AAA« JE TE DEMANDE PARDON»AAA
UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS MULTIVERSIELS DE LA MÉMOIRE DU K-ŒUR…
JE TE DEMANDE PARDON…, à toi qui, comme des centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques, se meurt, jour après jour, de faim ou de blessures de guerre, et cela, au nom des 193 états hobbiens onusiens qui, sous la féodalité de monarchies nucléaires, font passer la course aux armements, les guerres et les paradis fiscaux avant TON DROIT MULTIVERSIEL à une vie personnelle œuvre d’art par un rêve big-bang.
JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui, depuis plus de 13 ans maintenant, cherche à répondre à la question suivante : AU 21EME SIÈCLE, QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE ?
JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui S’ACHARNE à déployer concrètement L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, dans le but de contribuer à la déshobbiation de l’O.N.U. Par la mise en algorithme de milliards de téléphones intelligents « wow-t=2.7k? » , si possible avec la complicité de l’institut de l’intelligence artificielle du Québec , nous validerons politiquement la création d’une cour suprême nano-citoyenne-planétaire composée de deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) élues… ville par ville et village par village, et cela par tirage au sort, dans le but de représenter incontournablement et éthiquement toi et les centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques qui souffrent de la même criminalité étatique banalisée que toi.
Dans ce doctorat, PAR UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-ŒUR (ier chapitre), le premier à te demander pardon sera moi, Pierrot vagabond (2eme chapitre), puis mon ami et partenaire de recherche Michel le concierge (3eme chapitre), pour enfin laisser la parole à sa compagne œuvre d’art, Marlene la jardinière (4eme chapitre).
Pourquoi nos trois archétypes hologrammiques veulent-ils tour à tour te demander pardon? Parce que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) veut parler au k-œur de l’humanité (5eme chapitre) et non à sa raison. Par le biais d’une CHANSON – MANIFESTE, nous affirmons que l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire doit s’accompagner d’un « JE TE DEMANDE PARDON », en corollaire de la décision de ne plus tricher par chaque vie-personnelle-œuvre-d’art consacrée à l’ultime question : COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? (6eme et dernier chapitre).
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JE TE DEMANDE PARDON
COUPLET 1
S’il m’arrive de parler au travers de mon chapeau S’il m’arrive de prendre trop de place trop souvent Si je m’approprie sans te voir l’espace de ta vie Si je préoccupe ton âme en secret dans la nuit… Je te demande pardon… Je te demande pardon…
COUPLET 2
Si je vagabonde céleste tout autour de la planète Si je suis parti sans avis au détour de nos vies Si je t’ai volé ton rêve, déserté, laissé meurtri, Si j’en ai trop fait, trop dit, ou pas assez dans ta vie Je te demande pardon… Je te demande pardon…
COUPLET 3
Si je n’ai pas compris la beauté du monde d’ici Si je n’ai pas admis qu’il y a la vie après la vie Si je suis révolté parce que je suis enchaîné Si je ne peux te rassurer quand je suis déchaîné Je te demande pardon… Je te demande pardon…
COUPLET 4
Et si je le savais tout ce temps que je te volais… Et si je le savais tout ce temps que toi tu m’aimais… Je n’ai pas d’âme pas de K-œur aujourd’hui je le dis… Je veux changer de vie et d’amour te dire merci Je te demande pardon… Je te demande pardon….
CHANSON MANIFESTE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE
Michel le concierge
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(3272) (19 JUIN 2019)
COURRIEL DE RAYMOND-LOUIS LAQUERRE À MICHEL LE CONCIERGE ET PIERROT VAGABOND
SUITE A LEUR PRESTATION AU COLLÈGE JEAN-DE-BRÉBEUF, LE 19 JUIN 2019.
June 19, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
À Pierre Rochette, Michel Woodard Aujourd’hui à 13 h 15 Bonjour Pierrot le vagabond,
Bonjour Michel le concierge[1]
Cela ne me surprend pas de ce qui est arrivé comme impact avec la merveilleuse chanson de Michel.
Ce n’est pas le fruit du hasard si parmi tout le répertoire des chansons de Michel, j’ai sélectionné « Je te demande pardon ».
Si tu te rappelles bien, au tout début du spectacle j’ai lu le texte de Ramtha intitulé : La joie, l’état d’Être suprême ».
Les chansons « La beauté du monde » et « Je te demande pardon » ont entré en résonance avec le texte initial sur la joie. J’ai donc atteint l’objectif que je m’étais fixé : celui de mettre un fond spirituel où les gens vont ressentir une joie profonde et non seulement des émotions de surface.
Je me réjouis que ce spectacle et particulièrement la prestation de Michel vont ont permis d’orienter votre doctorat différemment et pour le mieux…Bonne continuation dans votre projet tout à fait original, passionnant et d’une portée universelle.
Raymond-Louis
[1] Lors du cinquantième anniversaire du centre de lecture rapide de notre ami de jeunesse Raymond-Louis Laquerre , un spectacle émouvant eut lieu à l’auditorium du collège Jean-de-Brébeuf à Montréal, le 15 juin 2019. Comme la vidéo tournée par Marlene la jardinière en témoigne, après avoir été présentés l’un et l’autre par « l’homme en blanc Raymond-Louis », Pierrot vagabond entra d’abord sur scène et chanta à capella sa chanson « dans la beauté du monde » suivi de son ami et partenaire de recherche Michel le concierge avec sa chanson « Je te demande pardon ». Et c’est suite à cette prestation que le titre du doctorat de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) passa de «la non-tricherie à wow-t=2.7k ? : la nano-citoyenneté planétaire» à «JE TE DEMANDE PARDON OU UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS MULTIVERSIELS DE LA MÉMOIRE DU K-ŒUR»
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(3272) (19 JUIN 2019)
COURRIEL-RÉPONSE DE PIERROT-VAGABOND
Tu sais, Raymond-Louis… monter sur scène fut toujours difficile dans ma carrière parce que je voyais les visages des gens dans la salle et que j’étais trop sensible pour ne pas souffrir avec ceux ou celles qui étaient en détresse profonde (deuil, maladie, dépendance etc…) Mais quand tu m’as demandé : Pierrot, peux-tu m’aider à réaliser mon rêve ? je me suis senti convoqué à plus grand que moi malgré mes flashs la nuit qui m’assaillent encore sous forme de cauchemars. Mais, jusqu’à la dernière minute…je me suis senti surtout aspiré par la très belle chanson de Michel le concierge et je voulais voir des coulisses le visage des gens quand Michel chanterait « je te demande pardon ». Tous les matins, à notre conseil d’administration de la créativité, j’assiste à la très grande humanité de cet homme qui chante la condition humaine si humblement et surtout à la dévotion au quotidien qu’il porte à Marlene, sa compagne … son amour œuvre d’art. A ta soirée, j’ai d’abord chanté a capella LA BEAUTÉ DU MONDE avec ma feuille dans ma main… puis je suis resté dans les coulisses. Et là j’ai vu l’effet Michel Woodard, le même qu’il avait été au café St-Vincent il y a presque 50 ans quand je le regardais chanter dans la salle. « JE TE DEMANDE PARDON », je savais, comme toi d’ailleurs, que c’était un hymne humaniste à la condition humaine… mais ce soir-là… grâce à toi, j’ai vu clairement pendant que Michel chantait que le public qui l’applaudissait venait de signer le titre de notre doctorat…Un homme est venu me voir pour me dire que la chanson de Michel lui faisait devoir de demander pardon à sa femme…Ce matin, j’ai dit : Mike : TU VIENS DE SIGNER LE MANIFESTE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE.[1] Merci Raymond-Louis …… Tu as vu 2 coups d’avance.
Pierrot vagabond
[1] L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE par notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) naîtra axiomatiquement d’une démarche abductive (Peirce) inspirée de la PHILOSOPHIE SPÉCULATIVE RADICALE de Whitehead…. ré-expérimentée par le philosophe Didier Debaise et son groupe de recherche LE GECO (groupe d’étude constructiviste ouvert, Université libre de Bruxelles). Dans une entrevue (You tube, EN COURS DE ROUTE, 28 mai 2019, Didier Debaise, 2/2 le GECO, extrait, 33.25 à 53.18, Debaise dit ceci :
« ….. Moi à l’époque, j’enseignais Whitehead et d’autres. Je donnais un cours sur Nietzsche, Deleuze, mais il y avait un enjeu au GECO. C’ÉTAIT LES PRATIQUES DE SAVOIR. Et tout doucement, la question de LA SPÉCULATION avait pris le dessus sur la question de la pratique du savoir, au sens du constructivisme, des rapports de pratique de connaissance. Et cette insistance-là venait d’isabelle et de moi et c’était difficile de convaincre les autres au GECO parce que LA PENSÉE SPÉCULATIVE avait encore très fort la réputation d’être une pensée très abstraite, générale, très philosophique ………. Bénédicte présentait un texte de Donnah Haway dans laquelle elle parlait de LA SPÉCULATION SPÉCULATIVE et on a commençé à explorer ça. ………… Donner de l’importance à des expériences qui ne soient pas exclusivement anthropologiques , exclusivement humains … ouvrir la pensée vers d’autres foyers d’expériences, d’autres sens de l’expérience … C’était aussi interroger, susciter LA QUESTION DES POSSIBLES … Et voir la pratique de la philosophie comme une pratique d’articulation QUI NE PEUT RIEN EXCLURE, de ne jamais se mettre en posture de disqualification, sauf de toute théorie qui se présente comme disqualifiante. ……
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(…………) (20 janvier 2020)
COURRIEL DE PIERROT À SIMON
Le 7 décembre 2019, un événement-laboratoire s’est produit chez Simon Gauthier
Salut ami Simon, Michel a terminé le dvd qui s’intitulera: SOIRÉE CHEZ SIMON GAUTHIER
Ce laboratoire de métaphysique de Gaelle Étémé et la boîte à chansons de Simon, Michel et Pierrot filmés par Marlene) …. c’est un événement… émouvant… non stagé tout en étant intensément chorégraphié par toutes nos années de collaboration, Marlene, Michel, Pierrot Simon, enchanté par le talent orchestrateur de Gaelle….
Quelle belle contribution autant à notre doctorat (Auld, Woodard, Rochette) autant qu’à celui de Gaelle. … De le revoir accentue mes réflexions théoriques au sujet des qwalias. Je ne sais trop où toi, Normand et la chorale en êtes rendus à ce sujet… mais je présuppose que vous autres aussi, de votre côté, vous continuez à laboratiser:))))
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Notre doctorat (Auld, Woodard, Rochette) comportera 600 pages…
INTRODUCTION. Après avoir en introduction mis en lumière l’importance de la chanson de Michel «JE TE DEMANDE PARDON » comme symbolisant méthodologiquement le fil d’or même du passage conceptuel de toute vie personnelle oeuvre d’art à l’institution de la nano-citoyenneté-planétaire sur terre.
IER CHAPITRE : L’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE DU VAGABOND CÉLESTE Le ier 100 pages terminé dans sa iere esquisse, témoigne à travers blogues et courriels de notre construction, à toi et moi de l’archétype hologrammique du «vagabond céleste» à travers ton récit philosophique que tu as trimballé partout à travers la francophonie Quelle épopée, mon ami… de 2012 à 2020 où nous avons réussi l’impossible soit de ne pas déraper ni dans un sens ni dans un autre.
2EME CHAPITRE L’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE DE MICHEL LE CONCIERGE. Ce 2eme 100 pages racontera par quels débris de la mémoire du k-oeur Michel en est venu non seulement à écrire la chanson « JE TE DEMANDE PARDON», mais à se visualiser comme premier nano-citoyen-planétaire .
3EME CHAPITRE: L’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE DE MARLENE LA JARDINIÈRE. Ce 3eme 100 pages filmera Marlene cultivant la beauté du monde en action par son jardin sous les traces les plus inspirantes de ses débris de la mémoire du k-oeur.
4EME CHAPITRE L’AMOUR OEUVRE D’ART ET L’AMITIÉ OEUVRE D’ART. Dans ce 4eme 100 pages, l’amour oeuvre d’art et l’amitié oeuvre d’art inventant les règles du jeu de la justice épistémique par des conseils d’administrations de la créativité et « LES RENDEZ-VOUS DES RÊVEURS ÉQUITABLES , se feront fondement même de ce que pourrait être le passage opérationnel de toute vie personnelle œuvre d’art à l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire sur terre,
5E CHAPITRE : Dans ce 5eme 100 pages, LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE PAR WOW-T=2.7K? répondra à la question suivante : Au 21eme siècle, quelle institution faut-il inventer pour que sur terre plus aucun enfant ne meure de faim ou de blessures de guerre ?
CONCLUSION OUVERTE DU DOCTORAT. L’expérience QWALIA de la chorale de St-Elie de Caxton ou comment faire en sorte que par ses qwalias, une chorale au nom d’un village se fasse planète oeuvre d’art… l’illustration même d’un JE TE DEMANDE PARDON, fil d’or du doctorat (Auld, Woodard, Rochette) poétisant la nano-citoyenneté-planétaire par l’implication nano-citoyenne, village par village, ville par ville à travers la planète Terre. C’EST EN CE SENS QUE…. Pour notre doctorat qui est aussi le tien, :)))) En avril 2020, Marlene pourrait filmer le spectacle qwalia de la chorale de St-Elie de Caxton et ce spectacle pourrait constituer le dernier document video du doctorat…. Un village qui chante n’est-il pas l’illustration même de la beauté du monde qui demande pardon sur terre ? QU’EN PENSES-TU ?
Pierrot vagabond, ton céleste.
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Et Michel le concierge de poursuivre au travers de mes rires gargantuesques (Pierrot) :
«MERCI POUR TA DISPONIBILITÉ… VOICI MAINTENANT TOUTES TES MÉDAILLES AU CAS QU’ON NE TE REVOIE PAS».
Michel le concierge, le carnet du concierge.
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[1] La lettre K représente dans l’œuvre de Pierrot vagabond (www.reveursequitables.com/cahier de presse/monsieur 2.7k?/ 1000 pages téléchargeables gratuitement sur internet) … une petite personne humaine avec deux mains et deux pattes qui se signe sous différents transgrammes (jeux de formes cryptées) pour illustrer la condition humaine. Dans ce cas-ci… cet ensemble de lettres K constitue une armée de fantassins qui martèle de ses pas … une angoisse… un état d’alerte maximale… un danger permanent de guerre… alors qu’à sa suite, un aphorisme de mon ami et partenaire de recherche Michel le concierge en désarçonne la profonde absurdité accentuée par la bêtise étatique hiérarchisée.
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Débris de la mémoire du K-œur… 1,
1408[1], blogue du 18 septembre 2016
DRONES WOWWWWWWWWWWWW
September 18, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
Théorie du drône Grégoire Chamayou la fabrique éditions, 2013
Prélude p.10-20
La base de Creech est le berceau de la flotte des drones de l’US Air force. Les militaires la surnomment « la demeure des chasseurs » L’organisation antiguerre « code pink » la décrit plutôt comme « un lieu d’incrudilité, de confusion et de tristesse ».
Le travail est d’un ennui extrême. Des nuits à ingurgiter des Doritos ou des M&M face à l’écran, pour voir le plus souvent toujours les mêmes images d’un autre désert, de l’autre côté de la planète, à attendre que quelque chose se passe : « des mois de monotonie pour quelques milisecondes de grabuge ».
[1] BLOGUÏÉTIQUE … (étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Du 25 mai 2015 au 28 décembre 2019, se déroula l’aventure de la bloguïétique, soit une méthodologie inspirée de l’invention de la poïétique par Paul Valerie (discours inauguratif au collège de France, 1939) ayant pour objectif de tenir un journal numérique au quotidien (www.lepaysoeuvredart.ca) d’une démarche doctorale dont il serait impossible de modifier quoi que ce soit au fur et à mesure des entrées, le tout encadré par notre équipe de recherche ( Auld, Woodard, Rochette) qui d’un conseil d’administration de la créativité à l’autre a pu s’en inspirer pour nourrir notre réflexion sur nos trois archétypes hologrammiques (Marlene la jardinière, Michel le concierge et Pierrot vagabond).
