à suivre…
Pierrot vagabond
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Pierrot vagabond
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Un hologramme qu’on peut pratiquement « toucher »
Les chercheurs ont créé un papillon virtuel qui peut planer dans l’espace.
Agence France-Presse
Publié hier à 11 h 20
Des scientifiques britanniques ont mis au point une technologie projetant des hologrammes qu’on peut simultanément voir à l’oeil nu, entendre et même « toucher », selon une étude parue mercredi dans Nature.
Grâce aux ultrasons, ce prototype est capable de projeter des images 3D, comme un papillon coloré flottant dans les airs, un globe terrestre ou un émoji qui se déplace, toutes visibles et audibles sans casque de réalité virtuelle ni aucun autre artifice, détaille cette étude de la faculté d’ingénierie et d’informatique de l’Université Sussex.
Les chercheurs comparent leur découverte à l’image holographique de la princesse Leia appelant au secours, que le petit droïde R2-D2 projette au sol dans le premier opus de la saga La guerre des étoiles (1977)… mais avec l’aspect tactile en plus.
Notre système révolutionne le concept d’affichage 3D. Le contenu n’est pas simplement visible à l’oeil nu, il est à tous égards semblable à un objet réel, en permettant d’interagir avec l’affichage.
Sri Subramanian, responsable du projet
Les chercheurs estiment que cet outil de visualisation MATD possède un potentiel de manipulation de la matière sans toucher.
Photo : Université Sussex/Eimontas Jankauskis
Le dispositif, un moniteur à piège acoustique multimodal (MATD) qui fonctionne à l’aide d’un logiciel programmable, utilise les ondes sonores pour maintenir une particule (comme une petite bille) en l’air, via la mécanique de la lévitation acoustique. La particule ainsi piégée est éclairée avec de la lumière rouge, verte et bleue pour en contrôler la couleur.
Cette particule colorée se déplace à une vitesse telle que l’oeil nu intègre les différents stimuli lumineux sous une seule forme, et voit une image volumétrique en l’air.
Ryuji Hirayama, auteur principal de l’étude
Notre technologie s’inspire des vieux téléviseurs qui utilisent un faisceau de couleur unique balayant l’écran si rapidement que votre cerveau l’enregistre comme une seule image, ajoute le chercheur.
Simultanément, cet affichage peut produire du son, et générer un retour tactile.
Les ultrasons sont des ondes qui transportent l’énergie à travers l’air. En utilisant cette énergie, notre système peut stimuler votre peau pour ressentir du contenu, comme le doux flux d’une bombe à air comprimé.
Ryuji Hirayama, auteur principal de l’étude
L’équipe de chercheurs estime que cet outil de visualisation MATD, par son potentiel de manipulation de la matière sans toucher, pourrait s’avérer utile pour certaines professions comme la biomédecine, le design ou l’architecture.
Que la vie de chercheur nous réserve parfois des surprises merveilleuses… Quand je suis arrivé chez Marlene et Michel hier soir vers 10h. p.m., j’étais épuisé de cette intensité à parcourir la sémiologie en vue de répondre à une intuition;
L’INVENTION DE L’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE EST DE NATURE SÉMIOTIQUE D’ABORD….
