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VICTOR DUARTE…. «MONSIEUR TROP C’EST PAS ASSEZ» UN HOMME D’EXCEPTION CONCIERGE DE LA BEAUTÉ DU MONDE À L’UQAM À LA GRANDEUR DE « LA CHANSON DU CAMIONNEUR » ET LE CHAMP CONSTELLAIRE D’UNE VRAIE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART…. LA MIENNE D’ABORD… CELLE DE GEORGE D’OR ENSUITE AVEC SA CHANSON LA MANIC ET CE JEUNE CAMIONNEUR RENCONTRÉ DANS DES CONDITIONS DE SYNCHRONI-VIE-TÉS IMPOSSIBLES… ET SURTOUT MARLENE ET MICHEL QUI AYANT SAUVÉ LA VIE À UN VAGABOND DORMANT DEHORS EN PLEIN MOIS DE DÉCEMBRE 2007 ONT PERMIS AUTOUR DE LEUR TABLE À GRANDES ILES QUE CET HYMNE À LA BEAUTÉ DU MONDE PAR UN RÊVE BIG BANG PUISSE TROUVER UNE FORME DE LARMES DE JOIE, UNE FORME DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU COEUR QUI ENCORE AUJOURD’HUI ME BOULEVERSENT AU PLUS PROFOND DE MA FRAGILITÉ DE CHERCHEUR

Comme l’été a passé vite….. J’AIMERAIS SALUER VICTOR DUARTE, UN HOMME D’EXCEPTION QUI PREND SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE COMME CONCIERGE À L’UQAM…. quand il me demande comment ça va? Je lui répond TROP, TROP… et il en rajoute en disant: TROP C’EST PAS ASSEZ…. Comme il a raison… Trop ce ne sera jamais assez cher Victor….

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Les débris de ma mémoire multiverselle du cœur transpercent mon champ constellaire de vie personnelle œuvre d’art avec tellement de «cela est» au sens de propédeutique à des brosses d’être et attaques d’être incroyablement intrikhantes….

On dirait des ÉVÉNEMENTS FRACTAUX , dansant la beauté du monde sous des transmages des plus en plus fragiles dans un moi-même heureux de vieillir entour autant d’amitiés…..

La chanson du camionneur, c’est aussi ce jeune camionneur que je n’ai jamais revu… et qui n’avait pas les mots pour dire je t’aime à sa femme…. je me sens un peu coupable d’avoir volé l’image de la cuisine et du comptoir à mélamine de sa bouche…… j’ai tellement travaillé mon jeu de guitare pour orfêvrer un style unique afin d’accueillir un bouquet de fleurs abceptuel pour les je t’aime à chanter à sa femme…

De ne pouvoir écrire la chanson de mes rêves me rendait furieux intérieurement….

Je me rappelle… j’ai même marché jusqu’à la Manic… pour hurler à George D’or mon désespoir de ne pas être capable d’écrire une chanson à la grandeur de LA MANIC….

HOMMAGE À GEORGE D’OR

REFRAIN 1

je vagabondais
la route de Bécomeau au Labrador
en pleine nuit
je tombe sur la Manic
de George D’Or

c’t’impressionnant
c’que l’Québec a fait avec du ciment

plus qu’un barrage
l’âme d’un peuple comme monument
sur la rivière Manicouagan

REFRAIN 2

j’vagabondais
la route de Bécomeau au Labrador
en pleine nuit
j’tombe sur la Manic
de George d’Or

dans la forêt
j’ai fait un feu, j’ai sorti ma guitare

j’me suis juré
qu’un jour j’écrirais un trésor
pour rendre hommage à George d’Or

REFRAIN 3

j’vagabondais
la route de Bécomeau au Labrador
en pleine nuit
je tombe sur la Manic de George d’Or

que mon trésor
se rende à lui plus loin plus loin
qu’la mort

comme le rêve des gars
qui ont bati c’pays-là
par ma guitare et ma voix
redescendent en chantant
la rivière Manicouagan

Pierrot
vagabond céleste

Puis je suis monté à la Baie James par la même route… affamé, en écrivant chanson sur chanson… toutes plus signées d’une condition humaine plus précaire d’une chanson à l’autre… J’aurais préféré mourir plutôt que de demander à mange ou à dormir…. et j,ai bien failli mourir de froid … de panique devant des animaux sauvages la nuit…

Sur le chemin du retour de la Baie James, j’ai écrit la chanson de Cassandre… une vraie histoire… comme toutes me chansons… un débris de la mémoire du cœur qui fait que je ne peux chanter aucune de mes chansons aujourd’hui sans vivre de grands vertiges existentiaux de la beauté du monde d’un rêve big bang multiversel.

CASSANDRE

COUPLET 1

nous fumes nomades Cassandre
nous fumes nomades Cassandre

hier j’ai dormi
dans la forêt du labrador
j’ai fais un feu
mais j’avais froid
sans toi dehors

nous fumes nomades Cassandre
Nous fumes nomades Cassandre

hier on m’avait
donne deux sandwichs au poulet
j’aurais aimé les partager
tu me manquais

REFRAIN

tes 19 ans Cassandre

c’etait la vie
avant l’barrage de Manic 5

c’etait l’mont Wright Cassandre
avant l’enfer
d’la mine de fer
en plein hiver

c’était surtout
la jeune femelle caribou
et le vieux mâle encore debout

c’etait surtout
la jeune femelle caribou
et le vieux mâle
vagabond fou

COUPLET 2

vieux mâle au doux regard
celui d’monsieur Bernard

qui s’est battu
pour sauver son chalet du feu
avec son fils
4 nuits sans fermer les yeux

c’est fascinant à voir
un bout d’forêt toute noire

y a des souvenirs de jeune femme
qui s’enflamment au fond de soi
se consumant tout comme
un ancien feu de joie

COUPLET 3

debout je marche la vie
debout je prie la vie

pour que la riviêre de tes rêves
soit aussi belle
que la petite Manicouagan

devant laquelle j’écris
la tendresse de mes cris

parce qu’une nuit
t’as pris l’bateau
qui t’a conduite
de Bécomo à Rimouski

Pierrot

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J’ai passé l’été à travailler comme un fou sur la méthodologie de la mémoire du cœur de notre doctorat ( Auld, Woodard, Rochette)… sans jamais rater une journée d’ascétisme, d’anonymat et de discipline intellectuelle…

Pendant ce temps… mon ami le grand conteur international Simon Gauthier parcourait le Québec avec une série de représentations de son récit philosophique: Le vagabond céleste….

L’été achève… mes amis chercheurs Marlene la jardinière et Michel le concierge sont revenus de leurs trois semaines de vacance…. Leur amour oeuvre d’art me rend si heureux…. J’ai hâte que ses deux chansons «je te demande pardon» et «lâche-moé pas» connaissant le succès …. je sais qu’un jour…. la vie offrira à Michel le cadeau wow-t=2.7k? symbole même de sa non-tricherie au quotidien….

LA MATIÈRE NOIRE, PLUS ANCIENNE QUE LE BIG BANG?

Alain Labelle
2019-08-16 | Mis à jour hier à 4 h 15

Une nouvelle théorie selon laquelle la matière noire serait apparue avant le big bang formateur de l’Univers est avancée par des astrophysiciens américains, qui pensent aussi avoir trouvé une façon de la détecter.

