1- L’ÉCRIVAINE AU K-OEUR D’OR … CLAIRE BERGERON (www.clairebergeron.com) … LA MARCEL PAGNOL DE L’ABITIBI …. CORRESPONDANCES

Rencontre avec Claire Bergeron - Conseil de la culture de  l'Abitibi-Témiscamingue

«Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir.»

PresseMedias

Nom
Pierre Rochette

Message
«Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir.»

wowwww….
juste pour cette phrase, il fallait que je vous écrive…
Il y a 20 ans j’ai tout abandonné pour vivre mon rêve (sur you tube… mon ami pierrot le dernier homme libre)… je suis devenu Pierrot vagabond céleste (google) ….. j’avais fondé les deux Pierrots dans le Vieux Montréal, vécu la poésie du café St-Vincent comme chansonnier…. mais mon rêve c’était de devenir vagabond et d’ensemencer le pays oeuvre d’art par 4 questions
1) quel est ton rêve?
2) dans combien de jours?
3) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4) comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

Je rêvais de faire la cartographie des grands rêveurs et rêveuses du Canada… tout en ne demandant jamais à manger, ni à dormir… je rêvais de donner espérance par 4 questions en changeant de village pour ne pas être indélicat dans le respect du libre arbitre…

Puis…. j’ai maintenant 73 ans, je prépare un doctorat en métaphysique onti-kha-tive (www.lepaysoeuvredart.ca)… j’ai un 1000 pages qui raconte cette histoire vraie (www.reveursequitables.com/cahier de presse/monsieur 2.7k ) mais surtout… je prends soin de serrer la main à chaque rêveuse ou rêveur de ce pays qui m’inspire telle une communauté de la condition humaine ennoblie par la beauté d’un rêve…

Bravo pour ce passage d’un terrible accident d’automobile à la force du rêve… et surtout je suis ému par le fait que votre force de rêveuse a aussi servi à appuyer le rêve de votre fils de fonder une maison de conférenciers…

Vous dégagez ce qui m’inspire le plus…
le sens de l’épopée dans une vie rêvée
«Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir.»
bonne suite Madame….
dans votre errance poétique dédiée à la création

Pierrot vagabond céleste

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Claire Bergeron – Auteure

Claire Bergeron est née en Abitibi le 27 mars 1946 dans une famille aisée où les études étaient une priorité. Mère de deux enfants, une fille et un garçon, elle fut toujours très impliquée dans son milieu de vie. Du conseil municipal à la tâche de marguiller, en passant par la direction de la maison des aînés, elle fut également maîtresse de poste et propriétaire d’une entreprise de transport de bois de sciage.

Infirmière de formation, elle revint à sa profession suite à un déménagement dans la région de Montréal. Mais la vie en avait décidé autrement : un très grave accident d’automobile, qui a failli l’entraîner dans la mort, l’a obligée à se réorienter ailleurs. Consciente de cette deuxième chance offerte par la vie, elle a secondé son fils dans la fondation de Bureau de Conférenciers Orizon, qui est devenu, aujourd’hui, le plus important dans son domaine à Montréal.

Maintenant retraitée, elle peut enfin se livrer à sa passionde toujours : l’écriture. Elle s’adonne aussi, dans ses temps libres, à la peinture et à la photographie amateur. Claire est une femme passionnée, optimiste et avide d’autonomie. Comme elle ne présente aucune résistance aux changements, elle tourne facilement les pages de sa vie pour entrer de plain-pied dans de nouveaux chapitres. Elle se plaît à répéter cette courte phrase qui l’a toujours portée dans la vie et l’a aidée à prendre les décisions et les tournants importants de son existence

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Québec Loisirs

Comment avez-vous commencé à écrire ? Et pourquoi particulièrement des romans

plutôt historiques ?

– Depuis ma prime jeunesse, de nombreuses histoires tourbillonnaient dans ma tête.

Parfois, il m’arrivait d’avoir l’impression de vivre en dehors de la réalité tellement les

personnages que j’imaginais devenaient concrets dans ma vie. Tout m’inspirait, le

sourire d’un inconnu sur un quai de gare, le sanglot d’une mère, un fait divers lu au

hasard d’un journal abandonné. Je peux dire, sans me tromper, que ce sont les

émotions qui m’ont conduite à l’écriture. Je voulais plonger dans le cœur des gens, et

pas seulement les gentils, les mauvais également. Je souhaitais lever le voile sur leurs

secrets, leurs motivations d’agir, mettre le doigt sur ce battement d’ailes qui change le

cours d’une destinée. Comme je suis une passionnée d’Histoire, et que le contexte dans

lequel nous vivons influence notre caractère, le défi que je me donnais en campant mes

personnages sur une trame historique, devenait plus grand et plus intéressant. Aussi, en

plus du plaisir d’apprécier l’originalité et la crédibilité de mes intrigues, je voulais que

mes lecteurs découvrent des pages méconnues de notre patrimoine, enfouies dans

l’ombre du passé, et qu’ils en conservent de précieux souvenirs.

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diana@orizon.ca

lun. 16 août 15:42
À moi

Bonjour M. Rochette,

 

Seriez-vous disponible pour une rencontre Zoom ce  mercredi 18 août à 14 h 00?

 

Notre président sera disponible pour vous rencontrer et discuter plus en détail avec vous.

 

Merci de bien vouloir nous confirmer,

 

Diana

 

Diana TrejoCoordonatrice Logistique ÉvènementielleEvent Logistics CoordinatorC.  (514) 845-1111 #2Facebook  |  Twitter LinkedIn | YouTube | www.orizon.ca

 

 

From: Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>
Sent: Monday, August 16, 2021 11:39 AM
To: diana@orizon.ca
Subject: Re: Devenir conférencier

 

Pierre Rochette

514-243-5217

 

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

lun. 16 août 16:10
À diana

très chère Madame

 

au plaisir de ce zoom donc… mercredi 18 aoûr … 2h.p.m.

vous savez la raison pour laquelle j’ose

depuis un an maintenant, je suis dans un nuit et jour, 7 jours semaines co-locataire

d’une jeune métaphysicienne… et comme tous les deux, sommes des chercheurs en pensée pure

et que son génie de la métaphysique m’émeut (www.lepaysoeuvredart.ca)…… et que nous vivons dans une précarité

sévère mais temporaire:)))))))))))))))))))))))))))))))))

je me suis dis… il faut que je puisse prendre soin de son rêve, sans intérêt personnel caché…. par la noblesse du mien… si humble soit-il….alors je me suis dis…. ose…. il faut être des rêveurs pour voir la qualité du rêve de l’autre … Merci de cette opportunité de faire connaissance

Pierrot:)

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diana@orizon.ca

lun. 16 août 16:19
À moi
août18mer. Rencontre David Larose – Pierre Rochette

Date mer. 18 août 2021 14:00 – 14:30 (EDT)
Lieu https://us06web.zoom.us/j/87875392194
Qui Pierre Rochette, diana@orizon.ca*

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Claire <b.claire@videotron.ca>

mer. 18 août 17:45
À moi

Bonsoir Pierrot, vagabond céleste,

 

Quel charmant message vous m’avez fait parvenir!

C’est un plaisir de constater que ma philosophie de vie vous a interpellé… sans doute parce qu’elle a rejoint la vôtre.

Il est vrai que le rêve est là, tapi dans l’ombre, dans l’attente que l’on ose ose enfin lui céder la place. J’entendais son appel… écrire était pour moi un des plus grands rêves de ma vie. Justement, cette vie qui crée des obligations… nous voulons réussir notre vie, mais aussi, réussir dans la vie. Puis il y a les enfants, notre création, que l’on veut conduire vers des lendemains heureux…

Un jour, à soixante-deux ans, j’ai cédé à l’appel de mon rêve. La vie fait parfois des cadeaux : en assistant mon fils dans l’ouverture de son bureau de conférenciers, à écouter les gens parler de la façon de croire en nos rêves, j’ai fini par oser croire au mien… et depuis, j’ai le sentiment de vivre au cœur du plus beau rêve de ma vie, entouré de tous ceux que j’aime! Votre sensibilité de rêveur a compris ma maxime : « Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir. »

J’ai appelé David en fin de journée, et je lui ai parlé de vous. Il m’a dit vous avoir parlé ce midi… il a aimé votre message, rafraichissant dans le monde actuel. J’ai cru comprendre qu’il voulait vous entendre en conférence, et il a suggéré que je sois présente sur le Zoom. Alors je vous dis à bientôt.

Encore merci de votre sympathique message.

Au plaisir.

Claire

PS : Il y a 28 ans ces jours-ci, ma fille et son mari, les deux solitudes canadiennes, une Québécoise et un Anglais de l’Alberta, se sont rencontrés par hasard aux Deux Pierrots… le lieu a dû leur porter chance, car ils sont toujours amoureux, avec trois belles filles en héritage…

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

18 août 2021 22:08
À Claire

Effectivement, Claire, votre fils David ….est à la hauteur de sa mère la rêveuse……….. Intègre, passionné avec un sens du merveilleux qui est plutôt rare en ce monde désenchanté…

Quand j’ai donné tous mes biens pour vagabonder la beauté du monde, il y a de cela plus de 20 ans …..j’étais animé par une question: si je prends soin de l’univers,

est-ce que l’univers va prendre soin de moi? J’avais un rêve… écrire 100 chansons en ensemençant le pays oeuvre d’art d’une question… quel est ton rêve? ….. et en cartographiant les rêveurs et les rêveuses  que je croiserais sur ma route…….. c’est comme ça qu’est née la chanson du camionneur….

De la fondation des  Deux Pierrots dans le Vieux Montréal, en 1974… à la chanson du camionneur popularisée par Fred Pellerin en 2018 …. j’ai pris le pari d’une question…

quel est ton rêve? sur ma vie comme de son impact sur le sens de la vie des autres….. de ceux et celles que je rencontrerais……. .

Mais assez parler de moi:)))))))))))))))))

Je trouve votre fils David d’un courage inoui d’avoir vécu la covid avec une entreprise à protéger, réimaginer, réinventer.et je sais que la présence de sa mère prenant soin de son rêve…. lui a valu son pesant d’or…

au plaisir un jour de vraiment sculpter une amitié oeuvre d’amitié entre nous par chacun de nos rêves si respectueux du rêve des autre

Pierrot

a iere version de la chanson du camionneur, David…

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

mer. 18 août 17:15
À dlarose, moi

j’aimerais que tu la fasses écouter à ta mère:qui a bien connu cet univers du vivre )))))))

Pierrot

La chanson du camionneur / Pierrot – YouTube

une conférence, c’est pas très éloigné d’une carrière de scène…ça demande  un 10 15 heures d’entraînement par jour….juste pour sculpter le fil d’or de ce qui doit être dit..ma méthode a toujours été .de marcher la nuit et de créer le canevas et son expression stylisée …. par un murmure gesticulé comme s’il y avait public:)))))))))))))

Je retiens de notre conversation ….le marché de la rétention ….. et comme j’ai été coach de scène aux deux Pierrots, en micro-décodage…. avec vidéo en 2 temps (5 secondes sur scène, 5 secondes sur public, et que j’ai pondu à l’époque un glossaire des habiletés en  animation de foule au travers d’une maîtrise universitaire sur les émotions dans le rire …. je ne prends pas à la légère ce changement de carrière. …..Je vais donc tenter de redessiner cette conférence… QUEL EST TON RÊVE ….  autour de la chanson du camionneur..et peut-être de la fondation des deux Pierrots…. à voir:)..

Cher David,

tu es non seulement un grand rêveur, mais d’une brillance très vive et très créatrice

alors… d’ici 2 semaines

si mon rythme de travail me satisfait

je te reviens

Pierrot

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Fermeture d’une véritable institution du Vieux-Montréal: Un des 2 Pierrots est un Latuquois

9 novembre 2020 André Mercier AccueilNouvelles

Photo Page Facebook 2Pierrots

L’annonce de la fermeture de la boite à spectacles Le 2 Pierrots a une connotation particulière pour les Latuquois, puisque la populaire boite à chansons du Vieux-Montréal, fondée en 1974 par Robert Ruel, portait le prénom d’un fils de La Tuque, Pierre Rochette qui, en compagnie de Pierre David, étaient les 2 Pierrots.

Fils de Roger Rochette, un trompettiste de grand talent fondateur de RALT-TV vers la fin des années 50 à La Tuque et qui a fait une carrière de réalisateur à la télévision de CKTM-TV à Trois-Rivières, Pierre Rochette (Pierrot) est issu de cette famille de musiciens qui a laissé sa marque à La Tuque.

Pierre David et Pierre Rochette, les 2 Pierrots, lors d’une prestation au théâtre Empire à La Tuque

Récemment, le public québécois a pu renouer avec une des nombreuses composition de Pierre Rochette, interprétée par Fred Pellerin, soit « La chanson du camionneur ».

Pierre Rochette a depuis opté pour une vie de « vagabond céleste ». Impossible de le contacter de quelque façon que ce soit si ce n’est que par le hasard d’une belle rencontre.

Voici d’ailleurs ce qu’il avait publié en mai 2019 alors qu’on s’apprêtait à célébrer le 45e anniversaire de la boîte des 2 Pierrots:

« LE 15 DE MAI 2019, IL Y AURA 45 ANS QUE PIERROT DAVID ET PIERROT ROCHETTE AURONT FONDÉ LA BOÎTE À CHANSONS DES DEUX PIERROTS DU VIEUX MONTRÉAL… VOICI POURQUOI JE NE SERAI PAS PRÉSENT À LA FÊTE DES CHANSONNIERS….«

« Si je n’ai jamais assisté au récit philosophique que le grand conteur international Simon Gauthier fait de ma vie avec «le vagabond céleste» à travers la francophonie depuis 7 ans déjà, ce n’est pas parce que je n’aime pas Simon… au contraire… mais c’est par respect pour l’anonymat et la quiétude que demande une recherche en pensées abstraites pointues (théoritique) à laquelle notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) se consacre depuis maintenant 12 ans.

Si je n’ai pas assisté et n’assisterai pas aux spectacles du brillantissime Fred Pellerin où Fred raconte en rappel et mon histoire et chante ma chanson du camionneur, ce n’est pas parce que je n’aime pas Fred… au contraire… mais c’est pour l’anonymat et la quiétude que demande une recherche en pensées abstraites pointues (théoritique) à laquelle notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) se consacre depuis maintenant 12 ans.

En conséquence de quoi

Si je n’assisterai pas à aucune fête des deux Pierrots d’ici ma mort, ce n’est pas parce que je n’aime pas mes camarades de carrière… au contraire… mais c’est pour l’anonymat et la quiétude que demande une recherche en pensées abstraites pointues (théoritique) à laquelle notre équipe de recherche se consacre depuis maintenant 12 ans. »

Pierrot vagabond

Sur la page Facebook de 2 Pierrots, la propriétaire et fille du fondateur, Marilou Sciascia Ruel, a officiellemement annoncé la fermeture définitive de la boîte à spectacles.

« C’est avec tristesse et nostalgie que je vous annonce qu’une page d’une merveilleuse histoire se tourne trop rapidement. Une histoire de plus de 46 ans toute en chansons, pleine d’émotions. Le 2Pierrots ferme après tant d’années à lâcher son fou avec vous.À notre fidèle clientèle, qui a bravé toutes les températures et les chantiers de construction pour être des nôtres partys après partys, à nos plus jeunes clients qui ont embarqué dans la tradition des boîtes à chansons et à tous les fêtés qui sont venus porter leurs bières “au front ti bus”, aujourd’hui c’est à mon tour de vous lever mon verre !

Le 2Pierrots, c’est une histoire de quelques générations, plusieurs histoires d’amour, et de grandes amitiés. Merci à un staff de feu qui a eu le 2P à coeur, et qui a su en faire un nid où on y était toujours bien. À ces braves qui ont cumulé plus de 20 ans avec nous, vous avez été des alliés précieux et une grande fierté de l’entreprise.Merci aux nombreux employés du passé qui ne nous ont jamais oubliés et qui sont restés grands ambassadeurs. Merci aux employés de bureau et à nos fournisseurs (souvent de longue date) qui se sont démenés en semaine pour que nos fins de semaine soient des succès répétés.

Merci à tous les membres de la sécurité qui ont veillé sur nous et sur notre bien-être, pour que chaque soirée au 2 Pierrots soit une fête où tout un chacun se sent en sécurité. À tous les gérants du 2Pierrots (ainsi que Le Pierrot et Pierrot-la-bière) qui se sont occupés des établissements comme s’ils étaient les leurs. Vous avez su garder la barre haute, faisant en sorte que le 2Pierrots soit toujours la meilleure boîte à chansons au Québec.Merci à tous les artisans de la scène, débutant en 1974 avec Pierre David et Pierre Rochette (c’est eux les 2Pierrots!). Vous avez été choisis parce que vous êtes les meilleurs! Vous avez su animer les foules, nous faire chanter, taper des mains et des pieds, danser et le plus important, faire le p’tit train ! Vous avez été de brillants acteurs à cette grande aventure, osant perpétuer la tradition de la chanson québécoise jusqu’à la dernière note, le 7 mars passé.

J’ai eu le bonheur d’avoir des parents qui m’ont fait grandir dans cet univers musical, dans ces bâtisses mythiques où la passion de la musique québécoise était reine. C’était plus qu’un commerce, c’était un mode de vie !Un merci bien ressenti à Robert Ruel, mon père, le fier fondateur du 2Pierrots. Celui qui a su me montrer (parfois à la dure !) la rigueur au travail et l’importance des choses bien faites. Mais surtout, celui qui m’a fait confiance avec cette grande institution qu’il a mis au monde. Merci à tous ceux d’entre vous qui ont fait du 2Pierrots un endroit privilégié , une famille. Le 2Pierrots est bien plus qu’une bâtisse. C’est une âme, et celle-ci restera bien vivante ! »

Marilou xx

Le 12 décembre un « party virtuel » sera présenté à compter de 19h avec de nombreux artistes qui ont foulé les planches du 2 Pierrots.

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David Larose <dlarose@orizon.ca>

jeu. 19 août 09:27
À moi

Salut!

C’était un plaisir de discuter avec toi. J’ai bien hâte d’assister à ta conférence virtuelle. Je vais envoyer la chanson à maman.

N’hésite pas si tu as des questions.

Bonne journée,

David

 

David Larose  Président, 1569 rue Fleury Est – Montréal QC H2C 1S7T.  514-808-8685  Facebook  |  Twitter Linkedin | Youtube | www.orizon.ca

 

 

 

 

 

De : Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>
Envoyé : 18 août 2021 17:15
À : dlarose@orizon.ca; Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>
Objet : la iere version de la chanson du camionneur, David…

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SALUT David

Je viens de recevoir ce message d’une maison d’édition française qui veut publier une de mes oeuvres….

Je t’avoue que je suis sidéré…. je bosse dur pour la conférence…. merci d’être ce rêveur que j’ai tant souhaité rencontrer dans ma vie…

Pierrot

 AAAB ILE ÉTERNITÉ INSTANT PRÉSENT.docx

 

Notre proposition – Livre – L’île de l’éternité de l’instant présent

Boîte de réception

Éditions du Panthéon <contact@editions-pantheon.fr>

11:23 (il y a 1 heure)
À moi

anglais

français

 

Traduire le message

Désactiver pour : anglais

Ref : 41640-1

 

Cher Monsieur Rochette,

Après l’étude attentive de votre manuscrit « L’île de l’éternité de l’instant présent », notre maison a le plaisir de vous annoncer qu’il a retenu notre attention.

Afin d’en permettre la publication, nous vous invitons à découvrir nos différentes propositions de collaboration, en pièce attachée à ce message.

Nous souhaitons discuter de votre livre de vive voix et étudier ensemble la formule la mieux adaptée à vos attentes. Quelles sont vos disponibilités téléphoniques ?

Dans l’attente de vous lire, nous vous souhaitons une agréable journée.

Bien cordialement,

_______________________

comme nos philosophie du rêve semblent se ressembler

Boîte de réception

Chère Claire,

Si on entretenait un échange sur courriel qui, un jour, pourrait constituer un livre sur l’importance du rêve dans une vie humaine….pensez-vous que cela vous serait confortable? On se raconterait nos vies, les rêveurs et les rêveuses qui nous ont marqué…. moi en tout cas, avec vous, j’aimerais bien…

qu’en pensez-vous?

Pierrot

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Bonjour Pierre,

Je suis une amoureuse de mots, de leur magie, des images qu’ils dessinent dans l’imaginaire, des émotions qu’ils font naître dans les cœurs… Avec le temps, mon rêve d’écrire s’est transformé en véritable passion, et, se découvrir une passion dans la vie, c’est comme s’ouvrir toute grande une fenêtre sur le bonheur de vivre.

Je trouve votre suggestion intéressante : un échange, de pensées sincères et franches, aussi de réflexions au fil de notre route… qui a plus de pas derrière que devant. Dans la vie, le meilleur moment est toujours le présent…

Votre philosophie de vie m’intéresse, je veux bien échanger avec vous, sans but fixé… Nous verrons sur quel sentier nous mènera cette correspondance… et si elle en vaut la peine, qui sait, nous en ferons peut-être un recueil de rêves.

C’est étrange la vie, ses hasards qui finalement sont des rendez-vous, qu’il faut savoir percevoir comme tels pour ne pas passer à côté, sans les avoir découverts… D’aussi loin que je me souvienne, j’étais une artiste dans l’âme. Il m’a fallu bien des rendez-vous manqués, pour céder enfin à mon rêve artistique, celui de devenir romancière… sans doute que les choses se réalisent lorsque le moment est venu pour elles d’éclore! Toujours est-il que je ne me suis jamais sentie autant à ma place dans la vie que présentement…

Au fait, votre chanson du camionneur est magnifique. Je l’écoutais souvent interprété par Fred Pellerin, elle me rappelait une époque de ma vie… ça m’a fait plaisir de l’entendre chanter pas son créateur.

Au plaisir de vos nouvelles,

Claire

À moi

 

 

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

jeu. 19 août 16:53
À Claire

 

j’apprécie votre bienveillance de coeur:)

 

vous savez Claire,

 

J’adore ce temps de travail de création…. ça me rappelle quand j’écrivais des numéros de scène pour notre duo Rochette Lamarre,

à l’auberge La calèche à Ste-Agathe…. (18 ans de pur respect ….  avec un partenaire qui ressemble d’ailleurs physiquement à David)  à 250 spectacles par année ….

j’écris, en marchant la nuit…je gesticule, je monologue en murmurant aux arbres … Je me sens comme un athlète dans la pure joie d’un entraînement… de corps, d’âme,

de droiture spirituelle.

 

.. …

 

j’aime bien… RECUEIL DE RÊVES …. cette belle expression qui vient de votre dernier courriel au plaisir de cette conférence, donc

Pierrot:)

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quelle joie… David… quelle joie

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

mer. 1 sept. 10:59 (il y a 2 jours)
À diana, moi, Claire, David

Cher David ….

 

je ne sais trop si tu as reçu mon courriel il y a 5 jours ……et comme je l’avais envoyé à ton nom, david@horizon.ca… il a peut-être abouti dans les pourriels …..alors  je ne prends pas de chance, je l’ernvoie aussi à ta mère Claire

ah quelle joie… David Quelle joie

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

26 août 2021 16:05 (il y a 6 jours)
À David, moi

Voilà…. le fil d’or, le wording et le pacing de la conférence sont terminés… j’ai prévu des rallonges à l’accordéon pour 3 formats… 30 minutes, 45, minutes, une heure…les répétitions la nuit en marchant furent très physiques… car la question du rapport équilibré entre la forme, le fond, et le fondement (étonner, déconstruire, former) semblent se cimenter avec aisance…

Je travaille à la fois dans la tradition des deux Pierrots ( ou tout repose sur une lecture ajustée de l’auditoire) et celle du burlesque ( ou le canevas de base repose sur la forme bitts… soit celle d’un début au wording court mais solide …… un entre-deux jazzé et improvisé sur thème bien chapitré… mais poétiquement non télégraphié … et une fin qui respecte…… et le timing et le pacing., c’est-à-dire, la temporalité exacte et sans faille qui m’a été allouée…..  et l’intemporel que l’on crée en courbant et modulant le rythme selon le non-dit de la salle..(quand le public va vite, va lent, quand le public va lent, va vite)

Je ne sais pas trop ce que ça va donner…

mais… la formule-zoom me plaît beaucoup… et comme la joie de danser mon dire a toujours fait en sorte que le trac ne m’a jamais vraiment affecté dans ma carrière…… je continue à faire…. et mes italiennes et……  ma performance de rue la nuit…… ….

Voilà

QUESTION:

COMMENT DE TEMPS EXACTEMENT SOUHAITES-TU QUE LA CONFÉRENCE-ZOOM DURE?

Je continue donc de travailler ma joie du dire….  tout en attendant une date…

 

Pierrot

 

TITRE DE LA CONFÉRENCE

 

DES DEUX PIERROTS À LA CHANSON DU CAMIONNEUR…

QUEL EST TON RÊVE?

 

Votre courriel est certainement parti voleter sur une autre planète… car l’adresse courriel de David est : dlarose@orizon.ca … Votre chance de le rejoindre sera meilleure avec cette adresse.

Bonne journée,

Claire

Bon matin, Pierre,

C’est avec plaisir… et curiosité, que j’assisterai à votre conférence en Zoom. J’avoue que votre parcours de vie, et de rêves, m’intrigue.

Une chose est certaine, votre chanson du camionneur est l’une des plus belles chansons d’amour qu’il m’eut été donné d’écouter. Je me dis que celui qui l’a écrit, avec des mots simples, devenus superbes dans la tendresse qu’ils dégagent, est sûrement quelqu’un de très riche en émotions et en sentiments…

D’habitude, quand David accepte de recevoir en entrevue quelqu’un qui souhaite devenir conférencier, il lui offre une écoute professionnelle, en analysant quel intérêt il représente pour ses clients… Dans votre cas, je pense qu’il a ressenti ce petit quelque chose en dedans, que vous appelez comme un coup de tonnerre… il vous a trouvé sympathique, intéressant, et il nous a parlé de vous. Ce qui est très rare, car jamais il ne discute avec nous de ce genre d’entrevues. Je crois que votre philosophie du rêve rejoint la sienne. David est un entrepreneur sérieux, qui en impose par sa droiture et ses projets… Mais au fond, s’il est là où il est aujourd’hui, c’est qu’il est aussi un grand rêveur, qui malgré les embûches, ne renonce jamais à partir à la conquête de ses rêves… des qualités, que je pense humblement, lui avoir transmises. Si aujourd’hui ma vie coule de source, la route pour m’y rendre ne fut pas toujours pavée de roses…

Malgré mes soixante-quinze ans, j’ai encore beaucoup de rêves à réaliser, des grands, des petits aussi…

Chaque matin m’émerveille !

Au plaisir de vous entendre en conférence Zoom.

Bonne journée ensoleillée.

Claire

 

Merci Claire…

si vous saviez comme j’ai hâte de vous connaître tous les deux….

je disais justement à David comme il ressemble physiquement et psychologiquement à mon camarade de scène durant 18 ans Denis Lamarre…. que j’appelais monsieur Parfait… (et après avoir eu un autre camarade de scène émouvant avec qui j’ai fondé les deux Pierrots Pierre David… Je fus un artiste heureux parce que j’ai choisi pour faire carrière des hommes d’exception

De mon côté, depuis 3 ans ,je suis en recherche universitaire de doctorat en métaphysique  et depuis plus d’un an maintenant…  je suis devenu co-loq d’une jeune métaphysicienne de 33 ans… nous prenons soin du rêve de l’un et de l’autre….et pour se faire … nous sommes en réclusion 7 jours semaine, nuit et jour… ….. dans une amitié oeuvre d’art…. aussi sans faille que celle que j’ai vécu avec Denis et l’autre Pierrot…. et  que j’ai bonne espérance de vivre avec vous deux ….et c’est donc après avoir  être passé de Pierrot chansonnier co-fondateur des deux pierrots du Vieux Montréal … à Pierrot vagabond-chercheur …. qui a parcouru le pays pour l’ensemencer de la question quel est ton rêve? après l’avoir expérimentée pour en écrire 100 nouvelles chansons … que j’ai vagabondé durant 4 ans 4 universités pour maintenant la théoriser…et c’est cette résultante  d’un vécu (les deux Pierrots) d’une expérimentation ( le vagabond-chercheur) et d’une théorisation (mon vagabondage universitaire) que  la découverte de votre remarquable parcours, Claire,  ( le passage de votre existence à votre abs-xistence par la question quel est ton rêve?… devenir écrivaine)  que soudain j’ai vu, à travers vos yeux de mère,  le rêve de votre fils David …… et en dedans de moi… il y a eu comme un coup de tonnerre…. qui disait… il est temps de faire confiance à une nouvelle métamorphose de ton rêve….. ensemencer par un autre moyen … les autres par la question qui a fait ta vie, celle de ton père Roger et de ton grand-père Lucien et de ta grand-mère Lumina

… quel est ton rêve?

Pierrot

au grand plaisir de cette conférence zoom ou je souhaite , bien sûr, votre présence

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deux rêveurs d’exception

qui se ressemblent autant physiquement que psychologiquement

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ohhhhh Claire ……

 

Cette plume vraiment exceptionnelle qui est la vôtre rend encore plus urgent chez moi

le rêve d’en être le confident-courriel dans un échange épistolaire numérique ou mes 73 ans (les miens) et vos 75 ans (les vôtres) soudain entrecroisent leurs deux rivières de rêve que fut chacune de nos vies., juste pour la vraie joie des mots qui racontent l’essentiel … car la question … quel est ton rêve? …. me semble-t-il….. est une énigme déposée, à la naissance , au coeur même de toute existence..

Vous savez Claire,

‘y ai mis ma vie à cette question … quel est ton rêve? …. au point d’en faire l’objet d’un doctorat en métaphysique .. et quand je suis devenu vagabond-poète, ce fut d’abord pour inventer une méthodologie d’enquête à titre de vagabond-chercheur en prenant le pari que si je donnais tous mes biens, et que je prenais la route sans jamais demander à manger, sans jamais demander à dormir, quitte à mourir pour mon rêve, il en résulterait  des rencontres et des chansons magnifiques dont la principale qualité serait des larmes de joie dans le coeur de celles et ceux qui les entendent,  mon objectif humaniste étant finalement de soulager la condition humaine par les larmes de joie , puis par la suite, comme Margaret Sanger,une grande héroine américaine,  de faire des conférences jusqu’à ce que quelqu’un de très riche me serre la main et me dise… j’aime ton rêve de la nano-citoyenneté-planétaire, comment ça coûte?

J’avais dans le coeur d’écrire 100 chansons, pas une de plus pas une de moins… puis, une fois la centième écrite, jeter ma guitare dans la forêt et vagabonder les universités , là encore pour inventer une méthodologie de doctorat… car pour moi, le doctorat était le passage obligé pour aller chercher le prix Nobel de la paix par l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire….

Parce que je portais, depuis un très jeune âge, un rêve … j’ai fais ma carrière d’artiste de scène et mon vagabondage de chercheur universitaire  sans boire, ni fumer, ni droguer…

dans un hors temps, hors réalité hors servitude ou toute la poésie de mon vivre a pu ensemencer et réenchanter la condition humaine … et c’est de cette semence dont les mots de ma chanson du camionneur témoignent…

Depuis 2015, je tiens un journal (www.lepaysoeuvredart.ca) …. ou tous les épisodes reliés à la chanson du camionneur y sont inscrits…. Je vous en envoie un extrait …. en vous disant merci du fond du coeur… pour cette magnifique lectrice que vous êtes de la cartographie de la beauté du monde qui m’amène à vous et à votre fils David

www.lepaysoeuvredart.ca

1175 ….. 15 JUILLET 2015

1175..  (CAMIONNEUSE)) LA CHANSON DU CAMIONNEUR)

LA JEUNE CAMIONNEUSE QUI AVAIT DE L’OR DANS LES YEUX

JULY 15, 2015

Une des grandes joies d’un vieux nomade, c’est le décès de ses pulsions provoquées par l’agonie des passions d’intérêt personnel. Un beau matin, tu te lèves, tes pieds ont fait le tour de ta personne et te voilà sculpté en grand-père de la beauté du monde honoré par le miraculeux village de Caraquet offrant le mystère de l’océan entre toi et ta jeunesse.

Je marchais, avec mon bâton PRENDS-TON TEMPS, après un après-midi à la bibliothèque… Un camion arrête… une jeune femme aux yeux magnifiques me dit: “Monsieur vous êtes un vrai nomade, n’est-ce pas? Parce que moi aussi d’habitude… je voyage sur le pouce seule avec mon chien, à travers le Canada. Je suis même partie l’hiver pour Terre-Neuve, puis l’été pour le Yukon et l’Alaska”

– Quel âge avez-vous mademoiselle?
– 23 ans, qu’elle me dit…

Me permettez vous de vous poser les quatre questions qui m’ont fait faire le tour des grands rêveurs er grandes rêveuses du pays?

– Je peux-tu les noter dans mon journal qu’elle me dit?

Je me présente … Pierrot vagabond, grand-père de la beauté du monde. Quel est ton rêve? Dans combien de jours? qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve? En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

A la quatrième question, ses yeux se sont mis à briller.

Vous savez, qu’elle me souffle comme un vent d’une fraîcheur inouie, j’ai convaincu mon patron qui dirige un commerce de fabrication de produits raffinés à partir du sirop d’érable, de me laisser nomader sur les routes du pays pour faire déguster nos produits et ainsi ouvrir un marché par de nouvelles commandes. Je me suis créé un emploi, suis payée au kilométrage, je suis payée pour vagabonder avec mon chien..

Mademoiselle, que je lui dis, vous n’êtes pas en train de vous créer un emploi, vous êtes en train de dessiner un pays oeuvre d’art par votre vie personnelle oeuvre d’art. A 23 ans, vous êtes déjà une géante de la liberté.

La liberté chez moi, propos qu’elle accentue par une pose fière, est un besoin.

Mademoiselle, croyez un vieux rêveur nomade, la liberté est un devoir dont on a le privilège d’être l’architecte. Dans ce pays, la liberté fut d’abord considérée comme une rareté possédée par les coureurs des bois qui l’apprirent des autochtones…

Monsieur Pierrot, qu’elle me dit, Mon chum voyageait dans son char avec son chien.. La chicane a pogné, il est parti à Souris. On a convenu de se rejoindre aux Iles de la madeleine, le temps que je complète ma run. J’aime tellement ma liberté que ça m’a comme soulagée, mais lui y vient de virer de bord parce qu’y peut pas vivre sans moi. Je ne me sens pas respectée là-dedans.

Quand j’ai vu l’or dans ses yeux embrumé de pluie, son rêve mis en péril par l’intensité et la confusion d’émotions contradictoires, je lui ai dis: Viens on va marcher le long de l’océan et tu vas pouvoir reprendre le dessus…

On a pris une longue marche sur la grève sauvage… elle a parlé parlé parlé mais jamais ses mots n’ont fait déshonneur à son rêve… Je lui ai dis… quand on est nomade, le dialogue avec un sédentaire est toujours un apprentissage, les deux souffrent de ne pas habiter le même univers… c’est comme l’agriculteur et le pêcheur ici-même à Caraquet:))))

Son chum téléphone… il est presque rendu à Caraquet, il a roulé toute la journée… Je la laisse à son camion, elle est prête à partir mais ses yeux me supplient de ne pas la laisser seule tout de suite… mais avec cette élégance fière que si je n’avais pas été grand-père de la beauté du monde, je n’aurais pas intuitionner la qualité intrinsèque de sa détresse.

– Viens, le vagabond te paye une pizza. Devant moi au restaurant, elle dit à son chum (au téléphone) qu’elle est avec un vieux nomade Pierrot, et qu’ils se rejoindront après.

Je lui dis… tu sais au 21eme siècle, le couple existe de moins en moins mais de nouvelles notions comme celle de PARTENAIRES DE RÊVE naissent par l’individualisme nano-moderniste… Il serait peut-être sain de vérifier si vos rêves réciproques sont compatibles.

Son chum téléphone, il est rendu à Caraquet… elle lui dit ok, on va se parler tout de suite… Et le vieux monsieur en moi qui se dit… une simple chicane d’amoureux qui annonce une négociation et un nouveau départ…

Le lendemain matin, je rentre par hasard dans un restaurant, avec Jules Bossé, le fabuleux rêveur en bicycle… celui avec qui j’échange des trucs de nomade depuis 3 jours… Les deux jeunes amoureux sont là, la nomade et son sédentaire… la jeunesse… l’avenir de la beauté du monde…

Pierrot vagabond

—————–

ohhhhh Claire ……

 

Cette plume vraiment exceptionnelle qui est la vôtre rend encore plus urgent chez moi

le rêve d’en être le confident-courriel dans un échange épistolaire numérique ou mes 73 ans (les miens) et vos 75 ans (les vôtres) soudain entrecroisent leurs deux rivières de rêve que fut chacune de nos vies., juste pour la vraie joie des mots qui racontent l’essentiel … car la question … quel est ton rêve? …. me semble-t-il….. est une énigme déposée, à la naissance , au coeur même de toute existence..

Vous savez Claire,

J’y ai mis ma vie à cette question … quel est ton rêve? …. au point d’en faire l’objet d’un doctorat en métaphysique .. et quand je suis devenu vagabond-poète, ce fut d’abord pour inventer une méthodologie d’enquête à titre de vagabond-chercheur en prenant le pari que si je donnais tous mes biens, et que je prenais la route sans jamais demander à manger, sans jamais demander à dormir, quitte à mourir pour mon rêve, il en résulterait  des rencontres et des chansons magnifiques dont la principale qualité serait des larmes de joie dans le coeur de celles et ceux qui les entendent,  mon objectif humaniste étant finalement de soulager la condition humaine par les larmes de joie , puis par la suite, comme Margaret Sangers, une grande héroine américaine,  de faire des conférences jusqu’à ce que quelqu’un de très riche me serre la main et me dise… j’aime ton rêve de la nano-citoyenneté-planétaire, comment ça coûte?

J’avais dans le coeur d’écrire 100 chansons, pas une de plus pas une de moins… puis, une fois la centième écrite, jeter ma guitare dans la forêt et vagabonder les universités , là encore pour inventer une méthodologie de doctorat… car pour moi, le doctorat était le passage obligé pour aller chercher le prix Nobel de la paix par l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire….

Parce que je portais, depuis un très jeune âge, un rêve … j’ai fais ma carrière d’artiste de scène et mon vagabondage de chercheur universitaire  sans boire, ni fumer, ni droguer…

dans un hors temps, hors réalité hors servitude ou toute la poésie de mon vivre a pu ensemencer et réenchanter la condition humaine … et c’est de cette semence dont les mots de ma chanson du camionneur témoignent…

Depuis 2015, je tiens un journal (www.lepaysoeuvredart.ca) …. ou tous les épisodes reliés à la chanson du camionneur y sont inscrits…. Je vous en envoie un extrait …. en vous disant merci du fond du coeur… pour cette magnifique lectrice que vous êtes de la cartographie de la beauté du monde qui m’amène à vous et à votre fils David

 

www.lepaysoeuvredart.ca

 

1175 ….. 15 JUILLET 2015

1175..  (CAMIONNEUSE)) LA CHANSON DU CAMIONNEUR)

LA JEUNE CAMIONNEUSE QUI AVAIT DE L’OR DANS LES YEUX

JULY 15, 2015

Une des grandes joies d’un vieux nomade, c’est le décès de ses pulsions provoquées par l’agonie des passions d’intérêt personnel. Un beau matin, tu te lèves, tes pieds ont fait le tour de ta personne et te voilà sculpté en grand-père de la beauté du monde honoré par le miraculeux village de Caraquet offrant le mystère de l’océan entre toi et ta jeunesse.

Je marchais, avec mon bâton PRENDS-TON TEMPS, après un après-midi à la bibliothèque… Un camion arrête… une jeune femme aux yeux magnifiques me dit: “Monsieur vous êtes un vrai nomade, n’est-ce pas? Parce que moi aussi d’habitude… je voyage sur le pouce seule avec mon chien, à travers le Canada. Je suis même partie l’hiver pour Terre-Neuve, puis l’été pour le Yukon et l’Alaska”

– Quel âge avez-vous mademoiselle?
– 23 ans, qu’elle me dit…

Me permettez vous de vous poser les quatre questions qui m’ont fait faire le tour des grands rêveurs er grandes rêveuses du pays?

– Je peux-tu les noter dans mon journal qu’elle me dit?

Je me présente … Pierrot vagabond, grand-père de la beauté du monde. Quel est ton rêve? Dans combien de jours? qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve? En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

A la quatrième question, ses yeux se sont mis à briller.

Vous savez, qu’elle me souffle comme un vent d’une fraîcheur inouie, j’ai convaincu mon patron qui dirige un commerce de fabrication de produits raffinés à partir du sirop d’érable, de me laisser nomader sur les routes du pays pour faire déguster nos produits et ainsi ouvrir un marché par de nouvelles commandes. Je me suis créé un emploi, suis payée au kilométrage, je suis payée pour vagabonder avec mon chien..

Mademoiselle, que je lui dis, vous n’êtes pas en train de vous créer un emploi, vous êtes en train de dessiner un pays oeuvre d’art par votre vie personnelle oeuvre d’art. A 23 ans, vous êtes déjà une géante de la liberté.

La liberté chez moi, propos qu’elle accentue par une pose fière, est un besoin.

Mademoiselle, croyez un vieux rêveur nomade, la liberté est un devoir dont on a le privilège d’être l’architecte. Dans ce pays, la liberté fut d’abord considérée comme une rareté possédée par les coureurs des bois qui l’apprirent des autochtones…

Monsieur Pierrot, qu’elle me dit, Mon chum voyageait dans son char avec son chien.. La chicane a pogné, il est parti à Souris. On a convenu de se rejoindre aux Iles de la madeleine, le temps que je complète ma run. J’aime tellement ma liberté que ça m’a comme soulagée, mais lui y vient de virer de bord parce qu’y peut pas vivre sans moi. Je ne me sens pas respectée là-dedans.

Quand j’ai vu l’or dans ses yeux embrumé de pluie, son rêve mis en péril par l’intensité et la confusion d’émotions contradictoires, je lui ai dis: Viens on va marcher le long de l’océan et tu vas pouvoir reprendre le dessus…

On a pris une longue marche sur la grève sauvage… elle a parlé parlé parlé mais jamais ses mots n’ont fait déshonneur à son rêve… Je lui ai dis… quand on est nomade, le dialogue avec un sédentaire est toujours un apprentissage, les deux souffrent de ne pas habiter le même univers… c’est comme l’agriculteur et le pêcheur ici-même à Caraquet:))))

Son chum téléphone… il est presque rendu à Caraquet, il a roulé toute la journée… Je la laisse à son camion, elle est prête à partir mais ses yeux me supplient de ne pas la laisser seule tout de suite… mais avec cette élégance fière que si je n’avais pas été grand-père de la beauté du monde, je n’aurais pas intuitionner la qualité intrinsèque de sa détresse.

– Viens, le vagabond te paye une pizza. Devant moi au restaurant, elle dit à son chum (au téléphone) qu’elle est avec un vieux nomade Pierrot, et qu’ils se rejoindront après.

Je lui dis… tu sais au 21eme siècle, le couple existe de moins en moins mais de nouvelles notions comme celle de PARTENAIRES DE RÊVE naissent par l’individualisme nano-moderniste… Il serait peut-être sain de vérifier si vos rêves réciproques sont compatibles.

Son chum téléphone, il est rendu à Caraquet… elle lui dit ok, on va se parler tout de suite… Et le vieux monsieur en moi qui se dit… une simple chicane d’amoureux qui annonce une négociation et un nouveau départ…

Le lendemain matin, je rentre par hasard dans un restaurant, avec Jules Bossé, le fabuleux rêveur en bicycle… celui avec qui j’échange des trucs de nomade depuis 3 jours… Les deux jeunes amoureux sont là, la nomade et son sédentaire… la jeunesse… l’avenir de la beauté du monde…

Pierrot vagabond

—————–

Bonsoir Pierre,

Je vous en prie, arrêtez-vous à la 99ème chanson… ce serait vraiment dommage de jeter votre guitare , votre vieille compagne!

Bonne soirée,

Claire

Claire Bergeron

——————–

vous savez , ma guitare est jetée dans la forêt depuis plusieurs années …

mais je serais intéressé à vous lire au sujet de votre rapport à l’écriture

Pierrot

Claire 06:50 (il y a 8 heures)
Bonjour Pierre, J’avoue, je ne me suis jamais posé cette question… Spontanément, je dirais que mon rapport avec l’écriture est une relation amoureuse, passionné

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

08:55 (il y a 5 heures)
À Claire, moi

Claire, vous êtes exceptionnelle…..

 

je pressens que les questions que nous nous poserons l’un à l’autre , d’un courriel à l’autre, conduiront à des enchantements de mots ,chez l’une comme chez l’autre ……. ce que nous n’avions même jamais prévu dans nos vies antérieures.

Vous savez Claire, même quand j’écrivais mes 100 chansons, je le faisais sans rature, d’une simple danse des mots précédée cependantd’un long ermitage intérieur et comme vous le  remarquerez dans nos échanges, il s’y glissera de ma part des coquilles parce que j’aitendance à écrire d’un seul élan du coeur, très vite ….  et que je n’ai pas le réflexe de me relire pour corriger…mais je vais faire l’impossible pour m’améliorer là-dessus.

32 ans de scène m’ont appris que le plus grand défi n’est pas la performance devant le public, mais la gestion au quotidien de la solitude entre chaque spectacle…. ce que doit très bien connaître David aussi dans sa carrière de conférencier professionnel. Dans ma première carrière de chansonnier-animateur .aux deux Pierrots, avec l’autre Pierrot , l’émouvant Pierre David … j’ai nourri ces longs entre-deux en explorant et théorisant une science des lois de l’animation de foule , ce qui m’a amené à enseigner par micro-décodage audio-visuel (camera 5 secondes sur la scène, puis 5 secondes sur le public)  comment le chansonnier pouvait diminuer son taux de stress et de trac en comprenant mieux ces moments ou il ratait ses bas de courbes, ses hauts de courbe, son timing, sa lecture de la salle (hétérogène ou homogène) les variables reliées à l’interface physique ou psychologique…… . Mais si c’était à recommencer …….. il y aurait sur scène UN PITON DE LA LIBERTÉ, qui donnerait à l’artiste un véritable choix ……..de peser sur le piton ….  au moment seulement … ou il ressent le besoin de….ce que  j’appelais à l’époque ….. ma science de l’animation de foule … .. et cela pour jun meilleur respect DU RÊVE …de qui il est sur scène et de ce QU’IL RÊVE …. de devenir… car déjà à l’époque … j’étais profondément tourmenté par la question,.. QUEL EST TON RÊVE?Puis dans ma deuxième carrière de duo comique… ROCHETTE lAMARRE,,,, (qui a duré 18 ans) … avec Denis Lamarre,ou nous fûmes une forme de duo burlesque explorant et écrivant des numéros de différentes factures comiques (burlesque, slapstick, monologues, sketches sur scène avec des gens du public), j’ai nourri cette solitude en faisant en même temps un mémoire de maîtrise en philosophie sur le rire à l’université de Montréal tout en essayant de comprendre théoriquement comment passer dans le même numéro de scène d’un rire de supériorité ou de libération à un rire d’incongruité (the pure joy of the laughing girl)… J’y ai mis 14 ans… j’ai résolu ma problématique sur scène lors d’un spectacle à LévisJ’ai obtenu mon diplôme sur le rire. puis j’ai quitté la scène…… aussi parce que j’étais encore tourmenté …. plus que jamais…..  par la question… QUEL EST TON RÊVE?

Cette nuit j’écoutais Jean-Marc Chaput sur you tube… dans un spectacle au grand théâtre de Québec devant plus de 1500 personnes… Nous sommes en 1976…

de sa faillite de 1971, il a non seulement inventé le métier de conférencier professionnel au Québec, non seulement il a  inspiré toute une industrie de stand up qui fonctionne encore selon les mêmes lois du rire que lui-même avait eu le talent d’encadrer, mais il m’a confirmé dans mes nouvelles explorations … comment différemment et radicalement inversément ….moi je voulais aborder ce métier de conférencier… J’aimerais ne pas passer ni par les lois de l’animation de foule que j’avais théorisé aux deux Pierrots, ni par les lois du rire que j’avais théorisé par ma maîtrise en philosophie à travers notre duo comique Rochette-Lamarre… mais par un nouveau chemin, celui de l’artiste-public détective… Je m’explique… Après le spectacle de Jean-Marc Chaput, ou on avait bien ri, on on avait été bien encouragé à travers des rires à se concevoir comme un gagnanton pouvait acheter ses livres TOUT EN LUI SERRANT LA MAIN… MAIS   IL Y MANQUAIT L’ESSENTIEL… ON N’AVAIT PAS RÉELLEMENT SERRÉ LA MAIN À L’IMPOSSIBLE EN SOI D’UNE FAÇON NON NÉGOCIABLE.  Peut-être parce que le rire en répétition  dans une prestation scénique … anesthésie l’essentiel.entre l’auditoire et le conférencier. Mais je rêve d’explorer un autre registre de scène … celui du public-artiste détective ou on arrive ensemble, sans aucun rire, à SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE PAR LA QUESTION QUEL EST TON RÊVE?…. ou à la fin de la prestation… il nous reste des clés pour y arriver… mais  qui passent, par le coeur, par les larmes de joie de ma grand-mère Lumina et par la paire de bottes pour aller plus loin dans la vie de mon grand-père Lucien… Un homme qui a tout donné ses biens pour prendre la route et réfléchir à la question… quel est ton rêve… par le défi de la faim et du froid… et cela durant plusieurs années … ressemble un peu à mère Thérésa…ou à Krishnamurti… au sens ou le rire devient méthodologiquement un peu inapproprié dans son cas ,,, … surtout…que……  comme tout artiste qui maîtrise bien les tenants et aboutissants de son métier,….  Il peut peut-être, si on fait confiance à ses essais et erreurs … réussir à ébranler son auditoire seulement qu’en passant par des chemins ou on ne l’attend pas… (ex: ralentir son rythme pour rehausser le mode détective …, rehausser la complicité avec la salle  par une intensité reliée à l’essentiel …. avec l’objectif que chacune et chacun dans l’auditoire puisse se dire… j’ai peut-être une chance , UNE FOIS RETOURNÉ(E) CHEZ MOI … pour une fois dans ma vie, DE SERRER LA MAIN À L’ESSENTIEL  CACHÉ AU COEUR DE MA PROPRE VIE.

——

Vous voyez Claire

L’homme qui s’exprimera devant vous .lors de la conférence-zoom… sait exactement pourquoi il en est rendu à passer par des conférences pour exprimer LES LOIS DE L’ESSENTIEL qui ont tissé son rêve de vie… et exactement aussi par quelles techniques de scène il compte y arriver… . Mais ce qu’il ne sait pas encore c’est si …..  il pourra  bénéficier de la complicité créatrice de ses partenaires de rêve pour bien réussir ce laboratoire de recherche.avec le public et surtout et cela me semble la plus belle compétence de David, s’il existe un segment du marché des conférences ou il est possible d’exceller dans ce genre. qu’au théâtre on pourrait nommer de laboratoire de pensée sous forme de dramaturgie de l’essentiel ( les pièces de Tchekov , Bretch et  de Becket sont modulées dans ce registre).

EN CONSEQUENCE DE QUOI

Les dernières années passées à vagabonder la connaissance dans 4 universités, pour ensuite me réfugier dans un nuit et jour, 7 jours semaine dans une réclusion enchantée dans le but d’aboutir à un doctorat en métaphysique de part et d’autre, ont été consacrées en fait à la question… quel est ton rêve? … qui constituele fondement même de ce doctorat….

Mais j’ai besoin, pour ce doctorat en métaphysique, de retourner devant un auditoire pour voir si SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE PAR LA QUESTION QUEL EST TON RÊVE? peut changer la vie de toute personne humaine sur terre… la faire passer de l,existence à l’abs-xistence… au sens ou l’abs-xistence…. c’est L’ÉNIGME DÉPOSÉE À SA NAISSANCE AU COEUR MÊME DE L’EXISTENCE PAR LA QUESTION QUEL EST TON RÊVE?…. comme cela vous est arrivé à vous Claire suite à un accident d’automobile…

C’est drôle… je me vois un peu comme un accident d’automobile sur scène et dans l’auditoire qui permettrait à chaque personne humaine qui m’écoute de SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE, SON RÊVE.

Donc pour répondre à votre question, Claire … Reprendre la route quand on le fait pour la bonne raison…. me semble logique…. dans la suite des ermitages que furent les différents épisodes de mes dialogues avec l’impossible dont je n’ai jamais cessé DE SERRER LA MAIN … parce que ma grand-mère Lumina et mon grand-père Lucien m’y avaient bien préparé… Ti gars…. n’oublie jamais que la seule chose qui compte dans la vie, c’est de serrer la main à l’impossible… et tu sauras que tu y es arrivé quand tu auras les larmes de joie de ta grand-mère Lumina et la paire de bottes pour aller plus loin dans la vie, de ton grand-père Lucien. De là l’importance d’être bien coatché …. pour que l’impossible sur scène soit possible. …

—————

QUESTION POUR VOUS CLAIRE

VOUS POUVEZ ME RACONTER LE PASSAGE DE VOTRE ACCIDENT D’AUTOMOBILE À CELUI DE VOTRE IER ROMAN?

désolé pour la longueur du courriel mais c’est la qualité de vos mots et de votre question de fond qui m’y ont conduit … désolé aussi pour les coquilles du courriel… j’écris trop vite… et ma fois… trop intensément peut-être.

Pierrot

——————

Pierre,

Probablement que dans nos vies antérieures, cet échange épistolaire rêveurs/rêveuses, était un rêve en dormance, enfoui en dessous de tous ces autres qui nous ont permis d’avancer, et de devenir qui nous sommes aujourd’hui. La majorité des gens ont si peu d’écoute… ce rendez-vous entre deux personnes avides de partage, nous ouvre d’agréables perspectives… à nous de les découvrir à travers les mots échangés. Ne vous inquiétez pas pour les erreurs de frappe ou les coquilles… elles sont inévitables, quand on parle avec le cœur…

Je vous souhaite un merveilleux dimanche sous la pluie.

Claire

———————

Chère Claire …Je sais que vous vous remettez à l’écriture après la fête du travail

bon hymne à la joie avec vos nouvelles intrigues

le wow… de David  au sujet de ma prochaine conférence-zoom ou je souhaite votre présence, bien sûr,  ….a donné des ailes de pertinence à mon rêve..

LE NOUVEAU TITRE

Des deux Pierrots à la chanson du camionneur, serrer la main à l’impossible.

——–

J’ai envoyé le texte de cette conférenc à une damedont je prends soin par courriel …du rêve blessé par la vie depuis quelques mois( elle m’avait demandé  ce que j’avais fait pour mon rêve aujourd’hui)

elle m’a renvoyé ceci:

 

que je suis heureuse de te lire Pierrot!

Tu es grandement inspirant…………… rêve de t`entendre dans le salon de la maison du Bonheur!!!!! Est-ce que je peux partager à une amie, ton message?

————–

Voilà ou j’en suis claire… je répète et clarifie ma prestation… dans cette posture de droiture intérieure qui se doit honorer tout rêve …..au plaisir de vous revoir à ce zoom

Pierrot

——————

Bonjour Pierre,

Il pleut… j’ai toujours aimé le son de la pluie.

J’ai lu que vous aviez quitté la scène après avoir chanté La Quête de Jacques Brel (  Quelle merveilleuse chanson ! ) pour partir à la conquête de votre rêve. C’est étrange le pouvoir des mots, que ce soit au fil d’une chanson ou d’un paragraphe de roman, il arrive qu’une petite lumière s’allume et que soudain, nous sentions un irrésistible besoin de changement. Il y a trente ans cette année, j’ai réalisé que je me débattais quelque part à côté de ma vie… si je voulais survivre, il fallait que je parte, que je quitte maison, mari, région… pas les enfants, bien sûr. Une fois à Montréal, après m’être actualisée comme infirmière, j’avais quitté la profession depuis un certain temps, je me suis acheté une maison à Laval, avec trois chambres… et mes enfants sont venus vivre avec moi. J’habite sous ce même toit depuis plus de vingt-huit ans… bien sûr, il y a eu des hommes, il faut bien que le corps exulte, comme dit la chanson, et j’avoue avoir un petit fond épicurien. Aujourd’hui, je suis devenue une vieille dame épanouie, qui vit libre et heureuse, avec son chat et ses bouquins… Je vous raconte ça en quelques mots, mais toutes ces décisions et ces changements n’ont pas coulé de source, j’ai dû livre quelques batailles. Un jour, je vous en dirai davantage…

Vous me demandiez de vous raconter le passage de mon accident d’automobile, à l’écriture de mon premier roman. Comme vous voyez, je ne suis pas toujours très disciplinée, il m’arrive de répondre à côté de la question. J’ai voulu commencer par le début… J’ai aussi très hâte de vous entendre en Zoom… David devrait vous donner des nouvelles cette semaine. Eh oui, mardi, je recommence à écrire…

Mon roman à paraître au printemps 2022 est déjà chez l’éditeur… j’en suis pas mal fière. J’ai hâte qu’il prenne son envol vers les lecteurs, mais je dois pratiquer ma patience, ce que je n’ai pas reçu en abondance à la naissance. Mon père aussi s’appelait Roger… il était un excellent conteur.

Bonne fin de dimanche pluvieux,

Claire

—————-

Je conserve tous les courriels via mon site web que je trouve agréable… le vôtre l’était particulièrement.

Je l’ai conservé, bien sûr.

Alors, le voici.

Bonne fin de journée,

Claire

 

 

Courriel
pierrotvagabond412@gmail.comNom
Pierre RochetteMessage
«Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir.»wowwww….
juste pour cette phrase, il fallait que je vous écrive…
Il y a 20 ans j’ai tout abandonné pour vivre mon rêve (sur you tube… mon ami pierrot le dernier homme libre)… je suis devenu Pierrot vagabond céleste (google) ….. j’avais fondé les deux Pierrots dans le Vieux Montréal, vécu la poésie du café St-Vincent comme chansonnier…. mais mon rêve c’était de devenir vagabond et d,ensemencer le pays oeuvre d’art par 4 questions
1) quel est ton rêve?
2) dans combien de jours?
3) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve6
4) comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?Je rêvais de faire la cartographie des grands rêveurs et rêveuses du Canada… tout en ne demandant jamais à manger, ni à dormir… je rêvais de donner espérance par 4 questions en changeant de village pour ne pas être indélicat dans le respect du libre arbitre…Puis…. j’ai maintenant 73 ans, je prépare un doctorat en métaphysique onti-kha-tive (www.lepaysoeuvredart.ca)… j’ai un 1000 pages qui raconte cette histoire vraie (www.reveursequitables.com/cahier de presse/monsieur 2.7k ) mais surtout… je prends soin de serrer la main à chaque rêveuse ou rêveur de ce pays qui m’inspire telle une communauté de la condition humaine ennoblie par la beauté d’un rêve…Bravo pour ce passage d’un terrible accident d’automobile à la force du rêve… et surtout je suis ému par le fait que votre force de rêveuse a aussi servi à appuyer le rêve de votre fils de fonder une maison de conférenciers…Vous dégagez ce qui m’inspire le plus…
le sens de l’épopée dans une vie rêvée
«Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir.»
bonne suite Madame….
dans votre errance poétique dédiée à la créationPierrot vagabond célesteDevice
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je ne me rappelais pas avoir été aussi bouleversé par la force de votre rêve à travers un accident d’automobile

merci Claire

je l’ai archivé par pur plaisir de me dire… ce fut un grand moment dans ma vie de rêveur

 

Pierrot

————–

Probablement parce la force de mon rêve était proportionnel à l’accident subi… immense !

Si je n’avais pas été infirmière, je n’aurais pas survécu à cet accident.

J’étais passagère. Nous revenions du golf, mon amant du moment et moi, quand une faute d’attention de sa part nous a fait emboutir la voiture qui nous précédait. En découvrant l’état dans lequel j’étais, ce triste sire s’est enfui, sans même éteindre le moteur. ( Vous imaginez facilement que cette relation, elle, n’a pas survécu à cet abandon ) C’est un jeune inconnu qui est venu me tenir compagnie, et qui m’a empêchée de perdre conscience. J’avais le visage défoncé du côté droit, fracture du nez, de la joue et de l’orbite de l’œil, j’ai de nombreuses plaques de métal dans le visage pour rattacher tout ça. Mais le pire, c’était ma main droite qui pendait au bout de mon bras, retenue seulement par le tendon… et une hémorragie de l’artère radiale. Je voyais la vie me quitter à la vitesse de chaque battement de cœur, qui propulsait le sang en jet hors de mon corps… Bien que je sois assommée, au bord de l’évanouissement, j’ai eu la force de me serrer le bras, assez haut pour être certaine de comprimer l’artère. Quand j’ai vu que le sang s’arrêtait de couler, j’ai su que j’étais sauvé. Je n’ai aucun souvenir d’avoir ressenti une douleur quelconque… J’ai été hospitalisée pendant un mois, et j’ai été trois ans en réadaptation pour rééduquer ma main, qui a conservé des séquelles, bien sûr. De même que ma vision, qui a subi des dommages. C’est au terme de ces trois années que j’ai commencé à travailler avec David… le premier pas vers mon rêve d’écrivaine. Dans chaque événement, dans ce petit battement d’ailes qui change le cours d’un destin, il y a toujours un bon côté.

Bonne soirée, Pierre.

Claire

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Très chère Claire

Je reste sans mot… autant par la qualité de votre français que par la force de votre rêve sous l’horreur de ce qu’il a du

traverser durant 3 ans… David avait raison…. vous êtes une femme d’exception …. mon intuition ne m’avait pas  trompé…. J’imagine que le fait maintenant de pouvoir vous lever chaque matin très tôt pour célébrer la vie  par l’écriture avec votre rêve autour du coeur, cela doit vous apparaître maintenant comme une épopée des mots impossibles …c’est cela que j’appelle serrer la main à l’impossible.

Mon grand-père Lucien disait qu’il se passe deux choseS quand on serre la main à l’impossible… dans nos yeux, il surgit des larmes de joie et dans nos pieds, il nous pousse une paire de bottes pour aller plus loin dans la vie.

C’est ce qui vous est arrivé Claire, vous avez serré la main à l’impossible et c’est avec cette poignée de main que vous écrivez vos intrigues aujourd’hui, des larmes de joie aux yeux et une paire de bottes sous forme d’encrier pour aller plus loin dans la vie… ou vagabonde ….. à partir des battements d’impossibles de votre main blessée… une oeuvre littéraire au service du bien commun.

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NOVEMBER 21, 2018

Après avoir buché durant 14 ans sur une maîtrise dont l’objet portait sur: comment fonctionne le rire dans le cerveau humain, je devais faire mon doctorat sur LES LARMES DE JOIE.

Les larmes de ma grand-mère Lumina, la femme de Lucien…celle qu’on entendait jamais parlé mais qui pleurait dans ses silences épiques la beauté du monde. Je ne me rappelle pas de ne pas avoir vu ma grand-mère Lumina pleurer des larmes de joie… On aurait dit la statue d ela madone de l’histoire qui à chaque date fixe, verse quelques larmes miraculeuses.

Combien de fois j’ai entendu mon grand-père qui ne comprenait pas trop bien le mécanisme dire à sa femme: Lumina, vas faire un tour de carré, le temps que ça sèche… La première neige tombait, Lumina pleurait, la première neige fondait, Lumina pleurait….

Ma mère lui demandait d’aller garder le temps qu’elle prenne des vacances.. Lumina pleurait… Et comme elle n’avait aucune autorité et que ses gestes n’étaient fait que de bonté et de douceur… on devenait tellement tannants mes frères et sœurs que Lumina pleurait…. mais doucement…. comme on étaient incapables de l’impatienter….

mais quand elle nous faisait des sanwichs à salade qu’elle brassait toutes découpées en morceaux, moi je me mettais à brailler… je comprenais pas pourquoi mes larmes étaient un peu différentes de celles de mes fr“eres et sœurs… j’appellais cela mes larmes Lumina…

J’allais chez ma grand-mère… l’horloge coucou donnait le tempo… et nous pleurions ensemble… doucement, sans que ça paraisse pour ne pas faire virer le temps à la pluie… et la pluie au temps…

beaucoup plus tard…

Durant mes 14 ans de maîtrise sur le rire, je découvris accidentellement par essai et erreur sur scène (parce que j’écrivais des chansons qui faisaient pleurer le public, à mon grand ébahissement) que les larmes de joie comme je me suis mis à les nommer… sont les plus belles larmes qu’une personne humaine ne puisse verser sur la terre…

Je pris l’habitude d’aller à l’aéroport de Dorval… voir des gens qui attendaient des gens qui débarquaient de l’avion… A chaque fois, comme une tondeuse à deux temps… le même mécanisme… des larmes parce que ça fait 10 ans qu’on ne s’est pas vu… et de la joie dedans parce qu’enfin on peut se serrer dans nos bras…

C’est ma grand-mère Lumina qui m’a apprit à brailler les beaux moments de la vie en serrant l’autre dans ses bras… Moi qui refuse systématiquement qu’on me touche et cela nuit et jour, quand je braille, ca déverse des torrents de je t’aime par des bras Lumina….

Voilà pourquoi toute sortie publique est trop pour moi… Quand Isabelle a passé son examen de maîtrise… j’étais en arrière et je n’arrêtais pas de brailler comme un veau parce que j’étais trop content pour elle…

Curieusement, ma grand-mère Lumina m’a appris qu’il ne faut jamais verser une larme quand on a de la peine… jamais… EN BAS DES LARMES DE JOIE, il faut pencher le dos…. Je refuse systématiquement de brailler les peines du monde, sauf par la création, comme le dit une de mes chansons

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DES LARMES DE FRAICHEUR

chanson de Pierrot

 

Le bol de riz – YouTube

 

8 février 2009 – 21 h 15 min

COUPLET 1

une anecdote
ça touche le coeur

lorsque
des yeux s’échappent
de très belles larmes
de fraîcheur

COUPLET 2

en Haiti
un très gros bol de riz

plus personne
pour le manger
le dîner
est terminé

COUPLET 3

la dame de la maison
est allée dans la rue

pour ramener
un inconnu
un enfant d’6 ans
qui n’avait pas mangé

COUPLET 4

quand il a vu
le très gros bol de riz

l’enfant d’6 ans
est allé chercher
ses frères et soeurs
pour partager

COUPLET 5

cette anecdote
je peux la certifier

elle m’a
été contée
par cette femme même
qui a donné à manger

Pierrot
vagabond céleste

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Alors imaginez, faut pas que j’entende Fred chanter la chanson du camionneur sur son c.d….. je me mets à brailler…  des larmes de joie…et Lumina en haut de brailler avec moi… des larmes de fraîcheur parce que rendues l’autre bord, éternelles comme les cimes de l’intensité légères aux moments dansants.

Mes larmes, à cause de ce que m’a montré Lumina quand j’étais petit.. c’est l’hymne à la joie de Beethoven… comme toutes les larmes de joie du monde quand un enfant naît… Voilà pourquoi je suis si hanté par ces millions d’enfants fantomatisés de la terre qui se meurent de faim ou de blessures de guerre… L’invention de la nano-citoyenneté-planétaire permettra enfin que les larmes de joie signent la beauté du monde constructiviste abductive que je porte comme une chute immortelle à laquelle notre équipe de recherche s’abreuve tous les matins… Inventer la beauté du monde pour soulager la condition humaine… pour que les larmes de peine quittent abasourdis par la puissance conteuse des larmes de joie… celles de Lumina.

 

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A PROPOS DE LA PAIRE DE BOTTES POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE

2518… 7 JANVIER 2019,

(SIMON GAUTHIER) COURRIEL DE MON AMI, LE CONTEUR INTERNATIONAL SIMON GAUTHIER

JANUARY 7, 2019

À
pierrot rêveur
Aujourd’hui à 11 h 04
Allo Pierrot!
Rdv Tim Horton à côté de l’hôpital juif de MTL.
12 janvier samedi

Bien hâte de renouer avec toi et nos activages de rêveries appliquées.

Au travers de vagabondages d’histoires
j’aimerais que tu me parles de Paulo. De Paulo et de Yolande
Sa papauté et autres grands moments

J’ai déjà dans l’actif Paulo: son agence de voyage (perron), son remariage avec la riche veuve. Le vol de leurs avoirs dans le train.

Du Paulo

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RÉPONSE COURRIEL DE PIERROT

 

Pour ce qui est de Paulo, Yolande, la papauté et autres grands moments (son agence de voyage sur le perron, son remariage avec la riche veuve, le vol de leurs avoirs dans le train)….

Cher Simon, c’est toute la poésie de mon enfance que tu me demandes de te raconter… et je me demande si mes mots seront assez épiques pour bien peindre de grands artistes du quotidien que furent ces pionniers et pionnières grâce à la musique classique et la fanfare du moulin de La Tuque.

Imagine-toi un village issu de l’impossible…. Perdu entre deux montagnes, à 100 kilomètres par bois et rivière St-Maurice de la petite ville de Trois-Rivières, un moulin à papier surgit de nulle part parce que des américains, la famille protestante des Brown venant des États-Unis veut faire le commerce de la pulpe sous différentes formes.

Mon grand-père Lucien Rochette arrive donc de St-Raymond de Portneuf pour s’y établir, comme des centaines d’autres.

Rapidement s’établissent donc deux communautés: Les dominants, protestants anglophones (quelques dizaines de personnes)  ne parlant qu’anglais qui vivent dans de jolies maisons l’autre bord de la track menant au moulin… et de l’autre côté de la track, les dominés catholiques francophones peu ou pas instruits tournant autour du curé Corbeil qui lui se charge de faire régner la paix entre protestants et catholiques, parce que les protestants donnent de l’emploi.

Ces anglophones dominants protestants sont ce qu’il y a de plus paternalistes… La main d’œuvre est captive, soumise, dévouée… L’ouvrage est difficile… personne n’a le moyen de perdre… ni les anglais, ni les français.

Dans ce temps-là, il n’y avait ni radio, ni t.v…. et un des propriétaires de l’usine de papier Brown est un amoureux fou de la musique classique…. amoureux fou au point d’acheter des instruments pour que les travailleurs de l’usine puissent en jouer et former une harmonie… Les répétitions auront lieu dans un local annexe à l’usine…

Ces hommes peu instruits et soumis à la hiérarchie des pouvoirs apprennent sans même qu’ils le sachent la poésie, la liberté, le rêve par la musique qu’ils apprennent à jouer alors que la plupart sinon tous n’avaient même jamais joué d’un instrument dans leur vie.

La musique rend la ville folle de joie de rêver collectivement l’impossible… Comment être heureux, solidement heureux alors que tout le contexte pionnier rend sédentaire des misères du quotidien.

Nous sommes quelque part vers 1920…. Selon ce que je me souviens des racontes de mon grand-père Lucien, il est un jeune homme heureux…. Son père est mort quand il avait 5 ans après être tombé du toît qu’il déneigeait et il est tombé sur un piquet de clôture…, Etais-ce à St-Raymond de Port neuf ou à la Tuque? probablement St-Raymond de Portneuf… il se rappelle qu’à Noel, pendant que son père hurlait de douleur, il avait ordonné à sa femme d’aller jouer de l’accordéon à piton , pipe dans la bouche, et de faire danser les enfants en pied de bas pour qu’on ne l’entende pas crier…

Mon grand-père Lucien aurait rencontré ma grand-mère Lumina alors qu’elle s’en allait aux États avec ses parents travailler dans une manufacture…. ils se sont finalement mariés… je sais peu de choses là-dessus car ma grand-mère Lumina était en fait une spécialiste des larmes de joie ( elle pleurait à chaque iere neige, à chaque arc-en ciel, à chaque naissance) mais refusait de pleurer de peine…  Plusieurs fois, J’ai entendu mon grand-père Lucien qui ne comprenait rien à la différence entre les larmes de joie et les larmes de peine….  lui dire: Lumina, va faire le tour du carré le temps que ça sèche…

Souvent, quand j’étais petit, j’allais chez Memère Lumina et ensemble, chacun sur notre chaise, on pleurait en silence des larmes de joie… elle était la reine de la beauté du monde par la fraîcheur de ses larmes….

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Durant ces ieres années de la fondation de la ville de La Tuque,La musique ensorcèle tous ces hommes qui travaillent au moulin…. au point où rapidement, selon les racontes de mon grand-père Lucien, deux orchestre se partagent la ville…. deux orchestres des Rochette… celle de Pitt Rochette à un bout de la petite ville et celle de Lucien Rochette à l’autre bout… et cela en plus des répétitions de l’harmonie où tous et chacun viennent puiser le courage relié à la poésie du quotidien.

Celle de Pitt est composée d’adultes… Celle de mon grand-père elle surgit d’une poésie reliée et à l’épique de ses choix, et à la magie de l’enfance.

Un jour mon grand-père (selon ses racontes) arrive à l’usine et dit à son patron immédiat: Je suis un artiste… je quitte pour créer mon orchestre et je sais qu’un jour le moral des gars va être tellement bas que t’auras pas le choix de me réengager….

Un de mes frères, (François je crois) qui possède l’album de famille) détient une photo où l’on voit sur sa galerie Mon grand-père Lucien, ma grand mère Lumina et leur 4 enfants en train de répéter pour fonder son orchestre Rochette: Objectif… jouer dans les mariages, les fêtes de famille en échange de manger….

Mon père Roger est tellement petit que sa mandoline (si je me souviens bien) paraît grosse entre ses mains, mon oncle Paulo, ma tante Dine et ma tante Micheline..

Mon père n’a jamais trouvé très drôle cette période de sa vie où ils avaient de la misère à manger et à se chauffer parce que mon grand-père Lucien refusait de travailler parce qu’il était un artiste….

Mais la ville grandit… Arrive Aubert Mongrain…. chef de l’harmonie de La tuque et enseignant à l’école St-Zéphirin… Un homme passionné, autoritaire, charismatique qui fera en sorte que la ville de Latuque soit la ville de la musique au Québec.

Quand il se marie dans le bout de Trois-Rivières, il louera un autobus pour transporter tous ses musiciens pour qu’ils jouent à ses noces… Mon père doit avoir 15 ans… Il va le voir…. lui dit Monsieur Mongrain, j’aimerais apprendre la trompette… Monsieur Mongrain lui donne un livre et lui dit… passe à travers ça et après ion verra ce que je peux faire pour toi… Quelques mois plus tard, mon père revient… il a de loin dépassé le livre… il joue devant Aubert Mongrain stupéfié (mon père gagnera le premier prix de trompette de la province de Québec à C.K.A.C en 1948, l’année de ma naissance.)

A ce moment-là, comme tous les jeunes hommes de la ville de La Tuque, mon père a commencé à travaillé au moulin. Aubert va voir le propriétaire du moulin et demande que mon père travaille sur H R Hillier comme vendeur d’habit de jour pour qu’il puisse devenir iere trompette à l’harmonie de La Tuque.

C’est dans ce contexte que mon père rencontre ma mère… Histoire qui m’a été contée par la fille de la chambrière qui a accueilli mon père…. Parce que mon grand-père Lucien est reparti avec sa femme et  ses autres enfants à St-Raymond de Portneuf après s’être acheté un cheval, mon père prend la décision d’habiter en chambre… Il a comme tout effet personnel, sa trompette et une grande malle vide qu’il veut remplir morceau par morceau parce qu’il a idée de se marier…..

Il passe souvent avec son bel habit de joueur de l’harmonie de La Tuque et sa trompette sur la rue commerciale où habite le père de ma mère, Pepére Lefebvre et sa femme (caractère incroyablement difficile) qui elle surveille comme la prunelle de ses yeux sa dernière fille encore à la maison (Rolande)…

Mon grand-père Lefebvre , après avoir travaillé au moulin a trouvé un emploi sur le train et ce nouveau statut fait que sa femme a horreur de la liberté d’artiste irresponsable dit-elle de Lucien Rochette et sa ribambelle de flyés. Mon père n’a donc aucune chance…

Mais pourtant si… Ma mère est profondément amoureuse, au point de rencontrer mon père en cachette ( les femmes me diront plus tard qu’elle était considérée comme la plus belle femme de la ville de La Tuque).

La malle de mon père, son trousseau de noces est prêt…. tout a été payé… il n’a rien mais il n’a pas de dettes…. Pour tenter de conquérir la mère de ma mère, il fait la promesse à ma mère d’abandonner la musique ap`res son mariage… Mais rien n’y fait…

Mon grand-père Lucien revient de St-Raymond de Portneuf…. il a échangé son cheval pour des bottes pour aller plus loin dans la vie… Il veut aller au mariage de mon père avec ses belles bottes d’artiste… La guerre pogne entre mon père et mon grand-père Lucien….

Dans le même moment, mon oncle Paulo , aussi laid que Fernandel, décide de conquérir ma tante Yolande en passant devant chez elle en brassant ses cennes noires dans ses poches…. Se disant que si mon père a réussi avec sa trompette à conquérir son épouse,  il est capable de mieux faire que lui et de réussir avec ses cennes noires à conquérir la sienne…

Tout cela sur fond de musique classique… car durant l’été, toutes les fins de semaine, l’harmonie de La Tuque joue au parc pour la population… Ma mère y va…. Mon grand-père Lucien joue de la grosse caisse je crois, mon oncle Paulo lui est rebelle… et comme mon père est iere trompette… quand il la lève dans les airs… c’est toute une population qui lève avec lui.

Le mariage a lieu, pour le meilleur et pour le pire… Sur la photo de noces que mon frère François a je crois, personne n’est heureux…. Sauf le père de ma mère qui avec sa sagesse d’homme des silences-musiques en lui-même semble savoir que tout va finir par s’arranger. La mère de ma mère a prétendu avoir eu une faiblesse cardiaque pour ne pas y assister….

Nous sommes en 1947… le 12 décembre 1948, je nais…

Je nais dans la magie de l’amour…. Mes plus anciens souvenirs tournent autour de la même scène… mon père part travailler… le père de ma mère arrive, avec sa pipe, dans la chaise bercante après avoir sorti les poubelles ou pelletter le perron, puis dans un silence presque parfait… il écoute ma mère parler de son bonheur au quodidien…

C’.est drôle parce qu’aujourd’hui, depuis 7 ans maintenant, depuis qu’Isabelle m’a demandé d’être son grand-père, je me revois dans cet homme de respect et de silence et je me trouve chanceux d’avoir eu un modèle de bienveillance si lumineux dans ma petite enfance….

Ma mère m’a conté que mon père, en se mariant, lui avait fait la promesse de ne plus jamais refaire de musique, ni à l’harmonie ni ailleurs pour se consacrer à sa vie de couple… Mais un jour, que m’a dit ma mère, mon oncle Paulo l’appelle de l’hotel pour dire qu’il manque un musicien.. qu’on a vraiment besoin de lui… Ce soir-là, ma mère le voyant soufrrir en marchant de long en large dans la maison, l’a relevé de sa promesse…

La mère de ma mère, rancunière à l’extrême refusait de revoir ma mère… Mon grand-père Lefebvre voyageait entre les deux maisons avec une sagesse étonnante.. Un jour il arrive avec un pydjamas que la mère de ma mère avait tricoté pour moi… Et mon père de dire: OK c’est le temps d’aller lui montrer son petit-fils habillé dans son pydjamas… Et je me rappelle de ce moment-là… Je ne me rappelle pas avoir vu ma grand-mère maternelle par la suite… Sans doute est-elle morte pas longtemps après….

La suite de cette petite enfance est faite de la poésie de mon oncle Paulo… Je me rappelle de l’orchestre de mon père venant répéter dans le salon entre Noel et le jour de l’an… des jeunes hommes… Mon oncle Paulo à l’accordéon, mon oncle Raymond à la guitare, mon père à la trompette, Flash Léveque à la batterie, Castrof à la contrebasse…..

Puis, comme ma mère me l’a conté… une veille de jour de l’an chez mon grand-père Lucien, les meubles avaient été sorti dehors pour une soirée de danse avec l’orchestre de mon père… une histoire de bataille reliée à la saoulerie… le lendemain, gueule de bois ou pas, tous étaient là pour la bénédiction paternelle de mon grand-père Lucien…. et ma mère qui n’a jamais bu a refusé par la suite de retourner à ces partys de famille des Rochette… elle tenait bien de sa mère là-dessus… (rancunière))).

Et là, mon oncle Paulo qui avait conquis ma tante Yolande par la poésie de ses cennes noires dans ses poches s’est mis à rêver plus grand…. Après avoir conquis son cœur par des cennes noires, il voulait conquérir son respect par des 10 cents…

Il a donc organisé un pianothon…. dehors, devant le couvent de La Tuque… avec un long ruban gommé sur lequel les gens venaient déposer des 10 cents pour l’encourager… Il s’est arrangé pour faire un recond qui serait enregistré dans le guilness.. mais pas trop grand pour qu’il puisse le battre l’année suivante….

Je me rappelle y avoir été et déposé un 10 cent que mes parents m’avaient donné…

Après avoir conquis le cœur de ma tante Yolande par les cennes noires, et son respect par les 10 cents, il voulut pousser sa poésie encore plus loin…. ce fut la conquête de la confiance en sa poésie par le biais de 25 cents…. l’année suivante… par un autre pianothon….

Quand mon père arrivait à 3 heures du matin après sa veillée à l’hôtel à jouer de la fanfare (dans ce temps-là, les gens s’habillaient comme des cartes de mode pour aller danser et entendre un spectacle d’un ou d’une artiste de Montréal)

Comme je dormais en haut… je me levais et collais mon oreille sur le plancher.. et j’entendais mon père parler de ses lèvres qui saignaient, de sa peine de voir ses musiciens boire au lieu de se consacrer à la beauté de la musique…..