En découla…. Au cours d’une période de 5 ans… une base de données numérotées de 6934 pages, qui fut par la suite métamorphosée en un premier glossaire thématique de 3399 pages, duquel fut tiré un précis de glossaire de 189 étiquettes néologiques flottantes dans un champ constellaire aux attributs essentiels abceptaux ( c.a.d. en conceptualisation liquéfiée en attributs open sources non essentiellisés…. De par contamination ab-jetale (position philosophique novatrice euporitique entre le nominalisme et l’universalisme de la tradition de la pensée occidentale) d’une pensée philosophique spéculative radicale (Whitehead…. Didier Debaise) …. Étiquettes à partir desquelles s’articulera …. et l’architectonie glossairique de la suite des notes de bas de pages et le fil d’or de la suite de l’épopée de l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire cryptée tout au long du texte central de notre doctorat.
La bloguïétique, la base de données, le glossaire et le précis de glossaires sont disponibles en fichiers séparés à la fin du doctorat, sur internet dans une case prévue à cet effet.
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Demain matin, un autre « équipage » viendra prendre le relais aux commandes de l’appareil. Le pilote et l’opérateur au volant de leur 4×4 pour retrouver, à 45 minutes de là, femme et enfants dans l’environnement tranquille d’une banlieue pavillonnaire de Las Végas.
Les passagers des trois véhicules partis de leur petit village de la province de Daikundi ne le savent pas, mais cela fait déjà assez longtemps que des dizaines de pupilles les observent. Parmi ces spectateurs invisibles, le pilote et « l’opérateur des capteurs » mais aussi « un coordonnateur des missions », un « observateur de sécurité », une équipe d’analystes vidéo, et un « commandant des forces terrestres » qui finira par donner le feu vert pour la frappe aérienne. Ce réseau d’yeux est en communication permanente, ils parlent entre eux, et, en cette nuit du 20 février 2010, comme à l’accoutumée, leur conversation est enregistrée.
0.45 GMT – 5h15 en Afghanistan.
Le pilote : Est-ce que c’est un putain de fusil là ?
L’opérateur : Peut-être juste une tache chaude là où il était assis, je ne peux pas vraiment le dire, là, mais ça ressemble vraiment à un objet.
Le pilote : j’espérais qu’on puisse repérer une arme, mais tant pis.
1.05
L’opérateur: ce camion ferait une belle cible.
ok c’est un 4×4, un Chevy Suburban.
Le pilote: ouais
l’opérateur: ouais.
1.07
Le coordonnateur: Le screeber a dit qu’il y a au moins un ENFANT près du 4×4.
L’opérateur: Putain de merde… où ça?
Envoie-moi un putain de cliché, mais je ne crois pas qu’ils aient des GAMINS à cette heure-ci, je sais bien qu’ils sont tordus, mais faut pas pousser….
L’opérateur : Bon peut-être un ADOLESCENT mais je n’ai rien vu d’aussi petit, et ils sont tous regroupés là.
Le coordonnateur : Ils vérifient.
Le pilote : Ouais, qu’ils vérifient cette merde… Pourquoi Est-ce qu’il a pas dit : « ENFANT éventuel » alors ? Pourquoi ils sont si pressés de parler de putains d’ENFANTS mais pas de putains d’armes ?
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Le coordonnateur : Deux ENFANTS à l’arrière du 4×4.
01.47
Le coordonnateur: ça ressemble à des couvertures. Ils étaient en train de prier, ils avaient…
Le pilote: Jag 25, Kirk97, le compte est bon ou pas encore?
l’opérateur: ils prient, ils prient.
01.48
L’opérateur: C’est ça, au final, leur force. Prier ? Je veux dire, sérieux, c’est ça qu’ils font.
Le coordonnateur: Ils manigancent quelque chose.
01.50
Le coordonnateur: ADOLESCENTS près de l’arrière du 4×4.
L’opérateur: Ouais, ben, des ADOLESCENTS, ça peut se battre.
Le coordonnateur: Prends une arme et t’es un combattant, c’est comme ça que ça marche.
01.52
L’opérateur: Un type encore en train de prier devant le camion.
Le pilote: Pour Jag25 et Kirk 97, tous les individus sont en train de finir de prier et se rassemblent maintenant près de trois véhicules.
L’opérateur: Ph, la belle cible. J’essaierais de passer par l’arrière pour la mettre en plein dans le mille.
L’opérateur: Oh, ça serait parfait!
02.41
L’opérateur: Monsieur, Est-ce que ça vous dérangerait si je faisais une pause toilettes rapide?
Le pilote : Non, pas du tout mon gars.
0.317
Un inconnu: Bon, c’est quoi le plan les gars?
Le pilote: Je sais pas, j’espère qu’on va pouvoir shooter ce camion avec tous les mecs dedans.
L’opérateur: ouais.
(Le drone Prédateur n’ayant plus qu’un seul missile à bord- insuffisant pour cibler trois véhicules- ordre est donné à deux hélicoptères Kiowa, nom de code « Bam bam41 », de se mettre en position pour l’attaque. Un plan est arrêté : les hélicoptères tireront les premiers, puis le drone finira le travail en tirant son missile Hellfire sur les survivants.)
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03.48
L’opérateur: Opérateur paré, que la fête commence!
….
L’opérateur: Tu sais quoi, on pourrait avoir toute une flotte de « preds » ici.
Le pilote: Oh, si seulement mec…
04.06
Le pilote:…Ecoute mec, on va probablement être en train de poursuivre des types qui s’éparpillent dans tous les sens. Euh, dans la descente, ne te préoccupe pas d’un guidage de ma part ou de Jaguar, tu n’as qu’à suivre ce qui te paraît le mieux. Reste sur celui où t’as le plus de probabilités de tirer dessus. Je suis avec toi sur ce coup. Donc je te brieferai sur un profil de tir, on aura un briefing d’attaque dès qu’on sait ce qu’on va shooter.
04.11
Les hélicoptères Kirk97, Bambam41, vous reçoit cinq sur cinq.
Le pilote: Ok Bambam41, Kirk97, vous reçoit cinq sur cinq aussi. Je comprends que vous avez pris en chasse nos trois véhicules, vous avez besoin qu’on vous dise, ou vous les avez ?
Les hélicoptères: 41 les a juste du côté sud de la passe de la grille indiquée, Une Highland blanche suivie de deux 4×4.
Le pilote: Kirk 97, bien reçu. Ce sont vos trois véhicules. Environ 21 hommes en âge de combattre, environ trois fusils positivement identifiés jusque-là dans le groupe et, ah, ce sont vos trois cibles.
04.13
Le pilote: le tir a l’air cool.
L’opérateur : Oh, magnifique.
Les hélicoptères (inaudible)… armes et communications avec manœuvre tactique. Stop, Hum, comprenons que nous avons le feu vert pour l’engagement.
Le pilote : ok, il a le feu vert pour l’engagement, donc il a le type 3. Je vais faire tourner nos missiles aussi.
04.16
L’opérateur: Roger. Et, oh… et ça y est ? (Les hélicoptères tirent sur le convoi).
…
L’opérateur: J’ai un autre mec… ils l’ont eu eux aussi? Ouais
Le pilote: Ils ont dégommé le premier et, euh, le dernier, ils vont revenir.
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04.17 Le coordonnateur: Vous voulez qu’on passe sur une autre fréquence? Le pilote: J’ai essayé, personne ne me parlait là-bas… L’opérateur: On dirait qu’ils se rendent. L’opérateur: Ils ne courent pas.
04.18 L’opérateur: Ce type est allongé? ils ne courent pas. l’observateur: Les gars, c’est bizarre. L’opérateur: ils s’éloignent juste en marchant. … L’observateur: Vous voulez regarder s’il y a des gens à l’arrière? un inconnu: Oui… L’observateur: Près de cette troisième épave… L’opérateur. Quelques-uns … deux ou trois … L’opérateur: Oui ils décompressent. Le pilote: zoome là-dessus une seconde pour moi. Le troisième là. L’opérateur: le troisième? Le pilote: Ouais. Ils l’ont explosé? ils l’ont fait non? L’observateur: non, ils l’ont pas fait. Le pilote: Ouais, ce truc a bien l’air détruit, pourtant non? L’observateur: Ouais, ils l’ont touché. Il y a de la fumée.
L’opérateur : Ils l’ont touché. Vous… ces types sont juste… (Une roquette frappe le véhicule central) Un inconnu: oh| le pilote: Putain de Dieu!
04.22 L’opérateur: identifiez positivement les armes, je n’en vois aucune… L’opérateur: J’ai un truc qui brille sur celui à droite. L’opérateur: juste L’opérateur: c’est bizarre… Le pilote: pas la moindre idée ce qu’ils foutent. L’opérateur: probablement en train de se demander ce qui vient de leur arriver. L’observateur: Il y a un autre à gauche sur l’écran L’opérateur: oui je les vois. L’observateur: ils portent des burkas? L’observateur: ça y ressemble en tout cas. Le pilote: Mais ils étaient tous positivement identifiés comme hommes. Pas de femme dans le groupe. L’opérateur: Ce mec a l’air de porter des bijoux et des trucs comme une fille, mais ce n’est pas une fille, si ce type est une fille, c’est une grosse.
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04.32 L’observateur: Un des types en haut à gauche est en train de bouger. L’opérateur: ouais, je le vois. Je crois que je l’ai vu bouger tout à l’heure, mais je ne sais pas s’il est…. s’il est en train de bouger ou s’il a des spasmes? L’opérateur: Eh, je crois qu’il a bougé, pas beaucoup, mais… L’opérateur, je ne peux pas, je ne peux pas les suivre tous les deux. Le coordonnateur: il y a un type qui s’assoit. L’opérateur ( s’adressant à un individu au sol) avec quoi tu joues? Le coordonnateur: avec son os.
04.33 L’observateur: Oh putain. Ouais, vous avez vu le sang juste là, à côté du… Le coordonnateur: ouais, je l’ai vu tout à l’heure.
04.36 Le coordonnateur: ç’en est deux? Un type qui soutient l’autre type? L’observateur: On dirait L’opérateur: On dirait ouais Le coordonnateur: Le secourisme à la rescousse. L’observateur: J’ai oublié, comment tu traites une blessure à boyaux ouverts? L’opérateur: les remets surtout pas à l’intérieur. Tu les emballes dans une serviette. Normalement ça marche.
04.38 Le pilote: Putain, ils essaient de se rendre, non? L’opérateur: J’ai l’impression aussi. Le coordonnateur: Ouais je crois que c’est ce qu’ils font. 04.40 L’opérateur: C’est quoi ceux-là? Ils étaient dans le véhicule du milieu. Le coordonnateur: DES FEMMES ET DES ENFANTS.
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L’opérateur ; ÇA RESSEMBLE À UN ENFANT[1].
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L’observateur : OUAIS, CELUI QUI AGITE LE DRAPEAU.
04.42 L’observateur: Je vais leur dire qu’ils sont en train d’agiter leur… L’opérateur: ouais… là maintenant je ne serais… JE NE SERAIS PAS, PERSONNELLEMENT, À L’AISE, POUR TIRER SUR CES GENS ….Le coordonnateur. Non
[1] AB-JET ÉTERNEL …. (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Une fois les étapes de … a) La bloguïétique, b) la base de données, c) le glossaire thématique et d) le précis de glossaires … terminées…. Je me suis retrouvé devant une aporie axiomatique suscitée par deux énigmes en rapport à la notion de l’objet…. Soit la iere de Meinong (les objets impossibles) et la seconde de Whitehead (les objets éternels) …. J’avais en tête une méthodologie des débris multiversiels de la mémoire du k-oeur et je me demandais sous quels critères j’allais pouvoir fonder l’ancrage d’un premier AXIOME POÉTIQUE à partir duquel je pourrais dérouler le fil d’or d’une suite de débris de la mémoire du K-œur….
Je relis la bloquïétique, je ne trouvai rien… puis refis le même exercice avec les données, mais sous une forme fichier clé USB base de données…. Je ne trouvai rien… je recommençai le même exercice avec les mêmes données…. Mais sous sa forme de glossaire thématique… et soudain…. Je tombai tel un coup de foudre sur un extrait de livre qui n’était plus un extrait de livre… ce n’était même plus un objet de recherche… mais plutôt UN AB-JET ÉTERNEL ….. Je venais de résoudre à ma satisfaction l’énigme de Meinong et celle de Whitehead… Il existe des AB-JETS ÉTERNELS… qui ne sont ni des objets, ni des sujets, mais des DÉCLENCHEURS k-anto-k-osmologiques DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR….
Et dès que je le réécris mot à mot dans cette introduction… je sus qu’une seule phrase de cet extrait de texte de Chamayou serait FRACTALE…. POÉTIQUEMENT FRACTALE. ….. « CELA RESSEMBLE À UN ENFANT »
Le 8 aout 2019 (blogue 3065), nous écrivions donc : « Les ab-jets, frémissements ontologiques d’un champ constellaire multiversiel sont des objets qui n’existent pas, les fameux objets impossibles qu’intuitionnait Meinong tout comme les étranges objets éternels de la iere métaphysique de Whitehead. LES AB-JETS SONT des objets meinongiens-whitheadiens détectables que par intri-kha-tion, re-kho-hérence ou superposition des états khan-ti-ques, leur constellation glossairique étant le fondement même d’un doctorat œuvre d’art, trans-versant le multivers sous formes de QWALIAS ÉTERNELS. »
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Débris multiversiels de la mémoire du K-œur… 2,
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(1409) blogue du 18 septembre 2016
théorie du drône
Grégory Chamayou p.67 extraits.
David Rohde, journaliste du New York Times kidnappé en 2008 et détenu en Waziristân pendant sept mois, fut un des premiers occidentaux à décrire les effets que cette surveillance létale persistante produit sur les populations qui la subissent. Évoquant un « enfer sur terre », il ajoute : « Les drones étaient terrifiants. Depuis le sol, il est impossible de déterminer qui ou quoi ils sont en train de traquer pendant qu’ils décrivent des cercles au-dessus de votre tête. Le bourdonnement lointain du moteur sonne comme le rappel constant d’une mort imminente. »
Les témoignages accumulés dans cette région par les auteurs du rapport « vivre sous les drones » établi en 2012, vont dans le même sens : Ils nous surveillent en permanence, ils sont toujours au-dessus de nous, et vous ne savez jamais quand ils vont frapper. Tout le monde a peur tout le temps. Quand nous nous rassemblons pour faire une réunion, nous avons peur qu’il y ait une frappe. Quand vous pouvez entendre le drone tourner dans le ciel, vous savez qu’il peut vous frapper. Nous avons toujours peur, cette peur dans notre tête. J’ai toujours les drones dans ma tête. ¨Ça m’empêche de dormir. C’est comme des moustiques. Même quand vous ne les voyez pas, vous pouvez les entendre, vous savez qu’ils sont là. … Les enfants, les adultes, les femmes, ils sont tous terrifiés…. Ils crient de terreur. Un habitant de Datta Khel – une localité qui a été frappée à plus de trente reprises par des drones au cour des trois dernières années – ajoute, à propos de ses voisins: « Beaucoup ont perdu la tête (…) ils sont enfermés dans une pièce. Exactement comme quand vous mettez des gens en prison, Ils sont prisonniers, enfermés dans une pièce.» Les drones, en effet, pétrifient. Ils produisent une terreur de masse, infligée à des populations entières. C’est cela, outre les morts et les blessés, les décombres, la colère et les deuils, l’effet d’une surveillance létale permanente : UN ENFERMEMENT PSYCHIQUE, dont le périmètre n’est plus défini par des grilles, des barrières et des murs, mais par LES CERCLES INVISIBLES qui tracent au-dessus des têtes les tournoiements sans fin DES MIRADORS VOLANTS
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Débris multiversiels de la mémoire du K-œur … 3
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(1214) blogue du 24 novembre 2015
C’est le président Eisenhower qui un jour, dans son caucus a poussé un cri du cœur en disant : Savez-vous ce que j’aimerais dire aux journalistes mais que je n’ai pas le droit de dire ? …. Chaque arme enlève le pain dans la bouche d’un enfant et je ne puis faire autrement que de faire des armes car je suis victime d’une course aux armements…
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Débris multiversiels de la mémoire du K-œur… 4
(1623), blogue du 4 avril 2017
LA FAIM ……….. MARTIN CAPARROS ……… Buchet. Chastel ………Libella, Paris, 2015. p.13-14
« La destruction, chaque année, de dizaine de millions d’hommes, de femmes et d’enfants par la faim constitue LE SCANDALE DE NOTRE SIÈCLE. »
Tous les cinq secondes un enfant de moins de 10 ans meurt de faim. Sur une planète qui regorge pourtant de richesses…Dans son état actuel, en effet, l’agriculture mondiale pourrait nourrir sans problème 12 milliards d’êtres humains, soit deux fois la population actuelle. Il n’existe donc à cet égard aucune fatalité. « Un enfant qui meurt de faim est un enfant assassiné » écrit Jean Ziegler, ex-rapporteur spécial des Nations unies sur la question du droit à l’alimentation, dans son ouvrage, Destruction massive……
COMMENT, BORDEL, PARVENONS-NOUS À VIVRE EN SACHANT QUE CES CHOSES-LÀ ARRIVENT ? …
… Car ces famines ne portent pas toujours leur nom, mais elles sont chroniques. Bon an mal an, 3,1 millions d’enfants de moins de cinq ans meurent de faim, loin des caméras ; 3,1 millions d’enfants assassinés[1].
