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LA CHANSON «LÂCHE-MOÉ PAS» DE MON AMI ET PARTENAIRE DE RECHERCHE MICHEL LE CONCIERGE CONSTITUE L’APOTHÉOSE DE L’ENGAGEMENT D’UN RÊVEUR BIG-BANG AU SENS OÙ LE PASSAGE POÉTIQUE DE LA CHANSON DU CAMIONNEUR (PIERROT VAGABOND) À CELLE DE MICHEL RACONTE LE PASSAGE DU RÊVE DE L’ÊTRE AU COEUR DE L’ONTIQUE (CAMIONNEUR) À SON ENGAGEMENT HORS DE TOUTE TRICHERIE D’UN RÊVE EN ACTION AU COEUR MÊME DE L’ONTIQUE DE LA CONDITION HUMAINE (MICHEL LE CONCIERGE.

LÂCHE-MOÉ PAS
(Michel le concierge)

pense à moé… qui pense à toé…
Ta route est longue…. comme la journée…
j’travaille aussi… de mon côté….
du lundi jusqu’au vendredi
Renaud, Ruby, la belle Charlotte aussi…
apprennent la vie…. à la garderie…

J’pense à toi… qui pense à moé…
au milieu de l’avant-midi…
je t’imagine… à l’épicerie…
tu l’sais que j’aime ben ça travailler
pis qu’ça m’ferait rien…. de tout payer
si je pouvais…. je le ferais…

REFRAIN

lâche-moé pas…. lâche-moé pas…
je t’aime… je t’aime… non j’te lâcherai pas…
j’te lâcherai pas… j’te lâcherai pas…
je t’aime je t’aime… non j’te lâcherai pas…

On vient juste de commencer…
on peut pas s’plaindre… tout est payé
sauf le crédit… qu’arrête pas d’augmenter…
on a toute la vie en avant…
que j’suis fier… avec toé d’être parent…
avec toé… d’aimer nos trois enfants….
j’ai ben hâte,,, à soir pour souper…
de te revoir… et de vous embrasser…
d’faire à manger… pour toute la trallée

REFRAIN

j’ai tombé… tombé encore tombé
toujours tu m’aides à me relever
sûr que c’est toé…. c’est toé la charité…
Pour ma part… j’essaye d’être le plus fort
pour te dire… confiance sur toutes les bords
pour te dire… combien je t’adore…

penses à moé… qui pense à toé
t’es le cœur de toutes mes journées
avec les p’tits…. le cœur de toute ma vie…

REFRAIN FINAL

Michel le concierge

———————

LE CAMIONNEUR
(Pierrot vagabond)

29 janvier 2009 – 19 h 47 min

COUPLET 1

j’suis su l’camion 60 heures par semaine
j’t’aime

des fois j’triche un peu
j’fais des heures pour nous deux
on dormira plus tard
quand on s’ra des beaux vieux

moi je vis juste pour toé
j’ai hâte à fin de semaine
j’t’aime

de cogner du marteau
quand tu fais du gâteau
t’es si belle au fourneau
mais j’veux mieux pour ma reine

REFRAIN

suffit qu’tu m’dises
que tu veux changer la cuisine
enlever l’comptoir à melamine

pour que la route
entre La Tuque et Trois-Rivières
soit la plus belle de l’univers

COUPLET 2

j’dors dans l’camion
4 nuits par semaine
j’t’aime

3 heures du matin
réveille par la faim
mon p’tit lit dans cabine
est ben trop grand pour rien

j’ai des idées
pour la salle à manger
j’t’aime

j’ai ben hâte d’en jaser
autour d’un bon café
j’ai acheté les néons
ceux qu’tu m’avais d’mandés

COUPLET 3

j’suis sul’camion
quand la neige a d’la peine
j’t’aime

quand le vent trop jaloux
la garoche entre mes roues
j’ai autour du c.b.
un vieux chapelet jauni

tu m’l’as donné
en pleurant comme une folle
j’t’aime

parce que t’es ben croyante
pis t’as peur quand y vente
à soir ton camionneur
rentrera plus d’bonne heure

REFRAIN FINAL

suffit qu’tu m’dises
qu’ c’est ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en mélamine

te lèvent dans airs
entre La Tuque et Trois Rivières
toi la plus belle de l’univers

suffit qu’tu m’dises
qu’c’est ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en mélamine

te lèvent dans airs
loin de la Tuque et Trois Rivières
toi la reine de mes je t’aime
toi la reine de mes je t’aime