Très souvent, le samedi soir, mon père ramenait à la maison un ou une artiste de Montréal pour manger des toasts à 3 heures du matin… Ma mère m’a dit souvent que ces moments firent partie des moments les plus heureux de sa vie.

Des fois, le dimanche après midi, mon père m’amenait à ses répétitions avec l’orchestre parce qu’il avait reçu les partitions de l’artiste de la semaine suivante à accompagner… Je me rappelle d’avoir été attaché à une chaise avec une ceinture pendant qu’il me montrait la beauté du monde par sa trompette levée dans les airs.

Chaque dimanche matin, mon père se faisait les lèvres sur sa trompette pour sa répétition de l’après-midi… Une nuit… je me mis à répéter exactement tous ses motifs du matin… Je me mis à pleurer… je réalisai que je n’aurais pas le choix de devenir un artiste… et cela me fit une peine terrible….

Et je grandis avec la poésie épique de mon oncle Paulo au piano, au caractère sacré de mon père à la trompette, au pur plaisir de vivre de Castrof à la contrebasse et surtout avec l’amour des femmes de Flash Levesque à la batterie….

La musique avait trouvé en moi le courage d’être poésie universelle au cœur d’une facticité déroutante.

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Pierre,

C’est d’une grande beauté ce que vous écrivez, touchant aussi. Beaucoup de sensibilité, de tendresse… si rare aujourd’hui.  Je suis touchée que notre amour des mots ait fait nos rivières de rêves se croiser…

Douceur.

Claire

Claire Bergeron

 

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Vous avez déjà des idées pour votre prochaine intrigue?

utes)
À Claire

merci pour vos bons mots à mon égard:)))

 

Pierrot

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Le 5 sept. 2021 à 18:52, Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com> a écrit :

Très chère Claire

Je reste sans mot… autant par la qualité de votre français que par la force de votre rêve sous l’horreur de ce qu’il a du traverser durant 3 ans… David avait raison…. vous êtes une femme d’exception …. mon intuition ne m’avait pas trompé….

J’imagine que le fait maintenant de pouvoir vous lever chaque matin très tôt pour célébrer la vie  par l’écriture avec votre rêve autour du coeur, cela doit vous apparaître maintenant comme une épopée des mots impossibles …c’est cela que j’appelle serrer la main à l’impossible. Mon grand-père Lucien disait qu’il se passe deux choseS quand on serre la main à l’impossible… dans nos yeux, il surgit des larmes de joie et dans nos pieds, il nous pousse une paire de bottes pour aller plus loin dans la vie.C’est ce qui vous est arrivé Claire, vous avez serré la main à l’impossible et c’est avec cette poignée de main  que vous écrivez vos intrigues aujourd’hui, des larmes de joie aux yeux et une paire de bottes sous forme d’encrier pour aller plus loin dans la vie… ou vagabonde ….. à partir des battements d’impossibles de votre main blessée… une oeuvre littéraire au service du bien commun.

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Bonjour Pierre,

Pour répondre à votre question, j’étais très heureuse, ce matin, de découvrir que les personnages de ma nouvelle intrigue, celle d’un douzième roman, était au rendez-vous… et surtout que ma plume…enfin, que me doigts couraient allègrement sur le clavier pour leur donner vie.

Dans les Salons du livre ou dans les rencontres d’auteurs, mes premières dédicaces aux lecteurs, depuis le tout début de mon rêve d’écrivaine, sont toujours celles-ci : « Un rêve n’est jamais trop grand… vivez les vôtres avec amour et passion ! » et la seconde : « Pour réaliser votre rêve, il faut oser partir à sa conquête… »De ma fenêtre, je vois le soleil embellir le boisé devant chez moi, aussi, les petits enfants arriver à l’école, une main dans celle d’un parent… leurs premiers pas vers la réalisation de leurs rêves…

Bonne journée à vous,

Claire

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Claire vraiment c’est formidable

Un rêve n’est jamais trop grand … vivez les vôtres avec amour et passion pour réaliser votre rêve il faut oser partir à sa conquête… Même si nous ne sommes pas passés par le même chemin… nous disons exactement la même chose et j’imagine que David dit aussi exactement la même chose … C”est comme ça que je me suis retrouvé au Japon avec un groupe de chansons folkloriques que j’avais fondé en 1968 et que par la suite que furent fondé les boîtes à chansons les Pierrots deux Pierrots en 1974. Ma conférence est prête bien sûr… le texte est écrit… revisé sur revisé… le par coeur est en marche … mais ce qu’il me reste à sculpter, c’est la poésie de ce par coeur…. parfois, j’y arrive de façon émouvante… parfois non:)))))))))))))))))))) J’imagine que lorsque le public sera de nouveau devant moi, j’y retrouverai mes 32 ans de scène en une émotion tournée vers les autres bien sentie… Je vous envoie cet extrait de mon journal blogue de 2018 et de quelques chansons du groupe les Contretemps, merci Claire d’être ce que vous êtes … c’est très bouleversant

Pierrot

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2386… 5 NOVEMBRE 2018,

(DEUX PIERROTS) POUR LE DOCTORAT… ARCHIVES RETROUVÉES SUR LE WEB… LA FONDATION DES DEUX PIERROTS DANS LE VIEUX MONTRÉAL

November 5, 2018 Pierrot le Vagabond Chercheur

pierrot rochette le 27/01/2015
mardi 27 janvier 2015
midi 37

HOMMAGE À L’AUTRE PIERROT
PIERROT DAVID

Tiens que je me suis dit… il est temps de raconter comment se sont fonder les boîtes à chansons les pierrots et les deux pierrots et la butte aux pierrots… Mais où commencer?

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Mettons une date… Mois d’août 1970. Les Contretemps, un groupe de musique folk dont je fais partie (voir Google, Monique Desroches, les contretemps), après avoir remporté le championnat nord américain des groupes folkloriques collégiaux représentent le Canada à l’exposision internationale d’osaka au Japon. J’ai 22 ans.

Les Contretemps

Profil:

Pierrot Rochette
Michel Claveau
Pierre Angers
Monique Desroches
Fabienne Desroches
Roselyne Lebel

Nous avons reçu une offre pour septembre… la tournée des universités américaines et un passage à Ed Sullivan show… C’est du sérieux. Il nous reste quelques jours de spectacle au pavillon du Canada, ier prix pour sa beauté architecturale devant 2000 japonais 3 fois par jour… Puis séjour à Hawai toutes dépenses payées plus salaire puis…

Et là nous devons passer au vote… Roselyn veut devenir médecin, Monique musicologue, Fabienne spécialiste pour les élèves en difficulté, Michel notaire, Pierre ne sait pas trop encore… moi encore moins. En septembre ce sera la rentrée universitaire. Tous à l’université de Montréal. Et le vote 5 sur 6 pour le retour aux études (parce que c’est la ruée des baby boomer et qu’on ne sait pas trop si on aura une place si on saute notre tour.)

Ed Sullivan meurt, adieu la tournée, retour d’Hawai et je me retrouve en philosophie à l’UM. Notre carrière continue donc à Montréal… les beaux dimanches les disques, jeunesse d’aujourd’hui…

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!972 arrive… je me promène par hasard dans le Vieux Montréal, j’ai ma guitare, c’est un lundi soir… un café… le café st-vincent au bout de la ruelle des peintres (www.demers.qc.ca, l’ile de l’éternité de l’instant présent).. j’entre… vous venez pour une audition que me demande une femme qu’on appelle la mère martin… J’réponds oui… chantez moi quelque chose… je chante la bohème, la seule chanson que je connais par coeur… engagez qu’elle me dit à condition que les clients vous aiment.. revenez dimanche prochain… je reviens il pleur on est au mois d’avril deux clients qui s’embrassent.. je répète la bohème plusieurs fois… la mère arrive, demande s’ils aiment ils disent oui même s’ils ne m’ont jamais écouté… engagé me dit madame Martin… Et voila ma vie qui vient de se faire saisir au vol par l’impossible.

Il y a un jeune laveur de vaisselle, Pierre David que son père a placé là parce q’il est le secrétaire du maire Jean Drapeau et que Monsieur Gouin, l’amant de madame Martin, ancien ier… ministre de la culture de la province de Québec, dont le grand oncle fut ier ministre, d’une culture inouie et riche est son ami.

Alors commence une aventure esthétique inouie… Nous sommes en 1972 je crois… 1968 et l’ostid’show annonce la fin des boîtes à chansons.. car les chansonniers veulent faire une carrière rentable… comme ils demandent des gros salaires, les boîtes tombent les unes après les autres et Monsieur Gouin nous invite, nous les chansonniers qu’on appellera plus tard les chansonniers animateurs, à faire chanter le peuple. Il habite en haut du St-Vincent et nous fredonnons dans mon canot d’écorce, à la claire fontaine, c’est dans le mois de mai et les plus belles chansons de nos chansonniers… une boîte à chansons, notre sentier, l’hymne au printemps, marie claire marie lo… et les plus belles chansons françaises, Brassens, Brel, Béart, Ferrat…

Chaque soir, je suis au paradis de la poésie. Comme je n’ai pas de mémoire, je monte un cahier (Que Michel Woodart a encore aujourd’hui). Je vis dans une petite chambre du vieux montréal…

Et voilà que la mère Martin, entendant chanter Pierre David qui lave la vaisselle, lui dit de monter sur scène… Et là, nous assistons à la naissance du plus grand talent d’animateur que je n’ai pas vu de ma vie. Il doit avoir 16 ans, peut être 15. Il est beau grand émouvant. Fragile parce que son rêve est d’être fleuriste et que sa mère préfère sa soeur qui va être médecin. Son père qui était artiste de cabaret a abandonné son métier par amour de sa femme… Mais Pierre inventera un métier… ANIMATEUR-CHANSONNIER… la différence? fondamentale, nous les plus vieux étions chansonnier-animateur… on avait le respect de la poésie qu’on animait délicatement… Pierre invente des numeros, les 10 positions de jeunesse d’aujourd’hui, les 10 émissions pour enfant… iere guitare ovation, la grande vedette du St-Vincent… immense… comme je n’en ai pas vu par la suite…

Moi je fais le tor de Vincent Dindi… trouve des musiciens qui veulement m’aider à faire un long jeu… et après un livre de poésie Pierre Rochette chante le vieux montréal, voici le disque Pierre Rochette chante le vieux montréal… Pierre David fait un marathon avec Pierre Lamothe… Michel Woodard arrive à son tour (j’assiste aussi à sa première prestation un lundi)…

Nous chantions 4 saisons par année, semaine après semaine… je ne peux croire que nous fumes si heureux…

Robert Ruel avait ouvert sur la rue st-Paul une discothèque, les mouches à feu… un incendie douteux surgit… il m’arrive au St-Vincent… je suis accotté dans une fenêtre et je lis… je suis arrivé par hasard comme chanteur et je me demande comment je vais sortir de là car mon oncle Paulo m’a bien montré que dans la vie il ne faut jamais travailler… il faut fuir toute ambition, rêver… le public ne m’intéresse pas, les applaudissements non plus, je ne fume pas, ne bois pas, j’attends…

Robert Ruel arrive et il me dit… (je le connais comme client régulier du St-Vincent). Viendrais-tu ouvrir une boîte pour moi? j’ai le cancer des poumons n’ai plus un sous… je lui dis pourquoi moi (il ne peux deviner comment je suis paresseux:)))))))))) il me dit parce que tu es différent… j’ai dis laisse moi y réfléchir…

Je me retrouve à l’hotel du peuple à Valdor qui engagent deux chansonniers par soir… René Robitaille s’enfuit avec une sagouine (une fille ramassée sur la slide) SANS MÊME RAMASSER SA PAYE… c’était ca notre bohème… Pierre David arrive… Nous passons deux semaines ensemble… un conga traîne là… je joue pendant qu’il chante… et je me dis en voila un qui pourra être vedette pendant que je pourrai me reposer en chantant les débuts de veillées et les fins de veillées… Quand je me retrouve près de lui sur scène, je découvre son génie de l’animation… iol me donne le goût de créer la science de l’animation de foule en faisant ressurgir les lois qu’il manipule de façon si inconsciente…

Je lui dis… à Valdor… qu’en penses-tu si on fondait une boîte… les deux pierrots… toi et moi…. il me donne son accord… je vais voir ruel qui me dit… David demande $5.00 de plus que toi par set… Je pars à rire.. je lui dis… donne lui… c’est un génie de l’animation… et c’est ainsi qu’en 1974, un 30 avril je crois, il y a de ça 40 ans, j’ai eu l’honneur de cotoyer le plus grand animateur chansonnier de l’histoire du Québec tout en cérant jour après jour la science de l’animation de foule, que j’ai remis aux pierrots il y a quelques années et dont on a perdu la trace…. Sois en paix mon bon ami des jours heureux…. Notre chanson thème fut durant toutes ces années Charlie de Bécaud… alors imaginez quand je vois je suis Charlie, je me dis que c’est Pierrot David qui vient faire un clin d’oeil à ma vieillesse.

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Les Contretemps – Jazz-Café – YouTube

LES CONTRETEMPS – Julia – 1972 – TRANS-CANADA – YouTube

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Bonjour Pierre… ou… Cher Pierrot… C’est joli ce que vous avez écrit sur votre journal blogue. Oui, David qui se trouve lui aussi sur un autre chemin, se dit exactement la même chose que nous. De l’enfance à l’adolescence, jusqu’à l’âge adulte, David a vécu avec une maman qui lui répétait régulièrement qu’un rêve n’est jamais trop grand… et depuis sa plus tendre enfance, ce garçon avait un rêve : devenir son propre patron !

Comme il se battait contre une sévère dyslexie, que les autorités scolaires refusaient de reconnaître pour n’avoir pas à débourser quelques précieux sous, je l’encourageais en ajoutant qu’impossible n’est pas français, qu’il avait tout ce qu’il faut pour réussir, il suffisait d’y croire.

Quand j’ai divorcé, il avait 16 ans. Je le sentais sur le point de faillir… Je lui ai acheté un bouquin dont le titre était quelque chose dans le genre : Votre force intérieure… pas certaine du titre. Quoiqu’il en soit, ce volume traitait de cette petite flamme qui brûle en chacun de nous, que nous appelons un rêve… et qu’avec un rêve bien accroché à l’intérieur de soi, on finit par l’atteindre… Quand je vois où il est rendu aujourd’hui, toujours aussi sensible et droit malgré la réussite, j’en tire une petite fierté… Comme vous le constatez, ce n’est pas un hasard si David a reconnu dans le vôtre, le message qu’il porte en lui depuis toujours…

Pour ce qui est de votre conférence, je suis convaincue qu’en mettant les pieds sur une scène, même virtuelle, vous allez retrouver instantanément les sentiments qui vous portent dans la vie… de façon très émouvante.

Chez moi, la pluie a cessé… je peux rêver d’un rayon de soleil… Oui, c’est bouleversant la ressemblance qui existe entre nos philosophies de vie.

Bonne journée, Pierre.

Claire

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qui vous a appris à rêver Claire? Moi c’est mon père… et sa trompette

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À Claire, moi

1303 .. (LA TUQUE) 1962, MON PÈRE ROGER ROCHETTE FONDAIT LE IER POSTE DE TÉLÉVISION SUR CABLE AU CANADA À LA TUQUE

MAY 18, 2016

Juin 1962

Plage St-Louis – YouTube

mon père avaitécrit la chanson et a fait le disque de plage st-louis avec sa trompette et son orchestre

Paolo Noël Tango de la Mauricie – YouTube

(mon père avait écrit la chanson et accompagne Paulo Noel avec son orchestre et sa trompette

Mon père eut une idée… faire venir des États-Unis du matériel pour opérer un poste de télévision… lui qui n’y connaissait absolument rien… Quel rêveur quand même… et au deuxième étage de notre maison… un rêve devint réalité… un studio, deux caméras et l’imagination de tous et chacun dans une ville nommée La Tuque, bien enfouie entre deux montagnes,  où la liberté créatrice était née en 1916 grâce à la musique classique.

  1. Roger Rochette après 18 ans de loyaux services chez H.R. Hillier quittait pour fonder le poste de TV privé sous l’appellation: RALT-TV à La Tuque. Mes deux frères et moi furent cameramen tandis que mon oncle Paulo était assistant de mon père à la réalisation dans la cabine technique… Toute la population devient tour à tour des animateurs et animatrices d’émissions locales….

L’humoriste Claude Landré , qui n’avait même pas 18 ans, y commença sa carrière comme animateur dans une émission intitulée… LANDRÉ EN PRIMEUR…

sur Google
Pierrot vagabond

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dimanche 24 juin 2018
RALT-TV

Claude Rochette était dans ma classe en 4e année. On “voyageait” ensemble pour aller à l’école: une distance de 1,5 km entre l’Autre bord du lac et le collège Saint-Zéphirin, quatre fois par jour. On avait donc du temps pour niaiser en masse.

En 1961, la classe de Martha Daneault
au collège Saint-Zéphirin

On va avoir un poste de télévision !
Comment ça un poste de télévision ?
Un poste de télévision, avec des caméras, un vrai poste de télévision comme à la TV.
Où ça ?
Chez-nous !

Je me disais que ça ne se pouvait pas. Un poste de télévision chez les Rochette ? En passant Le Nouvelliste, je voyais bien qu’il se préparait quelque chose au deuxième étage de la maison de Roger Rochette sur la rue Gouin, mais un poste de télévision…

Claude Rochette se rappelle:

“Mon père était vendeur chez Hillier (un magasin de vêtements), il animait à la radio CFLM, il était chef d’orchestre, organisateur et dirigeait le journal L’Éclair, un hebdomadaire qu’il avait fondé, et la fameuse station de télé qui opérait au 2e étage du 348 rue Gouin. En 1963, mon père est hospitalisé plusieurs semaines pour épuisement professionnel. Mon frère Pierre et moi avons dû prendre la relève et agir à titre de caméramen, régisseur et metteur en onde. On avait même la charge de voir à ce que la machine à liqueurs ne manque de rien.”

Source: Pierre Cantin, LTGLE

Chez-nous, quand on ouvrait notre belle TV Dumont et qu’on tournait la roulette des postes sur le 9, on entendait la voix de Claude Landré qui disait: «Neuf, neuf, neuf, tout est neuf au 9. Ne soyons pas vieux-jeu, optons pour du neuf en regardant RALT-TV, canal 9, La Tuque».

Claude Landré, Réjean Michaud, Marie-Marthe Rivard
source: Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré

Claude Landré et Marie-Marthe Rivard
source: Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré

Marie-Marthe Rivard
source: Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré

C’était bien beau un poste de télévision dans notre quartier mais quand le chapelet en famille a été mis à l’horaire, les soirs de la semaine à 07:00 et que mon père s’est mis dans la tête que c’était une bonne idée de se mettre à genoux dans le salon devant la TV avec pepére, là on trouvait ça moins drôle! Au beau milieu de la partie de “bride” chez Desroches, fallait tout lâcher pour quelques dizaines de “Je vous salue Marie”… bon, ça n’a pas durer… ma mère s’en est mêlée et pepére est resté tout seul dans le salon…

L’abbé Gilles Poisson dans le studio de RALT-TV
source: Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré

Le poste de régie avec Claude Landré et Réjean Michaud
source: Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré

La dernière fois que j’ai vu Claude Rochette, c’était au printemps ’67. Nous étions partis de La Tuque pour Montréal vers 5 heures du matin en autobus avec un groupe de l’école Champagnat. Nous allions visiter l’Expo ’67. Ce fut ma dernière sortie avec mon copain de l’Autre bord du Lac. Quelques mois plus tard, si ma mémoire est bonne, la famille Rochette a déménagé à Mont-Carmel où CKTM-TV avait ses studios.

1975, CKTM-TV 13 Mont-Carmel
Voici quatre réalisateurs: Gilles Barbeau, André Houde, Roger Rochette et Roland Fafard
Photo déjà publiée sur Trois-Rivières illustrée par Roland Fafard

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LA TUQUE, LA RUE GOUIN

JUNE 1, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

LA TUQUE LA RUE GOUIN

l’Autre bord du lac

Mon blogue raconte la petite histoire d’un quartier mythique de La Tuque, la vie des gens qui l’ont habité, l’ont construit et lui ont donné une âme, celle de l’Autre bord du lac.

Au coeur de l’Autre bord du lac – 1943
Source: BAnQ – détail d’une carte postale 1943 – numérisation Gaston Gravel

dimanche 24 juin 2018

RALT-TV

Claude Rochette était dans ma classe en 4e année.  On “voyageait” ensemble pour aller à l’école: une distance de 1,5 km entre l’Autre bord du lac et le collège Saint-Zéphirin, quatre fois par jour.  On avait donc du temps pour niaiser en masse.

En 1961, la classe de Martha Daneault
au collège Saint-Zéphirin


On va avoir un poste de télévision !

Comment ça un poste de télévision ?
Un poste de télévision, avec des caméras, un vrai poste de télévision comme à la TV.
Où ça ?
Chez-nous !

Je me disais que ça ne se pouvait pas.  Un poste de télévision chez les Rochette ?  En passant Le Nouvelliste, je voyais bien qu’il se préparait quelque chose au deuxième étage de la maison de Roger Rochette sur la rue Gouin, mais un poste de télévision…

Claude Rochette se rappelle:

“Mon père était vendeur chez Hillier (un magasin de vêtements), il animait à la radio CFLM, il était chef d’orchestre, organisateur et dirigeait le journal L’Éclair, un hebdomadaire qu’il avait fondé, et la fameuse station de télé qui opérait au 2e étage du 348 rue Gouin.  En 1963, mon père est hospitalisé plusieurs semaines pour épuisement professionnel. Mon frère Pierre et moi avons dû prendre la relève et agir à titre de caméramen, régisseur et metteur en onde. On avait même la charge de voir à ce que la machine à liqueurs ne manque de rien.”

Source:  Pierre Cantin, LTGLE

Chez-nous, quand on ouvrait notre belle TV Dumont et qu’on tournait la roulette des postes sur le 9, on entendait la voix de Claude Landré qui disait: «Neuf, neuf, neuf, tout est neuf au 9. Ne soyons pas vieux-jeu, optons pour du neuf en regardant RALT-TV, canal 9, La Tuque».

 

La dernière fois que j’ai vu Claude Rochette, c’était au printemps ’67. Nous étions partis de La Tuque pour Montréal vers 5 heures du matin en autobus avec un groupe de l’école Champagnat. Nous allions visiter l’Expo ’67. Ce fut ma dernière sortie avec mon copain de l’Autre bord du Lac. Quelques mois plus tard, si ma mémoire est bonne, la famille Rochette a déménagé à Mont-Carmel où CKTM-TV avait ses studios.

1975, CKTM-TV 13 Mont-Carmel
Voici quatre réalisateurs: Gilles Barbeau, André Houde, Roger Rochette et Roland Fafard
Photo déjà publiée sur Trois-Rivières illustrée par Roland Fafard

 

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L’incroyable magie des mots…

Boîte de réception

Claire

09:52 (il y a 1 heure)
À moi

Bon matin, Pierre,

Je trouve notre correspondance inspirante…

Malgré de nombreux échanges, au fil de ma longue vie – 75 ans, c’est tout de même trois quarts de siècles – jamais je n’ai ressenti avec quelqu’un d’autre que vous, cette communion de la pensée.

Je crois être une femme d’instinct…

Disons que je n’ai pas, comme vous, pris le temps d’analyser ma vie en marchant sous les étoiles… Oh, j’ai bien sûr rêvé sous les étoiles, ou devant la magnificence d’une aurore boréale…

Vous m’invitez à réfléchir, et je trouve que c’est bien.

Qui m’a appris à rêver?

Pour les petites filles de ma génération, davantage quand elles vivaient en Abitibi, certains rêves n’étaient pas permis, et ça me révoltait !

Je voulais devenir médecin, le cours classique ne se donnait pas dans ma région, et laisser une fille partir seule dans la grande ville, était inconcevable pour mes parents.

Puis j’ai voulu aller aux Beaux-Arts, la peinture et la littérature m’intéressait. Ma grand-mère s’y est opposé.

— Elle va devenir une petite beatnik, qu’elle disait.

J’étais un esprit libre, coincé dans le carcan de la décence bourgeoise.

Qui m’a appris à rêver?

Mon père, probablement, qui bâtissait des écoles à travers l’Abitibi, je l’admirais.Il parlait en public, bras droit de notre député… même si j’ai la politique en horreur, je le trouvais chanceux de pouvoir s’exprimer.Un jour, il y a bien longtemps, il m’a dit : À la retraite, je vais écrire un roman, il y a tant d’histoires méconnues à raconter…

L’incroyable pouvoir de mots.

Je disais à mon fils pour l’encourager à avancer vers son rêve : impossible n’est pas français, fonce! D’un autre côté, je lui disais aussi : il faut croire à l’impossible, avance! Sans le savoir, je l’invitais à serrer la main à l’impossible…

Merci, Pierre, vous m’invitez à la réflexion, et j’aime bien…

Bonne journée,

Claire

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Chère Claire,

nous partageons je pense la même comtemplation de la vie par les mots… Quand je pense à cette tragédie que constitua le droit historiquement  refusé à votre genre féminin… de serrer la main à l’impossible ….. simplement parce que ce genre était propriété pribée d’une société patriarchale …  je suis scandalisé des privilèges qui me furent accordés parce que j’étais un homme. Que vous ayiez pu inspirer à David à se sculpter par son rêve… parce que vous mêmes, par une si sensible intelligence du coeur, vous intuitionniez que l’impossible passe par un grand rêve, … cela vous honore …

La condition humaine est une énigme qui n’est acceptable que lorsque l’on consacre sa vie à l’élever par une question qui nous habite tous universellement… Quel est ton rêve? …. et si je serre la main à ton rêve en l’encourageant à marcher les étoiles de l’impossible… j’illumine le mien … Nul ne peut rêver l’impossible seul.

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Tim Horton – YouTube

…Vous savez, de mon côté… je me consacre avec dévotion et respect au rêve de Gaelle, 33 ans… africaine et noire…  qui, parce qu’elle est une femme d’une très grande beauté physique, doit traverser la lubricité des hommes comme la jalousie des femmes le tout enrubané d’un racisme systémique … alors que c’est une chercheuse nuit et jour en métaphysique de calibre international qui a vécu l’impossible pour ne pas trahir son rêve… à travers une très grande précarité financière…  Quand je l’ai rencontré il y a 3 ans …je vagabondais 4 universités , à lire 200 pages par jour en vue de préparer moi-même un doctorat avec mon équipe des rêveurs équitables (www.reveursequitables.com) ..Je me présentais le matin à l’université … comme le recteur poétique de la connaissance, j’étais en pantouffles et je prenais soin du rêve d’une centaine de gardiens de sécurité, de concierges, d’employé(e)s de cafeteria. Je n’avais pas de carte d’étudiant… on aurait pu m’expluser n’importe quand… Mais j’ai conquis le respect de toutes et de tous parce que j’apprenais par coeur tous les noms …et que ma poignée de main prenait soin de l’autre sous son costume de cosmonaute de l’existence humaine que constitue son rôle social, qu’importe qu’il soit le plus petit ou le plus grand d’une contextualité reliée à l’emploi. Puis, tous les jours, je leur serrais la main…. en me disant qu’un jour, lorsque leur rêve sera allumé en eux par ma poignée de main ils serreront un jour à leur tour la main à l’impossible…

Puis, lorsque j,étais devenu plus ou moins un intime… je posais la iere question… quel est ton rêve?… après quelques semaines… DANS COMBIEN DE JOURS? … après quelques semaines… QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE? puis après quelques semaines encore… COMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? L’université du Québec à Montréal entre autres…. accueille 10,000 employé(e)s  … c’est un petit village… Je me disais… Prendre soin de la plus petite  ou du plus petitt par mes 4 questions de la vie personnelle oeuvre d’art… me semblait une bonne méthodologie pour architectoniser mon doctorat d’autant plus que je passais moi-même par le rôle le plus petit d’une société… soit celui de vrai vagabond poète que l’on confondait par ignorance avec celui d’itinérant…. Et pour bien articuler la différence entre le vagabond-poète et l’itinérant, j’ai même habité pendant 3 mois l’armée du salut à Toronto et o Brien mission à Montréal… j’ai dormi dehors… j’ai été squatter pendant 4 ans dans une librairie alternative à Victoriaville en dormant sur une table dans la cave…. Pourquoi je vous dis cela ?…

Parce que comme femme…. patriarchisée…. vous avez serré la main à l’impossible … et par vos romans… c’est incroyable le bien que vous pouvez faire maintenant en en témoignant par vos romans… Oui serrer la main à l’impossible est une symphonie qui doit voyager par les mots d’une rêveuse

QUESTIONavez-vous des souvenirs heureux de vos 5 ieres années de vie sur terre?

Pierrot

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1072… (ANDRÉANNE ÉCRIVAINE) 24. Le samedi 17 février 2007 à 21:13, par Andrée-Anne Fréchette

Bonjour Pierre,

je voulais vous donnez des nouvelles parce que je n’en ai que des bonnes alors… Souvent on partage nos peines et on oublie les bons coups. Alors je vais procéder au récit de mes bonheurs sous forme d’énumération.

D’abord, je suis entrée en force dans l’univers universitaire en obtenant des résultats plus que satifaisants: 3x A+ et 2x A-. Ce qui me donne une moyenne de 89. Ce n’est que statistiques mais je n’en ai jamais eu d’aussi bonnes alors ces chiffres sont en quelque sorte le reflet d’une discipline et d’un travail assidu.

En outre, je me suis vue offerte un contrat d’engagement pour les corrections des examens du professeur Bougaieff (grammairien) que j’ai accepté immédiatment. Ça représente 70 heures de travail supplémentaire par session mais si le département me l’a offert c’est parce qu’il me juge acte à le faire.

Autre bonne nouvelle, j’ai gagné une bourse d’accueil de 500 $ qui me sera remise à la St-Valentin. Vraiment chanceuse! Que demander de plus? J’ai pensé à vous récemment parce que je suis inscrite à un cours de création littéraire et qu’à chaque semaine nous avons un livre le la collection Écrire à lire. On y retrouve des auteurs qui nous donne leur vision de l’écriture, leur vision de l’écrivain et le pourquoi de leur écriture. Comme vous avez joué un rôle de maître dans ma vie, je suis empreinte de vos préceptes et je n’ai pu faire autrement que de remarquer certaines similitudes entre vos propos et ceux d’autres écrivains. J’aurais aimé à l’instant où je lisais certains passages que vous l’ayez lu en même temps.

En voici quelques uns: Il faudra bien que l’ado saisisse comment échapper à ce truc impensable du regard de l’autre qui détruit; il lui faudra élucider cette catastrophe de vivre devant les autres comme un dérisoire et inutile personnage, indésirable dans « Écrire pour et parce que » de Hugues Corriveau. « raconter un rêve à quelqu’un est un acte de création indéniable ». Ibid. En écrivant, on porte à un autre degré de lucidité sa venue au monde comme une insertion en lui. S’il paraît, à l’auteur irréfutable que la littérature ne sauve pas le monde, s’impose à lui l’évidence qu’elle le sauve, lui, de la détresse, de l’absolue conscience de sa profonde inutilié à faire autre chose pour survivre.

Par moments, il peut renoncer à des destins alléchants uniquement parce qu’il s’entête à écrire et même à sacrifier tout: bonheur, sécurité, fortune, honneur, amour, vie familiale et sociale. dans Écrire la chambre des lucidités, Gaetan Brulotte. Beaucoup d’autres passages m’ont frappés mais ceux cités ci-dessus étaient particulièrement frappant. Alors oui, je pense à vous et souhaite que tout va pour le mieux pour vous. Pas de nouvelle, bonnes nouvelles. J’ai rêvé d’une discussion avec Gérard récemment. Je ne me souviens plus très bien de quoi il s’agissait mais on prenait un café, on se berçait et on discutait au recyclo-livres. C’est reposant! à bientôt!

  1. Le samedi 17 février 2007 à 21:30, par Pierrot

Chere Andréanne,

Il semble bien que mon voyage à l’écriture soit récompensé par votre éblouissante présence au monde. Je m’incline respectueusement devant la vie. bravo, vous méritez tout ce qui vous arrive. Nous avons passé un an ensemble. je vous ai lu vos mots, je me suis baigné dans votre jeunesse en vous disant. Je vous garantie que vous ici en parfaite sécurité créatrice. Vous avez 20 ans. Vous serez incontournablement une tres grande écrivaine. Il ne vous manquait que des yeux admirateurs, des yeux de grand-pere de la beauté du monde pour vous dire: Ayez confiance a chaque phrase que vous écrivez, chacune de vos phrases porte la signature du Quebec de demain. Et vous n’avez que 20 ans.

Ne trichez pas avec vos reves, acceptez tous les jours de mourrir pour eux, au sens ou tout reve est porteur de sa miche de pain et procure la joie alors que vous découvrirez bien vite que les désirs humains ne touchent que l’univers du bonheur.

La différence entre un reve et un désir c’est comme une tasse de café.

Vous désirez une tasse de café…. allez au farniente ici a cote du recyclo et achetez la. Vous revez de la meilleure tasse de café au monde? parcourez le désert de votre existence avec la passion de le marcher noblement. Il n’y a rien de plus beau que les étoiles au-dessus d’un désert. Wow-t = g3… C’est le secret einsteinien du rapport éthique de l’homme a l’univers.

Qu’est-ce que le big bang. C’est le reve éveillé de tout créateur qu’il soit dieu ou homme. C’est le wow malgré soi de la beauté des mots. Ne trichez pas avec votre oeuvre en étant habitée par les désirs reliés a la littérature marchande. Ne vivez surtout pas le syndrome de la reveuse isolée.

Lorsque Picasso créa les demoiselles d’Avignon, il était au bateau lavoir entouré de Bracque et de Matisse. wow-t=g3. unissez-vous a deux autres reveurs ou reveuses, comme le fit John Cage avec Freidman et Rothko, vous multiplierez la a l’infini beauté du monde en vous et sur le bout de vos doigts qui dansent.

L’univers conspire pour les reveurs. Depuis le début de l’humanité, la chaine des reveurs donne la main a la suivante, comme si du fin fond de la mémoire des temps, les larmes de joies de tout créateur devenaient soudain rivieres de poussieres de rosées du matin.

Pierrot..

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Cher Pierre,

 

J’espère que vous avez passé un bon week-end…

Pour ma part, je suis allée chez David, célébrer, en avance, les douze ans de mon petit-fils Édouard. Sa date d’anniversaire est le 25 septembre, mais ce week-end-là, nous serons à Sutton, pour suivre les compétitions équestres de la fille de David, Évangéline. À dix ans, les rêves olympiques sont permis…

Hier, parmi les invités, il y avait le conjoint de la grand-maman maternelle. Pendant quarante ans, pour la même entreprise, Denis a conduit un camion, sillonnant les routes de la province, au moins soixante heures par semaine. David et moi lui avons fait écouter votre chanson du camionneur… ça l’a ému. Pendant un bon moment, lui qui se confie peu, nous a parlé de cette période de sa vie. Vos mots ont ouvert les valves de ses souvenirs, c’était très intéressant.

Vous savez, Pierre, je suis une rêveuse, mais les pieds solidement ancrés dans le sol. Il y a trente ans, après avoir quitté maison, mari, région natale, quand je suis arrivée à Montréal, ma priorité a été de nous replanter des racines, à mes enfants et moi. La sécurité rend plus facile la poursuite des rêves… Je nous revois, David et moi, étendus sur le tapis du salon, dans cette maison neuve, où il n’y avait pas encore un seul meuble… C’était à la fin juin, 1993. Ce matin-là, lui s’en allait rejoindre son père en Abitibi, et moi je partais travailler, à l’hôpital de Saint-Eustache.

Je me souviens lui avoir dit :

— Nous allons écrire une histoire à cette maison. J’aimerais bien que tu reviennes l’écrire avec moi…

L’année suivante, il est venu me rejoindre, et il a poursuivi ses études… Depuis vingt-huit ans, les murs de ma demeure vibrent de tous les rêves qu’ils ont vu commencer…

Pierre, j’aimerais bien que vous me parliez comment est né chez vous l’envie de donner des conférences, la première fois que cela vous est venu à l’idée… Comment vous avez trouvé le site web d’Orizon, et comment vous avez découvert le mien…

Vous avez tellement raison quand vous écrivez : Nul ne peut rêver l’impossible seul. Et que partager le rêve de quelqu’un illumine le nôtre de milliers d’étoiles…

Bonne journée,

Claire

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Très chère Claire …

L’idée de donner des conférences un jour a toujours été présente en moi….

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13 novembre 2007

Le mardi 13 novembre 2007 à 02:09, par Valérie Paquette

Salut Pierre! J’ai essayé de t’écrire il y a quelques jours sur ton adresse e-mail mais je ne crois pas que ça a fonctionné. J’ai donc décidé de t’écrire ici pour être certaine que tu puisses lire ce que j’ai à te raconter. On s’est rencontré dans le rang Ste-Anne à St-Basile de Portneuf. Tu venais de passer la nuit sur un terrain de golf et je t’ai rencontré alors que je faisais du pouce. J’ai finalement décidé de marché avec toi jusqu’au bout du rang. J’aimerais savoir où tu es rendu… As-tu réussi à te rendre à la Tuque, si je me souviens bien tu allais y ouvrir une boîte de pèlerin. Je sais que des gens t’ont vu à St-Raymond… Ton passage dans Portneuf n’est certes pas passé inaperçu. Je ne sais pas si tu vas t’en rappeller, mais lors de notre rencontre, on s’est parlé du Sénégal. À ce moment, je te disais que j’avais appliqué pour une stage mais je croyais plus ou moins en mes chances de réussir à l’obtenir alors que toi, tu me disais que je l’aurais. Et bien tu as aujourd’hui raison! Je partirai en avril prochain pour ce pays qui m’attire de plus en plus à chaque jour. J’espère sincèrement pouvoir te rencontrer à nouveau et je te souhaite de poursuivre ton rêve de pèlerin jusqu’au bout. Je suis en plein dans le mien et j’aurai une pensée spéciale pour toi quand je foulerai de mes propres pieds le sol africain.

Valérie Paquette

 

39 … 14 novembre 2007

39 ….. 14 NOVEMBRE 2007

Valérie Paquette

Le mercredi 14 novembre 2007 à 17:01, par Pierrot

Chère Valérie,

Wow-t=G3. Tu te souviens? fais wow sur ton rêve, ne triche pas (-t) et l’univers sera ton complice (G3) (génie au cube). Moi qui ai prié pour toi (g1), toi qui a fonçé vers ton rêve (g2) et l’univers dont tu as rendu la fréquence tellement heureuse qu’elle t’as offert la synchronicité comme bouquet de fleurs poétique sur réalité complice (g3).

Imagine-toi; j’ai suivi la bible qui dit abandonne-tout et suis moi. J’ai vraiment tout donné ce que j’avais. Et je marche mon rêve entre deux océans depuis 7 mois déjà. Depuis le début , on a rempli le portefeuille du bon dieu, m’a donné à manger, lavé mon linge, fait dormir, remis sur la route. Sans que je ne demande jamais rien. Ego sum pauper (je suis pauvre) nihil habeo (je n’ai rien) et nihil dabo ( et je ne demande rien). Je ne fais donc jamais de pouce. Je commence a marcher vers 4 heures 30 du matin, 20 a 30 kilomètres par jour. L’univers n’abandonne jamais ceux et celles qui ne trichent pas avec leur rêve. C’est fascinant.

Je me rappelle la nuit avant que je te rencontre. Il faisait noir, très noir. La pluie commence à tomber. J’entre à tâtons sur un terrain de golf. Un gazebo… Même la pluie par sa fraîcheur et sa beauté prends soin de moi.

Bien sûr, au lac à Beauce, je suis en train de développer un nouveau concept avec Pierrot et Annick.

Une simple cabane à patates frites pour accueillir les pélerins du dire. Un poêle à bois, une table pour dormir, deux chaises bercantes pour dialoguer. C’est tout. Puis quelques repas en échange de partage avec les clients qui le désirent, soit sous forme de musique ou de CONFÉRENCE. Je rêve d’un chapelet de relais spirituels pour les marcheurs qui à la fin de leur vie abandonneront tout pour aider les jeunes a croire en leurs rêves. Ensemencer ce pays de fabuleux rêveurs, comme toi, qui intriguée par ma barbe blanche , mon vieux chapeau et mon bâton de pélerin, est venue marcher avec moi, prendre un peu de validation, de courage d’un vieux qui voyait bien la beauté de ton rêve dans tes yeux fascinants.

Tu es vraiment quelqu’un de remarquable et tu deviendras d’ici 20 ans une des grandes figures de la révolution par le rêve dans ce pays oeuvre d’art. Car il suffit qu’une masse critique de jeunes fasse de leur vie privée une oeuvre d’art d’équité spirituelle pour que soudain le monde entier s’enflamme de justice, de partage et d’amour des autres.

Je partirai sans doute en janvier, d’abord pour Valleyfield pour enregistrer toutes mes nouvelles chansons, puis vers l’ouest canadien, plus précisément le Yukon. J’écris nuit et jour, Ici j’ai tout. L’univers a permis qu’on m’offre tout alors que je n’ai rien et ne demande rien . Fascinant. J’accepte seulement que ce qui sert au bien commun. Donc le minimum. Je t’offre une de mes chansons écrite en souvenir de cette nuit ou je dormis sur la plage de Natashquan avec le vent, la mer et le sable dans une belle furie de m’aimer

OH OH NATASHQUAN

Oh Oh Natashquan
même Vigneault y aurait perdu son âme
un peu d’pluie d’la nuit dans l’visage
ben du sable dans mon sac de couchage

la mer se venge
avec abondance
de me poésie de vivre
de ma belle errance

oh oh oh
6 heures du matin
une belle femme
prend des photos
oh oh oh
de longues jambes
tournent autour
de mon ventre et mon dos

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oh oh Natashquan
même Vigneault y aurait perdu son âme
la jeune femme veut immortaliser
un des deux vrais pierrots du passé

le Vieux Montréal se venge
avec abondance
d’une boîte à chansons souvenir
mon ancienne errance

oh oh oh
6 heures du matin
une belle femme prend des photos
oh oh oh
de longues jambes
tournent autour
de mon ventre et mon dos

—-

oh oh Natashquan
même Vigneault y aurait perdu son âme
j’veux fêter la vieillesse de ma chair
courir tout nu dans les vagues de la mer

35 ans de carrière se venge
avec abondance
j’me suis jamais vu vieillir
au travers mes errances

oh oh oh
je signe les papiers
de la belle femme
pour les droits des photos

oh oh oh
ses longues jambes chantent toujouts
entre ma chair et mes os.

Pierrot
vagabond céleste

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170 ….. 19 MARS 2009

UN EXEMPLE DE DREAMSCHOOLING REUSSI
Margaret Sangers

Un jour Margaret Sangers dit à son mari de prendre soin des enfants, elle traverse la mer pour réaliser son rêve… elle rêve d’une pilule pour les femmes, elle n’a pas un sous… elle quitte les E.U se rend en Angleterre pour étudier en autodidacte dans les bibliothèques, est accueillie par les féministes…

Durant 50 ans, elle fera des CONFÉRENCES a travers les E.U dans les soirées féministes parlant de son rêve d’une pilule pour les femmes… un jour, une milliardaire qui vient de perdre son mari assiste à sa conférence et lui dit.. j’aime ton rêve, comment ça coûte… ils trouvèrent un chercheur, M. Pincus qui fit des expériences durant plusieurs années, 3 millions de dollars plus tard, la pilule sortit en 1960, les deux femmes avaient près de 70 ans…

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1109 ….. 28 NOVEMBRE 2010

1109 …(PIERROT VAGABOND)  ARCHIVES GUY BOULIANE POUR POÏÉTIQUE DE DOCTORATPierrot le Vagabond Chercheur

Une rencontre inoubliable avec le rêveur équitable Pierrot Rochette
Par Dedicaces @Dedicaces

Francine Minville et Guy Boulianne, des Éditions Dédicaces, ont eu l’insigne honneur de dîner avec un très grand homme du Québec, le rêveur équitable Pierrot Rochette. Co-fondateur de la boîte à chansons Les Deux Pierrots dans les années 1970, ce dernier décida de donner tous ses biens à l’approche de ses 60 ans pour devenir un ermite des routes. Il parcourt depuis les sentiers du pays pour aller à la rencontre des rêveurs et pour leur serrer la main. En compagnie de son ami de toujours Michel Woodard – ces deux rêveurs dont le désir est de contribuer pour servir le rêve l’un de l’autre – ils créent ensemble que qui deviendra le concept des Rêveurs Équitables (lire l’article ci-dessous).

D’ici quelques semaines, le rêveur équitable Pierrot Rochette, en collaboration avec les Éditions Dédicaces, donnera une CONFÉRENCE pour tous les auteurs, et pour tous ceux et celles qui rêvent d’écrire un livre, et qui souhaitent voir leurs rêves se réaliser et atteindre leurs objectifs escomptés. Selon nous, il sera important que tous les auteurs des Éditions Dédicaces soient présents lors de cet événement (la conférence sera aussi diffusée en direct sur Internet). Pierrot Rochette sera aussi présent lors de l’Après-Salon du livre des Éditions Dédicaces, le 5 décembre prochain, au Bar S

(conférences qui n’ont pas eu lieu… finalement)

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1778 ….. 26 AOUT 2017

1778 .. (RIRE) DEUX CONFÉRENCES POUR UN ORGANISME COMMUNAUTAIRE M’ONT PERMIS DE FAIRE LE POINT SUR MES RECHERCHES PASSÉES CONCERNANT LES ÉMOTIONS PRÉSENTES DANS LES RIRES ET LES LARMES

August 26, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Comme la vie est parfois surprenante.

Moi qui passe mes journées dans le silence d’une bibliothèque universitaire, j’ai pu remercier un organisme pour le bien qu’il fait à des personnes en détresse, en acceptant leur invitation pour tenir une conférence concernant les émotions présentes dans les rires et les larmes.

Pour ce qui est du rire, mes 14 ans de recherche qui ont conduit à une maîtrise en philosophie sur le sujet au département de philosophie de l’université de Montréal tout en poursuivant empiriquement l’écriture de numéros de comédie que je pouvais chaque soir de spectacle expérimenter sur scène…. et cela durant 14 ans par notre duo ROCHETTE-LAMARRE À L’AUBERGE LA CALECHE DANS LES LAURENTIDES.

Le tout m’a conduit à identifier trois émotions dans le rire du public.

  1. a) un rire de supériorité
    b) un rire de libération
    c) un rire d’incongruité.

Mon objectif fut de découvrir comment, comme artiste de scène, je pouvais amener le public à passer d’une émotion à une autre à travers ses rires.

La plupart des humoristes du festival juste pour rire, sinon presque tous, ne travaillent qu’avec le rire de supériorité, soit en inventant un personnage inférieur à ce que la personne pense d’elle-même dans la salle, soit en jouant un personnage supérieur riant d’inférieurs abstraits prenant le public comme complice.

Mais c’est lorsqu’un artiste de scène utilise la temporalité (comme cela se faisait dans certains numéros du burlesque québécois comme le bitt du club de glace) que des artistes de scène arrivent gratuellement à libérer le public de la prison toxique du rire de supériorité pour le faire transiger par un rire de libération dans le but d’atteindre l’apothéose dans de fabuleux rires d’incongruité (THE PURE JOY OF LAUGHING GIRL).

14 ans à étudier le rire de Bergson, Sully (1920), Monroe (1948), John Morreal (1984). Pour bien dire, j’ai fait une thèse de doctorat dans une forme maîtrise en me posant la question de fond suivante: Comment se fait-il qu’un morceau de sucre est sucré pour tout mais qu’un gag n’est pas drôle pour tous?.

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Pour ce qui est des trois émotions présentes dans les pleurs, j’avais travaillé le tout lorsque (entre 25 et 30 anjs) je devins chef de camp pour des défavorisés de la d.p.j dirigeant 35 éducateurs spécialisés dans un projet dont j’avais donné le titre suivant: LA DIMINUTION DU TAUX D’AGRESSIVITÉ CHEZ LES SOCIAUX AFFECTIFS PAR LA THÉMATIQUE DE CAMP VISANT À UN CRI PRIMAL SOCIAL (les larmes de joie).

Selon mes recherches, il y a donc trois sortes d’émotions présentes dans les larmes.

1) les larmes d’infériorité
2) les larmes de libération
3) les larmes de joie.

Et c’est également par la temporalité qu’un artiste de scène peut amener le public à passer d’une émotion à l’autre dans ses larmes.

Le rapport des rires et des larmes à l’estime de soi est fondamental.
La plus mauvaise estime de soi repose sur des rires de supériorités et des larmes d’infériorité.
La plus éblouissante estime de soi repose sur des rires d’incongruité et des larmes de joie.

bon
il est temps de poursuivre la construction
d’un glossaire en nano-citoyenneté-planétaire
pour suggérer des hypothèses de recherche
à notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)

Notre méthodologie d’un wow comme mode de décision permet quotidiennement au cœur de notre amitié des ilots de rires d’incongruité et de larmes de joie très émouvantes.

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Michel le concierge

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Marlene A. jardinière du Pays œuvre d’art
Michel W. Philosophe-cinéaste-concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond

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1798 ….. 15 SEPTEMBRE 2017

1798 .. (MICHEL CONCIERGE ) «L’ÊTRE HUMAIN NE RÉALISE PAS QUE LA NATURE EST TELLEMENT GRANDE QU’ELLE EST EN TRAIN DE RÉCUPÉRER ET LA BEAUTÉ DU MONDE ET L’HUMANITÉ» DIXIT MICHEL LE PHILOSOPHE-CINÉASTE-CONCIERGE

September 15, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Vendredi matin
6h.15
conseil d’administration de la créativité.

Premier matin de la semaine où ne filmons pas. Michel va plutôt copier en back up toute la numérisation de la semaine sur un autre disque dur. Pendant ce temps, je poursuis avec passion mes lectures au nom du groupe.

Il est bien certain que LA PHILOSOPHIE D’EN BAS» prend peu à peu son ampleur glossairique. Par exemple à la question qu’Est-ce que la philosophie d’en bas?… j’émettais l’hypothèse suivante. La philosophie d’en bas c’est la brisure irrévocable de l’aura de la philosophie d’en haut par les aphorismes du point de vue le plus bas (ex: un enfant qui souffre de faim ou de blessures de guerre et qui va mourir dans moins de 15 minutes.)

En ce sens, je disais à Michel que plus je lis chirurgicalement l’introduction à la métaphysique de Martin Heidegger, plus j’ai l’impression que Heidegger tente de nous faire passer une soucoupe volante (l’être) et Michel de rajouter…. en faisant de ses fidèles des personnes humaines volantes (dixit Michel).

Je reste convaincu que L’INVENTION de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette), SOIT LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, méritera un jour le prix Nobel de la paix pour avoir contribuer À SOULAGER L’HUMANITÉ DANS SA CONDITION HUMAINE PAR UNE INVENTION PARADIGMATIQUE nano-politiquement opérationnelle.

Et en ce sens, Nous suivons les traces de Margaret Sanger qui durant plus de 30 ans fit des CONFÉRENCES à travers les États-Unis pour parler de son rêve: L’INVENTION D’UNE PILULE ANTI-CONCEPTIONNELLE POUR LES FEMMES, avec la conviction qu’un jour un une milliardaire arriverait et lui dirait. WOW, J’AIME TON RÊVE, J’AI L’ARGENT, ON FONCE.

L’équipe de recherche (Auld, Woodard-Rochette) portons un rêve depuis plus de 10 ans, filmé, documenté, archivé, en marche de devenir un doctorat.

JE RESTE PERSUADÉ QU’UN JOUR UN PHILANTROPE ARRIVERA, comme pour Margaret Sanger, et dira: J’AI L’ARGENT, J’AIME TON RÊVE, COMMENT ÇA COÛTE?

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Michel le concierge

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Marlene A. jardinière du pays œuvre d’art
Michel W. Philosophe-cinéaste-concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond

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2597…12 février 2019,

SHOW-CASE  LE PROCHAIN SHOW-CASE PRENDRA À PEU PRÈS 6 MOIS A CRÉER (NOUS VISONS LE 15 AOÛT 2019) CAR NOUS AVONS POUR OBJECTIF DE CRÉER UNE NOUVELLE DRAMATURGIE D’ARTÉFACTS TÉMOIGNANT À LA FOIS D’UNE GRAMMAIRE ÉPISTÉMOLOGIQUE D’UNE CANTIKATION SOCIOLOGIQUE DU RÉEL PAR LA SCIENCE DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET UNE MISE EN MARCHE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE PAR UN ALGORITHME SOCIAL, «WOW-T=2.7K?»

February 12, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur

Quand Margaret Sangers a rêvé l’invention de la pilule pour les femmes, elle a du réfléchir 1) à sa stratégie, 2) aux obstacles politiques, 3) aux obstacles religieux, 4) aux obstacles de la mise en marché.

1) Stratégiquement elle s’était dit… Je vais parler de mon rêve dans des conférences à travers les États-Unis et un jour, quelqu’un viendra avec beaucoup d’argent et dira.. «J’aime ton rêve, comment ca coûte?»

2) Quand les deux protagonistes engagent le docteur Pincus, il doit faire valoir ses recherches sous l’étiquette de la fécondité des lapins pour ne pas être victime de la censure….

3) Quand Pincus invente d’abord la pilule pour hommes, Margaret Sanger lui demande e continuer son travail et d’inventer une pilule pour les femmes

4) Quand Pincus lui dit qu’il n’y aura plus de menstruations, Sanger lui dit qu’on ne pourra commercialiser cela parce que le lobby des églises va s’y opposer…

5) Quand la pilule est inventée, Sanger et sa comparse la donne à une compagnie pharmaceutique qui la commercialise sous le label: aide à régulariser les menstruations douloureuses…

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Ainsi en sera-t-il de l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire…

il faut réfléchir aux enjeux épistémologiques, politiques, géo-politiques, philosophiques et créer un show-case où une couche d’intelligence par-dessus ce qui existe déjà sera à la fois bien argumentée autant que bien orchestrée au niveau des étapes de son alfgorithmatisation, puisque l’argent qui la financera viendra des fondations publiques des réseaux universitaires…

à suivre..

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le carnet du concierge
Marlene la jardinière
Pierrot vagabond

——————- 2986,ier mai 2019

UNE NUIT EXCEPTIONNELLE D’ATTAQUE D’ÊTRE… ME SUIS LEVÉ TROIS FOIS POUR DESSINER LE CRYPTAGE DE LA TROISIÈME SÉQUENCE DE L’INTRODUCTION DE NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE)… LE CRI DE MUNCH… LES RAPIDES DE MATTAWIN SUR LA RIVIÈRE ST-MAURICE… MON PÈRE QUI JOUE DE LA TROMPETTE… LES CIMETIÈRES OÙ J’AI DORMI DEVANT DES TOMBES D’ENFANT… LE CAMP STE-ROSE QUI CHAQUE SOIR SUR SCÈNE SONT VENUES HANTER MA HONTE DE NE PAS HONORER L’HUMANITÉ EN MOI PAR UNE INVENTION….LA HONTE DE DIVERTIR QUAND DES MILLIARDS D’ENFANTS MEURENT DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE…

May 1, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur

La brosse d’être a commencé hier soir dans mon petit local informatique où je suis prisonnier intellectuel des perroquetteux de la connaissance, sauvé par mes gardiens qui me protègent de la connaissance abusive divisée par chapelles indigestes.

Isabelle et Gaelle sont dans le bunker de l’amitié (le bureau de Gaelle) elles m’écrivent un courriel: On va au restaurant… on passe te chercher… Je leur répond, je monte… mais je prends juste un café…

Ma brosse d’être m’avertit que la nuit sera prodigieuse d’intiations multivers abductentielles… que la troisième séquence de l’introduction du doctorat…sera pondue aussi claier que l’eau d’une source, chef d’œuvre de l’intemporel qui habite le vagabond céleste quand la route s’estompe sous ses pas la nuit au clair de lune.

Je suis en pantouffle… On sort… Robert Lepage est à la table en arrière.. C’est Isabelle qui l’a vu… mais moi je suis avec plus grand que lui… LE CELA EST QUI VIENT ME PARFUMER DE FRAÎCHEUR par une brosse d’être pour m’annoncer sa venue cette nuit.

A un moment donné, Isabelle me souligne que je ne parle jamais de mes recherches, que j’esquive toutes les questions, que je m’en tire par des pirouettes…

Il faut dire que pour moi, un intellectuel c’est un PEINTRE DES ABJETS, et que comme tout peintre, il mérite respect de sa configuration. On n’a pas à se mêler de sa peinture… sinon je me serais pris un directeur de recherche..

Mais, comme j’ai déjà peint deux séquences de l’introduction que je soumettrai à notre équipe de recherche pour la loi des 3 wows, paragraphe par paragraphe, numérotés les uns après ;les autres, pour que Michel habite de leur vie de peintre (comme de l’arc-en-ciel de leur amour œuvre d’art) les marges de gauche et de droite par les vidéos témoignant de leur archétype hologrammique (Marlene la jardinière, Michel le concierge).

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Soudain, j’ouvre… je tente de leur expliquer les abductions de mes inventions épistémologiques-méthodologiques… Je suis très mauvais là-dedans… Je m’épuise vite… je préfère le silence… le cryptage… Je déteste qu’on me comprenne, qu’on me saisisse, même qu’on me chante (la chanson du camionneur) j’ai l’impression de vivre un viol de l’intimité ascétique de l’anonymat dont le chercheur a devoir d’âme.

Je leur raconte que , dans la vingtaine, je fus chef de camp d’enfants les plus poqués de Montréal et en charge de 35 éducateurs spécialisés (le camp Ste-Rose). J’ai encore mon journal de camp et le 1000 pages de Monsieur 2.7k? raconte cette histoire… J’avais carte blanche… j’avais créé un programme de recherche dont je n,avais parlé à personne de peur qu’on me mette des bâtons dans les roues: La diminution du taux d’agressivité chez les socio-affectives par la thématique de camp selon le cri primal social de Janov… A la fin du camp, je fis une conférence au Queen Elisabeth je crois devant les directeurs de camp du Québec…

Mais l’année d’après… je fus atteint d’une très grande souffrance sur scène à penser à ces enfants, dont quelques uns que j’ai revu adultes… De là vient ma fureur DE FAIRE OEUVRE D’ART… en inventant tout par un doctorat… métaphysique, méthodologie, épistémologie… tout tout tout….

Ma matrice de lecture propédeutique dura des années… elle aurait pu ne jamais s’achever… n’eut été d’un passage d’un livre… des fonctionnaires qui font la guerre par les drones et qui tuent des CE QUI RESSEMBLE À DES ENFANTS… sans remord…

Dès ce moment, j’arrêtai de lire pour la vie, je quittai la bibliotheque, et je me trouvai une prison intellectuelle plus petite… le 24 heures informatique de l’UQAM…

Les 2 premieres séquences de l’intro se succédèrent dans l’euphorie d’une série de brosses d’être… CE SONT DES PEINTURES OFFERTES PAR LE CELA EST…. et parce que cela est… pas question de soumettre le tout au décryptage de qui que ce soit… Comprenne qui peut… mais APRÈS MA MORT….

Monsieur 2.,7k? m’a pris 7 ans d’écriture… IL A ÉTÉ ÉCRIT CRYPTÉ POUR QUE PERSONNE NE SOIT CAPABLE D ELE LIRE DE MON VIVANT….

Alors, après avoir dit cela à Isabelle et Gaelle, je leur ai demandé de ne pas passer de commentaires… parce que ma nuit s’annonçait jaillissante d’une troisième séquence…

Comme la deuxième séquence compare les milliards d’enfants mourant de faim ou de blessures de guerre aux trois milliards de billots qui ont descendus la rivière St-Maurice du moulin de La Tuque au trois Rivières, cette nuit, la troisième séquence a illustré le cri de Munch à travers les rapides de Mattawin, où était construit un hotel où mon père a joué de la trompette Roger Rochette avec son orchestre.

Et dans le bouillonnement des rapides,,, surgissent tous nos néologismes qui feront l’objet d’une exposition dans le ier chapitre… pour finir, comme des formes inassouvies, dans les cimetières du Québec où j’ai dormi devant des tombes d’enfants pour… je ne sais trop quoi… crypter, crypter, crypter….. LES QUALIS SE CACHENT DANS LES PLIS DE L’ENFANCE tout comme ils se cachent dans les cris de Munch des enfants morts de faim ou de blessures de guerre.

Au bunker de la créativité de ce matin (j’ai ajouté les feuilles de la deuxième séquence dans les cahiers de Marlene et Michel) et sans doute ce soir, j’aurai terminé les feuilles de la troisième séquence… quoi que…

à suivre…

Pierrot vagabond-chercheur au nom par et pour notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)

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3315 … 22 SEPTEMBRE 2019,

Pierrot ca me réjouis

tel un feu s’allumant dans mon coeur à lire les pas de géants que nous avons fait! tout et toute Je continue mon chemin Ma maison deviendra un monastère de guérison pour tous ceuex qui et celles qui passseront.

Ton ami

Sim

en route pour la beauté du monde, qui me convoque

X

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wowwwwwwwwwwwwww

une maison de guérison…. exceptionnel te voilà devenu un conteur avec les deux pieds dans la scène de la vie Gaelle est en train de monter un colloque international dont le titre sera « LES DIMENSIONS DU RÊVE» Marlene la jardinière , Michel le concierge , Pierrot-Simon (vagabond céleste) seront à la fois considéré comme une communication de groupe et aussi chacun sera mis en valeur individuellement par une exposition d’artéfacts

Il y aura probablement 6 conférenciers 1) Marlene, Michel, Pierrot-Simon qui dans leur conférence raconteront  l’épopée d’une grande idée au cours des années, donc la poïétique

2) Isabelle (qui ne le sait pas encore) aura un ring où elle fera une performance et avec ses gants de boxe racontera ses rêves pour le droit des femmes au président OBama

3) Gaelle elle-même fera une conférence sur le thème de son doctorat qui se joue autour d ela création de son alphabet parce que toutes les sociétés rêvent.

4) Il est possible que Jeanne avec ses marionnettes viennent raconter le rêve des inouits par le mythe…

5) Alexis en muséologie sera approché la semaine prochaine pour prendre en charge une exposition muséale de la collection des artéfacts de cette conférence

6) 3 autres panélistes travaillant sur le rêve de façon atypique seront recrutés par Gaelle

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L’objectif est de créer » L’ÉQUIPE DE MONTRÉA» L dans un mini-colloque (2020 ou 2021) puis en 2022,  dans un deuxième colloque (encore à Montréal) d’attirer les plus grands théoriciens du rêveà travers le monde ….

L’objectif étant de publier un livre d’art dans une maison d’édition prestigieuse en Europe en 2023.

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La nano-citoyenneté-planétaire sera, à la suite de la fin de notre doctorat (Auld, Woodard, Rochette) suggérée comme champ de laboratoire à l’institut d’intelligence artificielle du Québec pour que d’ici 5 ans, la nano-citoyenneté-planétaire devienne opérationnelle sur terre…. le tout accompagné d’une marche nano-citoyenne de la maison de Borduas à Montréal à l’ONU pour y déposer une charte d ela nano-citoyenneté-planétaire … soit le droit à chaque enfant qui se meure de faim ou de blessures de guerre à une vie personnelle sur terre par le biais d’une invention de justice sociale.. la nano-citoyenneté-planétaire…

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EN CONCLUSION

Prend bien soin de ta maison de guérison elle prendra bien soin de toi on a besoin de toi ami pour enchanter le monde et en faire comme le dit si bien Gaelle UN CONTE POUR UN FEU D EJOIE

Pierrot vagabond,

ton céleste.

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3370… 19 DÉCEMBRE 2019,

ST-ELIE DE CAXTON… LE PASSAGE HOLOGRAMMIQUE D’UN VILLAGE-FRAGMENT DE CONTE À UN VILLAGE FRACTAL DE CONTEURS MÉTAPHYSIQUES …. CAR EN INVITANT LA GRANDE SOCIOLOGUE MÉTAPHYSICIENNE GAELLE ÉTÉMÉ À FAIRE UNE CONFÉRENCE SUR SES RECHERCHES DOCTORALES (LA RAISON COSMÉTIQUE) …. LE GRAND CONTEUR INTERNATIONAL SIMON GAUTHIER A PERMIS L’ARRIMAGE D’UN TERRITOIRE ENCHANTÉS PAR DES CONTES FRAGMENTS À UN UNE NOUVELLE HYPOTHÈSE FONDEMENT DE CE QUI CONSTITUERAIT LA MÉTAPHYSIQUE CONTEMPORAINE….. QU’EST-CE QUE LA MÉTAPHYSIQUE POUR LA MÉTAPHYSICIENNE GAELLE ÉTÉMÉ…. CE SONT LES NOUVEAUX CHEMINS DU MERVEILLEUX….

December 19, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur

Deux semaines déjà sont passées depuis que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) a accompagné la grande sociologue métaphysicienne Gaelle Etéme à une conférence à St-Elie de Caxton, invitée par le grand conteur international Simon Gauthier.

Le laïus oréparatoire à sa conférence pouvait se lire en ces mots:

Et si la raison n’était rien d’autre qu’un voir? Il existe un mot, connu de la nuit des temps. Les peuples en ont fait une pratique, un art du théâtre, du rituel, de la vie commune, de l’harmonie et du désordre, de la guerre et l’hypocrisie: c’est le mot “cosmétique”. Pour les grecs, la cosmétique ( de sa véritable écriture KosmetiKe), veut littéralement dire parure de l’univers. Ainsi, dans ce terme, si banal et décrié, se cache comme se révèle une énigme, celle du Kosmos, autrement dit, de la manifestation du phénomène; ce qui fait que vous et moi, toute chose, réelle ou imaginée, existent.

Or, si le phénomène soit la manifestation d’un exister (vous, moi, toute chose, réelle ou imaginée) est d’origine cosmétique comme semble nous le murmurer la mémoire des mots, par quelle attitude cognitive pouvons-nous comprendre l’essence d’une manifestation (ce qui la constitue et lui donne sa raison d’être)? Je vous invite donc dans un laboratoire de métaphysique en pensée pure( n’ayez pas peur c’est plus simple que ça n’y parait ???? ) que je développe depuis 5 ans. L’enjeu ici est d’engager avec vous une conversation, en explorant le rêve de la pensée, lorsque celle-ci, comme les tous premiers hommes que nous sommes toujours un peu, ont cherché à se saisir les contours de leur conscience en problématisant la fonction stylistique comme miroir de la raison.

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Tout a été filmé , archivé …..

Et tout s’est passé comme dans un conte fragmenté réenchanté par un conteur fractal… au sens de marquant la beauté du monde au fondement même d’une cosmologie dansante…

En débarquant de l’automobile… Nous eûmes l’éblouissement d’y voir installé à l’entrée du lot de la maison de Simon une affiche en bois peinturée et marquée: LABORATOIRE DE MÉTAPHYSIQUE …

Et Gaelle de dire bien innocemment… Je ne savais pas qu’il y avait un laboratoire de métaphysique à St-Elie de Caxton… et cela sans même se rendre compte qu’on parlait d’elle, qu’on attendait elle et qu’on avait créé de toute pièce un lieu-laboratoire de métaphysique.

Cela faisait plus de 5 ans que Gaelle travaillait nuit et jour ses inventions métaphysiques par un ancrage institutionnel sociologique….

Merci Simon…

St-Elie de Caxton, grâce à toi après Fred est maintenant devenu non seulement un village de contes… mais un village de métaphysique…

à suivre

Pierrot vagabond

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4259, 15 juillet 2020

UNCATEGORIZED

JE TE DEMANDE PARDON …. LA CHANSON DE MICHEL LE CONCIERGE ,,, NON SEULEMENT FERA OFFICE DE TITRE AU DOCTORAT DE NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) ….. MAIS EN CONSTITUERA AUSSI LE FIL D’OR DE TOUT L’ARGUMENTAIRE CONDUISANT À L’INVENTION DE L’INSTITUTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE (ET D’AMOUR TE DIRE MERCI) … CHACUNE DES LIGNES DE CETTE CHANSON ÉTANT RÉFLÉCHIE COMME UNE SUITE D’ANCRAGES LOGIQUES À NOTRE RÉCIT PERFORMATIF…. TRANSGRAMMÉ PAR UNE POIÉTIQUE DE LA JOIE DE VIVRE FONDÉE SUR UNE JUSTICE ÉPISTÉMIQUE DE RECHERCHE VÉCUE ET THÉORISÉE PAR NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) SUR UNE SÉQUENCE DE PLUS DE 14 ANS ….. LE TOUT FAISANT EN SORTE QU’EN 2022, AU COLLOQUE INTERNATIONAL SUR LES DIMENSIONS DU RÊVE ORGANISÉ PAR NOTRE GROUPE ÉLARGI DES RÊVEURS ÉQUITABLES ( GAELLE, MARLENE, MICHEL, PIERROT) DONT LE TITRE SERAIT… LES DIMENSIONS DU RÊVE….. L’INTERPRÉTATION DE MICHEL DE SA CHANSON ….. JE TE DEMANDE PARDON… SOIT L’HYMNE-MANIFESTE D’UN CRI DU K-OEUR AU DEVENIR D’UNE HUMANITÉ OEUVRE D’ART SUR TERRE…. LORS DE LA PARTIE-CONFÉRENCE DE MARLENE, MICHEL, PIERROT ….

JULY 15, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT

Quel merveilleux conseil d’administration de la créativité encore ce matin (Marlene la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond…

Gaelle et Pierrot ayant passé les 30 dernières heures en réclusion à deux dans son atelier de métaphysique, je suis entré hier soir vers 19 h…. ai jasé brièvement avec Marlene et Michel avant d’aller dormir pour mieux travailler cette nuit….

Levé vers 1 heures du matin… recouché vers 3h.du matin… Michel a finalement cogné à ma porte …. Puis… comme à chaque matin… mes yeux se tournent vers sa chanson JE TE DEMANDE PARDON… dont le texte orne  un mur de son bureau… grandeur cadre… illuminé ligne par ligne… et à chaque fois … l’ENCHANTEMENT PERFORMATIF de la chanson de Michel vient me saisir l’âme… comme si tout ce que j’aurais voulu dire dans la vie… y était inscrit avec un talent vraiment saisissant… comme si tout me convoquait à en faire le FONDEMENT MÊME DE NOTRE DOCTORAT …..  le fil d’or, le récit, le conte, l’éblouissement de notre amitié oeuvre d’art après 14 ans de joie de vivre en justice épistémique et par l’invention des lois qui pour nous ont constitué une vraie opérationnalité au quotidien … et cela sans faille entre nous …. du moins le pensons-nous profondément, ce matin encore ….

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JE TE DEMANDE PARDON

COUPLET 1
S’il m’arrive de parler au travers de mon chapeau
S’il m’arrive de prendre trop de place trop souvent
Si je m’approprie sans te voir l’espace de ta vie
Si je préoccupe ton âme en secret dans la nuit…                                                Je te demande pardon…
Je te demande pardon…

COUPLET 2
Si je vagabonde céleste tout autour de la planète
Si je suis parti sans avis au détour de nos vies
Si je t’ai volé ton rêve, déserté, laissé meurtri,
Si j’en ai trop fait, trop dit, ou pas assez dans ta vie
Je te demande pardon…
Je te demande pardon…

COUPLET 3

Si je n’ai pas compris la beauté du monde d’ici
Si je n’ai pas admis qu’il y a la vie après la vie
Si je suis révolté parce que je suis enchaîné
Si je ne peux te rassurer quand je suis déchaîné
Je te demande pardon…
Je te demande pardon…

COUPLET 4

Et si je le savais tout ce temps que je te volais…
Et si je le savais tout ce temps que toi tu m’aimais…
Je n’ai pas d’âme pas de K-œur aujourd’hui je le dis…
Je veux changer de vie et d’amour te dire merci
Je te demande pardon…
Je te demande pardon….

CHANSON MANIFESTE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE

Michel le concierge

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Ainsi donc. je dis à Michel devant Marlene ….

Mike ,,,, Je n’en reviens pas de voir que toutes ces années à vagabonder un pays en quête de vies personnelles oeuvre d’art, avec les quatre questions du pays oeuvre d’art, pour ensuite vagabonder la connaissance dans 4 universités , pour ensuite vagabonder ma propre station spatiale du k-oeur au travers de votre amitié oeuvre d’art à Marlene et toi … me conduise , matin après matin… à ta chanson JE TE DEMANDE PARDON … ou tout ce que j’ai vécu s’y trouve  CHANTÉ …

Et je me dis … si je ressens une telle grandeur dans tes mots à travers mon humble vie, mon humble k-ondition humaine … il est possible qu’il en soit ainsi pour quiconque a traversé la vie avec la sentiment D’AVOIR À DEMANDER PARDON POUR NE PAS EN AVOIR FAIT ASSEZ POUR LES AUTRES, surtout les moins privilégiés …

Et peu à peu … après des illiiers et des milliers d’heures de lectures ,,, d,écritures de blogue… la certitude suivante m’est venue…

TOUT NOTRE DOCTORAT EST CONTENU DANS TA CHANSON…

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Quel bel avenir de chercheurs nous avons devant nous MARLENE LA JARDINIÈRE, MICHEL LE CONCIERGE, PIERROT VAGABOND … et quel beau colloque 2022 intitulé LES DIMENSIONS DU RÊVES … sera initié par L’ÉQUIPE ÉLARGIE DES RÊVEURS ÉQUITABLES (GAELLE, MARLENE, MICHEL PIERROT)

Pierrot vagabond

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Vous avez parcouru la liste des écrivains/écrivaines par ordre alphabétique… heureusement que je ne m’appelais pas Claire Watson… nos rivières de rêves ne se seraient probablement jamais croisées…

Et puis non ! Comme je crois que dans la vie il n’y a pas de hasards, seulement des rendez-vous… si je m’étais appelée Claire Watson, vous auriez commencé votre recherche par la fin de l’alphabet…

J’ai bien hâte d’assister à votre conférence…

Bonne soirée,

Claire

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Ici, dans notre laboratoire de métaphysique, Gaelle et moi vivons la plupart du temps

dans un silence-cathédrale qui respecte nos rythmes de création…Vous qui me dites ne pas avoir le problème de la page blanche, … et qui adorez ce réveil à l’aurore pour la rencontre magique avec les mots… vous devez vous sentir littéralement éblouie par la vie du dire sous vos doigts…

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Je vous avoue que je n’ai pas non plus le problème de la page blanche…. et que d’être avant tout un sculpteur d’impossibles par le dire… me semble un magnifique présent que m’offre la vie… encore et encore… et comme c’est par les mots de tendresse humaine que j’ai pris soin des blessures de rêve qui font mal chez l’autre dans ma vie de vagabond-chercheur… c’est aussi par les mots de l’âme respectueux de la condition humaine   que je compte habiter ce 45 minutes-confidences-zoom  lorsque j’aurai le plaisir de m’exprimer devant David et vous

Pierrot

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1094 ….. 25 FÉVRIER 2009

Mon Gars – YouTube

1094 ..(RÊVEUSE) 25 février 2009

Diane Paquin

25 février 2009 – 8 h 47 min | Permalien

Cher vagabond céleste;

J’ai pris un certain temps à retrouver l’adresse que tu nous avais laissée par un soir de mini tempête à ma petite galerie d’art sur la rue Notre-Dame( que j’ai du malheureusement fermée , faute de fonds et surtout du désintéressement des gens) situation économique oblige…Je suis rêveuse, je pensais naïvement regrouper artistes, écrivains, intellectuels de tout acabit pour partager…échanger et rêver…je me suis trompée, ce n’est pas la première fois et j’imagine que ce ne sera pas la dernière…Tout cela pour te dire que le moment le plus heureux que j’ai connu là-bas c’est lorsque tu es passé nous voir avec ce détachement, ce bonheur et ce rayonnement, je me suis dit …ne serait-ce que pour ce moment… ça valait le coup.

Diane
De la feu Galerie MANA

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158 ….. 25 FÉVRIER 2009

158 …..25 février 2009

25 février 2009 – 11 h 25 min | Permalien

Chere Diane,
oh tres chere Diane,

Chaque fois que sur ma route de vagabond céleste, je croise un rêveur ou une rêveuse dont le rêve est à la veille de faire naufrage, ça vient me chercher mes larmes les plus belles…. tu sais… c’est jamais grave de faire naufrage… chaque rêveur ou rêveuse devient un naufrage(e) accroché(e) a sa bouée du rêve… le vent l’entraîne sur l’île de l’éternite de l’instant présent ou d’autre joyeux naufragés l’y attendent…

Je me rappelle très bien de mon passage a ta galerie d’art… je souffrais avec toi de l’échec imminent… je priais pour toi tout en te parlant… je t’ai même chanté quelques chansons je crois… et toi, tu m’as donné a manger… j’avais justement très faim… le vagabond comme je te disais n’a pas le droit de rien demander mais n’a pas le droit de rien refuser…

quand je suis sortie dehors, la buée dans le foulard, mes yeux étaient émerveillés… la vie m’avait permis de rencontrer une magnifique rêveuse…

Etre porteuse d’un rêve, c’est une signature qui traverse les siecles… souvent, je pens e a Van Goh qui n’a vendu qu’une seule toile de son vivant et qui aujourd’hui vaut des millions par toile:))))

Garde ton rêve vivant comme un soleil, il prendra une nouvelle forme telle chenille devenant papillon et surtout, tes échecs te rendront reveuse équitable, avec ce sourire du wonderful looser dont les jeunes rêveurs ont tellement besoin dans leur peur d’échouer…

Toi aussi, ce jour-la, tu m’a donné le courage de continuer ma route pour réseauter les rêveurs et rêveuses du Canada… Le pays oeuvre d’art se crée par des vies privées oeuvre d’art comme la tienne…

bonne convalescence
ma merveilleuse rêveuse

pierrot
vagabond céleste

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Pierre, la tendresse est le mot le plus précieux de l’univers… vous êtes immensément riche si vous en distribuez autant autour de vous… Brel en a si bien exprimé la valeur… et Pauline Julien la douceur… Ce soir j’ai l’âme à la tendresse… tresser avec vous ce lien et cette délicatesse…J’ai trouvé la tendresse avec mes enfants, et mes petits-enfants… je suis privilégiée. Je l’ai cherché ailleurs, dans les bras des hommes… j’en ai parfois frôlé l’illusion… le mirage… La véritable tendresse, celle qui s’exprime par les mots de l’âme, comme vous l’écrivez si bien, a comme le chante Brel valeur de diamants…

Vous êtes riche, Pierrot le vagabond !

Bonne nuit,

Claire

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Bonjour Pierre,

Dans votre silence-cathédrale, comment faites-vous pour pratiquer votre conférence ? Dimanche, David me disait qu’il attendait votre go, pour déterminer une date… Ça commence à prendre forme ?

Bonne journée ensoleillée,

Claire

que vous êtes brillante Claire… vos questions sont toujours ciselées les deux pieds bien à terre  comme vous vous êtes si bien décrite dans votre dernier courriel et l’on voit bien que David est un professionnel jusqu’au au moindre détail…par son respect inaltérable de l’acte créatif en l’autre.. j’apprécie…. c’est si rare…

ceci dit… .

Je travaille de la façon suivante…

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d’abord… dans une iere étape … j’ai pris le temps de réfléchir à f l’objectif de mon  45 minutes-confidences: qui pourrait se résumer comme ceci;  démontrer que de serrer la main à l’impossible permet de transformer un groupe de travail en un groupe de rêvance , donc en un groupe d’abs-xistence… ou quand … chacun prend soin du rêve de chacun….  cela peut avoir des conséquences étonnantes sur le taux de rétention en milieu organisationnel

Dans une 2ere étape…

j’ai tracé le squelette qui divise mon 45 minutes en quelques points-clés de mnémonique…. et cela …  en fonction de l’objectif. cité plus haut  poiétique… 15 minutes iere partie…. impossible / après/ cosmonaute

illustration… 15 minutes

2ieme partie …. 52 ans/ google, le camionneur

didactique: 13 minutes

3ieme  partie/ secret de famille / 3 postures /4 questions

fermeture recentrer l’objectif … . … 2 minutes… ..

chanson des allumettes…

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puis dans une troisième étape …

j’ai alterné  entre des marches de 45 minutes …. ou j’improvise  en murmurant comme si j’étais devant le public chaque partie du dire  et un retour  au portable …au silence-cathédrale par une  transcription  du dire improvisé dans mes marches.

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puis dans une quatrième étape…

je suis passé … au stage du par coeur…. ou j’ai porté surtout attention aux RACCORDS entre les parties du 45 minutes…  mais sans trop les cimenter…

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puis , dans les derniers jours…. je suis arrévé à l’étape la 5ieme étapecelle …..des enchaînements du par coeur….. d’un raccord à l’autre…en portant surtout … attention à l’âme de chaque partie …et ou finalement je m’assure que les courbes entre la poiétique, l’illustration, la didactique et la fermeture, sont bien équilibrées

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la 6ieme étape, celle que j’ai traversé dans les derniers jours …

a été de m’assurer que le tout est bien vulgarisé pour que je puisse faire d’un public hétéroclite …. un espace de conforthomogène ou chacun puisse se sentir intelligent ….. à travers .un respect tendre de confidences  e modélisant plutôt sous forme d’exploration confidencionnel/ public ….  que de contenu avec des réponses claires intercalées de gags..

