2 novembre 2024,
1, (0.00), Pierrot … Chaque être humain est convoqué par un rêve qui est unique, comme y a pas une feuille dans un arbre qui est pareille. C’est impossible. Ainsi en est-il du rêve. Et moi , je savais que j’avais un rêve… c’était la vie personnelle œuvre d’art. Mais qu’est-ce que la vie personnelle œuvre d’art ? C’est pas la même chose pour chacun de nous autres. Fait qu’à un moment donné j’abandonne tout, je m’en vais sur la route. Et à un moment donné, j’abandonne la route pour vagabonder 4 universités. Mais quel est mon rêve? Et à un momen donné, dans une drôle de route , je suis à la bibliothèque de l’université Concordia et je me dis … je vais étudier chaque président des États-Unis … je vais lire chaque biographie en anglais , pour savoir lequel parmi eux a vécu une vie personnelle œuvre d’art.Parce que j’essayais de savoir c’était quoi une vie personnelle œuvre d’art.
Et à un moment donné je tombe sur la biographie du président Roosevelt, et dans le livre sur un de ses amis, un nommé McHenry Howe qui s’est consacré au rêve de Roosevelt et de sa femme Éléonore Roosevelt
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McHenry Howe (1871-1936) était un ami et conseiller du président américain Franklin Delano Roosevelt. Il le soutint notamment pendant l’élection de 1932.
Biographie
Louis Howe est né en 1871 à Indianapolis. Un accident de vélo laissa son visage marqué par des cicatrices. Son père était propriétaire d’un journal à New York, dans lequel Louis Howe travailla. Howe rencontra Roosevelt en 1911, dont il devint rapidement le conseiller.
Dans la fiction
- Dans la série télévisée The First Lady (2022), son rôle est interprété par Jackie Earle Haley.
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2, (1.29), Pierrot … Totalement et quand Franklin et Éléonore Roosevelt ont réalisé leur rêve, il s’est effacé … Et là j’ai dit… ça c’est moi … Et ça, ça s’appelle la mystique du rêve de l’autre. Là j’ai su qui j’étais. Plusieurs fois dans ma vie j’ai essayé d’être au service du rêve de quelqu’un … c’est la raison pour laquelle je ne pouvais pas accepter les cadres familiaux , mes divorces, mes mariages … parce que ça ne repose pas sur la mystique du rêve de l’autre, ça repose sur le petit pouvoir patriarcal , le petit pouvoir matriarcal , bête et cheap avec des émotions qui se ressemblent d’un milieu familial à un autre … ça m’intéressait pas. Ce qui fait qu’à un moment donné, je savais que quand je t’ai rencontré à une exposition de peinture … en 5 minutes j’ai su. J’ai su que tu serais pour moi ce que les Roosevelt ont été pour Howe. Mais ce que je ne savais pas, c’était les détails de ça. (2.49)
3, (2.49), Pierrot …C’est-à-dire que, ce que mon rêve m’apprenait, c’est que la mystique du rêve de l’autre s’accompagne aussi par le fait de voir l’autre à travers la théorisation de ses étapes. Lui y sait pas… Je t’ai connu, t’avais 32 ans … tu mangeais pas, t’avais des problèmes financiers , etc … mais qu’est-ce que je voyais dans le fond … je voyais exactement que la vie m’avait formé dans le sens que je ne pouvais pas aidé une autre personne que toi. La vie m’avait formé particulièrement pour être au service de ton rêve et non pas le rêve d’un autre. Ton rêve c’était quoi? C’était de faire un doctorat, c’était un rêve de connaissance. D’ailleurs ça m,a pris un certain temps quand même… remarque comment la raison a fonctionné … y a eu la covid, on s’est retrouvé en appartement et là fallait apprendre à naviguer ensemble. (3.55)
4, (3.55), Pierrot …Mais là pour faire une histoire courte, pour moi ça a toujours été facile parce que c’était mon rêve de t’accompagner par la mystique du rêve de l’autre et que j’avais la bonne personne qui m’avait été envoyée par mon rêve . Donc aujourd’hui, alors que t’arrives en fin d’exercice doctoral dans ton examen de synthèse, à cause de la grandeur de ta psnsée métaphysique, je me retrouve tous les jours à être parfaitement heureux. Mais qu’est-ce qu’être parfaitement heureux? C’est de voir clairement que le chemin que mon rêve m’a donné était le bon. Par contre il est parfaitement normal que tu ne sois pas parfaitement heureuse encore. Et c’est pas une question de dépendance,c’est la joie d’être un vieux Monsieur de 75 ans bientôt 76 qui devient la jeunesse éternelle à cause de son rêve… Je suis la jeunesse éternelle … parce qu’un rêve c’est la jeunesse éternelle à l’intérieur de soi. (5.24)