[1] ARCHÉS HOLOGRAMMISÉS (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 6 octobre 2019 (3338), nous écrivions : La musique des tombes d’enfants dans les cimetières du Québec où j’ai dormi comme vagabond céleste chef d’orchestre de la planète entière de son humanité en marche vers une œuvre d’art où les errants poétiques dans leur multiversiellité hologrammique, bouleversés par chacun de leur rêve big-bang, porte en majeur la tragédie des enfants-errants-fantomatiques se mourant de faim ou de blessures de guerre. La nano-citoyenneté-planétaire surgira D’UNE RÉVOLUTION ÉPISTÉMOLOGIQUE-POÉTIQUE passant par les débris de la mémoire du K-oeur. Tout est vagabondage d’un envers de la réalité qui s’appelle ONÉRISME POÉTIQUE d’une marche nuptiale entre L’ARCHÉ ET SES ABCEPTS HOLOGRAMMISÉS EN TRANSGRAMMES INEFFABLES.
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Débris multiversiels de la mémoire du K-œur… 5
LES ENFANTS-BILLOTS-FANTOMES DE LA RIVIÈRE ST-MAURICE
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Cette nuit, tout le DESIGN CRYPTÉ PAR LE K-OEUR de notre doctorat m’est apparu, à moi Pierrot vagabond-chercheur, d’une grande clarté obscure… Dans mon enfance, Il était impossible de se baigner dans la rivière St-Maurice dans l’énigme héraclienne (on ne se baigne jamais 2 fois dans le même fleuve). Bien plus, toute la rivière de mon enfance était encombrée de billots qui descendaient du moulin à papier de La Tuque à Trois Rivières. Maintenant la nuit, j’y vois les billots du St-Maurice devenus pour moi DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE MULTIVERSIELLE DU K-ŒUR servant scandaleusement de bouées de sauvetages illusoires à de millions d’enfants-errants fantomatisés, finissant par se noyer d’épuisement, de faim, de blessures de guerre, dont celles causées par des drones[1]…..
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[1] TRANS-MAGE (étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
L’ÉTIQUETTE ABCEPTUELLE DE «DRONES» s’est donc transgrammée (une suite de trans-mages soudainement cryptée par décodage kan-tique…. en billots-enfants-errants-fantomatisés… relançant le fil d’or des débris de la mémoire du k-oeur sur un territoire d’un filament arché-hologrammique texturé au dire même de l’enfance multiversielle.
Et c’est dans ce sens que… dans le blogue du 30 juin 2019 (3284) nous écrivions : « Je te demande pardon ou une méthodologie des débris de la mémoire du K-oeur…. Je suis le courant d’une rivière …. Celle du St-Maurice, dont les billots s’ancrent sous forme de débris de la mémoire du K-oeur auxquels sont attachés des milliards d’enfants, qui se meurent de faim ou de blessures de guerre … trois TRANS-MAGES ou abjets des ancepts ( fluidité multiversielle … se manifestant comme des cris d’outre-tombe).
Puis, dans le blogue du 11 octobre 2019 (3349) nous écrivions : Qu’est-ce qu’un trans-mage dans sa TRANS-GRAMMIE abceptuelle hologrammique? C’est un champ constellaire onti-kha-tif d’une migration d’une pensée par image (mythologie primordiale dans le sens de cosmogonie) dissoute dans une abje-tion issue d’une pensée par concepts s’évanouissant au K-œur même d’une invention abductive constructiviste multiversielle.
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Débris multiversiels de la mémoire du K-œur … 6
LA CHUTE DES PILES, PORTAGE
DEUX VOYAGES
— SUR LE —
SAINT-MAURICE
— PAR —
- L’ABBÉ N. CARON
Chanoine de la Cathédrale des Trois-Rivières.
LIBRAIRIE DU SACRÉ-COEUR-^ IF. V . A T O T T Î
LIBRAIRE—ÉDITEUK /- ^ t ~
Le premier voyage eut lieu en 1887 e t “e second en 1888.
Nous continuons notre voyage ; nous entrons dans une voie fort accidentée ; il y a des tranchées-considérables, des courbes et des rampes très prononcées, nous traversons des ravins et des précipices ; une chute d’un grand volume d’eau, mais de peu de hauteur mugit à notre gauche, et nous voilà dans un coquet village, bâti en amphithéâtre : c’est le village des Piles.
Ce nom de Piles a fort intrigué les voyageurs ; les uns ont cru trouver l’origine de ce nom dans le fait que les glaces s’accumulent où s’empilent au pied de* la chute.
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D’autres ont pensé que ce nom avait été donné par les flotteurs de bois, à cause des grandes accumulations de bûches qui se faisaient souvent à la chûte. Ces explications nous paraissent peu satisfaisantes.
Quant à en chercher dans l’imagination, nous y pourrions en trouver dix autres aussi acceptables que celles-là ; mais nous présenterons quelque chose de mieux à nos lecteurs.
Dans son grand dictionnaire, Littré donne d’abord au mot Pile le sens que nous venons d’y attacher i c’est, dit-il, un amas de choses placées les unes sur les autres. Mais au No 2, voici ce qu’il donne : Pile, s. f. Grosse pierre qui sert à broyer, à écraser. Eh bien ! une vieille sauvage qui porte allègrement ses quatre-vingt-dix ans, Madame Tamakoua, tient de ses ancêtres que les anciens sauvages, quand ils descendaient faire la traite des pelleteries, avaient l’habitude de s’arrêter ici pour piler leur blé-d’Inde. Ils y trouvaient facilement des Piles, ces grosses pierres qui servent à broyer, et de là est venu le nom donné à cet endroit. Ce sont les sauvages, ou plutôt leurs interprêtes, qui ont donné ce nom, et les flotteurs n’ont fait qu’employer un mot qui était en usage depuis longtemps.
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Débris multiversiels de la mémoire du k-œur … 7
PRÉCIS DE GLOSSAIRE dit «DES PILES» du doctorat (Auld, Woodard,Rochette)
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capacités conscientes, Feu de camp des conteurs sur la montagne du point big-bang, Feu d’humanité, FEU HUMAIN À CHALEUR DE LIBERTÉ, Fiction poétique axiomatique, Fil d’or bloguïétique, Fissure du Koeur, Fissurer l’espace-monde, Flottement-frémissement symphonique du champ constellaire, Fluidité d’une conscience en errance cosmique, Fly been (Michel le concierge) , Fonction ab-mmunicative du cœur multiversiel, Fondement qwaliatif de la beauté du monde, FONDEMENT ONTI-KHA-TIF DE LA BEAUTÉ DU MONDE , Forme big-bang d’un rêve récit, Formes causales vides, Formes fractales, Fractale hologrammique, Fractale onti-kha-tive, Fractaliser l’humanité, Fracture de la conscience, Fraîcheur des formes cryptées, Fraîcheur des formes ab-mmunicatives, Fraîcheur inouie d’une forme impossible, Frémissements ontologiques des qwalias multiversiels, FRÉMISSEMENTS MULTIVERSIELS, Frontières entre les munis et les démunis de la terre, Galaxie de la propédeutique, Genèse de la non-tricherie, Gestalt 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Débris multiversiels de la mémoire du K-oeur …8
SOUDAIN… LE LONG DE LA RIVIÈRE ST-MAURICE… UN ÉVÉNEMENT… « UN HOMME FORT SE MET À PLEURER COMME UN ENFANT.. 10 PERSONNES CHÈRES FURENT EMPORTÉES PAR LA FIÈVRE ET LA DYSPHÉRIE EN QUELQUES JOURS…
LES DEUX VOYAGES SUR LA RIVIÈRE ST-MAURICE PAR L’ABBÉ NAPOLÉON CARON p.83-84 extrait
La demeure actuelle de Monsieur Vaugeois se trouve à l’embouchure de la rivière caribou, mais il doit se bâtir une nouvelle maison cet automne même, à une dizaine d’arpents plus bas, vis-à-vis de l’établissement de Monsieur Louis Descoteaux. Je n’hivernerai certainement pas ici, nous dit-il avec conviction. ET CET HOMME FORT SE MET À PLEURER COMME UN ENFANT ;
Oui, les cœurs de lion sont les vrais cœurs de pères.
Cet Homme a vu de trop grands deuils dans la maison qu’il habite aujourd’hui. Il n’en peut plus supporter la vue. L’AIR DE SES CHAMBRES L’ÉTOUFFE. IL Y A VU TROP DE CERCUEILS. Il ira demeurer plus loin. En effet l’hiver dernier, des fièvres malignes jointes à la terrible diphtérie SE JETAIENT SUR CETTE MAISON ET L’Y FAISAIENT L’UNE DE CES MOISSONS QUI FONT DRESSER LES CHEVEUX SUR LA TÊTE.
Dix personnes furent emportées dans l’espace de quelques jours. Le soleil de ce joyeux jour de Pâques éclairait quatre cadavres dans la maison de de ce père malheureux…
LES CADAVRES DE SES QUATRE FILLES.
Non seulement ses enfants furent ainsi moissonnés, MAIS LA MORT ALLA AUSSI FRAPPER SES PETITS-FILS. TOUS LES ENFANTS DE SA FILLE FURENT EMPORTÉS AVEC LEUR MÈRE.
La mort semblait ne vouloir plus borner ses fureurs.
VRAIMENT DIEU N’ENVOIE DE PAREILLES ÉPREUVES QU’À CEUX QU’IL PRÉFÈRE, ET QU’ENSUITE IL VEUT RÉCOMPENSER D’UNE MANIÈRE.
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Quia acceptus eras Deo, necesse fuit ut tentatio probaret te,
Tob. XII, 13 ( Parce que vous étiez agréable à Dieu, il a été nécessaire que la tentation vous éprouva ).Père tendre, mère chrétienne dévouée, je sais que votre douleur a été terrible et qu’elle dépasse toute expression, MAIS CONSOLEZ-VOUS EN REGARDANT AU CIEL. Le ciel a des splendeurs qui peuvent nous faire pénétrer l’énigme de cette vie. VOUS AVEZ ÉTÉ TRAITÉ MOINS SÉVÈREMENT QUE LE SAINT HOMME JOB, puisque Dieu vous a laissé l’aîné de vos fils, l’espoir de votre maison. Quand vous aurez accompli votre tâche ici-bas, quand la mort vous détachera de la mort de ce cher enfant, votre cœur devra éprouver peu d’angoisse et de terreur, TOUTE UNE FAMILLE VOUS SOURIRA DU HAUT DU CIEL.[1]
[1] TRANS-MAGE ABCEPTUEL (Étiquette tirée du précis glossairique du doctorat)
Tout se passe dans ce trans-mage abceptuel comme si un DRÔNE DIVIN COSMOGONIQUE s’était abattu sur cette famille le long de la rivière St-Maurice tuant les quatre filles dont l’horreur des débris multiversiels de la mémoire du cœur ont peine à ne pas être ensevelis dans un vieux texte que plus personne ne lit aujourd’hui et que j’ai retrouvé par hasard sur Internet….. Cela ressemble à 4 enfants…. Cela ressemble à 4 enfants… cela ressemble à 4 enfants …..
Dans le blogue du 12 mai 2019 (3011), nous écrivions : Imaginons à partir d’un nouveau coffre d’outils issu de l’arché-hologrammie non-aristotélicienne permettant l’émergence d’une triangulation de trois transmages de notre champ constellaire (trois milliards d’enfants attachés aux trois milliards de billots de la rivière St-Maurice, Ulysse attaché au billot-mat de son navire pour ne pas céder aux chants des sirènes et Parménide attaché au billot de l’être pour ne pas être dissous par le non-billot du non-être…. Donc disais-je… imaginons une relecture paradigmatique des deux voyages sur la rivière St-Maurice de l’abbé Napoléon Caron (1887-1888), chanoine de la cathédrale de Trois-Rivières et nous aurons un exemple classique de L’ASSERVISSEMENT PAR LES FORMES d’une communauté de personnes humaines mises à genoux par les RÉSIDUS DES ARCHÉS issus de l’histoire tragique de la non-contradiction et du tiers-exclu, deux points aveugles d’un scientisme dogmatique d’une logique binariste dont la dialectique en fut le Titanic pré-physique-quantique … L’onthi-kha-tion en sera le point de bascule de brosses d’être et d’attaques d’être faites d’être et de non-être en même temps …
De la bloguïétique paramétrale des 6000 pages pour que puisse être possible la capture du Boson de Higgs de la pensée constructiviste nano-contemporaine, put être retracée un jour, CET EXTRAIT D’UNE GUERRE DES DRONES, où il est dit LE DÉCLENCHEUR MULTIVERSIEL PARADOXAL ….ce qui ressemble à des enfants… ce qui ressemble à des enfants … ce qui ressemble à des enfants … Ce qui fit surgir en ENCORDEMENTS DES IMPOSSIBLES des débris et de mémoire et de connaissance qui prirent la forme D’ENFANTS-ERRANTS-FANTOMATISÉS morts de faim ou de blessures de guerre , attachés aux trois milliards de billots du St-Maurice , comme s’ils avaient été évacués par l’invisibilité dans les RAPIDES DU VILLAGE DES PILES DE L’HISTOIRE MÊME …. …. qu’ayant vagabondé le long des berges de cette rivière, je dormis dans les cimetières devant des tombes d’enfants … Ma mémoire et mes brosses d’être et mes attaques d’être étant convoquées par des formes fraîches SOUS FORME DE TRIANGULATION MULTIVERSIELLE , je tombai sur le récit de l’abbé Caron (1888-1889) et je fus bouleversé par un exemple cruel d’un asservissement par les formes de toute une communauté le long du St-Maurice … Ma relecture vient donc méthodologiquement d’une vision hologrammique à partir du champ constellaire même sous la force être=non-être en même temps qu’une triangulation dans le coffre d’outil décatégorise l’emprise de la iere philosophie d’Aristote… ET SI TOUT ÇA N’ÉTAIT QU’UN MAUVAIS RÊVE? …..
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Débris multiversiels de la mémoire du K-œur … 9
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2 VOYAGES SUR LE ST-MAURICE PAR L’ABBÉ CARON CHAPITRE LA TUQUE EXTRAIT… P.58
Le canot qui avait servi à nos pêcheurs se charge de 5 personnes qui retournent à la Rivière-aux-rats. Adieu et bon voyage.
Nous repartons et un peu après 6 heures, nous apercevons La Tuque. C’est un cri général. La Tuque ! La Tuque ! Les compagnons de Christophe Colomb n’ont pas crié plus fort : Terre ! Terre!.
