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LES RÉSEAUX SOCIAUX… TROP SOUVENT SERVENT À L’INVASION DES IMBÉCILES QUI CONFONDENT L’OPINION VISANT À LA GLOIRE ET À ÉPATER AVEC LA QUÊTE DU SAVOIR QUI PRÉSUPPOSE EN PROPÉDEUTIQUE UNE MAÎTRISE DE LA MÉTHODE ET DE LA PRATIQUE ORCHESTRÉE D’UN ARGUMENTAIRE ARCHITECTONISÉ

LE DEVOIR
«L’invasion des imbéciles»
Christian RiouxChristian Rioux
1 mars 2019
Chronique

L’Opéra Garnier, à Paris, est une oeuvre architecturale incomparable. Autrefois appelé simplement Opéra de Paris, il demeure un des hauts lieux de la vie culturelle française. Rehaussée d’un plafond dessiné par Marc Chagall, la salle de spectacle est un prototype de ces salles en fer à cheval typiques des opéras italiens

Or, ce qui fascine dans cette architecture, ce n’est pas tant la richesse de l’ornementation que la forme qui permet à chacun de contempler les autres spectateurs. On a en effet l’impression que le plus important n’était pas tant d’observer ce qui se passait sur scène que d’être vu et de voir ce qui se passait dans les loges. Comme si la bonne société, en allant écouter Wagner, souhaitait surtout se donner en spectacle.

Il y a longtemps que les moeurs raffinées du Second Empire ont disparu. Pourtant, les réseaux sociaux ont récemment ressuscité les pires travers de cette société de cour. Longtemps après l’Opéra, ces réseaux sont devenus le lieu où il faut être vu. Comme à l’époque de Napoléon III, c’est là que l’on voit se constituer les coteries, les chapelles et les cliques. Pour ne pas dire les factions, les sectes et les mafias. Le « twitteux » est en effet un surprenant volatile qui se déplace en bandes et pratique l’entre-soi. Dis-moi qui tu retwittes (ou ne retwittes pas) et je te dirai qui tu es. Ainsi voit-on se constituer dans ce bal des « m’as-tu vu » d’étranges sociétés qui prennent parfois des allures incestueuses.

Il n’y a pas si longtemps, on connaissait les opinions d’un leader en lisant ses articles, ses livres ou ses discours. Aujourd’hui, on suit quotidiennement ses moindres désirs et sautes d’humeur. Il faut avoir une opinion sur tout. Peu importe que l’objet du tweet concerne le sort de nos démocraties ou le ramassage des ordures. Il arrive même que, sur ces réseaux, le journalisme se transforme en cour de récréation.

Cette transparence est notamment en train de détruire toute forme d’autorité morale. Car le respect et l’autorité passent aussi par une certaine pénombre et une certaine distance. Il n’est pas certain que Churchill aurait pu convaincre les Britanniques avec son célèbre discours sur le « sang et les larmes » si Internet avait passé son temps à étaler sa vie sexuelle et sa consommation de whisky.

Mais cela serait un moindre mal si tous ces séides et sectateurs ne se transformaient pas aux premiers soubresauts en fantassins d’une véritable guerre civile. Un mot de trop ou qui n’est pas dans l’air du temps et les voilà qui se forment en bataillons prêts à en découdre.

On se trompe sur le sens des mots en croyant que ce délire a quelque chose à voir avec la démocratie. Umberto Eco y voyait plutôt « l’invasion des imbéciles ». Une invasion « qui donne le droit de parler à des légions d’idiots qui auparavant ne parlaient qu’au bar après un verre de vin, sans nuire à la communauté et ont maintenant le même droit de parler qu’un Prix Nobel ».

On se félicite presque que le grand philosophe René Girard soit décédé pour ne pas voir comment Internet illustre à des niveaux inégalés jusque-là ses thèses sur le bouc émissaire et le mimétisme sacrificiel. Avec pour résultat que nous vivons de plus en plus dans une atmosphère de guerre civile larvée qui peut éclater à tout moment. On dira que tout cela est virtuel et se déroule sur Internet. Mais l’exemple des gilets jaunes a montré qu’il ne manque pas de situations où le virtuel déborde sur le réel. Surtout quand la presse s’amuse — probablement par paresse — à prendre les réseaux sociaux pour l’opinion publique.

