QUELQUES EXTRAITS DE L’ÉCOPHILOSOPHIE D’ARN NAESS

ÉCOLOGIE COMMUNAUTÉ ET STYLE DE VIE
ARNE NAESS

P.129
« Le progrès requiert un changement dans la démocratie institutionnelle vers une démocratie du vivre ensemble. »

p. 142
L’ÉCOSOPHE doit penser profondément et aussi «ressentir» ce qu’il veut réellement, non seulement dans une perspective personnelle, mais encore sociale et écosphérique. La questions n’est pas seulement ici de tirer les conséquences d’une vue quelconque communément partagée, mais de clarifier des attitudes et d’expliquer ce que c’est que se «trouver soi-même», non pas dans une situation d’isolement, mais en liaison profonde avec tout ce qui nous entoure.

La réalisation de la norme, qui se trouve au centre de toutes les autres, repose sur la capacité à comprendre de quelle manière la chose peut être faite étant donné les facteurs particuliers du milieu. Lorsqu’un être humain ou un groupe est convaincu des mérites d’un procédé plutôt que d’un autre, d’importantes forces sont libérées en vue d’atteindre l’objectif poursuivi. Il sera question alors «d’ardeur», et de «passion», «d’engagement intense», de «ferveur» dans la poursuite d’un objectif. Lorsque quelqu’un s’engage passionnément dans une entreprise quelconque, les soucis et autres souffrances s’estompent. Même les échecs et les revers de fortune n’affectent plus la détermination de celui qui agit. Mais si la ferveur retombe, d’innombrables angoisses surgissent dans la conscience. La joie de vivre devient de plus en plus passive, en ce sens où nous attendons de recevoir des biens et des services.

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Marlene la jardinière
Michel le concierge
Pierrot vagabond

DE L’ÉCOPHILOSOPHIE À L’ÉCOSOPHIE

ÉCOLOGIE, COMMUNAUTÉ ET STYLE DE VIE
ARNE NAESS
EDITIONS DEHORS
EXTRAITS… p.72-75

a) Écologie
La biologie joue actuellement un rôle central, trois domaines de recherche biologique influent dramatiquement sur l’avenir de l’homo sapiens: la guerre biologique, l’ingénierie génétique et l’écologie. Il est urgent de soumettre à évaluation ces domaines: que voulons-nous vraiment et comment cela peut-il être réalisé? le «nous» ici invoqué renvoie-t-il à une entité collective unifiée par des valeurs communes, ou renvoie-t-il à une constellation condamnée à subir d’éternelles dissensions que provoquent des intérêts en perpétuelle opposition?

Le terme «écologie» est imprégné de nombreuses significations. Il signifie ici l’étude scientifique interdisciplinaire des conditions de vie des organismes en interaction les uns avec les autres et avec ce qui les entoure – les composantes biotiques et abiotiques de la nature. Pour désigner cet entourage, les termes de «milieu» et « d’environnement » seront utilisés de manière quasi interchangeable.

La formulation précédente est insuffisante en ce qu’elle néglige de mentionner l’étude de cette espèce animale particulière qu’est l’Homo sapiens: Les études dédiées à l’analyse de l’espèce humaine avec tous les types d’environnement possible relèvent-elles toutes de l’écologie? On peinera à l’admettre.

Dans ce qui suit, nous retiendrons surtout de l’approche écologique du monde la façon dont elle met en lumière les relations que tissent entre elles les entités du monde naturel, en tant que ces relations constituent des composantes essentielles de ce que ces entités sont en elles-mêmes. Les relations en question sont aussi bien des relations internes que des relations externes…..

B) ÉCOPHILOSOPHIE ET ÉCOSOPHIE

L’étude de l’écologie relève d’une approche, d’une méthodologie, que l’on peut résumer en une maxime simple: « Toutes les choses sont liées entre elles.» Celle-ci a des applications qui concernent et recoupent les problèmes purement philosophiques, à commencer par la détermination de la place de l’humanité dans la nature, pour l’élucidation de laquelle la maxime selon laquelle « toutes les choses tiennent ensemble» suggère de nouveau schèmes d’explication dans une perspective relationnelle.