La Tuque est une montagne de forme ronde, un peu comme la montagne de Beloeil, mais plus régulière. Elle a la forme de ces bonnets de laine que nous appelons Tuque, mais d’une tuque bien enfoncée sur la tête de son propriétaire.
EXTRAIT P.61
On fait descendre le cheval sur la rive sud-ouest. Il fait horriblement noir. Mais nos guides connaissent si bien ce pays. Des détonations retentissent. On nous attend à La Tuque.
EXTRAIT P.65
La mission de La Tuque renferme 40 âmes, 7 familles catholiques, une famille protestante, 23 communiants, trois cultivateurs. Le plus ancien colon est Monsieur Jean-Baptiste Tessier, qui demeure du côté nord-est de la rivière ET QUI ARRIVAIT À CET ENDROIT IL Y A 36 ANS.
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Monseigneur Laflèche donna bien ses conseils ET SES AVERTISSEMENTS PATERNELS aux habitants de La Tuque, MAIS IL NE MIT PAS LA MISSION SOUS LE PATRONAGE D’UN SAINT, comme il l’avait fait à tous les autres postes du St-Maurice. En effet, donner des patrons aux paroisses et aux missions, cela appartient à l’évêque diocésain ET MONSEIGNEUR NE VOULAIT PAS EMPIÉTRER SUR LES DROITS DE L’ÉVÊQUE DE PONTIAC. Mais la population était affligée de cette différence. Alors Monseigneur eut une inspiration qui conciliait très bien tous les intérêts. Il annonça qu’il choisissait ST-ZEPHIRIN (paroisse ou je naîtrai, moi Pierrot Rochette dit le vagabond céleste) pour patron de la mission de La tuque, en l’honneur de Monseigneur Zéphirin Lorrain le premier évêque qui ait visité cette mission, et aussi le premier évêque de Pontiac. De cette manière, son choix sera certainement confirmé par l’évêque diocésain et son action ne peut plus raisonnablement être considérée comme un empiètement. Tout le monde est satisfait.
EXTRAIT P.66
Maintenant, les braves chrétiens qui nous ont accompagnés de la Rivière-aux-rats s’en retournent avec notre chaland. Pour redescendre le Saint-Maurice, Monsieur Thompson nous fournira une barge et les rameurs nécessaires.
Il pleut légèrement et les maringouins nous incommodent beaucoup. Monseigneur distribue comme à l’ordinaire DES SOUVENIRS ET DES RÉCOMPENSES À TOUS CEUX QUI NOUS ONT RENDU SERVICE. Il n’oublie pas de donner une médaille à Monsieur Tessier, le plus ancien colon.
Nous dînons un peu avant midi et à midi et demie, nous partons pour la rivière Croche.
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LA RIVIÈRE ST-MAURICE ET LE ROCHER DE LATUQUE, FACE À FACE, TEL UN futur RÊVE BIG-BANG DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE
May 1, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
Le Saint-Maurice, venant de Montachingue, roule ses flots noirs avec une grande majesté ; il est profond, c’est le roi du Nord qui s’avance. Mais tout à coup une montagne, la Tuque, se rencontre juste sur son passage ; voilà deux majestés en présence; il y a combat, mais il faut bien que le fleuve cède. Il se détourne à regret, et trouve à côté de la montagne un passage de quelques pieds seulement. Quoi ! un si .petit espace pour le roi du Nord ! Deux rochers s’élèvent de chaque côté, impassibles dans leur masse, et le fleuve est obligé de se contenter de l’espace qu’on lui laisse. Il s’enfle, il gronde, puis il se précipite-avec fracas et forme la première cascade. Ses flots ne sont pas encore apaisés, qu’une arête de rocher se trouve encore sur son passage : il frappe, il bondit, il s’irrite, mais le rocher tient bon, et le fleu\e est obligé de sauter lourdement par-dessus l’obstacle. Il écume de rage, et pendant l’espace d’un arpent, il lance son onde vers le ciel en jets multipliés, comme pour menacer encore le rocher si dur qu’il vient de rencontrer. Cependant il lui faut faire un troisième et dernier saut ; alors on ne lui voit plus cette majesté qu’il déployait à la première et à la deuxième cascade : tout couvert d’écume, il s’élance irrégulièrement tantôt d’un côté, tantôt de l’autre ; c’est la colère! impuissante et lassée de ses propres excès.
Mais ici les rochers s’éloignent subitement, le fleuve comprimé voudrait prendre tout l’espace qu’il a maintenant devant lui, il s’élargit outre mesure, court encore quelque temps sans but et sans raison, puis il s’apaise peu à peu, et à là fin il s’endort comme d’épuisement. Pendant son sommeil, il laisse tomber les terres au il tenait en suspension, et forme des îles qui se couvrent ensuite de verdure. L’ÎLE AUX GOÉLANDS EST UN RÊVE DU ST-MAURICE ENDORMI.[1]
[1] Dans le blogue du 15 mai 2016 (1300) , nous écrivions :
Je peux dire que La Tuque, du temps de la jeunesse de mon Grand-père Lucien s’est construite autour du moulin à papier, à partir duquel les billots descendaient la rivière St-Maurice de La tuque à Trois-Rivières. Ce qui fit en sorte que la ville se trouva divisée par une voie ferrée… d’un côté les riches anglicans capitalistes nourris à la lecture de la bible avec devoir de réussir financièrement pour bien montrer qu’on faisait partie des élus… et de l’autre, les prolétaires catholiques mis à genoux par le chapelet, le papisme et la moutonnisation des consciences frileuses…
Mais ces anglicans qui possédaient et la ville et son moulin adoraient à ce point la musique classique… qu’ils achetèrent des instruments de musique pour que leurs ouvriers en jouent et forment une harmonie qui pouvait même se métamorphoser en fanfare … et les esclaves maigrement salariés devinrent soudain les coureurs des bois d’un univers impossible pour eux : CELUI DE L’ERRANCE POÉTIQUE SUR DES NOTES DE MUSIQUE.
Et c’est ainsi que la musique classique devint l’ancrage de l’errance poétique vécue par toute une ville, et cela durant plus de 50 ans… au point où il y eut même deux harmonies musicales en guerre, deux orchestres des Rochette en guerre …. Et le grand conteur international Simon Gauthier décrit magnifiquement cette scène où en 1929, mon grand-père promène sa femme et ses jeunes enfants jouer de la musique d’une maison à l’autre pour chasser la misère sociale par leur errance poétique … Sur une photo… on voit mon grand-père Lucien, jeune homme et mon père, qui à 5 ans tient une mandoline dans ses mains … et mon oncle Paulo avec une guitare et ma grand-mère Lumina un banjo je crois…
Et les années passèrent … 1945…. Parce que La Tuque était enclavée entre deux montagnes, et que Trois-Rivières était à plus de 100 kilomètres … sans radio, sans télévision… Notre ville devint donc un immense conservatoire de musique classique… une pépinière de musiciennes et de musiciens … Chaque été dans les parcs, il y avait concert hebdomadaire et à chaque fête comme à Noel, une parade… une arrivée du père Noel au son de la fanfare… Mon père qui avait gagné le premier prix de trompette à C.K.A.C. en 1948 en était l’âme poétique ….
Et les années passèrent… arriva 1965 … L’harmonie de La Tuque fit la place des arts nouvellement ouverte… j’y fut partie prenante dans une imitation de la famille Trapp avec Madame Mongrain… ( www.latuquehistoire.blogspot.com) … Et j’ai retrouvé sur Internet une photo de moi à 13 ans avec la jeune harmonie de l’école Champagnat de La Tuque au moment où nous nous apprêtions à partir pour Montréal, dans une attitude que n’aurait pas renié mon grand-père Lucien avec ses bottes pour aller plus loin dans la vie, mon oncle Paulo et son avion imaginaire de chasse-misère et mon père avec sa trompette pour convoquer la beauté du monde cachée dans le cœur de sa musique. Et les années passèrent… en une nuit …La Tuque qui s’était bâtie sur une légende mourut comme on se meurt dans les contes de fée… Tout ça s’effondra en une seule nuit quand le directeur de l’harmonie de La Tuque, Aubert Mongrain s’enfuit avec une jeune fille de 15 ans pour vivre une grande histoire d’amour à Montréal qui dura plus de 20 ans … Un jour que je retrouvai Aubert à Longueuil à plus de 80 ans, il me dit : Elle était musique et ma liberté n’a fait que marcher la musique toute ma vie… AIS-JE RÊVÉ TOUT CELA?
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AIS-JE RÊVÉ TOUT CELA?
Concrètement, 4 premiers videos accompagneront ce texte…
Deux divisant le centre (LA DRAVE de Felix Leclerc de l’ONF et L’ÂME NOIRE de Martine Chartrand) où la chanson de Mc Pherson est reprise 2 fois, une fois en vrai et une en animation esthétique. Puis sur les côtés… LA COMPLAINTE DU ST-MAURICE… À GAUCHE CHANTÉE PAR FRED PELLERIN pendant que Marlene jardine la beauté du monde et À DROITE, LA MÊME COMPLAINTE DU ST-MAURICE CHANTÉE PAR GASTON MIRON, pendant que Michel pellete son amour pour sa femme.
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3 milliards de « pitounes » ou billes de bois vers les scieries et les moulins à papier de la Mauricie.
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À l’époque, la journée de travail dans les chantiers de coupe dure au moins onze heures.
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Les draveurs s’échinent de 4 heures du matin à 20 heures le soir.
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Les ouvriers sont à la tâche aussi longtemps qu’il y a du bois à retirer des ruisseaux et des affluents.
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(1400) blogue du 11 septembre 2016
Peter Westbroek terre! des menaces globales à l’espoir planétaire science ouverte 2009 p.34-36
Ce fut seulement en 1968 que les astronautes Frank Borman, Jim Lovell et Bill Sanders, à bord d’Apollo 8, effectuèrent un vol circumlunaire. Borman était le commandant de la mission. Lovell le pilote et Anders, nouveau venu dans le voyage spatial, le technicien et photographe. Le voyage dura du 21 au 17 décembre. La veille de Noel, le 24 décembre, ils accomplirent dix révolutions autour de la lune avant de revenir sur terre. Lorsque, après leur troisième révolution, ils réapparurent de derrière la lune, ils assistèrent à un spectacle qui devait changer à jamais notre vision du monde. Comme ils venaient de faire une correction de trajectoire, leurs hublots étaient orientés différemment par rapport aux orbites précédentes. Ce fut seulement alors qu’ils purent voir simultanément la terre et la surface de la lune.
Borman fut le premier à les voir.
« Oh mon Dieu ! s’exclama-t-il. Regardez par ici ! Il y a la terre qui se lève. C’est magnifique !
Hé, prends pas de photo di Anders. C’est pas prévu. »
Anders était le flegmatique du groupe. Il ne voyait pas ce qu’il y avait de si extraordinaire dans ce spectacle et, plus que les deux autres, il était soucieux de respecter les ordres. Borman ne put s’empêcher de rire.
«tu as un film couleur, vite», dit-il à Lovell – donne-moi ce film couleur, vite », dit Anders. Maintenant, Lovell les voyait lui aussi. «Bon sang, c’est génial!
Anders – passe-moi vite ce rouleau couleur, veux-tu! Lovell- il est là-dedans? Anders- donne-moi un film couleur vite. Lovell- oui je cherche, un C 368 Anders- n’importe! vite! Lovell- Voilà Anders – bon je crois que c’est raté Lovell- Hé je l’ai ici Anders- Laisse-moi la prendre de ce hublot. C’est bien plus clair…..
……
Évoquant cette photo… Borman a écrit dans son livre Countdown, an autobiography:
Il se trouve que j’ai regardé par l’un des hublots à l’instant même où la terre apparaissait au dessus de l’horizon lunaire. Ce fut le spectacle le plus beau et le plus émouvant de ma vie: Il suscita en moi une bouffée de nostalgie, un mal du pays, tout simplement. La terre était le seul objet coloré de l’espace. Tout le reste était noir et blanc. Elle était essentiellement bleue, douce et paisible, avec les continents d’un brun rougeâtre…..Jim Lovell dira plus tard…: Quand j’ai vu cette sphère bleue, pas plus grosse que mon pouce au bout de mon bras tendu, j’ai su que c’était chez moi, plus chez moi que la rue où j’habite.. AINSI COMMENÇA L’ÈRE DE LA VISION SUBLIME DU MONDE[1]
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[1] 6 mois plus tard, le 20 juillet 1969, Neil Amstrong marchait sur la lune. L’astronaute américain a été le premier homme à poser le pied sur le satellite de la terre devant 600 millions de spectateurs . « Un petit pas pour l’homme mais un pas de géant pour l’humanité», a-t-il alors déclaré. ….. Dans le monde entier, près de 600 millions de personnes regardent, les yeux rivés sur leur écran de télévision, cet instant historique…. Publié le 20 juillet 2015 à 9.09 par Jérome Lachasse…
À la Tuque, sur la rue Gouin, toute la famille Rochette assista à l’événement historique sur notre appareil de télévision noir et blanc… Comme si soudainement… chacun de nous s’était senti à la fois trahi et aspiré par une étrange réalité venue de nulle part … comme si chacun de nous… soudainement… saisissait que …. Plus rien ne serait jamais pareil…. L’HUMANITÉ AVAIT ENFIN MARCHÉ SUR LA LUNE… ET NOUS AUSSI….
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IER ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE «PIERROT, LE VAGAGOND CÉLESTE» TIRÉ DU RÉCIT PHILOSOPHIQUE DU GRAND CONTEUR INTERNATIONAL SIMON GAUTHIER
LE VAGABOND CÉLESTE
Texte Simon Gauthier D’après le récit de vie de Pierrot Rochette[1]
Par les châssis On entendait le vent siffler et il sifflait un airs du pays un air qu’on entend seulement les soirs d’hivers Dans la neige. villes et villages étaient Illuminé par des milliers de lampadaires. On aurait dit la terre posée sur un gros gâteau d’anniversaire.
[1] AVRIL 2011 …. Texte de la demande de bourse du grand conteur international Simon Gauthier pour créer son récit philosophique « le vagabond céleste » … demande acceptée au conseil des arts du Canada et refusée à la CALQ…. Subvention en littérature orale (conte) volet création – Simon Gauthier – avril 2011
Pierrot vagabond – Pierre Rochette est l’un des deux fondateurs- chansonniers de la vénérable boîte à chansons « les deux Pierrots » ouverte en avril 1974 dans le Vieux-Montréal et dont le succès fut immédiat. En mars 2007, il a décidé de se débarrasser de tous ses biens et de son argent ; il a tout donné ne conservant que quelques vêtements et sa guitare et s’est mis à parcourir les routes du Québec, sans itinéraire ni endroits prévus pour dormir pour devenir « un vagabond céleste » « pour aller à la rencontre des rêveurs ». Je voulais voir si c’est vrai que l’univers s’occupe de toi, qu’il ne t’abandonne pas a-t-il dit. Tout au long de sa route, il rencontrer, il écoute, il échange avec les gens, il s’intéresse à leurs rêves, leurs aspirations ; certains lui inspirent des chansons. À ce jour, il a écrit 180 chansons sur autant de gens rencontrés. Aujourd’hui, Pierrot a terminé son vagabondage dans tout le Québec. Il s’est fixé à Montréal mais il maintient un style de vie très dépouillé. C’est à Tadoussac, alors que je donnais une série de spectacles que j’ai fait la rencontre de Pierrot le vagabond. Il m’a été présenté par un peintre innu, Richard Fontaine.
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Quand soudain d’un seul coup de vent tout s’est éteint Le noir qui aurait dû être total était traversé par de la lumière.Elle provenait de la lune[1] qui elle avait décidé de briller à l’énergie solaire.