5, (5.24), Pierrot …Et tout ce que j’ai traversé jusqu’à aujourd’hui … les divorces, les abandons d’enfant, c’était parfaitement inscrit dans la logique de mon rêve , parce qu’aujourd’hui, y a personne… tout le monde va bien … mon point c’est que c’est mon rêve qui s’est réalisé à travers moi … Un rêve, c’est un complice, c’est quelque chose d’extrêmement vivant . … Gaelle … tu dis souvent ça que c’est vivant le rêve … Pierrot oui, c’est un personnage extraordinairement vivant qui est remarquablement d’ailleurs… c’est un grand chevalier à l’intérieur de soi-même. Et j’ai l’impression de faire partie des humains qui ont eu la chance de vivre à l’intérieur de leur rêve qui est un château et que le rêve vit à l’intérieur de toi qui est un château à cause de ton rêve. (6.38)
6, (6.38), Pierrot …Alors quand je te regarde aujourd’hui, je te regarde à travers tout ce qu’on a traversé , dans ton cas les hôpitaux, les différentes souffrances, les problèmes reliés à ta famille, ça n’a pas fait bouger l’aiguille de mon bonheur de vivre à t’accompagner par mysticisme dans ton rêve. Je n’échangerais pas ma place avec personne au monde. Tb comprends? C’est ce qui va t’arriver … On dirait que le rêve fait en sorte qu’il puisse s’épanouir d’une personne à l’autre comme un héritage . C’est pour ça que c’est important ce tape là ce soir. Parce que pour la iere fois de ma vie je suis capable de le dire très clairement pourquoi je suis un homme heureux … Parce que mon rêve m’a donné la chance d’être ce que Howe a pu être pour Franklin et Éléonore Roosevelt, ce que j’ai toujours rêvé d’être … c’est-à-dire d’avoir une qualité intérieure spirituelle stable basée sur le fait d’être au service de l’autre sans intérêt personnel caché , donc de vivre une vie personnelle œuvre d’art à ma manière à moi. (8.14)
7, (8.14), Pierrot… C’est pour ça que le rêve s’est organisé pour dire que pendant que t’es au service de l’autre tu vas trouver quelqu’un qui va prendre soin de toi parce que si t’es malade , qu’on puisse assumer les frais et tout ça pour que tu puisses contineur à servir. Et c’est drôle, ça me fait penser quand j’ai eu le diabète … parce quand j’ai eu le diabète, pour faire une histoire courte, et que la docteur m’a dit que j’aurais à me piquer, et j’ai dit au docteur, c’est impossible , mon rêve a besoin de moi pour vagasbonder et je vous fait le pari qu’en fin de semaine, quand ma semaine de test va être finie, que je vais juste avoir des pilules, la docteur m’a dit… ben vous rêvez en couleur … Pis en fin de semaine la docteur a me dit… vous êtes en lune de miel avec votre maladie , est-ce que je peux continuer à vous suivre? J’ai jamais vu ça. Ben oui ça fait 15 ans de ça et ça a toujours étécomme ça.(9.10)
8, (9.10), Pierrot …C’est comme si le rêve … c’est le daimon de Socrate le rêve … c’est une voix très particulière, très pure qui te fait faire des choses qui n’ont pas d’allure , mais que j’ai tellement vu sur ma route de vagabond … et j’ai vu beaucoup de monde sur ma route. La souffrance, c’est toujours une plainte de l’ego , c’est juste une plainte de l’ego qui comprend pas que sans cette plainte-là y peut pas déguster la mmusique de la vie. Pendant que l’ego se plaint, y est pas en paix pour écouter la musique de la vie. Je me souviens quand j’ai traversé une dépression profonde, j’aurais pas pu te parler comme ça , mais aujourd’hui je le sais que àa a été formateur . Qu’est-ce que ça vaut pour les autres je le sais pas mais .. et d’ailleurs j’ai l’intuition que quand ça va être mon tour de mourir, ça va être dans la pure joie. Espérons que j’ai raison… la joie spirituelle d’avoir été au setvice de quelqu’un. Voilà… pour moi, la mort c’est juste une façon de philosopher … C’est intéressant la question de la mort, c’est une question de philosopher . C’est pour ça que ça m’inquiète pas tout ce que tu vis . C’est pour ça que je t’invite à écouter ton tao surtout . Tout le secret est là, tu vas gagner du temps sur moi. C’est très important ce que je te dis là . Acceptes la souffrance qui t’es donnée , mais écoutes ton tao (11.58)
