ARCHIVES…FRANCOPHONIE LE CONTEUR QUÉBÉCOIS SIMON GAUTHIER

FDLM 400– LANCEMENT ET TRANSCRIPTION
JUILLET-AOÛT 2015
Francophonie : le conteur québécois Simon Gauthier

Depuis plus de quinze ans, Simon Gauthier captive tous les publics par son imagination débridée, son énergie incandescente et sa sensibilité de poète. Ce conteur professionnel a décidé de se lancer dans le métier en 1998 après avoir vu le conteur Michel Faubert en spectacle un an plus tôt. Le lendemain de cette veillée mémorable, Simon s’est littéralement plongé dans la littérature de contes et a dévoré toute la section « contes » de la bibliothèque, aussi bien les contes traditionnels du Québec que ceux d’autres traditions.

Depuis 2004, Simon effectue chaque année de trois à cinq tournées en France, présentant ses spectacles aussi bien dans des festivals qu’en salles ou en milieu scolaire. Il a aussi conté dans de nombreux pays et il se produit régulièrement au Québec et un peu partout au Canada. Benjamin Dehaut l’a rencontré.

TRANSCRIPTION
Benjamin Dehaut – Simon Gauthier est un conteur de 41 ans / un homme qui raconte des histoires / des légendes bien sûr / mais également des histoires vécues / c’est son père qui lui a donné cette passion pour le conte quand il était petit / et même lorsqu’il se présente dans la vie de tous les jours Simon Gauthier le fait en racontant une histoire – S. G. – Je suis né sur la côte nord / sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent au Québec / un / un être humain qui aurait reçu par la lune un visage et par la nuit une parole – B. D. – Enfant / pendant les longs trajets en voiture il y a toujours une cassette de contes qui passe et déjà Simon Gauthier imagine des décors fantastiques – S. G. – Quand on était dans les cavernes / ben les gens / hommes ou femmes / qui partaient soit à la chasse / soit découvrir du pays / et quand ils revenaient / ben les gens se rassemblaientpour savoir qu’est-ce qu’ils ont vécu / les hommes et les femmes qui n’avaient pas pu faire le voyage écoutaient religieusement / donc c’était les premières télés du monde – B. D. –

À 21 ans / alors qu’il chante des poésies à la guitare / l’envie de raconter des histoires lui vient / Simon Gauthier est désormais conteur – S.G. – Et je roule ma bosse depuis dix-sept ans / Québec / Nunavut / l’Ouest canadien / le Nouveau Brunswick / les îles de la Madeleine / la Belgique / la Suisse / la France / le Burkina Faso / on m’a demandé d’aller en Égypte / je suis revenu en Tunisie / j’ai décollé dans le fond de la Guyane française / j’ai été faire une / une raquette / et là il y a un petit feu puis / puis ils sont dix / mais je
dois conter comme s’ils étaient mille – B. D. – Et faire vivre une histoire du raconter chez les Inous / les / les premiers peuples au Québec / sous la tente /avec la vieille qui tricote / le gars qui est en train d’emmancher sa babiche pour faire une / une raquette / et là il y a un petit feu puis / Et faire vivre une histoire du début à la fin n’est pas de tout repos

– S. G. – Le conteur / ben on fait tout hein /on raconte l’atmosphère / on décrit les personnages / on raconte le récit / il faut
monter des montagnes / faut mettre des ciels / faut faire des avions / faut faire planer des oiseaux / on a tout à faire / hommes / femmes / petits et grands / benils découvrent le plus grand théâtre du monde / le théâtre de l’imagination –B.D. – Alors à qui s’adressent ces histoires / aux personnes de 6 à 107 ans / dit-il en
riant / il y a plusieurs niveaux de compréhension / notamment pour sa dernière histoire /

