
Ne plus s’appartenir, en être rassuré
C’est voir la joie de l’autre et fondre de bonheur
Mériter sa confiance et devenir meilleur…

Ce matin, j’avais un court travail sur ma révision… tout va bien de ce côté, mon éditrice est enchantée du manuscrit, ce qui me ravit.

Notre retour à la maison, après notre merveilleuse odyssée du mois d’août en Alberta…

Le chauffeur de taxi que j’ai failli ne pas payer, probablement perdue dans l’idée de me retrouver enfin entre tes bras, en toute quiétude, dans mon lit… ce lit, qu’il me plaît de partager avec toi, en début de nuit… avant d’aller, dans les premières lueurs de l’aurore, te retrouver dans le tien… J’ai encore sur ma peau, souvenir de la chaleur de ton corps, quand je me glisse, presque nue, sous les draps… à la recherche de ta tendresse, de ces instants d’une adorable sensualité… que j’ai immensément de bonheur à connaître avec toi… L’essentiel, c’est de vivre ensemble ce qu’il nous est impossible de connaître, l’un sans l’autre… en garder des empreintes réconfortantes, excitantes, qui nous inspirent l’envie de récidiver…

Une joie d’être ensemble qui va au-delà de la nuit… qui se poursuit dans les petits gestes du quotidien… le premier café qui fume, un moment de grâce dans ma balancelle, nos échanges verbaux, tes accords de guitare, ta voix si douce… qui chante pour moi seule… les repas que je prépare pour nous deux… quelques mots sur notre avenir, à l’occasion, même si nous préférons vivre au présent…

Vendredi, le 26 août, tu es allé à Montréal, des affaires à régler… J’ai imprégné dans ma mémoire l’instant où j’ai ouvert la porte, à ton retour… Ton immense sourire, tes yeux comme des soleil… surtout, la jolie fleur que tu tenais à la main… j’en ai été très émue, surtout en lisant la carte qui l’accompagnait. Sur l’enveloppe : Une œuvre ne s’illumine vraiment que par deux rêves qui se savourent en toute authenticité. Et sur la carte à l’intérieur : Chère Claire, Mon k-oeur me dit de te dire que je t’aime. Pierrot vagabond. La couleur de cette fleur, sa luminosité, son élégance… sa fragilité… elle est à l’image de notre amour naissant…

Puis vendredi, le 27 août, nous sommes allés dîner chez David. Tu as connu Édouard, qu’à travers ses oui et ses non, tu vois déjà comme un grand avocat, un superbe plaideur, que les étudiants en droit viendront voir performer… peut-être qu’il s’agit d’une véritable prédiction. En souhaitant être encore là, aux premières loges, pour assister à la réussite de tous ces beaux petits-enfants que je partage maintenant avec toi… Ton échange chaleureux avec David… De merveilleux instants de vie que nous emmagasinons dans le coffre aux trésors de notre relation… pour quand sera venu le temps de nous souvenir, dans nos berçantes, à se remémorer ce qui fut… Aussi, vivons passionnément… pour n’avoir aucun regret…

Des jours, et des nuits suivantes, jusqu’à ton départ, le 30 août, que puis-je dire? Sinon que nous fûmes heureux… Il y a eu l’achat de notre lit… un instant très précieux… Et le dernier soir, la découverte du baiser… que nous avions omis d’explorer… Pour moi, c’est l’acte le plus intime entre deux personnes, qui ne se partage que dans le véritable amour… Nous nous sommes donc dit au revoir en ouvrant cette nouvelle fenêtre, sur le bonheur de nos découvertes l’un de l’autre… tu me manques… une absence que je savoure… puisque je sais qu’on va se retrouver, bientôt, chez moi ou à Sherbrooke…

Cher Pierre, de superbes moments nous attendent cet automne… allons-y une saison à la fois…

Bon vendredi.

Claire

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quel magnifique texte Claire et si juste:))) Ce matin Gaelle m’a fait un exposé de ses dernières avancées en métaphysique…. vraiment exceptionnel je oars avec elle à l’université

Je te reviens ce soir

Pierrot

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Je pars bientôt pour garder chez David… tu te souviens, il va faire la route des vins en Estrie, avec des ami.es. Je vais apporter tous mes appareils électroniques, incluant mon portable avec lequel je ne suis pas encore à l’aise. Édouard ou Evangeline vont m’aider à le connaître… Je vais attendre de tes nouvelles.

Bon après-midi.

Claire

Claire Bergeron

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Gaelle signalée comme BRILLANTE … à sa directrice du choix des cours

Bonjour à toutes,

Si les cours de M. Dion et de Mme Rocheville se superposent, je propose à Gaëlle de conserver le cours de Sarah Rocheville (ELC 120) et d’ajouter le cours de Charlotte Comtois (ELC100  Littérature, culture et société 01 * 60 96 Vendredi 8h50 )

En ajoutant ce dernier cours aux 3 cours précédemment retenus (ELC120, ELC108 et ELC102) et le cours qu’elle avait brillamment suivi avec moi à l’hiver dernier (Théories Littéraires), cela ferait bien 15 crédits, ce qui permettrait à Gaëlle Étémé de commencer enfin son parcours doctoral.

Ces propositions devront évidemment être validées par Sarah Rocheville qui est la responsable des cycles supérieurs.

Bien à vous,

SM

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hère Claire

Tu aurais du voir Gaelle aujourd’hui à l’université…. Elle était flamboyante de bonheur… Elle qui avait passé une grande partie de sa nuit à se préparer à ce rendez-vous avec un de ses 4 professeurs… rencontre qu’elle a passé avec brio… La dame lui a meme dit qu’elle serait disponible pour elle quand elle voudrait… ce qu’elle ne ferait pas nécessairement avec ses étudiants du bacc … On la voit déjà comme une majeure… Il est 9 heures du soir… mes repas, ma vaisselle sont faits… comme j’ai dormi un peu… je m’apprête à laver les planchers pour préparer l’arrivée de notre lit….

Gaelle sera à Montréal le 12 octobre pour la finale de son procès et le 13 octobre le lendemain pour animer une rencontre avec 3 scientifiques au sujet du projet de l’imprimerie dont elle fait partie du conseil d’administration…. Ton salon du livre à Sherbrooke est-il dans les mêmes dates?

Voilà je pense à ton films de la sainte mafia j’aimerais que la rencontre avec un producteur soit provoqué par ma confiance en ton oeuvre tout en sculptant mon sentier de la vie personnelle oeuvre d,art

bonne nuit Claire

Pierrot

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Cher Pierre,
Je suis au Club Med des gardiennes d’enfants… Evangeline est a une fête d’amie, où elle a été invitée à coucher. Quand à Édouard, après souper, il est descendu au sous-sol en me disant: Mamie, si tu as besoin de mon aide, appelle-moi… J’ai écouté un reportage, je suis en pyjama… et je me prépare à aller prévenir Édouard qu’il est temps d’aller se coucher. Il a une permission de dodo à 10 heures… c’est un long congé.

Pour le Salon du livre, j’ai une séance de dédicaces dimanche le 16… on pourrait organiser quelque chose pour le passage de Gaëlle à Montréal les 12 et 13… a voir…
Bonne nuit à toi!
Claire

Claire Bergeron

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tu réalises la coquinerie Claire tu réalises la coquinerie Claire

Nous qui sommes des fans de films ou il y a des procès:)))))))))))))))))))))))))))))

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Bonjour cher Pierre,

Me voici de mon club med des gardiennes… j’ai beaucoup de temps pour penser à toi… à nous… des souvenirs qui me réchauffent le cœur… en attendant ta venue pour me réchauffer et le cœur et le corps… Vous êtes organisé comment pour la venue de Gaëlle, en octobre, pour son procès et sa rencontre avec des scientifiques? Si je peux aider, tu me dis comment… Tu es dans mes pensées… et j’avoue que c’est plein de charme.

Claire

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et Gaelle d’un grand sourire de me dire… ta dulcinée arrive bientôt

Chère Claire

Comme le monde des sentiments m’est énigmatique… Comment faites-vous les femmes pour lire dans le k-oeur des hommes alors qu’ils sont incapabes eux-même de voir venir le texte et l’oeuvre du k-oeur:))) Edouard a visé juste… c’est exactement la définition mythologique d’un philosophe le différencant du prof de philo…et cela à partir de socrate se retirant sur le haut d’une montagne.. Il ira loin ce jeune homme…

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Je te réécris quelque part dans la journée je vais voguer entre différentes tâches… la queen est dans un marathon d’excellence bien calée dans son divan et moi je tourne autour d’elleen faisant des tâches ménagères

Pierrot

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chère Claire

si tu avais vu avec quelle tendresse Gaelle m’a parlé de toi, de nous… durant notre marche de nuit…. que j’étais chanceux d’avoir rencontr une femme de mon standing, une écrivaine… chanceux d’aimer et d’être aimé. Quand je lui ai dis que je ne me trouvais pas très romantique…elle a souri.. L’important c’est d’être authentique qu’elle m’a dit

de beaux horizons en perspective

bonne nuit :)))

Pierrot

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tu vas être accueillie comme une reine par une femme d’exception Claire

Cher Pierre,

Tes mots écrits cette nuit, que je lis à mon réveil, me vont droit au cœur. C’est émouvant de me savoir tendrement appréciée par l’autre personne qui occupe avec moi ton cercle le plus rapproché.
C’est vrai que nous sommes chanceux d’être aussi compatible… et de nous aimer avec autant de ferveur. Un inestimable cadeau de la vie…
Pour ma part, je te trouve plutôt romantique… tes massages, tes airs de guitare, tes chansons…. pour moi seule… je me sens comblée…
Je savoure chaque minute depuis que tu es dans ma vie… notre relation s’annonce rayonnante!

Bonne journée à toi.
Douceurs.
Claire

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et Gaelle de me dire… durant notre marche de nuit … as-tu préparé un parcours romantique pour Madame Claire?

Chère Claire,

Au moment ou je t’écris… Gaelle est en zoom avec les organisateurs du projet Québec mexique… elle est rayonnante… elle a passé une partie de la nuit dans un marathon de lecture… cette nuit, durant notre marche.. elle m’a expliqué sa stratégie, son agenda et sa vision de sa métaphysique versus ses 4 cours de propdeutique  pour aller chercher 4 A+… wowwww…. quelle rigueur……son doctorat… c’est un rêve qu’elle porte depuis son adolescence…

Tu arrives dans ma vie … au moment ou je vais récolter les fruits de tous mes efforts pour avoir aider des rêveuses et des rêveurs en donnant tout ce que j’ai et tout ce que je suis… Ce sentier de la vie personnelle oeuvre d’art à Sherbrooke… je le sens comme une modélisation qui me conduira au prix Nobel … en rendant gagnant gagnent toutes celles et ceux qui ont eu confiance en moi… Du moins… la luminosité de mon oeuvre convoque un très haut degré d’éthique… …

De là l’importance que l’amour que je te porte soit d’un très haut degré d’authenticité …. Je ne peux nuire à mon oeuvre par quoi que ce soit de non vrai…

Que Gaelle te ressente et me ressente par le k-oeur… vraiment c’est un kadeau de plus qui s’ajoute à l’impossible…. que de bienfaits pour nos oeuvres réciproques…

Gaelle est heureuse pour nous

et pour moi c’est primordial

Pierrot——————-

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Cher Pierre,

En partant de chez moi, tu m’as dit que tu aimerais bien que l’on n’attende pas au Salon du livre de Sherbrooke pour nous revoir… et j’étais bien d’accord avec toi! Le week-end du 24 septembre est-ce que tu es libre? Si oui, j’aurais une invitation à te faire… J’attends ta réponse, et si elle est positive, je te fais ma suggestion…

Bisou,

Claire

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wowwwwwwwwww Claire je suis vraiment prenaur désolé pour le retard j”étais en session intensive de recherche avec gaelle

Pierrot

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tu sais ce qui nous ferait du bien? … suggestion bien sûr:))))

qu’un jour, dans ta cave, tu aies une table de massage qui se positionerait à hauteur variable avec une chaise à roulettes… et de l’huile …pour que je puisse tourner autour de toi en écoutant de la musique qu’on aime…….

Moi cela donnerait à mes mans la symphonie dont elle a besoin pour créer et à nous …une intiimité à hauteur de rêve,,,,  parfumée d’une sensualité complice

bon réveil:))))))

Pierrot

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Un très agréable fantasme… des plus créateur. On pourrait y ajouter deux chaises berçante… Nous regarderons ces possibilités quand tu seras chez moi… Je te reviens ce matin avec ma suggestion de rencontre pour le 24 septembre…
Bisou.
Claire

Claire Bergeron

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vraiment tes qualités d’organisante sont encore exceptionnelles

:ierrot:)))

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Bon matin, Pierre,

Évangéline est la seule de mes petites-filles que tu connais moins. À mon avis, c’est celle qui me ressemble le plus lorsque j’étais enfant… brillante, discrète, un peu timide même, qui n’aime pas occuper le devant de la scène, tout en sachant qu’elle y est très performante, lorsqu’elle y est obligée. Ses passions l’envahissent… dont les compétitions équestres… Elle adore les chevaux. Voilà une occasion de la connaître mieux, à travers l’une de ses passions…

Le week-end des 24 et 25 septembre, elle sera en compétition à Sutton… j’aimerais que tu m’y accompagnes, surtout que ce sera la fête d’Édouard, ses 13 ans, que nous célébrerons au Château Bromont, le samedi soir.

ici ce que je suggère. Tu arrives chez moi le jeudi, 22 septembre, nous avons la journée du vendredi pour nous retrouver, et samedi, David passe nous prendre à la maison, en compagnie d’Édouard, pour nous rendre à Sutton. Laurence et Évangéline partent devant avec les autres cavalières, et les chevaux. Ma chambre est déjà réservée au Château Bromont, pour la nuit du samedi au dimanche. Samedi soir, nous célébrons l’anniversaire d’Édouard, et le dimanche, ce sont les compétitons. Nous revenons à la maison le dimanche, à la fin des compétitions.

Si cette escapade de septembre te tente, tu me dis quel jour tu veux repartir de chez moi, et je réserve des billets Sherbrooke/Montréal, aller/retour.

Mon âme, mon cœur… et mon corps…  ont très envie de retrouver ta chaleur…

Douceur.

Claire

salut Mike

Comme tout se met en place peu  peu pour notre doctorat des rêveurs équitables. De ton côté, ton travail de cinéaste ne fait que commencer… et  le 5 novembre, ce sera vraiment trèssss émouvant…  Si la tendance se maintient, j’y serai avec Claire et son fils David ainsi que sa femme Laurence… Ce serait le fun que Marlene et toi louiez une chambre à la même auberge que nous qui avons déjà réservé… comme ça le lendemain matin nous pourrions déjeuner tous ensemble… (ma relation avec Claire s’annonce en majeur… yessss)

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Gaelle poursuit son ascension vers ses 4 A+ avec une assiduité nuit et jour, 7 jours semaines qui ne se dément pas…. Son projet Québec Mexique avec Mina… une canadienne habitant en Espagne va certainement la propulser à l’international… D’ailleurs Mina donnera la semaine prochaine une conférence en Angleterre ou elle parlera de son projet international avec Gaelle…. (faisant de la musique numérique sur ses films d’animation). Il y aura une exposition virtuelle à la fin de l’automne 2022… puis une exposition en réel au Mexique en 2023… avec la suite de leur travail d’équipe … (avec 4 autres équipes internationales) 

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quand tu auras une chance… les deux prestations de Gaelle que tu as sur video… ce serait le fun que tu lui rendes disponibles par un lien privé sur You tube… ce qui lui servirait pour son doctorat… Quand à moi, pour le doctorat des rêveurs équitables… j’apprécierais le video sur la soirée des merci et celui de trois Pistoles en lien privé You tube….pour  continuer à théoriser l’entonnoir de notre doctorat…: ainsi qu’un lien permanent avec le film hommage à Simon)))

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J’espère que la transition de Michel le concierge à ton personnage abs-chétype par ta retraite se passe bien…. que Marlene est toujours heureuse à son travail et que vous êtes tous les deux en bonne santé…… 

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Gaelle et moi poursuivons nos nuits de dialogue en métaphysique côté création pour que notre métaphysique des rêveurs équitables soit à la hauteur de la métaphysique de la raison cosmétique de Gaelle… dans le but et d’une publication à l’international, et du dépot de notre doctorat à l’observatoire du merveilleux de Gaelle et du colloque international sur les dimensions du rêve…. ou j’ai si hâte que tu chantes ta chanson… Je te demande pardon:))))

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En janvier Gaelle sera enfin doctorante et aura accès à des bourses prestigieuses… Elle a bien l’intention de ne pas rater la cible… C’est une femme d’exception mon ami…. et j’y vois la consécration de mon dévouement pour les rêveuses et rêveurs à travers les années … par le biais d’une pauvreté poétique comme méthodologie de recherche en vue d’une majeure pour les rêveurs équitables à l’international… par le biais de notre doctorat… nos 16 ans de conseil d’administration de la créativité célébrés par 7000 pages de  blogue seront une manne pour les chercheurs de différentes universités à travers le monde… J’ai plus de 4000 pages de courriels échangés avec Claire depuis un an et 2 mois … qui iront enrichir le tout… et je n,oublie pas tout ton site you tube et tout ce qui n’est pas encore archivé dans tes videos et qui me semble d’une grande importance épistémologique et méthodologique sur notre façon de travailler en justice épistémologique:)))

Bonne suite à nos rêves

salutations à Marlene la jardinière

Pierrot

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que dirais tu de ces dates?

arriverais chez toi le 22 septembre et je repartirais le 28 septembre…ça c’irait?:)))))))))))))))))))))))))))

Pierrot

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La point d’émergence des sentiments si précieux qui nous unissent…

Cher Pierre,

Il y a un moment important que nous devons souligner dans notre échange épistolaire… celui, qui je crois, est le point d’émergence de notre amour… Après trois mois d’échanges de courriels au quotidien, tu m’as invitée à venir assister à la prestation d’une amie, à l’UQAM, une présentation de fin de trimestre à laquelle tu participais. Quand tu as pris la parole j’ai vu tous les étudiants lever les yeux vers toi, e. Tu captivais leur attention… d’ailleurs, à la fin, une prof de littérature est venue confirmer ce que j’écris, en venant te dire à quel point ton discours l’avait interpellée.

Nous avons échangé… j’ai oublié nos propos, mais pas l’intérêt que nous nous portions l’un à l’autre… un parfum de bien-être flottait déjà entre nous… dont nous n’étions pas conscients… mais que ton amie avait sûrement perçu, ce qui expliquait son attitude peu avenante envers moi…

De retour chez-moi, ce soir-là, en me glissant dans mon lit, que tu connais maintenant, j’avais le sentiment d’avoir vécu un événement que je ne parvenais pas à m’expliquer… Comment un homme qui ne possède rien, peut-il être aussi heureux ? Si j’avais eu des doutes sur la réalité de ton bonheur de vivre, au cours de notre échange épistolaire… ils s’étaient totalement envolés en ta présence. J’ai été submergée par une profonde émotion… Moi qui ne pleure jamais, j’ai éclaté en sanglots… des larmes chaudes, dans lesquelles je ne ressentais aucune peine, au contraire, je les sentais heureuses… À travers mes pleurs, je me sentais envahie par un immense sentiment de joie… de douceur, de bien-être… tellement que j’ai parlé de ce trouble inexplicable à David, dès le lendemain…

Puis il y a eu ta chanson : L’écrivaine au cœur d’or… que des gens autour de nous percevaient comme une déclaration d’amour, d’un poète à une écrivaine… ce que notre précieuse liberté, à tous les deux, refusait d’admettre… Tu l’as d’ailleurs bien exprimé, en écrivant ceci à cette même amie, dont je parlais plus haut : « Me voilà revenu de ce voyage lune de miel à Calgary …. Cette finale est totalement inattendue… mais j’aurais dû m’y attendre… la chanson l’écrivaine au k-oeur d’or a été pour moi … un véritable coup de k-oeur pour la personnalité de Claire… LE K-OEUR AVAIT DÉJÀ PARLÉ MÊME SI MA RAISON RESTAIT SOURDE… »

Aujourd’hui, je m’explique mes larmes… Le point d’émergence de notre amour me semble s’être manifesté dès notre première rencontre en présentielle, à l’UQAM… Il nous aura simplement fallu du temps pour comprendre que nous avions découvert, ce jour-là, le mot de passe de l’amour… sauf que nous ne savions pas comment l’utiliser… Heureusement, la vie a su se montrer patiente, elle avait compris que deux vieux solitaires tels que nous avaient besoin de temps pour s’éveiller aux doux sentiments qu’elle faisait voleter autour de nous… et qu’ils nous suffisaient de cueillir.

Voici ce qui pour moi, me semble le point d’émergence de notre amour… Tendresse. Claire

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Midi pour partir de Sherbrooke, ou pour arriver chez moi ?Pour ma part… je suis prête à t’accueillir pour dîner… histoire de ne pas manquer sieste…

Claire

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super… donc on s’arrange pour que j,arrive chez toi pour la sieste:))))))))))))))))

Pierrot

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prenons donc le départ tôt le matin vais tenter d’arriver pour diner:))

Pierrot

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Super!
Nous pourrons donc faire notre sieste ensemble…
Claire

Claire Bergeron

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chez moi, cela s’est passé drôlement Claire

Je crois que ton intelligence organisante, c’est ce qui m’a charmé le plus … cette façon d’utiliser ton argent comme de l’amour pour ta famille… de le mettre au service de mon rêve … d’intuitionner étape après étape exactement ce qu’il fallait imaginer pour que la suite s’ouvre… le tout allié à ta douceur, ton jugement…. je crois que ma pauvreté poétique comme méthodologie de recherche en métaphysique ontikhative s’est vue illuminée soudainement dès la iere phrase de ta biographie… 

 «Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir.» 

Peu à peu je me suis dis… mais cette femme… elle est hors norme… Déjà ta phrase… 

«Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir.» 

c’était EXACTEMENT le programme que je m’étais fixé pour ma propre vie…….

Car j’ai toujours su que je mourrais riche…. par mon oeuvre… et que cet argent par amour de la k-ondition humaine… je n’y toucherais pas… au contraire je la consacrerais à une fondation pour aider des doctorants et des doctorantes en difficulté financière…. des rêveuses et des rêveurs qui seraient écrasés par leur rêve si la fondation ne leur était pas venue en aide…

De là l’importance pour moi de ne jamais rien posséder… de tout donner même ce que je n’ai pas pour aider mes rêveuses et mes rêveurs… 

Alors quand tu es apparue dans ma vie… par le biais de cette phrase… tu devins oreille élue, puis complice de qwalias à La Tuque… puis organisante de voyage à Trois Pistoles… puis complice d’âme et de corps à Calgary et enfin complice de vie sensuelle et sexuelle dans de longues délicatesses de gestes et de rituels… de là notre chambre et lit à Sherbrooke … de là …  notre table de massage et les 2 chaises berçantes… chez toi

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Je crois que c’est dans la balançoire dehors dans ton jardin que l’infinie joie de te connaître a vraiment pris son envol….tu te rappelles… je t’ai demandé de rester encore un peu avant d’entrer à l’intérieur… 

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Maintenant…. dans cette relation en accordéon…. tissée de séquences créatrices entre deux vagabondages de nos âmes et de nos corps… nous réinventons le verbe aimer… par le pur plaisir des mots et des gestes…

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Oui bien sûr… je suis en déficit avec toi financièrement… mais ce n’est que temporaire… tellement mon oeuvre est lumineuse de droiture sans faille au niveau de l’éthique… 

Dès que Gaelle sera reçue au doctorat… elle deviendra ma directrice de thèse et alors… tout rejaillira à l’international et toi et moi serons aux ieres loges de nos succès réciproques…

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Chez moi, les sentiments arrivent en conclusion … mais je dois avouer que devant cette femme d’exception que tu es… et cela dans tous les domaines… je prends le pari d’une épopée abs-xistentielle exceptionnelle… sans faille et surtout sans déception de quelque nature que ce soit…

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comme tu es une écrivaine hors pair… (comme cuisinière, tu n’as pas ton pareil aussi:)))  …. quand tu archives ce qui s’est passé entre nous… cela sonne vraiment juste alors j’arrive comme dans les oeuvres de Bach … en contrepoint…  juste pour que notre musique se métamorphose en cette phrase qui encore aujourd’hui est aussi émouvante que la iere fois que je l’ai lue

 «Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir.» 

 … 

Pierrot

p.s. donc faisons en sorte que j’arrive chez toi pour diner… :)))

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quelle joie profonde de te voir si talentueuse en organisance:))))

merci

Pierrot

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me suis éveillé avec une immense joie… celle de la droiture de notre relation Tellement vraie, cette droiture de sentiments…

Mes 1000 mots sont écrits… j’ai retrouvé la plume de mes doigts avec beaucoup de plaisir ce matin… et ma folle du logis s’est empressée de venir me faire escorte… que demander de plus pour satisfaire ma passion d’écrivaine ?

Je te reviens cet avant-midi, ou plus tard en journée.

Claire

PS : Si c’est un brin incommodant pour toi d’aller faire imprimer tes billets de bus, je peux les imprimer ici, les mettre dans une enveloppe et te les poster en allant chercher mon courrier… une affaire de rien, pour moi.

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u’est-ce que tu penserais de celle-là… beaucoup plus confortable, et avec des bras rétractables… Si je veux que mon masseur se sente bien, qu’il ne se fatigue pas trop… il est important d’investir un brin dans son confort…Cette nuit, il m’est venue une réminiscence de la dernière chanson que tu m’as interprétée, que je n’ai pas enregistrée… où tu parlais des enfants et des femmes dans un camp de réfugiés… Il me semble que tu citais une écrivaine qui t’avait embarqué… que tu rêvais de masser de tes deux mains, sur une chaise à roulettes… c’est donc un souhait que tu mijotes depuis longtemps… moi qui raffole des massages…

Bonne continuité de ta journée.

Comme tu vois… je pense à nous.

Claire

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yessss .. pour la chaise.. elle me semble la bonne c’est exact…d’autant plus que cette écrivaine est toujours de bonne humeur… comme moi d’ailleurs quelle belle qualité nous partageons Claire pétillants tous les deux dès le réveil:))) et notre cerveau consacré à une passion commune… la création

Pierrot

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&&&&&&&&& 50-100

Cher Pierre,

Tu as raison… tous les matins je me lève en pensant à toi… en souhaitant te rendre heureux, dans les petits détails de la vie.

Hier, j’ai passé ma journée à essayer de faire fonctionner tous ensemble mes appareils électronique, à les jumeler à mon nouveau portable… pour finalement perdre mes adresses courriel dans Outlook, que je n’arrive pas à installer sur mon portable… quand je touche à l’électronique, on dirait que je suis frappée par un mauvais sort… je devrais me choquer, mais ça m’amuse de voir à quel point je suis nulle dans ce domaine…  Aussi, j’ai appelé David à mon secours…  Comme j’ai peu accès à mes documents, j’en profite pour jeter un oeil au sous-sol, et essayer d’imaginer comment on pourrait l’organiser. Ce matin, j’ai commandé des huiles à massage… 5 parfums différents…

Bonne journée.

Douceurs.

Claire

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Ce matin, Gaelle est partie à l’université heureuse pour ellle et heureuse pour nous

Chère Claire

On dirait que le fait que tu sois apparue dans ma vie a comme épanoui Gaelle… se sentant encore plus comme une fille vis-à-vis son grand-père….. Fière, dans ses basquets signées créativement Gaelle Étémé… travaillante… organisée, disciplinée… elle vogue vers un doctorat oeuvre d’art … the queen is coming…

Hier elle a revu une des deux jeunes avec qui elle a suivi son cours de propédeutique par zoom au printemps… La jeune fille si tu te rappelles avait obtenu son ier A à l’université … Maintenant elle veut devenir professeure et faire sa maîtrise… mais elle devra recommencer trois cours du bacc… parce qu’elle avait plus fêté que bosser:)))  Tu te rappelles.. ses parents lui avaient fait une fête parce qu,elle avait obtenu son ier A jumelée avec Gaelle… alors que Gaelle tempêtait intérieurement parce que ce jumelage avait nuit à son A + … Mais comme sa directrice de doctorat Madame Martelly a quand même souligné dans un courriel que Gaelle avait brillamment réussi son cours… cela l’a quand même réconforté.

Gaelle me fait penser à Rosalie… mais avec 15 ans de retard… au sens de bien entourée de bienveillance nécessaire à son autonomie…Elle a du tellement lutter pour son rêve dans des épisodes tenant de l’impossible.. qu’elle était tombée depuis longtemps dans l’hyper vigilance:)))

Son avenir s’annonce tout simplement remarquable….

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Je me sens profondément  intime avec toi… au sens ou… quand j’arriverai chez toi le 22 septembre… il me semble que nous poursuivrons l’évolution de notre relation comme si il n’y avait jamais eut d’arrêt..:)))))

Bonne suite à ta journée

j’entame la mienne

Pierrot

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her Pierre,

Tu as eu raison de suggérer de ne pas attendre au Salon du livre pour nous retrouver… j’ai aussi le sentiment que nous reprendrons là où nous avons laissé, sur un délicieux moment… Notre petit voyage en Estrie sera une nouvelle étape de pur bonheur… en compagnie cette fois de David et les siens.

Au risque de me tromper, je crois que c’est normal que Gaëlle se sente plus épanouie depuis que je suis dans ta vie… c’est vrai que certains pouvait voir un flou dans votre relation. Tu m’as déjà dit que Michel te taquinait… sur sa présence dans ta vie. Avec sa sensibilité de femme, il est possible qu’elle ait ressenti un malaise à diverses occasions… même si pour vous deux, tout était clair. Bien qu’on s’en fiche, le regard des autres blessent parfois… surtout à l’âge de Gaëlle.

À notre âge, Rosalie ne pleurera plus à gros sanglots, au point de devoir arrêter le long de la route, quand un policier lui donnera une contravention… Du haut de notre bel âge, savourons la présence de tous ces jeunes dans notre vie, en les regardant se diriger admirablement vers des demain heureux…

Bonne journée, Pierre.

Claire

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Bonjour Pierre,

Ta chaise est arrivée… elle est super confortable, elle roule et tourne vraiment bien, mais j’aurais dû faire le montage au sous-sol.  Je vais devoir attendre que tu sois là pour la descendre…

En faisant le montage, pour me mettre dans l’ambiance, j’ai fait jouer une de tes chansons, que j’avais enregistré: Comme un soleil, de Michel Fugain. Tu me l’as chanté le soir où tu es arrivé de Trois-Pistoles… alors que nous étions des amis très complices…  Maintenant que nous sommes amants… les mots que tu chantais avaient pour moi un parfum différent… ça m’a fait m’ennuyer de toi…

Tendresse.

Claire

nous pourrons bientôt ajouter… non seulement amants… mais complices pour la vie la relation accordéon que nous avons m’apparaît super confortable pour notre créativité réciproque:)))

Pierrot::::

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iere rencontre avec sa directrice pour son doctorat Gaelle est comblée….  son assiduité nuit et jour de l’été devrait s’avérer fondatrice d,excellence internationale

bonne nuit Claire

Pierrot

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en toute complicité çç titre privé ….bravo pour ton courriel à Gaelle

Est-ce que OBNL ” L’observatoire du merveilleux ” existe ?…

Si oui: Enregistré depuis quelle date ?…

Y’a de l’important qui s’en vient… C’est mieux de s’y préparer…

Peux-tu venir visionner le film à St-Élie le 5 novembre.

A+

Michel le concierge

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Salut Mike

Gaelle ne vit pas dans le même monde que nous autres… Elle passe des heures nuit et jour en concentration, contemplation, création de pensées abstraites en vue de son oeuvre doctorale en métaphysique…. elle vit dans la lenteur concentrée ….

Demain 4 heures… Gaelle rencontrera pour la iere fois sa directrice de thèse Madame Martelly… ces deux-là commencent déjà à travailler l’agenda du doctorat de Gaelle même si elle est en propédeutique durant l’automne… Gaelle est percue comme une majeure par sa directrice … qui devrait la mixer avec une autre de ses doctorantes pour faire une équipe en recherche en épistémé marginale… du moins c’est ma perception d’après ce que j’en saisis )))) elle deviendra rapidement une star dans le département de recherche création ici à l’université de Sherbrooke.. car comme on lui a dit cette semaine… cela n’arrive quasiment jamais que quelqu’un se présente en recherche création avec une spécialité recherche théorique  plutôt que création:))))

Son projet Québec Mexique semble la propulser à l’international de manière inattendue… Mina qui habite en Espagne et qui est une compositrice de musique numérique reconnue internationalement donnera une conférence en Angleterre sur leur collaboration réciproque.. mui=sique… cinéma d’animation … d’autant plus que Gaelle apporte un traité théorique dans un o=programme MSI d’une grande importance pour la suite de son doctorat …. et de son implication même au département de recherche création… dans une spécialité dont l’université de Sherbrooke aura besoin…

Son site… where the dream lies …ou elle est en train de créer une collection d’objets et de vêtements www.wherethedreamlies.com … est directement relié à sa philosophie et sa métaphysique comme styliste… elle fait venir à compte goutte des exemplaires…. son rêve… être autonomme financièrement le plus tôt possible par un site de vente en ligne.. 

Sa force de concentration reliée à une santé fragile est motivée par le k-oeur… soit de prendre soin le plus tôt possible de ses 2 parents qui vivent avec son frère, les 4 enfants de son frère dans une précarité ou nous faisons tout pour que ces personnes là mangent… de là notre fierté à passer par les banques alimentaires ici… pour mieux contribuer avec sa soeur à Paris et sa soeur en Chine à la survie du reste du clan.

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Ceci dit… Je ne connais pas la réponse de Gaelle à ton courriel… et je ne m’en mêlerai pas:)))) Mais selon moi… son observatoire du merveilleux ne sera vraiment possible que lorsqu’elle aura réussi comme doctorante ( nous pensons que cela sera fait dans 2 ans et demie au plus tard… le doctorat étant trèssssss avancé et vraiment de calibre international dans le domaine de la métaphysique….  

Ceci dit… il y a des règles universitaires pour fonder un observatoire… et un OSBL ne devrait être possible que dans le cadre de ces règles universitaires:

quand à sa présence à Gaelle le 5 novembre… cela m’étonnera que cela soit possible… la somme de travail et de concentration que sa propédeutique lui demande pour réussir 4 A+ … elle qui fait tout en profondeur et en lenteur… fait en sorte qu’elle aura sans doute la rigueur de ne pas prendre de chances…. Tout chez elle est calculé en fonction de l’exceptionnel…. 

comme tu vois ce soir… après une journée de cours… après avoir trèsss peu dormi… Gaelle a passé la soirée en contemplation heureuse… dans un grand silence… à travailler… Comme tu me connais… je lui donne des conditions de travail intellectuel optimal…. Je connais la femme d’exception qu’elle est… et surtout sa grande capacit à devenir cette féministe théorique dont sa génération aura besoin…

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Voilà mon ami

Comme tu connais aussi ma loyauté envers les rêveurs équitables … au gagnant gagnant si cher à Marlene…

NOUS AURONS NOTRE FEU D’ARTIFICE…

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Pierrot

p.s.

si tu as le temps

les documents suivants me seraient bien précieux

sur you tube en liej privé permsnent

 

1) l’hommage à Simon Gauthier

2) la soirée des mercis chez Fabia à Montréal

3) la soirée à Trois pistoles

4) Gaelle la iere fois qu’elle est allé chez toi montrer ses trsvsux

5) Gaelle sa conférence à St-Élie

La métaphysique de la raison cosmétique de Gaelle et notre métaphysique ontikhative du traité des abs… étant très reliées…

je pense que ces archives  seront essentielles à ce que notre doctorat populaire puisse entrer dans le cénacle universitaire quand nous aurons été accueillis par l’observatoire du merveilleux de Gaelle

Ceci dit…:)))))))))))))))))

entre toi et moi

Tu sais… Claire n’a pas eu grand effort à faire pour me conquérir… dès le départ… j’ai été saisi dans notre échange épistolaire par la luminosité de sa personnalité, son amour pour les siens et son talent d’écrivaine:)))))

La chanson l’.crivaine au k-oeur d’or… fut écrite par le k-oeur même si la raison n’y voyait que de l’amitié par tension éthique.. car pour moi c’est l’usure au niveau de l’éthique qui garantit mon authenticité envers toutes celles et ceux qui ont cru en mon rêve

et le fait que j’ai quelqu’un dans ma vie rend Gaelle trèsss heureuse et épanouis… car cela confirme la qualit de notre relation grand-père oeuvre d’art qui prend soin de son rêve… sans intérêt personnel caché de quelque nature que ce soit:))))) Ce qui va l’aider à son tour à devenir cette femme internationale que j’ai vu en elle la toute iere fois il y a maintenant presque 4 ans

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salutations sincères à Marlene…

Pierrot

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Les moments précieux de nos vies…

Cher Pierre,

En partie grâce à David, qui est venu hier – à bout de souffle – m’aider dans l’installation de mon nouveau portable, je pense avoir enfin réglé tous mes problèmes informatiques… Je déteste peu de choses dans la vie… mais j’avoue avoir très d’affinité avec les nouvelles technologies. Au moins, maintenant, je sais que je pourrai apporter mon portable à Sherbrooke.