Dans les tourbillons des flocons Elle éclairait, plus bas, un monsieur habillé, d’un chapeau, d’un manteau , appuyé sur un bâton Pauvre lui
le froid l’avait engourdi Il grelotait dans sa paire de bottes plus capable d’avancer. il ne sentait plus ses mains Il sentait surtout que c’était la fin
[1] CERVEAU-ASTRONAUTE (étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 12 décembre 2018 (2483) nous écrivions : MON CERVEAU EST UN ASTRONAUTE FLOTTANT DANS L’INFINI DE SON CORPS
Dans le blogue du 13 avril 2019 (2962), nous écrivions aussi : « Qu’est-ce qu’un cerveau-astronaute? C’est une fractale multiversielle en mode d’intri-kha-tion Kanto-kosmologique marquant le passage ontologique de l’onti-ke à l’onti-kha-tion par des manifestations de BROSSES D’ÊTRE et D’ATTAQUES D’ÊTRE telles que tout rêve big-bang en provoque dans le champ constellaire d’une nano-personne-humaine-planétaire qui prend la décision de ne pas tricher avec sa vie personnelle œuvre d’art …
Qu’est-ce qu’un cerveau-astronaute? …. Soudain… de brosses d’être en brosses d’être comme d’attaques d’être en attaques d’être, le champ constellaire se vide de tout ce qui n’est pas hologrammique , intri-kha-tif, super-décohérentif pour donner au rêve big-bang tout son arc-en-ciel QWA-LIA-TIF contenu dans le principe d’onti-kha-tion du réel lorsque la beauté du monde se multiversielle …
Revenons à l’étiquette d’onti-kha-tion par exemple … lorsqu’elle se soulève d’amplitude parce qu’elle émerge au k-oeur même du champ constellaire en expansion se produit alors une abduction intuitive puissante aspirée par un rêve big-bang en émergence, en parfaite intri-kha-tion fractale avec sa partie multiversielle à la fois quelque part et nulle part dans le grand océan de l’impossible contenu tout au plein d’un SIMPLE POINT D’EXCLAMATION … le rêve big-bang d’une nano-personne-humaine y émergeant comme une baleine qui soulève sa masse quelques instants au-dessus de l’eau tout en y dessinant LA TÊTE DE SON POINT D’INTERROGATION. …
Toute onti-kha-tion d’un rêve big-bang devient nécessairement une vie personnelle œuvre d’art au service de la vie personnelle œuvre d’art d’une humanité en quête d’un RÊVE INSTITUTIONNALISÉ : LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE.
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malgré le froid et les engelures, Il criait : Merci Merci Merci!
Car il vivait le plus beau moment de sa vie
Enfin Il était capable de lire la beauté du monde en-dessous de ses propres malheurs.[1]
Pour la première fois de sa vie Il voyait danser devant lui l’éternité.
(Pause contemplative)
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Et dans sa danse l’éternité Faisait des souvenirs au fond de lui
[1] AB-FFECTS (étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 25 novembre 2019 (3425), nous écrivions ….
AB-FFECTS (AFFECTS SOUS L’ENCHANTEMENT D’UN RÊVE BIG-BANG) …. L’apprentissage des ab-ffects (les affects sous l’enchantement d’un rêve big-bang) me semble le plus beau cadeau accordé à toute vie personnelle œuvre d’art qui prend la décision de ne pas tricher avec son rêve big-bang. De ce temps-ci, je reçois des phrases des gardiens de sécurité, des concierges, ou des employé(e)s de service de l’UQAM qui me surprennent par leur récurrence même si ces personnes-là ne se côtoient pas … des phrases illuminées par un sourire incandescent … On me serre la main comme si j’étais un événement dans la vie de mes camarades de l’existence … Je le dis en toute humilité …. Mais je dois le dire … parce que je ne vis que pour un rêve big-bang. Blotti bien humblement au K-œur d’une équipe de recherche que je respecte (Auld, Woodard, Rochette), dans LA CERTITUDE ABDUCTIVE (Peirce) qu’un jour très proche, l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire fera en sorte que des millions d’enfants pourront non seulement mourir de faim ou de blessures de guerre, mais auront accès à un droit inaliénable à une vie personnelle œuvre d’art sur terre … Je sais qu’un jour, on nous dira… J’AIME VOTRE RÊVE…COMMENT ÇA COÛTE? … Quand on me serre la main à l’UQAM, on me dit : « De vous avoir rencontré ce matin Monsieur, cela fait ma journée » …
J’attribue ces marques de respect aux AB-FFECTS QUI M’HABITENT… au sens où la méthodologie des débris multiversiels de la mémoire du K-œur à la compassion par le prendre soin du rêve d’une autre personne … sans intérêt personnel caché ….
Qu’est-ce que l’ab-ffect? C’est le remarquable pouvoir enchanteur d’un rêve big-bang sur les affects. Et c’est en ce sens que je dis : Les vies personnelles œuvre d’art de demain seront les héros de la condition humaine sur terre.
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Le souvenir de son grand-Père Lucien Rochette Qui était quelqu’un de particulier On disait de lui qu’il était un
Un chasse-misère
Et son Grand père aimait dont raconter le jour où Il avait hérité de sa terre. Une belle grande terre Avec la charrue, le pic, les chevaux, le sillon heeeeee hi !
Bruit de chevaux Son Grand-père avait eu beau la travailler, tout ce qu’il récoltait dans son champ c’était de la misère yen avait plein la grange, plein le grenier, pis plein le dos
Après des années de dur labeur, il s’est aperçu que son avenir ressemblait au cul de ses chevaux[1].
Y en a eu assez, écoeuré « JE décâlisse » Il a laissé la charrue dans le champs et il est descendu au village annonçant qu’il était prêt à échanger ses chevaux contre une paire de bottes afin d ‘aller plus dans la vie
Ca créé un événement phénoménologique Tout le monde du village était sorti sur leur perron avec une paire de botte à la main car tous les gens voulaient gagner les chevaux à Lucien. Il y a eu un line up. Sur une petite
[1] DE L’ONTI-KE À L’ONTI-KHA-TION DE TOUTE VIE PERSONNELLE ŒUVRE D’ART (étiquette tirée du précis glossairique de notre doctorat)
Dans le blogue du 19 mars 2019 (2696) nous écrivions :
RÊVES BIG-BANG ET DÉSIRS … Quiconque vit de ses désirs tue son rêve et quiconque vit de son rêve tue ses désirs … Les désirs sans rêves sont toxiques ( gloire, renommée, pouvoir, posséder, paraître, être quelqu’un…) alors que le rêve sans désirs convoque tout désir à s’incliner devant les sacrifices au quotidien que LA GRANDEUR ET LA BEAUTÉ DE TOUT RÊVE CONVOQUE …. Souvent, sur ma route de vagabond céleste, les personnes humaines me disaient : Comment ça se fait que rien n’arrive dans ma vie, que mes rêves ne fonctionnent pas … que je vais d’échec en échec … Et je leur répondais : Tu confonds tes désirs et un rêve … Les désirs rendent esclave toute personne humaine parce qu’ils brillent plus avant qu’après leur réalisation et doivent être constamment remplacés, com me DES DÉSIRS-DROGUES même plus assez fortes pour donner un sens à une vie , alors qu’un rêve par les sacrifices qu’il demande au quotidien BRILLE HUMBLEMENT AU FOND DE SOI …. De là LE PASSAGE DE L’ONTI-KE À L’ONTI-KHA-TION menant par un rêve big-bang à une vie personnelle œuvre d’art sans faille…. C’est cela WOW-T=2.7K?
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chaise droite Lucien s’était assis devant la fontaine et il essayait paire de botte après paires de botte. Et il n’était d’aucun compromis à non !
Rouge trop petite
Le talon versant.
même pour ses meilleurs amis. Non je ne peux pas te faire un cadeau je le fais pour mon rêve comprends-tu ? ».
Après Trois jours de cendrillonnage, Lucien a trouvé la paire de botte qui lui allait comme un gant.
Pouvait pas se tromper
Était même pas belle
Mais y a eu un frisson pour elle
Il a donné ses chevaux
Comme un coup de baguette magique
Illico la magie du quotidien a commencé à faire effet
Puis ça été le miracle (dans un premier temps)
le cul de ses chevaux venait de disparaître.
L’horizon il l’avait retrouvé
Y voyait loin
Pi y parlait à ses bottes
Allez allez trotte trotte trotte ma paire de bottes
le chemin Montre-le moi
Je ne te perdrai pas d’une semelle !
Trotte trotte troote ma paire de bottes
Et sa paire de botte
L’a amené dans son champs devant sa charrue, Ils y sont resté un instant
descendu le versant jusqu’au chemin goudronné qui l’a mené au moulin à scie
Sur le champ y fut engagé
Il y a travaillé, Les années ont passés comme planche de madrier
Quelques années plus tard après qu’il soit rentré.
1929
Y a eu une grosse crise de cœur économique de
Le moulin à pété de la strappe
à scie a fermé ses portes
Tous le travailleurs se sont retrouvés à la rue « Il n’y a plus de job. C’est fini! ». Dans leur maison le réflexe des gens était de tâter du bas de laine.
Bien peu d’entre eux en avait pour un mois d’économie plusieurs en avaient à peine pour quelques semaines mais la plupart des gens étaient déjà à crédit.
Et il un mal bizarre qui s’est déversé dans le village. Il se voyait dans les yeux de la caissière, morose.
Dans le fond de ton panier d’épicerie, morose.
Tu débouchais une bière, pushiit, morose.
Tu sifflais un air morose
Tu faisais l’amour avec ton homme où l’amour avec ta femme et entre toi et elle
c’était morose
partout apparaissait morose.
Y a enfilé sa paire de botte
Allez allez trotte trotte trotte ma paire de bottes
Montra moi le chemin
Je ne te perdrai pas d’une semelle !
Trotte trotte trotte ma paire de bottes
Quand Lucien a entendu que son meilleur ami, Leclerc le jovialiste du village
avait des idées noires, il a compris que la situation avait dépassé les bornes.
Accotté sur sa table une armoire à glace qui fond en larme
De brailler toute les larmes de son corps
Entre deux sanglots Leclerc lui a pointé le salon
assis dans le sofa, il y avait Morose en personne
Ben Lucien a fermé les porte du salon,
il s’est approché
et 3 mi 4 secondes
de Morose qui a poussé un cri d’épouvante
On l’a, vu sortir de la maison en
slamant la porte puis a déguerpi.
Sur le perron Leclerc remerciait Lucien d’être venu en lui disant « continue Lucien on en a de besoin des petits miracles comme ça. C’est important ce que tu as fait ».
Trotte trotte trotte ma paire de botte
Qui l’on fait revenir à sa maison
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Et le lendemain matin Dès les premiers rayons d’or, on a vu sortir de leur maison la famille Rochette au grand complète Sur la rue principale Lucien et sa femme, allaient devant bras dessus, bras dessous, accompagnés de leurs onze enfants, ils ont défilé en fanfare avec tambour, guitare, violon et trompette. Ils sont entrés dans chaque maison où se trouvait Morose. À l’intérieur Lucien qui était grand comme un soleil, contait des histoires chantait des légendes brodait des poésie, accompagné par les mélodies de sa famille.Morose voyait que les gens commençait à l’ignorer à un point tel qu’elle n’était plus capable de se nourrir à une peur ou à une préoccupation.En peu de temps Morose fut frappé d’angoisse et de déprime En peu de temps les gens ont retrouvé le goût de sourire et de créer de l’énergie positive. Pris de mal de cœur Morose sortait de la maison prendre l’air, mais la famille Rochette le suivait en jouant tambour et trompette par derrière. Pendant des mois sans repos ni répit c’est ainsi que La famille Rochette l’a traquée. À la fin les Morose était sdf, tellement fatiguée qu’elle a décidé de quitter le village. Elle disparut.
Lucien était droit planté comme un arbre fier dans sa paire de botte.
Peu de temps après, cet événement, la crise économique s’est résolue, le moulin à scie à ré-ouvert les portes et les travailleurs ont été réengagés sur le champs. Sauf Lucien qui avait décidé de rester chez lui. Les amis passaient devant sa galerie. On voyait juste sa paire de botte dépassé de la ballustrade.« Enweye Lucien viens-t’en, c’est reparti pour un tour. « Non non allez y …. je suis en train de vivre mon rêve[1] . »
[1] RÊVE BIG-BANG ( Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 14 juin 2016 (1336), nous écrivions : La différence entre un rêve et un projet … LE RÊVE EST UN BIG-BANG qui s’accompagne d’un bruit de fond (2.7k) dont les bitts cosmologiques prennent la forme d’un récit. ….. Nous sommes en 2016. Je revisite « l’être et le néant » de Jean-Paul Sartre publié en 1943 …. En soulignant systématiquement et en hurlant intérieurement de joie à chaque ligne ….
Sartre libère enfin l’existence de l’essence en démontrant chirurgicalement et phénoménologiquement que la liberté néantise son être pour se désengluer de l’en-soi parce qu’elle est à la fois ipséité (passé) et pour-soi (devenir), condamnée à un projet dont elle ne peut fuir la responsabilité que par la mauvaise foi ou le recours frauduleux au déterminisme comme forme de soumission au « jeté dans le monde ».
John Rawls se demande, de son côté, quelle est la forme d’hédonisme (qu’il appelle la troisième forme non identifiée) est poursuivie par tout être humain dans son projet aristotélicien.
MON INTUITION HEUREUSE…. C’est que la différence entre le projet sartrien ou rawlien et un RÊVE tel que le conçoit notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette), c’est à mon humble avis, LE BIG BANG QUE PROVOQUE LE RÊVE QUAND IL EXPLOSE DANS L’UNIVERS PHÉNOMÉNOLOGIQUE D’UNE PERSONNE HUMAINE. Toute la vie de cette personne humaine s’en trouve illuminée et les projets qui en constituaient historiquement la trame prennent soudain la forme d’une ipséité sartrienne retournant s’engluer dans la densité de l’être comme être. …..
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« Celui d’avoir eu le temps de conter et de chanter comme jamais. Et surtout le privilège de vous avoir rencontré un peu plus. Je n’ai pas envie de me réveiller[1] tout de suite »
« Tu ne viens pas travailler ? » « Mais que cé tu va faire sans argent ? »
« Je vais vivre de poésie ! ! »
« MAIS C’EST IMPOSSIBLE »
[1] ALLUMEUR DE K-ŒURS-RÉVERBÈRES (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 4 avril 2013 (1125) nous écrivions :
Courriel de Simon Gauthier… 3 avril 2013 ………… à Pierrot, vagabond des mots et des routes ….le lendemain de son spectacle à la maison de la culture Côte des Neiges, Montréal ….. Salut Pierrot … tu dormais mon cher sur ta paillasse , hier au soir, tu dormais sur le plancher de ton ami chansonnier, TU DORS DANS LES DRAPS DE TON DOCTORAT ….. Pendant que je conte l’histoire de cet homme-vagabond , de cet écho de ta vie, de cet inspirant récit d’un homme-voyageur vêtu de lumière … Pendant que le vagabond céleste marche parmi les étoiles, tu peux dormir mon ami, tu peux dormir … Dans l’esprit des gens réunis, tinte tinte les clefs, tinte tinte le rêve, LE VAGABOND CÉLESTE HABILLE DE CHALEUR le corps-désir de ceux qui rêvent… ceux qui rêvent et ceux qui pleurent… Bonne journée Pierrot …
COURRIEL-RÉPONSE DE PIERROT À SIMON …………. Cher Simon …. Oui… hier soir je dormais avec dans mes bras … la biographie de Cervantes de Jean Canavaggio. Ce Cervantes qui a écrit Don Quichotte à 53 ans alors qu’il était en prison et qu’il lui manquait un bras. Qui aujourd’hui ferait confiance à un homme de 53 ans en prison à qui il manque un bras? …. SEUL UN IMPOSSIBLE RÊVE permet un tel surgissement d’impossible réalité ….. On m’a rapporté l’immense délicatesse artistique avec laquelle tu redonnes espoir à ceux et celles qui écoutent le CONTEUR-POÈTE de la Côte-Nord ….. Mon ami Woodard comme mon compère de bibliothèque Raymond le philosophe ont été invités par ta passion de passeur de rêves à naviguer vers leur rêve personnel.
