LES DONNÉES GLOSSAIRIQUES CONCERNANT L’INVENTION DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS PAR MON AMI MICHEL LE CONCIERGE… EN ORDRE DE DATE ET D’ÉMERGENCE CONCEPTUELLE AU FUR ET À MESURE DE NOS CONSEILS D’ADMINISTRATION DE LA CRÉATIVITÉ

PHILOSOPHIE D’EN BAS,
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1343,

.. (PHILOSOPHIE) P.488 DU DICTIONNAIRE D’ÉPISTÉMOLOGIE… ITEM PHILOSOPHIE PRATIQUE
JUNE 22, 2016
Vocabulaire technique et analytique
de l’épistémologie
Robert Nadeau
p.488
item «PHILOSOPHIE PRATIQUE»
« PHILOSOPHIE PRATIQUE. La philosophie pratique entend indiquer aux êtres humains les conditions sociales, économiques, politiques et morales qui leur permettront d’acquérir un mieux-être, voire le bonheur. Elle englobe donc toute réflexion (de nature philosophique) sur les relations sociales, les liens économiques, les classes sociales, les structures politiques, la morale, etc…. Dans les termes même de Kant, elle veut apporter une réponse à l’homme qui se demande … QUE DOIS-JE FAIRE?… par opposition à la philosophie théorique qui entends répondre à la question «QUE DOIS-JE CONNAÎTRE? »

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1460,

(PHILOSOPHIE) AU NOM DE NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD-WOODARD-ROCHETTE) JE COMMENCE UN PROGRAMME DE LECTURES EN PHILOSOPHIE DE LA SCIENCE QUANTIQUE POUR ARCHITECTURER D’UNE FAÇON MATRICIELLE NOTRE FORMULE DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART «WOW-T=2.7K?…»


NOVEMBER 9, 2016
Ce matin, quand nous avons vu Michel, Marlene et moi que Trump était devenu président des États-Unis, cela m’a fait sourire… Dans l’histoire de l’humanité c’est toujours en situation de crise (Kuhn, 1962) que les grandes révolutions conceptuelles surgissent en mode d’émergence scientifique autant que politique.
Notre équipe de recherche (Auld-Woodard-Rochette) avons donc quatre ans pour faire de «WOW-T=2.7K?…», CETTE NANODÉMOCRATIE CITOYENNE PLANÉTAIRE DONT L’HUMANITÉ A TANT BESOIN POUR SES DROITS PASSENT ENFIN AVANT LE DROIT DES ÉTATS.
Ce matin, je disais à Michel et Marlene à quel point le vrai évènement était la beauté du monde par la bienveillance et le respect que nous vivions entre nous trois…et cette équipe est de beaucoup supérieure même au projet qu’elle porte, parce qu’elle en est la modélisation au cœur de cette profonde culture du quotidien que nous apporte Michel le concierge dans son intuition synthétique appliquée.
Quand Michel le concierge a parlé à un autre concierge du pays œuvre d’art, l’autre lui a répondu: C’est-tu un nouveau parti politique ça?
De là l’importance que le doctorat soit mondialisé par sa formule «WOW-T=2.7k?» plutôt que par des énoncés trop porteurs des sens du langage courant.
De là l’importance de devenir des érudits de la philosophie de la science quantique pour créer un nouveau cadre théorique quantique autant que cosmologique par un réseau de concepts dynamiques et pragmatiques tournant autour de notre thématique éco-philosophique politique.

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1536,

(PHILOSOPHIE) POETIQUE DE L’EXPERIENCE DE STEPHANE BASTION… PRÉMISSE SYMPHONIQUE À LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, LA NANO-DÉMOCRATIE CITOYENNE PLANÉTAIRE OEUVRE D’ART ET LE PAYS OEUVRE D’ART

January 6, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Stéphane Bastien est professeur de philosophie au collège de l’Outaouais (Canada). Ses recherches gravitent autour des questions de la nature de l’expérience et des finalités de la vie humaine.

Stephane Bastien a écrit un essai symphonique magistral sur la poétique de l’expérience dans ses variations sur l’esthétique, l’éthique et la qualité de vie.

Mais, tout en dégustant son approche, je dirais qu’il lui manque malgré tout une question philosophique à la Montesquieu qui pourrait tourner autour de celle-ci: Quel mécanisme opérationnel faudrait-il inventer pour que toute personne humaine sur la terre puisse avoir accès personnellement à cette poétique de l’expérience?

Notre équipe de recherche (Auld,Woodard,Rochette) désirons donc saluer son magnifique travail, inspirant pour la pertinence du nôtre sur la DYNAMIQUE ARGUMENTATIVE ÉCO-PHILOSOPHICO-POLITIQUE ENTRE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, LA NANODÉMOCRATIE CITOYENNE OEUVRE D’ART ET LE PAYS OEUVRE D’ART.

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Poétique de l’expérience Variations sur l’esthétique, l’éthique et la qualité de vie

«Tout être humain désire une vie de qualité, c’est même là un souci ultime et constant. Peu importe qu’on la dise “bonne”, “réussie” ou “authentique”, c’est toujours à partir d’une certaine perception de la qualité que nous entreprenons nos projets, organisons nos discours sur le monde et accomplissons nos moindres gestes. Mais quelles sont les conditions d’une telle vie? Existe-t-il des critères permettant de l’évaluer? C’est en réponse à de telles interrogations qu’ont émergé les grandes réflexions de l’humanité sur le beau, le bien et le vrai, tout comme l’intuition d’une continuité subtile entre ces idéaux, de même que les préoccupations pratiques sur la façon de conduire sa vie. Et c’est à l’horizon de ces idéaux que nous formulons encore les débats et nos conceptions sur la nature de l’expérience esthétique et de l’art, de l’éthique et de la morale, de la science et de la connaissance en général. Ainsi comprise, l’idée selon laquelle il existe un lien profond entre expérience esthétique, requêtes de l’éthique et objectifs de la connaissance est à la fois la plus ancienne et la plus actuelle des intuitions, comme l’attestent ces contrées de l’expérience quotidienne où qualités esthétiques et éthiques interagissent et s’alimentent mutuellement, tantôt en concordance harmonieuse, tantôt en discordance créatrice, et où la connaissance retrouve ses plus nobles alliés dans l’art ou la poésie.» C’est cette intuition que l’auteur s’attache à redéployer en en suivant la permanence et la profondeur chez des témoins et des commentateurs aussi illustres que Paul Ricœur, John Dewey, R. W. Emerson, Jean-Marie Guyau, Friedrich Nietzsche, Henri Bergson, Nishida Kitaro, Mikel Dufrenne et Martha C. Nussbaum.

————————– ébauche du projet de doctorat en éco-philosophico-politique de l’équipe de recherche (Auld,Woodard,Rochette)

LA NANODÉMOCRATIE CITOYENNE PLANÉTAIRE VERSUS LA POLÉMOLOGIE

LE CONCEPT DE NANODEMOCRATIE COMME….. UN UNIVERS PARALLELE À PARTIR DE L’ETIQUETTE DE NANO ( LA PLUS PETITE CELLULE DEMOCRATIQUE SUR TERRE)

QU’EST-CE QUE LA NANODEMOCRATIE?

Une nano-démocratie instaurant, PAR TIRAGE AU SORT, une assemblée constituante de 125 vies personnelles œuvre d’art pourrait-elle constituer le prélude au surgissement du premier pays œuvre d’art sur la planète terre?

MODELISATION THÉORIQUE

  1. A) Imaginons un site web genre Google map où sont identifiés toutes les villes et tous les villages de la planète, sans exception.
  2. B) Imaginons que quatre questions y sont posées dans toutes les langues, au désir de chaque vie personnelle œuvre d’art.
  3. a) Quel est ton rêve? b) dans combien de jours c) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? d) En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
  4. C) Imaginons que dans chaque ville et dans chaque village de la planète, une invitation est lancée à toute vie personnelle œuvre d’art intéressée à ces quatre questions pour que se constitue une assemblée constituante mondiale à réfléchir sur la conséquence des quatre questions sur l’éco-système du mieux vivre ensemble,…. soit UNE CINQUIÈME QUESTION qui se définirait de la façon suivante….
  5. D) En quoi NOS RÊVES prennent-ils soin de la beauté du monde?
  6. E) Imaginons que qu’importe le nombre de vies personnelles œuvre d’art qui s’inscrivent dans chaque ville ou chaque village, UN PREMIER TIRAGE AU SORT SÉLECTIONNE UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR VILLE ET UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR VILLAGE.
  7. F) Imaginons que sur toutes ces villes et villages de la planète entière qui sont maintenant représentés par une vie personnelle œuvre d’art, UN DEUXIÈME TIRAGE AU SORT SÉLECTIONNE 125 de ces vies personnelles œuvre d’art…. en vue d’une RENCONTRE PLANÉTAIRE.
  8. G) Imaginons que ces 125 vies personnelles œuvre d’art se réunissent à tous les quatre ans pour LES OLYMPIQUES DE LA JUSTICE COMME ÉQUITÉ SUR TERRE, en assemblée constituante et cela en direct sur internet accessible à la planète entière.
  9. H) Imaginons que….. la question….EN QUOI NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? devienne soudainement, selon notre hypothèse forte, l’actualisation pragmatique du voile de l’ignorance de John Rawls.
  10. I) Imaginons qu’une fois l’assemblée constituante des 125 vies personnelles œuvre d’art terminée, un premier vote soit pris par chaque vie personnelle œuvre d’art sélectionné comme représentant chacune des villes et chacun des villages…. SUR UNE QUESTION DE FOND touchent à la justice comme équité comme paramètre de la beauté du monde.
  11. J) Imaginons qu’une fois LE PREMIER VOTE TENU, UN DEUXIÈME VOTE soit tenu par chaque conseil municipal de chaque ville et chaque village auprès de la population entière… et cela partout sur la planète terre.

EN CONSEQUENCE DE QUOI

K- Il n’est pas difficile d’imaginer que l’émergence d’une conscience citoyenne planétaire autour de la question EN QUOI NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?… puisse instaurer une pression éthique nano-démocratique invitant chaque état à cheminer vers une gouvernance qui respecte la modélisation planétaire d’une théorie de la justice et de l’équité au point d’en faire un jour DES PAYS OEUVRE D’ARTS DIGNES DE LEUR CITOYENS VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART.

L- La priorisation des errants fantomatiques accompagnant l’éthisation des errants axiologiques, pour mieux faire de chaque humain un errant poétique face à son rêve personnel, la liberté reliée aux 5 questions de la vie personnelle œuvre d’art deviendrait enfin accessible à chaque personne humaine, tel un droit inaliénable inscrit en annexe à charte des droits de l’homme à l’ONU.

M– objectif: nouvelle conscience éthique-esthétique planétaire en vue de la réforme des états pays œuvre d’art par la masse critique nano-numérique des vies personnelles œuvre d’art, éco-philanthropes de l’espace-monde.

————– 7- CONCLUSION (OUVERTE FINALE)…15 PAGES

L’implantation planétaire de la nano-démocratie pourrait être la condition éco-philanthropique nécessaire à l’émergence d’un premier pays œuvre d’art sur la planète terre, rêve universel potentiel d’une masse critique-citoyenne-numérique de vies personnelles œuvre d’art sous l’inspiration d’une cinquième question dont l’énoncé serait le suivant:

– retour sur les quatre questions menant à la cinquième question éco-philanthrope de l’espace-monde: -COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

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1538,

(PHILOSOPHIE) LES ARCHÉTYPES DE MARLENE A JARDINIÈRE DU PAYS OEUVRE D’ART ET DE MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART, MODELISATION PAR UN CHAMP DE FORCE CONCEPTUEL DES DEUX PREMIERS NANOCITOYENS DE LA PROCHAINE DÉMOCRATIE PLANÉTAIRE

January 8, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Au 21eme siècle, la philosophie pourra enfin retrouver sa fonction première, soit celle de faire de la personne humaine UN PRINCIPE PREMIER UNIQUE SEUL DONNANT SENS À LA VALEUR DE TOUTES CHOSES TOUT EN RECHERCHANT UN FONDEMENT PHILOSOPHIQUE SOLIDE AUX DROITS HUMAINS PLANÉTAIRES.

En définissant le CONCEPT PHILOSOPHIQUE comme UN CHAMP DE FORCE (issu des découvertes de la physique quantique), CONTEXTUALISTE orchestrant par UNE RATIONALITÉ OPTIMISTE de chaque esprit œuvre d’art, LA MISE EN MOBILITÉ DE FRONTIÈRES FLEXIBLES ET POREUSES auto-régulatrice de récits œuvre d’arts. la stratégie historiale autant qu’historique de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) s’articulera par des mécanismes issus de l’architecture multicontextuelle documentée depuis 10 ans (une jardinière, un concierge et un vagabond dans une démarche autodidacte à l’intérieur d’une système intellectuel à connaissance structurée).

Dans cette perspective, LA MISE EN INTRIGUE-CHAMP DE FORCE de l’archétype des deux premiers citoyens nanodémocrates planétaires du pays œuvre d’art MARLENE A JARDINIÈRE DU PAYS EOUVRE D’ART ET MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART) constituera donc le fondement méthodologique du cadre théorique même du doctorat de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette).

—————– Ce dimanche matin 8 janvier 2017, notre conseil d’administration de la créativité a tourné autour de ces idées exprimées ci-haut….., Michel, de son côté, nous faisant visionner ses découvertes stratégiques (au niveau du récit du doctorat) issues de sa banque numérisée de documents d’archives) qu’il répertorie soir après soir, fin de semaine après fin de semaine, avec une ténacité et une intelligence discursive peu commune.

Marlene, de son côté, voit s’ouvrir un champ d’investigation fascinamment pertinent (pour le doctorat) sur son personnage archétype de MARLENE A LA JARDINIÈRE DU PAYS OEUVRE D’ART.

PREMIER CHAPITRE DU DOCTORAT

Le doctorat s’intéressera donc dans un premier chapitre à la contextualisation conceptuelle-CHAMP DE FORCE des systèmes conceptuels disponibles de MIchel et Marlene,durant leur enfance sur lesquels leurs parents réciproques ont arnaché les valeurs fondatrices (errance axiologique) de leur éducation réciproque.

Philosophiquement, le tout sera accompagné par un encadrement théorique dont les attributs essentiels seront culturellement et intellectuellement fondés (bibliographies et citations).

1562,

(PHILOSOPHIE) QUEST-CE QUE LA «NANO-LIBERTÉ»? C’EST L’EXERCICE DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART DANS LA CONTEXTUALITÉ DE L’ÉMERGENCE D’UNE NANO-CITOYENNETÉ PLANÉTAIRE… DIXIT MICHEL LE CONCIERGE

February 1, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

La rencontre de ce matin a encore accentué nos réflexions au sujet des néologismes à étudier dans un glossaire pré-rédaction de doctorat par notre équipe de recherche (Marlene Auld, Michel Woodard, Pierre Rochette)

Ce matin je racontais à mes partenaires mes réflexions sur la troisième lecture de «la théorie de la justice et de l’équité de John Rawls»… Comme je suis rendu à la page 240 et que rien ne me fait faire wow dans ses attributs essentiels reliés à l’étiquette de liberté… Je soulignais le fait que Rawls étant pré-internet (1971) il ne pouvait concevoir une étiquette comme celle de la NanoLiberté.

Michel, avec son puissant esprit synthétique intuitif voit passer le néologisme et insiste… C’est quoi pour toi la «NanoLiberté» qu’il me dit.. et moi de répondre… Ben je crois que c’est la vie personnelle œuvre d’art … et lui de rajouter… non … à mon avis… «la NanoLiberté» serait plutôt L’EXERCICE DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART… je fais wow et j’ajoute… comme pour visualiser une définition possible du glossaire à réfléchir….

LA NANOLIBERTÉ, C’EST L’EXERCICE DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART DANS LA CONTEXTUALITÉ DE L’ÉMERGENCE DE LA NANOCITOYENNETÉ PLANÉTAIRE…

En conséquence de quoi… nous ajoutons cette étiquette-laboratoire aux autres en vue de dessiner peu à peu l’hologramme champ de force de notre cadre théorique….

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1563,

(PHILOSOPHIE) AU 21EME SIÈCLE… L’OEUVRE D’ART CÉLÉBRÉE PAR L’HISTOIRE DE L’ART SE RÉVÈLE SOUDAINEMENT COMME UNE URNE NANO-FUNÉRAIRE DONC LES DÉCORATIONS ATTISÉES PAR LE FÉTICHISME DE LA MARCHANDISE MASQUENT MAL LE SCANDALE UNIVERSEL D’EXISTENCES FAUCHÉES AVANT D’AVOIR ATTEINT LA LIBERTÉ D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

February 2, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Dans l’histoire de l’humanité, lorsqu’on fait le compte du nombre d’errants fantomatiques, esclaves aux mains enchaînées sous la nano-urne de leur cendres (ex: les pyramides d’Égypte ) ou de leurs descendants unidimentionnels sous leurs esclavages salariés (les différents soldats qui ont volé des artéfacts pour en faire des œuvres d’art au Louvre)… on réalise soudainement la laideur ontologique  DU FÉTICHISME DE LA MARCHANDISE des collectionneurs de tout capital (symbolique, fnancier, culturel, social) englués dans une errance axiologique douteuse (les maîtres anciens, Thomas Bernhard).

Quand Malraux par son musée imaginaire transforme en art universel ce qui fut d’abord l’expression d’une contextualité marchande… il y a là comme une fraude conceptuelle.

De donner plus de valeur au PATRIMOINE (notion reliée à l’état et ses visées nationalistes) qu’aux humains fantomatiques ou axiologiques castrés planétairement par les imperfections même de la structure de l’état issu d’un mauvais contrat social…. corrosant intrinsèquement leur droit à une vie personnelle œuvre d’art tissée d’errance poétique, on se retrouve dans la position de millions d’urnes nano-funéraires (œuvres d’art) masquant l’encendrement d’un scandale existentiel universel hurlant par le silence même de ses cendres.

AU 21EME SIÈCLE

L’HISTOIRE DE L’ART SE RÉVÈLE SOUDAINEMENT

COMME UN ENTREPRENEUR DE POMPES FUNEBRES

NOURRISSANT L’INDUSTRIE TOURISTIQUE

PATRIMOINIALE PLANÉTAIRE PAR DES ARTÉFACTS DÉCONTEXTUALISÉS.

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1567,

(PHILOSOPHIE) LE DÉCLIN ACCENTUÉ DES DOCTRINES ENGLOBANTES PIÉGÉES PAR LA CONTINGENCE DE LEUR PLURALITÉ DE LEURS DOGMES PLAUSIBLES MAIS NON VÉRIFIABLES.

February 7, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Au 21eme siècle, la PERSONNALITÉ MORALE du nanocitoyen planétaire viendra de la simplicité universelle des quatre questions du pays œuvre d’art et non des doctrines englobantes (langue, race, religion) qui avec la complicité de l’état hiérarchique ont tout fait pour garder la personne humaine dans un infantilisme cosmologique autant qu’ontologique.

1- QUEL EST TON RÊVE?

2- DANS COMBIEN DE JOURS?

3- QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE?

4- COMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

Michel le concierge, mon magnifique partenaire de recherche intellectuelle me rappellait justement ce matin à quel point la vie personnelle œuvre d’art est reliée à L’IMPOSSIBLE… qu’il définit de la façon suivante en vue d’une réflexion pour notre glossaire pré-doctorat

TOUTE PERSONNE QUI PREND LA DÉCISION DE CROIRE À L’IMPOSSIBLE REND L’IMPOSSIBLE POSSIBLE EN LUI

Tom Brady au super bowl de 2017 n’en fut-il pas l’illustration éblouissante?

Les quatre questions du pays œuvre d’art ouvre la nanocitoyenneté à l’impossible rêve d’une humanité dans l’optimalité de ses structures de bases par la nanocitoyenneté planétaire.

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LE PROJET DE LA NANODÉMOCRATIE CITOYENNE PLANÉTAIRE OEUVRE D’ART DANS SA MISE EN APPLICATION PAR UN CONSORTIUM UNIVERSITAIRE FINANCÉ PAR UNE FONDATION SOUS L’ÉGIDE D’UNE CHAIRE DE RECHERCHE

LA NANODÉMOCRATIE CITOYENNE PLANÉTAIRE

LE CONCEPT DE NANODEMOCRATIE COMME….. UN UNIVERS PARALLELE À PARTIR DE L’ETIQUETTE DE NANO ( LA PLUS PETITE CELLULE DEMOCRATIQUE SUR TERRE) modélisée par l’archétype poïétiquement documenté sur film et sur blogue,,, de «Michel W.ca concierge du pays œuvre d’art, ier nanocitoyen planétaire»

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QU’EST-CE QUE LA NANODEMOCRATIE CITOYENNE PLANÉTAIRE OEUVRE D’ART?

Une nano-démocratie instaurant, PAR TIRAGE AU SORT, une assemblée constituante de 125 vies personnelles œuvre d’art pourrait-elle constituer le prélude au surgissement du premier pays œuvre d’art sur la planète terre?

pré-essai d’une MODELISATION THÉORIQUE

  1. A) Imaginons un site web genre Google map où sont identifiés toutes les villes et tous les villages de la planète, sans exception.
  2. B) Imaginons que quatre questions y sont posées dans toutes les langues, au désir de chaque vie personnelle œuvre d’art.
  3. a) Quel est ton rêve? b) dans combien de jours c) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? d) En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
  4. C) Imaginons que dans chaque ville et dans chaque village de la planète, une invitation est lancée à toute vie personnelle œuvre d’art intéressée à ces quatre questions pour que se constitue une assemblée constituante mondiale à réfléchir sur la conséquence des quatre questions sur l’éco-système du mieux vivre ensemble,…. soit UNE CINQUIÈME QUESTION qui se définirait de la façon suivante….
  5. D) En quoi NOS RÊVES prennent-ils soin de la beauté du monde?
  6. E) Imaginons que qu’importe le nombre de vies personnelles œuvre d’art qui s’inscrivent dans chaque ville ou chaque village, UN PREMIER TIRAGE AU SORT SÉLECTIONNE UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR VILLE ET UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR VILLAGE.
  7. F) Imaginons que sur toutes ces villes et villages de la planète entière qui sont maintenant représentés par une vie personnelle œuvre d’art, UN DEUXIÈME TIRAGE AU SORT SÉLECTIONNE 125 de ces vies personnelles œuvre d’art…. en vue d’une RENCONTRE PLANÉTAIRE.
  8. G) Imaginons que ces 125 vies personnelles œuvre d’art se réunissent à tous les quatre ans pour LES OLYMPIQUES DE LA JUSTICE COMME ÉQUITÉ SUR TERRE, en assemblée constituante et cela en direct sur internet accessible à la planète entière.
  9. H) Imaginons que….. la question….EN QUOI NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? devienne soudainement, selon notre hypothèse forte, l’actualisation pragmatique du voile de l’ignorance de John Rawls.
  10. I) Imaginons qu’une fois l’assemblée constituante des 125 vies personnelles œuvre d’art terminée, un premier vote soit pris par chaque vie personnelle œuvre d’art sélectionné comme représentant chacune des villes et chacun des villages…. SUR UNE QUESTION DE FOND touchent à la justice comme équité comme paramètre de la beauté du monde.
  11. J) Imaginons qu’une fois LE PREMIER VOTE TENU, UN DEUXIÈME VOTE soit tenu par chaque conseil municipal de chaque ville et chaque village auprès de la population entière… et cela partout sur la planète terre.

EN CONSEQUENCE DE QUOI

K- Il n’est pas difficile d’imaginer que l’émergence d’une conscience citoyenne planétaire autour de la question EN QUOI NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?… puisse instaurer une pression éthique nano-démocratique invitant chaque état à cheminer vers une gouvernance qui respecte la modélisation planétaire d’une théorie de la justice et de l’équité au point d’en faire un jour DES PAYS OEUVRE D’ARTS DIGNES DE LEUR CITOYENS VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART.

L- La priorisation des errants fantomatiques accompagnant l’éthisation des errants axiologiques, pour mieux faire de chaque humain un errant poétique face à son rêve personnel, la liberté reliée aux 5 questions de la vie personnelle œuvre d’art deviendrait enfin accessible à chaque personne humaine, tel un droit inaliénable inscrit en annexe à charte des droits de l’homme à l’ONU.

M– objectif: nouvelle conscience éthique-esthétique planétaire en vue de la réforme des états pays œuvre d’art par la masse critique nano-numérique des vies personnelles œuvre d’art, éco-philanthropes de l’espace-monde.

————– 7- CONCLUSION (OUVERTE FINALE)…15 PAGES

L’implantation planétaire de la nano-démocratie pourrait être la condition éco-philanthropique nécessaire à l’émergence d’un premier pays œuvre d’art sur la planète terre, rêve universel potentiel d’une masse critique-citoyenne-numérique de vies personnelles œuvre d’art sous l’inspiration d’une cinquième question dont l’énoncé serait le suivant:

– retour sur les quatre questions menant à la cinquième question éco-philanthrope de l’espace-monde: -COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

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SUJET DU DOCTORAT…. LA NANOCITOYENNETÉ PLANÉTAIRE

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DOCTORAT

SUJET la nanocitoyenneté planétaire

QUESTION Comment fonder la priorité juridique du droit nanocitoyen planétaire sur le droit juridique existant des états?

OBJET CONTEXTUEL

La nanocitoyenneté planétaire n’aurait pu être possible avant la mondialisation virale de l’usage quotidien du téléphone intelligent. En conséquence de quoi, Il devient donc possible que l’histoire du 21eme siècle puisse s’écrire par le biais d’une masse critique INOUIE de personnes humaines se percevant d’abord et avant tout comme DES NANOCITOYENS PLANÉTAIRES réclamant une reconfiguration juridique majeure accordant désormais une priorité non négociable aux droits de l’humanité sur le droit des états.

Mais comment conceptualiser un nanocitoyen planétaire?

Notre méthodologie de recherche se concentrera sur le cadre théorique de la genèse d’une vie humaine… soit celle de Michel Woodard, 66 ans, tout en identifiant les différentes stratifications de son cerveau l’ayant conduit de Michel Woodard à Michel chansonnier du Vieux Montréal, à Michel le concierge à Michel W concierge du pays œuvre d’art ier nanocitoyen planétaire, le tout documenté sur film et sur blogue, dans un contexte des grandes avances d’une conscience planétaire et de ses enjeux.

Puis l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) suggérera un passage conceptuel pragmatique entre LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, la nanocitoyenneté planétaire œuvre d’art et le pays œuvre d’art afin de proposer un laboratoire concret de mise en application d’une nanocitoyenneté planétaire par une chaire recherche universitaire.

L’objectif étant de proposer un dialogue performatif (Austin, Habermas) entre le droit juridique nanocitoyen planétaire construisant des mécanismes éthiques-juridiques permettant la priorité des droits de l’humanité sur le droit des états.

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1574,

(PHILOSOPHIE) LA RENCONTRE ENTRE L’ÉPISTÉMOLOGIE DE L’INDIVIDUALISME RADICAL (LE VAGABOND) ET LE REMARQUABLE SENS DU JUSTE ENTRE L’AUTONOMIE ET L’HÉTÉRONOMIE D’UN NANO CITOYEN MORALEMENT RESPONSABLE (LE CONCIERGE)

February 15, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Ce matin, 6h.30 am, je suis allé filmé mon partenaire de recherche Michel le concierge dans son devoir de pelleter la neige faisant partie de ses tâches comme concierge industriel… le tout en vue et du doctorat de l’équipe de recherche (Marlene Auld, Michel Woodard, Pierre Rochette) comme en vue du prochain documentaire de Michel le concierge à être soumis au festival internatiional du documentaire de Montréal dont le titre devrait être «CONCIERGETV.COM/LE LAB»

Nos deux postures de chercheurs sont remarquablement multi-contextuelles.