Ce matin, j’ai envoyé un courriel à Daniel et Joanne pour les inviter à Saint-Élie-de-Caxton, le 5 novembre… Si ça leur convient, je trouve que ce serait une belle occasion pour vous tous de faire connaissance. À part mes enfants, j’ai très peu de gens vraiment précieux autour de moi… eux en font partie.

Je redécouvre mon plaisir de créer… C’est fou, mais je plonge tellement profondément dans la vie de mes personnages que lorsque je relève la tête, après 2 ou 3 heures à mon clavier, c’est comme lorsqu’on s’éveille, et qu’on regarde autour de soi, en se demandant où l’on se trouve… j’adore.

Et j’adore aussi mon ami poète, qui vit à Sherbrooke… et que j’ai bien hâte de serrer de nouveau contre mon cœur…

Tendresse.

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Cher Pierre,

 

Chère Claire

Gaelle sort de sa rencontre avec sa directrice

La directrice de Gaelle, Madame Martelly a obtenu une subvention pour un projet de recherche qu’elle dirige …. et elle a offert un poste payant à Gaelle comme assistante de recherche dès que Gaelle aura terminé sa propédeutique. Ce projet sera d’une durée d’un an et probablement deux et même trois, le renouvellement de la subvention étant presque assuré. Mais bon… wowwww

Gaelle a aussi été recrutée comme co-organisatrice d’un colloque étudiant par Madame Martelly .. ce qui qui donnera l’expérience nécessaire pour l’organisation de ses propres colloques internationaux…

Comme Gaelle est très avancée dans son doctorat… sa directrice lui a aussi offert un bureau à l’université… offre que Gaelle a refusé préférant travailler à la maison. 

Un philosophe africain spécialiste en recherche création enseignant dans une prestigieuse université américaine… connaissance de madame martelly a de très fortes chances de devenir le co-directeur de son doctorat…

L’entonnoir du doctorat que Gaelle travaille depuis tant d’années a été chaleureusement accueilli par Madame Martelly… sans aucune résistance au niveau intellectuel…. yessssssssssssssss

Le projet Québec Mexique dans lequel Gaelle investit…  est accepté comme partie….  création … de son doctorat… Des membres de son jury sont déjà ciblés…

Bref… Gaelle est accueillie comme un cerveau générationnel par sa directrice. L’avenir s’annonce brillant… très brillant…

Nous avons donc fait le bon choix… tout misé sur ses A+ en propédeutique pour l’automne 2022 en faisant confiance en nos rêves réciproques:)))) en nos métaphysiques réciproques …

yessssssssssss

Pierrot

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WOW, quel formidables nouvelles!

C’est merveilleux de voir nos rêves se concrétiser, après tellement d’investissement de temps et d’énergie… Tu as eu raison de croire en elle… Tout se met en place, tel que tu l’avais anticipé en t’occupant de cette jeune femme extraordinaire. Je connais peu Gaëlle, mais je suis très fière d’elle… elle mérite largement tout ce qui lui arrive… Bravo!Bonne nuit à tous les deux… vos rêves devraient être merveilleux.

Claire

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Très cher Pierre,

Quelle immense joie tu dois éprouver de voir se réaliser tout ce pour quoi tu as investi tellement de toi-même… tu croyais en Gaëlle, et voilà que de plus en plus, son talent incomparable est reconnu par ses pairs…

Je n’ai aucun doute… des événements incroyables nous attendent dans les mois qui vont suivre… je sens que tes projets de doctorats prennent aussi leur envol… tout ce pour quoi tu travailles depuis si longtemps, que tu vis si intensément… commencent à porter leurs fruits… et je suis heureuse d’être à tes côtés dans ces moments si précieux de ta vie…

Effectivement, je vois que tu bosses très fort… de mon côté, je prépare aussi ta venue… tu me manques. Tu as fait un passage dans mes rêves endormis cette nuit… et c’était tellement doux… tendre… je me suis éveillé émue, surprise que tu ne sois pas dans mon lit… tellement mon rêve m’avait semblé réel… Je me rassure, en me disant que tu seras bientôt là…

Cet avant-midi, j’ai fait un peu de ménage dans mon sous-sol… s’il n’était pas aussi encombré je demanderais une soumission pour y faire finir une pièce confortable… Je pense que nous allons tout de même pouvoir nous installer un petit coin très intime… plus tard, pour une autre visite de ta part, je nous commanderai des chaises berçantes…

Je pense à toi, tout en tendresse.

Claire

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le moment ou tu es vraiment devenue ma compagne de vie pour la vie

chère Claire

Sentimentalement, je suis plutôt du genre lent… très lent…On dirait que chez moi, cela fonctionne par étape quand je travaille en dormant… soudain une phrase surgit x: la chanson l’écrivaine au k-oeur d’or qui est venue quasiment toute écrite pendant mon sommeil ex: la phrase… à partir d’aujourd’hui je vais prendre soi de toi avec la même dévotion avec laquelle je prends soin de Gaelleet quelques autres dont je n’ai pas la mémoire en ce moment…

Mais quand j’ai reçu les 2 billets d’autobus par courriel… je me suis dis… Voilà une femme dont l’intelligence du k-oeur est vraiment supérieure à mon égard avec tout ce que j’ai vu dans ma vie… et cette nuit… pendant que je dormais… la phrase suivante m’est venue lumineusement….LE MOMENT OU TU ES VRAIMENT VENU MA COMPAGNE DE VIE… lèves-toi et écris lui…

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La relation accordéon est vraiment une relation que j’apprécie au plus haut point avec toi… J’en protège jour après jo0ur le caractère sacré et je suis intimement persuadé que tu en fais de même de ton côté

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cher Pierre

C’est samedi… un matin de paresse où je laisse ma plume dans son encrier…

Peut-être parce mon imagination me dirige plutôt vers toi… vers tes mots qui m’invitent à devenir ta compagne de vie… Justement, cette nuit, dans une période d’éveil, je me disais que tu pourrais écrire au poète Lambert que vous pourriez vous rencontrer chez moi, ta compagne de vie

À quel moment, pour ma part, j’ai compris que j’allais t’aimer pour la vie…Tu es tellement mignon… quand tu rougis, lorsque j’évoque le domaine des sentiments…L’amour, le vrai, le grand, avec un A majuscule… j’étais persuadé qu’il n’existait que sous ma plume, dans mes romans… et je l’avoue, j’enviais mes personnages. Pour aimer profondément, me donner âme, corps et cœur, j’avais besoin d’admirer… ce qui m’a échappé dans mes relations antérieures… Dès que je connaissais mieux mon guerrier de passage, je réalisais que ce sentiment était absent… alors je ne pouvais pas poursuivre la route avec lui… En ce qui nous concerne, grâce à nos échanges épistolaires, j’ai eu pour toi une profonde admiration… avant de penser qu’il pourrait exister des sentiments plus tendres entre nous. Une admiration qui m’avait tiré des larmes, suite à notre première rencontre en présentiel, des larmes que je m’expliquais difficilement… jusqu‘à tout dernièrement, quand j’ai compris à quel point mon cœur allait t’aimer…

Cette révélation s’est faite chez moi à la suite de petits riens… une épaule… un corps qui se moulait parfaitement au mien… ta tendresse… tes mains si douces sur ma peau… Et même ce petit moment d’une coquinerie exquise, à l’aéroport, quand tu m’as dit que j’avais les s…. de tes fantasme, beaux, très rares… dont tu avais toujours rêvé. Quand tu as ajouté, en rougissant, un petit sourire canaille au coin des lèvres, que c’était à cause d’eux que tu souhaitais d’investir dans une relation à long terme avec moi… j’ai ressenti pour toi, et ton sens de l’humour dans les moments sérieux de l’existence, un profond élan de tendresse… Le lendemain, chez Isabelle, quand tu es venu dans mon lit, et que tu m’as dit de bien écouter, car tu ne le répéterais pas : Claire, je t’aime profondément… tu m’as émue… j’ai su que tu répéterais ce mots… j’ai compris que je pouvais t’abandonner mon cœur, sans risque que tu le brises… une douce chaleur m’a envahie… qui je le sens, devient jour après jour, une flamme vive, qui enflamme nos sens… de même que nos esprits créatifs…

Bon, me voilà lancée dans l’écriture d’un roman… le nôtre… Il nous reste tellement de magnifiques chapitres à écrire… Avec nos plumes de poète et d’écrivaine, nous devrions en faire une chef d’œuvre de fin de vie…

« La relation accordéon est vraiment une relation que j’apprécie au plus haut point avec toi… J’en protège jour après jo0ur le caractère sacré et je suis intimement persuadé que tu en fais de même de ton côté. »

Oui, cher Pierre, notre relation prend pour moi un caractère sacré.

Je t’aime.

Claire

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chère Claire

je t,envoie 2 documents …. celui de mon émission de radio et un vieux document qui parle de Gaelle et moi…

Je te réécris quelque part  cette nuit…… on m’a réquisitionné pour une fête de famille… Gaelle s’est bien payé ma tête quand on est venu me chercher pour aller faire un pas de danse… quand même:))))  Même pudeur à danser que de parler de sentiments:)))))))))))))))))))))On ne peut pas tout prévoir dans la vie:)))

Pierrot

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Gaëlle m’a expédié une vidéo de ta performance… il y a du talent qui se perd… Heureusement qu’on ne peut pas tout prévoir…
Bonne fin de soirée.
Claire

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il ne manque que toi ici claire )))) Bonne nuit

Pierrot

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Mon cœur y est… tellement.
Bonne nuit, Pierre.
Claire

Claire Bergeron

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Gaelle me faisait remarquer que nous étions tous les deux bâtis dans le même bois… prendre soin de l’autre

Chère Claire

Aujourd’hui, journée consacrée au ménage… Je ferai les armoires, le frigidaire, les planchers… Pendant que Gaelle continuera son magnifique marathon des A + …. Et pendant ce temps-là, mon cerveau continuera à mijoter des innovations métaphysiques reliées à l’ontikhatif…

Les mercis quotidiens de Gaelle sont d’une grande qualité … Par exemple… elle m,a dit hier… si tu as besoin d’une technicienne pour ton émission de radio ( connaissant mon horreur des pitons de quelque nature que ce soit) … je suis disponible à apprendre d’Alain Roy pour être à ton service techniquement… 

Comme par exemple la place qu’elle te fait déjà dans son k-oeur quand tu vas venir ici à Sherbrooke… Cela passe par de petits gestes concrets… elle me disait le soir on va pouvoir jaser autour de mon divan à travers mes travaux:)))

Nous sommes trois locataires dans le triplex.. Le soin de Gaelle prend de Jamiatou de ses enfants … et le soin que je prends de la voisine d’en haut Jade … Je sais que tu le fais aussi pour les tiens..

Prendre soin des autres autour de nous sans intérêt personnel caché pour que tous soient gagnants gagnants… c’est ce que moi j’appelle une forme absolue d’intégrité qui est bon pour la santé mentale

merci de prendre soin de moi et de Gaelle à travers moi

Pierrot

bon réveil

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Bon matin, Pierre,

Au réveil ce jour, le goût de reprendre ma plume était de retour… ça fait du bien, une petite journée de paresse dans la création.

Je vois qu’il t’arrive de prendre une journée de temps à autre sans sortir vagabonder… une prochaine fois, avertie-moi un peu à l’avance et j’en profiterai pour te faire livrer les oreillers et la couette, pour notre lit. Comme je te l’ai écrit, Amazon laisse les boîtes sur les seuils de porte…. alors, il est préférable d’être chez soi pour les ramasser à la livraison.

C’est super la bonne entente que vous avez avec les autres locataires de votre immeuble… j’ai remarqué qu’il y avait deux adorables petites filles… le bébé, est-ce un garçon? Gaëlle et toi devez apprécier ce changement, comparé à votre vie à Montréal…

Rosalie doit venir souper avec moi, ce soir. Je vais profiter de ses connaissances pour ajuster quelques petits détails avec ma connexion d’ordinateur, d’écran, etc… Son grand-père, monsieur Trigg, le père de Kevin est très malade à ce qu’Isabelle m’a dit… ça semble très sérieux… un homme d’une incroyable distinction…

Ça fait réaliser que nous avons tous une date de péremption… comme il a 91 ans, et qu’il a super bien vécu jusqu’ici, c’est moins pénible de penser qu’il peut partir à tout instant. D’un autre côté, je me dis qu’il a seulement quinze ans de plus que moi… ça passe vite, quinze ans… Donc, je compte bien en profiter, et même vivre en bonne forme au-delà de ces années… Ta présence à me côtés me donnera l’énergie… et le goût… de vivre centenaire, en demeurant, à tes yeux amoureux, une très jolie petite vieille…

Bonne journée de ménage.

Tendre bise.

Claire

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Sur ton document de radio, il y a une erreur dans ton adresse courriel…
Claire

 

Cher Pierre,

Rosalie vient de partir… c’est toujours bien agréable de la recevoir, j’ai tellement de beaux souvenirs avec elle.

J’ai aussi très hâte au 22 septembre… c’est bien cette relation, en accordéon comme tu dis, ça nous fait anticiper les doux moments que nous vivrons ensemble, en douceur, lentement, en prenant le temps de savourer chaque instant… Et entretemps, nous avons pleine liberté de nous investir dans nos créations réciproques…

Lors de cette rencontre, nous allons faire de nouvelles découvertes… voyager avec David et Édouard… célébrer l’anniversaire d’Édouard, qui aura 13 ans le samedi 24 septembre. Et le dimanche, nous assisterons aux compétions équestres d’Évangéline… tu vas voir à quel point elle est sérieuse, et combien elle s’investit dans ce qu’elle fait… on croirait sa mamie…

Puis nous aurons du temps pour nous deux, vendredi, lundi et mardi… la table de massage sera certainement arrivée… nous pourrons installer ensemble notre petit coin au sous-sol… tout doucement, tu cesses d’être un invité chez moi…

Pierre… je suis aussi vraiment ben avec toi, c’est merveilleux de te sentir présent, même dans l’absence.

Bonne nuit… et tendresse.

Claire

PS : Sur les photos envoyées par Gaëlle, j’ai vu que tu avais rafraîchi ta coupe de cheveux…

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Cher Pierre,

Je prends conscience, chaque jour davantage, du bien-être que me procure ta présence à mes côtés, celle d’une personne aimante, qui veille sur moi…

Tu sais, Pierre, toi et moi, au cours de notre vie, nous avons pris soin des autres, de leurs besoins, de leurs rêves, avec bienveillance, en nous oubliant, prêts à tout donner pour qu’ils atteignent leurs objectifs… Cette façon de faire a toujours été normale pour nous… comme si nous n’en connaissions pas d’autres…

Et voilà que tout à coup, arrive dans nos vies une personne prête à se consacrer à notre bonheur, prête à veiller sur nos rêves, à chercher à nous comprendre… il est impossible de ne pas accueillir ce présent de la vie avec une joie incommensurable ! Tu es là pour moi. Je suis là pour toi. Et ce, dans les méandres les plus intime de notre nature humaine… savourons!

Tu es dans mes pensées

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Chère Claire

Ce que j’aime de la relation accordéon c’est le temps poétique que l’on prend pour sculpter l’autre en soi… et surtout de se l’écrire, jour après jour… Il y a là-dedans une pureté du k-oeur que nulle usure du quotidien ne peut altérer… et qui se ressource dans nos créativités réciproques…

Tu dois être heureuse tous les matins de te retrouver avec tes personnages… De mon côté… j’assiste aux ieres loges à l’émergence de Gaelle dans toute sa dimension de créatrice internationale… tout en faisant de mon cerveau un art de vivre au service du tien par le k-oeur:)))

Oui, nous vieillirons tout en rajeunissant

bien hâte au 22

Pierrot

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Bon matin, Pierre,

Je me prépare à aller déjeuner avec mes trois copines: Huguette, Lucille et Thérèse… Avant la pandémie, c’était un rite mensuel… là, on ne s’est pas réuni depuis la fin mai…

Je t’écris à mon retour.

Claire
Claire Bergeron

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Cher Pierre,Ici, le soleil est au rendez-vous… de toute façon, depuis que tu es dans ma vie, je n’ai pas connu un seul jour de mauvais temps. Certain disent que nous n’avons pas eu un bel été… moi, il me semble que ce fut le plus beau de ma vie… et comme nous allons rajeunissant, les suivants devraient être encore plus merveilleux…Heureuse… même si aujourd’hui, je suis allée de nouveau au garage dans l’espoir de faire taire ce bruit désagréable qui me fait escorte depuis un bon moment… j’ai dû y retourner à deux reprises… pour finalement croire qu’ils ont trouvé le problème. En revenant chez moi, la dernière fois, je ne l’ai pas entendu… j’attends la prochaine sortie avant de me réjouir. Qui sait, je vais peut-être m’ennuyer de ce bruit de fond, qui me rappelait notre respectueuse épopée en Mauricie…Je suis très heureuse de constater que tout va bien pour Gaëlle… avec un ange gardien tel que toi, il ne peut pas en être autrement…Bonne fin d’après-midi.Bisou.ClaireCher Pierre,

 

Les mots qui résument le mieux ce que nous ressentons l’un pour l’autre, je crois, ces sont les mots de la chanson L’essentiel, écrite par Aznavour :

« L’essentiel
C’est d’être aimé
Le reste importe peu, la seule vérité
C’est compter pour quelqu’un quoiqu’il puisse arriver
C’est entrer dans son cœur et n’en sortir jamais
C’est recevoir autant qu’on aimerait donner
Ne plus s’appartenir, en être rassuré
C’est voir la joie de l’autre et fondre de bonheur
Mériter sa confiance et devenir meilleur
L’essentiel
C’est d’être aimé… »

Tu as raison, nos rituels, ces empreintes physiques et émotionnelles, que nous nous laissons l’un à l’autre, à chacune de nos rencontres, créent entre nous une profondeur de sentiments, très agréable à déguster lorsque nous nous retrouvons… des visites que nous anticipons avec tellement de joie…

Tu as une journée bien chargée… j’ai hâte que tu me relates ta rencontre de ce soir, en présence des animateurs radio, qui auront pignon sur rue…

De mon côté, c’est la jolie routine de mon travail d’écrivaine… un moment de création ce matin, interrompu de l’envoi par Anne-Marie d’un segment révisé, de mon roman à paraître au printemps 2023… un autre dont je suis bien fière. Il fait beau, alors je vais jouir de la magnifique température, tout en douceur.

Bonne journée à toi, cher Pierre.

Claire

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Salut Stéphanie…  quelle belle rencontre… j’aimerais attendre que ma compagne de vie…  Claire Bergeron …  écrivaine… www.claire Bergeron.com … soit en visite ici à Sherbrooke dans le bout du 15 octobre 2022 … pour te la faire connaître et lui faire découvrir tes belles inventions culinaires passionnées :))))

Tu es une rêveuse magnifique …  je planifie une nouvelle série d’émissions à CFLX …qui seraient pré-enregistrées pour septembre 2023 …. intitulée … UN RÊVE DE VIE… DEUX AMI(E)S ….

 J’aimerais bien que tu y participes un jour:))). 

Je compte répertorier une douzaine de rêveuses rêveurs … qui.. accompagné(e)s de leur meilleu(e) ami(e) vient parler de son rêve de vie avec un angle amical de la part d’une personne chère qui a assisté à l’évolution de ce rêve de vie:)))

Pierrot

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se voit samedi….. pour les échantillons à faire goûter à ma coloq … dis moi juste entre quelle heure et quelle heure tu y seras…

Pour ce qui est de l’émission de radio à CFLX … je viens d’en proposer par écrit … le concept à la directrice des programmes… j’attends un suivi à ce dossier… Vraiment heureux que tu acceptes d’y participer…

Mon objectif  … prendre le temps de rencontrer une douzaine de rêveuses et rêveurs … pré-enregistrer le tout d’ici septembre 2023 et faire partie de la programmation de CFLX à partir de septembre 2023

Parallèlement… je travaille sur un concept… un sentier de la vie personnelle oeuvre d’art … ici à Sherbrooke ou les 4 questions seront inscrites

quel est ton rêve? … dans combien de jours? …. qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? … et comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

Pierrot

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que ça va être le fun Claire de vieillir ensemble:)))

bon réveil

Pierrot

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Cher Pierre,

La vie nous a offert un merveilleux cadeau, sur ce dernier versant de notre existence… je le savoure à chaque instant… Même en ton absence, quand je me remémore cette belle odyssée qui nous a conduit l’un vers l’autre… Je me dis qu’il aurait suffi d’une seule petite maladresse de notre part, pour que cet incroyable rendez-vous nous échappe… heureusement, des forces plus grandes que notre volonté veillent sur nous…

Tendresse.

Claire

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Cher Pierre,

 

Nous ne le constaterons jamais assez… c’est un merveilleux cadeau que nous a fait la vie, en permettant à nos destins de se croiser… et surtout, pour nous, de reconnaitre ce rendez-vous qui nous était certainement fixé depuis notre naissance…

 

J’attends Daniel et Joanne pour souper. On ne s’est pas revu depuis notre voyage à la Société d’histoire d’Amos… de bonnes placotes en perspective.

 

Rajeunir avec toi sera enchanteur… tu as raison.

Bisou.

Claire

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quelle épopée à Sherbrooke nous allons avoir cvlaire

 

Pierrot

 

merci

 

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quand je partirai jeudi matin… vers Ste-Rose… j’aurai atteint tous mes objectifs

ici à Sherbrooke … Gaelle sera en paix, en sécurité et en optimalité doctorale…

 

bon réveil:)))

 

tendresse

 

Pierrot

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rès cher Pierre,

Jusqu’ici, quand tu venais chez moi, c’était en ami… jeudi, c’est un homme le cœur rempli d’amour qui frappera à ma porte. N’est-ce pas merveilleux, cette évolution dans nos sentiments ? Moi, ça me fait frissonner l’âme, le cœur… et le corps. Quelle tendre attente, à compter les jours et les dodos…

Hier, Daniel m’a apporté deux grosses caisses de retailles de bois. Cet hiver, nous pourrons nous installer au coin du feu, tu sortiras ta guitare, et seuls, toi et moi, nous revivrons la sublime époque des boîtes à chansons… que de la joie en perspective.

Bien contente que tu quittes Sherbrooke avec le sentiment du devoir accompli, nous pourrons nous consacrer l’un à l’autre en toute quiétude…

Ta tendresse m’émerveille… et me va droit au cœur!

Douceur.

Claire

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Cher Denis,

C’est magnifique! Déjà que les mots étaient émouvants, la mélodie sur laquelle vous chantez vos paroles… est céleste!

Pierre est un homme de lumière, authentique, qui vit, il est vrai, hors du temps… Il est une personne au service de ses semblables, qui sème le rêve sur son passage, et comme vous le notez si bien, son rire est un chef d’œuvre, tellement il est franc et libre…

Lui et moi, étions des personnes heureuses dans nos solitudes choisies, à nous consacrer à nos créations réciproques, avec si peu de chances que nos destins se croisent… Notre rencontre, comme vous le dites si joliment :  « Deux tendres étoiles qui se regardent et se reconnaissent parmi des milliards de milliards de petits points brillants dans un même firmament ! » est pour nous un mystère de la vie, que nous apprécions à sa juste valeur. Aujourd’hui, nous réalisons à quel point l’amour, quand il est vrai et authentique, apporte un sentiment de plénitude dans l’existence…

Oui, Denis, Pierre sera ravi d’écouter votre mélodie, n’hésitez pas à la lui faire parvenir.

Claire

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Bonjour Claire

Voici un enregistrement maison de la chanson du vagabond céleste en pièce jointe

Espérant qu’elle vous plaira avant de la montrer à Pierre.

Merci de votre écoute !

Excusez mon retard, j’avais la voix enrouée ces jours-ci !

À bientôt !

Denis Lambert

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Bon matin Pierre

J’ai bien réfléchi cette nuit à toute cette dimension du continent intérieur partagé dans vos propos qu’incarne Gaëlle et combien d’autres parcelles de lumières de l’univers.

… et l’inspiration est venue à ma rencontre, m’apaiser temporairement, … et je vous partage le fruit de cette lettre poétique dont vous êtes tous les 2, l’inspirateur et l’inspiratrice. À remarquer que j’ai remplacé les “c et q” qui sonnait en “K” justement par la lettre “K” et j’ai même fait la découverte qu’il y avait des “K”sonore qui étaient invisibles à l’oeil nu de l’écriture ??? Comme par exemple dans le mot extérieur ou on entend un “K” entre le “e” et le “x” : e-K-xtérieur. J’ai aussi tenu à ce que chaque vers contienne minimalement un “K” par profond respect pour vos travaux. Alors je vous laisse le soin de cette page de poésie à partager avec votre amie Gaëlle car seul un vagabond céleste connait la clé qui ouvre les serrures de l’intérieur …

Et surtout : N’oubliez pas de passer une belle journée !

À bientôt Pierrot !

Denis

 

Cher Pierre,

Il y a plus de trente ans, quand j’ai divorcé, je me suis promis que plus jamais je n’appartiendrais à quelqu’un… je refusais que désormais, l’on m’associe à un homme… Ma nouvelle liberté, si chèrement acquise, était trop précieuse pour que je la sacrifie….

Et j’ai tenu ma promesse… jusqu’à toi…

Quand tu écris ceci : « vraiment tu es une femme d’exception …. tu es ma femme d’exception :))) »… je ne me sens nullement menacée… au contraire, j’éprouve une grande fierté d’être associée à toi… et beaucoup de bonheur aussi!

Il y a de la magie là-dedans, c’est certain!

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Merci Pierre

Je suis très touché par ton mot d’une grande sensibilité artistique, mais encore plus par cette riche amitié poétique qui se tisse au fil des jours. J’avais écrit la chanson “Le vagabond céleste” en juin 2020, suite à l’écoute de la très belle version de “ta chanson du camionneur” faite par Fred Pellerin” Puis je l’avais fait parvenir à Fred sans la musique par le biais de Marie Martinez qui m’avait dit qu’il aimerait entendre la musique. Mais la covid a fait que c’est tombé dans l’oubli jusqu’à très récemment.

C’est alors qu’en furetant sur le net, je suis tombé sur une vidéo du conteur Simon Gauthier qui parlait de son amitié avec Pierrot le vagabond céleste que l’idée d’envoyer le texte à Simon m’est venue pour lui demander ton courriel le 15 août dernier… Comme les semaines ont passé et que j’étais resté sans réponse. C’est le 4 septembre que j’ai compris pourquoi il en était ainsi. Simon, comme tu me l’as indiqué avait déjà célébrer son mariage avec l’éternité le 19 janvier 2022.  Mais, j’ai tendance à croire que de l’autre côté du miroir Simon a su attacher les ficelles pour créer ce canal unique de communication.

De mon côté la poésie m’a frappé comme l’éclair, tardivement, à 24 ans, il y a de cela 33 ans. Je m’en souviens comme si c’était hier. J’ai entendu clairement une voix intérieure me dire ces 2 messages:

Le visage de la mort

Est-ce bien celui qui dort ?

Peut-être celui d’un message

Au-delà d’un passage …

Si je deviens roi

C’est que tu m’auras écouté !

Si je suis persécuté

C’est que tu m’auras rejeté !

En cadeau je te transfère en pdf le manuscrit original : “La complainte de la Manic” qu’Emmanuel, le fils de Georges Dor, m’a fait parvenir. Tu verras que la version originale diffère de celle qui circule !

Aussi une photo quand Fred Pellerin commanditait un concours de conte que j’organisais pour la commission scolaire. Fred venait en cachette rencontrer les gagnants.

Bonne soirée !

Denis

 

 

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Bonjour Pierre,

Je me suis procuré tout ce qu’il faut pour faire un bon feu dans la cheminée… il ne manque plus que toi, et tes chansons, pour magnifier l’ambiance… j’ai hâte que tu sois là…

Bonne journée… ici, il pleut à verse, mais dans mon cœur, le soleil brille…

Claire

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Cela m’épate Claire de voir à quel point tu prends soin de tous les petits détails en ce qui a trait à nous deux… organisante, poétique, intelligente…. en tout cas.. je ne surprendrai pas en te disant que tu as et auras un complice à ta hauteur… C’est peut-être cela l’amour une complicité à hauteur de rêve:)))

Gaelle bosse fort…. wowww…. Son arrivée au doctorat en janvier 2023 devrait être sans faille….

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Bonsoir Claire,

Pierre m’a écrit une très belle lettre ce matin suite à l’envoie de la vidéo de la chanson “Le vagabond céleste”

Vraiment ! Il écrit bien le Pierrot. Un être attachant, d’une exceptionnelle sensibilité.

J’ai aussi jasé cet après-midi avec mon amie Caroline Desbiens, députée du Bloc Québécois de la région de Charlevoix, Isle aux Coudres qui est aussi une auteure-compositeure-interprète de grands talents. Caroline m’a dit qu’ils avaient soulignés la fermeture du 2 Pierrots l’an dernier à l’assemblée nationale comme une institution importante du milieu de la culture québécoise. Mais que rien n’avait été fait jusqu”ici pour honorer Pierre, le vagabond céleste. Elle m’a dit qu’elle allait regarder cela et me revenir.

Et j’ai aussi trouvé le fichier des correspondances qui ont mené au mariage de mon grand-père Arthur avec sa Rosalie (de la Beauce). (en pièce-jointe)Qui sait, peut-être se réincarneront-ils à travers vos personnages ? En tout cas, c’est de la nourriture romantique pour romancière !

Amusez-vous bien !

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Bonjour Denis,

Vous avez raison, Pierre est un être d’une extrême sensibilité…

C’est une belle initiative de votre par de vouloir qu’il soit reconnu comme l’un de nos grands poètes, mais également comme un philosophe hors du temps… Je suis toujours émue de constater à quel point cet homme est heureux, bien qu’ayant tout donné, et continuant de donner, dès que l’occasion se présente… C’est un allumeur de rêve, dans le cœur de tous ceux qui ont la chance de croiser sa route…

Et merci pour la superbe correspondance entre vos aïeux… dès que j’ai un moment de tranquillité, je vais m’y plonger avec une grande joie… et je vous en reparlerai, c’est certain.

Bonne continuité à votre superbe poésie, et au plaisir de vous rencontrer en novembre.

Claire

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1114 ….. 19 DÉCEMBRE 2012

1114 .. (FRANÇOIS VILLON) COURRIEL À SIMON SUR LE VAGABOND FRANÇOIS VILLON CHANTÉ PAR REGIANNI

mon rapport avec villon regianni
From pierrot@reveursequitables.com
To Simon Gauthier
Date 2012-11-19 13:50

Quand je suis arrivé à Montréal chez ma tante lucienne pour étudier à Brébeuf, Regianni avait sorti un long jeu avec un 45 tours, sur lequel il y avait la ballade des pendus… C’était mon seul disque sur mon petit pick up:))) et cette chanson a joué sans arrêt durant des mois.Je pleurais toutes les larmes de mon corps, de joie car Je reliais en moi le Jean Narrache de mon enfance avec le Villon de la fin de mon adolescence, deux vagabonds poètes dont la légende en faisait des personnages aussi poétiques que ceux du loup des steppes de Hermann Hess, dont j’achetai une cinquantaine de copie que je donnai à différents artistes en difficultés pour qu’ils gardent confiance en leur vocation.

durant les fêtes de 1970 je crois, je fis le tour de la Gaspésie sur le pouce avec Pierre Angers des Contretemps ( nous avons fait 2 long jeu si je me souviens bien) ils doivent être à la bibliothèque nationale avec celui que j’ai fait qui s’intitule Pierre Rochette chante le vieux Montréal et le livre de poésie.

Pierre Angers et moi ne pûmes dépasser Chandler, les tempêtes ayant bloqué les routes, nous dumes revenir sur nos pas. Mais notre vagabondage nous a rapporté des contrats dans la vallée de Matapédia. Je rêvais de poétiser Villon par ma vie même, et je me rappelle avoir chanté le poème de Villon sur la musique de Regianni dans les moments les plus difficiles.

Pierrot

Simon Gauthier <simondufleuve@gmail.com> a écrit :

Merci Pierrot, je vais prendre le temps de
lire ce que tu m’envois et plus encore!
Merci encore pour tes histoires
et notre rencontre.
C’est un oeuf
+++

Aujourd’hui il fait beau soleil.
Je vais prendre une marche et quelques rayons d’automne.

J’ai rencontré juste après notre séparation au Salon du livre mon ami (et
le tien aussi)
Richard Gamache

Il me fait te mettre à l’oreille “Vas dire à ma mère que le poête est mort”

!!!! avec un grand sourire toujours cet éclatant Gamache de la Gamacherie”

Il va bien.
Il te salue affectueusement le fil d’or
À bientôt
à plus
Simon
on on on on on

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4112, 28 mai 2020,

UNCATEGORIZED

RADIO-CANADA A RENOUVELÉ SES DROITS DE DIFFUSION DE LA CHANSON DU CAMIONNEUR POUR LES TROIS PROCHAINES ANNÉES….

MAY 28, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT

La poésie…. La vie n’est que poésie…. du moins pour le poète… Mais qu’est-ce donc que la poésie?

Je crois que c’est l’envers de l’horreur… le privilège que de n’être autre chose que le rien qui danse en soi pour mieux témoigner de la souffrance universelle des errants fantomatiques qui eux vivent l’invisibilité des abandonnés des chances d’avoir accès aux ressources et encore pire… celle des errants axiologiques qui se battent hiérarchiquement pour monter d’un barreau de l’échelle sociale…

Je ne sais trop que dire… Le poète n’est habité que par la poésie … J’ai beau fermer les yeux…  elle est toujours là dansant en moi… j’ai beau ouvrir les yeux… elle est encore là… j’ai beau vieillir… elle est encore et encore et encore jeunesse éternelle du vent qui soufflait dans la fenêtre de garage du café St-Vincent quand je chantais sur le petit banc… de la petite scène … soir après soir… pauvre… si pauvre… mais si riche…

La beauté du monde faisait en sorte… que je m’évanouissais de l’intérieur… parce que cela était impossible que ce ne soit pas moi qui chante… que les applaudissements du public me laissait indifférent… ni voyant que le piège du paraître… Comme m’avait déjà dit Suzanne Fortin, la belle grande fille de Recyclo-livres… JE SUIS AMOUREUSE DE TON ÂME….