Pierrot
vagabond celeste

————-
sur Google

Marlene la jardinière,
Michel le concierge
Pierrot vagabond

SUITE DE L’HISTOIRE DU TÉLÉPHONE ENTRE PIERRE ANGERS, L’ARCHIVISTE REMARQUABLE DES CONTRETEMPS ET PIERROT

À
Pierre Rochette

fév 23 à 7:55 PM

Bonsoir Pierre,
Désolé de ne pas avoir été au domicile pour te parler. Je viens d’entrer chez ma copine après avoir été patiner au parc Lafontaine. Je vais souvent à Montréal et, sachant ton aversion pour le téléphone, je suggère une rencontre en ville ou mieux, je te prends au métro Longueuil pour t’amener chez moi pour jaser, te montrer l’inventaire des enregistrements des Contretemps et avoir tes idées pour ce montage que je souhaite faire pour les retrouvailles de 70 ans. En montage vidéo et sonore, je souhaite reconstituer l’histoire du groupe à savoir des ses les origines, de sa formation, de son âge d’or et de son déclin.

Je tiens à avoir le plus possible l’imput de chacun. Dans ton cas, j’aimerais entre autre que tu me rappelle tes souvenirs de jazz, l’influence de ton père et ce qui t’a amené à la chanson.

Espérant te lire bientôt,

Pit

p.s. Le seul hic de cette version de jazz café est que, même si on t’entend, la prise de son ne met pas ta voix au même niveau que celui des filles, pourtant tu en étais l’âme

——————–

wowwwwwwwwwwwwwwwwwwwww
j’adore les rencontres un à un
j’ai tellement besoin de te connaître
car mon oreille n’a jamais été aussi heureuse
d’être disponible à la singularité de l’autre….
surtout la tienne….
car faut le faire.. être une mémoire aussi
loyale à notre rêve du passé….

alors ton plan de match sera le mien
j’aime bien l’idée qu’on aille chez toi ensemble
ta journée sera la mienne aussi

tu sais…
j’ai beaucoup souffert de faire de la scène durant 32 ans alors que je ne rêvais que de recherches intellectuelles… quand on me reoonnaissait sur la rue
je prenais 2 jours à m’en remettre:))))))))))))))))))))))))
je me cachais constamment.,…

de là le vagabondage
pour fuir d’une ville à l’autre la facticité illusoire
qui vient de l’anachronisme de la posture publique:))))

pour moi
me retrouver sur scène avec les Contretemps LE 15 juin 2019 constitue pour moi aussi un dilemme difficile psychologiquement.

car Raymond-Louis a eu l’intelligence de me le demander avec une de ses phrases dont il a le secret:

Pierrot pourrais-tu m’aider à réaliser mon rêve?
et moi de dire
oui, bien sur…

et lui de dire… j’aimerais organiser une f^¸été pour mes 70 ans et que les Contretemps soient sur scène…
j’ai ri de bon cœur devant l’élégance de Raymond-Louis

comment dire non:))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))) malgré la phobie de devenir public une fois de trop:))))

mais en même temps
quelle belle occasion de nous célébrer
toute notre gagne pour ne pas avoir triché
avec notre rêve de jeunesse:))))))))))))))))))))))))…

oh combien merci d’avoir saisi qu’un simple appel téléphonique ca me prend des jours avant de me décider à le faire et entre autres, je ne peux signaler moi-même:)))))))))))))))))))))))

de là l’idée de fixer un jour, une heure,
j’ai demandé à Gaelle, (une doctorante exceptionnelle)
de signaler pour moi et de tenir le tél:))))))))))))))))

bien content de ne plus avoir à m’en resservir:)))
alors, j’ai bien hâte à ce moment d’amitié entre nous

a ta disposition et bienheureux de l’être

Pierrot

« WOW-T=2.7K?» DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) CONSTITUE LA MISE EN FORME VIRALE D’UNE MÉTAPHYSIQUE PERSONNALISTE FONDÉE SUR LES AUDACES DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS (MICHEL LE CONCIERGE) DANS LE BUT DFE FONDER UNE ONTOLOGIE ABDUCTIVE CONSTRUCTIVISTE (LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE)

Plus je réfléchis à l’archétype hologrammique de Marlene la jardinière, en dialogue enrrant poétique avec celui de Giono, «l’homme qui plantait des arbres», plus j’intuitionne que la résolution métaphysique de la philosophie d’en bas (Michel le concierge) versus la philosophie d’en haut (Pierrot le vagabond céleste) passe, non pas par une ligne de démarcation entre la science et la pseudo-science (Carnap), ni par une précarité historique de concepts contextualisés (Spengler), ni même par la mise en personnalisme de la question du jeu de langage (Wittgenstein) ou celle de l’être par la préscéance du dasein (Heidegger),

mais étonnamment par l’incroyable poésie
de l’ontique qui surgit dans le jardinage même
de Marlene où la beauté du monde danse
une farandole
entre la philosophie, l’ontologie, l’épistémologie
la métaphysique, farandole  qui rejoint paradoxalement
cette puissance invention quanti-cosmologique
implosant dans la chanson
lâche-moé pas de Michel le concierge
comme dans celle du camionneur par Pierrot vagabond,

parce que…
racontant dans des mots du langage quotidien
un engagement à ne pas tricher
avec son rêve big-bang
avant toute conceptualisation du réel
provoquée par l’émergence même de ce rêve big-bang
tel que peut l’intuitionner le dépassement même de la métaphysique (wow-t=2.7k?) par la synchroni-vie-té du multivers
issue de toute non-tricherie personnaliste (philosophique d’en haut) autant que personnalisée (philosophie d’en bas).