La posture épistémologique de l’autonomie radicale pratiquée par le vagabond céleste repose sur le constat d’un esthétisme ascétique hors du joug de tous liens personnels autant que de toute subordination à quelque totalité socialisante que ce soit.

Tandis que je qualifierais la posture nanocitoyenne morale de Michel concierge du pays œuvre d’art, 1er nanocitoyen de la planète comme étant d’une élégance respectueuse de la fragilité, de la vulnérabilité comme de la responsabilité de la condition humaine par un REMARQUABLE SENS DU JUSTE au centre même de l’autonomie versus l’hétéronomie dans lequel le place son amour pour sa compagne de rêve, sa décision vie personnelle œuvre d’art de prendre soin de son rêve.

Dans un certain sens, nous sommes donc en présence de deux cadrages théoriques de la même question: COMMENT FAIRE ENTENDRE LA VOIX DE LA NANOCITOYENNETÉ PLANÉTAIRE QU’IMPORTE LA POSTURE ANTHROPOLOGIQUE COMME ACTEUR COMPÉTENT EN PROMOTION D’UN PRINCIPE D’ÉQUIVALENCE UNIVERSEL.

Je disais à Michel c matin que l’archétype même du concierge qui pellete la neige pour gagner sa vie SYMBOLISE la condition humaine dans sa subjectivité morale la plus agissante.

De la naissance à la mort, chaque personne humaine sur la terre ne pellete-t-elle pas la neige de la réalité du mieux qu’elle peut dans un système qu’elle  n’a pas ENCORE choisi?

La construction nano-citoyenne planétaire du 21eme siècle passe par LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART de chaque personne humaine autant que par ses compétences critiques…. qu’il soit concierge, vagabond ou autre… les quatre questions en étant le programme invitant l’humanité à un univers parallèle à habité par sa dignité abstraite

1-QUEL EST TON RÊVE?

2- DANS COMBIEN DE JOURS?

3- QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE?

4- COMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

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1576,

(PHILOSOPHIE) « NOUS PROPOSONS UNE NOUVELLE INVENTION MÉTHODOLOGIQUE BASÉE SUR L’ÉQUITÉ INTELLECTUELLE MULTI-CONTEXTUELLE (DIXIT MICHEL LE CONCIERGE) DANS LA TRADITION ÉLARGIE DE L’ÉGOSOLISME PHILOSOPHIQUE DE MONTAIGNE, ROUSSEAU. KIERKERGAARD,THOREAU, AMIEL), DANS LE CADRE D’UNE PHILOSOPHIE DE L’EXISTENCE VÉCUE PAR LE BAS ET NON THÉORISÉE PAR LE HAUT (DIXIT PIERROT VAGABOND)

February 17, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Au 21eme siècle, avec la mort des grands récits (post-modernisme) à laquelle succède l’émergence du nano-récit planétaire (nano-modernisme), soudainement l’égosolisme philosophique de Montaigne, Rousseau, Kiergergaard, Thoreau et Amiel axé sur la découverte de sa propre individualité dans le découpage existentiel de sa condition humaine….prend une direction que même Pascal avec sa méthode perspectiviste n’aurait pu imaginer dans ses apories infranchissables en butte avec la pensée aprioriste de Descartes (même si dans une certaine mesure, toute l’aventure intellectuelle de Descartes reste fondamentalement une autobiographie méthodologique qui se veut unique parce que destinée à lui-même comme chercheur de vérité).

C’est en ce sens que notre équipe de recherche (Marlene Auld, Michel Woodard, Pierre Rochette) proposons une nouvelle invention méthodologique basée sur l’équité multi-contextuelle dans la tradition élargie de l’égosolisme philosophique.

Michel le concierge réfléchit sa condition humaine par le bas. Et l’équipe en témoigne, l’archive, réfléchit avec lui comme à travers lui.

Hier soir, nous avons vu les premiers instants de post-production de son prochain documentaire « CONCIERGE T.V. .COM / LE LAB » où à 66 ans, on le voit pelleter durant près de 13 minutes, le tout accompagné de sa chanson MOI CHU PAS BON DANS RIEN.

Samedi matin, nous enregistrerons sa voix dans un texte où il dira…. les images et ma chanson symbolisent ce que la société pense de moi parce que je pellete pour prendre soin du rêve de ma compagne.

Mais dans mes mains, il y a des gants et par dessus des mitaines tricottées par ma défunte belle-mère Florence à qui j’ai juré de prendre soin du rêve de sa fille.

Ces mitaines ont été tricotées pour Marlene, par amour pour sa fille et ont une grande valeur humaniste, contrairement à celles vendues dans un magasin.

Et à travers moi, concierge de 66 ans, c’est ma défunte belle-mère qui pellete en m’encourageant à ennoblir ma condition humaine par la non-tricherie.

COMMENT MINIMISER LA TRICHERIE CHEZ L’ÊTRE HUMAIN EN PROPOSANT UN CHEMIN OÙ LA DROITURE EST GAGNANTE?

Ce sera la grande question qui ressortira de son documentaire. Dans l’histoire de la pensée, les grands philosophes ont utilisés tour à tour les mythes (Platon), les utopies (Moore) les fables (Descartes), le roman (Voltaire)… Michel le concierge utilisera le récit épique d’un concierge de 66 ans qui pellete sa non-tricherie pour honorer son rêve.

Mais le soir, il se consacre à son récit épique, à la partie égosolique philosophique transmutée par les quatres questions du pays œuvre d’ART DANS UNBE FORME DE LABORATOIRE MODALISATEUR de chaque nanocitoyen planétaire dans sa potentialité créatrice existentielle par le bas (donc constructiviste et non aprioriste).

1: Quel est ton rêve? 2: Dans combien de jours? 3- qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 4- Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

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1579,

(PHILOSOPHIE) ENTRE L’OCHLOCRATIE (GOUVERNEMENT PAR LA FOULE) ET L’ÉLITOCRATIE (GOUVERNEMENT PAR LES BIEN NANTIS DE L’HISTOIRE) IL Y A LA RÉVOLTE DU NANO-PELLETEUR

February 19, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Ce qu’il y a de beau dans le nouveau documentaire de Michel le concierge, ce sont ses phrases lapidaires qu’il lance soudainement… que je prends soin de noter dans un petit calepin pour les reproduire sur ce blogue

MICHEL LE CONCIERGE EST ESCLAVE DE LA BEAUTÉ DU MONDE

MICHEL LE CONCIERGE PARLE DE CELUI OU CELLE QUI NE MANGE PAS EN BAS DE LA CÔTE

LE PELLETEUR A À COEUR LA CONDITION HUMAINE.

Son archétype du concierge qui pellete pour le vrai pour gagner sa vie à 66 ans témoigne de la misère terrible de millions d’hommes et de femmes exténués de se battre pour survivre, échappant à la mort causée par la famine que par le fétichisme d’une marchandise qui semble toujours trop aléatoire.

La philosophie d’en bas, c ‘est le cri de Munch, dans un laboratoire existentiel qui hurle et se révolte intérieurement pour un travail créateur non aliénant, un salaire juste, une vie confortable et au droit au bonheur sans engluement permanent dans la précarité.

Comme dans l’histoire de l’humanité, la célébration du génie, de la personnalité d’exception a toujours sous-entendu l’oppression d’une masse non éduquée et non instruite (l’organisation militaire de l’armée, de toute religion comme base de l’état) a toujours empêché le soulèvement des forces opprimées, la philosophie par le bas nano-numérique individualiste… invitant à une dissolution des apories entre le dominant et le dominé par les quatre questions de nano-autonomie de toute vie personnelle œuvre d’art.

1- QUEL EST TON RÊVE?

2- DANS COMBIEN DE JOURS?

3- QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE?

4- COMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

Il est temps que sur terre, chaque nano-personne ait le droit par les quatre questions du pays œuvre d’art à une nano-autonomie passant par un intellectualisme abstrait simplifié intrinsèquement subversif.

Un concierge qui pellete depuis 15 ans pour prendre soin du rêve de sa femme…. devient symboliquement par ce documentaire UN ARCHÉTYPE LIBÉRATEUR DE PEUPLE PAR LE PEUPLE EN HONORANT LA CONDITION HUMAINE DANS SA DIGNITÉ ABSTRAITE LA PLUS NANO-FRATERNELLE.

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1581,

(PHILOSOPHIE)«J’AI BEAU TRAVAILLÉ DES DEUX BORDS, JE NE FAIS JAMAIS D’ARGENT NULLE PART»… DIXIT MICHEL LE CONCIERGE

February 22, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Ce qui m’apparaît vraiment fascinant quand on passe de la philosophie d’en haut (Pierrot vagabond) à la philosophie d’en bas (Michel le concierge) c’est la coupure radicale entre une posture épistémologique (Pierrot vagabond) versus une posture politico-existentielle (Michel le concierge).

Je pose l’hypothèse que pour la philosophie d’en haut, l’universalisme des concepts (ex: l’Homme) voile insidieusement le nominalisme concret de la philosophie d’en bas (ex: je suis cet homme qui souffre de sa condition particulière).

Et à mon avis, c’est un scandale intellectuel de toute philosophie d’en haut. Ce n’est pas pour rien que la révolte des masses historiquement confinée dans les marges de l’histoire et de la politique est d’abord une révolte CONCEPTUELLEMENT ET ABSTRAITEMENT NOMMÉE SOUS LA CATÉGORIE UNIVERSELLE DE MASSE par les classes dominantes… alors que la révolte d’un concierge dans son individualité archétype où sa condition humaine souffre sous des mots qui rejoignent le gros bon sens de la philosophie d’en bas résonne comme un ressentiment vomissant maladroitement et millénairement le dogmatisme abusif géré par les nantis sous toutes ses formes oppressives.

Pendant que le discours du nanti s’abstrait de l’objectivité politico-sociale existante, la révolte servile nano-individuelle, forme de révolution copernicienne au niveau axiologique de la philosophie d’en bas RÉSONNE ONTOLOGIQUEMENT DANS TOUTE SON INDIGNITÉ. Terminé le ciel à la fin de ses jours, terminé la lutte des classes, voici venu le temps de la justice comme équité par la nanocitoyenneté planétaire

La réalisation constructiviste de la liberté pour tous viendra d’abord de la nano-souffrance des philosophes d’en bas.

Les exigences des rejetés qui s’agitent, FERMENTS DE LA NANOCITOYENNETÉ PLANÉTAIRE DU 21EME SIÈCLE, passent par les quatre questions du pays œuvre d’art, permettant une SYMMACHIE (alliance entre 2 états grecs pour la guerre) entre la philosophie d’en bas et la philosophie d’en haut pour une dignité concrète et abstraite de toute personne humaine dans sa vie sur terre.

1- Quel est ton rêve? 2- Dans combien de jours? 3- Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 4- Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

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1690,

(PHILOSOPHIE) «DANS LE PAYS OEUVRE D’ART, ON HABILLERA LA PLANÈTE D’UNE NOUVELLE ROBE» DIXIT MICHEL LE CONCIERGE

June 16, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

«LE BESOIN D’UN PAYS OEUVRE D’ART VA SE MANIFESTER PAR L’ESPRIT OEUVRE D’ART DE CHAQUE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART» dixit Michel le philosophe-cinéaste-concierge.

Le matin je ramasse les phrases d’un philosophe d’en bas qui pellete, pense et parle de son archétype hollogrammique au nom de la condition humaine et en particulier la sienne.

Cela me console de mes lectures des philosophes d’en haut.

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1708,

(PHILOSOPHIE) «J’AI IDÉE D’ÉCRIRE LA CONSTITUTION DU PAYS OEUVRE D’ART EN MODE OPEN SOURCE» DIXIT MICHEL LE PHILOSOPHE-CINÉASTE-CONCIERGE

June 29, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

La philosophie d’en bas pourrait se décrire comme le rejet d’une conception héroïque de la vie par la célébration ontologique des hommes et des femmes ordinaires tels qu’ils ou elles apparaissent dans leur travail habituel et dans leurs joies ordinaires.

Ma configuration, comme vagabond céleste, me fait rêver de n’être rien, de n’avoir rien, de dormir sur un plancher dénudé. Mais pourrais-je me passer d’une amitié exceptionnelle d’un couple qui s’aime vraiment? Quand j’arrive le soir, de ce temps-ci, Marlene et Michel sont assis et dégustent leurs fenêtres du salon qu’ils viennent de laver ensemble.

Quelle joie mais quelle joie nous vivons issue de notre complicité sans faille. Nos rôles dans l’équipe de recherche sont bien cadrés. Michel se préoccupe de la philosophie d’en bas, moi je fais des recherches à partir de la philosophie d’en haut et Marlene jardine la beauté du monde.

Quand Michel m’a dit ce matin qu’il avait idée d’écrire l constitution du pays œuvre d’art en mode «open source», je me suis dis…. j’adore son audace.

Pendant que je vis ontologiquement le rêve de Diderot (habiter Cosmopolis, la ville mondiale) en nano-citoyen-planétaire sculpté par les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art, Michel et Marlene honore le meilleur de l’humanité par le respect qu’ils se portent l’un à l’autre à travers leur amour l’un pour l’autre.

La nano-citoyenneté-planétaire part d’une intention nano-humaniste d’autonomie pour chaque personne humaine par les quatre questions d’une vie personnelle œuvre d’art.

Une constitution du pays œuvre d’art en open source m’apparaît une idée des plus lumineuses.

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1732,

(PHILOSOPHIE) « LA PHILOSOPHIE D’EN BAS… C’EST LA GRANDE PHILOSOPHIE DONT ON ENTEND QUE RAREMENT PARLER»… DIXIT MICHEL LE PHILOSOPHE-CINÉASTE-CONCIERGE

July 18, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Lors du conseil d’administration de la créativité d’avant hier matin, Michel le philosophe-cinéaste-concierge me rappellait à quel point il lui semble condescendant d’appeler PHILOSOPHIE D’EN BAS» ces réflexions-archétypes qui viennent de la multitude.

Au contraire, me dit-il soudain… la philosophie d’en bas..« c’est la grande philosophique dont on entend que rarement parler».

Prenons l’exemple de Maurice Richard, me dit-il. C’est pour la multitude de la grande philosophie parce que le fait de scorer des buts était sa seule passion à chaque coup de patin qu’il donne vers là-bas.

Tout un peuple a vibré à cette figure majestueuse, dont les silences même dessinaient cette grande philosophie dont on ne parle que rarement, parce qu’on prétend qu’elle vient d’en bas.

Mais en bas, c’est des milliards d’êtres humains qui souffrent et se battent pour le prochain lunch. La chance de compter des beaux buts ne fait pas encore partie d’un droit pour tous sur terre.

à suivre

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1733,

(PHILOSOPHIE) LE DOCUMENTAIRE «LA PELLE JAUNE»…. UN OEUVRE QUI CONTESTE LE TRAITÉ COERCITIF ENTRE LE RÊVE ET LA RÉALITÉ

July 19, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Pour moi, le documentaire «LA PELLE JAUNE» fait événement parce qu’il a été vécu «non stagé» par le ier archétype hologrammique (un concierge) du 21eme siècle portant au cœur de son cri… la soif  de justice comme équité toute la nano-citoyenneté-planétaire dans la modélisation de sa vie personnelle œuvre d’art.

«C’est un exemple de la grande philosophie dont on entend rarement parler»,,,, Un cri qui vient de l’humanité en colère contre les états, dans une approche conceptuelle aristocratique et téméraire qui passe par le cœur d’un philosophe-cinéaste-concierge qui n’a jamais manqué une journée de travail en 14 ans avec «SA PELLE JAUNE » et qui exprime sa condition humaine au nom de toutes les «pelles jaunes» de la planète, sans tenter de donner un vernis de respectabilité aux événements de sa vie.

Depuis le début de l’humanité, le traité coercitif entre le rêve et la réalité se vit dans l’injustice des classes sociales dominées par la philosophie du porc des classes sociales dominantes.

Et en ce sens, LA NANO-PHILOSOPHIE (ou cette grande philosophie dont on entend que rarement parler» se veut une forme d’élégance dans l’adversité. Maurice Richard étant, pour moi, le Spinoza de ce que j’ai oser appeler jadis LA PHILOSOPHIE D’EN BAS.

La crudité du chaos jamais loin par manque de sous se rêve philosophiquement dépourvu de sentimentalité, de faux espoirs et de réconfort religieux.

Les quatre questions du pays œuvre d’art sont la résultante ontologiques de la fin «des pelles jaunes obligatoires».

1: quel est ton rêve? 2: Dans combien de jours? 3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 4: comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

Le rapport entre le rêve et la réalité doit offrir à chaque nano-personne citoyenne de la planète un droit inénaliénable à UNE ERRANCE POÉTIQUE NON COERCITIVE OÙ LA RÉALITÉ EST AU SERVICE DU RÊVE. De là la cinquième question de la nano-citoyenneté planétaire:

5: COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

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1734,

(PHILOSOPHIE) LE MUR DU SON DE 1929… LE MUR DU SON NANO-CITOYEN-PLANÉTAIRE DE 2029

July 19, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

En 1929, le cinéma muet tomba à cause d’une révolution qu’on appelle aujourd’hui: la révolution du MUR DU SON de 1929. Toute une industrie s’écroula pendant qu’on mit quelques années à explorer sous forme de laboratoire la manipulation des masses par le son.

En 2029, il est bien possible que la constellation du mur du son nano-citoyen-planétaire annoncé par l’invention et la propagation fulgurante du téléphone intelligent devienne la norme à cause de quatre questions.. quatre simples questions qui pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, donnent LES CLÉS DE LA LIBERTÉ à la multitude sans exiger autre chose que la nano-créativité à réaliser ses rêves dans le respect de la beauté du monde.

1: Quel est ton rêve? 2: Dans combien de jours? 3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

L’ère des liaisons décadentes ayant renversé le rapport entre le prosélytisme de l’hyper-sexualité, ses conséquences physiologiques versus son hyper esthétisation versus le droit à ne pas être prédaté sous quelque angle que ce soit, il m’apparaît évident que la cinquième question de la vie personnelle œuvre d’art aura des ancrages dans la justice comme équité comme base des rapports humains sur terre.

5: Comment nos rêves prennent-ils soin de la beauté du monde?

Entre la mort et soi, se lèvera un rideau millénaire de stratifications frauduleuses qu’ont depuis toujours construit sous forme de croyances (religieuses, politiques, sociologiques) les riches par peur de la multitude, seule façon rusée de se protéger des pauvres.

Le 21eme siècle sera l’ère d’une nano-citoyenneté-planétaire hantée par un droit universel à la justice comme équité pour ennoblir notre condition humaine à tous.

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1735,

(PHILOSOPHIE) «RÉALISES-TU PIERROT QUE LA SEULE CHOSE QUI A PAS ENCORE ÉTÉ FAITE, C’EST DE DONNER LE POUVOIR AUX CITOYENS!» DIXIT MICHEL LE PHILOSOPHE-CINÉASTE-CONCIERGE

July 21, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Nassim Nicholas Taleb le cygne noir La puissance de l’imprévisible société d’édition les belles lettres 2008 extrait p.74

… ce petit bijou de sagesse attribué à un célèbre capitaine de bateau:

« Mais de toute ma carrière, je n’ai jamais connu d’accident (…) d’aucune sorte qui vaille la peine d’être mentionné. Pendant toutes ces années passées en mer, je n’ai vu qu’un seul navire en détresse. Je n’ai jamais vu de bateau échoué et je n’ai jamais échoué moi-même, ni été dans une situation difficile qui menaçait de tourner en désastre.» (E.J.Smith, 1907, CAPITAINE DU TITANIC)

——– Ce matin, Nous avons tenu Marlene, Michel et moi un formidable conseil d’administration de créativité au début duquel je lui ai lu cet extrait du CYGNE NOIR, LA PUISSANCE DE L’IMPRÉVISIBLE….de Taleb.

Cela fait maintenant prées de 10 ans que j’écoute Michel le concierge, devenu par son archétype hologrammique (triplement conscience de lui-même philosophiquement) MICHEL LE PHILOSOPHE-CINÉASTE-CONCIERGE.

Et, dans ces 10 ans,  la phrase qui est revenue le plus souvent dans sa bouche est celle-ci: «ON EST JAMAIS TRÈS LOIN DU CHAOS». Cette phrase très bien illustrée par la citation du capitaine du titanic me semble la base même de la philosophie que j’appelle D’EN BAS qui que Michel en ALLUMEUR DE RÉALITÉ appelle: CETTE GRANDE PHILOSOPHIE DONT ON NE PARLE QUE RAREMENT.

Ce qui est magnifique, c’est que cette philosophie d’en bas issue de la sagesse populaire illustre aussi toute cette nouvelle argumenterie non-linéaire accompagnant logico-culturellement la science du chaos, de la cybernétique, du fractal comme les effets du battement d’ailes d’un papillon… au sens où l’imbrication ordre-désordre au cœur même de L’IMPRIVISIBILITÉ DU RÉEL réinvente la thèse-antithèse de la dialectique ascendante chez Platon, descendante par la logique chez Aristote, téléologique par Hegel sous-structure économique chez Marx, scientiste chez Engels et Lenine, sur-culturelle chez Lucaks et Adorno Hockeimer… et cela en faisant de la synthèse une sorte de rhyzome de la puissance de l’imprévisible.

La synthèse reposant donc sur L’IMPOSSIBLE issu d’une rhyzomisation de cette synthèse dont la complexité ne peut se lire que rétrospectivement par l’événementiel inoui d’une manifestation feu d’artifice imprévue.

Les quatre questions de la vie eprsonnelle œuvre d’art se veulent (comme le dit si bien Michel ) infiltrantes, impératives, incentrables se propageant tel UN MODULE D’INOCULATION.

C’est comme un cheval de Troie nano-socio-politique-planétaire impossible à détecter, briser ou détourner. Auto-créatrice en et par chaque nano-personne humaine.

——- J’étais très fier ce matin de notre contextualité de recherche. Pendant que je consacre mes journées à approfondir une idée à l’extrême par une érudition sans relâche, Michel à son travail se transforme en professionnel d ela méditation pendant que Marlene met sa vie personnelle œuvre d’art de jardinière au service de la praxis modélisée d’un archétype hologrammique architecturé par le droit de la personne humaine à prendre soin de façon équitable de la beauté du monde.

LA DIALECTIQUE EST UNE PENSÉE LOGIQUE DE LA CONTRADICTION… MAIS CETTE PHILOSOPHIE D’EN BAS, CETTE GRANDE PHILOSOPHIE DONT ON NE PARLE JAMAIS EN EST LA FRACTURE PLATONIQUE LA PLUS ÉTRANGE.

Entre l ‘instabilité d’un système dynamique chaotique et sa stabilité structurelle, la philosophie d’en bas évacue l’empirisme rassurant par la vigilance pendant que celle d’en haut tire ses billes par des systèmes de concepts de dominance idéologique inquiétante.

La contradiction logique formelle du non-linéaire, ce qui est et ce qui n’est pas en même temps est vécue par les aphorismes d’en bas DE FAÇON RHYZOMIQUE pendant qu’elle est sur-théorisée par les bien-nantis des tours d’ivoire d’en haut, sautant comme une sauterelle d’une paradigmatisation de la connaissance à l’autre..

Mais pour la philosophie d’en bas comme pour la philosophie d’en haut les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art constituent UN ATTRACTEUR ÉTRANGE DE NANO-CHAOS-CHAOS DÉTERMINISTE UNIVERSEL imbrigé dialectiquement dans un réel infini complexe.

«Réalises-tu Pierrot, que la seule chose qui n’a pas encore été faite, c’est de donne le pouvoir au citoyen!» me disait Michel le philosophe-cinéaste-concierge ce matin.

Et moi de lui répondre. «Et si LE CELA EST NANO-CITOYEN arrivait un jour PAR LA PUISSANCE DE L’IMPRÉVISIBLE!» tel le mur du son en 1929 mettant fin au cinéma muet. Le mur du son de la nano-citoyenneté-planétaire ressemble à la dinde de Russel fierE de bien manger durant 1 ans et qui n’a jamais pu prévoir que c’était pour être mangée à Noel.

1: Quel est ton rêve? 2: Dans combien de jours? 3: Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

5: Comment nos rêves prennent-ils soin de la beauté du monde?

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1736,

(PHILOSOPHIE) LE PROJET RÉVOLUTIONNAIRE DE L’ÉMANCIPATION DE LA PERSONNE HUMAINE S’IMMATÉRIALISE GRATUELLEMENT DE KANT AU ROMANTISME DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE À LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE DU 21EME SIÈCLE

July 22, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Dans un article du Devoir de ce matin… du journalisme Jean-Philippe Proulx… IL FAUT TOUT UN VILLAGE… CINQ COMBATTATTES SE MOBILISENT POUR L’AVANCEMENT DU DROIT DES FEMMES… deux passages m’ont particulièrement touché.

1) ( les droits des femmes sont des droits de la personne) d’Hillary Clinton, le combat reste vif pour bon nombre d’entre elles autour du monde.

2) Au Cameroun, d’où est originaire Hawaou Amadou, une petite fille sur trois ne va pas à l’cole. « Mon plus grand rêve c’était… Enfin JE NE SAIS MÊME PAS SI J’AVAIS UN RÊVE. C’est à l’âge de 40 ans que j’ai su QUE QUELQ’UN POUVAIT AVOIR UN RÊVE. Quand on est pas instruit, je ne sais ps si on peut savoir QU’ON PEUT AVOIR DES RÊVES?

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Quand on réfléchit sur Kant et sa révolution copernicienne visant  un projet révolutionnaire de l’émancipation de la personne humaine, de son émergence imprévisible par le romantisme naissant de la révolution française événementielle, on ne peut qu’être saisi de synthèse rhyzomatique dialectique devant l’événement planétaire que pourrait bien constituer la nano-citoyenneté-planétaire juste parce que soudainement dans l’épopée numérique, la dématérialisation des enjeux est devenu chaotique ordre/désordre au cœur même des applications potentielles de ces milliards de téléphones intelligents réseautés comme des fils barbelés  emprisonnant l’obséléité des états prédateurs de droits nano-humains.

Loin de la connaissance stratifiée universitaire où les perroqueteux de professeurs de tous les niveaux ne font que désingurgiter la connaissance officielle, le divorce de la dialectique et de la logique par l’histoire de l’esprit sous la phénoménologie de l’esprit de Hegel paradigmatisé par un nouveau divorce entre le matérialisme historique et le déterminisme théocratique, réduit en cendre par le scientisme engelien par des applications opérationnelles désastreuses de Lenine, se retrouvent soudainement devant un nouveau divorce immatériel au cœur même de la dialectique par la science du 21eme siècle.

On se rend compte (Atlan) que le rapport ordre/désordre au cœur même de plusieurs sciences du réel (les théorie du chaos, de la cybernétique, du battement d’aile du papillon, de la physique quantique, amène un divorce tel d’avec la troisième forme de l’arsenal théorique de la dialectique qu’on est appelé à imaginer une synthèse infiniment plus créatrice que tout ce qu’on a pu imaginer jusqu’ici.

Loin d’être théléologique, a priori causale, ou même spirale matérialiste infra ou supra culturel, il est possible au contraire qu’elle soit un fondement «attracteur étrange» fait d’équations mathématiques résultantes de dynamiques constructivistes autant que rhyzomiques que virales.