Je dois avouer aujourd’hui que je n’ai jamais aucun talent en amour… Je me rappelle Pierrette qui était vérificatrice bancaire à l’international…. Un jour… je reçois une lettre d’amour…. bien sûr… une belle fille qui a le courage de t’écrire une lettre d’amour… c’est quand même un événement dans une vie…

Mais les deux hobos en moi qui sautent du train de la condition humaine chaque fois que cela devient sérieux… te font un handicapé de la peur d’être seul…  Et encore une fois… une nouvelle femme dans ma vie… et encore une fois… la poésie qui me disait… fuis… fuis… la poésie peut rarement gagner contre l’usure du quotidien…

Je me rappelle… Je passais mes nuits chez elle, aprèes le spectacle è l’auberge avec Denis… è lire Krhisnamurti… des nuits entières… et Pierrette de me dire… si tu ne me fais pas l’amour… je vais me trouver un amant… et moi de lui répondre… Je préfère que tu te trouves un amant…  c’était terminé….

Je me rappelle… j’étais dans le train avec une de mes ex-femmes… Nous venions de créer un nouveau spectacle à l’auberge… cela m’avait demandé de nombreuses recherches sur le western américain… en fait… nous avions un spectacle country qui nous permis Denis et moi de faire 2 fois le festival de Ste-tite…

Nous étions dans le train… et j’avais apporté un gros volume en anglais sur le burlesque américain… et mon ex de me dire… c’est ça… on est en vacance et tu lis encore… Terminé que je me suis dit… à la gare suivante… je fis en sorte qu’elle s’asseoit plus loin pour que la poésie qui m’habite ne me trahisse pas…

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J’étais , nuit et jour, poésie… fou de poésie… comme quand j’écrivais des nuits entières mes cahiers de chansons au dactylo… comme quand je passai plus de 14 ans à bosser sur une maîtrise … Parfois.. la salle était en délire…Je me rappelle entre autres, à Gatineau je crois… Pendant que j’étais sur scène… et que le public dansait sous mon talent…moi… je courbais le pacing et l’improvisation pour varier à l’oreille les trois formes de rire (le rire de supériorité, le rire de libération, le rire de l’incongruité) … et là. lorsque j’avais fais une avancée théoritique… je n’avais hâte qu’à l’intermission pour déposer cette avancée intellectuelle… bien écrasé contre le plancher… Denis arrivait et disait… c’est le temps de retourner… et moi de lui dire… donne-moi 5 minutes… j’ai pas fini… et passionnément… je poursuivais la seule chose qui m’intéressait… témoigner par l’écriture de mes avancées de laboratoire… car pour moi… faire de la scène.. c’était d’abord un laboratoire de recherche poétique… 250 fois par année… j’étais poésie-chercheur…. d’un rêve étrange…

Parfois les brosses d’être étaient si intenses…. comme ce fameux soir d’été au Patriote de Ste-Agathe… ou je vécus un coup de foudre pour une jeune femme… j’arrivai sur la scène et je dis: Mesdames et Messieurs.. ce soir le spectacle ne durera pas 20 minutes… aujourd’hui j’ai vécu un coup de foudre… et j’ai la chance cette nuit de vivre une extraordinaire nuit d’amour… et je débarquai…. prit ma guitare et partis…

Je me rappelle… Denis était à l’arrière dans le petit bureau… et tenait sa tête dans ses mains… A ma grande surprise… des hommes vinrent me serrer la main en tremblant…. j’avais touché en eux quelque chose qu’ils n’auraient jamais l’occasion de vivre… et ile me remerciaient d’avance de le vivre pour eux…

C’était une très belle femme…. On s’était donné rendez-vous dans un parc… Elle travaillait à l’auberge… on dirait qu’elle avait vu en moi ce que je n’avais pas encore vu moi-même… le vagabond qui s’apprêtait à tout lâcher pour vivre radicalement la poésie qui l’habitait…. C’est elle qui m’avait dit… T’ES PAS TANNÉ DE FAIRE LE SINGE EN AVANT… Elle avait visé juste… Ma maîtrise sur le rire était terminée… j’avais l’impression de n’être plus que la caricature de moi-même…

Nous arrivâmes à l’ancienne maison de Raymond Levesque qui était la mienne sur la Butte aux Pierrots (l’ancienne butte à Mathieu)… elle alluma des chandelles… et fit des incantations une partie de la nuit …. pour que mon vrai moi surgisse… Tout chez elle était délire…. Je fus inquiet au point ou je cachai les couteaux… Nous dormîmes l’un près de l’autre… Étrangers… elle dans le délire… moi dans la poésie… elle partit à pied dans la nuit… j’ai su plus tard que la police l’avait ramassée sur la route et qu’elle était entrée en psychiatrie…

Le lendemain… la salle du Patriote était bondée… mais bondée… Je reconnus des visages d’hommes qui m’avaient serré la main la veille et qui voulaient connaître la suite de l’histoire… et je racontai la catastrophe que fut ma nuit… et le spectacle fut étrange… comme de la poésie au clair de lune qui s’était trompé de soir….

Ce jour-là… je sus que j’avais franchi une ligne… Je ne faisais plus la différence entre ma vie poétique et les lois de la scène… C’est pas longtemps après que sur scène à l’auberge…. je chantai la quête de Jacques Brel et quittai à jamais par la porte d’en arrière…

J’apportais avec moi… la poésie de ma jeunesse… intacte…

Seule la poésie comptait…. chaque visage de femme n’était que le nouveau masque sous laquelle elle venait se reposer… plus j’étais pauvre, plus j’étais sans le sous, plus j’étais poète, plus de très belles femmes venaient mystérieusement hanter l’enchantement des rêves uniques….

C’est ainsi que Mademoiselle Marie débarqua avec son chien… alors que je n’étais qu’écriture devant le poêle a bois… et que je me ramassai à Victoriaville… dans sa maison…. a travailler nuit et jour à Monsieur 2.7 k… à lire,lire, lire, lire… à hurler à la bibliotheque là ou mon ami le poete Richard Gamache était concierge…. à hurler…. ma colère de ne pas trouver ce que je cherchais… Cher richard…

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MA DÉVOTION À LA POÉSIE DE VIVRE FUT SANS CONCESSION TOUT AU LONG DE MA VIE SUR TERRE…. ET C’EST PEUT-ÊTRE CELA …. LE PARI DU RIEN…. EN TOUT CAS POUR MOI… DÈS QUE LA POÉSIE DE VIVRE SE RETIRE DE MA VIE… JE CONVOQUE LES DEUX HOBOS DE MON ENFANCE …. JE MONTE AVEC EUX SUR LES DESSUS DU TRAIN DE LA K-ONDITION HUMAINE… ET ENSEMBLE… NOUS SAUTONS DU TRAIN…. NON PAS DANS LE VIDE… MAIS DANS LE RIEN DU VIDE…. LÀ OU LE RÊVE BIG BANG NE FAIT PAS PARTIE DU RÉEL… MAIS LE SIGNE POUR CEUX OU CELLES QUI ONT LE K-OURAGE DE TOUT ABANDONNER…. LÀ OU LA BEAUTÉ DU MONDE SE FAIT HUMANITÉ OEUVRE D’ART

JUNE 1, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT

CHER RICHARD GAMACHE
POÈTE

Faites connaissance avec Richard Gamache

Arts de la scène – Conte

Présentation

“Qui suis-je ? Artiste. Poète, auteur-compositeur, palabriste, écrivain publique, producteur … J’ai jeté tant de bouteilles à la mer que si elles me revenaient toutes je pourrais en faire un radeau et enfin la traverser.”

Maire de Norbertville de 2005 à 2009, récipiendaire en 2010 du prix Georges-D’Or remis par la Société Saint-Jean-Baptiste Centre du Québec pour mon implication dans la promotion et la défense de la langue française, j’ai écris plus de cent chansons et quelques plaquettes de poèmes et n’en finirai jamais de me faire entendre partout où je le pourrai.

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Très cher Richard….

Quand je suis arrivé chez mademoiselle Marie à Victoriaville, dès la première journée, je me dirigeai vers la bibliothèque du cegep… à deux rues seulement à pieds…de la maison de Mademoiselle Marie….

Et là soudain… j’accompagnai l’écriture de Monsieur 2.7k? de lectures vagabondes…. et cela du matin au soir… Et c’est le soir que tu venais faire le ménage de la bibliothèque à la fermeture … Je t’y croisai… et c’est là que j,appris que tu était poète.

Et rapidement, j’obtins le droit de trainer dans la bibliothèque après la fermeture pendant que tu y faisais le ménage…. J’avais d’ailleurs demandé d’y dormir avec mon sac de couchage… ce qui me fut refusé sous prétexte que les assurances ne le permettraient pas…

https://www.youtube.com/watch?v=af-Y3ZqYy8w

J’avais accès quotidiennement à un vrai poète….et pourtant… je sentais que toi et moi habitions la rivière du temps différemment … toi Richard… tu étais un poète bien ancré sur le territoire de ton village, St-Norbert, dont tu es devenu maire d’ailleurs après mon départ…  Tu avais même eu l’audace d’ouvrir une aire en plein air en arrière de ta maison que tu avais nommée LA GAMACHERIE… et tu y présentais une série de spectacles… de chanteurs-chanteuses ou poètes qui venaient dormir chez toi… Je t’admirais beaucoup pour ton assiduité à servir ta communauté par ton enthousiasme.

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Les contes et légendes de retour à La Gamacherie

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La Tribune

Fort du succès obtenu l’an dernier, le propriétaire de La Gamacherie de Norbertville, Richard Gamache, a annoncé le retour de son Festival de contes et légendes «La parole est aux actes» pour une deuxième fois du 20 au 22 juin.

L’artiste multidisciplinaire n’a pu que se réjouir des résultats obtenus l’an dernier par le remplacement de sa traditionnelle saison de spectacles par un événement ponctuel de quelques jours.

«C’est une excellente décision qu’on a prise. Nous recevons presque autant d’artistes qu’au cours de la douzaine de semaines de programmation que nous avions avant. Nous sommes toutefois plus ciblés dans le domaine des contes, et les gens semblent apprécier», a indiqué le promoteur.

L’engouement des gens pour le Festival de contes s’est traduit en trois salles combles successives, ce qui a permis à La Gamacherie de renflouer un bas de laine qui semblait s’être troué au tournant de la décennie.

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De mon côté… nuit et jour comme  jour et nuit… je tentais de saisir l’inassouvi perpétuel en moi… et cela par le vagabondage des livres de la bibliothèque de Victoriaville… et cela dans tous les domaines de la k-onnaissance…

2 ans comme cela…. à vivre une vie de poête… sans le sous… en invité chez Mademoiselle Marie qui ne me demandait que de passer la balayeuse dans le salon, de couper des légumes et le soir, aprèes sa journée d’enseignement en mathématiques, de lui raconter mes lectures avant que nous retrouvions chacun nos chambres…

Je dois rendre ici hommage à Mademoiselle Marie qui ne m’a jamais demandé rien d’autre que d’être poète… et cela durant 2 ans… Grâce à Mademoiselle Marie… je pus vagabonder la poésie d’un cegep en poète avant d’émigrer pour 4 ans à la librairie alternative de recyclo-livres sous l’accueil généreux du grand Gérard Cadieux, pour y dormir sur une table et y faire avec Gérard des recherches sur le wow… qui me conduisit finalement à la notion de pays oeuvre d’art à partir de Franck Scott…..

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Toi Richard, tu faisais oeuvre… et moi… après la fermeture de la bibliotheque… pendant que tu faisais le ménage… il m’arrivait de hurler le poingt dans les airs…. en me tenant loin des cameras qui n’avaien t pas de système de son…. et de crier… MAIS TABERNACLE… RIEN DE CE QUE JE LIS NE ME NOURRIT…. MAIS QU’EST-CE QUE JE CHERCHE DONC?….

Ca te faisait rire de bon k-oeur… Richard… car, toi… on aurait dit que tu avais été configuré pour honoré ton village par ton talent et par ta poésie… Mais moi, Richard, il me semblait que je venais de nulle part… et que je recherchais à habiter le nulle part….

Je rêvais de marcher la voie ferrée… partout à travers le Canada… Je ne rêvais pas de faire oeuvre…. ni de me retrouvé sous forme de livre dans une bibliothèque…. J’écrivais Monsieur 2.7k? mais en même temps… je m’apercevais bien que le personnage de la lettre K, avec 2 bras 2 jambes cherchait à sortir de la k-ondition humaine… à fuir… et chaque fois que j’avais réussi une fuite.,… il me fallait fuir de nouveau… de femme en femme… de village en village…. de ville en ville… MAIS FUIR QUOI? ET POURQUOI?

Je te racontais cela… et tu me disais.,.. oui mais il y a des gens qui sacrifient le quotidien pour que tu puisses être libre…. Il est vrai que je refusais de travailler pour gagner ma vie… comme toi tu avais décidé de tenir le coup comme concierge jusqu’à ta retraite pour devenir enfin poète è plein temps…

Moi je refusais cela… Je n’avais jamais travaillé et sois certain que je ne travaillerais jamais…. j’avais  horreur de l’esclavage salarial… même si c’est pour la bonne raison… et j’en ai toujours horreur d’ailleurs… POUR MOI, LA RETRAITE, ÇA COMMENCE À LA NAISSANCE….

Et un beau matin, je me suis enfui dans la cave de Recyclo-livres… cela a duré 4 ans,… On s’est perdu de vue…. tu passais de temps en temps à la librairie…. puis j’ai vagabondé le pays…. puis la connaissance universitaire… puis l’amitié oeuvre d’art.…. EN REFAISANT PERPÉTUELLEMENT LE PARI DU RIEN….

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Ce matin…. j’ai ta belle chanson Bon anniversaire en mémoire, puis l’autre. VA DIRE À MA MÈRE QUE LE POÈTE EST MORT…

Tout cela pour te dire… merci…d’avoir été là pendant que je me cherchais

Pierrot vagabond

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COMMENTAIRE 1

DANS CETTE RENCONTRE AVEC PIERRE LEVY ET SES RECHERCHES SUR L’INTELLIGENCE COLLECTIVE …..SE DÉPLOYA SOUDAIN …. L’ARCHÉOLOGIE DE CE QUI ALLAIT DEVENIR AB-CEPTUELLEMENT LES NOTIONS D’AB-LOGIE ET D’AB-XIOME 

Lorsque je suis arrivé chez mademoiselle marie à Victoriaville, mon roman l’île de l’éternité de l’instant présent que j’avais écrit à Val Dabid après m’être enfui à jamais de la scène était déjà écrit… Je l’avais laissé dans le disque dur de l’ordinateur de Claude Demers tout en avait une version par fichier attaché sur courriel…. mais même de cela, je n’en suis pas sûr…..

Je n’avais pas le lexique ab-ceptuel que j’ai aujourd’hui pour saisir la nature très signée d’un rêve vécu radicalement sur terre..

Mais aujourd’hui je peux dire que quand je relie cette iere page du 1000 pages de Monsieur 2.7k?… je ressens profondément les attributs essentiels de ce que j’appelle maintenant l’ab-logie… qui est en fait, la non-logique multiversielle d’un rêve big bang en design onérique unique et enchanté parce que fait uniquement  d’errance poétique sur terre … donc impossible à définir logiquement ……  de là la notion d’ab-xiome… qui est en faut un axiome de recherche dont la validité repose sur la force incantatoire d’un rêve big bang, donc unique et multiversiel.

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Donc, à l’époque de cette iere page, j’habitais comme errant-homme-maison chez Mademoiselle Marie à Victoriaville qui généreusement m’avait offert de me loger et de me nourrir pour que je puisse consacrer mes nuits et jours à mes recherches par le biais de lectures à la bibliothèque du cegep de Victoriaville, 2 rues plus loin, 5 minutes de marche…

Ce furent des années très heureuses…. (4 je crois)  ou j’ai rencontré le poète concierge, Richard Gamache qui me laissait travailler après la fermeture pendant qu’il y faisait le ménage

J’étais continuellement en colère intellectuelle… Plus je lisais, moins je trouvais…

Et soudain je tombe sur le livre de Pierre Lévy sur l’intelligence collective….  Et tout de suite, je sens que Lévy a touché à quelque chose mais qu’il a raté la cible… Et je ne sais pas pourquoi… mais je veux quand même le rencontrer…

Je rejoins Claude Demers et je lui parle d’un doctorat possible avec Pierre Lévy en chaire d’intelligence collective à Ottawa…. dans un projet-création qui porterait le titre de PROJET PÉRICLES.

J’aimerais que le conseil municipal de Val-Morin marque l’histoire du numérique en tenant la iere assemblée municipale uniquement par Internet…..

Claude convainc le directeur général  de Val-Morin de monter avec nous à Ottawa pour rencontrer Levy… Mais parce que je suis un vagabond, et que mon plan passe d’abord par le rêve  d’une collectivité, je vis un profond malaise avec Levy lors de cette rencontre.

De fait, Lévy m’obtient $20.000 pour cette expérience de doctorat… Mais je demande à avoir un bureau……….  le bureau du gars qui fait rien ……………. et qui par ce rien fait rêver tout un village… Et là ça bloque….

Pour Lévy, comme curieusement pour Habermas, partout ou il y a attroupement, il y a intelligence collective en marche… Je plutôt dans l’angle philosophique de John Rawls dans lequel il faut d’abord inventer une théoritique que je décrirais aujourd’hui d,ab-ceptuelle, ab-logique et ab-xiomatique pour que (comme dans le concept du voile d’ignorance de John Rawls) , l’unicivité d’un rêve big bang collectif par le biais d’une synchroni-vieté multiversielle puisse signer le réel tout en en faisant pas partie. (dit avec les mots d’aujourd’hui, bien sûr).

Et je décide de saboter le tout…. Pour m’en sortir métaphysiquement, je lis sans passer une ligne tout en soulignant le grand Robert des noms propres pour me rendre compte que la différence entre les poètes et les scientifiques, c’est le fait de mourir dans la dignité ou pas…

J’envoie le dictionnaire à Lévy en lui disant de bien le conserver quand un jour, il vaudra une fortune comme artéfact d’un vagabond qui a refusé de trahir son rêve… pour la servilité à une pensée qui n’était pas la sienne …. rêve qui deviendra 15 ans plus tard, par le biais de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) le rêve  de la NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE.

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et moi de mn côté … je suis allé hier soir à une réunion des narcotiques anonymes… J’écoute… je réfléchis… je marche… tout chez moi est oeuvre de l’esprit au service du bien commun… oui… je reprendrai ma guitare devant ton feu de foyer et ce sera un vrai moment de fête entre nous

Pierro

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Demande d’autorisation – LA CHANSON DU CAMIONNEUR (VERSION FRED PELLERIN) – VOIX LA – SAISON 9

C’est incroyable comme les étoiles s’alignent en ta faveur… en celle de Gaëlle par le fait même… ça me ravit! Et je suis certaine que ce n’est qu’un début… ensemble, nous allons assister à de merveilleux développement dans ta route vers le prix Nobel…

Bonne soirée.

Claire
Claire Bergeron

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Je ne l’avais pas reçu… cela aurait été bien dommage qu’il ne me parvienne pas….. C’est peut-être cela l’amour une complicité à hauteur de rêve:)))Tellement belle cette définition de l’amour…

Bonne journée.

Claire

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tu te souviens de l’époque ou on se disait vous:))))

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1073 ….. 22 FÉVRIER 2007

1073 (PIERROT VAGABOND) Pierrot

Le jeudi 22 février 2007 à 09:33, par pierrot rochette

Cher Monsieur Drolet,
Cher Monsieur Pellerin,

j’ai retrouvé un courriel sur une adresse courriel ou je ne vais jamais. Je n’ai peut etre pas répondu a Monsieur Gaetan Drolet de quebec qui voulait entrer en contact avec moi. Monsieur Drolet n’ayant pas d’adresse courriel. Il me demande un telephone ou une adresse pour me rejoindre. Comme je n’ai pas votre adresse courriel et que celle de Monsieur Michel Pellerin est inoperante, et que je suis un errant homme maison, j’ai pense vous rejoindre par ce blog.

A l’epoque, jé désirais découvrir le secret du rire dans le cerveau humain. J’avais créé les Pierrots et les deux Pierrots tout en reprenant la création de la Butte a Mathieu en la renommant la butte aux Pierrots. J’avais acheté la maison ou Raymond Levesque vivait lorsqu’il y faisait ses revues. Je faisais rire les gens et je me disais: Pourquoi ils rient? Comment ca marche dans le cerveau?

j’allais chercher la poune dans un cabaret minable de St-Hyacinthe. J’allai voir sa gérante Madame Daniel. Je veux rendre hommage a Rose que je lui dis. Elle me dit ce sera 16000 par semaine. Je lui dis Madame, j’ai besoin de découvrir le secret du rire dans le cerveau et c’est en faisant un spectacle avec Rose a la Butte aux Pierrots durant l’été que j,espere y arriver tout en lui rendant hommage. Madame daniel me dit… cela vous coutera $900. par semaine.

Ce fut un été magique. Comment une vieille dame de 77 ans arrvait-elle avec des gags usés a, elle dont la carriere était morte a l’époque (ce nous effectivement qui la relancames) pouvait elle soir apres soir obtenir des jeunes comme des vieux, un rire d’une telle précision. Le timing qu’elle me répondait.
L’été se termina. J’avais 29 ans je crois.

Je quittai tout. Je louai un logement dans un bloc de prostituées sur la rue Ste-Catherine Papineau et marchai durant des mois la rue Ste-Catherine. Je ne pouvais tricher avec ma vocation d’artiste.

Je téléphonai a Rose. Je lui dis Rose ca ne va pas bien. Nous allames au restaurant. Je lui dis je veux faire rire mais je me sens trop vieux. Elle me dit mon p’tit chien est-ce que ca parle dans ton ventre? je lui dis oui… elle me dit travaille la nature va faire le reste. Je lui parlai de mon projet de maitrise pour découvrir le secret du rire dans le cerveau humain. Je lui dit Rose, c’est quoi el secret. Elle me répondit.

QUAND LE PUBLIC VA VITE, VA LENT
QUAND LE PUBLIC VA LENT, VA VITE

Effectivement, 13 années plus tard, ce fut une de mes conclusions. Le rire n’étant pas un sujet philosophique, me dit mon directeur de département. je lui dit monsieur, quand je vais réussir, vous ne serez plus ici. Je lui dis Monsieur je désire faire une recherche de doctorat en maitrise. Ca prendra le temps que ca prendra. Je choisis comme directeur de these un monsieur de race noire,qui venait de Suisse, qui ne comprenait rien et qui surtout n’aimait pas mon sujet. Et je travaillai sans relache.

J’avais le privilege de faire de la scene. Un jour, Denis Lamarre et moi avions un spectacle au mont Avilla. Ca ne marchait pas. Mais Roger Giguere de l’autre cote marchait encore moins. Le samedi soir, comme lui avait deux représentations, j’assistais a la deuxieme. Je fus depuis toujours un amateur du burlesque. Je connaissais l’histoire du burlesque americain. La nuit, plus jeune a 3 heures du matin, je dormais avec mes écouteurs parcer qu’a C.J.A.D, on passait de vieux disques americains de leurs comics

D’ailleurs, je ne comprenais pas tres bien l’anglais a l,epoque meme si je le lisais. Mais je me rappelle ce rire fabuleux d’un comedien americain dont j’oublie le nom. J’ai découvert par la suite qu’il avait été le premier noir a faire des gags contre les noirs a un public blanc. Ce fut une révolution aux E.U. des gags du genre. En face de ma maison, y a un noir qui vient de s’installer, ca va faire baisser la valeur de ma maison… etc… Il faut se mettre dans le contexte c’était dans les années 50.

Revenons au mont Avilla. Il y avait une dame de 55 ans, magrichonne et frustrée qui venait voir mon spectacle avec sa mere encore plus pincée qu’elle. Elle était victime de sa mere, le baton de vieillesse de sa mere. Comme je pouvais aller assister gratuitement aux spectacles de Roger Giguere le samedi soir, je les amenai toutes les deux.

A chaque gag gras de Giguere, je me rendis compte que moi je riais d’un rire d’incongruité (la beauté de la mécanique bergsonnienne ou chaplinienne du gag) la mere riait d’un rire de superiorité (elle était quelqu’un et les autres rien) et la fille d’un rire de soulagement (rire gras de la frustration freudienne) et c’est a ce moment seulement, apres 13 ans de recherche que par un hasard fou, je pus prouver une iere fois ma théorie.

L’EMOTION DANS LE RIRE
EST UNIVERSELLE PAR SA PRESENCE
ET ACCIDENTELLE PAR SA FORME

Ce fut lors d’un spectacle a Levis dans un arena que je décpuvris la possibilite comme artiste de faire passer une salle d’un rire de superiorite a un rire d’incongruite. L’épisode du dentier que je raconte dans mon roman
1000 pages, K, mais dont le brouillon 400 pages se retrouve sur le blog de Claude demers. (demers.ac.ca) l’ile dE l’éternite de l’instant présent dont voici l,extrait:

extrait du brouillon du roman
l’ile d el’éternite de l’instant présent
demers.qc.ca

Une des pages mentionnait qu’il avait mis dix ans pour découvrir le secret du rire dans le cerveau humain, le tout se résolvant en une thèse de maîtrise à l’université sur les lois structurales du rire et des pleurs. Une anecdote, s’étant réellement produite, illustrait d’ailleurs avec concision la substance du fruit de ses recherches.
L’événement était arrivé dans un aréna où près de six cents personnes assistaient à son spectacle. Il avait fait monter sur la scène l’organisateur, pour le faire participer à un sketch improvisé. À un moment précis où l’attention du public était à son maximum, il avait par mégarde accroché le dentier du comédien amateur, objet ridicule par excellence, qui avait fini par rouler jusqu’au bord de l’estrade.
Un immense rire de foule s’en était suivi. Il faut dire ici qu’un rire se lit exactement de la même façon que des notes d’une mélodie sur une portée musicale, la barre de mesure étant la surprise à l’esprit et le rire la mélodie de l’âme accompagnée d’une des trois émotions fondamentales ; soit Le rire de supériorité… Le rire de libération …Ou… Le rire de l’incongruité relié à la beauté ou l’esthétisme. Ces émotions étant universelles par leur présence et accidentelles par l’apparition de leur forme.
Il apparut évident à l’artiste que le premier rire créé par la barre de mesure du dentier frappant, par surprise, le plancher se trouva à être à au moins 80 % du type de la supériorité puisqu’on ne se gêna pas de rire du Monsieur plutôt que de l’événement en soi.
Il fallait donc,dans une suite improvisée mais calculée de barres de mesure de surprises à l’esprit, faire changer la nature émotive du rire.
2e barre de mesure.
Surprise à l’esprit :
L’artiste s’approche du dentier
Compte les dents pour voir s’il n’en manque pas
Rire…
À l’oreille, 60 % supériorité, 20 % libération, 20 % incongruité
3e barre de mesure.
Surprise à l’esprit
L’artiste se tourne vers la victime édentée
Compte les trous dans la bouche
Pour voir s’il n’en manque pas
Rire…
À l’oreille, 50 % supériorité, 20 % libération, 30 % incongruité
4e barre de mesure.
Surprise à l’esprit
L’artiste cache le dentier de son corps
Fait signe discrètement à la victime
De venir chercher son dû
Rire…
À l’oreille, 40 % supériorité, 10 % libération, 50 % incongruité
5e barre de mesure
Surprise à l’esprit
La victime, brillante
Marche à petits pas de balais
Et vient artistiquement récupérer son dentier
Rire…
20 % supériorité, 10 % libération, 70 % incongruité
6e et dernière barre de mesure
L’artiste prend la victime par la main
Et les deux saluent la foule
Comme si la mise en scène
Avait été préparée de main de maître
100 % de rire d’incongruité,
En admiration devant la beauté
De la barre de mesure
Tout le monde debout
Applaudissements dignes d’un rappel.
Ainsi, l’élément universel, présent dans tous les rires, se trouvant à être, jusqu’à preuve du contraire, la surprise à l’esprit. Mais si le dentier s’était brisé et que l’homme avait perdu de l’argent, il y aurait eu, suite à la surprise à l’esprit, rire jaune et sans doute douleur profonde, comme dans les pleurs.
Mais qu’en était-il des pleurs ? On pouvait aussi lire les pleurs sous forme de feuille de musique, la barre de mesure se trouvant à être paradoxalement la surprise à l’esprit. Sauf que la palette d’émotions l’accompagnant portait toute la même base de signature : une perte irrécupérable dans l’instant présent, ce qui donnait aux pleurs des périodes d’expression pouvant atteindre des mois et même des années.
Exemple : je me coupe le doigt, je saigne, ça fait mal, je pleure
Je perds ma mère, je pleure intérieurement des mois
Je perds mon emploi, je pleure le manque à gagner.
Qu’en était-il alors de pleurer de joie ? Je suis à l’aéroport. Ça fait dix ans que je n’ai pas vu mon frère. On se voit soudainement. Surprise à l’esprit. Deux émotions se superposent. La peine d’avoir souffert durant dix ans et la joie que cela cesse enfin. L’émotion paradoxale ouvrant une porte étonnante à l’âme humaine.
Et c’est cette porte que Renaud avait planifié d’ouvrir lors de la dernière soirée, dans le cœur des enfants du camp Ste-Rose. Il espérait d’ailleurs rencontrer ces enfants, une fois adultes, juste pour voir si dans le fond d’eux-mêmes, il en était resté une marque indélébile qui aurait peut-être eu une influence déterminante sur leur vie. L’hypothèse étant que pleurer de joie permettait de réparer le fil d’une enfance malheureuse ou des larmes de pertes succédaient trop souvent à des rires de supériorité, qui équivalent à la forme de rire le moins thérapeutique dont l’humain dispose pour atténuer les tensions de l’existence, puisqu’il crée une perte de valeur chez celui qui en est victime, Et il semblait à Renaud que pleurer de joie pouvait représenter théoriquement une porte intéressante permettant de traverser la fissure de la structure du temps pour enfin accoster sur l’île de l’éternité de l’instant présent.

Ma these de maitrise se trtrouve aux sciences de l’éducation bibliotheque bronfman , universite de Montreal, Pierre Rochette, l’émotion dans le rire chez John Morreal.

Voila
désolé d’une réponse si tardive

Pierrot

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1087 .. (DENIS LAMARRE)

HOMMAGE A DENIS LAMARRE

Cher Claude,

Comme tu as vecu jour apres jour ma rupture avec Denis Lamarre et l’auberge la Caleche, lorsque j’ai quitte la scene en plein milieu d’un spectacle, j’aimerais te confier d’une facon systemique ce qui s’est passe dans ma tete ce soir la pendant la chanson la quete de Jacques Brel…

CE SOIR-LA

Je chantais la quete de Jacques Brel… et soudain tout est apparu tres clair dans ma tete… mon merveilleux partenaire de scene qui pendant 18 ans fut d’un comportement ethique et artistique exemplaire venait de se faire offrir le theatre le Patriote en partenariat avec Percival Broomfield puis apr’es la mort de Percivald, en sucesseur. Pour lui, lappel a une reorientation de carriere devenait evident. Mais il devenait aussi evident pour la famille Grand-Maison de l’auberge la Caleche qui a pris soin de moi comme artiste avec respect et cooperation, durant 18 belles annees de s »associer a Denis pour mieux reussir en affaire…

De mon cote, un photographe de Quebec qui avait tout abandonne pour jouer de l’orgue de Barbarie sur les routes du soleil de la france a l’Espagne avait aussi eu l’effet d’un coup de tonnerre sur ma vie… je ressentais instantanement et profondement aussi l’appel a la liberte et a la creativite de l’ecrivain… nos trois routes du reve compatibles durant 18 ans venaient soudain d’exploser en un coup de tonnerre ressenti pendant que je chantais sur scene.

Dans la finale de la chanson de Jacques brel… l »inaccessible etoile est venue me chercher de sa voix amour-presence… meme s’il me restait 3 ans de contrat et que j’aurais pu rester avec Denis au patriote jusqu’a ma mort, je suis sorti de scene, j’ai depose ma guitare a ‘arriere et je suis sorti par la porte d’en arriere… ce n’etait pas premidite… j’ai marche jusqu’a la Butte a Mathieu ou j’habitais l’ancienne maison de Raymond levesque… je venais de devenir ecrivain…Je ne sais pas si j’aurais eu le meme courage si j’avais abgi rationellement… Denis l’a saisi plus vite que moi en me disant… ton inconscient t’a aide a te consacrer a l’ecriture….

J »ai mis 7 ans a mon 1000 pages que tu vas bientot offrir en telechargement au public… 7 ans de ma vie, dont deux ans et demie en bibliotheque a savoir ou etait ma place dans la litterature mondiale… A 20 ans, je savais comme Cezanne Proust et Picasso, qu’apres ma mort, mon oeuvre serait reconnue comme une grande oeuvre canadienne..

J »ai fait pour la litterature ce que Jackson Pollock a fait pour la peinture… le renversement ideologique de l’acte de peindre… pour moi la litterature, c’est le placenta de ce que je suis devenu… De la meme maniere qu’on ne peut comprendre les demoiselles d’Avignon et son importance culturelle sans une connaissance amoureuse de l’histoire de l’art, on ne peut saisir la musique de mon 1000 pages sans une connaissance de l’histoire de l’ecriture au Quebec comme au Canada

Ce Kp3, c »est l’histoire de Monsieur K, prisonnier numerique, qui reussit a s’evader de 1000 pages de debris de bitts pour enfin realiser son reve… marcher la fraicheur existentielle de la beaute du monde sans que le boulet de l’information soit enchaine a un de ses pieds… retrouver l’ile de l’ternite de l’instant present telle qu’elle existait avant l’Ulysse de James Joyce et l’Illiade d »Homere… Une epopee du 21eme siecle s’evadant de la dematerialisation numerique

In ne faut pas trop accorder d’importance aux debirts de bitts (le cote eclate de l’hirtoire, du recit).. il faut lire mon oeuvre comme si on ecoutait de la musique contemporaine, dodecaphonique ou sytielle… et suivre la danse concrete et visuelle de Monsieur k (Krihnamurti, Kafka ou Kerouac, selon les pages) danse euphorique comme celle de Zorba le grec, la danse de l’instant present, la danse de l’ile de l’instant present, celle des brosses d’etre et des attaques d’etre, la litterature ecrite par des pieds qui danse sur des debirits de bitts placentas:))))

En ce sens, mes 93 chansons ecrites depuis un an et demie maintenant sont un journal de bord du journaliste de l’etre pendant qu’il danse la fraicheur existentielle de la beaute du monde tout au long de son vagabondage a travers le Canada…est-ce folie? est-ce genie? est-ce l’homme du 21eme siecle tel qu’il sera dans 2 generations, une masse critique de vagabonds celestes avec vie privee oeuvre d’art en marche epopee vers un pays oeuvre d’art? Seule l’histoire pourra un jour en faire le compte-rendu.

Chose certaine, la communaute des historiens de l’art finit toujours par nettoyer le fil d’or de l’histoire de la pensee en separant le bon grain de la poussiere des mots… Serrvir l’histoire de l’art par une vision en signant son siecle, voila le reve de tout creataur. Comme si on ecrivait au clair de la lune et que 1000 ans plus tard , quelques enfants reprenaient le refrain sans se douter qu’ils utilisent un morceau essentiel du patrimoine universel:))))

Je n’aurais pu marcher le Canada sans le placenta de ma gestation litteraire…

J »aimerais remercier publiquement Denis Lamarre pour ses 18 ans de loyaute sans faille.. et la famille Grand-Maison pour leur cooperation financiere a ma vie de createur… La fin ne fut pas a la hauteur des 18 annees de reve en equipe et cela uniquement a cause de ma facon romantique a la beethoven ou a la Michel Ange de concevoir les changements de cap….

Pierrot
vagabond celeste

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Cher Laurence

ici Pierrot

nous vivions dans des maisons voisines sur la butte à Mathieu, ton frère Cyrille dans une autre, philippe Gagnon le violonneux dans une roulette et les karicks dans une autre petite maison.

