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SUITE DE L’ORIGINE DE DIEU…. SELON MARCEL GAUCHET…… LE DÉSENCHANTEMENT DU MONDE (1985)

Carlo Rovelli
Anaximandre de Milet
ou la naissance de la pensée scientifique
p.156-157,
extraits…

Une discussion désormais classique, qui prend sa source dans un univers culturel très différent, mais présente d’intéressantes résonances avec Jaynes, est menée par Marcel Gauchet dans LE DÉSENCHANTEMENT DU MONDE (1985).

Gauchet décrit la lente sortie de l’humanité de la pensée mystico-religieuse. Slon Gauchet, la religion a représenté dans le passé L’ÉCONOMIE GÉNÉRALE DE L’HUMANITÉ; elle en a structuré indissolublement la vie matérielle, sociale, mentale et surtout politique. Mais cette fonction s’est épuisée au cours des siècles. LES ÉTATS MODERNES ont essentiellement remplacé son rôle de structuration de l’espace politique, et de la religion ne restent que DES LAMBEAUX; à peine plus que des expériences individuelles et DES SYSTÈMES DE CONVICTION.

L’une des thèses les plus intéressantes de Gauchet est l’idée que le monothéisme ne représente pas un état évolué, «supérieur» de la pensée religieuse et de la cohérence de l’organisation antique de la pensée, mais au contraire UNE LENTE DISSOLUTION DE LA CENTRALITÉ ET DE LA COHÉRENCE DE L’ORGANISATION RELIGIEUSE ANTIQUE DE LA PENSÉE.

La tension qui amène à la naissance du monothéisme est liée à constitution des grands empires.

Les premiers empires mélangent les peuples, ôtent le pouvoir au groupe social primitif, à la tribu qui s’identifiait à ses propres dieux locaux et installent l’idée D’UNE GRANDE ET LOINTAINE PUISSANCE CENTRALE…

à suivre…

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L’ORIGINE DE DIEU…. JULIAN JAYNES…. LA NAISSANCE DE LA CONSCIENCE DANS L’EFFONDREMENT DE L’ESPRIT (1976)

Carlo Rovelli
Anaximandre de Milet
ou la naissance de la pensée scientifique
p.154-156
extraits…

Certaines thèses parmi les plus fascinantes, malgré leur aspect hypothétique et controversé, concernent l’évolution historique de la pensée religieuse. Dans les années soixante-dix, un très beau livre de Julian Jaynes (la naissance de la conscience dans l’effondrement de l’esprit, 1976, a suscité beaucoup de discussions.

Contre l’idée de l’origine antique de la divinité, Jaynes suppose que l’idée de Dieu est née AU COURS DE LA RÉVOLUTION NÉOLITHIQUE, il y a environ 10,000 ans.

Les groupes humains sont initialement de dimension familiale, et sont guidés par UN MÂLE DOMINANT qui commande directement aux membres du groupe avec qui il est en rapport personnel. C’est la structure que l’homme partage avec les autres primates.

Avec la révolution néolithique, le développement de l’agriculture, la croissance démographique et l’installation des premiers villages sédentaires, ces groupes croissent et s’étendent  tant et si bien QUE LE MÂLE DOMINANT n’est plus en contact direct avec chacun des membres du groupe. La civilisation est l’art de vivre dans des villes de dimensions telles que leurs habitants ne se connaissent pas tous entre eux.

Selon Jaynes, la solution qui a permis d’éviter la désagrégation du groupe est une  INTROJECTION DE LA FIGURE DU MÂLE DOMINANT, dont la «voix» qui commande est «entendue» par les sujets même en son absence. La voix du souverain continue à être entendue et répétée après sa mort physique. On cherche à conserver le plus longtemps possible son cadavre encore «parlant», qui évolue en STATUE DU DIEU, adorée sur la place centrale de la cité.

La maison du souverain, qui est la maison de la statue du Dieu, évolue en temple, qui devient le cœur de la cité. Ce système se stabilise au cours des millénaires et détermine la structure sociale et psychologique des civilisations antiques.