A un point tel que, comme Kant à la fin du 18eme siècle, la révolution française et autre surgissement du pli de l’histoire, la nano-citoyenneté planétaire surgisse un peu partout en même temps sur la planète terre comme un ÉVÉNEMENT IMPRÉVISIBLE sous l’effet même d’algorythmes puissants unissant la machine dématérialisé aux droits inaliénables de toutes personnes humaines, et cela sous l’effet inoui des déplacements massifs des errants fantomatiques déplacés par millions par le simple enjeu des changements environnementaux menaçant la présence cosmographique de l’humanité entière, à la recherche de l’errance poétique pour tous malgré la philosophie du porc des errants axiologiques dans leur lutte de pouvoir indécente.

Constructiviste par modélisations algorythmiques, dialectique par rhyzomatisation virale événementielle, la nano-citoyenneté planétaire résultera PAR LA SYNTHÈSE INNOVATRICE MÊME DE LA DERNIÈRE PARTIE INFINIE DE SA DIALECTIQUE DÉSPIRALISÉE… de la puissance immatérielle INOUIE de quatre simples questions, parce que parfaitement accessibles à chacun ou chacune dans le respect créatif de la liberté numérique -nano-post-kantienne (suite logique de l’empirisme transcendental deleuzien) :

1: Quel est ton rêve?

2: Dans combien de jours?

3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?

4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

De la cinquième question dépendra la survie de la nano-humanité-planétaire même:

5: COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ D MONDE?

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1738,

(PHILOSOPHIE) LE DOCUMENTAIRE «LA PELLE JAUNE»… MANIFESTE NANO-ROMANTIQUE DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS PLANÉTARISANT LA NANO-HUMANISATION DU 21EME SIÈCLE

July 22, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

L’esthétique-politique nano-romantique du 21eme siècle passe par le contre-pouvoir des errants fantomatiques partout sur la planète. Et en ce sens, le manifeste que constitue le nano-documentaire «LA PELLE JAUNE » de Michel le philosophe-cinéaste-concierge émeut pas l’authenticité de son archétype hologrammique exprimant LA CONDITION HUMAINE DES PERDANTS DE LA MONDIALISATION au point d’émouvoir et d’éveiller des prises de conscience dialectiques par le simple fait qu’un homme qui aime sa femme pellette durant 15 ans, sans jamais manquer une journée d’ouvrage pour prendre soin du rêve de sa femme, tout en faisant du récit de sa vie «LE RADEAU DE LA MÉDUSE» (Géricault) d’une nano-humanité qui ne s’est jamais sentie aussi près du chaos.

La philosophie d’en bas se place de plain-pied dans la réalité du 21eme siècle, en en infléchissant le thème jusqu’à en sublimer l’errance par les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art?

«La pelle jaune» provoque la rupture de l’histoire de la philosophie par le réchauffement des eaux des perdants universels de LA GRANDE HISTOIRE DONT ON NE PARLE QUE RAREMENT.

La montée océanique de cette marée nano-humaine risque de submerger par un seul événement traumatique la philosophie d’en haut dont le fil d’or ne put qu’être tissé que pour la libération des classes instruites.

Dans la biographie de Jean Sagne sur Géricault, publiée chez Fayard en 1991, il y a un passage aux pages 144-145 qui me suscite une lecture analogique électrisante.

«Dès 1814, sensible encore une fois à totue forme d’anglomanie, Théodore Géricault avait tracé plusieurs croquis de boxeurs chez Horace Vernet. A son retour d’Italie, il reprend cette première série de dessins et l’amène à un ABOUTISSEMENT EXTRÊME. Ce n’est qu’au moment de passer à la transposition sur la pierre qu’il modifie LA COULEUR DE L’UN DES DEUX PROTAGONISTES. La confrontation d’un Noir et d’un Blanc sur un ring N’ÉTANT PAS AUTORISÉE EN FRANCE, il avait eu des échos de ces affrontements très populaires, donnant lieu à des paris, aux États-Unis et en Angleterre. En présence de Géricault, nous ne sommes jamais éloignés de ces scènes où se tiennent DES COMBATS SINGULIERS. S’il n’aborde pas la première fois la représentation d’un noir – plusieurs dessins relatifs à la guerre font intervenir des cavaliers noirs -dans ce contexte, L’ACTE PREND UNE VALEUR TOUTE SYMBOLIQUE, CAR LE RING EST LE SEUL LIEU peut-être avec la guerre, OÙ L’ÉGALITÉ DES RACES EST ADMISE. Les combats entre l’ancien esclave américain Tom Molineaux et le champion anglais Tom Gribb avait défrayé la chronique et fait l’objet de plusieurs publications et forme d’estampes. En remplaçant un de ses boxeurs blancs par un noir, Géricault ne cherche pas seulerment à exploiter une opposition visuelle – le corps du noir est dessiné à la plume et son pantalon au crayon lithographique, alors que le blanc suun traitement inverse – mais signale déjà DE MANIÈRE MANIFESTE SON ENGAGEMENT EN FAVEUR DES DROITS DE L’HOMME.

—- commentaire CETTE LECTURE ANOLOGIQUE M’INSPIRE L’IDÉE QUE…

Le ring de cet imaginaire nano-philosophique du 21eme siècle bien illustré par l’archétype hologrammique de «la pelle jaune», , c’est le combat entre la philosophie blanche d’en haut et la philosophie noire d’en bas en faveur DES DROITS DE JUSTICE ET D’ÉQUITÉ DE DE LA NANO-PERSONNE HUMAINE.

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1740,

(PHILOSOPHIE) «WOW-T=2.7K?»… LA FORMULE ALGORITHMIQUE DU PASSAGE DE L’ERRANCE FANTOMATIQUE-AXIOLOGIQUE À L’ERRANCE POÉTIQUE ET CELA OPÉRATIONNALISÉ PAR LES QUATRE QUESTIONS DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

July 25, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Je sens maintenant l’importance «dans l’optique de la philosophie d’en haut» de revisiter les trois livres de la logique formelle de Hegel consacrés à l’être (l’effacement du sujet devant l’objet), l’essence (l’opposition totale entre le sujet et l’objet) et le concept (identification à travers l’opposition du sujet à l’objet) DANS UNE VISION ANALOGIQUE-DIALECTIQUE DE LA PERSONNE HUMAINE RÊVANT SA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART .

Dans notre conseil d’administration de la créativité de notre équipe de recherche multi-contextuelle (une jardinière, un concierge et un vagabond) … de ce matin, je comparais le dialogue entre la philosophie d’en haut et la philosophie d’en bas à un sablier où durant toute l’histoire de l’humanité la philosophie d’en haut a déversé son sable pour enterrer ces milliards de personnes humaines sous des croyances fausses par leur contenu, mais politiques par leur mise en forme oppressante. Napoléon ne disait-t-il pas qu’il est impossible de mettre le peuple à genoux pour un étant sans l’aide de la religion? et l’invention des mathématiques ne fut-elle pas rendue possible en Egypte parce qu’il y avait une caste de prêtres qui avait du temps libre pendant que le peuple travaillait pour les nourrir?

NOS SOCIÉTÉS ÉTANT BASÉES SUR LES SABLES MOUVANTS DE LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT, Michel le philosophe-cinéaste-concierge me faisait remarquer de son côté qu’à son travail de concierge insdustriel, il lui arrive de ressentir l’amplitude de l’effort humain partout sur la planète et de se dire que ça n’a pas de bon sens que toute cette énergie dépensée mène À LA MISÈRE SOCIALE.

Et d’ajouter Michel: « JE ME SENS COMME LE MON ONCLE HUBERT DE L’HISTOIRE» L’homme de la multitude que l’on fait marcher au pas parce qu’il est un homme de devoir, pris avec des enfants malades et cela au travers d’une pauvreté indécente. «COMMENT PEUT-ON LEVER LE NEZ SUR DES MILLIARDS DE PERSONNES HUMAINES QU’ON EXPLOITENT OU QU’ON IGNORE?»

Pour que le sablier où la partie de la philosophie d’en haut est vidée pendant que la partie de la philosophie d’en bas est engluée, SE RENVERSE… une formule algorithmique simple potentiellement rhyzomatisée par une application accessible à tout téléphone intelligent: WOW-T=2.7K

Et comme ajoute Michel: «Ce n’est pas normal que durant toute sa vie, une personne humaine de la multitude de la philosophie d’en bas se sente la moitié d’un être humain parce que son talent est gaspillé, soit par le manque d’instruction, soit par le manque d’égalité des chances. Et Michel de rajouter:

«Les quatre questions du pays œuvre d’art constituent une sorte de système d’auto-éducation à quatre questions… si on arrête de se taper dessus, on a une chance de faire de la musique… de là la cinquième question.

Et Marlene de rajouter: «CHAQUE PERSONNE HUMAINE PEUT JARDINER SA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR LES QUATRE QUESTIONS».

Il est temps de plonger dans La logique d’Hegel avant de revisiter la phénoménologie de l’esprit… pour construire à partir des observations de la philosophie d’en bas de mes partenaires de recherche… un pont entre la philosophie d’en bas et la philosophie d’en haut que je nommerais hypothétiquement «LA DIALECTIQUE DU RÊVE COMME ORCHESTRATION DE L’ÊTRE, DE L’ESSENCE ET DU CONCEPT SOUS-ENTENDANT LA CINQUIÈME QUESTION:

COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

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1741,

(PHILOSOPHIE) IMAGINEZ CE QU’AURAIT ÉTÉ L’ODYSSÉE DE LA CONSCIENCE HÉGÉLIENNE DANS LA PHÉNOMÉNOLOGIE DE L’ESPRIT SI LA QUESTION DU RÊVE AVAIT ÉTÉ LA VARIABLE CAPITAINE DE L’INVENTION DIALECTIQUE?

July 26, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

La lecture analogique des grands théoriciens de l’histoire de la pensée, de quelque domaine que ce soit, passe par la passion analogique de lire leurs œuvres à raison de 200 à 500 pages par jour, puis soudainement se désancrer comme si on quittait une planète pour explorer à nouveau le cosmos de sa propre question fondamentale.

Hier, je n’ai eu le temps que de parcourir les 175 ieres page du ier tome de la logique et l’être de Hegel. Quelle magnifique architecture de la pensée où par le simple verbe SUBSUMER, Hegel utilise l’unité dialectique des contraires pour refonder les autant les catégories Kantienne que celles de Spinoza, Leibniz, Lucrère, Platon… Comme lecteur, on est facilement pris comme un papillon dans une toile d’araignée dans cette tentative de totalitarisme intellectuel visant l’esprit par la réinvention contextuelle de la dialectique Parménide/Héraclite..

Mais si ensuite on plonge dans OU BIEN OU BIEN de Kierkegaard et que l’on revient à l’Odyssée de la conscience de la phénoménologie de l’esprit de Hegel, on peut alors s’abimer analogiquement dans sa PROPRE question de fond… la mienne étant ALGORITHMEMENT… : WOW-T=2.7K au service de celle de l’équipe (Auld-Woodard-Rochette)….  que reste-t-il à inventer pour que la nano-citoyenneté-planétaire surgisse sur la planète terre?

Les quatre années que j’ai passées comme squatter à la librairie alternative de Victoriaville à dormir sur une table dans la cave engluée de livres, dans une pauvreté saisissante de richesse intellectuelles, un grand Monsieur, ancien soldat d’une `magnifique intégrité du nom de GÉRARD CADIEUX devint un partenaire de recherche dans un nuit et jour au tableau vert et craies qui revolaient dans les airs:))))).

Faut dire que Gérard possède les droits intellectuels inaliénables sur sa formule (wow-t=g3) à partir de laquelle  il a publié un petit livre très intègre dont le titre est si ma mémoire m’est fidèle: «LE PRINCE A RÉUSSI» ( publié en février 2008).

wow = fait wow sur un rêve -t = ne triche pas g3 = une force au cube

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alors que ma formule disait wow = fait wow sur un rêve -t = ne triche pas 2.7k = une longueur d’onde radio te seras accessible.

Ce différent entre nos deux formules causa un quiproquos que j’ai toujours regretté.

Par contre, je me souviens de la beauté de NOTRE RÊVE… Trouver une formule que l’on pourrait écrire sur un petit livre avec rien dedans et qui serait distribué à travers le monde… où une personne humaine pourrait tenir son journal dans la quête de son rêve tout au long de sa vie.

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Quand je pense à Hegel, ce n’est pas sa logieque ou sa phénoménologie de l’esprit qui me vient à l’esprit, mais lui-même LE JEUNE HEGEL… quittant sa maison en flamme pris dans le marasme des guerres napoléonniennes, apercevant au loin Napoléon sur son cheval…  pendant que sous son bras, le seul manuscrit de la phénoménologie de l’esprit qu’il vient de terminer… court le péril de disparaître à tout jamais. Aucune dialectique n’aurait pu expliquer l’inexplicable, l’imprévisible, l’émergence de cette complexité de l’individualisme méthodologique que même la science actuelle de la non-linéarité ne peut théoriser. Le chaos, l’imprévisible, le fractal, le quantique… les deux premiers termes de la dialectique semblent s’y lover (thèse, antithèse) mais la rhyzomatisation d’une synthèse éclatée semble plus près de l’élan vital de Bergson dans son évolution créatrice que du SUBSUMER DE HEGEL COMME MOTEUR DE L’ESPRIT DIALECTIQUEMENT EN MARCHE VERS SON ABSOLU TÉLÉOLOGIQUE.

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CE JOUR-LÀ, lui fuyant, sa maison en flamme, napoléon sur son cheval, LE RÊVE DE HEGEL FUT IMMENSÉMENT PLUS GRAND QUE SON OEUVRE PARCE QU’IMPOSSIBLE À THÉORISER…

wow-t=g3?

wow-t=2.7k?

Longue vie à un ancien camarade de recherche Gérard Cadieux et longue vie à sa formule wow-t=g3

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1742,

(PHILOSOPHIE) QUE PENSER DE ZENON D’ÉLÉE, L’INVENTEUR DE LA DIALECTIQUE SELON ARISTOTE ALORS QU’HÉRACLITE (LE DEVENIR) ET PARMÉNIDE (L’ÊTRE) M’APPARAISSENT AU CENTRE MÊME DE L’ACTE SCULPTURAL DE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

July 28, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Lorsque notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) a commencé à sculpter ses drois archétypes hologrammiques (Marlene la jardinière, Michel le concierge, Pierrot le vagabond) par les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art, nous nous sommes retrouvés d’un événement poïétique à l’autre dans la ligne de pensée de Deleuze Gattari définissant la philosophie comme LA CRÉATION DE CONCEPTS PAR LA MISE EN ABIME DE PERSONNAGES CONCEPTUELS.

En ce sens, Héraclite m’apparaît le représentant charismatique de l’opposition aurorale entre le devenir et le mouvant et le permanent, le continu, et cela longtemps avant même que Pythagore invente le mot PHILOSOPHE.

Mais…. en ce sens aussi, l’odyssée de la conscience hégélienne m’apparaît de plus en plus un clône étrange de la flèche de Zélon d’Elee, l’inventeur de la dialectique selon Aristote, comme si téléologiquement on pouvait architecturer comme un ingénieur l’esprit totalorisé même en utilisant l’opposition entre le devenir et l’être comme de simples outils dialectiques de l’odyssée de la conscience en SUBSUMATION.

Il n’est pas étonnant, QU’UNE GÉNÉRATION PLUS TARD, les hégéliens de gauche  Marx et Engels, remettant la dialectique hégélienne sur ses pattes se soient engagés à en faire une religion économique de la plus-value dialectisant la lutte des classes au point d’en faire une scientisme engelien devenant UNE GÉNÉRATION PLUS TARD…  une arme dévastatrice dans les mains de Lenine ouvrant  ainsi la porte au massacre des millions de personnes humaines. LA DIALECTIQUE SE TRANSFORMANT AINSI EN UNE  BOMBE ATOMIQUE ISSUE DE LA FISSURE SYNTHÉTIQUE D’UNE CONCEPTUALISATION MILLÉNAIRE DE LA PENSÉE ABSTRAITE PURE HÉRACLITE/PARMENIDE. La flèche de Zénon d’Elée est devenue une bombe pouvant détruire l’humanité. Husserl  (la crise de la civilisation) et Heidegger ( sa conférence sur Héraclite) ne disent finalement pas autre chose.

De là l’importance de l’invention de la POÏÉTIQUE par Paul Valerie comme méthode héraclitéenne du respect de l’acte créateur (et je cite Jean-Philippe Biehler dans son magnifique petit essai: Héraclite et Valéry qui cite Valery à la page 98…)

« Le seul but étant peut-être le mépris compétent» (C,1,809) écrira dans ce sens Valery en 1899. C’est à dire qu’il s’agit de S’AUTO-TRANSFORMER EN SE (RE) SCULPTANT afin de ne pas avoir instamment ou finalement à se mépriser soi-même, et afin de s’autoriser l’exercice d’un mépris légitime, un mépris justifié autant qu’armé des banalités et trivialités comme telles, des écumes d’opinions, des affabulations, des variations d’idioties, des bêtises mentales, de fait de tout l’inconsistant de toutes sortes, et en somme DE TOUT COMMUN HUMAIN TROP HUMAIN….

Et que dire de cet autre passage (p.83) tiré des cahiers de Valery:

« Les études sur le temps – si on conserve ce mot et les problèmes plus ou moins réels qui s’y rapportent ou qu’il fait écrire – doivent commencer par distinguer et ranger diverses images ou représentations comme DES OUTILS TRADITIONNELS. Ainsi le temps-flux continu uniforme ou HÉRACLIEN ou H: do/ dH existe. H est un continu géométrique indiscernable de o – Variable indépendante par excellence. Le temps-Einstein ou E; O = (xI….xp)=E – quasi-symétrie des formules – variable non indépendante. Le temps-chute – Carnot. Diffusion. Désordre, Hiérarchie. Irréversibilité. Le temps-catégorie – ou Kant. Forme d’entendement. Le temps-vivant. avec équivalences – durée- Bergson. Le temps sensation-arrêt-écart-retard-attente – ou Valery le temps= possibilité.

WOW-T = 2.7 K une longueur d’onde héraclitéenne comme fondement -fleuve cosmique de toute vie personnelle œuvre d’art

seule la poïétique-valeryenne compte et non le résultat. Les vols-d’oiseaux de Leonard de Vinci dans le pur devenir de leur envol oubliant la brisure de toute destination potentielle (L’oubli de l’être de Heidegger se retrouve dans la technologisation zénonnienne de la destination).

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1743,

(PHILOSOPHIE) LA PHILOSOPHIE D’EN BAS VERSUS LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT… LE CRI DE MUNCH DES ERRANTS FANTOMATIQUES VERSUS LE DISCOURS ARTICULÉ DES ERRANTS AXIOLOGIQUES ÉDUQUÉS

July 29, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Plus je médite au sujet d’Héraclite et de Parménide, plus je me rend compte que le devenir (thèse) est vécu comme un cri par les errants fantomatiques alors que l’être (antithèse monde de l’illusion versus le monde idéal ou la construction conceptuelle de l’étant) se vit comme une construction sociale de la philosophie du discours.

Et même si Zelon d’Elee invente la dialectique en brisant l’obstacle de la parathèse par la synthèse (séparer le co-existence de la thèse et de l’antithèse par une mise à discours temporelle où la double négation se trouve respectée dans l’invention d’une nouvelle thèse devenant hypothèse, ce LOGOS reste quand même de la nature du discours qui n’a aucune chance de gagner contre un seul cri universel parce que chaque personne humaine depuis le début de l’humanité reste fondamentalement UNE PERSONNE ERRANTE COSMOLOGIQUE qui crie son effroi scandalisé d’être une personne errante mortelle qu’aucun discours philosophique ne pourra jamais rendre immortelle.

Que vaut la sagesse d’une synthèse discursive hégélienne téléologique contre le cri de la première personne humaine sur terre apeurée par l’énigme, si bien criée par cette peinture de Gauguin (au musée de Boston) dont le titre est: QUI SOMMES-NOUS? D’OÙ VENONS-NOUS? OÙ ALLONS-NOUS?

Ce CRI DE MUNCH de la philosophie d’en bas …. étant exactement le même que le Vieux Kant à la fin de sa vie, miné par la maladie de Alzeimer, pleurant parce qu’on ne voulait pas lui donner un biscuit à manger.

Ce CRI DE MUNCH DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS ….. étant exactement le même que le cri d’un de ses milliards d’enfants mourant dans le monde soit de faim, soit de blessure de guerre.

Ce CRI DE MUNCH DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS….  étant exactement le même que celui de ces milliards de migrants s’apprêtant à envahir les bien nantis avec des téléphones intelligents et les gps de ces errants axiologiques qui les ont lâchement «logociser» par des formules philosophiques s’imaginant que le discours pouvait FAIRE MONDE.

Ce CRI DE MUNCH DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS étant exactement le même que l’archétype hologrammique de Michel le philosophe-cinéaste-concierge peltant depuis 14 ans sans jamais manqué une journée de travail, enchaîné à sa pelle par amour pour le rêve de la femme qu’il aime depuis 35 ans.

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EN CONTREPOINT, Les errants axiologiques,  sont des errants dialectiques-constructivistes, des prêtres de discours laics dont le logos en fait des demi-zombis PRÉDATEURS DU CRIS DES MUTANTS POÉTIQUES que rêvent de devenir les errants fantomatiques.

La dialectique, même dans ses transformations historiques et historiales (la fission avec la logique d’Hegel),  son divorce avec la logique hégélienne par Marx et Engels, tout comme son divorce entre la thère, l’antithèse et la synthèse par le constructivisme dialectique scientifique du 21eme siècle, demeure le luxe discursif d’une aristocratie du cerveau, caste d’une construction sociale qui a hérité du savoir faire de la mythologie Homérique, tout comme de la théologie judéo-chrétienne pour en faire une laicité de castes des gagnants de la mondialisation par le sacré laic de la consommation, nouveau dieu de l’hyper-sexualisation des pulsions indigènes.

Destinée à mettre à genoux les crieux de l’errance fantomatique planétaire pour en faire des prieux d’émotions primaires à coup de chapelet de superstitions de bombardement de post-vérités numériques, les fausses croyances déversées par la philosophie d’en haut tel un sablier qui se vide insolemment fait en sorte que…. la  philosophie d’en bas n’a que LE CRI DE MUNCH pour lutter contre l’asservissement éhonté uniquement camouflés par la puissance  des pulsions de survie par le décorum … de la philosophie d’en haut dont les geôliers hiérarchisés de la connaissance stratifiée institutionnalisée demeure le dernier rempart contre la colère des migrans de la planète.

Ca me rappelle ce prêtre qui me confia un jour son rêve: Souffrir comme le christ sur la croix pour les péchés du monde…. mais  qui était rongé de culpabilité parce qu’il n’avait pas pu aller chez le dentiste sans se faire geler la mâchoire par peur de la douleur. Que de lâcheté cachée théologiquement par la philosophie d’en haut.

Ca me rappelle lors de mes 2 ans passés à étudier la théologie catholique et protestante à la caféteria de l’oratoire st-joseph, assistant à 7 messes par jour, pour me bidonner devant les sept…commentaires sur ce passage du Nouveau testament; qui finalement disait à peu près tous la même chose:  ABANDONNE-TOUT ET SUIS MOI… faut faire attention-là… … Et de voir ces sépulcres blanchis de l’exploitation de la multitude répéter qu’il ne fallait pas prendre ce passage à la lettre, eux qui étaient grassement logés nourris dans des biens de l’Eglise hyper protégé par la franc-maconnerie de la banque du Vatican sous une hyper-structure politique millénaire encastré dans un droit canon désuet…  conseillaient à la multitude de FAIRE PREUVE DE JUGEMENT ET DE N’ABANDONNER QUE LE SUPERFLUS.

Contrairement à ce que dit Alexandre Koyeve dans «essai d’une histoire raisonnée de la philosophie païenne (les pré-socratiques) Tout discours masque en son centre la lâcheté politique de la philosophie d’en haut. Cela a pris 300,00 esclaves à la Grèce pour que se libèrent quelques 30,000 esthètes (POLITIQUES OU AUTRES)  qui grassement nourris ont pu penser la philosophie.

Contrairement à Kant qui établit (révolution copernicienne) qu’un discours n’est philosophique que dans la mesure où il parle de lui-même en tant que discours (philosophie d’en haut) j’oserais dire que la philosophie d’en bas n’est discours que dans la mesure où ELLE OSE SE TAIRE SUR ELLE-MÊME pour que surgisse à son oreille LE CRI DE MUNCH ASSOURDISSANT DE LA MULTITUDE (la philosophie d’en bas)… Jamais un discours ne pourra être aussi effectif (actuel) qu’un cri que la télévision ose à peine montrer sauf par e sensationalisme avec lequel on ne peut rien faire.

Cela  me rappelle quand je représentais l’ambassade du Canada en Cote d’Ivoire avoir vu 4 ambassadeurs en Brousse engraisser le député local et habiller du même tissu plusieurs villages venus fêter à Yamasssoucro (où je chantais sur une table») et de voir que finalement la petite infirmerie payée par 4 pays n’était qu’une chiotte… j’ai crié mon indignation à l’ambassadeur qui m’a fait signe d’un doigt sur les lèvres de ne pas provoquer d’impairs.

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LE CRI DE L’HUMANITÉ sera le passage des milliards d’errants fantomatiques écrasant toute errance axiologique seulement par le tsunamie du nombre pour que d’une façon événementielle rhyzomique virale et imprévisible surgisse l’émergence complexe de l’errance poétique par la nano-citoyenneté-planétaire. Non celle issue de la violence dialectique d’un Marx, Engels ou Lenine, mais celle venant de mères de familles, d’enfants mourrant de faim, d’adultes épuisés ^d’être des perdants réclamant par une simple macehr pélerine d’errance planétaire un droit comme équité à la dignité abstraite de la personne humaine sur terre.

le «Qu’Est-ce que la philosophie?» architecture du concept de la philosophie d’en haut devenant simplement quatre questions, étincelles du CRI DE MUNCH conduisant à un droit comme équité de toute vie personnelle œuvre d’art

1:quel est ton rêve? 2: Dans combien de jours? 3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

La cinquième question sera l’œuvre d’art nano-planétaire du cri de Munch de la philosophie d’en bas au 21eme siècle ou ne sera pas:

5: COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

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1744,

(PHILOSOPHIE) SI L’HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE AVAIT VÉCU HERACLITE COMME LA THÈSE DE LA DIALECTIQUE ET PARMENIDE COMME L’ANTITHÈSE, LA SYNTHÈSE N’AURAIT PAS ÉTÉ UNE LONGUE SUITE DE PARATHÈSES ENTRE LE DEVENIR ET L’ÊTRE CAR LA PROBLÉMATIQUE DU CONCEPT SE SERAIT ARCHITECTURÉE À PARTIR DE LA QUESTION DE L’ERRANCE

July 30, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Alexandre Ko0yeve essai d’une histoire raisonnée de la philosophie païenne 1 les présocratiques p.221 extrait

« Si Parménide fait appel à la DÉESSE ou, tout au moins, se réclame d’elle, c’est parce qu’il prétend re-dire tout ce que disent les Mortels quels qu’ils soient. Or, ce qui caractérise la mauvaise voie elle-même et, par voie de conséquence, tous les Mortels qui s’y engagent, voire l’ensemble de leurs opinions, ou l’Opinion en tant que telle, (par opposition à la Vérité) , c’est le fait que, sur cette voie, « les Mortels ignorants errent sous un double visage; car c’est l’incapacité qui guide dans leurs poitrines leur pensée vacillante et ils s’agitent de-ci de-là, hébétés, comme des hommes sourds (aveugles?) et muets; foule sans jugement, aux yeux de qui cela est et cela n’est pas, et pour qui il y a en tout UN CHEMIN ALLANT EN SENS INVERSE» IB, 6-4-9…….