Moi, j’héritais de la maison dans laquelle Raymond levesque avait écrit quelques bouts de revue.

Durant 2 ans, la butte à Mathieu devint la butte aux pierrots, que nous animions moi et Pierre David, l,autre pierrot du vieux Montréal, décédé lui aussi dernièrement.

Toi qui poussait l’audace de ta légende à allumer tes cigares avec des $20.00 provenant de tes maigres droits d’auteurs…

Oui tu étais poésie sur deux pattes

je t’offre donc une de mes chansons
pour honoter ton éternité en nos coeurs

www.demers.qc.ca
chansons de Pierrot
paroles et musique
le camionneur

LA CHANSON DU CAMIONNEUR

j’suis su l’camion 60 heures par semaine
j’t’aime

des fois j’triche un peu
j’fais des heures pour nous deux
on dormira plus tard
quand on s’ra des beaux vieux

moi je vis juste pour toé
j’ai hâte à fin de semaine
j’t’aime

de cogner du marteau
quand tu fais du gâteau
t’es si belle au fourneau
mais j’veux mieux pour ma reine

REFRAIN

suffit qu’tu m’dises
que tu veux changer la cuisine
enlever l’comptoir à melamine

pour que la route
entre La Tuque et Trois-Rivières
soit la plus belle de l’univers

COUPLET 2

j’dors dans l’camion
4 nuits par semaine
j’t’aime

3 heures du matin
réveille par la fiam
mon p’tit lit dans cabine
est ben trop grand pour rien

j’ai des idées
pour la salle à manger
j’t’aime

j’ai ben hâte d’en jaser
autour d’un bon café
j’ai acheté les néons
ceux qu’tu m’avais d’mandés

COUPLET 3

j’suis sul’camion
quand la neige a d’la peine
j’t’aime

quand le vent trop jaloux
la garoche entre mes roues
j’ai autour du c.b.
un vieux chapelet jauni

tu m’l’as donné
en pleurant comme une folle
j’t’aime

parce que t’es ben croyante
pis t’as peur quand y vente
à soir ton camionneur
rentrera plus d’bonne heure

REFRAIN FINAL

suffit qu’tu m’dses
qu’cest ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en melamine

te lèvent dans airs
entre La Tuque et Trois Rivières
toi la plus belle de l’univers

suffit qu’tu m’dises
qu’c’est ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en mélamine

te lèvent dans airs
loin de la Tuque et Trois Rivières
toi la reine de mes je t’aime
toi la reine de mes je t’aime

Pierrot
vagabond celeste

bon voyage Laurence
salut Felix Leclerc pour nous

Pierrot est l’auteur de l’Île de l’éternité de l’instant présent et des Chansons de Pierrot. Il fut cofondateur de la boîte à chanson Aux deux Pierrots. Il fut aussi l’un des tous premiers chansonniers du Saint-Vincent, dans le Vieux-Montréal. Pierre Rochette, poète, chansonnier et compositeur, est présentement sur la route, quelque part avec sa guitare, entre ici et ailleurs…

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1130 ….. 15 AOÛT 2013

1130 .. (SIMON GAUTHIER) COURRIEL A SIMON GAUTHIER… LE MENTEUX POURQUOI IL MENT

Pierrot pourrais-tu me renseigner sur la “fonction” du menteux.
Pourquoi il “ment” ?. À quoi sert son mensonge? Pourquoi doit-il mentir?
C’est plus fort que lui?
La provenance de son mensonge?
Qu’elle est la réalité du menteux? Vit-il dans le mensonge?
Sait-Il qu’il ment?
Est-ce un art?

Simon

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Je dirais que le menteux ne vit pas dans le mensonge, mais dans LE SONGE….

Et il doit avoir appris son métier d’un menteux du village engagé pour l’hiver pour en devenir un lui-même.

Le village où j’ai appris le mien s’appelle LA BUTTE À MATHIEU et mes trois maîtres y vivaient… Laurence Lepage, son frère Cyril Lepage et Philippe Gagnon le violonneux au violon de stainless.

Je vais maintenant te conter ma plus belle histoire de menteux:)))

LA VRAIE HISTOIRE DE LA BUTTE À MATHIEU, celle qu’on ne raconte nulle part parce qu’il faut avoir vécu jour après jour sur les lieux mêmes pour en deviner la beauté de ce qui fut UN SONGE FABULEUX DANS L’HISTOIRE DU QUÉBEC…

Et j’ai bien peur de ne pas être capable de retenir mes larmes parce que le meilleur de ma jeunesse s’y cache encore aujourd’hui. J’y suis allé l’année passée lors d’un vagabondage…

….et dans mon vagabondage tardif, je me faisais penser à Raymond Levesque qui un soir rentra seul dans son ancienne maison pour y revivre le meilleur de lui-même à moitié sourd, me racontant… comment il avait écrit quand les hommes vivront d’amour. ” J’étais à Paris, complètement saoul, qu’il me dit, et un gars m’a dit une phrase… quand les hommes vivront d’amour… je l’ai transcrit sur mon paquet de cigarettes… le lendemain avec un mal de tête, je retrouve ma phrase en prenant une cigarette… 15 minutes plus tard, ma chanson était écrite…”

Ma maison est encore là, presque telle quelle et à côté ils ont démoli ma chère boîte à chansons, LA BUTTRE AUX PIERROTS où j’ai joué durant deux ans sans interruption avec l’autre Pierrot les fins de semaine et 5 jours par semaine l’été, tout en animant nos boîtes les pierrots et les deux Pierrots dans le Vieux Montréal les débuts de semaine.

Mais il reste mon chemin de pierre que j’avais construit la nuit, pierre par pierre, avec une brouette, qui partait de ma maison RAYMOND LEVESQUE jusqu’à sous la scène de la Butte aux Pierrots où j’envisageais d’y déposer mes cendres à ma mort.

Tu te rends compte… Ma chambre à coucher était située à côté de la scène de la butte aux Pierrots… J’en étais tellement amoureux que la nuit, entre deux tours de brouettes remplies de pierres ramassées sur un chemin de campagne, j’allais en pyjama laver ma scène à la moppe, toutes les lumières de scène allumées en me disant…. Je dois préserver le côté sacré de ce lieu où Félix Leclerc et les autres sont venus construire LE SONGE DU QUEBEC DE DEMAIN… Je dois laver la poussière déposer par ma vie d’artiste pour y faire resplendir la beauté de leur vie de pionnier culturel. Et je fredonnais de leurs chansons pour bien y dessiner leurs menteries dans le creux des miennes…et je refaisais leurs chansons chaque soir sur scène pour faire vibrer le peuple à ses racines, dans l’espoir d’un Québec indépendant (nous étions en 1975 je crois). A cette époque, nos salles étaient remplies de familles… les enfants emmenaient leurs parents et leurs grands-parents… c’était LA GRAND MESSE DU QUÉBEC DE DEMAIN célébrée par les MENTEUX DU VILLAGE DE LA BUTTE… que nous étions devenus Jos Leroux, Daniel Blouin, Pierrot David et Pierrot Rochette, Blouin et Leroux, chansonniers-animateurs ayant acheté les maisons de Laurence et Cyril Lepage…et Philippe Gagnon était parti avec sa roulotte. Nous étions les héritiers…

LES DEUX PIERROTS étaient alors un véritable triomphe de la contre-culture. Nous remplissions nos salles qu’importe où nous allions à travers le Québec.Nous portions le SONGE DU PAYS VU COMME UN MENSONGE PAR LES ANGLAIS:)))) et cela en chantant nos folklores, nos grands textes et cela avec une seule guitare aussi nue que son petit micro devant son ouverture et l’autre micro devant notre bouche. Le peuple criait, pleurait, chantait, riait… et non les gens, tous avaient le sentiment d’être un dans quelque chose de grand qui s’annonce à l’horizon, LE GRAND MENSONGE QUI VA A LUI SEUL CHASSER NOTRE MISERE…

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Mais ma vraie fierté était ailleurs…

En 1974, mes trois maîtres du songe vivaient autour de moi. Philippe Gagnon le violonneux au violon de stainless dans sa roulotte, LA GAROUINE, juste en face de ma fenêtre de cuisine, Cyril Lepage le créateur de la chanson Marilou chantée par plume, astrologue dans la maison à l’horizon de la mienne et notre maître menteux à tous Laurence Lepage, chansonnier icône des années 60 créateur des deux hits des boites d’animations sur tout le territoire du Québec, Monsieur Marcoux Labonté et mon vieux François.

A cette époque, la Butte (son terrain autour de la boîte à chansons de Gilles Mathieu) était un VILLAGE de 6 maisons, une roulotte, plus une série de 6 petits motels grands comme ma main. Pierrot David et moi Pierrot Rochette, Michel Mc lain des Karricks, Philippe Gagnon, Cyril Lepage et Laurence Lepage son frère.Les autres étant locataires de passage…

Je me rappelle toutes ces années où j’ai vécu sur la Butte à Mathieu devenue la Butte aux Pierrots où j’avais acheté l’ancienne maison où Raymond Levesque vivait quand il écrivait ses revues qu’il jouait au théâtre de la Butte.

Autour de moi vivaient les trois plus grands menteux que j’ai connu dans ma vie…Mes MAITRES DU SONGE…. Ils avaient été réunis là par Gilles Mathieu de Val David, le propriétaire des lieux qui d’instinct reconnaissait les personnages qui allait faire de son lieu un songe à la hauteur des plus grands mensonges sans quoi on ne peut créer un pays:)))

Homère a créé la Grèce avec l’Odyssée et l’Illyade… au point où c’est avec ses vers qu’on enseignait à tous les enfants dans les écoles DE TOUTE LA GRÈCE à devenir des hommes…

Nous les chansonniers-ANIMATEURS fumes les liquidateurs du petit catéchisme… MON PAYS CE N’EST PAS UN PAYS C’EST L’HIVER disait Vigneault… notre Homère à nous les québécois. Et nous bâtissions un songe, en récitant soir après soir les vers de Félix, Vigneault, Gauthier et Laurence Lepage… NOUS BÂTISSIONS UN PAYS PAR LE MENSONGE… c’est à dire par l’audace d’habiter le songe en disant merde à la réalité de gagne-misère. Nous chassions la misère pour mieux faire naviguer LE PAYS-SONGE vers le quai du réel.

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Revenons à mes maîtres…L’hiver venu, la Butte n’ouvrait que le vendredi et samedi soir, chauffée par d’immenses chaudières poêles à bois… Mais le reste de la semaine… Nous vivions isolés…

Le premier Philippe Gagnon le violonneux au violon de stainless habitait une roulotte… Elle était équipée d’une petite scène qui basculait vers le dehors

Autour du petit poêle à bois, dans l’entrée de la Butte, Philippe avec quelques verres dans le nez, me disait que l’été prochain il allait faire le tour du monde avec sa garouine… Pour gagner des sous, facile, arrive dans un village, baisse la scène et joue du violon avec un chapeau. Et j’avais beau lui dire en riant que sa garouine était si vieille qu’il aurait de la misère à faire le tour des routes du Québec, il en rajoutait pour me dire qu’il ferait non seulement le tour de la planète, mais il parcourerait les étoiles et le cosmos tout entier:))))Et que personne ne serait capable de l’en empêcher… Quel chasse-misère extraordinaire… Il y avait une tempête de neige dehors.. mais lui, le menteux du village engagé pour l’hiver… nous faisait rêver à la magie des étoiles l’été.

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IL EST TEMPS MAINTENANT DE RÉPONDRE À TES QUESTIONS SIMON

1- Pourrais-tu me renseigner sur la fonction du menteux?

Il est essentiel à un village… c’est celui qui montre du doigt le SONGE À REVER POUR QUE SON VILLAGE DEVIENNE ENFIN LE PAYS CHASSE-MISÈRE OÙ IL FERA BON VIVRE.

2- pourquoi il ment?

Le menteux du village ne ment jamais, il CONTE une menterie… Une menterie est un CONTE chasse-misère…

3- A quoi sert son mensonge?

Sa menterie… sert…A faire de la vie des humains une aventure collective à la grandeur d’un SONGE…

4- pourquoi doit-il mentir?

parce que seul l’impossible est fascinant dans cette vie… Mentir c’est dire non au possible pour faire exploser le feu d’artifice de l’impossible…

5- c’est plus fort que lui?

Oui, le menteux du village est un prophète engagé par la beauté du monde elle-même))))))) comme chasse-misère autour du poêle à bois l’hiver.

6- la provenance de son mensonge?

la poésie du quotidien

7- Quelle est la réalité du menteux?

les étoiles 24 heures par jour… Il regarde la terre et le petit point sur terre qu’est son village avec les yeux d’un prince des étoiles.

8- Vit-il dans le mensonge?…

Tout menteux a horreur du mensonge… il vit dans la poésie de la menterie:)))

9- sait-il qu’il ment?

Un menteux ne ment jamais… il ne dit que la moitié de la vérité

10- Est-ce un art?

Je crois que c’est le plus grand des arts sur cette terre… mais il ne s’apprend pas… Homère n’a probablement jamais existé… c’est un archétype de milliers de troubadours dont on a un jour rassemblé les vers de la tradition orale pour en faire un pays chasse-misère:)))

Pierrot
vagabond de l’impossible…

SUR GOOGLE
PIERROT VAGABOND

www.lepaysoeuvredart.com
michel le concierge

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1161 ….. 20 MARS 2015

1161… ( VAGABOND-CHERCHEUR)

 

QUELLE JOIE D’ÊTRE UN VAGABOND-CHERCHEUR!

 

Je réalise à quel point, quand j’avais 20 ans et que je chantais au café St-Vincent dans le Vieux-Montréal (1971 je crois) la chanson BOZO LES CULOTTES de Raymond Levesque me blessait profondément. Aujourd’hui, je saisis que tous ceux qui ont véhiculé une axiologie toxique reliée au nationalisme (Hubert Aquin, Gérard Godin, Gaston Miron) ont dans un certain sens raté le tournant individualiste cosmopolitiste auquel a droit chaque citoyen de la planète par l’éducation et la marche vers son rêve. En ce sens, Bozo les culottes reste pour moi un archétype du petit peuple et du petit pain victime de la minorité de sa langue, de sa race et de sa religion.

 

Le vagabond céleste, c’est la revanche de Bozo les culottes, qui tient ses racines de Claude-Henri Grignon (1939, je suis ***** à mourir pour mon rêve de devenir écrivain), Ozias Leduc (ma vie est mon unique aventure) et Paul-Emile Borduas (le refus global.

 

Le vagabond céleste, c’est le passage d’une société de langue de race et de religion tissée serrée (Bozo les culottes) à une société de droits, d’inter-culturalisme et de créoalisation. C’est une société ou le docteur Volant, inou, comme Céline Dion ou Robert Lepage envoie le seul message acceptable au 21eme siècle: CROIS À TON RÊVE. Mène une vie personnelle œuvre d’art et tu seras cette masse critique sur laquelle pourra se fonder un jour le pays œuvre d’art.

 

Un pays ce n’est pas une question de langue, de religion ou de race, mais une question de géographie où les rêveurs démocratiquement construisent socialement la réalité pour mieux briser les petites misères d’un passé trop lourd à porter dans le design d’une société de plus en plus complexe..

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RÉPONSE DE PIERROT-VAGABOND À RAYMOND-LOUIS LAQUERRE

Très cher Raymond-Louis

Parmi tous les êtres humains qui j’ai cotoyés dans mon ascétique vie, tu es celui qui n’en a jamais manqué un tournant en 50 ans.

Tu étais là avec les Contretemps il y a 50 ans, même notre chauffeur lors du spectacle à Jonquière avec ma iere brosse d’être sur scène relatée d’ailleurs dans le scrapbook des Contretemps que Pierre Angers, un des membres a retrouvé dans son garage.

Puis tu es venu au St-Vincent, puis au Pierrot, puis à la Calèche, puis à la maison de Raymond Levesque quand j’ai tout lâché et que je commençais à écrire Monsieur 2.7k (un 1000 pages) ne tenant que par le feu d’un poêle à bois, puis quand j’étais squatter en dormant sur une table dans une librairie alternative à Victoriaville, puis lors du documentaire «mon ami Pierrot, le dernier homme libre»… puis au récit philosophique de Simon Gauthier «le vagabond céleste» et puis et puis. et puis…. à chaque Noel , seul toi et moi…. chez toi… dans une orchestration digne d’un film… une amitié sans faille durant 50 ans… incroyable… vraiment Incroyable.

Tout ce que tu sais de moi me fait rougir à 70 ans… Car si il y en a un qui peut se targuer de connaître la pureté de la flamme de mon épopée pour l’humanité à travers les années,…. c’est bien toi et si je mixe ta mémoire avec celle de Michel le concierge,

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2373, 21 OCTOBRE 2019,

LA SCÈNE DE LA BUTTE À MATHIEU DEVENUE LA BUTTE AUX PIERROTS (1977 IL ME SEMBLE) FUT LA PLUS BELLE SCÈNE ET LA PLUS BELLE SALLE DE SPECTACLE DANS LAQUELLE J’AI OEUVRÉ… AU POINT OÙ, DURANT TOUT UN ÉTÉ, DE MA MAISON (L’ANCIENNE MAISON DE RAYMOND LEVESQUE À LA BUTTE…. SOIT UNE CENTAINE DE PIEDS, TOUTES LES NUITS, APRÈS LE SPECTACLE, JE CONSTRUISAIS PIERRE PAR PIERRE, À LA BROUETTE, UN CHEMIN MENANT DIRECTEMENT EN DESSOUS DE LA SCÈNE POUR UN JOUR Y ENTERRER MES CENDRES… JE FINIS LE CHEMIN… MAIS AUJOURD’HUI LA BUTTE AUX PIERROTS A ÉTÉ DÉMOLIE… LE CHEMIN EST ENCORE LÀ, MAIS MA TOMBE EST À CIEL OUVERT…. POURTANT LES DÉBRIS MULTIVERSELS DE LA MÉMOIRE DU COEUR SE TRANSGRAMMENT EN UNE TRANSMAGE… MOI EN PYJAMAS… LAVANT LE PLANCHER DE LA SCÈNE AVEC TOUTES LES LUMIÈRES ALLUMÉES… PORTANT MON RÊVE ENTRE MA TOMBE ET MA MOPPE…. MON ONÉRISME FUT OEUVRE D’ART… CELA DURA 2 ANS… PUIS COMME LES DEUX HOBBOS SAUTANT DU TRAIN… JE M’ENFUYAI HORS TEMPS, HORS RÉALITÉ, HORS SERVITUDE … MA THÈSE DE MAÎTRISE SUR LE RIRE M’APPELAIT… ROSE LA POUNE AYANT MARQUÉ MON IMAGINAIRE LE DERNIER SOIR… EN JOUANT UN NUMERO DE BURLESQUE QUE J’AVAIS ÉCRIT… EN RAPPEL… DEVANT UNE FOULE EN DÉLIRE… JE ME RENDS COMPTE À 70 ANS QUE J,AI TOUJOURS QUITTÉ QUAND LE SUCCÈS ÉTAIT À SON APOGÉE…. C’EST CELA UNE FLAMBÉE FÉÉRIQUE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU COEUR… ILS REVIENNENT TE VISITER, TE TAPER DANS LE DOS ET TE DIRE: TU AS ÉTÉ UN PRIVILÉGIÉ… C’EST TON DEVOIR MAINTENANT D’INVENTER UN QUELQUE CHOSE QUI PERMETTRA AUX MILLIONS D’ENFANTS QUI SE MEURENT DE FAIM OU DE BLESSUERES DE GUERRE D’AVOIR À LEUR TOUR DROIT À UNE ERRANCE POÉTIQUE, À UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE

OCTOBER 21, 2019 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT

Pierrot vagabond

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DANS LE CADRE DE LA MAÎTRISE SUR LE RIRE EN PHILOSOPHIE À L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL… DANS UN DES NOEL D’AUTOMNE DU DUO ROCHETTE LAMARRE À L’AUBERGE LA CALÈCHE À STR-AGATHE…. UNE CRÉATION SLAPSTICK AVEC PUBLIC PARTICIPANT….. LE BITT DES CLASSELS….

APRIL 8, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

À l’auberge la Calèche de Ste-Agathe, durant 18 ans, Denis, Mario le propriétaire, son pèere et moi …..  avons organisé des Noel d’automne à trois autobus de 50 personnes à la fois… à tous les trois jours … tout en produisant des cassettes des chansons du spectacle ( nous avons du en produire une vingtaine au moins, Denis en ayant encore au moins un exemplaire de chacune)du début septembre au ier janvier ….

Comme Denis et moi bénéficions d’un budget pour des décors, une costumière, une promotion… il nous fallait donc planifier d’avance des numéros à écrire au fur et à mesure de la préparation durant l’été tout en performant dans des spectacles d’été et au patriote de Ste-Agathe à l’intermission de la pièce de théâtre, et dans déplacements à travers le Québec… dans des aller retour qui parfois nous faisaient arriver à la limite, 5 minutes avant le début de la performance sur scène au Patriote ou à la Calèche…

Nous vivions sous pressions constante… mais nous étions jeune … et il nous semblait que cette vie d’artiste était normale… Je me rappelle une fois… Nous revenions de Trois-Rivières je crois…. Denis de me dire… pars le premier…. je vais défaire le stuck en attendant… puis attends-moi au Patriote… je vais arriver au plus tard 10 minutes après…

Bien sur… je pars le premier… mais en route… j’ai des idées pour la maîtrise …. Je ralentis… j’arrête… j’écris…. Quand je suis arrivé au Patriote… non seulement Denis était arrivé avant moi… non seulement il était installé sur scène … mais il avait commencé sans moi… Comme il était le straight et moi le comique…. et qu’il avait expliqué au public l’incongruité de la situation… quand je suis arrivé… naif… encore dans mes recherches sur la route… je fus accueilli par un rire… mais un rire…

Denis et moi avions cultivé l’art de spectacle en spectacle de ne jamais se parler de ce qui avait mal été, mais de capitaliser sur l’exceptionnel… même s’il n’y en avait eu que quelques minutes… Et je dois avouer que, ce soir-là… au Patriote de Ste-Agathe….ce fut une flambée BURLESQUE entre nous deux…

Car, la plupart du temps… nous connaissions le début et la fin du spectacle … mais nous nous laissions emporter par la foule dans la composition du pacing… ayant plusieurs numéros en banque de création du passé que nous aimions resculpter dans des moments d’euphorie.

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Donc…. dans ce fameux Noel d’automne… les décors étaient faits… les cassettes produites… la costumière nous avait fait essayer les costumes… dont celui DU BITT DES CLASSELS…. un numero qui devait constituer ce peak de rire  qui ferait que la majorité des autobus resignerait pour l’année prochaine avant de partir… IL FALLAIT QUE CE SOIT UN HIT.

A Val-David, sur la butte à Mathieu devenue la butte aux Pierrots, j’habitais la vieille maison ou Raymond Levesque avait écrit ses revues… Et je dois avouer que je consacrais plusieurs de mes nuits  à marcher dans le village de Val David à la rencontre de l’allumette paramètrique entre le public et moi.

La salle avait un coefficient de difficulté d’environ 20% … parce que non seulement construite en long, mais profonde minimalement… ce qui faisait que les 3 autobus désirant être assis au centre…. 50 tous en groupe… les 2 tiers de cette salle vivait une variable de frustration qu’il fallait évacuer par des stratégies d’intimité entre l’artiste et les leaders de chaque groupe… d’autant plus que le devant de la scène était converti en piste de danse… Nous avions donc un trou devant nous dont il nous fallait habiter le potentiel avant la partie danse de ligne…

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LE BITT DES CLASSELS …

Ce bitt de burlesque était assez simple… Pendant que Denis faisait chanter la salle mise en pénombre… je passais rapidement dans chaque groupe et allait y chercher UN CLASSEL… c’est à dire le représentant du groupe que j’avais identifié en début de veillée… et que j’amenais dans le couloir de la salle…

Rapidement… je leur faisais enfiler par dessus leurs vêtements un habit blanc et une perruque blanche… et nous entrions sous les applaudissements provoqués par Denis sur scène sous le titre du groupe des Classels et de son chanteur Gilles des classels…

Chacun des groupes n’était pas au courant qu’un de leurs membres allait performer… les gens pensant que chacun d’eux étaient aller à la salle de bain…

C’est en montant sur scène que le public a reconnu chacun d’eux sous les costumes blancs et perruques blanches… et là la mise en slaps tick pouvait enfin être possible…

LE JEU CONSISTAIT à ce qu’ils tentent de suivre les mêmes mouvement que moi (sous le personnage de Gilles des Classels)… mais surtout je devais faire en sorte que le public passe du rire de supériorité-libération au rire d’intégrité en célébrant le TALENT INUSITÉ DE LEUR VEDETTE LOCALE…

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Le plus difficile de mon travail se vivait avant le spectacle quand on débarrassait les tables… Je passais d’abord de table en table en serrant les mains de chaque personne en accordant mon attention à ceux et celles qui étaient les plus mal situés par la scène … au point ou je prenais place littéralement à la table du dernier à voir parce que trop éloigné de la scène…

Puis… après avoir évalué qui était vulnérable et qui ne l’était pas… qui rendrait son groupe le plus heureux en montant sur scène… je disais à trois d’entre eux… ME FAIS-TU CONFIANCE… ON VA FAIRE PLAISIR À TA GAGNE… QUAND JE VAIS VENIR TE CHERCHER A UN MOMENT DONNÉ… SUIS-MOI… MAIS TRÈESSSSS DISCRÈTEMENT…. FAIS COMME SI TU T’EN ALLAIS È LA SALLE DE BAIN POUR QUE TA GAGNE NE S’APERÀCOIVE DE RIEN

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Et c’est là que tout se jouait… une fraction de seconde de confiance…

les 4 en habit blancs, les 4 en perruques blanches… j’orchestrais les rires de la salle à partir de ma maîtrise sur les lois du rire… recherchant comme si c’était des brosses d’être et des attaques d’être offertes au public…. DES RIRES D’INCONGRUITÉ… THE PURE JOY OF LAUGHING GIRL…  dont seul le burlesque permet de rejoindre la multitude … comme le country dans un autre régistre…

J’avais donc 50 fois à jouer avec Denis LE BITT DES CLASSELS avant de produire le prochain bitt de burlesque….

J’arrivais vers 4 heures de l’après-midi… je piquais un somme à terre derrière les rideaux, mes livres en anglais sur le rire comme oreiller… Denis me r.veillait 5 minutes avant d’entrer en scène pour les chansons du souper… puis c’était parti…. Un monastère de la recherche qui a duré 18 belles années en compagnonage avec Monsieur parfait, un camarade de scène avec qui je n’ai jamais eu une seule altercation en 18 ans…. DENIS LAMARRE.

Pierrot vagabond

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QUAND JE SUIS TOMBÉ EN AMOUR AVEC LA SCÈNE DE LA BUTTE À MATHIEU DE VAL DAVID…. DEVENUE LA BUTTE QAUX PIERROTS…. AMOUREUX D’ELLE AU POINT OU JE ME LEVAIS LA NUIT ET… DE L’ANCIENNE MAISON DE RAYMOND LEVESQUE DEVENUE MA MAISON… À 20 PIEDS DE LA BUTTE…. J’ENTRAIS EN PYJAMAS PAR LA PORTE D’EN ARRIÈRE… J’ALLUMAIS LES LUMIÈRES DE LA SCÈNE ET DANS L’OMBRE DE LA SALLE… JE MOPPAIS LE PLANCHER EN ME DISANT… QUE JAMAIS JE N’OUBLIERAIS… LA BEAUTÉ. DU MONDE D’UNE SCÈNE SOUS LAQUELLE J’AVAIS FAIT UN CHEMIN DE PIERRE… DE MA MAISON À LA SCÈNE.. POUR QUE MES CENDRES Y SOIENT UN JOUR DÉPOSÉES….. LES 2 ANNÉES DE LA BUTTE AU PIERROT…. LA POÉSIE SE FIT SYMPHONIE DE L’IMPOSSIBLE… NOUS EUMES UN SUCCÈS FOU… PIERROT DAVID ET PIERROT ROCHETTE…. NOUS ARRIVIONS À CHANTER AUX PIERROTS ET DEUX PIERROTS À MONTRÉALK ET À LA BUTTE AUX PIERROTS À VAL DAVID,,, DANS CE QUI SEMBLAIT UNE ÉPOPÉE DE LA BEAUTÉ DU MONDE QUI NE SEMBLAIT JAMAIS POUVOIR S’ACHEVER… NOUS FÛMES SOMPTUEUSEMENT HEUREUX…….

MAY 28, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT

 

1073 ….. 22 FÉVRIER 2007

1073 (PIERROT VAGABOND) Pierrot

Le jeudi 22 février 2007 à 09:33, par pierrot rochette

Cher Monsieur Drolet,
Cher Monsieur Pellerin,

j’ai retrouvé un courriel sur une adresse courriel ou je ne vais jamais. Je n’ai peut etre pas répondu a Monsieur Gaetan Drolet de quebec qui voulait entrer en contact avec moi. Monsieur Drolet n’ayant pas d’adresse courriel. Il me demande un telephone ou une adresse pour me rejoindre. Comme je n’ai pas votre adresse courriel et que celle de Monsieur Michel Pellerin est inoperante, et que je suis un errant homme maison, j’ai pense vous rejoindre par ce blog.

A l’epoque, jé désirais découvrir le secret du rire dans le cerveau humain. J’avais créé les Pierrots et les deux Pierrots tout en reprenant la création de la Butte a Mathieu en la renommant la butte aux Pierrots. J’avais acheté la maison ou Raymond Levesque vivait lorsqu’il y faisait ses revues. Je faisais rire les gens et je me disais: Pourquoi ils rient? Comment ca marche dans le cerveau?

j’allais chercher la poune dans un cabaret minable de St-Hyacinthe. J’allai voir sa gérante Madame Daniel. Je veux rendre hommage a Rose que je lui dis. Elle me dit ce sera 16000 par semaine. Je lui dis Madame, j’ai besoin de découvrir le secret du rire dans le cerveau et c’est en faisant un spectacle avec Rose a la Butte aux Pierrots durant l’été que j,espere y arriver tout en lui rendant hommage. Madame daniel me dit… cela vous coutera $900. par semaine.

Ce fut un été magique. Comment une vieille dame de 77 ans arrvait-elle avec des gags usés a, elle dont la carriere était morte a l’époque (ce nous effectivement qui la relancames) pouvait elle soir apres soir obtenir des jeunes comme des vieux, un rire d’une telle précision. Le timing qu’elle me répondait.
L’été se termina. J’avais 29 ans je crois.

Je quittai tout. Je louai un logement dans un bloc de prostituées sur la rue Ste-Catherine Papineau et marchai durant des mois la rue Ste-Catherine. Je ne pouvais tricher avec ma vocation d’artiste.

Je téléphonai a Rose. Je lui dis Rose ca ne va pas bien. Nous allames au restaurant. Je lui dis je veux faire rire mais je me sens trop vieux. Elle me dit mon p’tit chien est-ce que ca parle dans ton ventre? je lui dis oui… elle me dit travaille la nature va faire le reste. Je lui parlai de mon projet de maitrise pour découvrir le secret du rire dans le cerveau humain. Je lui dit Rose, c’est quoi el secret. Elle me répondit.

QUAND LE PUBLIC VA VITE, VA LENT
QUAND LE PUBLIC VA LENT, VA VITE

Effectivement, 13 années plus tard, ce fut une de mes conclusions. Le rire n’étant pas un sujet philosophique, me dit mon directeur de département. je lui dit monsieur, quand je vais réussir, vous ne serez plus ici. Je lui dis Monsieur je désire faire une recherche de doctorat en maitrise. Ca prendra le temps que ca prendra. Je choisis comme directeur de these un monsieur de race noire,qui venait de Suisse, qui ne comprenait rien et qui surtout n’aimait pas mon sujet. Et je travaillai sans relache.

J’avais le privilege de faire de la scene. Un jour, Denis Lamarre et moi avions un spectacle au mont Avilla. Ca ne marchait pas. Mais Roger Giguere de l’autre cote marchait encore moins. Le samedi soir, comme lui avait deux représentations, j’assistais a la deuxieme. Je fus depuis toujours un amateur du burlesque. Je connaissais l’histoire du burlesque americain. La nuit, plus jeune a 3 heures du matin, je dormais avec mes écouteurs parcer qu’a C.J.A.D, on passait de vieux disques americains de leurs comics

D’ailleurs, je ne comprenais pas tres bien l’anglais a l,epoque meme si je le lisais. Mais je me rappelle ce rire fabuleux d’un comedien americain dont j’oublie le nom. J’ai découvert par la suite qu’il avait été le premier noir a faire des gags contre les noirs a un public blanc. Ce fut une révolution aux E.U. des gags du genre. En face de ma maison, y a un noir qui vient de s’installer, ca va faire baisser la valeur de ma maison… etc… Il faut se mettre dans le contexte c’était dans les années 50.

Revenons au mont Avilla. Il y avait une dame de 55 ans, magrichonne et frustrée qui venait voir mon spectacle avec sa mere encore plus pincée qu’elle. Elle était victime de sa mere, le baton de vieillesse de sa mere. Comme je pouvais aller assister gratuitement aux spectacles de Roger Giguere le samedi soir, je les amenai toutes les deux.

A chaque gag gras de Giguere, je me rendis compte que moi je riais d’un rire d’incongruité (la beauté de la mécanique bergsonnienne ou chaplinienne du gag) la mere riait d’un rire de superiorité (elle était quelqu’un et les autres rien) et la fille d’un rire de soulagement (rire gras de la frustration freudienne) et c’est a ce moment seulement, apres 13 ans de recherche que par un hasard fou, je pus prouver une iere fois ma théorie.