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J’ai terminé toutes ces parties- Claire.. J’en suis maintenant rendu à LA POÉSIE DU PAR COEUR.. l’âme qui fait qu’une fois rendu en action dans le 45 minutes/confidences.. on oublie toutes ces étapes comme un pianiste qui a bien fait ses gammes pour se laisser surprendre par LA POÉSIE QUI SOUS-ENTEND LES MOTS… et par la poésie qui sous-entend les yeux de celles et ceux qui nous font l’honneur de nous écouter

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et depuis cette nuit…. je rallonge mes marches qui passent de 3 quart d’heures à une heure et demie… ou je traîne un stylo et un carnet… pour noter ces jaillissements d’enchantement qui pourraient faire en sorte que par la lecture de l’interface du public, de ses états d’âme, de ses non-dits, je puisse m’émerveiller moi-même de ce que j’inventerai en direct, comme un skieur qui fait du ski sur une nouvelle pente de ski… C’est sûr que je ne tenterai pas de passer par des gags…  mais plutôt par l’impossible ce qui sépare un confidencionnel d’un conférencier ou d’un humoriste

vais-je réussir mon pari? j’aime bien serrer la main à l’impossible:)))))))))))))…

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De son côté ….. Gaelle elle travaille couchée sur son sofa… à sa métaphysique…. puis après avoir écouté un you tube série coréenne…  soudain elle enclenche un long processus  soit de son travail graphique, soit de son travail théorique…puis soudain… elle sent le besoin de faire un audio de ses avancées en pensée pure… alors que ce soit la nuit ou le jour… cela passe en priorité..entre nous …..quoi que …Je mets donc entre parenthèses mes propres recherches en métaphysique (traité des abs) et mes transcriptions de audios.de Gaelle .. avec son accord bien sur…

Ce respect dans nos processus de création s’accompagnant parallèlement i d’un dire ou on se raconte l’un et l’autre nos nouvelles aventures méthodologiques au niveau de nos nouveaux enjeux de création. et comme on ne boit pas, ne se drogue pas, ne fume pas ni l’un ni l’autre… Gaelle est à l’eau chaude et moi au théou au café….. le tout s’interface dans une lucidité heureuse et constante. de faire oeuvre d’art en prenant soin du rêve de l’une et de l’autre… voilà ce qui nous porte au quotidien.,..

j’aimerais que mon 45 minutes-confidences fasse oeuvre d’art….  par pure joie de prendre soin du rêve de celles et ceux qui vont me faire l’honneur de me faire confiance.

EN CONSÉQUENCE DE QUOI,  TRÈS CHÈRE CLAIRE…

Je devrais être bientôt prêt… au sens…DE ….. dégagé de toute cette mise en forme qu’exige….. par le biais une discipline intense ….  toute présentation publique… disons que c’est au moins du 30 pour un… 45 minutes demande au moins 30 fois plus de temps de préparation … et on ne doit se consacrer qu’à cela… comme un athlète olympique…si on veut viser l’excellence…  et cela parce que, pour moi. ….. le bien commun visé … convoque une telle posture abs-xistencielle.

J’imagine que d’ici 7 jours je devrais être frais et dispos… pour déguster votre présence à vous et Davd dans la joie pure de vous partager mon rêve …. par la beauté du dire.par ce zoom Et comme j’ai consacré ma vie à l’exploration des lois de l’impossible autant par le vagabondage que par la recherche théorique.universitaire….. quelle joie ce sera pour moi de m’exprimer devant une vraie rêveuse et un vrai rêveur…

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un merci infini  à David pour son respect à mon égard….. c’est réellement apprécié je lui reviens là-dessus….  dès que je suis poétiquement prêt

Pierrot …..

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ici Pierrot….Je suis prêt pour le zoom David

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

14:15 (il y a 45 minutes)
À David, moi

J’ai traversé les périodes de raccords et des enchaînements… j’en suis maintenant aux italiennes…. cela veut donc dire que la poésie des mots est à ma portée donc ta date sera la mienne

Pierrot

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David Larose <dlarose@orizon.ca>

14:55 (il y a 6 minutes)
À moi

Excellent! Est-ce que le 1er octobre 2021 à 11h. tu serais disponible?

 

Au plaisir,

 

David

 

De : Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>
Envoyé : 15 septembre 2021 14:16
À : David Larose <dlarose@orizon.ca>; Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>
Objet : ici Pierrot….Je suis prêt pour le zoom David

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

14:56 (il y a 6 minutes)
À David

avec grand plaisir David merci de ta bienveillance à mon égard

Pierrot

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

mer. 15 sept. 22:24 (il y a 11 heures)
À Arnaud

Je me prépare pour une audition comme conférencier professionnel pour le bureau orizon Montréal… Je peaufine donc mon 45 minutes-conférences… par des marches de nuit à répéter à mi-voix et à ciseler le texte:)))

Pierrot

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Arnaud Chauchoy

09:03 (il y a 34 minutes)
À moi

Super  !  Tu me diras quand tu seras disponible…

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

09:28 (il y a 9 minutes)
À Arnaud

j’ai reçu une date pour mon audition zoom…. le ier octobre 2021 à 11 h. am devant une petite équipe de conférenciers professionnels si je réussis ce coup-là je vais être en mesure à 73 ans de payer les études de doctorat de Gaelle qui est très avancée dans une pensée pure qui va la propulser au niveau international… donc tu vois… je marche la nuit en poétisant mon 45 minutes.. j’en ai franchi toute les étapes… l’écriture, les raccords, les enchainements, les italiennes j’hésite encore si  je ne te verrais pas en personne pour te faire ma conférence dans un parc d’ici le ier octobre mais mon intuition me dit de ne pas le faire, pour garder la fraîcheur de la iere fois je connais la valeur de la iere fois de la poésie des mots et surtout que ce bureau de conférenciers, c’est le plus gros à Montréal il risque de me faire faire des 45 minutes confidences un peu partout dans la francophonie

à suivre donc je te tiens au courant

Pierrot

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chère Claire

Vous êtes la seule avec qui je tiens une correspondance épistolaire… probablement parce que nous partageons la même joie du dire…. J’ai écrit à David aujourd’hui pour lui dire que j’étais prêt… que mes italiennes cimentaient peu à peu mon par coeur au point d’en faire une feuille de musique dont la portéeme permet maintenant d’en déguster le ciselé du propos. David m’a fixé la date du ier octobre 2021, à 11 h. am. …. wowwwww … deux belles semaines à marcher la nuit tout en me racontant mes mots, à demie voix… juste pour l’émerveillement de m’étonner du rythme, de la modulation… des courbes que provoquent les images lorsqu’elles sont vraiment issues d’un vécu qui n’a pas triché avec son coeur.

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Je prends plaisir à vous partager mes archives…. sans doute parce que j’ai pour les recevoir une grande rêveuse dont les mots témoignent de la fraîcheur de la conquête de son rêve au quotidien…

J’ai eu un maître en philosophie.. je vous le présente don … et bon réveil pour la suite de votre écriture

Pierrot

Radio Ville Marie – YouTube

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1071… ROLAND HOUDE) Jacques Benoit

 

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Claire

08:55 (il y a 45 minutes)
À moi

Très cher Pierre,

 

Je l’avoue, quand je vois votre nom apparaître dans ma boîte de courriel, je souris.

La vie fait parfois de merveilleux cadeau… vous êtes un présent de l’existence que je n’attendais plus. Jamais, je n’ai ressenti avec un homme, une parenté intellectuelle aussi intense… Vos souliers de marcheur vous ont conduit vers moi à travers une phrase : « Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir. » Sûrement qu’au-delà des mots, votre sensibilité d’humain tourné vers l’autre, plutôt que vers lui-même, lui en a fait ressentir la profondeur… Ces quelques mots contiennent un parcours de vie, avec ses bons choix, mais aussi ses erreurs… Quand viendra le temps de me souvenir, j’aurai bien sûr quelques repentances, aucune vie n’est parfaite. Mais sur cette planète, où nous ne sommes qu’en vacances comme vous le dites si poétiquement, j’aurai surtout le sentiment d’avoir fait de ma vie un hymne à l’amour…

Cher Pierre, je ne prétends pas avoir votre profondeur philosophique… vous me perdez souvent dans vos écrits… toutefois, telle une équilibriste rêveuse, je prends plaisir à danser avec vous sur le fil de vos mots.  J’ai mis le 1er octobre, 11 heures, à mon agenda. Je n’ai pas encore reçu l’invitation de David, mais ça ne saurait tarder.

Je vous souhaite une merveilleuse journée,

Claire

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comme la vie fait drôlement les choses Claire…. mon 1000 pages… monsieur 2.7k … est une aventure littéraire dans le sens de Proust qui, juste avant sa mort ….  a du publier la iere fois à compte d’auteur en 3000 copies sous la maison d’édition Gallimard… après que Gide lui-même eut refusé le manuscrit parce que disait-il ………….illisible à cause de ses phrases trop longues… donc… 3000 copies …qui ont demandé 30 ans……. pour s’écouler dans le public…. aujourd’hui c’est dans les bibliothèques du monde entier…

j’ai toujours su … qu’un jour, après ma mort… mon 1000 pages (www.reveursequitables.com/cahierdepresse/monsieur 2.7k/ téléchargeable gratuitement sur internet connaîtra probablement ce même rendez-vous posthume avec la littérature universelle…

votre passion des mots rejoint tellement la mienne

et cela c’est aussi un profond cadeau pour moi …

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1126 ….. 3 JUIN 2013

1126.. (DENIS LAMARRE) D’UN VAGABOND HOMÉRIEN À UN AMI

vagabond homérien d’écrire par votre blog à un ami:)))

HOMMAGE A DENIS LAMARRE

article sur Google
pdf, juin 2008, Flèche Mag

(Denis Lamarre)…«Mon retour à la chanson a duré près d’une vingtaine d’années, entre 1982 et 2000…

C’est pendant cette période fébrile qu’il est parti en tournée en duo avec son ami Pierre Rochette, des 2 Pierrots.
Les deux complices ont donné plus de 3 000 spectacles, parcourant le Québec dans tous les sens, sans jamais manquer de revenir régulièrement chanter à l’auberge La Calèche de Sainte-Agathe.

(Denis Lamarre) « Au milieu des années 90, Pierre et moi avons reçu un prix de l’ATL comme employés touristiques de l’année »

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Cher Denis Lamarre,

 

J ‘ai mis 7 ans à mon 1000 pages , 7 ans de ma vie, dont 2 ans et demie en bibliothèque à savoir où était ma place dans la littérature mondiale…

A 20 ans, je savais comme Cézanne , Proust et Picasso, qu’après ma mort, mon oeuvre serait reconnue comme une grande oeuvre canadienne..

J ‘ai fait pour la littérature ce que Jackson Pollock a fait pour la peinture… le renversement idéologique de l’acte de peindre… pour moi la littérature, c’est le placenta de ce que je suis devenu… De la même manière qu’on ne peut comprendre les demoiselles d’Avignon et son importance culturelle sans une connaissance amoureuse de l’histoire de l’art, on ne peut saisir la musique de mon 1000 pages sans une connaissance de l’histoire de l’écriture au Québec comme au Canada

Ce MONSIEUR 2.7K, c ‘est l’histoire de Monsieur K, prisonnier numérique, qui réussit a s’évader de 1000 pages de débris de bitts pour enfin réaliser son rêve… marcher la fraîcheur existentielle de la beauté du monde sans que le boulet de l’information soit enchaîné a un de ses pieds… retrouver l’ile de l’éternité de l’instant présent telle qu’elle existait avant l’Ulysse de James Joyce et l’Épopée comme l’Iliade d ‘Homère, en faisant par l’errance philosophique le plein d’espace et de temps.… Une épopée du 21eme siècle s’évadant de la dématérialisation numérique graduelle du 20ème.

Dans la lecture de ce 1000 pages, Il ne faut pas trop accorder d’importance aux débrits de bitts (le coté éclaté de l’histoire, du récit).. il faut lire l’ oeuvre comme si on écoutait de la musique contemporaine, dodécaphonique ou sérielle… et suivre la danse concrète et visuelle de Monsieur k (Krishnamurti, Kafka ou Kerouac, selon les pages) danse euphorique comme celle de Zorba le grec, la danse de l’instant présent, la danse de l’île de l’instant présent, celle des brosses d’être et des attaques d’être, la littérature écrite par des pieds qui dansent sur des debits de bitts placentas:))))

En ce sens, mes 100 chansons écrites sur la route furent un journal de bord du journaliste de l’être pendant qu’il danse la fraicheur existentielle de la beauté du monde tout au long de son vagabondage à travers le pays.

…Est-ce folie? Est-ce l’homme du 21eme siècle tel qu’il sera dans deux générations, une masse critique de vagabonds célestes avec vie privée oeuvre d’art en marche épopée vers un pays oeuvre d’art? Seule l’histoire pourra un jour en faire le compte-rendu.

Chose certaine, la communauté des historiens de l’art finit toujours par nettoyer le fil d’or de l’histoire de la pensée en séparant le bon grain de la poussière des mots…

Servir l’histoire de l’art par une vision en signant son siècle, voila le rêve de tout créateur. Comme si on écrivait au clair de la lune et que 1000 ans plus tard , quelques enfants reprenaient le refrain sans se douter qu’ils utilisent un morceau essentiel du patrimoine universel:))))

bonne journée Claire…

St-Élie de Caxton chez Simon Gauthier… – YouTube

 

 

———- Forwarded message ———
De : Marc-Antoine Gilbert <marc-antoine@lapeuplade.com>
Date: jeu. 16 sept. 2021 à 10:13
Subject: Soumission d’un manuscrit – La Peuplade
To: <pierrotvagabond412@gmail.com>

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Cher Pierre,

L’avant-midi, après ma période de création, quand il fait beau comme aujourd’hui, je sors sur ma terrasse, en pantoufles et en pyjama – à l’aurore ma passion des mots est trop pressante pour je prenne le temps de m’habiller en jolie madame – et j’écoute de la musique ou des chansonniers, histoire de nourrir mon imaginaire.

Ce matin, j’ai choisi de commencer avec votre chanson du camionneur, chanté par vous. À la fin, c’est votre album : Pierre Rochette – Le vieux Montréal, qui a suivi. En me dorant au soleil, j’ai écouté toutes vos compositions. Les mots de votre jeunesse m’ont replongé dans la mienne… j’ai vu défiler des ombres de souvenirs. Ça sert à ça, les mots, ça survit au temps, et ça inspire ceux qui les lisent ou les écoutent…

J’ai une âme de romancière, dans mes romans, je plonge régulièrement dans le passé, pour ensuite revenir au présent. J’ai eu plaisir à découvrir, un brin, ce jeune homme qui a précédé le vagabond céleste…

Savourez, mon ami, cette belle journée ensoleillée,

Claire

PS : Je vais suivre vos conseils, en lisant vos 1000 pages…

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très chère Claire

comme vous êtes adorable

 

Le deux Pierrots – YouTube

 

tout mon 1000 pages raconte aussi ce passé du Vieux-montréal….  voyez-vous… vous et moi on a l’âge ou le passé s’habille de poésie pour mieux enchanter les dernières années dont on sait qu’elles seront éblouissantes parce qu’on ne triche pas avec son rêve… probablement que le roman que vous allez entamer cette année sera du meilleur cru parce que votre sens de l’intrigue puisera dans l’impossible sous lequel vos mots s’abreuvent

bon avant-midi ensoleillé

 

Pierrot

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Je me disais ce matin

à quel point ce 45 minutes-confidences chez moi nparce que vous et votre fils David êtes d’authentiques rêveuse et rêveur suscite chez moi de l’enchantement… J’en suis rendu à la poésie du par coeur quand je marche la beauté du monde la nuit et ça me rappelle tellement ma carrière quand j’écrivais des numéros  après un spectacle…. dans l’abandon aux énigmes du dire… Nous sommes le 18 septembre… 12 jours avant le ier octobre quand je pratiquais mon métier d’artiste… j,aimais que l’enfance me visite et que dès que j’arrivais sur scène, j’en avais même oublié que j’avais écrit un numero..

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Je n’ai jamais eu le trac…. sans doute parce que mon grand-père Lucien , mon oncle Paulo …et mon père Roger m’avaient enseigné l’essentiel…. ti-gars…. veux-tu devenir un artiste disait mon père Roger…il me montrait une bouteille de bière et disait… touches pas à ça… et comme dans tout illiciste, j’ai toujours vu le visage authentique de mon père… j’ai respecté cela

L’Engagement ?… – YouTube

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96 … LA RUE GOUIN

29 janvier 2009 – 19 h 14 min

COUPLET 1

ou êtes-vous la gagne d’la rue Gouin
quand nos mères nous criaient par la fenêtre
de rentrer prendre nos bains

ou êtes-vous la gagne d’la rue Gouin
quand on tirait des roches aux Lessieurs
pour qu’y r’tournent dans leu coin

ou êtes-vous la gagne d’la rue Gouin
quand on rêvait nos rêves en cachette
avec Raynald Boutin

Raynald Booutin
j’ai entendu dire
que t’as pris ta r’traite du moulin

que t’es dans l’âge d’or
que tu voyages
que tu danses même des danses de lignea
à page

j’ai entendu dire
que ton enfance est en vacances

j’ai entendu dire
que ton enfance est en vacances

COUPLET 2

ma vieille maison
a brûlé sa rue Gouin
entre les Duchesneau les Tremblay
un trou dans mon passé

ma vieille maison
a brûlé s’a rue Gouin
ca s’peux-tu
que la gagne des Lessieurs
soye r’venue se r’venger

ma vieille maison
a brûlé s’a rue Gouin
c’est peut-être
l’allumette allumée du Grand André Gauthier

André Gauthier
j’ai entendu dire
que t’as pris ta r’traite d’la police

que tu voyages dans une belle cage
remplie de toutes sortes
d’artifices

j’ai entendu dire
que ton enfance est en vacances

j’ai entendu dire
que ton enfance est en vacances

COUPLET 3

Madame Boutin, Madame Tremblay
Madame Duchesneau Madame Gauthier
Madame Arpin Martin Madame Lebel
sont decedees

de mon enfance
reste pu qu’ma mère
encore vivante ben en santé

de la Tuque a Shawinigan
j’m’en va marcher
pour aller l’embrasser

Bonne journée de créativité, Claire

Pierrot
vagabond céleste

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Cher Pierre,

Vos messages me font toujours un immense plaisir… comme on disait chez nous, dans mon Abitibi natale… surtout, ne comptez pas les tours !

J’ai toujours trouvé qu’une conférence était une sorte de one man show, alors vous, qui avez l’expérience de la scène, vous devriez vous y retrouver très à l’aise. À ce que je devine, vous êtes conscient qu’être conférencier c’est un métier exigeant et que les attentes sont élevées, alors vous avez mis beaucoup de temps et de réflexion à préparer votre présentation pour atteindre l’excellence. Je ne doute pas du résultat… et j’ai très hâte de vous entendre.

Pour ma part, quand on m’invite à faire des présentations dans les librairies, les bibliothèques ou aux hasards des différents Salon du livre, je préfère les entrevues/causeries, avec animateur et questions de la foule, là où je suis parfaitement à l’aise. Comme je l’ai écrit, être conférencier c’est un métier, et moi, je sens que je n’aurais pas l’aisance nécessaire sur une scène…

Je ne sais pas si en visitant mon site web vous avez jetez un œil à l’onglet Campagne de presse. À tout hasard, je vous joins cette entrevue d’il 3 ou 4 ans, en tout cas d’avant la pandémie. C’est celle où je décris le mieux ma passion de l’écriture et discute de plusieurs de mes romans :

https://tvr9.org/nos-archives/paroles-d-auteurs/item/paroles-d-auteurs-claire-bergeron-episode-256

Je vais souper chez David, ce soir, il va sûrement me transmettre l’invitation pour assister à votre présentation. Aussi, il y a un important rêve que j’aimerais bien encore réaliser… et David travaille très fort en ce moment pour que ce rêve ait une chance de voir le jour… je vous en reparlerai… Au fait, êtes-vous doublement vacciné ? Les présentiels vont revenir… ce serait dommage que la seule personne que l’on refuse à l’entrée soit le conférencier lui-même… Je vous souhaite une belle fin de journée, une agréable soirée, et une jolie balade sous les étoiles, la nuit prochaine.

Claire

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chère Claire… je suis doublement vacciné et Gaelle aussi…

je m’empresse d’écouter cette entrevue de vous et il est vrai… comme je disais à Gaelle cette nuit … que pour moi … l’enchantement de faire du bien aux autres par l’art de la parole bienveillante bien orchestrée en fonction d’un objectif vital ou celles et ceux qui m’écoutent ………  peuvent s’abreuver d’abord aux sources même de leurs questionements… me semble faire partie du respect que l’on doit accorder à l’énigme que représente  notre condition humaine sur terre…

JE VEUX VIVRE MA VIE COMME J’AIMERAIS LA LIRE QUAND SERA VENU LE TEMPS DE ME SOUVENIR…me semble si jute…. et si signé…..  par votre vie oeuvre d’art en elle-même

alors je plonge dans votre entrevue toujours un plaisir de vous lire

Pierrot

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quel délice que cette entrevue, Claire

Boîte de réception

vraiment…. la passion des mots vous coule de source… celle de l’intrigue aussi….et c’est la force de votre oeuvre qui en elle-même parle pour vous… viendra le jour ou je vous lirai vraiment…vous êtes plus grande que je me l’étais imaginé…. et déjà ce que j’avais imaginé m’apparaissait bien ancrée dans un rêve authentique

Pierrot

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Cher Pierre,

Comme l’avez écrit, nous sommes à l’âge où le passé s’habille de poésie, pour mieux enchanter nos dernières années. À l’âge également des nobles amitiés, celle de la communication et du partage… seulement, cette douce complicité de l’âme et de l’esprit ne s’achète pas au Dolorama du coin… c’est pourquoi elle est si rare C’est ce présent de la vie que je n’attendais plus. Puis un vagabond céleste est passé, il m’a écrit ceci : « Si on entretenait un échange sur courriel qui, un jour, pourrait constituer un livre sur  l’importance du rêve dans une vie humaine….pensez-vous que cela vous serait confortable?On se raconterait nos vies, les rêveurs et les rêveuses qui nous ont marqué…. moi en tout cas, avec vous, j’aimerais bien… qu’en pensez-vous?»

J’ai hésité, je ne vous connaissais pas. Mais un petit bout de phrase me trottait dans la tête : «…moi en tout cas, avec vous j’aimerais bien…» Quelques mots… une ritournelle… Souhaitant vivre ma vie comme j’aimerais la lire, je ne pouvais pas me permettre de manquer ce rendez-vous dans le temps… quitte à ce qu’il ne soit qu’un bref passage… Votre philosophie de vie m’intéressait… Pierre, j’aime bien cette noble amitié qui se développe entre nous deux… Bonne fin de dimanche.

Claire

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Chère Claire… ))))

l’amitié par la passion des mots…  me semble un superbe atelier pour sculpter les dernières années de cette énigme que constitue la vie sur terre… et j’aime bien cette eumétrie élégante que donne la correspondance courriel.. vous et moi étant d’abord je pense des ermites consacrés à une oeuvre qui demande en soi de l’abnégation heureuse et une discipline d’abandon au plaisir du dire sans faille. Quand Gaelle rentrera à l’université de Sherbrooke en janvier pour terminer son doctorat en métaphysique… cela constituera une consécration issue de cette année-covid qui fut pour nous ici… une vraie chance de réclusion enchantée consacrée uniquement à la pensée pure… Vous êtes une personne de qualité Claire  ….. et vos mots en témoignent…

alors yessssssssssssssssssssss bienvenue à une oeuvre littéraire possible donnant suite à ce jaillissement de la joie de l’amitié oeuvre d’art entre nous

Pierrot

 

p.s. quelques extraits de mon journal ou je témoigne de la valeur de l’amitié entre autres vis-à-vis mes amis Michel le concierge et Marlene

la jardinière

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Gaelle vient de publier sur facebook un video sur  une partie de son doctorat en rechercfhe création… comme c’est une partie fondamentale de mon éthique de prendre soin du rêve d’une personne sans raison personnelle cachée voici une facette de notre quotidien de chercheur(e)s

 

atelier de la méthode, facebook

y a un video sur sa méthode pour faire des semioias…

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LETTRE DE MOTIVATION AU NOUS

Comme il reste à peine 2 heures avant la fermeture de votre concours, et que nous avons passé quelques nuits et jours à sculpter une proposition de projet qui nous tient à cœur … pendant que Gaelle peaufine  le descriptif de notre proposition, au nom de nous deux, j’aimerais témoigner, AU NOM DE NOUS DEUX,  de notre joie profondément reconnaissante qu’un tel concours de résidence puisse exister pour des DUOS. Oh… que oui… Nous portons le rêve de nourrir de notre création une telle opportunité…

Comment vous dire …. Notre duo de chercheure-artiste (Gaelle Étémé) et d’artiste-chercheur (Pierrot vagabond) est à la fois, intense, authentique, passionné et des plus atypiques ….. et cela jour après jour, nuit après nuit depuis trois ans, comme peuvent en témoigner des milliers d’heures d’enregistrements-audio dont nous conservons précieusement les archives en vue de nos œuvre réciproques…

Gaelle est une métaphysicienne sociologue doctorante qui s’est découvert en cours de route une véritable passion pour la création de graphes comme mode de connaissance métaphysique de ce que serait une cosmologie de la pensée… pendant que moi Pierrot, je suis un artiste de scène qui après 32 ans de carrière s’est découvert une véritable passion pour la pensée abstraite par le vagabondage de la beauté du monde par l’errance poétique d’une lettre…. LA LETTRE k…. L’ÉPOPÉE DE LA LETTRE k….

Nous portons projet de travailler ensemble comme duo d’artistes-chercheures en résidence ,,,,durant 3 mois dans un projet portant sur la valeur épistémologique du graphe dans le cadre de  l’étiquette de MUSÉE SAUVAGE (Gaelle)  dont l’objectif consiste à réfléchir aux fondements philosophiques de son programme MSI (métaphysique spéculative interactive)… par la mise en actualisation d’une question de fond : QUELLES SONT LES PROPRIÉTÉS ÉPISTÉMOLOGIQUES D’UN GRAPHE?

Pourquoi cette question que porte Gaelle est aussi fondamentale pour moi, Pierrot vagabond,,, parce que durant 20 ans, je me suis conçu comme une LETTRE K, UN GRAPHE,  vagabondant la beauté du monde et que ce qu’en perçoit Gaelle, j’ai expérimenté topographiquement ce qu’elle appelle un MUSÉE SAUVAGE EN MARCHANT LA BEAUTÉ DU MONDE PAR L’ERRANCE POÉTIQUE. Je suis donc pour elle un graphe vivant en dialogue avec sa théorisation d’une métaphysique des graphes et elle est donc pour moi la mise en théorie de ce que j’ai vraiment vécu dans L’ÉPOPÉE DE LA LETTRE K comme graphe marchant la vie dans la mise en musée sauvage dans son errance poétique au quotidien

A l’origine, au début des années 2000, j’avais d’abord écrit un roman philosophique initiatique (www.reveursequitables.com / cahier de presse/ MONSIEUR 2.7K)  qui raconte l’histoire de Monsieur K… , prisonnier numérique qui s’évade d’Internet après avoir franchi 1000 pages dématérialisées de débrits de bitts… avec le rêve de marcher la fraîcheur existentielle de la beauté du monde sans le boulet de l’information enchaîné à l’un de ses pieds, enfin libéré de 1000 pages de placenta ayant permis l’accouchement d’un vagabond céleste. Toute ma démarche consistait à me créer sous forme d’archétype hologrammique .. soit LA LETTRE K SE PROMÈNANT PENDANT 1000 PAGES AVANT DE S’ENFUIR DE LA LITTÉRATURE…. C’est à la librairie alternative recyclo-livres de Victoriaville où j’ai couché sur une table dans la cave comme squatter durant 4 ans et demie, que le point final de l’épopée littéraire de la lettre K  fut posé… La rédaction du 1000 pages étant terminée….. Le lendemain ….. Pierrot le vagabond céleste (la lettre K dans monsieur 2.7k) prit la route sous la forme d’un archétype hologrammique K,(sur you tube, démo pierrot) soit … un petit bonhomme avec 2 bras 2 jambes pour vagabonder ….  d’abord le pays œuvre d’art , pour ensuite infiltrer comme artiste-activiste-humaniste  quatre universités dans le but d’en faire un doctorat atypique et autodidactique à titre de recteur poétique de la connaissance ….

C’est dans ce contexte qu’à l’université du Québec à Montréal….que j’ai rencontré Gaelle Étémé.…  Il y a de cela presque 3 ans maintenant… et nous sommes devenus des amis-chercheurs, respectueux de nos bulles de recherches respectives, dialoguant nuit et jour, 7 jours par semaine par le biais de milliers d’heures d’enregistrements audio …de plus en plus  intrigués elle et moi … par le fait qu’une lettre K devenue graphe hologrammique puisse se concevoir par le vécu même de son errance poétique … COMME POSTURE GRAPHIQUE D’UN MUSÉE SAUVAGE … ce qui a nous permis une question commune à nos deux recherches autonomes? QUELLES SONT LES PROPRIÉTÉS ÉPISTÉMOLOGIQUES D’UN GRAPHE?

Car non seulement, par la lettre K, je fus un graphe qui a pris la route, mais je me reconnais dans son étiquette MUSÉE SAUVAGE au sens ou elle symbolise les propriétés même de mon errance poétique sur laquelle j’aspire à en reconstituer les lois par UN GLOSSAIRE DES ABS … Oui, moi aussi je suis , à ma manière sur la piste de la valeur épistémologique de Monsieur 2.7k comme graphe par son vagabondage de l’errance poétique sur terre…

Nous pensons, Gaelle et moi  que ces trois mois à produire en équipe une épistémologie du graphe à partir de nos deux postures de chercheurs peut constituer topologiquement une avancée incontournable et dans ce projet commun …et ….  dans nos œuvres respectives… pour ma part… doctorat  (Auld, Woodard, Rochette).

Trois mois en résidence à Paris sur l’approfondissement de cette  question de recherche…. Wowwwww ….. Célébrer non seulement notre amitié œuvre d’art, mais une étape essentielle dans ton programme de spéculation métaphysique interactive comme une étape essentielle dans mon projet d’un glossaire des abs par les lois l’errance poétique …. Wowww ….  Je n’ose croire qu’à 72 ans, une telle joie de recherche topographique en équipe nous soit accessible…. Un projet œuvre d’art pour célébrer nos 3 ans d’amitié œuvre d’art par la recherche métaphysique…. Wowwww… .

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Bonjour Pierre,

Pour un profane, le travail que vous accomplissez, Gaëlle et vous, est complexe, difficile à saisir… mais je suis curieuse. Votre rencontre, étonnante et improbable, me conforte dans la conviction que la vie nous réserve des rendez-vous. J’admire ce travail d’ascète, qui visiblement vous enchante, c’est merveilleux ! Peut-être un jour, pourrez-vous m’en parler… cette pandémie aura une fin… les rencontres redeviendront naturelles… et c’est toujours plus facile de s’exprimer en présentiel. Vous et moi, Pierre, nous sommes dans le dernier quart de notre vie… pour ma part, je veux le vivre intensément, en trouvant des réponses à certains questionnements, qu’il y peu de temps encore, ne me préoccupait pas…

Il n’y a pas de hasard, que des rendez-vous…

Bonne continuité…

Claire

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très cher Claire, chacun de vos courriels m’enchante par leur intelligence

Boîte de réception

très chère Claire

Ne vous en faites pas trop pour la complexité de nos travaux en pensée pure, à Gaelle et moi …. même des professionnels de calibre universitaire sont impuissants devant le nouveau champ de recherche paradigmatique que nous ouvrons en métaphysique…. tout se passe un peu comme si un spécialiste du cerveau allait parler de ses dernières avancées à un spécialiste du traitement des pieds en arthritique… quand j’ai fait ma maîtrise sur les émotions dans le rire à l’université de Montréal

mon directeur n’a rien saisi de ma démarche, parce qu’il ne faisait pas de scène… Ce fut pénible pour lui plus que pour moi…. parce qu’en réalité, ce fut la scène qui a dirigé  mes 14 ans de recherche que j’ai vécu comme un doctorat en ma^trise et ce qui  faitr qu’il n’a pu qu’assister à mes inventions méthodologiques qu’en spectateur ahuri …. Le seul qui aurait pu me diriger était à New York., il s’appelait John Morreal…. mais je n’avais pas les sous … et comme Internet n’existait pas… je n’aurais pu avoir de zoom avec lui

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Gaëlle Étémé – Le corps comme texte: jugement de goût et hégémonie culturelle (6 mars 2015) – YouTube

Gaelle était en sociologie…. elle avait un directeur de thèse…. elle avait réussi sa maîtrise qui se retrouve sur internet d’ailleurs… avec excellence et mention d’honneur … mais même après avoir réussi l’excellence dans tous ses cours de doctorat en sociologie… elle a reçcu un non-recevoir de la part de son directeur de thèse parce qu’en socio… on n’accepte pas de doctorat recherche-création… et surtout en métaphysique de la sociologie. Elle a du écrire à travers le monde…dans différentes universités pour se rendre compte… que soit on ne lui répondait pas… que soit elle recevait la réponse suivante… ce que vous faites n’entre pas dans le champ de nos compétences..

Ce n’est que depuis un mois qu’une professeure en recherche-création… enseignante en doctorale et directrice de département à l’université de Sherbrooke.. qui travaille en épistémé marginale… a pu lui dire… JE VOUS DIRIGERAI…. et qu’un professeur de Concordia spécialiste en linguistique africaine lui a dit.. je pourrai vous co-diriger en mineure…

Et pendant ce temps… nous avons bûché très dur …. et pas question que Gaelle travaille en dehors… la pensée pure, c’est comme l’athlétisme… ça demande un engagement nuit et jour, 7 jours semaine… ET NOUS N,AVONS PAS TRICHÉ…

Par contre

La pensée de Gaelle est suffisamment modélisée maintenant pour qu’une personne superbement intelligente et qui s’annonce curieuse comme cela est votre cas Claire … …. puisse avoir le plaisir de se faire détective complice au cours d’une de ses conférences en métaphysique… qu’elle finira bien par faire un jour ou l’autre…

MERCI DE VOUS ANNONCER COMME CURIEUSE..

Pierrot

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Viendra le jour… 

Boîte de réception

À moi

Vous avez écrit:
… viendra le jour ou je vous lirai… J’ajoute: …. viendra le jour où l’on se rencontrera…Ce jour-là, je vous offrirai le roman de votre choix, avec en dédicace la phrase qui a fait se croiser les rivières de nos vies…Bonne soirée, cher Pierre!

 

c’est drôle chère Claire.,

 

ça fait tellement d’années que je vis en réclusion enchantée pour mes recherches en pensée pure… que le fait de vous rencontrer en personne autour de la joie des mots cultivés entre nos courriels … me semble.d’un naturel oeuvre d’art.. événementiel….:)))))))))))))))))).

Pierrot, votre tout dévoué

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Qui est mon ami Michel le concierge?

1934 ….. 17 JANVIER 2018

1934 .. (UTOPIE) APRÈS «LE PAYS OEUVRE D’ART?» ET « LA PELLE JAUNE», MICHEL LE PHILOSOPHE-PROGRAMMEUR-CINÉASTE-CONCIERGE SOUMETTRA SON TROISIÈME DOCUMENTAIRE «PHILOSOPHIE, LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE» AU FESTIVAL INTERNATIONAL DU DOCUMENTAIRE DE MONTRÉAL EN 2018.

January 17, 2018 Pierrot le Vagabond Chercheur

Notre conseil d’administration de la créativité de ce matin fut vraiment rafraîchissant. Nous devions filmer nos nouvelles avancées conceptuelles mais hier soir, Michel a visionné le tape pour voir s’il n’y traînait pas un vieil enregistrement qu’on aurait oublié.

Effectivement, nous avions une heure (tournée en octobre)… et Michel de me dire… «NOUS SOMMES VRAIMENT LES TROUS NOIRS DE LA PHILOSOPHIE» et je pense que ce tape devrait servir de fondement au prochain documentaire.

Marlene étant du même avis, cela m’a rendu très heureux car Michel représente pour moi ce que j’ai vu de plus intelligent de la philosophie vue d’en bas.

J’oserais ajouter que nous sommes une espèce de trou noir de la philosophie, dans le sens du dictionnaire des concept philosophiques de Michel Blay à l’item UTOPPIE

utopie
p.817

1- Récit d’un voyage imaginaire dans un monde meilleur
2; Ce monde en lui-même.

Avec le dialogue sur la meilleure forme de gouvernement de l’Utopie, dont le livre second décrit en détail l’organisation de la vie communautaire des habitants D’UNE ÎLE IMAGINAIRE qui se présente comme UN CONTRE-MODÈLE AUX MONARCHIES du début du XV1 s., More créant, en plus du mot lui-même, UN GENRE LITTÉRAIRE, UN PROCÉDÉ PHILOSOPHIQUE, UN NOUVEAU PHILOSOPHÈME.

Si la réception du terme a évolué, l’utopie, COMME GENRE PHILOSOPHICO-LITTÉRAIRE, enrichie de perspective scientifique ( avec la nouvelle Atlantide de Bacon), historique (au x111eme et x1Xeme s. ) et critique (au xxeme s.) présente une relative continuité, DANS SES THÈMES ET DANS SA CONSTRUCTION,

On a donc pu en dégager des invariants (fermeture, différence avec le monde connu, gestion communautaire) et mettre en évidence, par l’analyse structurale des textes utopiques, l’agencement des différents niveaux de discours, l’importance de la notion d’espace et le mode fictif d’application d’une théorie sociale.

«exercice mental sur les possibles latéraux» (R. Ruyer). L’UTOPIE CONSTITUE UNE MÉTHODE PHILOSOPHIQUE QUI SE CARACTÉRISE PAR LE RECOURS À L’IMAGINATION, par « des expériences contre-factuelles» (B. Goodwin), par un effort de reconstruction rationnelle de la société.

D’un côté, l’utopie reste ancrée dans le texte délibérément ouvert de l’Utopie. De l’autre, par-delà ses recherches de sa définition (le contenu, la forme, la fonction) elle est comprise comme l’expression générale «de l’aspiration du mieux-être» (R.Levitas) .

L’utopie, qui désigne la « CONJONCTION DE LA PHILOSOPHIE OU DU CONCEPT AVEC LE MILIEU PRÉSENT» (Gilles Deleuze) peut jouer un grand rôle DANS LA PENSÉE POLITIQUE ET MÉRITE D’ÊTRE PRISE AU SÉRIEUX.

Sur Google
www.wow-t.com

 

Viens t’en l’amour – YouTube

Philosophie ?… / Le film… – YouTube

 

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4521, 22 JUIN 2021

EXTRAIT DU DERNIER ATELIER DE LA MÉTHODE

PIERROT

35 : chacun est animé par quelque chose qui l’anime profondément … qui es prêt à investir sa créativité à l’intérieur d’un groupe… c’est ça un collectif… Un collectif passe par le cœur et actuellement, parce qu’on se connaît un peu plus par nos rencontres, le cœur du collectif est en train de s’installer … c’est sain un collectif quand le cœur s’est construit à notre insu… ça devient vraiment intéressant… (36.54)

GAELLE

36 : Fait que du coup, c’est toi Pierrot … je me disais… comme toi tu travailles avec la problématique du vagabondage, de travailler la question donc, qu’est-ce que c’est que vagabonder le quotidien à travers LA FISSURE DU TEMPS? (37.12)

PIERROT

37 : moi je sais bien que dans Monsieur 2.7k … ça commence par une expérience de cerveau-théâtre… que j’ai toujours rêvé monter… alors dès les ières pages du roman initiatique , c’est une quinzaine de personnes qui sont couchées dans des sleepings par terre et il fait noir, tu n’entends qu’une voix.  C’est le cerveau-théâtre… et dans le roman, ce cerveau-théâtre , c’est une voix qui raconte l’expérience et ça se termine par un déjeuner en commun … (Gaelle… ah, c’est génial) et ce qui est intéressant, c’est que ça demande aucun décor… les gens amènent leur sleeping, 10 ou 15 personnes qui sont couch.es par terre… et le narrateur est hors temps, hors réalité, hors servitude… c’est-à-dire ce qu’il raconte, c’est ce que tout le monde rêve de vivre un jour … c’est un abandon à la beauté du monde …. et tout ce que je demande, c’est que t’amènes ton sleeping , tu te couches à terre dans le noir et ça dure une demie-heure (Gaelle… c’est génial)… On entend que la voix, on ne voit pas la personne (38.49)

GAELLE

38 : Ça ressemble pas mal en fait à ce que je t’avais dis… en fait, c’est marrant… il y a quelques semaines et on était sortis justement de l’autre groupe avec lequel je travaille qui est les rêveurs équitables… et là je dis à Pierrot… écoute Pierrot … j’ai idée comment tu pourrais mettre ton ier abs en scène et là j’avais appeler ça le fantôme littéraire… Moi j’aime bien ça le cerveau-théâtre, je trouve ça génial … et je me demande même que étant donné que dans un théâtre ça se termine par un déjeuner le lendemain … je me demande si on pourrait pas amener quelque chose de performatif et les gens qui vont venir pourraient très bien manger le lendemain (39.44)

PIERROT

39 : Et là ce qui est intéressant, c’est que les gens ont vécu une expérience onirique, ils ont vécu un rêve … moi j’appelle ça une troupe de somnambules dans le fond … l’idée, c’est qu’on est tous habités par une vie… on est des doubles vies parce que comme rêveurs on a une vie et ça rejoint mon existence et mon abs-xistence … ce serait à minuit pile … L’idée c’est de donner accès à un certain nombre de personnes au droit de rêver  PAR UNE VOIX… et ce qui est raconté dans le fond c’est comme un vagabond a fait pour son rêve UNE ÉPOPÉE… et chaque soir il ne raconte jamais le même épisode… et évidemment, à travers chaque débris de la mémoire du cœur … Mettons qu’on fait 10 soirs… chaque nuit, on ne raconte pas la même chose mais c’est toutes les mémoires du cœur comme vagabond (42.58)

GAELLE

40 : Ton cerveau théâtre pourrait donc avoir 10 enregistrements de scénarios différents de l’abs-xistence… (43.13)

PIERROT

41 : Et l’idée c’est qu’on pourrait avoir un pod-cast à la fin des 10 épisodes  (Vanessa… et on pourrait venir aux 10 aussi) … (43.35)

GAELLE

42 : Donc au niveau de la recherche-création, on demande finalement une subvention… ça va être important de dire dans le fond … y a un travail d’écriture… et sur l’enregistrement… (43.45)

PIERROT

43 : Et l’idée, c’est de rendre le merveilleux accessible à tous … le merveilleux c’est que si tu es couché à terre et que tu fermes les yeux, une voix peut t’amener le merveilleux.,.. et à la fin, l’idée c’est un rendez-vous des rêveurs équitables … c’est que tous ces gens-à qui ont vécu le cerveau-théâtre et là les gens, à partir de ce qu’ils ont vécu, racontent un évènement du merveilleux de leur propre vie. … quel est ton rêve? (Gaelle… super idée… trois wow) (45.07)

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Gaelle et moi devenons de plus en plus de vrais danseurs de silence-cathédrale … par pure vocation consacrée à la pensée pure. Je prends plus de marche philosophique seul le jour, je travaille de plus en plus étendu sur le sofa dans la chambre… Je sens que le traité des abs grandit en moi… par pure poésie à cause , je pense de l’ensemble de mes errances poétiques ou j’ai vagabondé la beauté du monde en déposant entre parenthèses …. la réalité ontique des irritants du quotidien …. au coeur de l’existence …. pendant que, propulsé par la question… quel est ton rêve? … j’explorais le …..  hors temps, hors réalité, hors servitude ….. soit …. L’ABS-XISTENCE …. en tentant À TRAVERS MON RÊVE BIG BANG … d’y découvrir les lois qu’on pourrait offrir à tous …. sous forme de vie personnelle oeuvre d’art, pays oeuvre d’art, nano-citoyenneté-planétaire.

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Qu’est-ce que la philosophie pour moi? … c’est un rêve pour tous et chacun par une série D’ABS-CEPTS constituant les lois d’un traité des abs…  La différence entre un abs-cept et un concept m’apparaît être l’onérisme comme co-créateur invisible d’un événement impossible qui s’appelle l’abs-vivance oeuvre d’art.

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Je suis de plus hanté par toutes celles et ceux qui n’ont pas les conditions minimales pour rêver leur vie oeuvre d’art …. le jour ou la nano-citoyennet-planétaire conscientiseront les 193 états de l’importance de favoriser d’abord leurs structures en fonction d’une justice équitable  pour le plus petit, l’humanité oeuvre d’art sera en marche vers une esthétisation de la condition humaine pour tous.

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Ce qui m’impressionne le plus dans mes nuits et jours métaphysiques avec Gaelle c’est son choix musical, la sensibilité de son coeur, l’élégance et le doigté dans son rapport aux autres, une rigueur tranchante et incontournable avec son éthique personnelle, une réelle inquiétude pour chaque membre de sa famille…. et cette force d’intensité à créer et recréer constamment de nouvelles étiquettes conceptuelles… Un jour, après son doctorat, lorsqu’elle aura un poste de chercheuse de haut niveau dans une université, elle constituera en soi une bare de mesure des plus inspirante d,excellence et de droiture pour quiconque l’approchera.

Autant de qualités que je pense en avoir aucune comme fondement de ma personnalité. Je suis un coureur des bois, un peu sauvage, qui fuit tout contact humain préférant ceux des livres et des audios… mais qui lorsqu’il se retrouve en situation publique, réagit comme par métier pour performer… et qui le regrette après.

Comment deux personnes si différentes peuvent-elles cohabiter nuit et jour sans se tomber sur les nerfs?… Je pense que la passion de la recherche chez l’un comme chez l’autre nous enveloppe d’admiration réciproque… Nous avons beaucoup sacrifié l’un et l’autre pour notre rêve. Et autant l’un que l’autre sommes prêts à tomber au combat et cela sans concession pour que le rêve soit le fil d’or de notre vie.

Je lui dis souvent… Prends le pari de ton rêve…. continue de ne pas tricher… et tu attireras autour de toi des rêveuses et des rêveurs aussi passionnés que toi tout en étant inspirés par toi. Ton doctorat à Concordia sera magnifique parce que ta pensée théoritique pure en mÉtaphysique est remarquablement architectonisée par le biais de ta conscience graphique et tes semioias.

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Vagabonder la beauté du monde …. j’aimerais finir ma vie ainsi…. hors temps, hors réalités, hors servitudes.,,  une fois le traité des abs terminé…

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Je ne prends pas à la légère ce privilège que nous avons, vous et moide témoigner par le caractère sacré des mots….. de la beauté du monde dont la tendresse du dire manque tellement dans ce qui orne notre quotidien. Nous en avons l’âge. nous en avons le devoir puisque nous en avons reçu le don

Pierrot

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Cher Pierre,

 

Le grand problème de notre humanité, c’est que la majorité des gens traversent la vie sans parler aux autres… Oh! Bien sûr, ils bavardent, mais sans écouter… S’effleurent, sans vraiment se toucher… se toucher l’âme et la pensée, à travers des mots qui ne seront jamais dit… Ils traversent l’existence à la recherche de la formule du bonheur… alors que cette recette est tellement simple : c’est l’amour, le vrai, le grand, le profond, de la beauté humaine de ce monde qui nous entoure… conjugué au présent…

Quand vous m’avez suggéré un échange sur courriel, dans lequel on se raconterait nos vies, l’importance du rêve dans une vie humaine… si vous aviez terminé ainsi : …en tout cas, moi, j’aimerais bien… je vous aurais gentiment remercié, arguant que je suis débordée par mon travail d’écriture.

Mais vous avez terminé ainsi : …en tout cas, moi, avec vous, j’aimerais bien… Dans votre courte demande… il y avait vous et moi… j’ai pressenti votre ouverture à l’autre… c’est tellement rare. Vous avez piqué ma curiosité…

Pierre, notre échange est précieux pour moi, je le reçois également comme un privilège. Savourez la beauté de cette journée ensoleillée.

Claire

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sincèrement merci Claire

Boîte de réception

merci infiniment Claire

c’est ce que j’intuitionnais.. en passant … ce roman initiatique est déjà sur internet… ainsi que les textes de plusieurs de mes chansons (chansons de Pierrot)

www.demers.qc.ca …. l’ ïle de l’éternité de l’instant présent… Pierre Rochette

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Ceci dit…

ayant déjà monté  une maison d’édition associative…  quand j’étais squatter à Victoriaville à recyclo-livres et m’être retrouvé président de l’association des écrivains de Victoriaville……même sous le costume de vagabond-poète …je peux vous dire aujourd’hui … que j’en ai vécu toutes les joies et tous les talons d’achille… dont celui de me retrouver avec un problème de distribution… (Nous avons publié 3 livres avant de fermer boutique) d’autant plus que le rapport manuscrits que nous recevions et qualité littéraire s’en trouvait difficilement acceptable… et comme je refusais tout conflit d’intérêt… j’ai toujours refusé de profiter de ma posture de leader pour me publier… donc faire partie d’une maison d’édition participative ne m’apparaît pas justifié dans mon cas…

voilà pourquoi j’avais tant besoin de vos conseils.. je vais donc leur répondre… merci de courriel mais je ne suis vraiment pas intéressé..

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si j’ai essayé de me faire publier… C’était uniquement pour que Gaelle puisse avoir les sous pour faire son doctorat… d’autant plus qu’une fois son doctorat réussi… elle n’aura plus jamais de problèmed’argent… ses prêts et bourses ayant atteint l’impossibilité de les renouveler…. elle doit s’inscrire d’abord et ensuite appliquer …. aux bourses institutionnelles les plus prestigieuses car son domaine de recherche est à ce point pointu… que ce qui pourrait institutionnellement l’accueillir afin qu’elle puisse être actrice au coeur d’une pensée internationale.reste extrêmement difficile à bien identifier… et surtout à en intéresser des directrices et directeurs de thèse dont la thématique correspond… et leur intérêt premier tout en respectant le cadre de leur spécialité .. reconnu par l’institution universitaire qui les emploie.

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Ceci dit…

je n’ai pas eu de téléphone pendant 10 ans et je n’en ai pas encore aujourd’hui… pour protéger l’éco-système de mon cerveau en créativité…. J’aime bien skype … mais lorsque cela concerne la créativité… donc comme vous pouvez le deviner… j’emploie plutôt rarement …et surtout j’aime bien m’entourer de gens loyaux dont les talents sont complémentaires aux miens…

 

merci infiniment Claire….

désolé de vous avoir mis à contribution sur des questions concernant ma personne votre présence m’est très précieuse
Cher Pierre,

Ce fut un plaisir de vous donner ce petit coup de pouce!  Votre conférence du 1er octobre se précise… nous avons reçu ce matin l’invitation au Zoom…

Bon après-midi,

Claire

Claire Bergeron

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ce sera donc une fête partagée de la magie du verbe

bonne suite à votre journée Claire

Pierrot

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Le 21 sept. 2021 à 12:46, Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com> a écrit :

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 quand j’étais artiste de scène…. par pur plaisir de vous écrire Claire

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

08:56 (il y a 5 minutes)
À Claire, moi

 

Quand j’étais artiste de scène surtout dans le 18 ans passés avec un camarade de travail exceptionnel , Denis Lamarre… écrire des numéros comportait les plus grandes joies quand, les derniers jours et nuits je les consacrais à en réinventer la poésie du wording en marchant et en murmurant des micro-improvisations qui auraient des conséquences sur le rythme, les courbes et la joie de vivre d’un public qu’il fallait rendre homogène quand il était hétérogène et hétérogène quand il était homogène, tout en captivant son attention par un micro-décodage de l’oreille en allant un peu plus vite quand il était lent et un peu plus lent quand il était vite…

Toute cette science de l’animation de foule par la poésie de la courbe , j’aurais adoré l’enseigner de façon un peu plus professionnelle aux autres chansonniers des Pierrots.. mais la curiosité théorique est rarement l’apanage nature avec lequel un artisan des mots et des chansons constituent son coffre d’outil pour performer sur scène.

Moi j’ai toujours fait de la scène pour faire de la recherche sur les lois du rire, les lois de l’animation de foule, les lois des larmes de joie…etc…et non le contraire…. et je disais souvent à mon merveilleux partenaire…Denis Lamarre…  ne me parle jamais de ce qui n’a pas marché après le spectacle, mais de ce moment unique qui nous a enchanté toi et moi et de l’événement qu’il représente pour  contribuer à l’enchantement du prochain spectacle…

de là tout ce que m’ont appris toutes ces poignées de main que je serrais avant et après le spectacle… serrer la main à l’impossible en était le cadeau quelquefois…. et le cadeau suprême en fut … et cela encore plus rarement… lorsque l’impossible lui-même est venu me serrer la main….

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Si je faisais un jour un 45 minutes confidences sur la science de l’animation de foule par l’oreille sur scène, cela me prendrait au moins 30 sessions de 45 minutes pour assouvir le plaisir que j’ai eu à être un chercheur universitaire durant mes 32 ans de carrière… Je ne buvais pas, ne droguait pas, ne fumait pas… par pur plaisir de micro-décoder chaque émerveillement que procure une conquête théorique des moindres aspects de mon art…

et c’est de cette façon que je suis arrivé au summum de ce que je rêvais de vivre… de faire une belle carrière sans être ni connu, ni reconnu sur la rue… j’étais engagé parce que la soeur d’un gars qui m’avait vu dans une ville téléphonait à son frère et disais… fais moi confiance… le gars y est très bon….

J’aimais conquérir le coeur du public en partant de zero… simplement par la droiture de l’impossible inscrite dans ma poignée de main….avant le spectacle…

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tout ça pour vous dire Claire…. que non seulement les 8 derniers jours avant ce zoom avec vous et David sont une pure joie de vivre… .. mais j’ai le plaisir de vous le raconter parce que je m’adresse à une rêveuse qui peut en saisir la limpidité du jaillissement…

Pierrot

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1083… (PIERROT VAGABOND) ) Le jeudi 1 novembre 2007 à 15:26, par pierrot

cher Sylvain

18 années à l’auberge la Calèche de Ste-Agathe, à monter des spectacles de comédie, de chant et de danse, avec décor et costume.Wow…. que de beaux souvenirs. Tous ces sketches burlesques à écrire, ces monologues… ces voyages a New York et a Walt Disney pour nous tremper dans les nouvelles thématiques. Denis Lamarre et moi n’avons jamais manquer un spectacle je crois. Mon partenaire de scène en passant fut magnifique, comme il doit l’être encore aujourd’hui comme être humain d’ailleurs. Autant monter les deux pierrots avec l’autre pierrot (Pierre David) fut un rêve durant 7 ans, autant Denis Lamarre a fait de ma vie d’artiste durant 18 ans une ile de l’éternité de l’instant présent en me protégeant des petitesses de la vie et cela, sans failles. Cet homme fut remarquable de bienveillance à mon égard et je lui en suis reconnaissant, infiniment reconnaissant.

Et toi avec ce talent fou, tu arrivais avec une énergie si neuve, si jeune. J’aimais arriver tôt, dormir sur le plancher en arriere des rideaux. Denis me réveillait 5 minutes avant d’entrer en scène.On chantait au souper. Puis, toi et moi, ces longues discussions sur les lois structurales de l’animation de foule, sur la science des interfaces de scène comme sur les lois du rire et des larmes. Tu étais un élève magnifique. L’intellectuel en moi était comblé. Je pouvais foncer dans les chiures de mouche de ce métier fascinant et tu catchais tout. wowww…

On s’est revus à cette soirée de l’ombrelle un peu comme un hasard. Je me dirigeais vers l’Alaska. je suis arrêté à Val-David. J’ai vu l’annonce dans une vitrine. Soirée bénifice. Cela tombait le soir même. Curieux. J’étais tellement émus de revoir Daniel Fontaine, Jos leroux, son fils Félix, Louis Alary, toi, les jeunes qui font notre métier aujourd’hui. Je n’avais pas réalisé que ces jeunes ne m’avaient jamais entendu chanter. Faut croire que je suis disparu par pur plaisir d’une boheme orchestrée par la soif d’une oeuvre d’art. Puis Louis Alary m’a ramené a Montréal, puis St-Sauveur, puis Montreal, puis Quebec… puis… oufff… encore une fois la synchronicité m’a fait rester au Québec:)))

Et me voila rendu a La Tuque, au lac a Beauce plus précisément au restaurant chez Annick ou j’écris nuit et jour. Pierrot et Annick faisant pour moi ce que Marcel et Jeanne ont fait pour Brassens. On me fournit le gite et le couvert pour me permettre de faire oeuvre hors temps hors réalité, hors servitude. Alors je me gave de nouvelles chansons à écrire. L’hiver sera gigantesque et céleste. Je bénis le ciel de leur bonté à mon égard.

Je salue ta merveilleuse compagne, qui doit être une mère de famille hors pair. J’espère qu’un jour on te recrutera pour une comédie musicale.On monte Victor Hugo a Québec pour le 400eme. vas passer une audition. Tu a un type physique et une voix pour aller chercher un rôle. Crois-moi. Fonce ami, fais de ton génie de la scène une oeuvre d’art. Tu connais mon amour passionné de l’autre ma passion a libérer les rêves emprisonnés par la peur d’oser chez l’être humain. Le seul héritage qu’un homme laisse a ses petits-enfants, c’est le voyage qu’il a fait avec lui-même, lorsqu’il est enfin devenu le héros de l’homme de ses reves, la légende de sa poésie de vivre. Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage.

Pierrot
vagabond céleste

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Cher Pierre,

 

C’est toujours avec grand plaisir que je vous lis.

J’ai une âme de romancière, alors en lisant vos textes, vos souvenirs, je me plais à imaginer le jeune homme, puis celui d’âge mur, à travers ses choix et ses rêves. Vous avez fait un métier romanesque, qui faisait certainement rêver le filles… même les garçons…

Le don de captiver les foules n’est pas donné à tous.

Puis c’est un ainsi qu’un jour, on se retrouve de « bons vieux » comme dans votre chanson… avec tellement encore à donner et à partager. Je serais très heureuse si vous pouviez faire vos 30 sessions de 45 minutes, pour assouvir le plaisir que vous avez eu à être un chercheur universitaire durant vos 32 ans de carrière… Notre rendez-vous du 1er octobre, je le reçois comme un billet pour assister à un spectacle captivant… je n’ai qu’à vous lire pour n’en pas douter.

Pierre, je crois déceler qu’avec vous, je ne suis pas au bout de mes surprises…Comme j’adore les surprises… continuez de m’épater !

Bonne fin de journée,

Claire

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ce jeune homme fut toujours émerveillé par l’impossible sur terre… Claire…

Boîte de réception

1130 ….. 15 AOÛT 2013

1130 .. (SIMON GAUTHIER) COURRIEL A SIMON GAUTHIER… LE MENTEUX POURQUOI IL MENT

Pierrot pourrais-tu me renseigner sur la “fonction” du menteux.
Pourquoi il “ment” ?. À quoi sert son mensonge? Pourquoi doit-il mentir?
C’est plus fort que lui?
La provenance de son mensonge?
Qu’elle est la réalité du menteux? Vit-il dans le mensonge?
Sait-Il qu’il ment?
Est-ce un art?

Simon

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Je dirais que le menteux ne vit pas dans le mensonge, mais dans LE SONGE….

Et il doit avoir appris son métier d’un menteux du village engagé pour l’hiver pour en devenir un lui-même.

Le village où j’ai appris le mien s’appelle LA BUTTE À MATHIEU

 

Gilles Mathieu et sa «Butte» – YouTube

DEVENUE PAR LA SUITE… LA BUTTE AUX PIERROTS

1060… (VAL-DAVID) ARCHIVE LA BUTTE AUX PIERROTS VAL DAVID 1980 POUR POÏÉTIQUE DE DOCTORATPierrot le Vagabond Chercheur

LA BUTTE AUX PIERROTS DE VAL DAVID
HOMMAGE À LA POUNE

Un vent de douce folie va souffler cet été dans les Laurentides grâce à la bonne humeur et au rire communicatif de la poune dont le spectacle tiendra l’affiche durant cinq semaines consécutives, du 16 juillet au 16 août à la Butte aux pierrots. On rend ainsi hommage à Rose Ouellet, une incomparable artiste dont les mimiques et les propos amusent le Québec depuis quasiment trois quart de siècle.

Monique et Robert Lanthier, les directeurs de la Butte entendent bien que le public viennent faire provision de rire au spectacle que la poune présentera du mercredi au samedi à 21 heures, en compagnie de Louis Armel. Avant chaque représentation principale, à 20 heures, les Pierrots présentent leur revue et la Butte se transforme plus tard en boîte d’animation au fil de numéros et de nombreux chansonniers qui s’y succèdent.

Du mardi au dimanche, la Butte aux Pierrots accueille Pierre David, Pierre Rochette, Daniel Blouin, et Jos Leroux. Ils encadreront brillamment la Poune et apporteront la touche de tendresse et de poésie à chacun des spectacles de Rose Ouellet, soit du mercredi au samedi.

Louise Vaillancourt anime la joyeuse ambiance du piano-bar de la petite butte où l’on danse, chante et mange 6 soirs par semaine dans la merveilleuse atmosphère de vacances qui règne à la Butte aux pierrots 2554 rue Monty à Val David (1-819-322-2818)

journal régional
11 juin 1980

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et mes trois maîtres y vivaient… Laurence Lepage, son frère Cyril Lepage et Philippe Gagnon le violonneux au violon de stainless.

Lawrence Lepage – Mon vieux François – YouTube

Cyril Lepage – Marie-Lou (version original reprise par Plume) – YouTube

Philippe Gagnon – Trudeau – YouTube

Je vais maintenant te conter ma plus belle histoire de menteux:)))

LA VRAIE HISTOIRE DE LA BUTTE À MATHIEU, celle qu’on ne raconte nulle part parce qu’il faut avoir vécu jour après jour sur les lieux mêmes pour en deviner la beauté de ce qui fut UN SONGE FABULEUX DANS L’HISTOIRE DU QUÉBEC…

Et j’ai bien peur de ne pas être capable de retenir mes larmes parce que le meilleur de ma jeunesse s’y cache encore aujourd’hui. J’y suis allé l’année passée lors d’un vagabondage…

….et dans mon vagabondage tardif, je me faisais penser à Raymond Levesque qui un soir rentra seul dans son ancienne maison pour y revivre le meilleur de lui-même à moitié sourd, me racontant… comment il avait écrit quand les hommes vivront d’amour. ” J’étais à Paris, complètement saoul, qu’il me dit, et un gars m’a dit une phrase… quand les hommes vivront d’amour… je l’ai transcrit sur mon paquet de cigarettes… le lendemain avec un mal de tête, je retrouve ma phrase en prenant une cigarette… 15 minutes plus tard, ma chanson était écrite…”

Ma maison est encore là, presque telle quelle et à côté ils ont démoli ma chère boîte à chansons, LA BUTTE AUX PIERROTS où j’ai joué durant deux ans sans interruption avec l’autre Pierrot les fins de semaine et 5 jours par semaine l’été, tout en animant nos boîtes les pierrots et les deux Pierrots dans le Vieux Montréal les débuts de semaine.

Mais il reste mon chemin de pierre que j’avais construit la nuit, pierre par pierre, avec une brouette, qui partait de ma maison RAYMOND LEVESQUE jusqu’à sous la scène de la Butte aux Pierrots où j’envisageais d’y déposer mes cendres à ma mort.

Tu te rends compte… Ma chambre à coucher était située à côté de la scène de la butte aux Pierrots… J’en étais tellement amoureux que la nuit, entre deux tours de brouettes remplies de pierres ramassées sur un chemin de campagne, j’allais en pyjama laver ma scène à la moppe, toutes les lumières de scène allumées en me disant…. Je dois préserver le côté sacré de ce lieu où Félix Leclerc et les autres sont venus construire LE SONGE DU QUEBEC DE DEMAIN.

Je dois laver la poussière déposer par ma vie d’artiste pour y faire resplendir la beauté de leur vie de pionnier culturel. Et je fredonnais de leurs chansons pour bien y dessiner leurs menteries dans le creux des miennes…et je refaisais leurs chansons chaque soir sur scène pour faire vibrer le peuple à ses racines, dans l’espoir d’un Québec indépendant (nous étions en 1975 je crois). A cette époque, nos salles étaient remplies de familles… les enfants emmenaient leurs parents et leurs grands-parents… c’était LA GRAND MESSE DU QUÉBEC DE DEMAIN célébrée par les MENTEUX DU VILLAGE DE LA BUTTE… que nous étions devenus Jos Leroux, Daniel Blouin, Pierrot David et Pierrot Rochette, Blouin et Leroux, chansonniers-animateurs ayant acheté les maisons de Laurence et Cyril Lepage…et Philippe Gagnon était parti avec sa roulotte. Nous étions les héritiers…

Richard Jos leroux

Pierre David

LES DEUX PIERROTS étaient alors un véritable triomphe de la contre-culture. Nous remplissions nos salles qu’importe où nous allions à travers le Québec.Nous portions le SONGE DU PAYS VU COMME UN MENSONGE PAR LES ANGLAIS:)))) et cela en chantant nos folklores, nos grands textes et cela avec une seule guitare aussi nue que son petit micro devant son ouverture et l’autre micro devant notre bouche. Le peuple criait, pleurait, chantait, riait… et non les gens, tous avaient le sentiment d’être un dans quelque chose de grand qui s’annonce à l’horizon, LE GRAND MENSONGE QUI VA A LUI SEUL CHASSER NOTRE MISERE…

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Mais ma vraie fierté était ailleurs…

En 1974, mes trois maîtres du songe vivaient autour de moi. Philippe Gagnon le violonneux au violon de stainless dans sa roulotte, LA GAROUINE, juste en face de ma fenêtre de cuisine, Cyril Lepage le créateur de la chanson Marilou chantée par plume, astrologue dans la maison à l’horizon de la mienne et notre maître menteux à tous Laurence Lepage, chansonnier icône des années 60 créateur des deux hits des boites d’animations sur tout le territoire du Québec, Monsieur Marcoux Labonté et mon vieux François.

A cette époque, la Butte (son terrain autour de la boîte à chansons de Gilles Mathieu) était un VILLAGE de 6 maisons, une roulotte, plus une série de 6 petits motels grands comme ma main. Pierrot David et moi Pierrot Rochette, Michel Mc lain des Karricks, Philippe Gagnon, Cyril Lepage et Laurence Lepage son frère.Les autres étant locataires de passage…

Je me rappelle toutes ces années où j’ai vécu sur la Butte à Mathieu devenue la Butte aux Pierrots où j’avais acheté l’ancienne maison où Raymond Levesque vivait quand il écrivait ses revues qu’il jouait au théâtre de la Butte.

Autour de moi vivaient les trois plus grands menteux que j’ai connu dans ma vie…Mes MAITRES DU SONGE…. Ils avaient été réunis là par Gilles Mathieu de Val David, le propriétaire des lieux qui d’instinct reconnaissait les personnages qui allait faire de son lieu un songe à la hauteur des plus grands mensonges sans quoi on ne peut créer un pays:)))

Homère a créé la Grèce avec l’Odyssée et l’Illiade… au point où c’est avec ses vers qu’on enseignait à tous les enfants dans les écoles DE TOUTE LA GRÈCE à devenir des hommes…

Nous les chansonniers-ANIMATEURS fumes les liquidateurs du petit catéchisme… MON PAYS CE N’EST PAS UN PAYS C’EST L’HIVER disait Vigneault… notre Homère à nous les québécois. Et nous bâtissions un songe, en récitant soir après soir les vers de Félix, Vigneault, Gauthier et Laurence Lepage… NOUS BÂTISSIONS UN PAYS PAR LE MENSONGE… c’est à dire par l’audace d’habiter le songe en disant merde à la réalité de gagne-misère. Nous chassions la misère pour mieux faire naviguer LE PAYS-SONGE vers le quai du réel.

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Revenons à mes maîtres…L’hiver venu, la Butte n’ouvrait que le vendredi et samedi soir, chauffée par d’immenses chaudières poêles à bois… Mais le reste de la semaine… Nous vivions isolés…

Le premier Philippe Gagnon le violonneux au violon de stainless habitait une roulotte… Elle était équipée d’une petite scène qui basculait vers le dehors

Autour du petit poêle à bois, dans l’entrée de la Butte, Philippe avec quelques verres dans le nez, me disait que l’été prochain il allait faire le tour du monde avec sa garouine… Pour gagner des sous, facile, arrive dans un village, baisse la scène et joue du violon avec un chapeau. Et j’avais beau lui dire en riant que sa garouine était si vieille qu’il aurait de la misère à faire le tour des routes du Québec, il en rajoutait pour me dire qu’il ferait non seulement le tour de la planète, mais il parcourerait les étoiles et le cosmos tout entier:))))Et que personne ne serait capable de l’en empêcher… Quel chasse-misère extraordinaire… Il y avait une tempête de neige dehors.. mais lui, le menteux du village engagé pour l’hiver… nous faisait rêver à la magie des étoiles l’été.

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IL EST TEMPS MAINTENANT DE RÉPONDRE À TES QUESTIONS SIMON

1- Pourrais-tu me renseigner sur la fonction du menteux?

Il est essentiel à un village… c’est celui qui montre du doigt le SONGE À REVER POUR QUE SON VILLAGE DEVIENNE ENFIN LE PAYS CHASSE-MISÈRE OÙ IL FERA BON VIVRE.

2- pourquoi il ment?

Le menteux du village ne ment jamais, il CONTE une menterie… Une menterie est un CONTE chasse-misère…

3- A quoi sert son mensonge?

Sa menterie… sert…A faire de la vie des humains une aventure collective à la grandeur d’un SONGE…

4- pourquoi doit-il mentir?

parce que seul l’impossible est fascinant dans cette vie… Mentir c’est dire non au possible pour faire exploser le feu d’artifice de l’impossible…

5- c’est plus fort que lui?

Oui, le menteux du village est un prophète engagé par la beauté du monde elle-même))))))) comme chasse-misère autour du poêle à bois l’hiver.

6- la provenance de son mensonge?

la poésie du quotidien

7- Quelle est la réalité du menteux?

les étoiles 24 heures par jour… Il regarde la terre et le petit point sur terre qu’est son village avec les yeux d’un prince des étoiles.

8- Vit-il dans le mensonge?…

Tout menteux a horreur du mensonge… il vit dans la poésie de la menterie:)))

9- sait-il qu’il ment?

Un menteux ne ment jamais… il ne dit que la moitié de la vérité

10- Est-ce un art?

Je crois que c’est le plus grand des arts sur cette terre… mais il ne s’apprend pas… Homère n’a probablement jamais existé… c’est un archétype de milliers de troubadours dont on a un jour rassemblé les vers de la tradition orale pour en faire un pays chasse-misère:)))

Pierrot
vagabond de l’impossible…

SUR GOOGLE
PIERROT VAGABOND

www.lepaysoeuvredart.com
michel le concierge

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Très cher Pierre,

Ils sont magnifiques les souvenirs de ce jeune homme émerveillé par l’impossible… L’époque des boîtes à chansons… c’est vrai que notre jeunesse se baladait par là… Vous, vous chantiez sur la scène… moi, vers 1964/1965, avec mes cheveux longs, la tête remplie de rêves, j’allais écouter le chanteur, un surtout, qui me dédiais des chansons. Quand il posait sa guitare, il m’invitait à danser, sur les airs du band qui le remplaçait… un slow collé… la musique résonne encore à mes oreilles… les odeurs, la lumière…Comme vous voyez, c’est facile pour moi d’entrer au cœur de vos souvenirs…

Merci d’être vous.Merci de vos mots, qui font remonter de si beaux souvenirs. Merci.

Claire

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Pierre, cher poète…

Ce texte que vous avez joint à votre courriel est sublime… je l’ai lu deux fois, des larmes au coin des paupières.

La fascinante…

Le coup de foudre… les mots utilisés… les images qui en jaillissent… c’est d’une exceptionnelle beauté !

Les extraits de chansons…

Notre rapport au clergé… prêt à vendre son âme… notre asservissement… celui des femmes… j’y retrouve plusieurs thèmes de mes romans…

Oui, Pierre, nous avons été jeunes à une belle époque. Un vent de liberté soufflait sur le monde. Le côté amoral de Françoise Sagan m’interpellait… Je découvrais Brel, Brassens, Ferré. Puis les chansonniers de chez nous… dont vous étiez. Presque chacun de mes souvenirs de jeunesse… de vie… est associé aux mots d’une chanson… C’est comme ça qu’est née ma passion des mots… je voulais aussi pouvoir transmettre les émotions qu’ils faisaient naître en moi.Selon mon lectorat, mon éditrice également… humblement… paraît que j’y parviens… Oui, Pierre, je garde de merveilleux souvenirs de ma jeunesse, et mon échange avec vous les fait renaître…

Tout en douceur…

Claire

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Vous savez Claire

Mon intuition me dit que j’aurai beaucoup de plaisir à vous lire… parce que nous partageons les mêmes thèmes provenant de nos existences réciproques.

C’est peut-être aussi ce qui explique pourquoi J’ai tant  plaisir à vous écrire parce qu’à nos âges respectifs… les mots en eux-mêmes témoignent chez vous comme chez moi d’une célébration profonde de l’enchantement que constitue le fait d’être encore vivant… … comme si, sans le savoir, notre vie n’avait été qu’un texte à parchemin pour des ….  il était une fois  …. denses comme peuvent l’être des brindilles incandescentes  qui s’échappent soudainement d’un feu de joie..

D’abord un gros  merci de m’avoir lu …. avec autant de bienveillance…

Ce chapitre 13 raconte à peu de choses près… une vraie histoire…. comme tout le roman initiatique d’ailleurs de l’île de l”éternité de l’instant présent… et je sais que vous portez la même prestance en ce qui a trait à notre vie de baby boomer qui m’apparaît aujourd’hui, avec le recul, si pétillante d’espérance en cet ‘avenir que nous rêvions  soyeux.

Vous savez Claire, je fus d’abord un chercheur…. avant d’être un artiste de scène… et ce sont aujourd’hui ces recherches sur les lois du rire et des larmes de joie qui me servent de fil d’ariane pour danser la poésie du dire dans mes marches philosophiques de nuit préambules à notre zoom du ier octobre…

Pierrot

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1073 ….. 22 FÉVRIER 2007

1073 (PIERROT VAGABOND) Pierrot

Le jeudi 22 février 2007 à 09:33, par pierrot rochette

Cher Monsieur Drolet,
Cher Monsieur Pellerin,

j’ai retrouvé un courriel sur une adresse courriel ou je ne vais jamais. Je n’ai peut- être pas répondu à Monsieur Gaetan Drolet de Québec qui voulait entrer en contact avec moi. Monsieur Drolet n’ayant pas d’adresse courriel. Il me demande un téléphone ou une adresse pour me rejoindre. Comme je n’ai pas votre adresse courriel et que celle de Monsieur Michel Pellerin est inopérante, et que je suis un errant-homme-maison, j’ai pensé vous rejoindre par ce blog.

A l’époque, ou j’avais été quelques mois seulement professeur de philosophie au conservatoire de musique de Montréal dans un cours s’intitulant… questions sur la vie d’artiste à travers les siècles… je désirais découvrir le secret du rire dans le cerveau humain.

J’avais créé les Pierrots et les deux Pierrots tout en reprenant la création de la Butte à Mathieu en la renommant la butte aux Pierrots. J’avais acheté la maison ou Raymond Lévesque vivait lorsqu’il y faisait ses revues.

Je faisais rire les gens et je me disais: Pourquoi ils rient? Comment ca marche dans le cerveau?

j’allais chercher la Poune dans un cabaret minable de St-Hyacinthe. J’allai voir sa gérante Madame Daniel. Je veux rendre hommage a Rose que je lui dis. Elle me dit…  ce sera 1600 dollars par semaine. Je lui dis Madame, j’ai besoin de découvrir le secret du rire dans le cerveau et c’est en faisant un spectacle avec Rose a la Butte aux Pierrots durant l’été que j,espère y arriver tout en lui rendant hommage. Madame daniel me dit… cela vous coutera $900. par semaine.

Ce fut un été magique. Comment une vieille dame de 77 ans arrivait-elle avec des gags usés , ( elle dont la carriere était morte a l’époque (ce nous effectivement qui avons relancé sa carrière) pouvait elle soir après soir obtenir des jeunes comme des vieux, un rire d’une telle précision. Le timing qu’elle me répondait.
L’été se termina.  J’avais 29 ans je crois.

Je quittai tout. Je louai un logement dans un bloc de prostituées sur la rue Ste-Catherine Papineau et marchai durant des mois la rue Ste-Catherine. Je ne pouvais tricher avec ma vocation d’artiste.

Je téléphonai a Rose. Je lui dis Rose ca ne va pas bien. Nous allâmes au restaurant. Je lui dis….  je veux faire rire mais je me sens trop vieux. Elle me dit mon p’tit chien est-ce que ca parle dans ton ventre? je lui dis oui… elle me dit….  travaille la nature va faire le reste. Je lui parlai de mon projet de maitrîse en philosophie à l’université de Montréal… pour découvrir le secret du rire dans le cerveau humain. Je lui dit Rose, c’est quoi le secret. Elle me répondit.

QUAND LE PUBLIC VA VITE, VA LENT
QUAND LE PUBLIC VA LENT, VA VITE

Effectivement, 13 années plus tard, ce fut une de mes conclusions dans cette maîtrise qui fut plus en terme de profondeur et de l’invention de la question et d el,articulation de sa problématique… du genre doctorat…

Le rire n’étant pas un sujet philosophique, me dit mon directeur de département. je lui dit monsieur, quand je vais réussir, vous ne serez plus ici. Je lui dis Monsieur je désire faire une recherche de doctorat en maîtrise. Ca prendra le temps que ca prendra. Je choisis comme directeur de these un monsieur de race noire,qui venait de Suisse, qui ne comprenait rien et qui surtout n’aimait pas mon sujet. Et je travaillai sans relâche.

J’avais le privilege de faire de la scene. Un jour, Denis Lamarre et moi avions un spectacle au mont Avilla. Ca ne marchait pas. Mais Roger Giguere de l’autre côté marchait encore moins. Le samedi soir, comme lui avait deux représentations, j’assistais a la deuxieme. Je fus depuis toujours un amateur du burlesque. Je connaissais l’histoire du burlesque americain. La nuit, plus jeune a 3 heures du matin, je dormais avec mes écouteurs parcer qu’a C.J.A.D, on passait de vieux disques americains de leurs comics

D’ailleurs, je ne comprenais pas tres bien l’anglais a l’époque meme si je le lisais. Mais je me rappelle ce rire fabuleux d’un comédien americain dont j’oublie le nom. J’ai découvert par la suite qu’il avait été le premier noir a faire des gags contre les noirs a un public blanc. Ce fut une révolution aux E.U. des gags du genre. En face de ma maison, y a un noir qui vient de s’installer, ca va faire baisser la valeur de ma maison… etc… Il faut se mettre dans le contexte c’était dans les années 50.

Revenons au mont Avilla. Il y avait une dame de 55 ans, maigrichonne et frustrée qui venait voir mon spectacle avec sa mère encore plus pincée qu’elle. Elle était victime de sa mère, le bâton de vieillesse de sa mère. Comme je pouvais aller assister gratuitement aux spectacles de Roger Giguere le samedi soir, je les amenai toutes les deux.

A chaque gag gras de Giguere, je me rendis compte que moi je riais d’un rire d’incongruité (la beauté de la mécanique bergsonnienne ou chaplinienne du gag) la mere riait d’un rire de superiorité (elle était quelqu’un et les autres rien) et la fille d’un rire de soulagement (rire gras de la frustration freudienne) et c’est a ce moment seulement, apres 13 ans de recherche que par un hasard fou, je pus prouver une iere fois ma théorie.