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LÂCHE-MOÉ PAS
(Michel le concierge)

pense à moé… qui pense à toé…
Ta route est longue…. comme la journée…
j’travaille aussi… de mon côté….
du lundi jusqu’au vendredi
Renaud, Ruby, la belle Charlotte aussi…
apprennent la vie…. à la garderie…

J’pense à toi… qui pense à moé…
au milieu de l’avant-midi…
je t’imagine… à l’épicerie…
tu l’sais que j’aime ben ça travailler
pis qu’ça m’ferait rien…. de tout payer
si je pouvais…. je le ferais…

REFRAIN

lâche-moé pas…. lâche-moé pas…
je t’aime… je t’aime… non j’te lâcherai pas…
j’te lâcherai pas… j’te lâcherai pas…
je t’aime je t’aime… non j’te lâcherai pas…

On vient juste de commencer…
on peut pas s’plaindre… tout est payé
sauf le crédit… qu’arrête pas d’augmenter…
on a toute la vie en avant…
que j’suis fier… avec toé d’être parent…
avec toé… d’aimer nos trois enfants….
j’ai ben hâte,,, à soir pour souper…
de te revoir… et de vous embrasser…
d’faire à manger… pour toute la trallée

REFRAIN

j’ai tombé… tombé encore tombé
toujours tu m’aides à me relever
sûr que c’est toé…. c’est toé la charité…
Pour ma part… j’essaye d’être le plus fort
pour te dire… confiance sur toutes les bords
pour te dire… combien je t’adore…

penses à moé… qui pense à toé
t’es le cœur de toutes mes journées
avec les p’tits…. le cœur de toute ma vie…

REFRAIN FINAL

Michel le concierge

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LE CAMIONNEUR
(Pierrot vagabond)

29 janvier 2009 – 19 h 47 min

COUPLET 1

j’suis su l’camion 60 heures par semaine
j’t’aime

des fois j’triche un peu
j’fais des heures pour nous deux
on dormira plus tard
quand on s’ra des beaux vieux

moi je vis juste pour toé
j’ai hâte à fin de semaine
j’t’aime

de cogner du marteau
quand tu fais du gâteau
t’es si belle au fourneau
mais j’veux mieux pour ma reine

REFRAIN

suffit qu’tu m’dises
que tu veux changer la cuisine
enlever l’comptoir à melamine

pour que la route
entre La Tuque et Trois-Rivières
soit la plus belle de l’univers

COUPLET 2

j’dors dans l’camion
4 nuits par semaine
j’t’aime

3 heures du matin
réveille par la faim
mon p’tit lit dans cabine
est ben trop grand pour rien

j’ai des idées
pour la salle à manger
j’t’aime

j’ai ben hâte d’en jaser
autour d’un bon café
j’ai acheté les néons
ceux qu’tu m’avais d’mandés

COUPLET 3

j’suis sul’camion
quand la neige a d’la peine
j’t’aime

quand le vent trop jaloux
la garoche entre mes roues
j’ai autour du c.b.
un vieux chapelet jauni

tu m’l’as donné
en pleurant comme une folle
j’t’aime

parce que t’es ben croyante
pis t’as peur quand y vente
à soir ton camionneur
rentrera plus d’bonne heure

REFRAIN FINAL

suffit qu’tu m’dises
qu’ c’est ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en mélamine

te lèvent dans airs
entre La Tuque et Trois Rivières
toi la plus belle de l’univers

suffit qu’tu m’dises
qu’c’est ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en mélamine

te lèvent dans airs
loin de la Tuque et Trois Rivières
toi la reine de mes je t’aime
toi la reine de mes je t’aime

Pierrot
vagabond celeste

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Marlene la jardinière,
Michel le concierge
Pierrot vagabond

BRILLANT COMPTE-RENDU DE NOTRE CONVERSATION DU VENDREDI MIDI PAR ARNAUD CHAUCHOY….

A C. <achauchoy@gmail.com>

À
Pierre Rochette

Aujourd’hui à 13 h 45

2019-02-22

Pierrot et la métaphysique personnalisée. La métaphysique est une sorte de fiction personnalisée. Un histoire que l’on se raconte à soi-même et aux autres.