L’étude des problèmes communs à l’écologie et à la philosophie doit être appelée «ÉCOPHILOSOPHIE». Il s’agit d’un travail descriptif réservé, disons, à des chercheurs appartenant à un milieu universitaire. L’écophilosophie n’effectue aucun choix de priorité de valeurs fondamentales, mais procède à l’analyse des problèmes spécifiques, qui se situent à l’intersection de ces deux disciplines reconnues.

En revanche, dans la perspective d’une argumentation pragmatique, il est essentiel de déterminer un ordre de priorité entre les différentes valeurs. Le mot «PHILOSOPHIE» peut lui-même signifier deux choses: 1. un domaine de recherche, une voie d’accès à la connaissance: 2. un code personnel de valeurs, une vision du monde guidant nos propres décisions ( pour autant que l’on pense et sente intimement que ces décisions sont les bonnes). Lorsque la philosophie s’applique à résoudre des problèmes qui concernent la nature et nous-mêmes, elle est alors, au second sens, UNE ÉCOSOPHIE.

C’est sur la base d’une ÉCOPHILOSOPHIE qu’il est loisible , en un second temps, de développer UNE ÉCOSOPHIE PERSONNELLE en vue d’aborder les situations pratiques dans lesquelles nous sommes impliqués.

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Marlene la jardinière

Michel le concierge

Pierrot vagabond céleste

LE CHAMP DE RECHERCHE DU DOCTORAT SE PRÉCISE ENCORE…. L’ÉCOPHILOSOPHIE POLITIQUE

Le doctorat progresse))))
Notre recherche se situe donc dans une catégorie de l’écologie politique, soit celle de l’écophilosophie politique.

En ce sens,

la dernière phrase du documentaire de Michel le concierge intitulé «LE PAYS OEUVRE D’ART?…» est donc magnifiquement juste. Elle se lit comme ceci:

MERCI AUX ÉCOPHILANTROPES DE L’ESPACE-MONDE DE FAIRE VOYAGER LES QUATRE QUESTIONS.

C’est à la fin du mois de septembre que nous aurons des nouvelles du festival international du documentaire de Montréal… à savoir si ce documentaire sera présenté ou non en novembre 2016 dans le cadre de ce festival

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Ecologie, politique et style de vie
Arn Naess
éditions dehors
p.26

INTERPRÉTATION ET PRÉCISION
DANS LA PHILOSOPHIE DE NAESS

Une ÉCOSOPHIE est un système personnel, une philosophie personnelle. Cela ne signifie pas qu’un système écosophique, pour être le nôtre, doive être absolument original, mais qu’il soit tel que quelque chose en lui nous touche et lui permette de trouver un écho en nous. Aussi est-il tout à fait possible de retrouver son bien dans le système écosophique des autres. Le tout est de savor l’interpréter.

COMMENTAIRE

Notre équipe de recherche (Auld-Woodart-Rochette) se situe donc dans le courant de L’ÉCOLOGIE PROFONDE dont nous rafraîchissons le paradigme par le biais des quatre questions accessibles à tout nanocitoyen de la planète.

1- Quel est ton rêve?
2- Dans combien de jours?
3- qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4- Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

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Marlene la jardinière
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QU’EST-CE QUE LA BEAUTÉ DU MONDE? ELLE ORIGINE DE LA PHOTO EARTHRISE, LE LEVÉ DE TERRE PRIS EN PHOTO PAR LES ASTRONAUTES D’APPOLLO 8 LE 24 DÉCEMBRE 1968

Peter Westbroek
terre! des menaces globales à l’espoir planétaire
science ouverte
2009
p.34-36

Ce fut seulement en 1968 que les astronautes Frank Borman, Jim Lovell et Bill Sanders, à bord d’Apollo 8, effectuèrent un vol circumlunaire. Borman était le commandant de la mission. Lovell le pilote et Anders, nouveau venu dans le voyage spatial, le technicien et photographe. Le voyage dura du 21 au 17 décembre. La veille de Noel, le 24 décembre, ils accomplirent dix révolutions autour de la lune avant de revenir sur terre. Lorsque, après leur troisième révolution, ils réapparurent de derrière la lune, ils assistèrent à un spectacle qui devait changer à jamais notre vision du monde. Comme ils venaient de faire une correction de trajectoire, leur hublots étaient orientés différemment par rapport aux orbites précédentes. Ce fut seulement alors qu’ils purent voir simultanément la terre et la surface de la lune.

Borman fut le premier à les voir.