La matière noire, qui composerait environ le quart de l’Univers, est certainement l’un des mystères les plus insaisissables de la physique.

L’Univers décomposé

À ce jour, l’humanité n’a observé qu’une infime partie de l’Univers : la matière visible (ou ordinaire). Celle-ci comprend les gaz et les éléments plus lourds, comme le fer, qui constituent les objets célestes tels que les étoiles et les planètes. Elle ne représente pourtant que 5 % de la composition de l’Univers.

Il existerait une autre forme de matière, selon la vaste majorité des astrophysiciens, qui formerait une toile cosmique entre les objets célestes, grands et petits.

Si plusieurs indices observationnels tendent aujourd’hui à conforter son existence, cette matière noire, dont l’influence gravitationnelle mènerait aussi à la formation des grandes structures de l’Univers, reste à observer. Elle composerait 27 % de l’Univers.

Puisqu’aucune des propriétés prédites dans les modèles n’a encore été mesurée, certains scientifiques préfèrent la décrire comme une masse manquante dont l’abondance et la répartition restent à déterminer.

Le saviez-vous?

Il existerait aussi de l’énergie noire dans l’Univers.

Encore une fois, il s’agit d’une théorie puisque celle-ci n’a toujours pas été observée. Elle constituerait un peu moins de 70 % de l’Univers, et elle expliquerait diverses observations astrophysiques, notamment l’accélération de l’expansion de l’Univers.

Repenser le big bang

L’astrophysicien Tommi Tenkanen et ses collègues de l’Université Johns Hopkins ont créé un nouveau modèle mathématique qui laisse à penser que la matière noire serait apparue en quelques fractions de seconde, juste avant le big bang, au moment de l’inflation cosmique durant laquelle l’espace commençait sa rapide expansion.

Cette théorie va à l’encontre de celle généralement admise selon laquelle cette inflation se serait produite quelques secondes après le big bang.

Nos travaux révèlent un nouveau lien entre la physique des particules et l’astronomie.
Tommi Tenkanen

Si la matière noire se compose de particules inconnues nées avant le big bang, celles-ci influencent certainement la façon dont les galaxies sont réparties dans l’espace d’une manière unique. Ce lien peut être utilisé pour révéler leur identité et tirer des conclusions sur l’époque qui a précédé le big bang, explique le scientifique.

À l’heure actuelle, les astronomes estiment que les effets de gravitation de la matière noire façonnent les déplacements et la distribution de la matière visible dans l’espace.

Depuis bon nombre d’années, donc, les astrophysiciens pensaient que la matière noire était une substance résiduelle du big bang, malgré le fait que toutes les recherches expérimentales pour le montrer aient échoué.

Si la matière noire était vraiment un vestige du big bang, les chercheurs auraient dû en détecter des signaux directs dans différentes expériences de physique des particules.
Tommi Tenkanen

La matière noire aurait ainsi été présente avant le reste de la matière contenue dans l’Univers naissant.
L’inflation cosmique aurait conduit à la production abondante d’un nouveau type de particules appelées SCALAIRES. Jusqu’à présent, une seule particule de ce type a été découverte, le boson de Higgs. Ces particules possèdent un spin nul. En physique quantique, le spin est l’une des propriétés des particules, telles que la masse et la charge électrique.

Nous ne savons pas ce qu’est la matière noire, mais si elle a quelque chose à voir avec des particules scalaires, elle pourrait être plus vieille que le big bang.
Tommi Tenkanen

Avec notre scénario mathématique, nous n’avons pas à supposer de nouveaux types d’interactions entre la matière visible et la matière sombre au-delà de la gravité, dont nous connaissons déjà l’existence, explique Tommi Tenkanen.

Un concept déjà connu

Si l’idée selon laquelle la matière noire existait avant le big bang n’est pas nouvelle, personne n’avait été en mesure de réaliser des calculs qui appuient cette idée.
Les chercheurs ont toujours négligé le scénario mathématique le plus simple possible pour les origines de la matière noire.
Tommi Tenkanen

Ces travaux suggèrent également un moyen de découvrir l’origine de la matière noire en observant les signatures de la présence de la matière noire dans la distribution de la matière de l’Univers.

Bientôt des réponses

Toutes ces questions pourraient trouver des réponses à l’horizon 2022 avec la mise en orbite du télescope spatial Euclide par l’Agence spatiale européenne.

L’INVENTION D’UNE MÉTAPHYSIQUE DU DASEIN MULTIVERSEL PAR L’ONTI-KHA-TION DE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART SOUS LA MISE EN CHAMP CONSTELLAIRE DE SA NON-TRICHERIE MÉTAMORPHOSÉE EN RÊVE BIG BANG …. DE LÀ L’IMPLOSION DES CONCEPTS HEIDEGGÉRIENS (L’ONTO-MÉTAPHYSIQUE, L’ONTOLOGIE FONDAMENTALE, L’ONTOLOGIE DU DASEIN ET L’ONTIQUE DE L’OUBLI DE L’OUBLI DE L’ÊTRE) PAR LES BROSSES D’ÊTRE ET LES ATTAQUES D’ÊTRE DE L’ÉTANTÉITÉ SOUS SES FORMES ABCEPTUELLES ET ACOSMIQUES…. DANS UN FLOTTEMENT SYMPHONIQUE D’UNE INFINITÉ D’INFINITÉS DE RÊVES BIG BANG MULTIVERSIELS

à suivre…

Pierrot vagabond

POUR MOI, PIERROT VAGABOND CÉLESTE, SE SCULPTER PAR UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, C’EST À LA FOIS CRYPTER LE MULTIVERS DU FIL D’OR DES DÉBRIS DE SA MÉMOIRE DU COEUR TOUT EN RECEVANT LA VISITE DE LA BEAUTÉ DU MONDE SOUS FORME DE BROSSES D’ÊTRE ET ATTAQUES D’ÊTRE, FRÉMISSEMENT ONTOLOGIQUE MÊME DU MULTIVERS DANS SA DANSE AU COEUR DU CHAMP CONSTELLAIRE DU NON-TRICHEUR OU DE LA NON-TRICHEUSE , ET CELA PAR LES INFINIS DES INFINIS DES RÊVES BIG-BANG A-COSMIQUES… UNE SYMPHONIE ÉNIGMATIQUE RÉSULTANT D’UNE LIBERTÉ ONTI=KHA-TIVE PARTAGÉE