L’EMOTION DANS LE RIRE
EST UNIVERSELLE PAR SA PRESENCE
ET ACCIDENTELLE PAR SA FORME

Ce fut lors d’un spectacle a Levis dans un arena que je décpuvris la possibilite comme artiste de faire passer une salle d’un rire de superiorite a un rire d’incongruite. L’épisode du dentier que je raconte dans mon roman
1000 pages, K, mais dont le brouillon 400 pages se retrouve sur le blog de Claude demers. (demers.ac.ca) l’ile dE l’éternite de l’instant présent dont voici l,extrait:

extrait du brouillon du roman
l’ile d el’éternite de l’instant présent
demers.qc.ca

Une des pages mentionnait qu’il avait mis dix ans pour découvrir le secret du rire dans le cerveau humain, le tout se résolvant en une thèse de maîtrise à l’université sur les lois structurales du rire et des pleurs. Une anecdote, s’étant réellement produite, illustrait d’ailleurs avec concision la substance du fruit de ses recherches.
L’événement était arrivé dans un aréna où près de six cents personnes assistaient à son spectacle. Il avait fait monter sur la scène l’organisateur, pour le faire participer à un sketch improvisé. À un moment précis où l’attention du public était à son maximum, il avait par mégarde accroché le dentier du comédien amateur, objet ridicule par excellence, qui avait fini par rouler jusqu’au bord de l’estrade.
Un immense rire de foule s’en était suivi. Il faut dire ici qu’un rire se lit exactement de la même façon que des notes d’une mélodie sur une portée musicale, la barre de mesure étant la surprise à l’esprit et le rire la mélodie de l’âme accompagnée d’une des trois émotions fondamentales ; soit Le rire de supériorité… Le rire de libération …Ou… Le rire de l’incongruité relié à la beauté ou l’esthétisme. Ces émotions étant universelles par leur présence et accidentelles par l’apparition de leur forme.
Il apparut évident à l’artiste que le premier rire créé par la barre de mesure du dentier frappant, par surprise, le plancher se trouva à être à au moins 80 % du type de la supériorité puisqu’on ne se gêna pas de rire du Monsieur plutôt que de l’événement en soi.
Il fallait donc,dans une suite improvisée mais calculée de barres de mesure de surprises à l’esprit, faire changer la nature émotive du rire.
2e barre de mesure.
Surprise à l’esprit :
L’artiste s’approche du dentier
Compte les dents pour voir s’il n’en manque pas
Rire…
À l’oreille, 60 % supériorité, 20 % libération, 20 % incongruité
3e barre de mesure.
Surprise à l’esprit
L’artiste se tourne vers la victime édentée
Compte les trous dans la bouche
Pour voir s’il n’en manque pas
Rire…
À l’oreille, 50 % supériorité, 20 % libération, 30 % incongruité
4e barre de mesure.
Surprise à l’esprit
L’artiste cache le dentier de son corps
Fait signe discrètement à la victime
De venir chercher son dû
Rire…
À l’oreille, 40 % supériorité, 10 % libération, 50 % incongruité
5e barre de mesure
Surprise à l’esprit
La victime, brillante
Marche à petits pas de balais
Et vient artistiquement récupérer son dentier
Rire…
20 % supériorité, 10 % libération, 70 % incongruité
6e et dernière barre de mesure
L’artiste prend la victime par la main
Et les deux saluent la foule
Comme si la mise en scène
Avait été préparée de main de maître
100 % de rire d’incongruité,
En admiration devant la beauté
De la barre de mesure
Tout le monde debout
Applaudissements dignes d’un rappel.
Ainsi, l’élément universel, présent dans tous les rires, se trouvant à être, jusqu’à preuve du contraire, la surprise à l’esprit. Mais si le dentier s’était brisé et que l’homme avait perdu de l’argent, il y aurait eu, suite à la surprise à l’esprit, rire jaune et sans doute douleur profonde, comme dans les pleurs.
Mais qu’en était-il des pleurs ? On pouvait aussi lire les pleurs sous forme de feuille de musique, la barre de mesure se trouvant à être paradoxalement la surprise à l’esprit. Sauf que la palette d’émotions l’accompagnant portait toute la même base de signature : une perte irrécupérable dans l’instant présent, ce qui donnait aux pleurs des périodes d’expression pouvant atteindre des mois et même des années.
Exemple : je me coupe le doigt, je saigne, ça fait mal, je pleure
Je perds ma mère, je pleure intérieurement des mois
Je perds mon emploi, je pleure le manque à gagner.
Qu’en était-il alors de pleurer de joie ? Je suis à l’aéroport. Ça fait dix ans que je n’ai pas vu mon frère. On se voit soudainement. Surprise à l’esprit. Deux émotions se superposent. La peine d’avoir souffert durant dix ans et la joie que cela cesse enfin. L’émotion paradoxale ouvrant une porte étonnante à l’âme humaine.
Et c’est cette porte que Renaud avait planifié d’ouvrir lors de la dernière soirée, dans le cœur des enfants du camp Ste-Rose. Il espérait d’ailleurs rencontrer ces enfants, une fois adultes, juste pour voir si dans le fond d’eux-mêmes, il en était resté une marque indélébile qui aurait peut-être eu une influence déterminante sur leur vie. L’hypothèse étant que pleurer de joie permettait de réparer le fil d’une enfance malheureuse ou des larmes de pertes succédaient trop souvent à des rires de supériorité, qui équivalent à la forme de rire le moins thérapeutique dont l’humain dispose pour atténuer les tensions de l’existence, puisqu’il crée une perte de valeur chez celui qui en est victime, Et il semblait à Renaud que pleurer de joie pouvait représenter théoriquement une porte intéressante permettant de traverser la fissure de la structure du temps pour enfin accoster sur l’île de l’éternité de l’instant présent.

Ma these de maitrise se trtrouve aux sciences de l’éducation bibliotheque bronfman , universite de Montreal, Pierre Rochette, l’émotion dans le rire chez John Morreal.

Voila
désolé d’une réponse si tardive

Pierrot

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1087 .. (DENIS LAMARRE)

HOMMAGE A DENIS LAMARRE

Cher Claude,

Comme tu as vecu jour apres jour ma rupture avec Denis Lamarre et l’auberge la Caleche, lorsque j’ai quitte la scene en plein milieu d’un spectacle, j’aimerais te confier d’une facon systemique ce qui s’est passe dans ma tete ce soir la pendant la chanson la quete de Jacques Brel…

CE SOIR-LA

Je chantais la quete de Jacques Brel… et soudain tout est apparu tres clair dans ma tete… mon merveilleux partenaire de scene qui pendant 18 ans fut d’un comportement ethique et artistique exemplaire venait de se faire offrir le theatre le Patriote en partenariat avec Percival Broomfield puis apr’es la mort de Percivald, en sucesseur. Pour lui, lappel a une reorientation de carriere devenait evident. Mais il devenait aussi evident pour la famille Grand-Maison de l’auberge la Caleche qui a pris soin de moi comme artiste avec respect et cooperation, durant 18 belles annees de s »associer a Denis pour mieux reussir en affaire…

De mon cote, un photographe de Quebec qui avait tout abandonne pour jouer de l’orgue de Barbarie sur les routes du soleil de la france a l’Espagne avait aussi eu l’effet d’un coup de tonnerre sur ma vie… je ressentais instantanement et profondement aussi l’appel a la liberte et a la creativite de l’ecrivain… nos trois routes du reve compatibles durant 18 ans venaient soudain d’exploser en un coup de tonnerre ressenti pendant que je chantais sur scene.

Dans la finale de la chanson de Jacques brel… l »inaccessible etoile est venue me chercher de sa voix amour-presence… meme s’il me restait 3 ans de contrat et que j’aurais pu rester avec Denis au patriote jusqu’a ma mort, je suis sorti de scene, j’ai depose ma guitare a ‘arriere et je suis sorti par la porte d’en arriere… ce n’etait pas premidite… j’ai marche jusqu’a la Butte a Mathieu ou j’habitais l’ancienne maison de Raymond levesque… je venais de devenir ecrivain…Je ne sais pas si j’aurais eu le meme courage si j’avais abgi rationellement… Denis l’a saisi plus vite que moi en me disant… ton inconscient t’a aide a te consacrer a l’ecriture….

J »ai mis 7 ans a mon 1000 pages que tu vas bientot offrir en telechargement au public… 7 ans de ma vie, dont deux ans et demie en bibliotheque a savoir ou etait ma place dans la litterature mondiale… A 20 ans, je savais comme Cezanne Proust et Picasso, qu’apres ma mort, mon oeuvre serait reconnue comme une grande oeuvre canadienne..

J »ai fait pour la litterature ce que Jackson Pollock a fait pour la peinture… le renversement ideologique de l’acte de peindre… pour moi la litterature, c’est le placenta de ce que je suis devenu… De la meme maniere qu’on ne peut comprendre les demoiselles d’Avignon et son importance culturelle sans une connaissance amoureuse de l’histoire de l’art, on ne peut saisir la musique de mon 1000 pages sans une connaissance de l’histoire de l’ecriture au Quebec comme au Canada

Ce Kp3, c »est l’histoire de Monsieur K, prisonnier numerique, qui reussit a s’evader de 1000 pages de debris de bitts pour enfin realiser son reve… marcher la fraicheur existentielle de la beaute du monde sans que le boulet de l’information soit enchaine a un de ses pieds… retrouver l’ile de l’ternite de l’instant present telle qu’elle existait avant l’Ulysse de James Joyce et l’Illiade d »Homere… Une epopee du 21eme siecle s’evadant de la dematerialisation numerique

In ne faut pas trop accorder d’importance aux debirts de bitts (le cote eclate de l’hirtoire, du recit).. il faut lire mon oeuvre comme si on ecoutait de la musique contemporaine, dodecaphonique ou sytielle… et suivre la danse concrete et visuelle de Monsieur k (Krihnamurti, Kafka ou Kerouac, selon les pages) danse euphorique comme celle de Zorba le grec, la danse de l’instant present, la danse de l’ile de l’instant present, celle des brosses d’etre et des attaques d’etre, la litterature ecrite par des pieds qui danse sur des debirits de bitts placentas:))))

En ce sens, mes 93 chansons ecrites depuis un an et demie maintenant sont un journal de bord du journaliste de l’etre pendant qu’il danse la fraicheur existentielle de la beaute du monde tout au long de son vagabondage a travers le Canada…est-ce folie? est-ce genie? est-ce l’homme du 21eme siecle tel qu’il sera dans 2 generations, une masse critique de vagabonds celestes avec vie privee oeuvre d’art en marche epopee vers un pays oeuvre d’art? Seule l’histoire pourra un jour en faire le compte-rendu.

Chose certaine, la communaute des historiens de l’art finit toujours par nettoyer le fil d’or de l’histoire de la pensee en separant le bon grain de la poussiere des mots… Serrvir l’histoire de l’art par une vision en signant son siecle, voila le reve de tout creataur. Comme si on ecrivait au clair de la lune et que 1000 ans plus tard , quelques enfants reprenaient le refrain sans se douter qu’ils utilisent un morceau essentiel du patrimoine universel:))))

Je n’aurais pu marcher le Canada sans le placenta de ma gestation litteraire…

J »aimerais remercier publiquement Denis Lamarre pour ses 18 ans de loyaute sans faille.. et la famille Grand-Maison pour leur cooperation financiere a ma vie de createur… La fin ne fut pas a la hauteur des 18 annees de reve en equipe et cela uniquement a cause de ma facon romantique a la beethoven ou a la Michel Ange de concevoir les changements de cap….

Pierrot
vagabond celeste

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Cher Laurence

ici Pierrot

nous vivions dans des maisons voisines sur la butte à Mathieu, ton frère Cyrille dans une autre, philippe Gagnon le violonneux dans une roulette et les karicks dans une autre petite maison.

Moi, j’héritais de la maison dans laquelle Raymond levesque avait écrit quelques bouts de revue.

Durant 2 ans, la butte à Mathieu devint la butte aux pierrots, que nous animions moi et Pierre David, l,autre pierrot du vieux Montréal, décédé lui aussi dernièrement.

Toi qui poussait l’audace de ta légende à allumer tes cigares avec des $20.00 provenant de tes maigres droits d’auteurs…

Oui tu étais poésie sur deux pattes

je t’offre donc une de mes chansons
pour honoter ton éternité en nos coeurs

www.demers.qc.ca
chansons de Pierrot
paroles et musique
le camionneur

LA CHANSON DU CAMIONNEUR

j’suis su l’camion 60 heures par semaine
j’t’aime

des fois j’triche un peu
j’fais des heures pour nous deux
on dormira plus tard
quand on s’ra des beaux vieux

moi je vis juste pour toé
j’ai hâte à fin de semaine
j’t’aime

de cogner du marteau
quand tu fais du gâteau
t’es si belle au fourneau
mais j’veux mieux pour ma reine

REFRAIN

suffit qu’tu m’dises
que tu veux changer la cuisine
enlever l’comptoir à melamine

pour que la route
entre La Tuque et Trois-Rivières
soit la plus belle de l’univers

COUPLET 2

j’dors dans l’camion
4 nuits par semaine
j’t’aime

3 heures du matin
réveille par la fiam
mon p’tit lit dans cabine
est ben trop grand pour rien

j’ai des idées
pour la salle à manger
j’t’aime

j’ai ben hâte d’en jaser
autour d’un bon café
j’ai acheté les néons
ceux qu’tu m’avais d’mandés

COUPLET 3

j’suis sul’camion
quand la neige a d’la peine
j’t’aime

quand le vent trop jaloux
la garoche entre mes roues
j’ai autour du c.b.
un vieux chapelet jauni

tu m’l’as donné
en pleurant comme une folle
j’t’aime

parce que t’es ben croyante
pis t’as peur quand y vente
à soir ton camionneur
rentrera plus d’bonne heure

REFRAIN FINAL

suffit qu’tu m’dses
qu’cest ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en melamine

te lèvent dans airs
entre La Tuque et Trois Rivières
toi la plus belle de l’univers

suffit qu’tu m’dises
qu’c’est ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en mélamine

te lèvent dans airs
loin de la Tuque et Trois Rivières
toi la reine de mes je t’aime
toi la reine de mes je t’aime

Pierrot
vagabond celeste

bon voyage Laurence
salut Felix Leclerc pour nous

Pierrot est l’auteur de l’Île de l’éternité de l’instant présent et des Chansons de Pierrot. Il fut cofondateur de la boîte à chanson Aux deux Pierrots. Il fut aussi l’un des tous premiers chansonniers du Saint-Vincent, dans le Vieux-Montréal. Pierre Rochette, poète, chansonnier et compositeur, est présentement sur la route, quelque part avec sa guitare, entre ici et ailleurs…

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1130 ….. 15 AOÛT 2013

1130 .. (SIMON GAUTHIER) COURRIEL A SIMON GAUTHIER… LE MENTEUX POURQUOI IL MENT

Pierrot pourrais-tu me renseigner sur la “fonction” du menteux.
Pourquoi il “ment” ?. À quoi sert son mensonge? Pourquoi doit-il mentir?
C’est plus fort que lui?
La provenance de son mensonge?
Qu’elle est la réalité du menteux? Vit-il dans le mensonge?
Sait-Il qu’il ment?
Est-ce un art?

Simon

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Je dirais que le menteux ne vit pas dans le mensonge, mais dans LE SONGE….

Et il doit avoir appris son métier d’un menteux du village engagé pour l’hiver pour en devenir un lui-même.

Le village où j’ai appris le mien s’appelle LA BUTTE À MATHIEU et mes trois maîtres y vivaient… Laurence Lepage, son frère Cyril Lepage et Philippe Gagnon le violonneux au violon de stainless.

Je vais maintenant te conter ma plus belle histoire de menteux:)))

LA VRAIE HISTOIRE DE LA BUTTE À MATHIEU, celle qu’on ne raconte nulle part parce qu’il faut avoir vécu jour après jour sur les lieux mêmes pour en deviner la beauté de ce qui fut UN SONGE FABULEUX DANS L’HISTOIRE DU QUÉBEC…

Et j’ai bien peur de ne pas être capable de retenir mes larmes parce que le meilleur de ma jeunesse s’y cache encore aujourd’hui. J’y suis allé l’année passée lors d’un vagabondage…

….et dans mon vagabondage tardif, je me faisais penser à Raymond Levesque qui un soir rentra seul dans son ancienne maison pour y revivre le meilleur de lui-même à moitié sourd, me racontant… comment il avait écrit quand les hommes vivront d’amour. ” J’étais à Paris, complètement saoul, qu’il me dit, et un gars m’a dit une phrase… quand les hommes vivront d’amour… je l’ai transcrit sur mon paquet de cigarettes… le lendemain avec un mal de tête, je retrouve ma phrase en prenant une cigarette… 15 minutes plus tard, ma chanson était écrite…”

Ma maison est encore là, presque telle quelle et à côté ils ont démoli ma chère boîte à chansons, LA BUTTRE AUX PIERROTS où j’ai joué durant deux ans sans interruption avec l’autre Pierrot les fins de semaine et 5 jours par semaine l’été, tout en animant nos boîtes les pierrots et les deux Pierrots dans le Vieux Montréal les débuts de semaine.

Mais il reste mon chemin de pierre que j’avais construit la nuit, pierre par pierre, avec une brouette, qui partait de ma maison RAYMOND LEVESQUE jusqu’à sous la scène de la Butte aux Pierrots où j’envisageais d’y déposer mes cendres à ma mort.

Tu te rends compte… Ma chambre à coucher était située à côté de la scène de la butte aux Pierrots… J’en étais tellement amoureux que la nuit, entre deux tours de brouettes remplies de pierres ramassées sur un chemin de campagne, j’allais en pyjama laver ma scène à la moppe, toutes les lumières de scène allumées en me disant…. Je dois préserver le côté sacré de ce lieu où Félix Leclerc et les autres sont venus construire LE SONGE DU QUEBEC DE DEMAIN… Je dois laver la poussière déposer par ma vie d’artiste pour y faire resplendir la beauté de leur vie de pionnier culturel. Et je fredonnais de leurs chansons pour bien y dessiner leurs menteries dans le creux des miennes…et je refaisais leurs chansons chaque soir sur scène pour faire vibrer le peuple à ses racines, dans l’espoir d’un Québec indépendant (nous étions en 1975 je crois). A cette époque, nos salles étaient remplies de familles… les enfants emmenaient leurs parents et leurs grands-parents… c’était LA GRAND MESSE DU QUÉBEC DE DEMAIN célébrée par les MENTEUX DU VILLAGE DE LA BUTTE… que nous étions devenus Jos Leroux, Daniel Blouin, Pierrot David et Pierrot Rochette, Blouin et Leroux, chansonniers-animateurs ayant acheté les maisons de Laurence et Cyril Lepage…et Philippe Gagnon était parti avec sa roulotte. Nous étions les héritiers…

LES DEUX PIERROTS étaient alors un véritable triomphe de la contre-culture. Nous remplissions nos salles qu’importe où nous allions à travers le Québec.Nous portions le SONGE DU PAYS VU COMME UN MENSONGE PAR LES ANGLAIS:)))) et cela en chantant nos folklores, nos grands textes et cela avec une seule guitare aussi nue que son petit micro devant son ouverture et l’autre micro devant notre bouche. Le peuple criait, pleurait, chantait, riait… et non les gens, tous avaient le sentiment d’être un dans quelque chose de grand qui s’annonce à l’horizon, LE GRAND MENSONGE QUI VA A LUI SEUL CHASSER NOTRE MISERE…

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Mais ma vraie fierté était ailleurs…

En 1974, mes trois maîtres du songe vivaient autour de moi. Philippe Gagnon le violonneux au violon de stainless dans sa roulotte, LA GAROUINE, juste en face de ma fenêtre de cuisine, Cyril Lepage le créateur de la chanson Marilou chantée par plume, astrologue dans la maison à l’horizon de la mienne et notre maître menteux à tous Laurence Lepage, chansonnier icône des années 60 créateur des deux hits des boites d’animations sur tout le territoire du Québec, Monsieur Marcoux Labonté et mon vieux François.

A cette époque, la Butte (son terrain autour de la boîte à chansons de Gilles Mathieu) était un VILLAGE de 6 maisons, une roulotte, plus une série de 6 petits motels grands comme ma main. Pierrot David et moi Pierrot Rochette, Michel Mc lain des Karricks, Philippe Gagnon, Cyril Lepage et Laurence Lepage son frère.Les autres étant locataires de passage…

Je me rappelle toutes ces années où j’ai vécu sur la Butte à Mathieu devenue la Butte aux Pierrots où j’avais acheté l’ancienne maison où Raymond Levesque vivait quand il écrivait ses revues qu’il jouait au théâtre de la Butte.

Autour de moi vivaient les trois plus grands menteux que j’ai connu dans ma vie…Mes MAITRES DU SONGE…. Ils avaient été réunis là par Gilles Mathieu de Val David, le propriétaire des lieux qui d’instinct reconnaissait les personnages qui allait faire de son lieu un songe à la hauteur des plus grands mensonges sans quoi on ne peut créer un pays:)))

Homère a créé la Grèce avec l’Odyssée et l’Illyade… au point où c’est avec ses vers qu’on enseignait à tous les enfants dans les écoles DE TOUTE LA GRÈCE à devenir des hommes…

Nous les chansonniers-ANIMATEURS fumes les liquidateurs du petit catéchisme… MON PAYS CE N’EST PAS UN PAYS C’EST L’HIVER disait Vigneault… notre Homère à nous les québécois. Et nous bâtissions un songe, en récitant soir après soir les vers de Félix, Vigneault, Gauthier et Laurence Lepage… NOUS BÂTISSIONS UN PAYS PAR LE MENSONGE… c’est à dire par l’audace d’habiter le songe en disant merde à la réalité de gagne-misère. Nous chassions la misère pour mieux faire naviguer LE PAYS-SONGE vers le quai du réel.

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Revenons à mes maîtres…L’hiver venu, la Butte n’ouvrait que le vendredi et samedi soir, chauffée par d’immenses chaudières poêles à bois… Mais le reste de la semaine… Nous vivions isolés…

Le premier Philippe Gagnon le violonneux au violon de stainless habitait une roulotte… Elle était équipée d’une petite scène qui basculait vers le dehors

Autour du petit poêle à bois, dans l’entrée de la Butte, Philippe avec quelques verres dans le nez, me disait que l’été prochain il allait faire le tour du monde avec sa garouine… Pour gagner des sous, facile, arrive dans un village, baisse la scène et joue du violon avec un chapeau. Et j’avais beau lui dire en riant que sa garouine était si vieille qu’il aurait de la misère à faire le tour des routes du Québec, il en rajoutait pour me dire qu’il ferait non seulement le tour de la planète, mais il parcourerait les étoiles et le cosmos tout entier:))))Et que personne ne serait capable de l’en empêcher… Quel chasse-misère extraordinaire… Il y avait une tempête de neige dehors.. mais lui, le menteux du village engagé pour l’hiver… nous faisait rêver à la magie des étoiles l’été.

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IL EST TEMPS MAINTENANT DE RÉPONDRE À TES QUESTIONS SIMON

1- Pourrais-tu me renseigner sur la fonction du menteux?

Il est essentiel à un village… c’est celui qui montre du doigt le SONGE À REVER POUR QUE SON VILLAGE DEVIENNE ENFIN LE PAYS CHASSE-MISÈRE OÙ IL FERA BON VIVRE.

2- pourquoi il ment?

Le menteux du village ne ment jamais, il CONTE une menterie… Une menterie est un CONTE chasse-misère…

3- A quoi sert son mensonge?

Sa menterie… sert…A faire de la vie des humains une aventure collective à la grandeur d’un SONGE…

4- pourquoi doit-il mentir?

parce que seul l’impossible est fascinant dans cette vie… Mentir c’est dire non au possible pour faire exploser le feu d’artifice de l’impossible…

5- c’est plus fort que lui?

Oui, le menteux du village est un prophète engagé par la beauté du monde elle-même))))))) comme chasse-misère autour du poêle à bois l’hiver.

6- la provenance de son mensonge?

la poésie du quotidien

7- Quelle est la réalité du menteux?

les étoiles 24 heures par jour… Il regarde la terre et le petit point sur terre qu’est son village avec les yeux d’un prince des étoiles.

8- Vit-il dans le mensonge?…

Tout menteux a horreur du mensonge… il vit dans la poésie de la menterie:)))

9- sait-il qu’il ment?

Un menteux ne ment jamais… il ne dit que la moitié de la vérité

10- Est-ce un art?

Je crois que c’est le plus grand des arts sur cette terre… mais il ne s’apprend pas… Homère n’a probablement jamais existé… c’est un archétype de milliers de troubadours dont on a un jour rassemblé les vers de la tradition orale pour en faire un pays chasse-misère:)))

Pierrot
vagabond de l’impossible…

SUR GOOGLE
PIERROT VAGABOND

www.lepaysoeuvredart.com
michel le concierge

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1161 ….. 20 MARS 2015

1161… ( VAGABOND-CHERCHEUR)

 

QUELLE JOIE D’ÊTRE UN VAGABOND-CHERCHEUR!

 

Je réalise à quel point, quand j’avais 20 ans et que je chantais au café St-Vincent dans le Vieux-Montréal (1971 je crois) la chanson BOZO LES CULOTTES de Raymond Levesque me blessait profondément. Aujourd’hui, je saisis que tous ceux qui ont véhiculé une axiologie toxique reliée au nationalisme (Hubert Aquin, Gérard Godin, Gaston Miron) ont dans un certain sens raté le tournant individualiste cosmopolitiste auquel a droit chaque citoyen de la planète par l’éducation et la marche vers son rêve. En ce sens, Bozo les culottes reste pour moi un archétype du petit peuple et du petit pain victime de la minorité de sa langue, de sa race et de sa religion.

 

Le vagabond céleste, c’est la revanche de Bozo les culottes, qui tient ses racines de Claude-Henri Grignon (1939, je suis ***** à mourir pour mon rêve de devenir écrivain), Ozias Leduc (ma vie est mon unique aventure) et Paul-Emile Borduas (le refus global.

 

Le vagabond céleste, c’est le passage d’une société de langue de race et de religion tissée serrée (Bozo les culottes) à une société de droits, d’inter-culturalisme et de créoalisation. C’est une société ou le docteur Volant, inou, comme Céline Dion ou Robert Lepage envoie le seul message acceptable au 21eme siècle: CROIS À TON RÊVE. Mène une vie personnelle œuvre d’art et tu seras cette masse critique sur laquelle pourra se fonder un jour le pays œuvre d’art.

 

Un pays ce n’est pas une question de langue, de religion ou de race, mais une question de géographie où les rêveurs démocratiquement construisent socialement la réalité pour mieux briser les petites misères d’un passé trop lourd à porter dans le design d’une société de plus en plus complexe..

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RÉPONSE DE PIERROT-VAGABOND À RAYMOND-LOUIS LAQUERRE

Très cher Raymond-Louis

Parmi tous les êtres humains qui j’ai cotoyés dans mon ascétique vie, tu es celui qui n’en a jamais manqué un tournant en 50 ans.

Tu étais là avec les Contretemps il y a 50 ans, même notre chauffeur lors du spectacle à Jonquière avec ma iere brosse d’être sur scène relatée d’ailleurs dans le scrapbook des Contretemps que Pierre Angers, un des membres a retrouvé dans son garage.

Puis tu es venu au St-Vincent, puis au Pierrot, puis à la Calèche, puis à la maison de Raymond Levesque quand j’ai tout lâché et que je commençais à écrire Monsieur 2.7k (un 1000 pages) ne tenant que par le feu d’un poêle à bois, puis quand j’étais squatter en dormant sur une table dans une librairie alternative à Victoriaville, puis lors du documentaire «mon ami Pierrot, le dernier homme libre»… puis au récit philosophique de Simon Gauthier «le vagabond céleste» et puis et puis. et puis…. à chaque Noel , seul toi et moi…. chez toi… dans une orchestration digne d’un film… une amitié sans faille durant 50 ans… incroyable… vraiment Incroyable.

Tout ce que tu sais de moi me fait rougir à 70 ans… Car si il y en a un qui peut se targuer de connaître la pureté de la flamme de mon épopée pour l’humanité à travers les années,…. c’est bien toi et si je mixe ta mémoire avec celle de Michel le concierge,

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2373, 21 OCTOBRE 2019,

LA SCÈNE DE LA BUTTE À MATHIEU DEVENUE LA BUTTE AUX PIERROTS (1977 IL ME SEMBLE) FUT LA PLUS BELLE SCÈNE ET LA PLUS BELLE SALLE DE SPECTACLE DANS LAQUELLE J’AI OEUVRÉ… AU POINT OÙ, DURANT TOUT UN ÉTÉ, DE MA MAISON (L’ANCIENNE MAISON DE RAYMOND LEVESQUE À LA BUTTE…. SOIT UNE CENTAINE DE PIEDS, TOUTES LES NUITS, APRÈS LE SPECTACLE, JE CONSTRUISAIS PIERRE PAR PIERRE, À LA BROUETTE, UN CHEMIN MENANT DIRECTEMENT EN DESSOUS DE LA SCÈNE POUR UN JOUR Y ENTERRER MES CENDRES… JE FINIS LE CHEMIN… MAIS AUJOURD’HUI LA BUTTE AUX PIERROTS A ÉTÉ DÉMOLIE… LE CHEMIN EST ENCORE LÀ, MAIS MA TOMBE EST À CIEL OUVERT…. POURTANT LES DÉBRIS MULTIVERSELS DE LA MÉMOIRE DU COEUR SE TRANSGRAMMENT EN UNE TRANSMAGE… MOI EN PYJAMAS… LAVANT LE PLANCHER DE LA SCÈNE AVEC TOUTES LES LUMIÈRES ALLUMÉES… PORTANT MON RÊVE ENTRE MA TOMBE ET MA MOPPE…. MON ONÉRISME FUT OEUVRE D’ART… CELA DURA 2 ANS… PUIS COMME LES DEUX HOBBOS SAUTANT DU TRAIN… JE M’ENFUYAI HORS TEMPS, HORS RÉALITÉ, HORS SERVITUDE … MA THÈSE DE MAÎTRISE SUR LE RIRE M’APPELAIT… ROSE LA POUNE AYANT MARQUÉ MON IMAGINAIRE LE DERNIER SOIR… EN JOUANT UN NUMERO DE BURLESQUE QUE J’AVAIS ÉCRIT… EN RAPPEL… DEVANT UNE FOULE EN DÉLIRE… JE ME RENDS COMPTE À 70 ANS QUE J,AI TOUJOURS QUITTÉ QUAND LE SUCCÈS ÉTAIT À SON APOGÉE…. C’EST CELA UNE FLAMBÉE FÉÉRIQUE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU COEUR… ILS REVIENNENT TE VISITER, TE TAPER DANS LE DOS ET TE DIRE: TU AS ÉTÉ UN PRIVILÉGIÉ… C’EST TON DEVOIR MAINTENANT D’INVENTER UN QUELQUE CHOSE QUI PERMETTRA AUX MILLIONS D’ENFANTS QUI SE MEURENT DE FAIM OU DE BLESSUERES DE GUERRE D’AVOIR À LEUR TOUR DROIT À UNE ERRANCE POÉTIQUE, À UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE

OCTOBER 21, 2019 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT

Pierrot vagabond

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DANS LE CADRE DE LA MAÎTRISE SUR LE RIRE EN PHILOSOPHIE À L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL… DANS UN DES NOEL D’AUTOMNE DU DUO ROCHETTE LAMARRE À L’AUBERGE LA CALÈCHE À STR-AGATHE…. UNE CRÉATION SLAPSTICK AVEC PUBLIC PARTICIPANT….. LE BITT DES CLASSELS….

APRIL 8, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

À l’auberge la Calèche de Ste-Agathe, durant 18 ans, Denis, Mario le propriétaire, son pèere et moi …..  avons organisé des Noel d’automne à trois autobus de 50 personnes à la fois… à tous les trois jours … tout en produisant des cassettes des chansons du spectacle ( nous avons du en produire une vingtaine au moins, Denis en ayant encore au moins un exemplaire de chacune)du début septembre au ier janvier ….

Comme Denis et moi bénéficions d’un budget pour des décors, une costumière, une promotion… il nous fallait donc planifier d’avance des numéros à écrire au fur et à mesure de la préparation durant l’été tout en performant dans des spectacles d’été et au patriote de Ste-Agathe à l’intermission de la pièce de théâtre, et dans déplacements à travers le Québec… dans des aller retour qui parfois nous faisaient arriver à la limite, 5 minutes avant le début de la performance sur scène au Patriote ou à la Calèche…

Nous vivions sous pressions constante… mais nous étions jeune … et il nous semblait que cette vie d’artiste était normale… Je me rappelle une fois… Nous revenions de Trois-Rivières je crois…. Denis de me dire… pars le premier…. je vais défaire le stuck en attendant… puis attends-moi au Patriote… je vais arriver au plus tard 10 minutes après…

Bien sur… je pars le premier… mais en route… j’ai des idées pour la maîtrise …. Je ralentis… j’arrête… j’écris…. Quand je suis arrivé au Patriote… non seulement Denis était arrivé avant moi… non seulement il était installé sur scène … mais il avait commencé sans moi… Comme il était le straight et moi le comique…. et qu’il avait expliqué au public l’incongruité de la situation… quand je suis arrivé… naif… encore dans mes recherches sur la route… je fus accueilli par un rire… mais un rire…

Denis et moi avions cultivé l’art de spectacle en spectacle de ne jamais se parler de ce qui avait mal été, mais de capitaliser sur l’exceptionnel… même s’il n’y en avait eu que quelques minutes… Et je dois avouer que, ce soir-là… au Patriote de Ste-Agathe….ce fut une flambée BURLESQUE entre nous deux…

Car, la plupart du temps… nous connaissions le début et la fin du spectacle … mais nous nous laissions emporter par la foule dans la composition du pacing… ayant plusieurs numéros en banque de création du passé que nous aimions resculpter dans des moments d’euphorie.

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Donc…. dans ce fameux Noel d’automne… les décors étaient faits… les cassettes produites… la costumière nous avait fait essayer les costumes… dont celui DU BITT DES CLASSELS…. un numero qui devait constituer ce peak de rire  qui ferait que la majorité des autobus resignerait pour l’année prochaine avant de partir… IL FALLAIT QUE CE SOIT UN HIT.

A Val-David, sur la butte à Mathieu devenue la butte aux Pierrots, j’habitais la vieille maison ou Raymond Levesque avait écrit ses revues… Et je dois avouer que je consacrais plusieurs de mes nuits  à marcher dans le village de Val David à la rencontre de l’allumette paramètrique entre le public et moi.

La salle avait un coefficient de difficulté d’environ 20% … parce que non seulement construite en long, mais profonde minimalement… ce qui faisait que les 3 autobus désirant être assis au centre…. 50 tous en groupe… les 2 tiers de cette salle vivait une variable de frustration qu’il fallait évacuer par des stratégies d’intimité entre l’artiste et les leaders de chaque groupe… d’autant plus que le devant de la scène était converti en piste de danse… Nous avions donc un trou devant nous dont il nous fallait habiter le potentiel avant la partie danse de ligne…

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LE BITT DES CLASSELS …

Ce bitt de burlesque était assez simple… Pendant que Denis faisait chanter la salle mise en pénombre… je passais rapidement dans chaque groupe et allait y chercher UN CLASSEL… c’est à dire le représentant du groupe que j’avais identifié en début de veillée… et que j’amenais dans le couloir de la salle…

Rapidement… je leur faisais enfiler par dessus leurs vêtements un habit blanc et une perruque blanche… et nous entrions sous les applaudissements provoqués par Denis sur scène sous le titre du groupe des Classels et de son chanteur Gilles des classels…

Chacun des groupes n’était pas au courant qu’un de leurs membres allait performer… les gens pensant que chacun d’eux étaient aller à la salle de bain…

C’est en montant sur scène que le public a reconnu chacun d’eux sous les costumes blancs et perruques blanches… et là la mise en slaps tick pouvait enfin être possible…

LE JEU CONSISTAIT à ce qu’ils tentent de suivre les mêmes mouvement que moi (sous le personnage de Gilles des Classels)… mais surtout je devais faire en sorte que le public passe du rire de supériorité-libération au rire d’intégrité en célébrant le TALENT INUSITÉ DE LEUR VEDETTE LOCALE…

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Le plus difficile de mon travail se vivait avant le spectacle quand on débarrassait les tables… Je passais d’abord de table en table en serrant les mains de chaque personne en accordant mon attention à ceux et celles qui étaient les plus mal situés par la scène … au point ou je prenais place littéralement à la table du dernier à voir parce que trop éloigné de la scène…

Puis… après avoir évalué qui était vulnérable et qui ne l’était pas… qui rendrait son groupe le plus heureux en montant sur scène… je disais à trois d’entre eux… ME FAIS-TU CONFIANCE… ON VA FAIRE PLAISIR À TA GAGNE… QUAND JE VAIS VENIR TE CHERCHER A UN MOMENT DONNÉ… SUIS-MOI… MAIS TRÈESSSSS DISCRÈTEMENT…. FAIS COMME SI TU T’EN ALLAIS È LA SALLE DE BAIN POUR QUE TA GAGNE NE S’APERÀCOIVE DE RIEN

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Et c’est là que tout se jouait… une fraction de seconde de confiance…

les 4 en habit blancs, les 4 en perruques blanches… j’orchestrais les rires de la salle à partir de ma maîtrise sur les lois du rire… recherchant comme si c’était des brosses d’être et des attaques d’être offertes au public…. DES RIRES D’INCONGRUITÉ… THE PURE JOY OF LAUGHING GIRL…  dont seul le burlesque permet de rejoindre la multitude … comme le country dans un autre régistre…

J’avais donc 50 fois à jouer avec Denis LE BITT DES CLASSELS avant de produire le prochain bitt de burlesque….

