LA BOÎTE À CHANSONS LES DEUX PIERROTS FERME SES PORTES À CAUSE DE LA PANDÉMIE

LES DEUX PIERROT

L’emblématique boîte à chansons 2Pierrots ferme ses portes

Une foule festive assiste à un concert

Le bar 2Pierrots, une des boîtes à chansons les plus populaires de Montréal, ferme ses portes

PHOTO : FACEBOOK 2PIERROTS

La Presse canadienne

La pandémie aura eu raison du 2Pierrots, un établissement du Vieux-Montréal qui aura fait chanter et danser les fêtards pendant des décennies.

La propriétaire et fille du fondateur, Marilou Sciascia Ruel, a annoncé la fermeture de la boîte à chanson mythique du Vieux-Montréal, dimanche soir.

Marilou Sciascia Ruel a expliqué que, malgré les subventions du gouvernement et l’aide de son père, propriétaire de l’immeuble, la crise sanitaire l’empêche d’entrevoir une réouverture.

C’est un établissement de 700 personnes. À quel moment je pourrais rouvrir pour que les gens dansent et s’amusent comme avant? Je ne vois pas quand ça peut arriver.

Marilou Sciascia Ruel, propriétaire du 2Pierrots

L’établissement de la rue St-Paul, fondé par Robert Ruel, père de Marilou Sciascia Ruel, il y a cinq décennies, est définitivement fermé. Toutefois, l’idée d’ouvrir un jour une nouvelle version du 2Pierrots n’est pas totalement écartée.

Un spectacle d’adieu « virtuel »

C’est sur la page Facebook de l’établissement que la nouvelle a d’abord été annoncée.

C’est avec tristesse et nostalgie que je vous annonce qu’une page d’une merveilleuse histoire se tourne trop rapidement. Une histoire de plus de 46 ans toute en chansons, pleine d’émotion, peut-on lire dans le message publié.

En quelques heures, cette publication a provoqué la réaction de plusieurs milliers de personnes dans la section des commentaires.

La propriétaire de l’établissement a cependant annoncé qu’un spectacle d’adieu virtuel aura lieu le 12 décembre pour souligner la fin des activités de la boîte à chansons.

À notre fidèle clientèle, qui a bravé toutes les températures et les chantiers de construction pour être des nôtres, partys après partys, à nos plus jeunes clients qui ont embarqué dans la tradition des boîtes à chansons et à tous les fêtés qui sont venus porter leurs bières “au front ti bus”, aujourd’hui, c’est à mon tour de vous lever mon verre! a-t-elle également écrit.

Une femme en entrevue dans un bar.

Marilou Sciascia Ruel, propriétaire de la boîte à chansons Les 2Pierrots.

PHOTO : RADIO-CANADA

Zones rouges

Au mois de mai, Jean-Marc Lavoie, qui assure la gestion du 2Pierrots avec Mme Sciascia Ruel, a participé à une manifestation à Montréal pour exiger des réponses du gouvernement afin de savoir quand ils pourraient de nouveau accueillir des clients.

Près d’une centaine de personnes, dont environ 30 restaurateurs, avaient fait entendre leur batterie de cuisine pendant environ 30 minutes le 27 mai sur la place Jacques-Cartier et autour de l’hôtel de ville.

Durant l’été, les autorités ont annoncé la réouverture des bars et restaurants, mais depuis le début du mois d’octobre, le gouvernement Legault a ordonné la fermeture des établissements situés en zones rouges, en raison de la montée des cas de coronavirus.

LE SAUT RELATIONNEL ONÉRIQUE ET LES AB-JETS, LES ABFFECTS ET LES AB-MÉTRIES

Dans cet atelier de métaphysique que G. et moi partageons nuit et jour, se fait de plus en plus clairement un étrange constat…. Nous vivons un laboratoire à partir duquel nos rêves big bang réciproques nous permet dans l’amitié oeuvre d’art, UN SAUT RELATIONNEL ONÉRIQUE fait de bienveillance et de travail intellectuel.

Curieusement, nos deux k-orps étant, (selon mon glossaire k-onstellaire) des socles abjetaux se dissolvant sous l’enchantement de notre vie consacrée à notre rêve, il en résulte des ab-ffects, c’est-à-dire des affects sous la luminosité du rêve big bang…..

Il y a entre nous et les ab-jets que nous avons peu à peu achetés bien humblement depuis 2 ans et demie une ab-métrie, c’est-à-dire une sensibilité à se percevoir l’un et l’autre comme des éco-rêves ou écho-rêves…

Cette nuit fut consacrée à la mise en forme en commun de l’épopée de la lettre K. et l’univers des graphes dans un dialogue métaphysique…

à suivre

Pierrot vagabond

COMME LA PAIX CRÉATRICE S’EST INSTALLÉE DANS LA DOUCEUR … ENTRE G. ET P. … NOUS CONSACRONS CHACUN DE NOS JOURS ET NUITS À L’ARCHITECTONIE DE NOS MÉTAPHYSIQUES RÉCIPROQUES

Comme je suis devenu un chercheur heureux et apaisé…. il est 22 heures 21…. J’ai dormi une demie-heure dans notre chambre… Quand je me suis levé… G. prenait un petit somme dans le salon…
Je me suis dirigé à pas feutré dans la cuisine… faire la vaisselle pour ensuite mettre les écouteurs dans mes oreilles pendant que j’écris ce blogue avant de reprendre l’épopée de ma métaphysique onti-kha-tive….

Nous travaillerons sans doute chacun de notre côté toute la nuit…. Peut-être jouerons-nous une partie de scrabble aux petites heures du matin….

La beauté d’une eumétrie lente ou nous protégeons l’étonnement de prendre soin  de la magie l’un par l’autre….

Je suis heureux

 

Pierrot vagabond

 

DÉBRIS DE LA MÉMOIRE 5…. SUR YOU TUBE…. DOCUMENTAIRE SUR LA GUERRE DES DRONES

YOU TUBE

DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR 5 …..

DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR 5

Débris de la mémoire du K-œur… 5, …… ÇA RESSEMBLE À DES ENFANTS …PHRASE AB-XIOMATIQUE  TIRÉE D’UNE TACHE TEXTUALE ONÉRIQUE DU 18 SEPTEMBRE 2016

 

Blogue (1408)  du 18 septembre 2016

Théorie du drône
Grégoire Chamayou
la fabrique éditions, 2013

Prélude p.10-20

La base de Creech est le berceau de la flotte des drones de l’US Air force. Les militaires la surnomment « la demeure des chasseurs » L’organisation antiguerre « code pink » la décrit plutôt comme « un lieu d’incrudilité, de confusion et de tristesse ».

Le travail est d’un ennui extrême. Des nuits à ingurgiter des Doritos ou des M&M face à l’écran, pour voir le plus souvent toujours les mêmes images d’un autre désert, de l’autre côté de la planète, à attendre que quelque chose se passe : « des mois de monotonie pour quelques milisecondes de grabuge ».

Demain matin, un autre « équipage » viendra prendre le relais aux commandes de l’appareil. Le pilote et l’opérateur au volant de leur 4×4 pour retrouver, à 45 minutes de là, femme et enfants dans l’environnement tranquille d’une banlieue pavillonnaire de Las Végas.

Les passagers des trois véhicules partis de leur petit village de la province de Daikundi ne le savent pas, mais cela fait déjà assez longtemps que des dizaines de pupilles les observent. Parmi ces spectateurs invisibles, le pilote et « l’opérateur des capteurs » mais aussi « un coordonnateur des missions », un « observateur de sécurité », une équipe d’analystes vidéo, et un « commandant des forces terrestres » qui finira par donner le feu vert pour la frappe aérienne. Ce réseau d’yeux est en communication permanente, ils parlent entre eux, et, en cette nuit du 20 février 2010, comme à l’accoutumée, leur conversation est enregistrée.

0.45 GMT – 5h15 en Afghanistan.

Le pilote : Est-ce que c’est un putain de fusil là ?

L’opérateur : Peut-être juste une tache chaude là où il était assis, je ne peux pas vraiment le dire, là, mais ça ressemble vraiment à un objet.

Le pilote : j’espérais qu’on puisse repérer une arme, mais tant pis.

1.05
L’opérateur: ce camion ferait une belle cible.
ok c’est un 4×4, un Chevy Suburban.
Le pilote: ouais
l’opérateur: ouais.

1.07
Le coordonnateur: Le screeber a dit qu’il y a au moins un ENFANT près du 4×4.
L’opérateur: Putain de merde… où ça?
Envoie-moi un putain de cliché, mais je ne crois pas qu’ils aient des GAMINS à cette heure-ci, je sais bien qu’ils sont tordus, mais faut pas pousser….

