2EME SÉQUENCE INTRO DOCTORAT (AULD,WOODARD, ROCHETTE)… LES ENFANTS-PITOUNES DE LA RIVIÈRE ST-MAURICE

2977
8 : RIVIÈRE KHA-RYPTÉE LE DOCTORAT De NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) SERA UNE RIVIÈRE «KHA-RYP-TÉE» DE L’HISTOIRE D’UNE INVENTION POUR SOULAGER LA CONDITION HUMAINE MISÉRABLE DES MILLIONS D’ENFANTS-ERRANTS-FANTOMATISÉS DE LA PLANÈTE, ALORS QU’À PARTIR DES DEUX BERGES DE LA RIVIÈRE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, SERA DESSINÉ UN ARC-EN-CIEL AMOUR OEUVRE D’ART ENTRE UN VRAI HOMME HOLOGRAMMIQUE (MICHEL LE CONCIERGE) ET UNE VRAIE ÂME HOLOGRAMMIQUE (MARLENE LA JARDINIÈRE)
APRIL 27, 2019
Cette nuit, tout le design crypté de notre doctorat m’est apparu d’une grande clarté obscure….
Il était impossible de se baigner dans la rivière St-Maurice de mon enfance dans la pureté héraclienne de l’étonnement brosses-d’être-attaques d’être ( on ne se baigne jamais 2 fois dans le même fleuve).
Bien plus, toute la rivière de mon enfance était encombrée de billots qui descendaient du moulin à papier de La Tuque à Trois Rivières.
Maintenant la nuit, j’y vois les billots du St-Maurice devenus pour moi les débris de la connaissance servant scandaleusement de bouée de sauvetages illusoires à de millions d’enfants-errants fantomatisés, finissant par se noyer d’épuisement, de faim, de blessures de guerre.
C’est là que Pierrot, monsieur 2.7k? accroché lui aussi à un billot de l’humanité errante passe ses nuits et jours à descendre la rivière des impossibles, en coureur des bois, en vagabond céleste, s’acharnant à inventer ce qui n’existe pas encore… la nano-citoyenneté-planétaire…
Voilà pourquoi tout le 600 pages du centre est profondément crypté POUR NE PAS ÊTRE LU à moins de SOUHAITER être initié par l’algorithme de justice sociale: (wow-t=2.7k?) , cadeau offert à toute personne humaine qui refuse de tricher ( donc qui respecte en elle la liberté de faire de sa vie personnelle une œuvre d’art au service d’une humanité œuvre d’art en devenir) provoquant ainsi le jaillissement et d’un champ constellaire et d’un rêve big bang AU SERVICE D’UN RÊVE BIG BANG DE L’HUMANITÉ EN DEVENIR.
Et cette nuit, j’ai vu la grandeur de l’amour œuvre d’art de l’archétype hologrammique de Marlene la jardinière sur une berge et de l’archétype hologrammique de Michel le concierge sur l’autre berge, faisant de l’arc-en-ciel surplombant la rivière des billots de la tricherie humaine, une espérance quanto-cosmologique en mode d’onti-KHA-tion en vue d’accéder à la RECOHÉRENCE QUANTI-KHA-TIVE DE LA BEAUTÉ DU MONDE.
Donc l’introduction de notre doctorat sera donc le design de Marlene et Michel en mode d’arc-en-ciel d’espérance pendant que Pierrot vagabond céleste se métamorphosera par ses brosses d’être et ses attaques d’être en rivière st-Maurice solidaire dans son canot d’écorce des millions de billots-enfants-errants-fantomatisés signant le fleuve d’Héraclite en enfer de Dante.
Pierrot vagabond, au nom par et pour notre équipe de recherche: Auld, Woodard, Rochette.
————————-
LES ENFANTS-BILLOTS-FANTOMES DU ST-MAURICE

PORTRAIT HISTORIQUE DE LA RIVIÈRE ST-MAURICE
APRIL 29, 2019 EDIT
Historique de la rivière Saint-Maurice
K K K K K K K K K K AfflueKnt le pKlus imKportanKt du flKEuve KSaint-KLaurenKt aprèsK l’OutKouais et le SaguKenay, Kla riviKère Saint-MauKicie preKnd sa K sourceK dans lK réserKvoir Gouin, Kà enviKron 40K0 kilomètres aKu nord de TroisK-Rivières. Le bassin K hydrogrKaphiqKue d’enKviron 43 000 Kilomètres carrésKcanalise les eauKx dK’une quinzainKe de cKours d’Keau tributaireKs. Des rapides eK des chutes y syK K nchronisKeront lKe dévelKoppement d’iKnstallations hydKroélectriques etK l’émergeKnce deK villes iKndustrielles. EKntre les hautes Kterres boisées dKu Bouclier laurentieKn et lesK basses tKerres du SaintK-Laurent, le paKrcours du SaintK-Maurice, embarrasKsé par pKlusieurs K barrages corrKespond davantKage aux exigenKces d’un réservoir Kqu’aux cKharmes Ktranquilles d’une rivière. Pendant plus d’un sièKcle, en effet, et juKsqu’à réKcemment, Kil a surtoutK assumé le transport de quelque K
K K K K K K K K K K
3 milliards de « pitounes » ou billes de bois vers les scieries et les moulins à papier de la Mauricie.
K K K K K K K K K K
Au tournant Kdu siècle, l’incorporation Kdes villages Kde Grand-Mère (1898) Ket de Shawinigan FallsK (1901), et celle de la Kville de La Tuque (1908) complètent le tableau.
K K K K K K K K K K
À l’époque, la journée de travail dans les chantiers de coupe dure au moins onze heures.

K K K K K K K K K K

Les draveurs s’échinent de 4 heures du matin à 20 heures le soir.

K K K K K K K K K K
Les ouvriers sont à la tâche aussi longtemps qu’il y a du bois à retirer des ruisseaux et des affluents.

K K K K K K K K K K

On s’attaque presque exclusivement aux géants, des pins plusieurs fois centenaires dont la taille et le diamètre promettent chacun plusieurs billots. Vers 1850, le diamètre moyen des billes acheminées sur le Saint-Maurice est de 50 à 60 centimètres; dans les années 1920, les billots de plus de 75 centimètres ne font pas exception.
—————–
K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K
————————
Concrètement, les 4 premiers videos accompagneront ce texte…
Deux divisant le centre (LA DRAVE de Felix Leclerc de l’ONF et L’ÂME NOIRE de martine Chartrand) où la chanson de Mc Pherson est reprise 2 fois, une fois en vrai et une en animation esthétique.
Puis sur les côtés… LA COMPLAINTE DU ST-MAURICE… À GAUCHE CHANTÉE PAR FRED PELLERIN pendant que Marlene jardine la beauté du monde et à droite, la même complainte du St-Maurice chantée par Gaston Miron pendant que Michel pellete à son travail. (les deux complaintes du St-Maurice disponibles sur you tube)
LE TEXTE sur la rivière st-Maurice en sera un documentaire à travers lequel DES BILLOTS EN FORME DE LETTRES K entre les mots… DESCENDRONT LA RIVIÈRE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE À INVENTER…
——————–
K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K

Épistémologie-Méthodologie de la bloguïétique, passant par les abjets et les transmages pour poreuser les multiversqualias sous une forme quanto-cosmologique
K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K K

—————–

Pierrot vagabond, au nom , par et pour notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)

PAR LE BIAIS DE NOUVELLES NOTIONS ÉPISTÉMOLOGIQUES-MÉTHODOLOGIQUES (LA BLOGUÏÉTIQUE, LES ABJETS, LES TRANSMAGES ET LES MULTIVERSQUALIS), NOTRE DOCTORAT (AULD, WOODARD, ROCHETTE) TOUT EN MÉTAMORPHOSANT LES ENFANTS-ERRANTS-FANTOMATISÉS EN RIVIÈRE ST-MAURICE, RENDRA HOMMAGE À UN GRAND AMOUR OEUVRE D’ART SUR LES DEUX BERGES DE L’INVENTION-RIVIÈRE DE LA NANO-CITOYENNETÉ…. MARLENE LA JARDINIÈRE JARDINANT LA BEAUTÉ DU MONDE SUR LA RIVE DE GAUCHE ET MICHEL LE CONCIERGE JARDINANT LA PHILOSOPHIE D’EN BAS PAR LA NON-TRICHERIE SUR LA BERGE DE DROITE, LES DEUX VIDÉANCES PRODUISANT AU-DESSUS DE LA RIVIÈRE ST-MAURICE DE LA CONDITION HUMAINE UN ARC-EN-CIEL AMOUR OEUVRE D’ART DONNANT ESPÉRANCE À TOUTE HUMANITÉ REFUSANT LA BILLOTERIE DE L,ENFANCE CRIMINELLEMENT ABIMÉE PAR L’HOBBES-IA-TION DES 193 ÉTATS ONUSIENS

8 : RIVIÈRE KHA-RYPTÉE LE DOCTORAT De NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) SERA UNE RIVIÈRE «KHA-RYP-TÉE» DE L’HISTOIRE D’UNE INVENTION POUR SOULAGER LA CONDITION HUMAINE MISÉRABLE DES MILLIONS D’ENFANTS-ERRANTS-FANTOMATISÉS DE LA PLANÈTE, ALORS QU’À PARTIR DES DEUX BERGES DE LA RIVIÈRE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, SERA DESSINÉ UN ARC-EN-CIEL AMOUR OEUVRE D’ART ENTRE UN VRAI HOMME HOLOGRAMMIQUE (MICHEL LE CONCIERGE) ET UNE VRAIE ÂME HOLOGRAMMIQUE (MARLENE LA JARDINIÈRE)

APRIL 27, 2019

Cette nuit, tout le design crypté de notre doctorat m’est apparu d’une grande clarté obscure….
Il était impossible de se baigner dans la rivière St-Maurice de mon enfance dans la pureté héraclienne de l’étonnement brosses-d’être-attaques d’être ( on ne se baigne jamais 2 fois dans le même fleuve).
Bien plus, toute la rivière de mon enfance était encombrée de billots qui descendaient du moulin à papier de La Tuque à Trois Rivières.

Maintenant la nuit, j’y vois les billots du St-Maurice devenus pour moi les débris de la connaissance servant scandaleusement de bouée de sauvetages illusoires à de millions d’enfants-errants fantomatisés, finissant par se noyer d’épuisement, de faim, de blessures de guerre.

C’est là que Pierrot, monsieur 2.7k? accroché lui aussi à un billot de l’humanité errante passe ses nuits et jours à descendre la rivière des impossibles, en coureur des bois, en vagabond céleste, s’acharnant à inventer ce qui n’existe pas encore… la nano-citoyenneté-planétaire…

Voilà pourquoi tout le 600 pages du centre est profondément crypté POUR NE PAS ÊTRE LU à moins de SOUHAITER être initié par l’algorithme de justice sociale: (wow-t=2.7k?) , cadeau offert à toute personne humaine qui refuse de tricher ( donc qui respecte en elle la liberté de faire de sa vie personnelle une œuvre d’art au service d’une humanité œuvre d’art en devenir) provoquant ainsi le jaillissement et d’un champ constellaire et d’un rêve big bang AU SERVICE D’UN RÊVE BIG BANG DE L’HUMANITÉ EN DEVENIR.
Et cette nuit, j’ai vu la grandeur de l’amour œuvre d’art de l’archétype hologrammique de Marlene la jardinière sur une berge et de l’archétype hologrammique de Michel le concierge sur l’autre berge, faisant de l’arc-en-ciel surplombant la rivière des billots de la tricherie humaine, une espérance quanto-cosmologique en mode d’onti-KHA-tion en vue d’accéder à la RECOHÉRENCE QUANTI-KHA-TIVE DE LA BEAUTÉ DU MONDE.

donc l’introduction de notre doctorat sera donc le design de Marlene et Michel en mode d’arc-en-ciel d’espérance pendant que Pierrot vagabond céleste se métamorphosera par ses brosses d’être et ses attaques d’être en rivière st-Maurice solidaire dans son canot d’écorce des millions de billots-enfants-errants-fantomatisés signant le fleuve d’héraclite en enfer de Dante.