…. En d’autres termes, cette voie est celle de la folie ou de l’hébètement, et non de la sagesse, de L’ERREMENT et non de la vérité, du vacillement et non de l’assurance et de la conviction, voir des opinions et non du savoir.

———– COMMENTAIRE

Le scandale du poème de Parménide réside dans le fait qu’il fut considéré par la tradition issue de Platon comme une thèse s’imaginant d’abord que le concept est éternité et sagesse silentieuse (Parménide) puis par la suite que l’antithèse des 138 extraits du discours d’Héracilte n’est qu’un outil de la dialectique permettant de mener par le discours thèse-antithèse-parathèses-synthèses à`la sagesse silencieuse (Hegel).

L’HYPOTHÈSE MÊME (Parménide comme thèse et Héraclite comme antithèse)  DE LA QUESTION PHILOSOPHIQUE ÉTANT LE CONCEPT QUI PAR SON DISCOURS DIALECTIQUE HISTORIQUE MÊME… MÈNANT TÉLÉOLOGIQUEMENT À LA SAGESSE SILENCIEUSE.

Mais pourtant, le fait même que Parménide utilise UNE DÉESSE pour confirmer le dire aurait du créer une alerte conceptuelle. Une déesse qui parle ne peut être dialectiquement crédible (Parménide) alors que le corps qui ne se baigne jamais dans le même fleuve devient l’ouverture kynestésique à la problématique de l’errance tout étant un (Héraclite) mais un n’étant jamais tout (Parménide.)

L’éternité du concept de Parménide en parfaite adéquation avec l’être éternel font du concept UN CHAMP DE FORCE BIAISÉ PAR DES PERSONNAGES CONCEPTUELS AVEC DES ALLURES DE DÉESSES QUI SAVENT TOUT ET CELA À CHAQUE PÉRIODICITÉ DE L’HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE.

Toutes les mythologies, les religions, les superstitions, les idéologies etc… furent en somme les parathèses engluantes des errants axiologiques piégant la multitude dans les marais de l’errance fantomatique, les dieux, déesses et personnages conceptuels en étant les geôliers IMAGINAIRES historiques.

EXTRAIT P.192

Dès son origine, le Christianisme se présente lui-même comme une sorte de parathèse, qui se situe dans l’univers entre la Thèse Hellene et l’anti-thèse hébraique. Saint-Paul proclame la sagesse chrétienne comme une double négation des thèses contraires (folie pour les grecs, scandale pour les Hébreux). Mais si la mystique radicale semble avoir accepté d’emblée le Silence auquel équivaut la négation paulinienne du couple antithétique, LE CHRISTIANISME DISCURSIF s’est efforcé dès le début de substituer le ni-ni de Saint-Paul la Para-thèse classique du et-et, c’est-à-dire la double affirmation partielle ET PLUS OU MOINS PARtiale DES THÈSES CONTRADICTOIRES QUE SUPPOSAIT LE DISCOURS CHRÉTIEN

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Les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art se veulent don… non conceptuelles (l’existence nie synthétiquement  l’essence et refuse toute parathèse avec elle) au sens (du devenir-errance)  où elles ouvrent seulement le passage individuel de l’errance fantomatique-axiologique (l’être de Parménide) à l’errance poétique (le devenir de Parménide).

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1: Quel est ton rêve? 2: Dans combien de jorus? 3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 4: comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

de là la cinquième question ouvrant la porte à la déparasynthétisation des dialectiques de l’histoire de la pensée et cela par la nano-citoyenneté planétaire œuvre d’art:… la gestion de la question du fondement poétique même de l’errance (la danse harmonieuse de l’être et du devenir par le droit)

5: COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

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1745,

(PHILOSOPHIE) LE CRI DE MUNCH COMME FONDEMENT DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS LIBÈRENT CHAQUE EXISTENCE HUMAINE INDIVIDUELLE ET LIBRE DE LA FANTOMATISATION ERRANTE IMPOSÉE PAR TOUTE PHILOSOPHIE D’EN HAUT

July 30, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

UN TEXTE EXCEPTIONNEL DE LAURENT VEREY 2011 SUR LE CINEASTE ABEL GANCE

ce document

1 De tous les cinéastes ayant vécu la période du premier conflit mondial, Abel Gance est le seul, à notre connaissance, dont l’œuvre se trouve autant marquée par ce drame qui n’a jamais cessé de le hanter. La guerre, qu’il n’a pourtant pas faite (sur le moment, il a éprouvé un important sentiment de culpabilité, qui se mua en soulagement par la suite), a été pour lui une expérience à la fois traumatisante et stimulante. Elle ne fut pas seulement une source d’inspiration pour son imagination débordante, mais un choc moral qui suscita de puissantes émotions créatrices et une véritable esthétique eschatologique unique en son genre. Gance a cru, comme la majorité de ses contemporains, à cette force mystique de la terrible conflagration qui laissera en lui, à tout jamais, une profonde cicatrice1. À ce titre, l’amitié avec Blaise Cendrars, qui fut parmi les tout premiers à parler de l’effroyable brutalité du combat2, et plus tard avec Louis Ferdinand Céline, dont il envisagea d’adapter Voyage au bout de la nuit3, joua sans doute un rôle non négligeable.

2 On sait depuis longtemps que les processus d’élaboration artistique, quels qu’ils soient, renvoient à l’environnement socioculturel dans lequel ils ont été conçus. En ce sens, les créations ne sont pas isolées, coupées des réalités de leur temps. Bien au contraire, elles s’en nourrissent. Par conséquent, les séparer de leur contexte revient presque toujours à en brouiller l’exacte compréhension. Au lendemain de l’armistice, Dominique Braga, dans les colonnes du journal Le Crapouillot, partant justement du constat que l’art est toujours le produit d’une histoire, d’un moment, s’interrogeait sur les modifications que les événements récents allaient lui faire subir :

Tout ceci changera puisque notre époque change. Un romantisme créateur et imprécis parcourt les masses fécondes d’Europe. Il se révèle au hasard des peuples en gestation par ces impulsions d’instinct où se devine une espérance qui se cherche. Il ne peut pas ne pas passer dans les esprits et se manifester dans l’art. Le bouleversement social lancera sur la surface du continent des créations spontanées qui exprimeront sa volonté nouvelle. Et l’art renaîtra de là. Il sera dans ceux qui sortiront de la mêlée avec la souffrance et l’inquiétude plein leurs entrailles. Il sera dans ceux qui s’intégreront à l’angoisse des jours pour en crier tout le désir.4

3 Cette prédiction semble parfaitement convenir pour expliquer l’orientation nouvelle du cinéma de Gance. Les répercussions de la violence extrême et de la mort massive ont été considérables sur l’évolution de sa sensibilité à l’issue du conflit. Une sensibilité qui s’inscrit dans un contexte où l’on s’interroge sur le sens de tant de souffrances consenties, et où l’on vit dans la hantise d’un nouveau conflit.

4 C’est bien dans cette matrice cruelle, ce remords collectif, cette crainte de l’avenir, qu’il faut chercher le fondement de ses convictions universalistes, de son pacifisme viscéral, l’origine de son souci constant de rappeler à l’ordre une communauté oublieuse afin qu’une telle catastrophe ne se reproduise plus. De là viennent également ses rêves chimériques concernant les capacités du cinéma (en particulier du sien), ses attentes messianiques, ses illusions perdues sur l’impact de la « résurrection lumineuse ». Selon lui, réaliser des films, « ces grandes associations d’images » pour reprendre ses mots, « c’est créer pour toute l’humanité une mémoire unique, une sorte de musique de la foi, de l’espoir, des souvenirs »5.

5 La prégnance de ce drame laisse une trace perceptible dans ses écrits et certains de ses films où les références sont plus ou moins flagrantes. C’est donc à la lumière de ce constat qu’il faut revoir une partie de son travail pour mieux en saisir toute la portée. Il y a en effet, de toute évidence, une continuité évolutive (dont on pourrait dire que le fil conducteur est le personnage de Jean Diaz) entre ses premiers projets datant de 1914-1918, où ferveur patriotique et religieuse se mêlent inextricablement à une forte charge émotionnelle, et le J’accuse de 1937, qui, tout en étant le point culminant de son rapport à la Grande Guerre, est également une sorte de synthèse de ses considérations idéalistes. En passant, bien sûr, par sa fresque évangélique la Fin du Monde réalisée en 1930, qui est une étape intermédiaire importante. En d’autres termes, nous n’avons pas l’intention d’effectuer une interprétation exhaustive du contenu de tous ces films où Abel Gance a mis tant de lui-même, mais de les mettre en perspective les uns avec les autres, pour mieux comprendre le cheminement de sa pensée changeante, ainsi que les circonstances qui ont permis à ses projets de voir le jour.

6 À cet égard, l’examen des archives conservées au département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France est très instructif : notes et remarques provenant des carnets du cinéaste ; correspondances, articles divers et documents connexes ; mais surtout, pour chaque film, les étapes de l’écriture du scénario (textes manuscrits, puis dactylographiés, presque toujours annotés), tout cela apporte des indications précieuses et éclairantes6.

7 On a souvent dit et écrit que c’était un personnage ambigu, que ses prises de position étaient contradictoires. Certains historiens du cinéma ont été beaucoup plus loin. Ainsi Jean Mitry affirmait-il ironiquement à propos de la Fin du Monde qu’il s’agissait d’une « cacophonie de naïvetés emphatiques et de platitudes socialo-philosophiques », et que le second J’accuse était « un délayage philosophico-sentimental »7. Nous défendrons au contraire l’hypothèse que les paradoxes apparents dans ses œuvres cinématographiques successives sont révélateurs des relations particulières qu’entretient la société française avec la guerre de 1914 à 1918, puis, une fois la paix retrouvée, avec son souvenir.

La guerre : entre répulsion et fascination créatrices

8 Abel Gance, comme la plupart des hommes de sa génération, pensait que la civilisation était nécessairement synonyme de progrès. La guerre ébranle sérieusement cette certitude. D’où l’idée de la perversion de la science qui devient une constante dans son cinéma à partir de 1915. Son univers est peuplé de savants, d’inventeurs visionnaires qui deviennent fous, dont les trouvailles, si elles n’étaient pas détournées de leur sens premier, pourraient servir l’humanité. Ses carnets montrent que très souvent il envisage de faire des films fantastiques à partir de procédés ou de découvertes techniques dont il a eu connaissance et qui exercent un pouvoir d’attraction puissant sur son imagination. Il est vrai que la Grande Guerre est le premier conflit militaro-industriel où la science joue un rôle aussi déterminant. Tous les belligérants cherchent en effet, dans les laboratoires et les usines, à mettre au point de nouvelles armes destructrices pour tenter de s’imposer. La presse publie fréquemment des articles à ce sujet. Gance s’en sert pour écrire ses scénarios.

9 L’un des premiers semble daté de la fin de l’année 1914, il s’intitule L’aéro-infernal8. Il y est question d’un avion équipé d’un appareil permettant d’enflammer à distance de dangereux explosifs qu’un industriel peu scrupuleux cherche à substituer à son inventeur pour le vendre aux Allemands. D’après ses carnets intimes, il envisage aussi de faire référence, dans « un épisode patriotique », à des bombardements aériens au-dessus de certains quartiers de Paris. Quoi qu’il en soit, le projet le plus ambitieux sur lequel il travaille à ce moment-là est le Spectre des tranchées9. Il précise qu’il s’agit-là de son plus beau scénario, qu’il va faire des repérages sur le front anglais (cela est interdit du côté français), et que les scènes de guerre seront réalisées à Fontainebleau. Mais son producteur, Louis Nalpas, ne semble guère avoir partagé l’enthousiasme de Gance. En parcourant le dossier constitué par le cinéaste, on découvre les deux coupures de presse avec illustration étant à l’origine de ce film qui ne sera pas tourné. La première concerne une certaine « cuirasse d’Achille », légère et pliante pour le transport, dont les fabricants assurent qu’elle protège les soldats, ni plus ni moins, contre les coups de baïonnette ou de sabre, les éclats d’obus, les balles de shrapnells… La seconde parle d’un masque de fer, lui aussi présenté comme une invention exceptionnellement efficace :

C’est le heaume des paladins du temps de Charlemagne ou de Philippe Auguste, mais consolidé et habilement adapté aux nécessités de l’heure présente. Frappé du trop grand nombre, hélas ! de sous-officiers ou d’officiers observateurs mortellement ou grièvement atteints au moment où ils haussaient la tête au-dessus de la tranchée, pour repérer à la lorgnette les positions ennemies, un officier d’administration de l’armée territoriale, le capitaine Broyant, a imaginé ce casque protecteur dont la terrifiante silhouette, à elle seule, exercera sur les Boches une intimidation salutaire. L’armature est en tôle d’acier dur, chromé au nickel pur et imperforable. Non seulement la face de l’observateur se trouve ainsi protégée mais aussi ses mains ; les jumelles, grâce à un mécanisme aussi simple qu’ingénieux, étant mises au point automatiquement. Nul doute que le protège-observateur offert par son auteur à la commission des inventions dans un but exclusivement patriotique, ne devienne vite populaire dans les tranchées parmi les officiers, assurés désormais de l’incognito et appelés à bénéficier de l’impénétrabilité du masque de fer.

10 En lisant le Spectre des tranchées, on mesure combien Gance s’est inspiré de ces inventions que l’on peut qualifier de fantaisistes. C’est l’histoire d’un vieux chimiste (Féragus) qui fabrique une cuirasse dite « de Galva » dans un alliage plus résistant que l’acier. Pour remplacer son fils Gérard mobilisé (Gance envisageait de faire appel à Henri Roussel pour ce rôle), il engage un assistant (Fraz) qui n’est autre qu’un espion allemand. Lequel, bien sûr, sabote le travail de l’inventeur. Résultat : la vulnérabilité des cuirasses occasionne de nombreux morts parmi les soldats qui les portent. Féragus est emprisonné pour escroquerie et son fils, ayant été blessé après en avoir utilisé une, est persécuté par ses camarades de tranchée. Le vieux chimiste obtient finalement d’une commission militaire l’autorisation de faire la preuve de sa bonne foi. Il renouvelle donc son expérience en revêtant lui-même une cuirasse, mais Fraz parvient au dernier moment à intervertir la bonne avec une mauvaise. Féragus, touché par la balle dont il devait être protégé, devient fou et est interné. Il ne reconnaît même plus son fils venu le voir au cours d’une permission. Celui-ci retourne alors au laboratoire où il surprend Fraz en train de rédiger un rapport à ses supérieurs. Une bagarre s’engage entre les deux hommes durant laquelle Gérard tue l’Allemand. Décidé à innocenter son père, il repart pour le front avec la bonne cuirasse et le pare-figure qui donne « l’apparence d’un terrifiant masque d’or ». Il s’y illustre effectivement dans de nombreuses actions héroïques tandis que Féragus est réhabilité. Il serait erroné de penser qu’une telle affabulation est exceptionnelle. Elle correspond au contraire parfaitement à l’état d’esprit de l’époque où tout concourt à l’exaltation patriotique. On oublie en effet trop souvent aujourd’hui que l’immense majorité des créateurs (poètes, romanciers, peintres, dramaturges, cinéastes) participent alors activement à la « culture de guerre », c’est à dire à cette somme de représentations qui sert de cadre à l’investissement des populations dans le conflit.

11 Le 22 avril 1915, dans la région d’Ypres, les Allemands, au mépris des conventions internationales qu’ils ont signées, se servent pour la première fois de gaz asphyxiants devant le village de Langemarck. Dès lors, l’utilisation particulièrement cruelle de substances délétères sur le champ de bataille va marquer autant les chairs que les esprits10. L’horreur durable provoquée par les gaz dans l’opinion publique est amplifiée par de nombreux récits publiés dans les journaux (l’indignation et l’émoi que suscite cette attaque, considérée comme atrocement déloyale, renforce considérablement la haine de l’ennemi) dans lesquels Abel Gance puise des idées.

12 L’arme chimique, procédé abominable, tout en suscitant chez le cinéaste un fort sentiment d’aversion, le fascine au point qu’il lui consacre, en janvier 1916, un nouveau film aux allures de serial : les Gaz mortels (ou Brouillard de mort qui est le premier titre). Il s’agit de l’histoire d’un vieux savant, appelé Hopson, spécialiste en chimie expérimentale, qui, au début de la guerre, est sollicité par le gouvernement français pour inventer des substances toxiques afin de les utiliser contre les ennemis employant déjà ce « funeste moyen »11. Malgré son ardent patriotisme, le scientifique, « qui n’avait jamais pensé qu’au bien de l’humanité », refuse dans un premier temps de participer à un tel projet. Mais, après avoir appris le décès de son fils au front des suites d’une pneumonie due aux gaz asphyxiants, il décide de se mettre au travail dans une usine désaffectée mise à sa disposition. Hopson y élabore un terrible produit provoquant après inhalation une mort rapide. Là-dessus vient se greffer une sombre histoire de complot impliquant son neveu et sa nièce qui cherchent à l’éliminer afin de lui ravir sa fortune. Pour cela, ils sabotent les canalisations de l’usine, libérant une nuée de vapeurs nocives qui forment un épais brouillard. Lequel, au gré du vent, dérive dangereusement, menaçant de s’étendre sur la ville proche et d’empoisonner ses habitants. Toutefois, Hopson et son assistant parviennent à l’aide de puissantes fusées à disséminer les gaz mortels, évitant ainsi la catastrophe.

13 La mise en scène de Gance est résolument audacieuse, exploitant avec pertinence la dimension fantastique du sujet. On discerne déjà dans ce film les principales idées et figures de style qu’il perfectionnera par la suite et qui feront son succès. La séquence véritablement infernale de la panique des ouvriers qui, épouvantés, fuient l’usine envahie par une épaisse fumée blanchâtre, et celle montrant la course-poursuite pour stopper la nappe gazeuse sont très impressionnantes (ces images préfigurent celles de la terreur frénétique des vivants devant le cortège des morts dans les deux J’accuse, et celles de la panique de la foule à l’annonce de la destruction prochaine de la Terre que Gance tournera en 1929 dans les vieilles rues de Montmartre pour la Fin du Monde). La maîtrise formelle du cinéaste est parfaite : décors réalistes, grande variation dans l’échelle des plans, cadrages insolites, recours au montage alterné pour tenir le spectateur en haleine. Encore une fois, le souci du détail pousse Gance à faire porter par ses personnages des masques de protection (voir photographie ci-jointe) qui ressemblent énormément aux tampons respiratoires rudimentaires utilisés par les soldats, et qui ont été reproduits dans la presse illustrée et les actualités cinématographiques de l’époque. Ce film, étonnante expression indirecte des terribles répercussions de la guerre moderne, sort sur les écrans en septembre 1916, tandis que les Français utilisent à leur tour sur le front des engins suffocants, que l’escalade des hostilités chimiques ne fait que commencer, et que les autorités militaires alliées décident subitement de censurer toutes les informations à ce sujet. L’usage des gaz de combat, effroyable symbole du premier conflit industriel, va profondément marquer la mémoire collective, renforçant le sentiment d’horreur et de dégoût que suscitera le souvenir de 14-18 dans les années vingt et trente.

14 J’accuse, sur lequel Abel Gance travaille à partir de 1917, est bien évidemment son film le plus important et le plus original car il transcende les limites du simple film de guerre. Nous ne reviendrons pas sur l’élaboration complexe de ce projet et renvoyons à l’article que nous lui avons déjà consacré12. Il faut néanmoins rappeler qu’il s’agit d’une œuvre pluridimensionnelle s’intégrant dans un cadre de références sociales, artistiques, intellectuelles, économiques étroitement associées et interactives, qui a fortement conditionné la démarche du cinéaste. Oscillant entre mythe et réalisme, humanisme et nationalisme à tout crin, elle prouve à quel point Gance est impliqué dans la culture de guerre. L’étude de l’intertextualité du film est particulièrement intéressante tant est grande sa relation avec d’autres créations de l’époque. En outre, la composante documentaire de certains plans insérés notamment dans la troisième partie, largement inspirés dans leur composition plastique des récits de guerre d’Henri Barbusse, inscrit J’accuse dans l’univers contemporain et lui confère une force esthétique relativement nouvelle pour le cinéma français. Néanmoins, tout en faisant preuve d’innovation et de modernisme, Gance ne fait pas table rase du passé. Plusieurs aspects de son film ont des traits communs avec des formes de représentation anciennes, comme l’allégorie du chef gaulois, symbole de la résistance à l’invasion étrangère, qui incarne l’indéfectible combativité des soldats français. De tels clichés proches de l’imagerie d’Épinal, nombreux au début du conflit, s’estompèrent avec le temps, mais ne disparurent pas totalement comme l’atteste l’usage qu’en fit Gance, prouvant ainsi combien les mentalités, malgré l’expérience de la guerre, résistèrent au changement.

L’utopie pacifiste

15 Au lendemain de l’armistice, en l’espace de très peu de temps, s’opère un considérable renversement de situation. On passe en effet d’une acceptation collective du sacrifice au nom de la victoire à tout prix – à laquelle Gance comme tout le monde n’a cessé de croire –, à une forme de condamnation de la guerre considérée comme un mal absolu dont il faut se préserver pour toujours. Ce qui pourrait paraître contradictoire est précisément emblématique de l’évolution de la pensée des courants pacifistes qui se développent durant l’entre-deux-guerres. Une rupture radicale que l’historiographie actuelle explique fort bien :

Là où la guerre avait suscité, de 1914 à 1918, un profond consentement, lui-même adossé à un millénarisme d’espérance en une humanité neuve qui peut s’apparenter à un véritable « mythe de croisade », la trace de la guerre provoqua ensuite un rejet profond, au cours des années trente en particulier, un rejet à la mesure de ce qu’avait été la force de l’attente eschatologique initiale.13

16 On retrouve la trace de ce changement dans l’œuvre de Gance, qui prend une orientation nettement pacifiste à partir de 1919. S’inscrivant dans un système de référence fondamentalement différent, il réinterprète d’ailleurs son film J’accuse, lui donnant un sens pacifique qu’il n’avait pas à l’origine. Une lettre de 1925 à l’ancien député socialiste Albert Thomas (avec lequel il sera ensuite très lié), qui est devenu responsable du Bureau international de travail à la Société des nations (SDN), en porte témoignage :

Vous connaissez de réputation je pense mon film J’accuse. J’accuse la guerre – et vous savez peut-être quelle influence morale il a eue dans le monde entier – pour essayer de faire comprendre l’inutilité des massacres. Il était dans mon esprit, en suite à J’accuse, de faire une trilogie dont le second film se serait appelé les Cicatrices et le troisième film la Société des Nations. Ceci se passait en 1918. Vous voyez que j’étais wilsonien et anticipateur. Des considérations commerciales m’ont détourné de ce grand but. Je le regrette amèrement et suis prêt à y revenir car, en fin de compte, les grands problèmes moraux de l’humanité sont à l’heure actuelle à la base de tous les autres graves problèmes, et le cinéma doit là jouer son rôle magique de silencieux prédicateur.14

17 Dès lors, la frayeur rétrospective de l’extrême brutalité de la guerre apparaît à plusieurs reprises dans les projets de Gance, notamment tout au long de la préparation de la Fin du Monde. Des notes de travail parlent du pessimisme de ses personnages ayant connu le néant et le début du prologue de son premier scénario daté du 25 mars 1929 est on ne peut plus clair :

En ce temps-là les hommes se trouvaient si fatigués qu’ils ne pouvaient lever leurs yeux plus haut que les toits des banques ou les cheminées des usines. La guerre venait de terrasser les plus belles énergies, et les dernières croyances dans un Dieu juste s’en étaient allées au vent des haines. Le cœur du monde était anéanti par la douleur, les larmes et le sang en vain répandu. De la campagne la plus fleurie à la ruelle la plus déserte, la grande lassitude s’étendait comme un voile ou montait en tourbillons noirs avec la fumée des usines ; et les mères sur le seuil des portes n’apprenaient plus le rire à leurs enfants. Quant aux mâles, ils s’en étaient à peine revenus de la guerre, comme des troupeaux, échappés par hasard au massacre, que déjà l’ancien but, l’Argent, se rallumait, féroce, dans leurs prunelles.15

18 Ses deux héros, Martial et Jean Novalic sont des êtres désabusés dont les aspirations pacifistes sont très fortes. Le premier, chimiste, physicien, astronome, bien qu’ayant encore le profil scientifique des personnages des films précédents, s’est rendu compte que le progrès n’apporte pas systématiquement le bonheur aux hommes et que « les dangers des guerres, les dangers des révolutions, les dangers scientifiques restent plus grands et plus graves qu’ils n’ont jamais été ». Son frère Jean, poète maudit, sorte d’apôtre voué au rachat de l’humanité, en proie à un sombre désespoir devant « les fiévreux préparatifs de guerre qui s’opèrent de toutes parts », se laisse mourir par dépit. Mais c’est la fin du film, moment paroxystique représentant les dernières journées avant la chute de la comète sur la Terre annoncée par Martial, qui traduit probablement le mieux la psychose de la guerre, « le summum de l’épouvante qu’il soit possible d’atteindre humainement » écrit Gance16. Une séquence qu’il envisage de réaliser avec des moyens techniques hors du commun. Tout indique d’ailleurs, contrairement à ce que le cinéaste dira par la suite pour essayer de justifier l’échec de son film, qu’il souhaitait dès le départ faire un travail important sur la bande sonore :

Il n’y a pas, je le répète, de thème plus puissant. Chaque plan devient comme une sorte de dynamite visible qui fait sauter les charnières de la pensée normale. Les choses se présentent sous un angle absolument neuf, donc cinématographique, et jamais ressenties, jamais objectivées. Le synchronisme peut jouer dans tout ceci un rôle inimitable. Tous les bruits, toutes les sonorités connues et surtout inconnues pouvant intervenir comme facteur d’émotion dans cette apogée. La nouvelle densité de l’air ralentissant toutes choses, une partie des accidents seront vus au ralenti, permettant des catastrophes terrifiantes, permettant d’en décomposer l’épouvante. D’autre part le mélange dans l’air de protoxyde d’azote provoquera une sorte de bienheureuse torpeur muée en hilarité pour beaucoup, qui donnera à tous ces tableaux une physionomie inoubliable et dantesque.17

19 Et l’on comprend que le cataclysme provoqué par la collision imminente que Gance imagine fait écho, indirectement, à l’abomination de la guerre. Un aspect qui n’a pas échappé à certains critiques cinématographiques, comme le prouve ce texte publié après la sortie du film, et ce malgré plusieurs coupures opérées dans la séquence en question sans égard pour les intentions de l’auteur :

D’évidence, la comète dont le passage sur le globe doit entraîner la fin de la planète n’est qu’un prétexte. Abel Gance eût tout aussi bien pu évoquer la guerre des gaz, à laquelle son film fait d’ailleurs souvent songer. Une ultime leçon est nécessaire pour que les hommes se regroupent. C’est dans un extrême péril mondial que Gance recherche cette leçon.18

20 On pourrait ajouter que, dans l’esprit du cinéaste, les scènes d’orgies, sorte de tableau général de la décadence sociale, renvoient aux comportements des « années folles », à cette débauche de plaisirs où l’on cherchait, en vain, à oublier définitivement la guerre. Années d’insouciances qui ont été brutalement interrompues par la crise économique, laissant place à l’inquiétude, à l’incertitude.