Il y a plusieurs semaines, l’historien polonais Dariusz Stola, qui dirige le Musée de l’histoire des Juifs polonais, à Varsovie, me confiait son opinion sur le sujet. Spécialiste de l’antisémitisme qui sévissait sous le voile communiste, il a vu la situation des Juifs s’améliorer dans son pays. Selon lui, grâce à un débat sérieux amorcé dès 1989, les Polonais étaient depuis une trentaine d’années en voie de se réconcilier avec leur histoire. Aujourd’hui, un Juif a moins de chances d’être agressé à Varsovie qu’à Paris, disait-il. Le débat se mena sereinement jusqu’au tournant de 2010. C’est alors qu’Internet a pris le dessus sur les médias sérieux et que tout s’est mis à déraper. « Le langage du débat public est devenu brutal à cause des médias sociaux », disait-il. Avec pour résultat que la parole a été monopolisée par les extrêmes. Et qu’elle est moins libre qu’avant.

Selon Stola, il en va de la survie de nos démocraties, qui ne résisteront pas longtemps à un tel régime qui hystérise tout. Un point de vue qui rejoint celui de Luc Ferry. Opposé à une loi sur les fake news qu’il juge liberticide, le philosophe réclamait récemment l’interdiction de l’anonymat sur les réseaux sociaux. Un premier pas qui devrait être suivi, disait-il, de l’application stricte des lois sur la diffamation.

« Certains disent que cela entraînera une autocensure, écrivait-il. Mais c’est bien le but ! L’anonymat permet de parler en public comme en privé, une pratique dont l’universalisation rendrait le monde invivable. Sa levée obligerait enfin chacun à assumer ses opinions. »

À SUIVRE…

DÈS L’ÉMERGENCE BIG-BANG D’UN CHAMP CONSTELLAIRE ISSU D’UN ENGAGEMENT À LA NON-TRICHERIE POUR AVOIR ACCÈS À UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, LE RAPPORT SÉMIOLOGIQUE AUTANT QUE SÉMIOTIQUE DES ÉTIQUETTES FLOTTANTES À LA ROTHKO (PEINTRE AMÉRICAIN) SE DYNAMISENT DANS UN ESPACE DE LIBERTÉ ONTIQUE AHURISSANT, AU SENS OÙ L’INTRICATION DES QUALIS, DU SENS ET DE L’ERRRANCE POÉTIQUE INVENTANT L’INTENSITÉ DU PRÉSENT ÉVACUE HORS DU CHAMP CONSTELLAIRE TOUTE ONTOLOGISATION, MÉTAPHYSICATION OU ÉPISTÉMOLOGISATION AUTANT DE LA SUBJECTIVITÉ PERSONNALISTE QUE DU QUASI RÉALISME AVEC LESQUELS L’ÉNIGME PARADIGMATISE AUTANT LE SUJET QUE L’OBJET, LA CHOSE QUE LES ENTITÉS ABSTRAITES UNIVERSELLES (PLATON)

Mark Rothko

La chapelle Rothko à Houston.

Mark Rothko, né Marcus Rothkowitz 1 à Dvinsk2,(Lettonie), le 25 septembre 1903 et mort le 25 février 1970, est un peintre américain classé parmi les représentants de l’expressionnisme abstrait américain, mais Rothko refusait cette catégorisation jugée « aliénante ».

Né à Dvinsk dans l’Empire russe, aujourd’hui Daugavpils en Lettonie, en 1903, il est le benjamin d’une famille juive de quatre enfants. Il émigre avec sa mère et sa sœur aux États-Unis (à Portland, en Oregon) en 1913 pour y rejoindre son père et ses frères. Son père meurt un an après leur arrivée. Il fait ses études à la Lincoln High School de Portland, puis à l’université Yale.

En 1929, il devient professeur de dessin pour des enfants, se marie en 1932 avec Edith Sachar puis fonde, en 1934, l’Artist Union de New York. Ce n’est par ailleurs qu’en 1940 qu’il adoptera le nom anglicisé de Mark Rothko, deux ans après avoir pris la nationalité américaine. D’après ses amis il était d’un naturel difficile, profondément anxieux et irascible, mais malgré cela il pouvait aussi être plein de dévouement et d’affection. C’est véritablement dans les années 1950 que sa carrière démarre, notamment grâce au collectionneur Duncan Phillips qui lui achète plusieurs tableaux, et, après un long voyage du peintre en Europe, lui consacre une salle entière de sa collection. C’était le rêve de Rothko, qui souhaitait que les visiteurs ne soient pas perturbés par d’autres œuvres. Les années 1960 seront pour lui la période des grandes commandes publiques (université Harvard, Marlborough Gallery de Londres, chapelle à Houston) et du développement de ses idées sur la peinture.