L’ÉMOTION DANS LE RIRE
EST UNIVERSELLE PAR SA PRÉSENCE
ET ACCIDENTELLE PAR SA FORME

Ce fut lors d’un spectacle a Lévis dans un arena que je découvris la possibilité comme artiste de faire passer une salle d’un rire de superiorité a un rire d’incongruité. L’épisode du dentier que je raconte dans mon roman
1000 pages, K, mais dont le brouillon 400 pages se retrouve sur le blog de Claude demers. (demers.ac.ca) l’ile dE l’éternite de l’instant présent dont voici l’extrait:

extrait du brouillon du roman
l’ile d el’éternite de l’instant présent
demers.qc.ca

Une des pages mentionnait qu’il avait mis dix ans pour découvrir le secret du rire dans le cerveau humain, le tout se résolvant en une thèse de maîtrise à l’université sur les lois structurales du rire et des pleurs. Une anecdote, s’étant réellement produite, illustrait d’ailleurs avec concision la substance du fruit de ses recherches.
L’événement était arrivé dans un aréna où près de six cents personnes assistaient à son spectacle. Il avait fait monter sur la scène l’organisateur, pour le faire participer à un sketch improvisé. À un moment précis où l’attention du public était à son maximum, il avait par mégarde accroché le dentier du comédien amateur, objet ridicule par excellence, qui avait fini par rouler jusqu’au bord de l’estrade.
Un immense rire de foule s’en était suivi. Il faut dire ici qu’un rire se lit exactement de la même façon que des notes d’une mélodie sur une portée musicale, la barre de mesure étant la surprise à l’esprit et le rire la mélodie de l’âme accompagnée d’une des trois émotions fondamentales ; soit Le rire de supériorité… Le rire de libération …Ou… Le rire de l’incongruité relié à la beauté ou l’esthétisme. Ces émotions étant universelles par leur présence et accidentelles par l’apparition de leur forme.
Il apparut évident à l’artiste que le premier rire créé par la barre de mesure du dentier frappant, par surprise, le plancher se trouva à être à au moins 80 % du type de la supériorité puisqu’on ne se gêna pas de rire du Monsieur plutôt que de l’événement en soi.
Il fallait donc,dans une suite improvisée mais calculée de barres de mesure de surprises à l’esprit, faire changer la nature émotive du rire.
2e barre de mesure.
Surprise à l’esprit :
L’artiste s’approche du dentier
Compte les dents pour voir s’il n’en manque pas
Rire…
À l’oreille, 60 % supériorité, 20 % libération, 20 % incongruité
3e barre de mesure.
Surprise à l’esprit
L’artiste se tourne vers la victime édentée
Compte les trous dans la bouche
Pour voir s’il n’en manque pas
Rire…
À l’oreille, 50 % supériorité, 20 % libération, 30 % incongruité
4e barre de mesure.
Surprise à l’esprit
L’artiste cache le dentier de son corps
Fait signe discrètement à la victime
De venir chercher son dû
Rire…
À l’oreille, 40 % supériorité, 10 % libération, 50 % incongruité
5e barre de mesure
Surprise à l’esprit
La victime, brillante
Marche à petits pas de balais
Et vient artistiquement récupérer son dentier
Rire…
20 % supériorité, 10 % libération, 70 % incongruité
6e et dernière barre de mesure
L’artiste prend la victime par la main
Et les deux saluent la foule
Comme si la mise en scène
Avait été préparée de main de maître
100 % de rire d’incongruité,
En admiration devant la beauté
De la barre de mesure
Tout le monde debout
Applaudissements dignes d’un rappel.
Ainsi, l’élément universel, présent dans tous les rires, se trouvant à être, jusqu’à preuve du contraire, la surprise à l’esprit. Mais si le dentier s’était brisé et que l’homme avait perdu de l’argent, il y aurait eu, suite à la surprise à l’esprit, rire jaune et sans doute douleur profonde, comme dans les pleurs.
Mais qu’en était-il des pleurs ? On pouvait aussi lire les pleurs sous forme de feuille de musique, la barre de mesure se trouvant à être paradoxalement la surprise à l’esprit. Sauf que la palette d’émotions l’accompagnant portait toute la même base de signature : une perte irrécupérable dans l’instant présent, ce qui donnait aux pleurs des périodes d’expression pouvant atteindre des mois et même des années.
Exemple : je me coupe le doigt, je saigne, ça fait mal, je pleure
Je perds ma mère, je pleure intérieurement des mois
Je perds mon emploi, je pleure le manque à gagner.
Qu’en était-il alors de pleurer de joie ? Je suis à l’aéroport. Ça fait dix ans que je n’ai pas vu mon frère. On se voit soudainement. Surprise à l’esprit. Deux émotions se superposent. La peine d’avoir souffert durant dix ans et la joie que cela cesse enfin. L’émotion paradoxale ouvrant une porte étonnante à l’âme humaine.
Et c’est cette porte que Renaud avait planifié d’ouvrir lors de la dernière soirée, dans le cœur des enfants du camp Ste-Rose. Il espérait d’ailleurs rencontrer ces enfants, une fois adultes, juste pour voir si dans le fond d’eux-mêmes, il en était resté une marque indélébile qui aurait peut-être eu une influence déterminante sur leur vie. L’hypothèse étant que pleurer de joie permettait de réparer le fil d’une enfance malheureuse ou des larmes de pertes succédaient trop souvent à des rires de supériorité, qui équivalent à la forme de rire le moins thérapeutique dont l’humain dispose pour atténuer les tensions de l’existence, puisqu’il crée une perte de valeur chez celui qui en est victime, Et il semblait à Renaud que pleurer de joie pouvait représenter théoriquement une porte intéressante permettant de traverser la fissure de la structure du temps pour enfin accoster sur l’île de l’éternité de l’instant présent.

Ma these de maitrise se trtrouve aux sciences de l’éducation bibliotheque bronfman , universite de Montreal, Pierre Rochette, l’émotion dans le rire chez John Morreal.

Voila
désolé d’une réponse si tardive

Pierrot

 

Le Rêve de Pierrot – YouTube

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La grandeur des rêves…

Boîte de réception

Cher Pierre,

Si vous êtes humble, vos rêves ne le sont pas…

Un prix Nobel, rien de moins ! J’aime bien ! C’est ce que j’écris lors de mes dédicaces : Un rêve n’est jamais trop grand, vivez les vôtres avec amour et passion !

Ce week-end, justement, je vais à Sutton, assister à la première compétition équestre de ma petite-fille Évangéline, dix ans. Elle est minuscule sur son cheval… mais son rêve est immense. Quand elle franchira les obstacles, je ne serais pas surprise de voir flotter son rêve, comme un joli nuage blanc, au-dessus de sa tête…

Avant d’être artiste de scène, vous étiez chercheur…Avant de devenir Pierrot le vagabond, vous avez été Pierre… J’aimerais bien que vous me parliez de lui… Vous avez été amoureux ? Vous vous êtes marié ? J’ai lu que vous aviez des enfants… Votre rêve, qui qui grandissait au fond de vous, il se manifestait comment à cette époque ?

Pierre, ce que j’aimerais n’est qu’un souhait, pas une exigence… soyez bien à l’aise…

Chez moi, c’est une déformation de romancière de vouloir décoder les émotions… à travers le vécu de ceux que j’aime ou qui m’impressionne…Les liens magiques, que certains humains parviennent à tisser entre eux, sont faits de confidences, de confiance et de vérité…

Ce week-end, même si je suis absente de la maison, je pourrai répondre à vos courriels. Je suis une femme branchée… je peux vous répondre directement de ma montre… Ça me fait tout drôle d’écrire ça… Qui aurait pensé, Pierre, quand nous avions vingt ans, que de telles technologies existeraient aujourd’hui ? Je me demande ce que verrons nos petits-enfants…  après que nous aurons tiré notre révérence, à la fin de notre dernier show… Mais nous n’en sommes pas encore là… nous sommes en pleine force de l’âge de la vieillesse… vivons et savourons !

Pierre, j’apprécie ce que vous partagez avec moi.

Claire

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mes amours en chansons:)))) ma pudeur vous laissera deviner le reste Claire:))))
Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com> 24 septembre 2021 à 15:33
À : Claire <b.claire@videotron.ca>, Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

1253 .. (RECYCLO-LIVRES) )  LE BUNKER DES POÈTES DE SUZANNE FORTIN… UNE CHANSON HOMMAGE À NOTRE GAGNE POÉTIQUE DE RECYCLO-LIVRES À VICTORIAVILLE

FEBRUARY 16, 2016

J’ai retrouvé dans mes vieux cahiers la chanson que Suzanne Fortin, de l’association des écrivaines et écrivains de Victoriaville, avait écrit pour peindre ce que notre gagne d’écrivains vivait autour de la table sur laquelle je dormais la nuit, dans la cave de Recyclo-livres, l’osbl dont le remarquable Gérard Cadieux était le gérant. Merci à Suzanne, Gérard et tous les autres pour ces très émouvants moments de créativité et de rêve. Suzanne m’y surnomme… l’allumeur de rêves.

LE BUNKER DES POÈTES

-1-
Au bunker des poètes, pas besoin de fenêtre
chacun jouit d’un soleil qui danse sur son cœur
la pièce s’illumine, rassasie de lueurs
des rêves se dessinent et emportent les peurs

lalalala…lalalala…

-2-

Au bunker des poètes, par les soirs de tempête
on y voit débarquer des chercheurs d’amitié
du haut de leur déveine, du fond de leur brouillard
ils portent leur rengaine, sur une note d’espoir.

lalalala…lalalala….

-3-

Le bunker des poètes, par les journées de grand vent
se fait la goélette, bercée par le vent
au gré du capitaine, qui a tant navigué
son regard nous ramène, un goût de liberté

lalalala…. lalalala….

-4-

Au bunker des poètes, lorsque s’allonge la nuit
y a l’allumeur de rêves, qui veille et écrit
sur les lettres qui glissent, ses doigts endimanchés
pour les mots qui tapissent, son œuvre inachevée

lalalala…. lalalala…..

-5-

Le bunker des poètes, s’habille de jours de fête
quand les fumeurs de pipe osent se raconter
leurs peines et souffrances, leurs joies et espérances
juste pour marier, leurs rêves entremêlés

lalalala… lalalala….

-6-

Au bunker des poètes, quelle étonnante magie
souvent le temps s’arrête, si ému qu’il rougit
témoin de la tendresse, aux couleurs d’amitié
gentiment il leur laisse, un peu d’éternité.

Simone Fortin
recyclo-livres
Victoriaville
2005

—————

Celle qui s’approche le plus de Gaelle… c’était la poète Suzanne Fortin quand j’étais squatter durant 4 ans et que je dormais sur une table dans la cave de Recyclo-livres à Victoriaville… ohhhhhh… Mais j’avais encore trop de pulsions pour ne pas être dévoré par des affects primaires… Cela nuisait à la poésie et je faillis en mourir…. Plus d’un mois à tenter de me pendre dans la cave de recyclo-livres tout en ayant peur de me rater… (ma chanson amour au pole nord)

 

 

AMOUR AU POLE NORD

 

COUPLET 1

y a d’la glace
qui fond au pôle nord

des icebergs
que les pluies dévorent

qu’est devenu
l’grand amour qui fit souffir
mon corps

tellement souffir mon corps

que
si
l’pôle nord

était une femme

y aurait plus que des larmes
des igloos en alarme

COUPLET 2

j’ai passé 2 ans dans cale d’un navire
c’était moé l’commandant Lemire

j’entendais craquer
la glace qui s’fractionnait
dans l’noir

tellement de larmes un soir

que
si l’pôle nord
était un homme

y aurait plus que du rhum
dans l’igloo du bonhomme

COUPLET 3

y a d’la glace
qui fond au pôle nord

des icebergs
que les pluies dévorent

je l’ai senti
quand j’ai fondu en toé
mon amour

commandant Lemire au secours
prend moé a bord
emmène-moé au pôle nord
habille-moé d’un scaphandre
pis laisse-moé descendre

l’autre bord d’la mort
j’sculpterai dans la glace
ses deux mains dans la face
le cri de ses orgasmes

Pierrot
vagabond céleste

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Histoire la plus importante au monde… la vôtre : guide facile pour écrire vos mémoires : questionnaire

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Suzanne Fortin ……. Ce fut une extraordinaire histoire d’amour….

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LA MÉTAPHYSICIENNE GAELLE ÉTÉMÉ

UNE EXTRAORDINAIRE HISTOIRE D’AMITIÉ

Gaelle Etémé… C’EST UNE EXCEPTIONNELLE  HISTOIRE D’AMITIÉ… sans faille, sans intérêt personnel caché, sans pulsion…. Je n’ai pas comme mon ami et partenaire de recherche Michel le concierge de talent pour l’amour… mais je sais que j’ai le talent POUR L’AMITIÉ OEUVRE D’ART….

Oh…. c’est pas compliqué l’amitié oeuvre d’art… c’est prendre soin du rêve de l’autre sans intérêt personnel caché… Je me rappelle… la première fois que j’ai rencontré la métaphysicienne doctorante Gaelle Etémé… c’était lors d’une exposition….

·

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Il y a deux ans, cela faisait déjà quelques années que je vagabondais 4 universités en guenilles royales et en pantoufles è titre de recteur poétique de la connaissance et que j’accompagnais des étudiantes et étudiants en maîtrise et en doctorat …

J’avais appris en vagabondant le Canada à prendre soin des rêveuses et des rêveurs du pays et è en allumer d’autres …

A la seconde ou j’ai vu Gaelle… j’ai su… j’avais devant moi une rêveuse de la grandeur de ChantaL Poissant, l’ermite de St-Felix d’Otis….Une autre histoire d’amour exceptionnelle… Nous devions nous marier…. Je me suis enfui de nuit… Mes deux hobos encore une fois ont sauté du train de la condition humaine pour ne perdre la poésie de la beauté du monde….

 

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EXEMPLE ERMITE AU QUÉBEC

Ermite depuis 18 ans maintenant?

(SAINT-FÉLIX-D’OTIS) Le 1er juillet 2011 prochain, Chantale Poissant célébrera son 13e anniversaire en tant qu’ermite. Vivant seule, recluse, sans électricité ni argent, la dame de 50 ans est heureuse. Et elle ne retournerait vivre dans la société pour rien au monde.

Elle se brosse les dents avec du charbon. Elle mange simplement ce qui pousse dans son jardin ou ce qui court dans les bois aux alentours. Elle fabrique son linge avec la laine de ses lamas. C’est son coq qui la réveille le matin. Elle se lave avec du savon fabriqué à la main à l’aide de produits trouvés dans la forêt, comme l’écorce des arbres. Elle cultive, cueille, créer, fabrique, invente. Elle n’a aucune difficulté à tenir le coup et fait preuve de beaucoup d’ingéniosité pour survivre à la manière d’autrefois.

En entrant sur la terre de Chantale Poissant, on fait un bond de 200 ans en arrière. Une grande hutte faite de bois et de paille se dresse dans la clairière, entourée d’arbres. «Ça, c’est l’abri des lamas, mais je dors là aussi parfois», dit Chantale Poissant, qui est actuellement en pleines «rénovations». En effet, elle construit un second abri, où elle demeurera bientôt.

Soulignons que Chantale Poissant avait fait le sujet d’un reportage en septembre 2008, publié dans le Progrès-Dimanche. Près de trois ans plus tard, la sympathique ermite de Saint-Félix-d’Otis est toujours aussi bien dans sa peau. Elle vit heureuse, dans la nature. Rien de son passé ne lui manque.

Mais pourquoi celle qui vivait dans un appartement de la municipalité s’est-elle retirée dans les bois peu avant ses quarante ans? Elle n’était tout simplement pas à l’aise avec la société, ses valeurs n’étaient pas les mêmes, explique-t-elle. «Aujourd’hui, je suis bien avec ma conscience», souligne-t-elle.

«À 12 ans, je voulais déjà filer mes vêtements. C’était juste dans l’ordre des choses que je vive plus tard dans la nature», raconte la dame, qui a une formation en exploitation agricole. «J’ai aussi économisé longtemps pour acheter cette terre. Et je dois payer des taxes à la municipalité, qui m’a octroyé un permis d’ermite», explique Chantale Poissant, en riant.

Elle n’a ni mari, ni enfant. «Pas pour l’instant», dit-elle, laissant la porte ouverte à l’amour.

Ce n’est pas parce qu’elle vit seule que Chantale Poissant n’est pas sociale. Elle reçoit parfois de la visite du village. «J’aimerais un jour vivre avec d’autres personnes. Peut-être bâtir une grosse résidence avec des adultes et des enfants», confie la dame, qui vit seulement avec quelques centaines de dollars par année.

Si Chantale Poissant fabrique tout de ses mains et survit uniquement grâce à la nature, la dame a tout de même le téléphone. Mais elle y répond rarement. Depuis quelques jours, elle a même un ordinateur portable. «Je ne l’ai pas encore ouvert, mais je vais peut-être m’en servir un jour. Il paraît qu’on peut insérer une espèce de clé et télécharger des documents. Je vais peut-être aller à la bibliothèque municipale pour m’informer un peu», lance Chantale Poissant qui compte bien demeurer longtemps dans son petit coin de paradis.

Écrit dans Le Quotidien (Sylvain Dufour et Patricia Rainville)

———————-

 

Oui… voilà le rêve métaphysique de Gaelle Étémé…. Je l’ai vu… et pour la iere fois… j’avais l’érudition pour devenir Une chirurgicale oreille philosophique au quotidien de son aventure conceptuelle… ce que je ne pouvais apporter à l’ermite Chantal Poissant… ne connaissant rien à la terre et ayant horreur de travailler de mes mains… Mais là ma poésie… fut convoquée….

j’avais l’envergure pour devenir au quotidien… et cela sans faille…  un compagnon de la quête impossible…. ma contemplative saison des fiançailles avec la beauté du monde pouvait se poursuivre hors temps, hors réalité, hors servitude… En plus… j’avais reçu le cadeau d’être débarrassé de mes pulsions …. woww…….

ENFIN UNE AMITIÉ OEUVRE D’ART COMME J’EN RÊVAIS RÊVÉ TOUTE MA VIE…. consacrée à nos doctorats réciproques…. c’est-ça-à-dire le sien et celui de notre équipe de recherche AULD, WOODARD ROCHETTE sur la vie personnelle oeuvre d’art, le pays oeuvre d’art et la nano-citoyenneté.-planétaire.

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4112, 28 mai 2020,

UNCATEGORIZED

RADIO-CANADA A RENOUVELÉ SES DROITS DE DIFFUSION DE LA CHANSON DU CAMIONNEUR POUR LES TROIS PROCHAINES ANNÉES….

MAY 28, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT

La poésie…. La vie n’est que poésie…. du moins pour le poète… Mais qu’est-ce donc que la poésie?

Je crois que c’est l’envers de l’horreur… le privilège que de n’être autre chose que le rien qui danse en soi pour mieux témoigner de la souffrance universelle des errants fantomatiques qui eux vivent l’invisibilité des abandonnés des chances d’avoir accès aux ressources et encore pire… celle des errants axiologiques qui se battent hiérarchiquement pour monter d’un barreau de l’échelle sociale…

Je ne sais trop que dire… Le poète n’est habité que par la poésie … J’ai beau fermer les yeux…  elle est toujours là dansant en moi… j’ai beau ouvrir les yeux… elle est encore là… j’ai beau vieillir… elle est encore et encore et encore jeunesse éternelle du vent qui soufflait dans la fenêtre de garage du café St-Vincent quand je chantais sur le petit banc… de la petite scène … soir après soir… pauvre… si pauvre… mais si riche…

La beauté du monde faisait en sorte… que je m’évanouissais de l’intérieur… parce que cela était impossible que ce ne soit pas moi qui chante… que les applaudissements du public me laissait indifférent… ni voyant que le piège du paraître… Comme m’avait déjà dit Suzanne Fortin, la belle grande fille de Recyclo-livres… JE SUIS AMOUREUSE DE TON ÂME….

Je dois avouer aujourd’hui que je n’ai jamais aucun talent en amour… Je me rappelle Pierrette qui était vérificatrice bancaire à l’international…. Un jour… je reçois une lettre d’amour…. bien sûr… une belle fille qui a le courage de t’écrire une lettre d’amour… c’est quand même un événement dans une vie…

Mais les deux hobos en moi qui sautent du train de la condition humaine chaque fois que cela devient sérieux… te font un handicapé de la peur d’être seul…  Et encore une fois… une nouvelle femme dans ma vie… et encore une fois… la poésie qui me disait… fuis… fuis… la poésie peut rarement gagner contre l’usure du quotidien…

Je me rappelle… Je passais mes nuits chez elle, aprèes le spectacle è l’auberge avec Denis… è lire Krhisnamurti… des nuits entières… et Pierrette de me dire… si tu ne me fais pas l’amour… je vais me trouver un amant… et moi de lui répondre… Je préfère que tu te trouves un amant…  c’était terminé….

Je me rappelle… j’étais dans le train avec une de mes ex-femmes… Nous venions de créer un nouveau spectacle à l’auberge… cela m’avait demandé de nombreuses recherches sur le western américain… en fait… nous avions un spectacle country qui nous permis Denis et moi de faire 2 fois le festival de Ste-tite…

Nous étions dans le train… et j’avais apporté un gros volume en anglais sur le burlesque américain… et mon ex de me dire… c’est ça… on est en vacance et tu lis encore… Terminé que je me suis dit… à la gare suivante… je fis en sorte qu’elle s’asseoit plus loin pour que la poésie qui m’habite ne me trahisse pas…

—————-

J’étais , nuit et jour, poésie… fou de poésie… comme quand j’écrivais des nuits entières mes cahiers de chansons au dactylo… comme quand je passai plus de 14 ans à bosser sur une maîtrise … Parfois.. la salle était en délire…Je me rappelle entre autres, à Gatineau je crois… Pendant que j’étais sur scène… et que le public dansait sous mon talent…moi… je courbais le pacing et l’improvisation pour varier à l’oreille les trois formes de rire (le rire de supériorité, le rire de libération, le rire de l’incongruité) … et là. lorsque j’avais fais une avancée théoritique… je n’avais hâte qu’à l’intermission pour déposer cette avancée intellectuelle… bien écrasé contre le plancher… Denis arrivait et disait… c’est le temps de retourner… et moi de lui dire… donne-moi 5 minutes… j’ai pas fini… et passionnément… je poursuivais la seule chose qui m’intéressait… témoigner par l’écriture de mes avancées de laboratoire… car pour moi… faire de la scène.. c’était d’abord un laboratoire de recherche poétique… 250 fois par année… j’étais poésie-chercheur…. d’un rêve étrange…

Parfois les brosses d’être étaient si intenses…. comme ce fameux soir d’été au Patriote de Ste-Agathe… ou je vécus un coup de foudre pour une jeune femme… j’arrivai sur la scène et je dis: Mesdames et Messieurs.. ce soir le spectacle ne durera pas 20 minutes… aujourd’hui j’ai vécu un coup de foudre… et j’ai la chance cette nuit de vivre une extraordinaire nuit d’amour… et je débarquai…. prit ma guitare et partis…

Je me rappelle… Denis était à l’arrière dans le petit bureau… et tenait sa tête dans ses mains… A ma grande surprise… des hommes vinrent me serrer la main en tremblant…. j’avais touché en eux quelque chose qu’ils n’auraient jamais l’occasion de vivre… et ile me remerciaient d’avance de le vivre pour eux…

C’était une très belle femme…. On s’était donné rendez-vous dans un parc… Elle travaillait à l’auberge… on dirait qu’elle avait vu en moi ce que je n’avais pas encore vu moi-même… le vagabond qui s’apprêtait à tout lâcher pour vivre radicalement la poésie qui l’habitait…. C’est elle qui m’avait dit… T’ES PAS TANNÉ DE FAIRE LE SINGE EN AVANT… Elle avait visé juste… Ma maîtrise sur le rire était terminée… j’avais l’impression de n’être plus que la caricature de moi-même…

Nous arrivâmes à l’ancienne maison de Raymond Levesque qui était la mienne sur la Butte aux Pierrots (l’ancienne butte à Mathieu)… elle alluma des chandelles… et fit des incantations une partie de la nuit …. pour que mon vrai moi surgisse… Tout chez elle était délire…. Je fus inquiet au point ou je cachai les couteaux… Nous dormîmes l’un près de l’autre… Étrangers… elle dans le délire… moi dans la poésie… elle partit à pied dans la nuit… j’ai su plus tard que la police l’avait ramassée sur la route et qu’elle était entrée en psychiatrie…

Le lendemain… la salle du Patriote était bondée… mais bondée… Je reconnus des visages d’hommes qui m’avaient serré la main la veille et qui voulaient connaître la suite de l’histoire… et je racontai la catastrophe que fut ma nuit… et le spectacle fut étrange… comme de la poésie au clair de lune qui s’était trompé de soir….

Ce jour-là… je sus que j’avais franchi une ligne… Je ne faisais plus la différence entre ma vie poétique et les lois de la scène… C’est pas longtemps après que sur scène à l’auberge…. je chantai la quête de Jacques Brel et quittai à jamais par la porte d’en arrière…

J’apportais avec moi… la poésie de ma jeunesse… intacte…

Seule la poésie comptait…. chaque visage de femme n’était que le nouveau masque sous laquelle elle venait se reposer… plus j’étais pauvre, plus j’étais sans le sous, plus j’étais poète, plus de très belles femmes venaient mystérieusement hanter l’enchantement des rêves uniques….

C’est ainsi que Mademoiselle Marie débarqua avec son chien… alors que je n’étais qu’écriture devant le poêle a bois… et que je me ramassai à Victoriaville… dans sa maison…. a travailler nuit et jour à Monsieur 2.7 k… à lire,lire, lire, lire… à hurler à la bibliotheque là ou mon ami le poete Richard Gamache était concierge…. à hurler…. ma colère de ne pas trouver ce que je cherchais… Cher richard…

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102 … DORTOIR

 

 

COUPLET 1

dans un dortoir
une trentaine de gars
c’est plein lits d’en haut lits d’en bas

moé chu l’dernier dans l’fond
deux couvertes pis deux draps
y fait noir, ça ronfle en taboire

j’arrive de la route
mes vieux jeans sont ben sales
ça fait deux nuittes que j’dors dehors

en serrant ma guitare
près du lit d’a coté
un visage de femme
ça s’peut pas

REFRAIN

on dirait un orchestre de mâles
qui jazze la vie de râle en râle

pendant qu’une femme la nuit
devient d’la poésie

seulement qu’en dormant
dans un lit

COUPLET 2

dans un dortoir
une trentaine de gars
c’est plein lits d’en haut, lits d’en bas

tout nu dans mes couvertes
ma barbe blanche en cravache
même une p’tite orteille
qui en arrache

la jeune femme chavire
on dirait un navire
qui s’enfonce dans l’sommeil
j’en soupire

j’aurais pas cru qu’vieillir
pouvait rendre si heureux

ça rajeunit d’être amoureux

COUPLET 3

dans un dortoir
au matin aucun gars
c’est vide lits d’en haut lits d’en bas

good morning dit l’anglaise
j’me réveille mal a l’aise

chu tout nu
frippé entre deux draps

you are so romantic
your guitar so lyric
la veille m’avait entendu jouer

j’étais trop concentré
l’avais pas remarquée

m’arrive d’oublier
de croozer

tellement chu crotte

Pierrot
vagabond céleste

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————————————————–

… CASSANDRE

 

1

COUPLET 1

nous fumes nomades Cassandre
nous fumes nomades Cassandre

hier j’ai dormi
dans la forêt du labrador
j’ai fais un feu
mais j’avais froid
sans toi dehors

nous fumes nomades Cassandre
Nous fumes nomades Cassandre

hier on m’avait
donne deux sandwichs au poulet
j’aurais aimé les partager
tu me manquais

REFRAIN

tes 19 ans Cassandre

c’etait la vie
avant l’barrage de Manic 5

c’etait l’mont Wright Cassandre
avant l’enfer
d’la mine de fer
en plein hiver

c’était surtout
la jeune femelle caribou
et le vieux mâle encore debout

c’etait surtout
la jeune femelle caribou
et le vieux mâle
vagabond fou

COUPLET 2

vieux mâle au doux regard
celui d’monsieur Bernard

qui s’est battu
pour sauver son chalet du feu
avec son fils
4 nuits sans fermer les yeux

c’est fascinant à voir
un bout d’forêt toute noire

y a des souvenirs de jeune femme
qui s’enflamment au fond de soi
se consumant tout comme
un ancien feu de joie

COUPLET 3

debout je marche la vie
debout je prie la vie

pour que la riviêre de tes rêves
soit aussi belle
que la petite Manicouagan

devant laquelle j’écris
la tendresse de mes cris

parce qu’une nuit
t’as pris l’bateau
qui t’a conduite
de Bécomo à Rimouski

Pierrot

vagabond céleste

—————–

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… LETTRES D’AMOUR

 

1

COUPLET 1

de la première grande
guerre mondiale

restent des belles lettres d’amour
de soldats qui ont eu mal

sous l’écriture
malgré la censure

on peut encore entendre
du fond du fond d’leu ventre
leu je t’aime quand y vente

COUPLET 2

de la deuxième grande
guerre mondiale

des millions de lettres d’amour
de soldats qui ont eu mal

taisant le bruit des bombes
comme la peur des tombes

pour que les mains d’une fille
avec des yeux qui brillent
rêvent d’une future famille

COUPLET 3

ma vie ressemble
à la prochaine guerre mondiale

dans de vieux courriels
mes amours
bombes artisanales

sous l’écriture
une douzaine d’aventures

on peut encore entendre
du fond du fond d’mon ventre
mes je t’aime quand il vente

pour que les mains d’une fille
avec des yeux qui brillent
me r’batissent une famille

Pierrot
vagabond céleste

·        À propos

·        Dans mon paysage

·        L’île de l’éternité de l’instant présent

———————-

4 FÉVRIER 2009

1080-20 (Demers.qc.ca), chap.1, 100 chansons

 

DEMERS.QC.CA

 

COUPLET 1

sur demers.qc.ca
y a mon roman
l’île de l’éternité
de l’instant présent

dans le prologue
t’as pris l’curseur
t’as descendu
jusque dans l’bas
du blog

à lire mes mots
t’as vécu un
immense
coup d’coeur

REFRAIN

t’es parti de l’Abitibi
moi de la rivière Moisy
y est 9h06
j’t’attend d’un édifice

j’espère que c’est l’bon terminus
j’ai hâte de voir ton autobus

aucune idée à quoi tu peux r’ssembler
aucune idée à quoi tu peux r’ssembler

COUPLET 2

sur un film
que deux tres
belles jeunes filles
tournent sur moé

les 4 saisons
de Pierrot
le vagabond

on est l’automne
on va r’tourner
dans la forêt
filmer où t’as dormi
dans l’même sleeping
que moé

à matin
l’ile d’Orléans
me fait mal par en dedans

COUPLET 3

42 milles
de choses tranquilles
disait Felix Leclerc
sur l’tour de l”Île

moi j’ai dormi toute la nuit
sur le ciment sur ma douleur
en arrière de la grosse cabane
ou l’on entend passionnément
la belle chanson du p’tit bonheur

c’est la ière fois
depuis un an et demie
que mes ampoules aux pieds
me font moins mal
que les battements d’mon coeur

tes 38 ans
on fait d’mes 60 ans
un fou d’l’île d’Orléans

REFRAIN FINAL

T’es partie de l’Abitibi
moi d’la rivière Moisy
y est 9h06
j’t’attend d’un édifice

j’espère que c’est l’bon terminus
j’ai hâte de voir ton autobus

aucune idée
comment j’va faire
pour t’oublier

aucne idée
comment j’va faire
pour t’oublier

Pierrot
vagabond céleste

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MAGALIE

 

COUPLET 1

quand mes pieds s’ront d’argile
quand j’aurai mal à mes os
quand le reveil malhabile
fera peur à ma peau

quand le froid de l’aurore
me glacera le dos
quand la faim qui dévore
me f’ra souffir à nouveau

Magalie,Magalie
pour oublier mes ennuis
je porterai ton chapeau

COUPLET 2

la route c’est beau comme une femme
faite de vent soudain
qui transforme tout en drame
en grand amour chagrin

la plus à pic des cotes
vous sourit à pleine dents
comme toi jeune femme en faute
avec tes seins d’enfant

Magalie Magalie
pour rubaner mes ch’veux gris
je porterai ton chapeau

COUPLET 3

quand mes rêves par leurs ailes
m’emporteront bien haut
là ou Dieu ensorcelle
des milliards d’hommes sans chapeau

j’arriverai tête nue
chevelure sans armure
mes paupières émues
ma guitare comme blessure

Magalie Magalie
toi qui commence ta vie
à toi d’porter mon chapeau

Magalie Magalie
toi qui commence ta vie
à toi d’porter mon chapeau

et porte-le
bien haut

Pierrot
vagabond céleste

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L’HOMME-LESBIEN

 

je suis
lesbien
comme homme

oui
un homme
lesbien

je refuse
de m’servir
de ma queue

tant que
les mâles
la
deshonoreront

en en
faisant une arme

pour
abaisser
les cieux

honte
en moi ils auront

je debande
par protestation

jusqu’à
ma mort

devant leurs
tristes
actions

je
fais
l’amour
à
une femme

comme
une femme
fait l’amour
à une autre femme

je suis un homme lesbien
lesbien en mon corps et mon àme

au nom
des enfants abusés
des femmes violées

je dépose à leurs pieds
les dernières larmes
de mon âme

je dépose à leurs pieds
les dernières larmes
de mon âme

Pierrot
vagabond céleste

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LA FILLE AU GILET BLEU

 

 

COUPLET 1

une jeune femme
de 31 ans avec un gilet bleu
aux yeux des plus heureux

aux bras bénis par le soleil
transporte un parasol
comme on sort du sommeil

les pieds nus dans le vent
les bruits d’la mer qui la liberé

elle porte
la nouvelle conscience de l’univers
comme on sort de l’hiver

REFRAIN

perdu à Tadoussac
je retarde mon départ
vers Natashquan

le temps

de déguster la poésie
d’une fille heureuse
qui peint la vie

COUPLET 2

son père
est l’historien du vent
son frère est doctorant
sur le cancer du cerveau
j’trouve ça beau

on ne sait plus très bien
qui est jeune qui est vieux
de mon point d’vue d’en haut

même le parasol
danse sur la brise dans les airs

parce que le fils
fait honneur à son père

comme sa soeur au gilet bleu
dessine son amour des humains
par la douceur et la puissance
de ses mains

COUPLET 3

y a beau y avoir
des centaines d’êtres humains
sur une plage à Tadoussac

des cris d’bébés
qui sont tout nus pour me rappeller
que mon enfance est disparue

suffit d’un historien
et de son fils qui rêve de demain

pour que les yeux
d’une femme de 31 ans

soient lumineux
comme les plis surpris
d’son gilet bleu

dont les deux bras
minces et menus
massant la fraicheur de la vie

devant la poésie de ma vue
mon coeur en est ému

Pierrot
vagabond céleste

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LE PLUS BEAU SLOW D’MA VIE

COUPLET 1

le plus beau slow d’ma vie
j’l’ai vécu à minuit
dehors

le 24 de juin
2007 près d’un bar
c’t’encore ben fort

dans les marches d’escalier
je grattais ma guitare
hagard

juste en arrière de moé
l’orchestre s’est mis à jouer
à mort

collé su l’bord dehors
oh le vieux plain
collé collé collé collé
d’Elvis Presley

COUPLET 2

sur une galerie lointaine
tu trainais s’un sofa
blafard

on aurait dit une reine
qui s’avancait vers moi
dans le brouillard

sur mon manche de guitare
quand j’ai vu tes longs doigts
en r’tard

je devins le piano
de tes mains dans mon dos
nénuphar

collé su l’bar dehors
oh le vieux plain
collé collé collé collé
d’Elvis Presley

COUPET 3

quand je lis dans la bible
le cantique des cantiques
sa route

je peux pas faire autrement
que d’entendre notre musique
sous la grand voute

je suis sur que l’bon dieu
quand y a vu c’te fille-la
lui le roi des rois

pour la ière fois d’sa vie
y a baisé s’un sofa
dans l’bois

pis c’est le diable pu d’corps
braillant dans l’noir
dehors dehors dehors dehors
qui a fermer l’bar

jamais
j’oublierai
c’te nuit-la

Pierrot
vagabond céleste

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LA CHANSON D’CHANTAL HEBERT

0

COUPLET 1

en arrière d’l’hôpital Ste-Justine
tout au fond du parking des Jos Bines
y a une clôture de broche un peu moche
avec un trou qui a l’air un peu croche

j’ai marche toute la nuit
en vagabond poète

avais besoin d’une cachette
pour lire le journal le Devoir
avant d’m’endormir un beau soir

REFRAIN

dans le cosmos
y a plein de trous noirs

qui avalent des soleils
par milliards

comme Chantal Hebert
dans son bel habit noir
aspire toute ma lumière
quand j’la lis dans l’Devoir

COUPLET 2

en arrière d’l’hôpital Ste-Justine
tout au fond du parking des Jos bines
j’ai passé au travers du trou noir
de la clôture, tel un soleil dans l’soir

pour tomber sur des feuilles
qui me craquent dans ‘dos

comme je craque
pour une femme cerveau
passionnée de ses mots
comme du chant des oiseaux

COUPLET 3

en arrière d’l’hôpital Ste-Justine
tout au fond du parking des Jos Bines
Ulysse rêve de sa Pénélope
Dulcinée sourit à Don Quichotte

j’ai spotte ben caché
sous le pont de Ste-Rose

un vieux carré d’ciment
pas d’cloture en avant
pour une nuit d’poésie
enflammée par sa prose

REFRAIN FINAL

dans le cosmos
y a plein de trous noirs

qui avalent des soleils
par milliards

comme Chantal Hebert
dans son bel habit noir
aspire toute ma lumière
quand j’la lis dans l’devoir

comme Chantal Hebert
dans son bel habit noir

quand je dépose
ma tête endormie
sous la douce page éditoriale
du Devoir

Pierrot
vagabond céleste

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MASSAGE (Massage)

COUPLET 1

j’suis descendu
le long d’son corps, comme les enfants glissent
en traîneau dans la neige

la neige tombait
lentement dehors comme mes mains sur elle
à en perdre le nord

le nord est telllement plus joli parce qu’une femme sous mes doigts
s’appelle Sophie

Sophie oublie
ses deux parents, son ex-mari, ses trois enfants
et rêve du prince charmant

REFRAIN

au mois de mai, t’auras 40 ans
alors que tes yeux sont encore adolescents
au mois de mai, t’auras 40 ans

c’est une toute petite fille
en larmes que je masse si doucement
en ce moment

COUPLET 2

j’ai l’impression
d’être une grand-mère
qui la console en cette belle nuit
d’hiver

l’hiver il arrive
que le coeur d’une femme se meurt entre
ses deux mains frêles

frêle est la vie
quand ton mari en aime une autre
dans ton grand lit en Haiti

d’Haiti à Montréal
Monique et Nadine qui t’accueillent, qui t’écoutent
et qui t’aiment

COUPLET 3

j’suis descendu
le long d’son corps comme les enfants glissent
en traîneau dans la neige

la neige moins froide
que sa tête ou ses pensées tombent en flocons
et s’désagrègent

se désagrège
le soleil d’Haiti ou elle fut aimée
tellement aimée de son mari

mari qui a refait sa vie
en la plongreant dans une trop
profonde nuit

REFRAIN FINAL

au mois de mai
t’auras 40 ans

tes yeux enfin ne seront plus
adolescents

au mois de mai
t’auras 40 ans

deux fois 20 ans c’est aussi beau
que le matin de la naissance
de ton premier
enfant

Pierrot
vagabond céleste

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LA FILLE UNSHOOLING

COUPLET 1

t’as 27 ans
puis tu me téléphones la nuit
pour me parler en bien
de tes trois beaux petits

mes 60 ans
ont fait de moi ton meilleur ami
une sorte de maître de philosophie

COUPLET 2

tu trouves
que j’ai l’air de l’Émile
de Jean-Jacques Rousseau
qui aurait vieilli trois siècles
en une vie

il est vrai
que vagabonder les routes du pays
sans aucune dépendance
ça ressemble à l’enfance

COUPLET 3

tu refuses d’envoyer
tes enfants à l’ecole
cloche qui sonne
chaque fois pour toi c’est un viol

ta jeune famille
se cache dans une forêt
dans l’bout d’Rawdon
pas de t.v.
juste un vieux téléphone

COUPLET 4

la ière fois
qu’tu m’as croise su l’boutte d’une plage
je sortais d’la nature sauvage

t’as vite compris
que l’gars c’était un intellectuel
qui a échange ses livres
contre deux ailes

COUPLET 5

t’as 27 ans
la nuit tu trippes sur Jean-Jacques Rousseau
tes enfants dorment tu lis l’Émile
tu trouves ça beau

j’ai 60 ans
qu’importe l’heure
j’te sers de précepteur
chaque fois qu’tu m’téléphones
de ta forêt d’Rawdon

COUPLET 6

à soir
j’vous ai conté
l’histoire du vieux bonhomme

qui chante ses feelings
pour le génie
de la fille unschooling

à soir
j’vous ai conté
l’histoire du vieux bonhomme

qui chante ses feelings
pour le génie

de la fille
LIFE SCHOOLING

Pierrot

vagabond céleste

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SUZELLE

COUPLET 1

Suzelle
ta vie ressemble a un de ces lampions
qui brûlent le soir dans ton église barrée
y a plus personne dans tes nuits pour t’eteindre
ou t’allumer d’un amour passionné

Suzelle
perdue dans le presbytère d’à coté
tu habites à la place de ton curé
un vieux bâtiment très dur à chauffer
si mal barré qu’t’as l’goût d’déménager

REFRAIN

tu t’promènes tu t’promènes
entre Dieu et ta peine
agente de pastorale
6 jours semaines

mais
l’dimanche soir, l’dimanche soir
entre dieu et ton dortoir
tu rêves d’un amour

trop humain trop humain
trop humain

qui te brûle
dans le noir

COUPLET 2

Suzelle
ma vie ressemble à celle d’un vagabond
qui partout frappe à des églises barrées
hier soir j’ai tellement gelé sur le perron
de ton clocher
j’enviais tes lampions

Suzelle
ma liturgie à moi c’est les étoiles
les oies qui chantent que j’vois pas dans le ciel
qui passent dans l’noir au dessus d’ton presbytère
ou tu t’enterres en quête de deux ailes

COUPLET 3

Suzelle
sais-tu pourquoi y a tant d’églises barrées
dans mon Québec que j’ai tellement aimé
c’est que le sexe vécu sans la bonte
ça oté le goût de s’agenouiller

Suzelle
sais-tu pourquoi y a tant de presbytères
vieux désuets mal chauffés mal aimés
c’est pour que de célestes vagabonds
à ta fenêtre te rechantent ma chanson

Pierrot

vagabond céleste

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Pierre,

Ça vous convient tellement bien…

… l’allumeur de rêves…

Claire

 

 

Claire Bergeron

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très chère Claire…. sent le besoin de vous lire en pdf… à travers un de vos romans

Boîte de réception

très chère Claire

 

peut-être avez-vous dans votre ordi un de vos romans en pdf que vous pourriez m’envoyer par courriel pour que je puisse me faufiler entre vos mots et bien déguster cette joie d’écrire qui vous habite?:)))) J’aimerais bien…

Pierrot

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1110..SUR LE THÈME DE L’ALLUMEUR DE RÊVES ….(PIERROT VAGABOND)

Pierre Rochette

: L’ERMITE DES ROUTES ALLUME LES COEURS
Par Daniel Deslauriers
Depuis trois ans, Pierre Rochette pourchasse les rêveurs partout où il
passe.
« Je suis comme L’ALLUMEUR DE RÉVERBÈRES DU PETIT PRINCE », dit-il.
«
J’allume la flamme enfouie dans le coeur des gens que je rencontre
en les incitant à vivre leur rêve. Je vais là où il y a des rêveurs.
Chaque fois que je rencontre quelqu’un, je lui demande : connais-tu
quelque part un grand rêveur? »
Pour cet homme à l’allure singulière, chaque humain possède en lui
une petite bougie qui mérite d’être allumée et nourrie. Par peur ou
par conformisme bien souvent, les gens passent à côté
d’expériences merveilleuses, selon lui. « Je suis assoiffé de
contribuer à une nouvelle vision : un pays « oeuvre d’art » où chaque
citoyen, en rêveur équitable, prend soin de la vie privée de l’autre
sans intérêt personnel caché. Imaginez la fête quand toutes ces
chandelles illumineront le pays. »
Tournant décisif
Il n’a fallu qu’un seul regard, un simple sourire, pour le convaincre de
tout abandonner encore une fois et de prendre la route.
« Complètement édentée, c’est probablement l’une des femmes les
plus laides que j’ai rencontrées, mais il y avait plus d’amour dans ce
regard que dans tout ce que j’avais pu écrire. » De là est née l’idée
de faire le tour du Québec à pied pour écouter les gens et les aider à
réaliser leur rêve.
Avec son bâton de pèlerin, sa vieille guitare et son sac à dos, le vieil
homme à la barbe blanche a traversé le Québec plusieurs fois. Il a
dormi sous des ponts, dans des fossés et sur des congélateurs. Il
mange quand il le peut sans demander quoi que ce soit. « Je me
nourris de toutes ces rencontres avec ces milliers de gens qui
partagent leur histoire avec moi », ditil.
« Un jour, j’ai rencontré un homme qui sautillait sur place et agitait les
bras comme un fou. Je lui ai demandé pourquoi il bougeait sans arrêt
et quel était son rêve. Il m’a répondu : je veux faire un métier qui va
me permettre de bouger sans cesse. Je l’ai croisé à nouveau sur ma
route, peu de temps après, il était devenu éboueur. Quel beau métier
pour cet homme qui avait un rêve. »
Documentaire
Cette aventure a inspiré la production d’un documentaire de 50
minutes (voir démo au http://www.enracontantpierrot.blogspot.com). Avec
des moyens de fortune, deux jeunes finissantes en journalisme de
l’Université de Montréal, Véronique Leduc et Geneviève VézinaMontplaisir,
l’ont suivi sur la route pendant deux ans. « Je l’ai
rencontré par hasard en octobre 2007.
Il avait dormi sur la galerie de la salle de spectacle de mon copain à
Lavaltrie », explique Véronique Leduc. Au début, je l’ai trouvé bizarre.
On a jasé un peu, puis il a sorti sa guitare. J’ai été captivé par son
histoire et l’idée d’un documentaire a germé tout de suite. »
« Bien sûr, Pierrot ne fait pas l’unanimité auprès de tout le monde »,
explique Véronique. « Son choix de vie, c’est un peu égoïste dans un
sens, mais, en même temps, il est tellement tourné vers les autres.
C’est un personnage très attachant. »
Présenté en avantpremière
au théâtre Le Patriote de SainteAgathedesMonts
le 30 octobre, Pierrot : Le dernier homme libre s’amène au
Café Qui fait quoi du 3428, rue StDenis,
à Montréal le 4 décembre à
20 heures (entrée 10$).
« À 61 ans, je suis hanté par le succès de ces filles. En même temps,
je suis complètement déstabilisé parce que le film porte sur moi. J’ai
besoin que la salle soit pleine, pour elles, mais j’aimerais aussi
m’enfouir 10 pieds sous terre, par trop de fragilité. »
Au service des autres
Son aventure lui a inspiré plus d’une centaine de chansons depuis le
début de son vagabondage. « Je me suis inspiré de la vie de tous
ces gens que j’ai rencontrés au fil de mon voyage. »
Pierrot le vagabond est formel : la souffrance est nécessaire pour
remplir son coffre à outils. Plus on souffre et plus notre coffre à outils
s’enrichit.
« C’est aussi le message que je veux transmettre. En fait, si j’ai une
seule crainte, c’est celle de ne pas avoir assez servi. Je ne suis pas
libre parce que je travaille. Dans les épreuves comme dans
l’abondance, il faut s’occuper du rêve des autres. »
Et puis d’un seul trait, après deux heures d’entrevue, Pierrot range sa
guitare et ses souvenirs. « Je dois reprendre la route », ditil
sans
prévenir. « Il y a d’autres rêveurs qui attendent… »
Vignette (Photo Pierre Rochette 1 ou 2)
Pierrot le vagabond arpente les routes du Québec depuis plus de
trois ans.

L’homme derrière le vagabond…

Par Daniel Deslauriers

Fou ou génie? Une chose est sûre : ce vagabondpoète

ne laisse

personne indifférent. Son parcours de vie est à l’image des routes

qu’il arpente jour et nuit : tortueux et imprévisible.

Originaire de La Tuque, il a grandi à quelques rues du grand Félix

Leclerc. « Mon père a été le premier, au Canada, à ouvrir une station

de télévision communautaire dans les années ‘60 », explique cet

ermite des routes. L’expérience a mal tourné. Ruiné et sans le sou, il

confie son fils aux frères du Collège Jean de Brébeuf à Montréal.

« Je peux me vanter d’avoir été le seul pauvre à étudier dans ce

collège en échange d’un peu de travail », ditil

avec un grand rire.

Plus tard, il enseignera la philosophie au Conservatoire de musique

de Montréal avant de se consacrer corps et âme à la musique. Il

fonde le groupe Les Contretemps, puis ouvre la boîte Les Deux

Pierrot dans le VieuxMontréal

et chante un peu partout dans le

monde (Afrique, Allemagne, France et Japon). « Je n’ai jamais

manqué de travail », précise Pierre Rochette avec une certaine fierté.

Libre comme l’air

Mais, l’appel de la liberté le tenaille sans cesse. Et puis, à l’aube de

ses 50 ans, en plein spectacle et au beau milieu d’une chanson de

Jacques Brel, il quitte la petite scène de l’Auberge La Calèche à

SainteAgathedesMonts

en disant :

Tabarnack,

laissezmoi

partir!

« Il nous restait encore trois ans de contrat », explique l’imprévisible

Pierrot. « Je ne suis jamais remonté sur scène. »

Son partenaire de scène, Denis Lamarre, ne lui en veut pas.

Ensemble, ils ont fait plus de 3 000 spectacles au Québec et chanté

devant plus d’un million de spectateurs pendant les 18 ans de leur

association. « Pierrot est un homme sans attaches », ditil.

« Il a

toujours insisté pour serrer la main de tous les spectateurs présents.

C’est un homme généreux, tourné vers les autres, mais qui veut

rester libre dans toutes les facettes de sa vie. »

Il donne ensuite sa maison, ferme ses comptes de banque et

distribue tout son argent. Il laisse derrière lui ses trois enfants, issus

de trois unions différentes, et bon nombre d’amis dans son village

d’adoption, ValDavid,

où il a été conseiller municipal avant de faire la

chasse aux gourous (Médecins du Ciel) dans une saga qui a

alimenté les médias pendant plusieurs mois en 1995.

Assoiffé de connaissances

« J’ai quitté la maison en laissant la porte ouverte avec, comme

seules possessions, les vêtements que je portais et ma vieille guitare

Yamaha. »

Il s’enferme ensuite, sept jours sur sept, dans une bibliothèque de

Victoriaville pour « raffiner sa culture générale » et « trouver sa place

dans la littérature mondiale. » Assoiffé de connaissances, il lit

régulièrement une dizaine de livres en même temps en commençant

toujours par la fin. Avec une maîtrise sur le rire en poche, il prépare

maintenant un doctorat en intelligence collective.

Le squatter, qui sommeille en lui, s’installe ensuite au soussol

d’une

librairie alternative de cette ville. Entouré de livres, il dort sur une

table. Il termine alors l’écriture du premier tome (Monsieur 2.7K) de

sa trilogieSon oeuvre compte plus de 3 000 pages. Depuis quelques

jours, ce premier tome est disponible gratuitement sur le web à

l’adresse qui apparaît plus bas.

« Je suis un homme choyé. J’ai eu de bons parents et de bons

partenaires de spectacle. Il insiste pour parler de son partenaire

actuel, Michel Woodard, un vieil ami chansonnier qu’il a retrouvé

après 35 ans de silence. Avec lui et sa conjointe Marlene Hall, ils ont

décidé de réseauter tous les « rêveurs équitables » de la planète et

organisent, de façon ponctuelle, des rencontres avec le public. Un

site internet a été créé dans cette foulée (

www.reveursequitables.com).

Vignette (Photo Pierre Rochette 3)

Pierre Rochette : l’artiste et le vagabond sont indissociables

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1157.. (PIERROT VAGABOND)

 

MES JEUNES INTELLECTUELS S’ÉPANOUISSENT

Je suis à ma table de la bibliothèque des arts à l’UQAM, toujours la même, souvent ier arrivé dernier parti (quand je pars plus tôt, je vais au Tim Horton de la gare centrale tenter de retrouver un second souffle. Un gilet gris ou rouge avec capuchon, un foulard noir au cou, un rouge telle une burka dans le visage, gants mauves qui tiennent une règle et je m’enfonce dans les chemins de la connaissance, tentant d’acquérir des bases méthodologiques qui puissent me servir à mieux alimenter mes jeunes intellectuels (es).

Et les jours passent, et les jours passent… Et soudain, comme ce matin, je vois leurs yeux briller de confiance dans l’avenir comme dans leur talent à dessiner intellectuellement leur avenir. Et je me dis quand même, ce qu’un vieux monsieur peut faire en ne bougeant pas de sa table. Ces jeunes rêveurs seront exponentiellement des rêveurs équitables allumeurs de chandelles du gâteau de fête de l’humanité, ils sont le rêve que je porte dans mon impuissance à faire mieux.

Pierrot

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1320 .. ALEXIS LEMIEUX… MAGNIFIQUE MÉMOIRE DE MAÎTRISE SUR LE THÈME DE L’ERRANCE OÙ PIERROT LE VAGABOND CÉLESTE EST CITÉ COMME ERRANT POÉTIQUE DU QUEBEC

JUNE 3, 2016

LE MÉMOIRE DE MAÎTRISE D’ALEXIS LEMIEUX
ENFIN NUMÉRISÉ AU SITE SUIVANT:

http://www.archipel.uqam.ca/8538/1/M14188.pdf
________________________________________
extrait p.3

L’historique de l’errance, et des errants axiologiques, fantomatiques et poétiques, se représente sous des figures d’errance qui ont traversé les siècles: Comme Ulysse et le mythe grec qu’il a incarné, les personnages légendaires tels que le chevalier errant (11-12eme siècle) et le juif errant (au 16eme siècle). Puis les personnages fictifs d’œuvres littéraires comme Don Quichotte (Cervantes 17eme siècle) Robinson Crusoé (Defoe 18eme siècle), Goldmund (Hesse, 20eme siècle). Puis ont existé des êtres religieux, qui ont potentiellement vécu une errance ascétique, comme l’ermite François d’assise (12eme-13eme siècle) au moyen-âge, suivi de son successeur l’ermite Ignace de Loyola (15eme-16eme siècle) et le vagabond-conteur Jean de la Fontaine (17eme siècle). Puis apparaît la modernité au 19eme siècle avec ses poètes et ses philosophes errants tels que Henry David Thoreau (1817-1862), Friedrich Nietzsche (1844-1900) et son personnage Zarathoustra (ainsi parlait Zarathoustra) et nul autre qu’Arthur Rimbaud (1854-1891). Il y eut aussi ces voyageurs qui ont vécu des moments d’errance sans avoir fait de leur vie une errance prolongée ou perpétuelle: Alexandra David-Neel (1868-1969), Nicolas Bouvier (1929-1998) et Serge Daney (1944-1992). Plus près de nous au Québec et au Canada, il y eut des générations d’errants après l’arrivée des colons en Nouvelle-France. Quelques figures de l’errance sont à considérées parmi les coureurs des bois: les personnages historiques dont le fameux cartographe David Thompson (1770-1857) et son parcours impressionnant, «les canadiens errants» exilés ou déportés en Australie ou ailleurs sur des îles inconnues, les vagabonds comme le survenant ou le quêteur officiel de tous les villages de la province, les peintres québécois errants: Ozias Leduc, Paul-Emile Borduas et Jean-Paul Riopelle parmi d’autres, le «clochard céleste» tel que Jack Kerouac (1922-1969, le robineux de Montréal et son confrère itinérant, et «le vagabond céleste» comme Pierrot Rochette (1949- ), un allumeur de rêves. Toutes ces figures de l’errance au cours de l’évolution de l’humanité ont participé à la richesse et à la différence de la personne humaine à travers les frontières, les géographies, les histoires, les pays, les cultures, les disciplines, les types de déplacement et les formes d’intelligence multiples de nos congénères errants…..

—–
extrait p.48…

L’errance poétique, c’est l’itérare qui «gagne» sur l’errare dans le sens qu’il s’agit de la racine proéminente et qui a le plus grand potentiel de croissance. L’errance poétique est par la profondeur de la quête qui prend souvent la forme d’un voyage initiatique (intériorisé il peut prendre la forme d’une errance immobile) ou vécu dans l’espace par le biais du déplacement inhérent à un but ou à une quête. La racine ITERARE (elle très souvent positive) parvient à faire du sens et à dynamiser la vie d’une personne. Elle est appelée à la réalisation et à la concrétisation d’un projet ou d’un rêve. Elle apporte de l’équilibre dans un monde désordonné ou chaotique ou la racine ERRARE DE L’ERRANCE est de plus en plus courante. Il y a plusieurs individus qui ont réalisé de type d’errance positive: Paul-Emile Borduas, Pierrot Rochette, Mylène Paquette.

Les expressions «errance axiologique», «errance fantômatique» et «errance poétique» ont pris naissance dans le cadre de nos discussions avec Pierrot Rochette , au cours des deux dernières années. Durant ces moments de partage, nous avons abordé le thème de l’errance sous différents angles. L’APPORT DE PIERRE ROCHETTE SUR LE PLAN DE NOS RÉFLEXIONS THÉORIQUES EST INDÉNIABLE, NOTAMMENT SUR LE DÉVELOPPEMENT DES RACINES «ERRARE» ET «ITÉRARE». Lors de notre première rencontre, au MUSO situé à Salaberry-de-Valleyfield, où nous travaillions au mois de mai 2013, Pierrot Rochette s’est enthousiasmé pour notre thème de l’errance par sa pratique du vagabondage. Quand à nous, notre curiosité portait sur ses errances. Par la suite, nous nous sommes rencontrés à Montréal, notamment à l’UQAM et en périphérie. Le site CENTERBLOG.NET retrace une portion considérable de nos correspondances qui font état de nos échanges théoriques. Ces échanges théoriques demeurent accessibles en ligne sur ce site (nous possédons une copie manuscrite de ces correspondances).
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extrait p.51

Le quatrième chapitre de notre étude porte sur le concept «d’errance poétique». Et nous ferons surtout référence aux lettres de Paul-Emile Borduas et des écrits de Gilles Lapointe qui suggèrent l’errance de Borduas. Puis nous ferons un aparte sur l’errance de Pierrot Rochette qui est, selon nous, UN PARFAIT ERRANT POÉTIQUE…….

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extrait p.123…

Les peintres québécois Jean-Paul Riopelle, Paul-Emile Borduas, et Ozias Leduc sont des exemples de créateurs ayant vécu une errance poétique par l’aventure trépidante de leur projet artistique. De la même manière qu’eux, l’errant chansonnier poète Pierrot Rochette a fait de sa vie vacillante une errance-quête (mercredi 22 avril 2015, information du nord Ste-Agathe,17) ponctuée de passages et d’arrêts, une danse de la marche, «pour vivre sa vie de vagabondage là où la vie l’amène».

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p.s.

Merci Alexis Lemieux pour ton intégrité à mon égard car je puis témoigner de notre engagement commun à définir le plus lumineusement possible une étiquette dont les attributs essentiels ont longtemps souffert de confusion.

Je l’ai fait pour mon doctorat pendant que tu le faisais pour ta maîtrise…. ce fut équitable…. et je te prédis un brillant avenir institutionnel universitaire.

sur Google
Pierrot vagabond

www.lepaysoeuvredart.com
Michel le concierge

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2200 ….. 6 JUILLET 2018,

(WOW-T=2.7K?) PLUS J’APPROFONDIS LA VALEUR COSMOLOGIQUE DES SIGNES DE LA FORMULE «WOW-T=2.7K?», PLUS JE MONTE SUR LES ÉPAULES DE PEIRCE ET DE SA PENSÉE-SIGNE POUR LE «-», DE BRANDON CARTER POUR SON PRINCIPE ANTHROPIQUE « = » ET DE MICHEL MEYER POUR SA PROBLÉMATOLOGIE «?»…. CRÉANT UN CHAMP MAGNÉTIQUE COSMOLOGIQUE RELIANT «-,=,?» OÙ LE MOINS «-» DE LA NON-TRICHERIE DEVIENT LE MOTEUR MÊME DE LA SÉRENDIPITÉ PROVOQUANT UNE SUITE DE WOWS DONT L’ENSEMBLE CONSTITUE CE QUE NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) APPELLE UN RÊVE BIG-BANG.

JULY 6, 2018

Quel merveilleux conseil d’administration de la créativité de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) ce matin.

Comme le veut notre rituel d’une grand opérationnalité, Michel me lève vers 6h du matin en cognant à la porte du plancher de la salle de couture où je dors. Je me réveille, m’habille, nos cafés sont prêts. Marlene dort encore.

Je résume à Michel mes lectures de la veille. J’en suis effectivement à la biographie de Charles Sanders Pierce… L’objectif étant de relier cosmologiquement les signes « -, = et ?» de la formule de notre doctorat: «wow-t=2.7k?»

Le « ?» étant relié à la problématologie de Michel Meyer, le «=»  au principe anthropique de Brandon Carter, et le «-» “a la pensée signe de Charles Sanders Pierce, j’avance donc de plus en plus vers une hypothèse forte:

Toute personne qui ne triche pas génère, par une probabilité accrue des sérendipités et des synchronicités dans une suite cosmologique d’un wow,…. la question devenant:

COMMENT GÉNÉRER DES WOW N’IMPORTE QUAND? … EN NE TRICHANT PAS…. La non-tricherie devenant génératrice de wow…

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Michel me répondant: suite à ce que tu me partages, j’ai peut-être une théorie du concierge dans le fond de sa cave qui monte… (Je ris de bon cœur)…

L’univers et son expansion m’apparaît comme la quadrature du cercle. C’est sans doute à la portée de l’imagination de l’être humain, mais difficilement à la portée de sa raison. En ce sens, la non-tricherie «-» serait la contribution de l’être humain au cosmos, SON UNITÉ D’AUTONOMIE… UNE ESPÈCE DE «-» A VALEUR AJOUTÉE.  En ce sens, les archétypes de Marlene la jardinière, Michel le concierge et Pierrot vagabond seraient bien plus des ALLUMEURS DE RÊVEURS QUE DES ALLUMEURS DE RÊVES , en incitant par les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art, à ne pas tricher pour provoquer une série de sérendipités et de synchronicités porteurs du bruit de fond (2.7k) même d’un rêve big-bang.

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Marlene se lève, je lui résume notre conversation à Michel et moi… et soudain elle me demande. «Comment tu fais pour chercher ce qui est fondamental , par exemple, dans le signe «-»… Je lui fait remarquer à quel point sa question est excellente…

Dans ce cas-ci, par exemple, J’ai mis sur Google, le signe «-» et sa valeur philosophique… ce qui m’as mis entre autres sur la trace de Pierce et de son concept de pensée-signe… Même si je connais Pierce, j’ai décidé de recommencer un dialogue miroir avec son œuvre par une lecture analogique, d’abord de sa biographie, ensuite de certaines de ses œuvres, l’objectif étant non pas de réunir des informations sur ce que je lis, mais d’obliger un nuit et jour d’intuitions créatrices qui n’ont aucun rapport avec ce que je lis…

à suivre…

sur Google… www.wow-t.com

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3359 … 12 DÉCEMBRE 2019,

« TOI LE MEILLEUR PEINTRE DE L’AUBERGE… TOI L’INOU AUX YEUX DE VELOURS…. TOI DONT LES DOUX PINCEAUX SUBMERGENT… LES PEINES DU MONDE PAR TON AMOUR… LES PEINES DU MONDE PAR TON AMOUR..» QUAND J’AI ÉCRIS CETTE CHANSON POUR RICHARD, LE PEINTRE INOU… C’ÉTAIT DE NUIT À L’AUBERGE DE TADOUSSAC… PRÈS DE LUI… ET MES LARMES COULAIENT EN LUI CHANTANT LE REFRAIN …. MAINTENANT QU’IL EST DISPARU… LES PEINES DU MONDE QU’IL PORTAIT PAR SES PINCEAUX SONT VENUES HANTER MES NUITS… HANTER MES NUITS… HANTER MES NUITS…. ET RICHARD N’EST PLUS LÀ POUR ME CONSOLER PAR SES PINCEAUX …. LA FRAGILITÉ DES LARMES DE JOIE CONSTITUE LE PONT MULTIVERSIEL QUI PERMET AUX ENFANTS ERRANTS-FANTOMATIQUES DE RECEVOIR UNE POIGNÉE DE MAIN DU COEUR DES ERRANTS POÉTIQUES ASPIRÉS PAR LEUR RÊVE BIG BANG AU-DESSUS DE TOUS CES ERRANTS AXIOLOGIQUES QUI VOIENT PASSER AU-DESSUS DE LEUR TÊTE DANS LA NANO-COSMOLOGIE DE L’IMPOSSIBLE MICHEL LE CONCIERGE CHANTANT EN LEUR NOM «JE TE DEMANDE PARDON» …. QUE FAIRE QUAND ON N’EST PLUS QUE PEINE DU MONDE…. TRAVAILLER JUSQU’À ÉPUISEMENT… INVENTER… INVENTER… INVENTER LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE… PAR LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART POUR QUE NAISSENT SUR TERRE 193 PAYS OEUVRE D’ART …. INVENTER L’IMPOSSIBLE EN ÉQUIPE… INVENTER LA POÉSIE DES GÉNÉRATIONS FUTURES….

DECEMBER 12, 2019 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

Tout mon passé de poésie vient frapper à ma porte la nuit…. et soudain… je me revoie… me cherchant une tombe d’enfant devant laquelle dormir pour mieux porter en moi la condition humaine souffrante ….

Parfois… la douceur du vent… une pelouse fraîchement coupée, un soleil saisissant de rougeur et mon vieux chapeau, mon vieux sac à dos, mon vieux bâton de pélerin, ma vieille guitare… et moi plus vieux que tous les socles abjectaux artéfacts de mon minimalisme qui trainaient en poudrée de lumière les peines du monde que le vagabond céleste portait en lui .

Soudain je choisissais ma tombe d’enfant… souvent la plus vieille du cimetière… celle qui gémissait le plus d’abandon… comme gémissent en moi les millions d’enfants abandonnés à travers le monde et je me collais contre le socle en tentant de saisir l’énigme…

Je ne suis pas croyant… Je ne crois pas l’avoir jamais été … trop insulté de ma destinée privilégiée… Denis.. mon partenaire de scène me répétait parfois cette phrase: «Pierrot, toi tu peux pas comprendre les autres… t’as tout reçu de la vie»…

Peut-être avait-il raison… Plus je me faisais pauvre, plus je débordais de richesse… impossible d’être atteint par un malheur sur moi-même… j’étais personnellement un handicapé de la souffrance…  Comment cela se pouvait-il?… Tant de brosses d’être.. tant d’attaques d’être…

J’avais beau assister à 7 messes pa rjour à l’oratoire… dormir sous une galerie… me taper la théologie protestante et catholique… tout cela n’était pour moi  qu’un mauvais cauchemar dont se servaient les errants axiologiques pour condamner à l’invisible les millions d’errants fantomatiques de la planète… Une arnaque…

Du matin au soir… à l’oratoire… je ne voyais que fraude dans les rituels de l’Eglise catholique… et je m’enfuyais…. Comme c’est fou… on peut être un chercheur en métaphysique, un simple journaliste d el’être et on pouvait être pris pour un saint… Comme c’est fou… on pouvait être qu’un évadé de la réalité sur une scène et l’on pouvait être pris pour un artiste…

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RICHARD FONTAINE
PEINTRE
ALLUMEUR D’ETERNITE

toi le meilleur peintre de l’auberge
toi l’Innu aux yeux de velours

toi dont les doux pinceaux
submergent

les peines du monde par ton amour
les peines du monde par ton amour

COUPLET 1

c’est ton nain d’jardin
qui t’écrit cette nuit
cher Innu
t’es mon meilleur ami

j’vais bientôt tenter
d’traverser l’pays
en marchant
à fond mes 60 ans

sans même faire de pouce
sans aucun argent
dans une main
ma guitare sur ma faim

juste un vieux chapeau
presque rien dans l’sac à dos
mais dans mon coeur
des Innus le meilleur

COUPLET 2

c’est ton nain d’jardin
qui t’écrit cette nuit
cher Innu
t’es mon meilleur ami

y a deux mois deja
j’suis parti comme ça
marcher tout seul
les routes du Canada

tu t’es inquiété
plein d’courriels t’as envoyé

pour dire au monde
si vous l’voyez
ramassez-le

puis ramenez-moi le
pour que je l’réchauffe
de mes pinceaux
et de mon amitié

Pierrot
vagabond céleste

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Ah Richard… pourquoi viens-tu hanter mes nuits … y a trop de monde à la porte de mes nuits… ami….

Pierrot vagabond

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3979, 31 janvier 2020

UNCATEGORIZED

LA SOIRÉE CHEZ SIMON GAUTHIER À ST-ÉLIE DE CAXTON (YOU TUBE) CONSTITUE POUR MOI UN COFFRE D’OUTIL ÉPISTÉMOLOGIQUE POUR INVENTER LE FIL D’OR MÉTHODOLOGIQUE DE NOTRE DOCTORAT (AULD,WOODARD,ROCHETTE) DONT LE TITRE EST: JE TE DEMANDE PARDON… OU … UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS MULTIVERSIELS DE LA MÉMOIRE DU COEUR …. DE FAIT…. CE QUE JE RECHERCHE…. C’EST LA SUITE AB-CEPTUELLE ET AB-MMUNICATIVE DES MACRO-ÉVÉNEMENTS DE L’HISTOIRE DE LA NANO-HUMANITÉ DU TERRITOIRE MÊME DE ST-ÉLIE DE CAXTON OÙ LES TRACES DES QWALIAS REDEVIENNENT VISIBLES DÈS QUE DES HUMAINS SE RÉUNISSENT EN CERCLE AUTOUR D’UNE BOÎTE-À-CHANSON-MAISON… VÉCUE COMME UN VRAI FEU PAR LE PREMIER HUMAIN L’AYANT ALLUMÉ SUR LES LIEUX MÊME DE LA MAISON DE SIMON GAUTHIER À ST-ELIE DE CAXTON…. TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART ENFLAMMANT LA NANO-HUMANITÉ D’UN MACRO-ÉVÉNEMENT PAR DES RENDEZ-VOUS DES RÊVEURS ÉQUITABLES… AU SENS OÙ CHAQUE FOIS QU’UN HUMAIN EN REGARDE UN AUTRE AVEC LES YEUX D’UN ALLUMEUR DE FEU, IL RÉCHAUFFE EN LUI MÊME SA CONDITION HUMAINE SOUS LE RÊVE BIG-BANG MULTIVERSIEL (WOW-T=2.7K?» D’UNE ÉNIGME EUPORITIQUE DE LA BEAUTÉ DU MONDE MÊME.

JANUARY 31, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

Je suis hanté poétiquement par la soirée vécue chez Simon Gauthier à St-Élie de Caxton. Je sens que tout le 4eme chapitre du doctorat peut se réfléchir à travers sa captation DE DOCUMENT D’-ART-CHIVE sur you tube. (st-Elie de Caxton, soirée chez Simon Gauthier)

Ce qui me rend si heureux….c’est de ne pas être tombé dans les deux pièges que constitue le document d’archive (errance fantomatique) et l’artificiel d’un document se disant oeuvre d’art (errance axiologique.)

Mais au contraire….

Depuis que nous tournons chez Michel le concierge  ce qu’aujourd’hui j’ai réussi à inventer comme étiquette DES DOCUMENTS D’-ART-CHIVES, mon abduction épistémologique m’a porté à misé sur des protocoles de laboratoire de pellicules se déroulant sous 3 ancrages

1) one shot, no cut

2) aucun montage, que des imperfections

3) dans le territoire des one shot no cut et des imperfections se cachent des qwalias…. dans le sens de socle abjectal portant des rêves big bang dans l’émergence même des débris multiversiels de la mémoire du k-oeur dont les parfums se sont….  ni biaisés par le cabotinage découlant d’un document d’archive, ni léchés par la prétention à faire oeuvre d’art ….

C’est en ce sens que surgissent des nouvelles formes d’impossibles comme des ab-jets, des ab-cepts, des ab-mmunications permettant un flottement des étiquettes sous les couleurs des attributs dé-essentiellisés dans un champ constellaire ouvrant par la station spatiale même du k-oeur une dimension k-anto-k-osmologique essentielle aux quatres questions de toute vie personnelle oeuvre d’art

1- Quel est ton rêve?

2- Dans combien de jours?

3- Qu’as-tu fait pour ton rêve aujourd’hui?

4- Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

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En fait,l’histoire de l’humanité m’intéresse que sous l’angle DU TERRITOIRE QWALIEN que constitue St-Elie de Caxton dont l’épi-centre m’apparaît la maison de Simon Gauthier…

Sous la maison de Simon Gauthier… il y a des millions d’années … QUEL MACRO-ÉVÉNEMENT FUT FONDATEUR DE LA NANO-HUMANITÉ QUE CONSTITUE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART.

Le soir du 7 décembre 2019, nous avons vécu un feu de nano-humanité entre nous…. qui nous a fait tous basculé dans le champ constellaire du K-oeur  …. Il y a fort à parier, qu’il y a des millions d’années, sur le lieu même de la maison de Simon Gauthier à St-Elie de Caxton des personnes humaines préhistoriques, en allumant un feu ONT INVENTÉ UN PREMIER MACRO-ÉVÉNEMENT DE LA NANO-HUMANITÉ…

C’est en regardant l’autre avec des yeux sous formes d’allumettes que l’on allume en l’autre un feu qui réchauffe en nous notre propre NANO-HUMANITÉ.

Le soir du 7 décembre 2019, chez Simon Gauthier à St-Élie de Caxton est né LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE…. car cette invention institutionnelle sera d’abord UN MACRO-ÉVÉNEMENT DE LA NANO-MODERNITÉ PARCE QUE NÉ D’UN FEU DE VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART EN MARCHE VERS LA CINQUIÈME QUESTION

COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

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4082,19 mai 2020

UNCATEGORIZED

PAUL RICOEUR DANS SA MAÎTRISE DE 1939…..JE NE SUIS PAS SEULEMENT UN ROMAN MÉDIOCRE D’APPARITIONS ET D’ÉVÉNEMENTS, JE SUIS UN DRAME ET UNE DESTINÉE …..LE VAGABOND CÉLESTE AJOUTERAIT…. JE SUIS UN RÊVE BIG BANG ALLUMEUR DE VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART ……

MAY 19, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT

Pierrot vagabond

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Cher Pierre,

 

Votre intérêt pour mes mots, à travers les émotions qui m’habitent, est pour moi source de joie…

Je vous joins Le crime de sœur Marie-Hosanna

Quand j’écris, il arrive que je trouve le titre du roman vers la fin seulement.

Dans le cas de celui-ci, après avoir vue la photo d’une religieuse au regard triste… un titre valsait dans mon esprit : Le crime de sœur Marie-Hosanna… Pourquoi Le crime ? Pourquoi ce nom de Marie-Hosanna ? Je n’en savais rien… Puis une première idée m’est venue… et j’ai commencé à orchestrer mon intrigue… puis les événements se sont mis à débouler, les personnages que je créais devenaient exigeants… je suis toujours passionnée par mes personnages… je tombe en amour avec eux… ou je me plais à les détester…

C’est magique la création…!!

La vie est généreuse, quand elle nous fait cadeau d’une si grandiose passion.

 

Pierre, je vous souhaite une belle lecture au fil de mes mots…

Claire

 

très chère Claire

 

peut-être avez-vous dans votre ordi un de vos romans en pdf que vous pourriez m’envoyer

par courriel pour que je puisse me faufiler entre vos mots et bien déguster cette joie d’écrire qui vous habite?:))))

 

J’aimerais bien…

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chère Claire… la passion de l’intrigue sous la danse des mots par très profond humanisme

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

19:17 (il y a 4 minutes)
À Claire, moi

Chère Claire…

Comment ne pas être captivé par cette intimité du coeur que vous semblez partager avec votre lectorat… Un jour… une de vos oeuvres sera adaptée pour le cinéma ou la télévision L’intrigue chez vous est une cathédrale d’impossibles brillamment plausibles comme l’est parfois la vie sous la plume d’une personne humaine qui possède fondamentalement de la bienveillance sans jugement par sa palette de l’expression de la condition humaine. …….. et la qualité de votre langue ou la joie de conter une histoire, celle d’une destinée qui s’affranchit malgré les horreurs …. n’est-ce pas ce qui fait en fait le battement de coeur de nos propres vies, si petites soient-elles…

Vous êtes une splendide humaniste Claire…

j’ai adoré

on ne peut oublier le senti…de vos intrigues…

Pierrot

c

Y suffit de vouloir, le reste ça s’organise

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Certainement que quelque part au monde, il y avait des gens heureux ; ce n’est pas parce que sa propre famille avait été anormale que toutes les autres se devaient d’être à son image. Dans le silence de la cuisine, où flottaient encore les arômes du repas, Ophélie eut la conviction qu’un jour elle trou- verait le bonheur dans les bras d’un homme. Elle devait cesser dese faire croire le contraire. Ce n’est qu’une fois qu’elle eut la certitude que Margot était

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Rémi Brunelle, lut-il. Un homme grand, avec une voix à la fois autoritaire et douce. Quand je faiblissais, il criait: Regarde-moi dans les yeux, t’es capable, mon gars! Grâce à lui, et à saconfiance, j’ai trouvé la force de ne pas m’évanouir malgré une douleur atroce et de l’aider avec ma jambe valide. Je lui dois la vie.

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— Alors, prends tes responsabilités, mon grand escogriffe !

Embrasse Yvonne et dis-lui que tu vas l’épouser dès que le bébé

sera né.

— Papa…

— Y a pas de papa qui vaille ! Je cours avertir monsieur le curé

de se tenir prêt.

Achille demeurait

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Quand les horreurs du monde vous submergent, que vous vous écroulez sous l’incompréhension de la vie, songea le médecin, existe-t-il meilleur remède que la chaleur d’un baiser venant d’une personne aimée ? À son tour, il embrassa les mains d’Ophélie, devant une Mimi attendrie et une Margot aux lèvres pincées.

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— Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir! l’encouragea Charles. Aie confiance, mon garçon, ta femme a une bonne constitution. Prie! Désormais, sa guérison est entre les mains du Tout-Puissant, j’ai fait tout ce que je pouvais pour elle. Dieu permet des miracles…

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— Ça peut vous paraître inconcevable, mais j’ai un cœur comme les autres femmes, et Aristide me manque. J’ai reçu son dernier souffle, ensuite j’ai dû me retirer, comme une pestiférée, afin qu’il puisse être enseveli dans la dignité. Son emportement la fit tousser de nouveau, elle s’étouffa. Rémi lui tendit le verre d’eau.

— Nous allons vous laisser, lui annonça-t-il. Avant de partir, toutefois, j’aimerais que vous sachiez que je ne vous juge pas. Je ne connais rien de votre parcours dans l’existence, je serais donc malvenu de vous affliger de quelque blâme que ce soit. La vie m’a appris à la dure qu’elle nous porte souvent à l’improviste des coups difficiles à encaisser, et nous avons chacun notre façon d’yréagir. — Merci, chuchota Irma, la voix

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Décontenancée par le geste magnanime d’Irma, Ophélie découvrait cette femme sous un jour qu’elle n’avait pas imaginé. Bien qu’usée par un métier avilissant et outrageusement maquillée, pour en venir à ce renoncement, elle dissimulait certainement sous ses vêtements criards un cœur bienveillant.

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Une fleur d’espoir au milieu d’un champ de malheur, songea Oscar.

Le crime de sœur 19-02-11.indd 404 2/11/2019 9:33:36 PM

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Chapitre trente-quatre 405

 

Puisse-t-elle porter la vie à son tour et ramener le bonheur au sein de cette famille. Ce même matin, chez madame Irma, Margot

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Ophélie avait accepté. Au-delà de ses manières grossières, elle trouvait Margot sympathique et elle avait de l’affection pour elle. De surcroît, c’était elle qui lui avait donné l’élan nécessaire pour s’envoler vers la liberté, sa devise étant: On agit, on ajustera ensuite. Alors que, de son côté, elle était plus rationnelle et soupe-sait les conséquences de ses gestes, retardant sans cesse le moment d’agir… Combien de temps lui aurait-il fallu encore pour trouver ce courage, n’eût été l’aide inespérée de l’étrange Margot? Le mouvement du début des années 1970, qui avait pris naissance dans la décennie précédente, ce tourbillon qui a changé la face du monde, est devenu pour les jeunes d’aujourd’hui une page d’anthropologie.

Pour moi, c’était mon présent. À cette époque, je commençais à travailler comme infirmière, je venais de me marier, je vivais mes tendres années, celles de la vingtaine qui ne reviennent pas selon le chant des poètes. J’ai assisté à toutes ces transformations, parfois enthousiaste, parfois incrédule tellement il était inconcevable de voir basculer si rapidement des convictions implantées depuis l’enfance. Par exemple, l’enfer fut fermé d’un claquement de doigts ; éteintes ces flammes alimentées par l’Église, qui avait terrorisé mes jeunes années : l’horloge de la géhenne, celle du grand catéchisme en images qui affichait «toujours jamais : toujours rester, jamais sortir», s’était arrêtée sur le chemin de l’éternité, pour notre bonheur à tous. Je me rappelle la voisine de ma grand-mère qui avait mérité une belle place au ciel parce qu’elle avait donné deux de ses fils à la prê- trise… Je me suis souvent demandé depuis si elle par terre quand ils ont défroqué tous les deux la même année. Puis, le mariage indissoluble, pour le meilleur et pour le pire – ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare point –, a connu ses premiers rebelles ;je les ai vus partir le sourire aux lèvres vers une nouvelle destinée. Nos frères et nos sœurs ne se mariaient plus, ils s’accotaient; fini de deman- der la main, on prenait l’épaule en toute liberté. Ces bouleversements eurent lieu en l’espace de quelques années à peine; le monde de la grande noirceur s’éteignait et un autre naissait.

À l’hôpital où je pratiquais, presque tous les départements étaient dirigés par des religieuses, qui, elles aussi, ont dû s’adapter au vent de folie qui renversait tout sur son passage. Elles ont troqué leurs cor-nettes pour de petits voiles, raccourci leurs jupes, certaines avec gêne, d’autres, plus hardies, avec un plaisir évident. Je me souviens de sœur Joanne en particulier, une jolie nonne, jeune et énergique infirmière qui nous a dynamisés en 1972, au cours de la grève qui a touché notre milieu de travail. Les employés syndiqués avaient érigé un barrage qui empêchait le personnel-cadre, dont je faisais partie, d’entrer dans l’établissement ou d’en sortir ; je fus donc contrainte d’y résider, onze longs jours, avec une bambine de deux ans à la maison. Heureusement que sœur Joanne était là, avec ses chansons entraînantes.

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L’idée d’écrire ce roman, Le crime de sœur Marie-Hosanna, m’est venue en me rappelant cette étape de ma vie, faite de bouleversements et ’adaptations au renouveau. J’avais constaté le soulagement de prêtres de religieux et de religieuses, qui avaient pu, enfin, s’affranchir de leursvœux, et je me suis dit que vivre en communauté avait dû être pour eux unvéritable martyre, et d’autant plus pour ceux et celles qui y étaient entrés contre leur gré. Le sujet de mon intrigue avait vu le jour. Il me restait à définir les personnages et les émotions au cœur d’une telle situation. Pour la petite histoire, sœur Joanne a quitté sa communauté. Je l’ai retrouvée par hasard sur Facebook, quarante ans plus tard; elle est toujours jolie et amoureuse de la vie.

www.clairebergeron.com

info@clairebergeron.com

Claire Bergeron Auteure

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Bonne nuit, Pierre!