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ARCHIVES
Geneviève et Véronique racontent Pierrot |
Art & Culture |
Écrit par Gilles Bouvrette |
Mercredi, 13 Octobre 2010 |
La semaine dernière j’ai rencontré au Patriote de Ste-Agathe les deux réalisatrices qui ont suivi et filmé mon vieil ami Pierre Rochette pendant 2 ans et demi cet artiste qui est devenu un vagabond à la recherche de son absolu. Lors de notre rencontre, Geneviève Vézina-Montplaisir et Véronique Leduc me racontant leur aventure avec Pierrot ne pouvaient s’empêcher de me questionner sur l’amitié qui m’unissait avec le protagoniste de leur film. J’ai bien vite décelé leur perspicacité de journalistes à m’interroger et nous nous sommes bien amuser à rire de cette situation, puisque c’est moi qui devait les questionner. Geneviève et Véronique sont en fait des journalistes qui ont mis toute leur énergie pour ce film et un peu négligé leur carrière respective afin de réaliser leur documentaire. C’est sans subvention et aidés de quelques commanditaires qu’elles ont réussi à façonner ce documentaire que je juge très esthétique dans tous les sens, car elles sont douées du sens de l’image et de l’enchainement de l’information. Mon opinion s’est faite à partir d’un extrait qui est offert sur internet http://www.enracontantpierrot.blogspot.com. J’ai bien hâte de voir la suite le 30 octobre prochain. Nos deux cinéastes qui se sont connues sur les bancs d’école en journalisme me confirment qu’elles sont bien conscientes que ce film immortalisera sans doute cet artiste Pierre Rochette qu’elles ont rencontré à la Chasse Galerie de Lavaltrie dormant sur une galerie en espérant rencontrer cet audacieux tenancier d’une boite à chanson. Je termine cet article en vous communiquant une partie du dernier courriel que j’ai reçu de Pierrot la veille de son départ vers les Laurentides. De ce temps-ci je suis rongé de peur pour le rêve des deux jeunes femmes cinéastes qui m’ont découvert dormant sur une galerie. Quand je leur ai dit que je prenais soin des rêveurs du pays le long de ma route, elles m’ont écrit un courriel en disant: nous avons un rêve, tourner un documentaire sur ma démarche alors par passion pour la beauté et la fraîcheur de leur rêve ——————– « Mon expérience m’a appris que l’INRS regorge d’opportunités ; il suffit d’aller les chercher et de saisir les synergies qui se créent avec notre entourage. » Pierre-Alexandre Rochette nourrissait une passion pour la virologie et l’immunologie avant même d’entamer son parcours universitaire en physiologie à l’Université McGill en 2003. Déjà durant ses années d’études secondaires, son engouement pour la biologie était évident. Il attribue une part de cet intérêt au thriller américain « L’Épidémie » (Outbreak), réalisé en 1995 par Wolfgang Petersen, qui a éveillé sa curiosité pour ce domaine. L’intrigue du film dépeint l’introduction d’un virus mortel aux États-Unis par le biais d’un singe en provenance d’Afrique et de sa propagation fulgurante, a joué un rôle dans sa décision de se spécialiser dans ce domaine. Il prend rapidement conscience de l’importance cruciale de comprendre les mécanismes du corps humain en situation de maladie, un aspect qui a renforcé sa détermination à poursuivre ses études dans cette voie. Cet intérêt grandissant l’a ainsi mené à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), malgré son manque d’expérience préalable. La découverte de l’INRS et des travaux de la professeure