Dans ces civilisations, le dieu est donc directement le souverain, le père du souverain ou l’ancêtre du souverain. LES DIEUX SONT LA MÉMOIRE TOUJOURS ACTIVE DES SOUVERAINS DU PASSÉ. Les voix des dieux sont omniprésentes; c’est par elles que la psychologie antique affronte toute situation impliquant une décision, comme on le voit par exemple dans l’Iliade. les hommes ne disposent pas d’une conscience complexe de soi dans le sens moderne, c’est-à-dire UN VASTE ESPACE DE NARRATION INTÉRIEURE où se représenter les conséquences possibles de l’action.

Ils ont , par contre, introjecté un ensemble de règles qui reflètent des normes sociales de comportement, le pur vouloir des dieux. Les dieux ne sont donc pas «des inventions de l’imagination». ILS SONT LA VOLITION MÊME DU PREMIER HOMME SOCIAL.

selon Jaynes, le système entre en crise autour du ier millénaire avant J.C., une période marquée par de très violents bouleversements politiques et sociaux. Il s’effondre sous la pression des grandes migrations, du développement du commerce, et par la formation des premiers grands empires multi-ethniques.

Dans la confusion toujours plus grande qui secoue les différents groupes humains, la «voix» du Dieu, avec laquelle les héros conversaient encore régulièrement, et qu’entendaient encore distinctement Moïse et Hammurabi, DEVIENT TOUJOURS PLUS LOINTAINE, et on finit par ne plus l’entendre du tout, sinon quelques pythies, et enfin seulement Mahomet et les saints catholiques. LES DIEUX S’ÉLOIGNENT CHAQUE JOUR UN PEU PLUS DANS LES CIEUX.

L’homme est laissé seul À LA MERCI D’UN MONDE EN RÉVOLUTION…

à suivre

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L’HISTOIRE DE LA PENSÉE MYSTICO-RELIGIEUSE DU MONDE ESSENTIELLE`ÀLA JUSTIFICATION QUANTIQUE-COSMOLOGIQUE DE L’ALGORITHME SOCIAL «WOW-T=2.7K?» DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE)

Anaximandre de Milet
ou la naissance de la pensée scientifique
Carlo Rovelli
p.152-153
extrait…

Nous savons peu de l’histoire de la pensée mystico-religieuse. Selon certains, l’activité religieuse humaine, ou en tout cas «rituelle» remonte au moins à deux cent mille ans, sinon À L’ORIGINE MÊME DU LANGAGE.

p.152…

A l’autre extrême, on a soutenu qu’elle n’est apparue qu’avec la révolution néolithique (Jaynes 1976). Mais tant au vu des textes écrits qui nous sont parvenus, depuis 6000 av. J.C. jusqu’à Anaximandre, que sur la base des résultats des études anthropologiques menées au siècle dernier sur les cultures contemporaines dites «primitives», c’est aujourd’hui une opinion concensuelle que la pensée religieus était la pensée UNIVERSELLEMENT DOMINANTE dans toutes les cultures antiques dont nous avons trace….

p.153…

LA NATURE DE LA PENSÉE MYSTICO-RELIGIEUSE

Les tentatives de réponse abondent, et beaucoup saisissent au moins un aspect de ce tableau complexe. Jusqu’au temps d’Épicure et de Lucrèce, on a cherché les sources de la religion dans LA PEUR DE LA MORT, dont tout le monde souffrirait (mais Est-ce seulement vrai?). Ou, dans la peur des aspects incontrôlables et menaçants du monde. Ou encore dans un sentiment de panique, esthétique, face au spectacle grandiose de la nature. Ou dans une réaction instinctive à l’incompréhensibilité du monde, ou à l’idée d’infini. Ou enfin à une hypothétique et tautologique «spiritualité religieuse» individuelle.

