MONTESQUIEU ET LA SÉPARATION DES POUVOIRS… INTERPRÉTÉE COMME UNE DÉLÉGATION DES POUVOIRS PAR ALTHUSSER DANS SON ESSAI «L’ESPRIT DES LOIS ET LA SÉPARATION DES POUVOIRS»

Julien Freund
L’essence du politique
p.329
note de bas de page
extrait

«Il est clair que Montesquieu ne s’est jamais fait l’avocat de la séparation des pouvoirs, au sens qu’on lui attribue généralement. En lisant ces textes, on peut constater qu’il n’a employé qu’une seule fois le verbe «SÉPARER» et qu’il emploie de préférence l’expression: DISTRIBUTION DES POUVOIRS; Il demande même que les pouvoirs «RESTENT FONDUS» (l’esprit des lois, liv. X1, chap. V11)

Son principal souci est de PONDÉRER LES POUVOIRS, non de les CLOISONNER, comme si chacun devait administrer une zone définie et exclusive du public.

Montesquieu n’a jamais pensé que LE PUBLIC SE LAISSAIT DIVISER, mais il croyait que le meilleur moyen d’éviter le despotisme était DE DISTRIBUER PRATIQUEMENT LES COMPÉTENCES

CHACUN DES TROIS POUVOIRS
REPRÉSENTANT LE PUBLIC
EN ENTIER.

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