CELLE DU VAGABOND CÉLESTE

– S. G. – J’ai rencontré un vagabond céleste / un monsieur avec un chapeau / avec un bâton / une guitare / une paire de bottes / avec une barbe / je dis bonjour / vous faites quoi dans la vie / il dit / ah moi / je suis vagabond céleste / je dis pardon / il dit oui / ça fait cinq ans que j’ai tout abandonné / j’ai dilapidé mes fonds de pension / j’ai tout donné mon argent / ma voiture / et puis ça fait cinq ans que je suis vagabond dans le Québec / voeu de chasteté / et je m’en vais rencontrer des rêveurs et des rêveuses / qui sont en de faire de leur vie une oeuvre d’art / et pour tous les rêveurs et les rêveuses
que je rencontre / eh ben je les écoute et puis je leur écris une chanson pour les honorer / et ce qu’il aime beaucoup / c’est les artistes du quotidien / j’arrive dans une petite ville et je vois un magnifique parterre rempli de fleurs / il contemple et le jardinier qui s’en occupe lève la tête / il dit / ben vos fleurs sont merveilleuses / et là il interrompt le vagabond céleste en disant / ah non / non / non / je / je ne cultive pas des fleurs / je cultive l’espérance / pour tous ceux et celles qui passent devant ma maison.

LEXIQUE
Rouler sa bosse : (expression imagée) faire de nombreux voyages, bourlinguer, mener une vie aventureuse, changer souvent d’occupation.

Babiche : (Canada) lanière de cuir servant notamment à la fabrication de raquettes, de cordes d’arcs, de fils de pêche, de siège .

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Michel le concierge

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Marlene Auld, jardinière du pays œuvre d’art
Michel Woodard, concierge du paysoeuvre d’art
Pierrot vagabond

LE VAGABOND CÉLESTE FUT D’ABORD UN LABORATOIRE D’ERRANCE POÉTIQUE COMME PROJET DE VIE RATIONNEL À LONG TERME AYANT HORREUR DE TOUT PIÈGE ISSU DE LA SURÉROGATION ENGLUÉE DANS UN PROSÉLYTISME D’ERRANCE AXIOLOGIQUE OU SPIRITUELLE

A 68 ans, je saisis mieux pourquoi MICHEL W. CONCIERGE DU PAYES OEUVRE D’ART, 1ER NANOCITOYEN PLANÉTAIRE est le grand événement nanocitoyen documenté du 21eme siècle.

Autant Michel concierge industriel dans la vraie vie fait appel de par sa condition humaine et par son archétype à TOUTE condition humaine de l’autre dans sa réciprocité, sa soif de solidarité et de justice comme équité, Autant Pierrot le vagabond céleste lui fut tout au long de son errance poétique un laboratoire consacré conceptuellement à l’amour de l’humanité et à la maîtrise de soi (journaliste de l’être) ayant horreur du piège axiologique de la moralité surérogatoire (héro ou saint) tout comme du piège fantomatique qui résulte de la pitié des bien nantis pour les larmes des pauvres bien emprisonnés dans leur structure sociétale.

Si le vagabond céleste fut aspiré par des fins et des idées d’excellence, ce ne fut surtout pas par amour de la vertu, mais plutôt par pure contrainte de laboratoire poétique où les conditions de discipline personnelle se doivent d’être optimales afin de bien explorer des étiquettes laboratoires comme errance fantomatique, errance axiologique, errance poétique, vie personnelle œuvre d’art, pays œuvre d’art, nanocitoyenneté planétaire œuvre d’art, le tout dans le cadre des principes du juste comme équité s’évadant de toute morale d’autorité (patriarchae, matriarcale sous le couvert de toute religion comme de toute spiritualité) comme de morale de groupe (mariage, famille,  langue, race, religion) en poursuivant une joie conceptuelle de haut niveau théorique dans le cadre d’une vie de chercheur ayant une structure cohérente à la recherche DES PRINCIPES NANO-FONDATEURS BRILLAMMENT ET INTRINSÈQUEMENT ARCHITECTURÉS DU JUSTE ET DE L’ÉQUITABLE

Quand Michel W. concierge du pays œuvre d’art, 1er nanocitoyen planétaire exprime par les quatre questions une invitation à la vie personnelle œuvre d’art à travers ses documentaires, il manifeste UNE STRUCTURE DE PROJET DE VIE QUI APPELLE À UNE HIÉRARCHIE OPTIMALE DES DÉSIRS et cela comme un droit essentiel à toute personne humaine habitant sur la planète terre.