Pierrot vagabond, au nom par et pour notre équipe de recherche: Auld, Woodard, Rochette.

——————–

Concrètement, les 4 premiers videos accompagneront ce texte…

Deux divisant le centre (LA DRAVE de Felix Leclerc de l’ONF et L’ÂME NOIRE de martine Chartrand) où la chanson de Mc Pherson est reprise 2 fois, une fois en vrai et une en animation esthétique.

Puis sur les côtés… LA COMPLAINTE DU ST-MAURICE… À GAUCHE CHANTÉE PAR FRED PELLERIN pendant que Marlene jardine la beauté du monde et à droite, la même complainte du St-Maurice chantée par Gaston Miron pendant que Michel pellete à son travail.

LE TEXTE sur la rivière st-Maurice en sera un documentaire à travers lequel DES BILLOTS EN FORME DE LETTRES K entre les mots… DESCENDRONT LA RIVIÈRE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE À INVENTER…

Le texte étant le suivant:

PORTRAIT HISTORIQUE DE LA RIVIÈRE ST-MAURICE

Historique de la rivière Saint-Maurice

Portrait historique du Saint-Maurice

Affluent le plus important du fleuve Saint-Laurent après l’Outaouais et le Saguenay, la rivière Saint-Maurcie prend sa source dans le réservoir Gouin, à environ 400 kilomètres au nord de Trois-Rivières. Le bassin hydrographique d’environ 43 000 kilomètres carrés canalise les eaux d’une quinzaine de cours d’eau tributaires. Des rapides et des chutes y synchroniseront le développement d’installations hydroélectriques et l’émergence de villes industrielles. Entre les hautes terres boisées du Bouclier laurentien et les basses terres du Saint-Laurent, le parcours du Saint-Maurice, embarrassé par plusieurs barrages correspond davantage aux exigences d’un réservoir qu’aux charmes tranquilles d’une rivière. Pendant plus d’un siècle, en efft, et jusqu’à récemment, il a surtout assumé le transport de quelque 3 milliards de « pitounes » ou billes de bois vers les scieries et les moulins à papier de la Mauricie.

Le premier Européen à voir le Saint-Maurice est Jacques Cartier. À l’automne 1535, Jacques Cartier rentrant d’Hochelaga remonta la rivière sur une courte distance. Cartier la baptise Rivière de Fouez, sans préciser si son choix rendait hommage à la famille de Foix, proche du gouverneur de Bretagne, ou s’inspirait du mot foi, alors prononcé « foué ». Quoi qu’il en soit, le toponyme Fouez se perd à la fin du XVIe siècle, remplacé par « 3 rivières », orthographié ainsi une première fois en 1601 sur la carte de Guillaume Levasseur. L’appellation serait du cru de François Grav. Du Pont, l’homme de confiance de Champlain chargé de remonter le fleuve jusque-là quelques années auparavant. Champlain adoptera en 1668 la forme simple Les Trois-Rivières ou Rivière dite les Trois Rivières, en scellant la promesse de concéder une seigneurie à Maurice Polin de La Fontaine, procureur du gouvernement de Trois-Rivières. Cette référence à des îles partageant en trois segments l’embouchure du cours d’eau persistera jusque vers 1730-1740. S’impose ensuite le Saint-Maurice qui honore Maurice Poulin dont la seigneurie anonyme, concédée en 1676 à sa veuve, est décrite dans le jugement rendu par l’intendant Michel Bégon en 1723 : le fief Saint-Maurice est situé sur la rive ouest de la rivière vulgairement nommée fleuve du SaintpMaurice. Le nom algniquin de la rivière, Metabroutin, est mentionné dans la Relation des Jésuties en 1635. Il ferait allusion à une « décharge du vent ». Les Abénaquis, quant à eux, évoquaient la Madôbaladenitekw, la rivière qui finit. À la fin du régime français, le toponyme rivière Saint-Maurice est d’usage courant et s’étendra à la Mauricie vers le milieu du XXe siècle.

L’histoire de la Mauricie est étroitement liée à l’utilisation de la rivière Saint-Maurice. Alors que l’exploitation foresti;re prend son envol, vers 1850, avec l’installation des premières papetières, la rivière assure l’acheminement du bois par flottage. Le puissant potentiel hydroélectrique du cours d’eau soutient plus tard le développement industriel régional avec un tel succès que les villes de Shawinigan et de Trois-Rivières se retrouvent momentanément au rang des capitales mondiales de l’industrialisation. Le réservoir Gouin demeurera longtemps le plus grand réserovoir artificiel du globe.

Ces grandes ressources resteront au cœur de l’économie régionale de la Mmauricie lorsqu’elle s’apprêtera à changer de cap. Fini ke flottage des billes de bois sur la rivière à la fin des années 1990. On s’efforcera de mettre en valeur le potentiel récréotouristique du Saint-Maurice. La mosaïque des lacs et des rivières de la Mauricie jouit d’une bonne renommée grâce aux nombreux clubs de chasse et de pêche fondés durant les années 1880. Ces clubs sélects ont par la suite encouragé la protection des territoire par la création d’un parc national du Canada, de réserves fauniques, de zecs et de pourvoiries.

La vallée de la rivière Saint-Maurice et les terres du bassin versant portent jusqu’à nos jours les stigmates des diverses étapes de leur développement; d’abord la mise ç profit des richesse forestières, puis l’utilisation du potentiel, minier et la canalisation de la puissance hydroélectrique au profit de l’industrie. Plus récemment, la restauration des écosystèmes et la mise en valeur des sites naturels concrétisant la nouvelle orientation économique de la région basée sur le contrôle des ressources naturelles. La coupe du bois persiste toujours autour du réservoir Gouin.

De précieuses ressources au pays de la drave

Dès la seconde moitié du XIXe siècle, l’exploitation forestière dessine l’ébauche du peuplement original de la région : en effet, les forestiers s’installent avant l’arrivée des colons. L’économie agroforestière naîtra quand le commerce du bois aura révélé le potentiel agricole de la terre. Les pionniers, à la fois bûcherons et agriculteurs, répartiront alors leurs activit.s au gré des saisons. Le XIXe siècle préside donc l’organisation des grandes coupes de bois, du flottage de la pitoune et assure la prolifération des chantiers sur les rives du Saint-Maurice. Des localités embryonnaires s’articulent autour de ce schéma à Mont-Carmel (1858), à Saint-Boniface (1859), à Sainte-Flore (1862), à Saint-Tite (1863), à Saint-Thècle (1873).

Au tournant du siècle, l’incorporation des villages de Grand-Mère (1898) et de Shawinigan Falls (1901), et celle de la ville de La Tuque (1908) complètent le tableau.

À l’époque, la journe de travail dans les chantiers de coupe dure au moins onze heures. Les draveurs s’échinent de 4 heures du matin à 20 heures le soir. Les ouvriers sont à la tâche aussi longtemps qu’il y a du bois à retirer des ruisseaux et des affluents. On s’attaque presque exclusivement aux géants, des pins plusieurs fois centenaires dont la taille et le diamètre promettent chacun plusieurs billots. Vers 1850, le diamètre moyen des billes acheminées sur le Saint-Maurice est de 50 à 60 centimètres; dans les années 1920, les billots de plus de 75 centimètres ne font pas exception.

Rapides St-Maurice
Rapides d’un des affluents du Saint-Maurice. Photo de Histoire-du-Québec.ca.

Une fois préparés, les billots sont déposés sur la glace, à la dcéharge des lacs dans lesquels ils ont emboîtés par une estacade, jusqu’à ce qu’il y ait suffisamment d’eau pour assurer la flottabilité du bois qui empruntera successivement des lacs, des ruisseaux et des rivières affluentes dans sa descente vers le Saint-Maurice. Le glanage des billots enlisés dans les anses ou sur la grève a lieu du mois de juin au mois de novembre. Ainsi rendus au courant, les billots risquent ensuite d’être écorchés au passage des chutes. Pour aider la descente du bois jusquà Trois-Rivières, le gouvernement entreprend, en 1846-1947, la construction de digues de retenue pour les billes et de glissoires d’évitement des rapides.

Les cages ou « cribles » qui dévalent le Saint-Maurnce mesurent en général de 15 à 18 mètres de long. Sans doute, moins imoisantes que celles longues de plus de 1 kilomètre, qui descendent le fleuve Saint-Laurent à la même époque, elles exigent tout de même l’incroyable agilité du draveur de billots du Saint_Maurice pour arriver à bon port. À la fois robuste, secret et dur à la tâche, le forestier mauricien du XIXe siècle est aussi un homme simple qui s’émerveille et s’amuse de peu, commen témoigne le folklore inspiré par la vie des chantiers, scandé par la voix et les bottines à clous de ses héros.

(Rivières du Québec, Découverte d’une richesse patrimoniale et naturelle. Par Annie Mercier et Jean-François Hamel. Les éditions de l’Homme, une division du groupe Sogides).

—————–

LA DRAVE SUR LA RIVIÈRE ST-MAURICE

La griffe à Beaudoin

La drave et le raftage en Mauricie, avec ces bûcherons qui montaient en forêt, qui vivaient dans des camps rudimentaires, sur des paillasses de branches d’arbre rapidement infectées de poux et qui avalaient en quantités industrielles des bines et du lard salé pour se faire des forces, c’est un grand pan de l’épopée mauricienne.

28 octobre 2015 / Mis à jour le 29 octobre 2015 à 7h46

Partager

Avec l’arrêt de la drave, un passé s’est éteint

Jean-Marc Beaudoin

Le Nouvelliste

Partager

La rivière Saint-Maurice, les Anglais l’avaient nommée Black River, en raison comme on s’en doute de ses eaux sombres, presque noires. Mais pendant plus d’un siècle et demi, il aurait plutôt fallu la baptiser Yellow River, parce que c’était la couleur dominante de sa surface.

Plus il la voyait jaune, plus l’ancien directeur de la Compagnie de flottage du Saint-Maurice, Ted Gignac, était satisfait. C’était la preuve qu’il avait bien travaillé. Il avait le mandat de la remplir d’une forêt flottante. Plus donc la rivière était recouverte de ces épinettes écorcées qui lui apportaient sa couleur, plus c’était le signe que les opérations forestières fonctionnaient rondement et que la Saint-Maurice jouait pleinement son rôle de super-convoyeur.

Son job, c’était bien sûr d’acheminer au meilleur coût et le plus efficacement possible, en fonction de leurs besoins et de leurs volumes de bois coupé, vers les papeteries, ces «pitounes» en dérive contrôlée.

À la défense de l’ancien directeur de la compagnie de flottage qui tapissait la rivière de dizaines de milliers de billes de bois, il faut rappeler qu’il avait aussi par la suite contribué à redonner une partie de la rivière aux citoyens. Gignac y était arrivé en développant son réseau d’estacades afin qu’une partie de la rivière soit dégagée de bois et ainsi la partager et permettre des utilisations récréatives.