J’arrivais vers 4 heures de l’après-midi… je piquais un somme à terre derrière les rideaux, mes livres en anglais sur le rire comme oreiller… Denis me r.veillait 5 minutes avant d’entrer en scène pour les chansons du souper… puis c’était parti…. Un monastère de la recherche qui a duré 18 belles années en compagnonage avec Monsieur parfait, un camarade de scène avec qui je n’ai jamais eu une seule altercation en 18 ans…. DENIS LAMARRE.

Pierrot vagabond

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QUAND JE SUIS TOMBÉ EN AMOUR AVEC LA SCÈNE DE LA BUTTE À MATHIEU DE VAL DAVID…. DEVENUE LA BUTTE QAUX PIERROTS…. AMOUREUX D’ELLE AU POINT OU JE ME LEVAIS LA NUIT ET… DE L’ANCIENNE MAISON DE RAYMOND LEVESQUE DEVENUE MA MAISON… À 20 PIEDS DE LA BUTTE…. J’ENTRAIS EN PYJAMAS PAR LA PORTE D’EN ARRIÈRE… J’ALLUMAIS LES LUMIÈRES DE LA SCÈNE ET DANS L’OMBRE DE LA SALLE… JE MOPPAIS LE PLANCHER EN ME DISANT… QUE JAMAIS JE N’OUBLIERAIS… LA BEAUTÉ. DU MONDE D’UNE SCÈNE SOUS LAQUELLE J’AVAIS FAIT UN CHEMIN DE PIERRE… DE MA MAISON À LA SCÈNE.. POUR QUE MES CENDRES Y SOIENT UN JOUR DÉPOSÉES….. LES 2 ANNÉES DE LA BUTTE AU PIERROT…. LA POÉSIE SE FIT SYMPHONIE DE L’IMPOSSIBLE… NOUS EUMES UN SUCCÈS FOU… PIERROT DAVID ET PIERROT ROCHETTE…. NOUS ARRIVIONS À CHANTER AUX PIERROTS ET DEUX PIERROTS À MONTRÉALK ET À LA BUTTE AUX PIERROTS À VAL DAVID,,, DANS CE QUI SEMBLAIT UNE ÉPOPÉE DE LA BEAUTÉ DU MONDE QUI NE SEMBLAIT JAMAIS POUVOIR S’ACHEVER… NOUS FÛMES SOMPTUEUSEMENT HEUREUX…….

MAY 28, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT

 

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-1-

Il renonce au béton

Pour fréquenter les bois

Inspiré par les sons

Qui s’unissent à sa voix

Il a pris la sortie

Qui l’amène hors du temps

Où chemine sa vie

Jusqu’au moment présent

Et depuis son cœur bat

La guitare à la main

Au rythme de ses pas

Où l’attend son destin

-Refrain-

Le vagabond céleste

Est comme un doux soleil

L’œil brillant d’est en ouest

De l’éveil au sommeil

-2-

Il a trouvé sa voie

Avec des mots si beaux

Heureux comme un oiseau

Il fredonne sa joie

C’est une âme authentique

Qui regarde le monde

Ainsi naît sa musique

Et les vents lui répondent

Ce gentil bohémien

A compris l’essentiel

D’hier jusqu’à demain

Sous l’étoile du ciel

-Refrain-

Le vagabond céleste

Est comme un doux soleil

L’œil brillant d’est en ouest

De l’éveil au sommeil

-3-

Il forge son bonheur

De l’enclume à la plume

Comme un jardin de fleurs

Qui reluit sous la lune

Son rire est un chef-d’œuvre

Qui résonne à l’oreille

Ses chansons nous abreuvent

Comme un bon miel d’abeille

Son cœur est un poète

Jusque sur l’océan

Où la vague projette

L’émotion tendrement.

-Refrain-

Le vagabond céleste

Est comme un doux soleil.

L’œil brillant d’est en ouest

De l’éveil au sommeil

 

Denis Lambert

Paroles et musique

3 juin 2020

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L’amour est plus grand que nous deux Claire

Je tIaimmmme et te reviens plus tard Pierrot

Cher Pierre,

Ma maison est immense sans toi… je m’y sens perdue… Même mon bain est devenu trop grand… Imagine mon lit, quand tantôt je vais m’y glisser… sans ton si bel amour… plus grand que tout ce que nous aurions pu rêver connaître… sans ta chaleur… Quand je pense à nous deux, aux instants vécus dans les bras l’un de l’autre… l’un près de l’autre, main dans la main le long de la rivière… nos pas sous la pluie…tes chansons, tes massages, nos repas partagés… je m’émerveille !

Je t’aime.

Claire

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Cher Pierre,

En fin de nuit, alors que quelques étoiles s’attardent encore au firmament… ça me manque de te rejoindre dans ton lit, retrouver la chaleur de ton étreinte, ton corps contre le mien, nos cœurs battant au rythme de l’amour… ton absence est presque douloureuse…

Puis il y a l’espoir de te retrouver bientôt, qui me fait me lever heureuse…

Cet après-midi, vers 13h30, Daniel et Joanne vont venir me chercher pour nous rendre à Marieville… mon entrevue/causerie à la bibliothèque est à 19 heures, mais nous voulons traverser Montréal avant l’heure de pointe. Il paraît qu’il y a un circuit patrimoniale intéressant à visiter, c’est ce que nous ferons avant d’aller souper, pour ensuite nous rejoindre mon lectorat… du plaisir en perspective.

Je te souhaite une merveilleuse journée, dans cette belle ville de Sherbrooke, où tu sèmes de petites roches étincelantes,  qui sera bientôt prête à accueillir ton sentier œuvre d’art…

Ma tendresse t’accompagne.

Claire

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est juste de dire que l’essentiel tre est tellement exceptionnel

que les images emopreintes, nous rassurent, nous convoquent

et surtout nous éprouvent…

moi ce qui me manque le plus

c’est de chanter pour toi

curieux non?

pour un gars qui n’a jamais aimé chanter en opublic:))))))))))))))))))))))

J’ai bien hâte de la suite

tendresse absolue

Pierrot

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si tu savais comme je suis avec marlene et toi profondément depuis que je suis à Sherbrooke Michel on n’a jamais été aussi en potentiel de feu d’artifice depuis que tu es à ta retraite… wowwwwwwwwwwwtu fais du travail remarquable mon ami Ici Gaelle carbure au max… et moi aussi avec le sentier de la vie personnelle oeuvre d’art

yessssssssssssss

on läche pas mon couple oeuvre d’art avec Claire a fait que  nous sommes maintenant des conjoints heureux dans une relation accordéon formidable J’ai ma Marlene mon ami et j’en suis profondément amoureux”..

Pierrot

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her amour,
Avec toi, je reçois déjà plus que je te donne… n’aies aucune inquiétude à ce sujet!
Ton écrivaine bien à toi!
Claire

Claire Bergeron

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Je viens de passer un beau 2 heures dans les avancées métaphysiques de Gaelle

Claire… c’est prodigieux… unique

bien à toi

Pierrot

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Cher Pierre,
Quelle belle soirée parmi mes lecteurs de Marieville… des gens intéressés, curieux… et le plaisir de partager ces moments avec Daniel et Joanne, mes complices d’écriture. pour me détendre avant d’aller au lit, je m’offre la joie de t’écrire un petit bonne nuit…
Bise.
Claire

Claire Bergeron

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wowwwwwwwww… incroyable Claire l’avenir nous appartient bon réveil tendresse

Pierrot

À————–

une phrase m’est venue cette nuit

Cher philosophe de mon cœur ! La pensée d’un philosophe est plus lente que celle d’une écrivaine…

Il y a bien longtemps, avant même que toi et moi devenions des amants, que l’écrivaine que je suis était consciente que greffée à cette oreille élue, il y avait un corps de femme… qu’elle savait très sensuel… Aussi, qu’à la bouche du philosophe qui s’exprimait à travers leur échange épistolaire… il y avait un homme…

Mais ce qu’elle ne savait pas… ce qu’elle ne comprenait pas, surtout, l’écrivaine aux milles émotions… c’est à quel point elle allait aimer cet homme… ce philosophe qui disait ne pas croire à la tendresse… et encore moins au grand Amour…

À la découverte de leurs sentiments réciproques… le philosophe et l’écrivaine ont vécu un véritable chamboulement des sens, de l’âme, du cœur… et du corps… et depuis, ils vivent profondément, passionnément, cet amour qui les a réunis, sur le dernier versant de leur vie… Ils savourent, parce qu’ils sont pleinement conscients de l’importance de ce cadeau de la vie… un trésor… une perle… un diamant…

Oui, accueillir en prime un corps élu… mérite une réflexion philosophique…

Je t’aime, cher philosophe de mon cœur.

Claire

PS : Je vais partir vers midi avec David et Édouard pour nous rendre à Bromont. Rosalie, Laurence et Évangéline vont nous rejoindre pour souper, et demain, ce seront les compétitions équestres à Sutton. J’apporte mon portable pour que Rosalie m’enseigne comment mettre une vidéo sur YouTube… et pour t’écrire, bien sûr.

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J’entre dans un nouveau cycle de réflexion  qui se concrétisera par un journal d’ici le 5 novembre… toute cette aventure littéraire du vagabond céleste connaît un épilogue étonnant on dirait un film…la vie parfois se fait film……

hommage à Simon

à St-Élie…

Je marche le doctorat des rêveurs équitablesen sculptant ici un sentier de la vie personnelle oeuvre d’art jour après jour le philosophe en moi invente l’infini de l’enfant sur terre par la poésie en bout de ligne seules les quatres questios me sont chères quel est ton rêve? dans combien de jours? qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

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la remarquable Claire déposera bientôt sur you tube ta chanson du vagabond célerste…. Je crois en avoir honoré l’âme et la pureté du k-oeur :)))

Pierrot

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sommes maintenant en silence cathédrale et en réclusion enchanté est fou comme faire oeuvr en métaphysique demande un caractère sacré dans la recherche intrinsèque tu es profondément présente bonne soirée avec ta gagne :))))

tendresse :)))

Pierrot

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Bonsoir Pierre,

Nous revenons de souper à l’instant… une belle réunion de famille. Je t’envoie le lien de la chanson que tu as enregistré pour Denis Lambert… tu pourras lui envoyer le lien. Si tu préfères, je pourrai lui faire parvenir à mon retour chez moi.

Tu es aussi très présent ici…

Douceur.

Claire

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« Moi ce qui me manque le plus,

c’est de chanter pour toi

Curieux non?

Pour un gars qui n’a jamais aimé chanter en public:)))))))))))))))))))))) »

Elle m’a pourtant fait un immense plaisir…

J’aime tellement que tu chantes pour moi… et parfois je craignais d’abuser…

Maintenant, je serai à l’aise de te le demander… et de savourer te chansons.

Conne tu en as parlé, noue nous ferons un répertoire…. à suivre.

Bonne nuit… je pense à toi.

Claire

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J’aime que tu me manques vraiment

le 5 novembre à St=Élie

convoque en moi de profondes avancées

dans la métaphysique de mon triaité des abs

cela adonne bien que Gaelle soit dans la préparation

nuit et jour de ses travaux et examens oraux

de sa propédeutique

les silences cathédrales et la réclusion heureuse

viennent me transcender comme chercheur philosophe :)))

Pierrot

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Je suis la seule levée… dans le lit d’à côté, Rosalie est encore au pays des songes. Dans l’autre chambre, communicante, j’ai entendu Laurence et Évangéline se préparer. Elles doivent partir tôt… pour se préparer à la compétition. De notre côté, nous devons être dans l’auto à 10 heures précises… tu retrouves là mon sens de l’organisation, transmis à David… J’ai bu un premier café… en me souvenant de ceux pris avec toi… j’aime aussi que tu me manques… Dès que je reçois des informations pour le lit, je te tiens au courant… mais ce sera peut-être Gaëlle qui les recevra…C’est vrai que c’est une partie de nous deux qui s’installera dans ton appartement de Sherbrooke… Un joli rayon de soleil vient de découvrir le clavier de mon ordinateur… je t’écrivais dans l’ombre, mais voilà que mon courriel s’illumine.

Bonne journée, cher Pierre.

Claire

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quelle belle rentrée de l’écrivaine dans mon sentier de la vie personnelle oeuvre d’art. Jade notre vosine d’en haut… m’a aidé à le meubler de tes drapts, couvertures, et oreillers…

Toi et moi serons les iers à l’essyer… en attendant… je continuerai mes recherches en métaphysique couché par terre au pied du lit…. question de méthodologie de recherche:))))))))))))

On a bien hâte de te voir ici salutations de Gaelle et de jade:))))))))))))))

Pierrot

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e viens de mettre les pieds chez moi… je me fricotte un petit souper, et je te reviens.
Bien hâte de voir notre lit….
Claire

Claire Bergeron

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Gaelle veut que j’attrende avant de t’envoyer une photo le temps que la chambre soit présentable:)))))))))))))

à suivre:)))))))))))))))  comme ça va être le fun ta présence à Aherbrooke Gaelle et Jade forment un bon duo ils ont bien hâte de te connaître:)))

Pierrot

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quelle superbe symbole qwalien que ce lit

ne manque que toi pour en dessiner le k=oeur

Pierrot

bon réveil Claire

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’ai bien hâte d’y dormir avec toi… et peut-être de te donner un petit bisou… ou deux…

Dans la commande que tu avais reçue, il y a quelque temps, est-ce qu’il y avait 4 oreillers? C’est ce que j’avais commandé… deux devaient arriver dans de petites boîtes… qui se déploient quand on ouvre les boîtes. Je te demande ça parce que sur la photo que Gaëlle m’a fait parvenir, je n’en vois que deux… si tu ne les as pas reçues, je vais contacter Amazon…

C’était tellement beau les couleurs de la nature, ce week-end à Bromont… j’aurais bien aimé en jouir avec toi…

Une autre fois…

Tu es dans mes pensées.

Claire

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J’ai bien reçu les 4 oreillers Claire:))))))))))))))))))))))

quel beau courriel que tu as écrit à Denis

il me semblait que le rendez-vous à St-Élie était le 5 novembre?

wowwwww

je t’aime

te reviens plus tard

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Bonjour Denis,

Pierre et moi sommes très peu techno… heureusement, il y a des jeunes autour de nous : la génération techno. Pierre a enregistré ta magnifique chanson dans la paix de ma demeure, et ce week-end, j’allais à Bromont pour des compétitions équestres de ma petite-fille Évangéline – en passant, elle est montée sur la première marche du podium – une grande fierté pour sa mamie. Ma vie n’a pas toujours coulée de source, mais j’ai la chance sur ce dernier versant, de vivre dans une profonde sérénité, qui se marie bien avec celle de Pierre, un homme de paix et de lumière. L’aînée de mes petites-filles, Rosalie, qui étudie à McGill, s’est fait un plaisir de mettre ta chanson sur YouTube… en m’expliquant comment faire… je devrais me souvenir pour une prochaine fois…

Ma fille, Isabelle, en couple heureux depuis 29 ans, vit à Calgary avec son mari et ses trois filles. Pierre et moi sommes allés les visiter au mois d’août, l’accueil qui nous fut réservé a été exceptionnel… Pierre a gagné le cœur de chacun. Quant à mon fils, David, également en couple heureux depuis 17 ans, a un garçon et une fille – Évangéline qui compétitionnait à Bromont hier – apprécie avec joie la place que Pierre prend dans la vie de sa maman.

Ces quelques mots sur ma vie de famille, heureuse et remplie de joie, pour te dire que Pierre et moi nous nous trouvons privilégiés d’être aux premières loges pour assister à l’évolution de tous ses magnifiques enfants, de 20 à 11 ans, avec chacun leur personnalité propre… La vie fait parfois de merveilleux cadeaux… il faut savoir les reconnaître…

Je te joins l’enregistrement de ta si belle chanson, par le vagabond céleste lui-même :

https://www.youtube.com/watch?v=Hx00kE-r7BM

Au plaisir de te rencontrer le 4 novembre prochain.

Claire

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Chère Claire et Cher Pierre,

Aujourd’hui est un de ces moments charnières que dans toute une vie l’on se rappellera toujours.

Peu importe le temps et le poids des années, soit l’un de ces instants précieux où les vibrations de l’âme chansonnière et vagabonde de Pierrot nous enflamme le regard jusqu’aux larmes d’un immense bonheur. Une pluie de perles de rosée aux reflets diamantées baigne les joues d’un visage ému par tant de sensibilité. Merci au ciel d’avoir pris soin de notre vagabond national qui nous défiche le sentier lumineux et discret vers le plus beau des pays, soit celui  du pays œuvre d’art !

Pierrot, j’écoute en boucle cette voie qui fait fondre les armures !

Il n’y a pas assez d’étoiles dans le ciel pour contenir ma gratitude !

Mille fois mille mercis !

Denis

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Je compte bien la soupoudrer de cet exceptionnel qui m’habite i9ntrinsèquement que ce soit chez toi ou à Sherbrooke….. et que je nomme absxistence:))))

bon réveil laire

Pierrot…

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Cher Pierre,

Ce matin, comme je n’avais reçu aucun document pour révision, je suis retournée à ma création… j’ai hâte de pouvoir m’y consacrer à nouveau à plein temps, sans être interrompue par de la révision… Malgré tout, j’ai éprouvé beaucoup de joie à entrer en moi-même, à la recherche de mes personnages…

Avec David, ce week-end, nous avons convenu que nous terminerions son livre à mon retour du Salon de Sherbrooke, soit entre le 19 et le 31 octobre. Je consacrerai ces 12 jours uniquement à ça… il faut se donner un moment précis, il est tellement occupé…

Aussi, j’avais le message suivant, ce matin, d’une dame de Marieville… ma douceur… une femme exceptionnelle… je trouve qu’elle rejoint ce que tu découvres chez moi… je me dis que ce doit être ce que je projette en société…

Ta présence, à chaque moment du jour et de la nuit… est aussi précieuse pour moi.

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merci pour ces belles paroles à l’égard de ma personne Déni

Quand on chante… on monte toujours sur le épaules de quelqu’un… moi je montai sur les épaules de George Dor … car je n’ai jamais rêvé d’être un chanteur… mais plutôt d’être UN HOMME QUI CHANTE… Faire en sorte de ne jamais regarder le public… d’aimer chanter quand personne écoutait….de n’être que poésie abs-xistentielle …de ne jamais apprendre paer coeur le moindre texte… ma barre de mesure étant l’homme préhistorique devant un feu qui en découvre la danse et qui la célèbre par une musique qui surgit de l’homme qui vit… Ainsi fut mon âge d’or au café St-Vincent dans le Vieux Montréal avec Paul Gouin… poète et aristocrate d’une grande élégance culturelle. :)))

Quand j’ai chantéta chanson mon bon ami… j’ai pensé à George Dor…. comment lui il l’aurait chanté… Il faut se cacher quand on chante… pour que surgisse… la poésie des mots et des images….. .

merci de l’avoir écrite Denis  et merci à Claire d’en être ma complice car maintenant ma guitare et mon cahier de chansons sont chez elle et je ne chante plus que pour elle

Pierrot

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erci pour la merveilleuse rencontre de vendredi soir à Marieville…Votre douceur et votre vivacité mon conquise. Vous êtes une femme exceptionnelle. P.S. J’ai lu tous vos livres…Bonne continuité. Ginette D.

Bonne journée, Pierre.

Claire

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Quand le cinéma s’emparera de ton oeuvre….Claire ce sera écrit dans les étoiles de ta bienveillance

bravo

fier de toi

Pierrot

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Tu sais, cher Pierre, depuis que tu es dans ma vie, je considère avoir reçu de l’univers le plus merveilleux présent qui soit… Eh oui! Tu es un cadeau… superbement emballé de massages, de chansons, de rêves, de douceur et d’amour… que demandez de plus au père Noël ?

Si l’on réalisait un film de l’un de mes romans, ce serait super… mais le plus important, c’est toi… Notre relation est devenue le trésor de ma vie, sur lequel je veille avec tendresse…

Je viens de réserver ton billet de bus pour le 29 décembre… nous arriverons chez moi presque ensemble, en fin d’après-midi. Le premier arrivé attendra l’autre… Je te le remettrai quand on se verra à la mi-octobre. Au fait, est-ce que tu sais quand et comment Gaëlle va se rendre à Montréal pour la fin de son procès et sa rencontre du lendemain ?

Ça me flatte que tu sois fier de moi…

Claire

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tout semble s’annoncer comme ceci Claire Ce mardi-ci et ce mercredi… Gaelle est en examen demie session mardi prochain elle doit remettre un travail de mi session son cours se termine à 5 heures si la tendance se maintient… nous partirions mardi au retour de son cours en autobus de sherbrooke à Montréal puis nous arriverions chez toi dans la soirée le lendemain… Je partirais avec Gaelle à son procàs… dernier épisode…très tôt le matin …puis nous reviendrions chez toi le soir et le lendemain matin elle doit être vers 8 heures a.m.  au métro Sherbrooke car elle animera dans un centre d’art important un colloque avec trois femmes scientifiques… elle reviendra le soir de ce colloque et là…

 

si ce scénario te convientje te ferai signe de l’évolution du dossier:))) bien hâte de te voir à suivre:)))

Pierrot

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Bonjour, Pierre,

Je suis totalement ouverte à recevoir Gaëlle chez moi… ce sera même un immense plaisir de l’accueillir sous mon toit.

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cher Pierre
Avant de te rencontrer, en écoutant ta chanson du camionneur, avec tous ses « je t’aime… je me disais… si cet homme-là tombe en amour un jour… c’est fou comme il va aimer… et quand tu as composé ma chanson… de l’écrivaine que l’on aime… et que l’on adore… cela a renforcé ma croyance dans tes talents d’amoureux… toi qui avait pourtant trop chanté l’amour pour y croire…
Jamais, à l’époque, j’aurais pensé que cette femme… ce serait moi…
Je m’ennuie de toi… dans une semaine, tu dormiras au creux de mon lit… entre mes bras… j’ai hâte…
Tendresse.
Claire

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Bon matin, Pierre,

Je me suis levée avec dans la tête la ritournelle d’une chanson… qui me fait penser à nous… J’imagine que tu la connais: Une vague bleue, chanté par Michèle Torr…

Extrait:

Je danse avec toi, je ris avec toi
Je flirt avec toi, mon Dieu comme j’aim’ ça
Je dors avec toi, je rêve de toi

Je suis dans tes bras et pour longtemps je crois …

Bonne journée, Pierre.

Claire

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non je ne connais pas la chanson mais je l’apprendrai pour te la chanter:))))))))))))))

Pierre

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je pratique spirituellement le détachement complet vis à vis quelques intérêts personnels cachés que ce soit… celui qui se rapproche le plus de ce que je mets en pratique… c’est maître Eckhart et surtout son traité du détachement …

bien sur…. je le pratique ce détachement … non dans le sens religieux… mais dans le sens de la physique quantique… et surtout dans le but d’être habité par le bien commun et l’éthique la plus pertinente dans le moindre de mes actes décisionnels qui implique que chacun ou chacune qui me fait confiance … soit gagnant gagnant…

De là l’importance de l’engagement de t’aimer parfaitement ….das les années qui vont venir…. J’ai intimement besoin de ce don de soi envers toi ….  tout en prenant soin de Gaelle ….  jusqu’à ce qu’elle réussisse son doctorat.. pour honorer et ma vie personnelle oeuvre d’art et mon pays oeuvre d’art…

bonne suite à ta journée Claire

je te reviens plus tard:)))

Pierre

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Cher Pierre,

Je crois que ton frère Claude est très attentif à ce qui passe sur le fil de ma page Facebook… Après que je lui ai fait parvenir sa chanson : Le vagabond céleste, interprétée par toi, Denis Lambert a mis le lien YouTube sur sa page Facebook, avec ses mots :

«Ce matin, j’ai reçu un magnifique cadeau du cœur de Pierrot, par l’entremise de sa compagne, l’écrivaine Claire Bergeron, avec la complicité de sa petite-fille Rosalie ( qui porte le même nom que ma grand-mère ) Mile Mercis!!!

Ici, notre ami Pierre Rochette (Pierrot le vagabond) nous interprète avec toute sa sensibilité artistique la chanson “Le vagabond céleste” que j’ai écrit pour lui rendre hommage. C’est un cadeau précieux que d’entendre vibrer de la bouche même de la personne hommagée les mots qui qui lui ressemblent. Merci Pierrot de nous réchauffer de ta voix d’or ! »

De mon côté, j’ai partagé son post sur ma page. Hier soir, j’ai reçu un message de Claude qui me demandait si je pouvais lui faire parvenir les mots de la chanson… car certains lui échappaient, quand tu la chantes. Je lui envoyé une photo de la feuille, mots et musique, que tu as envoyé à Denis Lambert. Claude m’a remercié chaleureusement.

Je fais attention de ne pas mettre des choses qui pourraient te contrarier… dans le sens où si Denis par exemple me demande les coordonnées de la rencontre à Saint-Élie via Facebook, le 5 novembre prochain, je les lui enverrai en privé.

Serait-ce dérangeant pour toi, si Claude apprenait la tenue de cet évènement, et y venait?

Ce matin, j’ai travaillé sur ma révision et aussi, en début de matinée, sur mon autre roman… je suis heureuse, ça se ressent dans ma création… merci d’être là…

Claire

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non pas du tout sens toi bien à l’aise je n’ai jamais eu aucun argument avec aucun de mes frères et soeurs ni avec ma mère et mon père:))))))))))))))))

Pierrot

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Chère Claire

je rentre en travail métaphysique en rapport au 5 novembre en écoutant france culture ça va être vraiment le fun de vivre cela ensemble

à plus:)))

Pierrot

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’ai hâte de recevoir tes textes de ce décompte… jusqu’au 5 novembre…
Je suis certaine que nous vivrons de beaux moments ce soir-là…
Mais avant, il va y avoir ma découverte de notre lit à Sherbrooke…
Douceur.
Claire

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tu as tout à fait raison…. ce lit-là… c’est de la poésie Claire car il ne sera utilisé que lorsque nous serons tous les deux dans la profondeur infinie de notre élégance des mots à l’habiter…. J’ai bien hâte de t’accueillir à Sherbrooke

bon réveil

Pierrot

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Je prends le pari de la poésie amoureuse entre nous deux et cela me rend très fier

tendresse

Pierrot

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JOURNAL DE BORD

Tellement d’années consacrées à la métaphysique ontikhative ….et maintenant j’ai la chance d’écrire à une oreille absolue qui m’aime et que j’aime….une écrivaine que je prends le temps d’écouter et qui m’écoute… que je lis et qui me lit… Là est toute la différence je crois…

Entre autres, nous vivons une relation accordéon qui nous permet des escapades vivantes ritualisées …. élégantes et heureuses…

Chez elle… la guitare de Michel et mes chansons, mon passé poétique … reprennent leur fraîcheur poétique … il y a des racines qu’on ne peut partager quavec une personne de sa génération…

Ici à Sherbrooke… chaque jour… je marche l’avenir de mon rêve de vie vers le prix Nobel de la paix en marchant par mon sentier de la vie personnelle oeuvre d’art le doctorat des rêveurs équitables, celui de Marlene, Michel et Pierrot… en vue d’un prix Nobel de la paix… pour notre équipe de recherche .. au nom de la nano-citoyenneté-planétaire…

Gaelle bosse dur nuit et jour pour la réussite en A+ de sa propédeutique… nous pratiquons une suite de réclusion enchantées et de longues heures de silences cathédrales… A Noel… nous pourrons enfin fêter son entrée officielle comme doctorante à l’université de Sherbrooke… sa iere exposition avec Mina dans le projet Québec Mexique, son droit à appliquer à des bourses prestigieuses et surtout son nouveau travail 2023 cmme assistante de recherche de sa directrice, Madame Martelly… qui devrait s’échelonner sur quelques années … travail complémentaire à la méthodologie de sa thèse…  pendant qu’au jour de l’an… je fêterai avec Claire un amour poétique intense et libre.

Grâce au travail de Michel… il y aura hommage à Simon Gauthier le 5 novembre…  De revoir sur grand écran le récit philosophique du vagabond céleste … à 73 ans, bientôt 74… m’apparaît un événement fondateur…

D’abord parce que j’y serai avec Claire…. ensuite parce que enfin Michel sera reconnu à sa juste valeur dans son archétype… Michel le concierge du pays oeuvre d’art… comme Marlene d’ailleurs qui dans le doctorat prendra un sens allégorique essentiel par ses jardins…

Cet événement du 5 novembre… je le vivrai comme chercheur en métaphysique, comme amorueux d’une écrivaine, comme grand-père adoptif de Gaelle qui deviendra la directrice de notre thèse des rêveurs équitables… en fait… je passerai de Pierro le vagabond céleste à Pierre Rochette le chercheur, ami complice de recherche de Michel Woodard et de Marlene Auld…chercheur(e)s depuis 16 ans.

Chaque fois maintenant que je me couche sur mon plancher… ici dans l’appartement de Sherbrooke… je tombe en profonde contemplation métaphysique de ce que nous avons vécu…. Simon et moi… avec des mercis et des étapes feu d’artifice pour les rêveurs équitables…

Chaque fois que je pars enchanter la ville de sherbrooke par les 4 questions en rencontrant des gens de toutes les classes de la société à titre de philosophe… j’empreinte l’âme du sentier de la vie personnelle oeuvre d’art de l’art du conte de Simon… Simon fut le conteur d’un rêve poétique issu de la passion d’habiter le lit d’une humanité oeuvre d’art en devenir…

Hier j’ai consacré 3 heures à un autre Simon, conseiller financier dont le meilleur ami venait de se suicider 48 heures avant… En écoutant un homme du monde de l’argent… généreux mais soudain fragilisé au-delà de l’impossible… je me suis senti bien seul sans Simon  Gauthier….

Je prends le pari de la droiture du k-oeur dans une métaphysique de l’abs-xistence … de là l’importance maintenant que Michel le 5 novembre… soit la consécration incarnée de notre rêve du conseil d’administration de la créativité avec Marlene pendant que de mon côté avec Claire, ma conjointe si intuitive… je m’efforcerai d’ancrer en moi le Simon Gauthier de la soirée pour me donner la force poétique de réussir ce sentier de la vie personnelle oeuvre d’art à Sherbrooke dans l’année qui va suivre…

Gérard Cadieux est décédé cette année d’un cancer du poumon…. Simon Gauthier d’un cancer généralisé… je leur dois de témoigner de l’importance qu’ils ont eu à chaque étape d’un rêve ou je ne pourrais prévoir qui serait vivasnt, qui serait mort.

à suivre…

Pierre Rochette

chercheur du pays oeuvre d’art

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Bonjour Gaelle,

Merci d’avoir réservé votre départ de Sherbrooke vers Longueuil avec Covoiturage AmigoExpress. Voici les informations relatives à votre réservation :

Le départ est offert par Olivier, membre conducteur du service, et aura lieu le Mercredi 12 Octobre à 16:30 (départ de Sherbrooke).

Merci de prévoir un montant de 15$ en argent comptant (monnaie exacte SVP).

Le lieu de rendez-vous à Sherbrooke est le suivant : Université de Sherbrooke – Centre Sportif, 2500 Bd de l’Université, Sherbrooke, QC J1K 2R1 (Dans le stationnement). Une fois arrivé sur les lieux, surveillez une voiture de type Mazda 3 2020 de couleur Noir immatriculé J32TPR.

Le point de chute du départ est le suivant : Métro Longueuil – Nouveau Débarcadère (Suivre les indications pour “Rue du Terminus”.).

Sachez qu’il n’est pas nécessaire de communiquer avec Olivier avant la rencontre. Si vous désirez quand même communiquer avec lui, ce dernier vous donne accès à son courriel ainsi qu’à ses coordonnées téléphoniques (pour obtenir cette information, connectez-vous à votre compte ou communiquez directement avec AmigoExpress au 1-877-264-4697 (sans frais)).

Le conducteur vous a écrit le mot de bienvenue suivant : «»

Si vous devez annuler votre départ, merci de le faire au moins 24 heures à l’avance en vous connectant à votre espace Amigo, en cliquant sur le bouton “Annulation de la réservation” en dessous du transport ou vous pouvez nous contacter au 1-877-264-4697.

 

Veuillez noter que pour toute annulation à moins de 24 heures, vous pourrez le faire uniquement au téléphone en nous contactant au 1-877-264-4697. Nous sommes ouverts sept jours sur sept, de 9h à 20h.  En dehors de nos heures d’ouverture, vous pouvez laisser un message sur notre boîte vocale.

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le voyage s’organise peu à peu Claire nous avons maintenant prévu le départ pour le retour tout peut arriver tout dépendant de ce qui se passera avec Ianocles qui n’a pa sencore donné signe de vie:)))))

merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

d’être ma complice

Pierrot

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Cher Pierre,

C’est un magnifique texte… reconnaissant et généreux, envers ceux qui ont été à tes côtés, dans les difficultés et les joies. Un texte d’une profonde tendresse, teintée d’amour pour l’humanité… également pour une compagne, heureuse et fière de cheminer main dans la main avec toi…

Je t’aime.

Claire

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Bon matin, cher Pierre,

Ce matin, après un court travail de révision des derniers chapitres de mon roman à paraître l’an prochain, je me suis plongé dans le livre que j’écris pour David : Impact. J’avoue que j’en suis plutôt satisfaite…

Est-ce que tu as commencé à travailler sur la préface que je t’ai demandée?

Il y a un bon travail de peaufinage à faire encore sur ce manuscrit, et il nous manque un ou deux chapitres à la fin, c’est pourquoi je vais y consacrer tout mon temps, au retour du Salon de Sherbrooke… j’ai prévu que ce sera jusqu’à la fin du mois… dont un bon moment avec David, pour avoir ses idées.

Ce matin, en peaufinant les premiers chapitres, je me disais que je pourrais peut-être te faire parvenir ce manuscrit… et que nous pourrions en discuter, lors de ton passage chez moi… si tu as du temps pour ça, bien sûr. Et le lire t’aiderait sans doute pour la préface que tu as accepté d’écrire. Parlant de préface, comme tu sais, je n’en ai pas parlé à David… mais j’ai bonne confiance qu’il sera d’accord.

J’ai très hâte à mardi prochain…

Bonne journée.

Claire

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Gaelle est vraiment fire de t’accueillir à Sherbrooke… et moi de la recevoir… e suis également très heureuse de l’accueillir chez moi, la semaine prochaine. La rencontre de deux Queens… un événement à célébrer! Aussi, quand tu viendras chez moi par la suite, il lui sera facile de nous imaginer dans notre décor…
La vie nous est bonne, cher Pierre… savourons!
Un gros bisou.
Claire

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J’adore tellement ton côté organisante:)))) je te reviens plus tard … suis en mode sentier de la vie personnelle oeuvre d’art mais d’emblée je réponds avec enthousiasme ….  oui à chacune de tes suggestions

tendresse

Pierrot

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désolé pour le retard

J’ai accompagné Simon de la galerie d’art… dont l’ami s’est suicidé:))) Je viens d’arriver t’écris quelque part cette nuit tendresse Pierrot

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her Pierre,
Il est chanceux ce Simon d’avoir croisé ta route dans un moment aussi difficile de sa vie… il ne pouvait pas trouver oreille plus attentive…
Je me couche… en rêvant de toi… de nous…
Tu seras bientôt là… j’adore notre relation… qui met dans l’attente  de l’autre de doux souvenirs… et de délicieuses promesses de retrouvailles…
Tendresse.
Claire

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ue penses-tu de ce titre de préface

DAVID LAROSE, SCULPTEUR D’EXCELLENCE EN LUI COMME EN L’AUTRE

bon réveil Caire

Pierrot

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Bon matin, Pierre,

Je suis justement à travailler sur son document. L’idée est bonne… toutefois, je mettrais seulement: David Larose, sculpteur d’excellence. Ca me paraît plus puncher .