Une lecture anthropologique classiqie est celle d’Emile Durkheim. Pour Durkheim, la fonction de la religion EST LA STRUCTURATION MÊME de la société; Les rituels religieux sont des mécanismes qui expriment et renforcent la solidarité et l’essence du groupe (la religion est la société qui s’adore elle-même» (Durkhein 1963) Le pouvoir politique ne se sert pas du pouvoir religieux: Le pharaon est Dieu…

à suivre

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LE SAUT CONCEPTUEL D’ANAXIMANDRE…« SELON MOI, CETTE IDÉE D’ANAXIMANDRE …QUE LA TERRE EST SUSPENDUE DANS L’ESPACE… EST L’UNE DES IDÉES LES PLUS AUDACIEUSES, LES PLUS RÉVOLUTIONNAIRES, LES PLUS PRODIGIEUSES DE TOUTE L’HISTOIRE DE LA PENSÉE HUMAINE» POPPER.

Cette notion de «saut conceptuel» , notion dans le sens d’épistémologie contemporaine, soit un très haut niveau de pensée abstraite, hante tout le glossaire de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) dans le design du fil d’or dramaturgique de l’argumentaire de notre doctorat…

à suivre…

sur Google

Marlene la jardinière,
Michel le concierge,
Pierrot vagabond,

AU 21EME SIÈCLE, DANS LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE … «WOW-T.COM?» PERMETTRA À CHAQUE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART DE DEVENIR UN OPÉRATEUR OU UNE OPÉRATRICE ABDUCTEUR-CRÉATEUR DES FORMES, AU SENS DE VRAISEMBLABILITÉ SELON LES ENJEUX ET NON DE VÉRITÉS AU SENS DES IDÉOLOGIES DOMINANTS-DOMINÉS.

Claude Rovelli
Anaximandre de Milet
ou la naissance de la pensée scientifique
Dunod, Paris, 2009
p.18, 19, 20,
extraits

P.18

Cela nous amène à la seconde, et plus importante, règle de l’astronomie antique: l’effort de mettre en relation DES PHÉNOMÈNES CÉLESTES ET PHÉNOMÈNES HUMAINS. Que l’on considère ou non la distinction entre influence causale et COÏNCIDENCE TEMPORELLE, et que cette distinction soit ou non significative au v1eme sìècle avant J.C. la question de la relation entre phénomènes célestes et faits humains EST POSÉE DEPUIS L’ANTIQUITÉ LA PLUS RECULÉE….

P.19-20

Dans tous les documents babyloniens, il apparaît clairement que le relevé des données astronomiques, position des planètes, éclipses, est en relation avec la croyance qu’elles sont correlées avec des événéments D’INTÉRÊT DIRECT POUR L’HUMANITÉ, comme les guerres, les inondations, la mort du souverain, etc.

Il s’agit D’UNE CROYANCE qu’entretiennent aujourd’hui encore la majorité des êtres humains, même dans les pays les plus cultivés de la planète, y compris en position de très haute responsabilité, évidemment, c’est une croyance parfaitement erronée.

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COMMENTAIRE

Prenons cet article du devoir d’aujourd’hui: «LE PRINCIPAL CONSEILLER DE TRUDEAU DÉMISSONNE»… IL EST ÉCRIT:

Dans son autobiographie de 2014, Justin Trudeau décrit Gerald Butts comme son « meilleur ami » et son « plus proche conseiller ». Les deux hommes ont étudié ensemble la littérature anglaise à l’Université McGill. Gerald Butts a même aidé Justin Trudeau à rédiger le fameux éloge funèbre qu’il a prononcé aux funérailles d’État de son père en 2000, oraison touchante qui avait grandement contribué à susciter l’intérêt du public pour le jeune homme et à ENGENDRER DES CONJECTURES SUR SES AMBITIONS POLITIQUES.

Immanquablement, M. Butts se trouvait aux côtés de M. Trudeau depuis sa campagne au leadership de 2012. Aucune décision importante n’était prise sans que les deux hommes en discutent. Il était plus que son bras droit : il était aussi les yeux et les oreilles du premier ministre, accompagnant même la ministre Chrystia Freeland aux États-Unis pour négocier l’accord de libre-échange.

Gerald Butts, 47 ans, est un OPÉRATEUR POLITIQUE DE L’OMBRE…  depuis toujours. …..

