WOW-T=2.7K? ….. LA FORMULE MÉTAPHYSIQUE ONTI-KHA-TIVE SOUS LAQUELLE SE DÉPLOIE LE RÊVE BIG-BANG QUI NE FAIT PAS PARTIE DU RÉEL MAIS QUI LE SIGNE…. CONVOQUANT L’ÉMERGENCE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, DU PAYS OEUVRE D’ART ET DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART….

Comme me disait G. en fin de sommeil métaphysique …. Je suis rendu à l’âge de la synthèse … car la ligne de feu de mes débris de la mémoire du k-oeur de la naissance à cette nuit ne cesse de me rappeler que tout ne fut qu’un rêve….

Depuis des années, je fais le même rêve la nuit…. que je classerais comme un débris de la mémoire du k-orps et non du k-oeur…. J’ai mon camion vert ou je dors dedans… je dois me rendre à un spectacle, mais on m’empêche par tous les moyens de prendre la route….

G. pense que cela pourrait être relié à celles et ceux qui se sont sentis abandonnés , en particulier mes enfants …. qui me rejoint en fin de vie… comme si les sacrifices reliés à la discipline de l’enchantement (faire le métier d’artiste de scène sans boire, ni droguer, ni fumer, ni jouer) m’avaient rendu aveugles à la souffrance onti-ke de mes proches…

La puissance de la théorisation onti-kha-tive d’une métaphysique onérique par le vagabondage m’a profondément questionné…. LES LOIS DE L’IMPOSSIBLE, ….. wow-t=2.7k? …. vivre sur la terre comme si on était au ciel de soi-même avec lhumanité oeuvre d’art en toile de fond…. voilà les balises par lesquelles la nano-modernité contextuelle ne fut en moi que pur délice consacré à l’eumétrie des formes ab-ceptuelles de l’ab-réel.

Je me souviens, l’année ou j’ai été professeur de philosophie au conservatoire de musique de Montréal avec un cours que j’avais inventé: QUESTIONS SUR LA VIE D’ARTISTES À TRAVERS LES SIÈCLES…

Quand j’ai vu, en entrant dans la salle des profs… qu’on ne parlait que de char, d’argent et de retraite à venir … le dégout d’une carrière dans l’enseignement m’a saisi…. Je n’avais pas les mots… mais l’impossible ne passait pas par là.

En fait… la poésie est l’habit même du rêve big bang… Je me rappelle…Il pleuvait à boire debout, c’était l’automne… j’étais sur la 117… j’avais faim… très faim… Mais avec mon bâton de pèlerin, mon vieux chapeau, mon sac à dos… je suis rentré dans une petite épicerie qui fermait…. on m’a demandé ce que je faisais seul sur la route… et moi de direr quelque chose comme …. je parcours le pays pour prendre soin de l’âme des jeunes canadiens… et immédiatement… on m’avait rempli un  sac de plastiques de salades qu’on allait jeter de toute façon.

J’ai trouvé un dessous de galerie d’un bloc appartement en construction… J’ai disposé mes petits pots de salades autour de mon sleeping… et j’ai dormi angoissé par une question… Que vais-je faire de toute cette nourriture?

Je n’aime pas l’engluement de l’onti-ke dans les peurs du quotidien…. la poésie du rêve big bang passe par … la beauté du monde…. même sous un torrent de pluie et d’humidité sous une galerie indifférente…

Pierrot vagabond