Claire

Claire Bergeron

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Bonjour cher Pierre,

Je viens de terminer mon travail sur le manuscrit de David, pour aujourd’hui. En début d’après-midi, Édouard doit venir, accompagné de David, bien sûr, pour rentrer mes meubles de jardins. Il me demande 20$, ainsi qu’une galette aux pépites de chocolat…

Ensuite, j’irai assister à son match de hockey, pour ensuite aller souper avec eux et dormir chez eux. Cette semaine Édouard m’a téléphoné – sur son nouveau cellulaire – pour m’offrir ses services afin de pelleter mon escalier lors des tempêtes cet hiver : 20$ pour une petite tempête, et une très grosse tempête, ce sera 40$… avec toujours en prime, un chocolat chaud quand il aura terminé son travail… à inscrire dans le contrat.

En ce moment, il réalise l’importance de gagner des sous. À Bromont, le week-end dernier, il a fait montre de ses talents de masseur… il nous a offert à tous un massage de 5 minutes, gratuitement, avec l’alarme sur son cellulaire, et les minutes suivantes étaient de 1$ la minute… Imagine, j’ai eu droit à deux minutes gratuites de plus que les autres…

Pierre, j’ai envie de faire de toi mon premier lecteur pour le manuscrit à David, parce que je pense que tu pourrais sans doute me donner quelques avis sur le côté technique, que j’ai écrit en collaboration avec David, bien sûr. Mais je me dis qu’une opinion de plus pourrait s’avérer intéressante… surtout que tu as les connaissances nécessaires… Sur la bio aussi…

Ce que je ferais, je t’enverrais, en toute discrétion, mon manuscrit. Le début, les dix premiers chapitres, ça se lit comme un roman… c’est l’étape de la pandémie, vécu par David l’entrepreneur, aussi, le mari et le père de famille… À travers son histoire, c’est un document de référence sur ce que nous avons tous vécu, mais davantage pour qui se bat pour la survie de son entreprise à travers le pire chaos du dernier siècle… mais qui peut également servir de référence devant l’adversité, quelle qu’elle soit…  Peut-être aussi que ça pourra t’inspirer pour ta préface…

Pour les chapitres du côté technique, les étapes du Pivot, l’innovation etc… nous pourrions les lire ensemble, en discuter… quand tu seras chez moi… il manque 1 ou 2 chapitres à la fin, avant l’épilogue… c’est à voir avec David, lors de notre rencontre pour terminer ce projet.

Bon samedi!

Claire

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sur quoi reposait mon amour pour toi… et je lui ai dit après mure réflexion sur l’admiration

Claire est complète… elle n’a pas besoin de moi techniquement… comme je suis complet… mais l’admiration que j’ai pour elle me la rend essentielle… par pur plaisir d’une liberté partagée dans une complicité de très haut niveau éthique…

tu as bien raison pour le titre de la préface… David Larose, sculpteur d’excellence…également pour le plan de match face au bouquin….je serai donc parfaitement convivial à tes qualités d’organisante:)))

Edouard a beaucoup d’imagination…. l’entrepreneur en lui est savoureux…  

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bonne suite à ta journée

Je t’aime

Pierrot

p.s.

pendant que Gaelle se prépare pour son procès en optimalité après avoir passé ses examens de mi-session avec force et sérénité… (il ne lui reste qu’un travail de session à remettre mardi matin) … je continue la mise en orchestration sociale de mon sentier du pays oeuvre d’art en ayant bien en tête de rencontrer un producteur de film pour un de tes romans… un financier pour les projets d’entrepreneure virtuel de Gaelle avec sa collection de vêtements et d’articles de maison comme designer… elle a besoin de faire de la publicité … sur facebook et autre… tout en récoltant des gens dont le rêve et l’amitié sont une inspiration pour les autres… pour mon émission de radio… qui me conduira éthiquement à la maîresse…. pour mon sentier des 4 questions…

Le lit est toujoour ici comme une oeuvre d’art dans un musée… je pressens l’importance qwalienne qu’il prendra dans les mois qui suivent pour mes recherches en métaphysique…. :)))

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Le soir de l’événement poétique de 1970…. j’étais dans la salle… J’ai vu Gauvreau… Michèle Lalonde… et ton père…. ton père tirer dans la salle ses livres de poésie en colère contre l’impuissance des poètes dans la société… j’avais 21 an… c’était en mars 1970 …

J’avais fondé. un groupe… les Contretemps… et l’été suivant… nous représentions le canada à l’exposition d’Osaka au Japon en juillet 1970…

La force d’une chanson dans ces années-là Emmanuel.. ton père en exprimait l’inpossible… TOUT HOMME QUI SE TIENT DEBOUT EST LE PLUS BEAU DES MONUMENTS…  comment ne pas être ému, inspiré. par une si belle séquence d’âme au travers de mots phares… 

Je rêvais tellement d’écrire une chanson qui aurait la portée poétique de la Manic… que durant mon vagabondage j’en écrivis une centaine… et c’est devant la manic elle-même que je criai à george d’or de m,aider… ainsi naquit la chanson du camionneur… et mon goût d’.crire une chanson s’éteignit à jamais… Une me suffisait… je fis une exception pour Claire et la chanson de l’écrivaine au k-oeur d’or… 

L’amour que ton père portait à ta mère… je l’ai chanté toute ma vie dans différentes boîtes à chansons… quand je chantais la manic… je ne regardais pas le public… je me renfermais sur le caractère sacré du théâtre magique des poètes de ce monde… je la chantais surtout en fin de soirée quand tout le monde parlait… quand personne n’écoutait… par le pur plaisir de vivre l,ile de l,éternité de l’instant présent par la poésie de ton père…

aujourd’hui à73 ans… j’ai pris la décision de ne chanter que pour Claire, ma compagne complice de poésie.. écrivaine elle-même… que je fréquente dans une relation accordéon… ma guitare est chez elle, mon cahier de chansons… et certains soirs… ma voix vieillie mais heureuse, mes doigts rouillés… je ferme les yeux… et je revois passé ma jeunesse… tout ébloui qu’une chanson puisse nous avoir rendu si heureux d’exister…

Je suis un chercheur en métaphysique ontikhative… qui, en complicité avec une métaphysicienne de grand talent pratiquons ici à Sherbrooke des réclusions heureuses et des silences cathédrales en vue d’une oeuvre …. qui ne demande comme public que la vie elle-même….

voilà Emmanuel… ton père… je le porte comme un étendard car sa grande phrase… TOUT HOMME QUI SE TIENT DEBOUT EST UN MONUMENT … COMME SA CHANSON LA MANIC…. j’aurais aimé l’écrire moi-même:)))

au plaisir de recevoir de tes nouvelles

Pierrot

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Cher Pierre,

Avec toi, j’aime comme j’ai toujours rêvé d’aimer… et je me sens aimé, comme j’ai toujours rêvé de l’être…. Je pourrais élaborer, mais toi et moi, savons ce que ces mots signifient… profondément… C’est très émouvant ta réponse à Gaëlle sur notre amour… Je te joins mon manuscrit du livre Impact… tu peux le lire, prendre des notes, des suggestions… nous en discuterons quand tu seras ici, avant ou après mon passage à Sherbrooke.

Je t’embrasse tout doux.

Claire

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Chère Claire

DAVID LAROSE …. SCULPTEUR D’EXCELLENCE

Chère Claire

comme tu dois être heureuse devant l’homme d’exception qu,est devenu ton fils . Je viens de terminer la lecture d’IMPACT…. D’UN SEUL TRAIT… WOWWWWWWWWW C’est à titre de philosophe qui a pris le pari de son rêve de vie en donnant tous ses biens pour vagabonder la beauté du monde dans le but d’en faire un doctorat que je t’envoies mes émotions de lecteur à chaud…

Ce qui m’impressionne le plus dans ce récit palpitant … c’est à quel point David nous fait traverser l’épopée de la covid en direct … sans longueur… comme si on était dans une série Netflix … ou l’on assistait intimement  … aux battements de k-oeur d’un homme d’honneur … capitaine de son âme au service de sa famille et de ses camarades  par le biais d’un rêve plus grand que sa propre survie… plus grand que sa propre entreprise….un rêve que je définirais comme celui d’un humaniste fier de contribuer au meilleur de la nature humaine sur terre…

Avec David … qui nous parle comme si on était de ses intimes … on découvre un coffre d’outil …. et on y croit….Car David sculpte la notion  d’excellence avec l’éthique comme marteau, l’authenticité sous toutes ses cartographies dramaturgiques comme couteaux de sculpture ..et surtout  l”énigmr des adversités qui tuent comme matière à sculpter l’enchantement de raconter aux autres les petits trucs qui permettront à chaque personne qui le lira ou l’entendra de devenir à son tour entrepreneur(e)de sa propre vie, de son propre rêve, de renaître par des pivots, des innovations et des prises de risques qui feront de son impossible.. que ce soit au niveau familial ou professionnelk … une grande joie à raconter une fois qu’il aura attenit l’âge de transmettre l,essentiel qui aura fait de son existence sur terre ce moment ou ses épaules pourront permettre à des plus jeunes de se hisser pour mieux  en sculpter l’ORIZON  ..

Oui… j’ai bien dit… sculpter l’Orizon…. car ce nouveau défi planétaire par le web … auquel David nous convie … constitue pour moi une invitation passionnante à le suivre… d’un livre à l’autre …. dans son épopée… pour mieux rêver chacune des nôtres …

wowwwww….

IMPACT m’apparaît exactement ce qu’on a besoin d’entendre maintenant …. Merci David d’enrichir notre confiance en l’avenir … Tu es un scupteur d’excellence… en toi comme en l’âme des autres qui vont t’entendre ou te lire…

Pierre Rochette

chercheur vagabond de la beauté du monde

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Cher Pierre,

Je viens d’entrer chez moi, en passant d’abord par l’épicerie pour acheter les ingrédients nécessaires à la fabrication de ma tarte au sucre… j’attends de la visite, cette semaine…

Mille mercis de tes mots… tes émotions à chaud sont exactement la préface qu’il faut à ce livre… à mon tour de te dire WOW..!! Triple WOW…!!

Je vais me concocter à dîner et je te reviens.

Encore un fois, quel beau texte tu as écrit…

Claire

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bonjour Normand,

Il me semble que vous devez être de retour des Îles maintenant ?

  1. En espérant ne pas précipiter les choses, je désire nous assurer de la disponibilité d’un technicien au garage de la culture pour l’installation et l’opération des équipements audio-vidéos pour la soirée.
  1. Aussi pour activer les facilités audios pour la présentation de la soirée… y a-t-il un microphone ?

Sur place et disponible ? Sinon quelles sont les moyens disponibles à cet effet.

  1. Pourrons-nous tester le tout en après-midi… Pour minimiser les risques de ????????????
  1. Annick Bernatchez m’a confirmé qu’elle est d’accord pour assurer la présentation de la soirée. Pour ma part, je lui indiquerai ce qu’elle aura besoin de savoir pour me présenter au début. Peut-être que tu as toi aussi quelques commentaires à exprimer à ce sujet ?… Lance-les moi et on arrangera ça ensemble.
  1. Pierrot sera là avec des amis. Ensemble ils ont réservé l’hébergement à St-Élie.

Pierrot me suggère de réserver aussi si je désire me joindre à eux à ce sujet. Ma réponse est que Marie-Thérèse et Normand nous ont offert l’accueil chez eux à cet effet… S’il n’y a pas de changement à votre invitation, on est d’accord pour un nouveau pot de beurre de peanuts. SVP me confirmer si c’est encore bon? Sentez-vous bien à l’aise de changer de plan si c’est mieux pour vous !…

J’ai aussi hier mis à jour la vidéo avec les crédits respectifs de Annick Bernatchez et de Raymond Kalomiris qui m’a lui-même confirmé l’orthographe que Marie-Thérèse m’avait correctement soumis.

Au plaisir de vous revoir bientôt…

A+ Michel… le concierge…

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Cher Pierre,

J’ai eu de la visite pour souper… et cette visite restera à dormir avec moi. Après son match de hockey d’aujourd’hui, Édouard est passé rentrer mes meubles de patio, et il m’a demandé s’il pouvait rester avec moi jusqu’à demain. Ce n’était pas inclus au contrat… mais j’ai accepté d’y ajouter cette clause…

J’ai bien hâte aussi de dormir avec toi… deux dodos…

Tendresse.

Claire

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onsoir Michel et les amis,

Je viens de relire les messages.   Bien sûr que votre chambre est encore disponible.  Elle vous attend!   Concernant Raymond Kalomiris, il me dit que ce n’est pas lui le lamiste.   Il faudrait que nous puissions visionner afin de savoir qui c’est.   Si tu peux nous donner plus de détails sur l’endroit où ça a été capté, ça nous aiderait.   On se reparle

Marie-T

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Il n’y a que gaelle qui a saisi l’unicité de ce que lon vit Claire qui en est profondément heureuse pour nous

pour Michel….. pour le moment

c’est encore une énigme

bon réveil

Pierrot..

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Bon matin, Pierre,

Voici ton texte que j’ai simplement ajusté au style du livre… tout y était parfaitement dit! J’ai restructuré certaines phrases, pour les raccourcir, mais je pense avoir conservé l’intégrité de ton message. Lis-le attentivement, et si tu y vois quelques choses à changer, ou à ajouter, n’hésite pas.

Aussi, j’ai écrit cœur au lieu de k-oeur, mais comme avec le k c’est n peu ta signature, dis-moi ce que tu préfères…

C’est vraiment un excellent texte!

Claire

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David Larose, sculpteur d’excellence

À titre de philosophe, qui a pris le pari de son rêve de vie en donnant tous ses biens pour vagabonder la beauté du monde dans le but d&#39;en faire un doctorat, je vous partage mes émotions à la lecture d’Impact, le livre de David Larose.  Ce qui m&#39;impressionne le plus dans ce récit palpitant, c&#39;est à quel point David nous fait traverser l&#39;épopée de la covid en direct, sans longueur, comme si nous nousretrouvions au cœur d’une série Netflix. Nous avons la sensation d’assister intimement aux battements de cœur d&#39;un homme d&#39;honneur, fier capitaine de son âme au service de sa famille et de ses camarades, par le biais d&#39;un rêve plus grand que sa propre survie, plus grand que sa propre entreprise… Un rêve que je définirais comme celui d&#39;un humaniste, fier de contribuer au meilleur de la nature humaine sur terre.

À travers les propos de David, qui nous parle comme si nous comptions parmi ses intimes, nous découvrons un coffre d&#39;outils… et, nous y croyons! Car David sculpte l notion d&#39;excellence avec l&#39;éthique comme marteau, l&#39;authenticité sous toutes ses cartographies dramaturgiques comme couteaux de sculpteur, et surtout, l’énigme des adversités qui tuent comme matière à sculpter l&#39;enchantement de raconter aux autres les petits trucs, qui permettront à chaque personne qui le lira ou l&#39;entendra, de devenir à sontour le sculpteur de sa propre vie. David suggère des pistes remarquables pour devenir lemaître d’œuvre de son propre rêve, pour renaître grâce à des pivots, des innovations etdes prises de risques, qui feront de leur impossible, que ce soit au niveau familial ou professionnel, une grande réussite pour chacun. J’entrevois qu’une fois qu&#39;il auraatteint l&#39;âge de transmettre l’essentiel qui aura fait de son existence sur terre une épopée digne des grands bâtisseurs, les épaules de David permettront à des plus jeunes de s’y hisser pour mieux en sculpter l&#39;ORIZON… Oui… j&#39;ai bien dit… sculpter l&#39;Orizon…. car ce nouveau défi planétaire par le web auquel David nous convie, constitue pour moi une invitation passionnante à le suivre, de livres en conférences, dans sa dynamique épopée… pour mieux rêver chacune des nôtres! IMPACT m&#39;apparaît exactement ce qu&#39;on a besoin d&#39;entendre maintenant. Merci David d&#39;enrichir notre confiance en l&#39;avenir! Tu es un sculpteur d&#39;excellence, en toi comme en l&#39;âme des autres qui vont te lire ou t’entendre, que ce soit en conférence, ou auhasard d’une rencontre…

Pierre Rochette

Philosophe chercheur, vagabond de la beauté du monde

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grandiose Claire

tu es vraiment l’écrivaine élue de mon coeur

Pierrot:)))

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Re: il n’y a que Gaelle… et mes enfants et petit-enfants… c’est afin de leur faire partager notre unicité que je tenais à ce que David et les siens, de même qu’isabelle et sa famille, te connaisse.Avec Gaëlle, ce sont vraiment les seules personnes importantes avec lesquelles nous tenons à partager en profondeur les merveilleux sentiments qui se tissent entre nous deux…

Bien hâte à mardi!

Claire

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enfin les grandes retrouvalllesyessssssssssssss….  je te réécris plus tard JE fais le ménage de l’appart pendant que gaelle continue son nuit et jour consacré à ses A+

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LA BRILLANCE DE L’ESPACE-TEMPS AVANT LE NON

Une des choses les plus passionnantes dans l’éducation d’un enfant… me semble chacun de ses nons…. À l’age de la petite adolescence… les nons sont sans espace-temps avant et après … comme si tout était d’abord instinct… Puis peu à peu… ce clin d’oeil de réflexion précédant  le big bang d’un non à l’autre … m’apparaît un espace-temps absolument fascinant… ou l’enfant apprend à décoder le récepteur comme sd’il s’agissait d’une salle de spectacle pour l’artiste… Les nons deviennent soudainement un mode de cmparaison qui semble s’animer comme ceci… pourquoi mon non a marché cette fois-ci et pourquoi il a échoué cette autre fois… 

Il y a des enfants comme Edouard qui d’un non à l’autre rapetisse l’espace temps d’un non à l’autre tout en le rendant plus stratégique, plus fier d’avoir un effet constructif sur l’estime de soi …. et curieusement… plus l’espace-temps d,avant le non devient lumineux comme un diament qu’on cisèle … plus la colère ou la rancoeur d’un non… non respecté devient un espace temps post-non se dissolvant dans les méandres fascinant d’un apprentissage intrinsèque… et soudain l’enfant choisit ses batailles… se sert de ses nons pour moduler les principes à partir desquels ses oui atteindront une joie philosophique à dire oui sans servitude et à dire non sans orgueil… Joserais dire que c’est par les courbes animatives d’une série de non événementiels que se dessinent les oui des grands leaders qui apprennent dans l,enfance à bâtir sur le sable des nons les châteaux de sables de oui qui inspirent toute une génération… un oui générationnel n’est finalement qu’une sculpture intelligente de nons dont l’espace-temps avant chaque non a servi d’atelier de création à une vision impossible …. Dans le film disponible sur you tube…. sur la construction du Canada… on voit John Mc Donald s’abreuver au NON de son adversaire George Brown pour construire un oui impossible qui deviendra la constitution de 1867…. ce film m’apparaît ce que j’ai vu le mieux oour expliquer à un enfant à quoi sert un NON dans la construction du bien commun… et cela à n’importe quelle sphère de sa vie ou étape de croissance de son existence….

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Comme philosophe en mode d’enseignement d’animation de foule au 2 Pierrots… j’ai toujours été fasciné par le rapport entre la brillance de l’espace-temps avant le NOIN  et la brillance de l’espace-temps après le NON … d’une séquence animative à l’autre …,,, et ses conséquences d’un apprentissage théorisé sur la capacité rafraîchie  de créer des interfaces rassembleurs en mode de fabrication de courbes animatives … tout au long d’une prestation… le principe général étant… quand le public est lent… va vite et …. quand le public est vite va lent…

La iere réaction d’un public à un artiste est de dire NON individuellement au rythme de prestation de l’artiste avant de dire OUI collectivement à la danse de sa mise en forme par la musique même de l’orchestration du bien commun par un décodage du prestateur  des dysfonctions de l’interface, qu’elles soient de nature physique, psychologique ou psycho-sociales…

DYSFONCTIONS PHYSIQUES

Un exemple très simple… le public arrive… on est à la maison symphonique … chacun cherche son siège.. chacun est incommodé par son voisin qu’il ne connait pas… par son inquitude à moins voir ou moins entendre… s’il est à gauche ou à droite, en avant ou en arrière, en bas ou en haut

DYSFONCTIONS PSYCHO-SOCIALES

Chaque soir de la semaine apporte ses parfums psycho-sociaux qui infuent sur le rythme de la prestation… autant le jeudi soir rassemble un public incommodé par l’étau des lois des tensions entre la vie familiale et le monde du travail, autant le samedi soir rassemble des gens qui se sont reposés le samedi et qui savent qu,il vont peut-être enfin dormis tout l’avant-midi le dimanche,.. Le rythme des NONS est plus bon enfant et plus facile à décoder… et le passage au OUI plus rapide et plus fluide…

DYSFONCTIONS PSYCHOLOGIQUES

Dans un concert… ce qu’on appelle le pacing… soit la suite des événements doit tenir compte à la capacité du public de se retrouver en probabilité en mode de résolution de confort….. ex: u intermission ou pas…. des pièces plus difficiles en iere partie ou pas … le dernier morceau de la soirée…. le type de rappel etc… 

LE PRINCIPE GÉNÉRAL M’APPARAISSANT CELUI-CI

plus l’espace-temps avant le non est théorisé et didactique plus l’espace temps après le non devient par sa dissolution le creuset même d’un oui psycho-social d’un grand humanisme… d’une profonde empreinte sur le oui individuel de chaque non instinctif n’ayant pas encore atteint le mode d’exression d’une vie personnelle oeuvre d’art au service de la condition humaine sur terre…

TOUT ESPACE-TEMPS PRÉCÉDANT LE NON DEVENANT FONDAMENTALEMENT LE LABORATOIRE INDIVIDUEL D’UN APPRENDISSAGE D’UN ESPACE-TEMPS D’AVANT LE OUI CONSACRÉ AU BIEN COMMUN DE L’UNION SPIRITUEL DES NON AU SERVICE D’UN OUI

Pierrot vagabond

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Bonsoir Pierre,

Nous sommes allées voir Rosalie. Nous avons marché sur Saint-Laurent… il faisait beau. Puis nous sommes allées magasiner les télés, sans en acheter. Isabelle voulait faire des comparables… demain nous irons chez Best Buy, à Rosemère. Je pense que je vais acheter une 55’’… en ce moment j’ai une 42’’…. Nos émissions seront plus agréables à regarder. Puis j’ai acheté du Sushi pour souper, Isabelle a mis un film sur lequel je me suis endormie un bon moment… j’ai au moins vu la fin. Puis j’ai pris un bon bain… enfin un bain… les bons sont avec toi, entre tes bras, dans une mer de mousse…

Je pense aussi à toi…

Tendresse.

Claire

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Cher Pierre,

Nous sommes de plus en plus à l’aise l’un en présence de l’autre… et c’est divinement merveilleux. Ce qui n’empêche pas une exigence de vie, différente de celle qui était la nôtre auparavant, de se glisser sur le fil de nos journées ensemble, et de causer un brin de fatigue…

Hier soir, il est vrai que j’étais allée à Montréal, avec Isabelle, Rosalie et Éloïse… qui vivent à un rythme qui est loin d’être le nôtre, je me suis couchée épuisée… Seule dans mon lit, avec monsieur Ming sur l’oreiller d’à côté – je l’entendais ronronner – je t’ai cherché dans le noir… Ces deux semaines à partager notre quotidien, à nous découvrir, ont été enchanteresses… Je sens que nous avons encore de grands moments à vivre ensemble… tout coule dans la délicatesse et la douceur entre nous deux… j’apprécie tellement…

Aujourd’hui, après être allés magasiner ma télé, et probablement l’acheter, Isabelle doit se rendre à Montréal en début d’après-midi avec Éloïse, et rejoindre Rosalie, pour souper ensemble toutes les trois… Je vais en profiter pour me faire un bon feu dans la cheminée, et relaxer… en pensant à mon cl…. unique, qui vagabonde Sherbrooke, en attendant de revenir vers moi… dans la joie…

Pierre, je t’aime.

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Cher Pierre,

J’ai ma nouvelle télé… Isabelle et Éloïse me l’ont installée cet avant-midi. Nous aurons beaucoup de plaisir à écouter Netflix, YouTube, Crave et Prime…

Hier, après avoir acheté la télé, David nous a rejoint avec Laurence, à Rosemère pour dîner. Isabelle nous a parlé de sa certitude que si une personne consacre dix mille heures à un apprentissage… elle maîtrise ce qu’elle a mis autant de temps à apprendre. Comme jouer de la guitare et chanter… ils t’ont mis dans une case à part, étant donné le temps que tu as consacré à cet acquis, que tu maîtrise parfaitement. David, avec son sens de l’humour habituel, s’est demandé s’il pourrait faire la Place des Arts, s’il consacrait 10,000 heures à apprendre la guitare… et chanter? Bien sûr, ce fut une folie de conseils… et de calculs au temps qu’il devrait consacrer à son apprentissage… Ayant un peu chanté dans sa vie, il fut conclu qu’il lui restait 9,985 heures d’apprentissage… et qu’il devait s’y mettre maintenant pour être prêt pour la Place des Arts dans 14 ans… Hier en soirée, nous avons reçu la photo ci-jointe, avec la mention : Il me reste 14 ans… moins une heure

Quand Isabelle et David se retrouve ensemble… ils redeviennent des enfants… et leurs propos m’amusent beaucoup… Je travaille aussi à ma révision… il faut que j’aie remis mon document pour le 3 novembre. Donc, quand tu reviendras, je pourrai aussi retomber en béatitude mutuelle… Pour le 3 novembre, tu aimerais partir de Sherbrooke vers quelle heure? Isabelle et Éloïse sont parties magasiner. Ce soir, nous irons faire un tour chez David… et elles repartent demain vers l’heure du dîner. Quand tu auras une minute, parle-moi de tes journées… mais si tu es trop fatigué, tu me raconteras la semaine prochaine…

Je pense à toi.

Claire

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je te raconterai mes journées rendu chez vous…. je suis dans un nuit et jour heureux Gaelle ira me chercher des oeuvres en problémotologie de Meyer pour que je commence mon corpus bibliographique du doctorat… J’irai mercredi et jeudi midi diner avec les plus démunis à l’armée du salut… toujours dans l’idée du sentier oeuvre d’art….. J’écrirai à Michel et Marlene, Marie-hérèse et Normand probablement cette nuit pour leur dire mon bonheur d’aller avec toi David et L:aurence à la soiréedu 5… si essentielle au doctorat des rêveurs équyitables… Je marche…. je lis le journal la tribune…. j’écoute france culture de nuit… je travaille dans mon sommeil…

bien hâte de partager nos rituels yesssssssssssssssssss pour la nouvelle t.v. bien des films nous attendent on pourrait même commencer tes albums pour nous détendre et passer par les lettres de ton père…

à suivre:)))) je retourne à mon vagabondage de soir:))) p.s. n’oublies pas la petite fontaine pour les massages

Pierrot

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Marlene, Michel, Marie-Thérèse, Normand

J’arrive pas à croire qu’un si magnifique événement soit conçu par des personnes qui me sont si chères…..Marlene et Michel…. on dirait que 16 ans consacrés au doctorat des rêveurs équitables… trouvent enfin une célébration à la hauteur de notre rêve…… Pour moi… l’archétype hologrammique de Michel le concierge du pays oeuvre d’art et celui de Marlene la jardinière du pays oeuvre d’art …. font du poème épique que nous avons vécu… un hymne au conte de Simon, à sa vie de conteur et surtout à la luminosité dont sa vie et son oeuvre ne cesse de nous inspirer…Merci Marie-Thérèse et Normand  ….. comme si c’était les 2 morceaux de casse-tête qui nous manquaient pour que l’impossible surgisse…. St-Élie de caxton …. la chorale de St-Élie…. Annick…. comment dire….

Je vais vous faire une confidence… je vous avoue que le fait que David et Laurence soient du voyage…. que Claire ma compagne des jours heureux et moi soyions bien  en arrière de leur automobile….. Je vais pouvoir vivre ma fragilité intérieure dans des conditions imprévues mais finalement très en symbiose avec ma personnalité profonde. ..

Marlene et Michel me connaissent bien là-dessus (ex… ma présence au lancement de cd de Fred) … le fait que Simon parle de moi à travers le vagabond céleste…. m’a toujours déstabiilisé… Le fait que nous arrivons à 7 h… dans la salle… la magie ayant déjà été mise en place par vous 4… cela me rassure…. Ce soir-là…. Marlene et Michel filmeront…. et moi…. je vous avoue que je serai déchirè par 7 ans de ma vie avec Simon…. mais heureux que nous soyions tous réunis autour de lui…

Merci infiniment Marlene, Michel, Marie-Thérèse Normand… quel beau cadeau…. de vivre enfin notre amitié oeuvre d’art à travers notre géant du conte.Simon Gauthier

Pierrot

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merci d’être vraiment là pour mon rêve …. dors bien Claire

Pierrot

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Isabelle et Éloïse sont parties… demain je recevrai ma sœur Nicole.
Bonne nuit à toi.
Bisou.
Claire

Claire Bergeron

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entre 2 nuits et  jours de métaphysique … notre lit demeure donc um hymne à notre épopée….toi et moi… je continue mes revherches …. bon réveil… tendrement

Pierrot:)))

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De mon côté, j’organise notre voyage à Saint-Élie.

J’ai communiqué avec les propriétaires de notre Gîte pour leur demander une suggestion pour aller souper… en spécifiant qu’étant donné que tu étais sur l’affiche promotionnelle du spectacle, nous ne voulions pas que ce soit à Saint-Élie…  Ils m’ont conseillé un petit restaurant à Charrette… à 11 minutes du Gîte et à 6 minutes de Saint-Élie. Je vais réserver cette semaine… même si je ne suis pas certaine qu’ils prennent habituellement des réservations… Avec David et Laurence, nous devrions partir vers 15 heures, pour déposer nos valises au Gîte, et aller souper vers 17h30 à Charette. Comme nous avons annulé notre souper avec MT et N, il est préférable de garder notre horaire pour nous…  Nous devrions être au Garage de la culture vers 18h45/19heures. C’est agréable de savoir que Nathalie et Didier seront présents… de belles connaissances à faire pour moi…

Bonne journée,

Claire

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ici c’est silence cathédrale…. une nuit consacrée à nos métaphysiques respectives comme on va avoir du fun à reprendre nos rituels

tendresse

bonne nuit Claire

Pierrot

 

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Claire Bergeron

sam. 29 oct. 22:13 (il y a 12 heures)
À moi

…à reprendre nos rituels… et à inventer de nouveau… nous sommes des créateurs…
Bonne nuit, cher amour…
Claire

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4 heures du matin… entre 2 sommeils de travail

je pense à notre épopée amoureuse

Pierrot

bon réveil Claire.

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Bon matin, cher homme de ma vie!

C’est jour d’Halloween… Selon la tradition, je fais un macaron au fromage que j’apporte chez David pour nourrir les petits monstres et leurs parents. Évangéline, en route vers l’école, m’a téléphoné ce matin pour me le rappeler. Toutefois, il est possible que seul le macaroni se rende chez eux cet après-midi… Laurence s’est levée en très mauvaise forme ce matin… des symptômes de grippe… Si c’est toujours comme ça cet après-midi, COVID ou pas, David ne veut pas que j’aille chez eux, et je suis bien d’accord avec lui… il va passer chercher le macaroni…

Parlant du week-end prochain, j’ai reçu des nouvelles de Marie-Thérèse… qui est malade en ce moment, une bronchite, je pense, mais elle dit aller mieux.  Il y a 60 confirmations et elle attend d’autres réponses. La mère de Simon sera là, pour ses sœurs, elle est en attente de réponses. La mère de Fred sera présente, et il paraît que Fred cherche à se libérer pour venir aussi… Guy Duchesne m’a confirmé que lui et sa compagne, Isabelle, seront là. Ne t’inquiète pas… je serai là pour te tenir la main! Bien hâte de tenir contre moi… davantage que ta main…

Claire

 

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j’en suis aux tableaux abs-thétiques de la cpnscience impossible du traité des abs entre 2 sommeils de créations

bon réveil Claire

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je donne toute ce que j’ai d’énergie ici pour que le 3 novembre… on puisse tomber en béatitude mutuelle je continue ma journée du sentier oeuvre d,art

Pierrot:)))

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nuit intense sur l’abs-présence je te réécris plus tard

Pierrot

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Je suis à terminer ma révision… je vais retrouver le document ce midi. J’aurai ainsi toute la liberté pour me consacrer à nos retrouvailles… une nouvelle fois… comme s’il s’agissait de la première…

Bonne journée,

Claire

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her Pierre,

Nous avons peu échangé au cours de cette dernière séparation… que de petits mots, ici et là… En ce moment, je réfléchis à ta présence dans ma vie… jamais personne autant que toi, n’a veillé sur moi… En fait, d’aussi loin que me portent mes souvenirs, j’ai l’impression d’avoir fait face aux obstacles de ma vie sans l’aide de personne…  J’ai toujours craint de m’abandonner aux confidences, de lâcher prise… par expérience je sais que beaucoup de gens abusent de nos faiblesses, si on les laisse paraître… je n’aime pas que l’on me croie faible… alors je porte une armure d’assurance… qui me permet de me distancier… Avec toi, dans ta délicatesse, ta tendresse… ta chaleur humaine, j’ai l’impression que cette armure se liquéfie…

Je me rappelle cette nuit… dans mon sommeil, alors que mon corps frissonnait… tu m’as attirée à toi, tu m’as serrée dans tes bras, en tenant ma tête contre ton épaule, en la massant… jusqu’à ce que je me détende… je m’en souviens à peine, c’est vague… ce que mon corps se souvient toutefois, c’est de la chaleur de ton étreinte, qui tendrement soulageait cette inquiétude de l’être, probablement venue d’une expérience ancienne… Aussi, le dernier matin avant ton départ pour Sherbrooke, enlacés, au creux de notre lit, tu m’as dit : Je sens que ce petit corps va me manquer… Ce qualificatif de petit m’a fait chaud au cœur… pas pour la minceur qu’il qualifiait… mais parce que j’avais le sentiment à travers tes mots, que tu étais conscient de ma fragilité…

Je vis avec toi un sentiment de plénitude… que jamais je n’avais connu… un jour à la fois, je m’oblige à baisser ma garde… à te faire confiance… à ne plus m’appartenir, comme dit la chanson, et à en être rassurée…

Tu es précieux pour moi…Pierre, ce que je souhaite de tout mon cœur, c’est que tu trouves auprès de moi ce même sentiment de plénitude…

Douceur et tendresse.

Claire

PS : Bien hâte à demain…

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j’ai mon billet d’autobus…. il est vrai que je t’ai dis…. je vais prendre soin de Gaelle parfaitement et je vais t’aimer parfaitement…t’aimer Claire… c’est vraiment agréable nos rituels… ta personnalité…. ta convivialité… J’arriverai demain midi … fier de notre épopée

J’ai bien bossé à Sherbrooke un nuit et jour impeccable il est temps de déguster notre intimité

Je t’aime :)))

Pierrot

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wowwwwwwwwwwwwwwwwwww Mike … tu as été vraiment scintillant et tellement complémentaire au bien commun avec Marlene à la caméra uccès total que cette soirée du pays oeuvre d’art. David est un fin connaisseur de métier de ses conférencies il a trouvé que tu avais de la présence, une belle voix qui portait, de l,humour… que tu sonnais juste… tant qu’à moi …. je fus ébloui mon ami… Comme dit Claire… le concierge du pays oeuvre d’art ton persoonage…ça marche….

 

p.s.

Claire et moi vous saluons tous les deux

ce sera magique le 10 et 11 décembre à Grande-Iles

Pierrot

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J’ai rarement vu dans ma vie d’artiste de sc;ne une soirée aussi réussie… autant au niveau des interfaces physiques, des dynamiques des relations humaines que de celle du fil d’or philosophique qui parcourt la salle comme un grand frisson…

David, le fils de Claire a si bien résumé … lui qui guide ses conférenciers en apprentissage comme métier… Il a souligné la présence, la voix et l’efficacité de Michel sur scène….. la brillance de la bienveillance des yeux d’Annick de tous les humains qu’elle salue…. autant sur la scène que dans la salle…

Claire a vu en Normand et Marie Thérèse de formidables rassembleurs d’une communauté par leur dévouement au bien-être commun…. la présence essentielle de Marlene dans le charisme de Michel

Et moi…. et bien…. Je me suis dit… Vraiment… la vie m’a donné des amis oeuvre d’art qui ne cessent de m’impressionner par leur talent à l’excellence dans la mise en oeuvre d’un rêve….