Et c’est dans ce sens que le vrai ÉVÉNEMENT NANO-CITOYEN PLANÉTAIRE AU 21EME SIÈCLE EST l’archétype de Michel le concierge et non pas le chercheur de laboratoire poétique dont l’étiquette du vagabond céleste ne fut que la poïétique heuristique d’un long parcours intellectuel précédent l’émergence du dit archétype.

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Michel le concierge

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Marlene Auld, jardinière du pays œuvre d’art
Michel W. concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond

«LE PAYS OEUVRE D’ART?…/ L’ENGAGEMENT» PEUT-ÊTRE LE PROCHAIN ENVOI AU FESTIVAL INTERNATIONAL DU DOCUMENTAIRE DE MONTRÉAL EN 2017

Ce samedi matin, notre conseil d’administration de la créativité s’est penché sur un film d’archive tourné en avril 2008 dans lequel notre équipe prenait l’engagement de travailler ensemble à la mise en recherche théorique et pratique d’un concept «les rêveurs équitables).

Ce document, numérisé et archivé par Michel Vendredi soir pendant que je travaillais sur le contrat social de Rousseau à la bibliothèque de l’UQAM, nous est apparu à notre équipe de recherche (Marlene Auld, Michel Woodard, Pierre Rochette) comme le fondement même du doctorat sur la NANOCITOYENNETÉ PLANÉTAIRE.

Notre façon de procéder est toujours restée la même depuis presque 10 ans…. ce qui fait faire un WOW unanime est la bonne direction à suivre dans notre plan de recherche.

Un nouveau documentaire… dont Michel le concierge se veut le maître d’oeuvre « LE PAYS OEUVRE D’ART?…/L’ENGAGEMENT» semble vouloir se dessiner… la procédure étant la même que pour le premier dont le titre fut «LE PAYS OEUVRE D’ART?…»… toute liberté créatrice lui étant accordée par l’équipe avec comme paramètre de faire faire un wow unanime à notre équipe de recherche.

A suivre

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Michel le concierge

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Michel W. concierge du pays œuvre d’art
Marlene A. jardinière du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond

NOUVEL ÉLÉMENT DU GLOSSAIRE… QU’EST-CE QU’UN NANOCITOYEN PLANÉTAIRE?…. TOUTE PERSONNE QUI PREND LA DÉCISION DE PRIORISER LA BEAUTÉ DU MONDE… DIXIT MICHEL LE CONCIERGE…

Pendant que de mon côté j’achève ma troisième lecture de la justice comme équité de John Rawls (rendu p.430 sur 622)…. tout en peaufinant la stratégie historique en philosophie de l’art ( Dans l’histoire de l’art, le champ de la performance fut le point de jonction historique entre l’œuvre d’art et la vie personnelle œuvre d’art), Michel le concierge continue d’exceller dans la création du glossaire tout en archivant sur youtube différents extraits de notre poïétique filmée.

L’heure que j’ai passé avec Francis O’Shaughnessy, un des grands du monde de la performance au Québec que j’invite fortement à faire son post-doctorat maintenant que son doctorat est réussi et les deux heures en soirées passées avec Alexis Lemieux, dont le doctorat porte sur le thème de la flânerie chez Walter Benjamin en vue de réfléchir sur la flânerie muséale, m’ont permis de dessiner le plan du doctorat de notre équipe de recherche (Marlene Auld, Michel Woodard et Pierre Rochette) en vue d’aller chercher un prix Nobel.

Et c’est en ce sens que nos efforts pour pondre un glossaire pré-rédactionnel sur la nanocitoyenneté planétaire deviennent si excitants intellectuellement.

