DEUX CONFÉRENCES POUR UN ORGANISME COMMUNAUTAIRE M’ONT PERMIS DE FAIRE LE POINT SUR MES RECHERCHES PASSÉES CONCERNANT LES ÉMOTIONS PRÉSENTES DANS LES RIRES ET LES LARMES

Comme la vie est parfois surprenante.

Moi qui passe mes journées dans le silence d’une bibliothèque universitaire, j’ai pu remercier un organisme pour le bien qu’il fait à des personnes en détresse, en acceptant leur invitation pour tenir une conférence concernant les émotions présentes dans les rires et les larmes.

Pour ce qui est du rire, mes 14 ans de recherche qui ont conduit à une maîtrise en philosophie sur le sujet au département de philosophie de l’université de Montréal tout en poursuivant empiriquement l’écriture de numéros de comédie que je pouvais chaque soir de spectacle expérimenter sur scène…. et cela durant 14 ans par notre duo ROCHETTE-LAMARRE À L’AUBERGE LA CALECHE DANS LES LAURENTIDES.

Le tout m’a conduit à identifier trois émotions dans le rire du public.

a) un rire de supériorité
b) un rire de libération
c) un rire d’incongruité.

Mon objectif fut de découvrir comment, comme artiste de scène, je pouvais amener le public à passer d’une émotion à une autre à travers ses rires.

La plupart des humoristes du festival juste pour rire, sinon presque tous, ne travaillent qu’avec le rire de supériorité, soit en inventant un personnage inférieur à ce que la personne pense d’elle-même dans la salle, soit en jouant un personnage supérieur riant d’inférieurs abstraits prenant le public comme complice.

Mais c’est lorsqu’un artiste de scène utilise la temporalité (comme cela se faisait dans certains numéros du burlesque québécois comme le bitt du club de glace) que des artistes de scène arrivent gratuellement à libérer le public de la prison toxique du rire de supériorité pour le faire transiger par un rire de libération dans le but d’atteindre l’apothéose dans de fabuleux rires d’incongruité (THE PURE JOY OF LAUGHING GIRL).

14 ans à étudier le rire de Bergson, Sully (1920), Monroe (1948), John Morreal (1984). Pour bien dire, j’ai fait une thèse de doctorat dans une forme maîtrise en me posant la question de fond suivante: Comment se fait-il qu’un morceau de sucre est sucré pour tout mais qu’un gag n’est pas drôle pour tous?.

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Pour ce qui est des trois émotions présentes dans les pleurs, j’avais travaillé le tout lorsque (entre 25 et 30 anjs) je devins chef de camp pour des défavorisés de la d.p.j dirigeant 35 éducateurs spécialisés dans un projet dont j’avais donné le titre suivant: LA DIMINUTION DU TAUX D’AGRESSIVITÉ CHEZ LES SOCIAUX AFFECTIFS PAR LA THÉMATIQUE DE CAMP VISANT À UN CRI PRIMAL SOCIAL (les larmes de joie).

Selon mes recherches, il y a donc trois sortes d’émotions présentes dans les larmes.

1) les larmes d’infériorité
2) les larmes de libération
3) les larmes de joie.

Et c’est également par la temporalité qu’un artiste de scène peut amener le public à passer d’une émotion à l’autre dans ses larmes.

Le rapport des rires et des larmes à l’estime de soi est fondamental.
La plus mauvaise estime de soi repose sur des rires de supériorités et des larmes d’infériorité.
La plus éblouissante estime de soi repose sur des rires d’incongruité et des larmes de joie.

bon
il est temps de poursuivre la construction
d’un glossaire en nano-citoyenneté-planétaire
pour suggérer des hypothèses de recherche
à notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)

Notre méthodologie d’un wow comme mode de décision permet quotidiennement au cœur de notre amitié des ilots de rires d’incongruité et de larmes de joie très émouvantes.

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