à suivre…

Pierrot vagabond

QU’EST-CE QU’ON ONTI-KHA-TI-KHA-TI-CIEN?… C’EST FONDAMENTALEMENT UN NANO-PHILOSOPHE-PLANÉTAIRE QUI S’INTÉRESSE À L’ÉTANTITÉ DES ÉTANTS SOUS LE PARADIGME D’UN RÊVE BIG-BANG MULTIVERSEL AVEC SES FLOTTEMENTS ISSUS DU POINT D’INTERROGATION ” OREILLE DU POINT D’EXCLAMATION, AUTANT EN ONTIQUE (ÉTONNEMENT SCIENTIFIQUE), ON ONTOLOGIE FONDAMENTALE ( ÉTONNEMENT DE LA QUESTION DE L’ÊTRE HORS DE LA MÉTAPHYSIQUE ET DE L’ONTO-THÉOLOGIE ( LA QUESTION DES CAUSES PREMIÈRES ET DES FINS RÉSOLUES AUTANTPAR LES MYTHOLOGIES, LES RELIGIONS ET LES PHILOSOPHIES CARTÉSIENNES (DESCARTES, LEIBNIZ, SPINOZA)…. eN CE SENS ET EN CE SENS SEULEMENT L’ONTI-KHA-TI-KHA-TICIEN MULTIVERSEL CHERCHE PAR L’ÉTANTITÉ DE TOUT RÊVEUR LA CLÉ MÊME DU RÊVE COMME MATRICE MULTIVERSELLE…

à suivre…

Pierrot vagabond

UN GRAND CADRE DES JARDINS DE MARLENE DANS LE SALON DU BUNKER DE LA CRÉATIVITÉ … QUI PORTERAIT LE TITRE SUIVANT…… LES JARDINS CONSTELLAIRES DU RÊVE BIG BANG DE MARLENE LA JARDINIÈRE……

POUR NOTRE SHOW-CASE… UN GRAND CADRE SUR LES JARDINS DE MARLENE DANS LE SALON QUI PORTERAIT LE TITRE SUIVANT: LES JARDINS CONSTELLAIRES D’UN RÊVE BIG-BANG…….. CE QUI COMPLÈTERAIT À MERVEILLE NOS 3 AUTRES CADRES… 1) WOW-T=2.7K?….. 2) LE MULTIVERS….3) LA CHANSON JE TE DEMANDE PARDON DE MON AMI ET PARTENAIRE DE RECHERCHE MICHEL LE CONCIERGE………

Pierrot le Vagabond Chercheur

Le QUATRIÈME ARTÉFACT CONSTRUCTIVISTE de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) HOLOGRAMMISANT notre bunker de l’amitié pourrait bien être un immense cadre éclairé sur le mur du salon des jardins de Marlene dont le titre serait :
LES JARDINS CONSTELLAIRES D’UN RÊVE BIG-BANG …car le plus extraordinaire de ce que je connais de Marlene depuis 12 ans , c’est qu’elle a toujours eu accès aux qualias de ses jardins comme conséquence de sa non-tricherie au quotidien… tout y était dès le début… car quand elle a commencé son œuvre… tout était à faire… et tout y est encore avant même que ses premières tulipes n’y soient écloses… Marlene a appris la non-tricherie et la beauté du monde par sa mère et son père…

Marlene, dont le père était droit comme une barre et qui travaillait dans une mine pendant que la mère de Marlene était directrice d’école primaire, quand il allait jouer au golf le dimanche il appréciait les qwalias du gazon par la beauté du monde même de sa non-tricherie au quotidien…

VIVE NOTRE BUNKER DE L’AMITIÉ

QUE JE SUIS COMBLÉ ARTISTIQUEMENT JUSTE DE SAVOIR AVEC CERTITUDE QU’UN JOUR LA CHANSON DE MICHEL «LÂCHE-MOÉ PAS» RECEVRA LA MÊME PUISSANCE DE RÉCEPTION QUE SON «JE TE DEMANDE PARDON» À LA FÊTE DE RAYMOND-LOUIS LAQUERRE

MICHEL LE CONCIERGE, LA CHANSON «LÂCHE-MOÉ PAS» DE MON AMI ET PARTENAIRE DE RECHERCHE MICHEL LE CONCIERGE, UN CHEF D’OEUVRE INFINIMENT PLUS LUMINEUX QUE MA CHANSON DU CAMIONNEUR PARCE QU’IL TÉMOIGNE D’UNE AUTHENTIQUE ONTI-KHA- TION DU RÉEL À TRAVERS UN CHAMP CONSTELLAIRE ÉMERGEANT D’UN RÊVE BIG BANG, SOIT CELUI D’UN JEUNE COUPLE QUI VIVAIT EN HAUT DE CHEZ MARLENE ET MICHEL ET DONT LE RÊVE BIG BANG FUT ET EST TOUJOURS LEURS TROIS ENFANTS…

MARCH 3, 2019

LÂCHE-MOÉ PAS

pense à moé… qui pense à toé…
Ta route est longue…. comme la journée…
j’travaille aussi… de mon côté….
du lundi jusqu’au vendredi
Renaud, Ruby, la belle Charlotte aussi…
apprennent la vie…. à la garderie…
J’pense à toi… qui pense à moé…
au milieu de l’avant-midi…
je t’imagine… à l’épicerie…
tu l’sais que j’aime ben ça travailler
pis qu’ça m’ferait rien…. de tout payer
si je pouvais…. je le ferais…
REFRAIN
lâche-moé pas…. lâche-moé pas…
je t’aime… je t’aime… non j’te lâcherai pas…
j’te lâcherai pas… j’te lâcherai pas…
je t’aime je t’aime… non j’te lâcherai pas…
On vient juste de commencer…
on peut-s’plaindre… tout est payé
sauf le crédit… qu’arrête pas d’augmenter…
on a toute la vie en avant…
que j’suis fier… avec toé d’être parent…
avec toé… d’aimer nos trois enfants….
j’ai ben hâte,,, à soir pour souper…
de te revoir… et de vous embrasser…
d’faire à manger… pour toute la trallée

REFRAIN


j’ai tombé… tombé encore tombé
toujours tu m’aides à me relever
sûr que c’est toé…. c’est toé la charité…
Pour ma part… j’essaye d’être le plus fort
pour te dire… confiance sur toutes les bords
pour te dire… combien je t’adore…
penses à moé… qui pense à toé
t’es le cœur de toutes mes journées
avec les p’tits…. le cœur de toute ma vie…
REFRAIN FINAL
Michel le concierge