Mais ces efforts seront jugés insuffisants dans les années 1990. C’est toute la rivière, complètement dégagée de ses estacades et de ses pitounes, qui sera réclamée par des groupes de citoyens riverains qui recevaient une écoute de plus en plus favorable de l’ensemble de la population mauricienne en plus d’exiger l’assainissement de ses eaux polluées par tant d’années de flottage et par plus d’un siècle de déversements industriels libres.

Les grandes papetières qui s’en servaient toujours pour recevoir leur bois, la Canadian International Paper et la Consolidated-Bathurst eurent beau prétendre que sans la drave, la route de La Tuque deviendrait infréquentable, tellement il y aurait de camions qui devraient l’emprunter pour transporter le bois coupé vers les usines, la cause était entendue dans l’opinion publique. Il n’y avait plus au Québec que cette rivière qui servait encore d’autoroute «pitounière».

Voilà maintenant vingt ans que la rivière Saint-Maurice a repris ses couleurs et on peut constater qu’on s’y est vite précipité pour en profiter.

C’est quand même une grande partie de l’histoire mauricienne qui avait perdu ses couleurs avec l’arrêt du flottage. La drave et le raftage en Mauricie, avec ces bûcherons qui montaient en forêt, qui vivaient dans des camps rudimentaires, sur des paillasses de branches d’arbre rapidement infectées de poux et qui avalaient en quantités industrielles des bines et du lard salé pour se faire des forces, c’est un grand pan de l’épopée mauricienne.

On n’imaginerait plus la rivière striée de bômes comme elle l’était avec son couvert de billes de bois et ses hommes armés de pics et de gaffes pour les retourner dans le courant ou pour démanteler leurs empilades. Les bateaux de plaisance ont remplacé les «Alligators» d’Arnold Fay qui fonçaient dans les amoncellements de pitounes comme des brise-glace dans les eaux gelées.

Il reste que pour beaucoup de Mauriciens, cette rivière encombrée, c’est beaucoup de souvenirs de jeunesse. Combien de fois a-t-on vu des jeunes chuter dans l’eau parce qu’ils essayaient de marcher sur les billes comme le faisaient autrefois les draveurs. En oubliant que c’était à l’époque des gros billots de pin qu’on mettait à flotter pour les faire descendre vers les scieries de Trois-Rivières. Les habiles draveurs montaient dessus en les faisant rouler pour garder l’équilibre, mais ce n’était plus possible avec les pitounes d’épinette de quatre pieds.

Car la Mauricie a été vidée deux fois de sa forêt. Au début, c’était une forêt de pins. Après, on y a fait flotter la forêt d’épinettes qui avaient repoussé à la place des grands pins.

Quant aux estacades, il n’y a pas beaucoup de jeunes qui ne s’y soient promenés dessus et n’en aient payé le prix en ecchymoses, parce qu’elles étaient plus souvent qu’autrement recouvertes de mousses ou d’un limon visqueux qui provoquaient les glissades.

Malgré tout, si beaucoup de souvenirs y sont rattachés, la nostalgie de cette occupation de la rivière n’existe pas vraiment. Personne ne voudrait aujourd’hui voir la Saint-Maurice autrement que dans sa beauté retrouvée.

Jean-Marc Beaudoin

Le Nouvelliste

La griffe à Beaudoin

—————-

épistémologie-méthodologie de la bloguïétique, passant par les abcepts et les transmages pour poreuser les multiversqualias sous une forme quanto-cosmologique

à suivre…

Pierrot vagabond, au nom par et pour notre équipe de recherche

(Auld, Woodrad, Rochette

PORTRAIT HISTORIQUE DE LA RIVIÈRE ST-MAURICE

Historique de la rivière Saint-Maurice

Portrait historique du Saint-Maurice

Affluent le plus important du fleuve Saint-Laurent après l’Outaouais et le Saguenay, la rivière Saint-Maurcie prend sa source dans le réservoir Gouin, à environ 400 kilomètres au nord de Trois-Rivières. Le bassin hydrographique d’environ 43 000 kilomètres carrés canalise les eaux d’une quinzaine de cours d’eau tributaires. Des rapides et des chutes y synchroniseront le développement d’installations hydroélectriques et l’émergence de villes industrielles. Entre les hautes terres boisées du Bouclier laurentien et les basses terres du Saint-Laurent, le parcours du Saint-Maurice, embarrassé par plusieurs barrages correspond davantage aux exigences d’un réservoir qu’aux charmes tranquilles d’une rivière. Pendant plus d’un siècle, en efft, et jusqu’à récemment, il a surtout assumé le transport de quelque 3 milliards de « pitounes » ou billes de bois vers les scieries et les moulins à papier de la Mauricie.

Le premier Européen à voir le Saint-Maurice est Jacques Cartier. À l’automne 1535, Jacques Cartier rentrant d’Hochelaga remonta la rivière sur une courte distance. Cartier la baptise Rivière de Fouez, sans préciser si son choix rendait hommage à la famille de Foix, proche du gouverneur de Bretagne, ou s’inspirait du mot foi, alors prononcé « foué ». Quoi qu’il en soit, le toponyme Fouez se perd à la fin du XVIe siècle, remplacé par « 3 rivières », orthographié ainsi une première fois en 1601 sur la carte de Guillaume Levasseur. L’appellation serait du cru de François Grav. Du Pont, l’homme de confiance de Champlain chargé de remonter le fleuve jusque-là quelques années auparavant. Champlain adoptera en 1668 la forme simple Les Trois-Rivières ou Rivière dite les Trois Rivières, en scellant la promesse de concéder une seigneurie à Maurice Polin de La Fontaine, procureur du gouvernement de Trois-Rivières. Cette référence à des îles partageant en trois segments l’embouchure du cours d’eau persistera jusque vers 1730-1740. S’impose ensuite le Saint-Maurice qui honore Maurice Poulin dont la seigneurie anonyme, concédée en 1676 à sa veuve, est décrite dans le jugement rendu par l’intendant Michel Bégon en 1723 : le fief Saint-Maurice est situé sur la rive ouest de la rivière vulgairement nommée fleuve du SaintpMaurice. Le nom algniquin de la rivière, Metabroutin, est mentionné dans la Relation des Jésuties en 1635. Il ferait allusion à une « décharge du vent ». Les Abénaquis, quant à eux, évoquaient la Madôbaladenitekw, la rivière qui finit. À la fin du régime français, le toponyme rivière Saint-Maurice est d’usage courant et s’étendra à la Mauricie vers le milieu du XXe siècle.

L’histoire de la Mauricie est étroitement liée à l’utilisation de la rivière Saint-Maurice. Alors que l’exploitation foresti;re prend son envol, vers 1850, avec l’installation des premières papetières, la rivière assure l’acheminement du bois par flottage. Le puissant potentiel hydroélectrique du cours d’eau soutient plus tard le développement industriel régional avec un tel succès que les villes de Shawinigan et de Trois-Rivières se retrouvent momentanément au rang des capitales mondiales de l’industrialisation. Le réservoir Gouin demeurera longtemps le plus grand réserovoir artificiel du globe.

Ces grandes ressources resteront au cœur de l’économie régionale de la Mmauricie lorsqu’elle s’apprêtera à changer de cap. Fini ke flottage des billes de bois sur la rivière à la fin des années 1990. On s’efforcera de mettre en valeur le potentiel récréotouristique du Saint-Maurice. La mosaïque des lacs et des rivières de la Mauricie jouit d’une bonne renommée grâce aux nombreux clubs de chasse et de pêche fondés durant les années 1880. Ces clubs sélects ont par la suite encouragé la protection des territoire par la création d’un parc national du Canada, de réserves fauniques, de zecs et de pourvoiries.

La vallée de la rivière Saint-Maurice et les terres du bassin versant portent jusqu’à nos jours les stigmates des diverses étapes de leur développement; d’abord la mise ç profit des richesse forestières, puis l’utilisation du potentiel, minier et la canalisation de la puissance hydroélectrique au profit de l’industrie. Plus récemment, la restauration des écosystèmes et la mise en valeur des sites naturels concrétisant la nouvelle orientation économique de la région basée sur le contrôle des ressources naturelles. La coupe du bois persiste toujours autour du réservoir Gouin.

De précieuses ressources au pays de la drave

Dès la seconde moitié du XIXe siècle, l’exploitation forestière dessine l’ébauche du peuplement original de la région : en effet, les forestiers s’installent avant l’arrivée des colons. L’économie agroforestière naîtra quand le commerce du bois aura révélé le potentiel agricole de la terre. Les pionniers, à la fois bûcherons et agriculteurs, répartiront alors leurs activit.s au gré des saisons. Le XIXe siècle préside donc l’organisation des grandes coupes de bois, du flottage de la pitoune et assure la prolifération des chantiers sur les rives du Saint-Maurice. Des localités embryonnaires s’articulent autour de ce schéma à Mont-Carmel (1858), à Saint-Boniface (1859), à Sainte-Flore (1862), à Saint-Tite (1863), à Saint-Thècle (1873).

Au tournant du siècle, l’incorporation des villages de Grand-Mère (1898) et de Shawinigan Falls (1901), et celle de la ville de La Tuque (1908) complètent le tableau.

À l’époque, la journe de travail dans les chantiers de coupe dure au moins onze heures. Les draveurs s’échinent de 4 heures du matin à 20 heures le soir. Les ouvriers sont à la tâche aussi longtemps qu’il y a du bois à retirer des ruisseaux et des affluents. On s’attaque presque exclusivement aux géants, des pins plusieurs fois centenaires dont la taille et le diamètre promettent chacun plusieurs billots. Vers 1850, le diamètre moyen des billes acheminées sur le Saint-Maurice est de 50 à 60 centimètres; dans les années 1920, les billots de plus de 75 centimètres ne font pas exception.

Rapides St-Maurice
Rapides d’un des affluents du Saint-Maurice. Photo de Histoire-du-Québec.ca.

Une fois préparés, les billots sont déposés sur la glace, à la dcéharge des lacs dans lesquels ils ont emboîtés par une estacade, jusqu’à ce qu’il y ait suffisamment d’eau pour assurer la flottabilité du bois qui empruntera successivement des lacs, des ruisseaux et des rivières affluentes dans sa descente vers le Saint-Maurice. Le glanage des billots enlisés dans les anses ou sur la grève a lieu du mois de juin au mois de novembre. Ainsi rendus au courant, les billots risquent ensuite d’être écorchés au passage des chutes. Pour aider la descente du bois jusquà Trois-Rivières, le gouvernement entreprend, en 1846-1947, la construction de digues de retenue pour les billes et de glissoires d’évitement des rapides.

Les cages ou « cribles » qui dévalent le Saint-Maurnce mesurent en général de 15 à 18 mètres de long. Sans doute, moins imoisantes que celles longues de plus de 1 kilomètre, qui descendent le fleuve Saint-Laurent à la même époque, elles exigent tout de même l’incroyable agilité du draveur de billots du Saint_Maurice pour arriver à bon port. À la fois robuste, secret et dur à la tâche, le forestier mauricien du XIXe siècle est aussi un homme simple qui s’émerveille et s’amuse de peu, commen témoigne le folklore inspiré par la vie des chantiers, scandé par la voix et les bottines à clous de ses héros.

(Rivières du Québec, Découverte d’une richesse patrimoniale et naturelle. Par Annie Mercier et Jean-François Hamel. Les éditions de l’Homme, une division du groupe Sogides).

