QUAND JE PENSE À CET HOMME SEUL RÉDUIT À SES SIMPLES RESSOURCES PHYSIQUES ET MORALES A SUFFIT POUR FAIRE SURGIR DE CE DÉSERT, CE PAYS CE CANAAN, JE TROUVE QUE MALGRÉ TOUT, LA CONDITION HUMAINE EST ADMIRABLE …… JEAN GIONO…. L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES.

Quand je pense qu’un homme seul, réduit à ses simples ressources physiques et morales a suffi pour faire surgir du désert, ce pays du Canaan., je trouve que malgré tout, la condition humaine est admirable.

Jean Giono, l’homme qui plantait des arbres.

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De la même manière que l’homme qui plantait des arbres du conte de Giono fut décrit comme un athlète de Dieu, le vagabond céleste a tenté à travers toute son épopée d’errance poétique d’être un athlète de la beauté du monde,

Qu’est-ce qu’un pays oeuvre d’art? …. C’est le rêve d’une humanité solidaire par la masse critique de UN …. Car il suffit d’une seule vie privée oeuvre d’art qui parcourt le pays avec un bâton, une guitare un vieux chapeau et un sac à dos pour allumer des rêveuses et des rêveurs comme sur un immense gâteau de fête dont les chandelles finissent lumineuses finissent par enflammer les débris de la mémoire du k-oeur de l’humanité responsable en chacun de nous.

Soulager la souffrance des HÉROÏNES ET DES HÉROS DE L’ONTIKE RENCONTRÉS SUR MA ROUTE PAR LES QUATRE QUESTIONS ONTI-KHA-TIVES DU PAYS OEUVRE D’ART … telle fut mon espérance.

1: quel est ton rêve?

2: Dans combien de jours?

3: Qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve?

4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

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De ce temps-ci mes nuits se font plus difficiles…. Me reviennent en boucle la souffrance de toutes celles et ceux que la k-ondition humaine a blessé cruellement …

Je pense à cet homme de Val-Morin qui m’avait ramassé sur le chemin pour aller dormir chez lui et qui toute la nuit pendant que je dormais, commanda du crack en pleurant et en criant au téléphone qu’il allait mourir si le vendeur de crack ne venait pas lui livrer immédiatement sa dose….

Je pense à cette femme du refuge de Val-d’or qui ayant un bébé d’un an et un compagnon qui allait sortir de prison, tentait désespérément de se débarrasser de sa maladie de consommer de l’héroïne en se prostituant et qui a finit par me dire: JE SUIS UNE BONNE PERSONNE QUI A PRIS DE MAUVAISES DÉCISIONS.

Je pense à cet homme de l’armée du salut à Toronto dont la mère qui avait été prostituée avait finalement mariée un homme riche… A la mort de cet homme qui l’avait aimée… elle avait donné un édifice à l’armée du salut , celui-là même ou elle avait élevé son fils au dernier étage. Après la mort de sa mère, ce fils se maria à son tour avec la femme qu’il aimait et eut trois enfants. Un terrible accident d’automobile tua sa femme et ses trois enfants. Il devint fou. L’armée du salut de Toronto le recueillit en lui redonna son ancienne chambre. Chaque matin, il descendait à la cafétéria avec trois poupées, une bible et faisait manger ses trois poupées-enfants avant de retourner à sa chambre.

Et combien d’autres profondes détresses de l’ontike vécues universellement par la k-ondition humaine reviennent me hanter la nuit…

J’ai dit dans un blogue plutöt cette semaine … que L’ontikhativité d’une vie personnelle oeuvre d’art était une goutte d’eau flottant au-dessus de l’océan triste de la condition humaine qui refusait d’y retomber sans avoir la certitude théorique qu’en retombant dans cet océan de l’errance fantomatique-axiologique elle arriverait à colorer le tout d’espérance par le rêve big bang  au point de faire basculer, une à une, d’autres gouttes d’eau dans l’enchantement de l’errance poétique sur terre. Ce sont ces gouttes d’eau d’errants poétiques qui soudainement se soulèvent dans le ciel de nos rêves …… qui font de la condition humaine quelque chose , malgré tout, comme le dit si bien Giono, d’admirable.