Mais cet élan créateur et de reconnaissance sera stoppé par la maladie, un anévrisme de l’aorte handicapant qui l’empêchera de peindre des grands formats. Mark Rothko se suicidera en 1970 à New York.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Rothko était un intellectuel très doué, un homme cultivé qui aimait la musique et la littérature et était intéressé par la philosophie, en particulier par les écrits de Nietzsche et la mythologie grecque. Influencé par l’œuvre d’Henri Matisse – à qui il a d’ailleurs consacré un hommage dans une de ses toiles – Rothko occupe une place singulière au sein de l’École de New York. Après avoir expérimenté l’expressionnisme abstrait (mouvement artistique dans lequel il côtoiera notamment Jackson Pollock et Adolph Gottlieb) et le surréalisme, il développe à la fin des années 1940 une nouvelle façon de peindre. En effet, hostile à l’expressionnisme de l’Action Painting, Mark Rothko (ainsi que Barnett Newman et Clyfford Still) invente une nouvelle façon, méditative, de peindre, que le critique Clement Greenberg définira comme le Colorfield Painting, littéralement « peinture en champs de couleur ».

Dans ses toiles, il s’exprime exclusivement par le moyen de la couleur qu’il pose sur la toile en aplats à bords indécis, en surfaces mouvantes, parfois monochromes et parfois composées de bandes diversement colorées. Il atteint ainsi une dimension spirituelle particulièrement sensible.

Rothko se sépare de son épouse Edith Sachar durant l’été 1937 à la suite du succès de celle-ci dans ses affaires de bijouterie. Apparemment, il ne prenait pas plaisir à travailler avec son épouse et se serait senti menacé et jaloux de son succès financier. Edith et lui se réconcilient en automne, mais leurs rapports restent tendus.

Le 21 février 1938, Rothko obtient la nationalité américaine, incité par ses craintes que l’influence nazie croissante en Europe puisse provoquer la déportation soudaine des juifs américains. L’apparition de sympathies nazies aux États-Unis augmente ses craintes ; en janvier 1940, Marcus Rothkovich change son nom en Mark Rothko, l’abréviation commune « Roth » étant identifiée comme juive. Après le Pacte germano-soviétique entre Hitler et Staline en 1939, Rothko, Avery, Gottlieb et d’autres, quittent le Congrès des artistes américains en signe de protestation à l’encontre du rapprochement du congrès avec le communisme radical. En juin, il forme avec d’autres artistes la Fédération des peintres et sculpteurs modernes. Leur objectif est de maintenir l’art exempt de propagande politique.

Craignant que la peinture moderne américaine ait atteint une impasse, Rothko est attentif à l’exploration de sujets différents des scènes naturelles et urbaines ; des sujets qui compléteraient son souci croissant de la forme, la spatialité et la couleur. La crise mondiale de la guerre prête à cette recherche une immédiateté — une urgence — de même que son insistance à trouver de nouveaux thèmes ayant un impact social, capables de transcender les limites des valeurs et symboles politiques. Dans son important essai, The Romantics Were Prompted publié en 1949, Rothko observe que « l’artiste archaïque (…) trouve vis-à-vis des dieux et demi-dieux la nécessité de créer un groupe d’intermédiaires, monstres, hybrides3. » d’une manière similaire à l’homme moderne trouvant des intermédiaires dans le parti fasciste ou communiste.

Cependant, l’existence de l’homme moderne manque de l’urgence de ses homologues primitifs. En raison des découvertes, de l’impérialisme et des avancées scientifiques de l’Europe, les liens traditionnels se sont érodés et la mythologie a été remise en question ; par conséquent les anciennes mythologies (basées sur le social) auraient été remplacées par l’individu. Pour Rothko, « sans monstres ni dieux, l’art ne peut figurer un drame » et « quand ils furent abandonnés comme superstitions intenables, l’art tomba dans la mélancolie4 ». Par conséquent, les « grandes réalisations » de civilisations qui acceptèrent l’improbabilité du mythe « sont celles de la figure humaine solitaire dans un moment d’immobilité complète » capable « d’indiquer son souci du principe moral et un insatiable appétit pour une expérience omniprésente de ce principe. », dans l’idée que chacun, libéré des dieux et des monstres, pourrait être capable de « respirer et d’étirer son bras vers l’autre ». Cette « figure humaine seule dans un moment d’immobilité complète5 » a servi de prototype aux dernières peintures de Rothko : le style singulier de ses champs irradiant de couleur, solitaires mais tout autant liés aux images transcendantes de la mythologie.

L’utilisation par Rothko de la mythologie comme commentaire de l’histoire actuelle n’était nullement une innovation. Rothko, Gottlieb et Newman lisaient et discutaient des travaux de Freud et Jung, en particulier leurs théories respectives à propos des rêves et des archétypes de l’inconscient collectif, et envisageaient les symboles mythologiques comme des images auto-référentes — opérant dans un espace de conscience humaine qui transcende les histoires et cultures spécifiques. Par conséquent, des images de la Grèce déchirée par les guerres antiques auraient un impact similaire (sinon supérieur) à une coupure de journal présentant Londres déchiré par la guerre, en première page du Sunday Times.