Et bonne marche sous les étoiles!

Claire
Claire Bergeron

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Bonsoir, cher Pierre!

Je suis heureuse que ma plume rejoigne vos émotions… Et qu’à travers mes mots, vous, avec votre sensibilité, vous imaginiez la femme derrière la romancière… je suis secrète… je laisse peu de gens franchir l’intimité de mes rêves… Je suis de retour de Sutton, fatiguée… Demain, ce sera avec plaisir que je vous enverrai un autre roman en PDF. Dernier droit avant de vous entendre en conférence…

Bonne soirée.

Claire

 

Claire Bergeron

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C’est drôle Claire… mais le fait que je souhaite intérieurement… et cela ardemment …  dévorer votre oeuvre, livre aprŝ livre en pdf… me rend particulièrement heureux parce que cela me confirme le fait que .. dans ce zoom… je vais m’adresser à une rêveuse exceptionnelle dont le fils, et cela mon intuition me le murmure aussi très fortement… . ..me semble avoir hérité d’une force de caractère et d’une élégance éthique qu’il doit beaucoup à sa mère….

J’ai remarqué dans votre livre, le crime de soeur Hosanna… si je me rappelle bien du titre… cette note d’espérance que vous portez à toute personne humaine … qu’importe  les horreurs de la vie qu’elles portent au travers une condition humaine atypique …… ce qui s’appelle sous vos mots … la compassion du coeur….

Et moi je vous avoue que ça me touche profondément..

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Le fait de prendre le pari d’habiter au centre même du rêve qui vous habite, Vous et David .. par le biais de votre vocation d’écrivaine … m’apparaît extrêmement enrichissant  pour le rythme même de mon quotidien …..consacré à enluminer ..actes de droiture sur actes de droiture …ma propre dévotion envers le rêve de Gaelle et de son doctorat…. qui j’en suis certain en fera d’ici quelques années … une chercheuse de haut calibre au niveau international.

De vous écrire comme cela quotidiennement me rend aussi très en hybridité avec ce que nous partageons en commun… la créativité

Pierrot.

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Salut mon ami, comment va ta préparation pour ton spectacle avec Didier?

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

06:31 (il y a 0 minute)
À Michel, moi

Je connais la valeur profonde des textes de tes chansons et surtout ce que tu représentescomme authenticité quand tu vas te présenter devant le public…et je sais que ce sera un succès…. De mon côté, je suis vraiment prêt pour l’audition zoom de vendredi ier octobre, 11 heures du matin devant David Larose et quelques personnes de son équipe de conférenciers professionnels…. je travaille mon 45 minutes jour après jour en modifiant le wording è travers trois enfilades orales en marchant dans la rue la nuit…ou le jour… et j,effectue les corrections

sur mon blog…. Je suis confiant de passer le test et une fois entré dans l’équipe de David, faire en sorte que les rendez-vous des rêveurs équitables deviennent réalité. Ce sera ma façon de te dire merci pour tout ce que Marlene et toi avez fait depuis 15 ans  pour ma personne… je vous en suis profondément reconnaissant… Ce qui me permet  aujourd’hui de redonner avec dévotion au rêve de Gaelle et de son magnifique doctorat en métaphysique… Je vous donnes des nouvelles dès que j’en ai

Pierrot

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Salut Nancy… comment se porte ton rêve?

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

06:33 (il y a 0 minute)
À Nancy, moi

Je n’oublie jamais celles ou ceux que la vie a placé sur ma route de rêveur…car la droiture du coeur entre rêveuses et rêveurs se doit de se faire amitié oeuvre d’art, ne fusse que pour la beauté même de célébrer la vie malgré les épreuves

Pierrot

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très cher Simon

Boîte de réception

la route du rêve de chacun est parfois si énigmatique…. la droiture du coeur entre rêveurs me semble la richesse que la vie accorde à celles et ceux qui ne trichent pas avec leur rêve… comment va le tien de ce temps-ci?

De notre côté…. tout va pour le mieux… Je prépare mon audition zoom pour devenir conférencier professionnel pour le bureau Orizon de David Larose ce vendredi ier octobre 2021 et Gaelle prépare son entrée à l’université. de Sherbrooke pour son doctorat en recherche-création avec deux co-directions…. qui ont accepté de la diriger…

Pierrot vagabond

ton céleste

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Habiter des rêves est une richesse inestimable…

Boîte de réception

Claire

10:16 (il y a 2 heures)
À moi

Bon lundi tristounet, cher Pierre,

 

De même que vous, j’apprécie grandement ce que nous partageons, nos rêves, notre créativité…

 

Je vous joins Mirages sur la Vallée-de-l’Or… Dans ce roman, dans les remerciements et la note de la romancière à la fin, vous découvrirez l’important travail que je fais pour parvenir à orchestrer mes intrigues dans l’originalité, la crédibilité, et bien sûr le suspens, pour conserver l’intérêt du lecteur…

 

De nouveau, je vous souhaite d’agréables moments en ma compagnie… en découvrant au fil de votre lecture, les subtilités de l’esprit et de l’âme de la romancière.

Bonne semaine à vous !

Claire

PS : La citation au début du roman est de Joséphine Trigg… elle est une de mes petites-filles, déjà pourvu d’un profond sens humanitaire.

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

06:33 (il y a 6 heures)
À Nancy, moi

Je n’oublie jamais celles ou ceux que la vie a placé sur ma route de rêveur…car la droiture du coeur entre rêveuses et rêveurs se doit de se faire amitié oeuvre d’art, ne fusse que pour la beauté même de célébrer la vie malgré les épreuves

 

Pierrot

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Pierrot vagabond céleste

 

très chère Claire

je vais lire votre nouveau pdf  mirages sur la vallée de l’or ……avec beaucoup de joie:)))))))))))))))))

 

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confidences… Jamais je n’aurais fait le projet de retourner sur la place publique si ce n’avait été de trouver les sous pour que Gaelle puisse faire enfin son doctorat en métaphysique… Prendre soin du rêve de l’autre par des actions concrètes me semble un devoir oeuvre d’art de notre condition humaine sur terre…Paradoxalement, je découvre que ce nouveau métier de conférencier pourrait être la conséquence logique de 32 ans de scène avec encore plus de plaisir à servir le bien commun que je ne l’aurais pensé… sans doute aussi la dignité reliée aux cheveux blanc qui contraste avec les vanités inhérentes à la jeunesse d’un parcours:)))) Mais en même temps… j’ai reçu le cadeau d’une formidable confidente à qui je peux témoigner et recevoir des témoignages dans le parfait confort courriel dont la joie d’écrire en constitue le coeur….. La droiture du coeur me semble le fil d’or à partir duquel on peut porter horizon à ces impossibles événements dont la vie nous fait cadeau….La vie m’a donc comblé alors que je ne demandais qu’à combler la vie d’une autre personne dans le respect de son rêve.

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QUELQUES EXTRAITS DE MON JOURNAL BLOG SUR LE THÈME DE LA RÉCLUSION

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oeuvre de Gaelle la métaphysicienne

 

4156, 14 juin 2020

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JE VIENS DE PASSER UN 12 HEURES DE RÉCLUSION HEUREUSE EN PARFAITE APESENTEUR ABJETALE COMME SI LES BROSSES D’ÊTRE ET ATTAQUES D’ÊTRE AVAIENT ÉTÉ MON CARBURANT POUR ME POUSSER HORS DES CHAMPS MAGNÉTIQUES QUE CONSTITUENT LES PAYSAGES CERVICAUX DES GRECS, DE DESCARTES, SPINOZA,FREUD ET LACAN POUR SOUDAINEMENT CONTEMPLER À PARTIR DU PAYS DU RIEN… LÀ OU L’ERRANCE POÉTIQUE DANSE SUR D’ÉTRANGES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR… LES PLUS LUMINEUX… LES PLUS RICHES … CES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR SOUS FORMES DE QWALIAS FLOTTANTES QUI HORS TEMPS HORS RÉALITÉ HORS SERVITUDE CHERCHENT LE CHEMIN NDU RETOUR VERS LES ERRANTS FANTOMATIQUES ET LES ERRANTS AXIOLOGIQUES POUR EN DÉCRYPTER LES LOIS DE LA BEAUTÉ DU MONDE…. TOUT EN SACHANT MAINTENANT QUE SEULES LES QUATRE QUESTIONS DU PAYS OEUVRE D’ART M’ONT PERMIS D’Y ARRIVER… QUEL EST TON RÊVE? …. DANS COMBIEN DE JOURS? … QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE? … COMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

JUNE 14, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT

Le clown du Japon avait donc raison…

Il m’a fallut une vie… une vie entière pour parcourir les étapes initiatiques de ce que lui appelait une vie d’artiste et ce que moi j’appelle UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART.

On ne devient maître de rien qu’après avoir parcouru le difficile chemin 1) du cabotinage, 2) du don de soi 3) de la communion 4) de la catharsis.

Une vie entière pour devenir maître de rien…. A chaque étape encouragé par des brosses d’être et des attaques d’être… jusqu’à ce qu’un rêve big bang vienne me terrasser en plein spectacle à l’auberge …. DEVENIR VAGABOND CÉLESTE

Puis après l’écriture de Monsieur 2.7k? … pour tenter de construire par la littérature mon archétype hologrammique…  cet archétype hologrammique … le vagabond céleste … après avoir créché dans une cave d’une librairie alternative durant 4 ans , Recyclo-livres, et fait de la recherche philosophique avec le merveilleux Gérard Cadieux sur le wow-t (Gérard ayant conclu a wow-t=g3)…. ce vagabond céleste est parti vagabonder le pays avec une question: Si je prends soin de l’univers, est-ce que l’univers va prendre soin de moi? Si longue et si belle route à d’un côté cartographier les grandes rêveuses et les grands rêveurs du pays et d’un autre allumer des rêveuses et des rêveurs…

Puis, vint la décision de vagabonder 4 universités à titre de recteur poétique en pantouffles et guenilles royales…. ego sum pauper, nihil habeo, et nihil dabo. A lire 200 pages par jour… à prendre soin  du plus petit en tentant d’allumer son rêve… Parfois j’ai vraiment réussi… ca me bouleverse encore aujourd’hui de penser à ce jeune gardien de sécurité de l’UQAM à qui j’avais demandé quel est ton rêve? et qui m’avait répondu … devenir pompier… et qui grâce à la première question du pays oeuvre d’art avait trouvé le courage d’entreprendre des études tout en travaillant… et qui quelques années plus tard m,a retrouvé au 24 heures pour me dire… Monsieur J’ai réussi mon rêve…. merci.

Et cette nuit… je revenais de chez Gaelle en réclusion depuis quelques jours pour sa pensée métaphysique… je m’installe sur ma planche pour écouter successivement sur you tube MARCEL GAUCHET et ses 4 tomes sur l’avènement de la démocratie et Jean-Pierre Jolivet et un de ses 500 videos sur la vulgarisation de la science cosmologique.

Et soudain… me voilà happé par une apesenteur abjetale inhabituelle qui dépasse de beaucoup ce que j’ai vécu avec mes brosses d’être et attaques d’être… TOUT EST RÉCLUSION HEUREUSE…. On dirait que mon libre-arbitre habillé d’errance poétique par mon rêve big bang vient de sortir de paysages connus pour entreprendre pour le vrai LE VOYAGE AU PAYS DU RIEN… là ou se signe le réel sans en faire partie…

L’infini abjetal d’un errant poétique peut se VOIR comme une nano-k-osmologie en boucles…. il suffit d’un seul big bang sous forme de rêve humain pour en enclencher une infinité dans le multivers des possibles…

La nano-citoyenneté-planétaire en sera la résultante …. Pour la simple et bonne raison… que sur terre, en ce moment, en partie à cause de la mondialisation, en partie à cause de l’anthropocène, des millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre deviendront le cri de ralliement des errants poétique, dans chacune des villes, dans chacun des pays…. un cri du k-oeur… UN CRI DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR….

Pierrot vagabond

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oeuvre de Gaelle métaphysicienne

4239, 5 juillet 2020

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DES NUITS ET JOURS ET DES JOURS ET NUITS …. À CANOTER LA RIVIÈRE DU VOIR PAR PURE IN-TASE DU PAYS DU RIEN ….. LE SOCLE AB-JETAL D’UN RÊVE BIG BANG SE VIVANT SOUS UNE FORME EN IN-TASE DE BÉATITUDE PROFONDE…. CHAQUE INFINITÉ DES INFINITÉS DU MOINDRE MOUVEMENT DURANT UN SOMMEIL SUR UNE PLANCHE SE VIVANT TELLE LA FORME HEUREUSE D’UNE ROSE AU PARFUM SAISISSANT…. DONT LE PÉRISSABLE MÊME CHANTE LA BEAUTÉ DU MONDE

JULY 5, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT

Je n’aurais pas cru que la dévotion au rêve big bang d’une autre vie personnelle oeuvre d’art puisse illuminer à ce point sa propre vie personnelle oeuvre d’art … hors temps, hors réalité , et surtout… mais surtout… hors servitude des deux rivières des pulsions et des sentiments …. Tout se passe comme si Pierre Rochette s’était égaré sur un radeau lui-même égaré sur deux rivières elles-mêmes égarées… mais heureuses de s’être égarées…

Comme le voyage initiatique conduisant au canotage perpétuel de la rivière du voir fut long et étrange …. Des deux hobos sautant du train de la petite enfance à l’archétype du vagabond céleste sautant les rapides des deux rivières des pulsions et des sentiments pour enfin canoter à perpétuité an-historique la rivière du voir… le pays du rien .….

Curieusement… La pensée se dissout et la langue n’est plus qu’un doux treissillage du mouvement de la pagaie fracassant la beauté du monde dans l’eau même des formes heureuses…. Écrire se fait pagaiement de la beauté du monde… Hors oeuvre, hors récepteur, pur ondoiement d’une danse des AB ….. ABCEPTUELLE parce qu’impossible de se reposer sous la forme d’un concepts… AB-MMUNICATIONNELLE parce qu’impossible à communiquer…. AB-JETUELLE parce que  impossible à solidifier sous forme de réalité objective….

Tout se passe comme si…. une vie personnelle oeuvre d’art prenant soin avec dévotion d’une autre vie personnelle oeuvre d’art par le canotage même de sa rivière du voir …instantanément… quittait le monde des brosses d’être et des attaques d’être pour devenir LE PARFUM D’UNE ROSE… UN QWALIA…. La vie et la mort faisant partie des apories des deux rivières pulsionnelles et sentimentales… LA DANSE DES FORMES HEUREUSES DU VOIR AU PAYS DU RIEN faisant partie DE LA DÉVOTION au rêve big bang d’une autre vie personnelle oeuvre d’art comme PURE QWALIA….

L’archétype hologrammique du vagabond céleste est enfin devenue poésie sans poème…..

  1. entre dans une nouvelle phase de son doctorat oeuvre d’art. Cette nuit, nous nous sommes skypés…. Tout se passe comme si , depuis que son appartement est devenu atelier de recherche métaphysique par la poésie même des formes constituées de débris de la mémoire du k-oeur…. la covid 19 comme l’UQAM et son bureau de recherche du 5eme étage en sociologie s’étaient dissous sous la puissance de son rêve big bang.

Nos deux rêves big bang se sont mis à danser par l’ascétisme même d’un rituel eumétrique de réclusion individuelle chacun de notre côté accentué de beauté par des séquences de réclusion à deux… ou je dors sur son plancher, tout en canotage de la rivière du voir… ou nous marchons philosophiquement la beauté du monde à travers les rues de Montréal par la mise en écrin des formes scintillantes sous les lumières de nuits… ou nous mangeons au travers de rires, de confidences et de théorisations de nos postures de chercheur l’un par l’autre.

La danse eumétrique de nos vies consacrées à la recherche me semble sans fin, sans vie, sans mort. Et nous bûchons dur…. dans des nuits et jours ou il faut prendre soin minutieusement de l’un et de l’autre… en protégeant cette bulle de confort intellectuel en évacuant…. du moins selon mon point de vue… toute rivière des sentiments et des pulsions entre nous…

Quand j’entre dans son atelier de métaphysique… je ne vois que la beauté de son rêve big bang et son corps pourtant magnifique m’est sensible que sous sa forme de socle ab-jetal de son rêve… Tout se passe comme si mon rêve big bang… celui de l’archétype hologrammique du vagabond céleste… venait visiter lanterne magique à la main… son rêve big bang… celui de G. la métaphysicienne sociologue.

Et au retour… dans la petite salle de couture de Marlene la jardinière et de Michel le concierge… ou une planche attend son socle abjetal pour des nuits et jours ensorcelés de beauté du monde…. LE VAGABOND CÉLESTE REVIENT TÉMOIGNER PAR L’ÉCRITURE QUE LA RIVIÈRE DU VOIR… non seulement existe… mais est disponible pour quiconque prend la décision de vivre une vie personnelle oeuvre d’art sur terre par les quatre questions du pays oeuvre d’art: 1) QUEL EST TON RÊVE…2) DANS COMBIEN DE JOURS 3) QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE? …. 4) COMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

Bien plus…. Non seulement LA RIVIÈRE DU VOIR annonce l’éblouissante signature du pays du rien par des brosses d’être et des attaques d’être à ceux et celles qui prennent la décision de ne plus tricher avec leur vie personnelle oeuvre d’art en se laissant aspirer par leur rêve big bang… mais elle annonce aussi l’avènement de la nano-modernité…. qu’est-ce à dire? Partout sur terre… en ce moment… par pure conscience fractale d’une humanité oeuvre d’art … l’émergence de lampadaires lumineux… de centaines de milliers de vies personnelles oeuvre d’art … dont la masse critique est un et dont LA NANO-CITOIENNETÉ-PLANÉTAIRE surgira de la cinquième question:

COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

De cette nano-citoyenneté-planétaire dont la fonction première sera de donner voix à ces millions d’enfants se mourant de faim ou de blessures de guerre…. voix à un droit à une vie personnelle d’art, è un rêve big bang, à un droit multiversiel quwalien de prendre soin d’une autre vie personnelle oeuvre d’art , sans intérêt personnel caché, hors temps, hors réalité, hors servitude….

Et cette nano-modernité du 21eme siècle se manifestant par l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire et de ses deux assemblées des justes (39 femmes, 39 hommes) s’accompagnera d’une conscience multiversielle nao-cosmologique de la 6eme question de toute vie personnelle oeuvre d’art… cette 6eme question qui ne peut venir QUE DU CANOTAGE MULTIVERSIEL DE LA RIVIÈRE DU VOIR

6: VOIS-TU CE QUE TON RÊVE BIG BANG A FAIT POUR TOI AUJOURD’HUI?

Car, le champ de bataille des désirs étant les rivières des pulsions et des sentiments… le champ de pays du rêve big bang de l’humanité oeuvre d’art étant rivièere du voir …. la beauté du monde devient enfin QWALIA POUR TOUS PAR LES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR ACCESSIBLE À TOUS.

Pierrot vagabond

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Gaelle la métaphysicienne

4240, 5 juillet 2020

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LA MYSTIQUE DE L’AUTRE PAR LA RIVIÈRE DU VOIR ….ET… LA RIVIÈRE DE L’AUTRE PAR LA MYSTIQUE DU VOIR

JULY 5, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT

Le canotage de l’archétype hologrammique du vagabond céleste qui, du temps de sa splendeur d’artiste de scène durant 32 ans navigua les rivières des sentiments et des pulsions au travers de ses recherche sur le rire….curieusement…oh curieusement…. grâce à l’exploration par l’invention d’un numero burlesque (le roi est mort, vive le roi) joué avec le public… découvrit les lois du passage entre les rires de supériorité- libération aux rires incandescents de l’incongruité (the pure joy of the laughing girl)…. de fait… avec les mots d’aujourd’hui…. par les 14 ans de recherche en maîtrise universitaire en philosophie sur le rire, je note que les rires de supériorité-libération font partie de l’intri-khja-tion des deux rivières des sentiments (supériorités) et des pulsions ( libération dans le sens de Freud) … mais que le rire de l’incongruité (the pure joy of the laughing girl) lui ne peut se vivre que dans le canotage de la rivière du voir….

Plusieurs de mes compagnes de lit me reprochaient de sourire durant mon sommeil comme ma mère me reprochait en pleurant quand j’étais jeune de ne pas avoir besoin de personne…. Oh que j’aurais aimé avoir les mots pour leur dire avec compassion que la dramaturgie reliée aux pulsions et aux sentiments m’était ontikement ennuyantes…. comme ma famille pourrait me reprocher de n’avoir jamais eu besoin de donner de nouvelles ou d’en prendre….

C’est onti-kha-tivement, donc dans le canotage métaphysique de la rivière du voir, que la dévotion totale au rêve big bang de l’autre se vit dans l’enchantement du rire d’incongruité…. J’ai toujours beaucoup ri….. mais comme je dis souvent è G. qui me demande pourquoi tu ris… Je lui réponds… Je ris de moi….ça m’a pris 14 ans de recherche sur le rire pour saisir que rire de soi… c’est RIRE DE LA PARTIE DISPARUE DE SOI-MÊME … celle qui accorde de l’importance à l’égo, à la reconnaissance, à l’estime de soi…

Quand deux rêves se rencontrent pour une marche philosophique, comme celui de G et le mien, ce sont deux formes heureuses de la rivière du voir qui, dans un canotage de la beauté du monde en commun, débusquent la poésie de formes complices bien assoupies dans la facticité du monde urbain.… Un coin de galerie baroque… un coucher de soleil se cachant majestueusement en arrière d’un  symphonie de feuilles bruissant leur passion  d’être vivantes…. une fleur odorante….

La mystique du rêve de l’autre conduit instantanément au canotage de la rivière du voir… tout comme la mystique du voir conduit au canotage de la rivière de l’autre….

C’est peut-être cela le secret de la beauté du monde par l’amitié oeuvre d’art. Quand l’archétype hologrammique du vagabond céleste entre pour une période de réclusion à deux indéterminée …dans l’atelier de métaphysique de G….. instantanément l’arbre, le plancher, les débris de la mémoire du k-oeur comme les tapis, les globes terrestres, les fleurs séchées dansent le hors temps, le hors réalité, le hors servitude de nos recherches de doctorat respectives….

La dernière fois… j’ai pris un livre de Hegel sur la philosophie de l’histoire… pendant que G dessinait ses graphes …. Il a suffit d’un seul vocable qui n’avait pas rapport pour que la langue, les pensées s’effondrent comme un feu de bûches folles soudain devient braises incandescentes…

Ainsi en est-il de mes brosses d’être et attaques d’être de ce temps-ci … Tout se passe comme si, maintenant qu’elles ont mis des années à m’initier au canotage de la rivière du voir… elle se retiraient des deux bords de la rivière du voir… me saluant humblement au passage fiers d’avoir été les émissaires discrets du pays du rien qui signe le réel mais n’en fait pas partie…

Canoter le rêve big bang de l’autre… c’est illuminer par un clair de lune venteux son propre canotage de la rivière du voir.

Pierrot vagabond

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le doctorat de Gaelle en métaphysique sur la raison cosmétique

4259, 15 juillet 2020

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JE TE DEMANDE PARDON …. LA CHANSON DE MICHEL LE CONCIERGE ,,, NON SEULEMENT FERA OFFICE DE TITRE AU DOCTORAT DE NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) ….. MAIS EN CONSTITUERA AUSSI LE FIL D’OR DE TOUT L’ARGUMENTAIRE CONDUISANT À L’INVENTION DE L’INSTITUTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE (ET D’AMOUR TE DIRE MERCI) … CHACUNE DES LIGNES DE CETTE CHANSON ÉTANT RÉFLÉCHIE COMME UNE SUITE D’ANCRAGES LOGIQUES À NOTRE RÉCIT PERFORMATIF…. TRANSGRAMMÉ PAR UNE POIÉTIQUE DE LA JOIE DE VIVRE FONDÉE SUR UNE JUSTICE ÉPISTÉMIQUE DE RECHERCHE VÉCUE ET THÉORISÉE PAR NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) SUR UNE SÉQUENCE DE PLUS DE 14 ANS ….. LE TOUT FAISANT EN SORTE QU’EN 2022, AU COLLOQUE INTERNATIONAL SUR LES DIMENSIONS DU RÊVE ORGANISÉ PAR NOTRE GROUPE ÉLARGI DES RÊVEURS ÉQUITABLES ( GAELLE, MARLENE, MICHEL, PIERROT) DONT LE TITRE SERAIT… LES DIMENSIONS DU RÊVE….. L’INTERPRÉTATION DE MICHEL DE SA CHANSON ….. JE TE DEMANDE PARDON… SOIT L’HYMNE-MANIFESTE D’UN CRI DU K-OEUR AU DEVENIR D’UNE HUMANITÉ OEUVRE D’ART SUR TERRE…. LORS DE LA PARTIE-CONFÉRENCE DE MARLENE, MICHEL, PIERROT ….

JULY 15, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT

Quel merveilleux conseil d’administration de la créativité encore ce matin (Marlene la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond…

Gaelle et Pierrot ayant passé les 30 dernières heures en réclusion à deux dans son atelier de métaphysique, je suis entré hier soir vers 19 h…. ai jasé brièvement avec Marlene et Michel avant d’aller dormir pour mieux travailler cette nuit….

Levé vers 1 heures du matin… recouché vers 3h.du matin… Michel a finalement cogné à ma porte …. Puis… comme à chaque matin… mes yeux se tournent vers sa chanson JE TE DEMANDE PARDON… dont le texte orne  un mur de son bureau… grandeur cadre… illuminé ligne par ligne… et à chaque fois … l’ENCHANTEMENT PERFORMATIF de la chanson de Michel vient me saisir l’âme… comme si tout ce que j’aurais voulu dire dans la vie… y était inscrit avec un talent vraiment saisissant… comme si tout me convoquait à en faire le FONDEMENT MÊME DE NOTRE DOCTORAT …..  le fil d’or, le récit, le conte, l’éblouissement de notre amitié oeuvre d’art après 14 ans de joie de vivre en justice épistémique et par l’invention des lois qui pour nous ont constitué une vraie opérationnalité au quotidien … et cela sans faille entre nous …. du moins le pensons-nous profondément, ce matin encore ….

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JE TE DEMANDE PARDON

COUPLET 1
S’il m’arrive de parler au travers de mon chapeau
S’il m’arrive de prendre trop de place trop souvent
Si je m’approprie sans te voir l’espace de ta vie
Si je préoccupe ton âme en secret dans la nuit…                                                Je te demande pardon…
Je te demande pardon…

COUPLET 2
Si je vagabonde céleste tout autour de la planète
Si je suis parti sans avis au détour de nos vies
Si je t’ai volé ton rêve, déserté, laissé meurtri,
Si j’en ai trop fait, trop dit, ou pas assez dans ta vie
Je te demande pardon…
Je te demande pardon…

COUPLET 3

Si je n’ai pas compris la beauté du monde d’ici
Si je n’ai pas admis qu’il y a la vie après la vie
Si je suis révolté parce que je suis enchaîné
Si je ne peux te rassurer quand je suis déchaîné
Je te demande pardon…
Je te demande pardon…

COUPLET 4

Et si je le savais tout ce temps que je te volais…
Et si je le savais tout ce temps que toi tu m’aimais…
Je n’ai pas d’âme pas de K-œur aujourd’hui je le dis…
Je veux changer de vie et d’amour te dire merci
Je te demande pardon…
Je te demande pardon….

CHANSON MANIFESTE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE

Michel le concierge

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Ainsi donc. je dis à Michel devant Marlene ….

Mike ,,,, Je n’en reviens pas de voir que toutes ces années à vagabonder un pays en quête de vies personnelles oeuvre d’art, avec les quatre questions du pays oeuvre d’art, pour ensuite vagabonder la connaissance dans 4 universités , pour ensuite vagabonder ma propre station spatiale du k-oeur au travers de votre amitié oeuvre d’art à Marlene et toi … me conduise , matin après matin… à ta chanson JE TE DEMANDE PARDON … ou tout ce que j’ai vécu s’y trouve  CHANTÉ …

Et je me dis … si je ressens une telle grandeur dans tes mots à travers mon humble vie, mon humble k-ondition humaine … il est possible qu’il en soit ainsi pour quiconque a traversé la vie avec la sentiment D’AVOIR À DEMANDER PARDON POUR NE PAS EN AVOIR FAIT ASSEZ POUR LES AUTRES, surtout les moins privilégiés …

Et peu à peu … après des illiiers et des milliers d’heures de lectures ,,, d,écritures de blogue… la certitude suivante m’est venue…

TOUT NOTRE DOCTORAT EST CONTENU DANS TA CHANSON…

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Quel bel avenir de chercheurs nous avons devant nous MARLENE LA JARDINIÈRE, MICHEL LE CONCIERGE, PIERROT VAGABOND … et quel beau colloque 2022 intitulé LES DIMENSIONS DU RÊVES … sera initié par L’ÉQUIPE ÉLARGIE DES RÊVEURS ÉQUITABLES (GAELLE, MARLENE, MICHEL PIERROT)

Pierrot vagabond

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Gaelle et Pierrot dans leur marche de recherche en métaphysique la nuit

4290, 6 août 2020

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À TITRE D’INFINIE FRACTALE DE LA BEAUTÉ DU MONDE …. TOUT ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE A LE DEVOIR DE SE SCULPTER PAR DES SOMMEILS DE QUALITÉ ONTI-KHA-TIVE …. C’EST-À-DIRE DE NE JAMAIS OUBLIÉ DE LE CONFIER À LA PROTECTION DE SES QUATRE QUESTIONS DU PAYS OEUVRE D’ART ….1) QUEL EST TON RÊVE? ….2) DANS COMBIEN DE JOURS? …. 3) QU’AS-TU FAIT AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE? …. 4) COMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? …… SE SCULPTER PAR SON RÊVE BIG BANG FAIT DE CHACUN DE SES SOMMEILS UN LABORATOIRE FRACTAL AU SERVICE DE L’HUMANITÉ OEUVRE D’ART EN SOI

AUGUST 6, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

Je viens de prendre un deux heures de sommeil onti-kha-tif sous la protection de mon archétype hologrammique … LE VAGABOND CÉLESTE.

La condition humaine a ceci d’admirable qu’elle permet un peut partout sur la planète terre l’émergence D’IMPOSSIBLES VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART témoignant de la beauté. du monde, soit du merveilleux issu du pays du rien comme racine fondamentale de toute vie nano-cosmologique qui prend la décision non seulement de ne pas tricher avec son rêve big-bang, mais aussi qui prend la décision de prendre soin du rêve big bang d’une autre vie personnelle oeuvre d’art et cela sans intérêt personnel caché.

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Chaque vie personnelle oeuvre d’art devient, par le champ constellaire qu’elle honore en elle, une infinie fractale de la beauté du monde. Et de là cet événement planétaire que constitue chaque goutte d’eau onti-khative aspirée par un rêve big bang de la grandeur de la beauté du monde nano-cosmologique qui soudain s’élève au-dessus de l’océan de la dramaturgie ontique des souffrances de la k-ondition humaine universellement vécues sur terre.

Le philosophe de l’ontikhatif pour toutes et pour tous par l’invention de l’institution de la nano-citoyenneté-planétaire que je suis devenu écrit maintenant ses blogues comme un goéland qui survole de ses battements d’ailes les grandes contrées de l’épopée humaine.

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Hier soir, avant de quitter l’atelier métaphysique de G. pour que nous tombions chacun de notre côté en réclusion profonde,  nous avons pu enregistrer les tous derniers développements de l’architectonie de sa pensée… Elle est vraiment très près de son 300 mots , prémisses au dépôt d’un texte précédant son examen de synthèse de doctorat.

Nous notions à quel point une oeuvre originale a besoin de lenteur, de maturation, de respect, d’une concentration confiante 24 heures par jour, 7 jours par semaine. C’est ce que j’appelle un doctorat oeuvre d’art.

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Cela suppose bien des sacrifices et cela même au niveau du quotidien. …. Je ne peux accepter que le socle ab-jetal que constitue le corps de mon archétype hologrammique le vagabond céleste ne soit pas une fractale de la beauté du monde au service d’une humanité oeuvre d’art en moi et en soi. … je ne peux accepter que je ne sois que privilège onti-kha-tif alors que des millions d’enfants se meurent de faim ou de blessures de guerre sur terre. Je ne pourrai jamais accepter de gagner ma croute comme professeur de philosophie alors que je devrai enseigner un programme sous la surveillance de programmeurs institutionnels pour payer une maison…. Seul LE VAGABONDAGE DE L’ONTIKE PAR L’ONTIKHATIF me permet d’espérer une méthodologie de recherche qui ne triche pas avec la souffrance humaine sur terre. On ne peut être à la fois philosophe et professeur de philo…. Ce cancer que constitue l’onti-ke fantomatique et axiologique sur terre représente pour le vagabond céleste une effroyable tragédie de l’errance poétique inaccessible au plus petit et à la plus petite. Ma vie doit témoigner que l’errance poétique est non seulement possible, mais nécessaire pour que la masse critique de vies personnelles oeuvre d’art qui est UN convoque l’émergence de la nano-citoyenneté-planétaire comme monument ab-ceptuel de la nano-modernité du 21eme siècle..

Pierrot vagabond

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l’amitié oeuvre d’art

4321 28 août 2020

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APRÈS PLUS D’UN MOIS DE RÉCLUSION DANS NOS RECHERCHES MÉTAPHYSIQUES RÉCIPROQUES, LA MÉTAPHYSICIENNE G. ET LE VAGABOND P. VIVENT DES QWALIAS D’AMITIÉ OEUVRE D’ART DANS LEURS AVANCÉES RÉCIPROQUES ….

AUGUST 29, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

Comme le colloque international sur les dimensions du rêve en 2022 sera fascinant…. cet après-midi, G. a passé 2 heures sur zoom avec son directeur de recherche….. et si la tendance de maintient… l’examen de synthèse qui suivra le dépôt de son texte-manifeste devrait être signé devant ses trois correcteurs (trices) comme un magnifique  examen de synthèse…..

L’économie de sa pensée métaphysique est tellement paradigmatique que je suis persuadé … et profondément convaincu que l’écriture du doctorat qui en suivra sera fascinamment poétique au sens ou tout le fil d’or didactique de son argumentaire est déjà chirurgicalement d’une éblouissante élégance logique. Une grande renommée internationale attend G. à la fin de son doctorat (probablement encore 2 ans d’écriture) quand elle vivra la publication de ses recherches ….. par les presses universitaires …..

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Nous travaillons de nuit…. dormons….. dans la même pièce …. moi dans le sofa elle dans le lit …… comme des soldats bien serrés dans les tranch.ées de la connaissance …..  tout l’avant-midi et l’on se réveille mutuellement quand on a des nouvelles intuitions… Comme ce matin par exemple, G. m’a demandé:  Par quel chemin théoritique je m’y étais pris pour construire l’abcédaire du glossaire de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)

J’ai du passer une bonne demie heure à lui raconter toutes cesd années ou… à partie de l’invention de la poiéitique de Paul Valery en 1939 à son introduction comme chercheur au collège de France…

j’ai donc  imaginé une bloguiétique numérique …. qui, après 7000 pages,……  serait métamorphosée en base de données… pour ensuite se décrypter en un glossaire thématique…. suivi d’une mise en constellation d’un glossaire abceptuel alphabétique… devant servir… (et c’est là ou je serai d’ici un mois) à des définitions qui me permettront de cartographier comme des étoiles dans le ciel… le fil d’or méta-théorique sous entendant toute cette invention sur laquelle axiomatiquement est fondée notre métaphysique ontiphative (incluant la philosophie d’en bas de Michel) de toute vie personnelle oeuvre d’art dans une nano-modernité convoquant la nano-citoyenneté-planétaire en vue de mise en esthétisme de pays oeuvre d’art sur terre…. pour que plus un enfant ne meure de faim ou de blessures de guerre.

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Dans le glossaire, je suis rendu à l’item 245 (MONSIEUR 2.7K?) qui contient dans le blogue d’origine 181 entrées… Une bonne semaine de travail juste sur cet item abceptuel…..

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Je n’en reviens pas comme tout la méta-théorie de l’univers du vagabond céleste y est déjà inclue.

  1. me faisait remarquer que ce glossaire ,en fait
    devrait porter le nom de

LE GLOSSAIRE DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

à voir avec mes partenaires de recherche, Marlene et Michel

Pierrot vagabond

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oeuvre de Gaelle la métaphysicienne

4328, 31 août 2020

UNCATEGORIZED

DE VIVRE ENSEMBLE 24 H SUR 24 DEPUIS PLUS D’UN MOIS MAINTENANT NOUS PERMET G.ET MOI D’INVENTER UNE HARMONISATION EUMÉTRIQUE DE NOS RITUELS DE CRÉATION … CE QUI A EU POUR EFFET L’ACCÉLÉRATION COMME LA MISE EN SAUTS CONCEPTUELS DE NOS PROBLÉMATIQUES DE DOCTORAT RESPECTIVES ….. QUELLE JOIE QUE CETTE RÉCLUSION CONSACRÉE À LA RECHERCHE ….. LE MOIS DE SEPTEMBRE NOUS CONVOQUE DONC À UNE SÉRIE D’AVANCÉES DANSANTES AU NIVEAU THÉORITIQUE

AUGUST 31, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

Pierrot Vagabond

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projet universitaire de Gaelle

4339, 25 septembre 2020

UNCATEGORIZED

VOILÀ PLUS DE DEUX MOIS MAINTENANT QUE G. ET MOI VIVONS NOS DOCTORATS RÉCIPROQUES EN RÉCLUSION RADICALE DANS UN NUIT ET JOUR D’UNE TRÈS BELLE POÉSIE DE VIVRE UN NUIT ET JOUR CONSACRÉ À LA RECHERCHE

SEPTEMBER 25, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

Du début de l’humanité à la nano-modernité, la personne humaine concevait son k-osmos à partir de son vécu sur terre…. il est bien possible dans l’avenir que ce soit à partir du k-mos que la personne humaine réinvente sa vie sur terre.

Pierrot vagabond

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Pierrot en recherche métapnysique

4341, 30 septembre 2020

 

UNCATEGORIZED

EN MODE DE RÉCLUSION RADICALE DEPUIS PLUS DE DEUX MOIS ET DEMIE MAINTENANT ….. NOTRE VIE DE CHERCHEUSE ET DE CHERCHEUSE ….. G. ET MOI….. SE DISTANCIE EUMÉTRIQUEMENT PAR L’ENCHANTEMENT DE RITUELS DE RESPECT DANS LA CRÉATION DE TOUT CE QUE J’AI CONNU COMME VIES DE COUPLE AUPARAVANT

OCTOBER 1, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

DEUX VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART EN MODE DE RÉCLUSION RADICALE

 

La nuit, pendant mon sommeil, je suis confronté à d’infinis débris de la mémoire du corps issus de 72 ans d’une vie ou des images viennent me rappeler les longs épisodes de l’ontike de la condition humaine sur cette terre….

  1. et moi dormons dans la même chambre, chacun dans son lit. Nous nous couchons entre 4h du matin et 7 h du matin et nous nous levons entre 1 h. p.m. et 4 h. p.m.. …… J’avoue que lorsque je me lève, je prend une marche de travail en espérant que la noirceur vienne m’enchanter le plus vite possible.

Installé dans la cuisine de G. je lis, réfléchis puis par des marches de nuit. Je meurs à moi-même pour mieux renaître à travers mon archétype hologrammique, le vagabond céleste.

Je disais justement à G. cette nuit que je suis convaincu que nous pouvons réaliser l’impossible parce que nous ne sommes pas en couple…. au sens ou l’amitié oeuvre d’art dans un respect optimal et la douceur de vivre nous permet d’inventer un art de l’eumétrie par le rêve onti-kha-tif….

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  1. possède une très belle bibliothèque d’oeuvres philosophiques ou métaphysiques majeures… Et comme je n’ai pas perdu mon plaisir à frôler le 200 pagers par jour, je me suis consacré à Whitehead, Meinong et ce merveilleux livre que constitue the métahistory, the historical imagination in nineteenth-century Europe d’Hayden White…

Je suis habité par le même scandale que Michelet, celui des morts qui crient justice et de ceux et celles qui vont mourir de faim ou de blessures de guerre….

Je sais qu’un jour notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) verra la nano-citoyenneté-planétaire devenir le cri de ralliemement de la nano-modernité en marche par ses vies personnelles oeuvre d’art en quête d’un pays oeuvre d’art.

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Je pense beaucoup à Simon Gauthier, le conteur international…. Il fait partie des débris de la mémoire du k-oeur qui jour après jour font dans mon engagement à servir un écrin de pierres précieuses tout orné de son talent si émouvant

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De : Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>
Envoyé : 27 septembre 2021 06:31
À : Michel Woodard <michelwoodard@outlook.com>; Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>
Objet : Salut mon ami, comment va ta préparation pour ton spectacle avec Didier?

 

Je connais la valeur profonde des textes de tes chansons et surtout ce que tu représentes

comme authenticité quand tu vas te présenter devant le public…et je sais que ce sera un succès….

De mon côté, je suis vraiment prêt pour l’audition zoom de vendredi ier octobre, 11 heures du matin devant David Larose et quelques personnes de son équipe de conférenciers professionnels…. je travaille mon 45 minutes jour après jour en modifiant le wording è travers trois enfilades orales en marchant dans la rue la nuit…ou le jour… et j,effectue les corrections

sur mon blog….

Je suis confiant de passer le test et une fois entré dans l’équipe de David, faire en sorte que

les rendez-vous des rêveurs équitables deviennent réalité.

 

Ce sera ma façon de te dire merci pour tout ce que Marlene et toi avez fait depuis 15 ans

pour ma personne… je vous en suis profondément reconnaissant… Ce qui me permet

aujourd’hui de redonner avec dévotion au rêve de Gaelle et de son magnifique doctorat en

métaphysique…

Je vous donne des nouvelles dès que j’en ai

 

Pierrot

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Michel Woodard

lun. 27 sept. 19:56 (il y a 11 heures)
À moi

Quel merveilleux Pierrot que tu es !…

 

Je suis prêt… J’ai hâte de les regarder… De les voirs et de les entendre… Car bien sûr… je les ferai chanter..

 

On as-tu le droit de parler ? pendant un concert ?… Réponse : Oui dans le cas de Michel le concierge… Du sang neuf !…

Attends de rencontre son Ami Pierrot !… mais encore d’admirer Marlene la jardinière… qui nous concocte un cocotté de VideoFilm..à sa manière… aujourd’hui…

 

Qui + es … (Qui plus es ?)… T’a pas encore vu… La superbe Gaëlle… que lui-même l’Amis Pierrot nous a concocté…

 

Le symposiium s’impose… Gaëlle va réussir ce qu’elle a déjà réussi… localiser les reveursequitables.com

Pour dire que la métaphysique a une longue portée… Wowwwwwwwwwww…

 

Il ne reste qu’à rencontrer David Larose et voir ce qu’il a dans la tête…

 

C’est sûr que Monsieur Larose va dire … ” ENGAGÉ “...

 

A+

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alors mon bon ami…. on gagne chacun de notre côté

jusqu’au jour ou on va gagner ensemble par les rendez-vous des rêveurs équitables

 

salutations à Marlene, ta reine

 

Pierrot

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Didier Chasteau

lun. 27 sept. 22:31 (il y a 8 heures)
À moi

Bonsoir Pierrot,

Félicitations à vous deux, c’est un grand pas, on est vraiment content pour toi, on te souhaite le meilleur à cette audition, aussi pour Gaëlle c’est une très bonne nouvelle, as-t’elle pu avoir ce que tu m’avait mentionné?

On vous embrasse fort, on a hâte de vous voir, tous ensemble en personne.

Amitié,

Nathalie et Didie

 

 

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

07:00 (il y a 4 minutes)
À Didier

Didier, Didier,…. quelle pièce… wowwwwwwwwwwwwwww

j’aimerais bien un jour signer un texte de chanson sur ce chef d’oeuvre

et que nous en fassions un enregistrement…

c’est tellement exceptionnel… une épopée amoureuse…

 

je vais la réécouter en boucle êndant que je travaille

 

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j’écouterai aussi cet homme…

 

et quand à Gaelle… nous avons trouvé les sous pour son inscription universitaire

on s’en tire…. merci la vie

 

salutations sincères à Nathalie

 

Pierrot

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tendit la main pour ouvrir la portière. Jean-Paul s’empressa  de la retenir; il éprouvait l’envie de lui dire qu’elle était belle et qu’il la désirait. Quand les yeux de la jeune femme fixèrent les siens, le médecin y discerna UNE FRAYEUR VIEILLE COMME LE MONDE CELLE D’ÊTRE AGRESSÉE, Dans la supplique muette de ce regard pur, Ii crut déceler le souvenir de tristes expériences. Il se ravisa.

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C’est le cœur gros que Sophie avait préparé sa valise pour retourner chez elle. Depuis trois mois qu’elle habitait avec Étienne et son père, ELLE AVAIT RETROUVÉ LE PLAIISIR DU MOMENT PRÉSENT  comme Au temps où sa mère vivait, une femme juste, douce, partie trop tôt. Nathan lui ressemblait, il était drôle, jamais il n’élevait la voix, même quand il les grondait. (P.117)

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c’est gentil d’être venu, PEU DE PERSONNES TROUVENT LE COURAGE D’AFFRONTER LE MALHEUR DES AUTRES…. Dans des moments comme celui que je vis actuellement, avec la curiosité et les soupçons d’un chacun, j’ai le sentiment d’être devenu contagieux.  (P.121)

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LA DISCIPLINE N’EXCLUT PAS LE SOURIRE à ce que je sache  (p.130)

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Décidément, pensa Nathan, CE N’EST PAS LA MEILLEURE JOURNÉE DU MONDE  : la mère de Richard est en prison, celle d’Étienne est sur le point de l’abandonner et la pauvre Sophie est obligée de fuir au petit matin un père alcoolique. Il prit une brosse à cheveux oubliée sur une. (P.167)

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Montrez-vous courageux, dit-il. Votre mère serait contente de vous savoir forts. ON VA -RENDRE LA VIE UN JOUR À LA FOIS. Je reviens vous chercher à la fin des classes. (P.170)

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Tu ne sais pas ce que c’est que d’être une Indienne au milieu des Blancs, répliqua Agathe, visiblement bouleversée. C’EST DANS LES RÉSERVES QU’ILS NOUS AIMENT ET PAS AILLEURS, (220) pour que Richard puisse réaliser son rêve et devenir ingénieur, je n’aurais jamais quitté l’ombre de mes sapins. (P.220)

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Ce n’était pas tout à fait le souvenir que Jean-Paul gardait d’Aglaé, mais il se dit que LA MORT EFFAÇAIT LES TRAVERS DES GENS POUR NE LAISSER À LA POSTÉRITÉ QUE LA MÉMOIRE DE LEURS QUALITÉS, IL APPROUVA. (P.241)

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L’existence n’est jamais un long fleuve tranquille, et L’EMBARQUATION QUE L’ON CHOISIT AU DÉPART N’EST PAS TOUJOURS ADAPTÉE AUX REMOUS, QUI, AU FIL DU PARCOURS, ENTRAÎNENT NOTRE DESTINl (P.244) (formidable)

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Tandis que la locomotive prenait de la vitesse, entraînant derrière elle le lourd convoi, Nathan demeura figé sur le quai de la gare avec le sentiment d’avoir vécu un étrange moment, auquel il était loin de s’attendre. Ainsi, JACKIE AVAIT UN CŒUR. (P.260)

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Le vieux grand-père qu’il était éprouva pour elle UNE PROFONDE SYMPATHIE.Il eut envie de l’attirer contre son cœur et de la serrer doucement,avec tendresse, mais il n’osa pas. (P.264)

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son fils, c’était l’émanation essentielle de son existence, celle qui le propulsait sur le chemin de sa destinée, avec le sentiment DU DEVOIR ACCOMPLI DANS LA JOIE ET LA SÉRÉNITÉ. (P.269).

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Assis en compagnie du maire et de sa femme, Nathan et Agathe avaient des étoiles au fond des prunelles en écoutant leurs enfants, volubiles, transformer leur mésaventure en odyssée. À leurs oreilles, CE RÉCIT ÉTAIT LE PLUS BEAU DU MONDE PUISQU’IL SE CONCLUAIT DANS L’ALLÉGRESSE … (P.270)

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Tu es une Indienne dans un monde de Blancs, pensa Thomas, c’est triste, mais ce n’est jamais toi qu’ils vont croire la première. P.271 (SI JUSTE, RACISME SYSTÉMIQUE)

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— Je ne m’habituerai jamais à la douleur des enfants, finit-il par avouer tristement. CE SERAIT POURTANT À NOUS, LES ADULTES, DE LEUR OFFRIR UNE VIE HEUREUSE.. Quel gâchis! (P.300)

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Pour former une famille, tous les enfants n’ont pas besoin d’être nés du même père ou de la même mère. UNE FAMILLE . C’EST UN MILIEU OU LES GENS S,AIMENT  et s’aident à grandir dans le bonheur et le bien-être, tu ne penses pas? (P.319)

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Pour mon enfant, je ne veux pas D’UNE VIE À CONTRE-JOUR. Agathe est une fille de lumière. Je n’accepterai pas qu’on la relègue dans l’ombre pour le restant de son existence. Surtoutpour une action qu’elle n’a pas commise. (P.333)………….  wowwwwwww

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rapprocha de lui, jusqu’à sentir ses cheveux effleurer son visage. Peu à peu, LEURS SENS SE LIBÉRÈRENT DE LA PRESSION ENGENDRÉE PAR L’INCONNU …, et doucement, ils s’abandonnèrent au plaisir de la proximité amoureuse. (P.357)

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Une exquise chaleur enveloppa le cœur de Nathan; LA VIE AVAIT SES DRAMES MAIS AUSSI SES MOMENTS D’EXTASE. (P.375)

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Les mots sur la missive laissée par Agathe prenaient pour lui tout leur sens: «que la perception des Blancs relègue en marge de la société». Quelle tristesse ! Cette discrimination découlait d’une conception déformée par LE MANQUE DE CONNAISSANCES DES GENS LES UNS PAR RAPPORT AUX AUTRES. De toute la force de son amour, il aurait remédié à cette situation en offrant à Agathe une place dans sa vie, à ses côtés, jusqu’à ce que la mort les sépare. Nathan Desmarais se considérait comme un battant: il n’avait pas dit son dernier mot… la retrouver serait dorénavant l’ultime quête de sa vie. (P.395)

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— Si elle est partie, ce n’est pas par manque d’amour, déclara- t-elle. Vous le constatez vous-même, nous avons été relégués dans des réserves et nous vivons à contre-jour de la vie des Blancs. C’est très difficile pour ceux d’entre nous qui osent s’aventurer dans votre société, où le RACISME EST OMNIPRÉSENT. Il faut faire face aux quolibets grossiers, aux insultes et au reje (P.404)

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À son avis, si, pour certaines gens,l’amour était un don de soi pouvant aller jusqu’au SACRIFICE POUR LE BONHEUR DE L’ÊTRE AIMÉ …, il ne représentait que la recherche d’une satisfaction personnelle. (P.410)

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Si, parmi les invités, il s’en trouvait qui n’approuvaient pas cette union métissée, ils se turent, car la journée se déroula dans LE RESPECT ET LE PLAISIR. (P.410)

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Le monde change, commenta Raoul. Une exposition universelle comme celle-ci, qui réunit sur un même site différentes communautés du monde entier, est une OUVERTURE SUR LA DIVERSITÉ HUMAINE ET CULTURELLE….  nous fait prendre conscience qu’il est temps pour nous d’écouter (P.421)

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très chère Claire vous êtes une éducatrice des leçons de l’histoire et du coeur

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

15:48 (il y a 7 minutes)
À Claire, moi

Chère Claire,

 

Vraiment dans ce roman, les fils de l’intrigue  sont tissés avec une nuance de probabilité vraiment captivante ….. on y croit, on embarque et la partie détective est assez parsemée de faits contradictoires pour nous garder en haleine jusqu’à la fin… Moi qui ne suis vraiment pas un lecteur de roman… comme je disais à Gaelle… je ne sais pas comment cette femme s’y est pris… mais elle m’a eu par sa sagesse du coeur… Gaelle me faisait remarquer, Claire que votre signature semble être celle d’une autrice qui chuchotte à l’oreille du lectorat les grandes sagesses de la vie qui coule sous la douleur des intrigues et la couleur de votre plume…

bravo

Pierrot

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Quel bel hommage vous me rendez…

Très cher Pierre,

C’est un grand honneur d’avoir séduit votre imaginaire, vous qui n’êtes pas un lecteur de romans…Merci des extraits que vous soulignez…  les redécouvrir à travers la perception qui vous a fait les choisi est très émouvant pour moi…Il est vrai que la « Justice » est un des thèmes que je privilégie dans mes intrigues. Ce qui me peine le plus en ce bas monde, c’est l’injustice. Que ce soit le racisme, l’impuissance des enfants, affamés ou battus… la puissance factice des riches versus les pauvres… etc…Votre pays œuvre d’art est un beau rêve… c’est à petits pas, ou à petits coups de plume, qu’on changera le monde…

Dans un Salon du livre, il y a quelques années, une autrice m’avait dit :— Les lecteurs aiment qu’on leur raconte des histoires. Pour moi, écrire, c’est plus que raconter des histoires… c’est porter un message de sagesse et d’espoir, faire vibrer les émotions, éveiller les rêves, et faire découvrir des pans inconnus de notre Histoire…Je suis heureuse, Pierre, qu’à travers mes mots, vous soyez conscient de la grandeur de ma passion…J’aime l’idée de Gaëlle… je me sens effectivement comme une autrice qui chuchote… humblement… à l’oreille du lectorat les grandes sagesses de la vie… vous la remercierez de ces mots, qui me touche.

En lisant une partie de votre texte, je suis tombée sur vos 3 débris de la mémoire du K-œu, issus de l’enfance…Ça m’a rappelé qu’il y a déjà un moment, vous m’aviez demandé si j’avais des souvenirs d’avant mes 5 ans…Je suis née sur une ferme, dans un tout petit village d’Abitibi : Authier-Nord. J’y ai vécu les 5 premières années de ma vie.

Premier souvenir : Quand j’avais 3 ou 4 ans, nous avions aussi trois livres à la maison… je vous joins une photo. Je passais des heures à les feuilleter, à regarder les quelques images, à essayer d’imaginer l’histoire. Un jour, maman m’a dit que je devais apprendre à lire, si je voulais comprendre ce qui était écrit.— Il faut d’abord apprendre les lettres, qui feront des mots, m’a-t-elle expliqué. Et avec des mots, tu feras des phrases…Dans ma petite tête d’enfant, je me suis dit qu’avec des phrases, je pourrais écrire de livres, comme ceux que je feuilletais…Ces trois livres ne m’ont jamais quitté… Après mon divorce, je suis partie de l’Abitibi avec presque rien, mais ces trois bouquins de mon enfance ont pris place dans mes bagages.

Deuxième souvenir : Il y avait un piano chez mes grands-parents…notre maison était une rallonge de la leur… Et ma mère en jouait divinement. En compagnie de mes tantes, elle chantait des chansons des « Cahiers de la Bonne chanson », parfois très émue. Je me revois, assise sur le banc, à côté d’elle… pour moi, chacune des chansons étaient une histoire… La chanson des blés d’or, Les souvenirs d’un vieillard, ou ce bon roi Dagobert, qui mettait ses culottes à l’envers… je savais déjà qu’un jour j’écrirais… pour émouvoir les gens.

Troisième souvenir : J’avais cinq ans quand papa nous a annoncé que nous allions déménager en ville, dans une grande maison. Un jour… je m’en souviens clairement, je suis monté à bord de la voiture familiale… je revois maman, un bébé dans les bras… heureuse de quitter la campagne pour la ville, mais surtout, d’aller vivre dans sa propre maison… Je sentais que pour ma famille et moi, c’était le début d’une nouvelle histoire…

Aujourd’hui, quand je feuillette les livres de ma petite enfance, je reconnais les odeurs… ce sont des amis de si longue date. Et quand je tiens un de mes propres volumes dans mes mains, j’ai l’impression de rêver… pourtant, il y a tellement d’heures d’écriture et de passion derrière la couverture de chacun… il s’agit d’un merveilleux bonheur, qui a pris naissance il y a bien longtemps…

Voilà, cher Pierre, quelques souvenirs de mes jeunes années.

Bonne journée à vous,

Claire

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je suis si heureux maintenant de passer au 3ieme pdf

Boîte de réception

Vous avez touché juste en me racontant à votre tour vos souvenirs les plus précieux

entre 0 et 5 ans… Ces trois livres que vous avez bien blotti contre vous toute votre vie et que vous chérissez encore aujourd’hui…sont en fait les débris de la mémoire du coeur qui font l’âme de l’éducatrice du coeur de cette humanité en vous  que vous êtes devenue par la compassion même que portent vos mots envers la condition humaine.

 

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un des 1800 semioias de Gaelle , qui constitue le coeur doctoral de sa démonstration en métaphys

Gaëlle Étémé est métaphysicienne camerounaise et plasticienne graphique. Son travail porte sur l’origine du réel en théorie du langage. Au moyen de l’expérimentation calligraphique, elle développe dans le cadre de son doctorat pluridisciplinaire, le projet d’une métaphysique spéculative sur les lois concourant au fondement de l’expression sémiotique de la réalité au moyen de laquelle : la matière, la chose, la subjectivité et les réalités sociales se surprennent à elles-mêmes comme manifestation dans l’énigme de leur contingence.

Son approche syncrétique de différentes disciplines (esthétique, anthropologie, sémiologie, calligraphie, épistémologie des sciences) fait d’elle une chercheure pluridisciplinaire qui l’a amené régulièrement à collaborer sur des projets aux champs multiples et à fonder en 2017 Les Ateliers de la Méthode, laboratoire informel et expérimental réunissant des chercheur.es et praticien.nes des univers des arts des sciences afin de réfléchir à des nouvelles économies de savoirs et de méthodes théorie en vue  de faire des expérimentations plastiques et théorique

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Quand à Gaelle… son intelligence du coeur alliée à une piété filiale bouleversante envers ses deux parents restés au Camerouns et dont elle a toujours pris soin de la précarité au dépens de sa propre survie financière… ont fait en sorte que j’ai vite décidé de me consacré à son rêve à un niveau d’abnégation que je n’avais pas encore atteint dans ma vie.

Quand je vois qu’un grand rêve que porte une personne humaine peut l’écraser par sa propre éthique envers les autres… je donne tout… mais vraiment tout….. Et ce qui me récompense en ce moment…c’est qu’une université, celle de Sherbrooke l’accueille avec enthousiasme par le biais d’une directrice en recherche-création qui a parfaitement saisi le génie qu’elle porte en inventions conceptuelles, architectoniques et métaphysiques. tout en étant co-dirigée par un autre philosophe en logique mathématique…elle qu’on ne pouvait encadrer en sociologie ( dans un doctorat sous forme de recherche-création) ou tous ses cours en propédeutiques doctorales avaient été réussis avec une excellence de très haut niveau….

La modélisation de sa pensée a atteint un stade très avancé au point ou maintenant elle fait officie d’une femme brillante affranchie des peurs institutionnelles reliées à sa posture de femme trop brillante dont la douceur et le respect de l’autre peut parfois constituer un talon d’Achille dans ses rapports avec ses supérieures hiérarchiques.

Je lui offre des conditions optimales de chercheuse en lui assurant un havre de paix et de respect… d’autant plus qu’elle a eu de graves problèmes de santé que nous avons traversé en équipe elle et moi …. de rendez-vous à l’hôpital en rendez-vous à l’hôpital… Mais heureusement. tout cela est derrière elle…

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Ce qui fait que nos nuits et jours, 7 jours semaines consacrés à son oeuvre la rendent parfaitement épanouie spirituellement et la préparent à ces jours ou elle sera pourvue d’une posture d’autorité qui lui permettront de faire beaucoup féministement pour ces jeunes femmes de l’avenir qui la cotoieront.. d’autant plus qu’elle a une formation universitaire très pointue en corpus féministe… car il faut maintenant créer un cospus de jeunes femmes qui non seulement briseront le plafond de verre institué par le partriarcat, mais en créeront une théorisation qui fondamentalement rendra tout à fait normal ce qui est perçu encore aujourd’hui comme marginal.

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Les forces mystérieuses qui nous enveloppent…

Boîte de réception

Bonjour Pierre,

Vous savez, les trois livres que je garde avec moi depuis toutes ces années, je ne me souviens pas de les avoir lus… pourtant, ils sont précieux dans mes souvenirs. Sans doute parce qu’ils ont toujours représentés ce rêve qui germait en moi au fil des années…

Cette fois, je vous joins Les amants maudits de Spirit Lake. La jeune fille sur la couverture, c’est l’aînée de mes petites-filles… elle étudie à McGill présentement.

J’ai dû faire beaucoup de recherches pour écrire ce roman, le Canada ayant détruit de nombreuses archives sur le sujet. Puis un jour, je suis tombé par hasard sur un document, avec de multiples onglets, qui racontait l’histoire de ces camps de détentions à travers le Canada, dont celui de Spirit Lake.

Quand j’ai eu terminé l’écriture du roman… je n’ai plus retrouvé ce document. Je trouve ça étrange… mais j’évite de me poser des questions.

C’est ce roman qui est traduit en ukrainien et dont le lancement aura lieu en Ukraine, au début décembre 2021, dans le cadre des célébrations de l’entente économique et culturelle, entre le Canada e l’Ukraine. N’eut été de la pandémie, le traducteur et moi, aurions été invités en Ukraine pour ce lancement… C’est toujours sur le tapis, mais avec les Variants, je serais étonné que nous puissions y aller.

Il y a aussi un projet de film pour ce roman, une co-production canado/ukrainienne… D’habitude, j’évite d’en parler, une superstition… mais à vous, qui êtes un allumeur de rêve, j’ose… des fois que vos pensées l’aideraient à briller au firmament des rêves réalisés…

Bonne lecture, cher Pierre!

Claire

PS : Encore 2 dodos avant votre conférence…

Pour ce qui est de mon 45 minutes-confidences avec vous et David…… j’en suis à la poésie du rythme et le plaisir des courbes du rire par la bienveillance philosophique du design didactique …. sachant que mon propos sur LA POIGNÉE DE MAIN À L’IMPOSSIBLE… passant par la question… COMMENT ON FAIT DANS SA VIE POUR SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE? …………. passe par un parcours atypique  ou j’ai consacré une grande partie de ma vie à réfléchir par le vagabondage à cet universel si simple du coeur QU’EST LA POIGNÉE DE MAIN DE L’UN QUI PASSE PAR CET IMPOSSIBLE CACHÉ. DANS LE RÊVE DU COEUR DE L’AUTRE QUI ATTEND UNIVERSELLEMENT … CET ACCUEIL DE LA POÉSIE DES PREMIÈRES FOIS ….   POUR S’ÉPANOUIR … et qui pourrait soulager la condition humaine dans ses tensions reliées à la peur et la méconnaissance profonde de l’autre en soi …. si petit soit-il, si différent soit-il…. ce qui m’apparaît aussi constituer potentiellement un renversement majeur en ce qui a trait à la philosophie des 4 questions de la vie personnelle oeuvre d’art … reliée …. au taux de rétention du personnel en milieu organisationnel…

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Anton avait une autre vision des choses. Pour faire sauter un baril de poudre, il suffisait d’une ÉTINCELLE. (p.40)

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Non, répondit son père, attendri, mais mon banquier pourra certainement me renseigner; les gens qui gèrent l’argent sont toujours LES CONFIDENTS DES GRANDS DE CE MON DE. (P.40)

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Elle prenait brutalement conscience qu’en ce monde, LES ACQUIS SONT FRAGILES. Deux mois auparavant, elle était soliste de l’orchestre symphonique de Vienne ; libre et heureuse, elle interprétait un concerto de Brahms. (P.76)

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Son père lui avait dit un jour que l’être humain présentait parfois plusieurs facettes et qu’il fallait APPRENDRE À S’EN MÉFIER. Mais Oleg ?(P.77)

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— Papa disait que c’était beau et accueillant, le Canada. Moi, je trouve que c’est froid et que les gens sont méchants avec nous. C’est à cause de la guerre, s’ils sont comme ça. LA PEUR CHANGE LE MONDE … (P.83)

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La voix d’Anton lui

parvint, aussi nettement que s’il avait été à ses côtés. «À chaque problème, il y a une solution, lui disait-il. NOUS FORMONS UNE FAMILLE QUI N’ABANDONNE JAMAIS.. Il te suffit de chercher et tu trouveras. » (94)

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Je fais partie de ceux qui croient en votre sincérité. Malheureusement, LA PEUR CHANGE LE MONDE et trop souvent la haine guide les comportements. Le gouvernement n’a pas d’autre choix que d’agir dans le but de protéger la population et de la rassurer, sinon ce sera l’anarchie. (P.126)

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Un mois seulement après mon arrivée, une dame irlandaise qui venait de perdre une petite fille de mon âge m’a adoptée. Vous voyez, j’ai eu de la chance, j’ai été choyée et j’ai été très heureuse dans ma nouvelle famille. VOUS NE DEVEZ JAMAIS PERDRE ESPOIR (P.128).

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son, sinon partis au front, ses chances n’allaient guère augmenter. — Sois patiente, ça arrivera bien un jour, lui avait-elle répondu, CONSCIENTE QUE LE MARIAGE AMENAIT AUSSI LES RESPONSABILITÉS, les enfants et les douleurs profondes, comme celles qu’elle avait ressenties quand on lui avait arraché ses aînés pour les enrôler de force. (P.142)

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Triste du chagrin de sa mère, Toylan tourna vers Alyona un regard suppliant; pour lui, elle étaitla seule personne capable de les aider. La jeune femme lui caressa distraitement les cheveux. Elle découvrait que LA VIE POUVAIT CVOMPORTER DES MOMENTS OU TOUT S’ÉCROULAIT AUTOUR DE SOI. Elle avait le sentiment de se tenir debout au milieu des ruines de sa courte existence. (P.152)

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Notre père nous répétait souvent que NOUS DEVIONS DEMEURER UNE FAMILLE UNIE ET NE JAMAIS ABANDONNER DEVANT LES OBSTACLES. La guerre prendra fin un jour et papa viendra nous rejoindre. Je veux qu’alors il soit fier de moi. (P.166)

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Papa, votre instinct ne vous trompe pas, avait admis Alexandre. À Montréal, j’ai croisé par hasard une charmante Européenne que j’aimerais beaucoup revoir. Elle habite le quartier où nous vivions avant de nous installer en Abitibi. Je sais que mes chances de la croiser de nouveau sont minces, MAIS QUI NE TENTE RIEN N’A RIEN. (P.177)

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— Je suis vraiment désolé, je ne croyais pas que la pierre vous avait blessée aussi gravement! — JE NE LUI EN VEUX AUCUNEMENT, MURMURA ALYONA, SON FILS EST MORT… . Moi, je me remettrai de cette ecchymose. (P.126)

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« LA LIBERTÉ, CE N,EST PAS UNIQUEMENT UN MOT, songeait Alyona, c’est un concept fait d’indépendance et d’autonomie, un élément essentiel à la survie ; pour la conserver, en jouir et la reconquérir, les peuples ne semblent pas avoir d’autre choix que de se battre ! » (P.261)

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— Pour Imelda, vous, les étrangers de Spirit Lake, vous êtes responsables de la guerre. Elle ne fait aucune nuance et, comme son fils montre de l’intérêt pour vous, vous êtes en tête de liste des personnes infréquentables.— JE NE PEUX PAS LUI EN TENIR RIGUEUR. ELLE CHERCHE À LE PROTÉGER. (P.283)

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Aussi, il était préférable de se méfier d’elle. Heureusement que deux autres familles vivaient dans la maison; les jeux des enfants, LEURS DISPUTES ET LEURS ÉCLATS DE RIRE ÉTAIENT AUTANT DE CHOSES QUI DÉTENDAIENT L’ATMOSPHÈRE. (P.301)

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Dans la cabane en bois où vivaient dix-huit personnes, trouver le repos était difficile ; le va-et-vient des adultes, les cris des enfants qui se chamaillaient et le froid intense qui les empêchait parfois de sortir à l’extérieur des jours entiers étaient autant de choses qui rendaient l’existence de chacun TRÈS PÉNIBLE. (P.325)

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— L’ÊTRE HUMAIN EST UNE ÉNIGME QU’IL NE FAUT PAS CHERCHER À COMPRENDRE.. C’est ce que répète notre Shaman. Nous, nous vous aimons et nous avons décidé de vous venir en aide. (P.355)

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— Vous êtes aussi notre amie, Alyona, la rassura Rozen. Le rejet que vous subissez de la part de la population nous est familier. Nous, les Indiens, NOUS SAVONS CE QUE C’EST QU’ÊTRE BANNIS. Depuis l’arrivée des Blancs, nous vivons confinés dans des réserves, privés des vastes territoires qui nous appartenaient il n’y a pas si longtemps. (P.355)

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Elle eut un dernier regard chargé d’amour vers le cimetière, puis, en larmes, elle suivit son ami indien. Sur le sentier recouvert de mousse, elle partait vers un avenir incertain. Seule l’espérance de retrouver les hommes de sa vie la poussait à marcher; il y avait son père, Alexandre et leur fils. Ils étaient là, quelque part, à l’attendre. ELLE AVANÇAIT PÉNIBLEMENT MAIS ELLE AVANÇAIT. (P.364)

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— TU POSSÈDES UN DON, avait commenté Rozen. Je n’ai jamais entendu de musique aussi belle. J’ai la sensation que les notes voltigent autour de nous et nous enveloppent. C’est magique! (P.369)

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— Je me doutais bien qu’un jour ou l’autre cette femme en viendrait à refuser de fuir sa vie. Alyona Loveneck est UNE PERSONNE AUTHENTIQUE. Son devoir est à Montréal. (P.387)

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— Alyona, VOUS AVEZ AGI PAR AMOUR. VOS CHOIX NE DOIVENT JAMAIS ÊTRE REMIS EN QUESTION.vous avez agi par amour. . Souhaitons que justice soit faite et que vous n’ayez pas à payer pour la mort de ce fourbe. Souhaitons que justice soit faite et que vous n’ayez pas à payer pour la mort de ce fourbe. Chère enfant, je vous promets d’agir du mieux que je pourrai afin que vous retrouviez une partie de votre bonheur d’autrefois. Je sais que l’absence de Vitaly fera qu’il ne sera jamais complet, mais, au moins, JE VEUX QUE VOUS SOYEZ LIBRE DE VIVRE ET D’AIMER. (P.402)

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Une fois enfilés le costume et les chaussures, elle se plaça devant le minuscule miroir fixé au mur de sa cellule. Du mieux qu’elle put, elle tressa ses longs cheveux et les releva en couronne autour de sa tête. L’image que reflétait la glace l’étonna. La jeune musicienne de dix-huit ans partie d’Ukraine deux ans auparavant avait cédé la place à une femme mature qui avait connu l’amour et la maternité. SON REGARD ÉTAIT CELUI D’UNE PERSONNE DÉTERMINÉE, PRÊTE À AFFRONTER L’ADVERSITÉ. ALYONA LOVENECK AVAIT REMIS SUR SESÉPAULES LE MANTEAU DE SA VIE ET ELLE SE SENTAIT SUFFISAMMENT FORTE POUR LE PORTER………… (P.412)  ……..  (REMARQUABLE)

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Tu as raison, Anthony, répondit Alys. Au cœur de la forêt boréale, J’AI TELLEMENT VU DE RÊVES SE BRISER, LES MIENS ET CEUX DES AUTRES! Mon séjour ici a duré à peine plus d’une année, mais ce fut une période qui m’a semblé une éternité. Dans ce court laps de temps, ma vie et mes valeurs ont été mises à rude épreuve. J’EN AI APPRIS DAVANTAGE SUR LA GRANDEUR ET LA BASSESSE DE L’ÊTRE HUMAIN que durant le demi-siècle qui a suivi. (P.428)… ( SI BIEN SCULPTÉ)

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DANS LA VIE, IL Y A DES SITUATIONS OU L’ÊTRE HUMAIN SE RETROUVER SEUL DEVANT SON DESTIN . (P.429) …. (MAGNIFIQUE)

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Claire

15:44 (il y a 51 minutes)
À moi

Bonjour Pierre,

 

Demain le grand jour… j’ai pris bonne note que c’est à 9h30.

Encore une fois, merci pour votre appréciation de mon travail d’écrivaine, ça me va droit au cœur ! J’aime bien réserver des surprises à mes lecteurs, vers la fin d’un roman…

Comme la publication de Les amants maudits de Spirit Lake date de 5 ans déjà, je trouve très agréable de lire les extraits que vous en avez gardés. Ce sont pour moi de beaux souvenirs. Je pense que vous auriez pu écrire certains d’entre eux… ils rejoignent vos messages de rêve… de croyance en l’impossible… et de liberté…

Il n’est pas étonnant que nous nous soyons reconnus, à travers nos mots, notre errance poétique comme vous dites si bien…

Tout en étant très différents, nous avons beaucoup de points communs dans nos philosophies de vie… j’imagine que c’est ce qui rend si agréables notre communication et nos partages…

 

J’ai bien hâte d’assister à votre prestation.

Reposez-vous bien… et à demain !

Claire

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chère Claire… vous êtes une créatrice authentique… de là l’ode à la liberté de votre plume

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

16:44 (il y a 1 minute)
À Claire, moi

1127 ….. 10 JUILLET 2013

à demain matin donc:)))

 

Pierrot

 

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chère Claire… vous êtes une créatrice authentique… de là l’ode à la liberté de votre plume

1127 .. (BEUYS JOSEPH) L’ART EST UNE SORTE DE SCIENCE DE LA LIBERTÉ…. JOSEPH BEUYS

Ce que j’ai adoré le plus dans ma vie d’artiste de scène (32 ans), c’est ce qui se passait entre deux spectacles…

Dans ma vingtaine, je traînais mon gros dactylo dans mon automobile et la nuit, après le spectacle, dans ma chambre de motel, je retapais les textes de mes chansons dans de nouveaux cahiers et j’en apprenais de nouvelles… et surtout, je réfléchissais sur les perles majeures qui trainaient ça et là au cœur de cet art mineur de la ballade… je n’apprenais rien par cœur… je chantais en lisant les textes et souvent, j’arrêtais entre deux couplets pour raconter au public CETTE SCIENCE DE LA LIBERTÉ… qu’y traçaient les Brassens, Brel, Béart, Félix Leclerc…

A cette époque-là, la radio fm de radio-Canada était une radio culturelle et élitiste qui nous faisait découvrir un grand nombre de productions de France-Culture… que d’innombrables heures à rouler en me cultivant.

Puis, en vieillissant, (mes 18 ans en duo avec Denis Lamarre) j’arrêtais la nuit entre deux spectacles pour lire, là où il y avait de la lumière… à une telle intensité que parfois j’oubliais de passer voir une femme ou l’autre parce que mes livres étaient plus intéressants que ce que ces honnêtes représentantes de la beauté du monde auraient pu me conter…

Je n’ai jamais eu de patron, pour ainsi dire, pigiste, libre, hors temps, hors réalité hors servitude, je détestais toute dépendance (j’ai fait ma carrière sans boire, ni droguer, ni fumer)… j’avais même horreur qu’on me touche parce que ça nuisait à mon cerveau:))))))))))))))))))).

J’étais passionné de recherche intellectuelle au point d’avoir mis 14 ans à me taper une maîtrise sur le rire dans une forme de la question doctorante suivante: COMMENT SE FAIT-IL QUE LE SUCRE EST SUCRÉ POUR TOUS ET QU’UN GAG NE SOIT PAS DRÔLE POUR TOUS?

Ce que j’aimais de la scène, c’est qu’elle me permettait une sortie de la prison que constitue la vie axiologique ou fantomatique. Et comme je n’étais pas sensible aux applaudissements où à une réussite au niveau carrière, j’étais comme LA LETTRE VOLÉE D’EDGAR POE… bien cachée parce que visible…

J’ai vécu mes mariages et vies de couple comme John Wayne a fait ses films…. en passant… parce que je ne savais pas encore intellectuellement que toute forme d’engagement est en soi une toile d’araignée axiologique…. je n’avais pas les mots… Le mariage, la famille, la religion, l’état, sont des séquelles désenchantées des errants axiologiques ayant en horreur la peur fantomatique de la survie. Comme disait Einstein, l’homme est d’abord esclave de son estomac.

Musil, Kafka, Bretch, Becket ont contribué mondialement par la littérature à décreypter les pièges de l’errance axiologique en en dénonçant les conséquences fantomatiques… Beuys et Duchamps de leur côté ont ouvert le chantier de l’errance poétique au niveau de l’armature comme de la structure de l’ontologie existentielle bien encadrée théoriquement par l’ÊTRE ET LE NÉANT et LA NOUVELLE THÉORIE DES ÉMOTIONS de Jean-Paul Sartre…

Et en ce sens, L’homme sans qualité de Robert Musil est l’antithèse de L’homme aux quatre questions du vagabond céleste.

Oui, Joseph Beuys a eu raison d’affirmer que L’ART EST UNE ESPÈCE DE SCIENCE DE LA LIBERTÉ.

sur Google
Pierrot vagabond

Zone contenant les pièces jointes

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

11:28 (il y a 4 minutes)
À Claire, moiquelle drôle de nuit blanche Claire

 

On se croirait dans un de vos romans. une suite de rebondissements impossibles mais pourtant bien réels…Pendant que Gaelle était en relation d’aide  non prévue je l’attendais inquiet….le tout s’est résolu vers 4 heures du matin dans une suite d’imbroglios que ni un ni l’autr ne pouvait prévoir mais comme elle se sentait coupable d’avoir tout gâchj’ai pris le temps de la rassurer…nous avons pris le temps de dialoguer en marchant jusqu’à 8 heures du matin et alors que je me préparais pour ce zoomj’ai réalisé que ce ne serait pas sage de ne pas être à mon optimal

David et Diana ont eu la générosité de me croire et de retarder le tout jusqu’au

vendredi 8 octobre 10h. am….

Je n’en serai que plus pertinent…..

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tant qu’à avoir vécu  une nuit de roman…..sans aucun contrôle sur les événements … je réalise que je commence à être en manque de vos écritsn’est-ce pas un signe que vous savez captiver même un non-lecteur de roman?:))))))))))) est-il possible de m’envoyer un autre de vos pdf?

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Chaque vie est un roman…

 

Très cher Pierre,

Comme je me plais à le répéter, chaque vie est un roman… qui s’écrit au présent. Aucun d’entre nous ne peut retourner en arrière, comme je le fais avec ma plume, pour changer un événement, l’adapter d’une meilleure façon au chapitre où il est rendu…

Alors, dans le grand livre de nos vies, il faut éviter de se tourner vers le passé… il faut avancer dans le présent…

Chaque pas nous menant vers un ailleurs, que lui, nous pouvons tenter d’adapter au scénario que nous écrivons… celui que nous aimerions lire, quand sera venu le temps de se souvenir…

Dans un extrait que vous m’avez fait parvenir, ou dans un de vos courriels, je ne sais plus très bien, vous disiez que Gaëlle avait été très malade il y a quelques temps, mais que ça allait mieux…

Si je ne suis pas indiscrète, de quoi est-ce qu’elle souffre pour nécessiter une relation d’aide en plein milieu de la nuit ?

J’espère que ce n’est rien de trop grave…

Pour notre rendez-vous manqué de ce matin, j’ai eu une petite déception… d’un autre côté, ça prolonge l’attente de vos entendre, et cette situation a un certain charme…

David a très bien compris que certains événements viennent parfois perturber nos projets…

Il s’est quand même permis de me téléphoner vers midi, pour me dire :

— Comment ça que tu ne t’es pas branché pour la conférence de Pierrot.

Moi :

— Parce qu’il a demandé à ce qu’elle soit remise…

Lui :

— Oui, mais finalement il a décidé de la donner… Je t’ai envoyé un texto… tu ne l’a pas lu ?

Moi :

— Non…

Lui :

— Dommage… tu as manqué quelque chose, il était très bon…

Moi, qui entretemps avait vérifié mes texto :

— Va te faire voir, méchant menteur !

Il a éclaté de rire. Les taquineries, le sens de l’humour, ça fait partie de la personnalité de mon fils… et il sait que sa mère est une bonne poire… je suis souvent tombé dans ses pièges…

Pour écrire ce roman que je joins à l’envoi, je suis allée aux Archives Nationales à Ottawa, après avoir fait sortir le dossier d’un procès vieux de plus de soixante-dix ans. Avec mon frère et ma belle-sœur, nous avons photographié chaque page, d’une couverture à l’autre.  J’ai lu ce procès. Je l’ai décortiqué… puis mon imaginaire a fait le reste. Sur le thème de la justice, c’est celui où je suis allée le plus profondément…

Sur la photo en couverture, c’est le fils de David, alors qu’il avait 5 ans. Il a eu 12 ans, la semaine dernière, à Sutton. Ce petit bonhomme est le grand amour de ma vie… c’est mon seul petit-fils.

Pierre, je vous souhaite une excellente lecture !

Et reposez-vous…

Claire

 

 

quel magnifique courriel Claire…. avec une plume qui fait vraiment ma journée

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

15:39 (il y a 2 minutes)
À Claire, moi

 

 

Je n’ai pas votre talent pour conter ce roman qu’est une vie au quotidien… mais je vais essayer… merci pour ce pdf…. quelle joie de mieux connaître les filaments de l’authenticité de votre âme à travers la danse de vos mots…

 

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1068 (CLAUDE DEMERS) Le jeudi 31 août 2006 à 23:25, par Claude Demers

 

Je vais faire des recherches Pierre.

Si c’est le cas c’est dans un vieux backup macintosh.