Et franchement… Simon sur grand écran… c’était de l’or…. cette emprise par le merveilleux du coeur de chaque humain présent… wowwww….. J’en avais le souffle coupé…

C’était tellement réussi mes amis cette soirée… et dire que Marlene et Michel en ont filmé la sève…

Je me joins donc à Claire David et Laurence sa compagne pour vous dire merciiiiiii Je suis chez Claire en ce moment… et on se sent comme revenu de somewhere over the rainbow….

bonne suite à notre amitié oeuvre d’art

Pierrot

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Bonjour Mr. Le vagabond Céleste,

C’est moi qui te remercie de m’avoir invité. J’ai vraiment adoré le conte de Simon Gauthier. Particulièrement la première partie. INSPIRANT. Je suis touché par ta démarche artistique, car elle en est une… J’ai hâte de pouvoir jaser de tout et de rien avec toi. Je dirais juste ceci… J’ai une vie Œuvre d’art. Je ne pouvais pas mettre de mot sur cette démarche qu’est la mienne. Maintenant, OUI. Je t’invite éventuellement pour un café, thé ou autre boisson selon tes besoins du moment. Au plaisir Rochette! 😉

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Chère Claire,

J’apprécie ton mot et ta présence lundi. Je craignais un peu que cela eût été beaucoup pour toi. Je suis gêné avec les gens – cela peut paraître paradoxal, aussi je n’ai pas osé faire un peu plus connaissance. Nous nous reprendrons.

  1. c. : Pierre

Je reviens de la résidence, j’ai fait écouter les enregistrements à Micheline, elle est devenue radieuse, elle s’est mise à chanter et la mémoire du concert lui est revenue. Elle disait de façon embrouillée que Pierre avait dit qu’il reviendrait ou qu’il reviendra plus tard, qu’elle souhaite que d’autres puissent venir entendre, qu’elle trouve que Pierre a une très belle voix, que les chansons étaient ‘nounounes’ – elle s’est immédiatement reprise disant: c’est des chansons du passé, de notre enfance.

Et elle a un peu pleuré. Son cerveau est atteint, mais elle est consciente qu’elle n’est plus à la maison. Elle m’a demandé si je resterais pour coucher à la résidence. En somme, le bonheur du concert se prolonge. Si au moins je savais comment prendre des vidéos. Je n’ai pas encore montré à Micheline la séquence filmée par Pierre et où on se retrouve. Au sujet de Claire, Micheline a dit spontanément: “sa femme” ; – )

serge

P.-S. Micheline était perturbée, l’huissier venait de lui signifier le mandat d’homologation, le contenu ne la perturbait pas, c’était plutôt la ‘visite’, elle m’a remis les documents. Aujourd’hui, elle voulait aussi savoir si notre fils était encore mort. Chienne de maladie quoi qu’elle vive encore des moments heureux.

 

De : Claire Bergeron <outlook_AE9B110723E8872B@outlook.com> de la part de Claire Bergeron <b.claire@videotron.ca>
Envoyé : 11 novembre 2022 06:44
À : sergewagner@hotmail.com <sergewagner@hotmail.com>
Objet : Un plaisir et un honneur…

 

Bonjour Serge,

Ce fut un grand plaisir pour moi d’accompagner Pierre dans sa visite à la résidence de ton épouse. Aussi, ce fut un immense honneur de te connaître, de même que Micheline. Je sais reconnaître les gens au grand cœur lorsque je les croise… et pour moi, vous faites partie de cette catégorie de bienveillance et de don de soi. Je vous souhaite bon courage pour la suite… aussi des moments tendres avec la compagne de votre vie.

Claire

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bonne nuit la meilleure partie de moi-même

Bonne nuit de travail mon cher philosophe… au cœur d’or…
Je t’aime!
Claire

Claire Bergeron

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J”ai bossé toute la nuit sur le thème de l’abs-fragmentation de la mémoire heureuse wowww Claire c’est formidable… je peux me concentrer sur l’âme du doctora parce que tu as le talent du 2 coups d’avance pour noius deux

bon am

je t’aime

je retourne en contemplation

Pierrot

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Cher Pierre,

Quel plaisir ce matin, à 6 heures, de reprendre ma plume pour me concentrer sur le livre à David… j’ai écrit, ce qui me semble être l’introduction à ce qu’il souhaite raconter…

C’est merveilleux… la passion… qu’elle soit en écriture ou en relation humaine… C’est, comme je te l’ai déjà écrit, s’ouvrir une immense fenêtre sur le bonheur… tellement heureuse de t’apercevoir… sur ce dernier versant de mon chemin de vie…

Bonne et douce journée.

Claire

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c’est fantastiaue ta joie d’écrire et ma joie de chercher… c’est sans doute cet aspect de nos personnalités qui font en sorte que la relation accordéon marche toutes les cases sont pleines… et enrichissantes… que ce soit ensemble ou spéparés

je continue ma marche vers le prix Nobel

Pierrot

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Monsieur Ming et moi…

…on s’ennuie de la douceur de tes mains.

Tendresse.

Claire

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cette photo en dit tellement sur cette forteresse qu’est devenue notre amour Claire

le chat témoigne

je tombe entravail du traité des abs

yessssssssssss

je suis avec toi de coeur

bonne nuit

Pierrot

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e m’endors en pensant à toi…
Bonne nuit de travail… songe aussi à te reposer… pour continuer d’être un beau vieux à barbe blanche… que j’aime!
Douceur.
Claire

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Claire Bergeron

08:34 (il y a 3 heures)
À moi

Bon matin Pierre,

Comme tu as lu le livre, je te joins l’épilogue pour terminer le livre de David, sur lequel j’ai travaillé ce matin… il est fort possible que je le peaufine un brin, mais dans l’ensemble, c’est comme ça que j’aimerais le terminer…

Et je pense à toi…

Claire

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S’il est une vérité notoire, c’est que le temps n’attend personne. Il faut vivre au présent, savourez les jours qui nous sont donnés, chacun d’eux comme s’il était le dernier; demain est un illustre inconnu. Si vous avez un rêve, ne tergiversez pas, partez à sa conquête, le premier pas est le plus difficile. Une fois, sur la route de l’aventure, votre projet clairement ancré dans votre tête, avancez avec détermination. Surtout, n’hésitez pas à puiser trucs et astuces dans le parcours de vos prédécesseurs, tout en maintenant l’innovation de votre idée, qui doit se démarquer, si vous voulez vous créer une niche de choix dans la cohue des différents commerces. J’ose espérer qu’en partageant avec vous mon itinéraire d’entrepreneur, depuis vingt-deux ans, incluant mon passage à travers le plus incroyable choc économique du dernier siècle, vous avoir inculqué le goût de tenter le superbe défi de vous lancer dans le monde des affaires. Comme vous l’avez découvert au fil de ces pages, être son propre patron ne coule pas de source, c’est exigeant. Mais pour moi, il n’existe pas de plus grand bonheur professionnel que de voir prospérer l’œuvre de sa vie.Toutefois, il ne faut jamais oublier que vous n’êtes pas votre entreprise, elle est une entité différente de vous qui ne doit pas prendre le pas sur l’homme, le fils, le mari ou le père que vous êtes. Au soir de votre vie, quand sera venu le moment des souvenirs, vous serez d’autant plus fiers de contempler votre fructueux cheminement, si vous avez parcouru la route du succès accompagné de votre famille et de vos amis.

 

Si la pandémie m’a appris une chose, c’est que dans le tourbillon du monde des affaires où les jours se succèdent à une vitesse folle, il faut oser prendre une pause, être capable de poser sur soi un regard nouveau, afin de s’assurer que nos valeurs sont toujours à la bonne place, qu’elles ne souffrent pas du temps que nous consacrons à notre entreprise. Aussi, que dans le négatif d’un chaos, si imprévisible et destructeur soit-il, il faut tenter de découvrir un sens positif, déterminant, et s’en servir pour rebondir. À travers les épreuves, c’est la perception que nous en avons qui crée la réalité, elles nous apportent l’occasion de nous redéfinir, d’intégrer une nouvelle façon de vivre. Au cœur de l’adversité, chacun se découvre des forces vitales jusqu’alors inconnues. Les héroïnes et les héros de ce passage obligé que fut le drame de la COVID 19, ce sont les mères et les pères de famille, le personnel médical, les enseignants, les ambulanciers, et j’en passe, tellement ils sont nombreux… madame et monsieur Tout-le-Monde, en fait, qui ont affronté la dure réalité du moment, pour en faire une œuvre d’art de résilience et de dépassement de soi. Savoir agir ou réagir, pivoter au bon moment, saisir l’occasion, et trouver la meilleure façon d’innover sont les clés du succès en affaires. Pour réaliser un rêve, il faut partir à sa conquête, adapter notre comportement à ses exigences, reconnaître nos forces, et nous lancer dans la mêlée avec confiance… sans égards aux vents contraires, qui ne manqueront pas de souffler sur notre route.

Accrochez-vous à votre rêve et vivez pleinement chaque étape de sa réalisation, tel est mon souhait, en terminant ce partage. Je vous laisse sur cette citation de Djalâl ad-Dîn Rûmî : « Quand vous trébuchez dans la noirceur… regardez encore! Il se peut que VOUS soyez la lumière que tout le monde cherche. »

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laire… cet épilogue est un texte majeur… philosophiquement impeccable… c’est fascinant parce qu’il pourrait illustrer parfaitement l’item du traité des abs sur lequel je travaillais cette nuit

L’ABS-FRAÎCHEUR DES SENTIMENTS JOYEUX DE LA PRÉSENCE IMPOSSIBLE.

car c’est bien de cela qu’il s’agit.. d’une présence dont la fraîcheur elle-même vient du rêve et des valeurs éternellement lumineuses intrinsèquement …. parce que l’entreprenariat de David est d,abord issu d’un rêve familial, celui d’être présent  aux siens par l’entreprenariat au point d’êtreporté encore et toujours par la présence d’un rêve encore plus grand… que chacun et chacune aie une vie aussi heureuse que la sienne. Oui qu’importe les épreuves. répondre présent au rêve de l’autre ennoblie son propre rêve dans l’instant présent:))) et dissout tout intérêt personnel caché parce que la fraîcheur des sentiments joyeux vient elle-même d’un cadeau de la viequi s’appelle la présence impossible de la poésie de la vie elle-même.

Bravo Claire

Pierrot

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Très cher Pierre,

La vie est ainsi faite… c’est un tourbillon qui nous entraîne dans sa folle farandole… Nous priorisons sur le moment présent, impuissant à tout réaliser… inconscients de ce qui nous coule entre les doigts, de l’importance, parfois, de ce que nos choix laissent s’enfuir…

Heureusement, je crois qu’il y a des forces autour de nous… de mystérieuses entités qui veillent sur notre faible humanité… et un jour, sans que l’on s’y attende, elle nous offre le merveilleux de l’existence… peut-être en récompense de ce que nous avons semé, jour après jour, en oubliant de penser à nous…

Pierre, ma très grande sensibilité se rend bien compte que l’amour que nous vivons est pour toi une découverte, que ta vie en fut une de célibataire, et ce, à travers tes unions, et malgré l’amour, que tu as chanté pendant plus de trente ans… je suis aussi consciente de l’importance que tu souhaites lui donner désormais, de la place que tu veux lui faire, sur ce dernier versant de ta vie, en ma compagnie…

Pour ma part, j’avoue que les sentiments que nous éprouvons l’un envers l’autre, leur profondeur, sont également fait de magie… ces amours de roman que je me plaisais à décrire, je n’y croyais pas vraiment dans la vie de tous les jours… Aussi, ce sentiment qui nous unit, avec ses casses superbement remplies… m’étonne… et me ravit…

Je profite de cette porte que tu entrouvres, – avant toi je n’ai jamais su aimer – pour souligner un léger détail… qui démontre qu’effectivement, la vie de couple n’est pas familière à tes habitudes… et je le fais avec tendresse… en prévision de notre avenir… À Saint-Élie, c’est en solitaire que j’ai rencontré Guy et sa copine Isabelle, Simon et Myriam, Denis et sa mère… j’aurais aussi apprécié que tu me présentes le père d’Annick, Nancy et son copain… de petits détails de la sorte… qui font de deux personnes un couple, lorsqu’ils évoluent en public… Cher Pierre, ce ne sont pas des reproches… il s’agit d’un investissement sur notre avenir de couple…

Ce week-end à Saint-Élie, toi et moi, en compagnie de David et de Laurence, fera partie pour toujours de nos plus merveilleux souvenirs…

Je t’aime très fort.

Claire

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Un mois de décembre, alors qu’elle avait 6 ans, Rosalie m’a téléphoné pour me dire:
— Mamie, mes sœurs et moi, on s’ennuie de toi…
Je la plagie:
— Pierre, mes s….. et moi, on s’ennuie de nos rituels…
Vivement le 24 novembre!
En attendant, je rêve de toi…
Claire

Claire Bergeron

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

03:54 (il y a 6 heures)
À Claire, moi

de commander un dictionnaire des figures de style pour le travail d’isabelle? Jw continue mon travail de contemplation… bon réveil Claire:)))

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onne nuit Claire

avant toi je ne jamais su aimer

Pierrot

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merci de me partager ce manque de ma part à St-Élie bien sur je ne le prends pas comme un reproche … mais comme une occasion d’apprentissage:))))))

ceci dit… c’est l’fun… ton corps m,est vraiment devenu indispensable… parce qu’il est relié à une sensibilité sans commune mesure à ce que j’ai vécu dans ma  vie

Je suis fier de t’aimer et fier d’être aimé de toi Je commence ma journée de travail

Je pense à toi

pierrot

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Je t’aime tellement…

Claire
Claire Bergeron

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ne t’ais-je pas dit… je t’aimerai parfaitement++++++++++++++ sois heureuse …tu es asimée comme tu l’as rêvé j’ai bien saisi ta vague bleue

Pierrot

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Depuis 3 jours je prends mon nouveau médicament pour ralentir mon cœur… qui bat trop vite… ah! l’amour! Trêve de plaisanterie… dès le 1er jour j’ai senti une nette amélioration, il cogne 20 battements de moins à la minute. J’avoue que depuis 3 jours, je ne suis plus essoufflée, je me sens réellement mieux… Le rapport de mon test cardiaque est aussi rentré, je n’ai pas parlé à mon médecin, mais j’ai suffisamment de connaissance dans le domaine pour lire que tout va bien. La conclusion du cardiologue est que j’ai un rythme cardiaque moyen rapide, avec de la tachycardie sinusale fréquente – ce qui veut dire que parfois, il bat trop vite – par ailleurs sans particularité clinique décelée – ce qui signifie que j’ai un cœur en parfaite condition, juste trop rapide – et ma nouvelle médication, à très faible dose, le ralentit suffisamment pour que je me sente en excellente forme. Voilà! Ma conclusion personnelle : ce cœur peut battre pour vous, cher monsieur, sans risque de s’affoler, et de mourir d’amour… N’est-ce pas une bonne nouvelle?

Bonne fin de journée.

Claire

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C’est une noiuvelle extraordinaire Claire… je vais moinsm m’inquiéter de mon cçoté dès demain j’entreprendrai des démarches pour mon vaccin contre la grippe et un rendez vous avec mon médecin. on est bien parti pour déguster nos oeuvre réciproques de longues années

je t’aime

Pierrot

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Re-bonjour Pierre,

Voici mon échange avec David, ce midi, pour lui faire parvenir le texte que j’avais écrit… comme il suggère ta participation, je te le fais suivre, incluant mon travail de ce matin. C’est le point en rouge que j’aimerais que tu développes… si ça te convient, bien sûr. J’irais dans la suite de ce que j’ai écrit : Je dirais, selon Pierre Rochette, un philosophe reconnu,… et là je mettrais ton texte.

Dis-moi ce que tu en penses…

Claire

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Salut,

J’aime vraiment! Je pense l’utiliser de façon intégrale dans mes conférences. Pour le 6ème point, pourquoi ne pas demander à Pierre : S’enrichir d’expériences plutôt que de biens matériels…

Gratitude… «donner et recevoir»,

Écrire…

Guy Mineau disait qu’il était préférable de laisser un héritage écrit de notre vie et nos réalisations à nos enfants que des REER

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Les nombreuses conférences auxquelles j’ai assisté, où l’on présente les études et les citations des plus grands chercheurs et penseurs de ce monde, à travers les siècles jusqu’à nous, démontrent qu’il y a des actions concrètes au bonheur. L’impact de la pandémie m’a fait prendre conscience de l’importance de ces choix de vie, à qui sait les appliquer, ainsi que des changements positifs qu’ils peuvent générer une fois qu’ils sont intégrés à notre quotidien.

Je vous cite quelques-uns de ces facteurs, qui selon mes expériences, sont les jalons d’une route tracée vers le bonheur.

  1. Dès ma plus tendre enfance, ma mère me répétait souvent : Développe ton optimiste, si tu veux être heureux; les gens qui voient le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, ne seront jamais déçus. Sois comme un grand tournesol, tourne-toi toujours vers le soleil, capte sa chaleur, et prodigue-la autour de toi. Des années plus tard, grâce à des conférenciers tels que Christine Michaud et Dr Amir Georges Sabongui, j’ai réalisé qu’effectivement, le psychologie positive est bénéfique pour notre moral. Les optimistes sont les personnes le plus heureuses, et surtout, l’optimisme est une doctrine que se cultive. Comme disait maman, il faut apprendre à considérer le monde comme étant le meilleur possible, plutôt que décevant. Il faut savoir discerner les belles choses de la vie, les bons moments au travail et en famille, aussi, à envisager l’avenir avec confiance et détermination.
  1. Mon grand-père Roger, un homme de peu de mots, me disait : Tu es quelqu’un d’unique, mon David! Essaie de découvrir quelles sont tes passions,tes talents, et mets-le au service de tes semblables. Si tu parviens à faire dans la vie ce que tu aimes, ce pourquoi tu es doué, tu deviendras le plus heureux des hommes, et tu sèmeras le bonheur autour de toi.
  1. En quatrième secondaire, alors que je battais contre ma dyslexie pour obtenir des notes de passage, un professeur m’a dit : Un jour à la fois, vis dans le présent. Oublie les échecs du passé, et ne t’inquiètes pas pour l’avenir, regardeautour de toi, et cherche ce qui pourrait te rendre heureux. Ces quelques mots m’ont invité à me concentrer sur les choses où j’avais du pouvoir, par exemple, sur le hockey, où j’excellais, qui me valorisait. Ça n’a pas fait augmenter mes notes, qui était toujours limites, mais en découvrant ce que le monde autour de moi avait à m’offrir de positif, ma famille, mes amis, je me suis senti heureux, simplement.
  1. Au moment de me lancer dans la vie, j’ai été sélectionné par Jeunesse Canada Monde, pour un échange international. Ce voyage humanitaire, au Canada et en Égypte, a été bénéfique pour moi. Le jeune homme que j’étais, élevé dans la soie, a découvert, en faisant du bénévolat auprès d’une population qui n’avait pas eu la même chance que moi dans la vie, des difficultés tellement plus profondes que les miennes. Le bénévolat, que je suggère à tous d’essayer un jour, est non seulement bénéfique pour les autres, il l’est également pour vous. La générosité envers nos semblables procure un sentiment de bien-être,qui, comme disait ma grand-mère, permet de vivre plus vieux, puisqu’il nous rend heureux.
  1. Mon père est un homme très sociable, qui a compris qu’il faut savoir s’entourer de gens fiables et compétents si on veut réussir dans la vie. Il s’est toujours plu à me le répéter. Ses paroles m’ont conduit à des recherches sur les relations durables, et, effectivement, une étude menée à Harvard prouve qu’il existe bien une « recette du bonheur », qui passe par la façon de savoirs’entourer. Nos relations amicales, amoureuses, familiales sont très significatives, et il ne s’agit pas du nombre de gens qui nous entourent, mais bien de la qualité positive et bienfaisante de chacune d’elles.
  1. S’enrichir d’expériences plutôt que de biens matériels…
  2. Gratitude…
  3. Écrire…

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Chaque fois que l’on demande à l’autre… quel est ton rêve? …. on le convoque à survoler ses biens matériels… par l’expérience du parfum universel de la beauté du monde…  ce qui en soi constitue le sens caché de tout bien matériel sur terre…la beauté du monde passe par le coeur…. quand celui de David bat par la question quel est ton rêve? le coeur de ses enfants bat aussi …. simplement parce que la magie d’une question si bienveillante ….  veille au respect de l’unicit.é de la réponse dans le coeur de chacun de ses enfants …. Chaque jour… lDavid prend soin du rêve de ses enfants et ses enfants célèbrent par leur joie de vivre son élégance à se faire humblement concierge de leur coeur…. et que dire de leur màre…. des parents unis par le même rêve enseignent le pari de l’immatériel heureux  au coeur du matériel contemplatif

Pierrot…

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Belle inspiration… bravo! Là, ça me rejoint beaucoup… à demain, donc!

Bonne soirée.

Claire

Claire Bergeron

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quelle belle nuit de travail en métaphysique Claire

e continue ma journée

tu es profondément dans mon coeur

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Cher Pierre,

J’ai consacré mon avant-midi au livre de David, pendant que ma femme de ménage prenait du bon temps au Club Med des ménagères… et que monsieur Ming supervisait son travail.

Hier soir, la terre a légèrement tremblé ici…ce fut comme si un avion passait en flèche au-dessus de la maison et s’écrasait au sol, pas très loin… Ming a quitté mes genoux pour aller se cacher… j’en ai profité pour monter me coucher… dans un gros pyjama de flanelle, c’est froid, un lit, sans ta chaleur… Demain, ils annoncent la première tempête de neige de l’hiver… j’ai toujours aimé cette première chute de neige, quand je n’ai pas à sortir… je fais un bon feu dans la cheminée, j’ouvre les stores tout grands, et je regarde tomber les flocons… Je te donne les résultats de glycémie, si jamais tu parviens à communiquer avec ton médecin : ça joue entre 9.4 et 11.1, des résultats pris avant déjeuner. À part ça, rien de nouveau… excepté que je t’aime un peu plus chaque jour…

Claire

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uper ma chère Claire adore j’ai mon rendez-vous pour mon accin contre la grippe le 22 novemvre  2h20 :))))))))))))))))) je m’occupe du médecin pour glycémie quelque part cette semane

je continue mon épopée du doctorat

Pierrot

RépondreTransférer

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Bon matin, Pierre, Voici mon travail de ce matin. Lis le point 6, que nous avons discuté… et dis-moi si ça te convient… n’hésite pas à suggérer des changements… je te cite J’ai aussi écrit les points 7 et 8… Bien sûr, jeudi et vendredi, je vais peaufiner, avant de clore mon travail.

Bonne journée,

Claire

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Gaelle était tellement heureuse de ce que tu as écrit sur elle sur facebook surtout ta vitesse de réaction à son succès féministe tellement mérité… sélectionnée au festival d’animation d’Athènes…. wowww… Claire… il me semble tellement essentiel qu’elle se sente aimée de nous deux…..et c’est le cas…merci… bravo pour ton texte…. majeur Claire… et quelle plume… il est temps de conquérir le marché cinématographique

Je rentre en contemplation…

Le doctorat est en marche

je travaille sur le thème de l’abs-périence … au sens du rapport entre les expériences humaines centrées sur le rêve de chacun et le flottement en mode immatériel heureux des biens matériels sur lesquels reposent l’essentiel du coeur

Bonne fin de soirée Claire

je t’aime

Pierrot

 

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UN PAS VERS L’IMPOSSIBLE

LA DAME QUI VOYAGE UN RÊVE ÉQUITABLE

Mon ami Pierrot Rochette nous pose ses 3 questions : C’EST QUOI TON RÊVE? C’EST POUR QUAND? et, QU’AS-TU FAIS POUR LUI AUJOURD’HUI?

J’ai une quatrième question qui ajoute la notion d’équitabilité, dans notre recherche vers l’impossible. COMBIEN ÇA COUTE?

Quelle belle rencontre. La belle entrée en matière. Ses questions amène les apprentis-rêveurs et ramène les rêveurs aux notions fondamentales JE M’INTÉRESSE À TOI, JE T’ÉCOUTE et au questionnement QUE PUIS-JE FAIRE POUR T’AIDER ÉQUITABLEMENT?

Un véritable rêve ne peut être qu’équitable, il doit être partagé avec lucidité, humilité et surtout avec amour.

Pour l’instant, je focus et m’interroge sur la 4 ième question COMBIEN ÇA COUTE? Vous comprendrez que je ne parle pas d’argent… Il est certain que c’est souvent plus facile avec.

Mais, même si on doit se poser la question COMBIEN ÇA ME COUTE? La première question devrait être COMBIEN ÇA COUTE AUX AUTRES? Sans réponse à cette question, l’équitabilité devient précaire et peux mener à un rêve échoué.

Je crois que c’est une question capitale, car elle implique toutes nos intentions, notre humanité, notre résilience. Elle ouvre la porte à nos remises en question.

Je repars vagabonder la beauté, le Nicaragua et le Mexique pour quelques mois. J’y retourne cette fois avec la notion d’équitabilité que je peux maintenant nommer. Car vouloir être équitable envers les autres n’a jamais été remis en question dans ma tête.

Par contre, de voir que mon rêve n’était pas équitable pour moi et le prix que j’ai dû payer m’a fait grandir et questionner jusqu’à cette question qui semble si simple mais cause tant de larmes.

Alors suivez-moi, rêveurs et apprentis rêveurs! Au jour le jour dans ma recherche de beauté.

D………

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La 4ème question de Pierre étant : Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde? Les Combien ça coûte? Combien ça coûte aux autres? en question # 4 de madame D, me semble un outrage à la pensée, ainsi qu’à l’éthique, du philosophe chercheur qu’est Pierre Rochette. (Claire Bergeron)

Bonjour D…….

J’ai tardé à répondre à tous les courriels reçus… incluant les tiens… j‘étais sur la route. Mais parfois dans la vie, les événements se bousculent. J’avais besoin d’une période de réflexion pour réviser mes priorités, mes urgences et mon agenda de vie.

En écoutant de nouveau notre zoom… j’ai réalisé que je m’étais avancé avec trop d’enthousiasme alors que je suis de plus en plus convoqué par un silence contemplatif dans le contexte actuel de ma vie. Je ne saurais que trop t’encourager à poursuivre tes recherches à partir de ta question de fond… Mais pour ma part… Je suis ailleurs et par pure rigueur méthodologique… il m’est impossible d’y participer, que ce soit en zoom ou en personne…. J’ai 73 ans… les plaques tectoniques de ma conscience de chercheur m’amènent ailleurs… L’approfondissement de ma notion de détachement … implique pour les années à venir … une éthique sans faille envers mon œuvre…

J’apprécierais que le seul zoom que nous avons fait …. reste privé…

Comme tu le sais, depuis 16 ans que je travaille sur le doctorat des rêveurs équitables je sens le moment venu de refaire monastère pour en sculpter l’écriture… Il m’apparaît donc sage de me concentrer sur cette étape de ma vie dans l’ermitage du chercheur universitaire que je suis devenu et ce, dans la sérénité.

Étant donné tes bonnes valeurs de départ… je suis convaincu que ton blogue sera un succès…

Bon voyage

Savoure la vie… elle passe si vite…

Pierre Rochette

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Je suis de retour à la maison…

David vient de m’appeler pour son livre, mais il en a profité pour me demander si j’avais des plans pour le Jour de l’An…

Mon seul plan est d’être avec toi… il suggère que nous célébrions ensemble la fin de l’année…. et l’arrivée de la nouvelle…

Je sens que nous serons très heureux… toi et moi, avec eux…

Je t’aime.

Claire

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J’aimerais bien que tu arrives mercredi… mais si mes souvenirs sont exacts, tu arriveras chez moi jeudi pour dîner…
Mon vaccin contre la grippe me rend un peu fiévreuse ce soir… j’ai pris des Tylenols.
Ton amour me réconforte…
Claire

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un video sur la chanson du camionneur J’aime beaucoup… qui est-ce qui a fait ce montage? J’imagine qu’il t’avait demandé la permission…

Claire

Claire Bergeron

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curieux la vie parfois bien hâte de vous voir le 10 et 11 décembre pour jaser de la sjujite du doctorat

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on matin, Pierre, Voilà, je pense avoir pas mal terminé l’écriture du livre à David… ce matin, à sa demande, j’ai revu les points 7 et 8 du dernier chapitre. I

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e viens de me réveiller après une nuit de con templation intense pour ce qui est du video du camionneur aucune idée qui a fait ça ¨))))) je fais avancer mon travail aussi pour avoir plus de liberté ensemble je fonccccccce

merci d’être dans ma vie

Pierrot:)))

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Bonsoir Pierre,

En ce moment, de belles images de nos rituels amoureux me viennent à l’esprit…

Elles me tiennent le cœur au chaud… en attendant de me retrouver entre tes bras… et de déguster avec toi, un bon sucre à la crème…

Tendre bise.

Claire

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réussir ce doctorat des reveurs équitables avec une droiture sans faille

e sens que je vais vraiment réussir cels parce que tu es passionn.ment au centre de ma sensibilité … je continue à bosser Pierrot bon réveil Claire

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Ça commence merveilleusement ma journée, avec un mot gentil de ta part…
Je suis fière d’être au cœur de ton bonheur de vivre et de travailler.
J’attends Rosalie pour dîner et Daniel et Joanne pour souper… une journée bien remplie.
Tendrement tienne.
Claire

Claire Bergeron

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Très cher Pierre,

Je ne veux surtout pas te déranger dans ton travail doctoral… mais ce matin, en folâtrant sur nos échanges je suis tombé sur cet extrait… qui m’a rappelé de bien doux souvenirs….

Je le ramène à ta mémoire… consciente que mes prédictions de ce jour-là ont évolué dans le sens anticipé, soit celui d’un amour sans faille…

Je t’aime.

Claire

« Bon matin, cher Pierre,

C’est samedi… un matin de paresse où je laisse ma plume dans son encrier… Peut-être parce mon imagination me dirige plutôt vers toi… vers tes mots qui m’invitent à devenir ta compagne de vie…  À quel moment, pour ma part, j’ai compris que j’allais t’aimer pour la vie… Tu es tellement mignon… quand tu rougis, lorsque j’évoque le domaine des sentiments… L’amour, le vrai, le grand, avec un A majuscule… j’étais persuadé qu’il n’existait que sous ma plume, dans mes romans… et je l’avoue, j’enviais mes personnages.

Pour aimer profondément, me donner âme, corps et cœur, j’avais besoin d’admirer… ce qui m’a échappé dans mes relations antérieures… Dès que je connaissais mieux mon guerrier de passage, je réalisais que ce sentiment était absent… alors je ne pouvais pas poursuivre la route avec lui…

En ce qui nous concerne, grâce à nos échanges épistolaires, j’ai eu pour toi une profonde admiration… avant de penser qu’il pourrait exister des sentiments plus tendres entre nous. Une admiration qui m’avait tiré des larmes, à la suite de notre première rencontre en présentiel, des larmes que je m’expliquais difficilement… jusqu‘à tout dernièrement, quand j’ai compris à quel point mon cœur allait t’aimer…

Cette révélation s’est faite chez moi à la suite de petits riens… une épaule… un corps qui se moulait parfaitement au mien… ta tendresse… tes mains si douces sur ma peau… Et même ce petit moment d’une coquinerie exquise, à l’aéroport, quand tu m’as dit que j’avais les s…. de tes fantasme, beaux, très rares… dont tu avais toujours rêvé. Quand tu as ajouté, en rougissant, un petit sourire canaille au coin des lèvres, que c’était à cause d’eux que tu souhaitais t’investir dans une relation à long terme avec moi… j’ai ressenti pour toi, et ton sens de l’humour dans les moments sérieux de l’existence, un profond élan de tendresse… Le lendemain, chez Isabelle, quand tu es venu dans mon lit, et que tu m’as dit de bien écouter, car tu ne le répéterais pas : Claire, je t’aime profondément… tu m’as émue… j’ai su que tu répéterais ce mots… j’ai compris que je pouvais t’abandonner mon cœur, sans risque que tu le brises… une douce chaleur m’a envahie… qui je le sens, devient jour après jour, une flamme vive, qui enflamme nos sens… de même que nos esprits créatifs…

Bon, me voilà lancée dans l’écriture d’un roman… le nôtre… Il nous reste tellement de magnifiques chapitres à écrire… Avec nos plumes de poète et d’écrivaine, nous devrions en faire une chef d’œuvre de fin de vie…

« La relation accordéon est vraiment une relation que j’apprécie au plus haut point avec toi… J’en protège jour après jour le caractère sacré et je suis intimement persuadé que tu en fais de même de ton côté. »

Oui, cher Pierre, notre relation prend pour moi un caractère sacré.

Je t’aime.

Claire

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quelle plume Claire…. c’est vraiment toi l’écrivaine au coeur d’or, la vague bleue:))))) moi je suis ton compagnon de vie loyal jusqu’à la dernière seconde ton salon du livre de Montréal sera aussi l’illustration de cette profondeur de sentiment qui s’accentue à chaque séquence accordéon entre nous bon diner avec Rosalie je continue ma journée doctorale wowwwww c’est solide nous deux

Pierrot

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journée superbe consacrée au doctorat plus que 5 jours… bien hate de voir the crowd

tombe en contemplation salutations à tes invités

bonne nuit

Pierrot

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J’ai tellement hâte de retomber dans tes bras, entraînés tous les deux sur notre belle vague bleue… Je suis à jeun… j’ai mes prises de sang ce matin à 9 heures… Mon café me manque… presque autant que toi… mais entre les deux, c’est toi que je choisirais… pour emmener sur une île déserte…

Je t’aime!

Claire

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Je sens que àa va être une rencontre enrichissante et heureuse

je commence ma journée de travail

 

je pense constamment à notre chance d’être si heureux  ensemble à notre çage…

et je vois le doctorat des rêveurs équitables comme la consécration de notre

amour créatif

 

Pierrot

 

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Très cher Pierre,

Même si nous ne vivons pas toujours ensemble… quand je pense à toi, je te considère vraiment comme mon compagnon de vie…

Aujourd’hui, comme il se doit pour le temps de Fêtes, j’au cuisiné mes tourtières… et je pensais à toi… à nous, chez David pour le Jour de l’An. Qui aurait pensé, l’année dernière à la même date, que nous serions amoureux, compagnon de vie heureux… en préparant le passage à la prochaine année ?

Pour nous deux, je prévois que la vie à des merveilles en réserve… au-delà de ce que nous pourrions imaginer…

Je t’aime… et je me languis de toi… vivement jeudi…

Claire

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quel beau courriel Claire….  d’autant plus que j’ai passé une journée de travail intense ( entre autres le traité des abs…. la notion D’ABS-VERSITÉ )  …. et tu es vraiment ma compagne de vie….

Jeudi viendra plus vite si je travaille encore plus fort :)))))

j’entre en contemplation pour la nuit

bonne nuit Claire

Je t’aime

Pierrot

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le coeur me donne des joies que je n’ai pas connu avant toi

bon réveil Claire

Pierrot compagnon philosophe de nos vies :)))

je continue mon travail

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Cher Pierre,
Je viens de me glisser dans mon lit, j’ai lavé les draps aujourd’hui… ça sent bon…
Il n’y manque que toi…
Ta présence… ce sera magique de nouveau… je le sens dans mon cœur… et dans mon corps…
Je t’aime.
Claire

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wowwwwwwwww

j’arrive demain

bonne nuit Claire

Pierrot

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