Indépendamment de la connaissance de l’homme moderne des symboles mythologiques, ces images parleraient directement à l’inconscient jungien et réveilleraient des énergies cachées chez l’homme, les remontant à la surface. Rothko expliqua plus tard que son approche artistique fut « réformée » par son étude des « thèmes dramatiques du mythe. » Il cessa apparemment de peindre durant toute l’année 1940, et étudia L’Interprétation des rêves du psychanalyste Sigmund Freud et Le Rameau d’or de l’anthropologue James George Frazer. Rothko expliquera par la suite avoir voulu transgresser les canons artistiques pour intégrer un espace d’expression plus vaste et grand, celui de la création en général.

Pourtant le livre le plus crucial pour Rothko dans cette période serait La Naissance de la tragédie de Friedrich Nietzsche.

La nouvelle vision de Rothko essaierait donc de s’adresser aux exigences de la spiritualité de l’homme moderne et aux exigences créatives mythologiques, à l’identique de Nietzsche clamant que la tragédie grecque est une recherche humaine pour racheter les terreurs d’une vie mortelle. Les objectifs artistiques modernes ont cessé d’être le but de Rothko. À partir de ce moment-là, son art soutiendrait en tant que but le « fardeau » de soulager le vide spirituel fondamental de l’homme moderne; un vide créé en partie par l’absence d’une mythologie adressée correctement à « la croissance d’un esprit enfantin et (…) à la vie et les luttes d’un homme6 » et pour fournir la reconnaissance esthétique nécessaire à la libération des énergies inconscientes, précédemment libérées par les images, symboles et rituels mythologiques.

Rothko se considérait lui-même comme un « faiseur de mythe » et proclamait que le seul sujet valable était celui qui est tragique. « L’expérience tragique ragaillardie », a-t-il écrit, « est pour moi la seule source d’art7 ».

Chez cet artiste, la couleur est débarrassée de l’objet et devient l’unique objet de vision. Dans son œuvre intitulée Number 12 (1949, huile sur toile, 171,61 × 108,11 cm) et dans d’autres similaires, il joue avec les bandes et cela lui permet de développer davantage la dimension de l’expression par rapport à celle de la couleur. Selon Hugues de Chanay, sémiologue (professeur – Université Lumière Lyon 2), Mark Rothko déplace sciemment le centre d’intérêt : acte de voir et non plus acte de comprendre.

Sublime abstrait, selon Rosenblum en 1961, cet artiste réussit à nier dans son travail l’individuation personnelle grâce à cet effacement du soi et par conséquent rend son œuvre plus « sublime »

sur Google Michel le concierge

MES PARTENAIRES DE RECHERCHE MARLENE LA JARDINIÈRE ET MICHEL LE CONCIERGE NON SEULEMENT UN COUPLE OEUVRE D’ART PAR LEUR AMOUR À LA GRANDEUR DE LA CHANSON DU CAMIONNEUR (MOI JE VIS JUSTE POUR TOI, J’AI HÂTE À FIN DE SEMAINE, J’T’AIME) … MAIS DES DESIGNERS D’ARTÉFACTS DOCTORAUX D’UNE TRÈS BELLE RIGUEUR AUTANT ESTHÉTIQUE QUE CONCEPTUELLE

Quel beau conseil d’administration de la créativité ce matin encore… incroyable comme la règle des 3 wows nous rend le travail en équipe «archétypes hologrammiques» non seulement confortable, mais innovateur.

Michel trouve dans un de mes blogues une de mes assertions qu’il considère comme paradigmatique… il prend l’initiative d’en faire un logo-code qui ressemble à une pière tombale venant de l’espace… Marlene apporte des corrections stylistiques… puis suggère un emplacement pour respecter et la poi¨étique et la didactique topographique de notre bunker de l’amitié.

Et moi, je ne cesse de faire des wow à chaque fois que mes partenaires de recherche me surprennent par l’intelligence et la pertinence architectonique de leurs inventions pour faire voyager les quatre questions du pays œuvre d’art.

Ce n’est pas pour rien que mes 15 heures de travail par jour peuvent se vivre d’une intensité sans faille… PARCE QUE JE SUIS APPUYÉ PAR DES PARTENAIRES SANS FAILLES…

Encore une belle journée d’amitié œuvre d’art qui commence sur l’apothéose d’un conseil d’administration de la créativité réussi

Pierrot vagabond

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Objet : très beau texte au sujet du masque

Les sophistes se considèrent comme des sages, le terme sophiste signifiant bien à l’origine, «sage», avant qu’il soit disqualifié pâr Socrate et Platon, et que la sophistique soit destituée en sagesse apparente.