Tu as fait de ma démarche un conte post-moderne qui risque D’ENFLAMMER les humains COMME DES LAMPADAIRES. Tu es vraiment devenu UN ALLUMEUR DE CŒURS-RÉVERBÈRES. Woodard a été plus qu’épaté. Lui qui me connaît à l’usure depuis 40 ans… il a noté ta force à coudre des tableaux de mots PAR DE LA LUMIÈRE DE RÊVE dans laquelle il a reconnu ta signature d’une très grande maturité créatrice. ….
Une vie d’artiste, c’est une longue marche et je te vois enjamber des continents un flambeau à la main. Mes 64 ans, bien au calme dans leurs bottines qui se préparent à repartir le 15 juin, saouls de liberté te souhaitent bonne route internationale camarade ……
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On verra ….. J’ai trouvé mon rêve ….. Créer la première fanfare du village.
Les gens ont tellement été ému par son intégrité qu’ils ont décidé de s’occuper du rêve de Lucien. Comme la famille Rochette s’était occupée de village pendant la mauvaise passe.La galerie des Rochette faisait de la magie[1]. Un matin apparaissait des vêtements, de la nourriture. Une autre fois une corde bois, ou ben les 11 paires de bottes pour chausser les enfants. Tout le monde se doutait ben que c’était le cordonnier. Mais comme tous ceux qui donnaient, il avait la décence de ne pas se nommer afin que la famille ne se sente pas redevable. Durant cette période, la famille Rochette n’a jamais manqué de quoi manger, de quoi se vêtir ou de quoi se chauffer ; plus encore l’énergie circulait au village comme la force d’un moulin socialement en épanouissance. Sans le savoir, c’est le village qui faisait un grand pas Un pas vers l’épanouissance social Plus grand encore que ce qui avait pu imaginer. Parce qu’aujourd’hui dans ce village Y a une usine qui fabrique des bottes et devant l’usineY a une paire de botte en bronze et sur la petite plaquette C’est gravé « en l’honneur de Lucien Rochette pour aller plus loin dans la vie.
[1] SYNCHRONI-VIE-TÉ MULTIVERSIELLE OPÉRATOIRE (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du Le 18 novembre 2016 (1469) , nous écrivions :
La synchroni-vie-té est une mesure ondulatoire eumétrique parfaite entre la fréquence quantique (-2.7k) et la fréquence du bruit de fond cosmologique (2.7k) provoquée par la beauté du champ magnétique du non-tricheur (O…. K) . Plus je m’accepte comme philosophe-astronaute habitant une capsule spatiale constructiviste de questions radicales impossibles à résoudre … plus dans le hublot de ma capsule je perçois des millions de météorites opinions-vérités habillées de l’halloween de leurs croyances dogmatiques ou scientifiques.
Carl Jung et Pauli furent les premiers à réfléchir sur le phénomène de synchronicité. Mais je me suis souvent posé la question : Pourquoi LES GRANDS RÊVEURS DE L’HUMANITÉ , comme François d’Assise par exemple, ont-ils pu faire imploser les cadres théoriques des croyances contextuelles de leur temps par leur simple présence à la beauté du monde?
Mon hypothèse D’ERRANT POÉTIQUE est la suivante : La synchronicité (que j’appelle synchroni-vie-té) de celui qui ne triche pas avec ses rêves est une mesure ondulatoire eumétrique parfaite entre la fréquence quantique du boson de Higgs (-2.7k) et la fréquence du bruit de fond du big bang cosmologique (+2.7k), grâce au champ magnétique dans lequel évolue le non-tricheur ou la non-tricheuse branché(e) L’ONDE-RADIO DE SES RÊVES (O….K) .
Les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art (1 : Quel est ton rêve?, 2 : Dans combien de jours?, 3 Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?, 4 : Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde? ) sont des questions dont la valeur repose sur l’apesanteur quantique-cosmologique que vit un rêveur quand son éthique de non-tricherie fait de sa longueur d’onde (O….K) UN IMMENSE RÉCEPTEUR D’ÉVÉNEMENTS quantiques-cosmologiques se déployant sous formes de synchronicités impossibles (synchroni-vie-tés)
Dans le blogue du 9 mars 2019 (2679)…. mon ami et partenaire de recherche Michel le concierge rajoutait : « LA SYNCHRONI-VIE-TÉ, C’EST UN ACCÈS STRUCTUREL À L’INVISIBLE».
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Vent (Retour à dans la neige)
Et ces merci c’était pour son grand père Qui le réchauffait dans l’hiver
Merci ! Merci ![1] Que Le vent transportait à travers la forêt. L’arbre à craqué à ses côtés, le son a attiré L’attention du vagabond Cet arbre lui rappelait son arbre géniaologique Ben entendu le tronc son Grand-père Et la grosse branche c’était son oncle Paulo
Son oncle Paulo qui lui avait montré la poésie du quotidien
Paulo… il avait une agence de voyage
Un jour il lui avait dit « Viens me voir à tous les après-midi, je sortirai une carte du Québec. Ferme les yeux. Laisse tomber ton doigt. Où ton doigt tombe, on décolle et avec mon avion. C’est tu pas génial ?! Ca fait turbiner la constellation du plexus solaire !
[1] ATTAQUES D’ÊTRE ET BROSSES D’ÊTRE…. ( Deux étiquettes tirées du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 27 mai 2018 (2118), nous transcrivions un extrait d’un Journal de bord, 14 mars 2009 qui disait ceci : La raison d’une attaque d’être, c’est que l’être (dans le sens du Cela est) est tellement joyeux de la beauté cathédrale de l’âme d’un humain et de son rêve qu’il veut lui rendre visite, tel un amoureux avec un bouquet de fleurs dans les mains. C’est exactement le K-antique des K-antique de la bible. L’amour K-osmique de l’être qui te fait l’amour et tu n’es que frissons immobiles et tendres dans ses bras…. Tu ne peux faire autrement que de tomber en extase dans l’immobilité reconnaissante, l’un derrière le multiple devient ton état de grâce.
La raison d’une brosse d’être, c’est l’action. L’être (Cela est) étant amoureux de ton rêve fait de ta route un paradis et tout ce que tu touches t’invite à courir vers ton rêve. La brosse d’être ressemble étrangement à une porte d’une maison laissant passer un enfant nu un chaud matin de printemps parce qu’il se sent attisé par une course dans les champs d’abondance de la vie. (………..) J’ai toujours trouvé la brosse d’être naturelle … ressemblant peut-être au paradis terrestre avant le péché originel.
Mais l’attaque d’être, c’est vraiment impressionnant. Dieu (dans le sens du Cela est) qui vient te visiter d’égal à égal se repose avec toi, comme si lui et moi on était autour d’un feu de camp qui s’appelle sa création et qu’on se laissait bercer intérieurement par la beauté de celle-ci parce que ce « Cela est » aime que l’homme soit amoureux de son rêve comme il est lui-même passionnément amoureux du rêve de l’homme, son feu de camp n’ayant pas autre valeur qu’une simple chandelle bienfaisante éclairant avec équanimité la lueur de ton rêve dans la cathédrale de ton âme.
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Éduquer son neveu à la poésie du quotidien[1] était l’essentiel de sa vie. Prendre soin de l’imaginaire de l’autre.
A chaque après-midi son neveu sautait la clôture
« Paulo ! Paulo ! Paulo on va- tu faire un tour d’avion »
Ferme les yeux laisser tomber son doigt : Shefferville !
On y va tu ?
« Oui mais avant on fait le tour de l’avion. Si tout est en ordre on décolle. »
« Gaz ? » : « Chek » « Huile » Chek « Flappe gauche » chek« flappe drète » chek « Moteur » chek Radio chek les flottes ? gomme balloune chek chek chek chek chek ! On décolles-tu ? Paulo startait le moteur de l’appareil « Bruit bouche » L’hydravion s’avançait sur le lac. Il poussait le moteur à 2200 tours « Frggggggggggggggg »
[1] ARTISTES DU QUOTIDIEN (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 26 octobre 2018 (2360), nous écrivions :
SI MON PÈRE ÉTAIT VIVANT … Je réalise aujourd’hui que, ce qui rendait heureux mon père, c’était de croiser sur sa route DE VRAIS ARTISTES DU QUOTIDIEN. Il les portait dans son être comme une bénédiction offerte à l’humanité aspirant à s’élever …. Rien ne lui aurait fait plus plaisir que je lui ramène un de mes rêveurs pour partager avec lui la joie d’illuminer les autres par un engagement esthétique sans tricherie envers son rêve. Je l’aurais surpris dans sa chaise berçante et je lui aurais dit : P’pa, v’là un camionneur qui est de la classe de Fernand quand y corde son bois. … Parce que l’automne, mon père aimait se bercer le dimanche dans sa fenêtre à regarder Fernand l’autre bord de la rue corder son bois… Je voyais ses lèvres murmurer comme un rituel : « Ça c’t’un artiste, ça c’t’un artiste…
Mon père qui était réalisateur de télévision à C.K.T.M. T.V. à Trois-Rivières, recevait à chaque midi tous les artistes du Québec …Il les connaissait tous… Un jour…il me dit : embarque dans le char … Je vais te présenter la plus grande artiste que j’ai jamais rencontré dans ma vie … On a dû faire un bon deux heures de route … Mon père était pas un parleux dans le char… Arrivé dans un village, il cogne à la porte d’une maison … la porte s’ouvre… Il dit : Madame, me feriez-vous l’honneur de montrer votre congélateur à mon gars … La dame descendit l’escalier… elle ouvrir le congélateur … et nous vîmes des petits lunchs pour son mari … sur chaque contenant, il y avait des mots d’amour différents … Elle de dire… Monsieur Rochette, j’ai pour vous un pot de confiture-maison avec un mot d’amitié …Nous reprîmes la route … Mon père ressemblait à un enfant en pieds de bas devant un arbre de Noel … son pot de confiture bien enfonçé contre ses côtes… Avant de débarquer de l’auto, il me dit : N’oublies jamais que les plus grands artistes que tu vas rencontrer dans ta vie, CE SONT LES ARTISTES DU QUOTIDIEN …. Ce sont ceux et celles que le vagabond céleste recherchera dans ses vagabondages pour leur serrer la main, pour communier à la beauté du monde de leur vie personnelle œuvre d’art.
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L’avion rugissait, grimpait dans le ciel, Pierrot, son neveu vivait une des plus grandes élévation physique et spirituelle. Les 7 chacras s’alignaient en lui. Il sentait son ventre chatouiller. Le chitouille qu’on appelle.
À ses yeux, son oncle était le plus grand pilote du monde. Paulo en profitait pour faire passer l’avion au-dessus des rivières majestueuses tout en s’enfonçant dans plus en plus dans le nord. Le territoire dévoilait ses secrets : les hordes de caribous, les grandes plaines de lichen où glissent dans le ciel de gros wippets pas de chocolat. Le capitaine choisissait le plus gros d’entre eux.« Pierrot ! Retiens ton souffle on va rentrer de-dans…. « oum oum pum oum oum oum »
À l’autre extrémité, l’avion sortait du nuage. Quelques forêts plus loin, Paulo posait l’appareil sur un lac au hasard. Les deux se dépêchant de sortir sur les flottes avec leur canne à pêche et d’attraper de la korégone, de la truite rouge, de l’omble fontaine, de la ouananiche et du brochet. Ils faisaient des pêches de rêve.« Pierrot », faisait remarquer son oncle, « sens-tu le sapinage ? On infuse dans un pochede thé du labrador. Ca c’est le pays[1] qui respire au travers nous,
[1] LE PAYS ŒUVRE D’ART …. (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 13 janvier 2015 (1235) nous écrivions :
De l’errance poétique à l’esthétisme politique, la nation du canada pays œuvre d’art, libérée des chaînes de l’histoire… Quand j’ai commencé à vagabonder le Canada pour ALLUMER DES RÊVEURS, j’étais inspiré par la question de Franck Scott, mentor de Pierre-Eliot Trudeau… COMMENT FAIRE DU CANADA UN PAYS ŒUVRE D’ART? … (….)
( Sandra DJwa, F. R. Scott, UNE VIE, … p.359 …. « Je n’ai jamais senti la moindre contradiction entre… la politique et la poésie … car la politique que j’ai professée était pour moi UNE VISION CRÉATRICE DE LA SOCIÉTÉ … VOUS POUVEZ PENSER L’ÉTAT COMME UNE ŒUVRE D’ART …. En conséquence, il déclare en 1963 que …. LA POLITIQUE EST L’ART DE FAIRE DES ARTISTES et justifie ce paradoxe en justifiant que la politique est «l’art de planifier et d’élaborer les ressources naturelles de la société au bénéfice de tous». Le premier objectif de l’action politique devrait donc être L’INDIVIDU ET SON DÉVELOPPEMENT « afin que le potentiel inhérent à chaque personne dotée d’un tempérament artistique ou créatif soit pleinement mis en valeur.»
L’ÉTAT ŒUVRE D’ART …. CONFÉRENCE DE FRANCK SCOTT, I950 …. (P.374-376) … La bonne politique a pour but le développement maximal de chaque individu . « LIBÉREZ L’ARTISTE EN NOUS ET L’AVÉNEMENT DE LA SOCIÉTÉ ADVIENDRA D’ELLE-MÊME» … Cette vision de la société tournée, en priorité, vers la culture de l’individu et de la PRIMAUTÉ DU DROIT comme étant nécessaire à la protection de l’individu et de la société aura une grande portée dans le Canada des années 1970. « La thèse Scott » qui s’est affirmée de manière spectaculaire avec le rapatriement de la Constitution en 1982 et la charte des droits.
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Et par là qu’est-ce que ça sent ? La soupe C’est ça la soupe[1] de tante Yolande. T’a le nez fin mon gars
[1] LES Q-W-ALIAS (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Suite à de nombreuses rencontres-échanges avec la métaphysicienne-sociologe Gaëlle Étémé, dans le blogue du 17 juin 2019 (3063) , nous écrivions aussi : « Qu’est-ce que les q-W-alias pour notre équipe de recherche? Ce sont des oiseaux qui se posent sur trois cordes à linge qui unissent nos archétypes hologrammiques dont la beauté du monde se symphonise au quotidien par des règles de jeu signées de bienveillance et de respect ( soit celles des trois archétypes hologrammiques, des trois peintres et des trois wows). Trois archétypes hologrammiques qui ont pris la décision de ne pas tricher et de se consacrer à prendre soin du rêve des uns des autres par nos vies personnelles œuvre d’art illuminées par un même rêve big-bang pour une humanité œuvre d’art, soit celle issue de la nano-citoyenneté-planétaire.