«Oh mon Dieu! s’exclama-t-il. Regardez par ici! Il y a la terre qui se lève. C’est magnifique!

Hé, prends pas de photo di Anders. C’est pas prévu.»

Anders était le flegmatique du groupe. Il ne voyait pas ce qu’il y avait de si extraordinaire dans ce spectacle et, plus que les deux autres, il était soucieux de respecter les ordres. Borman ne put s’empêcher de rire.

«tu as un film couleur, vite», dit-il à Lovell
– donne-moi cefilm couleur, vite », dit Anders.
Maintenant, Lovell les voyait lui aussi. «Bon sang, c’est génial!

Anders – passe-moi vite ce rouleau couleur, veux-tu!
Lovell- il est là-dedans?
Anders- donne-moi un film couleur vite.
Lovell- oui je cherche, un C 368
Anders- n’importe! vite!
Lovell- Voilà
Anders – bon je crois que c’est raté
Lovell- Hé je l’ai ici
Anders- Laisse-moi la prendre de ce hublot. C’est bien plus clair…..

……
Évoquant cette photo… Borman a écrit dans son livre Countdown, an autobiography:

Il se trouve que j’ai regardé par l’un des hublots à l’instant même ou la terre apparaissait au dessus de l’horizon lunaire. Ce fut le spectacle le plus beau et le plus émouvant de ma vie: Il suscita en moi une bouffée de nostalgie, un mal du pays, tout simplement. La terre était le seul objet coloré de l’espace. Tout le reste était noir et blanc. Elle était essentiellement bleue, douce et paisible, avec les continents d’un brun rougeâtre…..

Jim Lovell dira plus tard…: Quand j’ai vu cette sphère bleue, pas plus grosse que mon pouce au bout de mon bras tendu, j’ai su que c’était chez moi, plus chez moi que la rue où j’habite..

AINSI COMMENCA L’ÈRE DE LA VISION DUBLIME DU MONDE

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Michel le concierge
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Pierrot vagabond

L’ÉMERGENCE DE LA NANODÉMOCRATIE… CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR L’ÉTIQUETTE «ÉMERGENCE»

Les pionniers de l’écologie
Donald Worster
p.346-347
éditions du sang de la terre
«la pensée écologique»
Paris 1992
paru en anglais
en 1977
sous le titre de nature’s économy
publié par Cambridge university press 1985

La théorie des émergences est d’abord le fruit de Lloyd Morgan, bien qu’on en trouve déjà une esquisse chez l’omniprésent Spencer et que des traces de l’idéalisme romantique y soient décelables. Morgan essayait de trouver un terrain d’entente entre les mécanistes et les vitalistes qui se livraient une guerre acharnée au début du siècle.

D’un côté, les mécanistes, conduits entre autres par le physiologiste de Harvard Jacques Loeb, n’avaient pas réussi à convaincre Morgan, Wheeler et autres que l’essence de la vie put être reproduite dans une éprouvette. De l’autre côté, les vitalistes, dont les chefs de file étaient Henri Bergson et Hans Driesch, avaient été incapablese donner le moindre élément qui put servir de point de départ à un travail scientifique. Leur élan vital et leurs entéléchies semblaient bien obscurs et mystérieux et apparaissaient comme des noms grandiloquents destinés à masquer leur ignorance et incapables de servir d’hypothèse vérifiable.

Pour sortir de cette impasse, Lloyd Morgan fit la supposition suivante: la nature évoluerait par BONDS SUCCESSIFS ET INATTENDUS. De la matière, en un brusque jaillissement de créativité, serait apparu le phénomène de la vie; puis du protoplasme, de façon tout aussi imprévisible, aurait surgi l’esprit humain. c’ÉTAIT LA THÉORIE DES ÉMERGENCES.

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LE CONCEPT DE RÊVE N’AS PAS ENCORE ÉTÉ THÉORISÉ EN PHILOSOPHIE… ET POURTANT… 200 DES PLUS GRANDS RÊVEURS ET RÊVEUSES DE L’HUMANITÉ N’ONT VÉCU LEUR VIE QUE POUR LA BEAUTÉ DE LEUR RÊVE

J’ai beau lire 15 heures par jours à Mc Gill, à réfléchir en autodidacte à ma vie personnelle œuvre d’art, je ne trouve pas de théorisation du concept de rêve qui me satisfasse … et cela dans toute l’histoire de la philosophie.

Pourtant, quand on regarde par exemple la biographie de Margaret Sangers, cette infirmière grâce à laquelle le rêve d’une pilule anticonceptionnelle pour les femmes est devenu réalité, on ne peut faire autrement que d’être saisi par de la valeur exceptionnelle de l’esthétisme humaniste comme fondement précieux d’une existence humaine sur la planète terre.

QU’Est-ce que le rêve? Même l’œuvre de Kant consacrée à la critique de la raison pure comme à la critique de la raison pratique, ne semble pas y consacrer un chapitre. Même l’œuvre de Sartre (la phénoménologie de l’esprit entre autres) ne semble pas déceler l’immense fossé qu’il y a entre vivre un projet par l’action engagée de sa liberté et vivre un rêve pour prendre soin de la beauté du monde.

Personnellement, je serais incapable de voir mon existence comme une suite de projets… mais aussi incapable de me lever chaque matin sans que le soleil de mon rêve n’illumine le caractère sacré de chacune de mes danses enivrées de sens intrinsèques parce qu’un rêve m’habite. Toujours le même comme un caméléon et toujours différent dans son chatoiement.

Quel est mon rêve? un prix Nobel, non pas pour moi, mais pour ce vagabond céleste qui partit un jour sur les routes du Canada pour allumer des rêveurs. En fait, un prix Nobel pour attirer mondialement les consciences à considérer comme un droit de chaque citoyen de la planète à rêver la beauté du monde par sa vie personnelle œuvre d’art, pour que la somme de ces vies personnelles œuvre d’art par le rêve permette le surgissement de pays œuvre d’art partout sur la planète.

Chaque rêve dans le respect du rêve de l’autre, comme on allume un gâteau de fête par une première chandelle, donne l’espérance à toutes les chandelles rêveuses de contribuer à l’humanité anthropocène, en s’allumant de bienveillance rationnelle envers soi-même, et cela  les unes par les autres.

Voilà ce qui pour moi donne une valeur exceptionnelle au documentaire de Michel le concierge… LE PAYS OEUVRE D’ART?… déposé en mai au festival international du documentaire de Montréal et dont on ne sait pas encore s’il a été accepté ou refusé en vue de sa présentation en novembre.

Michel le concierge, dont le rêve est de prendre soin du rêve de sa compagne de cœur Marlène la jardinière, suit la loi morale de Kant sans le savoir, dans un engagement sans faille pour une loi morale dont il est le seul architecte, celle de son rêve.

EN CE SENS, PHILOSOPHIQUEMENT, LA LOI MORALE D’UN RÊVE SERAIT L’EXPRESSION A POSTERIORI D’UNE CONSÉCRATION ESTHÉTIQUE de la loi morale de la raison pratique A PRIORI de Kant tout comme LE CARACTÈRE SACRÉ DU PROJET SARTRIEN. (L’hypothèse du doctorat)

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LE CHAPITRE PHILOSOPHIQUE DU DOCTORAT… KANT ET SARTRE… LES A PRIORIS DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART DÉVOILANT LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART A PRIORI

La critique de la raison pratique de Kant dialoguant avec l’être et le néant de Sartre… le passage de l’autonomie créatrice de la liberté dans l’usage de la raison pratique chez Kant conduisant à la nécessité universelle a priori du projet chez Sartre….me semble dévoiler par hypothèse forte les a prioris de la vie personnelle œuvre d’art devenue a priori dans la nanomodernité.

à suivre…

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MICHEL ET MOI TRAVAILLONS MAINTENANT SUR L’ARCHÉTYPE DE MICHEL LE CONCIERGE PAR LE BIAIS DE LA PHILOSOPHIE ANALYTIQUE

Maintenant que l’on a identifié que le doctorat se fera en écologie politique à l’université Mc Gill et que le cadre théorique en sera déterminé dans son aspect le plus large par l’ère de L’ANTHROPOCÈNE. et que le plan du doctorat de l’équipe (AULD-WOODART-ROCHETTE) creusera les maîtres-mots pays œuvre d’art, vie personnelle œuvre d’art et nanodémocratie à l’ère de l’anthropocène….

Nous pouvons nous concentrer sur les outils opérationnels de la philosophie analytique (lectures de la philosophie analytique, sous la direction de Sandra Laugier et Sabine Plaud) pour creuser l’archétype de MICHEL LE CONCIERGE.

Artistiquement, Michel un vrai concierge industriel dans la vie, est l’héritier généalogique de Georges Burns (qui aime sa femme) et de Peanut (qui se demande pourquoi un homme intègre qui aime sa femme est obligé de continué de travailler à 65 ans pour prendre soin du rêve de sa femme).

Autant Yvon Deschamps représentait le Québec en mode de libération, autant Michel le concierge par son intelligence de programmeur lucide parle au non des aliénés de la classe moyenne écrasés de partout par les impératifs financiers du capitalisme sauvage.

De là la portée symbolique et l’actualité inouie du concept du pays œuvre d’art par la vie personnelle œuvre d’art de Michel le concierge qui réussit à faire un documentaire qu’il signe pour mieux faire entendre la voix de son temps  et sa mise en document filmé dont il a vécu tous les rôles.

Sa compagne de cœur Marlene la jardinière et son collègue Pierrot le vagabond céleste sont devenus d’un monologue à l’autre des images inspirantes  qui incitent Michel le concierge à fonder à partir de sa condition humaine et au nom de la condition humaine des autres pour qui il vit de la bienveillance et de l’élégance intellectuelle… LE PAYS OEUVRE D’ART.

Souhaitons que le festival international du documentaire de Montréal acceptera de présenter son documentaire, résultat de si longues années de gestations conceptuelles de l’équipe (Auld-Woodart-Rochette), documentées au travers de 70 heures de vidéos.

On est vraiment rendu à une étape du doctorat des plus excitantes intellectuellement.

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MON CERVEAU EST UN ASTRONAUTE ERRANT DANS LE COSMOS INFINI DE SON CORPS

On dirait, que depuis quelques années, il s’est produit un big bang par ma vie personnelle œuvre d’art….. la planète raison implosée s’est soudainement écartée à pleine vitesse des sentiments, des passions, des émotions, de l’imagination…

Mais bien plus….. l’astronaute émerveillé est devenu état d’apesenteur intellectuel dansant l’errance poétique, vagabondant la raison comme on vient en vacance au club med….  traversant quantiquement des dizaines de cadres théoriques rassis (théologies, religions, mythes, enjeux scientifiques), artéfacts des réponses insipides ordurières de l’histoire.

Cet ascétisme intellectuel se méfie des monastères, de toute communauté activiste…. en fait… le plancher sur lequel l’astronaute rêveur dort est devenu vaisseau spatial, son sac à dos, bonbonne d’oxygène, ses quelques guenilles royales, musique symbolique de l’être dans sa présence rieuse..

Quand je sors de la place Ville Marie pour marcher somptueusement la grande allée conduisant au royaume de l’université Mc Gill, je vis l’immense apothéose de l’anonymat heureux…. Peut-être est-ce cela le noyau dur dionysiaque de l’apollinaire discret, vivre en vagabond céleste les fondements chatoyants même de l’acte de voyager les astéroïdes que constituent les livres d’une bibliothèque universitaire…

L’homme qui ensemençait des rêveurs en parcourant le Canada est devenu sa propre œuvre d’art assoiffée d’un pays œuvre d’art, non pas conçu comme un évènement historique téléologique, mais comme un accident chaotique comme il en arrive dans l’espace infini, un big bang de la beauté du monde, imprévu, incompréhensible, impossible mais fascinant… une intuition synthétique de l’errance poétique.

«Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?» de Leibniz est passé de mystère à énigme… et l’énigme est devenu quotidiennement l’ami du chercheur dansant son rêve….

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LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART TOURNERA AUTOUR DE QUATRE PENSEURS NOMADES… NIETZSCHE, THOREAU,BENJAMIN ET DUCHAMP

Le plan de mon doctorat se précise… comme le thème général est l’errance et ses composantes (fantomatique, axiologique et politique), sans le chapitre «LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART», je vais donc me concentrer sur les parallèles intellectuels entre quatre penseurs nomades qui à des époques différentes sont arrivés au concept de la vie personnelle œuvre d’art… Nietzsche, Thoreau, Benjamin, Duchamp.

Mon hypothèse forte étant que le nomadisme constitue une démarche-clé pour passer de l’œuvre d’art à la vie personnelle œuvre d’art.

à suivre

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