Il n’y a aucune raison qu’une nouvelle génération de théoriciens planétaires de renommée internationale ne viennent pas du Québec.

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Marlene Auld, jardinière du pays œuvre d’art
Michel Woodard, concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond

AU 21EME SIÈCLE… L’OEUVRE D’ART CÉLÉBRÉE PAR L’HISTOIRE DE L’ART SE RÉVÈLE SOUDAINEMENT COMME UNE URNE NANO-FUNÉRAIRE DONC LES DÉCORATIONS ATTISÉES PAR LE FÉTICHISME DE LA MARCHANDISE MASQUENT MAL LE SCANDALE UNIVERSEL D’EXISTENCES FAUCHÉES AVANT D’AVOIR ATTEINT LA LIBERTÉ D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

Dans l’histoire de l’humanité, lorsqu’on fait le compte du nombre d’errants fantomatiques, esclaves aux mains enchaînées sous la nano-urne de leur cendres (ex: les pyramides d’Égypte ) ou de leurs descendants unidimentionnels sous leurs esclavages salariés (les différents soldats qui ont volé des artéfacts pour en faire des œuvres d’art au Louvre)… on réalise soudainement la laideur ontologique  DU FÉTICHISME DE LA MARCHANDISE des collectionneurs de tout capital (symbolique, fnancier, culturel, social) englués dans une errance axiologique douteuse (les maîtres anciens, Thomas Bernhard).

Quand Malraux par son musée imaginaire transforme en art universel ce qui fut d’abord l’expression d’une contextualité marchande… il y a là comme une fraude conceptuelle.

De donner plus de valeur au PATRIMOINE (notion reliée à l’état et ses visées nationalistes) qu’aux humains fantomatiques ou axiologiques castrés planétairement par les imperfections même de la structure de l’état issu d’un mauvais contrat social…. corrosant intrinsèquement leur droit à une vie personnelle œuvre d’art tissée d’errance poétique, on se retrouve dans la position de millions d’urnes nano-funéraires (œuvres d’art) masquant l’encendrement d’un scandale existentiel universel hurlant par le silence même de ses cendres.

AU 21EME SIÈCLE

L’HISTOIRE DE L’ART SE RÉVÈLE SOUDAINEMENT

COMME UN ENTREPRENEUR DE POMPES FUNEBRES

NOURRISSANT L’INDUSTRIE TOURISTIQUE

PATRIMOINIALE PLANÉTAIRE PAR DES ARTÉFACTS DÉCONTEXTUALISÉS.

sur Google…                                                                                                                          Marlene Auld, jardinière du pays œuvre d’art, Michel Woodard concierge du pays œuvre d’art, Pierrot vagabond

QUEST-CE QUE LA «NANOLIBERTÉ»? C’EST L’EXERCICE DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART DANS LA CONTEXTUALITÉ DE L’ÉMERGENCE D’UNE NANOCITOYENNETÉ PLANÉTAIRE… DIXIT MICHEL LE CONCIERGE

La rencontre de ce matin a encore accentué nos réflexions au sujet des néologismes à étudier dans un glossaire pré-rédaction de doctorat par notre équipe de recherche (Marlene Auld, Michel Woodard, Pierre Rochette)

Ce matin je racontais à mes partenaires mes réflexions sur la troisième lecture de «la théorie de la justice et de l’équité de John Rawls»… Comme je suis rendu à la page 240 et que rien ne me fait faire wow dans ses attributs essentiels reliés à l’étiquette de liberté… Je soulignais le fait que Rawls étant pré-internet (1971) il ne pouvait concevoir une étiquette comme celle de la NanoLiberté.

Michel, avec son puissant esprit synthétique intuitif voit passer le néologisme et insiste… C’est quoi pour toi la «NanoLiberté» qu’il me dit.. et moi de répondre… Ben je crois que c’est la vie personnelle œuvre d’art … et lui de rajouter… non … à mon avis… «la NanoLiberté» serait plutôt L’EXERCICE DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART… je fais wow et j’ajoute… comme pour visualiser une définition possible du glossaire à réfléchir….