ARCHIVES… LE JOURNAL DU COLLEGE JEAN DE BRÉBEUF … OCTOBRE 1968… LES CONTRETEMPS

ARTS ARTS ARTS LES CONTRETEMPS Cette année, le collège Jean-de-Brébeuf a accueilli 1050 étudiants au niveau du cours collégial seulement. Cette augmentation du nombre de gars et de filles permet sans aucun doute un meilleur rendement pour ce qui est des diverses organisations estudiantines: par ailleurs, elle permet à de nombreux “talents” venant de toutes les régions de la province de s’épanouir à l’intérieur même du collège. C’est ainsi que par un simple hasard de circonstances le groupe de chansonniers “Les Contretemps” a pris naissance.
Ce groupe est des plus varié, car on y rencontre trois gars, trois filles très sympathiques qui nous
viennent de différentes régions de la province. Tout d’abord, Pierre Angers, originaire, de Pointe-Claire est le baryton de la troupe et ce dernier excelle principalement avec les “cuillères” et latambou”cuillères” et la tambourine. Michel Claveau, à la fois annonceur, flûtiste, chanteur et un joueur de maracas, est un type de la région du Saguenay qui ne cesse de communiquer sa bonne humeur à tout le groupe, li ne faut pas cependant oublier le bout entrain des Contretemps, Roselyne Lebel de Montréal qui joue de la guitare avec beaucoup d’aisance. Le dernier des garçons Pierre Rochette, nous arrive de Trois-Rivières. Son père étant musicien, il prit rapidement goût à chanter et C’est ainsi qu’il se mit à composer quelques chansons et à les interpréter devant ses amis. En dernier lieu, mais non pas les moindres, les deux soeurs Monique et Fabienne Desroches de Grand-Mère qui ne cessent de nous enchanter de leur voix pure et claire et de nous éblouir de leur sourire radieux. Monique s’amuse à combler certaines pièces musicales par les timbres de sa flute ténor tandis que Fabienne accompagne constamment le groupe avec sa guitare. Les Contretemps ont débuté ensemble il y a environ huit mois et déjà l’on constate de grandes aptitudes quant à leur réussite dans la chanson. Au tout début “de leur brève carrière” chacun avait d’immenses possibilités musicales mais l’occasion de les développer ne leur était pas offerte. C’est alors qu’ils décidèrent en février 1968 de constituer un ensemble pour le plaisir de jouer et de chanter. Etant un groupe dynamique et acharné, ils progressent rapidement et efficacement jusqu’au jour ou ils eurent la possibilité de passer une audition à Radio-Canada. Quel ne fut pas leur étonnement et leur émotion lorsque Lucille Dumont les invita à chanter en spectacle à la Comédie Canadienne! Deux semaines s’écoulèrent avant de recevoir la confirmation de ce projet en cours. Non, ce n’était pas un rêve. “Ils allaient donner un spectacle à la Comédie Canadienne en octobre 1968″. Ceci les stimula au travail et encouragea chacun des membres des Contretemps à former véritablement une équipe. Leurs efforts furent couronnés de succès car lors de la première représentation à la boite “Le Coquelon”,
ils reçurent des applaudissements très chaleureux et très encourageants. Mais là encore, ce n’était qu’un début: ils réalisaient tout le travail qui restait à accomplir et c’est ainsi qu’on s’attaqua à une détermination à la mise en scène et à atteindre une meilleure harmonisation vocale et instrumentale. Dans ce groupe, une harmonie parfaite est difficile à acquérir car la majeure partie des chansons est interprétée sous différentes tonalités dont on a fait varier le rythme avec souplesse selon le goût personnel de chacun (d’où le nom “Les Contretemps.
Nous-mêmes nous avons eu la chance de les entendre au pavillon chrétien en septembre et nous avons trouvé qu’ils incarnaient une équipe très homogène. Par leurs chansons nous sommes transportés dans un monde poétique et mélodieux qui reflète leur romantisme intérieur. En spectacle, leur répertoire est assez vaste, car en plus de couvrir la majorité des bons chansonniers d’aujourd’hui, ils interprètent de nombreuses chansons de folklore et de jazz. Ce qui prime avant tout dans leur harmonie musicale, c’est la touche personnelle que chacun apporte en faisant vibrer sa guitare et chanter sa flûte dans le but d’obtenir un rendement maximum. Ce qui ressort du spectacle musical, c’est qu’ils ont su garder leur spontanéité et leur simplicité, principal atout des Contretemps. Bonne chance à la Comédie Canadienne. Michel Guignard. (Philo 1 ) Raymond Laquerre. (Philo 1) N.B. des billets à prix réduit pour le mercredi 23 octobre 1968 à la Comédie Canadienne sont mis en vente par les Contretemps. ($2.00 chacun)

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Plus D’Images
Pierre Rochette Et Les Rochettes ‎– Noël Party
Label:
Rochettes ‎– ROC-2373
Format:
Vinyl, 7″, 45 RPM, Single
Pays:
Canada
Sortie:

Genre:
Pop
Style:
Chanson

Tracklist
A

Pierre Rochette Et Les Rochettes
Noël Party
3:06
B

Pierre Rochette
Mon Grand-Père Me Racontait Que…
2:07
Sociétés, etc.
Record Company – Disques Rochette
Recorded At – Les Studios St-Denis De La Mauricie
Crédits
Graphics – Richard Rochette
Musician – Christine Rochette, Claude Rochette, Luc Rochette, Nicole Rochette
Songwriter – Pierre Rochette
Avis
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UNE DE MES CHANSONS INÉDITES… LE NOEL PARTY et de l’autre face… un de mes poèmes « MON GRAND-PÈRE ME RACONTAIT QUE»… mon frère Claude doit avoir encore ce 45 tours….

OUSIOLOGIE ET LE PHILOSOPHE PATRICE GUILLAMAUD …. POUR QUI L’OUSIOLOGIE EST LA VÉRITABLE SCIENCE PHILOSOPHIQUE DE LA RÉALITÉ

WIKIPEDIA

Ousiologie

L’ousiologie est la science des essences. Le terme est notamment utilisé par Paul Ricœur dans ses cours sur Aristote1. Il est désormais souvent repris par les commentateurs du même Aristote ainsi que par les commentateurs de Thomas d’Aquin et de Augustin d’Hippone. L’ousiologie a ainsi un premier sens métaphysique mais elle a aussi un sens qui la rapproche, tout en s’en distinguant, de la phénoménologie. Elle a enfin une histoire propre dans la philosophie contemporaine.

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Même si le terme est ignoré des Grecs, l’ousiologie peut être définie, chez Aristote, comme étant la science de l’ousia, à savoir de la SUBSTANCE ENTENDUE COMME ESSENCE OU SUBSTANCE SECONDE, laquelle est attribuée à la substance première, le composé de matière et de forme.

L’ousiologie doit être distinguée, en métaphysique, de l’ontologie et de ce que la phénoménologie de Husserl appelle L’EIDÉTIQUE.

L’EIDÉTIQUE est la science de l’eidos, à savoir de l’essence en tant qu’elle est constituée par la subjectivité ou l’intentionnalité.

L’essence relevant de l’ousiologie aristotélicienne ou platonicienne a au contraire, en ce qui la concerne, une réalité en soi, qui est irréductible à toute intentionnalité subjective.

L’essence est, chez Platon, l’idée comme réalité concrète intelligible séparée du sensible et, elle est, chez Aristote, la forme comme réalité intelligible immanente à la matière sensible elle-même.

C’est cette essence métaphysique que Heidegger et Jacques Derrida, après Nietzsche, critiqueront, le premier, en tant que nouvel étant entérinant l’oubli de l’être et l’enfermant dans la présence du pur présent, le second, en tant que pure construction abstraite relevant de l’intellectualité toute puissante du discours occidental.

Le philosophe Jean-Luc Marion, phénoménologue, sur le chemin de Heidegger et de la déconstruction de Derrida, rejette l’ousiologie comme ne pouvant pas être une science authentiquement philosophique.

L’essence est en effet, selon lui, une catégorie métaphysique abstraite qui, comme la substance et l’être, ne relève pas de la phénoménologie comme philosophie authentique visant à rendre compte de la manifestation concrète du réel.

L’essence est une pseudo-réalité occulte construite par l’intelligence. Elle manque la réalité qui, tout en saturant les phénomènes constitués par l’intentionnalité consciente, n’est véritablement constituée que par la transcendance divine.