L’opérateur : Bon peut-être un ADOLESCENT mais je n’ai rien vu d’aussi petit, et ils sont tous regroupés là.

Le coordonnateur : Ils vérifient.

Le pilote : Ouais, qu’ils vérifient cette merde… Pourquoi Est-ce qu’il a pas dit : « ENFANT éventuel » alors ? Pourquoi ils sont si pressés de parler de putains d’ENFANTS mais pas de putains d’armes ?

Le coordonnateur : Deux ENFANTS à l’arrière du 4×4.

01.47
Le coordonnateur: ça ressemble à des couvertures. Ils étaient en train de prier, ils avaient…
Le pilote: Jag 25, Kirk97, le compte est bon ou pas encore?
l’opérateur: ils prient, ils prient.

01.48
L’opérateur: C’est ça, au final, leur force. Prier ? Je veux dire, sérieux, c’est ça qu’ils font.
Le coordonnateur: Ils manigancent quelque chose.

01.50
Le coordonnateur: ADOLESCENTS près de l’arrière du 4×4.
L’opérateur: Ouais, ben, des ADOLESCENTS, ça peut se battre.
Le coordonnateur: Prends une arme et t’es un combattant, c’est comme ça que ça marche.

01.52
L’opérateur: Un type encore en train de prier devant le camion.

Le pilote: Pour Jag25 et Kirk 97, tous les individus sont en train de finir de prier et se rassemblent maintenant près de trois véhicules.
L’opérateur: Ph, la belle cible. J’essaierais de passer par l’arrière pour la mettre en plein dans le mille.
L’opérateur: Oh, ça serait parfait!

02.41
L’opérateur: Monsieur, Est-ce que ça vous dérangerait si je faisais une pause toilettes rapide?

Le pilote : Non, pas du tout mon gars.

0.317
Un inconnu: Bon, c’est quoi le plan les gars?
Le pilote: Je sais pas, j’espère qu’on va pouvoir shooter ce camion avec tous les mecs dedans.
L’opérateur: ouais.

(Le drone Prédateur n’ayant plus qu’un seul missile à bord- insuffisant pour cibler trois véhicules- ordre est donné à deux hélicoptères Kiowa, nom de code « Bam bam41 », de se mettre en position pour l’attaque. Un plan est arrêté : les hélicoptères tireront les premiers, puis le drone finira le travail en tirant son missile Hellfire sur les survivants.)

03.48
L’opérateur: Opérateur paré, que la fête commence!
….
L’opérateur: Tu sais quoi, on pourrait avoir toute une flotte de « preds » ici.
Le pilote: Oh, si seulement mec…

04.06
Le pilote:…Ecoute mec, on va probablement être en train de poursuivre des types qui s’éparpillent dans tous les sens. Euh, dans la descente, ne te préoccupe pas d’un guidage de ma part ou de Jaguar, tu n’as qu’à suivre ce qui te paraît le mieux. Reste sur celui où t’as le plus de probabilités de tirer dessus. Je suis avec toi sur ce coup. Donc je te brieferai sur un profil de tir, on aura un briefing d’attaque dès qu’on sait ce qu’on va shooter.

04.11
Les hélicoptères Kirk97, Bambam41, vous reçoit cinq sur cinq.
Le pilote: Ok Bambam41, Kirk97, vous reçoit cinq sur cinq aussi. Je comprends que vous avez pris en chasse nos trois véhicules, vous avez besoin qu’on vous dise, ou vous les avez ?

Les hélicoptères: 41 les a juste du côté sud de la passe de la grille indiquée, Une Highland blanche suivie de deux 4×4.
Le pilote: Kirk 97, bien reçu. Ce sont vos trois véhicules. Environ 21 hommes en âge de combattre, environ trois fusils positivement identifiés jusque-là dans le groupe et, ah, ce sont vos trois cibles.

04.13
Le pilote: le tir a l’air cool.

L’opérateur : Oh, magnifique.

Les hélicoptères (inaudible)… armes et communications avec manœuvre tactique. Stop, Hum, comprenons que nous avons le feu vert pour l’engagement.

Le pilote : ok, il a le feu vert pour l’engagement, donc il a le type 3. Je vais faire tourner nos missiles aussi.

04.16
L’opérateur: Roger. Et, oh… et ça y est ? (Les hélicoptères tirent sur le convoi).

L’opérateur: J’ai un autre mec… ils l’ont eu eux aussi? Ouais
Le pilote: Ils ont dégommé le premier et, euh, le dernier, ils vont revenir.

04.17
Le coordonnateur: Vous voulez qu’on passe sur une autre fréquence?
Le pilote: J’ai essayé, personne ne me parlait là-bas…
L’opérateur: On dirait qu’ils se rendent.
L’opérateur: Ils ne courent pas.

04.18
L’opérateur: Ce type est allongé? ils ne courent pas.
l’observateur: Les gars, c’est bizarre.
L’opérateur: ils s’éloignent juste en marchant.

L’observateur: Vous voulez regarder s’il y a des gens à l’arrière?
un inconnu: Oui…
L’observateur: Près de cette troisième épave…
L’opérateur. Quelques-uns  … deux ou trois …
L’opérateur: Oui ils décompressent.
Le pilote: zoome là-dessus une seconde pour moi. Le troisième là.
L’opérateur: le troisième?
Le pilote: Ouais. Ils l’ont explosé? ils l’ont fait non?
L’observateur: non, ils l’ont pas fait.
Le pilote: Ouais, ce truc a bien l’air détruit, pourtant non?
L’observateur: Ouais, ils l’ont touché. Il y a de la fumée.

L’opérateur : Ils l’ont touché. Vous… ces types sont juste… (Une roquette frappe le véhicule central)
Un inconnu: oh|
le pilote: Putain de Dieu!

04.22
L’opérateur: identifiez positivement les armes, je n’en vois aucune…
L’opérateur: J’ai un truc qui brille sur celui à droite.
L’opérateur: juste
L’opérateur: c’est bizarre…
Le pilote: pas la moindre idée ce qu’ils foutent.
L’opérateur: probablement en train de se demander ce qui vient de leur arriver.
L’observateur: Il y a un autre à gauche sur l’écran
L’opérateur: oui je les vois.
L’observateur: ils portent des burkas?
L’observateur: ça y ressemble en tout cas.
Le pilote: Mais ils étaient tous positivement identifiés comme hommes. Pas de femme dans le groupe. L’opérateur: Ce mec a l’air de porter des bijoux et des trucs comme une fille, mais ce n’est pas une fille, si ce type est une fille, c’est une grosse.

04.32
L’observateur: Un des types en haut à gauche est en train de bouger.
L’opérateur: ouais, je le vois. Je crois que je l’ai vu bouger tout à l’heure, mais je ne sais pas s’il est…. s’il est en train de bouger ou s’il a des spasmes?
L’opérateur: Eh, je crois qu’il a bougé, pas beaucoup, mais…
L’opérateur, je ne peux pas, je ne peux pas les suivre tous les deux.
Le coordonnateur: il y a un type qui s’assoit.
L’opérateur ( s’adressant à un individu au sol)
avec quoi tu joues?
Le coordonnateur: avec son os.

04.33
L’observateur: Oh putain. Ouais, vous avez vu le sang juste là, à côté du…
Le coordonnateur: ouais, je l’ai vu tout à l’heure.

04.36
Le coordonnateur: ç’en est deux? Un type qui soutient l’autre type?
L’observateur: On dirait
L’opérateur: On dirait ouais
Le coordonnateur: Le secourisme à la rescousse.
L’observateur: J’ai oublié, comment tu traites une blessure à boyaux ouverts?
L’opérateur: les remets surtout pas à l’intérieur. Tu les emballes dans une serviette. Normalement ça marche.

04.38
Le pilote: Putain, ils essaient de se rendre, non?
L’opérateur: J’ai l’impression aussi.
Le coordonnateur: Ouais je crois que c’est ce qu’ils font.   04.40
L’opérateur: C’est quoi ceux-là? Ils étaient dans le véhicule du milieu.
Le coordonnateur: DES FEMMES ET DES ENFANTS. L’opérateur ; ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT

L’observateur : OUAIS, CELUI QUI AGITE LE DRAPEAU. 04.42
L’observateur: Je vais leur dire qu’ils sont en train d’agiter leur…
L’opérateur: ouais… là maintenant je ne serais… JE NE SERAIS PAS, PERSONNELLEMENT,  À L’AISE,  POUR TIRER SUR CES GENS [1]….Le coordonnateur. Non

 

 

 

 

 

[1]  (1409) blogue du 18 septembre 2016, Théorie du drone, Grégory Chamayou, p.67, extrait

 

David Rhode, journaliste du New York Times kidnappé en 2008 et détenu en Waziristan pendant sept mois, fut un des premiers occidentaux à décrire les effets que cette surveillance létale persistante produit sur les populations qui la subissent. Évoquant un ENFER SUR TERRE, il ajoute : Les drones étaient terrifiants. Depuis le sol, il est impossible de déterminer qui ou quoi ils sont en train de traquer pendant qu’ils décrivent des cervles au-dessus de votre tête. Le bourdonnement lointain du moteur sonne comme le rappel constant d’une mort imminente.