LA NANOLIBERTÉ, C’EST L’EXERCICE DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART DANS LA CONTEXTUALITÉ DE L’ÉMERGENCE DE LA NANOCITOYENNETÉ PLANÉTAIRE…

En conséquence de quoi… nous ajoutons cette étiquette-laboratoire aux autres en vue de dessiner peu à peu l’hologramme champ de force de notre cadre théorique….

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Marlene Auld jardinière du pays œuvre d’art
Michel Woodard concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond

«LE NANOCIVISME» ET «LE NANORÉFÉRENDUM» DE NOUVELLES ÉTIQUETTES-LABORATOIRES INVENTÉES PAR MICHEL LE CONCIERGE EN VUE DE NOUS CONSTITUER UN GLOSSAIRE OPÉRATIONNEL.

Le but de ce blogue, c’est de dater la poïétique de notre équipe de recherche (Marlene Auld, Michel Woodard, Pierre Rochette) et d’archiver au jour le jour l’évolution de notre aventure intellectuelle, en donnant à qui de droit la paternité des idées les plus caractéristiques d’un glossaire à construire en vue de la rédaction de notre doctorat.

Ce matin Michel le concierge a avançé deux nouvelles étiquettes-laboratoires… le NanoCivisme et le NanoRéférendum…

Pour le NanoCivisme l’idée sous cette étiquette consiste à concevoir le rôle de la CHAIRE EN NANOCITOYENNETÉ pour former les 125 nanoCitoyens une fois que ceux-ci vont être choisis planétairement par tirage au sort… et cela en conformité avec les deux principes de justice comme équité de John Rawls et ses possibilités d’applications par le voile d’ignorance.

Quand au NanoRéférendum, c’est une possibilité planétaire de faire appel au 125 nanoCitoyens pour conseiller des institutions aux prisex avec des problématiques demandant une réflexion «vies personnelles œuvre d’art» à partir de la CINQUIÈME question du pays œuvre d’art découlant de la quatrième (TON RÊVE… PAR NOS RÊVES)…

COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN
DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

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Marlene Auld jardinière du pays œuvre d’art
Michel Woodard concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond

LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART… C’EST L’INVENTION D’UNE ÉLÉGANCE AUTO-CONCEPTUELLE ORCHESTRÉ PAR UN RÊVE (PROJET RATIONNEL À LONG TERME) LA DANSE ESTHÉTIQUE ET ÉTHIQUE ENTRE LA VIE PRIVÉE ET PUBLIQUE.

Luc Dupont, un ami que j’estime au plus haut point pour son intégrité intellectuelle, me faisait remarquer hier soir à quel point il se sentait heurté par ma position dans le jugement que je portais sur l’oeuvre d’un individu (dans ce cas-ci Gérald Godin et Pauline Julien) en déposant dans la balance les lacunes de sa vie privée.

Il est vrai que mon hypothèse de fond c’est qu’au 21eme siècle, une œuvre de quelque nature que ce soit n’est qu’un artéfact qu’on ne doit pas indélicatement placer sur un piédestal comme un tombeau devant lequel on s’agenouille alors qu’à l’intérieur se traîne péniblement des questions fondamentales reliées à la vie privée devenue cadavérique parce qu’elle a manqué d’une théorisation œuvre d’art d’une certaine élégance conceptuelle, ce qui s’est aussitôt répercuté sur la perfectibilité des sédimentations du discours que cachent l’œuvre en accentuant d’autres parties plus théâtrales dans le sens de cabotinage en vue d’un intérêt personnel caché (gloire, applaudissement, prestige, argent)

Depuis Marcel Duchamp et Joseph Beuys, la vie personnelle œuvre d’art comme critère fondamental auquel participe l’œuvre constitue un paradigme où la poïétique de la personne œuvre d’art est plus importante que l’artéfact social qui en découle. L’artéfact que constitue l’œuvre d’art dans un musée n’est souvent, une fois vidée de sa contextualité élitiste, qu’une coquille où repose une huitre morte qui jadis fut un être humain en quête d’une vie personnelle œuvre d’art.