J’entre… Marlene et Michel cuisinaient des muffins… ca sentait bon… on a jasé… et Michel de dire soudain: « ce qui me rassure, c’est que notre doctorat est un conte poétique et ce qui le rendra inattaquable… »
Et soudain je saisis…. sémiotiquement ou sémiologiquement, tout est dans Propp et son analyse de la structure des contes…. et soudain tout s’illumine… le fil d’or doit passer par le fil d’or des recherches sémiotiques sur le conte…. et soudain… la masse bibliographique autant que la masse glossairique s’enligne analogiquement comme paradigmatiquement sous forme d’un entonnoir reposant sur une pointe; « CONTE POUR UN FEU DE JOIE»
Gaelle Eteme , la sociologue m,a souvent répété que notre doctorat est d’abord un conte poétique… et quand un jour elle a inventé pour son propre doctorat l’étiquette : CONTE POUR UN FEU D EJOIE» JE FUS INCAPABLE DE NE PAS ME L’APPROPRIER…tellement cela me semblait exactement ce que j’avais vécu d’abord avec Simon Gauthier (le vagabond céleste, puis avec Marlene et Michel (Marlene la jardinière, Michel le concierge et Pierrot vagabond)
Et soudain…. je saisis à quelle point c’est l’invention même D’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE QUI CONSTITUE le fondement même de la méthodologie de la mémoire du cœur par laquelle UN CONTE POUR UN FEU D EJOIE EST POSSIBLE…
Et soudain… je réalise que la propédeutique glossairique que j’avais entrepris depuis plus d’un an maintenant est terminée… Me voilà rendu à en tirer LE CODEX … autour duquel, au mois de janvier 2020, l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) travaillera l’entonnoir méthodologique reposant sur une pointe: UN CONTE POUR UN FEU DE JOIE… pour en dessiner les parois glossairiques à partir de chacune de nos positions de peintres, ce doctorat étant multi-contextuel tout comme multi-numérique ….
Simon Gauthier ayant invité Gaelle Eteme à St-Elie de Caxton samedi le 7 décembre 2019 pour faire une conférence sur son projet : «2022 ET LES DIMENSIONS DU RÊVE» … tout se passe comme si LE CONTE POUR UN FEU DEJOIE poursuivait sa route sémiologique (ou sémiotique) vers UN PRIX NOBEL DE LA PAIX… parce que la question qui nous nourrit ne cesse d’allumer des feux de joie dans le coeur de chacune de nos vies personnelles oeuvre d’art par une méthodologie de la mémoire du cœur… question qui est la suivante:
AU 21EME SIÈCLE, QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE?
LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE
Pierrot vagabond, au nom de , par, et pour notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
Quelques aphorismes de Michel
au conseil d’administration
de la créativité de ce matin
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SAUVONS-NOUS, ÇA BEUT-TU DIRE
QU’ON S’EN VA OÙ QU’ON SAUVE L’HUMANITÉ?
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LA PRÉSENCE DE LA NON-TRICHERIE EST INATTAQUABLE
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ON EST EN TRAIN DE VIVRE L’ÉVOLUTION
DE L’HUMANITÉ PAR LES INVENTIONS ET L’EXPÉRIENCE
DE QUELQUES-UNS…
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LA PUISSANCE DU CALME
THE POWER OF CALM
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LE SENS… C’EST FAIRE SENS… CE QUI SE TIENT DEBOUT
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UN ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE EST UNE SYMPHONIE AU SERVICE DES AUTRES
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Pierrot vagabond
au nom de, par et pour
notre équipe de recherche
(Auld, Woodard,Rochette)
La poésie onti-kha-tive est en soi une éthique qui n’a rien à voir avec la raison pratique kantienne … Tout se passe comme si l’archétype hologrammique d’une nano-personne-humaine-planétaire prenait le pari d’une danse où la dramaturgie brise enfin les mimétismes de la violence par la cinquième question des deux assemblées des justes (39 femmes, 39 hommes)
COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?
Pierrot vagabond
au nom de par et pour notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
Hier, je participais à une présentation d’un étudiant au doctorat, une semaine avant son exposé à son examen de synthèse de sa proposition doctorale…. J’avais les yeux de Maurice Richard et mes yeux, quoique bienveillants, étaient en colère contre l’institution universitaire et ses failles….
Je dis à cet étudiant: Un jour tu dirigeras des doctorats… Et tu devras avoir le courage de ton devoir… Devant le fait que tu assistes à de la peinture à numéro , tu devras lui dire à cet étudiant que son devoir est de devenir LE PICASSO DE SON DOCTORAT….