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COMMENTAIRE

«WOW-T=2.7K?» se veut un algorithme social permettant à chaque nano-citoyen(ne) planétaire de vivre en laboratoire vie personnelle œuvre d’art l’opérationnalité vraisemblabiliste de la SYNCHRONI-VIE-TÉ issue des potentiels inouïs des rapport imaginatifs purs entre l’errance poétique sur terre- les défis intellectuels-rationnels posés par le multivers, le tout scellés arc-en-ciellement par la syn-chro-nivité, conséquente de tout rêve big bang où la non-tricherie (-t) permet d’éviter la croyance …. chacun devenant opérateur politique et philosophique des formes en créations extatiques.

sur Google…

Pierrot vagabond

 

POUR ME REPOSER DU DICTIONNAIRE NADEAU EN ÉPISTÉMOLOGIE… ME VOILA EN CONVERSATION INTIME SUR LE MULTIVERS AVEC ANAXIMANDRE DE MILET… NI LE TEMPS NI L’ESPACE N’EXISTE… NOUS VAGABONDONS CÔTE À CÔTE NOTRE MULTI-HUMANITÉ DE CHERCHEURS ANONYMES

Ce matin, au conseil d’administration de la créativité, mon ami, complice et partenaire de recherche qui pellete sa philosophie d’en bas par amour oeuvre d’art pour Marlene sa compagne, a eu quelques aphorismes splendides:

JE PEUX PAS CROIRE
que l’humanité
n’a pas encore réussi
à s’organiser…

chu rendu
que l’humain tourne en rond
en attendant qu’il lui arrive
quelque chose.

5 personnes qui se retrouvent autour d’un biscuit
se regardent…

Il fut un temps où la journée
était occupée par la survie…

C’est en ce sens que 2.7k?
représente l’harmonie
mais surtout l’harmonie réalisable

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C’est peut-être cela un vagabond céleste
un errant poétique en dialogue nuit et jour
avec le fil d’or des errants poétiques
de l’humanité, comme dans
le loup des steppes d’Hermann Hesse…

Anaximandre, il y a 2500 ans fut en ce sens
un précurseur,
un réenventeur de monde au service
de sa beauté ontologique
par l’élévation existentielle.

Le premier abducteur du multivers…

à suivre…

sur you tube
Michel le concierge

UNE BRÈVE HISTOIRE DU MULTIVERS

Une brève histoire des multivers

L’idée d’univers multiples se rencontre chez différents auteurs à travers l’histoire. C’est sans doute chez Anaximandre (vie siècle avant J.-C.) qu’elle apparaît en premier, au détour d’une réflexion sur le concept d’apeiron, littéralement « l’illimité ». Anaximandre pense une multitude de mondes successifs définis par leurs rapports à la qualité, à l’espace et au temps. La proposition, sous une autre forme, se trouve également chez les grandes figures de l’atomisme ancien : Démocrite, par exemple (ve siècle avant J.-C.), considère que les mondes sont en nombre infini, naissent et se forment.

Au Moyen Âge et à l’âge classique, les mondes multiples fleurissent à nouveau. Au début du xve siècle, Nicolas de Cues – contemporain de la redécouverte de l’ouvrage de Lucrèce De la nature – imagine une pluralité de mondes dont les habitants se distingueraient par leur caractère propre. Giordano Bruno (1548-1600) évoque, dans des textes d’une extraordinaire audace et clairvoyance, les « grands et spacieux mondes infinis » tandis que son frère de pensée français, François Rabelais (1483 ?-1553), imagine des mondes co-existants, magiques ou mystiques, et inspirés des cent quatre-vingt-trois mondes du philosophe présocratique Petron d’Himère. En un sens très différent, Leibniz (1646-1716) pense des mondes multiples qui permettent de comprendre le nôtre comme le « meilleur » et d’introduire une forme de contingence au cœur de la définition des possibles.

La philosophie contemporaine recourt aux univers pluriels suivant deux axes disjoints. Le premier, celui de David Kellogg Lewis (1941-2001), consiste à considérer que tout ce qui est possible est effectivement réel dans un certain monde. Contrairement à son apparence échevelée, cette proposition permet de faire face à des questions techniques de philosophie analytique, en particulier concernant les énoncés contrefactuels (du type : « A est la cause de B » signifiant « Si A ne s’était pas produit, B ne se serait pas […]

À SUIVRE….