On vient de publier un petit livre non autorisé sur l’écrivain Réjean Ducharme d’un pathétisme commercial triste… toute l’architecture d’une intrinsèque recherche d’une vie personnelle œuvre d’art avec la conscience que l’œuvre qui en découle n’en est qu’un artéfact…. se symbolise étonnamment dans la démarche de Ducharme….. surtout que le marché du livre s’empare d’un récit qui constitue un viol de la vie personnelle œuvre d’art en quête d’anonymat.

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Vivre caché. Réjean Ducharme, écrivain génial, Huguette O’Neil

21 janvier 2017 |Odile Tremblay | Livres

En ce 50e anniversaire de L’avalée des avalés surgit une petite biographie forcément parcellaire de Réjean Ducharme sous la plume de l’ex-journaliste Huguette O’Neil. Sans recruter les témoignages des familiers de Ducharme présents ou passés, ni de l’écrivain lui-même, mais se basant sur les multiples publications à son sujet au fil des ans, l’auteure de Vivre caché remonte le cours d’une trajectoire unique dans l’histoire de la littérature québécoise. De la lettre humble et naïve de présentation de Ducharme en 1965 accompagnant le manuscrit de L’océantume jusqu’aux remerciements de sa défunte compagne Claire Richard en 2013 au festival littéraire Québec en toutes lettres, cet ouvrage possède le mérite de colliger des avis nourris des préjugés les plus obtus et des hommages les mieux sentis des deux côtés de l’Atlantique, en une mosaïque d’ombre et de lumière.

Vivre Caché. Réjean Ducharme, écrivain génial
★★★ 1/2
Huguette O’Neil, Formatexte, Sherbrooke, 2016, 160 pages
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Quelques beaux passages du théoricien John Rawls dans «JUSTICE ET ÉQUITÉ» serviront à étayer mon hypothèse

John Rawls
théorie de la justice
essai
édition 2009
p.124

On peut objecter que les attentes ne sauraient être définies par un indice des biens premiers , mais plutôt comme les satisfactions qu’on peut attendre QUAND LES PROJETS sont exécutés grâce à ces biens. Après tout, c’est dans la réalisation de ces projets QUE LES HOMMES TROUVENT LE BONHEUR.; C’est pourquoi l’estimation des attentes ne devrait pas se fonder seulement sur les moyens disponibles…. Chacun est assuré (dans une théorie de la justice comme équité) de jouir d’une égale liberté POUR RÉALISER LE PROJET DE VIE QUI LUI PLAÎT aussi longtemps que celui-ci n’enfreint pas les exigences de la justice.

p.174-175

Le concept de rationalité utilisé ici, à l’exception d’un trait essentiel, est celui qui est bien connu dans la théorie sociale. Ainsi, en ce sens usuel, on se représente un individu rationnel comme ayant un ensemble cohérent de préférences face aux options disponibles. IL HIÉRARCHISE SES OPTIONS SELON LA FAÇON DONT ELLES RÉALISENT SES BUTS; Il suit le projet qui satisfait le plus grand nombre de ses désirs et dont la réalisation a plus de chances de succès

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EN CONSÉQUENCE DE QUOI… j’avancerai l’hypothèse que la vie personnelle œuvre d’art est une élégance conceptualisée dans le dialogue architecturé entre la vie privée et la vie publique et que l’œuvre qui en découle n’a pas plus de valeur que celle d’un artéfact DE CETTE AVENTURE INTELLECTUELLE.

Tout ce qui honore démesurément l’artéfact est une erreur commise par un commentateur au dépens d’une théorisation plus fondatrice et plus respectueuse de la personne humaine sous ses costumes théâtraux contextuels sous lesquels elle a du lutter à travers la poïétique reliée à son rêve.