Dans ce même blogue du 17 juin 2019 (3366), le conteur international Simon Gauthier m’écrivait le courriel suivant : « Incroyable Pierrot… qwalia … tu sais j’étais en train de chercher le titre du spectacle qui présentera mes compositions arrangées et chantées par la chorale de St-Elie de Caxton et comme nous avions beaucoup philosophé toi et moi sur les qwalias et comme Benoit le musicien et comme Samäel le jeune éclairagiste, nous avons beaucoup philosophé ( de St-Elie à St-Raymond et de St-Raymond à St-Élie), j’ai couché sur papier le titre suivant qualia afin de proposer à la chorale. Mais chemin faisant, lorsque les gens lisaient et prononçaient qualia (il manquait le w) et je trouvais que c e n’était pas beau alors pour être sûr de retrouver les w dans la prononciation de qualia, j’ai écris QWALIA ce qui sera le titre du spectacle SIM et la chorale de St-Élie …. Et je lis ton blogue et je lis que tu écris QWALIA afin d’entrer la dimension des 3 wows … ET BIEN MOI JE DIS WOW … SYNCHRONI-VIE-TÉ … ONDE VOYAGEUSE ET RÉCEPTION MERVEILLEUSE …
Dans le même blogue du 17 juin 2019 (3366) réponse courriel de Pierrot vagabond à Simon … C’est quand même exceptionnel que la chorale de St-Élie signe un spectacle de tes chansons sous l’étiquette QWALIA … Ça me rappelle une anecdote … Un jour d’hiver que je dormais comme vagabond sur une boîte de carton dans un vieil édifice de collège abandonné de Montréal … un ami vient me visiter, Michel Labrosse, tout en m’apportant à manger … Il vivait des moments trèsss difficiles avec des idées trèsss noires… Et moi de lui dire : viens dehors … Qu’est-ce que tu vois à l’horizon de plus beau? Et lui de me dire : un oiseau sur des branches sans feuille… Et moi de lui dire : On s’y rend … Rendu là? Et moi de lui dire : A l’horizon, qu’est-ce que tu vois? Et lui de me dire : Cette belle toiture qui brille au soleil … On y va…. Au bout de quelques arrêts et lui de me dire : MAIS POURQUOI ON FAIT TOUT CELA? Et moi de lui répondre : Parce que la beauté du monde nous convoque vers de l’enchantement impossible …. Nous arrivâmes à une église … et nous entendîmes de la musique classique exceptionnelle … Je me présentai à la porte e tla dame de nous dire : Messieurs, impossible d’entrer, c’est l’orchestre symphonique de Montréal qui répète … et moi de lui dire… MAIS MADAME, C’EST LA BEAUTÉ DU MONDE QUI NOUS ENVOIE… Mais Monsieur, qu’elle me répond, si vous êtes envoyés par la beauté du monde, on peut pas vous refuser… entrez … Et c’est ainsi QUE LES QWALIAS DE L’UNIVERS, tels des oiseaux qui se posent sur la corde à linge du réel, VINRENT PARFUMER L’IMPOSSIBLE …. C’est cela des qwalias … L’impossible qui accompagne toute vie personnelle œuvre d’art qui prend la décision de ne pas tricher avec son rêve big-bang. Chaque mère de famille qui vient d’accoucher et à qui on dépose son enfant dans ses bras vit des qwalias … SOUS FORMES DE LARMES DE JOIE … le spectacle de la chorale de St-Elie de Caxton, ce sera UNE CORDE À LINGES DE CHANSONS QWALIAS pour des larmes de joie qwalitatives….
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Allez… a nous attend… on rentre ! » De retour au bercail. Comme de faite, il y avait trois bols de soupe posés sur la table de la cuisine. Un pour Paulo, un pour Pierrot et pour Yolande qui s’informait « Alors les grands voyageurs, comment ça été ?« Ho ma tante, c’était génial, fantastique ! ». Yolande ne pouvait pas s’empêcher d’avoir une sourire pour son Paulo. Quel beau poète du quotidien car Paulo n’a jamais eu beaucoup d’argent. Son avion c’était son perron et deux chaises en bois orientées vers l’horizon. Et chaque après-midi en compagnie de son neveu, côte à côte sans bouger tous les deux, ilS faisaient des voyages extra-ordinaires à travers le pays. Mais un jour il est arrivé un accident. Comme d’habitude Pierrot arrive « Paulo ! Paulo ! » Paulo pas-là. Va vite à la cuisine « Yolande, absente ». La déception … Le temps redevient long …À s’asseoir sur les marches du perron, avec cette drôle d’impression que le temps devient soudainement long. alors qu’il bullait d’ennui… C’est alors que Pierrot a senti une présence prendre place à ses côtés. En se retournant il tombe face à face avec Morose ! Morose qui s’est trouvé un ami pour passer l’après-midi hoooooooooo ! Mais Morose s’est vite aperçut qui était tombé sur de la graine de chasse-misère[1].
Même si Paulo avait été formel sur l’interdiction à Pierrot de faire des vols solo, Pierrot invite Morose pour faire un vol en duo. Surpris par la chose le petit Morose a refusé prétextant qu’il cherchait un autre passe-temps.« Ben parfait ! Obligé de faire mon 1er
[1] CHASSE-MISÈRE (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans une retranscription sur blogue (1125… non daté) de deux courriels du 4 avril 2013, Simon Gauthier écrivait d’abord cette requête : « Pierrot, pourrais-tu me renseigner sur la fonction du menteux ?… Pourquoi doit-il mentir? C’est plus fort que lui? La provenance de son mensonge? Quelle est la réalité du menteux? Vit-il dans le mensonge? Sait-il qu’il ment? Est-ce un art? Réponse de Pierrot vagabond » … Je dirais que le menteux ne vit pas dans le mensonge MAIS DANS LE SONGE … Et il doit avoir appris son métier d’un menteux du village engagé pour l’hiver pour en devenir un lui-même. … Le village où j’ai appris le mien s’appellait la Butte à mathieu et mes trois maîtres furent : le chansonnier Laurence Lepage, Cyrill son frère et Philippe Gagnon le violonneux au violon de stainless… (…..) Je me rappelle toutes des années où j’ai vécu sur la Butte à Mathieu devenue la Butte aux Pierrots où j’avais acheté l’ancienne maison où Raymond Levesque vivait quand il écrivait ses revues quand il jouait au théâtre de la Butte … Autour de moi, vivaient les trois plus grands menteux que j’ai connu dans ma vie… MES MAÎTRES DU SONGE… Il est temps maintenant de répondre à tes questions Simon… (Pourrais-tu me renseigner sur la fonction de menteux?) Il est essentiel à un village… c’est celui qui montre du doigt LE SONGE À RÊVER pour que son village devienne enfin LE PAYS CHASSE-MISÈRE OÙ IL FERA BON VIVRE… (Pourquoi il ment?) .. Le menteux du village ne ment jamais… IL CONTE UNE MENTERIE… UNE MENTERIE EST UN CONTE CHASSE-MISÈRE … (À quoi sert un mensonge?) Sa menterie sert à faire de la vie des humains UNE AVENTURE COLLECTIVE À LA GRANDEUR D’UN SONGE… (Pourquoi doit-il mentir?) Parce que seul l’impossible est factinant dans cette vie… Mentir c’est dire non au possible pour faire exploser le feu d’artifice de l’impossible … (C’est plus fort que lui? ) . Oui, le menteux du village est un prophète engagé par la beauté du monde elle-même, COMME CHASSE-MISÈRE autour du poêle à bois l’hiver. (La provenance de son mensonge?) La poésie du quotidien. (Quelle est la réalité du menteux?) Les étoiles 24 heures par jour … Il regarde la terre et le petit point sur terre qu’est son village AVEC LES YEUX D’UN PRINCE DES ÉTOILES … (Vit-il dans le mensonge?) TOUT MENTEUX A HORREUR DU MENSONGE… IL VIT DANS LA POÉSIE DE LA MENTERIE. (Sait-il qu’il ment?) Un menteux ne ment jamais, il ne dit que la moitié de la vérité. (Est-ce un art?). Je crois que c’est le plus grand des arts sur cette terre… Mais il ne s’apprend pas … Homère n’a probablement jamais existé … C’est un archétype (hologrammique) de milliers de troubadours dont on a un jour rassemblé les vers de la tradition orale…. POUR EN FAIRE UN PAYS CHASSE-MISÈRE ………………………… Pierrot, vagabond de l’impossible …
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vol solo. Pierrot, C’est assis sur la chaise de bois. Il a fermé les yeux. puis starté le moteur.« Tr tr t r t rt rrrrrr tr t r tr tr tr » Il pousse les gazs Et le voilà seul qui grimpe dans les airs laissant pour compte le petit Morose sur l’embarcadaire. … Vvvrrrrrriiiimm mmmmmmmmm …Il tire sur l’manche à balai. Il s’est enfoncé dans son propre imaginaire. Capitaine de son imagination. Les paysages étaient très différents de ceux qu’ils voyaient avec Paulo en voyage. Porté par les ailes de l’intuition, il a eu des sensations, Il a été traversé par des éclairs des frissons, Des chi touille quand le e chi te chatouille.au fond du bedon, irradiait son plexus solaire ! enfin vrmmmmm …. Il s’est enfoncé dans le pays intérieur[1]
Combien de temps il a voyagé ? quelque minutes ? une heure ?
[1] K-OEUR K-ANTIQUE-K-OSMOLOGIQUE (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 29 juin 2019 (3282) nous écrivions à Simon Gauthier : « Quel émouvant témoignage Simon … seul le K-oeur K-antique K-osmologique se détachant humblement par la beauté de ses débris de mémoire q-W-aliantés des trois autres stations spatiales orbitrant autour de ce K-oeur K-antique K-osmologique (la station spatiale des 5 sens, la station spatiale du cerveau et la staiton spatiale du viscéral) peut mieux laisser surgir la question multiversielle transmageant le tissu-infini de l’espace-temps pour mieux en synchroniser le design : QUEL RÊVE AS-TU CŒUR D’EN FAIRE UN BIG-BANG AU SERVICE DE LA BEAUTÉ DU MONDE? … Les quatre stations spatiales du K-orps-espace-temps ( les 5 sens, le cerveau, le viscéral et le K-oeur) sont trans-intri-K-és par des qualis … une infinité de milliards de qualis … soit… les plus petites singularités impossibles même à imaginer … qui fait que toute personne humaine vit infiniment L’ÉMERGENCE DE LA SPONTANÉÏTÉ-PROBABILITÉ d’une volonté créatrice bombardée de toute part d’images et de transmages … formant autant l’onérisme éveillé des civilisations que celui endormi des ensommeillés (cauchemars).
MAIS CURIEUSEMENT, LORSQUE CES QUALIS PÉNÈTRENT LA RÉGION DU K-ŒUR …. Ils surgissent au K-oeur même d’une étonnante énigme…. CETTE STATION SPATIALE N’EST PAS CABLÉE COMME LES TROIS AUTRES … Elle est K-antique, K-osmologique, M-ultiversielle, P-oreuse …. Faisant des qualis … DES Q-W-ALIAS ….. c’est-à-dire des transmages décablés pour vivre des aventures phénoménalistiques comme l’intri—kha-tion, la dé-kho-érence, la Ko-hé-rence, la re-kho-hérence, l’onti-kha-tion … et surtout… la staiton spatiale du K-oeur est le siège d’une K-apacité pour toute personne humaine sur terre de prendre la décision de tricher ou de ne pas tricher …
Curieusement, dès qu’une personne humaine sort de l’appétit explorateur des 5 sens, de l’appétit organisateur du cerveau (entendement, raison, jugement), de l’appétit dominatif du viscéral ( plaisir, reproduction, jalousie, envie, intérêts cachés…) pour faire un pèlerinage déguenillé au K-oeur, dès qu’elle prend la décision de ne plus tricher, c’est-à-dire de ne plus donner le contrôle de sa vie soit à la station spatiale des 5 sens, soit à celle du cerveau, soit à celle du viscéral, UN INCITATIF K-ANTIQUE-K-OSMOLOGIQUE lui est offert au k-oeur même de la forteresse du k-oeur … soit L’ÉMERGENCE D’UN CHAMP CONSTELLAIRE où l’ensemble des infinis de milliards de Q-W-ALIAS le traversant sont soumis à l’intri-kha-tion des désirs (se faisant la guerre au nom d’une ou l’autre des trois autres stations spatiales) et tels des arbres d’une forêt d’errance poétique … s’inclinant devant celui qui , comme dans ma chanson poème LA BEAUTÉ DU MONDE, SUIS DEVENU UN ARBRE QUI MARCHE PARCE QU’IL RELÈVE SES RACINES, … alors et alors seulement ….. une infinie singularité sans bords et sans poids surgit lentement en convo-ka-tion D’UN BIG BANG UNIQUE QU’ON APPELLE UN RÊVE BIG-BANG ….
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Puis il a ramené l’appareil en direction des bercails, avant que son oncle Paulo ne le surprenne … Mais le manche à balai a commencé à donner des coups, la boussole vrillait comme une toupie en folie, les lumières se sont éteintes et sans avertissement l’avion s’est décrochée du ciel.
Vrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr Crash
Il a été éjecté, il s’est retrouvé à 4 pattes dans une tempête avançant dans la neige. Au loin, il voyait l’ombre de quelqu’un se découper dans l’argent de la lune[1].
L’homme en silhouette s’est retourné pour montrer son visage. C’est yeux, cette barbe, ce sourire taillé dans le radieux, ce corps , l’énergie sous ce chapeau enneigé. C’était lui, grelottant sur le point de mourir frigorifié à dire Merci, merci… Mais qu’est-ce qu’il faisait la sur le bord de la mort?
Et le vieillard qu’il était s’est penché vers lui demandant: quel est ton rêve ? C’est pour quand ? Qu’as-tu fais pour ton rêve aujourd’hui ? Et comment ton rêve prend-il soins de la beauté du monde ? (x 2)
[1] AB-MMUNICATION (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 28 janvier 2019 (2569) nous rapportions l’article suivant publié le 14 octobre 2016 quelque part sur la toile : DEUX MILLES MILLIARDS DE GALAXIES DANS L’UNIVERS. Il y a au moins 10 fois plus de galaxies qu’on le pensait dans l’univers observable, montre le plus récent et le plus important recensement mené depuis les deux dernières décennies. Combien? Environ 2000 milliards – UN TEXTE D’Alain labelle, twitter, courriel –
Dans le blogue du 10 décembre 2018 (2486) nous écrivions : Même éteints, les engins continueront de voyager potentiellement des milliards d’années avec leurs disques. « Ces capsules temporelles pourraient un jour être les seules traces de la civilisation humaine » dit la Nasa sobrement dans un communiqué VOYAGEUR 2, SONDE LANCÉE EN 1977 ATTEINT L’ESPACE INTERSIDÉRAL. ….
En contextualisation de quoi, dans le blogue du 7 juillet 2019, nous écrivions : « Qu’est-ce que l’ab-mmunication? C’est une abduction multiversielle à la vitesse … wow-t=2.7k? …. Parce que l’ab-mmunication (donc une relation sans contenu communicationnel) n’est possible que dans le champ du K-oeur dont la porosité K-anto-K-osmologique sort du piège de l’âme-corps parallèliste (Spinoza) , l’âme-pensée-corps-étendue (Descartes), l’âme éternelle du Un et le corps porteur de gradation spirituelle (Plotin) , l’âme des idées universelles et le corps mnémotique (Platon) et enfin, l’âme issue du ier moteur (Aristote). L’ab-mmunication, dans un certain sens, c’est la relation K-oeur à K-oeur sans besoin de communication ou d’in-mmunication reliée aux trois autres stations stellaires ( 5 sens, cerveau et viscéral).
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Et l’ascenseur de l’inconscience est remonté à vitesse fulgurante. (style locomotive) Le froid de l’hiver s’est dissipé.
Pierrot a repris ses esprits, Il réalisait qu’il avait bel et bien crashé. Sa chaise était tombée sur le côté, et lui il était étalé au planché Il s’est relevé, il a replacé la chaise sauté la clôture il rentré chez lui. Et y en jamais parlé à personne
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Scie rondo à la turc (radio-Canada) ++++++ Quelques temps après est arrivé son anniversaire son père[1] lui a offert un arbre à musique.
Une belle guitare. Il a appris des accords Il a brodé des mélodies
[1] QWALIAS ONTI-KHA-TIFS ( Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 28 mars 2019 (2923), nous écrivions : « les cheveux de feu du multivers ne se désinvisibilisent par brosses d’être et attaques d’être qu’au travers des Q-W-ALIAS ONTI-KHA-TIFS et multi-entitaires enfouis dans les lieux l’enfance, là-même où la non-tricherie œuvre d’art s’illumine an-historiquement d’errances poétiques de rêveries big-bang. … Mon père, Roger Rochette fut un immense rêveur big-bang. … Quand je regarde son parcours, sa trompette dans les airs, les yeux dans les étoiles de l’impossible, le seul verre de lait à se promener au travers des bouteilles de bière où il jouait de la musique, il portait par sa non-tricherie l’héritage musical de l’harmonie de La Tuque des travailleurs du moulin à papier prisonniers du capitalisme des protestants, de la médiocrité spirituelle du catholicisme ultra-mondain, de la désolante théologie enseignée dans les écoles primaires … dans un système où tout était pensé pour garder le peuple dans le petit pain qui ira au ciel sous condition de rester un petit pain … Parce que mon père avait pris la décision de ne pas tricher dans sa vie … il fut certainement le moins non-libre dans sa ville… SON CHAMP CONSTELLAIRE PROTÉGEA SON RÊVE BIG-BANG même s’il frôla la faillite avec son poste de télévision R.A.L.T. t.v. …. Il connut le sort de Gutinberg avec son invention de l’imprimerie … LES CHEVEUX DE FEU DU MULTIVERS trouvent leurs traces inscrites dans les pas de mon père marchant La Tuque dans sa non-tricherie … Sans doute y sont cachées mes premières brosses d’être et mes premières attaques d’être…
Dans le blogue du 6 octobre 2019 (3339), nous écrivions aussi : « La métaphysique onti-kha-tive passe phénoménologiquement par la quête multiversielle des qwalias …. Par conséquent, à La Tuque, j’irai dormir dans le cimetière où repose mon grand-père Lefebvre et mon corps déposé devant une tombe d’enfant, j’irai à la rencontre des débris de la mémoire du K-oeur des personnes humaines qui déposeront des fleurs sur des tombes des jeunes enfants décédés … La cosmologie issue du big bang de tout rêve d’une vie personnelle œuvre d’art cache FRACTALEMENT l’énigme même du «!» point d’exclamation de la beauté du monde pour laquelle la nano-citoyenneté-planétaire consacrera l’humanité en marche vers son propre rêve big bang multiversiel.
