Très cher Simon Gauthier
Très cher conteur international d’un récit philosophique « le vagabond céleste» archétype hologrammique issu d’un 1000 pages de littérature (Monsieur 2.7k?… ) pour enfin marcher son rêve d’une humanité oeuvre d’art en posant une question tout en ensemençant un pays de cette question:
SI JE PRENDS SOIN DE L’UNIVERS… EST-CE QUE L’UNIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI?
Tant d’années à dormir dehors, à rencontrer des rêveurs, à en cartographier la beauté du monde signée dans leurs yeux éblouissants, à y déposer geste par geste les quatre questions de toute vie personnelle oeuvre d’art là où elles n’avaient techniquement aucune chance de croître sauf par synchroni-vie-té parce que je refusais de tricher avec mon rêve big-bang, quitte à en mourir de faim ou de froid… Tu as lu symphoniquement tout cela en moi la première fois que tu m’as vu à Natashquan , au point d’en porter la symbolique par une signature de créateur étonnamment work progress…. Combien de fois tu es arrivée avec une enregistreuse pour me poser des questions , les étudier, les transcrire, pour ne rien perdre du rêve qui m’habitait, la nuit comme le jour…. Comment as-tu pu être aussi pur et dévoué pour transcrire l’universel de cette condition humaine devant laquelle je refusais de baisser les bras… Je fuyais toute errance axiologique, je souffrais de toute errance fantomatique au point d’en dormir dans les cimetières pour demander pardon à la vie d’avoir la chance d’être par pure contingence configurationnelle un errant poétique … mais passionnément au service des errants fantomatiques pour remercier aussi la vie tout en la suppliant de faire en sorte que l’injustice cesse sur cette terre de misère sociale infinie… …. Comment as-tu pu traduire ce rêve qui me transgrammait au point de me réfugier au cœur d’une équipe de recherche exceptionnelle… comment as-tu pu traduire tout cela avec tellement de sensibilité dans ton récit philosophique… C’est comme si toi et moi avions créé l’impossible…. ensemble, de chaque côté de ta scène…. Quelle tendre histoire d’amitié, camarade de l’impossible.
Jamais je n’aurais pu me douter qu’à cause de toi, de tes 150 représentations du vagabond céleste à travers la francophonie … et cela 7 années plus tard,….. que cette question du cœur que nous portions ensemble (Auld, Woodard, Rochette en étant depuis la composante universitaire de recherche théorisant le tout) se serait métamorphosée en une QUESTION MÉTAPHYSIQUE DU COEUR….
Une métaphysique du cœur ami… voici ce que ton récit philosophique « le vagabond céleste» a créé dans mon cœur… Une métaphysique du cœur qui prend la forme d’une question élargie quanto-cosmologiquement….
SI L’HUMANITÉ PREND SOIN DU MULTIVERS, EST-CE QUE LE MULTIVERS VA ENFIN PRENDRE SOIN DE L’HUMANITÉ EN MARCHE VERS UNE OEUVRE D’ART MULTIVERSELLE?
Des millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre en espèrent la réponse… peut-être sous forme de nano-citoyenneté-planétaire… qui sait….
Pierrot vagabond
au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
qui te saluent bien humblement ce matin.