Le terme d’ousiologie est au contraire revendiqué par le philosophe Patrice Guillamaud comme désignant la véritable science philosophique de la réalité, celle-ci devant être entendue comme pluralité d’auto-manifestations irréductibles à l’intentionnalité
subjective.

Inspiré par la phénoménologie de Michel Henry, Patrice Guillamaud a ainsi l’ambition de faire de l’ousiologie une nouvelle science authentiquement philosophique.

Celle-ci a plus précisément une dimension encyclopédique. Elle vise à rendre compte des essences comme étant les nœuds fondamentaux à partir desquels la pluralité des sphères du réel, à savoir la pluralité des étants, celle des êtres humains par exemple, s’auto-classifie, c’est-à-dire s’organise à partir d’elle-même, à savoir s’oriente, se normalise ou encore se vectorise vers des pôles en soi de manifestations de soi. Ces nœuds vectoriels ne sont eux-mêmes, selon lui, rien d’autre qu’une pluralité de pures manifestations comme pures auto-constitutions, lesquelles ne sont en aucune manière de pures visions exclusivement subjectives. Au lieu de transcender la réalité, à l’instar des idées platoniciennes, ces essences, comme nœuds vectoriels, sont au contraire en quelque sorte immanentes à cette même réalité. Irréductibles à de nouveaux étants, ainsi que le prétendait Heidegger, ces essences sont des manières irréductibles d’être de l’être.

Dans L’Essence de la renonciation, Guillamaud étudie par exemple les essences de l’affectivité immanente. Dans Le Cinéma et la renonciation et dans L’Art et la renonciation, il étudie les essences de l’art comme incarnations ultimement concrètes des essences affectives.

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↑ Paul Ricoeur, Etre, essence et substance chez Platon et Aristote. Cours professé à l’université de Strasbourg en 1953-1954., Paris, éd. du Seuil, 2011
↑ Jean-Luc Marion, De surcroît. Des phénomènes saturés., Paris, PUF, 2010
↑ Patrice Guillamaud, Qu’est-ce que vivre? Renonciation et accomplissement., Paris, éd. L’Harmattan, 2008
↑ Patrice Guillamaud, L’Essence de la renonciation. Essai d’ousiologie égologique sur la trinité de l’immanence., Paris, éd. Kimé., 2013
↑ Patrice Guillamaud, Le Cinéma et la renonciation. Essai d’ousiologie esthético-cinématographique., Paris, éd. du Cerf., 2015.
↑ Patrice Guillamaud, L’Art et la renonciation. Essai d’ousiologie esthétique., Paris., éd. du Cerf., 2016.

EN FAISANT DE L’ONTIKHATION FRACTALE MULTIVERSELLE LA MISE EN CHAMP CONSTELLAIRE MÊME DE L’ONTOLOGIE POST-QUANTO-COSMOLOGIQUE, UN NANO-PHILOSOPHE-PLANÉTAIRE PEUT FAIRE LE PARI LUCRÉCIEN QUE NON SEULEMENT LES DIEUX N,EXISTENT PAS, QUE NON SEULEMENT IL N’Y A RIEN APRÈS LA MORT, MAIS QUE L’ÉNIGME MÊME DE L’ONTOLOGIE DITE FONDAMENTALE RÉSIDE DANS LE «CLINAMEN LUCRÉTIEN» FAISANT DE L’ONTOLOGIE MÉTAPHYSIQUE TRADITIONNELLE UN ARTÉFACT D’OÙ AGONISENT TOUTES LES FORMES PARAPLUIES CIVILISATIONNELLES BASÉE SUR L’ANGOISSE DE L’AU-DELÀ MYTHOLOGIQUE COMME THÉOLOGIQUE D’UNE RAISON DOGMATISANTE ET ASSERVISSANTE PAR LE BIAIS DES FORMES AVILISSANTES DE LIBERTÉ INTELLECTUELLE QUE CONSTITUENT LE NIVELLEMENT PAR LE BAS DES TRADITIONS OCCIDENTALES…CE QUI EN CE SENS MONTE SUR LES ÉPAULES DE L’ONTOLOGIE DIALECTIQUE DE LOUIS LAVELLE… MAIS DANS UNE FRACTALISATION MULTIVERSELLE AU SENS D EL’ONTIKHATION PAR UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART À UNE NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE OEUVRE D’ART, FAISANT DE L’ONTOLOGIE MULTIVERSELLE LE POINT D’EXCLAMATION MÊME DE LA NANO-MODERNITÉ OREILLE SOUS FORME DE POINT D’INTERROGATION KALÉADOSCOPIQUE SOUS UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU COEUR QUANTO-COSMOLOGIQUE EN DIALOGUE ABCEPTUEL AVEC LA THÉORIE DES OBJETS IMPOSSIBLES DE MEINONG….

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L’ontologie dans son sens le plus général s’interroge sur la signification du mot « être ». « Qu’est-ce que l’être ? », considérée comme question inaugurale, c’est-à-dire première dans le temps et première dans l’ordre de la connaissance, est celle des premiers penseurs de la Grèce antique, tels Parménide et Platon. Elle déborde très largement le strict cadre de la métaphysique qui, née chez Aristote, étudie les différentes modalités et propriétés de l’être (ne posant déjà plus de problème en soi), avec quoi on a tendance à la confondre1. Il faut également distinguer l’ontologie en tant que telle de L’OUSIOLOGIE, laquelle est la science de l’être entendu en tant qu’essence.
Le terme ontologie, comme celui de métaphysique — également inconnu d’Aristote — n’apparaît que bien plus tard, au début du XVIIe siècle, où il prend le sens de « philosophie de l’être » ou transcendantale, mais aussi de « science première ». À suivre Aristote, « Il y a une science qui étudie l’être en tant qu’être, et les attributs qui lui appartiennent essentiellement. Elle ne se confond avec aucune de ces sciences particulières, car aucune de ces autres sciences dites particulières ne considère en général l’Être en tant qu’être, mais découpant une certaine partie de l’Être c’est seulement de cette partie qu’elles étudient l’attribut »

1. À partir de cette définition, « la tradition a parfois compris cette ontologie aristotélicienne comme désignant à la fois une métaphysique générale ou des premiers principes, en charge du discours sur l’être, et une métaphysique spéciale qui traite de l’âme, du monde et de Dieu »

2. Ce dont traitent Aristote et ses successeurs, c’est moins de la « question de l’être » en tant que telle, qui demeurera fixée pour lui et ses successeurs dans sa métaphysique, que des multiples significations de l’être − l’être entendu comme étant, les catégories, l’être comme vrai, l’être par soi, le devenir − selon les distinctions repérées par Franz Brentano

3,4.
La « scolastique » reprendra cette doctrine en réinterprétant à son tour la « question de l’être » comme métaphysique générale, c’est-à-dire comme science des premiers principes, appelés aussi « transcendantaux » au sens où ils renvoient aux déterminations communes à tous les êtres. A cette métaphysique générale, on opposera la métaphysique spéciale ou « théologie »1, traitant de la question de Dieu. Parler d’ontologie, c’est donc essentiellement la distinguer de la métaphysique.

Après un bref panorama historique de l’ontologie, cet article distinguera les deux axes majeurs sous lesquels a été abordée la question du « sens de l’être », soit comme question relative à l’« être de l’étant », soit comme question relative à l’« Être comme tel » ; soit par les autres approches qui entendent dépasser cette manière de présenter l’ontologie.