Le métaphysicien oeuvre d’art Pierrot Rochette est avant tout un stratège qui une fois ayant consulté ses tacticiens ( philosophes, dictionnaire de l’épistémologie), et prenant acte de leur difficulté à répondre à une situation inattendue et incontournable trouve par lui-même une solution inusitée a un problème posé (Churchill et les bateaux de pêche, attaque d’une dune en rang serré pour imiter une ombre).

WOW-T=2.7K? sous la chanson du camionneur vendue à 300 000 exemplaires fait partie de la stratégie abductive d’ouvrir un nouveau champ de pensée . Tout comme la construction d’un univers hologramique de Marlène la jardinière présenté dans un show case a Fred Pellerin est probablement dans une intention d’activation d’une synchronivité entre le conteur et la métaphysique personnalisée de l’équipe de recherche.

Une pensée devrait être aimée en tant qu’objet et non pour le sujet l’ayant écrite dont la posture laisse des traces dans lesquels chacun veut alors mettre ses pas , tout comme l’enfant veut marcher dans l’ombre de son père en mettant ses pieds dans les chaussures de celui-ci. Cela ne le fera pas grandir plus vite. Les plus grand métaphysiciens sont ceux qui ont une pensée juste (respectueuse de l’environnement social et matériel ?) et à partir d’eux mêmes : la femme qui a confiance en sa capacité d’accoucher sans un médecin, le sculpteur vivant au fond des bois.

à suivre….

merci Arnaud….
quel beau geste d’amitié que nos conversations du vendredi midi

L’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE DE «MARLENE LA JARDINIÈRE» EST SI REMARQUABLE À CAUSE DE LA PERSONNALITÉ-JARDIN DE MARLENE (AUTANT POUR SES ÉTUDIANTS QUE POUR SES PLANTES) QUE JE LA SITUERAIT L’AUTRE BORD MÊME DE LA FRONTIÈRE MÉTAPHISIQUE FIXÉE PAR LA LIGNE DE DÉMARCATION (CARNAP) ENTRE LA SCIENCE ET LA PSEUDO-SCIENCE, AU SENS OÙ SA POÉSIE-GIONO (L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES) JARDINE L’ÊTRE AU COEUR MÊME DE L’ONTIQUE… LA MÉTAPHYSIQUE DU QUOTIDIEN DEVENANT AVEC MARLENE LE SECRET D’UNE FORCE QUANTIQUE-COSMOLOGIQUE ANCRÉ AU COEUR MÊME DE SON INTENTION OEUVRE D’ART DE PRENDRE SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE SANS INTÉRÊT CACHÉ

Walter Scheidler
au-delà de la métaphysique
traduction de Line Soryano.
p. 159-160
extrait

Spengler comprend la métaphysique comme l’émanation D’UNE PERSONNALITÉ ET D’UNE COMMUNAUTÉ et renoue ainsi avec le dernier développement de l’ambition moderne de renouveau.

Nietzsche voyait dans la métaphysique UNE LUTTE DE POUVOIR par laquelle plusieurs sont tenus sous l’influence d’un seul: Le métaphysicien inaugure une ère nouvelle, et maintient son influence DES MILLÉNAIRES APRÈS SA DISPARITION PHYSIQUE.

D’après ces réflexions, le discours philosophique est ancré DANS UNE PUISSANCE PERSONNELLE; le secret de sa force réside dans sa subjectivité.

On ne découvrira l’essence du philosopher que si l’on garde à l’esprit L’HISTORICITÉ DE SON ORIGINE ET LE RELATIVISME DE SON CONTENU…

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COMMENTAIRE

Sans épistémologie sévère (j’ai lu 2 fois le 800 pages du dictionnaire épistémologique de Nadeau) toute exploration métaphysique me semble un piège de naïveté.

Mais une fois acquis le corpus épistémologique du dictionnaire Nadeau, cet fragment de l’introduction du déclin de l’Occident de Spengler me semble une balise importante quand on tente métaphysiquement (quanti-cosmologiquement) de dessiner l’avenir d’une vision de l’être comme être.

La grande erreur du métaphysicien porte «… sur la durée de ses découvertes. Il oublie que toute idée VIT DANS UN UNIVERS HISTORIQUE, dont elle partage par conséquent le destin éphémère. Il s’imagine que ses hautes pensées ONT UN OBJET INVARIABLE, que les grands problèmes sont les mêmes en tout temps et qu’on finira par leur donner une réponse unique.»

Ainsi, personnaliser métaphysiquement des découvertes quanti-cosmologiques (wow-t=2.7k?) dans la forme d’un archétype hologrammique en action de la beauté du monde me semble de la même valeur pédagogique que «l’homme qui plantait des arbres de Giono).

L’entrée de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) passe par l’archétype hologrammique de Marlene la jardinière comme l’entrée de la non-tricherie au cœur même de la vie personnelle œuvre d’art passe par l’archétype hologrammique de Michel le concierge.