Claude

Le jeudi 31 août 2006 à 23:53, par pierrot

C’est fou les vieux disques durs:))))))))))))))))

Ca me rappelle quand je m’étais enfermé 8 mois consécutifs je crois dans ma maison de Val-David. J’avais un poêle à bois, un bouillis en permanence 24 heures par jour:))))) un lit et un ordi. Le soir de Noel, je m’étais permis un verre de vin en lisant Don Quichotte et en écoutant le requiem de Mozart.. et qui je vois-tu pas arriver. Mon Claude avec un ordi Macintosh entouré d’un ruban rouge comme cadeau de Noël. Comme j’étais ému. Tu savais que ma mémoire non-vive était pleine et tu me passais un disque dur et un meilleur écran. Ce soir-là, tu m’as invité chez toi pour Noel. J’ai préféré t’inviter a t’approcher du poele à bois pour partager un verre de vin.

Ce fut mon plus beau Noel. Toute ma vie, j’ai du chanter les soirs de Noel et les jour de l’an. Alors, ce verre de vin de l’amitié devant le feu qui pétille de frayeur face au froid, cette odeur de bouillis sans fin aux légumes éternellement interchangeables, cette solitude à en transpercer de douleur heureuse l’âme devant la cruauté de la condition humaine et le temps qui nous est compté…. Ahhhh… quel magnifique coup de dé pour rejouer sa vie sans tenir compte de l’avenir…. Aujourd’hui je ferme les yeux et je me dis que lorsque j’ai reçu ton disque dur vers minuit, ce fut mon plus beau Noel.

Tu vois, l’île de l’éternité de l’instant présent… quand je ferme les yeux, c’est encore aujourd’hui l’extase d’un poele à bois, un lit, un bouilli , un verre de vin et un ami.

Le lendemain de Noel, je commençais ce brouillon du deuxième roman. Si je me rappelle bien, c’est très libre-penseur… trop peut-être… je suis pas sur de mon bon jugement la-dedans:)))))))))))))))))))))))))))))

Pierrot

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49 ….. 11 FÉVRIER 2008

DE MONTREAL A TORONTO
SALUT Michel Labrosse,

toi qui a partage mon intense cheminement spirituel du mois d’octobre au 31 decembre 2008 comme gardien de nuit dans l’ancien college Dawson au centre ville de Montreal, tu dois bien te demander comment ca se fait que je suis a Toronto. Tu te rappelles, je te disais souvent: J’ai demande a l’univers un cadeau de Noel pour le 25 decembre 2008: que je puisse gater un itinerant de facon significative que l’univers m’enverrait.. le soir de Noel

le 12 decembre 2008, Genevieve et Veronique, les deux jeunes cineastes qui suivent mon vagabondage a travers le Canada durant un an dans un documentaire d’une heure dont le titre sera les 4 saisons de Pierrot, sont venues tourner pour mes 60 ans…. cher Michel, comme tu es genereux et au service des autres. Un homme d’une telle bonte, c’est rare… comme tu fus present en novembre 2008 quand on a tourne des scenes au restaurant chez Annick au lac a Beauce pres de La Tuque en mauricie…. que Dieu benisse ton infinie bonte…..

Toi qui dans un hopital a pris soin d’une inconnue dans une civiere (Antoinette) en allant par la suite la voir une fois par semaine pour l’encourage… un remarquable homme d’equanimite dont j’ai vu jour apres jour la puissante compassion pour les plus demunis…

Puis arrive… le 24 dec 2008

Le 24 decembre au soir, tu m’as genereusement accompagne avec ton camion a Rawdon pour que je puisse faire le pere Noel pour les 3 enfants de la famille unschooling d’Eric et Nancy, deux de mes reveurs celestes dont je prends soin a titre de grand-pere de la beaute du monde…

Ce fut une merveilleuse soiree… Nous avons beaucoup ri… t’as meme mis un foulard rouge sur la tete pour faire la fee des etoiles.. Pour nous remercier, Nancy m’avait prepare une serie de soupes faites a la maison, avec de la saucisse… et bien d’autres gateries:))))

Alors imagine la surprise quand le 25 decembre au soir, Martin, le remarquable nomade agent de presse impresario est arrive par surprise dans mon 2 et demie de vagabond du college Dawson avec un itinerant, Pierre, epuise d’avoir dormi dehors, affame… wowwwww… exactement ce que j’avais demande a l’univers et Martin n’etait meme pas au courant de ma demande… wow-t=g3 encore une fois…. ca fonctionne… (formule sur laquelle Gerard cadieux, Suzanne Fortin et moi-meme avons travaille durant 2 ans et demie dans une librairie alternative a Victoriaville)

wowwwwwww….. On te l’as tu gate toute la gagne… notre Pierre epuise de la rue:))))

On se couche… Martin, toi moi l’itinerant Pierre, a terre, sur des chaises, dans une joie de vivre de fraicheur existentielle fascinante…. en pleine nuit au plus profond de mon sommeil, une voix que je reocnnais chaque fois depuis mon enfance… je l’appellerais la voix de L’AMOUR PRESENCE… Elle me demande de tout donner mon linge d’hiver a Pierre l’itinerant, mon sac a dos, mon sac de couchage, de l’habiller des pieds a la tete… que je serais dans la rue moi-meme dans quelques jours, de lui faire confiance… meme si je dois partir presque tout nu:)))))

Tu te rappelles au reveil le lendemain matin, on a jete aux poubelles le linge de Pierre l’itinerant… et on a equipe notre homme des pieds a la tete… je lui ai chante la chanson des allumettes en lui disant que la rue c’etait une universite et que beni par l’univers, dorenavant il ne serait plus un chochard, un itinerant, mais un vagabond celeste et que je prierais pour lui… jusqu’a ma mort

Le 31 decembre, soudain la voix me dit… c’est le temps de partir maintenant… il est 2 h pm je crois… je quitte immediatement avec mon baton de pelerin et ma guitare, rien d’autre…. je laisse un mot a Michel Woodard en disant que je me dirige probablement vers le Yukon…

vers minuit, le 31 decembre, dans une rue perdue plus loin que Dorval, une auto arrete… un jeune homme veut des explications sur la bible…il me reconduit a Vallyfield. J’aurais pu aller dormir chez Michel Woodard a Grandes Iles, mais la voix me demande de ne pas tricher, de tut abandonner, que je suis en parfaite securite..

Deux hommes m’embarquent et me reconduisent dans une ere de service sur l’autoroute menant a Toronto… je dors dans une toilette publique… Le lendemain un policier me ramene sur une route secondaire… On est le ier de l’an… dans le bois, sur une route de nulle part, une petite eglise protestante…j’entre, je demande de l’eau… on m’amene chez Tim Horton, on me donne $25.00

Puis je dors ci et la dans des Tim Horton en composant des chansons… et le vendredi… un camionneur me ramasse sans que je fasse de pouce et m’amene directement a Toronto… il me laisse sur l’autoroute… impossible de traverser tellement le trafic est dense… la voix me dit… je vais te fendre le traffic en deux

Effectivement, durant pres d’une minute aucune auto… je traverse… deux policiers me ramassent.. je leur demande de me reconduire a une eglise… ils me disent que toutes les eglises sont fermees a cette heure la, surotut un vendredi… ils me reconduisent a une eglise perdue de banlieu, St-Thimothee je crois….

miracle… elle est ouverte, un vendredi par mois elle est ouverte toute la nuit pour l’adoration avec repas inclu quand les gens me voient arriver encadres de deux policiers, ils disent… c’est un miracle… on me nourrit, on me donne des sous…
sans que je demande rien… vers 5 heures du matin je tombe endormi sur le plancher de l’Eglise en arriere, on me laisse la, je me reveille a la fin de la messe vers 11 heures le lendemain matin… Je sors, un pretre court apres moi sur la rue pour me donner $20.00

la voix me dit que j’ai du bien a faire a Toronto, qu’il y a des gens qui doivent me rencontrer… j’aboutis dans une chapelle ou on pratique l’adoration nuit et jour, j’y passe une semaine, on me nourrit… puis j’aboutis dans un shelter de l’armee du salut… j’y suis depuis un mois en inspirant ceux qui souffrent de dependance severe par mon vagabondage spirituel sans proselytisme, je repete mes chansons au Eaton center… Je prends soin de deux jeunes francophones remarquables en etant simplement prsent et apaisant… comme j’apaise mes 3 chambreurs par le respect et la delicatesse d’etre.

on est le 11 fevrier 2008

Drole a dire,,, il suffit que je sois en dehors du Quebec pour relaiser l’importance de notre culture au Quebec et que je sois au Quebec pour d’une facon ambivalente realiser aussi l’importance de ne pas se fermer a la difference…. j’ai fais des contacts pour chanter ici a Toronto devant des auditoires francophones… avec ma guitare comme Felix Leclerc… le fait que Jacques Proulx de radio-Canada Sept-iles m’ait envoye des extraits de l’emission radio que j’ai fait a Sept iles m’aide et surtout l’implication profondement amicale de Claude Demers avec son blog…

j’attends que la synchrocincite de la beaute du monde me fasse signal de repartir dans la direction qu’elle m’indiquera… Libre et heureux… vagabond celeste plus que jamais

ton ami
Pierrot

j’aimerais bien aller vers les chutes Niagara:))))) Mais bon…. voyons la suite….

Pierrot
vagasbond celeste

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vagabond céleste

200 ….. 17-QUEST-CE QUE NOEL POUR UN VAGABOND POÈTE?

Cher Simon,

Dans le coeur d’un vagabond poète, il y a un arbre de Noel, l’arbre de la vie. Chaque fois qu’une de ses actions illumine la danse d’un autre être humain, il redevient un enfant de 5 ans en pied de bas émerveillé par son sapin de Noel un peu plus illuminé. Et sa vie poétique voyage nuit et jour dans le traîneau du père Noel à la recherche des sapins esseulés.

Chansons de Pierrot

QUAND T’AS RIEN T’AS TOUTE

9 février 2009 – 22 h 54 min

REFRAIN 1

quand t’as rien t’as toute
c’est ben épeurant
c’est ben effrayant

t’as même l’amour d’une p’tite fille
une enfant d’9 ans
qui t’trouve amusant

a dit à son pere
c’te vieuxmonsieur-là
c’est un itinérant

y est pas pareil comme les autres
lui y a juste 5 ans
pis moé
chu sa maman d’9 ans

COUPLET 1

quand Justine
débarque de l’autobus
pis qu’a rentre dans l’restaurant

on dirait qu’est la seule qui comprend
que derrière ma guitare
il n’y a que du vent

qui charrie des feuilles perdues
entre l’automne et le printemps
pour que mes yeux deviennent pour elle
de très beaux flocons blancs

qui tombent lentement
sur un sourire d’enfant
d’enfant

émerveille

COUPLET 2

quand Justine
prend ma tête dans ses bras
puis qu’elle la sert très très très fort

on dirait
qu’est la seule qui comprend
que derrière ma guitare
le père Noël attend

que tous les sapins soyent montés
que tous les enfants soyent couchés
que les cadeaux soyent allumés
pas loin d’la cheminée

où maman Justine pis moé
on souriera aux enfants
aux enfants

émerveilles

REFRAIN FINAL

quand t’as rien t’as toute
c’est ben épeurant
c’est ben effrayant

t’as même l’amour d’une p’tite fille
une enfant d’9 ans
qui t’trouve amusant

a dit à son père
c’est le père Noel
notre itinérant

quand son beau grand traîneau blanc
montera vers le ciel
je s’rai pour toujours

sa maman d’amour
sa maman d’9 ans
sa maman Noël

Pierrot
vagabond céleste

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1200 ….. 29 OCTOBRE 2015

1200.. UN VAGABOND CÉLESTE, C’EST LE PERE NOEL DU PAYS OEUVRE D’ART

OCTOBER 29, 2015

Ce matin, Michel le concierge a décrit ma quête d’une vie personnelle œuvre d’art par une formule: Un vagabond céleste, c’est le père Noel du pays œuvre d’art.

Je dois avouer que cela m’apparaît assez pertinent. Parcourir la planète bleue comme si le père Noel le 25 décembre entrait dans chaque cheminée et déposait au pied de l’arbre de Noel de l’humanité un cadeau: Quatre questions pour faire de sa vie une destinée intime, un rêve, semblable à celui de Neil Amstrong quand il marcha sur la lune en 1969. Une planète-pays œuvre d’art existe déjà dès qu’un humain prend soin du rêve d’un autre humain par le don des quatre questions. Il devient vagabond céleste à son tour.

Pierrot vagabond

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1227 ….. 27 DÉCEMBRE 2015

1227 ..ISABELLE M’ENVOIE UNE CHANSON ÉMOUVANTE D’ANNIE VILLENEUVE QUI POURRAIT ÊTRE LA CHANSON-THÈME DU PAYS OEUVRE D’ART

DECEMBER 27, 2015

Écoute ça, c’est remarquable :

J’imagine interprété par Annie Villeneuve.

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Très chère Isabelle
merveilleuse boxeuse
volcanique intellectuelle

Ca fait maintenant déjà quatre ans que le vieux Grand-père de la beauté du monde que je suis devenu a l’honneur de te côtoyer, de t’accompagner, de tenter par mes 67 ans de bien faire attention à ce que tu ne sois pas temporairement écrasée par ton rêve.

A Noel, tu m’as donné le plus beau compliment qu’un vieux monsieur peut recevoir d’une jeune femme brillante: «Pierrot, ta présence me permet de ne pas me décourager»

Moi qui traîne le feu de mon rêve depuis tellement d’années, ayant vécu la faim, le froid, la solitude de la route, l’impossible folie d’allumer des rêveurs d’une ville à l’autre, d’un village à l’autre, d’une bibliothèque universitaire à l’autre, pour que le Canada pays œuvre d’art puisse un jour illuminer le Cosmos dans son aventure créatrice, je suis devenu silence ému devant ton rêve si émouvant.

Je dois avouer que je me sens centenaire dans mon âme, réincarnation des coureurs des bois, des quêteux officiels et des vagabonds existentiels….
Le fait que tu sois dans ma vie, que je te regarde comme si tu étais ma petite fille, me rend heureux de vieillir dans l’anonymat des vieux heureux.

Je salue en moi mon grand-père Lefebvre qui, quand j’étais petit, me berçait en fumant sa pipe pendant que ma mère parlait parlait parlait…. j’ai connu en ce Grand-père l’honneur d’être vieux… j’ai l’honneur d’être vieux à mon tour…

merci d’être là

sur google Pierrot vagabond

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1522 .. (PIERROT VAGABOND) UNE DE MES CHANSONS À JESSIE MATHIEU, 7 ANS, POUR SA CARTE DE NOEL À SON VIEILLARD

DECEMBER 22, 2016

Cher Vieillard,

Je veux souhaiter de la santé, un joyeux Noël et de vivre longtemps. Comment était Noël dans ton temps? J’ai quand même beaucoup d’amis à l’école. Ils s’appellent Maïka, Zachary, Ariane et Alicia. J’aime le hockey. Mon joueur de hockey est Gary Price. J’aime aussi la natation. Mon rêve est devenir UNE CHANTEUSE. J’aime quand tu prends du temps avec moi et Isabelle. Tu «es» toujours une place dans mon cœur.

Jessie Mathieu

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Jessie Mathieu

17-QUEST-CE QUE NOEL POUR UN VAGABOND POÈTE?

Chère Jessie Mathieu,

Dans le coeur d’un vagabond poète, il y a un arbre de Noel, l’arbre de la vie. Chaque fois qu’une de ses actions illumine la danse d’un autre être humain, il redevient un enfant de 5 ans en pied de bas émerveillé par son sapin de Noel un peu plus illuminé. Et sa vie poétique voyage nuit et jour dans le traîneau du père Noel à la recherche des sapins esseulés.

Voici une chanson pour toi… c’est le cadeau de Noël d’un vieillard heureux de qui tu es… Crois en tes rêves… ne triche pas et l’univers dansera avec toi.

QUAND T’AS RIEN T’AS TOUTTE

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Alexis Lemieux

1525 .. (ERRANCE POÉTIQUE) DEUX DOCTORATS PARALLELES… ALEXIS LEMIEUX ET PIERROT ROCHETTE DE L’ÉQUIPE (AULD-WOODARD-ROCHETTE)

DECEMBER 27, 2016

COURRIEL D’ALEXIS À PIERROT

Un petit mot pour te souhaiter Joyeux Noel même si on a fêté ça avec Isabelle le 23 décembre!

Je tiens aussi à te remercier pour tes enseignements, tes bons conseils, tes très bonnes suggestions de lecture et ton excellent accompagnement digne d’un directeur de thèse.
J’aspire à prendre un rythme de lecture plus rigoureux à compter de Janvier.
Fais attention à toi,
On se voit bientôt!
Alexis

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COURRIEL DE PIERROT À ALEXIS
LA PASSION EST LA RÉCOMOENSE DU CHERCHEUR ASSIDU

je te souhaite cette joie
pour l’année 2017

J’ai presque terminé le 1000 pages de Benjamin… (p.750) je me suis permis de souligner et noter TON LIVRE pour que l’on puisse croiser nos traces…dans notre réflexion conceptuelle commune au sujet de L’ERRANCE POÉTIQUE versus la flânerie.

MON PREMIER COMPTE-RENDU DE LECTURE

effectivement, la flânerie chez Benjamin est de nature dialectique
et ses trois phases (thèse, antithèse, synthèse… se recoupent tout au long par une vision marxiste (image dialectique tirée de l’allégorie)et il n’y a pas flânerie sans objectif de libérer les humains de l’errance fantomatique (hypnotisme de la marchandise) pour l’éveiller à travers une errance axiologique consciente (l’humain en flânant devient lui-même marchandise… But visé… faire passer l’humain de marchandise à la dignité abstraite d’une vie personnelle oeuvre d’art par l’errance poétique.

Le musée en ce sens me semble un microscope de la société…. il est passé de l’art fantomatique (magasin de porcelaines) à l’art axiologique (le musée est lui-même marchandise) et n’a pas encore connu l’errance poétique comme mode muséal libérateur de la personne humaine.

La planète-terre me semble aussi passer par les mêmes apories…. la nanodémocratie citoyenne planétaire me semble l’outil du droit qui manque pour que la dignité abstraite de la personne humaine passe avant la dignité concrète des états en guerre les uns contre les autres.

Je pense sincèrement que la connaissance tant contextuelle que profonde des œuvres de Baudelaire, Poe, Benjamin, Malraux et Bernhard
permettant de bien cerner l’étiquette d’errance et ses trois corollaires, peut permettre aussi de bien de définir LE MUSÉE DU 21EME SIÈCLE COMME LABORATOIRE D’ERRANCE POÉTIQUE (ton doctorat)
aussi bien que LA PLANÈTE-TERRE DU 21EME SIÈCLE COMME LABORATOIRE D’ERRANCE POÉTIQUE (le doctorat de notre équipe de recherche Auld, Woodard,Rochette).

EN PRENANT COMME ACQUIS QUE TOUT AU LONG DE TA MAÎTRISE, LE THÈME DE L’ERRANCE A TOUJOURS CONSTITUÉ TA QUESTION VISCÉRALE ET INCONTOURNABLE.

TA QUESTION DE DOCTORAT
M’APPARAISSANT COMME LA CONSÉQUENCE LOGIQUE
DE TA QUESTION DE MAÎTRISE

TA QUESTION DE DOCTORAT,
APRÈS PLUS DE 3 ANS DE RÉFLEXIONS COMMUNES
DONC ….POURRAIT RESSEMBLER À CELLE-CI:

COMMENT LE MUSÉE DU 21EME SIÈCLE
PEUT-IL DEVENIR
UN LABORATOIRE D’ERRANCE POÉTIQUE?

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MA QUESTION DE DOCTORAT PARALLELEMENT
ÉTANT REDEVANTE DE NOS ANNÉES DE DISCUSSION
SUR LE SUJET, dont a aussi bénéficié
notre équipe de recherche (Auld, Woodard,Rochette)
POURRAIT RESSEMBLER À CELLE-CI:

COMMENT LA PLANÈTE TERRE DU 21EME SIÈCLE
PEUT-ELLE DEVENIR UN
LABORATOIRE D’ERRANCE POÉTIQUE?

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La planète terre autant que le musée me semble en ce moment englués dans des contextualisations d’errance fantomatique et d’errance axiologique…
Il est scandaleux de flâner dans l’une comme dans l’autre sans réfléchir AU DROIT DE l’errance poétique pour tous, AUTANT DANS UN MUSÉE QUE SUR LA PLANÊTE-TERRE.

À SUIVRE

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sur Google

Marlene la jardinière
Michel le concierge
Pierrot vagabond

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1663 .. (PIERROT VAGABOND_ MAÎTRE ISABEAU ET LE PÉLERIN DE L’IMAGINAIRE

MAY 9, 2017

J’étais à la gare centrale un matin… une dame portait de peine et misère deux grosses valises…. tout en l’aidant je lui dis… «SAVEZ-VOUS QUE VOUS VENEZ DE RENCONTRER LE VRAI PÈRE NOEL?» Et elle de me répondre… «Mon mari m’attend à Londres et quand je vais lui raconter cela, il ne me croira jamais.»

Oui, et je vais vous le prouver que je suis le vrai père Noel… je vais vous faire le cadeau de quatre questions qui vont changer votre vie et celle de votre famille.

1-Quel est ton rêve?
2- Dans combien de jours?
3- qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4- Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

Et elle de me répondre…« Merci père Noel… mon mari va me croire maintenant parce que c’est à cause de la quatrième question que j’ai accepté de déménager à Londres.»

Arrivé à mon second cup habituel et Isabeau, un serveur extraordinaire vif d’esprit au prénom d’Isabeau me dit… vous savez comment je vous appelle Monsieur Pierrot dans ma tête… «LE PÉLERIN DE L’IMAGINAIRE».

J’étais encore sur le choc de tant d’élégance dans son propos… quand j’arrive à l’UQAM ce matin. Un jeune chercheur haïtien doctorant en démocratie participative extraordinairement intelligent, travaillant et discipliné avec qui je dialogue souvent me dit… «On dirait que tu es à ce point mon clone que je te perçois de plus en plus comme un père spirituel…»

Et moi de lui dire….«SOIS UN INVENTEUR ET NON UN COMMENTATEUR»… «Ose cette belle hypothèse de recherche que tu portes en toi et renverse l’histoire de la philosophie. Tu es capable d’accomplir au 21eme siècle ce que Fichte a réussi au temps de l’université de Goethe en Allemagne.»

Et quand je pense à la brillance d’Alexis dans son doctorat, à la fougue féministe d’Isabelle la boxeuse dans sa fin de maîtrise, au documentaire de Michel le philosophe-cinéaste-concierge «la pelle jaune» à la somptuosité du rêve de jardinière œuvre d’art de Marlene… je me sens privilégié d’être si bien entouré à 68 ans.

sur You Tube
Michel le concierge

sur Google
Marlene A. jardinière du pays œuvre d’art
Michel W. philosophe-cineaste-concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond

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1887 .. «WOW-T=2.7K?…» EN CONSTRUCTION POUR PROMOUVOIR UNE FORMULE PHILOSOPHIQUE POUR AIDER L’HUMANITÉ, UNE FORMULE ÉVITANT LA BARRIÈRE DES LANGUES ET DES IDÉOLOGIES SÉCULAIRES.

DECEMBER 2, 2017

Notre conseil d’administration de la créativité de ce matin s’est vécu dans la joie d’une amitié profonde, construite au travers une dizaine d’années de cohabitation dans un objectif de recherche philosophique.

Sur le mur, le cadre translucide de la première page du nouveau site web de Michel le philosophe-programmeur-cinéaste-concierge, «wow-t=2.7k» AVEC CETTE TERRE PHOTOGRAPHIÉE DE L’ESPACE PAR LA NASA et en bas le WWW.WOW-T.COM du nouveau site web.

Quand un personne nano-citoyenne entre sur le site web (www.wow-t.com) Elle voit la terre filmée par la NASA l’année dernière mais dont le mouvement est reconstitué comme un film d’animation. Très impressionnant comme page d’accueil.

En haut, on peut lire
WOW-T -2.7K

Puis en bas on peut lire:
LA PHILOSOPHICA FORMULA
TO HELP HUMANITY

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Ce matin, j’ai donc partagé à mes partenaires de recherche Marlene Auld et Michel Woodard, mes plus récentes hypothèses fortes en phénoménologie sur la différence entre la peur physiologique, l’angoisse psychologique et l’angoisse phénoménologique reliée au pour-soi transcendé par un rêve big-bang. l’ANGOISSE PHÉNOMÉNOLOQUE ÉTANT FONDAMENTALEMENT LA LIBERTÉ MÊME DE NÉANTISATION DE CETTE ENTITÉ QUI N’EST PAS CE QUI EST ET QUI EST CE QUI N’EST PAS.

C’est drôle parce que ce matin, Monsieur Antoine qui travaille à la bibliothèque, a passé 15 minutes sur une chaise à côté de moi alors que, mes deux coudes posés sur des dictionnaires enserrant ma tête, je fus plongé dans une profonde introspection phénoménologique, et je n’ai jamais même remarqué sa présence.

J’atteins maintenant cette force de concentration autant le jour que la nuit. Dormir sur un plancher un carnet et un stylo à côté de soi après avoir lu 200 à 500 pages par jour et cela 7 jours par semaine donne au cerveau une présence inouie à un rêve big-bang ensorcelleur.

A Noel
je ferai probablement comme les dernières années. Je serai au Tim Horton de la gare centrale devant un livre et un cahier de notes et à minuit je lèverai mon café en murmurant discrètement «JOYEUX NOEL» et je rentrerai à l’appartement de Michel et Marlene parti pour Toronto pour continuer cet ascétisme pour mieux traverser le fil d’or de la pensée interrogative.

à suivre…

sur Google
Marlene, jardinière de la beauté du monde
Michel, concierge de la beauté du monde
Pierrot, vagabond de la beauté du monde

 

à suivre…..

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comment va ton doctorat alexis?

Boîte de réception

Pierre Rochette 00:25 (il y a 1 heure)
——————– Alexis Lemieux 1525 .. (ERRANCE POÉTIQUE) DEUX DOCTORATS PARALLELES… ALEXIS LEMIEUX ET PIERROT ROCHETTE DE L’ÉQUIPE (AULD-WOODARD-ROCHETTE)
Allô Pierrot, Com

Lemieux, Alexis

00:46 (il y a 1 heure)
À moi

Allô Pierrot,

 

Comment vas-tu?

J’étais à l’UQAM ce soir et j’ai pensé à toi et je me suis demandé si tu peux accepter de revenir certains vendredi soir à l’UQAM (ou au centre-ville) car n’il y a très peu d’étudiant.e.s (à UQAM).  C’est pour ça que je viens à l’université principalement les vendredis.

Je suis en train de réviser ma table des matières et mon 1er chapitre que je vais remettre à ma directrice dans les prochains jours. Ça avance bien, mais je dois garder le focus sur la rédaction, malgré les tentations culturelles (je suis venu à Montréal 3 fois cette semaine pour la première fois).

Je suis doublement vacciné et immunisé depuis le début de septembre.

J’ai hâte de te revoir, Pierrot!

Je te souhaite une belle fin de semaine,

Alexis

ment vas-tu? J’étais à l’UQAM ce soir et j’ai pensé à toi et je me suis demandé si tu peux accepter de revenir certains vendredi soir à l’UQAM

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

02:10 (il y a 0 minute)
À Alexis

je vais y réfléchir

mais je t’avoue que je préfèrerais, du moins pour le temps que Gaelle finisse de préparer son inscription et l;e texte qui l’accompagne  par zoom car Gaelle et moi sommes en profonde recherche métaphysique et elle prépare son entrée en doctorat en recherche-création à l’université de Sherbrooke ou elle a enfin trouvé une directrice en recherche création et un do-directeur de rechercheen logique philosophique et sa pensée doctorale étant très avancée, elle doit pondre le textes pour tenter de recevoir les bourses les plus prestigieuses… enfin allons-y de semaine en semaine et ajustons- nous

Pierrot

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Lemieux, Alexis

13:36 (il y a 1 minute)
À moi

Salut Pierrot,

Ça me convient très bien en zoom également. On pourrait s’y rencontrer dans la semaine du 11 octobre.

Sens-toi confortable pour une rencontre en présentiel dans le futur. Ça pourrait être une marche dans les rues de Montréal, par exemple, quand cela t’adonnera.  Courage à Gaelle pour les demandes de bourses, c’est toujours une période très exigeante. Super pour sa codirection! Oui, allons-y de semaine en semaine, car la situation sanitaire peut changer à tout moment…

Beau samedi!

Alexis

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Pardon, papa, murmura-t-il, j’ai détruit vos vies. — Pense à toi, mon gars. ON EST À TES CÔTÉS (P.17)

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Sans un sou de côté pour parer aux urgences, la famille y avait vécu au jour le jour. Joseph-Arthur avait mis du temps à accepter cette vie de pauvreté. Néanmoins, la chaleur et l’entraide de ses concitoyens avaient fait leur œuvre et, au fil du temps, il s’était acclimaté et avait découvert que L’EXISTENCE POUVAIT ÊTRE SEREINE SANS LA PUISSANCE DE L’ARGENT. (P.36)

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Joseph-Arthur exécrait le fait que L’ARGENT HIÉRARCHISE LE MONDE. Mais cette réalité était vieille comme le monde et ce n’était pas lui qui changerait la donne.(44)

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Lucien était beaucoup plus âgé, MAIS IL AVAIT CONNU LA SOUFFRANCE…. CERTAINEMENT QU’IL PRENDRAIT BIEN SOIN DE THÉRÈSE.. La mère émue se sentait rassurée pour la quatrième de ses filles à convoler en justes noces. (P.45)

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— Je t’aime aussi, Florent, avoua-t-elle dans un souffle, J’AVAIS HÂTE QUE TU ME RASSURES SUR TON AMOUR POUR MOI. (P.47)

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Jamais elle ne s’est plainte, car elle était certaine que nous allions trouver un endroit où être heureux et vivre en paix. La dernière chose qu’elle nous a dite avant de mourir est que nous ne devions jamais perdre ce lien qui nous unissait, Marianna et moi, puisque L’AMOUR EST L’ESSENTIEL À LA VIE. (P.48)

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Maman a les mêmes valeurs qu’avait la tienne. Elle m’a toujours dit que C’EST L’AMOUR QUI PERMET DE SURVIVRE AUX DRAMES ET DE CONTINUER D’AVANCER. J’avais cinq ans quand mon père a vu son commerce péricliter et que rapidement nous nous sommes retrouvés dépouillés de tout. Seules quelques bribes de souvenirs me reviennent de cette existence passée. Depuis, j’ai eu peur, j’ai eu froid, mais J’AI EU LE SENTIMENT DE N’AVOIR JAMAIS MANQUÉ D’AMOUR.  (P.47) …. brillant

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— LE DEVOIR D’UN PÈRE,DIT-IL, EST DE SUBVENIR AUX BESOINS DES SIENS. Je te remercie de m’avoir aidé jusqu’ici, j’ai vraiment apprécié ton soutien, mais maintenant que tu envisages de fonder ta propre famille, je t’autorise à conserver tes gains. (57)

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ELLE SOUHAITAIT LEUR AVOIR INCULQUÉ SUFFISAMMENT DE COURAGE pour qu’ils puissent faire face à l’adversité quand, inévitablement, elle se présenterait. (P.58)

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Hortense s’approcha et prit la bourse tendue. Les Lamonde étaient pauvres, songea-t-elle, mais ils étaient imprégnés de valeurs familiales indéfectibles. De cet amour inconditionnel que partageaient les siens, l’aïeule retirait une grande fierté. Son petit- fils perpétuait la longue tradition de ces ancêtres, des hommes d’honneur, bons et généreux. (p.98) quel beau passage

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— La seule valeur de cet objet est dans L’ESPRIT DE CELUI QUI L’OFFRE ET DANS LA JOIE DE CELLE QUI LE REÇOIT, déclara-t-elle en le déposant dans la main de Florent. (p.103)

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Durant ce procès, je me suis rendu compte qu’il est impossible de s’habituer à la mort. Chaque être humain est unique, et son histoire l’est avec lui. Les gens n’attachent pas moins d’importance à la vie parce qu’ils lisent une liste de décès dans leur journal du matin, du moins,c’est ce que je veux croire. Toute vie mérite qu’on s’y attarde et, lorsqu’il y a injustice, quelqu’un doit se lever pour la dénoncer. (141) MAGNIFIQUE

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Au moment du prononcé de la peine, il y a eu, entre cpère et son fils, un courant d’amour si fort qu’il m’a frappé de plein fouet et m’a bouleversé. LE DESTIN DE CHACUN DE NOUS PEUT BASCULER SANS PRÉVENIR EN UNE FRSCTION DE SECONDE. (P.172)

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Fier de sa région et DES PERSONNES PLUS GRANDES QUE NATURE qui travaillaient à son développement, Blondeau ne pouvait supporter un tel mépris. (P.259)

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Pourtant, son esprit ne pouvait chasser la pensée que, DANS CHAQUE ACTE HUMAIN, IL Y A DES ZONES GRISES… (p.259) … QUEL TALENTPOUR BIEN ÉNIGMATISER L’ÂME HUMAINE

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Hortense sentit monter en elle l’insouciance de son adolescence, CETTE ÉPOQUE OU SON AVENIR N’ÉTAIT QUE FÉLICITÉ. (P.271)

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Ce poupon était un don du Ciel qui lui rappelait que LA VIE POUVAIT AUSSI ÊTRE BELLE ET INSOUCIANTE. (P.273)

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Dans le regard d’Alban, c’est sa jeunesse qu’elle avait retrouvée, SON INSOUCIANCE ET SES RÊVES D’AUTREFOIS. (P.282)

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— La vie est un tourbillon qui nous entraîne et NOUS PRIVE DE BIEN DES RÊVES ÉCHAFAUDÉS DURANT L’ENFANCE mais souhaitons qu’elle ait en réserve, pour nous, encore quelques instants de joieet de sérénité. (P.286)

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Tu es aussi un preux chevalier qui vient à notre rescousse,dit Hortense, remplie de reconnaissance. Sans vous deux, nous aurions eu bien peu de chance d’être entendus en haut lieu. Ayant vécu dans la richesse et dans la pauvreté, je constate, avec amertume, que CETTE DERNIÈRE REND LES GENS SANS VOIX.  (P.303)

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Levant les yeux vers sa grand-mère, il ajouta :— Le plus important, c’est l’amour, n’est-ce pas? Hortense sourit à son petit-fils. — Oui, dit-elle, c’est la seule valeur essentielle de la vie ! Tousces liens que l’on tisse au fil des jours nous soutiennent quand UNE JUSTICE À LA DÉRIVE la route se remplit d’écueils. Tout le reste disparaît, mais jamais l’amour, mon petit…«Et quand il est vrai et grand, ce sentiment ne meurt jamais », (P.308) CE SONT CES PASSAGES DE SAGESSE DU CŒUR QUI DONNE TOUTE SA SIGNATURE À CE ROMAN …POÈTE DES CŒURS ÉPROUVÉS PAR LA VIE.

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— Je ne me souvenais pas que L’AMOUR POUVAIT ÊTRE AUSSI AGRÉABLE, murmura Hortense. J’ai le sentiment de voler des instants de bonheur à une vie qui me prive de toutes ses joies depuis un certain temps. (P.324)

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Ma très chère Hortense, je souhaite être à tes côtés et pas seu-lement en amoureux. Je veuxêtre l’homme sur lequel tu pourras t’appuyer à chaque instant, celui contre qui tu viendras te blottir, dans la joie et dans la peine. Sur la terre, il n’y a pas de hasard. SI nos routes se sont croisées de nouveau, c’est un signe du destin: nous étions appelés à nous retrouver. Et je t’aime ! Acceptes-tu defaire avec moi le dernier bout de notre route, aussi imprévisible soit-il? (p.325) IL Y A BEAUCOUP DE LA GRANDE SAGESSE DE LA VIE LÀ-DEDANS.

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La douleur ne doit pas nous conduire vers une existence à jamais abîmée, enchaîna-t-elle, c’est dans la lutte pour survivre que nous puiserons des forces intérieures que nous ne nous connaissons pas. Quand, à notre tour, nous arriverons au bout de la route qui nous a été tracée ici-bas, que l’horizon de notre vie sera à quelques pas, seuls les liens d’amour que nous aurons tissés au fil du temps resteront palpable. (P.367) TRÈS BEAU PASSAGE

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L’AMOUR NE S’ARRÊTE PAS LÀ OU COMMENCE LA MORT,, il survit chez ceux qui vous ont aimé ici-bas. (P.371)

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La vieille dame prit le visage de son petit-fils entre ses mains et lui sourit.— L’amour! Seulement l’amour, mon chéri. Tous ces liens que j’ai tissés autour de vous, ces nuits à vous bercer et ces jours à vous consoler et à vous dorloter sont les pierres précieuses qui ont pavé le chemin de ma destinée. Tout le reste passe, pâlit et s’éteint, mais jamais l’amour! Quand viendra le jour du dernier voyage, seul le souvenir de ce sentiment, largement distribué autour de moi, survivra dans le cœur de ceux qui m’ont aimée sur la terre. (P.372) UN PASSAGE SUBLIME

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— Grand-mère Hortense avait raison. Seuls les moments d’amour pavent notre route de pierres précieuses et deviennent les merveilleux souvenirs de notre vieillesse. Le reste passe, pâlit et s’éteint, disait-elle, mais l’amour nous survit. (P.384) … cela résume bien le roman dans sa didactique

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Vidéotron

20:53 (il y a 30 minutes)
À moi

Bonsoir, Pierre!

Votre appréciation me va droit au cœur.  Je vous reviens demain.

Bonne nuit,

Claire

Claire Bergeron

 

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Quand vous reviendrez…. pourriez-vous y joindre un autre pdf?…..

j’ai grand plaisir à vous découvrir à travers votre plume

Pierrot

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Bon matin, Pierre,

 

Mes invités dorment encore.

Moi, je n’aime pas traîné au lit… il fait encore noir, les jours raccourcissent, de nouveau on s’en va vers l’hiver. Dans vos années d’errance, l’hiver devait vous paraître long…

Encore une fois, mille mercis des ces extraits que vous faites ressortir de ce roman : Une justice à la dérive… de ces mots magnifiques que vous utilisez pour qualifier mon travail, des notes que je perçois comme une récompense à ma réflexion… Je sens que nos esprits se rejoignent profondément à travers mes mots… les rêves, l’amour inconditionnel, l’énigme que constitue l’être humain… etc…

J’avoue que pour orchestrer ce roman, j’ai eu des nuits bien courtes… Par exemple, après l’exécution de Florent, j’essayais d’imaginer la réaction de chacun, les mots que chacun prononcerait, après un tel drame, irréversible… je suis tellement contre la peine de mort… qui sommes-nous pour décider ainsi du sort d’autres humains, quelque soit la faute commise ? Après avoir lu le véritable procès, j’en étais venu à la conclusion que le jeune n’avait pas eu une défense juste… il méritait d’être sévèrement puni, mais il y avait des doutes raisonnables qui aurait dû étayer sa défense.

Figurez-vous que lors de mon passage au Salon du livre de La Sarre, des membres de sa famille sont venus me voir, pour se procurer le roman… J’en ai eu des frissons, même si j’avais pensé que cette rencontre risquait de se produire… À tout hasard, j’avais apporté des documents du procès, comme la photo du garçon ( que personne dans cette famille n’avait vu ), la lettre que sa mère avait écrite à Mackensie King, qui était presque la même que dans le roman… aussi, le document où il est fait mention que les jurés n’avaient délibéré que 19 minutes… l’avocat de Montréal qui n’avait cité aucun témoin pour la défense… En écrivant ce roman, je sentais la présence du jeune homme de vingt ans à mes côtés… mais aussi celle des victimes, qui dans la vraie vie étaient une mère et sa fillette de 8 ans… Comme vous voyez, j’ai été marqué par l’écriture de cette histoire… Ça me fait du bien de partager ces sentiments avec vous…

J’ai beaucoup apprécié la lecture de vos Noëls… votre errance m’intrigue… vos ressentis… Si je vous pose des questions, cher Pierre, j’aimerais que vous n’y trouviez jamais de jugement… seulement une noble curiosité pour le vécu de quelqu’un qui doucement se fraye une place dans mon présent. Je crois que mon âme de romancière est une voleuse de destin… pour moi en tout cas… car tout m’inspire… et j’aime l’être humain dans son authenticité…

En ce moment, je ne suis pas en période de créativité, je suis à réviser mon roman à paraître le printemps prochain. Les Éditions Druide ont une très bonne réputation dans le monde littéraire, aussi leurs critères de révision sont très sévères, ce que j’apprécie énormément.

Devant chez moi, il y a un espace vert, préservé par la ville… je me trouve chanceuse de voir les premières lueurs du jour poindre dans le feuillage des arbres, avec ce matin, mon chat qui ronronne sur mes genoux.

Bonne journée, cher ami !

Claire

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Très chère Claire… vos questions seront toujours les bienvenues

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

08:06 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

quel magnifique courriel encore une fois… vraiment… votre plume, votre âme… votre vocation reliée à cette soif d’authenticité de dire vrai tout en romançant…, votre respect de l’intrigue au sens de la part d’ombre insérée dans chaque vie humaine….aujourd’hui j… par mes nuits et jours consacrées à mon doctorat… j’ai des mots pour exprimer ce qui m’a depuis toujours habité… des mots que j’ai inventé… pour dire l’indicible qui m’a toujours habité… comme les mots de l’ontike et l’ontikhatif…j’ai toujours refusé pour moi tout ce qui concernait l’ontike … soit la part des irritants reliés au quotidien… pour ne vivre que dans l’ontikhatif… c’est à dire la partie radicale d’une abs-xistence humaine reliée au rêve big bang…….et vos romans m’éclairent entre autres sur mes failles….que j’ai toujours mises entre parenthèses pour faire de ma vie un laboratoire inédit aspiré par L’IMPOSSIBLE.

Ais-je eu tort ou ais-je eu raison? Je ne sais trop… mais je l’ai vécu sans boire, sans fumer, sans droguer… dans le but de rehausser les horizons d’une condition humaine. De là ma pudeur excessive à ne jamais parler de ce qui n’a pas marché… Je disais souvent à mon partenaire de scène Denis Lamarre durant 18 ans… ne me parle jamais de ce qui n’a pas marché durant un de nos spectacles, mais seulement des moments magiques… et il a respecté cela…Ce qui ne fonctionne pas dans la vie ne m’a jamais intéressé… à tort… sans doute…

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je vous envoie donc une suite d’extraits concernant l’ontike et l’ontikhatif… par pur plaisir de tenter de me comprendre à travers votre talent de romancière

Pierrot

 

p.s.

n’oubliez pas de m’envoyer votre pdf…..d’un de vos romans

 

Pierrot

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3361, 8 AOÛT 2019

QUAND ON SE SCULPTE D’UN RÊVE BIG-BANG PAR SA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, LA BEAUTÉ DU MONDE MULTIVERSELLE NOUS OFFRE L’ABDICATION HEUREUSE ( LA SOCIOLOGUE GAELLE ETEME) PAR LE VAGABONDAGE DU COEUR DES AUTRES, LE VAGABONDAGE DE LA CONNAISSANCE ET LE VAGABONDAGE DU MONDE, ET CELA PAR PURE INTRIKHATION NANO-CITOYENNE-PLANÉTAIRE RÉSULTANT DE L’ONTHIKATION OEUVRE D’ART DE L’ONTIKE, FENÊTRE MÉTAPHYSIQUE DE LA NANO-MODERNITÉ SUR LA FRAÎCHEUR DES FORMES IMMUNICATIVES

AUGUST 8, 2019 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

De là….  LA FRACTALITÉ ARCHITECTONIQUE (WOW-T=2.7K?) de toute vie personnelle oeuvre d’art sur terre.

De là méthodologie des débris multiversels de la mémoire du cœur de notre doctorat (Auld, Woodard, Rochette)

Pierrot vagabond

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2374,

2374 … 22 OCTOBRE 2018,

LA POÉSIE FRACTALE MULTIVERSELLE DE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PASSE PAR LA JOIE À SERVIR L’HUMANITÉ EN SOI D’ABORD ET AVANT TOUT PAR L’HUMANITÉ DANS CHACUN ET CHACUNE DES AUTRES QUE LA VIE OFFRE COMME CADEAU ONTIQUE…. DE LÀ… LE PASSAGE TRANSGRAMMIQUE PAR LES TRANSMAGES DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU COEUR DANS LES LARMES DE JOIE DE L’AUTRE… COMME SI LA CONDITION HUMAINE SE RETROUVAIT AUTOUR D’UN FEU DE CAMP POUR VIVRE DANS UN RÉCIT AU FRISSONNEMENT ONTOLOGIQUE INEFFABLE UN CONTE POUR UN FEU DE JOIE …. C’EST PEUT-ÊTRE CELA L’HUMILITÉ …. OFFRIR À L’AUTRE LA CHALEUR DE SON RÊVE BIG BANG POUR MIEUX TRANS -LLUMER LE SIEN

OCTOBER 22, 2019 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

ANECDOTE

Moi qui n’ai jamais ni fumé, ni drogué, ni bu …. j’habitais l’archétype hologrammique du vagabond céleste en journaliste de l’être … ne saisissant pas pourquoi plus je devenais pauvre, plus j’étais joyeux… Même quand je n’avais pas mangé durant plus de 48 heures, mon estomac dansait avec mes rêves…

Je passais de village en village avec un bâton, un vieux chapeau, une guitare et un sac à dos… et à chaque église, ce qui m’intéressait, c’était si, sur une porte, il y avait une annonce d’une soirée des alcooliques anonymes….

J’entrais… je m’assoyais dans le fond ayant le droit comme les autres à un biscuit et un café gratuit…. Et là je voyais l’ontique sous des masques de tragédie se consoler, s’appuyer, s’encourager, partager l’humanité sous la fragilité ontique de l’existence humaine…

Je peux témoigner que le mouvement des alcooliques anonymes, dans chaque ville ou village du Québec où je suis allé à leurs réunions représente une immense réussite …. c’est gratuit, respectueux et ça sauve des vies….

Moi, les alcooliques anonymes m’ont sauvé la vie par leur café et leurs biscuits gratuits dans des moments où ma précarité onthi-kha-tive me mettait en danger ONTIQUE….

Le passage de l’ontike à l’onti-kha-tion passe par les 4 questions de la vie personnelle oeuvre d’art: Quel est ton rêve? … Dans combien d ejours? … qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? Comment nos rêves prennent-ils soin de la beauté du monde?

‘Mais pour une personne humaine qui lutte contre une dépendance… est-ce que les 4 questions fonctionneraient? … j’y réfléchis encore….

Sur la route de mes vagabondages, J’avais la pratique quotidienne d’une vie personnelle oeuvre d’art onti-kha-tive qui marchait la beauté du monde en se posant une question: Si je prends soin de l’univers, est-ce que l’univers va prendre soin de moi?

Chaque ampoule était une manière de l’univers de me dire: Je te ralentis volontairement parce que si tu vas trop vite, il y a une personne qui a besoin de te rencontrer qui va te rater ….

Chaque orage était une manière de l’univers de me dire… va te cacher sous un pont… écoute ma pluie te chanter l’ineffable ….  Et tu chanteras mon ineffable quand tu renconteras l’autre….

Chaque vent, chaque grillon, chaque  soleil était une manière de l’univers de me dire …. Je suis un rêve à la mesure des rêveurs de ce pays… je suis le pays oeuvre d’art que tu cherches, je suis en toi….. Dépose-moi en eux et en elles par une poignée de main dévouée.

Et je m’endormais …  conscience fractale d’une humanité en mode d’errance poétique…. et je m’endormais dans des cimetières où les enfants morts me disaient…. Nous sommes le chant du meilleur en toi…. celui de l’humilité oeuvre d’art … soit… le meilleur en nous maintenant.

Pierrot vagabond

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3424 … 24 NOVEMBRE 2019 ….1) «COMMENT ÇA MARCHE LA MACHINE D’UN RÊVE ONTIKHATIF?..» …..2) EST-CE QU’UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE MULTIVERSELLE DU COEUR PERMET D’AVOIR ACCÈS À SON AUTO-GÉNÈSE?..» ……..3) «EST-CE QU’UNE MÉTAPHYSIQUE DES LARMES DE JOIE DÉCOULE NÉCESSAIREMENT D’UNE ERRANCE POÉTIQUE SOULEVÉE PAR UN RÊVE BIG BANG?» ….« EST-CE QUE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE PAR UNE MASSE CRITIQUE DE VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART NE DONNERAIT PAS LE DROIT À TOUT ONTIKE (ENGLUÉ DANS L’ERRANCE FANTOMATIQUE COMME DANS L’ERRANCE AXIOLOGIQUE) DE DONNER UN SENS ONTI-KHA-TIF À L’HUMANITÉ RÊVEUSE PARCE QUE LA DANSE DE SES RÊVES ONTI-KHA-TIFS PREND SOIN D’ABORD DES MILLIONS D’ENFANTS QUI SE MEURENT DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE… ET PAR LE FAIT MÊME… DE LA BEAUTÉ DU MONDE SOUS SES ALGORITHMES MULTIVERSELS?» …..LE CHEMIN DU COEUR ONTI-KHA-TIF PAR SES LARMES DE JOIE NE PEUT ABSOUDRE LE CHEMIN DU COEUR ONTI-KE TRAGÉDIE OÙ SE DENSENT LA SOMME DES LARMES DE PEINE ?

NOVEMBER 24, 2019 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

à suivre…

Pierrot vagabondl

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3431…28 NOVEMBRE 2019,

SI JE VEUX COMPRENDRE COMMENT FONCTIONNENT LES CERVEAUX DE MARTIN LUTHER KING (I HAVE A DREAM) MARGARET SANGERS (JE VEUX INVENTER LA PILULE POUR LES FEMMES) BOMBARDIER (JE VEUX INVENTER LES CHENILLES ET J’Y METTRAI MA VIE), JEAN DE LA FONTAINE (JE VEUX DEVENIR ÉCRIVAIN ET J’ABANDONNE TOUT POUR CELA) NELSON MANDELA (JE SORTIRAI DE PRISON PAR LA PORTE DU RÊVE PARCE QUE JE SUIS CAPITAINE DE MON ÂME)…. ET TOUS LES AUTRES …. JE N’AI QU’À EXAMINER COMMENT FONCTIONNE MON PROPRE CERVEAU (JE VEUX INVENTER AU COEUR D’UNE ÉQUIPE DE RECHERCHE MULTI-CONTEXTUELLE, EN TOUTE JUSTICE ÉPISTÉMIQUE, LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE) …. LA NUIT… PENDANT QUE JE DORS…. JE PASSE DE LA RÉALITÉ DES DÉSIRS MORTELS À L’ENCHANTEMENT D’UN RÊVE BIG BANG QUI DISSOUT TOUS MES DÉSIRS ….. JE VOIS NOTRE INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE CONTRIBUER À SOULAGER LA CONDITION HUMAINE DE MILLIONS D’ENFANTS QUI SE MEURENT DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE… ET SOUDAIN… JE DEVIENS LE COMTE DE MONTE CRISCO….. LE THÉÂTRE MAGIQUE DU LOUP DES STEPPES DE HERMANN HESSE… JE DEVIENS CE QUE MON RÊVE EST… UN ABJET IMPOSSIBLE… UN ABCEPT LUMINEUX… UN VAGABOND CÉLESTE …. S’IL N’Y AVAIT PAS DE CES RÊVEURS ONTI-KHA-TIFS QUI, QU’IMPORTE LEUR CONDITION HUMAINE PRÉCAIRE (EX. SCHUBERT DANS SON EXTRÊME PAUVRETÉ) LES ONTIKES DE CETTE PLANÈTE ENGLUÉS DANS L’ERRANCE FANTOMATIQUE ENVIANT LES PATHÉTIQUES ERRANTS AXIOLOGIQUES SE MIRANT DANS UNE GLOIRE ÉPHÉMÈRE…. IL N’Y AURAIT PAS DE DANSE DE L’ERRANCE POÉTIQUE POSSIBLE ET PALPABLE PARCE QUE PLUS RÉELLE QUE LA RÉALITÉ MÊME DES DOMINÉS … DES MILLIONS DE DOMINÉS… DES MILLIARDS DE VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART EN ATTENTE D’UN SYSTÈME DE JUSTICE COMME ÉQUITÉ…. LE RÊVE FUT, EST ET SERA TOUJOURS PLUS RÉEL QUE CE QUE LES DOMINANTS NOMMENT POUR BAFOUÉS LES DOMINÉS… LA RÉALITÉ

NOVEMBER 28, 2019 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

Ce matin, j’étais dans l’automobile avec Michel le concierge qui à 68 ans, bientôt 69 allait pelleter comme concierge industriel par amour pour sa femme … et je lui disais Mike… Sais-tu pourquoi tu es mon partenaire de recherche et je suis ton partenaire de recherche? …

Parce que ta condition humaine de gars qui pellete t’a donné le talent inoui de penser la condition humaine des autres à travers la tienne … parce que tu penses pendant que tu pelletes… parce que tes aphorismes sont ceux du comte de Monte Cristo dans sa prison… parce que tu témoignes par ton carnet du concierge, par TA PHILOSOPHIE D,EN BAS ce dont n’a jamais voulu témoigner les créateurs de la philosophie d’en haut comme ceux des religions…

Tu témoignes du droit «cri de Munch» à une vie personnelle oeuvre d’art… Tu témoignes un droit à connaître le chemin des désirs aux rêves…..

Toi et moi sommes le duo des rêveurs équitables qui chante la condition humaine à travers la tienne…

Marlene toi et moi sommes le trio , qui un jour gagnera sa vie avec «les rendez-vous des rêveurs équitables» à animer des groupes de 39 personnes qui viendront parler de leur rêve autour d’un bâton de parole ….

Quand Fidel Castro avait 19 ans… il était caché durant plusieurs jours dans un champ de blé pendant que lui et son frère étaient pourchassés par l’armée et ses chiens … durant ces nuits e jours… Castro n’a jamais cessé de parler à son frère de son rêve….. qu’il serait un jour président et qu’il libèrerait Cuba….

C’est dans ce sens que je te dis.. Mike… Marlene, toi et moi sommes de la trempe des Nelson Mandela, Margaret Sangers, Martin Luther King, Jean de La Fontaine, Bombardier… et tous les autres…

NOTRE RÊVE BIG BANG EST SI PUISSANT, SI ONTI-KHA-TIF … QUE NOUS VERRONS DE NOTRE VIVANT LA MISE EN MARCHE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE SUR TERRE… COMME MARGARET SANGERS A VU DE SON VIVANT LA RHYZOMATISATION DE SA PILULE ANTI-CONCEPTIONNELLE…

NOUS SOMMES DES RÊVEURS ONTI-KHA-TIFS… NOTRE CONDITION HUMAINE N,EST QU’UN DÉCORS DE THÉÂTRE…. SUR LEQUEL NOUS REFUSONS DE JOUER LE RÔLE AUTRE QUE D’y  METTRE LE FEU PAR LE FEU DE NOTRE RÊVE BIG BANG

Pierrot vagabond

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MICHEL LE CONCIERGE …. PERSONNAGE-LABORATOIRE PARCE QUE DANS SON RAPPORT AUX QUATRE STATIONS SPATIALES DE L’EXISTÉ ( la station spatiale des 5 sens, la station spatiale du cerveau, la station spatiale du viscéral et LA STATION SPATIALE DU K-OEUR…. CHAMP CONSTELLAIRE  DE SON RÊVE… SOIT … SON AMOUR OEUVRE D’ART POUR SA MARLENE LA JARDINIÈRE …) …. DANS LA PLUS GRANDE OPTIMALITÉ DE SA CONFIGURATION DE CHERCHEUR …  LUI DONNE LE PRIVILÈGE D’HABITER L’ONTIQUE DES TROIS PREMIÈRES STATIONS SPATIALES ET L’ONTI-KHA-TIF DE LA QUATRIÈME, CELLE DU           K-OEUR ) AU POINT DE SE CRÉER…. PAR LA LUMINOSITÉ DE SON RÊVE MÊME (PRENDRE SOIN DU RÊVE DE MARLENE) ….  INVENTEUR ….  DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS ….  PAR SES APHORISMES DÉMOCRATISANT LES QUATRE QUESTIONS DE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART EN VUE D’UN PAYS OEUVRE D’ART SOUS UNE JUSTICE ÉPISTÉMIQUE EN ACTION

February 23, 2020 Pierrot le Vagabond Chercheur

Quel brillant conseil d’administration de la créativité encore ce matin…

Quand je me suis levé… Michel damnait contre son nouveau ventilateur de $40.00 qui faisait du bruit… et de là ma demande de lui expliquer mes nouvelles avancées sur la différence entre L’ONTIKE ET L’ONTI-KHA-TIF chez l’existé humain.

Nelson Mandela, Jean de La Fontaine, Margaret Sanger, Bombardier, Seyle… pour ne nommer qu’eux… étaient des ontikhaticiels de l’existé … au sens où leur rapport onti-kha-tif aux monde des objets était modulé d’abord par leur RÊVE …. leurs affects se transformant en ab-ffects, leurs concepts en ab-cepts et leurs communications en ab-mmunications …

Prenons exemple de Seyle…. Il dirigeait une équipe de chercheurs et devait constamment recevoir des gens dans son bureau… Il s’était demandé comment transformer ces obstacles au quotidien à ses recherches en un mode enchanteur inspiré comme aspiré par son rêve…… Il inventa donc un piton sous son bureau qu’i activait par son pied de façon à ce qu’une lumière s’allume chez sa secrétaire qui arrivait ouvrait la porte… et disait.. Monsieur Seyle… j’espère que vous n’avez pas oublié que vous avez un rendez-vous…. ce qui lui permettait de rompre une servitude par la LOGIQUE DU PITON DE LA LIBERTÉ.

Seyle était donc un onti-kha-ti-cien de l’existé….

L’ONTICIEN  est celui pour qui l’agression au quotidien des objets (ex. le ventilateur de Michel ce matin) lui crée une confusion entre des trois ieres stations spatiales de l’existé (station spatiale des 5 sens, station spatiale du cerveau et station spatiale du viscéral) lui rendant difficile au quotidien LA PRÉSÉANCE DE LA STATION SPATIALE DU K-OEUR…

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Marlene la jardinière, quand elle jardine, atteint l’excellence même de sa station spatiale du K-oeur en action….. Pierrot vagabond quant à lui est un handicapé de l’ontiKe … au sens où il vit nuit et jour de son onti-khatif…

Mais Michel le concierge possède , tel un courant alternatif… les deux mondes CELUI DE L’ONTIKE ET DE L’ONTIKHATOIF … le rendant apte par son personnage la boratoire (archétype hologrammique) non seulement à créer la philosophie d’en bas par ses aphorismes, mais à illuminer didactiquement chez les autres LES POURQUOI ET LE COMMENT DES 4 QUESTIONS DE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART en vue d’un pays oeuvre d’art par la justice épistémique en action conduisant à l,invention de la nano-citoyenneté-planétaire…

Dans ce blogue… les 240 videos et photos encadrant les 240 étiquettes glossairiques visent donc à une didactique conduisant les jardins de Marlene la jardinière et les onérismes onti-kha-tifs de Pierrot vagabond à mettre en relief l’exceptionnelle richesse du ONTICIEN-ONTIKHATICIEN DU PERSONNAGE LABORATOIRE QU’EST L’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE DE MICHEL LE CONCIERGE EN VUE D’UNE DIDACTIQUE DES 4 QUESTIONS DE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART DANS CE DOCTORAT.

à suivre

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PENSÉES D’UN VIEUX MONSIEUR À UNE JEUNE PHILOSOPHE

APRIL 14, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

à toi qui se conquiert peu à peu …

Pour répondre à ta question….Je te dirais que je suis habité par l’humanité en devenir oeuvre d’art …. ce qui fait qu’au quotidien l’ontike des relations humaines dans leurs fragilités émotives me sert de cours 101 d’onti-kha-tivité …. Car les relations humaines reliées à la famille, et la société sont basées sur des instincts de sociabilité nécessaires à la survie holistique de chacun par tous… ce que Bergson appelle la morale de l’obligation ….

alors que la nature même du mysticisme relié à l’humanité comme oeuvre d’art de l’intelligence par le rêve big bang fait appel  à l’humilité …au sens ou , pour moi, c’est en étant rien pour les autres qu’on peut le mieux être au service de son rêve… qui lui… va doucement et en toute compassion prendre soin de l’autre en moi….

Le bien

commun passe par l’abnégation heureuse … comme tu l’as si bien exploré toi même.

Pierrot

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LE REVE BIG BANG…. LE RÊVE FREUDIEN ET LE RÊVE …ETHNO-NEUROLOGISTE NATHANIEN (TOBY NATHAN)

APRIL 15, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

Plus j’avance dans les joies ineffables du confinement monastique heureux, plus j’en arrive à théoritiser la douceur d’un rêve big bang … (signé d’errance poétique onti-kha-tive) …comparativement au rêve freudien (signé d’errance axiologique ontike) … et comparativement au rêve nathanien (Toby Nathan) (signé d’errance fantomatique an-onti-ke) …. et cela qu’il soit question de rêves nocturnes ou de rêves diurnes …. le rêve big bang étant signé par la fonction ab-mmunikative de la beauté du monde, le rêve freudien par la fonction fabulatrice de la beauté du monde et le rêve nathien par la fonction communi =ka=tive de la beauté du monde

Le rêve big bang… qu’il soit diurne ou nocturne .. s’accompagne ab-mmuni-ka-tivement de brosses d’être ou d’attaques d’être .. car la rencontre de ce qui ne fait pas partie du réel (son rêve big bang) par le socle abjetal que constitue le corps du rêveur … ou de la rêveuse … dissout.. la nuit comme le jour… toute puissance pouvant provenir de ses rêves freudiens (errance axiologique)  ou de ses rêves nathaniens (errance fantomatique)… faisant de son épopée poiétique une errance poétique au service de L’HUMANITÉ OEUVRE D’ART fractalement déposée en lui par le multivers même. De là la clé que constitue les quatre questions de toute vie personnelle oeuvre d’art accessible à chaque nano-personne-planétaire en vue de s’affranchir des chaînes des deux formes d’errance onti-kes et an-ontikes que constituent l’errance axiologique et l’errance fantomatique

1: quel est ton rêve?

2: dans combien de jours?

3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?

4: Comment ton rêve prent-il soin de la beauté du monde?

Le rêve freudien , nocturne ou diurne correspond fondamentalement aux diverses manifestations du désir axiologique qui ne vise qu’à se réaliser à travers les structures du ça, du moi et du sur-moi par le développement du moi dans son insertion sociale autant que métaphysique par les lois sociétale du désir même, provoquant par la fonction fabulatrice de toute errance axiologique le sentiment de lutte pour le prochain lunch et compensation psychique naviguant entre l’instinct de vie et l’instinct de mort.

Le rêve nathanien quand à lui …  diurne ou nocturne est an-fabulatrice parce que faisant appel à la communi -ka-tion avec un … ethno-neurologiste dans ses paramètres d’enquête… correspond exactement à ce que j’entends par l’errance fantomatique avec fonction an-fabulatrice par la rencontre avec un troisième interprète….

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courriel de Pierrot

Très chère Annick

De tes calins pour tes amis…. tu y habites le pays du rien par la poésie de ton k-oeur ….Que de richesses pour ton village… Annick… C’est peut-être ça se faire rivière de vie pour les autres… que c’est touchant de te lire… ton quotidien honore la magnifique rêveuse en toi….

J’ai 71 ans,,, un nuit et jour monastique…. qui parcourt maintenant la beauté du monde par  au sujet du vagabond céleste que je fus des brosses d’être et des attaques d’être jaillissant de toutes petites pépites d’or que j’appelle LES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR. en dormant sur une planche de bois et en sortant dehors avec un masque…. comme j’adore porter le masque… un monastère social en soi … de silence et de honte devant ces millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre…

Ce texte bouleversant de cette dame au sujet d’un vagabond céleste qui un jour parcourut telle une rivière lumineuse d’errance poétique un entre deux berges ontikes d’errances fantomatiques et d’errances axiologique avec pour objectif de k-artographier les rêveurs du pays tout en en allumant une forêt d’autres…

j’ai impossibilité d’imaginer que ce fut ma personne… tellement cet archétype hologrammique s’est envolé dans le ciel du monde des possibles pour le traverser par une nouvelle errance universitaire consacrée à une équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) pour inventer la nano-citoyenneté-planétaire, la vie personnelle oeuvre d’art, et le pays oeuvre d’art.

Même ce poête de la chanson du camionneur qui vécut milles imaginaires …comme de marcher de Bécomo à la Manic sur le chemin de la Baie James pour hurler sa peine à George d’or parce qu’il était incapable d’écrire ce qu’il avait promis d’écrire ….. à un jeune camionneur … soit des JE T’AIME que sa vie personnelle oeuvre d’art pourrait chanter à sa compagne… je n’arrive même pas à m’imaginer que ce fut moi…

L’humilité est un cadeau qui visite celle ou celui qui habite le pays du rien…. Ego sum pauper, nihil habeo, et nihil dabo… Je suis pauvre, je n’ai rien, je ne demande rien…et c’est de ce pays du rien qu’un vieux monsieur masqué remercie cette dame … tout en vivant une danse d’ab-ffections , tel un bouquet de fleurs pour que ses rêves illuminent ses proches…

Pierrot vagabond,

ton céleste

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Claire

13:53 (il y a 51 minutes)
À moi

Cher Pierre,

 

Je vous raconte une anecdote de ma vie…

Marc-Aurèle Fortin, un de nos plus grand peintre québécois, a vagabondé les routes du Québec, avec pour seuls bagages ses toiles et ses pinceaux. Il s’arrêtait au hasard de la route, attiré par les beautés de la nature, pour créer de sublimes chefs d’œuvres. L’argent n’avait pas d’intérêt pour lui, seuls comptaient les couleurs et la lumière…

Je l’ai connu au Sanatorium Saint-Jean, à Macamic en Abitibi, là où il a fini sa vie, amputé des deux jambes… et aveugle. Quelle tristesse pour un homme qui avait vécu pour immortaliser la magnificence du monde…

Souvent, quand j’avais une minute ou deux, j’arrêtais près de son lit, pour lui parler. Il discourait sur des choses que je ne connaissais pas, mais je le sentais heureux, parmi ses souvenirs.

Un soir que nous discourions, dans un rayon de soleil de fin de journée, il m’a dit :

— Vous êtes belle, garde.

Moi :

— Merci, monsieur Fortin, c’est gentil… mais vous ne me voyez pas.

Lui :

— J’entends votre voix…

Ce soir-là, j’ai compris ce que voulait réellement dire « voir avec les yeux du cœur »…

La nuit où il est décédé, j’étais l’infirmière de garde, avec tristesse, j’ai constaté son décès.

Vingt-trois ans plus tard, dans la région de Montréal que je connaissais à peine, je cherchais une maison à acheter, pour nous planter des racines, à moi et mes enfants. J’étais avec mon frère… je ne trouvais rien qui me convenait… je voulais trois chambres, un garage, neuve pour ne pas voir d’ennuis les premières années… à un prix que je pouvais m’offrir… Nous étions en fin d’après-midi, après avoir visité plusieurs projets, nous sommes passés à Saint-Rose, à Laval… Juste avant de prendre la 15 sud, nous avons aperçu un panneau sur lequel était écrit : Votre rêve est au bout de la rue… Je me suis dit pourquoi pas ? Ce fut un coup de foudre… j’avais trouvé la maison de mes rêves… et elle allait être construite sur l’avenue Marc-Aurèle-Fortin… J’y habite depuis 28 ans, et cette maison, avec son ambiance rassurante, nous a porté chance, à mes enfants et moi… Souvent, au cours des années, j’ai repensé à Marc-Aurèle-Fortin, que j’avais écouté me parler de ses rêves de peintre itinérant… en me disant que peut-être, du haut de son Cosmos, il avait guidé mes pas vers le maison rêvée…

Voilà pour un moment de vie.

Je vous joins Ciel de guerre sur nos amours… bonne lecture, cher Pierre!

Claire

 

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très chère Claire…. quelle belle vocation que la vôtre… romancière

Boîte de réception

ton Très chère Claire

Plus je lis vos romans, plus j’y vois une vocation de romancière  remarquablement consacrée aux énigmes du coeur humain dans ses déploiements les plus insondables de ce qui constitue la condition humaine.sur terre… et cela dans la plus parfaite humilité d’une sagesse populaire faite de confiance en la beauté du monde qui finit finalement par triompher sous une forme ou sous une autre…

L’anecdote de la rue Marc Aurèle Fortin m’a beaucoup touché…. Et c’est de cet impossible là dont je parle dans mon 45 minutes-confidences… en posant la question… comment on fait dans sa vie pour serrer la main à l’impossible?

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Je me rappelle de cette jeune femme que j’ai aidé durant deux ans je crois…. parce que son rêve était tellement puissant que je ne pouvais pas ne pas tout faire pour qu’elle ne soit pas écrasée par une révoltante blessure du corps… elle tombait sans connaissance partout… se recroquevillait en foetus tellement elle souffrait du viol de son père chef d’une secte catholique ……qui s’était poursuivi jusqu’à ses 29 ans…

Je l’avais emmenée à l’université de Lennoxville qui était la seule au Québec qui préparait quelqu’un à écrire des comédies musicales… (c’est une longue histoire dans ses déploiements chirurgicaux) mais allons à l’essentiel…

A un moment donné… elle est finalement acceptée à cette université pour un bacc en musique…. nous devons lui trouver un petit appartement… elle me raconte qu’elle a rêvé d’un sous-sol dans la forêt d’une maison ou il y a des chevaux et qui est située à quelques milles à peine  de l’université de Lennoxville…

Nous allons à tout hasard dans des petites routes de forêt…. tout autour de cette université… elle ne veut pas en démordre…. cet endroit existe… je l’ai vu dans mon rêve… et à un moment donné…. on entre dans un petit chemin privé… on arrive au bout… et soudain .. il y a une maison qui appartient à un avocat des Hells angels … on débarque… il y a des chevaux… et le monsieur lui dit… comment vous avez fait pour savoir que j’ai un sous-sol à louer pour quelqu’un qui étudie à l’université?

C’était exactement ce qu’elle avait vu dans son rêve…

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Voyez-vous Claire… c’est impossible que j’ai croisé votre rêve et celui de votre fils David… et c’est de cet impossible là que j’ai vécu toute ma vie… Je n’ai accepté que les lois de l’impossible dans ma vie… jusqu’à ce que j’en aie les mots pour le dire à travers un doctorat en métaphysique avec les rêveurs équitables.

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J’aime me lever très tôt… même si je me suis couché très tard…. Gaelle a réussi à déposer sa demande de stage à l’ONF en techniques de cinéma d’animation…. avec ce Monsieur Massoud tout en mantoriat qu’elle a si généreusement écouté l’autre nuit malgré un agenda extrêmement serré ou elle doit rédiger son synopsis de doctorat pour des demandes de bourses de prestige…

C’est une bosseuse étonnante… Ce matin elle a un zoom avec son avocate dans une cause de racisme systémique contre l’université du québec à l’uqam qu’elle a de fortes chances de gagner… bref… quand je suis arrivé dans sa vie…. j’ai tout de suite su que je devais m’impliquer parce que son rêve risquait d’être écrasé par de sérieux problèmes de santé reliés à un vécu qui tenait du roman plus vrai encore que la vie elle-même quand on est dans l’insouciance de ses cruautés existentielles…

Voilà mon quotidien…. à travers un doctorat, des réclusions enchantées, une errance poétique dédiée à l’impossible sur terre… je vagabonde dans la quête d’une humanité oeuvre d’art plus juste pour celle ou celui qui n’a aucune chance…. face à la grandeur de son rêve.

à travers tout cela… je marche la poésie de ce zoom la nuit en me disant… que je n’avais pas prévu cette improbabilité qu’à 73 ans, je me retrouve soudainement à dialoguer avec une grande rêveuse  par le biais de courriels épistolaires…

Je poursuis donc la lecture de votre récent pdf

Pierrot

 

 St-Valentin PR.wmv

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2521…. 9 JANVIER 2019,

CHÈRE GAELLE…

JANUARY 9, 2019

À
gaelle eteme, Pierre Rochette


Aujourd’hui à 13 h 32

ton courriel me touche…

pour moi tout rêve big bang conduit à une vie personnelle œuvre d’art….
le fondement même d’une personne humaine d’exception

tu sais
j’ai mis quelques années à aider une jeune femme qui avait été violée par son père dans une secte catholique jusqu’à l’âge de 29 ans. J’ai pu l’amener à l’université de Lennoxville, faire sa maîtrise en comédie musicale, lui trouver un psychologue, lui donner mon automobile, lui trouver une famille pour l’accueillir
lui ai acheté un lit… elle dormait encore dans le lit dans lequel elle avait été violée……et disparaître après m’être assurée qu’elle était bien entourée (entre autre lui ai trouvé un vieux monsieur inventeur qui a pu jouer le rôle de grand-père dans sa vie…

Un jour que j’étais vagabond à Montréal, sale, affamé et couchant dehors…. avec ma guitare, ma canne et mon sac à dos… elle m’a reconnue….sur la rue Ste-Catherine… elle me dit…. sans que je ne lui dévoile rien de ma situation précaire… Pierrot sait-tu ce que je suis devenue à cause de toi?

Je suis iere assistante de scène à l’opéra de Montréal…. je suis reparti les larmes de joie aux yeux…. Ma mère et moi avions réussi l’impossible.

Car, je me rappelle d’avoir demandé la complicité de ma mère que j’avais été cherché de nuit à Trois-Rivières pour que ma mère dorme avec et la prenne dans ses bras toute une nuit en la faisant pleurer… Ma mère est devenue sa mère de réserve, sa propre mère ne l’ayant pas protégé de son père…

C’est ainsi que de la protection d’un rêve à un autre, d’une année à l’autre, le plus humblement possible, mes étiquettes conceptuelles ont pris chair…. Nano-citoyenneté-planétaire, vie personnelle œuvre d’art, rêve big bang…

Ne pas tricher… ne pas tricher,… ne pas tricher… wow-t=2.7k?

6000 pages d’un blog, un 1000 pages (Monsieur 2.7k) 100 chansons…. pour en témoigner discrètement et anonymement à travers les années…

70 ans….

et le bonheur de vous voir Isabelle et toi maturer vos doctorats réciproques…devenir peu à peu les femmes d’exception que vous êtes déjà…

Je ne pourrais pas ni enseigner, ni parler de mes recherches… nui même vous en parler je crois

je ne ferais que pleurer….

comment parler de 30 ans de questions si vagabondes dans des conditions si particulières??

Comme me le dit souvent le conteur international Simon Gauthier… Pierrot tout est là…
Mais de mon vivant… je souhaite que cela reste le plus anonyme possible….
et comme Peirce…
le plus brouillon possible.

Pierrot

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Bonjour Pierre,

 

J’ai lu le dossier de Gaëlle pour son stage… vraiment intéressant. Cette jeune femme est d’une grande intelligence, j’en suis convaincue. Votre aide, votre présence et vos partages doivent lui être d’un immense réconfort pour la soutenir dans ses démarches… Je trouve très inspirant les récits que vous me faites de ces personnes qui vous avez eu la bonté d’aider, de soutenir et de motiver vers un avenir meilleur… jusqu’à aller chercher votre mère pour parfaire votre travail de sa douceur maternelle

Cher Pierre, j’aime que vous me parliez de votre quotidien… c’est l’homme d’aujourd’hui que je veux connaître… celui de l’instant où nos vies se croisent, au hasard de mes mots, qui vous ont fait me reconnaître comme une rêveuse dans son errance poétique…

Pierre, la rêveuse en moi cède la place à l’infirmière… Quand cette dernière pense à vous, elle n’aime pas penser que vous dormez par terre… à près de 73 ans. Est-ce vraiment nécessaire à votre création philosophique ? Il fait toujours froid au ras du sol, ce n’est pas bon pour les rhumatismes, les maladies pulmonaires, rénales… vous avez encore au moins vingt bonnes années devant vous… prenez soin de votre santé… vous êtes précieux pour ceux qui vous entoure…  Bon, l’infirmière referme la parenthèse.

C’est très agréable pour moi de voir à quel point vous reconnaissez mon intérêt pour l’énigme que constitue la condition humaine, à travers les péripéties de mes romans. La beauté du monde aussi, que je cherche à mettre en lumière…

Très agréable aussi de découvrir la bonté qui vous anime… qui vous porte sur le chemin de votre errance… vous êtes inspirant !

Bonne fin de journée, cher ami !

Claire

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— C’EST LA MAGIE DE L’ESPACE .C’est la magie de l’espace. As-tu déjà songé à quel point nous sommes une infime partie de la création? Un grain de poussière sur la terre, une particule qui se perd dans la masse…— Chaque grain possède une vie qui lui est propre, et notre devoir n’est-il pas de le faire s’épanouir du mieux possible, pour plaire à Dieu? (P.53)

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— Je comprends mieux ta passion, déclara la jeune femme, ça procure un sentiment d’entière liberté et aussi de puissance. Je t’envie.(..55) SI JUSTE.. AUNSI EN FUT-IL DE MES VAGABONDAGES…. LA MAGIE DE L,ESPACE ENTRE CIEL ET TERRE.

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— TU ES À L’ÂGE DES CHAGRINS D’AMOUR, ma belle Emma. Ce garçon t’a quittée pour une autre ? (P.69)

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À vingt ans, sa sœur avait encore bien des larmes à verser, nulle vie n’étant exempte de drames et de chagrins. Heureusement, il y avait aussi les jours de joie et de bonheur, songea Mathilde, et Emma, optimiste et si enjouée, en connaîtrait certainement plusieurs au cours de son existence. Mathilde Lla serra contre elle avec tendresse, en souhaitant que son amoureuxrevienne de la guerre.— Je suis fière de toi, petite (p.69) PASSAGE REMARQUABLE PAR SON AMPLITUDE UNIVERSELLE

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— Nous mettons tellement d’effort à élever nos enfants que c’est une grande satisfaction quand ils nous font honneur. Je vous remercie de votre visite, dit-il en leur ouvrant la porte. (P.71)  COMME C,EST SI JUSTEMENT DIT

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— Ne le juge pas, Emma. Quels que soient les défauts de nos parents, ils méritent notre estime. (P.71) CERTAINES PĤRASES TIENNENT DES PROVERBES APHORISTIQUES ISSUS DE LA TRADITION DE LA SAGESSE POPULAIRE.

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— Tu confonds tout. Il y a des amitiés plus fortes que l’amour.On peut aimer les gens sans les désirer physiquement: on lesaime pour ce qu’ils sont, avec leurs qualités et leurs défauts. La perception d’un futur prêtre doit être celle-là, sinon, nous serions bien malheureux dans notre vocation. (P.107) SI JUSTE

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— Jamais je n’aurais pris une telle décision si je ne ressentais rien pour toi. J’avoue que ce n’est pas de l’amour fou, mais, comme l’a souvent répété maman, C’EST À VIVRE ENSEMBLE, À PARTAGER LES DIFFICULTÉS ET LES JOIES DU QUOTIDIEN QUE DEUX PERSONNES APPRENNENT À S’AIMER. (P.147) CE SONT CES PETITS BIJOUX DE SAGESSE POPULAIRE QUI FAIT LA VRAIE RICHESSE DE CE ROMAN.

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Sa décision d’épouser Emma aurait pu tourner au cauchemar tellement ils n’étaient pas conscients de la fragilité de la chaloupe dans laquelle ils embarquaient tous le deux, et au contraire, jusqu’ici, les vents semblaient leur être favorables. (P.166) UN SI VIF SENS DE L’IMAGE QUI ATTENDRIT TOUT EN RASSURANT

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— Nous songerons à nos sentiments une fois la paix revenue, lui avait-elle déclaré. La guerre exacerbe nos sens et nos désirs. La crainte que la vie ne nous échappe est un puissant aphrodisiaque qui lance beaucoup de gens dans les bras l’un de l’autre. À la findu conflit, de nombreuses larmes seront versées quand les élus des cœurs reprendront le cours de leur vie et rentreront chez eux. Dans bien des cas, par-delà les océans. (177) … UNE SI JUSTE ÉVALUATION EXISTENTIELLE DU FIL SUR LEQUEL NOUS EXISTONS AU NIVEAU DES PROBABILITÉS DANS LE DÉPLOIEMENT DES DRAMATURGIES.

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— À TRAVERS L’ADVERSITÉ JUSQU’AUX ÉTOILES … pensa Mathias, la devise de l’Aviation royale canadienne, et il donna l’ordre de larguer les bombes. (P.187) UN SENS REMARQUABLE DE LA FORMULE QUI TOUCHE LE CŒUR…. QUE CETTE DEVISE DE L’AVIATION ROYALE CANADIENNE.

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— Je vous en prie, mon commandant, l’implora de nouveau Martin en le secouant, j’ai une femme et deux enfants. Je veux les revoir!………….. — Sortez de votre torpeur, hurla Pinard. Vous êtes responsable de nous, vous nous avez promis de nous ramener vivants.Tenez votre promesse ! (P.189)… UNE SCÈNE REMARQUABLE DU ROMAN

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— Songe que, sans son geste méprisant, nous ne serions pas ensemble aujourd’hui. Vas-y pour ta mère, elle a été généreuse avec nous. Et pour tes sœurs. Vous serez contentes de vous retrouver, j’en suis certain. (P.205) IL FAUT SAVOIR LIRE L’IMPOSSIBLE DANS LES MÉANDRES DE LA VIE… ET C’EST EXTRAIT DE TEXTE EN TÉMOIGNE SUPERBEMENT.