Un doctorat doit être un poète oeuvre d’art de sa problématique… A quoi sert d’être le meilleur des archivistes quand la culture pointue acquise bibliographiquement ne fait que perroqueter du connu…
Tout est dans la poésie de ta problématique… Es-tu prêt à mourir pour la question qui t’habite?… René Girard le fut…. Aucune concession… Un chercheur est d’abord un poète de l’impossible….
Je n’aime pas assister à des défenses de doctorat ou à me retrouver dans des situations didactiques .. Je suis un vagabond de la vie comme connaissance et vagabond de la connaissance connaissance comme vie….
Et de die à cet étudiant ….
Ce qui fait la valeur d’un examen de synthèse de doctorat… c’est la force faillibiliste de ton hypothèse de recherche qui donne à ta grille de lecture bibliographique une valeur de MATRICE SÉQUENTIELLE PARADIGMATIQUE UNIQUE ….
Je fus sévère, impitoyable… et même si cet étudiant m’a demandé de refaire l’exercice une autre fois, texte corrigé avant de passer son examen de synthèse….
Je me suis retrouvé cette nuit , coupable intérieurement d’avoir été si sévère, si cinglant… mais quand même impeccablement bienveillant, respectueux et poli…. Je n’aurais pas pu enseigner… Je n’ai pas la patience ni la douceur….
Pour retrouver la paix en moi….
Je repensai à René Girard…. son obcession à découvrir par un travail acharné les ficelles archétypales de la violence sur terre au niveau anthropologique et religieux….
Et je me suis demandé… Mais en quoi le vagabond céleste se différencie-til de Girard? ….. Girard travaille sur la violence au passé et au présent… le vagabond invente l’avenir ET LA FIN DE LA VIOLENCE ….. par une question
AU 21EME SIÈCLE, QUE FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE?
Le vagabond céleste prend le pari que la poésie de son archétype (vagabonder la vie comme connaissance et connaissance comme vie) constitue une méthode lui permettant, comme le petit poucet, par ses débris de la mémoire du cœur, de vivre sur la terre comme s’il était au ciel… en ensemençant un pays par les 4 questions de toute vie personnelle oeuvre d’art: 1) quel est ton rêve?, 2) Dans combien de jours? 3) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 3) Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
Puis, ce vagabond de la vie … s’enfuit, change de village, change de ville car il ne veut pas que l’on confonde la rhyzomatisation open-source de son geste et sa personne… Puis ce vagabond d ela connaissance s’enfuit… d’événement institutionnel en événement institutionnel car il ne veut pas que sa colère souille l’institution qui a la bonté de le tolérer…. dans son unicité… sachant qu’il est si facile de devenir le bouc émissaire (Girard) innocent d’un groupe fractionné par des guerres intestinales (un étage départemental par exemple)
Car le plus important… c’est la cinquième question de tout pays oeuvre d’art visant à exclure la violence:
COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?…
Levinas (le visage) et Ricoeur (la sollicitude) et Merleau-Ponty (la chair) par leuSr phénoménologieS de la relation (l’autre d’abord ) ont contribué au renversement épistémologique de la phénoménologie solipsistique (soit la phénoménologie de l’intentionalité… Descartes, Husserl, Heidegger,,) tout comme celle de l’intentionalité SOLIPSISTE reliée l’existentialisme (Kierkegaard, Jaspers, Gabriel Marcel, Sartre) … mais n’ont pas pu franchir le champ mondialisé des milliards de téléphones intelligents SOLIPCISÉS sur terre , simplement parce que les conditions contextuelles des enjeux multiversaux n’étaient pas encore réunies de leur vivant…. Au 21eme siècle… le passage de l’intentionalité à la relation doit passer de la phénoménologie à la MÉTAPHYSIQUE ONTI-KHA-TIVE MULTIVERSELLE comme fondement même d’une politique rawlienne du voile d’ignorance opérationalisée sous l’objectif d’une JUSTICE COMME ÉQUITÉ au nom des millions d,enfants-errants-fantomatiques se mourant de faim ou de blessures de guerre.
LA DIFFÉRENCE AVEC GIRARD DONC?…. LA FIN DE LA VIOLENCE SUR TERRE…. ARCHITECTONISÉE PAR LA POÉSIE…
Le vagabond céleste par son errance poétique sous forme de paradigme arché-hologrammique crée dans sa poésie même un droit inaliénable à une vie personnelle oeuvre d’art pour chacun des millions d’enfants-errants-fantomatiques se mourrant de faim ou de blessures de guerre sur terre…
Son cri des débris de la mémoire du cœur en est un des cimétières des vivants axiologiques errants dans ce que Girard appelle sauver le groupe par la mort d’un innocent….
Mais là oû Girard se trompe… c’est qu’on fait mourir ce même groupe UNIQUEMENT parce que des millions d’enfants innocents se meurent chaque jour D’UNE INSTITUTION À INVENTER… PAR LE GROUPE QUI S,APPELLE HUMANITÉ OEUVRE D’ART EN MARCHE VERS SA DIGNITÉ MULTIVERSELLE…
Et cela, parce que c’est un cri poétique d’un vieux Monsieur oeuvre d’art… un discret membre d’un groupe de recherche de personnes humaines ordinaires qui s’habillent d’archétysmes hologrammiques pour rejoindre les humains de tous les temps… et cela… c’est EN SOI UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU COEUR … au service d’un doctorat oeuvre d’art.
Pierrot vagabond
Michel s’est acheté un case de guitare… pour y déposer la même guitare avec laquelle il jouait et chantait sur la scène du café St-Vincent, il y a maintenant près de 50 ans… Moi je n’en joue plus, ayant jeté ma guitare dans le bois pour vagabonder la connaissance dans 4 universités…. Mais Michel en joue encore… et parfois je lui demande de me rechanter «le gros Bob d’à côté » de René Robitaille, ou «la butte» de George Langford… ou «j’ai souvenir encore» de Dubois ou «l’hymne au printemps de Felix Leclerc» … Je n’ai qu’à fermer les yeux et la poésie qui nous a unit jadis quand nous partagions la même petite scène revit en moi….
Le plus fascinant, c’était de réaliser que le rêve de la mère Martin, compagne du poète et homme de culture Paul Gouin fut un véritable rêve big bang ….
J’habitais chez ma tante Lucienne… je faisais partie d’un groupe de folklore… Nous revenions de l’exposition d’Osaka au Japon en 1970 après avoir gagné le trophée du meilleur groupe de folklore collégial en Amérique du nord …. Après avoir terminé un bacc en philosophie à l’université de Montréal, je faisais mon bacc en enseignement ou l’avais terminé, ne m’en souviens pas trop… et je vivais une scolarité de maîtrise en audio-visuel…..
J’avais réalisé un rêve poétique…. qui m’était venu quand j’avais passé l’été à Expo 67 avec mon passeport… Je me disais… je dois me rendre à Expo 70 … Et nous y fumes…. Il me semblait que le reste de ma vie serait inutile si je ne comprenais pas (aujourd’hui je dirais… si je ne découvrirais pas les règles du jeu du rêve qui m’avaient permis de réaliser mon rêve.
Seule la poésie d’un rêve m’intéressait…. Je n’étais attisé par aucune soif de carrière, d’honneur, de biens matériels, j’étais poésie…. Mon père avait eu un rêve… créer un poste de télévision sur cable à La Tuque… Il m’avait dit… J’ai un rêve… et il le réalisa… mes deux frères et moi étions caméramen à 12 ou 13 ans….
Mon grand-père Lucien, mon oncle Paulo, mon père…. La ville de La Ruque même par la musique et Aubert Montgrain… quand j’y pense… toute la ville de La Tuque avait appris à vaincre la lassitude du quotidien par le rêve… Un grand rêve… Nous étions perdus entre les montagnes à 100 kilomètres de Grand-mêre et à presque 100 kilomètres de Chicoutimi… Une rivière, la rivière St-Maurice, une route…. Pour vivre, IL FALLUT À NOTRE VILLE INVENTER U N RÊVE BIG BANG POUR LA COMMUNAUTÉ… le petit Lac St-Louis devint nos débris de la mémoire du cœur…
Assis sur la galerie… j’y voyais les jeunes couples de partout dans la ville venir tourner autour du lac main dans la main… la poésie… et de l’autre côté des hobos sauter du train… la poésie…
Je n’étais que poésie…. Je ne suis encore que poésie…
Alors imaginez quand, passant une audition au café St-Vincent, avec la chanson La Bohème, je fus engagé… l’événement … le cadeau qui me fut offert… fut de chanter pour Paul Gouin… poète…. poète au point il descendait parfois de son appartement en robe de chambre pour me dire… en s’approchant de moi au micro…« P’tit gars,,, c’est le peuple que je veux entendre chanter d’en haut» par toi et non pas toi…
Quelle leçon…. quelle leçon… Paul était poésie… la nuit… parfois… je le voyais à une table du père Leduc (une table lui était réservée) et il écrivait sa poésie…
JE M’ENFUIS DE CHEZ MA TANTE ET JE DISPARUS … MON PÈRE DUT FAIRE DES PIEDS ET DES MAINS POUR ME RETROUVER…. JE N’ÉTAIS QUE POÉSIE.. J’OUBLIAI LE RESTE… SANS DOUTE JE SUIS ENCORE CELA AUJOURD’HUI….
A L’époque… le Vieux Montréal était un village… les gens y vivaient depuis plusieurs générations… un tout petit village…. j’y dormais dans une chambre minable où je gelais…. Je gagnais peu… $45 par semaine je crois… et J’avais 15 dollars pour ma chambre, 15 pour manger et 15 à la banque … Et j’étais heureux… J’avais froid…
Quand je quittais ma chambre… pas de gants… pas de bottes… mais ma guitare… je m’en allais chanter au café St-Vincent… A l’époque, il y avait tellement peu de clients l’hiver que la mère Martin m’avait dit le tenir ouvert l’hiver pour que nous puissions manger… pour que ses p’tits gars mangent…
Tous les soirs, j’ai chanté la Bohème d’Aznavour…. tous les soirs….. je savais dans ma chair ce que c’était que le froid et la faim….. mais j’écrivais des chansons (Pierre Rochette chante le vieux Montréal) …. j’étais heureux…
Mais surtout… peu à peu.. des familles sont venues au café… des pères, des mères des grands-pères et des grand-mères… Nous chantonnions et les gens chantaient… nos folklores, nos grands classiques de la chanson française… nos chansons….
L’hiver c’était mal chauffé… seule une salle remplie le samedi soir mettait de la chaleur là-dedans… Deux mauvais micros, un mauvais système de son, mais de belles chansons… La nuit, je copiais mes chansons à la main dans un cahier… et soudain… arrivait le printemps… le porte de garage s’ouvraient… la ruelle des peintres se remplissaient et la rue St-Amable devenait carte postale renoirdienne d’une joie de vivre…
Je suis de nationalité québécoise française de Gauthier…. Je reviens che znous de Ferland… une boîte à chansons de George D’or…. Le premier qui dit la vérité de Béart….
Et de nous voir jeunes et heureux… Marcel Picard, Michel Woodard, René Robitaille et les autres…..
La poésie… la poésie… 7 soirs par semaine plus les samedi et dimanche après-midi… ça venait de partout à travers le Québec… et ce partout finit par ouvrir des boîtes d’animation et nous nous mîmes à visiter la poésie du Québec avec nos guitares…. Une guitare… àl’époque même pas électrique… quelques mots… le rêve devenant un château qui semblait ne jamais vouloir mourir….
Oui…. le café St-Vincent fut un événement magique et poétique de l’histoire du Québec….
C’est peut-être cela la nano-citoyenneté-planétaire… LE CAFÉ ST-VINCENT TOUT AUTOUR DE LA PLANÈTE OU DES MILLIONS D’ENFANTS CHANTENT LEUR VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART AU LIEU DE MOURIR DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE
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