En ce sens, Pierrot, le vagabond céleste peut faire bouger la ligne de démarcation entre la science et la métaphysique parce que d’un côté Michel y habite avec sa philosophie d’en bas et que de l’autre côté, Marlene y jardine avec sa poésie d’en haut.

La métaphysique du 21eme siècle partira des tombes des enfants morts de faim et de blessures de guerre, ce que ni la science (avec sa logique de calcul) ni la métaphysique (avec sa fiction de l’imagination pure) ne peut se vanter de comprendre encore.

L’errance poétique traversera les deux mondes comme on traverse l’éternité en marchant la neige et le vent (le vagabond céleste)

sur you tube  Michel je concierge

COMMENTAIRE DE GAELLE ETEME AU SUJET DU DERNIER BLOGUE

woaw j’aime ce post. Beaucoup plus précis portant une intrigue “d’où kantent la grande question des institutions à naître autour des tombes d’enfants morts de faim et de blessures de guerre” .

C’est la première fois (depuis que je te lis) que tu introduis dans ta propédeutique les destinataires de ton propre rêve big bang . Merci d’avoir apporter du soleil à l’ombre de mes paupières. Il me semble que j’y vois plus beau.

Gaëlle

UNE VIE NANO-CITOYENNE-PLANÉTAIRE OEUVRE D’ART VIT AVEC LES YEUX DU MULTIVERS BRAQUÉS COMME UN TÉLESCOPE SUR LA BEAUTÉ INOUIE DE SON RÊVE BIG-BANG D’OÙ RESSORTENT LES QUATRES QUESTIONS DE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, FONDEMENT OTIQUE-ONTOLOGIQUE MÊME DE LA CINQUIÈME QUESTION, CELLE DE L’HUMANITÉ QUANTO-COSMOLOGIQUE: «COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?»

Ìl suffit d’un rêve big bang sur terre pour faire surgir un champ constellaire à l’intérieur duquel flottent des archétypes hologrammiques ( ex: Marlene la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond) dont la dynamique des arc-en-ciel dessinent à la fois des îles de sens (!/?) d’òu Kantent la grande question des institutions à naître autour des tombes d’enfants morts de faim ou de blessures de guerre

WOW-T=2.7K?

À SUIVRE…
sur Google
Marlene la jardinière,
Michel le concierge,
Pierrot vagabond

QU’EST-CE QU’UN RÊVE BIG BANG?…. POUR ANALOGISER UNE TRÈS BELLE PHRASE DE FITCHE À PROPOS DU COMMENCEMENT DU PHILOSOPHER FAIT DE QUELQUES FIGURES HISTORIQUES QU’ON APPELLE DES PHILOSOPHES….« VENUE DE NULLE PART, INVISIBLE À TES YEUX COMME À CEUX DE TOUT MORTEL UNE ÉTINCELLE TOMBE EN TOI, QUI TE SAISIT VIOLEMMENT ET TE MÈNE JUSQUE DANS CES PROFONDEURS ÉNIGMATIQUES, SANS QUE TU SACHES COMMENT TU ES ARRIVÉ LÀ»

Pour un rêveur big bang, la survie reliée au prochain lunch associée au -t (moins la tricherie) du wow-t=2.7k? entraîne l’enchantement relié à la synchroni-vie-té que seul un champ constellaire permet d’encoder quanto-cosmologiquement autant que nano-citoyenneté-planétairmeent, le tout déployé dans un sans-gêne rieur d’un dénuement de biens matériels objectivé par l’essence des êtres au cœur ontique des invisibles.

Par exemple, quand j’étais vagabond… je m’étais juré de ne jamais demandé ni à manger ni à dormir pour protéger ma question philosophique:

SI JE PRENDS SOIN DE L’UNIVERS
EST CE QUE L’UNIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI?

^Ce qui ne m’a pas empêché d’avoir mo petit côté Ulysse….. On m’avait donné une gourde…. quand elle était vide… et que je voulais de l,eau… j’attendais de voir une personne humaine dans son jardin et je lui disais… «Pourrais-je vous emprunter un peu d’eau?»… elle ressortait de sa maison en me disant: «Un petit biscuit avec ça?» et moi de lui répondre… Un vagabond n’a pas le droit de demander…. mais aussi pas le droit de refuser….

c’est ainsi qu’aujourd’hui j’ai sur ma table une boîte de biscuits au thé en petits paquets de 4 enveloppéséé Quand un jeune chercheur en maîtrise vient me voir… et me demande… Est-ce que tu es un bon chercheur? je lui répond: Non mais j’ai des vrais bons biscuits…

Ce sont les biscuits qui sauvent ma soif d’anonymat car ils se disent… ce vieux Monsieur doit être un très mauvais chercheur quand même ses biscuits ne sont pas très bons:)))))))))))))))))))

à suivre…

TOUT CHAMP CONSTELLAIRE SURGIT D’UN RÊVE BIG BANG D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART DONT LE -T (NON-TRICHERIE) PROTÈGE SA ROUTE VERS SON RÊVE DE TOUTE ULSTENSILAIRE INESSENTIEL DE LA FACTICITÉ TOXIQUE… LE CHAMP CONSTELLAIRE DU VAGABOND CÉLESTE SE RETROUVE DONC PRESQU’EN CONTRADICTION AVEC LE CHAMP DE FORCE DE BOURDIEU EN SOCIOLOGIE.

Champ

Paul Dirkx (Université de Nancy)

Définition

Le concept de champ a été élaboré par le sociologue français Pierre Bourdieu (1930-2002) en tant qu’élément-clef d’un modèle théorique cohérent, dont la validité doit être testée à chaque nouvel usage. Aussi ce concept a-t-il pour caractéristique première de ne pas pouvoir être défini, au sens de délimité, fixé une fois pour toutes. Il désigne toute partie de l’espace social ayant acquis un degré d’autonomie suffisant pour reproduire elle-même (autos) la croyance dans le bien-fondé de son principe fondateur (nomos, par exemple le nomos « guérir pour guérir » tel que le serment d’Hippocrate l’institutionnalise dans le champ médical). Autrement dit, conditionnée par une indépendance relative envers les contraintes externes (religieuses, politiques, économiques, médiatiques), l’autonomie d’un champ est sa capacité interne à se doter soi-même d’un principe de différenciation et d’auto-organisation (Bourdieu, 1992, p. 93). Ce principe est le produit d’un processus d’autonomisation porté par des générations d’agents dont les habitus (systèmes de dispositions à la pensée et à l’action) les y ont toujours davantage inclinés. Un champ est ainsi le lieu de rencontre entre cette tendance à l’émancipation et un agent disposé à l’incarner à un certain degré (Bourdieu, 1992, pp. 356-359). Il est structuré comme un système relationnel et différentiel (champ de forces) où chaque agent occupe une position plus ou moins dominante/dominée et plus ou moins innovante/conservatrice liée à son capital accumulé de légitimité spécifique (capital symbolique). En y entrant, l’agent entre de fait dans la lutte généralisée pour le monopole de la définition légitime du nomos du champ (champ de rapports de force et de luttes). Sa disposition à s’investir dans le « jeu » (illusio) varie selon l’état du champ et selon le capital spécifique de l’agent, lui-même lié à la série de positions qu’il a déjà investies (trajectoire). Pour la littérature, cela signifie que le champ littéraire est le lieu d’une lutte pour la définition de « l’écrivain » (véritable) ou de « la (vraie) littérature ». Cette lutte distinctive se fait à coups de publications et d’interventions médiatiques et/ou artistiques (interviews, happenings, spectacles, expositions, performances diverses, etc.), qui fonctionnent comme autant de prises de position. Le champ des positions se double ainsi d’un champ de prises de position aux structures homologues : par exemple, dans tel ou tel état du champ, la structure des rapports de force entre écrivains est plus ou moins congruente de la hiérarchie des genres qu’ils pratiquent. Cette homologie s’inscrit en faux contre toute conception de la littérature comme système fermé de textes mû par un principe d’autogénération. En outre, la différenciation entre le pôle autonome et le pôle hétéronome du champ est à l’origine d’un sous-champ de production restreinte (pour les pairs) et d’un sous-champ de grande production (destinée au grand public).

Historique des emplois

Il s’ensuit aussi que le principe du changement littéraire et donc de l’histoire littéraire se trouve dans le champ. Celui-ci est au fondement de toutes les productions et de toutes les évolutions littéraires, lesquelles sont autant d’« effets de champ ». Habité par des agents non interchangeables car diversement socialisés, le champ ne détermine pas leurs pratiques d’écriture, de lecture, etc. à la manière de quelque infrastructure (éventuellement médiatisée, comme chez Lucien Goldmann, par la « vision du monde » de leur groupe social), mais il est ce niveau médiateur et exerce sur leurs pratiques un effet de réfraction ou de « prisme » (p. ex. Bourdieu, 1980, p. 219 ; voir Viala, 1988) en tant que système de contraintes à la fois objectives et incorporées. Le chercheur doit reconstituer les structures de ce système tout en le rapportant, sur un plan macrosocial, aux champs dont il dépend à l’intérieur du champ du pouvoir, qui rassemble tous les agents dominants dans leurs champs respectifs. Il ne peut être complètement compris qu’en l’étudiant dans cette perspective intégrée, à l’aune des propriétés générales des champs, dont il n’est qu’un exemple parmi d’autres mais animé par un nomos à lui spécifique. Mais cela n’empêche pas ses agents, qui ont évolué et continuent d’évoluer dans d’autres champs (la « multipositionnalité » selon Boltanski), d’importer sans cesse en son sein des pratiques et des logiques exogènes, issues des champs (économique, politique, etc.) dont il a eu et continue à s’émanciper. Son degré d’autonomie peut être mesuré à sa capacité à censurer, sans jamais parvenir à les neutraliser complètement, ces manières de voir et de faire hétéronomes, ce qui signifie que la reconstitution des habitus (des écrivains, de leurs éditeurs, de leurs critiques, etc.) fait partie intégrante de l’analyse des pratiques littéraires (Bourdieu, 1966).