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Une année plus tôt, Emma aurait eu la rage au cœur en avançant vers le cercueil; pourtant, à cet instant, elle n’en voulait plus à son père de l’avoir jetée à la rue, parce que, sans le savoir, le vieil égoïste l’avait poussée vers le bonheur. Elle avait mis du temps avant de le découvrir; aujourd’hui, seule sa propre famille comptait pour elle, avec, à sa tête, son bienveillant mari qui avait eu la patience de l’attendre. (P.207) … QUELLE MAGNIFIQUE ILLUSTRATION D’UNE SAGESSE PLUS THÉORIQUE.

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— J’espère que tu es convaincu que je ne ressens plus rien pour lui, ajouta Emma en posant sa tête contre son épaule. Notre amour, notre complicité, nos enfants, ce sont des choses tellement précieuses pour moi. Jamais je ne risquerais la moindre pensée qui pourrait nous faire perdre ce que nous avons construit. (p.269) BRILLANT

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Son impuissance à voler au secours de son enfant embrumait son esprit et la portait au désespoir. À travers ses délires, elle était consciente d’avoir besoin d’aide ; sa raison tanguait, elle était aux portes de l’abîme. Aussi, elle se laissa conduire à l’hôpital sans opposer de résistance. (305) TELLEMENT VRAISEMBLABLE COMME FONDEMENT INCISIF DE CONSCIENCE

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Cette femme est anéantie par l’inconnu quant au sort de son enfant, et aussi par la culpabilité d’avoir laissé une telle chose se produire, comme si elle se reprochait d’avoir mal protégé sa fil-lette. Il sera bon pour elle de quitter L’ÉCHIQUIER DE SON EXISTENCE l’échiquier de son existence et d’échapper momentanément à ses problèmes. Jouir de la liberté et de la tranquillité que procure le sommeil lui permettra de se refaire des forces. (P.306)

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Après un long voyage de dix-huit heures, Emma fut profondément heureuse d’apercevoir Victor debout sur le quai de la gare de La Sarre, en compagnie de toute sa famille. À sa descente du train, Juliette, André, Pierre et François se jetèrent dans ses bras,criant de joie. En levant le regard au-dessus de leurs têtes, l’espace d’un instant, Emma eut l’impression de voir sa petite rousse qui les observait, un doux sourire au coin des lèvres. (p.312) QUELLE BELLE SCÈNE

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Depuis le premier jour de leur relation, quand il avait accepté la paternité de l’enfant qu’elle portait, Victor était devenu son père. Et il avait fait plus que tenir son rôle, il les avait aimés, elle et son bébé, d’un amour inconditionnel et authentique. Cet homme qu’elle croyait ne jamais pouvoir aimer, elle en était devenue, au fil des jours, découvrant sa noblesse d’âme, profondément amoureuse. Après le départ de Christine, Emma s’excusa auprès de Juliette des paroles cruelles prononcées lors de la disparition de sa petite sœur, elle reconnut qu’elles avaient dépassé sa pensée. Bien sûr, l’adolescente se jeta dans les bras de sa mère, et la relation entre les deux s’améliora. (p.314) FORMIDABLE CONQUÊTE DU CŒUR HUMAIN SUR LES CRUAUTÉS DE LA VIE

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Était-ce le plaisir de retrouver un coin de bonheur ou la tristesse de survivre à un chagrin plus grand que nature qui provoquait ces larmes? Il valait sans doute mieux ne pas chercher à savoir. Victor entraîna sa femme vers leur chambre, et tendrement, il lui fit l’amour. (P.315) TABLEAU QUI SONNE VRAI PARCE QUE BIEN SCULPTÉ EN RACCOURCI

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Une brise fraîche sur mes méninges surchauffés…

Boîte de réception

Bonjour, Pierre,

Votre appréciation de mon roman est comme la rosée du matin sur mes méninges surchauffés…

Quand vous lisez mes romans, ils coulent de source. Mais comme vous en êtes sûrement rendu compte, j’ai le don de me compliquer la vie avec des intrigues qu’il ne m’est pas toujours aisé de bien ficelées… la quantité de personnages, les événements qui se bousculent, les avocats, les procès, etc… Je passe des heures à me torturer l’esprit, aussi, à questionner des personnes ressources…

L’important, c’est qu’en finale tout s’ajuste et devienne crédible…

En ce moment, comme je vous l’ai dit, je suis à réviser mon roman à paraître le printemps prochain… et encore une fois, je ne me suis pas donné la tâche facile… mais je vais y parvenir. En ce moment, je prépare mes questions pour une communication avec un enquêteur de police qui pourrait me renseigner sur les démarches à suivre dans la difficile intrigue que j’ai orchestrée…

Comme vous savez, je suis loin des petites histoires à l’eau de rose… et j’avoue que ces démarches auprès de différents professionnels que je consulte, en cours d’écriture ou en révision, tiennent ma matière grise en excellente forme… bien qu’elle me reproche parfois de la torturer…

Bon mercredi, cher Pierre !

Encore merci de vos mots si gentils sur les extraits de mon roman.

Claire

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— La vie n’est pas seulement une vallée de larmes, constata Emma quand Victor lui fit part de la nouvelle, elle apporte aussi des joies. Quelque part, cette nuit, il y a des gens heureux qui attendent l’arrivée d’un enfant, alors que d’autres pleurent, dans l’angoisse de ne jamais revoir le leur. (p.326) SI BIEN RAMASSÉ

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Une fois que l’avion eut pris son envol, dans la neige et le vent, Victor demeura debout au milieu de la rue, affrontant la bourrasque. Il ne savait pas, en descendant à la boulangerie ce matin-là, que le secret de la naissance de Juliette serait dévoilé àson véritable père. Un scénario qu’il n’avait jamais envisagé, tellement convaincu d’emporter cette vérité dans la tombe. UNE FOUS DE PLUS, LE DESTIN IMPOSAIT SA LOI. (P.340) UN SENS IMPOSANT DE L’INTRIGUE VRAISEMBLABLE… EN COUP DE THÉÂTRE.

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— Je te l’ai dit, Mathias, NOTRE HISTOIRE APPARTIENT À UNE AUTRE VIE, lança-t-elle, refusant de s’attendrir sur leur passé révolu. (P.362)

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Ce dont je désire vous faire part constitue mon véritable testament, celui de l’âme et du cœur. Notre passage ici-bas est bien éphémère, il m’arrive de me demander jusqu’à quel point nous sommes maîtres de notre destin. (P.400)  MAGNIFIQUE

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Si les grands de ce monde, ceux qui fomentent les guerres et envoient des hommes au cœur de l’enfer, pouvaient se rendre compte des séquelles qu’elles nous infligent, ils nous aideraient peut-être à nous r econstruire, comme ils le font pour les villes détruites.(p.401) QUELLE BELLE IMAGE

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Emma, quand tu m’as appris que Juliette était ma fille, en la transportant dans la tempête, j’ai renoué avec l’amour, le vrai, l’authentique, l’inconditionnel… Dans ce monde de ténèbres où je m’étais réfugié après avoir subi les traumatismes de la guerre, tu m’as offert le plus beau cadeau qui soit. Je l’ai accepté pour retrouver la lumière. Juliette était la chair de ma chair, j’ai découvert que mon passage sur cette terre ne serait pas vain. CETTE ENFANT C’ÉTAIT MON ÉTERNITÉ …(P.401) GÉNIAL

——————–

… c’est moi qui ai décidé de l’enlèvement de votre petite fille, (P.402) REBONDISSEMENT RÉUSSI

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chère Claire… l’alliage entre vos recherches et le tissage élégant d’intrigues bien ficelées m’apparaît votre grand art

Boîte de réception

très chère Claire

c’est assez fascinant chez vous de voir cet alliage entre une recherche extrêmement bien documentée et ce tissage d’intrigues remarquablement bien ficelées… le tout soutenu par une sagesse populaire qui s’exprime en votre plume… par des aphorismes qui en eux-mêmes, de roman en roman, constituent un canon proverbial de ce que peut constituer une conquête d’un rêve au travers des tempêtes d’épreuves dans la vie d’une personne humaine…

La vie est une épopée de l’impossible… ou les naufrages sont nombreux…. et votre art en permet d’en récupérer les lambeaux d’artéfacts à partir desquels…. vous redonnez vie à la condition humaine dans un émerveillement ou la compassion et le respect de l’.énigme du fait d’être vivant constitue en soi un devoir stylistique du récit pour mieux accompagner votre lectorat dans ses propres impasses.

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Gaelle et moi avons passé la nuit à faire des audios en vue du dépôt de son synopsis en vue d’un dépôt avant ce soir à minuit pour envoyer à ses deux co-directions… Un peu de sommeil et on continue aujourd’hui et cela …. entre quelques marches de ma part …. consacrées à la poésie rythmée en fonction du zoom de vendredi…

au grand plaisir donc de s’y retrouver entre rêveuses et rêveurs…

 

Pierrot

 

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SUITE ET FIN DE LA LECTURE DE CE DERNIER PDF..

EN ATTENDANT AVEC JOIE L’ENVOIE DU PROCHAIN PDF.

— La vie n’est pas seulement une vallée de larmes, constata Emma quand Victor lui fit part de la nouvelle, elle apporte aussi des joies. Quelque part, cette nuit, il y a des gens heureux qui attendent l’arrivée d’un enfant, alors que d’autres pleurent, dans l’angoisse de ne jamais revoir le leur. (p.326) SI BIEN RAMASSÉ

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Une fois que l’avion eut pris son envol, dans la neige et le vent, Victor demeura debout au milieu de la rue, affrontant la bourrasque. Il ne savait pas, en descendant à la boulangerie ce matin-là, que le secret de la naissance de Juliette serait dévoilé àson véritable père. Un scénario qu’il n’avait jamais envisagé, tellement convaincu d’emporter cette vérité dans la tombe. UNE FOUS DE PLUS, LE DESTIN IMPOSAIT SA LOI. (P.340) UN SENS IMPOSANT DE L’INTRIGUE VRAISEMBLABLE… EN COUP DE THÉÂTRE.

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— Je te l’ai dit, Mathias, NOTRE HISTOIRE APPARTIENT À UNE AUTRE VIE, lança-t-elle, refusant de s’attendrir sur leur passé révolu. (P.362)

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Ce dont je désire vous faire part constitue mon véritable testament, celui de l’âme et du cœur. Notre passage ici-bas est bien éphémère, il m’arrive de me demander jusqu’à quel point nous sommes maîtres de notre destin. (P.400)  MAGNIFIQUE

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Si les grands de ce monde, ceux qui fomentent les guerres et envoient des hommes au cœur de l’enfer, pouvaient se rendre compte des séquelles qu’elles nous infligent, ils nous aideraient peut-être à nous r econstruire, comme ils le font pour les villes détruites.(p.401) QUELLE BELLE IMAGE

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Emma, quand tu m’as appris que Juliette était ma fille, en la transportant dans la tempête, j’ai renoué avec l’amour, le vrai, l’authentique, l’inconditionnel… Dans ce monde de ténèbres où je m’étais réfugié après avoir subi les traumatismes de la guerre, tu m’as offert le plus beau cadeau qui soit. Je l’ai accepté pour retrouver la lumière. Juliette était la chair de ma chair, j’ai découvert que mon passage sur cette terre ne serait pas vain. CETTE ENFANT C’ÉTAIT MON ÉTERNITÉ …(P.401) GÉNIAL

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… c’est moi qui ai décidé de l’enlèvement de votre petite fille, (P.402) REBONDISSEMENT RÉUSSI

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

17:42 (il y a 0 minute)
À Fred, moi

pour que Gaelle ai des sous pour faire son doctorat en métaphysique…. je passe un zoom vendredi matin à 10h heures am pour devenir conférencier professionnel pour un gros bureau de conférenciers à Montréal qui couvre la francophonie..

et mon 45 minutes de confidences s’intitule… serrer la main à l’impossible des deux Pierrots à la chanson du camionneur ….

c’est fou Fred… Gaelle et moi avons vécu depuis un an un nuit et jour de réclusion enchantée consacrée à nos métaphysiques respectives….en faisant des sacrifices financiers dignement vécus…. et Gaelle prépare son entrée en doctorat à l’université de Sherbrooke… a minuit ce soir… elle doit envoyer le synopsis de sa problématique à ses deux co-directions… une en recherche création et l’autre en logique philosophique et mathématique…

Je me consacre avec dévotion et cela sans intérêt caché à un rêve impossible qui est celui du génie métaphysique qu’elle porte… elle sera générationnelle pour celles qui auront la chance de la cotoyer…

Jamais Fred le n’aurait pu m’imaginer que mon rêve m’aurait conduit à vagabonder la pensée abstraite pur avec une telle dévotion et une telle intensité….

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Très cher Pierre,

 

Pour ce roman, que vous venez de terminer de lire, je me souviens avoir beaucoup réfléchi pour écrire la lettre de Mathias, à la toute fin. Chaque mot avait tellement d’importance… pour conduire au rebondissement final… tout en espérant que le lecteur lui pardonnerait… Vous savez, j’aime mes personnages et je pense à eux comme s’ils existaient vraiment… Vous allez dire que je vis dans un monde irréel… vous n’avez pas tort. Toutefois, comme je vous l’ai déjà mentionné, je suis aussi bien ancrée dans la réalité…

 

Vous devez être soulagé que Gaëlle ait enfin déposé son synopsis… vous pouvez maintenant vous concentrer sur votre conférence.

N’oubliez pas de bien vous reposer, demain nous avons rendez-vous…

Je serai aux premières loges pour assister à votre performance.

 

Au plaisir de vous voir et de vous entendre.

Bonne fin de journée,

Claire

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ce que j’apprécie Claire… votre délicatesse à mon égard…

Boîte de réception

Effectivement…. je me coucherai à minuit… dans la chambre sur le sofa cette fois-ci …

me lèverai à 7 heures am… irai faire un réchauffement par une marche avant de déguster cha que seconde que je passerai avec vous et David…

Vous savez je crois aux grandes amitiés oeuvre d’art … lorsqu’elles sont constellaies par la pure passion de prendre soin du rêves des uns par les autres…

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Effectivement… Gaelle a bossé avec une telle discipline personnelle… ce fut un grand plaisir de vivre son rêve avec elle…

N’oubliez pas de m’envoyer un pdf… d’un autre roman

j’en lirai quelques lignes avant le zoom demain

Pierrot

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Bonsoir Pierre,

Nous sommes de bons vieux au cœur jeune… si jeune… quand je pense à vous, il m’arrive de me retrouver à l’époque des Boîtes à chansons… dont vous étiez. Quelle belle époque c’était pour la jeunesse… un vent de liberté soufflait sur le Québec. Nous étions portés par les chansonniers qui parlait d’amour libre, d’un pays à nous… à construire… Me voilà nostalgique…

Nous sommes deux rivières de rêves qui se sont croisées, et qui depuis, coulent en parallèle au fil de leurs mots… Une douce amitié se tisse entre nous, Pierre, en fraîcheur et en délicatesse… savourons le moment qui passe…

Je vous joins mon dernier roman… l’intrigue alterne entre le vécu d’une grand-maman, et les mystérieux souvenirs de sa jeunesse…

Bonne lecture!

Reposez-vous, et à demain, cher Pierre!

Claire

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Cher Pierre,

Vraiment très inspirante… et d’une profonde authenticité, votre conférence/confidence.

J’ai rarement vu David retirer son manteau d’observateur/critique… pour endosser celui de spectateur, en écoutant quelqu’un dans le cadre de son travail.

J’ai vu mon fils visiblement ému par votre message… vous avez touché sa fibre de rêveur… qu’il dissimule habituellement sous son professionnalisme…

Bravo, Pierre!

Ce fut un réel plaisir de vous écouter… le temps a filé trop vite.

Claire

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raiment Claire… un merci profond

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

11:59 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

vous avez pris soin de moi rêve avec tellement de talent

 

amitié oeuvre d’art entre nous ….. à jamais

 

Pierrot

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Wahooo

Boîte de réception

Arnaud Chauchoy

12:38 (il y a 2 minutes)
À moi

Bravo Pierrot !  c’est tellement incroyable comment tu sais toucher et surprendre le coeur des gens… A bientôt

Haut du formulaire

Arnaud Chauchoy

Bas du formulaire

gentil à toi Arnaud… j’ai une rencontre zoom mardi pour discuter comment le bureau orizon compte mettre en marchéma contribution à leur entreprise …. je t,en donne des nouvelles… je rentre de nouveau en contemplation pour m’y préparerPierrot————————————

 

Michel Woodard

16:14 (il y a 23 minutes)
À moi

Ha !… L’effet Pierrot !… C’est la réaction que j’anticipais !…

 

Nous avons pensé à toi ce matin… quel heureux dénouement !…

Ils vont reprendre leur souffle… et on attend la suite !…

 

Je vais chez Didier Dimanche pour préparer le concert du 30.

Bravo et félicitation pour ton grand travail d’​aujourd’hui…

Nos salutations à Gaëlle !…

A+

Michel

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

16:31 (il y a 6 minutes)
À Michel

merci Mike

je ne voudrais pas rater la fête de Marlene

 

 

Grâce à la profondeur de leur amour, dès le début de leur vie commune, LES TOURMENTS D’HIER S’ÉTAIENT ESTOMPÉS DANS LES BRUMES DE L’OUBLIi, et davantage après la naissance de Raymond, un merveilleux cadeau du ciel, venu sceller leur union. (P.17…  SI GRANDE CONNAISSANCE DE L’ÂME HUMAINE

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Pourtant, il lui avait souvent répété que les souvenirs matériels étaient sans importance, que seuls comptaient ceux que l’on garde précieusement au fond du cœur… (P.18) SI JUSTE

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Elle se retrouvait seule sur une terre de misère d’où la beauté de l’univers s’était retirée. Jamais plus elle ne pourrait être heureuse… et elle n’avait que dix-sept ans. (p.59) QUEL BEAU RACCOURCI POUR EXPRIMER LA RONDE DES SOUFFRANCES SUR TERRE

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— Le destin frappe sans prévenir, murmura-t-il pour lui-même. (P.77) …. QUELLE ÉTRANGE CHOSE QUE LE DESTIN

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La vie d’une adolescente étant ce qu’elle est, cette première peine d’amour n’avait pas tardé à se dissiper, comme un ruban de brume sous l’ardent soleil du matin. Sa joie de vivre avait refait surface, une remontée facilitée par la merveilleuse famille qui l’entourait. )P.117)  QUELLE PLUME QUAND MÊME

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— Il n’y a pas de mal à être amoureux, le rassura-t-elle. C’est le contexte qui dresse autour de nous des barrières que l’on croit infranchissables… mais c’est une illusion, le cœur peut toujours les faire basculer. (P.121) TOUJOURS CETTE MERVEILLEUSE SAGESSE POPULAIRE

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Au Témiscamingue, l’hiver durait de longs mois. Isolés, loin de l’activité bourdonnante des villes, ces  lieux, ensevelis sous la neige, devenaient particulièrement silencieux au cours de cette saison. Les oiseaux s’étaient envolés vers le Sud, les ours dormaient dans leurs tanières, seul le hurlement des loups affamés secouait à l’occasion la léthargie de l’immense forêt (P.145) TRÈS BELLE PLUME

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Très chère Claire, quel plaisir que cet échange épistolaire… surtout maintenant après ce zoom

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

07:53 (il y a 5 minutes)
À Claire, moi

Très chère Claire

Je reste profondément convaincu que l’essentiel de l’impossible sur cette terre s’échange par une beauté des euphories des certains de nos battements de coeur … consacrés au rêve de l’autre à travers les battements de coeur de sa propre épopée onérique à lui, même si elle s’ignore encore.

Je suis rendu à la page 175 de votre dernier roman ….et je me mets à réfléchir à toutes ces vies que j’ai croisées et pour lesquelles je regrette aujourd’hui de n’avaoir pas su pas eu le talent de bien m’y insérer par une écpute basée sur une contemplation adéquate du coeur de l’autre…

Et je me dis… le destin… quelle drôle de chose… surtout le destin de l’autre…

Voilà pourquoi je tiens tant à notre conversation épistolaire… C’est comme si une chance m’était accordée enfin d’être vrai sans tenter de l’être et peu à peu, au gré des failles que comporte chacune de nos vies … que puisse se dire l’inadmissible et pourtant aussi essentiel que l’admissible…

Et pour moi le plus inadmissible C’EST CE QU’ON N’A PAS FAIT POUR LES AUTRES…par manque de maturité spirituelle. Si ma vie était à recommencer… j’aimerais avoir la sagesse de mes failles en surplus… celle qui donne à notre humanité notre dignité dans la quête de l’impossible…

bonne écriture ce matin.

Pierrot

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Grâce à la profondeur de leur amour, dès le début de leur vie commune, LES TOURMENTS D’HIER S’ÉTAIENT ESTOMPÉS DANS LES BRUMES DE L’OUBLIi, et davantage après la naissance de Raymond, un merveilleux cadeau du ciel, venu sceller leur union. (P.17…  SI GRANDE CONNAISSANCE DE L’ÂME HUMAINE

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Pourtant, il lui avait souvent répété que les souvenirs matériels étaient sans importance, que seuls comptaient ceux que l’on garde précieusement au fond du cœur… (P.18) SI JUSTE

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Elle se retrouvait seule sur une terre de misère d’où la beauté de l’univers s’était retirée. Jamais plus elle ne pourrait être heureuse… et elle n’avait que dix-sept ans. (p.59) QUEL BEAU RACCOURCI POUR EXPRIMER LA RONDE DES SOUFFRANCES SUR TERRE

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— Le destin frappe sans prévenir, murmura-t-il pour lui-même. (P.77) …. QUELLE ÉTRANGE CHOSE QUE LE DESTIN

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La vie d’une adolescente étant ce qu’elle est, cette première peine d’amour n’avait pas tardé à se dissiper, comme un ruban de brume sous l’ardent soleil du matin. Sa joie de vivre avait refait surface, une remontée facilitée par la merveilleuse famille qui l’entourait. )P.117)  QUELLE PLUME QUAND MÊME

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— Il n’y a pas de mal à être amoureux, le rassura-t-elle. C’est le contexte qui dresse autour de nous des barrières que l’on croit infranchissables… mais c’est une illusion, le cœur peut toujours les faire basculer. (P.121) TOUJOURS CETTE MERVEILLEUSE SAGESSE POPULAIRE

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Au Témiscamingue, l’hiver durait de longs mois. Isolés, loin de l’activité bourdonnante des villes, ces  lieux, ensevelis sous la neige, devenaient particulièrement silencieux au cours de cette saison. Les oiseaux s’étaient envolés vers le Sud, les ours dormaient dans leurs tanières, seul le hurlement des loups affamés secouait à l’occasion la léthargie de l’immense forêt (P.145) TRÈS BELLE PLUME

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EXTRAIT DE MON JOURNAL SUR LE THÈME DU CIMETIÈRE

 

79 ….. 10 AOÛT 2008

Le dimanche 10 août 2008 à 15:00, par pierrot

salut Cassandre,

Comme tout va vite. Je passe mes nuits dans un Tim Horton de sept-Iles pres des toilettes à monter mon spectacle que je donnerai au festival de peinture inou la fin de semaine du 23 août. Quelques nouvelels chansons aussi sur le métier, tel un peintre, je poursuis ma quête du chef d’oeuvre d’oeuvre en oeuvre.

Je dors dans un cimetière, je ne vis que pour mes doigts, mon art et et ma guitare. Bien hâte de prendre une douche, de laver mon linge.

Si la tendance se maintient, je devrais monter à Montréal avec le peintre inou de réputation internationale, Richard Fontaine. Pendant que lui prendre l’avion pour une exposition à Strasbourg, moi je vagabonderai autour de Montreal le temps de rejoindre l’équipe du documentaire la dernière fin de semaine de Septembre quelque part je ne sais encore trop où.

lâche pas ton rêve
un bel avenir
de créatrice t’attend
au niveau international

Pierrot
vagabond céleste

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1746 .. (PHILOSOPHIE)  LE TABLEAU LE CRI DE MUNCH: « LE SOLEIL SE COUCHAIT – TOUT D’UN COUP LE CIEL DEVINT ROUGE SANG- …. JE SENTAIS UN CRI INFINI QUI PASSAIT À TRAVERS L’UNIVERS ET QUI DÉCHIRAIT LA NATURE»

AUGUST 1, 2017

Munch écrivit dans son journal, le 22 janvier 1892 :

« Je me promenais sur un sentier avec deux amis — le soleil se couchait — tout d’un coup le ciel devint rouge sang. Je m’arrêtai, fatigué, et m’appuyai sur une clôture — il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir de la ville — mes amis continuèrent, et j’y restai, tremblant d’anxiété — je sentais un cri infini qui passait à travers l’univers et qui déchirait la nature . »

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Quand on médite sur la vie des philosophes DE LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT, de Thales (en passant par Parménide, Héraclite, Platon et Aristote) jusqu’à Hegel inclusivement… aucun ne s’intéresse À LA PERSONNE HUMAINE DANS SA SINGULARITÉ COMME DE SA DIGNITÉ ABSTRAITE.

Parménide consacre sa thèse au silence de l’être, Héraclite sa thèse contraire à l’infini bavardage du devenir (antithèse) Platon à l’éternité des idées dans une vision parathétique de la thèse de Parménide, Aristote à l’éternité du devenir par les cycles (potentiel, actuel, forme matière, cause effet)….vision para-antithétique héraclitéenne.

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Jamais on y entend le fameux «cri de Munch» de la condition humaine… le même cri que celui du film J’ACCUSE d’Abel Gance que je m’en vais voir ce matin à la cinémathèque québécoise.

La philosophie d’en bas part de chaque archétype hologrammique de la condition humaine pour renverser le sablier et obliger la philosophie d’en haut à écouter chaque enfant qui meurt de faim dans le monde ou de blessures de guerre lui dire que tout système philosophique inventé depuis le début de l’humanité par la philosophie d’en haut n’a fait qu’accentuer « le fardeau des milliards morts sans même avoir vécu parce que nés du mauvais coté de la condition humaine).

LE CRI DE MUNCH
fondement même de l’errance cosmique
de la souffrance sur terre
qu’elle soit fantomatique, axiologique ou poétique.

Au conseil d’administration de la créativité de ce matin, je racontais à Michel et Marlene tous ces cimetières où j’ai dormi à travers le Québec et en particulier, celui d’un petit village près de Natashquan où il n’y avait presque des Rochette (mon nom de famlle qui y étaient décédés.

Je me suis senti comme ces 19 morts de l’extraordinaire scène du cimetière du film j’accuse d’Abel Gance, qui furent 19 vrais mutilés de la iere guerre mondiale à témoigner dans un fondu inoui de cette condition humaine trompée qui demande des comptes à ses exploiteurs idéologiques, théologiques ou politiques de tout acabit.

LES MORTS… LE CRI DE MUNCH… LA COLÈRE INFINIE DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS CONTRE L’ÉLITISME DE LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT.

Michel, mon ami philosophe-cinéaste-concierge est remonté de Grandes Iles une soirée où nous avons pu visionner les ieres images de son prochain documentaire : brother, where is the money?» 3 cabanes à moineaux… Et comme Michel l’a si bien dit: Les soleil se lève sur les trois cabanes à moineaux… égal pour les trois…

Mais pourquoi c’est toujours les mêmes qui habitent dans la plus petite?

Voilà le genre de Question qu’on ne retrouve pas de Thales à Hegel inclusivement. La philosophie d’en haut comme la théologie d’en haut dut en fait une FRAUDE INTELLECTUELLE majestueusement camouflée dans des concepts où le prêtre se dit porteur de vérité tout comme le philosophe dans la caverne de Platon.

sur You tube
Michel le concierge

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2282 ….. 11 AOÛT 2018

2282 .. 11 AOÛT 2018,

(MULTIVERS) CELA FAIT TELLEMENT D’ANNÉES MAINTENANT QUE JE CONSACRE MON NUIT ET JOUR À UN RÊVE… CELUI D’UNE HUMANITÉ AYANT DROIT À L’ERRANCE POÉTIQUE SUITE À TANT DE TRAGÉDIES D’ERRANCES FANTOMATIQUES ET D’ERRANCES AXIOLOGIQUES… TOUTES LES NUITS, VERS 3 HEURES DU MATIN, MON COEUR SE NOURRIT AUX MILLIARDS D’ENFANTS DONT LE CRI UNIVERSEL À UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART FRACASSE LE QUANTIQUE-COSMOLOGIQUE D’UN MULTIVERS ASSOIFFÉ D’UNE HUMANITÉ NANO-CITOYENNE-PLANÉTAIRE SANS GUERRES, SANS PARADIS FISCAUX, SANS TRAHISON, SANS TRICHERIE

AUGUST 11, 2018

Lorsque j’échangeais hier avec cet étonnant Valery Allegro, je lui rappelais comment dormir dans les différents cimetières du Québec comme vagabond céleste, m’avait plus enseigné que n’importe quelle discussion avec une personne humaine vivante.

Que penser de la tombe de Doris Lussier sur laquelle il est inscrit: «Je m’en vais voir si l’éternité existe?» et de ces tombes près de Natashquan où une majorité de Rochette y sont enterrés…. Les morts nous content non pas le passé, non pas le futur, mais LE PRÉSENT QUI SE RÉACTUALISE DE PRÉSENCE PASSIONNÉE À L’AUTRE PAR SON RÊVE BIG BANG.

Je me disais… mais ça n’a pas de bon sens…. Cette lutte phosphorescente pour la survie en forme de familles, de clans, d’églises, d’états où l’humanité se fractionne en aquarium où, comme des poissons rouges, il apparaît presque impossible de traverser la condition humaine pour explorer l’intensité poétique d’un vagabondage céleste.

Ce matin, j’aidais Michel à traNsporter certains bagages pour les déposer dans son automobile car Marlene et lui s’en allaient passer la fin de semaine à leur maison secondaire de Grandes-iles…

J’avais beau savoir où était l’auto, je me perdais à ce point dans mon rêve big bang que je prenais mauvaise direction, complètement disjoint de mon corps…..

De là la soif de me faire anonyme, absent, pour que le silence d’une intensité quotidienne me permette de vivre l’émergence d’une stratégie d’une fracture entre l’étiquette et ses attributs essentiels, comme quand on lance une fusée et que la partie inférieure tombe dans l’océan…

L’étiquette d’une formule mathématique «wow-t=2.7k?» appartient à la communauté open source des non-tricheurs et non-tricheuses d’avec leurs rêves big-bang au service du bien commun et du soulagement de la condition humaine….

à suivre…

sur Google
www.wow-t.com

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2371….29octobre 2018

2371… 29 OCTOBRE 2018,

(CAMIONNEUR) DANS «WOW-T=2.7K», C’EST LA FORMULE QUI SE RÉALISE PAR ELLE-MÊME… DIXIT MICHEL LE CONCIERGE… ET L’ILLUSTRATION LA PLUS ÉTONNANTE EN EST LA POÏÉTIQUE MÊME DE LA CHANSON DU CAMIONNEUR MISE EN LUMIÈRE PAR SIMON GAUTHIER ET FRED PELLERIN… PENDANT CE TEMPS, LA NUIT, LES ANNÉES QUE J’AI MIS SUR LA ROUTE VIENNENT ME TOURMENTER SANS L’ÉCRAN DE CHASSE-MISÈRE POÉTIQUE QUI M’EN AVAIT PROTÉGÉ JUSQUE LÀ

OCTOBER 29, 2018

Quel magnifique conseil d’administration de la créativité nous avons eu ce matin, Marlene, Michel et moi. D’abord c’était la fête à Marlene… que nous avons célébré avec joie par de nombreux éclats de rire…

Puis, j’ai fait part de ma panique de me retrouver soudainement sur la place ublique (Fred est tellement génial autant dans sa peinture du personnage du vagabond céleste que dans l’interprétation de la chanson du camionneur) …
je revis la nuit en ce moment….  des flash back sous forme de cauchemars issus des années de route à courir après George d’or et sa chanson la manic pour tenter de défoncer les frontières de sa poésie par celle de l’aventure existentielle des camionneurs qui m’embarquaient sur la route.

J’ai dit à MIchel.. c’était écrit sur le site de Radio-Canada… à propos de la chanson du camionneur…

« PRÉPAREZ VOS MOUCHOIRS
CAR VOILÀ L’EXPRESSION
DE LA POÉSIE DU QUOTIDIEN
À SON MEILLEUR»

Mais moi, je ne vois que cette dame dont le mari a explosé dans son camion pendant qu’elle était à St-Élie de Caxton en train de visiter le village de Fred, recevant même au téléphone la nouvelle, alors qu’elle marche ce village même… où réside le conteur international Simon Gauthier qui chante le camionneur, qui la transmet à Fred qui la chante en rappel alors que la même dame assiste à son spectacle et reconnait l’amour que lui portait son mari dans la chanson du camionneur…. le tout aboutissant à une émission de télévision… comme une illustration de l’impossible dans la formule

«wow-t=2.7k?»

…alors que pendant 10 ans,,, la chanson du camionneur dormait sur internet… sans que ça n’intéresse personne… c’est trop fou….

LA CHANSON DU CAMIONNEUR EST  UNE TOUNE DE GARS QUI NE TRICHE PAS COMME CELLE DE MON AMI MICHEL« LÂCHE-MOÉ PAS»… et de ce temps-ci… une toune de gars qui ne triche pas… y a pas l’air à en avoir…(chu mal placé je n’écoute ni la t.v, ni la radio)

Mais la nuit, mon cerveau, comme dans un cimetière, déterre  tous ces autres camionneurs rencontrés sur la route dont plusieurs ont été sauvagement blessés dans leurs rêves… Ils habitent mes cauchemars un par un, comme s’ile levaient le couvercle de leur tombe…. J’ai trop dormi dans les cimetières du Québec, faut croire…

Je pensais bien avoir oublié toute cette détresse humaine.. car dans un camion, le camionneur est incapable de tricher lorsqu’il se confie. Je pense entre autres à ce jeune camionneur épileptique qui me disait vouloir plutôt mourir que de dévoiler sa maladie (l’épilepsie grave) qui ferait en sorte qu’on lui enlève son permis. Je pense à cet autre qui la veille est arrivé chez lui voyant sa maison vide, sans un meuble et sa femme enfuie avec un autre… je pense à ce camionneur qui fut victime mortel d’un accident sur la route de La tuque que ses chums braillaient au restaurant chez Annick, que Pierre, pompier volontaire est allé ramasser son corps morceau par morceau…. , à cet autre qui risquait de faire faillite parce que le commerce du bois ne n’allait pas bien… et les tombes du cimetière qui s’ouvrent et les camionneurs du passés qui viennent me saluer…. ça n’arrête pas….

Au restaurant chez Annick, où je dormais sur un congélateur, je me levais à 4 h du matin et j’écoutais les camionneurs qui avaient dormi dans leurs camions dans la cour… Comme ils me voyaient toujours avec ma guitare en train de pratiquer un doigté que j’avais inventé et que je n’avais jamais vu ailleurs pour mieux écrire mes chansons.. quelquefois y en a un qui disait: TU VAS-TU FINIR PAR NOUS LA FAIRE TA CHANSON DU CAMIONNEUR , COMME CA TU VAS ARRÊTER DE NOUS CASSER LES OREILLES AVEC TES PRATIQUES.

Je pense à cet autre camionneur fraîchement séparé, que la nuit, j’avais accueilli avec son chien et 2 jeunes enfants par du vieux café en offrant de l’eau fraiche, fraiche fraîche… parce qu’ils étaient incapables de dormir dans la petite cabine de con camion.

Je pense à cette route menant à la Baie James (la 139 je crois) où un camionneur qui m’embarquait a failli nous tuer… je pense à mes cris, mes larmes de rage devant le barrage de la Manic à chanter la manic de George d’or et lui criant au-delà de la mort… Pourquoi ne suis-je pas capable d’écrire une chanson qui va aller plus loin que la tienne? Je pensais devenir fou… Le plus génial que j’avais écrit le fut au retour de la baie James, pas très loin de la Manic.

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COURRIEL DE PIERROT

Pierre Rochette <rochettepierre@yahoo.ca>

À
Simon Gauthier
Aujourd’hui à 15 h 15

très cher Simon

C’est à dormir dans les cimetières du Québec que j’ai réfléchi sur les souffrances des enfants enfouies dans leurs petite tombes….
aucun n’avait eu la chance de vivre une vie personnelle œuvre d’art… Un jour, je sors d’une forêt… et je vois briller à l’horizon
une plaque… que j’ai toujouRs…Je l’ai retirée de la croix en vue d’en faire une chanson et de la rapporter… j’ai tenté de la rapporter…. je n’ai jamais retrouvé le chemin.. j’en ai fait une chanson que je ne peux même pas murmurer aujourd’hui sans être envahi par la peine que ressentait Abel Gance dans son film…

Pour moi, être connu, c’est trahir la société des invisibles, des errants fantomatiques en étant récupéré par ces errants axiologiques que constituent ces humains à la recherche d’argent, de biens matériels, de pouvoir, de reconnaissance…et j’en passe… seule ….l’errance poétique est acceptable pour avoir accès à l’énigme de millions d’enfants invisibles et bafoués
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LA CHANSON DE SOPHIE GÉRARD

COUPLET 1

y avait une croix
plantée le long d’la voie ferrée

petite croix blanche
toute essseulée
avec une plaque
grise et carrée

parfois il y a des morts
que l’on entend crier
désespérance
de trop d’errance
ayez pitié
vous qui passez

REFRAIN
aimez la vie
passionnément la vie
je fus une jeune femme
de 26 ans charmante
sachez qu’pour mes amis
je suis toujours vivante

COUPLET 2
y avait une croix
plantée le long d’la voie ferrée

j’ai vu la plaque
l’ai arrachée
sans mes lunettes
sans même réaliser

que dans un texte
le coeur d’une femme
avait parlé
écrit avant l’17 décembre
d’une triste année

1994
loin dans l’passé

REFRAIN

aimez la vie
passionnément la vie
je fus une jeune femme
de 26 ans charmante
sachez qu’pour mes amis
je suis toujours vivante

COUPLET 3

y avait une croix
plantée le long d’la voie ferrée

Sophie Gérard
le doux nom sur la plaque
547-0856
que je remarque

j’ai l’goût d’téléphoner
aux bras qui l’ont aimée
leur tatouer ma chanson
et mes larmes de joie

puis leur remettre cette plaque
où Sophie chante pour moi

REFRAIN FINAL

aimez la vie,
passionnément la vie
elle fut une jeune femme
de 26 ans charmante
sachez qu’pour moi aussi
elle s’ra toujours
vivante

Pierrot vagabond céleste

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uel fierté pour moi Danielle de penser qu’il sera possible de faire carrière ensemble

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

08:10 (il y a 0 minute)
À danielle, moi

C’est drôle Danielle

 

mais tout me dit qu’à partir de mardi après le zoom avec David …. il sera possible de se bâtir un avenir confortable et sécuritaire financièrement pour Gaelle, toi et moi dans une loyauté du coeur à travers un circuit de conférence…

 

tu sais… ce zoom d’hier fut un véritable coup de coeur… il reste maintenant à David et Diana, son bras droit à m’inventer un marché dans leur marché et un angle professionnel pour m’y insérer…

 

Je portais ton foulard rouge avec fierté en me disant… Danielle a eu l’oeil…

 

Comme Gaelle est dans un nuit et jour en pleine créativité pour son entrée à l’université de Sherbrooke, et qu’elle vient de se coucher… 7 heures du matin… et qu’elle a surtout besoin de ne pas briser son rythme de travail par la solitude non souhaitée… je te donne des nouvelles aujourd’hui pour la suite des choses… en vue d’une rencontre à trois

 

Pierrot

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Claire

09:51 (il y a 8 minutes)
À moi

Très cher Pierre,

 

Quel émouvant courriel que le vôtre ce matin…

 

J’ai lu chaque mot, attentivement… puis je l’ai relu… entre les mots… pour découvrir les paroles de vos battements de cœur…

En effet, quel étrange chose que le destin… je découvre que moi aussi, à ce moment de ma vie, j’avais besoin de votre sagesse, de votre présence…

Pierre, votre courriel m’émeut trop profondément pour j’y réponde sans y réfléchir.

 

Je m’absente pour le long week-end… j’emporte vos pensées, tissées à travers les miennes…

À mon retour, je vous reviens sur cette chance inattendue, sur ce cadeau que nous fait la vie, de pouvoir échanger aussi profondément… et tellement à l’aise l’un avec l’autre… nous connaissant à peine…

Nous étions sans doute de vieilles âmes, à la recherche l’une de l’autre, pour vagabonder la dernière étape de leur vie… et parfaire leur vécu, en remédiant à certaines failles… la vie est en éternelle mouvance… pas nécessaire de la recommencer pour trouver quelques solutions à l’inadmissible…

 

Cher Pierre, je vous souhaite un très bon week-end, en compagnie de mes mots.

Bonne lecture !

Claire

 

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— Chère Fabiola, ces qualités sont innées chez toi. Elliot s’en était rendu compte bien avant moi. Il est malheureux qu’il ait fallu un drame pour faire de toi l’héritière de ses entreprises…mais je pense que tu as suffisamment de maturité pour démontrer à tous qu’il n’est pas nécessaire d’être un homme pour assurer dignement sa succession. ( P.200) EN FAIT OUS SOMMES DANS UN ROMAN DE CONSTAT FÉMINISTE AVANT LA LETTRE

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— Si c’était toi qui les observais du haut du ciel, risqua-t-il d’une voix douce, qu’est-ce que tu voudrais pour eux ? Tu aimerais les voir pleurer ou tu souhaiterais qu’ils reprennent goût à l’existence et qu’ils profitent de chaque instant que le destin leur accorde ? (P.208) BRILLANT

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— Je crains de ne plus savoir ce que c’est, et ça me fait peur de chercher à le redécouvrir…— Tu dis ça parce que ça fait mal quand on le perd? —

Exactement.

— Est-ce que tu regrettes d’avoir chéri les tiens?

— Non, c’est sûr!

— Leur souvenir t’attriste, mais il te réchauffe également le cœur, pas vrai?

Aymeric sentit la main de Fabiola serrer son bras; elle ne répondit pas.

— L’amour est un sentiment doux et puissant, poursuivit-il. Une fois qu’il s’attache à nous, c’est pour la vie, peu importe les séparations. Porter quelqu’un en soi, n’être plus jamais seul…c’est avoir quelqu’un à qui faire des confidences, à qui raconter ses chagrins et ses joies, même dans le silence et la solitude. (P.209) .. REMARQUABLEMENT ET POÉTIQUEMENT EXACT

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— C’est une histoire triste, mais combien inspiranten(p.217) … WOWW

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— C’était mon destin. J’ai compris très tôt dans la vie que, si tu veux être heureux, il ne faut pas t’apitoyer sur ce qui te fait défaut. Tu dois, au contraire, te réjouir de ce que tu as la chance de posséder. (P.218) SI BEAU TALENT D »ILLUSTRER LA VIE PAR UNE SAGESSE POPULAIRE

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Mon père a toujours été fier de vous, commença-t-elle. Pour lui, vous étiez DES HOMMES PLUS GRANDS QUE NATURE …, il l’a souvent répété à la maison. — Je me sens bien incompétente pour prendre sa relève, mais je me dis qu’avec la collaboration de chacun d’entre vous nous devrions être capables de poursuivre son œuvre. (P.242) EXACT AU NIVEAU DU CŒUR COMME AU NIVEAU PSYCHOLOGIQUE

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— C’est une femme épatante, cette sœur Marie-Céleste. Quand je lui ai parlé de mes projets, elle m’a dit que si je voulais n’avoir aucun regret dans la vie, je devais foncer et aller au bout de mes rêves. (P.248) SI BIEN EXPRIMÉ

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Fabiola avait déjà oublié la visite de Ted. Elle fixait Aymeric, à la recherche de… elle ne savait pas trop. Ses sentiments à son égard…  (P.263) JUSTE PAR CETTE PHRASE … À LA RECHERCHE DE… JE PEUX DIRE QUE DE TOUS LES ROMANS QUE J’AI LU… CELUI=CI EST LE PLUS PROFOND AU NIVEAU DU CŒUR FÉMINISTE D’UNE FEMME…

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Ou était-ce un désir légitime de sajeunesse, celui d’explorer le plaisir des sens? (P.273) … QUELLE PENSÉE INCISIVE ET SI JUSTE QUAND MÊME

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— Je me souviens des élans amoureux que je ressentais à la fin de l’adolescence, raconta Esther. C’est très fort, ce désir d’aimer et de l’être en retour. Il est parfois à l’origine de mauvais choix chez des personnes trop pressées de s’engager. (P.279)

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Le respect l’un de l’autre, c’est la base de l’amour véritable, l’avait prévenu Frances, sa sœur aînée. (P.289)

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— Alors je te le dis: la couleur de ta peau n’est pas un obstacle ;au contraire, elle me plaît. (p.302 ( MAGNIFIQUE RACCOURCI)

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C’est long une vie, songea Gladys, et si court tout à la fois. (P.306)

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— Fabiola… Je ne trouve pas dans notre relation ce que j’attends de la vie. (P.323) RACCOURCI VRAIMENT BRILLANT

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Ça lui donnait l’allure d’une figurine de porcelaine… mais elle n’en avait pas la fragilité. (P.326)

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Le temps était venu pour elle de partir à la conquête de ses propres rêves. (P.347) TOUT FÉMINISME PASSE AUSSI PAR LA CONQUÊTE D’UN RÊVE

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Il n’y a pas d’âge pour exprimer nos dernières volontés. Dans les tiennes, tu spécifieras que je ne suis pas ton héritier, tu légueras tes biens à nos futurs enfants. (P.351) TRÈS BELLE LOGIQUE DU CŒUR

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— Ma chérie, la vie nous fait un cadeau. Jamais je n’aurais cru aimer une femme autant, tout en ayant l’impression que nous sommes les meilleurs amis du monde. Cette association de senti- ments est un gage de bonheur, j’en suis convaincu. (P.352) BRILLANT

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— Après avoir été élevé dans le satin, tu ne connais pas grand-chose des misères de l’existence, mon garçon. C’est la vie qui fait de nous ce que nous sommes. J’avais dix-huit ans quand j’ai tué le maître pendant qu’il me violait. J’en avais assez d’être du bétail, je voulais devenir un être humain, même si je devais le payer de ma vie. Au moins, je serais morte debout! Par miracle, je suis parvenue à lui échapper. (P.397) BOULEVERSANT

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Comme je vous l’ai dit en commençant mon récit, pendant des années, je suis demeurée une âme brisée, prisonnière de mon deuil. Après celui de ma famille entière, voilà que je devais affronter celui de ce grand amour, qui était devenu l’essence de ma vie. (P.403)   D’UNE MAIN DE MAÎTRE… BIEN ÉCRIT

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— Nous sommes des âmes brisées. Il va falloir nous en remettre à plus grand que nous si nous voulons avoir une chancede ne pas sombrer et de survivre à ce coup du destin. (424) L’IMAGE DES ÂMES BRISÉES EST TRÈS BELLE

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Fabiola approuva. Avec Égide, hormis quelques petits écueils bien normaux dans une existence à deux, leur parcours avait été heureux. Et surtout, elle avait aimé cet homme avec une passion qu’elle avait crue à jamais disparue après le départ d’Aymeric. Si la vie prend, elle sait aussi donner, songea-t-elle en se remémorant les belles années de son mariage avec Égide. (P.430) JUSTE

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N’être que le vent des amours perdus…

Boîte de réception

Très cher Pierre,

Je me suis plongée dans votre poésie… certains de vos extraits sont magiques…

N’être que le vent des amours perdus… les cheveux blanchis par la beauté du monde…disparaître comme un coucher de soleil… l’horizon étant garant de liberté des aurores enlunissants…

« Je pensais bien avoir oublié toute cette détresse humaine… car dans un camion, le camionneur est incapable de tricher lorsqu’il se confie. Je pense entre autres à ce jeune camionneur épileptique qui me disait vouloir plutôt mourir que de dévoiler sa maladie (l’épilepsie grave) qui ferait en sorte qu’on lui enlève son permis. Je pense à cet autre qui la veille est arrivé chez lui voyant sa maison vide, sans un meuble et sa femme enfuie avec un autre… je pense à ce camionneur qui fut victime mortel d’un accident sur la route de La tuque que ses chums braillaient au restaurant chez Annick, que Pierre, pompier volontaire est allé ramasser son corps morceau par morceau…. , à cet autre qui risquait de faire faillite parce que le commerce du bois ne n’allait pas bien… et les tombes du cimetière qui s’ouvrent et les camionneurs du passés qui viennent me saluer…. ça n’arrête pas…. »

Cet extrait fait naître chez moi de bien étranges souvenirs… Je vous joins une photo de mes camions… c’était dans une autre vie, dont je vous parlerai peut-être… un jour…

Bonne nuit, cher ami! Claire

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Chère Claire, ce dernier roman est bouleversant d’authenticité

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

06:35 (il y a 1 minute)
À Claire, moi

Voilà, je viens d’en terminer la lecture…  et je me dis… que ce que j’ai toujours voulu fuir dans ma vie, vous l’exprimez avez tant de sagesse et cela qu’importe l’horreur de la vie de vos personnages, votre plume les enrobe de compassion et de didactique dont bénéficie votre lectorat… Vos histoires sont  à tout compte fait des leçons d’humilité devant l’énigme que constitue l’existence… le tout basée sur une recherche historique bien condensée autant que sur des rebondissements plus que plausibles au niveau de la logique du coeur.

Ma vie fut-elle un roman? bien malgré moi, vous avouerais-je.

Comment vous dire… Je n’ai vécu que pour la poésie qui émergeait de mon abs-xistence entre ciel et terre… vagabondait la vie comme si le quotidien et ses drames n’existait pas….et comme c’est encore le cas aujourd’hui… je ne sais trop ce que c’est que cette misère humaine reliée aux émotions primaires…

Vos romans me rappellent que je ne suis pas différent des autres et que je suis donc écartelé entre deux mondes… celui de l’ontike et celui de l’onti-kha-tif…

Ce qui se rapproche le plus de cette peinture abstraite qui est ma posture poétique devant le réel, c’est la vie de Glen Gould,…qu’il se renfermait nuit et jour dans un studio ou de Picasso …. tellement consacrée à son art qu’il en mettait des gants pour ne pas nuire à ses mains… et que l’autre à 90 ans se renfermait dans un 2ieme étage pour dialoguer par la peinture avec l’inadmissible…… vous voyez le genre…

La scène fut pour moi, durant 32 ans, ce pays de l’impossible ou je pu gagner ma vie à 250 spectacles par année sans jamais chercher de l’emploi…. comment dire…. je n’ai jamais fait carrière… j’avais juste trouver le moyen de n’être qu’absence par pure contemplation de la vie des autres à travers l,art de la scène… qui une fois bien assumée ne fut plus assez grande pour que je puisse me rassasier à vagabonder la poésie… alors je devis vagabond céleste puis vagabond poète à vagabonder la connaissance dans 4 universités… et maintenant, par un drôle de retournement… me voilà comme un enfant en pieds de bas devant un arbre de Noel….devant vous et David…comme si je m’apprêtais à vagabonder autre chose que je n’avais pas prévu… peut-être cet arc-en-ciel que constitue le coeur de toute rêveuse et de tout rêveur quand il bat la vie de sa jeunesse inquiète.

L’art de la sculpture de ce que constitue en pensée pure toute vie personnelle oeuvre d’art fut le château des mes abs-pérences…..

alors bien sûr… je réclame le pdf d”un autre de vos romans:)))))))))))))))))))

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— Chère Fabiola, ces qualités sont innées chez toi. Elliot s’en était rendu compte bien avant moi. Il est malheureux qu’il ait fallu un drame pour faire de toi l’héritière de ses entreprises…mais je pense que tu as suffisamment de maturité pour démontrer à tous qu’il n’est pas nécessaire d’être un homme pour assurer dignement sa succession. ( P.200) EN FAIT OUS SOMMES DANS UN ROMAN DE CONSTAT FÉMINISTE AVANT LA LETTRE

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— Si c’était toi qui les observais du haut du ciel, risqua-t-il d’une voix douce, qu’est-ce que tu voudrais pour eux ? Tu aimerais les voir pleurer ou tu souhaiterais qu’ils reprennent goût à l’existence et qu’ils profitent de chaque instant que le destin leur accorde ? (P.208) BRILLANT

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— Je crains de ne plus savoir ce que c’est, et ça me fait peur de chercher à le redécouvrir…— Tu dis ça parce que ça fait mal quand on le perd? —

Exactement.

— Est-ce que tu regrettes d’avoir chéri les tiens?

— Non, c’est sûr!

— Leur souvenir t’attriste, mais il te réchauffe également le cœur, pas vrai?

Aymeric sentit la main de Fabiola serrer son bras; elle ne répondit pas.

— L’amour est un sentiment doux et puissant, poursuivit-il. Une fois qu’il s’attache à nous, c’est pour la vie, peu importe les séparations. Porter quelqu’un en soi, n’être plus jamais seul…c’est avoir quelqu’un à qui faire des confidences, à qui raconter ses chagrins et ses joies, même dans le silence et la solitude. (P.209) .. REMARQUABLEMENT ET POÉTIQUEMENT EXACT

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— C’est une histoire triste, mais combien inspiranten(p.217) … WOWW

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— C’était mon destin. J’ai compris très tôt dans la vie que, si tu veux être heureux, il ne faut pas t’apitoyer sur ce qui te fait défaut. Tu dois, au contraire, te réjouir de ce que tu as la chance de posséder. (P.218) SI BEAU TALENT D »ILLUSTRER LA VIE PAR UNE SAGESSE POPULAIRE

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Mon père a toujours été fier de vous, commença-t-elle. Pour lui, vous étiez DES HOMMES PLUS GRANDS QUE NATURE …, il l’a souvent répété à la maison. — Je me sens bien incompétente pour prendre sa relève, mais je me dis qu’avec la collaboration de chacun d’entre vous nous devrions être capables de poursuivre son œuvre. (P.242) EXACT AU NIVEAU DU CŒUR COMME AU NIVEAU PSYCHOLOGIQUE

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— C’est une femme épatante, cette sœur Marie-Céleste. Quand je lui ai parlé de mes projets, elle m’a dit que si je voulais n’avoir aucun regret dans la vie, je devais foncer et aller au bout de mes rêves. (P.248) SI BIEN EXPRIMÉ

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Fabiola avait déjà oublié la visite de Ted. Elle fixait Aymeric, à la recherche de… elle ne savait pas trop. Ses sentiments à son égard…  (P.263) JUSTE PAR CETTE PHRASE … À LA RECHERCHE DE… JE PEUX DIRE QUE DE TOUS LES ROMANS QUE J’AI LU… CELUI=CI EST LE PLUS PROFOND AU NIVEAU DU CŒUR FÉMINISTE D’UNE FEMME…

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Ou était-ce un désir légitime de sajeunesse, celui d’explorer le plaisir des sens? (P.273) … QUELLE PENSÉE INCISIVE ET SI JUSTE QUAND MÊME

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— Je me souviens des élans amoureux que je ressentais à la fin de l’adolescence, raconta Esther. C’est très fort, ce désir d’aimer et de l’être en retour. Il est parfois à l’origine de mauvais choix chez des personnes trop pressées de s’engager. (P.279)

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Le respect l’un de l’autre, c’est la base de l’amour véritable, l’avait prévenu Frances, sa sœur aînée. (P.289)

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— Alors je te le dis: la couleur de ta peau n’est pas un obstacle ;au contraire, elle me plaît. (p.302 ( MAGNIFIQUE RACCOURCI)

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C’est long une vie, songea Gladys, et si court tout à la fois. (P.306)

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— Fabiola… Je ne trouve pas dans notre relation ce que j’attends de la vie. (P.323) RACCOURCI VRAIMENT BRILLANT

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Ça lui donnait l’allure d’une figurine de porcelaine… mais elle n’en avait pas la fragilité. (P.326)

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Le temps était venu pour elle de partir à la conquête de ses propres rêves. (P.347) TOUT FÉMINISME PASSE AUSSI PAR LA CONQUÊTE D’UN RÊVE

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Il n’y a pas d’âge pour exprimer nos dernières volontés. Dans les tiennes, tu spécifieras que je ne suis pas ton héritier, tu légueras tes biens à nos futurs enfants. (P.351) TRÈS BELLE LOGIQUE DU CŒUR

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— Ma chérie, la vie nous fait un cadeau. Jamais je n’aurais cru aimer une femme autant, tout en ayant l’impression que nous sommes les meilleurs amis du monde. Cette association de senti- ments est un gage de bonheur, j’en suis convaincu. (P.352) BRILLANT

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— Après avoir été élevé dans le satin, tu ne connais pas grand-chose des misères de l’existence, mon garçon. C’est la vie qui fait de nous ce que nous sommes. J’avais dix-huit ans quand j’ai tué le maître pendant qu’il me violait. J’en avais assez d’être du bétail, je voulais devenir un être humain, même si je devais le payer de ma vie. Au moins, je serais morte debout! Par miracle, je suis parvenue à lui échapper. (P.397) BOULEVERSANT

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Comme je vous l’ai dit en commençant mon récit, pendant des années, je suis demeurée une âme brisée, prisonnière de mon deuil. Après celui de ma famille entière, voilà que je devais affronter celui de ce grand amour, qui était devenu l’essence de ma vie. (P.403)   D’UNE MAIN DE MAÎTRE… BIEN ÉCRIT

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— Nous sommes des âmes brisées. Il va falloir nous en remettre à plus grand que nous si nous voulons avoir une chancede ne pas sombrer et de survivre à ce coup du destin. (424) L’IMAGE DES ÂMES BRISÉES EST TRÈS BELLE

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Fabiola approuva. Avec Égide, hormis quelques petits écueils bien normaux dans une existence à deux, leur parcours avait été heureux. Et surtout, elle avait aimé cet homme avec une passion qu’elle avait crue à jamais disparue après le départ d’Aymeric. Si la vie prend, elle sait aussi donner, songea-t-elle en se remémorant les belles années de son mariage avec Égide. (P.430) JUSTE

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4031,

4031, 2 mai 2020

UNCATEGORIZED

COURRIEL D’ANNICK BERNATCHEZ… UNE ÉBLOUISSANTE POÈTE-RÊVEUSE DE ST-ELIE DE CAXTON… DE K-OEUR… D’AMOUR ET DE MOTS ….

MAY 2, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

LES BEAUX MOTS D’ANNICK BERNATCHEZ, POÈTE DE ST-ELIE DE CAXTON

Mon cher Céleste

Me voilà au pied de ma fenêtre

Tout à l’heure, j’ai été voir couler la rivière, elle était vive et belle

J’ai plongé mes mains dedans et lui ai laissé tout ce qui m’était inutile aujourd’hui, tout ce qui ne m’appartenait pas, j’ai accueilli sa vigueur printanière et sa joie d’aller par son lit de douce crue.

Depuis quelques jours, je suis devenue illégale en étant libre, je fais des câlins à ma voisine

Et à Simon

Bien sûr

C’est que c’est devenu joyeux d’être devenue momentanément pirate de l’accolade

À St Élie on est un peu comme sur une île

Mais aussi incroyable cela puisse t’il paraître,on doit quand même se cacher!

Ces temps Pierrot, je me rend bien compte à quel point c’est léger de ne pas posséder grand chose. J’ai littéralement au moins milles petites choses de plus que toi!!!  Mais là dedans il y a beaucoup de cailloux et de bouts de bois.

Et des tasses

N’empêche,si je suis au bord de la rivière ou avec mes frères arbres,je n’ai rien de tout cela. Que mon cœur de gamine et de maman.

Je suis heureuse de te savoir bien au paradis terrestre jardiné par les plus merveilleux humains du monde

J’ai demandé à la mésange d’aller vous saluer pour moi demain matin

Il se pourrait aussi que ce soit le merle qui vous achemine mon message

Avant d’aller dormir je jettais un coup d’œil à ce fil virtuel de facebook par lequel j’ose observer le poulx du monde de cet angle et j’ai été attirée par une phrase,dans une ligne de commentaire. Ce doit être ça car je ne pouvais lire aux premiers abords que la première phrase au milieu d’un océan de mots.

C’était mon amie Mélanie Massicotte qui répondait à une question posée par quelqu’un.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué au cours de votre vie?

Quel beau sourire du coeur est né sur mon visage quand je t’ai trouvé au fil des mots

Je sais toute ton humilité,mais c’est un tout petit clin d’oeil de comment tu honores la beauté du monde

Puisse t’il te faire sourire aussi

Je vois la lumière particulière de tes yeux jusqu’ici….

“Par un matin d’automne alors que je restais encore dans ma maison dans le Grand Rang (oui ça fait super campagne mais j’en suis fière) j’ai vu passé un homme qui marchait avec son sac à dos, sa guitare et son bâton de marche.  C’était un matin frais d’automne alors sans hésiter j’ai sortie sur ma galerie et je l’ai invité à venir se réchauffer en prenant un café.  Je me souviens encore de sa bouille sympathique, sa barbe grise et ses yeux qui avaient tellement vu de la vie. Des yeux magnifiques, pleins de lumière et de profondeur!  On a commencé à discuter de tout et de rien comme un reçoit un ami.. Je lui ai demandé ou il allait comme ça? Il en savait rien là où la vie le porterait puis il en profitait avant les gros froids d’hiver. Une fois la neige tombée, il avait une petite cabane pour se garder au chaud. Je lui ai demandé si il avait besoin de quelque chose et il a sourit.  Puis il m’a dit qu’il n’avait besoin de rien surtout depuis qu’il n’a plus rien.  Il m’a dit tu sais j’ai déjà tout possédé… L’argent, la grosse maison, un bar pis toute… Qu’il avait des amis, pleins de gens autour de lui trop même. Il avait tout mais en fait il n’avait rien car il était prisonnier de tout ça, de tout ses acquis puis un jour ça été trop!  Il s’est débarrassé de tout, vendu ses parts à son partenaire, départi d’absolument tout ce qu’il avait sauf quelques livres, des vêtements et sa guitare.  Il n’avait plus rien mais en fait il avait tout ce qui était le plus important: le temps et la liberté!!  Il avait le temps de vivre, de regarder le bleu du ciel, de voir la beauté des saisons, de sentir son coeur battre dans l”immensité d’un paysage silencieux.  Il avait tout, il avait le monde qui s’offrait à lui sous ses pas. Plus de pression, plus de stress, plus de faux, juste du beau et du vrai. Il a arrêté de parler et il a mis sa main sur la mienne puis plongé son regard dans le miens en me disant ”ne deviens jamais l’esclave de ce que tu possèdes, ne perd jamais ce que tu as de plus précieux.. toi et ta liberté… Le beau, le plus beau repose dans les petites choses autour de nous quand on le réalise on devient les êtres les plus riches de la terre car cette richesse là est à l’infini”. J’ai eu les yeux remplis de larmes et je lui ai souris il a pris sa guitare et en a joué un peu, puis il est reparti comme il était arrivé tout en douceur sans laisser de trace.  Cet homme a marqué ma vie et ma façon de voir les choses!  J’ai appris plusieurs années plus tard qui il était, s’était Pierre roger Rochette, l’ancien propriétaire et fondateur des Deux Pierrots dont plusieurs connaissent les mots grâce à Fred Pellerin. Bien des gens l’ont cru fou moi je crois profondément qu’il a comprit ce que la plupart des gens ne comprendrons jamais!!! La beauté et la force de la résilience et la béatitude de vivre pour l’essentiel   Alors voilà un très long texte pour vous présenter un homme qui a à la fois bouleversé et changé ma vie pour le mieux. “

Bonne nuit mon ami …… Annick

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courriel de Pierrot

Très chère Annick

De tes calins pour tes amis…. tu y habites le pays du rien par la poésie de ton k-oeur ….Que de richesses pour ton village… Annick… C’est peut-être ça se faire rivière de vie pour les autres… que c’est touchant de te lire… ton quotidien honore la magnifique rêveuse en toi….

J’ai 71 ans,,, un nuit et jour monastique…. qui parcourt maintenant la beauté du monde par  au sujet du vagabond céleste que je fus des brosses d’être et des attaques d’être jaillissant de toutes petites pépites d’or que j’appelle LES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR. en dormant sur une planche de bois et en sortant dehors avec un masque…. comme j’adore porter le masque… un monastère social en soi … de silence et de honte devant ces millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre…

Ce texte bouleversant de cette dame au sujet d’un vagabond céleste qui un jour parcourut telle une rivière lumineuse d’errance poétique un entre deux berges ontikes d’errances fantomatiques et d’errances axiologique avec pour objectif de k-artographier les rêveurs du pays tout en en allumant une forêt d’autres… j’ai impossibilité d’imaginer que ce fut ma personne… tellement cet archétype hologrammique s’est envolé dans le ciel du monde des possibles pour le traverser par une nouvelle errance universitaire consacrée à une équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) pour inventer la nano-citoyenneté-planétaire, la vie personnelle oeuvre d’art, et le pays oeuvre d’art.

Même ce poête de la chanson du camionneur qui vécut milles imaginaires …comme de marcher de Bécomo à la Manic sur le chemin de la Baie James pour hurler sa peine à George d’or parce qu’il était incapable d’écrire ce qu’il avait promis d’écrire ….. à un jeune camionneur … soit des JE T’AIME que sa vie personnelle oeuvre d’art pourrait chanter à sa compagne… je n’arrive même pas à m’imaginer que ce fut moi…

L’humilité est un cadeau qui visite celle ou celui qui habite le pays du rien…. Ego sum pauper, nihil habeo, et nihil dabo… Je suis pauvre, je n’ai rien, je ne demande rien…

et c’est de ce pays du rien qu’un vieux monsieur masqué remercie cette dame … tout en vivant une danse d’ab-ffections , tel un bouquet de fleurs pour que ses rêves illuminent ses proches…

Pierrot vagabond,

ton céleste

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Les questionnements de notre âge…

Boîte de réception

Très cher Pierre,

 

Vos deux derniers courriels m’ont émue…

Parfois, les mots que l’on écrit portent à confusion, ils ne traduisent pas réellement ce que nous voulons dire… un jour, sûrement, nous aurons l’occasion de dialoguer face à face. Mais comme pour le moment nous en sommes à des conversations épistolaires, je me permets quelques réflexions… quelques questions qui viennent du cœur… Vous m’avez dit que toutes les questions étaient permises… bien sûr, vous avez toujours le contrôle de vos réponses…

« Je suis rendu à la page 175 de votre dernier roman ….et je me mets à réfléchir à toutes ces vies que j’ai croisées et pour lesquelles je regrette aujourd’hui de n’avoir pas su pas eu le talent de bien m’y insérer par une écoute basée sur une contemplation adéquate du cœur de l’autre…

Pierre, ces vies que vous avez croisées, auxquelles vous auriez pu apporter une écoute cordiale…-  je ne dis pas toutes, mais pour certaines d’entre elles -, vous seraient-ils possible aujourd’hui de renouer des liens? Serait-il possible que certaines personnes aimeraient bien un signe de vous? J’ose… vos enfants… ou petits-enfants, si vous en avez…  Vous êtes quelqu’un d’authentique… je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas… mais dans la vie, nous ne recevons jamais trop d’amour…

Et je me dis… le destin… quelle drôle de chose… surtout le destin de l’autre… le destin de l’autre… souvent lié au nôtre… Vous avez raison, quelle drôle d’histoire… même si certaines choses nous échappent, nous est-il possible ou permis, de parfaire certaines pages que nous avons trop vite écrites, que nous aimerions lire avec les annexes du moment présent, comme nous aimerions les lire, bien installés dans nos berçantes… ? Cette question, je me la pose souvent…

Voilà pourquoi je tiens tant à notre conversation épistolaire… C’est comme si une chance m’était accordée enfin d’être vrai sans tenter de l’être et peu à peu, au gré des failles que comporte chacune de nos vies … que puisse se dire l’inadmissible et pourtant aussi essentiel que l’admissible… » Être vrai sans tenter de l’être… tellement difficile… l’écoute sans jugement est rare en ce monde… Quelle merveille que d’avoir croisé quelqu’un qui sait écouter avec son cœur… je le dis pour vous et pour moi… Pierre, notre échange épistolaire, notre écoute mutuelle, notre façon délicate de prendre soin du rêve l’un de l’autre… sont des cadeaux de la vie que je n’attendais plus…

Je suis une leader, une personne qui a sa vie bien en main, organisée, une femme forte… aux yeux de tous. Et c’est l’image que je veux projeter… pourtant, derrière cette carapace de protection, il y a la petite fille fragile de l’enfance, les yeux grands ouverts sur ses rêves… Comme depuis toujours, je suis une battante, jamais personne n’a senti le besoin de prendre soin de moi, dans mon entité… Les enfants sont là, bien sûr, et ils veillent sur leur maman… sans penser que la veille dame que je suis, forte, ce phare dans les tempêtes de leurs vies, qui a guidé leurs pas avec assurance, puisse être fragile…  la seule fragilité qu’ils m’accordent est celle de la vieillesse… ouf!

Ce que je ressens en échangeant avec vous, à mesure que percevez qui je suis à travers mes romans, est un sentiment de bien-être. Comme si de loin, je sentais que quelqu’un veille sur mon rêve d’être devenue écrivaine, et par le fait même, sur la personne que je suis, derrière ma plume… Si je peux vous rendre la pareille, que vous puissiez vous sentir vrai en conversant avec moi, sans tenter de l’être, naturellement, au gré, comme vous dites, des failles de nos vies… sans tenter de les calfeutrer… je suis infiniment heureuse de recevoir vos confidences.

Bonne fin de journée ensoleillée.

Claire

 

Vous avez dépassé la demie de mon œuvre publiée… vous ne craignez pas de tomber en manque, après avoir lu le dernier…

Pour le moment, vous pouvez dormir tranquille, vous y réfléchirez plus tard… il vous en reste encore 4 à lire…

Je vous joins Les enfants de Putainville… c’est par hasard que j’ai découvert ce village d’Abitibi, aujourd’hui disparu.

Si vous écrivez Putainville, sur votre moteur de recherche, où que vous soyez à travers le monde, ça vous mènera à Roc d’Or… là où se déroule mon intrigue… que de mystères.!!

Bonne lecture !

Claire

 

De : Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>
Date : lundi 11 octobre 2021 à 12:28
À : Claire <b.claire@videotron.ca>
Objet : Re: Extrait d’un livre en cours… sur la carrière de Dvid…

 

wowwww Claire

c’est superbement écrit… et surtout

ça m’en dit beaucoup sur votre talent à bien appuyer David dans des moments historiques

et sa personnalité alliée à la force créatrice de son rêve fera de ce livre

un événement post-covid

 

J’ai bien hâte de lire la suite

 

bravo

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Je dois vous avouer Claire qu’il y a des sujets qu’il m’est difficile en ce moment d’aborder… Je n’ai que des réponses impossibles… des silences intérieurs qui font rivière en moi depuis tellement d’années…

J’ai trois garçons de trois unions différentes… Le premier est chercheur international dans le domaine du cerveau … donc docteur… …. le deuxième est informaticien et le troisième je ne sais trop..les mères se sont priorisées et ma foi… elles ont fait toutes les trois un bon travail… Mon frère Claude dans notre famille a joué le rôle d’ainé à ma place dans une famille de 10 enfants (mes frères et soeurs) et ma foi, il a fait aussi du bon travail… en faisant en sorte que je puisse me consacrer nuit et jour à ma vie d’artiste et de vagabond..

Je n’ai jamais eu quoi que ce soit contre mes deux parents… que j’ai toujours respecté… c’est juste que ma vocation fut tellement intense … que j’ai l’impression d’avoir été un électron libre…. qu’on a respecté… J’ai toujours eu une bonne relation avec mes frères et soeurs aussi…en fait… je fus l’ainé d’une famille heureuse avec de bons parents…. un roi enfant…. dont le royaume se rêvait d’impossible…

aucun drame… sauf celui d’avoir été trop aimé… J’ai eu deux mères… ma mère et sa soeur… j’étais le ier d’un clan donc je fus adoré…

sauf que tout au long de ma vie d’artiste …. je suis devenu un ermite de la beauté du monde… alors renouer m’est excessivement difficile et pénible… Je ne sais trop si j’y tiens vraiment

à suivre:)))

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Ceci dit

Je vous avoue que depuis que vous m’avez envoyé ces deux chapitres sur David… je suis profondément touché par ce qu’il vit comme entrepreneur… et comme père de famille… je continue nuit et jour d’améliorer mon 45 minutes… par pur plaisir de la poésie des mots… et je pense à vous trois… Diana, Claire et David…

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Voilà pourquoi je tiens tant à notre conversation épistolaire… C’est comme si une chance m’était accordée enfin d’être vrai sans tenter de l’être et peu à peu, au gré des failles que comporte chacune de nos vies … que puisse se dire l’inadmissible et pourtant aussi essentiel que l’admissible… » Être vrai sans tenter de l’être… tellement difficile… l’écoute sans jugement est rare en ce monde… Quelle merveille que d’avoir croisé quelqu’un qui sait écouter avec son cœur… je le dis pour vous et pour moi… Pierre, notre échange épistolaire, notre écoute mutuelle, notre façon délicate de prendre soin du rêve l’un de l’autre… sont des cadeaux de la vie que je n’attendais plus…

Je suis une leader, une personne qui a sa vie bien en main, organisée, une femme forte… aux yeux de tous. Et c’est l’image que je veux projeter… pourtant, derrière cette carapace de protection, il y a la petite fille fragile de l’enfance, les yeux grands ouverts sur ses rêves… Comme depuis toujours, je suis une battante, jamais personne n’a senti le besoin de prendre soin de moi, dans mon entité… Les enfants sont là, bien sûr, et ils veillent sur leur maman… sans penser que la veille dame que je suis, forte, ce phare dans les tempêtes de leurs vies, qui a guidé leurs pas avec assurance, puisse être fragile…  la seule fragilité qu’ils m’accordent est celle de la vieillesse… ouf!

Ce que je ressens en échangeant avec vous, à mesure que percevez qui je suis à travers mes romans, est un sentiment de bien-être. Comme si de loin, je sentais que quelqu’un veille sur mon rêve d’être devenue écrivaine, et par le fait même, sur la personne que je suis, derrière ma plume… Si je peux vous rendre la pareille, que vous puissiez vous sentir vrai en conversant avec moi, sans tenter de l’être, naturellement, au gré, comme vous dites, des failles de nos vies… sans tenter de les calfeutrer… je suis infiniment heureuse de recevoir vos confidences.

Bonne fin de journée ensoleillée.

Claire

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les réponses impossibles….Je prends bien note de votre ouverture pour les confidences…. Je vous avoue que bien peu de drames serpentent ma vie… en fait… j’ai royalement rêvé ma vie… et ma seule vraie peine est de n’avoir pas su prendre soin de mes proches au travers mon rêve… la charge de travail pour arriver à faire de la scène fut dévorante et incessante…durant 32 ans… effectivement Claire…la vieillesse comme vous l’intuitionnez n’est que la pointe de l’iceberg de nos fragilités respectives… je pense que tous les deux nous avons la chance de pratiquer un art qui nous permet d’y colmater par la beauté des mots les brèches énigmatiques que comporte toute vie humaine

Pierrot

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Bonsoir Pierre,

Vous avez allumé tellement de rêve… et à travers vos confidences/conférences, vous souhaitez continuer votre mission…

En vous faisant parvenir les chapitres sur David, je voulais vous permettre de le connaître un peu mieux… c’est toujours plus facile de communiquer avec quelqu’un quand nous avons une certaine connaissance de qui il est… et soyez à l’aise de lui en parler, si l’occasion se présente, demain ou plus tard… Ce soir il est venu souper avec Édouard, et je lui ai fait part que je vous avais envoyé ces deux chapitres…

Merci de votre confiance, je vous connais un peu mieux… c’est exigeant d’échanger avec une romancière…  qui aime plonger au cœur des émotions… c’est par pure amitié, cher Pierre, n’en doutez pas

Bonne fin de soirée.

Claire

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ous savez Claire, j’ai écrit mon journal sur internet pour que mes fils me lisent

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

22:47 (il y a 2 minutes)
À Claire, moi

1429 ….. 11 OCTOBRE 2016

1429 .. (SIMON DUBOIS) MERCI À MON FILS SIMON LE SUR DOUÉ POUR SA MAGNIFIQUE APPARITION DANS MA VIE CE MATIN

OCTOBER 11, 2016

J’ai joué ma vie entière sur une œuvre… l’Odyssée d’Homère… je m’étais juré il y a de ça déjà de si nombreuses années d’être un père grec qui enseignerait la liberté dans une collectivité peuplée de pères romains victimes du matriarcat…

J’ai 67 ans, bientôt 68… mes cheveux sont blanchis… j’ai bourlingué, erré poétiquement… et comme je l’avais intuitionné, je vivrais ce qu’Ulysse a vécu… le retour… sans tricher.. en faisant confiance à l’archétype d’une œuvre immortelle….

Simon le surdoué, fils d’un errant poétique fut magistral de bienveillance ce matin… malgré le fait que peut-être ma vie fut en tout et partout une BELLE ERREUR.. même si j’ai tout abandonné pour mon rêve…. je ne peux que m’incliner devant sa magnifique maturité… la vie l’a sculpté en père de famille de deux enfants, la vie m’a sculpté en tant que grand-père de la beauté du monde… Deux sculptures…. pour la suite du monde comme disait Pierre Perreault dans ses documentaires de l’ONF…

Peut-être ce récit épique nourrira-t-il l’imaginaire de nos descendants réciproques… Ne jamais avoir peur de sa liberté poétique… jamais…wow-t=2.7k

Merci
la finale, je te la dois Simon

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L’Odyssée (en grec ancien Ὀδύσσεια / Odússeia) est une épopée grecque antique attribuée à l’aède Homèrenote 1, qui l’aurait composée après l’Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature et, avec l’Iliade, comme l’un des deux poèmes fondateurs de la civilisation européenne.

L’Odyssée relate le retour chez lui du héros Ulysse, qui, après la guerre de Troie dans laquelle il a joué un rôle déterminant, met dix ans à revenir dans son île d’Ithaque, pour y retrouver son épouse Pénélope, qu’il délivre des prétendants, et son fils Télémaque. Au cours de son voyage sur mer, rendu périlleux par le courroux du dieu Poséidon, Ulysse rencontre de nombreux personnages mythologiques, comme la nymphe Calypso, la princesse Nausicaa, les Cyclopes, la magicienne Circé et les sirènes. L’épopée contient aussi un certain nombre d’épisodes qui complètent le récit de la guerre de Troie, par exemple la construction du cheval de Troie et la chute de la ville, qui ne sont pas évoquées dans l’Iliade. L’Odyssée compte douze mille cent neuf hexamètres dactyliques, répartis en vingt-quatre chants, et peut être divisée en trois grandes parties : la Télémachie (chants I-IV), les Récits d’Ulysse (chants V-XII) et la Vengeance d’Ulysse (chants XIII-XXIV)2,1.

L’Odyssée a inspiré un grand nombre d’œuvres littéraires et artistiques au cours des siècles, et le terme « odyssée » est devenu par antonomase un nom commun désignant un « récit de voyage plus ou moins mouvementé et rempli d’aventures singulières »3.

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sur Google
Marlene la jardinière
Michel le concierge
Pierrot vagabond

 

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113 … LETTRE À MON FILS SIMON

4 février 2009 – 23 h 29 min

REFRAIN

une chanson
écrite par un vieux
qui n’a pas réussi
sa vie amoureuse

une chanson
chantée par ce mŵme vieux
assis une table

en face
de deux amoureux
qui s’embrassent

c’est une tres belle
chanson d’amour

COUPLET 1

les sens
c’est une agence de voyage
ou le bateau qu’est son corps
parfois se perd
dans le brouillard
des naufrages

et certains soirs
quand tu rentres seul au port

t’as l’air d’un capitaine
qui ment à son équipage

t’as l’air d’un capitaine
qui ment à son équipage

COUPLET 2

le coeur
c’est une agence d’honneur
ou l’on se donne à l’autre
comme si y avait rien d’autre

si

par malheur
la tête à cause des sens dérape

à genoux capitaine
demande pardon au coeur
à genoux capitaine
demande pardon au coeur

FINALE

c’est à genoux
mon cher p’tit homme
que je te donne

ma vieille casquette
de capitaine
et de vieil homme

Simon
mon fils
mon très grand homme

Pierrot
vagabond céleste

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96 … LA RUE GOUIN

29 janvier 2009 – 19 h 14 min

COUPLET 1

ou êtes-vous la gagne d’la rue Gouin
quand nos mères nous criaient par la fenêtre
de rentrer prendre nos bains

ou êtes-vous la gagne d’la rue Gouin
quand on tirait des roches aux Lessieurs
pour qu’y r’tournent dans leu coin

ou êtes-vous la gagne d’la rue Gouin
quand on rêvait nos rêves en cachette
avec Raynald Boutin

Raynald Booutin
j’ai entendu dire
que t’as pris ta r’traite du moulin

que t’es dans l’âge d’or
que tu voyages
que tu danses même des danses de lignea
à page

j’ai entendu dire
que ton enfance est en vacances

j’ai entendu dire
que ton enfance est en vacances

COUPLET 2

ma vieille maison
a brûlé sa rue Gouin
entre les Duchesneau les Tremblay
un trou dans mon passé

ma vieille maison
a brûlé s’a rue Gouin
ca s’peux-tu
que la gagne des Lessieurs
soye r’venue se r’venger

ma vieille maison
a brûlé s’a rue Gouin
c’est peut-être
l’allumette allumée du Grand André Gauthier

André Gauthier
j’ai entendu dire
que t’as pris ta r’traite d’la police

que tu voyages dans une belle cage
remplie de toutes sortes
d’artifices

j’ai entendu dire
que ton enfance est en vacances

j’ai entendu dire
que ton enfance est en vacances

COUPLET 3

Madame Boutin, Madame Tremblay
Madame Duchesneau Madame Gauthier
Madame Arpin Martin Madame Lebel
sont decedees

de mon enfance
reste pu qu’ma mère
encore vivante ben en santé

de la Tuque a Shawinigan
j’m’en va marcher
pour aller l’embrasser

Pierrot
vagabond céleste

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Claire

10:20 (il y a 1 heure)
À moi

Les mots de cette chanson sont tellement beaux… et tellement vrai !