Angela Pearson lors de ses recherches l’a profondément captivé. Après une entrevue fructueuse, Pierre-Alexandre a été admis en tant que stagiaire à l’été 2007, amorçant ainsi sa maitrise suivie d’un doctorat en 2009, qu’il a mené à terme en 2015. Il souligne que « l’INRS se distingue par son caractère inclusif et bienveillant. Dès mon arrivée, j’ai été impressionné par son ouverture d’esprit et son soutien. L’accent est mis sur la personnalité et l’individualité des étudiantes et étudiants plutôt que sur les seules performances académiques. C’est un environnement exceptionnel pour s’épanouir tant sur le plan personnel que professionnel. » Le domaine de recherche proposé par Pre Pearson a également suscité un grand intérêt chez Pierre-Alexandre, qui s’intéressait particulièrement au rôle des molécules et à la perspective à grande échelle offerte par ce domaine. Il souligne notamment les problèmes de logique et les défis posés par la modélisation in vivo des maladies chez les êtres vivants. « Je souhaitais autant travailler au niveau moléculaire que prendre du recul pour étudier le déroulement d’une maladie, en examinant le rôle de certains gènes dans celle-ci ainsi que les cibles vaccinales potentielles. C’est ce qui m’a vraiment captivé et motivé à accepter le projet. La perspective de la pathogenèse m’a permis d’exploiter mes connaissances en physiologie humaine, tous en les appliquant à un domaine que je découvrais. C’était un défi incroyablement stimulant. » Pierre-Alexandre insiste sur l’importance de s’engager dans les activités proposées pendant nos études, même si elles nous mettent parfois mal à l’aise. « Personnellement, ces expériences m’ont énormément enrichi et m’ont permis de tirer pleinement profit de mon expérience à l’INRS ». En effet, il a joué un rôle actif tout au long de ses études au Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie, que ce soit au sein de son association étudiante, comme membre du comité d’organisation du Congrès Armand-Frappier, et en tant que parrain au programme Apprentis chercheurs. « Accepter de participer à divers projets m’a permis de m’ouvrir à de nouvelles perspectives et m’a appris à interagir avec différents types de personnes. Mon expérience m’a appris que l’INRS regorge d’opportunités ; il suffit d’aller les chercher et de saisir les synergies qui se créent avec notre entourage. » Pierre-Alexandre Rochette occupe aujourd’hui le poste de directeur pour le territoire de l’Amérique latine et des Caraïbes chez New England BioLabs, une entreprise américaine dont le modèle d’affaires est axé sur la recherche en sciences de la vie. Elle se spécialise dans la production et la distribution de « réactifs enzymatiques recombinants et natifs pour la recherche en sciences de la vie, ainsi que des produits et services soutenant l’édition du génome, la biologie synthétique et le séquençage de nouvelle génération ». L’entreprise fournit aux laboratoires des outils innovants pour la création de nouveaux traitements et la progression de la science. Il souligne que son travail actuel découle naturellement de ses activités extracurriculaires à l’INRS. Les opportunités qu’il a eues de travailler sur les relations publiques, les présentations et le réseautage de plusieurs activités ont été déterminantes dans son développement professionnel. Selon lui, il est important de ne pas craindre de faire un pas vers l’inconnu. Il partage son expérience personnelle en soulignant ceci : « les virus m’ont toujours intéressé, même si je n’avais jamais suivi de cours de virologie auparavant. À ce moment-là, j’aurais pu me décourager en pensant que je ne possédais pas l’expérience nécessaire pour entreprendre des études aux cycles supérieures dans ce domaine. Pourtant, j’ai décidé de me lancer malgré tout. Ne craignez pas de sortir de votre zone de confort et d’accumuler des expériences diverses. Elles peuvent s’avérer extrêmement précieuses pour l’avenir. »
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