21 Dans l’épilogue, la séquence de la réunion des États Généraux s’inscrit dans la droite ligne des principes sécuritaires que la Société des nations essaye de faire appliquer depuis sa création en avril 1919, afin de permettre aux différents pays y appartenant de construire ensemble une paix durable19. Si, dans la réalité, les tentatives d’arbitrage de l’organisation supranationale sont souvent vouées à l’échec, il n’en est pas de même dans le cinéma de Gance où les situations les plus désespérées prennent toujours une tournure favorable. Martial Novalic, qui préside les fameux États Généraux, finit par imposer ses idées universalistes. Il décrète notamment la prison à perpétuité contre quiconque inventera, utilisera ou perfectionnera des armes. Il fait détruire solennellement et symboliquement le dernier canon. Grâce à lui, la haine des races et les rivalités entre les peuples sont condamnées à disparaître.

22 Il faut quand même préciser que cette surenchère d’optimisme s’enracine dans un apolitisme pour le moins déconcertant. Gance a une vision de la situation internationale extrêmement confuse. Il écrit ainsi à propos de son personnage, faisant preuve de peu de lucidité, « [qu’]il n’obéit à aucun parti, [qu’]il apprécie autant Karl Marx que Washington, autant Lénine que Mussolini, [qu’]il sait qu’on ne peut pas voir clair politiquement d’un seul côté de la barricade, mais qu’il faut regarder toutes choses du dessus pour bien en pénétrer la signification »20.

23 Plusieurs remarques du cinéaste, tout en étant conformes à son ambition artistique, montrent qu’il se croit investi d’une mission. Il est en effet intimement convaincu que son film messianique jouera un rôle déterminant : « Le tremplin idéaliste est nécessaire à cette œuvre pour lui donner une profonde signification dans les années qui vont venir, alors que l’humanité paraît de plus en plus en plein désarroi moral »21. Plus loin, il prend soin de préciser : « […] élevant ainsi le cinéma à la hauteur d’une chaire, d’un code, ou d’un livre sacré »22. Mais, de toute évidence, l’utopie gancienne23 ne fait pas l’unanimité. Il suffit pour s’en rendre compte de lire les articles publiés juste après la sortie du film sur les écrans. Même les critiques les mieux disposés à son égard, tout en admettant souvent ses louables intentions, émettent de sérieuses réserves sur sa naïve vision prophétique. C’est le cas de Jean Fayard qui écrit dans Candide :

Nous avons affaire à un homme qui a des dons très exceptionnels de metteur en scène, qui cherche en chaque occasion à nous donner du nouveau, à se surpasser, à sortir des sentiers battus […] Certains passages, assez nombreux d’ailleurs, de ce film sont extrêmement réussis : d’abord tous les aspects de la vie mécanique moderne, imprimeries de journaux, stations de TSF, observatoires astronomiques […] Tout irait donc très bien, dans la meilleure des fins du monde, et nous applaudirions le plus vigoureux de nos metteurs en scène, s’il ne s’agissait que de quelques passages, et non d’une histoire qui se prétend coordonnée. Et là, hélas, on nage dans l’absurdité. On avait bien rarement entassé autant de sottises avec autant de conscience […] Quel malheur que tant de belles qualités soient gâchées et mises au service de sornettes aussi ridicules […] On aurait préféré des hypothèses défendables à toute cette idéologie à quatre sous.24

24 Georges Altman fait un constat à peu près similaire. Il commence son compte-rendu en précisant : « nous ne serons pas de ceux qui, par ailleurs permanents flatteurs de la plus basse production et des pires navets en cours, saisissent l’occasion d’une œuvre discutable, mais autre, pour s’acharner à belles dents et railler le destin malheureux d’Abel Gance ». Mais il reconnaît ensuite avoir assisté à la projection du film « crispé de gêne ». Il ajoute cependant à propos de la séquence de la panique :

Il y a là des images maîtresses, qui restituent une atmosphère hurlante et déchirante de corps, de bras, de visages, de cris, entrechoqués en une symphonie frénétique bien maniée […]. Ainsi, lorsque Gance supprime ses pauvres dialogues et toutes ces défroques d’humanité à qui il pensait donner chair et vie, quand il fait appel à la seule puissance de l’élément, vent, mer, foule, se retrouve-t-il devant nous.25

25 Les principaux détracteurs du cinéaste se situent naturellement à l’extrême droite. C’est ainsi que les rédacteurs de l’Action française, farouchement hostiles à toute forme d’internationalisme qu’ils assimilent au bolchévisme ou au judaïsme, s’en donnent à cœur joie. Jean-Pierre Gelas écrit notamment :

Si nous reprenons les passages les plus importants de la Fin du Monde, nous prenons sur le fait la corrélation entre l’indigence de l’esprit et la platitude de l’image et du dialogue : nous voulons parler de la scène des États Généraux de la Terre et des proclamations de l’astronome. Aucune grandeur ne peut et ne pourra jamais se dégager des bêlements couards sur la fraternité des hommes, des classes et des pays, ni des phraséologies ronflantes, ni des notions primaires sur les rapports sociaux.26

26 Mais le plus virulent est François Vinneuil (alias Lucien Rebatet), attaquant personnellement le cinéaste avec le style si haineux qui le caractérise :

  1. Abel Gance est le type du vieil adolescent qui traverse l’existence avec des rêves de collégien. Les gens de cette sorte, lorsqu’ils n’ont pas de génie, sont terriblement ridicules. Mais, vraiment, pourrait-on s’indigner contre eux ? Nous osons à peine ajouter que M. Abel Gance est juif, ce qui éclairerait toutefois le débat. Plus d’un Israélite pourrait s’offusquer à son bon droit de se voir confondu avec ce primaire en délire. Mais le messianisme de M. Gance prend des formes trop puériles pour qu’on veuille l’assimiler à des ferments destructeurs, aux souffles révolutionnaires qui accompagnent le peuple errant.27

27 Toutefois, son projet le plus ouvertement pacifiste est le second J’accuse, qu’il entreprend à partir de mai 1937. Il évoque la montée des périls pour en justifier la réalisation. Il est vrai que depuis 1931 la situation internationale s’est constamment dégradée. Les Japonais ont occupé la Mandchourie. En mars 1935, Hitler a rétabli le service militaire obligatoire. L’année 1936 a été marquée par le début de la guerre civile espagnole et l’invasion de l’Éthiopie par les troupes mussoliniennes. À peine dix ans après le pacte Briand-Kellog, qui déclarait la guerre hors la loi, les belles promesses de paix universelle auxquelles Gance était tant attaché ont volé en éclats et la menace d’un prochain conflit européen n’a jamais été aussi grande. Cependant, il croit encore, parmi d’autres, qu’il suffit de le vouloir pour empêcher la catastrophe.

28 Ce refus obstiné d’accepter la guerre comme inévitable est tout à fait symptomatique du credo pacifiste. Comme l’a bien montré Antoine Prost, à cette époque, les anciens combattants, niant l’évidence, continuent à penser que la guerre n’aura pas lieu car c’est pour eux un devoir moral que de rejeter jusqu’à son idée même28. Une position qui sera lourde de conséquences. Chez Gance, elle est d’autant plus surprenante qu’elle se nourrit toujours de cette croyance à un renversement de situation, quasi providentiel, par l’action de son cinéma, auquel, nous l’avons vu, il assigne un sens supérieur. En 1937, il se souvient sans doute qu’en octobre 1919 plusieurs journaux, dont le Neue Wiener Tageblatt, déclaraient que si son J’accuse avait été montré sur les écrans du monde entier en 1913, le conflit aurait été rendu presque impossible. D’où ce nouveau projet qu’il conçoit comme une création ambitieuse dont l’objectif affiché est de rapprocher les peuples par l’image afin, dit-il, de « rayer la guerre de l’avenir des hommes » :

Au lendemain de la guerre, on parlait des États-Unis d’Europe. L’Europe aujourd’hui est divisé en deux blocs rivaux. Nous respirons un air empoisonné et nous dormons sur des millions de tonnes d’explosifs. N’est-il pas du devoir de tous ceux qui peuvent toucher un large public, qu’ils soient orateurs, écrivains ou cinéastes, de dénoncer les dangers qui nous environnent ? Comme le livre, le cinéma a sa mission et mon film n’aura pas été inutile si, comme je l’espère, il incite le spectateur à faire un retour sur lui-même. Ne sommes-nous pas, tous, un peu responsables de l’état de choses actuel ?29

29 La confiance excessive qu’il a en lui-même et en son projet le pousse à demander à l’armée de mettre à sa disposition la bagatelle de 1 000 soldats. On lui répond, naturellement, que dans les circonstances d’alors, cela n’est pas possible. Suite à ce refus catégorique, Gance envoie au ministre concerné une lettre où il exprime sa déception et son incompréhension, insistant encore sur le caractère exceptionnel de son film :

Ainsi, en 1918, pendant la guerre, j’obtiens, pour un film qui en dénonce les dangers, le concours de plusieurs milliers d’hommes qui, revenant du front ou y repartant, étaient seuls les véritables acteurs du grand drame que j’exécutais et, en 1937, en temps de paix, les mêmes concours pour le même objectif me sont refusés sous des prétextes fallacieux. Que des bureaux ne comprennent pas, rien d’extraordinaire. Le contraire serait une originalité ; mais qu’un homme de votre qualité et de votre cœur ne saisisse pas l’importance considérable que ce film peut prendre, à un des tournants les plus tragiques de notre histoire européenne, me laisse dans une mélancolie indicible. […] Il est impossible, quand on la connaît, de ne pas sentir l’énorme importance que cette œuvre doit prendre dans la vie internationale pour défendre l’esprit pacifique de notre pays. Je suis trop loin de la politique, vous le savez, pour que le film, à aucun moment, puisse s’embarrasser d’une étiquette, mais il me paraît à ce point nécessaire qu’il est impossible qu’un ami ne comprenne pas la portée du cri d’appel et de souffrance qu’il jette aux hommes.30

30 Il est frappant de constater à quel point Gance veut donner l’impression d’une continuité dans son œuvre entre 1918 et 1937. À la fin de sa lettre, il prend aussi bien soin de dire avec insistance qu’il ne fait pas de politique. Ce qu’il avait déjà affirmé, peu de temps auparavant, dans un entretien accordé au quotidien Paris-Soir31 où il prétendait rejeter toute influence des thèses développées par Aristide Briand ou Ilya Ehrenbourg, revendiquant au contraire un pacifisme impartial proche, selon lui, des idées de Jean Giono et de Louis Ferdinand Céline. Pourtant, la dimension politique n’est pas totalement absente de son projet, du moins au départ, comme l’atteste la lecture du premier scénario. On y trouve en effet des références directes à certains discours, en particulier ceux du radical-socialiste Daladier, alors ministre de la Défense nationale du cabinet Blum.

31 Au demeurant, l’aspect le plus engagé de son récit, sur le plan idéologique, concerne l’un des épisodes parmi les plus sombres de la Grande Guerre : celui des fusillés pour l’exemple. Dans le prologue du scénario, Gance fait référence de façon explicite à l’affaire célèbre des exécutions sommaires de soldats français à Vingré32. Cependant, pour les besoins de la fiction, il la transforme considérablement. Un de ses personnages, François Laurin, exténué après de durs combats, est condamné à mort avec onze de ses camarades pour avoir refusé de remonter en ligne. Jean Diaz, son ami, désigné pour le peloton d’exécution, lâche son fusil et vient se placer parmi les soldats devant être fusillés. Un adjudant l’abat de deux coups de revolver. En fait, il ne meurt pas. Malgré une très grave blessure (un projectile s’est logé dans un lobe de son cerveau), il parvient à s’en tirer et retourne chez lui après l’armistice.

32 Un tel récit n’a rien de surprenant tant il est vrai que, durant l’entre-deux-guerres (surtout entre 1921 et 1935), la figure du fusillé pour l’exemple s’impose dans l’espace public à travers les multiples campagnes de réhabilitation qui défrayent la chronique33. La littérature de guerre34, que Gance connaît très bien, évoque aussi fréquemment le cas de ces martyrs imputés à l’arbitraire de la justice militaire. Cette figure du fusillé devient donc un enjeu de mémoire et une image obsédante35.

33 D’une façon générale, le débat autour de cette question, orchestré par les associations d’anciens combattants, la Ligue des droits de l’homme et les partis de gauche, est récupéré par tous les militants pacifistes qui y voient une des plus éclatantes preuves de l’absurdité de la guerre. D’où le vif intérêt que le cinéaste porte encore à ce sujet en 1937. Toutefois, craignant probablement que la censure (toujours extrêmement méfiante et intransigeante lorsqu’il s’agit de cinéma) refuse de laisser passer une telle scène, il abandonne cette position critique en cours de route. Du reste, tout comme Raymond Bernard qui, en 1930, dans son adaptation pour l’écran des Croix de bois de Roland Dorgelès, avait volontairement supprimé le chapitre « Mourir pour la patrie » relatant l’exécution d’un soldat français.

34 Par ailleurs, Gance se souvient que, durant la guerre de 1914-1918, les constantes améliorations apportées aux systèmes de protection des soldats conduisirent les belligérants à inventer sans cesse de nouvelles armes toujours plus meurtrières. Aussi présente-t-il son héros Jean Diaz, rendu à la vie civile, comme une sorte d’antimilitariste :

Prévoyant le cataclysme possible d’une nouvelle guerre, il cherche comment il pourrait déjà en diminuer les effets. Et il invente, car son esprit sur ce sujet n’est jamais en repos, un cristal plus résistant que l’acier le plus dur, verre qui peut remplacer les plus épais blindages des navires, verre qui peut protéger mieux qu’une tourelle d’acier en laissant la visibilité. Il expérimente ses fameux masques de verre qui résistent aux projectiles les plus forts et rendent les blessures à la face à peu près impossibles (très belle scène de cinéma). L’étonnement des ingénieurs militaires est sans précédent. Les lois de la guerre peuvent être bouleversées mais Jean ne veut pas vendre le secret de son invention quand il s’aperçoit qu’elle n’aurait pour effet que d’augmenter encore davantage les engins de destruction.36

35 Le temps n’est plus à la fabrication d’armes redoutables. Désormais, toutes les énergies doivent converger vers la paix. Le cinéaste dit d’ailleurs : « Il faut abolir l’esprit de guerre et non lutter avec les moyens scientifiques pour essayer de la supprimer »37. Il n’est pas inutile de noter qu’il avait déjà été question, au moment de l’écriture de la Fin du Monde, de faire du personnage de Martial Novalic un inventeur voulant servir la cause pacifiste. C’est Georges Buraud38, un assistant de Gance, qui lui suggéra d’aller dans ce sens39. Le moyen d’empêcher les guerres mis au point par Novalic, refusé par tous les gouvernements, fonctionnait avec des appareils émettant des ondes mortelles sur une très grande hauteur et sur une largeur presque indéfinie. Ces « murs d’électricité infranchissables », comme des remparts modernes, auraient permis de garder l’intégrité territoriale de chaque pays. Là encore on mesure combien l’influence de l’actualité avait pesé sur l’évolution du scénario. Il suffit de rappeler que depuis 1925, suite à une proposition de Paul Painlevé, ministre de la Guerre, on parlait de fortifier la frontière Nord-Est pour se protéger d’une éventuelle invasion ennemie, et que cela déboucha sur l’édification de la ligne Maginot (du nom du député qui fit voter la loi permettant sa construction) en 1930. La suggestion de Buraud était donc sur ce point précis particulièrement significative ; mais Gance, in fine, ne la retint pas.

Le poids des morts sur les vivants

36 Les historiens, spécialistes de la période, ont bien montré que la question du deuil est absolument essentielle à la compréhension de l’entre-deux-guerres. Son ampleur est telle qu’aucune structure sociale n’y échappe40. Le rappel de la tragédie prend le pas sur celui de la victoire. D’où la multiplication des commémorations, depuis l’édification des monuments aux disparus jusqu’aux diverses cérémonies du souvenir, qui témoignent de la mise en place d’un véritable culte des morts.

37 L’œuvre de Gance, au cours des années vingt et des années trente, traduit en aboutissement cinématographique un tel processus. L’hécatombe de 14-18 est un fardeau qui pèse sur la conscience du cinéaste. Un état d’âme qu’incarne alors merveilleusement ce plan symbolique (et prémonitoire en ce qui concerne l’acteur puisqu’il succombera peu de temps après la fin du tournage) de la Roue représentant le calvaire de son héros aveugle, Sisif, qui porte une croix sur l’épaule, le long d’un chemin en pleine montagne, jusqu’à l’endroit où repose le corps de son fils. Or, en avril 1921, alors que Gance travaille sans relâche au montage définitif de ce film, sa jeune femme, Ida Danis, meurt de la grippe espagnole41. En juillet de la même année, alors qu’il est à New-York pour présenter J’accuse, il apprend le décès de son ami et acteur fétiche Séverin-Mars. On devine combien les disparitions consécutives de ces deux êtres chers l’ont affecté, tout en accentuant sa proximité avec la mort. Son chagrin et sa douleur entrent alors en résonance avec le deuil de la société française. Cette assimilation du drame personnelle au drame collectif paraît décisive pour comprendre la psychologie du cinéaste. D’ailleurs, le début du discours qu’il prononce en guise de notice nécrologique lors de l’inauguration du buste de l’acteur, en octobre 1922, en dit long sur cette obsession de la mort de masse :

Nos morts, nos chers morts creusent leur tombe aussi dans notre cerveau et ils y font un trou noir où ils vivent en silence toujours… Toute ma tête est déjà un cimetière, et je ne sais même pas si je n’ai pas été obligé d’enlever d’anciens morts pour y placer les nouveaux !42

38 Face à qu’il considère comme une effroyable fatalité, il se demande s’il ne s’agit pas d’un signe du destin : « Est-ce pour m’exhorter à m’élever plus haut dans l’ombre de leur croix ? »43. On ne s’étonnera pas, non plus, de cette lettre de l’acteur disparu, qu’il imagine de toutes pièces, et qu’il lit également à cette occasion :

Mon cher Gance. Il y a des morts qu’on n’enterre jamais ! Vous le savez bien, vous qui les fites revenir dans J’accuse. C’est parce que vous serez moins étonné qu’un autre en lisant cette lettre que que je vous ai choisi. J’ai appris qu’on parlait de moi aujourd’hui et j’ai décidé de venir moi aussi directement me mêler à la fête. Vous allez voir mes parents, mes amis, faites-leur bien comprendre, mon cher Gance, quel miracle s’est accompli avec votre Art. C’est peut-être la première fois que le film empêche réellement de mourir. Qu’ils se rassurent. Je reviendrai tous les soirs sur les écrans du monde entier, portant sur mes épaules l’invisible et lourde croix de la Fatalité qui alourdissait déjà les épaules d’Œdipe et de Prométhée.44

39 En fait, l’idée de faire revivre « les grands absents » par le cinéma, qu’expriment fort bien ces quelques lignes rédigées avec une émotion palpable lors de circonstances particulières, est récurrente dans l’œuvre de Gance depuis 1916. On pense immédiatement à cette séquence hallucinatoire de la résurrection des soldats tombés sur le champ de bataille dans son premier J’accuse. Cette scène, dans la pure tradition macabre, s’inspirant nettement de l’imagerie médiévale où l’on voit des irruptions de « transi » venant délivrer une leçon aux vivants terrorisés45, est une mixture assez singulière de valeurs nationales et de foi chrétienne. Elle scelle la dimension eschatologique du film. Gance reprend le thème pratiquement vingt ans plus tard46. Mais on oublie trop souvent le changement radical de signification entre les deux versions. En 1918, les morts sont des Français qui « se réveillent » pour aller à l’arrière vérifier que leur sacrifice n’a pas été inutile (et non pour condamner la guerre). Le message des défunts est une accusation contre les fils indignes, les femmes infidèles et les profiteurs de guerre. En 1937 le contexte historique est complètement différent. Le cinéaste, devenu ardent pacifiste, est persuadé que les populations des ex-belligérants ont oublié les innombrables victimes de la Première Guerre mondiale. Il conçoit donc son film comme un véritable monument, au sens propre du terme (d’ailleurs le générique a l’apparence d’un texte gravé dans une pierre tombale), érigé à la mémoire des disparus, une leçon d’histoire pour rappeler aux hommes le douloureux souvenir de la génération perdue. Il y met en scène une « levée » de tous les morts de la Grande Guerre (toutes les nationalités sont représentées, y compris les Allemands), qui sortent de leur nécropole à l’appel d’un ancien combattant (Jean Diaz alias Victor Francen) pour venir effrayer les vivants, afin, cette fois, de les dissuader de se battre à nouveau, d’éviter le retour de l’horreur. Visées pacifistes que résume parfaitement ce texte de Gance, dans un style morbide d’une rare dureté, figurant dans la brochure publicitaire du film :

Il ne peut pas être vrai que le sacrifice de millions d’êtres humains, dont les corps refroidis ne sont pas tous encore pourris, ait été vain. Il ne peut pas être vrai que l’idéal pour lequel ils sont morts n’ait été qu’une immense duperie fardée de gloire. Il ne peut pas être vrai qu’on ne puisse empêcher de se rallumer l’incendie qui les a consumés. Ou si cela est vrai, tant pis pour nous. Vous tous, morts de Verdun et morts de l’Yser, morts de la Somme et de Champagne, morts des plaines boueuses et d’au delà des monts, morts tués en plein ciel, morts couchés au fond des océans, morts noircis par les gaz, morts déchiquetés, morts dont le sang n’est pas encore sec, levez-vous et criez : Assez ! Assez ! car on vous a juré, pour que vous acceptiez de mourir, que cette grande guerre des Peuples serait la dernière. Assez ! si à vos enfants on a appris à oublier que c’est pour eux que vous avez crevé. Assez ! s’il n’a servi à rien que vingt hivers vous gèlent, si vous n’êtes qu’un engrais moins bon que les phosphates, si l’Inconnu n’est plus qu’une idole falote, si l’on se hait encore, si les champs qui vous couvrent ne connaissent plus la Paix […].47

40 L’attitude du personnage principal est comparable à celle des nombreux anciens combattants qui, au lendemain de l’armistice, culpabilisent fortement en songeant à la mort de leurs camarades. D’ailleurs, pour atténuer sa douleur, Jean Diaz, désireux de vivre à l’endroit devenu sacré (ad sanctos) où il aurait pu (dû) mourir avec les autres, s’installe dans une maison à proximité de Douaumont car, dit-il, « c’est là que ma vie s’est arrêtée ». On découvre alors en gros plan, sur un mur de la pièce où il vit prostré, une croix constituée des portraits photographiques de ses amis disparus qu’il vénére. Un travelling arrière vient ensuite le cadrer : cet élargissement du champ, par un lent mouvement d’appareil, permet de relier symboliquement les onze morts au seul rescapé, à celui qui a fait le serment que « tant qu’il y aura des survivants de la guerre, il ne sera pas possible que ça recommence ». L’hommage que Jean Diaz rend à ses camarades s’apparente à une véritable sanctification. Toute son existence est désormais destinée à faire en sorte que les vivants se souviennent d’eux et qu’ils renoncent à la guerre. Venant se recueillir sur le lieu où ils sont enterrés, il leur parle en ces termes poignants :

Vous dormez là, vous êtes onze morts dans la terre, mais dans mon esprit et dans mon cœur vous êtes terriblement vivants ! Vous me voyez, vous m’entendez, j’en suis sûr, vous réclamez de moi ce que je vous ai promis pour vous aider à mourir ! Je vous ai dit que cette guerre serait la dernière, que votre sacrifice ne serait pas inutile, que votre martyre serait sanctifié par l’amour et la paix entre les hommes !… Eh bien ! écoutez-moi : je ne vis plus que pour cette promesse, pour accomplir cette promesse ! Je ne suis qu’un pauvre homme seul, je ne suis qu’une ombre, je ne suis rien, mais j’ai toute votre force en moi, toute la force de tous les morts ! Et je serais votre parole et votre geste s’il fallait arrêter la guerre de demain !

41 Dans les films de guerre à tendance pacifiste réalisés en France entre 1928 et 1938, on trouve presque toujours des acteurs et des non-professionnels anciens combattants pour incarner les personnages de soldats48. La présence de ces hommes ayant vraiment connu l’épreuve du feu confère une dimension analogique aux images de fiction où ils apparaissent. Ils constituent, du moins c’est ce que les réalisateurs et le public pensent, un lien physique avec le passé, comme une garantie d’authenticité, un label de réalité.

42 Abel Gance va plus loin en faisant appel pour la première fois à des rescapés de la guerre très particuliers : les gueules cassées. Les mutilés de la face sont ceux qui, incontestablement, ont perdu, à travers leur visage, l’essentiel de leur identité personnelle49. Victimes vivantes emblématiques des horreurs de la guerre, leurs corps suppliciés renvoient à la vérité atroce d’une mort inachevée. Gance est persuadé que leur participation à son film est indispensable pour convaincre le public, une fois pour toute, de la monstruosité de la guerre. Ce qu’il appelle « la grande leçon de l’épouvante »50. Une intention que le colonel Picot, président de l’Association des gueules cassées, a bien compris, comme le prouve ce texte dans lequel il expose les raisons qui l’ont décidé à apporter son patronage au film :

J’accuse est un appel à la paix, une dénonciation pathétique des horreurs de la guerre. Or, nous, qui sommes les blessés de guerre les plus douloureusement marqués dans leur chair même, ceux dont le visage reste un témoignage impitoyable des atrocités vécues, nous continuons à lutter de toutes nos forces pour éviter le retour de pareilles heures. […] Le dégoût de la guerre s’estompe, s’affaiblit ; on peut distinguer chez les jeunes gens qui n’en ont pas connu les réalités sanglantes, une espèce de consentement plus ou moins avoué à la réédition d’un pareil crime. Nous devons lutter contre cette tendance à l’oubli. Que nos souffrances servent au moins à cela, puisque le souvenir de la grande tuerie n’est pas chez nous qu’un sentiment intime, mais qu’il est, hélas, inscrit ineffaçablement dans notre chair et que nous avons le triste privilège d’en communiquer l’image grimaçante, exacte aux générations actuelles. Celle d’une calamité sans contreparties qui l’excusent.51

43 Le fait que quarante de ces hommes défigurés aient accepté de défiler devant la caméra de Gance est exceptionnel. Il ne faut pas oublier en effet que, compte tenu de leur cruel handicap, beaucoup d’entre eux vivaient en reclus, à l’abri des regards. Dans ces conditions, on peut imaginer combien il leur fut difficile et sans doute douloureux, pour satisfaire les exigences du cinéaste, d’être de nouveau plongés dans l’atmosphère de la guerre. Cela explique le vibrant hommage que Gance leur adresse, au début du tournage, sur le terrain militaire du polygone de Vincennes :

Merci messieurs d’être venus. Merci d’avoir consenti à reprendre une tenue et des attitudes qui pour nous ne sont plus qu’un ignoble cauchemar. Ce cauchemar, cette vision d’horreur, que vous m’aiderez à réaliser, je veux qu’elle frappe tout le monde. Nul mieux que vous ne pouvait m’aider.52

44 Le résultat final est à la hauteur des espérances du cinéaste. Aujourd’hui encore, il n’est que de voir la fin de la séquence de la levée des morts, où les gueules cassées apparaissent en spectres, pour être saisi d’effroi. Il émane de cette composition symbolique, de ce « paroxysme visuel » comme disait Gance, une immédiateté brutale, envahissante et oppressante, qui met très mal à l’aise.

45 En fait, il s’agit d’une quadruple surimpression d’images (procédé esthétique déjà expérimenté dans la Roue et Napoléon) : l’arrière-plan correspond à un authentique ciel nuageux ; les croix ont été filmées devant l’ossuaire de Douaumont ; le « réveil des morts », constitué de dix-neuf figurants portant des masques de squelette qui sortent de leur tombe et des cimetières, a été tourné en studio. La marche des gueules cassées enregistrée au polygone de Vincennes vient donc se superposer aux trois vues précédentes53.

46 Du coup, dans un premier temps, on ne les distingue pas trop. Puis, lorsqu’ils avancent de toutes parts en direction de la caméra jusqu’à être cadrés frontalement, l’horreur s’impose. Soudain les mutilés semblent interpeller les spectateurs dans la salle de cinéma. La voix de Victor Francen, en contrepoint sonore, dit alors : « Regardez-les bien, pour que l’envie de vous battre s’arrache à jamais de vos cervelles ! C’est en remplissant vos yeux à satiété de tous les cadavres horribles de la guerre que les armes tomberont de vos mains ! ». La sensation de terreur est intense. Pour bien comprendre le sens de cette représentation de la mort, sous les traits d’hommes agonisants, de corps atrocement mutilés, il faut se rappeler que dès le début des années vingt les anciens combattants étaient persuadées que pour mobiliser l’opinion contre la guerre il fallait d’abord l’émouvoir et l’impressionner. On parlait ainsi de « saine épouvante » et « d’éducation par l’image » pour éviter le retour de la barbarie : « Ne serait-ce pas rendre un réel service à l’humanité que la forcer à voir ce qu’elle n’ose pas regarder, la mettre face à face avec la monstrueuse réalité, la contraindre à réfléchir aux conséquences de certains actes irréparables ? »54 s’interrogeait l’un d’entre eux, en 1926, alors que le préfet de police de Paris venait d’interdire à un artiste d’exposer au Salon des Indépendants une œuvre représentant le corps d’un soldat décomposé, ligoté à un barbelé. Or, visiblement, vingt ans après l’armistice, les autorités estiment encore que de telles images témoignent de façon trop violente des terribles conséquences de la guerre, puisque les censeurs demandent à Gance d’enlever ou de raccourcir cinq plans parmi les plus choquants avec les gueules cassées55.

47 Malgré les coups de ciseaux qu’ils devinent ça et là, et abstraction faite des lourdeurs de la partie mélodramatique, les critiques cinématographiques, dans leur grande majorité, soulignent l’indéniable effet de cette séquence envoûtante :

Il n’empêche que le lyrisme de J’accuse, accusation véhémente contre la haine et la folie meurtrière, nous empoigne, que certaines images s’imposent violemment à l’imagination […] On reprochera quelques longueurs et la greffe inutile d’une intrigue romanesque. Le meilleur est l’évocation cauchemardesque des morts, avec au premier plan le défilé pitoyable et hallucinant des gueules cassées. À lui seul, ce défilé est un plaidoyer pour la paix.56

48 Quant à l’ancien cinéaste André Antoine, qui connaît parfaitement Gance, il l’égratigne en faisant ressortir les défauts structurels de son film :

Au cours d’une carrière où il semble qu’il n’ait rien appris, nous retrouvons Abel Gance dans sa nouvelle production avec ses mêmes remarquables qualités et ses nombreux défauts […]. On peut estimer une si généreuse entreprise (faire se lever les morts pour s’opposer à la nouvelle guerre), mais il y a dans le film une rupture d’équilibre entre la première et la seconde partie qui en compromet l’intérêt et l’émotion. On ne peut évidemment qu’admirer le désintéressement et la foi d’Abel Gance qui a dû, comme il le fait si souvent, dépenser beaucoup de temps, beaucoup de travail et d’argent à une œuvre qu’il rêvait gigantesque, mais elle reste assez discutable.57

49 Mais, encore une fois, les plus outrageusement opposés à la démarche de Gance se situent à l’extrême droite de l’échiquier politique, comme en témoigne ce texte de Vinneuil dont les propos ignominieux sont absolument sidérants :

Cet ancien virtuose de la caméra n’est même plus capable maintenant d’enchaîner deux plans. Prenons pour ce qu’il veut son « réveil des morts ». Il pourrait du moins être visuellement saisissant. Mais sa réalisation est d’une pauvreté ridicule. Ces minables surimpressions voltigeant dans un orage d’opéra sont au cinéma de 1938 ce qu’est un gribouillis d’écolier à la peinture. […]. On s’échappe de là abasourdi, écrasé par de tels flots d’imbécillité et de démence. Le crétin qui a signé J’accuse est le pompier n° 1 du cinéma français […]. Ce sont d’infâmes polissonneries de petit esthète prudemment embusqué – comme tous les objecteurs et tous les pacifistes – qui n’a jamais su ce qui se passait à Verdun […]. Comment le colonel Picot a-t-il pu prêter pour cette mascarade les plus tragiques des gueules cassées ? D’anciens soldats ont donc accepté qu’un jocrisse étalât ces plaies, qu’il en jouât comme des larmes d’une cabotine, qu’il en fît un mélo démentiel. Quelle tristesse ! Hélas ! J’accuse peut bien devenir le film officiel d’un régime qui a saboté la victoire, qui abrutit et qui émascule par la jérémiade juive et démagogique un des plus vieux et des plus fiers pays d’Occident.58

La faillite des illusions

50 Le 5 janvier 1938, Abel Gance remet une première copie de travail à la Société de Production et d’Exploitation du Film J’accuse. De nombreux problèmes vont alors se succéder à un rythme soutenu. Un ensemble de correspondances permet d’en reconstituer la chronologie59.

51 Il y a d’abord les exigences de la censure dont nous avons parlé. Puis, les deux gérants de la société de production, MM. Desbrosses et Renault-Decker, lui reprochent d’avoir terminé avec quatre mois de retard par rapport aux délais prévus dans son contrat, et d’avoir sensiblement dépassé le budget. Mais c’est surtout la longueur du film qui suscite de sérieuses critiques. La copie montée fait 4 000 mètres alors que le cinéaste s’était engagé à ne pas dépasser 3 200 mètres. Une fois n’est pas coutume, il consent à faire quelques coupures. Les producteurs décident alors, pour la première fois en France, avant la sortie officielle, d’organiser une projection pour tester les réactions du public dans la salle de cinéma du village de Villeparisis (commune de Mitry-Mory). Dans une lettre datée du 15 janvier, Gance exprime son désaccord :

La copie qu’on y présentera ne sera plus conforme à l’originale puisque nous y avons fait des coupures et des changements. J’ajoute à cela que sa qualité défectueuse, quant au son et à la photographie, la rend impropre à une présentation dans un cinéma ne disposant pas des perfectionnements les plus modernes. Dans ces conditions, n’estimant pas que cette présentation réponde à son objectif qui était d’atteindre une véritable masse populaire, à Saint-Denis, par exemple, comme je l’avais suggéré, ou dans un quartier des boulevards extérieurs qui aurait donné une réelle impression de la réaction du grand public ouvrier, j’estime, à mon sens, inutile que j’y assiste car elle ne peut que fausser mon esprit dans tous les cas.

52 Finalement, il se rend à la projection qui, si l’on en croit la presse spécialisée60, est un succès. Il n’empêche que peu de temps après, les producteurs reviennent à la charge. Les tentatives de Gance pour justifier et défendre ses choix de metteur en scène ne servent à rien, il doit se résoudre à accepter de supprimer d’autres passages avant la sortie du film en exclusivité à l’Ermitage le 21 janvier. Le lendemain, il reçoit de la société de production une lettre recommandée exigeant de nouvelles coupures. Une liste de plans est établie contradictoirement le 23 janvier. Malgré cette troisième concession, les producteurs, que décidément rien n’arrête, prennent la responsabilité, sans l’accord de Gance qui s’est absenté de Paris, de raccoucir encore la copie. Dans une longue lettre envoyée à Gilbert Renault-Decker le 4 février, le cinéaste proteste vivement, faisant valoir sa compétence et son expérience pour défendre la structure narrative de son film :

Je me refuse à croire que, derrière moi, vous auriez « arrangé » le film sous les influences diverses qui vous assiègent et dont votre jugement personnel n’a pas su faire le lit. Je le déclare tout net : le film ainsi émasculé court à un échec certain, le drame sentimental étant, pour la foule, la seule porte qui nous permette de passer au drame d’idée. Quand il ne reste que l’idée le public s’en va, son intérêt n’étant pas éveillé par le conflit des personnages. Ce sont ces premières leçons de dramaturgie qui ont fait la fortune aussi bien du premier J’accuse que du Maître des Forges et qui, ainsi méconnues, font d’une grande œuvre un film ennuyeux et soufflé. Et notez bien ce qui va se passer : plus le film sera coupé et plus il sera interminable. Il était déjà abîmé sérieusement avec les dernières coupures que j’avais acceptées à contrecœur et ce pour pouvoir partir d’accord avec vous et bien montrer ma bonne volonté. L’avis de vingt personnes bien intentionnées ne correspond pas, pour moi, à l’avis des salles populaires dont le sens critique ne s’exerce pas comme le vôtre. J’ai une expérience beaucoup plus solide que celle de tous les critiques sur cette matière et le succès d’un film ne va, avant tout, je le répète, qu’à l’histoire dramatique des personnages. Or, celle-ci, en supprimant le conflit entre Hélène et sa mère, entre Hélène et Jean, n’existe plus. Trois mille cinq cent mètres pour voir un homme ne pas faillir à son serment ne fait pas un sujet de film […]. Ainsi réduit, le film, pour les salles innombrables qui passent 5 000 mètres, devra s’accommoder d’une autre production. Ceci est, de beaucoup, le plus grave danger pour cette sorte de film qui demande à être vu avec un œil neuf et non fatigué. Vous me répondrez : « Nous ferons une séance de plus par jour ». Quel piètre raisonnement puisque vous n’aurez personne dans la salle. Il faut savoir gagner dans le temps ce qu’on perd dans l’instant. J’accuse, croyez-moi, aurait eu la vie longue. Vous n’avez pas entendu ma voix et j’ai perdu six mois de souffrance pour rien. […] Né avec ses défauts, longueur et lenteur du rythme, ce film pouvait faire une grande carrière en France. Coupé comme on me l’annonce, et je ne saurais trop vous le répéter, c’est un squelette sans vie où l’idéologie a pris la place de la sentimentalité. De deux maux, il faut choisir le moindre. Vous avez choisi le pire. […]

53 Cette lettre pleine d’amertume est emblématique des difficultés à répétition auxquelles Gance se heurte avec ses producteurs. Début février, à deux reprises encore, en dépit des protestations qu’il émet, J’accuse est amputé de plusieurs mètres. Le désarroi du cinéaste atteint son comble lorsqu’il s’aperçoit de la disparition de la scène du bûcher qui montrait, à la fin de la séquence de la levée des morts, le lynchage de Jean Diaz par la foule en délire. Il craint alors que le film, vidé de son contenu, ne devienne absolument indéfendable61. Sur ce point, Renault-Decker lui répond que, d’une part tous les acheteurs étrangers ont demandé que cette scène soit enlevée, et que, d’autre part, à la séance de gala organisée pour les gueules cassées et les anciens combattants, le public dans son ensemble a considéré l’épisode du bûcher comme « une anecdote superfétatoire ». Il termine son argumentation en disant : « Tel qu’il passe aujourd’hui à l’Ermitage, le film a deux heures de durée et aucune critique défavorable n’est plus recueillie auprès des spectateurs – hélas trop rares ! – qui y assistent ». Cette question de la bonne longueur du film ne se réglera pas pour autant. Du moins, c’est ce que tend à prouver une lettre adressée à Gance, le 4 octobre 1938, par son scénariste Steve Passeur, dans laquelle il lui conseille, avec moult précautions et en flattant son amour-propre, de réduire encore la copie de J’accuse :

[Pour moi,] le film n’est pas trop long parce que j’ai pour le regarder les yeux d’un admirateur acharné. Dans l’absolu il est tout de même trop long parce qu’il est trop riche, trop dense et d’une intensité dramatique que le spectateur normal ne peut pas supporter si longtemps. Je me souviens de la protestation que vous avez faite un soir dans un restaurant de Billancourt alors que je ratiocinais sur la longueur de vos films, vous avez dit avec une certaine colère qu’il fallait vous accepter avec vos qualités et vos défauts, qu’ils forment un tout et que si vous vous imposiez une discipline vous perdriez une grande partie de votre pouvoir créateur. Quand vous parlez de cette façon, il n’y a plus rien à vous répondre. Je crois pourtant que vous ne connaîtrez votre pouvoir sur le public et même sur les critiques qu’en faisant un film de 2 800 mètres ne comportant qu’une seule situation […]. Bien qu’étant votre ami, bien qu’étant persuadé que vous êtes le premier scénariste du monde et un des meilleurs metteurs en scène qui se puisse rencontrer.62

54 Toujours est-il que Gance, dès le mois d’avril, se consacre à la promotion du film. Plus que jamais fidèle au credo pacifiste (à ce moment-là, on garde encore confiance dans la relation franco-allemande : nous savons que ce jusqu’au-boutisme conduira à l’acceptation des exigences d’Hitler à Munich le 29 septembre 1938), il pense que J’accuse pourrait être diffusé dans l’Allemagne nazie. Un échange épistolaire63 datant de 1938 avec la cinéaste officielle du IIIe Reich, Léni Riefenstahl, qui fait parti de ses connaissances, prouve qu’il compte sur son influence pour convaincre Hitler. Dans la réponse qu’elle lui adresse le 26 avril, cette dernière, qui n’a pas encore vu le film, lui assure qu’elle s’en occupera à son retour d’Autriche où elle présente son documentaire Olympiades sur les Jeux de 1936. Elle promet notamment de faire l’impossible pour montrer J’accuse au Führer lorsqu’il rentrera d’Italie. Elle termine en espérant avoir bientôt le plaisir de le revoir à Berlin. Fol espoir. Après la découverte du film durant un court séjour à Paris, alors que Gance était dans les Pyrénées, Léni Riefenstahl lui envoie une nouvelle lettre, datée du 8 juillet, où elle lui explique aimablement qu’il y a peu de chance pour que sa démarche aboutisse :

J’ai vu votre film J’accuse, il montre une fois de plus, d’une façon extraordinaire, votre géniale capacité de voir et de sentir pour le cinéma. Cependant, je considère personnellement qu’il est tout à fait invraisemblable que ce film arrive à passer en Allemagne. Il m’est difficile de vous en donner les motifs par écrit. J’essaie de faire voir votre film au Docteur Goebbels, ce qui est assez difficile car il voyage beaucoup. Je crois qu’il serait bon, en dehors de mes propres efforts, que votre Ambassadeur propose lui-même au Docteur Goebbels de le voir.

55 Rétrospectivement, on conçoit mal, en effet, qu’un tel film ait pu séduire le régime hitlérien… La grande naïveté de Gance, comme de beaucoup d’autres, fut de croire que les immenses souffrances et le legs tragique de la Première Guerre mondiale étaient interprétés de la même façon dans le camp des vainqueurs et celui des vaincus. Or, en Allemagne, depuis l’entrée en vigueur du traité de Versailles perçu comme une humiliation, la défaite refusée a nourri un fort ressentiment que les nazis, arrivés au pouvoir en 1933, ont su instrumentaliser jusqu’au bellicisme. Comme l’a bien démontré George L. Mosse, le « processus de brutalisation »64 découlant de l’expérience de guerre avait infiltré toute la société allemande, de telle sorte que la tendance pacifiste, dans les années trente, était minoritaire. Alors, J’accuse, vibrant appel en faveur de la paix, s’il avait été projeté outre-Rhin, aurait-il pu contrebalancer l’idée développée par la propagande nazie que la guerre était une aventure glorieuse nécessaire, aurait-il pu changer le cours des événements ? Il fallait toute l’incrédulité de ce pacifiste inconditionnel et sentimental que fut Gance pour ne pas en douter. Un an plus tard, en septembre 1939, la Deuxième Guerre mondiale éclate, scellant le sort de son film-emblème, qui, comme la Grande Illusion de Renoir, est interdit par la censure. Il ne ressortira sur les écrans qu’en 1946, année de la disparition officielle de la SDN en laquelle Gance avait tant cru.

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Notes

1D’ailleurs, une partie de la grande fresque sur la guerre que Gance envisageait de créer dès 1917, s’intitulait les Cicatrices. Par la suite, il reprendra à plusieurs reprises ce projet en le modifiant sans jamais pouvoir le faire aboutir.

2Cf. Blaise Cendrars, J’ai tué, Paris, G. Crès, 1919.

3Le roman sort en octobre 1932. Gance, en accord avec Céline, envisage une adaptation cinématographique dès le mois de novembre. Les éditions Denoël et Steele consentent alors une cession des droits pour l’Europe moyennant la somme de 300 000f (d’après une lettre adressée à Gance le 4 mars 1933, BnF, Arts du spectacle, 4°COL-36/199). Toutefois, le projet n’aboutira pas. En consultant le dossier de correspondances entre les deux hommes, on constate qu’il y a des manques importants. Une des rares lettres de Céline qu’on y trouve, rédigée sur des feuilles à en-tête des dispensaires municipaux de Clichy où il était médecin des pauvres, est très élogieuse à l’égard de Gance, l’écrivain lui faisant part de l’émotion qu’il a ressentie en lisant Prisme. Ceci explique sûrement cela… De toute évidence, Gance « a fait le ménage » dans les documents concernant sa relation avec ce vieil ami devenu, après sa compromission avec le régime de Vichy, beaucoup trop gênant pour le portrait parfait qu’il voulait laisser de lui-même.

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1746

(PHILOSOPHIE) LE TABLEAU LE CRI DE MUNCH: « LE SOLEIL SE COUCHAIT – TOUT D’UN COUP LE CIEL DEVINT ROUGE SANG- …. JE SENTAIS UN CRI INFINI QUI PASSAIT À TRAVERS L’UNIVERS ET QUI DÉCHIRAIT LA NATURE»

August 1, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Munch écrivit dans son journal, le 22 janvier 1892 :

« Je me promenais sur un sentier avec deux amis — le soleil se couchait — tout d’un coup le ciel devint rouge sang. Je m’arrêtai, fatigué, et m’appuyai sur une clôture — il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir de la ville — mes amis continuèrent, et j’y restai, tremblant d’anxiété — je sentais un cri infini qui passait à travers l’univers et qui déchirait la nature . »

—– Quand on médite sur la vie des philosophes DE LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT, de Thales (en passant par Parménide, Héraclite, Platon et Aristote) jusqu’à Hegel inclusivement… aucun ne s’intéresse À LA PERSONNE HUMAINE DANS SA SINGULARITÉ COMME DE SA DIGNITÉ ABSTRAITE.

Parménide consacre sa thèse au silence de l’être, Héraclite sa thèse contraire à l’infini bavardage du devenir (antithèse) Platon à l’éternité des idées dans une vision parathétique de la thèse de Parménide, Aristote à l’éternité du devenir par les cycles (potentiel, actuel, forme matière, cause effet)….vision para-antithétique héraclitéenne.

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Jamais on y entend le fameux «cri de Munch» de la condition humaine… le même cri que celui du film J’ACCUSE d’Abel Gance que je m’en vais voir ce matin à la cinémathèque québécoise.

La philosophie d’en bas part de chaque archétype hologrammique de la condition humaine pour renverser le sablier et obliger la philosophie d’en haut à écouter chaque enfant qui meurt de faim dans le monde ou de blessures de guerre lui dire que tout système philosophique inventé depuis le début de l’humanité par la philosophie d’en haut n’a fait qu’accentuer « le fardeau des milliards morts sans même avoir vécu parce que nés du mauvais coté de la condition humaine).

LE CRI DE MUNCH fondement même de l’errance cosmique de la souffrance sur terre qu’elle soit fantomatique, axiologique ou poétique.

Au conseil d’administration de la créativité de ce matin, je racontais à Michel et Marlene tous ces cimetières où j’ai dormi à travers le Québec et en particulier, celui d’un petit village près de Natashquan où il n’y avait presque des Rochette (mon nom de famlle qui y étaient décédés.

Je me suis senti comme ces 19 morts de l’extraordinaire scène du cimetière du film j’accuse d’Abel Gance, qui furent 19 vrais mutilés de la iere guerre mondiale à témoigner dans un fondu inoui de cette condition humaine trompée qui demande des comptes à ses exploiteurs idéologiques, théologiques ou politiques de tout acabit.

LES MORTS… LE CRI DE MUNCH… LA COLÈRE INFINIE DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS CONTRE L’ÉLITISME DE LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT.

Michel, mon ami philosophe-cinéaste-concierge est remonté de Grandes Iles une soirée où nous avons pu visionner les ieres images de son prochain documentaire : brother, where is the money?» 3 cabanes à moineaux… Et comme Michel l’a si bien dit: Les soleil se lève sur les trois cabanes à moineaux… égal pour les trois…

Mais pourquoi c’est toujours les mêmes qui habitent dans la plus petite?

Voilà le genre de Question qu’on ne retrouve pas de Thales à Hegel inclusivement. La philosophie d’en haut comme la théologie d’en haut dut en fait une FRAUDE INTELLECTUELLE majestueusement camouflée dans des concepts où le prêtre se dit porteur de vérité tout comme le philosophe dans la caverne de Platon.

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1747,

(PHILOSOPHIE) DANS LA FONDATION DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS… LES QUATRE QUESTIONS DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART DOIVENT ÊTRE NON PAS AXIOMATIQUES MAIS HYPOTHÈSES POÏÉTIQUES D’UNE SAGESSE DISCURSIVE INÉDITE

August 2, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Alexandre Kojève essai d’une histoire raisonnée de la philosophie païenne 111 la philosophie hellénistique les néo-platoniciens p.54-55 ..extrait

Dans le PhG, Hegel inséra cette explication dans le cadre général de la Phénoméno-logie anthropo-logique, qui développe les notions de base de Reconnaissance, ou plus exactement, de la Satisfaction du Désir-du-désir (anthropogène) DANS ET PAR L’ACTIVITÉ DE LA LUTTE ET DU TRAVAIL.

Le désir-de-la-reconnaissance (étant la «puissance» même de l’Homme ou l’Homme lui-même « en puissance») est COMMUN À TOUS LES ÊTRES HUMAINS (pris et compris en temps qu’êtres «discursifs». Ce désir (et donc l’homme en tant que tel s’actualise en tant que Reconnaissance (en principe «universelle» de la Réalité-humaine («individuelle», en tant que «synthétisant» le «particulier» de l’Action avec l’«universel» du Discours) posée et imposée dans la Lutte (sanglante et le pur prestige du Maître) et par le Travail (à l’origine forcé et servant au sens de servile, de l’Esclave). Comme toute actualisation, celle de la puissance humaine s’effectue en tant qu’Activité qui dure et qui s’étend dans l’Existence-empirique. EN TANT QUE PRO-JET**** , par définition conscient ( c’est-à dire discursif, mais non encore exécuté «volontairement» (c’est-à dire de façon que l’on puisse parler sans se contredire….

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COMMENTAIRE

LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT part de la dialectique du maître et de l’esclave en soulignant bien qu’il est impossible de se définir comme être humain sans une activité qui dure et qui s’étend dans l’Existence empirique EN TANT QUE PROJET par définition conscient (c’est-à-dire discursif) mais non encore exécuté volontairement….

LA PHILOSOPHIE D’EN BAS part de la singularité de toute personne humaine en offrant quatre questions qui peuvent être comprises universellement par toute personne humaine dans sa singularité, qu’importe son statue de mâitre ou d’esclave dans la dialectique de la reconnaissance-désir.

Elle part du droit à UN RÊVE… ce que la philosophie d’en haut appelle PROJET. Mais un r^ve et un projet, ce n’est pas la même chose. Un projet fait partie du vocabulaire engluant et idéologique de la philosophie d’en haut, un rêve fait partie d’une folie individuelle implosive de la philosophie d’en bas.

1: Quel est ton rêve? pour la philosophie d’en bas, c’est une hypothèse discursive d’une philosophie th¸ese-antithèse-synthèse qui met en mouvement une poïétique de sagesse discursive complète où la marche du rêve et plus libératrice que le rêve lui-même et en ce sens, la poïétique devient pour la philosophie d’en bas le moteur conceptuel aussi essentiel que la dialectique pour la philosophie d’en haut. La synthèse en étant séparée autant de la logique linéaire que de ses avatars non-imprévisibles. Le rêve devennt rhyzomique, chaotique, constructiviste et poétique par………. une errance empirique transcendantaliste non linéaire telle qu’architecturée par Deleuze dans sa critique post-kantienne.

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1748,

(PHILOSOPHIE) «LA PHILOSOPHIE EST UN DUR TRAVAIL DE CONCEPT» HEGEL…. ME VOICI DANS UN NUIT ET JOUR CONCEPTUEL DANS LA BASCULE PARADIGMATIQUE DU SABLIER DE LA SAGESSE DISCURSIVE ENTRE LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT ET LA PHILOSOPHIE D’EN BAS

August 3, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

La découverte de l’oeuvre inachevée d’Alexandre Kojèvequi consacra sa vie à l’histoire du concept de Thales à Hegel me bouleverse. Je sais maintenant que mes intuitions étaient justes.

Kojève me donne des outils intellectuels qui remplissent un gros vide dans mon coffre d’outil. La différence entre autre entre une para-synthèse, lacune de toute sagesse discursive faite soit de para-thèse, para-antithèse et une synthèse discursive faite d’INVENTION PARADIGMATIQUE et non pas D’ADDITIONS APORITIQUES.

Hier, ni la bibliothèque centrale de l’université du Québec, ni la bibliothèque nationale ne possédait un exemplaire des cours de Koyeve sur l’introduction à la pensée de Hegel. Par chance, je me suis rappelé en avoir vu un à la librairie de l’UQAM que je me suis empressé d’acheter.

Mes partenaires de recherche Marlene et Michel passant leur prochaine semaine de vacance à leur maison secondaire de Grandes-Iles, j’ai donc (et c’est loin d’être sage pour mon âge) accéléré un nuit et jour de lecture analogique.

De là l’importance de notre rituel quand Michel cogne à la porte de mon plancher à 6h.15 le matin. Ce partenaire exceptionnel de la création de la philosophie d’en bas constitue pour moi l’ancre qui me balise dans l’opérationnalité des concepts réfléchis en équipe.

LE CRI DE MUNCH, LES QUATRE QUESTIONS DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART sont des clés toutes simples qui peuvent permettre à chaque personne humaine dans sa singularité et sa dignité de la pensée abstraite d’avoir accès à des règles de droit. La philosophie d’en haut ayant depuis toujours servie à des encrages théocratique-politiques pour asservir l’impossibilité de penser une philosophie d’en bas qui seule peut provoquer rhyzomatiquement l’émergence de LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE.

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1749,

(PHILOSOPHIE) UN PHILOSOPHE EST GRAND DANS LA MESURE OÙ IL REPRÉSENTE UNE NOUVELLE ÉTAPE DANS L’HISTOIRE DE LA PENSÉE….

August 4, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Je ne vis que pour le renversement du sablier… que la philosophie d’en haut qui ne fut depuis Thales que fraude des instruits contre l’invisibilité des milliards de non-instruits soit renversée par la philosophie d’en bas, engluée dans le sable du temps, par des superstitions, des croyances fausses, des para-thèses, des para hypothèses, des para-antithèses comme des para-synthèses d’un chapelet dont les grains sont composés de prophètes, de prêtres et de philosophes.

Il est temps de réfléchir au renversement DU SABLIER… Il suffit d’une jardinière, d’un concierge et d’un vagabond offrant quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art, sans possibilité de réponse universelle, pour que rhyzomatiquement la terre entière se soulève de liberté nano-citoyenne par le pouvoir de chaque rêve individuel dans le droit à la dignité abstraite de toute personne humaine.

1: Quel est ton rêve? 2: Dans combien de jours? 3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

LE CRI DE MUNCH LE NANO-CRI-PLANÉTAIRE DE LA CITOYENNETÉ EN QUÊTE DE LA CINQUIÈME QUESTION:

5: Comment nos rêves prennent-ils soin de la beauté du monde?

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1750,

(PHILOSOPHIE) DANS LA PHILOSOPHIE D’EN BAS, L’ACTE NÉGATEUR HUMAIN QUI DÉTACHE UNE PERCEPTION DU HIC AND NUNC TANT DE CELUI DE L’OBJET PERÇU QUE DE CELUI DU SUJET PERCEVANT EN LE TRANSFORMANT NON PAS EN REPRÉSENTATION COMME ON L’ENSEIGNE DANS LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT (QUI REPRÉSENTE L’ESSENCE D’UN OBJET EN TANT QUE SENS D’UNE NOTION AFFECTIVE OU NATURELLE) … MAIS PAR UN RÊVE (QUATRE QUESTIONS RHYZOMIQUES ET SINGULIÈRES FAISANT DE LA SYNTHÈSE UN ÉVÈNEMENT CRÉATEUR INDIVIDUEL.

August 4, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Quand on dit que Zenon d’Elee a inventé la dialectique… c’est beaucoup dire… en fait il a simplement initié une para-synthèse thétique pour défendre la position de Parménide en créant des apories encore plus difficiles à résoudre pour les successeurs parménidien (Platon et les nano-platoniciens) ou à l’opposé négatif dialectique Héraclite (Aristote et les stoïciens).

Dans la philosophie d’en haut, le langage hermétique d’une logique en quête d’essence ( Pour Zenon d’Elee, l’être se prouve par la dichotomie du devenir en séparant les moitiés des moitiés jusqu’au point qui ne constitue pas comme chez Platon un idéel solide, mais un néant pré-platonicien), tout comme ses additions conduisant à un infini néantisé.

Mais voilà… la culture appartenant aux bien-nantis intellectuels…cela donne des livres comme celui de Maurice Caveing, ZENON ET LE CONTINU, Mathesis, Vrin,2002 qui ne constitue finalement qu’un commentaire d’une longue suite de commentaires non-opérationnels pour la philosophie d’en bas.

Il suffit de lire les 34 ieres pages pour en saisir la matrice industrielle… tout en comprenant que cet essai fait partie d’une carte de visite assurant une carrière universitaire à un professeur de la philosophie d’en haut pour qu’il puisse payer sa maison. Comme dit Bourdieu.. c’est par cet HABITUS qu’une classe sociale se reproduit.

Comme dit Alexis Lemieux le doctorant à propos de ma démarche… L’université pour toi Pierrot, ce n’est qu’un toît. C’est sur que je lui répond… j’ai horreur du taylorisme intellectuel fait de connaissances stratifiées, de cours synthétiques et de para-discours plus redondants les uns que les autres.

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1751,

(PHILOSOPHIE) PAR LE RENVERSEMENT DU SABLIER… LA THÈSE DEVIENT HÉRACLITÉENNE (PLÈBE) L’ANTITHÈSE PARMÉNIDÉENNE (ARISTOCRATIE) ET LA SYNTHÈSE ( NANO-CITOYENNETÉ 893 ….. PLANÉTAIRE) AU LIEU DE (BOURGEOISE) DANS SA VISION DIALECTIQUE INVERSE.

August 5, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

C’est par le renversement de la thèse (aristocrate-errance-axiologique, maître par la lutte) et de l’antithèse (plébéen errant fantomatique -esclave et servitude) que l’on quitte la paratynthèse hégélienne (le bourgeois et son errance poétique dogmatisée par l’essence emprisonnant tout sens libérateur) pour réussir une vraie synthèse dialectique RHYZOMIQUE ET NANO-ÉVÉNEMENTIELLE.

Le renversement du sablier de la philosophie d’en haut versus lea philosophie d’en bas permet AU SENS nominalisme de la vie une danse gagnante contre l’essence (essentialisme de la domination des religions, superstitions, mythologies, nations langue race et religion).

WOW-T=2.7K EN ÉTANT L’ALGORITHME DE LA LIBÉRATION DU SENS SUR TOUT POUVOIR HISTORIQUE DE L’ESSENCE. Le rêve par les quatre questions en étant le ET… qui lui reste fixe … le cri de Munch de la multitude faisant émergence rhyzomique du droit comme équité sur terre.

Sans la démarche poïétique jamais notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) n’aurait pu se libérer de cette téléologie scientiste dysfonctionnelle inscrite au cœur même de la parasynthèse autant hégélienne que marxiste, l’une n’étant que l’autre cessant de marcher sur sa tête pour marcher sur ses pattes vers le paradis ESSENTIELS DES IMBÉCILES INTELLECTUELS.

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1752,

.. (PHILOSOPHIE) LE DOCUMENTAIRE «LA PELLE JAUNE» DE MICHEL LE PHILOSOPHE-CINÉASTE-CONCIERGE…. UN HYMNE «CRI DE MUNCH» AU RENVERSEMENT DU SABLIER DE L’ESSENCE SUR LE SENS PAR LA FONDATION PARADIGMATIQUE DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS

August 5, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Nous marchions Michel et moi sur la rue Côte des neiges et je réalisais à quel point sans sa complicité conceptuelle, jamais je n’aurais pu creuser l’énigme du critère hégélien de la circularité discursive.

Le fameux texte du maître et de l’esclave me faisait énigme depuis si longtemps. Et c’est après 10 ans à me réveiller en même temps que Michel et Marlene, à analyser l’enchaînement à sa pelle comme travailleur exceptionnel (il n’a jamais manqué une journée de travail) dans la dignité d’un prendre soin du rêve de sa femme que j’ai commencé à saisir que le secret de l’énigme se trouvait peut-être dans la prémisse même de l’agencement dialectique.

Pourquoi Parménide représente-t-il la thèse et Héraclite l’antithèse? Pourtant historiquement, rien ne permet d’affirmer qu’il en fut ainsi. Et la question inverse me vint également: Qu’aurait été l’histoire de la sagesse discursive par la conceptualisation,,,  si le devenir avait été la thèse et l’être l’antithèse?

La danse harmonieuse recherchée par une marche vers la sagesse discursive ….. et la véritable synthèse ORGANIQUE MAIS SON TÉLÉOLOGIQUE entre la thèse et l’antithèse (et non pas additive ou chimique comme la quantité de sel dans l’eau salée) ne m’apparaissait pouvoir atteindre sa plénitude qu’à ce prix.

La nano-citoyenneté planétaire ne peut naître que du CRI DE MUNCH des errants fantomatiques (150 migrants par jour entrent à Montréal en ce moment) et ce n’est que le début d’un renversement planétaire du sablier, le devenir devenant un danseur équitable dans les bras errants axiologiques des fabriquants d’essence et d’être, recherchant ensemble par le droit comme équité le bien de tous et toutes sans exception, aucun enfant ne devant plus mourir de faim ou de blessures de guerre sur terre.

Marlene la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond sont des archétypes hologrammiques des futurs errants poétiques terrestres dès que le droit comme équité sera rhyzomatiquement répandu par l’infinité opérationnelle des téléphones intelligents guidant par des g.p.s. la multitude des perdants de la mondialisation migrants fantomatiques demandant justice et même chance dans les droits de rêver leur vie personnelle œuvre d’art

1: Quel est ton rêve? 2: Dans combien de jours? 3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

Et de là la possibilité impossible mais imprévisiblement possible de la cinquième question du pays œuvre d’art que seul un renversement du sablier de la philosophie d’en haut versus la philosophie d’en bas…..juste et équitable pour tous (les senssiels comme les essentiels) pourra mettre en action:

5: Comment nos rêves prennent-ils soin de la beauté du monde?

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1753,

(PHILOSOPHIE) LA NANO-CITOYENNETÉ PLANÉTAIRE DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD,WOODARD,ROCHETTE) LE CINQUIÈME GRAND CHAMP DE LIBÉRATION DE L’INDIVIDU UNIVERSEL APRÈS L’ÉTHIQUE DE SPINOZA, LA PHÉNOMÉNOLOGIE DE L’ESPRIT DE HEGEL, LE CAPITAL DE KARL MARX ET L’INTERPRÉTATION DES RÊVES DE SIGMUND FREUD.

August 6, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

L’odyssée de la conscience a été déviée dans l’histoire de l’humanité en partie parce que dialectiquement Parménide en fut la thèse et Héraclite l’antithèse au lieu du contraire.

En faisant de l’être le maître du devenir, on a fait de l’essence le maître du sens. De là la querelle inégale dans la scholastique du moyen-âge entre les essentialistes et les nominalistes.

L’épopée de la conscience n’est pas la même quand les essences frauduleuses (mythologiques, théologiques, théocratiques, dogmatiques, nationalistes, races, langues et religions superstitions) font des structures engluantes des contenus de croyances toxiques et emprisonnantes pour la majeure partie de l’humanité.

Prenons un exemple… le nouveau-testament… et la phrase: faites-ceci en mémoire de moi. Cela fut interprété essentiellement par les catholiques comme une substantiation où le christ est réellement dans l’hostie et par les protestants essentiellement comme un geste à poser en mémoire de… Les deux groupes traitant essentiellement des constructions aléatoires comme des essences, cela a donné des guerres d’un ridicule à en faire pleurer les quinquailliers de clous pour croix abimées.

On ne peut considérer l’odyssée d’Homère comme un chant de libération de l’individu universel (l’essence multi-dieux brisant toute idée d’individu libre), ni l’allégorie de la caverne de Platon (les idées éternelles imposant à l’homme libre une route toxique de vertus artificielles), ni l’éthique à Nicomaque d’Aristote (le moteur immobile créant par la puissance de l’acte une harmonie cyclique du devenir où l’humain n’est qu’une monade), ni la cité de Dieu d’Augustin (la division des deux mondes terrestres et célestes enprisonnant l’être humain dans une christologie douteuse sous une trinité comic book), ni même la critique de la raison pratique de Kant ( ou le TU DOIS EMPRISONNE LE LIBRE-ARBITRE DANS UNE RÈGLE MORALE LAÏQUE JUDÉO-CHRÉTIENNE).

Le chant de la libération de l’individuel universel qui commence par l’éthique de Spinoza est une tentative remarquable pour renverser le sablier de la philosophie d’en haut par le panthéisme et les affections joyeuses, la phénoménologie de l’esprit de Hegel tentant à son tour d’en concevoir la synthèse organique d’une thèse et antithèse en mouvement perpétuel menant à l’esprit en conscientisation de lui-même par le biais de l’être humain sortant peu à peu du maître et de l’esclave dialectiquement, ce que Marx renverse sur ses pattes en déduisant l’être permanidien à une résultante anthropologique d’un rapport économique héraclitéen encore téléologique, que Freud accentue par l’origine pulsionnelle inconsciente du ça détruisant ainsi la logique argumentative de la construction sociale du moi.

Mais le renversement du sablier par le fondement de la philosophie d’en bas tout comme une revision de l’histoire de la philosophie passe par deux prémisses.

  1. a) la thèse du devenir ayant préséance sur celle de l’être comme fondement même de la dialectique universelle, donc toute l’histoire de l’humanité se réfléchit à partir d’Héraclite et non de Parménide
  2. b) mais surtout, le rêve devient le premier moteur du devenir héraclitien avec comme fondement de la nano-citoyenneté-planétaire quatre questions qui permet à toute personne humaine vivant sur terre la dignité abstraite d’une réponse personnelle hors des malversions des essences imposées par la classe instruite sur la classe qui n’a pas encore le droit à l’instruction.

EN CONSEQUENCE DE QUOI NOUS L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD,ROCHETTE) POSONS L’HYPOTHÈSE SUIVANTE:

la nano-citoyenneté-planétaire de la philosophie d’en bas dans sa poîétique dialectique-constructiviste constitue LE 5EME GRAND CHANT DE LIBÉRATION DE L’INDIVIDU UNIVERSEL

après l’éthique de Spinoza la phénoménologie de l’esprit de Hegel le capital de Karl Marx et l’interprétation des rêves de Sigmund Freud

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1754,

(PHILOSOPHIE) «TOUT COMME LES ROMAINS, LES GRECS SAVAIENT QUE SEULEMENT QUELQUES-UNS SONT LIBRES, NON L’HOMME EN TANT QUE TEL. LEUR LIBERTÉ FUT UNE FLEUR PÉRISSABLE,BORNÉE, CONTINGENTE ET A SIGNIFIÉ UNE DURE SERVITUDE POUR TOUT CE QUI EST PROPREMENT HUMAIN» HEGEL … sur la décomposition nécessaire de la cité grecque.

August 8, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Le renversement du sablier de la philosophie d’en haut versus la philosophie d’en bas inclut à priori, par les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art, toute personne humaine baignant enfin dans les remous créateurs de la praxis existentielle, LE SENS fondement même de la philosophie d’en bas dissolvant l’emprise et la prédation historique de toute ESSENCE instaurée par la philosophie d’en haut qui permettait (et je cite Hegel) à quelques seulement d’être libres, leur liberté étant une fleur périssable, bornée, contingente signifiant une dure servitude pour tout ce qui est profondément humain.

Ce renversement du sablier de la philosophie d’en haut versus la philosophie d’en bas libère un incomparable CHAMP DE PAROLE issu des quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art, où la poïétique imaginative de l’acte créateur individuel remplace la dialectique issue du 19eme siècle, autant dans sa composante dogmatique conceptuelle (Hegelienne) qu’économico-scientiste-politique (Marx, Engels,Lenine).

La philosophie d’en haut, déguisant tout sens en essence (autant dans sa période mythologique, théologique que philosophique ou positiviste) maintenait un armure de fer sur les non-éduqués planétaires du 20eme siècle…. la multitude aliénée des errants fantomatiques encadrée par une masse servile d’errants axiologiques de toute hiérarchie bourgeoise (petite bourgeoisie, moyenne bourgeoisie, haute bourgeoisie).

Mais, comme l’a dit si bien mon ami Michel le philosophe-cinéaste-concierge ce matin… PAR L’INVENTION CONCEPTUELLE OPÉRATIONNELLE DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS… LE MODÈELE DE LA VIE FUTURE REPOSE SUR LES ÉPAULES D’UNE PERSONNE HUMAINE (ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE) QU’ON NE REGARDE MÊME PAS.

Comment au 21eme siècle ne pas être ému par le fait que toute une CULTURE-ESSENCE de la philosophie d’en haut soit dissoute par quatre questions par le simple fait que ces quatre questions n’ont autre but que des réponses créatrices individuelles ( LE SIXIEME CHANT DE LIBERTÉ DE L’INDIVIDU UNIVERSEL) impossibles à transformer en essence  D SENS MOMIFIÉS DE CONTENANCES PERCUES COMME VRAIES…. pour une manipulation idéologique collective autrement que par une synthèse organique structuraliste autant que rhyzomique sous la forme encore plus événementielle qu’imprévisible… soit la cinquième question suivante de la nano-citoyenneté-planétaire:

COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

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1755,

(PHILOSOPHIE) LE RENVERSEMENT DU SABLIER DE LA PHILOSOPHIE IMPLIQUE NÉCESSAIREMENT LE RENVERSEMENT DES CONDITIONS DE LA CONDITION HUMAINE SUR TERRE

August 8, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Imaginons la situation suivante.

Depuis le début de l’histoire de l’humanité, jamais les errants fantomatiques n’ont eu accès AU CHANT DU SENS DE LA LIBERTÉ DE L’INDIVIDU UNIVERSEL parce que le savoir-sens-essence conçu par les errants axiologiques privilégiés leur apparaissait ésotérique, inaccessible au point où on ne leur jetait (comme aux chiens à la table de la connaissance) que les miettes sous forme d’essence à peine suffisante pour contrôler leur existence nécessaire à l’exploitation de l’esclave par le maître. La philosophie d’en haut du sablier ne jetait que le sable nécessaire à l’engluement des errants fantomatiques rendant l’impossible toute auto-épistémologie de leurs conditions ontologiques.

Imaginons maintenant la situation suivante.

Grâce à internet, au téléphone intelligent, aux nouvelles possibilités de rhyzomatisation, aux propagations virales, soudainement quatre questions compréhensibles par la multitude sans exception constituent TOUT LE SAVOIR nécessaire à un ARGUMENTAIRE constructivisme individuel désenglué de toute prédation intellectuelle de la part de la philosophie d’en haut.

que risque-t-il de se passer?

Soudainement et instantanément, partout sur la planète terre, armés des quatre questions, les personnes humaines errantes fantomatiques exigent que les conditions de leur condition humaine soient paradigmatiquement et nécessairement établies CHANCES ÉGALES POUR TOUS dans un droit comme équité permettant à chacun et chacune des nano-citoyens et nano-citoyennes  la cinquième question de la nano-citoyenneté planétaire.

COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

Une masse d’errants fantomatiques animée par quatre questions de la vie personnelle oeuvre d’art provoque nécessairement un événement AUTANT IMPRÉVISIBLE QU’INCONTOURNABLE… soit.. LE RENVERSEMENT DU SABLIER DE LA PHILOSOPHIE…  TOUTE ESSENCE retournant en bas engluée maintenant par le sable du SENS des errants poétiques (ex-errants fantomatiques) de la philosophie d’en haut.

Les migrants, au lieu d’êtres fantomatiques sur la terre deviennent soudainement des prétendants englués d”errance axiomatique ensablés, surnageant, affolés, désespérément demandant de l’aide…. en vue d’UNE ERRANCE POÉTIQUE POUR TOUS…. et surtout pour eux-mêmes.

Les changements climatiques inouïs, les menaces des bombes nucléaires, le cri de Munch des enfants mourants de faim et de blessure de guerre, LA PHILOSOPHIE DU PORC DES BIEN-NANTIS… tant de choses qui déshonore l’époque actuelle de la philosophie d’en haut.

Nu ne peut fuir son temps.

Les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art, parce que comprises par la multitude sur terre deviennent les nouveaux moteurs DU RENVERSEMENT DIALECTIQUE-CONSTRUCTIVISTE-ORGANIQUE  de la connaissance PAR UNE ERRANCE POÉTIQUE universelle.

1: Quel est ton rêve? 2: Dans combien de jours? 3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 4: Comment ton rêve prend-il son de la beauté du monde?

5: COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

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1756,

(PHILOSOPHIE) «LA POÉSIE ATTEINT AINSI UNE DIGNITÉ PLUS HAUTE: ELLE REDEVIENT À LA FIN CE QU’ELLE ÉTAIT AU COMMENCEMENT… LE PÉDAGOGUE DE L’HUMANITÉ» FREDRIC SCHELLING, LETTRE À HEGEL, 1796

August 9, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Au 21eme siècle, seul le renversement du sablier de la philosophie d’en haut par la multitude des errants fantomatiques de la philosophie d’en bas pourra conduire l’humanité vers UNE ERRANCE POÉTIQUE ÉQUITABLE POUR TOUS.

La créativité inouie provoquée par les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art de la multitude d’errants fantomatiques de la philosophie d’en bas provoquera une nouvelle forme de savoir.

Non pas une nouvelle forme de savoir dialectique comme l’avait imaginée les chantres de la philosophie d’en haut (Feuerbach d’ailleurs par son renversement de la religion des dieux à celle humanisme des hommes en avait démontré la fragilité épistémologique) car comment prouvé que le RÉEL EST OPÉRATIONNELLEMENT DIALECTIQUE…

Mais peut-être une symbiose éclatée de constructivisme radical et de rhyzome viral imprévisible tout en étant dévastateur par la nano-diffusion quantique.

Chose certaine, pour garder la puissance de ma méthodologie (lecture analogique) je fonce vers un retour à une triade russe (Lermontov, Meyerhold, Gologine) de façon à aborder l’œuvre conceptuelle, constructiviste-dialectique d’Eisenstein pour aboutir à la question suivante:

Pourquoi Walter Benjamin dans son étude des passages du paris du 19eme siècle était-il convaincu que dans le cinéma de l’image en mouvement (deleuzienne) se trouvait la clé même de la flânerie pour qu’elle devienne enfin poétique par la seule mise en forme de sa dialectique.

Pour la philosophie d’en bas, les errants fantomatiques des passages du Paris du 19eme siècle sont un sujet d’étude fascinant, rejoignant le pessimisme même d’Adorno et de Hockeimer quand à cet ilot survivant d’une poésie anéantie par une civilisation en mode de destruction technique.

L’errance poétique en est l’espérance opérationnelle de la philosophie d’en bas. De là ce magnifique passage d’une lettre de Frédéric Schelling à Hegel en 1796

«LA POÉSIE ATTEINT UNE DIGNITÉ PLUS HAUTE: ELLE REDEVIENT À LA FIN CE QU’ELLE ÉTAIT AU COMMENCEMENT… LE PÉDAGOGUE DE L’HUMANITÉ. SEULE LA POÉSIE SURVIVRA AUX AUTRES SCIENCES ET AUX AUTRES ARTS. IL NOUS FAUT UNE NOUVELLE MYTHOLOGIE, MAIS CETTE MYTHOLOGIE DOIT ÊTRE AU SERVICE DES IDÉES, ELLE DOIT ÊTRE AU SERVICE DE LA RAISON. AUSSI LONGTEMPS QUE NOUS N’AURONS PAS TRANSFORMER LES IDÉES EN OEUVRE D’ART, C’EST-À-DIRE EN MYTHE, ELLES N’AURONT AUCUN INTÉRÊT POUR LE PEUPLE. ET INVERSÉMENT, AUSSI LONGTEMPS QUE LA MYTHOLOGIE NE SERA PAS RATIONNELLE, LE PHILOSOPHE AURA HONTE DE LUI-MÊME.

———– Ce matin, je disais à mon ami Michel le philosophe-cinéaste-concierge que l’énigme de la condition humaine se cachait dans la philosophie d’en bas comme la taupe dans la terre. Le philosophe Austin sera à revisiter bientôt.

Par exemple, Quand Michel dit:

« MON DOCUMENTAIRE LA PELLE JAUNE EST-IL CAPABLE DE ME TRACER UN CHEMIN VERS LE SOMMET? MAIS IL EST CERTAINEMENT CAPABLE DE ME TRACER UN CHEMIN VERS MA TOMBE, ÇA C’EST SÛR.»

«MON PÈRE ÉTAIT MORT DEPUIS 10 ANS À MON ÂGE (66 ANS) PIUS MA MÈRE S’APPRÊTAIT À PARTIR»

«J’ADRESSE MON COURRIEL À MADAME AU NOM DE MONSIEUR ET MADAME AU LIEU DE MADAME TOUT SEUL PARCE QUE MONSIEUR Y AIME PAS ÇA DES FOIS»

Il y a dans chacune de ses phrases une inquiétude si proche de la condition humaine universelle que c’en est hallucinant de vérité, pour moi le vagabond qui passe mes journées dans des lectures spécialisées de la philosophie d’en haut.

L’ERRANCE POÉTIQUE… EST UN DROIT INÉLANIÉNABLE POUR CHAQUE NANO-CITOYEN-PLANÉTAIRE ET NANO-CITOYENNE-PLANÉTAIRE… et les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art constitue un déclencheur de conscience d’un droit à exiger par la masse même de la multitude en marche sur la planète terre.

1: Quel est ton rêve? 2: Dans combien de jours? 3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

5: COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

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1757,

(PHILOSOPHIE) LA CRÉATION DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS…. OU…. LA NAISSANCE HISTORIQUE DE LA PHILOSOPHIE NANO-THÉATRALE-PLANÉTAIRE

August 9, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Par les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art, la philosophie d’en bas ouvre l’accès à une l’écriture d’une nano-théâtralité épique inouie en transformant la réalité au quotidien en une vision poétique du monde.

Les errants fantomatiques de la planète tout autant que les errants axiologiques (de par le renversement même du sablier) donnent voix à l’âme humaine brisée, souffrante, dans un navire tissé de sentiments et de pressentiments tout le long de l’odyssée sur l’océan de l’existence humaine dans la marche individuelle universelle vers un rêve (et non un projet sartrien ou autre comme dans la philosophie d’en haut).

Les remords, la lutte intérieure, le drame de l’inquiétude, de l’horreur et de l’épouvante créé par l’insolite fragile de la condition humaine cherchant à révolutionner les conditions des conditions de la nano-rêverie-planétaire. Tristesse, inquiétude, joie enfantine, envie, jalousie, désespoir, tout cet arsenal de tempêtes potentielles trouvent son sens par le sens même des quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art.

L’âme moulue de souffrance, le cœur frémissant de hardiesse, l’errance vise le cosmique-poétique. Dans le sens du récit de Paul Ricoeur, LA PIÈCE DE THÉÂTRE NANO-PHILOSOPHIQUE S’ÉCRIE ET SE JOUE AU COEUR MÊME DE LA NANO-CITOYENNETÉ PLANÉTAIRE hors du contrôle des états.

La nano-personne humaine poursuit sa quête. Les états poursuivent leur quête. le choc de leur impossible harmonie constitue la souffrance même du cœur humain. La vie devient alors une expérience de laboratoire sans souci de l’utilitarisme permettant à chaque nano-citoyen (enne) planétaire la liberté absolu de création qui n’obéit qu’aux lois propres de l’art de la vie personnelle œuvre d’art sur terre, lois intrinsèques sans la moindre compromission.

LA PHILOSOPHIE-NANO-THÉATRALE-PLANÉTAIRE VIENT DE NAÎTRE PAR LA PHILOSOPHIE D’EN BAS ET SA MASSE CRITIQUE DE LA MULTITUDE EN ÉPOPÉE DE DEVENIR EN CONSTITUE LE FONDEMENT MÊME DU RENVERSEMENT DU SABLIER D’AVEC LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT.

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1759,

(PHILOSOPHIE) CHAQUE PHILOSOPHE DE L’HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT EST UN CONTREPOINT STYLISTIQUE BRISÉ PAR LA GÉNÉRATION SUIVANTE COMME LES VAGUES DE LA MER FINISSENT PAR FENDRE UN ICEBERG LORS DES TEMPÊTES DE L’ERRANCE COSMIQUE INSCRITE AU COEUR DE TOUTE EXISTENCE ASSOIFFÉE DE LIBERTÉ UNIVERSELLE

August 10, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Au 21eme siècle, la philosophie d’en bas émerge de la multitude planétaire des errants fantomatiques pour qui le fardeau des milliards de morts pollue l’histoire de l’humanité du scandale de l’injustice des conditions de la condition humaine sur terre.

Feuerbach a pu écrire l’essence du christianisme parce qu’il était marié à une femme riche, Hegel a pu écrire la phénoménologie de l’esprit parce qu’il venait de recevoir un héritage, Schopenhauer fut un bourgeois sans problème d’argent à cause d’un héritage… et la liste pourrait s’allonger indéfiniment. La philo d’en haut fond sous les tempêtes des CRIS DE MUNCH comme les icebergs se brisent sous l’effet des vagues de la mer terrifiantes d’hostilité énigmatique.

La philo d’en bas part des quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art pour faire des chiffons de la réalité la chair d’une œuvre épique nano-individuelle universelle.

L’action de la dynamique rhyzomatique (comme dit mon ami Michel) devient le cri de Munch se servant d’une force constructiviste pour déjouer tout imaginaire relié à une vision dialectique de l’histoire.

SE DONNER LES MOYENS DE LA LIBERTÉ PASSERA PAR L’HUMANITÉ NANO-CITOYENNE … ET NON PAR LES ÉTATS.

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1760,

(PHILOSOPHIE) MONSIEUR JOSUÉ ST-LOUIS… UN HOMME D’EXCEPTION QUI HONORE L’UNIVERSITÉ DE L’UQAM À TRAVERS L’EXCELLENCE QU’IL PRATIQUE À SON EMPLOI

August 11, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Ce matin, j’ai pu déguster les propos d’ un grand rêveur qui tout en s’occupant de taches de conciergerie à l’UQAM, non seulement pratique l’auto-didactisme par l’audio… mais aussi se préoccupe de faire évoluer plusieurs personnes par sa gentillesse et sa courtoisie sans faille.

«QUAND ON ÉCRASE, ON ÉCRASE PAS LES GENS, ON ÉCRASE LE PROGRES DES GENS»

« ON VIT SUR LA TERRE PARCE QU’ON EST CO-CRÉATEUR»

«MON TRAVAIL, JE L’AI CHOISI PARCE QU’IL ME DONNE LE TEMPS DE M’INSTRUIRE (L’AUDIO), DE PENSER ET DE RÉFLÉCHIR.»

«JE CONSACRE MON COEUR À FAIRE ÉVOLUER PLUSIEURS PERSONNES».

Ce jeune homme a 34 ans. Mais quelle belle et bonne personne. C’est un honneur pour moi de signaler publiquement la qualité de son engagement humain envers les autres.

JE LE CONSIDÈRE COMME UN HOMME D’EXCEPTION.

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1761,

(PHILOSOPHIE) LE SABLIER À L’HORIZONTALE…. TEL UN 8 VU COMME UN INFINI…. LE LOGO DE LA NANO-CITOYENNETÉ PLANÉTAIRE….. DIXIT MICHEL LE PHILOSOPHE-CINÉASTE-CONCIERGE.

August 12, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Le conseil d’administration de la créativité de ce matin fut somptueux… Après que j’aie fait part à mes deux partenaires de recherche (Marlene Auld, Michel Woodard) la résultante de mes lectures de la journée précédente… Michel dans une jaillissante conceptualisation dont il a le secret s’est exclamé:

« Ca fait quelques semaines maintenant que l’on travaille sur le renversement du sablier pour que la philosophie d’en bas prenne la place de la philosophie d’en haut… Et si la résultante synthétique de cette dialectique (thèse et synthèse) s’imagographait par un sablier à l’horizontal, prenant la forme d’un 8 infini… cela pourrait devenir le logo de la nano-citoyenneté-planétaire permettant pour chaque personne humaine sur terre  l’accès à une vie personnelle œuvre d’art par l’opérationnalité équitable des quatre questions.»… UNE PERSONNE HUMAINE N’ÉTANT POÉTIQUEMENT ELLE-MÊME QU’EN CONTACT AVEC SES RÊVES.

1: Quel est ton rêve? 2: Dans combien de jours? 3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 4: En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

Michel est vraiment brillant… Car le point n’est pas de créer un antagonisme entre la philosophie d’en bas et la philosophie d’en bas, mais de réaliser dans une véritable synthèse inventive une collaboration sans faille (LE SABLIER À L’HORIZONTAL) pour que la cinquième question soit possible pour l’humanité entière:

5: COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

Et Michel d’ajouter: « Sais-tu ce qui me plaît Pierrot du sport extrême que constitue une vie intellectuelle authentique… c’est qu’on peut performer à très haut niveau jusqu’à notre mort… contrairement au sport.

Cette assertion si juste m’a rendu particulièrement fébrile.

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1762,

(PHILOSOPHIE) LES INFRAS-NANO-PENSEURS PLANÉTAIRES DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS SONT LES HÉROS ANONYMES D’UNE HUMANITÉ À L’ÂME BRISÉE PAR 3000 ANS D’OPPRESSION THALESIENNE DE LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT

August 12, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Une réponse exceptionnelle» des Services frontaliers «à une situation exceptionnelle»

Vingt agents d’immigration supplémentaires pour traiter les cas de demande d’asile au Québec

12 août 2017 |Magdaline Boutros – La Presse canadienne | Actualités en société

Des effectifs supplémentaires provenant des quatre coins du pays seront déployés à Saint-Bernard-de-Lacolle dans les prochains jours afin d’appuyer les douaniers qui sont surchargés.

Photo: Graham Hughes La Presse canadienne Des effectifs supplémentaires provenant des quatre coins du pays seront déployés à Saint-Bernard-de-Lacolle dans les prochains jours afin d’appuyer les douaniers qui sont surchargés.

L’Agence des services frontaliers du Canada avertit les Haïtiens qui arrivent massivement au Québec depuis quelques semaines que « traverser la frontière illégalement, ce n’est pas un laissez-passer pour le Canada ».

En point de presse à Saint-Bernard-de-Lacolle vendredi après-midi, Patrick Lefort, directeur général régional de l’ASFC, a rappelé qu’il existe « des règlements rigoureux en matière d’immigration » au Canada et que ceux-ci seront appliqués.

Des données provenant du gouvernement canadien révèlent d’ailleurs que seulement 50 % des demandes d’asile déposées par des Haïtiens en 2016 ont été acceptées.

Du 1er au 7 août seulement, 1798 personnes ont traversé clandestinement la frontière canado-américaine au Québec. La très vaste majorité de ces demandeurs d’asile sont des Haïtiens qui fuient les États-Unis de crainte de se faire expulser par le gouvernement de Donald Trump.

  1. Lefort a indiqué que des effectifs supplémentaires provenant des quatre coins du pays seront déployés à Saint-Bernard-de-Lacolle dans les prochains jours afin d’appuyer les douaniers qui sont surchargés. « C’est une réponse exceptionnelle à une situation exceptionnelle, a-t-il expliqué. Normalement, les volumes de migrants qui passent à Saint-Bernard-de-Lacolle au point d’entrée se limitent à une douzaine de caspar jour. »

Or, depuis quelques jours, de 200 à 250 demandeurs d’asile entrent quotidiennement au pays, de manière illégale, en passant par le chemin Roxham. Jusqu’à 1200 personnes sont actuellement en transit au poste frontalier de Saint-Bernard-de-Lacolle.

La Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada a pour sa part mentionné qu’elle créera une équipe spéciale d’agents chargée de traiter exclusivement les demandes d’asile déposées au Québec. Vingt agents formeront cette nouvelle équipe de travail, qui devrait entrer en fonction le mois prochain.

La Commission de l’immigration assure que l’ajout de personnel pour traiter spécifiquement les demandes déposées au Québec ne signifie en aucun cas que ces demandes seront traitées de manière prioritaire. Le centre des opérations gouvernementales du gouvernement fédéral a également été activé pour faciliter les interactions entre les différents partenaires fédéraux.

Campements temporaires

Par ailleurs, quelque 110 militaires canadiens, provenant principalement du Royal 22e Régiment de la base de Valcartier, se trouvent toujours à Saint-Bernard-de-Lacolle pour terminer l’installation d’un campement temporaire. Vendredi après-midi, l’armée avait érigé 32 tentes modulaires équipées de planchers de bois, de chauffage et d’électricité. La capacité d’accueil du campement était alors de 512 personnes, rapporte la lieutenante de vaisseau Éliane Trahan, qui se trouve à Saint-Bernard-de-Lacolle.

Patrick Lefort a évoqué l’idée de doubler la capacité d’accueil du camp dans les prochains jours. L’armée n’a toutefois reçu aucune demande formelle allant en ce sens, souligne la lieutenante de vaisseau Trahan.

La Croix-Rouge canadienne, qui assure la gestion du camp depuis jeudi, a installé sur place des toilettes chimiques. Des douches ont été commandées et devraient arriver incessamment, assure le porte-parole Carl Boisvert.

Malgré des informations contradictoires qui ont circulé en début de journée, la Croix-Rouge maintient qu’aucun cas de gastro-entérite n’a été signalé sur le site. « La tente d’isolement n’est pas utilisée pour l’instant », soutient M. Boisvert, qui confirme toutefois quatre cas de diarrhée.

Une dizaine de bénévoles de la Croix-Rouge sont sur place pour gérer l’attribution des lits et la distribution de la nourriture. Des trousses de premiers soins, des couvertures et des produits pour bébés sont offerts aux personnes qui se trouvent sur place. Une clinique mobile avec six infirmières prodigue également des soins de base.

Des agents de l’Agence des services frontaliers encerclent le site pour assurer la sécurité des lieux.

Les demandeurs d’asile ne restent généralement que deux ou trois jours sur ces sites d’hébergement temporaire. L’Agence parvient à traiter jusqu’à 230 dossiers par jour, souligne M. Lefort. « Les gens sont en transit sur une base très rapide ici », rappelle-t-il, ajoutant que le personnel additionnel permettra d’accroître cette capacité de traitement. Il convient toutefois qu’il s’agit de « conditions de confort minimum ». Le camp d’accueil dressé par l’armée est installé sur un terrain gazonné situé derrière l’édifice où sont acheminés par autobus les demandeurs d’asile qui sont interceptés près du poste frontalier de Lacolle.

D’autres hébergements

En plus du campement érigé à Saint-Bernard-de-Lacolle, le gouvernement québécois a réquisitionné le Stade olympique pour accueillir jusqu’à 700 demandeurs d’asile.

Des personnes sont également hébergées de manière temporaire à l’édifice des Soeurs de la providence, dans l’arrondissement montréalais d’Ahuntsic-Cartierville, et à l’ancien hôpital Royal Victoria de Montréal.

Selon les dernières statistiques rendues publiques par le ministère de l’Immigration du Québec, 2440 demandeurs d’asile étaient hébergés de manière temporaire à Montréal jeudi. Mercredi, 156 nouveaux demandeurs d’asile ont été accueillis sur l’un ou l’autre des sites d’hébergement temporaire et 334 autres les ont quittés pour se trouver un logement permanent avec l’aide des agents du ministère.

La vaste majorité de ces demandeurs d’asile sont des ressortissants haïtiens qui fuient les États-Unis depuis que le gouvernement de Donald Trump a menacé de leur retirer le « statut de protection temporaire » accordé par le président Barack Obama à la suite du tremblement de terre de 2010. Si ce programme humanitaire devait être aboli, jusqu’à 60 000 Haïtiens risqueraient d’être renvoyés dans leur pays.

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1769,

.. (PHILOSOPHIE) D’EN BAS DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE EN NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) LA NOUVELLE ÉTOILE POLAIRE DE LA GALAXIE PHILOSOPHIQUE

August 18, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

www.radio-canada.ca 18 aout 2017

Droits et démocratie à l’ombre de la révolution numérique avec Hervé Fisher

«C’est une révolution vraiment anthropologique, beaucoup plus que technologique». Selon l’artiste et philosophe Hervé Fisher, l’arrivée d’Internet a créé une CONSCIENCE PLANÉTAIRE EN TEMPS RÉEL, inédite dans l’histoire de l’évolution et la biologie humaine peut à peine la contenir. Il explique à Stéphane Bureau pourquoi l’homme aura besoin d’une mutation du cerveau POUR QUE SA SAGESSE soit à la hauteur DE SA PUISSANCE.

…. «Nous avons maintenant ce que j’appelle UNE ÉTHIQUE PLANÉTAIRE. Elle est universelle parce qu’elle est basée sur les droits élémentaires des êtres humains. A la protection, à la santé, à l’éducation, à la sécurité publique. Plus elle est bafouée – car elle est bafouée constamment – plus nous avons collectivement le sentiment qu’il faut intervenir, faire quelque chose, apporter sa contribution individuelle, ça finit par faire un effet général ».

Hervé Fisher participera à la plénière intitulée «droits et démocratie à l’ombre de la révolution numérique- à l’Université du Québec à Montréal – à l’occasion de l’Université populaire des Nouveaux cahiers du socialisme.

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1771,

(PHILOSOPHIE) LES QUATRE QUESTIONS DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PEUVENT CHANGER LA PLANÈTE TERRE PARCE QUE LES ÉTIQUETTES APPARTIENNENT À L’HUMANITÉ TANDIS QUE LES ATTRIBUTS SECONDAIRES DE CHACUNE DES QUESTIONS APPARTIENNENT DANS SON ORIGINALITÉ INTRINSÈQUE À CHAQUE NANO-PERSONNE-PLANÉTAIRE

August 19, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

La pensée nomade de May Telmissany

La philosophe pourfend une époque où l’opinion tue la réflexion Le Devoir 19 Aug 2017 FABIEN DEGLISE

JAKE WRIGHT L’auteure, née en 1965 au Caire, en Égypte, est débarquée à Montréal à la fin des années 1990.

Il y a peut-être là un esprit de contradiction. Face au magma de généralisations qui habitent le débat public, par les temps qui courent, la romancière, activiste, chroniqueuse et universitaire May Telmissany a décidé de prendre le chemin de la résistance, par l’expression de sa différence. Une voix, parfois entendue et convaincante dans d’autres régions du globe, mais qui, en troublant les certitudes ici, finit par convoquer le silence, dit-elle, celui qui permet «de réfléchir à nouveau».

« Nos sociétés néolibérales nous ont entraînés à émettre des opinions qui reposent sur des goûts, plus que sur des informations », lance à l’autre bout du fil la prof de langues et littératures modernes à l’Université d’Ottawa, qui signe Ceci n’est pas un paradis (Mémoire d’encrier), recueil de chroniques que lui a commandé entre 2006 et 2009 la revue sociale et intellectuelle égyptienne Rose El Youssef — du nom de la féministe qui l’a fondée en 1925 — et qui pour la première fois est publié au Québec dans une traduction en français. «Nous ne réfléchissons plus assez. Nous aimons ou nous n’aimons pas. Nous avons des opinions, mais pas d’arguments. Or, une réflexion sur la politique doit profiter du temps et reposer sur des arguments solides, informés, plus que sur une approbation ou une désapprobation.»

De la parole aux actes, c’est bien ce qu’a fait cette philosophe de la modernité, débarquée à Montréal à la fin des années 90, pendant près de cinq ans en réfléchissant sur l’exil, le multiculturalisme canadien, la pensée occidentale contemporaine, l’émigration, le rejet et la tolérance, chaque semaine, dans les pages de Rose El Youssef, depuis son pays natal, où elle revient parfois, mais aussi depuis Ottawa ou Saint-Armand au Québec. Hasard? Coïncidence? La dernière chronique de cette militante pour la laïcité en Égypte a été publiée le mardi 25 janvier 2011, jour de déclenchement de la révolution. Elle s’adressait à la majorité silencieuse qui, face au massacre de 21 Coptes devant l’église d’Al Kidissine d’Alexandrie, quelques jours plus tôt, a préféré se taire et baisser les yeux plutôt que de dénoncer un crime guidé par l’intolérance et l’obscurantisme.

«Ma critique de la société égyptienne passe par le Canada et la vie que j’y mène, dit-elle. Je veux montrer ainsi que, dans d’autres pays du monde, il est possible de vivre dix fois mieux parce que des choix politiques y ont été faits pour favoriser la justice sociale, l’égalité, le respect des différences… Au Canada, nous vivons en harmonie au coeur d’une très grande diversité éthique, culturelle, religieuse,

alors qu’en Égypte, deux groupes seulement cohabitent, musulmans et Coptes, sans arriver à vivre dans la paix. »

Décence ou intolérance

Dans une chronique intitulée «Un maillot illégitime», May Telmissany raconte pourquoi elle ne fréquente plus les plages d’Alexandrie quand elle revient sur sa terre de naissance, plages envahies par des groupes de femmes voilées, «imposant cette couleur de religiosité qui se veut en apparence une norme de décence, mais qui, au vrai, est un puits de régression et d’ignorance». «Le maillot habituel n’attire pas le regard parce qu’il est illégitime, ajoute-t-elle, mais parce que les gens ont pris l’habitude de se juger mutuellement, ignorant les valeurs liées à la tolérance et

l’art de côtoyer la différence.»

Qualifiées de chroniques nomades — l’auteure nourrit une réflexion depuis plusieurs années sur la citoyenneté nomade, un concept philosophique qui incline autrement le regard sur ce que l’on a pu appeler à une autre époque la «citoyenneté du monde» —, ses lettres à l’Égypte écritent s’adressent aussi au Canada et au Québec, où sa pensée philosophique a pris racine au contact des milieux universitaires qu’elle fréquente, des penseurs contemporains qu’elle a lus, des poètes qu’elle redécouvre, de l’hiver et des questions qu’on lui a parfois posées, dans des cafés, dans des conférences, et qui lui font dire que l’Égypte n’a pas le monopole des discours réducteurs et que le fanatisme n’est pas l’apanage des pays arabes.

«Tous les pays du monde ont leur dose de fanatisme, résumet-elle au téléphone lors d’une entrevue accordée au Devoir au coeur de l’été. Ce qui diffère,

c’est la réponse. En Égypte, on est dans le déni quant à ça, alors qu’au Canada, les fanatismes se retrouvent au coeur du débat social et politique. On l’affronte et c’est forcément la réponse la plus positive que l’on peut lui apporter.»

Dans ses textes, May Telmissany finit par faire l’éloge de l’esprit nomade, qui consciemment décide d’appartenir «à une autre nation tout en suivant une ligne de pensée critique du nationalisme », écrit-elle en avouant se plaire dans un Canada où la majorité « ne cherche pas […] à imposer, légitimer et instrumentaliser [des] déterminants culturels et historiques en vue d’un éventuel dénigrement des autres nationalités vivant au Canada», comme cela peut se jouer dans d’autres pays, dont la France, où elle va parfois parler de ses romans, mais où elle ne «voudrait jamais vivre», pose-t-elle dans la conversation, avec assurance.

Elle lance aussi, subtilement, une fronde au tenant du bonheur à tout prix, à qui elle dit que le paradis sur terre n’existe pas, mais que, à certains endroits, plus que d’autres, il est possible de s’en rapprocher, particulièrement dans les pays, comme le Canada, où l’on peut, sans peur de représailles ou d’ostracisme, se demander pourquoi, à une époque où l’information circule si vite et si bien, le fascisme, les discours diviseurs et les généralités toxiques arrivent à prendre racine et où s’en va la démocratie quand elle se heurte à beaucoup trop d’opinions et trop peu de réflexions, conclut-elle.

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1772,

(PHILOSOPHIE) LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, LES QUATRE QUESTIONS DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, LE CRI DE MUNCH DES ERRANTS FANTOMATIQUES DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS…. QU’EST-CE QUE PHILOSOPHER À HAUTEUR D’HOMME?

August 19, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Philosopher à hauteur d’homme

Louis Cornellier 19 août 2017 |Louis Cornellier | Livres | Chroniques

Avec le cégep qui recommence lundi, on peut dire que la philosophie s’apprête à reprendre du service. Où vit-elle, en effet, dans notre société, cette discipline qui impose le respect mais fait fuir le quidam, sinon dans les classes du collégial et, bimensuellement, dans Le Devoir de philo ? Bien sûr, il y a de la philosophie à l’université, mais celle-là est un peu trop savante pour l’honnête homme, qui demande pourtant qu’on l’aide à réfléchir.

« Les forces coalisées de la société, du monde professionnel, de la famille, des loisirs, les routines innombrables, la fatigue, le vieillissement : tout conspire à nous empêcher de penser », constate l’essayiste Alexandre Lacroix dans Pour que la philosophie descende du ciel.

Or, continue-t-il, il n’y a pas que ces obstacles qui nous éloignent d’une véritable réflexion sur les grandes questions comme l’amour, la mort, la justice ou le sens de la vie. La philosophie elle-même aurait sa part de responsabilité dans cette affaire, qui tiendrait à son « péché originel » : elle aurait « placé les idées trop haut », « au-dessus de l’expérience ordinaire » et sensible, écrit Lacroix.

Phénoménologie et méthode

«La lecture des livres de philosophie permet de mettre des mots sur les idées qui se trouvent en nous à l’état diffus, exactement comme la lecture de romans nous aide à mettre des mots sur nos sentiments diffus.»

Alexandre Lacroix

Alain Finkielkraut, dans La sagesse de l’amour (Gallimard, 1984), une magnifique introduction à la pensée d’Emmanuel Lévinas, explique, dans le même esprit, que la philosophie fait souvent peur au lecteur de bonne foi, dubitatif devant « ces systèmes qui désincarnent la vie au moment même où ils prétendent en traiter ». Finkielkraut salue donc l’avènement, au début du XXe siècle, de la phénoménologie, cette méthode centrée sur « le drame métaphysique qui se joue dans les petits riens de la vie ».

En proposant de considérer les idées comme « de simples événements de notre vie » et de partir de la vie vécue — conversations, émotions, souvenirs, lectures — pour réfléchir aux grandes questions, Lacroix s’inscrit, modestement, dans cette tradition. Il ne s’y enferme pas, toutefois, puisqu’il se réclame aussi, pour la liberté de ton, des penseurs antiméthodiques du moi que furent Montaigne et Nietzsche.

D’abord publiés dans Philosophie magazine, dont Lacroix est le directeur de la rédaction, les courts textes réunis dans Pour que la philosophie descende du ciel brillent par leur fluidité stylistique et par une simplicité qui n’exclut pas la profondeur. Lacroix, pourrait-on dire, pratique un journalisme philosophique de classe, dans lequel le concret donne corps à l’abstrait.

Prenons, par exemple, notre expérience du temps libre. Vous avez, disons, une heure à vous, sans contrainte, pour ne rien faire. Le bonheur ? Pas vraiment, explique Lacroix. Le vague à l’âme, presque toujours, surgit, « comme si l’absence de toute préoccupation, la levée provisoire des soucis venait révéler une dimension ombreuse et menaçante de l’existence ».

Notre agitation permanente, doit-on comprendre, sert à nous faire oublier que « la souffrance est le fond de toute vie », selon la formule de Schopenhauer, étant donné que notre désir et notre volonté sont infinis, mais que nous ne le sommes pas. Avoir une heure à soi, sans la remplir de travail ou de divertissement et sans sortir son téléphone, c’est, au fond, « toucher du doigt la condition mortelle ». En trois pages, Lacroix nous plonge au coeur de l’essentiel.

Originalité et élégance

Le philosophe aime bien aller à rebours des idées reçues. Il conteste la sagesse du carpe diem, refuse la théorie freudienne de la sublimation en lui opposant que « le désir ne répond pas à une logique soustractive, mais cumulative », et déconstruit l’affirmation selon laquelle « la nature fait bien les choses » en invoquant les maladies dentaires qui affligent les animaux.

À ceux qui soutiennent qu’il serait presque immoral de procréer dans notre monde de tous les dangers, le romancier et père de famille qu’est aussi Lacroix réplique en brandissant La route, de Cormac McCarthy. Ce roman apocalyptique, explique-t-il, montre que, dans un monde transformé en enfer, « l’amour entre parents et enfants est la dernière chose qui vaille encore la peine d’être vécue ». Le père de l’histoire, au milieu du chaos et des barbares, reste digne et moral, pour offrir à son fils « le modèle de ce que peut être le bien, en dépit du mal universel », illustrant ainsi que, « dans la pire adversité, la filiation est le dernier rempart de l’humanité ». Forte et originale interprétation.

Dans une prose à la fois accessible et élégante, Alexandre Lacroix nous invite à philosopher à hauteur d’homme. Voilà une excellente façon de s’élever un peu.

Pour que la philosophie descende du ciel ★★★ 1/2 Alexandre Lacroix, Allary Éditions, Paris, 2017, 240 pages

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1797.

(PHILOSOPHIE D’EN BAS) …AU 21EME SIÈCLE, TOUTE PHILOSOPHIE DEVRAIT PARTIR DU POINT DE VUE D’UN ENFANT QUI VA MOURIR DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE ET CELA DANS MOINS DE 15 MINUTES

September 13, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

6.15 AM nous filmions notre commentaire à l’introduction à la métaphysique de Martin Heidegger (Gallimard) p.48 dont j’ai lu l’extrait suivant:

« Que diriez-vous si les choses étaient telles que l’homme. que les peuples, dans leurs plus grandes affaires et machinations, aient bien une relation à l’étant, et cependant, soient tombés depuis longtemps hors de l’être sans le savoir, et que cela même soit la raison la plus intérieure et la plus puissante de leur dé-cadence?»

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Commentaire

Je disais à Michel (qui est toujours devant la caméra). de l’arrière de la caméra à quel point j’étais scandalisé par la philosophie d’en haut.

« Se pourrait-il que Heidegger (comme les autres d’ailleurs) n’aie jamais rien fait ou écrit pour sauver la vie ou même défendre la position d’un enfant qui va mourir de faim ou de blessures de guerre et cela dans moins de 15 minutes?»

Moi, à partir de la philosophie d’en bas, je l’obligerais à ne plus manger jusqu’à 15 minutes de sa mort. Puis je l’obligerais à lire cet extrait de son cours INITIATION À LA MÉTAPHYSIQUE DE 1939 à un enfant qui va mourir de faim dans moins de 15 minutes, puis de se le faire lire à son tour par un enfant alors qu’il lui reste moins de 15 minutes à vivre.

Le grotesque de sa position philosophique ne pourra faire autrement que de le faire pleurer de rage, d’impuissance et de pardon pour ne pas avoir fait de la philosophie pour être compris de l’humanité.

C’EST PEUT-ÊTRE CELA LES 4 QUESTIONS DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART…. uNE OUVERTURE DE L’ESPRIT DE LA PERSONNE HUMAINE DANS SA DIGNITÉ ABSTRAITE À PARTIR DES YEUX DE L,ENFANT QUI VA MOURIR DANS MOINS DE 15 MINUTES.

POUR QUE JAMAIS AU 21EME SIÈCLE CELA NE SE REPRODUISE SUR TERRE.

Pour que plus jamais un enfant ne meure de faim ou de blessures de guerre dans les 15 prochaines minutes.

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1914,

(PHILO D’EN BAS) «LA PHILOSOPHIE VUE D’EN BAS» PLUTÔT QUE «LA PHILOSOPHIE D’EN BAS»…. LE GLOSSAIRE S’AFFINE AU FUR ET À MESURE QUE NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD,ROCHETTE) SE POSITION EN ARC-EN-CIEL INTELLECTUEL ENTRE LE SAVOIR-ÊTRE ET LE SAVOIR-FAIRE

January 4, 2018 Pierrot le Vagabond Chercheur

Bibliothèque de la Pléïade les arts et les dieux Alain P.83-84 extrait

Au-dessus, l’opinion droite, qui porte la marque de la prudence et de la modération (Woodard). L’homme écoute l’homme, voyage, observe les artisans et les métiers, les usages de toute cité, les sentences communément approuvées, ce qu’on répète à part soi, et encore mieux ce que l’on fait.

L’ARGUMENT DE COUTUME A TOUTE FORCE ICI, car il est difficile d’admettre qu’un constant usage soit en désaccord avec les conditions réelles.

CETTE SAGESSE S’APPREND COMME UN MÉTIER et se vend de même. L’argument d’un Gorgias est toujours qu’il cite ceux qui l’ont consulté, ceux qui voudraient l’entendre encore. Beaucoup de ces sophistes furent législateurs. Mais encore mieux admirez-vous un pilote, un paysan, un bûcheron, un pêcheur, un chasseur, hommes qui furent apprentis et qui sont passés MAÎTRES qui savent les plantes (MARLENE), les nuages et les ronds d’eau, qui goûtent et flairent les moindres signes qui annoncent le temps, la récolte, les passages d’oiseaux, qui montrent les plantes qui guérissent, celles qui nuisent, celles qui nourrissent, ET EN TOUT CELA NE SE TROMPENT GUÈRE….

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2159,

LES 20 PREMIÈRES PAGES DU IER CHAPITRE DU DOCTORAT DANS LA MARGE DES QUELLES MARLENE LA JARDINIÈRE (LA MARGE DE DROITE) ET MICHEL LE CONCIERGE (LA MARGE DE GAUCHE) HABITERONT DE LEURS VIDEOS LE FONDEMENT ONTOLOGIQUE-MÉTHODOLOGIQUE ET NANOLOGIQUE DE L’INVENTION DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS