LA VIE FUT… POUR L’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE DU VAGABOND CÉLESTE … UN VOYAGE INITIATIQUE DE CANOTAGE DES TROIS RIVIERES … DEUX CONSACRÉES À L’ONTI-KE OU Y FUT ABANDONNÉ TEL ROBINSON CRUSOÉ UN NOMMÉ PIERRE ROCHETTE… AVEC SON NOM, SA MAISON, SES POSSESSIONS, SES RELATIONS… ET L’AUTRE…. LA RIVIÈRE DU VOIR … OU LE VAGABOND CÉLESTE Y FUT CONSUIT INITIATIQUEMENT TEL LES DEUX HOBOS SAUTANT DU TRAIN DANS SA PETITE ENFANCE… PAR UNE SUITE COMPLICE, MULTIVERSIELLE, SYNCHRONI-VIE-TIELLE DE BROSSES D’ÊTRE ET D’ATTAQUES D’ÊTRE… c’EST AINSI QUE LE PAYS DU RIEN, DU RÊVE BIG BANG QUI SIGNE LE RÉEL MAIS N’EN FAIT PAS PARTIE ENCHANTE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART QUI PREND LA DÉCISION DE NE PAS TRICHER AVEC L’IMPOSSIBLE BEAUTÉ DU MONDE SCELLÉE AU K-OEUR DES QUWALIAS DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR …FRACTALES D’ÉBLOUISSANCE MÊME DE L’HUMANITÉ OEUVRE D’ART EN SOI

Ohhhh… avant que le rêve big bang  ne se fasse onérisme conscient sous l’archétype holagrammique du vagabond céleste… cela prit une vie….

Je me rappelle quand on vint me chercher sur la scène café St-Vincent pour devenir chef de camp au camp Ste-Rose de Laval … un été….

Comme j’avais déjà été chef d’équipe dans les camps du père de La Sablonnière … les camps jeune air chapeautés par l’auberge du petit bonheur et que j’avais remporté tous les trophées avant de me faire sacrer dehors parce que la nuit je me promenais dans les bois avec ma guitare pour composer des chansons… Comme nous étions deux moniteurs par chalet…. et que mon compagnon d’arme était d’accord avec ma liberté de nuit… Je n’y voyais pas d’inconvénient… Le chef de camp d’alors me dit que c’était une question de principe… S’il me donnait ce droit il fallait qu’il le donne à tous… Sans doute avait-il raison… mais ce n’est pas tout le monde qui a besoin d’écrire des chansons la nuit… et je lui dit que ma posture d’homme libre était non négociable… C’est ainsi que le lendemain… après la remise des trophées que mon équipe remporta pour la plupart (meilleur chef d’équipe, meilleure équipe etc…)…haut la main… je dus prendre l’autobus pour Montréal…. refusant toute concession ….

C’est drôle … parce que chaque fois qu’on a voulu toucher à mon onérisme sur terre…. J’ai préféré tout fairer sauter… car l’ustensilaire par la peur du prochain lunch n’est que l’apanage des enchaînés de la dramaturgie des pulsions et des sentiments reliés à l’onti-ke ( du moins dans mon langage d’aujourd’hui)

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Donc cet été-là, soit l’été du camp Ste-Rose que j’ai raconté dans le roman philosophique intitulé d’abord l’ile de l’éternité de l’instant présent (www.demers.qc.ca) puis ensuite dans monsieur 2.7k ( www.reveursequitables.com/ cahier de presse/ monsieur 2.7k… 1000 pages téléchargeables gratuitement en pdf sur internet) …j’avais exigé et obtenu d’avoir carte blanche… de me présenter quand je le voulais… de n’avoir ni patron , ni horaire… d’être un personnage de rêve (ANIKOUNI) et pour les enfants, et pour les 35 éducatrices et éducateurs sont j’avais la responsabilité thématique.

Comme il n’y avait personne d’autre pour remplir le poste… J’obtins et le poste… et la liberté inouie d’en faire un rêve….J’avais en tête un programme de recherche qui pouvait se livre comme suit : LA DIMINUTION DU TAUX D’AGRESSIVITÉ DES SOCIAUX-AFFECTIFS PAR LA THÉMATIQUE DE CAMP SELON LE CRI PRIMAL DE JANOV,,, MAIS DANS SON ANGLE SOCIAL.

Le fil d’or consistait en fait à une recherche d’un trésor qui conduirait à un procès des voleurs … puis à l’ouverture du coffre la dernière nuit… grand coffre qui serait rempli de smarties….. jusqu’au rabord… et le lendemain… avant de monter dans l’autobus… Anikouni donnerait aux enfants des petits coffres en leur disant que les larmes de joie versées ensemble continueraient à les protéger dans les difficultés de leur vie injuste… et que dans chacun de leur k-oeur..Anikouni serait présent dans un petit coffre au fond de leur      k-oeur…

La magie opéra…. tout le camp des enfants versa des larmes de joie… Je fis deux conférences devant les directeurs de camp du Québec sur cette expérience (si je me rappelle bien, une eut lieu au Queen Elisabeth à Montréal) … puis je vécus un deuil profond…. au point ou je refusai l’été suivant et tous les autres été de reprendre le même rêve… Je crois que mon deuil reposait sur le fait qu’un rêve ne peut être vécu deux fois…. c’est une épopée unique de la singularité multiversielle sur terre.

Un jour… beaucoup plus tard… une jeune adulte me reconnut et me cria… ANIKOUNI…. le petit coffre de larmes de joie que tu a inscrit au fond de mon k-oeur m’a sauvé la vie, du désespoir et du suicide… je voulais que tu le saches… Ca a fonctionné pour moi….. je devais avoir près de 40 ans je crois….

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Mais quand j’étais chef de camp….

Quel âge avais-je?….. 25 ou 26 ans…. je venais juste de me marier l’été d’avant…. J’avais vécu le camp Ste-Rose avec la même intensité onérique que le studio de télévision R.A.L.T. t.v. de mon père Roger, expo 67, les Contretemps au Japon, le café St-Vincent….

Les deux hobos qui avaient sauté du train de la condition humaine de mon enfance s’était métamorphosés en Anikouni… qui à son tour avait sauté du train de la condition humaine la dernière journée du camp Ste-Rose…

J’imagine que chacun de mes divorces , ruptures de relations amant-maitresse ou histoire d’une nuit furent de la même étrangeté onerique… Il est une rivière du voir…. immensément plus lumineuse que toute rivière des pulsions ou des sentiments… et sauter des rapides, faire du portage entre deux tempête des sens…. demande une liberté onérique faite de vagabondages poétiques… d’errances poétiques…. qui semble toujours répéter le même chuchottement

Toujours fuir la hiérarchie des sécurités terrestres ….  Fuir… Fuir… Fuir….

Canoter la rivière du voir…. c’est découvrir la compassion envers la partie de soi-même disparue dans les flots de la rivière des sentiments intriquée aporitiquement et tout en récurrence de dépendances affectives diverses à la rivière des pulsions….

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C’était impossible qu’un gros coffre de bois… rempli de smarties… don de la compagnie qui fabriquait les smarties ait pu devenir… l’espace d’un rêve big bang…. un hymne aux larmes de joie d’enfants brisés par la vie…. de trans-grammation  en trans-grammation…. dans le champ constellaire même d’un rêve big bang d’un archétype hologrammique nommé ANIKOUNI…. la rivière du VOIR s’était mise en disponibilité de canotage…. comme si chacun des petits coffres inscrits dans le k-oeur de chaque enfant du camp Ste-Rose … portait crypté déjà la iere question du pays oeuvre d’art: QUEL EST TON RÊVE?…..

Ce petit coffret dans le k-oeur de chaque enfant du camp Ste-Rose était déjà un petit radeau titubant sur les flots de la rivière du VOIR n’attendant qu’un vent favorable de la iere question du pays oeuvre d’art pour en en enchanter une voile…. LA VOILE DES SMARTIES D’UNE CERTAINE NUIT DU CAMP STE-ROSE… LA VOILE DES LARMES DE JOIE qui console de toute dramaturgie des rivières des sentiments et des pulsions parce que champ de bataille des désirs inquiets et à jamais inassouvis.

Dans le garage de Michel le concierge à Grandes-iles… est resté perdu un petit journal de camp tenu au jour le jour cet été-là. Peut-être y est-il encore.

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Comme ce fut difficile de retourner sur la scène du café St-Vincent cet automne-là….. Ces enfants qui souffraient ne cessant de me hanter entre deux chansons…. Et je crois que c’est le printemps suivant…. mai 1974… que Pierrot David et Pierrot Rochette fondèrent les Pierrots, puis les deux Pierrots…

Pierrot vagabond