 

Les témoignages accumulés dans cette région par les auteurs du rapport VIVVRE SOUS LES DRONES établi en 2012, vont dans le même sens : Ils nous surveillent en permanence, ils sont toujours au-dessus de nous et, vous ne savez jamais quand ils vont frapper. Tout le monde a peur tout le temps. Quand nous nous rassemblons pour faire une réunion, nous avons peur qu’il y ait une frappe. Quand vous pouvez entendre le drone tourner dans le ciel, vous savez qu’il peut vous frapper. Nous avons toujours peur, cette peur dans notre tête. J’ai toujours les drones dans ma tête. Ça m’empêche de dormir. C’est comme les moustiques. Même quand vous ne les voyez pas, vous pouvez les entendre, vous savez qu’ils sont là. LES ENFANTS, LES ADULTES, LES FEMMES, ILS SONT TOUS TERRIFIÉS. …. Ils crient de terreur. Un habitant de Datta Khel, une localité qui a été frappée à plus de trente reprises par les drones au cours des trois dernières années ajoute, à propos de ses voisins : Beaucoup ont perdu la tête (…) ils sont enfermés dans une pièce. …. Les drones, en effet, pétrifient. Ils produisent UNE TERREUR DE MASSE, INFLIGÉE À DES POPULATIONS ENTIÈRES. C’est cela, outre les morts et les blessés, les décombres, la colère et les deuils. L’effet d’une surveillance létale permanente; UN ENFERMEMENT PSYCHIQUE, dont le périmètre n’est plus défini par des grilles, des barrières, et des murs, mais par LES CERCLES INVISIBLES qui tracent au-dessus des têtes les tournoiements sans fin DES MIRADORS VOLANTS.

DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR 5 …..

DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR 5

Débris de la mémoire du K-œur… 5, …… ÇA RESSEMBLE À DES ENFANTS …PHRASE AB-XIOMATIQUE  TIRÉE D’UNE TACHE TEXTUALE ONÉRIQUE DU 18 SEPTEMBRE 2016

 

Blogue (1408)  du 18 septembre 2016

Théorie du drône
Grégoire Chamayou
la fabrique éditions, 2013

Prélude p.10-20

La base de Creech est le berceau de la flotte des drones de l’US Air force. Les militaires la surnomment « la demeure des chasseurs » L’organisation antiguerre « code pink » la décrit plutôt comme « un lieu d’incrudilité, de confusion et de tristesse ».

Le travail est d’un ennui extrême. Des nuits à ingurgiter des Doritos ou des M&M face à l’écran, pour voir le plus souvent toujours les mêmes images d’un autre désert, de l’autre côté de la planète, à attendre que quelque chose se passe : « des mois de monotonie pour quelques milisecondes de grabuge ».

Demain matin, un autre « équipage » viendra prendre le relais aux commandes de l’appareil. Le pilote et l’opérateur au volant de leur 4×4 pour retrouver, à 45 minutes de là, femme et enfants dans l’environnement tranquille d’une banlieue pavillonnaire de Las Végas.

Les passagers des trois véhicules partis de leur petit village de la province de Daikundi ne le savent pas, mais cela fait déjà assez longtemps que des dizaines de pupilles les observent. Parmi ces spectateurs invisibles, le pilote et « l’opérateur des capteurs » mais aussi « un coordonnateur des missions », un « observateur de sécurité », une équipe d’analystes vidéo, et un « commandant des forces terrestres » qui finira par donner le feu vert pour la frappe aérienne. Ce réseau d’yeux est en communication permanente, ils parlent entre eux, et, en cette nuit du 20 février 2010, comme à l’accoutumée, leur conversation est enregistrée.

0.45 GMT – 5h15 en Afghanistan.

Le pilote : Est-ce que c’est un putain de fusil là ?

L’opérateur : Peut-être juste une tache chaude là où il était assis, je ne peux pas vraiment le dire, là, mais ça ressemble vraiment à un objet.

Le pilote : j’espérais qu’on puisse repérer une arme, mais tant pis.

1.05
L’opérateur: ce camion ferait une belle cible.
ok c’est un 4×4, un Chevy Suburban.
Le pilote: ouais
l’opérateur: ouais.

1.07
Le coordonnateur: Le screeber a dit qu’il y a au moins un ENFANT près du 4×4.
L’opérateur: Putain de merde… où ça?
Envoie-moi un putain de cliché, mais je ne crois pas qu’ils aient des GAMINS à cette heure-ci, je sais bien qu’ils sont tordus, mais faut pas pousser….

L’opérateur : Bon peut-être un ADOLESCENT mais je n’ai rien vu d’aussi petit, et ils sont tous regroupés là.

Le coordonnateur : Ils vérifient.

Le pilote : Ouais, qu’ils vérifient cette merde… Pourquoi Est-ce qu’il a pas dit : « ENFANT éventuel » alors ? Pourquoi ils sont si pressés de parler de putains d’ENFANTS mais pas de putains d’armes ?

Le coordonnateur : Deux ENFANTS à l’arrière du 4×4.

01.47
Le coordonnateur: ça ressemble à des couvertures. Ils étaient en train de prier, ils avaient…
Le pilote: Jag 25, Kirk97, le compte est bon ou pas encore?
l’opérateur: ils prient, ils prient.

01.48
L’opérateur: C’est ça, au final, leur force. Prier ? Je veux dire, sérieux, c’est ça qu’ils font.
Le coordonnateur: Ils manigancent quelque chose.

01.50
Le coordonnateur: ADOLESCENTS près de l’arrière du 4×4.
L’opérateur: Ouais, ben, des ADOLESCENTS, ça peut se battre.
Le coordonnateur: Prends une arme et t’es un combattant, c’est comme ça que ça marche.

01.52
L’opérateur: Un type encore en train de prier devant le camion.

Le pilote: Pour Jag25 et Kirk 97, tous les individus sont en train de finir de prier et se rassemblent maintenant près de trois véhicules.
L’opérateur: Ph, la belle cible. J’essaierais de passer par l’arrière pour la mettre en plein dans le mille.
L’opérateur: Oh, ça serait parfait!

02.41
L’opérateur: Monsieur, Est-ce que ça vous dérangerait si je faisais une pause toilettes rapide?

Le pilote : Non, pas du tout mon gars.

0.317
Un inconnu: Bon, c’est quoi le plan les gars?
Le pilote: Je sais pas, j’espère qu’on va pouvoir shooter ce camion avec tous les mecs dedans.
L’opérateur: ouais.

(Le drone Prédateur n’ayant plus qu’un seul missile à bord- insuffisant pour cibler trois véhicules- ordre est donné à deux hélicoptères Kiowa, nom de code « Bam bam41 », de se mettre en position pour l’attaque. Un plan est arrêté : les hélicoptères tireront les premiers, puis le drone finira le travail en tirant son missile Hellfire sur les survivants.)

03.48
L’opérateur: Opérateur paré, que la fête commence!
….
L’opérateur: Tu sais quoi, on pourrait avoir toute une flotte de « preds » ici.
Le pilote: Oh, si seulement mec…

04.06
Le pilote:…Ecoute mec, on va probablement être en train de poursuivre des types qui s’éparpillent dans tous les sens. Euh, dans la descente, ne te préoccupe pas d’un guidage de ma part ou de Jaguar, tu n’as qu’à suivre ce qui te paraît le mieux. Reste sur celui où t’as le plus de probabilités de tirer dessus. Je suis avec toi sur ce coup. Donc je te brieferai sur un profil de tir, on aura un briefing d’attaque dès qu’on sait ce qu’on va shooter.

04.11
Les hélicoptères Kirk97, Bambam41, vous reçoit cinq sur cinq.
Le pilote: Ok Bambam41, Kirk97, vous reçoit cinq sur cinq aussi. Je comprends que vous avez pris en chasse nos trois véhicules, vous avez besoin qu’on vous dise, ou vous les avez ?

Les hélicoptères: 41 les a juste du côté sud de la passe de la grille indiquée, Une Highland blanche suivie de deux 4×4.
Le pilote: Kirk 97, bien reçu. Ce sont vos trois véhicules. Environ 21 hommes en âge de combattre, environ trois fusils positivement identifiés jusque-là dans le groupe et, ah, ce sont vos trois cibles.

04.13
Le pilote: le tir a l’air cool.

L’opérateur : Oh, magnifique.