LÉGENDE DE LA CRÉATION DE LA RIVIÈRE ST-MAURICE

Légende de la création de la rivière Saint-Maurice

2012-06-01 – Tourisme Mauricie

Riviere St-Maurice-9731lowres

Depuis longtemps, une vieille coutume veut que lorsqu’ils sentent leur fin venir, les vieux Amérindiens se retirent dans les bois. C’est arrivé à Moowis, un guerrier et chasseur atikamekw. Parti à l’aube, il traverse le lac et s’installe sur l’autre rive. Le soir venu, une meute de loups surgit, attendant que le feu se consume pour s’attaquer au vieillard, qui invoque alors le puissant Windigo. « Redonne-moi la vigueur de mes vingt ans et tu feras de moi ce que tu voudras ». Windigo répond : « Tourne la pointe de ton canot vers le soleil levant et pagaie à travers les terres qui s’ouvriront. Lorsque tu atteindras le fleuve aux grandes eaux, tu mourras ». Habité d’une force nouvelle, Moowis fait son chemin, tel que prescrit par Windigo, contournant les montagnes et les escarpements.

Le vieil homme voyagea ainsi pendant deux lunes. Mais quand il vit qu’il se rapprochait du fleuve, il commença à serpenter, pensant ainsi prolonger sa vie. Dès qu’il atteignit le grand fleuve, son canot chavira pourtant, emportant l’homme dans les profondeurs de l’onde. Voilà pourquoi la rivière Saint-Maurice, dans la région de la Mauricie, fait tant de détours avant de se jeter dans le fleuve Saint-Laurent.

LA DRAVE SUR LA RIVIÈRE ST-MAURICE

La griffe à Beaudoin

La drave et le raftage en Mauricie, avec ces bûcherons qui montaient en forêt, qui vivaient dans des camps rudimentaires, sur des paillasses de branches d’arbre rapidement infectées de poux et qui avalaient en quantités industrielles des bines et du lard salé pour se faire des forces, c’est un grand pan de l’épopée mauricienne.

28 octobre 2015 / Mis à jour le 29 octobre 2015 à 7h46

Partager

Avec l’arrêt de la drave, un passé s’est éteint

Jean-Marc Beaudoin

Le Nouvelliste

Partager

La rivière Saint-Maurice, les Anglais l’avaient nommée Black River, en raison comme on s’en doute de ses eaux sombres, presque noires. Mais pendant plus d’un siècle et demi, il aurait plutôt fallu la baptiser Yellow River, parce que c’était la couleur dominante de sa surface.

Plus il la voyait jaune, plus l’ancien directeur de la Compagnie de flottage du Saint-Maurice, Ted Gignac, était satisfait. C’était la preuve qu’il avait bien travaillé. Il avait le mandat de la remplir d’une forêt flottante. Plus donc la rivière était recouverte de ces épinettes écorcées qui lui apportaient sa couleur, plus c’était le signe que les opérations forestières fonctionnaient rondement et que la Saint-Maurice jouait pleinement son rôle de super-convoyeur.

Son job, c’était bien sûr d’acheminer au meilleur coût et le plus efficacement possible, en fonction de leurs besoins et de leurs volumes de bois coupé, vers les papeteries, ces «pitounes» en dérive contrôlée.

À la défense de l’ancien directeur de la compagnie de flottage qui tapissait la rivière de dizaines de milliers de billes de bois, il faut rappeler qu’il avait aussi par la suite contribué à redonner une partie de la rivière aux citoyens. Gignac y était arrivé en développant son réseau d’estacades afin qu’une partie de la rivière soit dégagée de bois et ainsi la partager et permettre des utilisations récréatives.

Mais ces efforts seront jugés insuffisants dans les années 1990. C’est toute la rivière, complètement dégagée de ses estacades et de ses pitounes, qui sera réclamée par des groupes de citoyens riverains qui recevaient une écoute de plus en plus favorable de l’ensemble de la population mauricienne en plus d’exiger l’assainissement de ses eaux polluées par tant d’années de flottage et par plus d’un siècle de déversements industriels libres.

Les grandes papetières qui s’en servaient toujours pour recevoir leur bois, la Canadian International Paper et la Consolidated-Bathurst eurent beau prétendre que sans la drave, la route de La Tuque deviendrait infréquentable, tellement il y aurait de camions qui devraient l’emprunter pour transporter le bois coupé vers les usines, la cause était entendue dans l’opinion publique. Il n’y avait plus au Québec que cette rivière qui servait encore d’autoroute «pitounière».

Voilà maintenant vingt ans que la rivière Saint-Maurice a repris ses couleurs et on peut constater qu’on s’y est vite précipité pour en profiter.

C’est quand même une grande partie de l’histoire mauricienne qui avait perdu ses couleurs avec l’arrêt du flottage. La drave et le raftage en Mauricie, avec ces bûcherons qui montaient en forêt, qui vivaient dans des camps rudimentaires, sur des paillasses de branches d’arbre rapidement infectées de poux et qui avalaient en quantités industrielles des bines et du lard salé pour se faire des forces, c’est un grand pan de l’épopée mauricienne.

On n’imaginerait plus la rivière striée de bômes comme elle l’était avec son couvert de billes de bois et ses hommes armés de pics et de gaffes pour les retourner dans le courant ou pour démanteler leurs empilades. Les bateaux de plaisance ont remplacé les «Alligators» d’Arnold Fay qui fonçaient dans les amoncellements de pitounes comme des brise-glace dans les eaux gelées.

Il reste que pour beaucoup de Mauriciens, cette rivière encombrée, c’est beaucoup de souvenirs de jeunesse. Combien de fois a-t-on vu des jeunes chuter dans l’eau parce qu’ils essayaient de marcher sur les billes comme le faisaient autrefois les draveurs. En oubliant que c’était à l’époque des gros billots de pin qu’on mettait à flotter pour les faire descendre vers les scieries de Trois-Rivières. Les habiles draveurs montaient dessus en les faisant rouler pour garder l’équilibre, mais ce n’était plus possible avec les pitounes d’épinette de quatre pieds.

Car la Mauricie a été vidée deux fois de sa forêt. Au début, c’était une forêt de pins. Après, on y a fait flotter la forêt d’épinettes qui avaient repoussé à la place des grands pins.

Quant aux estacades, il n’y a pas beaucoup de jeunes qui ne s’y soient promenés dessus et n’en aient payé le prix en ecchymoses, parce qu’elles étaient plus souvent qu’autrement recouvertes de mousses ou d’un limon visqueux qui provoquaient les glissades.

Malgré tout, si beaucoup de souvenirs y sont rattachés, la nostalgie de cette occupation de la rivière n’existe pas vraiment. Personne ne voudrait aujourd’hui voir la Saint-Maurice autrement que dans sa beauté retrouvée.

Jean-Marc Beaudoin

Le Nouvelliste

La griffe à Beaudoin

.

UN PHILOSOPHE PRATIQUE LE CRYPTAGE ÉSOTÉRIQUE, UN PROFESSEUR DE PHILO PERROQUETTE LE DÉCRYPTAGE EXOTÉRIQUE…. UN FAIT CHEF D’OEUVRE, L,AUTRE FAIT OEUVRE DE TACHERON DU RÉEL

L’ÉSOTÉRISME PHILOSOPHIQUE (L’ART D’ÉCRIRE)

Parallèlement à la mise en place des termes de la tension entre raison et révélation, tension qui est le problème du philosophe, Leo Strauss va réactiver L’ÉSOTÉRISME PHILOSOPHIQUE.

Cet art d’écrire, Strauss le découvre chez Lessing grâce à Jacob Klein rencontré à Marbourg. Sa propre perception est détaillée dans un petit ouvrage qui s’intitule Persecution and the Art of Writing (1953).

Il va appliquer à ses propres œuvres cette manière de construire très attentivement son propos, de mettre l’accent

SUR DES DÉTAILS INSIGNIFIANTS ET TAIRE SCIEMMENT DES THÈSES QU’UN LECTEUR AVERTI S’ATTENDRAIT À LIRE.

**************Une des difficultés de la lecture des œuvres de Strauss, et de la grande incompréhension manifeste dont elle est parfois l’objet, tient à cet art de la composition qui transforme le travail de lecture en une véritable exploration labyrinthique pour laquelle il faut être très attentif et sérieusement équipé. *********

Leo Strauss est en effet non seulement d’une prodigieuse érudition, mais son propos n’est pas exempt d’obscurités manifestes ou de notes désarçonnantes ; une lecture rapide laisse apercevoir un ton parfois légèrement ironique, qui laisse transparaître un ensemble d’allusions ou de références, souvent indirectement citées.

Néanmoins, Leo Strauss invite son lecteur à RELIRE, sur la base de cette prudence propre au bon lecteur, les grands textes de la tradition philosophique et littéraire.

Il y invite parfois explicitement, par exemple dans son article sur ce qu’est l’éducation libérale, mais souvent implicitement, car son argumentation est en réalité un examen de la tradition occidentale en philosophie politique.

Le lecteur, s’il veut garder le cap de sa lecture, est ainsi invité à lire les textes auxquels Strauss fait référence afin de vérifier les arguments et débusquer les chausse-trappes.

Strauss découvre dans la tradition philosophique des médiévaux arabes, Averroès, Avicenne, Razi, et notamment Farabi, le maître de Maimonide, l’Idéal-type du philosophe lié nécessairement aux questions cruciales : la Religion et la Politique, d’où, en grande partie, son livre The Persecution and Art of Writing.

La Querelle des Anciens et des Modernes[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Querelle des Anciens et des Modernes.

Strauss reprend à son compte les termes du débat pour mettre en question la représentation que la modernité se fait de la VULGARISATION de la recherche philosophique.

Une des caractéristiques de la modernité est la volonté de l’égalité, elle-même fondée sur une éducation populaire.

Il est manifeste que les Lumières modernes ont eu comme souci d’éradiquer l’obscurantisme et la superstition pour faire place à la raison et à la foi (c’est la formule que Kant emploie dans l’Introduction à la Critique de la Raison Pure).

Le XVIIIe siècle allemand est riche d’ouvrages consacrés à cette question de l’Éducation du genre humain (pour citer le titre d’un ouvrage de Gotthold Ephraim Lessing), par laquelle un peuple jadis composé de médiocres est censé prendre en main son destin et accélérer le mouvement de l’histoire vers les progrès du Droit.

L’histoire politique devra rendre compte de ce mouvement qu’Eric Voegelin a appelé, s’agissant de Hegel et de Marx, la Nouvelle Gnose.

L’idée selon laquelle le présent donne des leçons au passé, précisément parce qu’il représente un progrès notable dans les mœurs, les idées, les organisations politiques, les arts, etc. est profondément ancrée dans la modernité.

La Querelle des Anciens et des Modernes est le symbole de ce qui va devenir l’enjeu de la lutte entre l’esprit philosophique et l’esprit historique, esprit historique représenté par l’idéalisme allemand et le positivisme français.

L’homme, dit Nietzsche, est devenu un être historique, notion qu’il faut entendre dans les propos de Strauss, comme la dernière des illusions de la modernité :

croire que le progrès technique, issu de la vulgarisation des sciences, s’accompagne nécessairement du progrès moral et du progrès social, et qu’il soit ainsi un bien en soi.

Comme le souligne Leo Strauss, le fait que nombreux sont les ingénieurs capables de fabriquer une bombe atomique n’assure en rien l’existence d’une prudence politique, gage d’une politique encadrant l’usage de l’arme nucléaire.

Preuve à l’appui du contraire, les violentes crises ayant ébranlé l’Europe au XXe siècle. Strauss reprend ainsi la thèse de Rousseau qui, à contre-courant de son époque, avait mis en garde contre cette recherche sans frein du progrès, caractéristique de la modernité.