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On a coutume de présenter la naissance de la philosophie et les premières interrogations sur l’être à partir des questions que les hommes se posaient à propos de leur entourage physique5.

Thalès par exemple, pose comme principe de toutes choses un élément matériel, l’eau6. C’est à savoir de quoi les choses sont faites que la pensée s’est attelée selon diverses approches, que l’on regroupe avant Platon en de multiples écoles :

L’école pythagoricienne place l’origine « dans une substance primitive dont tout est sorti comme les nombres sortent de l’unité »

5 ;
L’école éléatique avec Parménide et Zénon d’Élée pose comme vérité première le fait que ce qui est, l’être, est, et qu’il est sans négation et sans altération. Seule la doxa, l’opinion changeante ou confuse, qui nous écarte de la vérité, nous fait croire à ce qui change et donc à ce qui n’est pas. Les Éléates en vinrent à nier toute réalité matérielle, toute variété, et à ne plus admettre que l’unité absolue.

À l’opposé, Héraclite d’Éphèse soutient « que rien dans le monde ne subsiste un instant identique à soi-même. Tout change sans cesse, passant d’un contraire à l’autre, et la seule chose qui soit immuable c’est la loi de cette éternelle métamorphose ». Mais, de plus, chaque chose contient en elle-même ce qui la nie5.

C’est contre la thèse éléatique que Platon pose, dans le Sophiste, le problème du « non-être »7,N 1. L’être n’est pas un et unique, et les grands genres de l’être doivent aussi inclure l’altération et la négation.

Aristote définit l’être avant tout comme substance et de manière secondaire comme accidents de la substance (les autres catégories, qualité, quantité, relation, lieu, temps, disposition, possession…)8.

De fait, toute la pensée postérieure s’est efforcée de concilier l’affirmation héraclitéenne de l’éternel devenir avec la définition que Parménide donnait de l’être5. Être, essence, accident :

les Stoïciens distinguent ce qui existe (les Corps) du quelque chose (ti) en général (qui comprend donc aussi ce qui n’est pas, le vide, le temps et l’exprimable).

Dans l’interprétation latine d’Avicenne, l’être (ens, l’étant) est commun, univoque, entre l’être divin et l’étant créé. L’essence est indifférente à l’existence. L’essence de l’équinité est considérée comme ni existante ni non-existante, et l’existence est dès lors analysée comme un « accident de l’essence » (ce qui n’était pas le cas chez Aristote)9.

Thomas d’Aquin s’oppose à cette théorie de l’univocité de l’être, et rejette aussi une équivocité totale. Il introduit un moyen terme avec celui d’analogie. Il existe une analogie de proportionnalité (analogia entis) entre l’être de Dieu (car Dieu est l’Acte d’Être) et des substances créées qui reçoivent l’être. Mais il s’agit surtout d’une analogie de nomination. Par exemple, on peut dire que Dieu possède l’intelligence en ce qu’il possède au degré infini l’intelligence humaine.

Les Thomistes comme Suárez étendront cette théorie de l’analogie à l’être tout entier en tant qu’analogie de l’être. Les « étants » seront tous hiérarchisés intrinsèquement vers l’Être ultime, sommet de l’analogie, qui est DieuN
2.
L’« analogie de l’être » issue de Thomas d’Aquin devient un principe structurel, repris par la scolastique tardive et le début de la philosophie moderne dans la forme contemporaine du Jésuite Erich Przywara et son œuvre Analogia entis10.

Ce n’est qu’au XVIIe siècle que naît le terme disciplinaire « Ontologie » en tant que spécialité ou « metaphysica generalis »1.

On parle d’« argument ontologique » selon une avancée dès le XIe siècle, par Anselme de Cantorbéry qui prétend prouver l’existence de Dieu à partir de son concept. Formulé de nombreuses fois au cours de l’histoire, on le retrouve encore dans les Méditations métaphysiques de DescartesN 3.

Emmanuel Kant invente le terme « onto-théologie »11 pour désigner « la forme spéculative de théologie qui vise à déduire l’existence de Dieu de son simple concept »12. La Critique de la raison pure rejette les arguments onto-théologiques en considérant que l’existence n’est pas un prédicat qu’on ajouterait à un sujet, mais la position du sujet.

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Les multiples significations de l’être

L’« être » se dit en de multiples acceptions, dit Aristote au début du quatrième livre de sa Métaphysique, il énumère en ce même passage, une liste de concepts dont chacun reçoit le nom d’étant d’une façon chaque fois différente. « Telle chose est dite un étant parce qu’elle est une substance, telle autre parce qu’elle est une propriété de la substance, telle autre encore parce qu’elle est un acheminement vers la substance, ou une corruption de la substance, ou une privation des formes substantielles, ou une qualité de la substance ou bien parce qu’elle est une cause efficiente ou génératrice soit d’une substance soit de ce qui est nommé relativement à une substance ou parce qu’elle est une négation de quelqu’une des qualités d’une substance ou de la substance elle-même » rapporte Franz Brentano13,N 4.

L’impossibilité d’une science unitaire de l’être[modifier
Pierre Aubenque14 structure son gros volume consacré au problème de l’être chez Aristote autour de son échec à constituer une science « Une » de l’être (qu’il nomme philosophie première) autrement dit, à assurer un fondement sûr à sa Métaphysique. Si les multiples acceptions du mot être se disent relativement à un terme unique (pros hen), elles n’en font pas pour autant un genre ni un homonyme15.

La question du fondement

En métaphysique, chez Aristote comme plus tard chez René Descartes, le rôle du fondement est joué par la « Substance ». Mais plus généralement, rechercher le fondement ou principe c’est s’interroger sur quoi repose ultimement les choses et donc, de proche en proche, remonter jusqu’à la cause première ou premier principe non causé. Dans l’ordre de la connaissance la recherche du fondement consiste à découvrir sur quoi (l’élément solide), l’on peut s’appuyer pour commencer à penser, ainsi de Descartes qui fonde tout son raisonnement sur le « cogito », ou Heidegger qui momentanément fit fond dans Être et Temps sur une « métaphysique du Dasein

»16. La Scolastique va user, en les reformulant des quatre causes aristotéliciennes (matérielle, formelle, finale, efficiente), pour induire à l’instar d’Aristote (avec nécessité d’un premier moteur), les quatre preuves de l’existence de Dieu17.

Dans la brève période le l’« Idéalisme allemand », avec des penseurs d’envergure comme Emmanuel Kant, Fichte, Schelling, Hegel, se joue rien de moins que la « question de l’être », dans un Idéalisme qui se caractérise par une « volonté » ou une « revendication » de « Système »N 5,N 6,N 7, qui le singularise dans l’histoire de la philosophie d’après un commentaire de Gilbert Gérard18. Dans sa quête formelle, cette question du système, va conférer à l’Idéalisme allemand, son unité, par-dessus les différences de tempéraments de ces protagonistes. Des trois philosophes ce dernier commentateur considère le système hégélien comme le seul véritablement accompli.

Le Nihilisme et la Volonté de puissance de Nietzsche constitue selon Heidegger l’ultime forme du déploiement de la « métaphysique de la subjectivité » initiée par Descartes19.

Martin Heidegger appellera « Ontologie fondamentale » ou « métaphysique du Dasein » sa propre tentative dans Être et Temps d’instauration d’un fondement plus solide à la métaphysiqueN 8.

L’ontothéologie
Article détaillé : Onto-théologie.

Alors que pour Kant, qui l’aurait créé, le terme « onto-théologie » désigne simplement, une forme spéculative qui vise à déduire l’existence de Dieu de son concept, il devient loi interne de l’être chez Martin Heidegger, dans sa réinterprétation de l’histoire de la métaphysique, et ceci depuis l’origine grecque. En 1957, Heidegger20 prononce une conférence intitulée Constitution onto-théologique de la métaphysique dans laquelle « il fait ressortir le fait que toute métaphysique s’enquiert de la totalité des étants (dans leur être) et sous celui hiérarchique de l’ordre qui en détermine la raison » (Dieu, cause première), même dans le cas où elle tourne le dos à la théologie. Heidegger parle à propos de cette structure onto-théologique d’un trait « destinal » de toute pensée métaphysique21.

En raison de sa structure « onto-théologique », la métaphysique, bien avant l’introduction du christianisme22, est depuis l’origine obnubilée par la question du fondement qui vise l’étant suprême, visée qui s’accompagne, selon Heidegger, de l’« oubli » de ce qui n’est ni un étant, ni l’étantité en soi, mais l’Être même autrement appelée « différence ontologique »23.

L’analogiE
Article détaillé : Analogie métaphysique.

Pour la ScolastiqueN 9, qui a beaucoup investi ce concept, il était essentiel, en vue d’offrir, par son usage, d’envisager la possibilité d’un discours rationnel, sur l’« être suprême ». Il s’agissait d’établir solidement la métaphysique comme « science de l’être en tant qu’être », d’où le développement d’une science qui ne serait ni « univoque », ni « équivoque », à savoir« une science analogique , ou « analogie d’attribution » conçue comme le mode hiérarchique d’une participation graduelle des étants à l’être selon leur dignité »24.

Les traits constitutifs et permanents de l’ontologie métaphysique[modifier | modifier le code]
Aux traits déjà répertoriés de la métaphysique tels que la nécessité d’un fondement, la révélation de sa structure systématique avec l’analogie et l’onto-théologie, Heidegger ajoute (découvre), l’oubli de l’être et son caractère destinal.

L’oubli de l’être[modifier |
Depuis l’origine (au moins depuis Platon) la question en quête de l’être (de ses modalités), s’est substituée à la question du sens25. La conséquence la plus immédiate de cet oubli, c’est la permanence, inquestionnée dans la métaphysique, d’un fonds de concepts ontologiques, qui court à travers toute l’histoire de la philosophie, concepts tels que l’« être », la « substance », le « mouvement », le « temps », la « Vie », le « Soi » au profit d’une fausse évidence, d’un dogmatisme latent26.

Pour Heidegger, l’« oubli de l’être » commence avec la pensée de l’être comme « étant subsistant » et permanent dans la métaphysique grecque, qui se cristallise dans la Scolastique médiévaleN 10, pour être poussé à ses conséquences ultimes dans la science et la technique moderne27. Dès lors, à la suite de sa longue méditation de Nietzsche, Heidegger va éprouver l’« oubli de l’être ».

Le caractère destinal de la métaphysique

« Sous le signe de la science positive et de son application technique, cet oubli se précipite vers son achèvement, ne laissant plus rien subsister à côté de lui qui puisse bénéficier d’un être plus authentique dans quelque monde réservé au « sacré » » écrit Hans-Georg Gadamer28.

Pour Heidegger, la métaphysique n’est plus seulement une discipline philosophique, mais devient une puissance historiale, en propre, [dans son essence] qui reflète un destin de l’être29.

L’homme de la métaphysique n’a plus affaire à des « choses » (au sens de la conférence « Qu’est ce qu’une chose ? »), ni même à des objets, Gegenstand30 mais à tout ce qui dans une perspective utilitaire à vocation à entrer dans le fonds disponible, que Heidegger appelle Bestand. Or c’est tout l’étant y compris l’homme qui dans le monde moderne prend place en tant que « capital humain » dans l’horizon de l’utilité31.

La « Technique » au sens du « Gestell » ou « Dispositif », tient l’homme en son pouvoir, il n’en est nullement le maître. L’homme moderne est requis par et pour le dévoilement commettant, qui le met en demeure de dévoiler le réel comme fonds32.

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L’ontologie comme question adressée à l’Être comme tel

Heidegger en 1960.
« La démarche heideggérienne vise à délivrer l’ontologie de tout carcan métaphysique, dans une démarche phénoménologique en faisant droit à la question du sens de l’être puisé au fil de l’existence humaine, à la source du temps »33.

Retour au sens originaire de la question

La conviction que le « sens de l’être » a été oublié, s’origine chez Heidegger, dans l’idée que ce sens « de venue en présence » et non pas seulement de choses présentes, qui serait le sens véritable, a été initialement intensément éprouvé par les premiers poètes et penseurs grecs notamment Héraclite et Anaximandre (voir La Parole d’Anaximandre) et d’une manière explicite par Platon34, « en l’éclat presque insoutenable, sa venue en présence dans toute la profusion qu’abrite ce vocable ».

La métaphysique du Dasein[modifier

Dans Être et Temps, et jusque dans les toutes premières années 1930, remarque François Jaran35, Heidegger est à la recherche « d’une conception plus radicale et plus universelle de l’essence de la transcendance qui va nécessairement de pair avec une élaboration plus originaire de l’idée d’ontologie et, par là, de la métaphysique », tirée de Essence du fondement 36.

Dans cette brève période, il s’agit de se saisir de l’être à partir de l’essence métaphysique du Dasein comprise comme transcendance37.

La métaphysique n’y est plus abordée comme une branche de la philosophie, mais « comme événement dans l’existence humaine, comme quelque chose de propre et d’essentiel à la nature de l’homme ». Heidegger semble y redécouvrir le thème kantien d’une « metaphysica naturalis » qu’il va tenir pour la véritable métaphysique.

Achèvement et dépassement de la métaphysique

Le thème de l’achèvement occupera après Être et Temps, une place cardinale dans la pensée heideggerienne de l’histoire. Elle sert de pivot pour interpréter le passage de l’ère dominée par la métaphysique à l’époque où elle s’efface comme doctrine mais en pleine réalisation concrète de ses principes, à savoir l’époque de la Technique38, à l’exemple du projet nietzschéen de « renversement du platonisme ». Ainsi dans les notes rassemblées sous le titre « dépassement de la métaphysique » des essais et conférences, Heidegger dit explicitement que la métaphysique est achevée parce qu’elle a fait le tour de ses possibilités39.

À ce sujet, remarque Michel Haar38, si l’époque de la technique en est l’ultime forme, « nous ignorons encore ce que nous réserve l’achèvement de la métaphysique et nous ne pouvons à peine imaginer ce qu’inventera la domination inconditionnée ou la mobilisation totale […] qui ne font que commencer ».