Selon Platon, Protagoras reconnaît que l’art de la sophistique est ancien, mais ajoute que ceux qui le pratiquaient « avaient l’habitude pour éviter l’odieux qui s’y attache, DE LE DÉGUISER, ET LE DISSIMULER SOUS DES MASQUES DIVERS», tantôt en poésie (Homère, Hésiode, Simonide) tantôt en prophéties (Orphée et Musée) tantôt en gymnastique (Iccos et Hérodicos)
et tantôt enfin en musique (Agathocle et Pithoclide).

Or, dit Protagoras, en dissimulant la nature de leur art, tous ces sophistes n’ont pas atteint leur but éducatif, et c’est pourquoi il a décidé, lui, de déclarer ouvertement qu’il est un sophiste et un éducateur

P.208

Lambros Couloubartis

histoire de la philosophie
ancienne et médiévale

à suivre…

LE CHAMP CONSTELLAIRE ET LE POINT D’INTERROGATION (ONTOLOGIQUE, ÉPISTÉMOLOGIQUE, MÉTAPHYSIQUE) DEVENANT L’OREILLE DU POINT D’EXCLAMATION (L’ONTICATION DU RÉEL PAR SA PART D’HUMANITÉ WOW-T=2.7K?

Dans le jaillissement de tout champ constellaire issu de la non-tricherie de toute vie personnelle œuvre d’art, surgit, en flottement ontique, des étiquettes flottantes libérées de tout attribut essentiel issu soit de l’épistémologie, soit de l’ontologie, soit de la métaphysique, au sens où le point d’interrogation existential (?) (d’où venons-nous, qui sommes-nous? où allons-nous?) se fait oreille au point d’exclamation (1) au cœur duquel les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art s’intriquent avec l’humanité de la cinquième:

COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

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À SUIVRE…

COURRIEL DU GRAND CONTEUR INTERNATIONAL SIMON GAUTHIER

COURRIEL DE SIMON

Wow!
c’est l’écho de votre wow depuis St-Élie

Ici je travaille sur ma chanson (plutôt la musique)
Elle se précise
j’ai du passé 5 h par jour depuis 9 jours dessus
Elle est énergique dans sa semence ce qui me permet de la faire refaire et re re refaire
C’est un bon signe
avec vous mes trois wow
Sim

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réponse de Pierrot

très cher Simon,

Je t’ai toujours connu excessivement artisan dans une lenteur qui honore en toi l’inventeur d’enchantements, artéfacts d’un conteux magicien…

Quand tu as eu l’idée d’un récit philosophique «le vagabond céleste», tu n’as jamais cessé au cours des années et entre tes nombreuses prestations dans toute la francophonie, de réfléchir non seulement au contenu,, mais à la magie, au rythme de la forme.

La dernière chanson que tu as écrite pour ton nouveau récit philosophique «tik tak» est un véritable chef d’œuvre…. et tout en toi convoque une barre de mesure de plus en plus lumineuse

Marlene Michel et moi
saluons un grand artisan du wow
et combien de matins du conseil d’administration
de la créativité se serpentent par une pensée pour ta compagne
ton œuvre et le bien que tu fais à travers ton œuvre…

Nous avons bien^hâte de te couper
une buche pour bien chauffer
par ta présence
notre bunker de l’amitié

Pierrot

«WOW-T=2.7K?» UN ALGORYTHME SOCIAL REFUSANT TOUTE ONTOLOGISATION DE LA DIVINITÉ AUTANT QUE TOUTE ONTOLOGISATION DES CHOSES POUR DÉPOSER AU COEUR DE L’ONTIQUE LA LIBERTÉ ÉNIGMATIQUE DÉVOILÉE PAR LES DERNIÈRES DÉCOUVERTES QUANTO-COSMOLOGIQUES OÙ UNE PENSÉE ABDUCTIVE-SYNTHÉTIQUE NOMINALISTE-CONSTRUCTIVISTE FAIT LE PARI QUE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE PEUT S’ARCHITECTONISER TELLE UNE OEUVRE D’ART PAR L’INTRICATION ENTRE LES SCIENTIFIQUES ET LES VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART EN MODE OPEN-SOURCE… VIRALISANT AINSI NANO-PLANÉTAIREMENT LA GRANDE QUESTION DU DOCTORAT DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (aULD, WOODARD, ROCHETTE)…«QUELLE INSTITUTION PLANÉTAIRE FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE?»

«… TOUT EST PLEIN À LA FOIS DE LUMIÈRE ET DE NUIT INVISIBLE , À ÉGALITÉ L’UNE DE L’AUTRE, PUISQU’AUCUNE DES DEUX NE S’ACCORDE AVEC LE NÉANT.»