SUR YOUTUBE MICHEL LE CONCIERGE

UN MULTIVERS NE SERAIT PEUT-ÊTRE PAS SI INHOSPITALIER À LA VIE…. RADIO-CANADA SCIENCE… 15 MAI 2018.

Un multivers ne serait peut-être pas si inhospitalier à la vie

Les univers parallèles, s’ils existent, pourraient ne pas être aussi inhospitaliers à la vie qu’on le pensait à ce jour, montrent des simulations informatiques de l’énergie noire qui imprègne l’espace.

Un texte d’Alain Labelle

Deux études publiées cette semaine, l’une britannique et l’autre australienne, sont consacrées au multivers – cette théorie avancée en cosmologie moderne selon laquelle notre Univers ne serait qu’un parmi tant d’autres.

La question de savoir si d’autres univers pourraient abriter la vie est au centre des débats depuis l’introduction de la théorie des multivers dans les années 1980.

Un multivers de vie

Les nouvelles recherches menées par des astrophysiciens de l’Université de Durham, au Royaume-Uni, et de l’Université de Sydney, en Australie, tendent à montrer que la vie pourrait potentiellement être plus commune qu’on le pensait dans ces autres univers qui n’existent pour le moment qu’en théorie.

La clé de cette possibilité, affirment ces astrophysiciens, réside dans l’énergie noire (sombre), cette force toujours mystérieuse qui imprègne naturellement l’espace et accélère l’expansion de l’Univers.

Des théories, des univers

La théorie actuelle de l’origine de l’Univers prédit beaucoup plus d’énergie noire que ce qu’on y observe. Or, l’ajout de grandes quantités de cette énergie causerait cependant une expansion si rapide qu’elle diluerait la matière avant que les étoiles, les planètes ou même la vie ne puissent se développer.

« Pour plusieurs physiciens, la quantité inexpliquée d’énergie noire dans notre Univers est un casse-tête frustrant. »

— Jaime Salcido, Université de Durham

La théorie des multivers permet d’expliquer l’« idéale » petite quantité d’énergie noire retrouvée dans notre Univers qui aurait permis d’y accueillir la vie, alors que d’autres univers n’auraient pas pu l’abriter.

Mais c’était avant les présents travaux. En utilisant les simulations informatiques les plus réalistes du cosmos à ce jour, les chercheurs ont découvert qu’ajouter de l’énergie sombre, jusqu’à quelques centaines de fois la quantité observée dans notre Univers, n’aurait qu’un impact modeste sur la formation des étoiles et des planètes.

« Nos simulations montrent que même s’il y avait beaucoup plus d’énergie noire ou même très peu d’énergie dans l’Univers, cela n’aurait qu’un effet minimal sur la formation des étoiles et des planètes. »

— Jaime Salcido, Université de Durham

« Ces simulations laissent à penser que la vie pourrait être possible dans tout le multivers », explique M. Salcido.

Son collègue australien, Luke Barnes, explique : « Avant, le concept de multivers permettait d’expliquer la valeur observée de l’énergie noire un peu comme une loterie. Dans notre Univers, nous avions en quelque sorte un billet gagnant puisqu’il s’y forme de belles galaxies qui permettent la vie ».

« Notre travail montre que notre billet est un peu trop chanceux, pour ainsi dire. C’est en tout cas plus spécial que ce qu’il ne faut pour abriter la vie. »

— Luke Barnes

Trop d’énergie pour un univers

Leur collègue Pascal Elahi ajoute que les simulations ont montré que l’expansion accélérée par l’énergie noire n’a guère d’impact sur la naissance des étoiles, et donc sur la présence éventuelle de la vie.

« Même si on augmente l’énergie noire des centaines de fois, cela pourrait ne pas suffire à créer un univers mort. »

— Pascal Elahi

Des trous dans la théorie

Ces résultats inattendus sont problématiques, car ils mettent quand même en doute la capacité de la théorie du multivers à expliquer la valeur relativement faible observée de l’énergie noire dans notre Univers.