Au-delà de la métaphysique, un autre commencement

Quant à l’idée d’« un autre commencement », il ne faut pas l’entendre en un sens chronologique où un « commencement » succéderait à un « autre commencement », dans un enchaînement causalN 11, car il ne fait signe vers aucune philosophie de l’histoire, ni sur l’idée d’un progrès de l’humanité ou celle d’un déclin, tout ceci appartient en propre à la métaphysique et à son besoin de « calculabilité ».

L’autre commencement prétend, par-dessus la métaphysique, reprendre source directement à l’origine, à l’écoute de la dynamique cachée de l’histoire de l’« être ». Il s’agit, de se retourner pour retrouver à travers la « Répétition », le point inaugural d’un autre chemin possible de la pensée, d’un « autre commencement ».« Le premier commencement qu’est la métaphysique n’est pas une « cause », qui à un moment donné de l’histoire, aurait l’autre commencement de la pensée pour « effet », elle est une origine, en allemand une Ursprung , qui demande à devenir plus « originaire » », écrit Martina Roesner40.

Autres ontologies
L’époque des « Visions du monde »

Dans les années 1920 et 1930 un thème dominait, en Allemagne comme en France, orchestrée par Karl Jaspers Psychologie der Weltanschuungen, la scène intellectuelle : celui de la « Vision du monde » ou Weltanschauung qui prétendait « déterminer aussi bien subjectivement comme vécu, ou objectivement en tant que monde ayant reçu une configuration réelle » écrit Jean Greisch41. Certains, comme Edmund Husserl et Martin Heidegger, se sont opposés à cette réduction; « la philosophie en tant qu’ontologie, prend l’être pour unique et véritable thème directeur ce qui l’oblige à exclure « la Vision du monde » de son domaine »42.

L’ontologie dialectique de Lavelle

Au début du XXe siècle, un métaphysicien français relance le problème de l’être repoussé par l’université. Louis Lavelle développe à partir de 1912, une ontologie de la présence totale de l’Être conçu comme Acte, c’est-à-dire comme une liberté pure. Dans son activité réflexive, la conscience humaine découvre son centre opératoire qui est son acte d’être et derechef un Acte qui la dépasse et auquel elle participe : c’est l’intuition participative de l’Être « partout présent tout entier » en chaque point de l’univers.

L’Être lavellien ne doit pas être compris comme un étant mais comme la totalité à partir de laquelle tout étant prend son sens. Par conséquent, Lavelle échappe à la critique heideggerienne de l’oubli de l’Être. On peut comprendre la présence totale comme un mille-feuille qui ne cesse d’être approfondi par l’activité réflexive. L’Être, au départ vague et indéterminé, doit être participé et se présente comme un horizon que l’on ne peut pas perdre de vue sans s’annuler soi-même.

À l’aide d’une méthode que Lavelle dénomme dialectique réflexive, il ne cessera d’analyser notre relation à l’Être d’abord à travers l’analyse déductive du sensible43, puis dans sa grande Dialectique de l’éternel présent (1928-1951). Le deuxième volume de cette dialectique, De l’acte (1937), est la synthèse majeure de Lavelle.

Ontologie analytique

Jeremy Bentham dans son Of Ontology propose d’analyser ce qui existe en appliquant le Rasoir d’Ockham et de réduire certaines entités à des fictions logiques qui n’existent que de manière secondaire (de même qu’une addition n’est pas une entité supplémentaire au-dessus de ses membres). Ce projet logique de parcimonie et de paraphrase (de retraduction logique) a joué un rôle important dans l’ontologie de la philosophie analytique.
Bertrand Russell a commencé par une ontologie proche de la Théorie des objets de Alexius Meinong et il admet au départ toute entité, les universels, les ensembles et même les entités possibles. Puis il développe une méthode de paraphrase (cf. sa théorie des descriptions) pour ne maintenir que deux types d’entités, les particuliers (qui peuvent s’analyser comme événements et non pas comme objets) et les universaux (Russell est toujours resté opposé au nominalisme de la tradition de l’empirisme). Par la suite, il réduit même les événements particuliers à des « faisceaux » de qualités et n’admet plus que ces qualités.

Willard Van Orman Quine dans son article « On what there is » a repris le terme d’ontologie pour désigner ce qui existe selon une théorie (on peut ainsi parler de l’ontologie du calcul des probabilités ou de l’ontologie de la théologie). Il formule un critère logique pour préciser ce qu’une théorie affirme comme existant et ce dont elle parle sans vouloir impliquer que cela existe.

Ce critère d’engagement ontologique est la quantification en logique (au sens de la théorie des quantificateurs en logique). « Être c’est être la valeur d’une variable liée ». Si une théorie quantifie sur des entités (en logique, dit qu’il est vrai pour quelques entités ou toute entité), la théorie affirme leur existence. Si une théorie peut réellement trouver une construction logique pour éviter cette quantification, la théorie n’affirme rien.

Cela a plusieurs conséquences générales. La logique du premier ordre ne quantifie que sur des individus et pas sur les propriétés mais une logique du second ordre serait engagée à un réalisme des propriétés et ensuite à des problèmes d’identité de ces propriétés. La logique modale sous sa forme quantifiée affirme l’existence de mondes et d’individus possibles.

L’anarchisme ontologique d’Hakim Bey

Dans l’Art du Chaos d’Hakim Bey, l’auteur consacre une partie à une description de l’anarchisme ontologique, qui est en fait une doctrine issue de la tradition de l’anarchisme individualiste prônée par Max Stirner. Il s’agit d’un constat, qui partant de l’échec du langage, tord le cou aux doctrines et prône de toutes les abandonner, en combattant les fantômes de Stirner, tel que l’État, la Patrie et l’Anarchie en tant qu’abstraction, pour en faire un chaos guidé par l’Amour Fou et une passion effrénée pour la Vie.

L’ontologie de Cornelius Castoriadis

Castoriadis s’appuie sur une connaissance approfondie de l’héritage philosophique occidental et intègre dans sa réflexion les acquis les plus récents. L’ontologie de Castoriadis se présente sous la forme de deux affirmations complémentaires :
Le monde se prête indéfiniment à des organisations « ensidiques »N 12. Traduite en langage courant, cette expression renvoie à un univers qu’on pourrait appeler cartésien, où chaque objet peut être identifié et classifié en termes « clairs et distincts », et où les relations entre les objets ou classes d’objets relèvent de la pure logique. C’est typiquement l’univers que prend en charge l’entreprise scientifique.

Le monde n’est pas épuisable par ces organisations. On laisse toujours échapper quelque chose du réel si on se borne à une appréhension de type ensidique. Il existe dans tous les domaines du réel une première strate ou strate naturelle qui se plie à des organisations ensidiques, mais une autre strate sous-jacente, partout présente, reste insaisissable en termes de logique ensidique. Cette strate que

Castoriadis désigne souvent par les termes de chaos, abîme, ou sans-fond est en même temps le siège de la puissance créatrice immanente à ce qui est. Création, sous la plume et dans l’esprit de Castoriadis, ne signifie pas que quelque chose est produit à partir de rien. Telle qu’il l’entend, elle signifie apparition au cours du temps de nouveaux modes d’être tels que la vie d’abord et l’être-homme ensuite.