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Il y a deux nuits, je dormais sur le plancher de l’atelier de métaphysique de G. … profondément épuisé… sans doute l’âge… pendant que G. dans sa chambre tentait de trouver le sommeil entre deux avancées théoritiques.

Et je me retrouvai en plein sommeil dans une détresse ontike profonde… J’avais vagabondé un pays, 4 universités …. et les 4 questions du pays oeuvre d’art me semblaient incapables de soulager la k-ondition humaine de millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre… Et surtout.. et surtout … je réalisais les souffrances que j’avais subir à mes proches en les abandonnant pour n’habiter que le pays du rien, le pays de la vie personnelle oeuvre d’art, le pays de l’errance poétique radicale.

Je me voyais coulant au fond de la finitude universelle comme toutes celles et ceux qui naviguaient sur le Titanic avaient du le vivre… Je voyais les musiciens sur le bateau continuant à jouer de leurs instruments juqu’au dernier moment.

Et soudain… et soudain… au moment ou je m’y attendais le moins… j’aperçcus la goutte d’eau onti-kha-tive de l’épopée du vagabond céleste au-dessus de l’océan de la k-ondition humaine sur terre… elle avait une forme de k-oeur….

Je lui demandai la permission d’aller dormir en elle pour prendre des forces car je n’en avais plus…. Je fus soulevé…. Je m’endormis instantanément en elle… Et une puissance brosse d’être m’emporta au pays du rien.

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Je dus dormir 12 heures …. Le lendemain midi… je racontai cela à G. en lui disant que je comprenais un peu mieux pourquoi j’avais tant tenu à vagabonder radicalement ma vie… Je rencontrerais quelqu’un qui a fait ce que j’ai fait… et je serais inquiet pour sa santé mentale… Jamais je ne recommanderais à personne de tout abandonner comme je l’ai fait…

Mais il suffit d’une seule goutte d’eau de toutes mes gouttes d’eau constituées de faim et d’ampoules aux pieds pour que chaque personne humaine sur cette terre puisse soudain espérer que les 4 questions de la vie personnelle oeuvre d’art qui en a résulté modifient les k-ouleurs de ses souffrances ontikes au quotidien

1: Quel est ton rêve?

2: Dans combien de jours?

3: Qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve?

4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

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Et cela n’est rien à côté de ces millions d’enfants qui n’ont pas demandé à mourir de faim et de blessures de guerre lors de leur venue sur terre…..

Je sais qu’un jour, de cette nano-modernité émergeant avec fracas par le biais de la pandémie planétaire de la covid 19, surgira l’invention de l’institution DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE.

Deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) issues de ces gouttes d’eau d’errance poétique flottant ici et là sur la plançte terre au-dessus de la souffrance ontike de la finitude universelle, élues par tirage au sort, village par village, ville par ville par le biais des milliards de téléphones intelligents architecturés par des applications découlant de L’INSTITUT D’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE DU QUÉBEC, feront en sorte que la déshobbiation des 193 états de l’ONU sous féodalité des monarchies nucléaires……sera enfin une réalité métaphysique, éthique et politique.

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La nano-modernité rend la terre errante nano-cosmologiquement si fragile qu’il ne me semble pas utopique de penser que partout sur la planète bleue, le renversement du pouvoir entre les errants poétiques et les errants axiologiques pour la mise en marche des droits à une vie personnelle oeuvre d’art pour chaque errant fantomatique de cette terre… ne devienne un incontournable.

LES DROITS DES PLUS PETITES ET DES PLUS PETITS DOIVENT PASSER AVANT LES DROITS DES ETATS À FAIRE DES GUERRES ET À CONSTRUIRE DES PARADIS FISCAUX

Pierrot vagabond