LE COEUR CHEZ LES ÉGYPTIENS… LA PESÉE DU COEUR COMPARÉE À UNE PLUME D’AUTRUCHE

« LE DÉFUNT, S’IL A EU UNE VIE JUSTE, SI SON COEUR EST AUSSI LÉGER DANS LA BALANCE QUE LA PLUME DE LA DÉESSE MÂAT… ET BIEN IL VA… DEVANT LE TRIBUNAL D’OSIRIS… IL VA ÊTRE UN HA … C’EST À DIRE UN ÊTRE LUMINEUX … UN ÊTRE DE LUMIÈRE … IL VA REJOINDRE LE SOLEIL … C’EST UNE MÉTAPHYSIQUE DE LA LUMIÈRE ….

 

En Égypte antique, le jugement de l’âme avait pour but d’évaluer la moralité d’un individu durant sa vie, en comparant le poids de son cœur avec une plume d’autruche (symbolisant Maât).

Enfant(s)‎: ‎2 fœtus de sexe féminin
Dates de fonction‎: ‎v. 1335 à 1327 avant notre …
Date de découverte‎: ‎1922
Grand-père paternel‎: ‎Amenhotep III

En Égypte antique, le jugement de l’âme est un procès où le défunt doit comparaître pour faire reconnaître ses droits à la vie éternelle. On distingue cependant trois conceptions différentes de cet affrontement judiciaire. La première conception est un modèle mythique où Horus, le successeur d’Osiris, se confronte à Seth pour obtenir la succession au trône d’Égypte. La deuxième conception est plus générale : le défunt confronte ses ennemis, morts ou vivants, qui l’ont dépouillé de sa vie terrestre.

La troisième conception est celle que le Livre des Morts a popularisée à travers la scène de
la pesée du cœur

(formules 30B et 125). Dans ce dernier modèle, le défunt est confronté à un accusateur divin. Jugé à la plume de Maât, la déesse de la vérité et de la justice, le mort doit rendre compte à Osiris (ou à Rê) de ses actions et de sa manière de vivre sur Terre.