Les hélicoptères (inaudible)… armes et communications avec manœuvre tactique. Stop, Hum, comprenons que nous avons le feu vert pour l’engagement.

Le pilote : ok, il a le feu vert pour l’engagement, donc il a le type 3. Je vais faire tourner nos missiles aussi.

04.16
L’opérateur: Roger. Et, oh… et ça y est ? (Les hélicoptères tirent sur le convoi).

L’opérateur: J’ai un autre mec… ils l’ont eu eux aussi? Ouais
Le pilote: Ils ont dégommé le premier et, euh, le dernier, ils vont revenir.

04.17
Le coordonnateur: Vous voulez qu’on passe sur une autre fréquence?
Le pilote: J’ai essayé, personne ne me parlait là-bas…
L’opérateur: On dirait qu’ils se rendent.
L’opérateur: Ils ne courent pas.

04.18
L’opérateur: Ce type est allongé? ils ne courent pas.
l’observateur: Les gars, c’est bizarre.
L’opérateur: ils s’éloignent juste en marchant.

L’observateur: Vous voulez regarder s’il y a des gens à l’arrière?
un inconnu: Oui…
L’observateur: Près de cette troisième épave…
L’opérateur. Quelques-uns  … deux ou trois …
L’opérateur: Oui ils décompressent.
Le pilote: zoome là-dessus une seconde pour moi. Le troisième là.
L’opérateur: le troisième?
Le pilote: Ouais. Ils l’ont explosé? ils l’ont fait non?
L’observateur: non, ils l’ont pas fait.
Le pilote: Ouais, ce truc a bien l’air détruit, pourtant non?
L’observateur: Ouais, ils l’ont touché. Il y a de la fumée.

L’opérateur : Ils l’ont touché. Vous… ces types sont juste… (Une roquette frappe le véhicule central)
Un inconnu: oh|
le pilote: Putain de Dieu!

04.22
L’opérateur: identifiez positivement les armes, je n’en vois aucune…
L’opérateur: J’ai un truc qui brille sur celui à droite.
L’opérateur: juste
L’opérateur: c’est bizarre…
Le pilote: pas la moindre idée ce qu’ils foutent.
L’opérateur: probablement en train de se demander ce qui vient de leur arriver.
L’observateur: Il y a un autre à gauche sur l’écran
L’opérateur: oui je les vois.
L’observateur: ils portent des burkas?
L’observateur: ça y ressemble en tout cas.
Le pilote: Mais ils étaient tous positivement identifiés comme hommes. Pas de femme dans le groupe. L’opérateur: Ce mec a l’air de porter des bijoux et des trucs comme une fille, mais ce n’est pas une fille, si ce type est une fille, c’est une grosse.

04.32
L’observateur: Un des types en haut à gauche est en train de bouger.
L’opérateur: ouais, je le vois. Je crois que je l’ai vu bouger tout à l’heure, mais je ne sais pas s’il est…. s’il est en train de bouger ou s’il a des spasmes?
L’opérateur: Eh, je crois qu’il a bougé, pas beaucoup, mais…
L’opérateur, je ne peux pas, je ne peux pas les suivre tous les deux.
Le coordonnateur: il y a un type qui s’assoit.
L’opérateur ( s’adressant à un individu au sol)
avec quoi tu joues?
Le coordonnateur: avec son os.

04.33
L’observateur: Oh putain. Ouais, vous avez vu le sang juste là, à côté du…
Le coordonnateur: ouais, je l’ai vu tout à l’heure.

04.36
Le coordonnateur: ç’en est deux? Un type qui soutient l’autre type?
L’observateur: On dirait
L’opérateur: On dirait ouais
Le coordonnateur: Le secourisme à la rescousse.
L’observateur: J’ai oublié, comment tu traites une blessure à boyaux ouverts?
L’opérateur: les remets surtout pas à l’intérieur. Tu les emballes dans une serviette. Normalement ça marche.

04.38
Le pilote: Putain, ils essaient de se rendre, non?
L’opérateur: J’ai l’impression aussi.
Le coordonnateur: Ouais je crois que c’est ce qu’ils font.   04.40
L’opérateur: C’est quoi ceux-là? Ils étaient dans le véhicule du milieu.
Le coordonnateur: DES FEMMES ET DES ENFANTS. L’opérateur ; ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT

L’observateur : OUAIS, CELUI QUI AGITE LE DRAPEAU. 04.42
L’observateur: Je vais leur dire qu’ils sont en train d’agiter leur…
L’opérateur: ouais… là maintenant je ne serais… JE NE SERAIS PAS, PERSONNELLEMENT,  À L’AISE,  POUR TIRER SUR CES GENS [1]….Le coordonnateur. Non

 

 

 

 

 

[1]  (1409) blogue du 18 septembre 2016, Théorie du drone, Grégory Chamayou, p.67, extrait

 

David Rhode, journaliste du New York Times kidnappé en 2008 et détenu en Waziristan pendant sept mois, fut un des premiers occidentaux à décrire les effets que cette surveillance létale persistante produit sur les populations qui la subissent. Évoquant un ENFER SUR TERRE, il ajoute : Les drones étaient terrifiants. Depuis le sol, il est impossible de déterminer qui ou quoi ils sont en train de traquer pendant qu’ils décrivent des cervles au-dessus de votre tête. Le bourdonnement lointain du moteur sonne comme le rappel constant d’une mort imminente.

 

Les témoignages accumulés dans cette région par les auteurs du rapport VIVVRE SOUS LES DRONES établi en 2012, vont dans le même sens : Ils nous surveillent en permanence, ils sont toujours au-dessus de nous et, vous ne savez jamais quand ils vont frapper. Tout le monde a peur tout le temps. Quand nous nous rassemblons pour faire une réunion, nous avons peur qu’il y ait une frappe. Quand vous pouvez entendre le drone tourner dans le ciel, vous savez qu’il peut vous frapper. Nous avons toujours peur, cette peur dans notre tête. J’ai toujours les drones dans ma tête. Ça m’empêche de dormir. C’est comme les moustiques. Même quand vous ne les voyez pas, vous pouvez les entendre, vous savez qu’ils sont là. LES ENFANTS, LES ADULTES, LES FEMMES, ILS SONT TOUS TERRIFIÉS. …. Ils crient de terreur. Un habitant de Datta Khel, une localité qui a été frappée à plus de trente reprises par les drones au cours des trois dernières années ajoute, à propos de ses voisins : Beaucoup ont perdu la tête (…) ils sont enfermés dans une pièce. …. Les drones, en effet, pétrifient. Ils produisent UNE TERREUR DE MASSE, INFLIGÉE À DES POPULATIONS ENTIÈRES. C’est cela, outre les morts et les blessés, les décombres, la colère et les deuils. L’effet d’une surveillance létale permanente; UN ENFERMEMENT PSYCHIQUE, dont le périmètre n’est plus défini par des grilles, des barrières, et des murs, mais par LES CERCLES INVISIBLES qui tracent au-dessus des têtes les tournoiements sans fin DES MIRADORS VOLANTS.

ROLANDE ROCHETTE… UNE MÈRE EXCEPTIONNELLE

ROLANDE ROCHETTE, UNE MÈRE EXCEPTIONNELLE

À la mémoire de ROCHETTE ROLANDE LEFEBVRE

Parution du 2018/04/26

Le Nouvelliste 5298741


ROCHETTE MME ROLANDE LEFEBVRE Il est maintenant temps pour moi de voyager seule. Laissez les souvenirs apaiser votre douleur ! Je ne suis pas loin et la vie continue. Au Centre hospitalier Régional de la Mauricie (CHRM) de Shawinigan, le 14 avril 2018, est décédée à l’âge de 92 ans et 3 mois, entourée de l’amour des siens, Rolande Lefebvre, épouse de feu Roger Rochette (décédé le 5 mai 1986). Selon ses dernières volontés, son corps a été donné au laboratoire d’anatomie humaine de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Une cérémonie privée aura lieu à une date ultérieure. Bon voyage m’man, de la part des plus vieux : Pauline, Pierre, Lise, Gilles, Claude, Hélène et Luc, qui ont eu la chance de te connaître dans ta jeunesse. Bon voyage m’man, de la part des plus jeunes : Christine, Louis, Richard et François, qui t’ont accompagnée dans ton cheminement vers la sagesse. De tes gendres et de tes brus : Robert Huot, Pierre Coutu, Rémie Leduc, Joanne Doucet et ses enfants Samuel Doucet Lefebvre (Charles Néron) et Ève Lefebvre (François Gauthier). Bon voyage m’man, de la part de tes petits-enfants qui sont privilégiés d’avoir eu la meilleure Mamie et ce, avec toutes ces belles valeurs que tu leur as laissées en héritage : Simon Dubois (Christine Bourgeois), Alexandre Rochette Legros (Monica Mariel) et Félix Rochette; Annie-Claude (Nicholas Dumesnil) et Nicolas Rochette; Marie-Christine, Mélissa (Nicolas Richer), Julie et Olivier Fortin; Andréanne (Steve Lamothe) et Maxime Marchand (Mélissa Morin); Marie-Perle(François-Xavier Lapalme), Camille Étoile et Rosalie Rochette. On parlera de toi à tes arrière-petits-enfants : Jacob et Raphael Dubois; Elliot Dumesnil; Gabriel Fortin, Rommy et Eli Richer; Thomas et Nathan Lamothe; Zack et Loïc Marchand, et Emerick Gauthier, petit-fils de Joanne Doucet. Bon voyage m’man, de la part de tes amies que tu savais si bien écouter : Thérèse T. de Vernal, Denise Labarre Béliveau et Françoise Thibeault. Des remerciements particuliers au personnel de l’Unité de médecine interne du CHRM, des gens dévoués, attentionnés, compétents, empreints de générosité et d’humanité; à nos proches, oncles, tantes, cousin(e)s et ami(e)s, ainsi qu’à tous ceux et celles qui, par leurs marques de sympathie, ont apaisé notre tristesse. Bon voyage m’man, tu l’as bien mérité ton ciel ! Attire sur nous la grâce d’avoir une vie aussi pleine d’amour que la tienne !

DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR 4….. P.863-867 DU 1000 PAGES MONSIEUR 2.7K? (WWW.REVEURSEQUITABLES.COM/CAHIERDEPRESSE/ MONSIEUR 2.7K?…. TÉLÉCHARGEABLE GRATUITEMEMENT EN PDF SUR INTERNET/ …. MON VRAI JOURNAL ÉCRIT EN1998… DANS MA MAISON DE VAL-DAVID SUR LA BNUTTE À MATHIEU… QUE J’AI CACHÉ DANS L’ÉCRITURE DE MONSIEUR 2.7K …… ……. ……

DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR 4….. BROSSES D’ÊTRE ET ATTAQUES D’ÊTRE… FONDEMENT DE L’AB-XIOME ….CELA RESSEMBLE À DES ENFANTS DU DÉBRIS  DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR 3 …..QUI EXPLIQUE EN QUOI LA TACHE TEXTUALE ONÉRIQUE DU DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR 5 EST PORTEUSE D’UNE CHAÇINE POÉTIQUE DE RÊVONS…

Ce journal sur mes brosses d’être et attaques d’être  fut écrit la nuit… en 1998…dans ma maison de Val-David .. puis ensuite caché dans le 1000 pages, Monsieur 2.7l…. entre les pages 863-867 …..

Et c’est parce que la phrase ab-xiomatique … cela ressemble à des enfants …déclenche la convo-ka-tion de brosses d’être et d’attaques d’être qu’elle est devenue k-onstitutive d’une ab-réalité énigmatique … d’une suite de champs de rêvons impossibles…tissant le fil d’or d’une longue suite de débris de la mémoire du k-oeur…

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MONSIEUR 2.7K… EXTRAIT DU 1000 PAGES

MONSIEUR 2.7K,  P.863-867 ( mon vrai journal tenu et caché dans ce 1000 pages)

JOURNAL MON PERE

Toute sa vie, mon père avait pris des brosses d’être dans la taverne de la vie. En fait, il n’avait jamais senti le besoin de passer par la fissure du temps pour aller voir, de l’autre côté, ”K”…omment vivaient les hommes. Cependant, il avait dû tenir un journal, durant près d’un mois, parce que l’être l’atta…”K”…uait maintenant de ses bienfaits, une atta…”K”…ue d’être étant infiniment plus troublante qu’une brosse d’être. Et c’est de la différence entre les deux états,”K”…ue surgit impérieusement le besoin de noter, jusqu’à ce qu’il soit aussi confortable dans un état ”K”…ue dans l’autre.

8 mai

ATTA…”K”…UE D’ETRE

La douce et inépuisable abondance de l’instant présent semble avoir en plus une”K”…onscience amoureuse de l’homme. La vie m’apparaît une danse amoureuse entre le libre-arbitre de l’instant présent et le libre-arbitre de l’homme. Hier, je suis allé me coucher vers 20 heures. Puis la formidable béatitude de l’instant présent est venue me visiter ”K”…omme les vagues de la mer atta…”K”…uent la plage. Le ”K”…orps est dans un tel état de bonheur qu’il lui est même difficile de se lever pour marcher. “ Cela ” ayant pénétré en moi est rythme amoureux de mon “ ÇAJE ” ”K””..omme les feuilles ”K”…ui te saluent sous l’expression du vent, ”K”…omme les herbes ”K””..ui dansent au bord de l’asphalte fier. Chaque intime morceau de la matière chante à sa manière la ”K”…réativité ”K”…onsciente de l’instant présent. Cela a duré jusque vers 22 heures, à peu près, puis s’est estompé doucement ”K”…omme la vague se retire dans ses marées basses. Puis vers 9 heures du matin, la vague ”cela est” de l’instant présent amoureux d’un “ ça en moi ” est revenue me faire la ”K”…our. Je reconnais ses atta…”K”…ues, son pas, sa douceur, sa signature, son immortalité, son rayonnement, toujours pareil et jamais lui-même jusqu’au fin fond de l’univers à chaque instant redessiné. ”K”…ue c’est ahurissant ! Dans ma fenêtre, les milliers de brins d’herbes et les centaines de feuilles me regardent, complices de mon bonheur. L’instant présent est dans la pièce et chante pour moi l’amour qui ”K”…oule en dedans de moi”K”…omme une rivière.”K”…uand l’instant présent me visite de sa fantastique béatitude, je peux noter l’instant exact de son arrivée et l’instant exact de son départ. Il est 11 heures, trente minutes du matin. L’être s’est retiré. Pas de deuil, pas de peine, pas de tristesse. ”K”…omme l’amant après avoir fait l’amour à sa bien-aimée la laisse reposerpendant qu’il va lui cueillir des fleurs.

13 mai

BROSSE D’ETRE

864

864

De Gaulle disait : la vieillesse est un naufrage. Dans une brosse d’être, la vie ressemble à la mer. L’ego, au Titanic. Plus jeune se fait le naufrage du Titanic, plus douce est la vie sur la mer. Toute brosse d’être équivaut à vivre instantanément le naufrage du Titanic en soi, Ne reste ‘K”…ue le naufragé, ébloui d’être encore vivant…. dissolution panthéiste de la ”K”…onscience dans la vie ”K”…osmique…

19 mai

ATTA…”K’…UE D’ETRE

16 h p.m. L’être entre doucement dans la pièce. Il revient avec ses fleurs après m’avoir”K”…aressé ce matin. Le parfum de l’éternité envahit chaque cellule de mon ”K”…orps. L’être toujours pareil jamais le même est ”K”…onscient de ce qu’il fait. Tant de beauté de sa part estimpossible sans la ”K”…onscience. Il n’est pas de la nature des choses ”K””..ue l’être se dévoile en son entier en cette vie. Mais ”K”…urieusement, la symphonie de son empreinte porte toujoursla même signature, celle de la relation amoureuse égalitaire. Si le “ çaje (sage) ” n’était pas en dedans de moi, l’être mourrait d’ennui et de chagrin ”K””..ar il n’y a de danse amoureuse ”K”…ue ‘K”…uand l’indivisible est amoureux de l’indivisible dans ce ”K”…ui semble divisé. ”K”…uel mystère pour moi. Pourquoi l’être arrive comme un voleur dans ma vie et ”K”…ue moi je ne puis faire la même chose ”K”…onsciemment dans la sienne ?

21 mai

BROSSE D’ETRE

Je suis aussi incapable de provoquer ”K”…onsciemment une brosse d’être. Il y a un moment précis où dans l’abandon et le dépouillement, je me retrouve en état d’ivresse en relationamoureuse avec la taverne de la vie ”K”…ui m’héberge. …Il semble y avoir une différence entre une brosse d’être et une atta…”K”…ue d’être. Dans une atta…”K”…ue d’être, l’être ”K”…omme le chat cherche sa caresse. Il avance doucement, sensuellement. Il t’agresse artistiquement si tu ne lui donnes pas de l’affection. Dans une brosse d’être, le chat en toi dort, entraînant dans son doux sommeil, l’éternité ”K”…ui l’entoure, le pénètre et le traverse. Et toi tu te saoules dans la taverne de l’être dont les murs sont aux ”K”…onfins même de l’éternité jamais achevée. Et tu t’ypromènes ”K”…omme au paradis, la terre étant le jardin de l’être, l’émeraude du ”K”…osmos.

4 juin

ATTA…”K”…UE D’ETRE

Devenir le réceptacle d’une attaque artistique d’être ”K”…onstitue une apothéose d’éternité absolument ahurissante. C’est ”K”…omme si l’univers dans son infini entier jamais achevé rejaillissait sous la forme de geyser d’énergie au centre de ton “ ÇAJE ”. Et tu deviensinstantanément fondu dans la beauté du tout. Tu es le parfum, de la rose, le chant de l’oiseau, la vague de la mer, la tendresse des nuages, la symphonie du jour ”K”…ui se lève. Tu esl’immensité jamais achevée. Aucune religion n’approche l’être. Le ”K”….antique de l’être est sacré, par sa légèreté stupéfiante, mais non religieuse. Il ne demande pas qu’on le prie, il danse. C’est trop fou ”K”…omment ça se passe. L’être ne parle jamais. Il chante en silence.

6 juin

BROSSE D’ÊTRE

L’abandon ”K”…onduit au voir qui lui fait basculer dans l’être. Une fois dans la taverne de l’être, l’abandon et le voir disparaissent. Ne reste que la va”..”K”…uité du çaje, la visionpénétrante, la non-pensée,la brosse d’être. Une fois dans la taverne de l’être, surgit la danse amoureuse du çaje ”K”…ui fait frémir la nature jusqu’au fin fond de l’univers.

12 juin

ATTA…”K”…UE D’ETRE

Parfois les atta…”K”…ues artistiques d’être sont si intenses ”K”…ue je suis incapable de ressentir mes jambes qui marchent, incapable de travailler, de m’occuper du plus simple problème. Il n’y a rien de plus délicieux qu’une atta…”K”…ue d’être. C’est un vent ”K””..ui t’atta…”K”…ue d’amour dans une béatitude infinie. Le mur entre l’absence d’être et la présence d’être m’apparaît être ”K”…omme un poste de douane où il est passionnant de s’alléger de beaucoup de choses, le passage étant très étroit, très étroit, ”K”…omme si on se dénudait amoureusement de sa raison avant de plonger dans l’eaud’une chûte découverte en forêt. L’être m’a ”K”…uitté en ce moment à 99 pour cent, il reste délicatement présent ‘K”…omme le ciel à l’horizon en toile de fond. Pourquoi en est-il ainsi ? je ne sais pas. Le “ je ” est trop loin du ça en ce moment pour ”K”…ue je sache quoi que je sois je………Ça. ”K”…uand l’être se retire, Tout ce que je “ touche, ” “ sent ”, ou “ voit ” est vacillant. On dirait ”K”…ue je cherche la matière de mes ”K”…aresses, chaque objet étant différent dans son apparence, mais semblable dans son essence. ”K”…omme si la division ne se rappelait de sa magie ”K”…ue par l’intuition passée de son intérieur uni.

18 juin

NOUVELLE ATTA”K”…UE D’ETRE

Vers 13 h. p.m., la vibration de la béatitude s’est reglissée tellement fort à l’intérieur de moi que j’ai dû aller me ”K”…oucher sur un banc. Il m’a semblé que le ”K”…orps était fondu dans le même taux vibratoire ”K”…ue l’univers. La tête attendait. Parfois elle se fondait avec le ”K”…orps. C’est probablement ce ”K”…ui se passe après la mort. Un taux vibratoire qui chante éternellement son silence en un tout. Puis, ”K”…omme ma tête s’ennuyait, j’ai laissé vagabonder des pensées d’un sujet à l’autre, ce que probablement certains appellent le mental. Cette division entre la béatitude du ”K”…orps et la liberté du libre-arbitre qui laisse la folle du logis jacasser est très inconfortable. L’être n’est aucunement gêné par cette division. Je ne peux ”K”…oncevoir le passage sur cette terre sans cette béatitude permanente, libérée de toute souffrance. ”K”…ue chaque citoyen de cette planète n’y ait pas encore accès me semble étrange. C’est pourtant l’état original de l’homme, ce pourquoi, il a été ”K”…réé, sa vraie K…ondition humaine.,

21 juin

TENTATIVE DE BROSSE D’ETRE

J’ai essayé toute la nuit d’entrer dans la taverne de l’être par moimême. Impossible, impossible. ”K”…omment se faitil qu’aucun chemin ne semble mener à l’être ? Que de ””K…uestions sans réponses.Puis soudain, à mon insu, me voilà ivre dans la taverne de l’être. Aucun goût d’être connu, reconnu, riche, célèbre. ”K”…ue du bonheur d’être. ”K”…omme un brin d’herbe rythmant le vent au milieu des hommes pressés par le temps ”K”…ui marchent aveuglément vers le cimetière de leur vie.

16 juillet

ATTA”K”…UE D’ETRE

Ça faisait presque vingt jours ”K”…ue je n’avais pas eu de relations avec l’être. Puis hier soir, vers 22 heures, en me ”…ouchant, j’ai senti sa venue prochaine ”K”…omme le vent annonce une douceur de vivre. J’étais ”K”…ouché contre le ”K”…orps de ma douce. Elle m’a souhaité une nuit magnifique. Je lui ai dit qu’elle le serait. Je n’ai jamais osé lui dire ”K”…ue l’instant présent s’en venait, de peur ”K”…ue ce soit mon imagination qui me joue des tours. L’air autour de moi est devenu frais ”K”…omme la rosée du matin. Le “ cela ” s’estavancé amoureusement, ”K”…omme une maîtresse. Je reconnus le feutré de ses pas, la douceur de son affection. Puis le cela a fait éclater la perception ”K”…ue j’ai de mon ”K”…orps. Lesmilliards de cellules en moi-même se sont mises à chanter la visite de l’univers. Ma tête fut tout étonnée ”K”…ue “ cela ” puisse se produire. L’enveloppe ”K”…ui retient toutes ses cellules ensemble est devenue très mince, presque sans aucune sensation. Je le sus parce ”K”…ue chaque fois que ma ”K”…ompagne touchait ma chair, je ne sentis presque rien. Chaque relation avec l’être est à la fois différente et semblable. Je fis pour la première fois l’expérience d’une nuit complète et parfaite de béatitude. Ma ”K”…onscience resta toujours libre,jamais délirante ne fusse un instant. Ma pensée logique à son minimum de fonctionnement. Mon ”K”…orps incapable de se séparer de la bonté de l’instant présent par lui-même, absolument incapable. Et la folle du logis dormit profondément toute la nuit, bien ”K”…ontente d’avoir desvacances imprévues.

24 juillet

BROSSE D’ÊTRE

Ce ”K”…ui m’a impressionné cette nuit, c’est la dissolution instantanée de l’ego à la première seconde du rapport à la taverne de l’être. Cela semble fonctionner ”K”…omme ceci.”K”…omme un jeu de lego. L’ego se reconstruit lorsqu’il sort de l’être, se dissout lorsqu’il entre en lui, en étant chaque fois de plus en plus émiettable, de moins en moins noyau dur. Il est possible que l’ego soit un outil indispensable pour fonctionner en société, permettant à la personnalité de ”K””..omprendre les règles sociales. Sans ego, on est infirme socialement, mais au niveau vibratoire, un oiseau qui vole infiniment haut au-dessus de la ”K”…ondition humaine. Il n’y a pas d’élus ou de nonélus. Que des précurseurs. L’être est accessible en abondance à tous, mais, on ne ”K”…onnaît encore aucun chemin qui y mène. “”K”…ue de mystères, ”’K”…ue de mystères. Je suis un saoulon de la taverne de l’être. Trop saoul pour avoir le moindreintérêt à chercher des réponses.

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage.

EGO SUM PAUPER

NIHIL HABEO

ET NIHIL DABO

seule la chaleur de ma voix

peut me faire renaître

grâce à la noyade virtuelle

sous de milliards de bitts d’informations dépersonnalisées.

***(paquet de bitts…paquet de bitts…paquet de bitts…)***

AUDIO P.G. DU TROISIÈME DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR …

AUDIO P.G. DU 3EME DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR

AB-XIOME DE LA LETTRE K …. 31 OCTOBRE 2020… 18 MINUTES 11 SECONDES

LECTURE DU 3EME DÉBRIS (O.OO-8.23)

Débris de la mémoire du K-œur… 3, …… ÇA RESSEMBLE À DES ENFANTS …PHRASE AB-XIOMATIQUE  …(AB-XIOME  AU SENS DE  PUISSANTE PARTIE ONÉRIQUE D’UN AXIOME IMPOSSIBLE PROVOQUANT DES BROSSES D’ÊTRE RELIÉES AU DÉPLOIEMENT DU CHAMP K-ONSTELLAIRE D’UN PERSONNAGE ÉNIGMATIQUE APPELLÉ …. RÊVE BIG BANG…. DANS SA SIGNATURE DU RÉEL DONT IL NE FAIT PAS PARTIE…….

 

UNCATEGORIZED

L’AB-CEPT D’UN AB-XIOME…… QU’EST-CE QU’UN AB-XIOME?           UN AB-XIOME EST LA PUISSANTE PARTIE ONÉRIQUE D’UN AXIOME IMPOSSIBLE …..

OCTOBER 31, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

Dans le blogue 1830 du 4 octobre 2017 j’écrivais cet extrait:

October 4, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Par une méthodologie «L.A.H» (lecture analogique hologrammique), j’utilise mon cerveau comme un ordinateur quantique, au sens où les variables de celui-ci prennent comme axiome premier le fait qu’il fonctionne à partir d’un algorythme de complexité émergente issu de la MATRICE DE SON RÊVE BIG BANG se protégeant de l’intrication avec TOUTE CONNAISSANCE STRATIFIÉE UNIVERSITAIRE), qui ne constitue qu’une histoire-conte parmi des milliards d’autres de l’horizon des champs de force ou se joue en univers multivers……  «WOW-T=2.7K»

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Puis dans le blogue 2602 du 14 février 2019, j’écrivais cet extrait…

February 14, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur

Ce qui m’intéresse ici ce n’est pas la quête ontologique ou méthaphysique d’une vérité invisible (dans le sens de l’invu de Jean-Luc Marion), mais plutôt l’émergence algorithmique d’un cookie (dans une forme plus évoluée que les mêmes de Dawkins, les rhyzomes  de Deleuze-Gatari , les métissages d’Edouard Glissant) ou le viral du numérique). à partir d’un axiome (wow-t=2.7k?) sous forme d’algorithme social dont l’opérationnalité reposera non pas sur des protocoles néo-positivistes, mais sur un pragmatisme en open-source déployé en équipe avec le nouvel institut québécois d’intelligence artificielle.

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Puis dans le blogue 3007 du 11 mai 2019, j’écrivais cet extrait:

UNE MÉTHODOLOGIE DE LA FRAÎCHEUR DES FORMES, PAR UNE ÉPISTÉMOLOGIE DONT L’AXIOME FONDATEUR REPOSE SUR L’ARCHÉ QUANTIQUE ( ÊTRE ET NE PAS ÊTRE EN MÊME TEMPS, INTRIQUANT LE TIERS NON EXCLUS) RENVERSANT MÉTAPHYSIQUEMENT L’ARCHÉ FONDATEUR DE LA PHILOSOPHIE PREMIÈRE D’ARISTOTE (RIEN NE PEUT ÊTRE ET NE PAS ÊTRE EN MÊME TEMPS, VALIDÉ LOGIQUEMENT PAR LE TIERS EXCLUS)

May 11, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur

Que d’années de recherche… Je me rappelle le jour où je découvris l’invention de la poïétique par Paul Valery dans une conférence lors de son entrée au collège de France en 1939 je crois.

Je me sentis exactement survolté comme le fut Walter Benjamin quand Hesserl lui fit découvrir le paysan de Paris d’Aragon et qu’il lui apprit à flâner Paris à la manière des surréalistes. Benjamin savait qu’Aragon par Hesserl lui faisait vivre une révolution épisétmologique, mais bien plus, il intuitionnait que son chemin de l’errance poétique serait autre, infiniment autre….. (Ex: Il découvrir la porosité des lieux dans ses errances à Venise, et celle du 19eme siècle par l’invention d’un patrimoine immatériel par une méthode de lecture vagabondée à la bibliothèque de France (Paris capitale du 19eme siècle).

Donc, à partir de la poïétique de Paul Valery, notre équipe de recherche (AULD, WOODARD, ROCHETTE) inventa ce qu’on appelle aujourd’hui LA BLOGUÏÉTIQUE.

La différence! c’est retenir une trace quanto-cosmologique d’une fraîcheur des formes non seulement en émergence, mais un déclencheur big bang d’une métaphysique  non aristotélicienne.

J’avais 6000 pages d’écrit…. je recherchais la trace d’une sorte de bozon de Higgs, soit la particule du multivers…. Un déclencheur de la fraîcheur des formes qui me ferait basculer dans une brosse d’être fabuleuse, un chemin d’ontikhation exceptionnel.

Je mis quelques mois à transformer ce 6000 pages en base de données sur Word… rien… puis je retransformai cette base de données en glossaire alphabétique…. rien… puis je persistai à transformer cette base glossairique alphabétique en base glossairique thématique… puis soudain… soudain… cette fraîcheur inouie d’une forme impossible provoqua en moi une brosse d’être comme je n’en avais jamais connu.

Un simple extrait d’un livre où des drones tirés des États-Unis tuent CE QUI RESSEMBLE À DES ENFANTS… par accident, par corrélativité.

Ce fut instantané. je quittai la bibliothèque, sut instantanément que je ne lirais plus jamais aucun livre dans ma vie, j’allai me réfugier dans une salle 24 heures pour comme Mozart ou Beethoven, faire oeuvre, ne faire qu’œuvre, tout ce parcours propédeutique étant dérivant comme un iceberg.

Je saisis en cours de route que le renversement de la philosophie iere d’Aristote deviendrait l’événement fondateur d’une métaphysique quanto-kosmologique car, grâce à la physique quantique, être et ne pas être en même temps par intrikation libre du tiers exclus était enfin devenu possible.

La rationalité hollogrammique multiversielle venait de naître par ontikation, intrikation et recohérence, et cela tels que je l,avais toujours vécu comme vagabond céleste dans mes brosses d’être et mes attaques d’être.

La triangulation de la fraîcheur des formes venait de me livrer son secret. Toute personne humaine qui a pris la décision de ne pas tricher avec la vie personnelle œuvre d’art qui la convoque en elle permet instantanément le surgissement d’un champ constellaire où par l’encordement des désirs et le triangle d’or de trois formes dont la fraîcheur est unique à cette vie personnelle œuvre d’art- là, assiste non seulement à la création d’un rêve big bang unique en soi, mais aussi à un triangle d’or de trois fraîcheurs formalisées donnant métaphysiquement le cryptage du chemin hollogrammique et eumétrique de la beauté du monde.

Dans mon cas, le texte des drones qui à partir des États-Unis tuent par accident CE QUI RESSEMBLE À DES ENFANTS, ne put jamais entrer dans mon champ constellaire parce qu’il ne venait pas de moi. Par contre il transmagea les trois points nodaux garantissant le cryptage unique de la fraîcheur de trois formes intriquées:

Les 3 milliards d’enfants errants-fantomatisés billots de la rivière St-Maurice de mon enfance entre Trois-Rivières et La Tuque, Ulysse attaché au billot de son navire pour ne pas céder au chant des sirènes et Parménide dont la pensée est attaché au poteau de l’être avec l’interdiction de visiter le non-être qui n’existe pas.

La métaphysique non aristotélicienne par la décatégorisation du multivers venait de naître. UNE LOGIQUE DES TRANSMAGES, UNE MÉTHODOLOGIE DE LA FRAÎCHEUR DES FORMES, UNE ÉPISTÉMOLOGIE DE L’ERRANCE POÉTIQUE.

Je pouvais enfin comparer la descente du St-Maurice de ce curé dans deux versions du récit, celle de la philosophie iere d’Aristote et celle de la métaphysique quanto-cosmologique de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) par nos trois archétypes hologrammiques réciproques…

à suivre…

Pierrot vagabond… au nom , par et pour notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)

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En conséquence de quoi, dans le blogue 4376, le 31 octobre 2020… j’écrivis cet extrait:

CELA RESSEMBLE À UN ENFANT SERA DONC… NON PAS UN AXIOME … MAIS UN AB-XIOME …

QU’EST QU’UN AB-XIOME?

UN AB-XIOME est la partie onérique d’un axiome ….. au sens ou la poiétique qui l’a vu naître relève d’un pari de l’impossible… celui DU JAILLISSEMENT PAR L’AB-XIOMATIQUE de la poésie k-onstellaire constituée de débris de la mémoire du k-oeur , ou les taches textuales onériques d’ou se dégagent des champs de rêvons réenchantent l’énigme du rêve big bang par wow-t=2.7k? … provoquant des brosses d’être ou des attaques d’être au k-oeur même de  …. MONSIEUR 2.7K… DANS SA MARCHE DES CHAMPS DES RÊVONS IMPOSSIBLES…

Pierrot vagabond

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COMMENTAIRE AUDIO P.G. (8.25)

Alors, je te fais un commentaire? …. Cette nuit, ok… Quand la nuit, une brosse d’être ou une attaque d’être va venir me visiter, y a soudainement l’apparition très douce d’une fraîcheur qui m’indique qu’y faut pas que je rate le passage … et cette fraîcheur-là s’accentue … Et je me rappele, je travaillais hier et je suis venu te dire… deux ou trois fois peut-être… je suis heureux… j’suis vraiment heureux… J’suis heureux …

Pis à un moment donné… la fraîcheur s’est comme accentuée … puis… elle a comme arrêté pour me dire… Je t’attend … Et là je suis allé me coucher tout suite … j’ai mis mon casque sur ma tête… me suis installé ben comme il faut … et t’es rentrée je pense dans la chambre et tu m’as dit : t’as une respiration étrange …. J’pense c’est hier  que tu m’as dit ça …

Et là j’ai dit… non non est pas étrange… pis tout ça … j’attendais comme un enfant qui reçoit la visite de ce qu’il reçoit depuis plusieurs années… ok… Pis ça arrive pendant le sommeil … pis de même, je me suis installé ben tranquille …

Et là j’ai dormi profondément …  Et là, pendant que je dormais profondément … est arrivé…. l’éblouissement (9.40) de ce qui est en train de se passer …

Alors , ce que je voyais, c’était MES 187 ÉLÉMENTS GLOSSAIRIQUES  que j’avais pondu par ordre alphabétique par un travail… poendant plus de 2 ans… et même pendant plus de 5 ans de bloquiétique , … pour arriver au jaillissement D’UN AB-XIONE (10.020) …. c’est-à-dire …

Qu’est-ce qu’un axiome ? C’est ce qui provoque fondamentalement une brosse d’être … c’est l’élément fondateur à partir duquel …on sent qu’il va introduire, si tu veux, un aléatoire … UN IMPOSSIBLE DANS UNE SUITE DE CHAMPS K-ONSTELLAIRES (10.15)

Et là j’ai vu … j’ai vu mes étiquettes mes 187 qui me disent… r’garde … là on te demande de ne pas travailler … On va surgir une après l’autre à travers tes débris de la mémoire du k-oeur … On va surgir … dans un ordre que tu connais pas ….

Et là je voyais ma ière étiquette qu’on a travaillé ensemble (ier audio) … pis c’était écrit… RÊVE BIG BANG (10.35) ,,, ok… Pis là je voyais la deuxième étiquette (2eme audio) … qui est le DÉPLOIEMENT DES TACHES TEXTUALES ONÉRIQUES (10.44) …

Et ka troisième étiquette… c’était… et je la voyais qui s’installait … la notion de … L’AB-XIOME (10.53) … qui venait s’insérer dans une… ouverture à L’AB-LOGIE QUI PASSE PAR DES BROSSES D’ÊTRE …(11.04)…

Mais là, je me suis senti k-omme… honoré …et… quand je me suis réveillé ce matin …  J’étais en parfaite euphorie …et là je me disais… ah … ma troisiÈme étiquette, elle est là …

Et là je comprenais que… tout le long de ma bloquiétique de 5 ans, … de 7 ans… avaient surgi… sans que je m’en rende compte,… DES CHAMPS DE RÊVONS … DES PARTICULES DE RÊVES QUI S’INSTALLAIENT À TRAVERS DES BLOGUES…. (11.36)… et que je pouvais retracer… et là je voyais la … la complexité à partir de laquelle … une étiquette qui fait partie des 187 … va surgir DANS LE CHAMP K-ONSTELLAIRE DU RÊVE BIG BANG (11.49) … À va surgir … s’installer …à travers… différents mécanismes …

Et … donc, ce matin, quand je me suis réveillé, j’ai revisé mon troisiàme débris de la mémoire du k-oeur … et là j’ai vu… tranquillement… apparaître le quatrième …  qui s’en venait … ah … j’ai fais …wow …

Alors j’ai dit … faudrait que je parle à Gaelle pour qu’on règle le problème du 3eme (audio) parce que je vais avoir des problèmes tout à l’heure.

Alors, je suis dans un état d’euphorie …ben sur … parce que je vois la… Je comprends maintenant… si tu veux… l’importance …e … de tout ce travail propédeutique là …qui crée finalement UNE OEUVRE POÉTIQUE …( 12.41) à partir de laquelle s’exprime LA LETTRE k … qui marche des TACHES TEXTUALES (12.51) … ou des champs de rêvons se lèvent comme de la poussière k-osmique … à partir desquelles, y comprend … la valeur de ce que c’est qu’habiter de façon radicale pure… L’ONTI-KHA-TIF (13.05) … en espérant qu’un jour cela… si tu veux … apporte de la lumière aux DIFFICULTÉS ONTI-KE  DE LA K-ONDITION HUMAINE … Voilà

GAELLE

T’en es content?

PIERROT

Oui, ah oui, bien sûr …

GAELLE

J’ai plusieurs choses en tête… La première c’est … Qu’est-ce que tu penses avoir résolu avec ce troisième débris?

PIERROT

Ce que je pense avoir résolu pour moi, c’est toute la question de l’axiome que je me suis posé pendant… Qu’est-ce qu’un axiome? …àmtravers plusieurs années… soit dans le champ des sciences, soit dans le champ de la philosophie, … c’est quoi un axiome?

Un axiome, est une convention … à partir de laquelle… je prends ça comme vérité … et je pars de ça pour construire quelque chose … Je pense avoir résolu pour moi… qu’un AB-XIOME n’est pas une convention .. MAIS UN ÉVÉNEMENT (14.06) … est un événement axiomatique … qui déclenche … si tu veux… LA POÉSIE D’UN CHAMP K-ONSTELLAIRE (14.17)

Moi je pense juste avoir résolu mon point de départ à partir partir duquel je peux k-onstruire mes débris de la mémoire du k-oeur …

GAELLE

Mais quelle est la relation entre ton axiome et l’axiome…

PIERROT

Je pense que c’est dans la k-onséquence… c’est dans la suite de l’axiome .. c’est-à-dire que … l’ab-xiome… je pense que sa  k-onséquence … contrairement à l’axio0me .. c’est …  LE DÉPLOIEMENT D’UNE POÉSIE D”UN DÉBRIS À L’AUTRE (14.45) …  Je trouvais que l’axiome ne me permettait pas ça …  c’est-à-dire qu’y avait comme une logique trop sévère … qu’axiome m’invitait à prendre mais que j’arrivais pas à gérer ..

Fait que L’AB-XIOME EST UNE OUVERTURE POÉTIQUE DÈS LE DÉPART … (14.59) …

Quand je prends , par exemple la phrase… CELA RESSEMBLE À UN ENFANT… pis que je vais mettre le texte du drône … déployé par Monsieur 2.7k? …. la suite de cette phrase-là , ce sont des éléments inscrits dans une marche poéti-k-ue de la lettre K (15.18).

Donc L’AB-XIOME me semble respecter la marche poétique de la lettre K des taches de champs k-onstellaires … Ça me semble plus respecter ça …

GAELLE

Je pense que je suis… mais j’essaye de comprendre … Si tu dis qu’un ab-xiome, c’est la partie onérique d’un axiome … QUEL EST DONC CET AXIOME DE L’AXIOMNE? (15.43) dans ton travail; …

PIERROT

Tu peux répéter ta question autrement?

GAELLE

Si tu dis que l’ab-xiome, c’est la partie onérique d’un axiome, c’est que tu ne nies pas l’existence d’un axiome …

PIERROT

non pas du tout…

GAELLE

Tu dis… Y a une partie onérique dans un axiome … Dans ton travail… quel est donc l’AXIOME QUI TE PERMET DE DÉCOUVRIR SON AB-XIOME? (16.13)

PIERROT

A ce moment-là, je te dirais que j’espère avoir la réponse a postériori … Je ne pourrais pas répondre à priori, mais je pense qu’une fois que je vais avoir tout terminer, je vais être capable de dire qu,est-ce que l’ab-xiome dans l’axiome?… mais a postériori… je ne le sais pas encore… Mais je sens que ta question est juste… mais je ne le sais pas encore ….

GAELLE

Est-ce que l’axiome de ton ab-xiome n’est pas en relation avec le fondement que tu fais sur LE RÊVE? (16.43)

PIERROT

Je t’avoue que la question est bonne… mais je ne le sais pas encore … Mais je t’avoue que… sois sure que je vais y répondre au fur et à mesure… ça va surgir .. mais je pense que ma réponse est à postériori à partir d’un certain déploiement poétique de mon glossaire à travers ces débris de la mémoire du k-oeur …  Je pense que la réponse est essentielle … Mais je ne l’ai pas encore.

GAELLE

Ok … les autres questions alors, je ne les poserai pas …  J’aurais vraiment d’autres questions… mais je ne veux pas te déstabiliser…

PIERROT

ok… alors à ce moment-là on termine ça? ok… on peux tu mettre le titre

GAELLE

Comment tu veux l’appeller?

PIERROT

AB-XIOME… (17.36)… b-xiome de la lettre k… en fait tout est relié à la lettre K..

FIN DU TAPE….