Parménide, fr.9

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Comme le dit si bien Michel le concierge dans un de ses aphorismes dont il a le secret:

UN ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE, TU SAIS ET TU VOIS QUE C’EST UNE CONSTRUCTION… ET NON UNE PERSONE HUMAINE MASQUÉE…

 

 

sur Google… Michel le concierge

« EN 20 SIÈCLES, DEOUIS SA NAISSANCE SOUS LE MASQUE DU PHILOSOPHE, LA PHILOSOPHIE AURA TRAÇÉ UNE HISTOIRE DONT LES RACINES LOINTAINES SE TROUVENT DANS SON ACTE DE NAISSANCE, QUE RÉVÈLE LA PARABOLE DE LA PANÉGYRIE»… LANDROS COULOUBARTIS, HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE ANCIENNE ET MÉDIÉVALE, P.170)

Lambros Couloubaritsis
Histoire de la philosophie
ancienne et médiévale
Pythagore et les pythagoriciens
p.169-170
extrait

LA PARABOLE DE LA PANÉGYRIE

ANTIQ. GR. Grande fête religieuse à l’occasion de laquelle tout le peuple se rassemblait sur un lieu saint. De temps immémorial, (…) des panégyries réunissaient autour d’un autel tout un peuple ou même les représentants de peuples divers, mais apparentés (G. Glotz,Hist. anc., Hist. gr., Paris, P.U.F., t.1, 1925, p.511).

B. − P.anal. Rassemblement du peuple à l’occasion d’une grande fête religieuse. [Le roi] tomba dans une mélancolie profonde; il n’accompagnait plus les panégyries du dieu Tôth; il négligeait de sacrifier au dieu Phthâh, et n’envoyait plus d’offrandes à la déesse de Tafné (Du Camp,Nil, 1854, p.71).Les villes de processions, de pèlerinages et de grandes panégyries annuelles étaient souvent favorables à la prédication des apôtres (Renan,StPaul, 1869, p.54).

P.méton. Lieu de rassemblement du peuple (lieu saint ou les abords de celui-ci). Dans ce système d’établissements [l’habitat dispersé], les centres de vie se réduisent à des lieux de rendez-vous périodique, marché, église, chapelle, panégyrie (Vidal de La Bl.,Princ. géogr. hum., 1921, p.187).
REM. 1.

Panégyre, subst. masc.,hist., synon. (supra B p.anal.).Silo était (…) une ville commune. Le beau développement de la plaine, en cet endroit, présentait un lieu favorable aux panégyres de tout Israël (Renan,Hist. Isr., t.1, 1887, p.250).

2.