Bien que les résultats n’excluent pas l’existence d’un multivers, il semble que la petite quantité d’énergie sombre dans notre Univers serait mieux expliquée par une loi de la nature qui reste à ce jour inconnue.

Vers une nouvelle physique

« La formation des étoiles dans un univers est une bataille entre l’attraction de la gravité et la répulsion de l’énergie sombre », affirme le Pr Richard Bower, de l’Institut de cosmologie computationnelle de l’Université de Durham.

« Nous avons découvert dans nos simulations que des univers avec beaucoup plus d’énergie sombre que les nôtres peuvent heureusement former des étoiles. Alors pourquoi n’y a-t-il qu’une telle quantité dérisoire d’énergie noire dans notre Univers? »

— Richard Bower

« Je pense que nous devrions chercher une nouvelle loi de la physique pour expliquer cette étrange propriété de notre Univers, et la théorie des multivers ne permet pas d’effacer le malaise des physiciens », conclut le Pr Bower.

Le détail de ces travaux est publié dans les Monthly

SUR GOOGLE: MICHEL LE CONCIERGE

LE MULTIVERS

Le multivers existe-t-il ?

L’idée d’univers parallèles radicalement différents du nôtre est séduisante, mais excessivement spéculative.

George Ellis | 25 janvier 2012 | POUR LA SCIENCE N° 412 | 14mn

Levi Brown

Depuis une dizaine d’années, une hypothèse extraordinaire passionne les cosmologistes : l’Univers que nous sommes en mesure d’observer ne serait pas unique, il en existerait des milliards d’autres. En d’autres termes, l’Univers ferait partie d’un « multivers » plus vaste. Certains scientifiques de renom ont parlé de révolution super-copernicienne. Selon cette idée, non seulement la Terre n’est qu’une planète parmi tant d’autres, mais l’Univers est lui-même insignifiant à l’échelle cosmique, un parmi un nombre incalculable d’autres univers régis par leurs propres lois.

Le terme multivers a plusieurs significations. Nous pouvons sonder l’espace qui nous entoure jusqu’à environ 42 milliards d’années-lumière, distance qui correspond à celle parcourue par la lumière depuis le Big Bang en tenant compte de l’expansion cosmique. Mais il n’y a aucune raison de penser que l’Univers s’arrête à cet horizon cosmologique. Il pourrait se prolonger indéfiniment au-delà, semblable à notre région observable. Seule la distribution de matière différerait d’une région à l’autre, mais les lois physiques seraient identiques. Presque tous les cosmologistes, et j’en fais partie, acceptent cette vision du multivers comme une collection de régions similaires. Le cosmologiste d’origine suédoise Max Tegmark l’a qualifié de « multivers de niveau 1 ».

Mais certains vont plus loin. Ils imaginent une infinité d’univers différents, régis par des lois physiques différentes, ayant des histoires différentes, voire des espaces n’ayant pas le même nombre de dimensions. La plupart seraient stériles, mais certains grouilleraient de vie. L’un des principaux partisans de ce multivers de « niveau 2 » est le cosmologiste d’origine russe Alexander Vilenkin, qui dresse le tableau spectaculaire d’un ensemble infini d’univers renfermant une infinité de galaxies, une infinité de planètes et une infinité de personnes qui sont votre sosie et qui sont en train de lire cet article.

De telles représentations ne datent pas d’hier et se retrouvent dans de nombreuses cultures à travers l’histoire. Ce qui est nouveau, c’est l’idée que le multivers soit une théorie scientifique, avec tout ce que cela implique de rigueur logique et de confrontation à l’expérience. Cette idée me laisse sceptique. Je ne pense pas que l’existence de ces autres univers ait été prouvée, ou même qu’elle puisse jamais l’être. Selon moi, les partisans du multivers ne se contentent pas d’élargir notre conception de la réalité physique, ils redéfinissent implicitement ce qu’on entend par « science ».