Je n’en connais pas la musique, mais il me semble qu’elle devrait aussi faire un hit…Tous les parents du monde, si présents ont-ils été, éprouvent un jour ce sentiment de s’être un jour perdus dans le brouillard des naufrages…C’est jeune que nous sommes parents, à la période où les sens ont leurs exigences…Qui d’entre nous, n’a pas eu, pour un dérapage quelconque… à demander pardon à ceux qu’ils ont mis au monde…

Bravo, cher Pierre, pour cette sublime chanson !

Claire

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Vidéotron

17:25 (il y a 1 minute)
À moi

Très cher Pierre!
Je suis bien heureuse de voir que votre rêve de remettre les pieds sur une scène a franchi une nouvelle étape… hâte de visionner cet important 5 minutes!
Je ne doute pas que vous y mettrez tout votre cœur…
Bon boulot… dans la joie!
Claire

Claire Bergeron

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Il ne faut jamais arrêter de croire à l’impossible…

Boîte de réception

À moi

Très cher Pierre,

Vous êtes un homme d’une très grande intelligence qui associée à une sensibilité magnanime, vous fait découvrir l’univers, l’humain, sous un angle différent de la majorité des gens… sous l’angle du cœur… du rêve… qui nous est octroyé à tous dès la naissance, comme vous le dites si bien…  Je sens que vous percevez le monde à travers un prisme qui en révèle des milliers de facettes inconnues… une vision de l’existence qui échappe au commun des mortels… mais que vous tentez de partager.

Je ne connaissais pas Glen Gould, au parcours duquel vous comparez le vôtre… je suis allée le découvrir sur Wikipédia. Toutefois, j’ai toujours été fascinée… captivée… par l’œuvre de Picasso, qui vous rejoint également… par le parcours atypique de cet homme qui a bouleversé l’art de la peinture…

De passage à Malaga, en Espagne, je suis allée voir ses œuvres au musée qui porte son nom. Mais le plus agréable fut ma visite des deux expositions de Québec, cet été. Surtout, celle du Centre des congrès : Imagine Picasso… inspirée du regard tendre de Picasso sur l’enfance… Comme nous étions en période de pandémie, il fallait réserver nos billets à l’avance. Ils acceptaient très peu de monde en même temps… ce fut donc un véritable délice de découvrir cette exposition immersive nouveau genre en ayant le sentiment d’être seule, avec ma fille et ma petite-fille… en présence de Picasso… circuler à travers ses toiles grands formats… et nous imprégner de son mystère…

Pierre, vous êtes quelqu’un d’unique, de fascinant… Vous m’avez écrit que j’étais la seule personne avec laquelle vous entreteniez une correspondance aussi assidue… et profonde. J’en suis honorée! J’aime ce que vous avez écrit… c’est vrai que la vie est un éternel recommencement… « On dirait que la vie recommence exactement par la même phrase… même si tout a tellement changé Dans la vie… y faut jamais arrêté de croire à l’impossible! »

Je souhaite longue vie à votre nouveau projet… des plus inspirant!

Claire

 

3 pièces jointes

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chère Claire

J’ai coupé les ponts avec tout ce qui m,avait connu de près ou de loin par peur de blesser je crois…. c’est dans ce sens que ma vie passe par les mêmes dysfonctions que celles de Glen Gould et de Picasso… J’ai biffé tout ce qui est ontike dans la vie (mariages, baptêmes, enterrements, vie sociale) pour ne me consacrer qu’à l’ontikhativité radicale sur terre…

Mon intention n’était pas de faire souffrir qui que ce soit… mais de me protéger à 100% dans une aventure créatrice en pensée pure tr^ès difficile à mener en toute puretéde coeur.. D’ailleurs, pour le dire bien franchement… il n’est rien arrivé d’autre pour expliquer ces coupures radicales que le pur abandon à un rêve qui fut, est et sera plus grans que mon humanité même, soit celui d’une humanité oeuvre d’art…

Il est vrai que vous êtes la seule à qui je confie radicalement l’essentiel parce que vous faites de même par vos romans et votre épistolaire… Nos mots resteront Claire… et peut-être que mes 10 frères et soeurs, mes ex-femmes et mes enfants et petits enfants saisiront mieux après ma mort que je n’ai fait que suivre le vent de mon rêve, comme ces femmes qui entrent en monastère absolu de silence contemplatif qui ne se vit que de hors temps, hors réalité, hors servitude..

Vous pouvez être très fier de David… brillant, articulé, imaginatif… on peut lui faire confiance aveuglément à tous les points de vue…Je  crois que nous trois… aurons beaucoup de plaisir à prendre soin du rêve des uns des autres

Je lis un peu plus lentement votre dernier pdf… l’aventure avec David s’accélérant au niveau créativité… mais j’en lis quand même quelques pages quand j’ai besoin de prendre une pause… Je suis en ce moment dans un nuit et jour absolu ou je me prépare pour l’enregistrement en studio… Je grignote des heures de sommeil ici et là… et comme gaelle est aussi sur le même rythme… ici nous vivons dans le silence contemplatif absolu consacré à chacune de nos oeuvres…J’ai toujours aimé faire du studio… et en général une seule prise me suffit, ne connaissant pas le trac… Voila pourquoi j’aime bien arriver finement articulé…. Je crois que un ou deux jours me suffiront pour la préparation.

 

Pierrot

2608… 15 FÉVRIER 2019

SIMON GAUTHIER À PROPOS DU «VAGABOND CÉLESTE» DE SIMON À ST-RAYMOND DE PORTNEUF…

FEBRUARY 15, 2019

je n’ai jamais vu le spectacle de Simon en 7 ans

il en a fait près de 200 représentations dans toute la francophonie…

j’aimerais peut-être prendre l’autobus
et aller à St-Raymond de Portneuf
Anonymement,
parce que l’histoire des bottes de mon grand-père
s’y est réellement passée…

mais je ne sais trop à quel point
j’en sortirais brisé…

j’ai vagabondé nuit après nuit avec les bottes de mon grand-père
pour me réchauffer à son rêve comme au mien
dans les moments d’outrage que toute réalité blesse de ses facticités douteuses
et je marche encore les universités avec elles
sous formes de pantoufles….
c’est ainsi que les guenilles des étiquettes flottantes
de la beauté du monde se font intensément élégance…

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3052, 8 JUIN 2019,

LA PEUR DE DEVENIR UNE GRENOUILLE QUI ENFLE AVEC UN CERVEAU QUI RAPETISSE… C’EST CE QUE J’AI PU EXPRIMER EN TOUTE CONFIANCE À NOTRE CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA CRÉATIVITÉ DE CE MATIN

JUNE 8, 2019

Au conseil d’administration de la créativité de ce matin, je disais à marlene et Michel: Comment vais-je faire pour me regarder dans le miroir si je réalise que maladroitement ou pas, toute notre recherche donne l’impression que je me suis servi de la souffrance de milliards d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre pour me faire un nom…

C’est cela pour moi le syndrome de la grenouille qui gonfle et du cerveau qui rapetisse.

Le spectacle du vagabond céleste présenté à St-Raymond de Portneuf avec mon frère et son épouse qui ont annoncé y être présents, m’a rendu triste… Je n’aime pas que ma famille pense que je suis quelqu’un… alors que je ne suis que blessure, suite d’échecs parce que j’étais habité par une tragédie trop horrible pour avoir même le goût de vivre en fermant les yeux.

La fête de Raymond Laquerre du 15 juin arrive… et ces 15 minutes de documentaire consacrées aux Contretemps (notre groupe de folklore collégial quand nous avions 20 ans avec des documents d,archive montés par Pierre Angers (membre du groupe) me fragilise terriblement…. Normalement je n’y aurais jamais été… Mais là, sur la grande scène du collège Jean de Brébeuf où se produiront iune quarantaine d’artistes de tout champ d’expressiion, Michel va lancer sa chanson exceptionnelle «du pardon»… et je vais le précéder en lisant un de mes poèmes «DANS LA BEAUTÉ DU MONDE»… J’ai peur de pleurer tellement que je serai incapable même de lire… ma peur c’est de pleurer la grenouille qui gonfle et le cerveau qui rapetisse qui pourraient venir me hanter les nuits après dans des cauchemars horribles.

enfin… je vais faire de mon mieux…

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Mais au moins,  la vie m’offre depuis plus de 12 ans maintenant la chance inouie de travailler humblement au cœur d’une équipe à un rêve en équipe: aller chercher un prix Nobel de la paix par l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire pour que le droit à une vie personnelle œuvre d’art soit reconnu pour chaque enfant de la planète terre. ET QUE CE SOIT NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) qui le reçoive…

Bien plus…

Que notre rêve soit tellement inspirant que des milliers de villages s’unissent comme des chandelles sur un gâteau de fête pour créer une chaîne de villages sur la planète terre avec comme objectif la cinquième question de toute vie personnelle œuvre d’art:

COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

Bien plus…

que notre rêve soit tellement inspirant que l’institut d’intelligence artificielle du Québec l’adopte pour créer sur des milliards de téléphones intelligents de la planète terre UNE NANO-TITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE OPÉRATIONNELLE, par l’élection de deux assemblées des justes (125 hommes, 125 femmes) par tirage au sort, village par village, ville par ville.

Bien plus… que les 193 états sous la féodalité des monarchies nucléaires soient contraints par la force éthique-esthétique-déontologique même des milliards nano-citoyens-planétaires à faire passer le droit des enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre devant le droit des armes, des guerres et des paradis fiscaux.

LA MASSE CRITIQUE DE TOUT RÊVE BIG BANG EST UN.

Il suffit d’une seule rêveuse équitable ou d’un seul rêveur équitable pour que l’allumette de la dignité sociale enflamme une forêt de droits sociaux illuminant le ciel d’une humanité en marche vers sa dignité ontologique.

Il suffit d’un seul village pour que le conte nano-citoyen-planétaire qui en fait un pays œuvre d’art en devenir enflamme une forêt de bienveillance sociale illuminant le ciel d’une micro-humanité fière de dialoguer avec les micros-humanités qui l’entourent jusqu’à ce que la terre entière soit devenue un grand village au service des plus démunis.

Ce matin, j’ai lu à Marlene et Michel le courriel que Simon m’a écrit hier et ma réponse… Simon va être tribun à la fête de la St-Jean-Baptiste de St-Elie de Caxton….

Fred et Simon sont en train de faire de ce village de St-Elie de Caxton un archétype hologrammique de la responsabilité sociale telle qu’elle risque de se propager de village en village…. par le conte du meilleur de notre respect pour la singularité de chacun au service de toutes et de tous.

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hier Simon m’a écrit:

Le vendredi 7 juin 2019 12h27, Simon Gauthier <simondufleuve@gmail.com> a écrit :

Allo Pierrot merci pour la nourriture oeuvre d’art, merci.
je lis je cogite
je conscientise
j’avance!
sim

Le ven. 7 juin 2019 à 12:07, Simon Gauthier <simondufleuve@gmail.com> a écrit :

MErci! Pierrot! merci!
JE vais bien faire ca.
Je prends mon aplomb
et je mis mets.
Merci de ta générosité
de ta loyauté.
Je te reviens

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Pierrot, le lundi 10 juin, 13h RDV où tu veux

Es-tu dispo.
On pourra parler de bien des choses!
j’en serai heureux cher compagnon de l’impossible!!!
et me brifer pour le discours. Faut frapper fort!
;-)))))
Drette dans le coeur,
J’aimerais placer des morceau avec toi,
Bonne journée dans la connaissance,

Sim!

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Chère Claire

Quand j,écris un numero (J’ai toujours été comme ça)… je peux travailler pendant des jours la moindre image, le moindre mot avec une abnégation sans repos… jusqu’à ce que j’ai atteint le bon rythme , la bonne danse, la bonne mise en bouche poétique jusqu”au point ou quand j’arrive en scène, je puisse en ajouter ou en enlever en étant uniquement concentré sur les lois mêmes de la science de l’animation dans l’interface avec le public… qui se résument … en peu de choses… quand le puvblic est lent, va vite… quand le public est vite va lent… et quand le public est hétérogène rend-le homogène, quand il est homogène, rend le hétérogène..

Puis, rendu 1 heures avant le spectacle,,, en ayant travaillé de réchauffement en réchauffement jusqu’à la dernière minute… je dors par terre dans un coin quelquonque plongé dans un très profond sommeil réparateur… et en général, Denis me réveillait 5 ou 10 minutes avant d’entrer en scène..et là, sans être réellement réveillé, je ne travaillais la iere partie qu’à la ise en orchestration du décodage de salle par l’oreille… pour ensuite attaquer en vitesse supérieure les courbes de la 2ieme partie… Ce qui m’importait le plus… c’était d’étudier, d’apprendre, de théoriser d’inventer … comme un toréador devant le taureau… Puis après le spectacle, je tombais souvent dans une contemplation théoritique des 2 ou trois séquences ou j’avais vraiment réussi ce moment d’intimité avec le public qui m’avait été ressenti comme un  moment oeuvre d’art…

Comme j’ai souvent dit à mon bien-aimé partenaire Denis Lamarre durant 18 ans… Denis.. ne me parle jamais de ce qui n’a pas été… mais au contraire, construisons le spectacle de demain sur les avancées et les codes théoriques que nous avons exploré ce soir…J’adorais avoir un agenda chargé…comme je ne buvais pas, ne fumais pas, ne droguais pas… n’avais aucun loisir ou dépendance… chaque spectacle était pour moi… un laboratoire de la beauté du monde par les mots…par les rires…car en même temps je travailllais à une maîtrise à l’université en philosophie sur les lois axiologiques du rire et des larmes de joie dans le coeur humain…En fait, j’avais une vie tellement monastique… ne voyais jamais personne, ne recevais jamais personne… qu’aucune de mes vies de couple n’y a résisté…J’avais un calendrier chargé avec des cercles… et je disais à ma iere épouse… les jours encerclés… tu ne me parles d’aucun problème… et les jours de libres… tu me résumes un problème en 20 minutes et surtout tu arrives si possible…  avec une solution qui me fera faire wowwww….

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Je comprends mieux maintenant pourquoi avec mon partenaire de scène Denis… nous n’avons eu aucun problème ou aucun conflit en 18 ans… Nous séparions le pouvoir en deux segments équitables… j’avais la dernière décision sur la scène et Denis avait la dernière décision en bas de la scène après consultation bien sur….

Quand nous avons formé une compagnie…. j’ai demandé à Denis d’en être le président… mais de ne jamais me faire lire ce qu’il y avait dans les livres… je lui ai toujours fait confiance les yeux fermés… j’aimais être heureux et que ce ne soit pas une question d’argent…et Denis m’a rendu parfaitement heureux comme moi d’ailleurs aussi j’ai pris soin de lui…nous fûmes exceptionnellement complémentaire… J’aurais aimé que ce fut le cas avec mes compagnes… mais ce métier se pratique de soir et de fin de semaine et il gruge tout…c’était trop demandé à l,autre et sans doute à moi-même:))

Je nage dans la joie de ce 5 minutes en studio avec David en ce moment… je m’apprête à sortir dehors marcher mes mots en les marmonnant pour en séduire en moi de nouvelles images, de nouveaux rythmes, de la nouvelle poésie.. Je n’ose pas trop encore déranger David avec toutes mes introspections… lui n’ayant pas que moi à composer dans sa journée de travail… alors je me dis… je suis chanceux d’avoir sa mère pour échanger en profondeur ..

en vous souhaitant un beau matin d’écriture

Pierrot

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Je suis effectivement à mon ordi… en pleine création !

Allez prendre votre marche, je vous aurai probablement écrit à votre retour, pour vous donner mes impressions sur vos confidences.

Amitié… œuvre d’art…

Claire

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Bon matin David

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

08:32 (il y a 2 minutes)
À David, moi

nous avons travaillé toute la nuit Gaelle et moi

et qu’elle va dormir jusqu’à une heure p.m.

et que c’est ma coloq qui a le tel:)))))))))))))))))))

parce que je n’ai pas encore mon téléphone

si tu pense qu’on  a à se parler

le téléphone et moi…  serions disponible au réveil de Gaelle

donc à partir de 2 heures p.m. à la nuit

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Je bosse fort pour le studio

ça devrait être une belle réussite

le temps qu’on apprenne à se connaître toi et moi

Pierrot

 

Cher Pierre !

 

J’aime votre rêve pour 2022 !

J’aime aussi votre fébrilité que procure la création dans laquelle vous vous investissez, avec, il me semble, tellement de bonheur.

Il y a quelques temps, David avait eu l’idée de devenir agent d’artiste… il y a tellement de ressemblance entre un conférencier et un artiste de scène. Si vous lui faites part de votre rêve avec l’orchestre symphonique de Montréal, démarches à l’appui, je suis convaincue qu’il va vous prêter une oreille attentive. Comme vous l’avez noté, il est brillant, articulé, imaginatif et d’une grande authenticité… Avec en plus de nombreux contact dans divers milieux. Et vous l’avez lu dans l’extrait de son livre que je vous ai envoyé, il est persévérant… en respect et en doigté.

Pour ma part, en période de création je suis dans mon lit de 21h30 à 5h30… que je dorme ou pas. Durant mes éveils je réfléchis à mes intrigues… il m’arrive de prendre des notes sur mon cellulaire, au milieu de la nuit… et tous les jours, d’aussi loin que je me souvienne, je fais une sieste après le dîner… comme vous voyez, je suis plus paresseuse que vous… Et si je n’écris pas dès le réveil, je n’écris pas ce jour-là… Par exemple, si je dors chez David, et que je reviens chez moi, même à 8 heures du matin, je n’écris pas… Toutefois, les idées flottent dans ma tête… pour le lendemain… sans doute pour ça que je n’ai jamais le syndrome de la page blanche…

D’après ce que vous écrivez, vous habitez aux environs du Stade olympique. Vous avez sûrement fourni vos coordonnées à Bureau Orizon. Comme vous le savez sans doute, ça ne presse pas pour vos numéros de TPS et TVQ… à moins que votre nouvelle carrière démarre en flèche et que vous receviez des cachets de 30,000$ et plus, vous n’en avez pas besoin pour le moment. Sûrement que madame Fortier vous a déjà dit tout ça… C’est certain qu’un cellulaire serait important, avec tous les projets qui bouillonnent en vous. Comme je vous l’ai souligné, je peux répondre au téléphone ou à mes textos en me baladant, grâce à ma montre… Ce qui nous apparaissait fiction il n’y a pas si longtemps, est devenu un incontournable dans le monde des affaires…

En passant, j’ai bien ri avec votre histoire de Zorro, coincé entre le sol et le plafond… une semaine à attendre… et le voilà qui lève le bras et sort par une trappe au plafond… la télévision en neige, les antennes à brasser, ça m’a rappelé des souvenirs… on voyait à peine l’image, mais on la fixait ébahi

J’apprécie que vous me teniez au courant de votre quotidien, ça me permet de mieux vous connaître… et n’hésitez jamais à me poser des questions… Quand je travaillais avec David, au début de sa carrière, un conférencier nous avait fait rire en disant qu’il passait par sa Sainte Mère pour intercéder auprès de Jésus, son fils… quand il avait quelque chose à lui demander…

Bonne journée, cher ami !

Claire

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Claire vous êtes exceptionnelle

Boîte de réception

C’est de cela dont j’avais exactement besoin d’un cadeau de l,impossible qui puisse dans un échange épistolaire me permettre une très grande profondeur de poésie à 4 mains…. car j’adore tellement écrire à une autre personne élue par mon rêve écrire, dialoguer à toute vitesse entre mes mots et la frappe… sans perdre l’enchantement du dire qui coule en moi.

D’autant plus que votre façon d’être créatrice ressemble terriblement à la mienne … Je n’ai jamais eu le syndrome de la page blanche… j’ai arrêté d’écrire des chansons parce que répéter tous les jours avec ma guitare mangeait trop de temps… Mais un jour, si Denis Lamarre redevient mon pianiste, il est possible que je recommence à écrire des chansons… notre complicité ayant été dans les 18 ans une véritable oeuvre d’art d’amitié qui fut sans faille Claire.

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Vous avez effectivement raison…

David a toutes les qualités pour devenir agent d’artiste…il suffit juste de construire ensemble l’impossible par une stratégie de coeur basée sur l’excellence au quotidien…. et surtout… sur une vision… A 73 ans, je représente un archétype dont la société a besoin… un grand-père qui rappelle que la covid est aussi une chance exceptionnelle .qu’offre l’invisible énigmatique sur cette terre…à chaque personne humaine de serrer la main à l’impossible par la beauté de son rêve. .

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Vous savez Claire

Si un jour on grossit au point ou point j’aurais  besoin de mon ancien pianiste… Denis Lamarre… qui a encore toutes nos créations et toutes les bandes musicales… je sais que ma relation avec Denis fut tellement exceptionnelle qu’il remettrait la main à la pâte… et je sais que David et lui s’entendrait bien… mais bon… chaque chose en son temps ..

Denis fut aussi durant quelques années agent d’artiste avec Luc Phaneuf tout en travaillant avec moi sur scène… et il adorait son métier… c’est un grand Monsieur d’une telle finesse qu’il pourrait devenir un allié précieux pour David si David grossit en ce sens… .

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oui j’habite bien juste à côté du stade olympique … coloq avec gaelle dans son appartement ou je suis arrivé il y a un an parce qu’elle était trop atteinte par la maladie pour vivre seule. Et comme c’était une bosseuse exceptionnelle dans ses recherches en pensée pure, et qu’elle est droite de coeur et de reconnaissance…. je peux dire que ce fut, et c’est encore un enchantement au quotidien… Je remonte sur sc ène pour gagner des sous pour qu’elle puisse faire son doctorat et que pour ses parents en Afrique puissent manger et vieillir en sécurité.

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Pour ce qui est de Zorro… ce fut la grande histoire de mon enfance et tout ce que je raconte fut réellement vécu:)))))))))))))))))))

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2387… 7 NOVEMBRE 2018,

(PIERROT VAGABOND) UNE GRANDE DAME QUI M’AVAIT SAUVÉ LA VIE EN PRENANT SOIN DE MOI COMME UNE MÈRE À SEPT-ILES ALORS QUE JE DORMAIS DANS LES CIMETIÈRES EN VUE D’UN DOCTORAT… VIENT DE DÉMÉNAGER À MONTRÉAL… SON NOM… DANIELLE FORTIER…. CELLE QUI M’A NOURRI, M’A DONNÉ SES TIPS DE LA SEMAINE, À PARTIR DE SA PÂTISSERIE «J’LES FAIS MOI-MÊME»… LA CHANSON DE L’INGÉNIEUR RACONTE L’HISTOIRE D’AMOUR À LA BASE DE SON COUPLE

NOVEMBER 7, 2018

Merci Danielle…. j’ai pu écrire des chansons chez toi….à Moisy… sur le bord de la mer… merci d’avoir conservé mon cahier de 100 chansons écrites et transcrites à la main…. Quand ton chum te téléphonait d’Algérie ou il pratiquait son métier d’ingénieur, j’ai pu dessiner tes larmes d’amour pour lui par une chanson que je te dédie encore aujourd’hui. Je te dédie aussi cette chanson où j’honore tes tipes d’une semaine de travail que tu m’avais donné avant que je reprenne la route… J’en ai fait bénéficié une jeune femme cocainomane qui en avait plus besoin que moi…

LA CHANSON DE L’INGÉNIEUR

8 février 2009 – 20 h 33 min

COUPLET 1

je suis en Algérie
pis toé tu gardes le fort
sur la Côte Nord

de trois mois en trois mois
ton ingénieur gagne sa vie
si loin de toi la nuit

j’ai beau
t’envoyer des belles fleurs
téléphoner à toutes les heures
quand bien trop je m’ennuie
oh mon coeur

à travers tes respires
j’aime t’entendre dire
un peu d’ta beauté qui m’inspire

REFRAIN

je suis là
même si t’es pas là
nous deux on sera toujours là

COUPLET 2

je suis en Algérie
pis toé tu gardes le fort
sur la Côte nord

le soir t’es dans lectures
pis tu t’fais des partys de littérature
quand moi je dors

sur une ancienne base militaire
Moisy est le nom d’la rivière
dont la nuit je m’ennuie,
l’enfer

d’un côté y a la mer
de l’autre la rivière
et au milieu y a toi
qui m’dit

COUPLET 3

je suis en Algérie
pis toé tu gardes le fort
sur la Côte nord

bientôt j’aurai trois semaines
j’pourrai enfin te dire je t’aime
en creusant le fond de ton corps

trois mois c’est dur sur l’armature
j’ai beau être un bon ingénieur
j’ai peur de rien
sauf des fissures du coeur

mon coeur je suis un gars
mes mots c’est mes deux bras
ma voix c’est mes dix doigts

REFRAIN FINAL

tu es là
bientôt je s’rai là
nous deux on sera toujours là

Pierrot
vagabond celeste

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2388

2388… 7 NOVEMBRE 2018,

(SIMON GAUTHIER) COURRIEL DE PIERROT AU CONTEUR INTERNATIONAL SIMON GAUTHIER…

NOVEMBER 7, 2018

très cher Simon
la copie que tu as archivée est déjà périmée)))))
tellement j’avance…. prodigieusement
je t’en enverrai des up date bientôt

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Danielle Fortier qui m’avait accueilli à Sept-iles et qui m’a sauvé la vie (après l’épisode du renard dans la forêt) en m’hébergeant et me donnant à manger un certain nombre de semaines à moi qui n’aurait jamais rien demandé pour ne pas nuire à l’univers…
je sais aujourd’hui, qu’à travers elle, l’univers a pris soin de moi….

et bien…. Danielle est déménagée à Montréal avec son compagnon ingénieur tout près de l’UQAM… elle possède un exemplaire d’un cahier de mes 100 chansons transcrites à la main ainsi qu’un enregistrement fait dans un studio d’un technicien de la radio de radio-canada à Sept-iles…. de 12 de mes chansons je crois …. je lui demanderai de t’en faire une copie….

J’espère que tout va bien pour toi et Léonie
dégustez ce bel amour qui vous transcende œuvre d’art

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J’ai enfin retrouvé mon calme anonyme au quotidien après cette extraordinaire performance de Fred dans son interprétation de la chanson du camionneur à l’ADISQ qui est venu confusionner mon ascétisme de chercheur:)))))))))))).. J’imagine que tout va retourner dans l’ombre….le plus simplement possible pour mieux servir le bien commun de l’humanité par une quête de l’impossible nano-citoyen-planétaire:)))

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Marlene et Michel et moi, tout en étant très fiers de ce que vous réussissez Fred et toi à travers vos prestations à travers la francophonie, nous nous concentrons sur nos recherches sur la nano-citoyenneté pour que par l’invention planétaire de cette institution plus aucun enfant ne meure de faim ou de blessures de guerre, le plus tôt possible après ma mort… car j’espère bien mourir avant eux, cela me sera moins pénible que de leur survivre;)))))

je pense beaucoup à toi…cher complice de l’archétype du vagabond céleste que chaque personne humaine peut devenir en passant de l’errance axiologique à l’errance poétique , bruit de fond cosmologique de son rêve big-bang, dans une complicité vie personnelle œuvre d’art avec les enfants errants fantomatiques par millions sur la planète terre.

 

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UNCATEGORIZED

3351… 7 DÉCEMBRE 2019,

UN TRÈS ÉMOUVANT DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU COEUR DE LA PEINTRE DANIELLE FORTIER QUI EN CRÉANT UNE OEUVRE «AUTO-PORTRAIT» A IMAGINÉ LE VAGABOND CÉLESTE DE DOS, EN OR AVEC UN BÂTON ET DANS LE DOS DE SON DOS…. SON AUTO-PORTRAIT…… LE TOUT SUIVI D’UN TEXTE TRÈS ÉMOUVANT ET TELLEMENT TÉMOIGNANT DE CE QUI S’EST RÉELLEMENT PASSÉ QUAND ELLE M’A SAUVÉ LA VIE EN M’ACCUEILLANT ET ME DONNANT À MANGER DANS CE LONG VAGABONDAGE DE LA PENSÉE ABSTRAITE QUE FUT CE RÊVE BIG BANG D’UNE HUMANITÉ OEUVRE D’ART

DECEMBER 7, 2019 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

LORSQUE JE PARLAIS, L’ÉMOTION ÉTAIT PALPABLE DANS LA SALLE ….

Danielle

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Décembre 2019
Description et récit d’un dessin soumis à Barbel Praetsch

Cette histoire parle d’un temps révolu et pourtant encore si présent dans ma vie.

Il y a plusieurs années, lors d’un souper chez des amis, un vagabond de passage pour quelques jours, me laisse une vague idée de liberté. Je ne sais rien de sa vie, sauf qu’il est chansonnier, un Pierrot des 2 Pierrots (Bar du vieux Montréal) et qu’un jour, il a tout laissé pour aller vagabonder sur les routes.

Quelques semaines plus tard, je le rencontre par hasard et me reconnaissant, il vient me parler. De fil en aiguille, j’apprends que ça ne va pas très bien chez nos amies communes et qu’il ne se sent pas à l’aise de rester avec elles. Comme il est évident qu’il a besoin de prendre une douche, je lui offre de le ramener chez moi, après le travail, pour lui permettre de le faire. Après quelques hésitations, il accepte. Alors je lui dis que pendant qu’il prend sa douche, je lui préparerai à souper.

Et c’est là que notre amitié c’est scellée, autour d’un souper. Il était au bout du rouleau physiquement, je ressentais une détresse sans nom depuis aussi longtemps que je pouvais m’en souvenir. Il est reparti, 3 mois plus tard. Nous nous sommes créé un cocon ouaté d’amitié, de compréhension mutuelle. Sous le signe de la littérature, de la musique et des arts.

Répondant aux besoins de l’autre sans attente, avec respect et bonheur Pour ma part, je vivais un des plus beaux moments de ma vie et je le savais.

Lorsqu’il est reparti, ce fut, pour moi, comme si on m’arrachait une partie de moi. J’ai compris tout de suite qu’il partait trop vite pour moi, que je ne serais pas assez forte pour naviguer sur ce bonheur sans lui. J’aurais voulu le suivre puisqu’il ne pouvait rester. Mais je suis restée, je l’ai regardé partir avec son sac, son bâton et sa guitare.

Nous nous sommes retrouvés plusieurs années plus tard. Il existe encore une belle connexion entre nous. Non plus celle, pratiquement fusionnelle,que nous avions mais une amitié encore pleine d’enseignements et de sagesse.

Maintenant, lorsque je pense à notre relation et que je veux la décrire, je ne pense pas aux mots amitié ou amour… Le mot qui me vient, là, tout de suite, c’est * ÉVIDENCE*

Dans le dessin que je vous propose, On voit Pierrot le vagabond qui part avec son sac sur le dos. Il est parti avec moi dedans. Il m’a porté de village en village, de chanson en chanson. Il ne vagabonde plus, il ne chante plus, il n’écrit plus de chanson mais je serai toujours dans son sac.

Danielle Fortier

artiste-peintre

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COURRIEL D’ARNAUD

DECEMBER 9, 2019 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT

 

3353, 9 DÉCEMBRE 2019, COURRIEL D’ARNAUD

Je suis dans la lecture non terminée du Loup des steppes mais je brûle de partager mes premières impressions…

‘’Quand dans les âmes humaines douées d’une organisation délicate, éclot la prescience de leur multiplicité, quand elles brisent, comme tous les génies, l’illusion de l’unité individuelle et se sentent une multitude, un faisceau de moi disparates, elles n’ont qu’a l’exprimer pour que la majorité les enferme…

En réalité, aucun moi, même le plus naïf, n’est une unité, mais un monde extrêmement divers, un petit ciel constellé d’astres, un chaos de formes, d’états, de degrés, d’hérédités et de possibilités’’ p767

Quelle beau texte de Hesse amenant à considérer l’illusion d’unité de l’être tout autant que sa dualité conflictuelle. Cette conception d’un être non clivé mais potentiellement cosmique ne porte t-elle pas en germe ce qui sera plus tard chez pierrot les Qualias de la mémoire du cœur cause et résultante d’un immense big bang allumé par un rêve halluciné porteur d’individuation et de réorganisation poétique d’un ‘’ petit ciel (chaotique ) constellé d’astres ’’ ?

Je repense au surgissement de ce moment délicat et fragile avec la présentation de l’œuvre de Danielle ou elle venait déposer son portrait au cœur de ta présence immatérielle et je me dis: qu’elle est belle ta générosité à accueillir sans jugement la diversité non cumulative des processus d’individuation comme un vagabond de l’univers suivrait la course visible et invisible, possible et impossible, des étoiles filantes abjetives…

D’ailleurs, il y avait vendredi sur ta paupière une paillette dorée minuscule (et véritable) qui trahissait tes voyages nocturnes dans les étoiles…

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COURRIEL-RÉPONSE DE PIERROT

Que tu es intelligent mon ami… effectivement… Quand Danielle de Sept-iles est arrivée à notre table à la cafeteria vendredi avec une peinture qui rendait hommage au vagabond céleste dont elle avait sauvé la vie jadis sur la route….

elle pleurait en me lisant son texte… sachant à quel point je suis chaviré quand on fait de ma personne autre chose qu’un anonymat au service des autres…

Elle se disait: Je sais que Pierrot n’aime pas être quelqu’un mais je ne lui dirai pas et je foncerai quand même…

Elle a sorti sa peinture auto-portrait… le vagabond céleste vu de dos avec son chapeau et son bâton de libert. et dans le dos du sac à dos… Danielle en auto-portrait…

Et tu as très bien saisi qu’Hermann Hesse et son livre le loup des steppes porte dans ses fragments du moi ce que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) avons théorisé par LES DÉBRIS MULTIVERSELS DE LA MÉMOIRE DU COEUR… dont les qwalias sont justement des étoiles fiiantes abjectives…

Et comme je n’avais pas écrit de la fin de semaine sur le blogue, mon ami Arnaud est passé à mon ermitage ascétique du 24 heures informatique pour voir s’il ne m’était rien arrivé…

Oui ami… il m’est arrivé d’avoir croisé sur mon chemin UNE FAMILLE OEUVRE D’ART.… DES ÉTOILES FILANTES DE LA BEAUTÉ DU MONDE QUI ONT BOULEVERSÉ MON COEUR DE VAGABOND…

Et je vais intensifier mon dévouement envers le doctorat de mon équipe de recherche pour garder mon équilibre….

La poésie quand elle rencontre la poésie… c’est comme un multivers big bang qui danse la vie et c’est un événement en soi…. cette certitude que d’autres personnes humaines marchent les étoiles avec un rêve d’une étonnante beauté singulière

Pierrot vagabond

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chère Jeanne

 

Mon doctorat achève et entre temps je suis devenu conférencier professionnel pour un le plus gros bureau de conférenciers professionnels à Montréal, le bureau Orizon de David Larose…

Je signe donc mon contrat c’ici peu et j’aurai quelques confidences conférences ç faire dans le temps des fêtes pour différentes compagnies… et comme ce bureau est implanté

ailleurs dans la francophonie… si mon truc marche, je risque de voyager beaucoup.,.. le titre de mon 45 minutes-confidences…

CROIRE À L,IMPOSSIBLE.. DES DEUX PIERROTS À LA CHANSON DU CAMIONNEUR…

 

Pour ce qui est de Gaelle,

elle a enfin pu trouver une directrice à l’université de Sherbrooke pour languider dans un doctorat

en recherche-création dont elle a presque complété la modélisation… avec une co-direction en philosophie-logique

mathématique… elle a appliqué à un stage de formation payé à l’ONF en cinéma d’animation et elle devrait

recevoir réponse sous peu…

 

Notre réclusion de plus d’un an maintenant a donné des résultats foudroyants,pour chacun de nos doctorats..

 

Bien sur je ne peux que te féliciter…

c’est remarquable Jeanne

et tu es promue à un brillant avenir…

 

on devrait se faire un skype à un moment donné pour célébrer cela

 

Pierrot

RépondreTransférer

Claire

13:49 (il y a 35 minutes)
À moi

Très cher Pierre,

Je suis d’accord avec vous pour la beauté de la poésie à quatre mains… Comme nous l’avons écrit à quelques reprises depuis le début de notre échange épistolaire, nous sommes l’un pour l’autre, ce cadeau de l’impossible qu’à la mie-septantaine, nous n’attendions plus…

Voilà que la vie vient nous surprendre, en nous offrant un présent d’une inestimable valeur… une rencontre entre deux rêveurs, pour lesquels les mots sont les perles de la destinée, qui glissées sur un fil unique, deviennent un collier d’étoiles…

Les étoiles de nos souvenirs…

Les étoiles du chemin qu’il nous reste à parcourir…

Les étoiles de nos rêves…

Les étoiles de ces mots qui nous survivront…

N’est-ce pas, cher Pierre, le plus merveilleux cadeau que nous puissions souhaiter à cette étape de notre vie?

Savourons… un délice à la fois… une page suivant l’autre…

Claire

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Je crois que la nuit vous a porté conseil. À mon humble avis, à ce 3ème essai, vous avez trouvé le 5 minutes représentatif de la conférence/confidence à laquelle nous avons assisté le 8 octobre dernier : inspirant, émouvant et d’une grande authenticité. Je cherchais une façon de vous dire poliment, sans vous heurter, que l’histoire de Zorro, quoique sympathique, n’avait pas la profondeur du message de votre grand-père, que dans la vie, il ne faut jamais cesser de croire à l’impossible…

J’apprécie particulièrement la conclusion de ce troisième 5 minutes de la part d’un très ancien jeune homme : J’aimerais que la paix de mes mots te serve d’étoile de Noël, si un jour ça va mal pour toé, pis que ton grand-père n’est plus là pour te protéger…

Mais voilà, je ne suis qu’une profane dans le monde des conférences, laissons les pros, Diana et David, vous dire ce qu’ils en pensent.

Bonne journée,

Claire

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

08:51 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

je travaille de cette façon… j’ai besoin de passer par le meilleur de l’erreur pour pour réussir poétiquement un saut qualitatif… et pour moi que l’on me dise ce qui ne va pas…sans connaître comment je fonctionne cela aurait pu être contre-productif…Vous êtes formidable… Je m’empresse donc de passer au cimentage de la proposition pour passer le plus vite possible à l’étape enregistrement zoom…pour que David aie plus de marge de manoeuvre dans ses envoie aux compagnies… je devrais avoir terminé mon cimentage dans le courant de la journée

Pierrot

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Chère Claire

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

19:56 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

J’ai bossé comme un fou aujourd’hui ….  mais je me suis dis que comme j’achève de cimenter je me devais quand même d’avoir votre avis…. cette fois-ci ne vous gênez pas… je suis allé au bout de mes possibles:))))))))))))) et comme je recherche l’impossible… bienvenue à votre vision collaboratrice …

alors toute critique sera la bienvenue

Pierrot

Mes très bons amis

Savez-vous ce qu’il y a de plus extraordinaire dans la soirée corporative que nous allons vivre ensemble ce soir ? C’est que.. quelqu’un parmi vous… a pris le risque fou d’inviter un très ancien jeune homme à se lever debout pour vous dire… Aye gagne… Je m’en vais vous raconter le plus beau Noel que j’ai vécu dans ma vie. Surtout que je m’appelle Pierrot et que je suis le co-fondateur de la boîte à chansons des deux Pierrots dans le Vieux Montréal… qui… depuis sa création en 1974… a quand même duré pendant 47 ans.

C’est pas pour rien que la gagne qui a organisé la veillée… a pu se dire… si le rêve de ce gars-là a été le symbole de la joie de vivre au Québec comme à l’international durant tant d’années… on peut raisonnablement prendre le pari que … pendant 45 minutes… c’gars-là peut faire de chacun des cœurs qui vont l’écouter raconter son histoire… un nouveau deux Pierrots pour fêter l’avenir en gagne, en vraie gagne… chantante et heureuse,,, comme y en avait tous les soirs aux deux Pierrots en 1974…

Oui mes amis… on aurait dit que c’était Noel tous les soirs… tellement que je m’étais fais la promesse de redonner un jour aux autres ce que mon grand-père Lucien m’avait enseigné.Comprenez-vous pourquoi ce soir, alors que j’ai l’âge de mon grand-père Lucien … c’est pas moé qui vous parle mais la sagesse de mon grand-père à travers moé.

Celui de mon Noel de 1957 quand j’avais 9 ans… quand y m’avait dit… Ti-gars…

En cette nuit de Noel

J’aimerais que la paix de mes mots

Te serve d’étoile

Si un jour ça va pas bien pour toé

Et que ton grand-père est pu là pour te protéger.

Mais surtout avant de partir … y m’a laissé avec une phrase qui a fait la beauté de mes rêves… qui a fait les deux Pierrots… qui a fait que je suis devant vous ce soir… et cette phrase dit ceci

 

DANS LA VIE

SEUL L’IMPOSSIBLE

EST VRAI.

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Claire

21:18 (il y a 56 minutes)
À moi

Bonsoir Pierre,

 

Je ne peux dire que bravo !

Je vous donne 10/10, un A+

J’ai bien hâte de visionner cette capsule…

Vous avez vraiment beaucoup d’énergie… cette nuit, reposez-vous.

 

Bonne nuit, cher ami,

Claire

————————-and-père m’a dit :

 

Ti-gars… que la paix de mes mots qui vont suivre… te serve d’étoile.. si un jour ça va mal pour toé… pis que ton grand-père est pu là pour te protéger…

ET C’EST À CE MOMENT-LÀ QU’IL M’A ENSEIGNÉ LA GRANDE LOI DE LA BEAUTÉ DU MONDE… QUI A FAIT LA GRANDEUR DES DEUX PIERROTS, QUI A FAIT QUE PAR LA SUITE… J’AI DONNÉ TOUS MES BIENS  POUR  DEVENIR VAGABOND-POÈTE EN VUE D’UN DOCTORAT EN MÉTAPHYSIQUE  POUR ENSUITE… REVENIR DEVANT VOUS CE SOIR … SOUS LA FORME D’UN CONFÉRENCIER

VOICI MAINTENANT VENU MON TOUR… À L’ÂGE VÉNÉRABLE QU’AVAIT MON GRAND-PÈRE LORSQU’IL ME L’A ENSEIGNÉE….DE VOUS RÉVÉLER MON HÉRITAGE D’UNE VIE REMPLIE DE RÊVES RÉALISÉS

DANS LA VIE

SEUL L’IMPOSSIBLE

EST VRAI

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Vidéotron

09:41 (il y a 19 minutes)
À moi, David

Pierre,
Votre enthousiasme fait plaisir à voir.
Vous êtes vraiment comme un enfant, en pied de bas devant un arbre de Noël!
Porté par un rêve, la vie est belle.
Bon enregistrement!
Claire

Claire Bergeron

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

09:58 (il y a 4 minutes)
À Vidéotron

vous savez Claire une de mes qualités (Et comme Denis disait Pierrot tu as une extraordinaire qualité mais ca aurait été l’fun si tu en avais eu une 2ieme:)))))))))))))) … c’est que je n’ai jamais

mais jamais de baisse d’enthousiasme en mode créativité ou en mode performance de scène… la-dessus je dirais que je suis comme Sacha Guitry,… un nuit et jour… impossible à altérer par quelque baisse d’humeur

ou d’éthique que ce soit.. Je ne me rappelle pas avoir manqué de discipline professionnelle radicale avec mon art… à aucune étape de ma vie… même quand j’ai vagabondé… j’étais un roi enfant… heureux et théorisé à l’extrême

et je ressens chez vous la même joie dans l’ardeur d’écrire… mes femmes me reprochaient souvent d’être tellement heureux que je n’avais pas besoin d’elles dans la vie…et ça rejoignait les larmes de ma mère à mon sujet quand j’étais jeune… ma mère qui disait en pleurant parfois… toi on dirait que tu n’as jamais bersoin de personne…. enfin… mon père était un fabuleux rêveur… ma mère fut la révolte silentieuse du patriarcat subtil d’une société abusive contre le droit des femmes à être libres…totalement libres… et moi… la liberté profonde me fut accordée à ma naissance je crois… je ne savais être autrement… liberté voulait dire pour moi… consacré à la contemplation de l’impossible sur terre.

j’ai passé une bonne partie de la nuit à travailler sans relçache entre élever théoriquement le texte à une autre étape et la marche poétique… j’ai dormi 3 heures… et je repars ce matin… J’aime l’intensité quand elle n,est

qu’un océan en quête d’un peu d’eau de pluie juste pour le fun de dialoguer de l’énigme de la vie

Pierrot

 

très chère Claire..

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

03:58 (il y a 3 minutes)
À Claire, moi

très chère Claire

 

Il n’y a pas de mots pour vous dire combien j’apprécie nos échanges…. comme je suis en tension créatrice 7 jours par semaine, nuit et jour…je ne suis jamais arrivé à me déculpabiliser du fait d’être un handicapé des rituels si nécessaires pour qu’il y ait société… Pourtant je n’ai été qu’un homme trop heureux de créer … qui simplement vit dans la contemplation de la beauté du monde comme un poisson rouge se retrouve dans l’eau d’un bocal, sans trop savoir pourquoi…

Ce que j’ai apprécié le plus de mon partenaire de scène Denis Lamarre durant 18 ans… c’est qu’il avait été dans sa jeunesse… au patriote de Montréal l’éclairagiste de scÈne de tous les artistes qui y étaient passés…..Donc pour lui… l’âme d’un artiste avant, pendant et après un spectacle, il en connaissait toutes les subtilités…

Et souvent la nuit, au retour de tournée alors qu’il ne pouvait faire autrement que de chauffer le camion parce qu,il avait trop mal au dos ou à l,estomac pour être assis à la place du passager, moi… que le spectacle ait bien été ou pas, je me délectais d’un moment de magie qui avait eu lieu entre le public et moi et je m’y berçais comme un enfant en pieds de bas devant un arbre de Noel.

Je n’étais habité par aucune ambition de quelque nature que ce soit… et j’avais surtout horreur qu’on me reconnaisse dans la rue pour quelque raison que ce soit…… J’ai toujours eu beaucoup de succès sur scène tout au long des 32 ans de métier et je n’ai jamais couru après du travail…

mais la seule chose qui me passionnait c’est pourquoi ceci plutôt que cela… Pourquoi ceci était devenu un évènement … une véritable anthologie d’une théorisation de la scène … et pour moi ça n’avait aucune importance que cela se sache ou pas…

Par contre, j’avoue que j’aurais apprécié qu’une oreille de la délicatesse de la vôtre existe… car comment dire le très haut niveau d’abstraction que prend la vie comme si le fait d’être un vagabond céleste avant la lettre rendait furieux quiconque j’approchais au coeur de l’intimité du quotidien…

Ma vie si simple intérieurement faisait en sorte que mes relations avec mes femmes ou mes belles familles étaient vécues comme des tortures… Je n’avais d’opinion sur rien, je n’accordaIs aucune importance à quelque baptême , mariage, enterrement ou autre activité sociale…Je n’étais que vie d’artiste comme ces théâtres d’ombres japonais qui illuminent la vie en l’assombrissant de noir aux courbes éphémères…

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Pourquoi est-ce que je vous raconte cela? Parce que je reconnais dans ma préparation nuit et jour du zoom de 5 minutes… toute la signature de ma vie d’artiste… J’ai écris un 5 minutes et je l’ai répété, sculpté, réinventé, mot à mot dans d’interminables marches heureuses et folles…

Mais je me connais bien… soudain arrive ce point de bascule tant attendu ou tout ce que j’ai fait s’estompe pour ne laisser place à l’authenticité d’une improvisation méritée… dansée…et comme j’ai construit Denis mon partenaire de scène à ne vivre qu’à l’intérieur de mes cadres de ce que représente un artiste théorisé sur scène …. je suis en train de le faire avec Danielle qui m’accueille chez elle avec un petit appareil ou nous enregistrons non pas le résultat de mon travail, mais toute la subtilité de la méthode créatrice qui est la mienne..

Je lui apprends par exemple à ne jamais accorder de l’importance au contenu de ce que je produis, mais à être bien à l’écoute de la vie oeuvre d’art que mon corps produit à travers une production, de quelque nature que ce soit…

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et je lui raconte toute les connaissances que je possède sur l’art de la scène, le burlesque, l’animation, les variables reliées à l’interface… et je l’habitue à ce que je produise en final n’ait aucun rapport avec ce que j’ai pensé ou .écrit en amont… et surtout je lui apprends à bien décoder ces silences profonds qui m’habitent juste avant d’entrer en scène… car, comme je lui dis, si un jour tu as à conduire l’automobile ou autre chose de quelque nature que ce soit… tu devras passer le difficile test de vivre avec un artiste à la fois trop intense et trop heureux au quotidien…

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Parce que curieusement, ce que je suis comme homme n’a aucune importance pour moi… ce qui compte c’est cet événement entre le réel et le réel qui ne reviendra jamais … la poésie des ieres fois qui se signe d’un parfum qui rejoint l’enfance lorsqu’elle s’est nourrie d’une fuite du passé comme du présent que pour faire un château du  présent…

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Donc ce 5 minutes zoom …n’est que pour moi…un pur délice, avant, pendant et après… parce que je vous en écrit les éblouissements qu’il me procure… comprenez-vous Claire… c’est la joie des mots entre nous qui donnent de la valeur à l’incomparable vacuité de la neige du rien sur les cendres du peut-être rien…

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J’en profite donc pour vous envoyer le propos BASCULÉ … sur lequel je travaille en ce moment…juste pour vous faire partager cette douce folie de ne plus dormir assez, de ne pas manger assez, parce que la poésie soudain m’enchante…… JE JE SAIS TROP ENCORE SI JE VAIS LE SOUMETTRE AUX DIFFICILES GAMMES DU PAR COEUR QUI RESSEMBLENT À CELLES DES PIANISTES DE CONCERT…OU SI SIMPLEMENT JE VAIS ME LAISSER COULER COMME UNE FEUILLE D’ARBRE ASSOUVIE D’EAU PURE..

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MES BONS AMIS…

CE SOIR … LE GARS QUI EST DEVANT VOUS … A 73 ANS…

ET POURTANT….

C’EST LE MÊME GARS QUI A ÉTÉ LE CO-FONDATEUR DE LA BOÎTE À CHANSONS LES DEUX PIERROTS DU VIEUX MONTRÉAL… IL Y A MAINTENANT 47 ANS.

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ON M’A SOUVENT DEMANDÉ …

PIERROT…

QU’EST-CE QUI EXPLIQUE LE COUP DE COEUR EXCEPTIONNEL …QUE CETTE BOÎTE À CHANSONS … REPRÉSENTE POUR DES MILLIONS DE PERSONNES  À TRAVERS LE MONDE DEPUIS  SA FONDATION EN 1974?

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TOUT L’OBJET DE MA CONFÉRENCE  CONSISTERA À RÉPONDRE À CETTE QUESTION …

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EN VOUS DÉVOILANT … D’ABORD

QUE LE SUCCÈS DES DEUX PIERROTS À L’ÉCHELLE INTERNATIONALE… REPOSE SUR UN SECRET DE FAMILLE… QUI NE CONTIENT QUE SIX MOTS…

SIX MOTS …QUI RISQUENT DE BOULEVERSER VOTRE VIE COMME ILS ONT BOULEVERSÉ LA MIENNE.

SIX MOTS… QUI ONT ÉTÉ PRONONCÉ PAR MON GRAND-PÈRE LUCIEN LE SOIR DE NOEL DE MES 9 ANS… EN 1957.

SIX MOTS QUE J’AI PRONONCÉ À MON TOUR EN 1974 QUAND UN HOMME D’AFFAIRE GÉNIAL … NOMMÉ BOB RUEL…  EST VENU ME VOIR AU CAFÉ ST-VINCENT OU J’ÉTAIS CHANSONNIER MAISON POUR ME DIRE…

PIERROT, J’AI LE CANCER… JE DOIS ÊTRE OPÉRÉ… ON VA M’ENLEVER UN POUMON…

MON DANCING BAR… LES MOUCHES À FEU… SUR LA RUE ST-PAUL A ÉTÉ VICTIME D’UN INCENDIE CRIMINEL…

RIEN NE VA PLUS DANS MA VIE…

TU VIENDRAIS-TU OUVRIR UNE BOÎTE À CHANSONS AVEC MOÉ QUAND LE LOCAL DES MOUCHES À FEU  SERA RÉNOVÉ?

J’AI DIT BOB…POURQUOI MOÉ?

Y ME RÉPOND… PARCE QUE T’ES DIFFÉRENT…

MAIS BOB …

TON BÂTIMENT EST MAL SITUÉ… Y PAYE PAS DE MINE…

LE CAFÉ ST-VINCENT OU JE CHANTE TOUS LES SOIRS… DONNE SUR LA RUELLE DES PEINTRES … C’EST UN IMMENSE SUCCÈS AVEC DES FILES IMRESSIONNANTES  … ET QUAND LA PORTE DE GARAGE EST OUVERTE…PAR BEAU TEMPS … MÊME LA RUE SE MET À FÊTER .

BOB ….COMMENT ON VA FAIRE POUR COMPÉTITIONNER?

ET C’EST LÀ QUE L’IMAGE DE MON GRAND-PÈRE LUCIEN … ME RÉVÉLANT LES 6 MOTS DE NOTRE SECRET DE FAMILLE QUI AVAIENT TRAVERSÉ 4 GÉNÉRATIONS… EST REVENUE ME HANTER…  PARCE QUE MON GRAND-PÈRE M’AVAIT BEN DIT…

 QUAND LE COEUR TE DÉBATTRA DE TOUS LES BORDS, QUAND Y VOUDRA TE SORTIR DU CORPS… QUAND TU AURAS DANS LES YEUX LES LARMES DE JOIE DE TA GRAND-MÈRE LUMINA… QUAND TU AURAS DANS LES PIEDS LA PAIRE DE BOTTES DE TON GRAND-PÈRE LUCIEN POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE…

TU RECONNAÎTRAS L’APPEL INCONTOURNABLE DE CES 6 MOTS… QUI RÉSONNERONT EN TOI DURANT DES ANNÉES

ET TU DEVRAS TOUT FAIRE POUR Y RÉPONDRE SI TU VEUX AVOIR UN JOUR LA FIERTÉ DE TE DIRE QUE TU AS RÉUSSI TA VIE SUR CETTE TERRE… ET C’EST POUR RÉPONDRE À L’APPEL DE CES SIX MOTS QUE J’AI DIS OUI …

SIX MOTS QUI M’ONT PRIS UNE VIE À COMPRENDRE

ET QUE …. PEUT-ÊTRE… À LA FIN DE MA CONFÉRENCE … VOUS ADOPTEREZ À VOTRE TOUR ….POUR FAIRE DE L’ANNÉE QUI VA SUIVRE… UN ÉVÉNEMENT POÉTIQUE AU COEUR D’UNE ÉQUIPE DE TRAVAIL DONT LA BOÎTE À CHANSONS DES BATTEMENTS DE COEUR CONSTITUERA UN INTIME HONNEUR D’ÊTRE VIVANT.

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Cher Pierre,

 

Prêtez une oreille attentive au développement de votre présentation me fait grand plaisir !

Votre enthousiasme dans la création me fait apprécier le temps qui file trop vite… tant qu’il y a de la vie, il y a de la place pour les rêves.

Vous avez raison quand vous dites que je ressens la même joie que vous dans l’ardeur de la création, à travers ma passion des mots… mais ce qui me porte vraiment dans la vie, c’est l’amour… l’amour des humains en général, que je voudrais tous heureux… mais surtout l’amour de mes proches… C’est tout cet amour dont je suis imprégnée que je tente de transmettre à travers ma passion de l’écriture… en espérant faire le bonheur de ceux qui me lisent, et qui se reconnaissent dans mes personnages.

Très jeune, quand j’écoutais Claude Léveillé chanter ces mots de Gilles Vigneault : avec nos yeux avec nos mains dont nous aurons été humain… nous nous serons à peine vus. Nous serons-nous touchés ? À peine. Ces mots me tiraient des larmes… À quoi servirait notre passage sur terre, si nous ne pouvions pas découvrir le mot de passe de l’amour ? Je me souviens de m’être promis que lorsque viendrait la vieillesse, je n’aurais pas vécu sur la terre sans avoir apprivoisé les mystères de l’amour… sous tous ses angles… Sans doute que c’est de là que me vient cette phrase : Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir. Et j’aimerais que mon épitaphe se libelle ainsi : Ci-gît une écrivaine qui savait aimer…

Pour ce qui est de la lecture du dernier PDF que je vous ai envoyé, ne vous pressez pas… vaut mieux le lire à tête reposée, quand vous aurez le temps d’en savourer chaque mot.

Vous me donnerez des nouvelles de votre enregistrement.

J’ai hâte de le visionner…

Bonne fin de journée, très cher ami.

Claire

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Marc-Andre Larin <marcandre@orizon.ca>

11:15 (il y a 5 heures)
À moi, David

Bonjour monsieur Rochette,

 

Je vais m’occuper d’enregistrer la vidéo avec vous sur Zoom tel que discuter avec David pour la conférence demo.

Auriez-vous de la disponibilité demain (mardi 19 octobre) à 10h00 ou bien à 13h00?

Sinon, merci de me faire parvenir une date et heure qui vous conviendrait mieux et je m’ajusterai avec plaisir.

erci et au plaisir de vous rencontrer!

Bonne journée

 

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

16:50 (il y a 1 minute)
À Marc-Andre

une heure de l’après-midi me conviendrait parfaitement

 

au plaisir de vous connaître

 

Pierrot

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Vidéotron

17:34 (il y a 1 heure)
À moi

David connaît bien son marché et leurs attentes.

Vous faites bien de lui faire confiance.

Bonne répétition, en attendant l’enregistrement.

Bonne soirée.

Claire

Claire Bergeron

 

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Claire j’ai tellement de choses à vous raconter:)))))))))))))))))))))

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

19:27 (il y a 1 minute)
À Claire, moi

Comme mes répétitions vont super bien… je me permets de vous raconter une…

A un moment donné…. je chantais aux Pierrots, aux deux pierrots la boîte à côté et à la butte aux Pierrots à Val-David….j,avais du succès partout… mais je rêvais de quitter à jamais les endroits basés sur la vente de la boisson… en 1980… comme nous devions faire le théâtre des variétés avec Rose Ouellet la poune que j’avais engagé à la butte aux Pierrots… (à ce moment là, nous avions ajouté 2 autres chansonniers et nous nous appelions pour cet  union entre la chanson et des sketches que j’avais .écrit) …Rose me dit;…Pierrot…c’est de valeur pour toi… mais je ne vous engagerai pas avec moi pour le spectacle au théâtre des variétés… parce que les 3 autres, LA BOISSON EST PLUS IMPORTANTE QUE LEURS RÊVES … et je te suggère de ne pas acheter la butte et d’imaginer autrement ta carrière …alors , pour faire une histoire courte, je quitte tout en même temps… la butte aux Pierrots, les pierrots, les deux Pierrots… je me loue un petit appartement meublé au mois sur la rue ste-Catherine et marche le centre-ville nuit et jour pour réfléchir comment quitter à jamais le milieu des bars pour réorienter ma carrière…Je savais que je voulais faire une maîtrise à l’université sur le rire… et que je voulais chanter dans des soirées communautaires.. comme des club lions, des clubs optimistes, des carnavals, des festivals…etc…comme j,arrêtais quelque fois  au Patriote sur la rue Ste-Catherine pour jaser un peu avec Yves Blais…dont le conjoint était le propriétaire du théâtre St-Sauveur… … Denis Lamarre qui était le gérant de Percivald réussit à me rejoindre au Patriote de Montréal par téléphone et me dit Comme vous avez eu un succès remarquable à la butte aux Pierrots de Val david et que j’ai apris que tu as tout quitté… est-ce que tu viendrais chanter chez nous au théâtre St-Sauveur après la pièce de théâtre l’été prochain… et moi de répondre… je fais de la recherche et me dirige vers une maîtrise sur le rire… et lui de me dire; VIENS DE CHERCHER CHEZ NOUS;… Et moi de dire laisse-moi y penseré.. Et quelques semaines plus tard… LE PITON DE LA LIBERTÉ QUE JE RECHERCHAIS m’est apparu… Je me suis dit… si je vais au théâtre St-Sauveur… les gens vont venir de partout à travers le Québec à chaque soir après la pièce de théâtre et vont se dire… en retournant dans leur ville ou village… faut que j’en parle ç ma soeur ou à mon frèere qui est présidente de ceci ou de cela pour engager ce gars-là…et c’est ainsi que Denis Lamarre est devenu mon partenaire de scène et mon agent… et que durant 18 ans… nous n’avons jamais eu besoin de chercher du booking… le bouche à oreille nous a assuré jusqu’à 250 spectacles par année…

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oh Claire, comme je suis un homme heureux

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

05:54 (il y a 1 minute)
À Claire, moi

Comme vous m’avez offert si généreusement de vous raconter mon quotidien quand j’en porte la poésie du dire, je prends donc le temps de l’inscrire dans ce courriel entre deux poétisation … marche de nuit … du zoom de cet après-midi.

Il faut dire que Gaelle et moi avons traversé un nuit et jour très intense depuis une semaine… Curieusement Gaelle a eu à faire bouchées triples pour présenter sa candidature à L’ONF dans le but d’être stagiaire en laboratoire de film d’animation dont la durée est de 3 mois pour la production d’une oeuvre d’une minute,dont  la démarche et la méthodologie accentuant la théorisation en recherche-création pourra être vraiment intéressante pour son entrée doctorale à l’université de Sherbrooke en janvier 2022..

Elle a passé beaucoup d’heures avec son mentor Massoud et finalement tout est ficelé… maintenant elle a jusqu’au ier novembre 2021 pour compléter son dossier, le synopsis de son doctorat…. donc encore une fois… peu de sommeil dans un nuit et jour ou ici c’est le silence-cathédrale le plus respectueux possible de nos rythmes de création à la fois si semblables et si différents l’un de l’autre.

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De mon côté, je vis les joie de la philosophie de l’impossible qui furent celles de toute ma vie…J’ai pour David et vous un réel plaisir de faire en sorte que ce que j’amènerai par ma passion des mots pourra réellement faire événement , ne fusse que par ce que l’usure des jours qui passent en chanteront l’épopée.

Car voyez-vous… j’aime faire de ma vie une oeuvre d’art au quotidien au service de la vie des autres dans le respect de l’oeuvre d’art que constitue chacun de leur rêve…

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J’ai bien dormi… car j’ai bien travaillé pendant mon sommeil… je me prépare à aller marcher mon dire… car ce qui est important dans ce zoon p.m. c’est de me rappeler un jour comme j’ai été heureux d’y avoir consacré autant de ma poésie d’en vivre les étapes… car je sais qu’un certain temps des fêtes,  je me ramasserai à la place des arts avec l’orchestre symphonique de Montréal en train de raconter la paire de bottes de mon grand-père Lucien sous la forme d’un conte symphonique accompagné de quelques-unes de mes chansons…

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Je me connais… je sais que je serai pour David comme je le fus pour Denis… un enchantement sans souci… Combien de fois Denis m’a dit.. Pierrot , je me sens toujours en vacances quand je suis avec toi….. Je n’ai jamais demandé à l’autre de prendre soin de moi… mais je faisais en sorte qu’il se sente heureux d’être respecté dans une aventure artistique . ou le partage des pouvoirs visait l’équité, l’authenticité et la barre de mesure qu’offre l’impossible lorsqu’il se fait danse de la iere fois…

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Toute ma vie d’artiste, je n’ai ni bu, ni fumé, ni drogué pour me rappeler quand je serai vieux (ce qui n’est pas prêt d’arriver:))))))))))))))))))))))))))))))… combien vivre sur terre fut un délice.

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et comme je n’ai jamais le trac… je suis comme un enfanjt qui attend de développer son cadeau p.m.

bon réveil

Pierrot

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Claire

10:36 (il y a 38 minutes)
À moi

Super de vous voir heureux, cher Pierre !

Bon enregistrement !

Claire

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Vidéotron

14:32 (il y a 18 minutes)
À moi

Alors, cet enregistrement…

Ça s’est bien passé?

Claire

Claire Bergeron

 

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

14:55 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

ce fut une expérience très enrichissante Claire… ce que je remarque surtout… c’est à quel point David sait s’entourer des bonnes personnes…Je vous laisse juger à vous trois de ce que ça vaut mais quand à moi… je suis fier de ma préparation, et je pense que le résultat fut très correct…  et j’espère surtout que le le tout surtout   va vous inspirer pour l’aveniR

Je vous reviens quelque parte entre aujourd’hui et cette nuit avec la poésie de mon quotidien et vous comment se porte votre vie entre votre écriture et ce superbe amour que vous portez à votre famille?

Pierrot:)))

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très chère Claire… je ne peux imaginer l’avenir sans vous écrire au moins une fois par jour

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

00:17 (il y a 1 minute)
À Claire, moi

très cher claire,

Nous avons cette chance inouie, chacune et chacub de notre côté, de confier notre fin de vie à à la paix des mots…. mais pour cela… de mon côté, cela m’a toujours apparu essentiel qu’il n’y ait qu’une seule personne qui aie accès à cette profondeur…et non 1000 ou un million… jusqu’à aujourd’hui, j’avais été orphelin de cette oreille de la finesse de la vôtre faite de sagesse populaire et d’amour des siens.

Comment de fois …. je me suis dit….  en entendant la chanson du camionneur… comment un gars qui n’a jamais eu du talent dans l’amour des siens d’écrire une si belle chanson?  J’ai traversé la vie comme une question sous forme d’ombre lumineuse en vagabondant tour à tour différentes esquisses de probabilités de son énigme.

Et ce soir, comme Gaelle allait rejoindre Massoud avec qui elle entretient une superbe amitié tissée de passion pour l’art du film d’animation, je me suis couché par terre comme d’habitude dans une forme apaisée de contemplation de l’impossible…et je repensais à ma journée… avec jean-Marc…

Je me disais… qu’on ne me donne pas la chance de faire une seule conférence… car je ferai en sorte que l’impossible surgisse entre mes mots pour chaque personne présente devant moi… Moi qui ai fait une belle carrière sans jamais avoir eu besoin de la télévision, sans que l’on puisse me reconnaître sur la rue, avec un nuit et jour consacré à la recherche intellectuelle  par l,art de la scène… j’ose encore parier sur l’impossible à 73 ans…

Mon plan de match initial avant de vous connaître vous et David était de repartir vagabonder cet été une fois que Gaelle serait en sécurité pour faire son doctorat… mais que je me suis dit… si on se rend sur les scènes des conteurs en Europe après avoir réussi la place des arts avec l’orchestre symphonique, n,est-ce pas aussi une façon somptueuse de vagabonder la beauté du monde?

Ma santé est excellente et je marche régulièrement du stade olympique au centre ville aller retour… mais surtout Claire… je vous ai rencontré vous et vos mots… c’est comme si la vie m’avait donné un gros set de crayons de couleurs pour chanter la vie…. de vos mots aux miens et des miens aux vôtres….

Cela ne m’a jamais vraiment intéressé de faire oeuvre d’art, mais plutôt de partir à la recherche des lois qui permettent à toute personne humaine sur terre de faire de sa vie une oeuvre d’art….

Je regardais Jean-Marc durant le zoom de ce p.m. et je me disais… jeune homme… tu as devant toi un grand-père de la beauté du monde… et ce qu’il va te raconter … n’est que le rideau qui se lève sur  quelque chose d’impalpable, d’indicible, soit le coeur de l’humanité qui tente de battre sous les rêves d’un de ses humains étonné qu’il  lui fut encore possible d’en prononcer l’aura…

Quand je repense à la poésie du café St-Vincent ou j’étais avant l’ouverture des deux Pierrots… je pourrais pleurer les larmes de mon corps tellement j’y fus heureux… parce qu’un poète en était le propriétaire… Paul Gouin… un géant de la poésie du Vieux Montréal à l’poque…

Quand je repense aux deux Pierrots qui portent mon nom… je suis triste de ne pas avoir réussi à en faire un  lapin agile comme à Paris parce que mon financier était plus intéressé à faire des sous qu’à la beauté du monde… Oui ce fut un immense succès… mais dans la vie… ce n,est pas le succèes qui fait l’impossible… mais l’impossible qui fait le succès… et j’aimerais tellement réussir avec vous et David ce que j’ai échoué toute ma vie… devenir moi-même l’impossible de mes rêves d’enfant.

Pierrot

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— Faisons confiance au hasard, j’accepte ! décida Adrian. (p.22) LE HASARD… QUELLE BELLE ÉNIGNE

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L’ensemble d’une vie dans deux minuscules bagages, ces gens ont dû faire de nombreux deuils, (p.23) BRILLANT

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Très cher Pierre,

C’est incroyable à quel point nous sommes à la même place dans nos vies… c’est presque magique cette rencontre de deux rêveurs qui l’un comme l’autre attendait, sans le savoir, l’oreille unique et sensible, de quelqu’un arrivé à l’improviste, venu partager les bonheurs de son âme et de son cœur qui ne cherchaient qu’à faire éclater l’amour… et la beauté du monde… avant la tombée du rideau.

Pour moi également, il était essentiel que la profondeur de ce partage ne se fasse qu’entre deux personnes… pour moi, que ce soit avec un homme, je le précise… comme si l’âme et le cœur ne pouvaient se livrer que dans la séduction des mots… Pierre, un rendez-vous de la sorte, qui nous permet de partager, de nous écouter, de nous livrer à l’autre sans jugement… ne peut pas être un hasard… Nous sommes appelés à en faire une œuvre d’art… comme vous le dites si bien…

C’est vrai, Pierre, que ce qui me porte dans la vie, c’est l’amour… au sens très large… il compte aussi les grandes amitiés, la beauté du monde qui ne cesse de m’émerveiller… tellement de gens traversent l’existence la tête basse, sans lever les yeux vers le ciel… moi, je me sens comme un grand tournesol, orienté vers le soleil, vers le positif… je suis une optimiste qui croit que le rêve, et la passion qui en découle, sont des fenêtres ouvertes sur le bonheur… Pierre, vous et moi, nous l’avons trouvé le mot de passe de l’amour… il est dans nos rêves… qui nous portent dans l’existence… et dans ce bien que nous faisons autour de nous… de ces autres rêves que nous allumons dans le cœur de ceux que l’on côtoie !

Cher Pierre, si vous avez écrit une aussi belle chanson d’amour que celle du Camionneur, c’est qu’il y a en vous immensément d’amour qui ne cherche qu’à éclore… il se libère à travers vos mots… le passé n’est pas garant de l’avenir… le monde est en éternelle mouvance… la preuve, vous avez envie d’écrire de nouvelles chansons… changer le vagabondage pour la Place des arts… et la route entre La Tuque et Trois-Rivières pour suivre des chemins jusqu’en Europe…

Vous savez, cher Pierre, j’ai un rêve aussi fou que le vôtre… sur la réalisation duquel David et moi travaillons en ce moment… Je ne vais quand même pas mettre ma vie sur pause, alors que je n’ai que soixante-quinze ans… Je suis aussi en excellente santé… avec un cœur débordant d’amour et de rêve… à suivre…

Tendresse, cher ami.

Claire

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

20:51 (il y a 23 minutes)
À Claire, moi

Chère Claire

dans un des scénarios possibles ….j’aimerais que sur les tables, il y ait pour chaque personne un beau carton recto verso signé bureau orizon avec deux chansons que les gens vont chanter avec moi a capella durant 2 moments-clé de la conférence… une boîte à chansons de george d’or et Quand les hommes vivront d’amour de raymond levesque..à la fin de la conférence….

voici donc ou j,en suis rendu au niveau du texte de 45 minutes… tout est encore en création…

Pierrot

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UNCATEGORIZED

MERCREDI 20 OCTOBRE 2021….À PARTIR DU 5 MINUTES ENREGISTRÉ POUR LE BUREAU DES CONFÉRENCIERS PROFESSIONNELS ORIZON…. SUITE DU 45 MINUTES À APPRENDRE PAR COEUR DURANT LE MOIS DE NOVEMBRE POUR UNE SÉRIE DE CONFÉRENCES EN DÉCEMBRE POUR LE TEMPS DES FÊTES

OCTOBER 20, 2021 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

MES TRÈS BONS AMIS…

1: SAVEZ-VOUS CE QUI EST LE PLUS EXTRAORDINAIRE DANS LA SOIRÉE CORPORATIVE QUE NOUS ALLONS VIVRE ENSEMBLE CE SOIR?

2: C’EST QUE QUELQU’UN PARMI VOUS A PRIS LE RISQUE FOU ….         D’INVITER UN TRÈS ANCIEN JEUNE HOMME …..                                            À SE LEVER DEBOUT …                        POUR DIRE:

3: AYE GAGNE…                                  JE M’EN VAIS VOUS RACONTER…       LE PLUS BEAU NOEL…                         QUE J’AI VÉCU DANS MA VIE.

4: SURTOUT QUE JE M’APPELLE PIERROT….                                            ET QUE JE SUIS LE CO-FONDATEUR DE LA BOÎTE À CHANSONS LES DEUX PIERROTS DANS LE VIEUX-MONTRÉAL

QUI DEPUIS SA CRÉATION EN 197    A QUAND MÊME DURÉ 47 ANS            APRÈS AVOIR ACCUEILLI                    DES MILLIONS DE PERSONNES        DE PARTOUT À TRAVERS LE MONDE.

5: C’EST PAS POUR RIEN                   QUE LA GAGNE                                 QUI A ORGANISÉ LA VEILLÉE            A PU SE DIRE:

6: SI LE RÊVE DE CE GARS-LÀ ….      EST DEVENU LE SYMBOLE                  DE LA JOIE DE VIVRE                            AU QUÉBEC                                        COMME À L’INTERNATIONAL ….          DURANT TOUTES CES ANNÉES…

7: ON PEUT RAISONNABLEMENT PRENDRE LE PARI QUE…..                  PENDANT 45 MINUTES…..                    C’TE GARS-LÀ                                        PEUT FAIRE DE CHACUN DES COEURS QUI VONT L’ÉCOUTER RACONTER SON HISTOIRE…

8: UN NOUVEAU DEUX PIERROTS POUR FÊTER L’AVENIR EN GAGNE…… EN VRAIE GAGNE,            CHANTANTE ET HEUREUSE,                COMME Y EN AVAIT TOUS LES SOIRS AUX DEUX PIERROTS EN 1974.

9: OUI MES AMIS… ON AURAIT VRAIMENT DIT QUE …                          C’ÉTAIT NOEL …                                    TOUS LES SOIRS

10: TELLEMENT QUE….                      JE M’ÉTAIS FAIT LA PROMESSE …..    DE REDONNER UN JOUR AUX AUTRES…                                            CE QUE MON GRAND-PÈRE LUCIEN M’AVAIT ENSEIGNÉ…

11: COMPRENEZ-VOUS POURQUOI CE SOIR…                                              ALORS QUE J’AI L’ÂGE DE MON GRAND-PÈRE LUCIEN…..                      C’EST PAS MOI QUI VOUS PARLE …..  MAIS LA SAGESSE DE MON GRAND-PÈRE À TRAVERS MOI?

12: CELLE DE MON NOEL 1957             QUAND J’AVAIS 9 ANS                            ET QU’IL M’A ÉCRIT                             SUR UN DES CADEAUX:

13: TI-GARS,                                            EN CETTE NUIT DE NOEL,                    J’AIMERAIS QUE LA PAIX DE MES MOTS TE SERVE D’ÉTOILE …              SI UN JOUR ÇA VA PAS BIEN POUR TOÉ ET QUE TON GRAND-PÈRE EST PU LÀ POUR TE PROTÉGER.

14: MAIS C’EST QUE JE ME RAPPELLE SURTOUT,                            C’EST QU’À LA FIN DE LA VEILLÉE… JUSTE AVANT DE PARTIR,                    Y M’A LAISSÉ AVEC UNE PHRASE …

 QUI  A FAIT LA BEAUTÉ DE MES RÊVES, QUI A FAIT LES DEUX PIERROTS,                                              QUI A FAIT QUE JE SUIS DEVANT VOUS CE SOIR…

15: ET CETTE PHRASE DIT CECI:

DANS LA VIE ….. SEUL L’IMPOSSIBLE …  EST VRAI.

À 73 ANS, JE DOIS VOUS AVOUER QUE CES MOTS-LÀ … ÇA M’A PRIS  BIEN DES ANNÉES … POUR EN SAISIR TOUTE LA GRANDEUR….

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DANS LA VIE ….. SEUL L’IMPOSSIBLE …  EST VRAI.

 

QUAND J’AI ENTENDU CES MOTS-LÀ …

ÇA M’A TELLEMENT FRAPPÉ              QUE LE LENDEMAIN DE NOEL…      J’AI OSÉ LUI DEMANDER…                GRAND-PAPA…                                      C’EST QUOI L’IMPOSSIBLE?

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Y M’A RÉPONDU…                                TI-GARS…C’EST PAS LA BONNE QUESTION…                                          Y AURAIT FALLUT QUE TU ME DISES… GRAND-PAPA…                    C’EST QUI L’IMPOSSIBLE?

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PIS MOI D’AJOUTER… C’EST-TU UNE PERSONNE?

ET LUI DE ME DIRE…                          TI-GARS, TU Y PRESQUE  …

L’IMPOSSIBLE, C’EST L’INVISIBLE AUTOUR DE TOI QUI …UN JOUR… VA VOULOIR TE SERRER LA MAIN…

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MAIS GRAND-PAPA COMMENT J’VA FAIRE POUR SAVOIR QUE C’EST LUI SI JE PEUX PAS LE VOIR?

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MON P’TIT GARS… TU VAS SAVOIR QUE C’EST LUI… PARCE QUE…

LE COEUR VA TE DÉBATTRE DE TOUS LES BORDS                                TU VAS AVOIR PEUR                            QU’Y TE SORTES DU CORPS ..

TU VAS AVOIR DANS LES YEUX…      LES LARMES DE JOIE                        DE TA GRAND-MÈRE LUMINA

ET DANS LES PIEDS…                          LA PAIRE DE BOTTES                          POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE    DE TON GRAND-PÈRE LUCIEN.

MOI C’EST TOUT CE QUE JE SAIS… MAIS UN JOUR…                                    L’IMPOSSIBLE LUI-MÊME                      VA PEUT-ÊTRE T’EN DIRE PLUS

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sur les tables… il y a une feuille pour chaque personne… ou d’un côté … il y a les paroles de la chanson de George d’or… UNE BOÎTE À CHANSONS …

ou la salle chante a capella avec Pierrot …. avant d’entreprendre la 2ieme partie de la conférence qui finira d’ailleurs par la chanson de Raymond Lévesque à l’endos de la feuille… QUAND LES HOMMES VIVRONT D’AMOUR…

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La boîte à chansons

Une boîte à chansons
C’est comme une maison
C’est comme un coquillage
On y entend la mer
On y entend le vent
Venu du fond des âges
On y entend battre les coeurs à l’unisson
Et l’on envoie toutes les couleurs de nos chansons
On y entend battre les coeurs à l’unisson
Et l’on envoie toutes les couleurs de nos chansonsUn mot parmi les hommes
Comme un grand feu de joie
Un vieux mot qui résonne
Un mot qui dirait tout
Et qui ferait surtout
Que la vie nous soit bonne
C’est ce vieux mot que je m’en vais chercher pour toi
Un mot de passe qui nous ferait trouver la joie
C’est ce vieux mot que je m’en vais chercher pour toi
Un mot de passe qui nous ferait trouver la joieIrai-je jusqu’à vous?
Viendrez-vous jusqu’à moi?
En ce lieu de rencontre
Là où nous sommes tous

Jouant chacun pour soi
Le jeu du pour ou contre
Tu entendras battre mon coeur et moi le tien
Si tu me donnes ta chaleur moi mon refrain
Tu entendras battre mon coeur et moi le tien
Si tu me donnes ta chaleur moi mon refrain
Tu entendras battre mon coeur et moi le tien
Si tu me donnes ta chaleur moi mon refrain

Lalala lalalala lalala
Lalala lalalala lalala
Lalala lalalala lalala

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ON M’A SOUVENT DEMANDÉ …

PIERROT…

QU’EST-CE QUI EXPLIQUE LE COUP DE COEUR EXCEPTIONNEL …QUE CETTE BOÎTE À CHANSONS … REPRÉSENTE POUR DES MILLIONS DE PERSONNES  À TRAVERS LE MONDE DEPUIS  SA FONDATION EN 1974?

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TOUT L’OBJET DE MA CONFÉRENCE  CONSISTERA À RÉPONDRE À CETTE QUESTION …

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EN VOUS DÉVOILANT … D’ABORD

QUE LE SUCCÈS DES DEUX PIERROTS À L’ÉCHELLE INTERNATIONALE… REPOSE SUR UN SECRET DE FAMILLE… QUI NE CONTIENT QUE SIX MOTS…

SIX MOTS …QUI RISQUENT DE BOULEVERSER VOTRE VIE COMME ILS ONT BOULEVERSÉ LA MIENNE.

SIX MOTS… QUI ONT ÉTÉ PRONONCÉ PAR MON GRAND-PÈRE LUCIEN LE SOIR DE NOEL DE MES 9 ANS… EN 1957.

SIX MOTS QUE J’AI PRONONCÉ À MON TOUR EN 1974 QUAND UN HOMME D’AFFAIRE GÉNIAL … NOMMÉ BOB RUEL…  EST VENU ME VOIR AU CAFÉ ST-VINCENT OU J’ÉTAIS CHANSONNIER MAISON POUR ME DIRE…

PIERROT, J’AI LE CANCER… JE DOIS ÊTRE OPÉRÉ… ON VA M’ENLEVER UN POUMON…

MON DANCING BAR… LES MOUCHES À FEU… SUR LA RUE ST-PAUL A ÉTÉ VICTIME D’UN INCENDIE CRIMINEL