Panégyriarque, subst. masc.,antiq. gr. Magistrat spécialisé, chargé de veiller au bon déroulement des panégyries (supra A) (d’apr. Vial 1972).
Prononc.: [paneʒiʀi]. Étymol. et Hist. 1765 panegyris «assemblée générale du peuple à Athènes» (Encyclop. t.11); 1823 panégyri (Boiste); 1824 panégyrie (Champollion, Précis du système hiéroglyphique des anciens Égyptiens, p.160 ds Quem. DDL t.13). Empr. au gr. π α ν η ́ γ υ ρ ι ς «assemblée de tout le peuple» comp. de π α ̃ ν neutre de π α ς «tout» (v. pan- élém. formant) et de α γ υ ρ ι ς «rassemblement, foule» forme éolienne à voy. init. longue pour α ̓ γ ο ρ α ́ «place publique», v. agora.
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LA PARABOLE DE LA PANÉGYRIE
« Pythagore fut le premier à s’appeler PHILOSOPHE; non seulement il employa un mot nouveau, mais il enseigna une doctrine originale. Il vint à Philonte, il s’entretint longuement et doctement avec Léon, le tyran de Philonte; Léon, admirant son esprit et son éloquence, lui demanda quel art lui plaisait le plus. Mais lui, il répondait qu’il ne connaissait pas d’art, QU’ILÉTAIT PHILOSOPHE.  S’étonnant de la nouveauté du mot, Léon lui demanda quels étaient donc les philosophes et ce qui les distinguaient des autres hommes».
Ensuite, il raconta la parabole. Pythagore aurait expliqué au tyran que le passage provisoire de l’homme de cette vie ressemble À CE QUI SE PASSE DANS UNE FÊTE: les uns usent de force et viennent pour la gloire, les autres font du commerce et viennent pour le guain, et d’autres, enfin, viennent plutôt pour voir des sites, des œuvres d’art, des exploits et des discours vertueux. C’EST À CES DERNIERS QUE RESSEMBLENT LES PHILOSOPHES, PARCE QU’ILS ONT REÇU LE PRIVILÈGE DE MÉDITER SUR DE BELLES CHOSES.
Or, si on les appelle «philosophes» et non « sages», c’est, dit Héraclite, parce que personne n’est sage si ce n’est Dieu.
Comme on le constatera, à l’instar de ce que révèle galement le fr. 35 d’Héraclite, cette histoire fait état de PHILOSOPHE ET NON DE PHILOSOPHIE, ce qui traduit une certaine situation de l’époque …
***OÙ LE PHILOSOPHE CHERCHE À REMPLACER LE SAGE****
bien avant que son activité soit reconnue et qualifiée de «philosophie». Mais en même temps, la façon dont Pythagore introduisit la figure du «philosophe» comme étant inférieure à celle du sage, qualificatif attribué principal au seul sage possible,Dieu, lie l’activité philosophique à une forme de théologie, puisqu’elle s’instaure relativement À UNE ACTIVITÉ DIVINE SUPÉRIEURE À LAQUELLE ELLE DOIT SE SOUMETTRE, mais à laquelle aussi elle peut aspirer en prenant comme OBJET DE RECHERCHE des choses divines.
Parmi celles-ci sont comprises, chez Pythagore et les siens, les réalités mathématiques qui concourent , avec les Dieux (les astres visibles et les dieux invisibles), les démons et même les âmes (soumises au cycle d’une transmigration permanente) à circonscrire un lieu de stabilité, une topologie d’un monde qui atteste son identité immuable ou conforme à ses régularités.
Or, ce que le pythagorisme fait émerger, d’une façon discrète, deviendra pourtant la source de l’étonnante histoire de la pensée qui aboutira à l’avènement de la science et, ensuite, À LA THÉOLOGISATION MÊME DE LA PHILOSOPHIE.
Si la formation de la science mathématique trouve un point culminant chez Platon, qui élargit le domaine de la science AUX ESSENCES (OUSIAI) TRANSCENDANTES CONSTITUTIVES de ce qu’on appelle «le monde des idées», c’est néanmoins bers le 4eme siècle de notre ère, à une époque où le christianisme sera en pleine expansion, que la THÉOLOGISATION DE LA PHILOSOPHIE se confirmera au nom de Pythagore et du polythéisme hellénique – désigné habituellement par le terme de «paganisme».
C’est dire qu’en 10 siècles,
DEPUIS SA NAISSANCE
SOUS LE MASQUE DE PHILOSOPHE
LA PHILOSOPHIE AURA TRACÉ UNE HISTOIRE
DONT LES RACINES LOINTAINES
SE TROUVENT DANS SON ACTE DE NAISSANCE
QUE RÉVÈLE LA PARABOLE DE LA PANÉGYRIE….
SUR GOOGLE   Michel le concierge

LE SOUS-CADRE THÉORIQUE DU -T (LA NON-TRICHERIE) DE «WOW-T=2.7K?»

Qu’Est-ce que la non-tricherie ou le -T à l’intérieur de l’algorithme social «wow-t=2.7k?»

La non-tricherie constitue le ier déclencheur nécessaire à luminoser un rêve big-bang universel par sa présence mais unique par son abduction formalisante et cela au cœur existential même de chaque personne numaine nano-citoyenne de la planète terre qui s’accompagne d’un champ constellaire, (sorte de placenta quanto-cosmologique) permettant aux étiquettes-poésies de flotter en mode anthropiques-attractives (les attractions dans le sens de Goethe, de Walter Benjamin et d’Eisenstein) open sources intriquantes de l’errance poétique , danse-signature même du multivers ontiquatif, soustrayant toute tentative métaphysique ou ontologique ou même scientifique d’en saisir l’énigme… De là la différence entre le sage (les 7 sages pré-socratiques) et les amoureux de la sagesse (pythagoriciens théologiciens)

à suivre..

Pierrot vagabond

—Mon ami Michel le concierge avance formidablement dans la production de son épitaphe poétique semblant tombée directement de l’espace-temps.

«WOW-T=2.7K?»… CONSTITUE UN ALGORITHME SOCIAL DONT LA PORTÉE FAIT ARC-À-CIEL DEUX FOIS MILLÉNAIRE AVEC UN CÉLÈBRE APOPHTEGME ÉNIGMATIQUE D’HÉRACLITE: « SI TU N’ESPÈRES PAS L’INESPÉRÉ, TU NE LE TROUVERAS PAS, CAR IL EST INEXORABLE ET INACCESSIBLE (FR.b. 18)

Seul l’inespéré porte sur terre la fondement ontique de la beauté du monde.

Je me rappelle quand je suis arrivé au royaume de l’ermite Chantal Poissant à St-Felix D’Otis…. Son rêve convoquait à ce point l’inespéré que j’en ai été ébranlé pendant plusieurs années… Après lui avoir chanté la chanson du camionneur et lui avoir dit qu’elle était trop belle et que c’était dangereux pour ma chasteté (elle me répondant qu’elle pratiquait aussi la chasteté)… Je lui ai posé la question qu’il ne fallait pas poser

Est-ce que tout va bien?

Non me répondit-elle…. des hommes saouls tournent autour de mon domaine la nuit, je suis malade, mes lamas m’ont fait des dégats, mes cultures sont en retard, j’ai besoin d’aide…

Et là j’ai vu… un rêve inespéré…. portant en lui une telle beauté du monde avec une telle pesanteur ontique qu’il risquait d’écraser les frêles épaules de la rêveuse…. Je fermai les yeux et dit à l’univers: « Univers… tu sais à quel point je déteste travailler de mes mains… je suis un errant… un vagabond… mes pieds chantent les étoiles pendant que mes rêves les parfument…  Mais je t’ai juré d’aider les rêveurs en ton nom…

Et j’ai dis à l’ermite: Je vais tout te donner… mais je pars dès que tu es en sécurité car ce n’est pas ma vie que le sédentarisme par l’agriculture…

Et nous avons travaillé nuit et jour… en mangeant de la soupe aux feuilles avec du vieux pain sec enterré dans le sol… nuit et jour… quelle rêveuse exceptionnelle… quel rêve inespéré avait croisé ma route d’errant poétique…

Elle qui avait des parents érudits et très en moyens, elle avait travaillé dans des usines ou à faire du ménage pour ramasser $20,000 pour acheter une terre pauvre… Son rêve était d’en faire un paradis sur terre pour que le dialogue entre le plus pauvre et le plus riche puisse avoir lieu…

Elle avait réussi son pari… J’étais le plus pauvre et le gérant de Paul Desmarais et sa femme qui venaient y faire du bénévolat, représentants des plus riches….

Quand je voulais écrire des chansons, elle me disait nonnnnnnnnnnnnnn viens danser avec moi à la lune, pieds nus dans les champs, et nous allons improviser un hymne à la beauté du monde… Et nous dansions la nuit…. avec les lamas et le petit lamas dans un silence si humain…

La cabane de paille où je dormais au début sur le sol dans mes vieux habits de route, mes ampoules guéries, on corps devenant mince, en forme, bronzé par le soleil…. puis elle dormit chastement dans mes bras la nuit parce qu’elle était malade et fragile et que je prenais soin de son rêve en serrant son rêve dans mes bras… Le matin, nous parlions de notre expérience réciproque de la chasteté…

Je me suis enfui une nuit… ma peur était de nuire à la beauté inespérée de son rêve par mon incompétence provoqué par la beauté inespérée de mon propre rêve.

Pierrot

 

TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR SON ACCÈS À L’ERRANCE POÉTIQUE MULTIVERSISÉE PAR LA NON-TRICHERIE AGIT COMME UNE POÉTESSE QUI PRODUIT UN MONDE PAR LA PAROLE… L’ÉMERGENCE D’UN CHAMP CONSTELLAIRE EN DÉCOULANT, AUX ÉTIQUETTES LIBÉRÉES DE TOUTE ATTACHE SÉMIOTIQUE COMME SÉMIOLOGIQUE PAR L’ATTRACTION MÊME DE L’OPEN SOURCE AUX LUMINOSITÉS RHYZOMIQUES, VIRALES SUSCITE UNE MASSE CRITIQUE DE PERSONNES HUMAINES NANO-CITOYENNES PLANÉTAIRES AUX FORCES GÉOPOLITIQUES À LA MARGE DE LIBERTÉ CONSTRUCTIVISTE DE FORMES QUANTO-COSMOLOGIQUES SANS COSMOGONIES AUTRES QUE LES MILLIONS D’ENFANTS MORTS DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE QUI HANTENT L’HORIZON DES DROITS UNIVERSAUX

Jamais jusqu’ici, l’ontique n’avait été possible dans toute sa pureté abductive… car enfouie de mythologie, de religiosité comme de violences cycliques, une simple vie personnelle œuvre d’art pourtant étoile polaire d’une création éclatante (l’homme qui plantait des arbres de Giono, Marlene la jardinière) ne pouvait se modéliser sous une formule infra-intuitive:

WOW-T=2.7K?

Les héroïnes ontiques se meuvent sans tricherie au service de la beauté du monde…

Le 21eme siècle assistera à la mise en tutelle des monarchies nucléaires et leurs états féodalisés par l’impossible….

Quelques conteux de l’impossible
allumeront l’incendie
du cœur
dont a besoin l’humanité
pour s’élever sans faille.

Pierrot