L’historicisme et le positivisme des sciences sociales sont les fruits problématiques de la science conçue à nouveau frais par les modernes, dont l’enjeu est la séparation entre les faits et les valeurs, voire la disparition de toute notion d’un droit naturel propre à l’être humain.

La querelle des Anciens et des Modernes, si elle devait trouver son aboutissement dans la victoire des Modernes, verrait triompher le relativisme et le nihilisme moral, accompagnés d’une juridicisation indéfinie des rapports humains.

La distinction entre les faits et les valeurs[modifier | modifier le code]

************Le lecteur attentif verra que les ouvrages que Strauss publie dans les années 1950, ainsi que certains de ses articles, comportent tous une attaque directe ou indirecte contre les sciences sociales. *************

C’est le cas, par exemple, des premières pages de Natural Right and History. On peut arguer du fait qu’à son arrivée à Chicago, Strauss n’ira pas enseigner dans le département de philosophie, mais à la Faculty of Social Sciences.

Sur le fronton du bâtiment de cette Faculté, on peut encore y lire une formule de Lord Kelvin : « Tout ce qui ne se mesure pas ne peut être objet de science ».

Ironie de la situation, cette question de la mesure et des instruments de mesure utilisés dans les sciences sociales, est formulée par Strauss comme une des questions les plus cruciales de la crise de la modernité.

Ce n’est probablement pas seulement dans un rapport de contingence qu’il faut appréhender le rapport de Leo Strauss à Auguste Comte ou Max Weber et de manière générale à la sociologie.

Il s’en explique d’ailleurs très clairement : distinguer les faits et les valeurs c’est accepter le fait que les conseillers politiques, qui peuvent être des experts scientifiques du nucléaire, n’aient aucune idée quant à la question de savoir quand, pourquoi, contre qui et dans quelle mesure il faut faire usage de l’arme nucléaire.

Or, les sciences humaines, qui cherchent avant toute chose à se donner des instruments de quantification propres à décrire les phénomènes humains, ne sauraient être d’aucune aide (du fait de leur souci d’appartenir à une forme de Science formalisée par les mathématiques) pour la conduite des affaires politiques.

Leur souci de garantir l’objectivité de leurs études par le formalisme mathématique (le plus souvent réduit à des études statistiques) les conduits à ne pas voir les phénomènes humains qu’elles veulent étudier pourtant, tels qu’ils se produisent. Ces phénomènes humains (qui se produisent tous comme des actions) restent méconnus ou ignorés, parce qu’il est difficile de les observer tels qu’ils se produisent.

Or, insiste Strauss, ils se produisent dans l’horizon d’attente de la vie politique, laquelle repose avant toute chose sur un système de valeurs. La revendication d’une neutralité axiologique est ainsi rendue problématique ; pas seulement du fait que l’objet de science soit le fait humain, mais parce que l’agir humain n’est pas, en dernière analyse, dépourvu de toute orientation politique.

La question : « Qu’est-ce que le meilleur régime ? » ne saurait être une question que l’on peut envisager clairement en distinguant les faits des valeurs. La vie politique, qui est la caractéristique propre à la nature humaine, repose à l’évidence sur des actes qu’il convient de rechercher, parce que dans cette recherche, c’est le Bien humain qui est accompli.

Nous voyons ainsi se creuser la différence entre les philosophies de la liberté, issues des Lumières, et les positions de Strauss qui semblent relever de conceptions propres à la téléologie de la philosophie ancienne.

Strauss acquiesce à la formule d’Aristote : « Tout art, toute action, est accomplie en vue de quelque bien ». L’affirmation de la liberté humaine, telle que les philosophies de l’Antiquité l’ont revendiquée, trouve chez Strauss une nouvelle exploration polémique contre les philosophies de la volonté des Modernes.

Le programme de René Descartes adossé à une affirmation très particulière de la liberté (« Nous pouvons nier la vérité, si nous avons en vue d’affirmer par là notre liberté » — cf. Descartes, Lettre au P. Mesland. 9 février 1643) est perçu par Leo Strauss comme la conséquence inévitable d’une rupture au sein de la raison moderne entre la recherche de la vérité et la recherche de la verità effetuale delle cose (la « vérité effective des choses »), véritable fondement du programme de Nicolas Machiavel.

Dans ses Réflexions sur Machiavel, il se démarque des intellectuels qui tentent de réhabiliter le Florentin contre le sens commun qui le tient pour immoral. Strauss reconnaît au contraire l’immoralité absolue de Machiavel, dans laquelle il voit la source de son génie révolutionnaire.

Cette rupture moderne, qui signe un désir profond d’être comme maître et possesseur de la nature dans tous les domaines (dans le domaine de la nature physique, comme dans celui des choses politiques) rassemble sous une bannière commune les entreprises de Machiavel, Francis Bacon, Thomas Hobbes, René Descartes et Spinoza.

Il est cependant intéressant de remarquer que si Machiavel portait une très grande attention à la chose politique, Descartes s’inquiétera plus de morale et de médecine. Le programme moderne de maîtrise de la nature va disqualifier progressivement la question politique au profit d’une pensée morale circonscrite au seul souci individuel.

Or, afin que ce programme puisse se réaliser, deux éléments nécessaire devaient occuper le champ nouvellement conquis de la puissance individuelle :

un État puissant qui distribue les droits, et la neutralité de l’État à l’égard des religions. La liquidation de la religion (dont le danger est de produire une communauté spirituelle à côté des autres communautés), ainsi que le déploiement progressif des droits individuels garantis par l’État, formeront les grands axes du déploiement de l’individualisme moderne.

Un État neutre et arbitre à l’égard des croyances, une science objective occupée à cultiver un paradis terrestre :

la Modernité peut apparaître avec son cortège de merveilles techniques et son immense revendication d’un Droit universel applicable à l’Humanité.

Ce faisant, la crise de la Modernité est ouverte. D’abord parce que les religions ne disparaissent pas comme par enchantement : les guerres de religion du XVIe siècle en apporteront la preuve. Ensuite, parce que les hommes ont besoin de vivre dans des communautés qui ne soient pas abstraites.

Or, la communauté nouvellement ouverte par l’intense effort de formulation des Droits de l’Homme au XVIIIe siècle s’est heurtée aux revendications nationales (britannique, allemande et française) à la fin du XIXe siècle et au XXe siècle. La distinction scientifique entre les faits et les valeurs se heurtait à la réalité effective de la chose politique.

La Modernité entrait en crise, non pas seulement théoriquement, mais aussi très concrètement, c’est-à-dire politiquement. Les deux grands conflits mondiaux du XXe siècle, chacun lié à des revendications politiques (et non pas économiques) ont montré à l’envi que la compréhension des choses politiques ne pouvait se faire en séparant les faits des valeurs.

Controverses[modifier | modifier le code]

L’oeuvre et l’influence de Leo Strauss ont fait l’objet d’importantes polémiques dans le monde anglophone, notamment historiographiques avec l’Ecole de Cambridge d’histoire de la pensée politique (e.g. Quentin Skinner, J.G.A. Pocock et John Dunn) mais également politiques. Strauss et ses disciples ont ainsi été assimilés à une secte,

dénoncés comme des idéologues falsifiant le sens des textes anciens pour appuyer un agenda politique conservateur18,19, accusés d’interpréter les auteurs de manière conspirationniste20 ou an-historique21 ou soupçonnés d’avoir inspiré la pensée et la politique étrangère néoconservatrices22,23,24.

De nombreux livres et articles ont à leur tour défendu Strauss et l’école straussienne contre ces accusations25,26

 

Analyse des thèses[modifier | modifier le code]

Difficulté de lire Leo Strauss[modifier | modifier le code]

Aborder les thèses de la pensée de Leo Strauss requiert une attention et une finesse constantes. En effet, son œuvre ne se présente absolument pas comme une philosophie systématique, ou comme une série d’exposés scolaires, mais plus volontiers comme une succession d’études et de comptes rendus qui se donnent comme des études d’histoire de la philosophie.

Un bon exemple de la difficulté d’accéder à la pensée de Leo Strauss se voit dans le titre de certains articles, où l’on peut lire la promesse d’une propédeutique (« Pour commencer à étudier la philosophie médiévale », « Quelques notes sur le plan de Par-delà le bien et le mal de Nietzsche », « Le caractère littéraire du Guide des Perplexes de Maïmonide », etc.). En réalité, loin d’être conduits à d’élémentaires questions pour débutants, ces textes sont des exposés très denses qui, sous couvert d’une introduction, tissent des thèses fondamentales, que le lecteur va retrouver régulièrement au fil du corpus straussien. Au demeurant, ce style « introductif » ou « liminaire », qui se retrouve dans le titre de nombreux essais, par lesquels le lecteur

est invité « pour commencer à… »,

est l’exemple du style ironique de Strauss et en tout cas la marque de son propre art d’écrire.

Pour développer ce constat concernant la difficulté devant laquelle on se trouve face à la pensée de Leo Strauss, c’est que la lecture de ses « notes » et articles

sont nourris d’une vaste érudition :

Strauss connaît parfaitement l’histoire de la philosophie (les auteurs et leurs œuvres) et si c’est cette histoire qui l’intéresse,

c’est en tant qu’elle est le lieu d’une bataille des Idées, dont le noyau est le conflit

****ENTRE LA LOI ET LA PHILOSOPHIE. ****

Une autre difficulté consiste dans le fait que Strauss emprunte à la méthode du commentaire talmudique, mais aussi à des thèses trouvées

chez Gotthold Ephraim Lessing,

un art d’écrire qui consiste à entrer dans l’examen de détails pour faire ressortir des thèses générales. On peut soutenir ainsi que son intérêt pour ce qu’il appelle

« la tension entre Athènes et Jérusalem »,

se nourrit de la difficulté à penser une philosophie (grecque) à la lumière de problèmes issus des mondes juif et chrétien (et vice versa).

La question d’une rationalité propre au monde juif et propre au monde chrétien, sous l’aspect d’une philosophie juive (Maïmonide) et d’une philosophie chrétienne (Thomas d’Aquin), si elle n’est pas le propre du travail de Leo Strauss, trouve chez lui des couleurs originales.

Pour saisir de quoi il retourne lorsqu’on se penche sur l’œuvre de Leo Strauss, une solution consisterait à prendre sa production littéraire dans sa dimension chronologique et à l’examiner telle qu’elle nous est parvenue, en appliquant une règle à laquelle Strauss nous invite lui-même

en comprenant l’auteur tel qu’il se comprenait lui-même.

On pourrait ainsi suivre Strauss et peut-être tenter une approche en suivant au plus près

sa biographie intellectuelle,

en cherchant à comprendre comment un jeune juif de la République de Weimar en vient à s’intéresser à Spinoza, puis à Hobbes, à Maïmonide, à Platon, Rousseau, al-Farabi, Nietzsche, etc.

Raison et révélation

La pensée de Leo Strauss s’articule d’abord autour d’une série d’interrogations sur les rapports entre la philosophie et les révélations issues de la Bible.

Dans un discours prononcé à Saint John’s College à la fin de sa vie (An Unspoken Dialogue at Saint John’s), Strauss affirme avoir été pris très tôt « in the grip of the theologico-political problem » (« dans l’étau du problème théologico-politique »).

La question du rapport entre la « raison » et la « révélation » est centrale dans toute l’œuvre de Strauss et évidemment problématique.

L’enjeu concerne les représentations du philosophe comme menant un certain genre de vie et de la philosophie comme cette vie même.

Ces représentations et la place qui leur est faite dans la vie politique (dans la Cité), sont rapportées par les grands textes, tels que l’histoire de la philosophie nous les rapporte.

Le rapport entre le philosophe et la Cité est thématisé par la figure de Socrate et singulièrement chez Strauss, par une attention extrême à la figure de Thrasymaque, tel qu’il est présenté dans le dialogue de Platon, la République.

L’acte d’accusation contre Socrate à son procès comportait des éléments concernant le blasphème, ou en tout cas la remise en cause du caractère sacré de la Loi.

Le philosophe, qui est cet homme épris du désir de vérité que décrit le Banquet de Platon se trouve confronté aux accusations que la Cité porte contre lui (accusations anciennes portées par Aristophane dans Les Nuées : « Socrate se consacre à l’étude de ce qui est dans le ciel et sous la terre ») et qui ont comme motif de défendre la vie politique dans ses opinions, comme seule vie possible et à la fois de défendre le caractère sacré de la Loi.

Le caractère public de la loi et son enracinement dans une religion elle aussi publique va être le point de départ paradigmatique du travail de Leo Strauss. Cependant, ce paradigme sera développé dans le détail, avec les études consacrées par Strauss à la figure de Socrate, à la fin de sa vie, rejoignant les travaux développés en 1935 dans l’ouvrage la Philosophie et la Loi (Philosophie und Gesetz).

Cependant, comme le font remarquer des chercheurs comme Rémi Brague, il faut être attentif à la manière dont Strauss lit Platon et à la manière dont il l’interprète.

Le peu de cas fait de la doctrine des idées, ou de l’immortalité de l’âme ou tout simplement la grille de lecture adoptée dans le commentaire de la République de Platon (dans La Cité et l’Homme, le commentaire met l’accent sur les rapports entre Socrate et Thrasymaque), sont des indices qui font signe vers un certain platonisme.

L’accent mis

sur la religion dans laquelle la Loi est un horizon majeur,

induit le lecteur à s’interroger sur les décisions intellectuelles par lesquelles Strauss interroge le Christianisme. C’est, semble-t-il un des points qui restent à travailler chez les commentateurs de Strauss : les conceptions du philosophe de Chicago suggèrent, en les laissant apparemment dans l’ombre, un ensemble d’indices, qui trouvent un écho dans les problématiques développées par Karl Löwith et Gershom Scholem sur la question du rapport de la théologie à l’histoire.

Strauss s’intéresse de très près à l’intrication de la Loi religieuse dans la vie politique.

Aussi, en cherchant à élaborer le modèle de la vie politique classique (représenté par Athènes), il ira inévitablement évaluer ce qu’il en est du rapport de la Foi à la situation politique de l’homme juif et chrétien.

Le propos initial de Leo Strauss est LA COLÈRE ANTITHÉOLOGIQUE

d’abord dans l’œuvre de Machiavel, puis chez Spinoza et dans l’œuvre de Hobbes. C’est d’abord par Spinoza, puis Hobbes, que Leo Strauss entreprend

son exploration de la crise de la modernité, bien que dans la suite, c’est de Nicolas Machiavel qu’il fera le « grand ancêtre » de cette crise.

Le parcours intellectuel de Strauss semble aller de Spinoza à Socrate, puisqu’il publie en 1935 son ouvrage sur Spinoza et en 1972 le Xenophon’s Socrates. Dans l’intervalle, Strauss va explorer la question de la philosophie dans le judaïsme et dans l’islam médiéval, en remontant à Moïse Maïmonide et à Al-Farabi.

La question centrale qui permet de nouer la tension entre raison et révélation est celle qui porte sur la vérité de la Loi :

qu’est-ce que la vie bonne ? Quel est le meilleur régime ? Qu’est-ce que la justice ? Comment accède-t-on à la connaissance de la Loi ?

Ici, nous pouvons circonscrire le propos à l’essentiel :

les questions concernant la justice, le meilleur régime et la vérité de la Loi sont traditionnellement portées dans la Cité par les poètes, les philosophes, les législateurs et les prophètes.

Or, si nous examinons nos opinions, nous voyons bien que certaines des catégories précitées sont, dans la modernité, disqualifiées. Force est de constater un reflux de la religion, ou une sécularisation de thèmes religieux. La religion a changé d’aspect, et de sa morale ne subsistent pour ainsi dire que des lambeaux.

Le jeune Strauss, lecteur de Nietzsche, est sensible à la crise de la modernité, à la thématique du « dernier homme ». La religion des Anciens Grecs et Romains, mais aussi des Juifs et des musulmans, est une religion de la Loi, c’est-à-dire une religion qui donne ses lois à la Cité.

Se pose donc la question de savoir quel est le rapport entre la philosophie et la Loi, d’une part chez les Anciens, et d’autre part dans le rationalisme moderne, marqué par le christianisme et la crise introduite à la fin du monde médiéval latin par la Réforme protestante.

L’ouvrage de Strauss sur Spinoza va ainsi être une enquête à la fois sur la philosophie et la critique biblique, mais aussi sur le rationalisme moderne et ses rapports à la révélation chrétienne, tout en annonçant le travail ultérieur sur le rationalisme médiéval de Maïmonide.

Comme signalé plus haut, la dimension problématique de l’œuvre de Strauss ici n’est pas tout entière contenue dans les difficultés propres à la question de « l’art d’écrire », que Strauss met en avant dans le cadre de ses études des penseurs médiévaux comme Maïmonide et Al-Farabi, mais cette dimension se nourrit essentiellement de ce qu’il y a à trouver chez Al-Farabi16.

 

UN PHILOSOPHE INITIE, UN PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE ENSEIGNE…. LA DIFFÉRENCE ENTRE LES DEUX, LE DRAP BLANC DE PYTHAGORE

Il y a deux sortes de connaissances: la connaissance exotérique qui s’enseigne sous forme de programme (sujet, objet, projet) , et une connaissance ésotérique , qui initie à devenir maître de rien mais peintre du tout universel (soit ce que les initiés appellent L’ABJET), fondement même de l’abduction destructiviste de toute connaissance stratifiée et de la perroquetterie qui en découle).

L’histoire dit que Pythagore ne permettait à aucun enseigné de franchir le drap blanc en arrière duquel une voix (parfois la sienne mais surtout celle de ses initiés) enseignait… et cela pendant 5 ans…
L’enseigné n’ayant droit qu’au professeur de philosophie et des bribes de son savoir EXOTÉRIQUE.

Mais dès que l’enseigné franchissait le drap blanc, il devenait initié.. SOIT INITIÉ AU SILENCE DES PEINTRES DE LA PENSÉE ABSTRAITE ABDUCTIVE COMMUNIANT ÉSOTÉRIQUEMENT AUX ABJETS… soit des inventions pures uniques ;a chaque peintre des harmonies mathématiques.

—————
J’utilise une posture burlesque comme une forme de drap blanc quand je veux séparer par un drap blanc ce qui va à l”exotérique comme ce qui va à l’ésotérique.

Ce qui me permet l’anonymat pour inventer le vocabulaire-peintre de ma langue…

ex:

LA MÉTHODOLOGIE DE L’ONT–KHA-TION

LA BLOGUÏÉTIQUE,

LES TRANSMAGES

LA RECOHÉRENCE DU MULTIVERS

LA DÉSÉMERGENCE DES FORMES ÉCONDUITES

LES RÊVONS

LA TRANSMUANCE D’UN RÊVE BIG BANG

Au fond, mon doctorat ne portera que l’armature d’une langue ésotérique, les billots de la rivière St-Maurice devenant des débris de mémoire culturelle servant de bouées de sauvetage impossible à de millions d’enfants-errants-fantomatisée qui coulant au fond de l’on-ti-KE parce que l’ONTI-KHA-TION par la nano-citoyenneté planétair en’a pas encore été inventée.

Dans ce doctorat par notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) par leur amour œuvre d’art, tel un arc-en-ciel au dessus de la rivière, des videos transmagés ancrés dans l’ésotérique de chaque rive ( l’archétype hologrammique de Marlene la jardinière à gauche et l,archétype hologrammique de Michel le concierge à droite) se métamorphosent…

EN KHA-MERANCE… recohérisées multiversisés de rêvons sous forme d’errance poétique faisant de la rivière des billots fantomatisés, l’espérance d’une humanité œuvre d’art en devenir.

A cause de l’amour œuvre d’art arc-en-ciel, la rivière St-Maurice coule en moi comme je coule en elle sous le cri de Munch des millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre, comme Van Goh s’écroulait de tristesse en peignant le ciel étoilé quantique-cosmologique, le chapeau de paille serpenté de chandelles au frémissement ontologique universel.
————–
Je me rappelle, je dormais dans la cave de recyclo-livres depuis 4 ans pour résoudre l’équation du pays œuvre d’art (wow-t=g.3 , celle de Gérard Cadieux)…

Un matin, on vient me voir…il manquait un prof de philo au cegep… on me demandait de venir enseigner la même semaine… J’avais faim, épuisé, mais pour moi passer de philosophe à prof de philo me semblait un scandale… Je n,avais pas fait tout ce chemin d’initiation de brosses d’être et d’attaques d’être pour en arriver à cette perroquetterie insignifiante d’un programme gouvernemental insipide…

J’Écrivis un courriel pour dire que j’avais horreur d’u n cours, si peu préparé soit-il préparé… les étudiants n’avaient qu’à aller sur internet.. tou ts’y trouve de nos jours… pas besoin de cours pourr vivre la liberté de philosopher, et surtpout pas besoin de professeurs qui sacrifient la recherche philosophique fondamentale du peu de philosophe qui reste en eux.

————–

«ÉCRIS COMME SI TU ÉTAIS SEUL DANS L’UNIVERS ET QUE TU N’EUSSES RIEN À CRAINDRE DE LA JALOUSIE ET DES PRÉJUGÉS DES HOMMES… OU BIEN TU MANQUERAS TON BUT» PRÉFACE DES ÉDITIONS COMPLÈTES DES OEUVRES PHILOSOPHIQUES DE LA MELTRIE

June 14, 2017 Pierrot le Vagabond ChercheurEdit

J’adore cette citation de La Meltrie (contemporain de Diderot) qui malgré tout eut besoin d’écrire une œuvre polémique destinée à frayer la voie à une théorie.

Toute théorie est constituée d’un prosélytisme déguisé et bien camouflé par un axiome qui finit par se faire passer grâce à un arsenal logique pour un a priori fondateur.

De là l’importance de l’anonymat d’une recherche aléatoire accompagnée par une méthode de lecture analogique où toute l’architecture de la pensée repose sur la pensée constructiviste matérialiste logique d’un château de sable d’un enfant inondé d’amplitude sur le bord de la mer de son jeu igné de la raison même d’un univers en feu.

La nano-citoyenneté-planétaire est une simple trace rhyzomique d’un vieux monsieur dans le fil d’or issu de l’énigme même du cantique des cantiques illuminé par une amitié inouie entre une jardinière, un concierge et un vagabond dans leur infrastructure archétype hologrammique de la condition humaine vécue dans un optimisme que n’aurait pas renié Shawfestbury.

Les fautes de Français pour moi, ce sont des fautes orchestrées contre les peintres pompeux du langage formel. Il faut se méfier des formulations trop lisses, des argumentaires trop logiques, des intuitions trop assagies.

Être à ce point heureux qu’on ne vise qu’une mort aussi paisible que celle d’Épicure. Et que surtout rien ne reste qu’une étiquette ou deux (la nano-citoyenneté planétaire et la nano-modernité par exemple) qui voyage à la vitesse rhyzomique du téléphone intelligent pour les enfants de cette planète terre en quête d’errance poétique pour leur droit inaliénable à une vie personnelle œuvre d’art.

sur You tube
Michel le concierge

sur Google
Marlene A. jardinière du pays œuvre d’art
Michel W. philosophe-cinéaste-concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond

LE DOCTORAT D ENOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) SERA UNE RIVIÈRE «KHA-RYP-TÉE» DE L’HISTOIRE D’UNE INVENTION POUR SOULAGER LA CONDITION HUMAINE MISÉRABLE DES MILLIONS D’ENFANTS-ERRANTS-FANTOMATISÉS DE LA PLANÈTE, ALORS QU’À PARTIR DES DEUX BERGES DE LA RIVIÈRE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, SERA DESSINÉ UN ARC-EN-CIEL AMOUR OEUVRE D’ART ENTRE UN VRAI HOMME HOLOGRAMMIQUE (MICHEL LE CONCIERGE) ET UNE VRAIE ÂME HOLOGRAMMIQUE (MARLENE LA JARDINIÈRE)

Cette nuit, tout le design crypté de notre doctorat m’est apparu d’une grande clarté obscure….

Il était impossible de se baigner dans la rivière St-Maurice de mon enfance dans la pureté héraclienne de l’étonnement brosses-d’être-attaques d’être ( on ne se baigne jamais 2 fois dans le même fleuve).

Bien plus, toute la rivière de mon enfance était encombrée de billots qui descendaient du moulin à papier de La Tuque à Trois Rivières.

Maintenant la nuit, j’y vois les billots du St-Maurice devenus pour moi les débris de la connaissance servant scandaleusement de bouée de sauvetages illusoires à de millions d’enfants-errants fantomatisés, finissant par se noyer d’épuisement, de faim, de blessures de guerre.

C’est là que Pierrot, monsieur 2.7k? accroché lui aussi à un billot de l’humanité errante passe ses nuits et jours à descendre la rivière des impossibles, en coureur des bois, en vagabond céleste,  s’acharnant à inventer ce qui n’existe pas encore… la nano-citoyenneté-planétaire…

Voilà pourquoi  tout le 600 pages du centre est profondément crypté POUR NE PAS ÊTRE LU à moins de SOUHAITER  être initié par l’algorithme de justice sociale: (wow-t=2.7k?) , cadeau offert à toute personne humaine qui refuse de tricher ( donc qui respecte en elle la liberté de faire de sa vie personnelle une œuvre d’art au service d’une humanité œuvre d’art en devenir) provoquant ainsi le jaillissement et d’un champ constellaire et d’un rêve big bang  AU SERVICE D’UN RÊVE BIG BANG DE L’HUMANITÉ EN DEVENIR.

Et cette nuit, j’ai vu la grandeur de l’amour œuvre d’art de  l’archétype hologrammique de Marlene la jardinière sur une berge et de l’archétype hologrammique de Michel le concierge sur l’autre berge, faisant de l’arc-en-ciel surplombant la rivière des billots de la tricherie humaine, une espérance quanto-cosmologique en mode d’onti-KHA-tion en vue d’accéder à la RECOHÉRENCE QUANTI-KHA-TIVE DE LA BEAUTÉ DU MONDE.

donc l’introduction de notre doctorat sera donc le design de Marlene et Michel  en mode d’arc-en-ciel d’espérance pendant que Pierrot vagabond céleste se métamorphosera par ses brosses d’être et ses attaques d’être en rivière st-Maurice solidaire dans son canot d’écorce des millions de billots-enfants-errants-fantomatisés signant le fleuve d’héraclite en enfer de Dante.

Pierrot vagabond, au nom par et pour notre équipe de recherche: Auld, Woodard, Rochette.

 

LE 300 MOTS DES ENJEUX DE NOTRE DOCTORAT (AULD, WOODARD, ROCHETTE) ATTEINT SON POINT D’ARCHIMÈDE ARGUMENTATIF.

NOBEL, NOBEL, NOBEL, NOBEL

1 : ENJEU DU DOCTORAT (300 MOTS OU MOINS) *** NOBEL, INTRO. ENJEU)

Depuis trop de siècles, des centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques, sont cruellement victimes de faim ou de blessures de guerre. Comment se fait-il qu’encore de nos jours, les 193 états hobbiens onusiens sous la féodalité de monarchies nucléaires font passer la course aux armements, les guerres et les paradis fiscaux avant le droit à une vie personnelle œuvre d’art pour tout enfant de cette planète terre, qu’importe sa race, sa couleur de peau ,sa langue ou sa religion? Cette première question conduisant à la suivante : Quelle institution nano-citoyenne-planétaire faut-il donc inventer pour contrebalancer le pouvoir toxique des dirigeants de ces 193 états afin qu’ils cessent de TRICHER criminellement autant qu’onti-KHA-ativement avec leur devoir d’humanité?

C’est dans le sens de ces deux questions que notre doctorat, par le biais de trois archétypes hologrammiques (Marlene la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond) s’axiomatisera d’abord par une réflexion sur la non-tricherie (ier chapitre) pour ensuite construire un algorithme de justice sociale «wow-t=2.7k?» (2eme chapitre) à partir duquel il sera possible d’inventer l’institution de la nano-citoyenneté-planétaire (3eme chapitre) dont notre planète semble avoir terriblement besoin devant la somme des urgences à laquelle elle est confrontée (entre autres, l’ère de l’anthropocène, l’ère de la colère sociétale comme l’ère de l’effondrement économique par émigrations massives )

En conséquence de ces prémisses, l’objectif de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) se veut donc le suivant :

D’abord, contribuer systémiquement à la déshobbiation de l’O.N.U. par la mise en algorithme de milliards de téléphones intelligents afin de valider politiquement la création d’une cour suprême nano-citoyenne-planétaire composée de deux assemblées des justes (125 femmes et 125 hommes) élues ville par ville et village par village, et cela par tirage au sort, dans le but de représenter incontournablement et éthiquement ces centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques.

Ce qui constituera, ensuite pour nous, la mise en opérationnalité concrète du voile d’ignorance de John Rawls, en faisant passer de mineur en majeur le tirage au sort précédant les deux assemblées des justes (en mode de voile d’ignorance) en vue d’établir des règles du jeu priorisant une vie personnelle œuvre d’art pour tout enfant de cette terre, et cela sous la mise en aphorisme argumenté de la question philo-politique suivante :

COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

Pierrot vagabond-chercheur
au nom , pour et par
notre équipe de recherche
(Auld, Woodard, Rochette)

NOBEL NOBEL NOBEL NOBEL NOBEL…. DÉBUT DU DOCTORAT DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE AULD, WOODARD ROCHETTE)… DONT LE TITRE EST…. DE LA NON-TRICHERIE À WOW-T=2.7K?: LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE

NOBEL, NOBEL, NOBEL, NOBEL

NOBEL, NOBEL, NOBEL, NOBEL

 

1408, DRONES WOWWWWWWWWWWWW

September 18, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur

Théorie du drône
Grégoire Chamayou
la fabrique éditions, 2013

 

Prélude p.10-20

La base de Creech est le berceau de la flotte des drones de l’US Air force. Les militaires la surnomment «la demeure des chasseurs» L’organisation antiguerre «code pink» la décrit plutôt comme «un lieu d’incrudilité, de confusion et de tristesse».

Le travail est d’un ennui extrême. Des nuits à ingurgiter des Doritos ou des M&M face à l’écran, pour voir le plus souvent toujours les mêmes images d’un autre désert, de l’autre côté de la planète, à attendre que quelque chose se passe: «des mois de monotonie pour quelques milisecondes de grabuge».

Demain matin, un autre «équipage» viendra prendre le relais aux commandes de l’appareil. Le pilote et l’opérateur au volant de leur 4×4 pour retrouver, à 45 minutes de là, femme et enfants dans l’environnement tranquille d’une banlieue pavillonnaire de Las Végas.

Les passages des trois véhicules partis de leur petit village de la province de Daikundi ne le savent pas, mais cela fait déjà assez longtemps que des dizaines de pupilles les observent. Parmi ces spectateurs invisibles, le pilote et «l’opérateur des capteurs » mais aussi «un coordonnateur des missions», un «observateur de sécurité», une équipe d’analystes vidéo, et un «commandant des forces terrestres» qui finira par donner le fey vert pour la frappe aérienne. Ce réseau d’yeux est en communication permanente, ils parlent entre eux, et, en cette nuit du 20 février 2010, comme à l’accoutumée, leur conversation est enregistrée.

 

0.45 GMT – 5h15 en Afghanistan.

le pilote: Est-ce que c’est un putain de fusil là?

l’opérateur: Peut-être juste une tache chaude là où il était assis, je peux pas vraiment le dire, là, mais ça ressemble vraiment à un objet.

le pilote: j’espérais qu’on puisse répérer une arme, mais tant pis.

1.05
L’opérateur: ce camion ferait une belle cible.
ok c’est un 4×4, un Chevy Suburban.
Le pilote: ouais
l’opérateur: ouais.

1.07
Le coordonnateur: Le screeber a dit qu’il y a au moins un enfant près du 4×4.
L’opérateur: Putain de merde… où ça?
Envoie-moi un putain de cliché, mais je ne crois pas qu’ils aient des gamins à cette heure-ci, je sais bien qu’ils sont tordus, mais faut pas pousser….

L’opérateur: Bon peut-être un adolescent mais je n’ai rien vu d’aussi petit, et ils sont tous regroupés là.

Le coordonnateur: Ils vérifient.

Le pilote: Ouais, qu’ils vérifient cette merde… Pourquoi Est-ce qu’il a pas dit: «enfant éventuel» alors? Pourquoi ils sont si pressés de parler de putains d’enfants mais pas de putains d’armes?

Le coordonnateur: Deux enfants à l’arrière du 4×4.

01.47
Le coordonnateur: ça ressemble à des couvertures. Ils étaient en train de prier, ils avaient…
Le pilote: Jag 25, Kirk97, le compte est bon ou pas encore?
l’opérateur: ils prient, ils prient.

01.48
L’opérateur: C’est ça, au final, leur force. Prier? Je veux dire, sérieux, c’est ça qu’ils font.
Le coordonnateur: Ils manigancent quelque chose.

01.50
Le coordonnateur: Adolescent près de l’arrière du 4×4.
L’opérateur: Ouais, ben, des adolescents, ça peut se battre.
Le coordonnateur: Prends une arme et t’es un combattant, c’est comme ça que ça marche.

01.52
L’opérateur: Un type encore en train de prier devant le camion.

Le pilote: Pour Jag25 et Kirk 97, tous les individus sont en train de finir de prier et se rassemblent maintenant près de trois véhicules.
L’opérateur: Ph, la belle cible. J’essaierais de passer par l’arrière pour la mettre en plein dans le mille.
L’opérateur: Oh, ça serait parfait!

02.41
L’opérateur: Monsieur, Est-ce que ça vous dérangerait si je faisais une pause toilettes rapide?

Le pilote: Non, pas du tout mon gars.

0.317
Un inconnu: Bon, c’est quoi le plan les gars?
Le pilote: Je sais pas, j’espère qu’on va pouvoir shooter ce camion avec tous les mecs dedans.
L’opérateur: ouais.

( Le drone Prédateur n’ayant plus qu’un seul missile à bord- insuffisant pour cibler trois véhicules- ordre est donné à deux hélicoptères Kiowa, nom de code «Bam bam41», de se mettre en position pour l’attaque. Un plan est arrêté: les hélicoptères tireront les premiers, puis le drone finira le travail en tirant son missile Hellfire sur les survivants.)