Depuis les premières applications du concept (Ponton ; Charle 1979), la plupart des travaux se sont inscrits dans une optique plutôt macrosociale, amenant à refonder l’histoire littéraire sur les bases moins étriquées qu’appelait de ses vœux Gustave Lanson au début du xxe siècle. Ainsi, Alain Viala a montré à quel point l’autonomisation s’accélère au xviie siècle, jusqu’à y voir les prémices du champ littéraire français advenu vers 1850 (Viala, 1985). Mais en 1992, Pierre Bourdieu fait paraître Les règles de l’art (Bourdieu, 1992)qui, dépassant l’opposition entre lecture interne et lecture externe, montre que la sociologie est à même de mettre l’enquête proprement sociologique au service d’une lecture du texte en tant que texte proprement littéraire. Il s’agit de reconstruire le point de vue de l’écrivain pour comprendre ce qui, dans l’espace de possibles (stylistiques, narratifs, etc.) qu’est le champ à tel moment, l’a amené à écrire telle œuvre de telle manière. Ce livre achève d’inciter de nombreux chercheurs à faire mentir la réputation d’une sociologie de la littérature empêtrée dans le piège du reflet (Voir la notice consacrée à ce concept) ou incapable de se mesurer à la textualité littéraire. À partir de 1993, Alain Viala lance une « sociopoétique », qui analyse les options poétiques des écrivains comme des effets de champ (p. ex. Viala, 1993).

Usages actuels et applications récentes

La notion de champ littéraire est aujourd’hui assez répandue au sein des études littéraires, même si, en France, la tradition lettrée continue de se montrer réticente (Martin). Mais cette expansion ne s’est faite qu’au prix d’un affaiblissement du concept qui, souvent, n’est plus guère qu’un synonyme de « système », « configuration » ou « domaine ». C’est que son usage se heurte à son manque de légitimité en tant que concept perçu comme exclusivement sociologique, mais aussi à la cohérence du modèle heuristique dont il relève : y recourir implique de donner au moins droit de cité aux concepts d’autonomie, d’habitus ou encore d’illusio (Voir les notices consacrées à ces concepts). Du côté de la sociologie, certains travaux modifient également sa portée, en le définissant sans tenir compte de son nomos ou en le dissociant de l’habitus de ses agents. Dans ses dernières recherches, Bernard Lahire en vient à situer l’essentiel des déterminants de la « création » de Franz Kafka dans le « hors-champ » et depuis l’enfance, en lien avec une « problématique existentielle » qui anime cet écrivain (Lahire, 2010a). Nathalie Heinich développe une sociologie « pragmatique » ouverte à la psychanalyse, où le concept d’identité occupe une place centrale : la relation triangulaire entre l’auto-perception, le jugement de l’autre et la « représentation » (de soi à l’autre) permet de mieux cerner la dynamique identitaire de l’écrivain comme vecteur de sa créativité et de sa légitimation (Heinich 1999, 2000). Œuvrant fermement à concilier approche sociologique et analyse de texte, Jérôme Meizoz observe que des écrivains aux dispositions esthétiques, politiques, etc. similaires présentent parfois d’étonnants écarts de manières d’être et d’écrire et conclut à l’existence d’une « marge d’auto-création » dans l’« acte créateur » (Meizoz, 2007, pp. 187 & 32). Aussi complète-t-il la notion d’habitus par celle de posture (Bourdieu, 1966, p. 882 ; Viala, 1993, pp. 216-217) qu’il définit comme l’ensemble de manières, verbales et non verbales, d’investir une position dans le champ, autrement dit « l’“identité littéraire” construite par l’auteur lui-même » (Meizoz, 2007, p. 18) : « c’est la manière dont l’habitus et les dispositions s’actualisent dans une position » du champ littéraire (Meizoz, 2010, p. 276).