Pauline Julien et Gérald Godin en 2017 ne sont ni l’un ni l’autre les symboles forts de la femme (Julien) ou de l’altérité (Godin) d’une époque contextualisée, mais plutôt des vies personnelles dont la quête œuvre d’art D’ERRANCE AXIOLOGIQUE CONTEXTUALISÉE  posent de nouvelles questions AU CONCEPT DE «FEMME» ET À CELUI «D’ALTÉRITÉ» que nous, les errants fantomatiques autant que les errants axiologiques des temps présents… nous nous posons pour avoir le droit à une errance poétique  par le rêve (PROJET RATIONNEL À LONG TERME).

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Marlene Auld jardinière du pays œuvre d’art
Michel Woodard concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond

QUE RESTE-T-IL DU TEMPS OÙ LE VAGABOND CÉLESTE ALLUMAIT DES RÊVEURS SUR LES ROUTES DE SON PAYS?

Il y eut des moments magiques durant ces quelques années où avec un sac à dos, un bâton de pèlerin et une vieille guitare j’allais poétiquement allumer des rêveurs un par un avec la certitude qu’un jour, longtemps après ma mort, le Canada en entier serait illuminé par ses «rêveurs vies personnelles œuvre d’art» comme par des chandelles sur un gâteau de fète.

Mais on dirait que ma mémoire a perdu l’ordre chronologique de sa poésie. Un été entre autres, au moment où un camionneur du lac à Beauce s’arrêtât pour me remercier d’avoir composé «la chanson du camionneur» que je lui avais chantée sur la route de La Tuque l’année précédente, un jeune homme apparaît de nulle part et me dit… Veux-tu venir dans ma forêt… j’ai vu ta guitare, j’ai besoin de parler de mon rêve car je ne sais pas où je m’en vais…

Nous sommes arrivés sur une presqu’île, où il vivait seul avec sa tente… Sans doute se reconnaitra-t-il. C’était un jeune entrepreneur qui avait gagné le premier prix du Québec dans un concours quelconque pour avoir tenu commerce international d’épices… mais il vivait tout cela pour son rêve… Il rêvait d’écrire de la musique contemporaine qu’il ferait jouer là où était sa tente pendant qu’il ferait déguster ses épices à des mélomanes….

C’était exceptionnel… Quand j’avais 25 ans et que je faisais le tour du Québec comme chansonnier, j’avais dans mon aotomobile 45 exemplaires du «LOUP DES STEPPES» DE hERMANN hESSE À DONNER À TOUT ARTISTE INQUIET….

Mais cet été-là . sur la route de la Gaspésie je ne rappelle plus très bien oû, je dis à ce rêveur exceptionnel… J’ai dans mon case de guitare un film culte…« TOUS LES MATINS DU MONDE»… J’ai de quoi là-dedans à nourrir la flamme de ton rêve jusqu’à ta mort… On peux-tu aller l’écouter ensemble…

Il me dit.. mes parents restent pas très loin… ils sont absents… il y a une télévision et un video… Nous écoutâmes le film et je lui dis… Un jour, le Canada publiera une carte géographique avec les lieux exacts de tous ses grands rêveurs et grandes rêveuses vies personnelles œuvre d’art vivant comme des flambeaux de liberté anonymes…et il y aura un pèlerinage pour saluer ce pays œuvre d’art qu’ils porteront en eux… Je serai mort depuis longtemps… mais je sais que toi… avec un rêve d’une si grande intensité… tu seras là, avec ta tente à présenter ta musique contemporaine et à faire déguster tes épices….  ici même dans cette forêt.

J’y dormis et le lendemain très tôt, pour ne pas gâcher la magie, pendant qu’il dormait, même si je crevais de faim, je repris la route en douce, étant toujours prêt à mourir pour mon rêve.

Et je repartis… fuyant ma propre vie de village en village… sans cesse épuisé d’un rêve trop grand pour mes forces… mais confiant parce que les bottes pour aller plus loin dans la vie que mon grand-père Lucien avait échangées contre son cheval à St-Raymond de Port-Neuf prenaient soin épiquement de mes ampoules aux pieds….

Rêver l’humanité œuvre d’art du 21eme siècle en allumant les rêveurs un à un sur la route fut peut-être ma plus belle tentative d’errance poétique….

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Marlene Auld, jardinière du pays œuvre d’art
Michel Woodard, concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond

L’INVENTION D’ÉTIQUETTES-LABORATOIRES, CRÉATRICE DE CHAMPS DE FORCE CONCEPTUELS… PERMET D’ORGANISER LA STRUCTURE GÉNÉRALE D’UNE THÉORIE DE LA JUSTICE NANOCITOYENNE PLANÉTAIRE DANS UN CADRE CONSTRUCTIVISTE PARADICMATIQUEMENT OPÉRATIONNEL

Le nanoCitoyen planétaire,
la vie personnelle œuvre d’art,
le paysOeuvredart/lab?…

Trois étiquettes laboratoires créatrices de champs de force conceptuels que notre équipe de recherche (Marlene Auld, Michel Woodard et Pierre Rochette) sculptent au fur et à mesure de notre aventure intellectuelle poïétique archivée autant que documentée sur film et sur blogue… et cela depuis presque 10 ans maintenant.

Hier soir, notre soirée fut consacrée à l’écoute de l’heure que nous avions filmée ce matin… Quelle joie mais quelle joie…. Michel et Marlene ayant le talent de la vie en couple au quotidien dans une complicité télépathique qui fait de la division de nos rôles dans l’équipe un attribut essentiel découlant d’une amitié sincère qui a traversé l’usure de nos engagements réciproques.

Ma contribution principale je pense, en tant que lecteur bibliographique au nom de l’équipe, est de tenter de suggérer des choix conceptuels entre différents outils…. (ex: qu’est-ce qu’une idée, une notion, un concept…. des grecs à aujourd’hui et …à partir de cette connaissance pointue…quelle étiquette «concept»  construirons-nous pour bien ancrer la structure générale de notre cadre théorique?)

Des années de lecture assidues pour bien esquisser notre méthodologie de recherche sur laquelle reposera le plan de notre doctorat…

La vie d’un nanoCitoyen planétaire devenant notre étiquette-laboratoire porteuse de notre futur cadre théorique (la nanoCitoyenneté planétaire) parcourue non pas de façon inductive… mais de façon hypothéco-déductive en visant une modélisation dans le sens de l’idéal-type de Weber par une réflexion compréhensive consuisant à des résultats opérationnels à ceux du MICRO-CRÉDIT… étiquette-laboratoire qui a valu un prix Nobel à son auteur.

LA STRUCTURE DE BASE D’UN SYSTÈME SOCIAL PRIS COMME UN TOUT… réfléchie philosophiquement par 125 vies personnelles œuvre d’art guidées par leurs projets rationnels (les 4 questions) À TRAVERS UNE CINQUIÈME QUESTION (en quoi nos rêves prennent-ils soin de la beauté du monde?) DANS UN UNIVERS PARALLÈLE (dixit Michel le concierge)… ARCHITECTURÉ À TRAVERS UN VOILE D”IGNORANCE où les états sont mis temporairement entre parenthèses… VOILÀ LE CHAMP DE FORCE QUE PORTE L’ÉTIQUETTE -LABORATOIRE du nanoCitoyen… à travers le sujet même de ce doctorat… DONT LE TITRE SERA…. MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART, 1ER NANOCITOYEN PLANÉTAIRE et cela à cause de la présentation par ce ier nanocitoyen de SON documentaire qui en découle…

«Le PaysOeuvredArt?…/ le lab»

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Marlene Auld, jardinière du pays œuvre d’art
Michel Woodard, concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond