DANS UN CHAMP CONSTELLAIRE D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART…. LA BEAUTÉ DU MONDE SE FAIT ORCHESTRE SYMPHONIQUE DU RIEN… AVEC COMME CHEF D’ORCHESTRE… LE RÊVE BIG BANG LUI-MÊME QUI NE FAIT PAS PARTIE DU RÉEL MAIS QUI LE SIGNE… AINSI LA POÉSIE CHANTE SOUS LES PLAINTES MÊMES DE LA MISÈERE HUMAINE… SOULEVANT D’UNE LENTEUR INOUIE … LA VIE…

Un débris de la mémoire du k-oeur est montée comme feuilles soulevée par le vent du soir d’un bord de mer intérieur en écoutant Handel.

Cela faisait plusieurs années que chaque été, Denis Lamarre et moi , du duo Rochette Lamarre chantions au Patriote de Ste-Agathe… à l’intermission de la pièce de théâtre puis à la sortie.

Le dernier été de notre duo… Denis hérita de la direction du Patriote et il eut l’idée de faire des soupers dans la salle de théâtre même et je lui suggérai que j’aimerais chanter caché tout en haut… juste è côté du follow spot…

Je montais un escalier en colimaçon… Je prenais le micro… et tout en lisant un livre de philosophie ou en mangeant des bonbons… je chantais … Il va s’en dire que ces humains heureux qui mangeaient sans me voir… me faisait vivre une distance eumétrique comme si j’avais accès par un voyage dans le temps à la vie de cour au Moyenb-âge…

Naturellement… certains soirs… de puissantes brosses d’être faisaient en sorte que je tombais endormi en plein milieu d’une chanson… la tête écrasée contre mon livre de pĥilo….

La contrariété des objets subjugués par les drames de l’ontike soudain devenaient flottement somptueux d’une impossibilité onérique que cela soit possible….

Combien de minutes plus tard… je ne sais plus trop… je reprenais ma chanson là ou j’étais rendu… assouvi…inassouvi de beauté du monde.

Pierrot vagabond