Certaines recherches explorent les frontières (de l’autonomie) du champ littéraire à travers ses effets sur les pratiques d’écriture et de lecture, par exemple chez les « écrivains amateurs » (Poliak) ou chez certaines catégories de lecteurs (p. ex. Mauger). Le concept d’antinomie (voir cette notice, et Dirkx, 2006 ; 2011) permet de dialectiser et de hiérarchiser la part d’autonomie et la part d’hétéronomie dans un corps (individuel ou institutionnel), où ces deux tendances n’existent pas à l’état séparé, mais coexistent de manière conflictuelle. Il contribue à rendre compte des répercussions des tensions entre modèles littéraires dominants et dominés (p. ex. entre la France et le reste de la francophonie) ou entre écriture et engagement politique (p. ex. en Afrique) sur l’autonomie des littératures concernées, parfois hâtivement qualifiées de champs. Surtout depuis Casanova (1999), une série de recherches plus récentes testent la validité du concept de champ à l’échelle internationale (p. ex. Boschetti, 2010). Gisèle Sapiro qui, après avoir étudié la phase d’hétéronomisation du champ français sous l’Occupation, a relié la responsabilité de l’écrivain aux diverses phases de l’autonomisation littéraire (Sapiro, 1999 ; 2011), s’emploie à étudier le rôle des traductions et des stratégies éditoriales mondiales dans l’évolution des modèles littéraires (inter)nationaux (Sapiro, 2008 ; 2009). Comme pour l’histoire littéraire, la littérature comparée, la poétique, l’analyse du discours, les études de réception, etc., le concept de champ permet aussi de renouveler l’étude des relations entre la littérature et les autres parties du champ artistique et intellectuel, notamment la presse (Charle 2004 ; Dirkx, 2006 ; Durand).

Dès ses premières élaborations de la notion de champ (Bourdieu, 1966 ; 1971a ; 1971b), Bourdieu a porté une attention spéciale à la littérature, du fait qu’elle permet de mieux comprendre l’économie inversée (dénégatrice des intérêts économiques) dont le terrain algérien lui avait donné à voir l’importance. Le champ littéraire repose même sur l’inversion de toutes les valeurs : chez Bourdieu, l’anomie « est le nomos » du champ littéraire (Bourdieu, 1992, p. 96). La littérature donne aussi à voir les principaux mécanismes de la violence symbolique, que la tradition lettrée illustre elle-même à merveille. C’est dire que l’analyse de la littérature doit s’accompagner d’une auto-analyse de la doxa lettrée, qui repose sur le mythe du créateur incréé et du texte illusoirement séparé de son « contexte ». La « science des œuvres » dont Les règles de l’art (Bourdieu, 1992) tracent le programme a pour condition préalable de combiner ces deux entreprises analytiques dans un effort inlassable d’objectivation participante. Ce n’est qu’en s’appuyant sur « Flaubert analyste de Bourdieu », pour reprendre une formule de Jacques Dubois (Dubois), que Bourdieu a pu se faire analyste de Flaubert et émettre sa thèse d’un « Flaubert analyste de Flaubert » (Bourdieu, 1992, pp. 7-71). En ce sens, la science des œuvres que le découvreur du champ appelait de ses vœux n’en est qu’à ses débuts.

Bibliographie

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«NOUS SOMMES TOUS DES ÉTRANGERS» GIORDANO BRUNO

Giodano Bruno
Bertrand Levergeois
Bayard 1995
p.208
extrait

NOUS SOMMES TOUS DES ÉTRANGERS

Là où Copernic continue de soutenir l’idée aristotélico-pto-léméenne d’un univers clos, borné par la sphère des étoiles fixes, BRUNO POSE CELLE D’UN COSMOS INFINI, PEUPLÉ DE MONDES INNOMBRABLES ET À L’IMAGE DU NÔTRE.

Pour ainsi dire, sa réflexion philosophique déploie de l’intérieur de l’astronome, considérée à elle seule comme restrictive parce qu’exclusivement cosmologique…..

….. Bruno projette l’humanité dans un espace infini qui, désormais, la prive de toute prééminence et lui fait en outre éprouver l’expérience de l’altérité: « Nous-mêmes, avec ce qui nous appartient, nous allons et venons, passons et retournons; il n’est rien de nôtre qui nous devienne étranger, rien d’étranger qui ne devienne nôtre. Nous ne participons de rien qui ne doive participer de nous, comme rien ne participe de nous dont nous ne devions, parfois , participer»….

p.211

…. Loi d’être animé par quelque esprit d’européanisation, Bruno rejette toute loi qui ne tiendrait pas compte de L’UNIVERSALITÉ PHILOSOPHIQUE DE LA VÉRITÉ: toute prescription politique ou morale , y compris chrétienne, qui s’appuierait sur un prétendu modèle occidental.

Car, contrairement à ce qu’affirmait d’entrée la première histoire importante de la conquête de l’Amérique, LA TERRE N’EST PAS UNIQUE. elle figure au nombre d’une multiplicité de mondes, CE QUI NE SAURAIT PRIVÉLÉGIER UNE PARTIE DE L’HUMANITÉ PAR RAPPPORT À UNE AUTRE…

à suivre sur Google… Marlene la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond