9: L’ÉCRIVAINE AU K-OEUR D’OR … CLAIRE BERGERON (www.clairebergeron.com) … LA MARCEL PAGNOL DE L’ABITIBI …. COURRIEL À CLAIRE …

Tous les livres de Claire Bergeron | Achat papier et numérique

Chère Claire

Ce soir, nous sommes le 13 mars 2023.

Le 15 août 2021, je t’écrivais mon ier courriel à la suite de ta ier phrase sur ton site web qui disait ceci: «Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir.»

À titre de philosophe, j’y ais vu abs-tuitivement un programme de vie résumant les quatre livres de Paul Ricoeur théorisant l’épopée que constitue une vie humaine lorsqu’on lse la raconte.

Et dès ce moment , ce qui m’a fasciné, c’est de découvrir au fur et à mesure de nos échanges épistolaires numériques (après avoir lu tes 12 livres) que la grandeur de ton oeuvre n’était pas uniquement reliée à la qualité de tes intrigues, à la précision de ta contextualité historique comme  au scintillement d’un romantisme  d’écriture, mais encore plus étonnamment soulevée par les aphorismes témoignant d’une sagesse personnelle de vie à la hauteur d’une grand-maman amoureuse de la condition humaine malgré les failles, le tout découlant d’une très grande compassion éthique envers soi-même et les autres.

Mais au fur et à mesure de tes courriels, ce que j’ai noté aussi, c’est qu’on retrouvait aussi toutes ses belles qualités du k-oeur dans tes rapports quotidiens avec ta famille, tes enfants et tes petits enfants. La femme dans sa vie privée était d’une très grande harmonie avec l’écrivaine dans son intimité avec son lectorat.

Dans l’histoire de la littérature, dans l’histoire du roman, l’on voit rarement une telle convivialité entre la vie privée et la pratique d’un métier public.  Chez toi, le havre de paix que tu cultives avec tes proches est en parfaite symbiose avec le fil d’or de ta plume. Et c’est peut-être là le secret de cet amour que te porte ton lectorat… L’in tuition de s’adresser à une personne hautement éthique autant dans sa vie personnelle que dans son oeuvre.

Quand je relis sur mon blogue-journal (et cela avec ta permission) les courriels que tu m’as envoyé à travers nos échanges, ce que je me rends bien compte, c’est que le jour ou la bonne personne tombera là-dessus, elle portera dorénavant …  sur ton oeuvre littéraire …  un regard en majeur ….  parce qu’elle aura eu accès au secret de la sauce de ta plume. (soit ton éthique dans ta vie privée, dans tes relations humaines comme dans le sens de la didactique en éthique … au coeur de l’aspiration au grand amour qui navigue voile au vent ou contre vent tout au long de tes récits). Le tout étant solidement magnifié dans le fil d’or de tes aphorismes.

De là, pour moi, cette formule qui te décrit comme L’ÉCRIVAINE AU K-OEUR D’OR … LA MARCEL PAGNOL DE L’ABITIBI.

Tu fais de l”abitibi ce que Marcel Pagnol a fait de Marseille… UNE COMMUNAUTÉ LOCALE À VALEUR DE RÉCIT UNIVERSEL… PARCE QU’IMMENSÉMENT HUMAINE DANS LA MOINDRE DE SES FAILLES COMME DE SES ASPIRATIONS  À L’IMPOSSIBLE QUÊTE D’UN GRAND AMOUR À JAMAIS INASSOUVI TOUT AU LONG DES SÉISMES DE TA DRAMATURGIE.

Marcel Paglol a accordé à sa vie de famille la même importance que toi à la tienne… et même le tournage de ses films réunissait sa gagne autour d’une partie de pétancle.

Nos échanges de courriels que je rends public aujourd’hui m’apparaît essentiels à la juste réception de ton oeuvre littéraire parce que ton lectorat  a désormais accès à la luminosité de ta personne, que l’on ne pouvait que deviner tout au long de chacun de tes livres.

Ce dévoilement de notre échange de courriels au public rend hommage à ce havre de paix que tu es devenue autant pour ta famille, tes enfants, tes petits enfants  que pour ton lectorat.

Et c’est parce que je t’ai vécu aux ieres loges que je peux témoigner de ce que j’appelle dans ta personnalité un véritable stradivarius du sentiment au service de la bienveillance à la condition humaine sous et par les imaginaires de ta plume.

On n’a qu’à te rencontrer dans un kiosque ou l’autre de différents salons du livre pour rapidement en conclure… te découvrir c’est t’adopter

Pierrot, ton complice de vie