03.48
L’opérateur: Opérateur paré, que la fête commence!
….
L’opérateur: Tu sais quoi, on pourrait avoir toute une flotte de «preds»ici.
Le pilote: Oh, si seulement mec…

04.06
Le pilote:…Ecoute mec, on va probablement être en train de poursuivre des types qui s’éparpillent dans tous les sens. Euh, dans la descente, ne te préoccupe pas d’un guidage de ma part ou de Jaguar, tu n’as qu’à suivre ce qui te paraît le mieux. Reste sur celui où t’as le plus de probabilités de tirer dessus. Je suis avec toi sur ce coup. Donc je te brieferai sur un profil de tir, on aura un briefing d’attaque dès qu’on sait ce qu’on va shooter.

04.11
Les hélicoptères Kirk97, Bambam41, vous reçoit cinq sur cinq.
Le pilote: Ok Bambam41, Kirk97, vous reçoit cinq sur cinq aussi. Je comprends que vous avez pris en chasse nos trois véhicules, vous avez besoin qu’on vous dise, ou vous les avez?

Les hélicoptères: 41 les a juste du côté sud de la passe de la grille indiquée, Une Highland blanche suivie de deux 4×4.
Le pilote: Kirk 97, bien reçu. Ce sont vos trois véhicules. Environ 21 hommes en âge de combattre, environ trois fusils positivement identifiés jusque-là dans le groupe et, ah, ce sont vos trois cibles.

04.13
Le pilote: le tir a l’air cool.

L’opérateur: Oh, magnifique.

Les hélicoptères (inaudible)… armes et communications avec manœuvre tactique. Stop, Hum, comprenons que nous avons le feu vert pour l’engagement.

Le pilote: ok, il a le feu vert pour l’engagement, donc il a le type 3. Je vais faire tourner nos missiles aussi.

04.16
L’opérateur: Roger. Et, oh… et ça y est? (Les hélicoptères tirent sur le convoi).

L’opérateur: J’ai un autre mec… ils l’ont eu eux aussi? Ouais
Le pilote: Ils ont dégommé le premier et, euh. le dernier, ils vont revenir.

04.17
Le coordonnateur: Vous voulez qu’on passe sur une autre fréquence?
Le pilote: J’ai essayé, personne ne me parlait là-bas…
L’opérateur: On dirait qu’ils se rendent.
L’opérateur: Ils ne courent pas.

04.18
L’opérateur: Ce type est allongé? ils ne courent pas.
l’observateur: Les gars, c’est bizarre.
L’opérateur: ils s’éloignent juste en marchant.

L’observateur: Vous voulez regarder s’il y a des gens à l’arrière?
un inconnu: Oui…
L’observateur: Près de cette troisième épave…
L’opérateur. Quelques-uns.. deux ou trois…
L’opérateur: Oui ils décompressent.
Le pilote: zoome là-dessus une seconde pour moi. Le troisième là.
L’opérateur: le troisième?
Le pilote: Ouais. Ils l’ont explosé? ils l’ont fait non?
L’observateur: non, ils l’ont pas fait.
Le pilote: Ouais, ce truc a bien l’air détruit, pourtant non?
L’observateur: Ouais, ils l’ont touché. Il y a de la fumée.

L’opérateur: Ils l’ont touché. Vous… ces types sont juste… (Une roquette frappe le véhicule central)
Un inconnu: oh|
le pilote: Putain de Dieu!

04.22
L’opérateur: identifiez positivement les armes, je n’en vois aucune…
L’opérateur: J’ai un truc qui brille sur celui à droite.
L’opérateur: juste
L’opérateur: c’est bizarre…
Le pilote: pas la moindre idée ce qu’ils foutent.
L’opérateur: probablement en train de se demander ce qui vient de leur arriver.
L’observateur: Il y a un autre à gauche sur l’écran
L’opérateur: oui je les vois.
L’observateur: ils portent des burkas?
L’observateur: ça y ressemble en tout cas.
Le pilote: Mais ils étaient tous positivement identifiés comme hommes. Pas de femme dans le groupe.
L’opérateur: Ce mec a l’air de porter des bijoux et des trucs comme une fille, mais ce n’est pas une fille, si ce type est une fille, c’est une grosse.

04.32
L’observateur: Un des types en haut à gauche est en train de bouger.
L’opérateur: ouais, je le vois. Je crois que je l’ai vu bouger tout à l’heure, mais je ne sais pas s’il est…. s’il est en train de bouger ou s’il a des spasmes?
L’opérateur: Eh, je crois qu’il a bougé, pas beaucoup, mais…
L’opérateur, je ne peux pas, je ne peux pas les suivre tous les deux.
Le coordonnateur: il y a un type qui s’assoit.
L’opérateur ( s’adressant à un individu au sol)
avec quoi tu joues?
Le coordonnateur: avec son os.

04.33
L’observateur: Oh putain. Ouais, vous avez vu le sang juste là, à côté du…
Le coordonnateur: ouais, je l’ai vu tout à l’heure.

04.36
Le coordonnateur: ç’ en est deux? Un type qui soutient l’autre type?
L’observateur: On dirait
L’opérateur: On dirait ouais
Le coordonnateur: Le secourisme à la rescousse.
L’observateur: J’ai oublié, comment tu traites une blessure à boyaux ouverts?
L’opérateur: les remets surtout pas à l’intérieur. Tu les emballes dans une serviette. Normalement ça marche.

04.38
Le pilote: Putain, ils essaient de se rendre, non?
L’opérateur: J’ai l’impression aussi.
Le coordonnateur: Ouais je crois que c’est ce qu’ils font.

04.40
L’opérateur: C’est quoi ceux-là? Ils étaient dans le véhicule du milieu.
Le coordonnateur: DES FEMMES ET DES ENFANTS
L’opérateur; ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT

L’observateur: OUAIS, CELUI QUI AGITE LE DRAPEAU

04.42
L’observateur: Je vais leur dire qu’ils sont en train d’agiter leur…
L’opérateur: ouais… là maintenant je ne serais…

JE NE SERAIS PAS,

PERSONNELLEMENT,

À L’AISE ,

POUR TIRER SUR CES GENS

Le coordonnateur. Non

———–

KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….

 

ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT

ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT

ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT

ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT

ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT

KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….

————–

Moi aussi, Pierrot vagabond céleste, Monsieur 2.7k?….2.7K?…..2.7K?….2.7K?….2.7K?  j’ai déjà ressemblé à cet enfant… KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…

sauf que cet enfant en moi fut tué par se métamorphose en corps-enfant-adulte et non par un de ces instants toujours le même et jamais pareil qui traverse toute l’histoire de l’humanité, divisée ontologiquement en une minorité d’errants axiologiques (dominants KKK ) versus une majorité d’errants fantomatiques (dominés kkk)…. Tout autant les uns que les autres englués dans une logique de la faim entretenue par une logique de guerre.

KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….

ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT

ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT

ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT

ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT

ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT

KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….

———————-

LA FAIM
MARTIN CAPARROS
Buchet. Chastel
Libella, Paris, 2015.
p.13-14

 

1623,

extrait

« La destruction, chaque année, de dizaine de millions d’hommes, de femmes et d’enfants par la faim constitue LE SCANDALE DE NOTRE SIÈCLE.

Tous les cinq secondes un enfant de moins de 10 ans meurt de faim. Sur une planète qui regorge pourtant de richesses…

Dans son état actuel, en effet, l’agriculture mondiale pourrait nourrir sans problème 12 milliards d’êtres humains, soit deux fois la population actuelle.

Il n’existe donc à cet égard aucune fatalité.

«Un enfant qui meurt de faim est un enfant assassiné» écrit Jean Ziegler, ex-rapporteur spécial des Nations unies sur la question du droit à l’alimentation, dans son ouvrage, Destruction massive.

….
Comment, Bordel, parvenons-nous à vivre en sachant que ces choses-là arrivent?

—————————-

KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….

C’est le président Eisenhower qui un jour, dans son caucus a poussé un cri du cœur en disant: Savez-vous ce que j’aimerais dire aux journalistes mais que je n’ai pas le droit de dire?….                                    Chaque arme enlève le pain dans la bouche d’un enfant et je ne puis faire autrement que de faire des armes  car je suis victime d’une course aux armements…

KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….

 

ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT

ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT

ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT

ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT

ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT

 

KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….

KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….

KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK…. KKK…..KKK…..KKK…..KKK……KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….KKK….

———-

 

K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K….K…K… K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K….K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K….K…K… K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K….K…K…

PAINE THOMAS,

1996,

(THOMAS PAINE) ET LORSQUE NAÎT UN ENFANT, EN QUELQUE LIEU OU SIÈCLE QUE CE SOIT «LE MONDE EST AUSSI NEUF POUR LUI QU’IL LE FUT POUR LE TOUT PREMIER DES HOMMES »… THOMAS PAINE, DANS SON CÉLÈBRE LIVRE «LES DROITS DE L’HOMME»

K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K….K…K… K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K….K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K….K…K… K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K…K….K…K…

Voici l’histoire de Monsieur K… , prisonnier numérique K…ui s’évade d’Internet après avoir franchi 1000 pages dématérialisées de débrits de bitts… Son rêve, marcher la fraîcheur existentielle de la beauté du monde sans le boulet de l’information enchaîné à l’un de ses pieds, enfin libéré de 1000 pages de placenta ayant permis l’accouchement d’un vagabond céleste….MONSIEUR 2.7K?…Monsieur 2.7k?…Monsieur 2.7k?

Après avoir rencontré la bienveillance de Michel le concierge, Monsieur H (homme)…et de Marlene la jardinière Madame A(me)….. Monsieur K (KIKONKE) ….soit  Pierrot 2.7k?….  devint vagabond-chercheur au cœur d’une équipe de recherche multi-contextuelle  (Auld, Woodard, Rochette)… KHA…(Kikonke, Homme, Ame)

KHA…KHA…KHA…KHA…KHA…KHA…KHA…KHA…KHA…KHA…KHA… KHA…KHA…KHA…KHA…KHA…KHA…KHA…KHA…KHA…KHA…KHA…

Et une question de doctorat émergea du KHA (KIKONKE, HOMME, ÂME) :

AU 21EME SIÈCLE, QUELLE INSTITUTION PLANÉTAIRE FAUDRAIT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE?

 

ONTI-KHA-TION…ONTI-KHA-TION…ONTI-KHA-TION…ONTI-KHA-TION…ONTI-KHA-TION…

QUANTI-KHA-TION…QUANTI-KHA-TION…QUANTI-KHA-TION…QUANTI-KHA-TION…

 

ONTI-KHA-TION…ONTI-KHA-TION…ONTI-KHA-TION…ONTI-KHA-TION…ONTI-KHA-TION…

QUANTI-KHA-TION…QUANTI-KHA-TION…QUANTI-KHA-TION…QUANTI-KHA-TION…

 

ONTI-KHA-TION…ONTI-KHA-TION…ONTI-KHA-TION…ONTI-KHA-TION…ONTI-KHA-TION…

QUANTI-KHA-TION…QUANTI-KHA-TION…QUANTI-KHA-TION…QUANTI-KHA-TION…

 

ONTI-KHA-TION…ONTI-KHA-TION…ONTI-KHA-TION…ONTI-KHA-TION…ONTI-KHA-TION…

QUANTI-KHA-TION…QUANTI-KHA-TION…QUANTI-KHA-TION…QUANTI-KHA-TION…

 

Et une réponse KHA… KHA… KHA… KHA… KHA …jaillit…

 

LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE

C’est de cette dramaturgie que les 600 pages de ce doctorat MULTI-PEINTRES (KHA) vous feront donc le récit.

Pierrot vagabond

au nom par et pour notre équipe de recherche

(Auld, Woodard, Rochette)