Ceux qui souscrivent à l’hypothèse du multivers de niveau 2 ne manquent pas d’idées pour expliquer cette prolifération d’univers ou pour les mettre en évidence. Ces univers pourraient par exemple se situer dans des régions très éloignées de l’espace, qui ne se sont pas dilatées au même rythme que la nôtre, comme l’envisage le modèle d’inflation éternelle d’Alan Guth, Andrei Linde et d’autres. Ces univers pourraient avoir existé avant le nôtre, comme le propose le modèle cyclique de Paul Steinhardt et Neil Turok. Ou encore exister en parallèle, en tant que d’autres réalisations des états quantiques de l’Univers, comme le soutiennent David Deutsch et Michael Lockwood. Ces univers pourraient aussi être complètement déconnectés de notre espace-temps, comme l’ont suggéré M. Tegmark et Dennis Sciama.

Parmi tous ces scénarios, celui qui est le plus largement accepté est l’inflation éternelle. C’est donc sur ce dernier que je vais me focaliser. Cependant, la plupart de mes remarques s’appliquent aussi aux autres propositions. L’idée du scénario inflationnaire est que l’espace est un vide en perpétuelle expansion, au sein duquel les fluctuations quantiques font en permanence se dilater en accéléré de nouvelles régions, donnant ainsi naissance à des chapelets d’univers, comme des bulles dans un bain moussant.

Le concept d’inflation remonte aux années 1980 et a été revisité depuis dans le cadre de la théorie des cordes, la théorie des interactions fondamentales la plus prometteuse à ce jour. Ce cadre autorise des univers-bulles très différents les uns des autres. En effet, chacun commence son existence non seulement avec une distribution aléatoire de matière, mais aussi avec un jeu aléatoire de particules et de lois physiques. Notre Univers contient par exemple des électrons et des photons interagissant par le biais de la force électromagnétique ; d’autres univers pourraient avoir d’autres types de particules et de

À SUIVRE…

DES NOUVELLES DE PIERRE ANGERS, DE NOTRE GROUPE FOLK LES CONTRETEMPS QUI REMPORTA LE CHAMPIONNAT NORD-AMÉRICAIN DES GROUPES COLLÉGIAUX ET UNIVERSITAIRES EN 1969 ET QUI REPRÉSENTA LE CANADA À L’EXPOSITION D’OSAKA AU JAPON EN 1970… CE QUI EXTRAORDINAIRE DE PIERRE ANGERS, C’EST QU’IL A CONSERVÉ TOUS LES ARTÉFACTS DE NOTRE CARRIÈRE DANS UNE SORTE DE MUSÉE PRIVÉ…(ALBUMS, AUDIO-SPECTACLES,ARTICLES DE JOURNAUX,TAPES DE RÉPÉTITIONS, MON JOURNAL PERSONNEL…ETC……

À
rochettepierre@yahoo.ca


fév 17 à 6:16 PM

Bonjour Pierre,

Notre ami Raymond m’a chargé de préparer une présentation pour les anniversaires qu’il célèbre le 15 juin. J’ai déjà un concept en tête et souhaite en faire part à chacun des six pour assembler les souvenirs, les images, articles, photos et enregistrements.

J’aimerais m’entretenir avec toi pour valider les informations et le concept que je prévois.

Pourrais-tu m’appeler au ………………. Ce n’est pas un interurbain de Montréal.

Entre-temps je te joins un fichier audio de ce que je considère être la meilleure version de jazz-café, celle enregistrée en spectacle à Matane. Les Contretemps réduits à quatre (les Desroches, toi et moi) livrent une version plus serrée et plus dynamique et surtout plus vivante que celle du disque.

À bientôt,
Pierre

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À
Pierre Angers

Aujourd’hui à 10 h 22

très cher Pierre
quel vrai plaisir d’avoir de tes nouvelles…

on dirait que mes 70 ans m’ont apaisé profondément
me faisant réaliser à quel point les Contretemps
fut une aventure exceptionnelle:))))

je n’ai pas touché au téléphone depuis 10 ans au moins:))))))))))))))))))))))))))))))))
mais je prendrai une boîte téléphonique
pour te rejoindre….

serait-il possible que l’on se parle
un samedi soir… quelque chose comme 7 heures du soir….
et le samedi que tu veux….

vraiment heureux de te savoir être si convivial avec notre passé
toi qui a conservé tous nos artéfacts.
et cela m’émeut intensément

Pierre

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