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Et les années ont passé
Il avait 20 ans en 1970 il se trouvait dans le vieux-Montréal, En pensent à son grand père il disait allez trotte trotte trotte semelle de botte montrez- moi le chemin je vous suis et je ne vous lâcherai pas d’une semelle
il entre au hasard dans le Café St-Vincent . La propriétaire l’accueil en le voyant entrer avec sin arbre à musique « Ho ! Vous venez pour passer l’audition ? » « eeee, Ben oui ! » Il s’installe sur le tabouret et seul devant la femme, Il sort son cahier (y a pas de mémoire) … il dépose sur un lutrin … il joue une toune.
La femme pleurait toute est émue, devant la beauté qu’elle avait reçue bruit de fond derrière la chanson elle entendait L’orchestre symphonique des émotions de ce jeune garçon …..« vous êtes vraiment spécial vous ? (VOUS ËTES POSSÉDÉ) EEE ? par un charisme …Revenez la semaine prochaine, je vous essaye devant public. Si le public vous aime, je vous engage. » « oh oui oui oui, la semaine pochaine ? » « La semaine prochaine. »
Et arrive le soir de son premier engagement. Il pleuvait des cordes sur le Vieux Montréal. Guitare en main il se présente au Café, tellement nerveux qu’il en a oublié sa mémoire i.e. son cahier de chanson et le public était présent. Pierrot est monté sur la scène et il a chanté la seule chanson qu’il savait parfaitement par cœur.
LA Bohème, la bohème ca voulais dire on est heureux La bohème la bohème nous ne mangions qu’un jour sur deux. la la l al l al al d id id id iddi di did id idi
Pendant qu’il chantait, le public c’était deux. Un couple fusionnel amoureux qui s’embrassaient passionnément sans même l’écouter. Et pour la 5ième fois Pierrot relançait … « La bohème la bohème ca voulait dire tu es jolie..» C’est lui qui avait la meilleure place du spectacle voyant s’embrasser les amoureux.
Quelques bohèmes plus tard, la propriétaire est sortie de son bureau, elle s’approche des amoureux et leur demande : « Alors comment trouvez-vous notre chansonnier ? » Et eux, La Voie Lactée et toutes ses étoiles plus pâle que leurs yeux . « haaaaaaa Merveuileux… wow…. »
C’est de cette manière que Pierrot Rochette a été engagé[1], olé !
++++++ Yes (ya hou ! pas dans la rue)
Ce 1er engagement, lui a ouvert les portes du monde du spectacle et des boites à chanson. Il a eu la chance de vivre de son art et De son charisme Avec les années ça s’empilait ….Belle maison, belle famille, beau char et du succès plein les étagère le succès ….. savait pu où le mettre le succès.
Il avait tout pour être heureux ….Il avait tout tout tout tout … Mais en dedans de lui il y a quelque chose qui ne marchait pas !
[1] ROIS-POÈTES (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 16 février 2019 (2609), nous écrivions : « Le café St-Vincent de 1971 vibrait à la poésie de Paul Gouin qui vivait à l’étage au-dessus et descendait en robe de chambre donnant sur la droite de la petite scène pour dire : « les p’tits gars, je veux pas vous entendre chanter, je veux entendre chanter notre peuple.» …Et c’est ainsi que nos folklores descendirent les rivières des familles dans les débuts de ce qui devait devenir iconique de poésie à la porte de garage ouverte sur la ruelle des peintres…. Un village est né et je l’ai vu mourir à la naissance des Pierrots, Deux Pierrots … (…….)
J’arrivais du Japon avec les Contretemps … J’y étais arrivé (dans le Vieux-Montréal) par hasard et je commençais à y chanter … je m’enfuis de chez ma tante Lucienne où je restais et me louai une petite chambre dans le Vieux … On gagnait si peu … Ca me coûtait $15.00 pour ma chambre, $15.00 pour manger, et je déposais $15.00 à la banque et gardais $5.00 pour mes petites dépenses … (j’achetais le journal Le devoir toutes les nuits sur la rue St-Denis, après la fermeture du St-Vincent à 3 heures du matin) …
NOUS ÉTIONS DES ROIS-POÈTES … Une vieille guitare, de mauvais micros, la fenêtre de garage ouverte où il faisait si froid l’automne ou le printemps. Et nous chantions nos folklores … où plutôt nous faisions plaisir à Paul Gouin en faisant chanter les gens … Je ne buvais pas, ne fumais pas, ne droguais pas … JE RÊVAIS MA VIE EN N’APPRENANT AUCUNE CHANSON PAR CŒUR … utilisant mes nuits pour copier de nouvelles chansons dans un cahier que je lisais sur scène pour mieux les habiter comme un enfant nu dans un champ de bleuets … NOUS ÉTIONS POÉSIE …. (….)
J’avais l’habitude de m’enfuir dans les ruelles du Vieux entre les sets… Parfois les chansonniers me suivaient … Un jour Jos Leroux me demande… Pourquoi ? Pourquoi tu fuis entre les sets ? … parce que je veux tout enregistrer pour un jour vous raconter … moi qui ne suis qu’un imposteur … qui chante que parce que mon père, mon grand-père et mon oncle Paulo ont passé avant moi … Claude-Alexandre Desmarais avait publié mes poésies dans « Pierre Rochette chante le Vieux-Montréal » … un recueil qu’il vendait un par un et là-aussi, je me sentais un imposteur … JE RÊVAIS DÉJÀ QUE LA TERRE ENTIÈRE DEVIENNE UNE BOÎTE À CHANSONS POUR CHAQUE PERSONNE HUMAINE … Et c’est peut-être pour cela que je suis devenu chercheur.
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Le soir y disait Trotte trotte trotte ma paire bottes ….le chemin éééé Montre le moi… Et il s’endormait … Pi il rêvait.sa paire de bottes …. Sa paire de bottes intérieure de lui … Et ses chemins intérieurs le ramenaient toujours au même endroit, le carrefour des préoccupations, qui se situe sur le bord du vide existentiel et ce vide il n’aimait pas le voir et c’est qu’il tentait de combler en faisant de plus en plus de tournées, écrire, chanter et composer des mélodies mais chaque fois qu’il revenait chez lui il était toujours de plus en plus écartelé. … Il vivait une DÉRIVE DES CONTINENTS INTÉRIEURS[1].
Sa paire de botte lui faisait comprendre que ce à quoi il aspirait ne pourrait pas s’exprimer pleinement sur scène. La scène étant trop petite. Il lui fallait une scène beaucoup plus grande. Et cette scène, c’était le théâtre de la vie ! Il rêvait de devenir un artiste du quotidien … Il voulait faire de sa vie une œuvre d’art sociale inspiré par Paulo et son grand-Père ….. Il voulait devenir un chasse-Misère. Mais ça été un long cheminement aux travers des questions et du doute ….
[1] FONDEMENT ONTI-KHA-TIF DE LA BEAUTÉ DU MONDE. ( Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat).
Dans le blogue du 27 février 2019 (2650), nous écrivions : WOW-T=2.7K? constitue un algorithme de justice sociale dont la portée fait arc-en-ciel deux fois millénaire avec un célèbre APOPHTEGME (parole mémorable ayant valeur de maxime) énigmatique d’Héraclite : « Si tu n’espères pas l’inespéré, tu ne le trouveras pas car il est inexorable et inaccessible… FR.B.18 » Seul l’inespéré porte sur terre le fondement ONTIKHATIF ( suites d’actions sous l’aspiration d’un rêve big-bang) DE LA BEAUTÉ DU MONDE …
Je me rappelle quand, une fois devenu vagabond céleste, je suis arrivé au royaume de l’ermite Chantal Poissant à St-Félix d’Otis … son rêve convoquait à ce point l’inespéré que j’en ai été ébranlé durant plusieurs années … Après lui avoir chanté ma chanson du camionneur et lui avoir dit qu’elle était trop belle et que c’était dangereux pour ma chasteté … je lui ai posé la question qu’il ne fallait pas poser… Est-ce que ça va bien? Non, me répondit-elle… des hommes saouls tournent autour de mon domaine la nuit, je suis malade, mes lamas m’ont fait des dégâts, mes cultures sont en retard… j’AI BESOIN D’AIDE … Et là j’ai vu un rêve inespéré portant en lui une telle beauté du monde avec une telle pesanteur onti-k-e (quand la réalité menace de briser l’onti-kha-tif relié à un rêve big-bang) qu’il risquait d’écraser les épaules de la frêle rêveuse.
Je fermai les yeux et dis à l’univers : « Univers, tu sais à quel point je déteste travailler de mes mains … je suis un errant poétique … un vagabond … MES PIEDS CHANTENT LES ÉTOILES PENDANT QUE MES RÊVES LES PARFUMENT … Mais je t’ai juré d’aider les rêveurs en ton nom » … Je dis à l’ermite : « Je vais tout te donner mais je pars dès que tu es en sécurité car ce n’est pas ma vie que le sédentarisme par l’agriculture … et nous avons travaillé nuit et jour … en mangeant de la soupe aux feuilles avec du vieux pain sec enterré dans le sol … quelle rêveuse exceptionnelle … (………….)
Quand je voulais écrire des chansons, elle me disait : « nonnnnn … viens danser avec moi à la lune … Et nous dansions la nuit avec ses lamas et un petit Lama et leurs silences si humain …. La cabane de paille où je dormais au début sur le sol dans mes vieux habits de route, mes ampoules guéries, mon corps devenant mince, bronzé par le soleil …. Puis elle dormit chastement dans mes bras la nuit parce qu’elle était malade et fragile … et que je prenais soin de SON RÊVE EN SERRANT SON RÊVE DANS SES BRAS … Le matin, nous parlions de notre expérience réciproque de la chasteté … Je me suis enfui une nuit … Ma peur était de nuire à la beauté inespérée de son rêve par mon incompétence provoquée PAR LA BEAUTÉ INESPÉRÉE DE MON PROPRE RÊVE.
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Combien de fois la nuit il se levait en catimini (Insomnie) Laissant sa femme dormir dans le lit Il s’assoyait seul dans le canapé Les yeux rivés au plafond Dans le ventre une boule d’émotion
En se demandant S’il avait assez de courage S’il était capable de faire le saut
Il était mêlé ses idées qui tournaient dans sa tête le rendaient fou Comme caribou Harcelé par un nuage de mouche Sans autre choix que de s’enfuir pour sa propre survie.
il s’est sauvé de son rêve en espérant qu’il l’oubli Pendant des années il a couru la tête baissée dans la toundra de l’humanité Grand était son vertige lorsqu’il découvrit que plus il s’entêtait à fuir plus sa prison grandissait Et qu’il ne pourrait jamais trouver la quiétude.
Désemparé, il s’est essoufflé à faire une vie qui n’était pas lui Il s’est brûlé, de burn out en burn out, il s’est blessé dans son âme se relevant chaque fois de plus en plus chambranlant Mais ce qu’il ne savait pas … C’est son rêve qui le poussait dans ses limites .Il lui faisait voir les murs de sa prison ? … Son rêve lui donnait la chance de sauter par-dessus le mur Et chaque fois qu’il se donnait un élan, cet élan était toujours trop insuffisant »
Puis, il retombe pas plus lin que son canapé … Il était l’air Morose (morose à ses côté) Tremblant fatigué se contentant de s’abriller d’un mince drap de lichen en pleurant toute sa peine
(hoooooo (soupir) Un soir parmi tous ces soirs il a décillé. Le décillement, c’est lorsque les paupières lèvent le voile de notre réalité. Et que vous savez parfaitement ce que vous devez faire.
Il entendait une voix claire, lui parler.
« Veux-tu être ou ne pas être ton rêve ? [1]»
« J’ai peur, j’ai peur. Est-ce que je peux avoir du temps ?
il se relevait de son canapé il avait l’impression seul dans la plaine Il reprenait sa guitare et il décidait de ne pas être ! Le lendemain matin quand il sortait de chez-lui, il était à nouveau propulsé dans ses tournées son écriture sa chanson sa popularité, les ovation et son éternel mécontentement qui le harcelait il connaissait l’ai y connaissais la chanson
Pendant 35 ans, il s’est caché sur scène derrière sa guitare. Pendant 35 ans, il a eu l’impression de vivre le rêve de quelqu’un d’autre.
[1] MÉTAPHYSIQUE DU K-OEUR. (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat.)
Dans le blogue du 20 septembre 2019 (3336), nous écrivions : « Voilà d’où viennent et où mènent les débris multiversiels de la mémoire du k-oeur de chaque vie personnelle œuvre d’art sur terre … Il suffit de trois archétypes hologrammiques qui prennent la décision de ne pas tricher avec leur rêve big-bang pour que soudain, le K-oeur de l’humanité se mette à battre en symphonie AVEC LE K-OEUR DU MULTIVERS … Trois fils d’or tissant en open-source l’architectonie même de la nano-citoyenneté-planétaire … WOW-T=2.7K?, c’est l’algorithme de justice sociale ISSUE ET MENANT À UNE MÉTAPHYSIQUE DU K-OEUR … On reconnaît le tout par les larmes de joie qui en témoignent …
Très cher Simon Gauthier …. Très cher conteur international d’un récit philosophique « le vagabond céleste» , archétype hologrammique issu d’un 1000 pages de littérature (Monsieur 2.7k?) pour enfin marcher son rêve d’une humanité œuvre d’art en posant une question tout en ensemençant un pays de cette question : « Si je prends soin de l’univers… est-ce que l’univers va prendre soin de moi?» .
Tant d’années à dormir dehors, à rencontrer des rêveurs, à en cartographier la beauté du monde signée dans leurs yeux éblouissants, à y déposer geste par geste les quatre questions de toute vie personnelle œuvre d’art, là où elles n’avaient techniquement aucune chance de croître, sauf par SYNCHRONI-VIE-TÉ , parce que je refusais de tricher avec mon rêve big-bang, quitte à en mourir de faim ou de froid … Tu a su symphoniquement tout cela en moi la première fois que tu m’as vu à Natashquan… au point d’en porter la symbolique par une signature de créateur étonnamment « work progress » ..
Combien de fois tu es arrivé avec une enregistreuse pour me poser des questions, les étudier, les transcrire, pour ne rien perdre du rêve qui m’habitait la nuit comme le jour … Comment as-tu pu être aussi pur et dévoué pour transcrire l’universel de cette condition humaine devant laquelle je refusais de baisser les bras? (…………….)
Une métaphysique du K-oeur, ami …. Voici ce que ton récit philosophique LE VAGABOND CÉLESTE a créé dans mon k-oeur… Une métaphysique du k-oeur qui prend la forme d’une quesiton élargie Kanto-Kosmologiquement …. SI L’HUMANITÉ PREND SOIN DU MULTIVERS, EST-CE QUE LE MULTIVERS VA ENFIN PRENDRE SOIN D’UNE HUMANITÉ EN MARCHE VERS UNE ŒUVRE D’ART MULTIVERSIELLE? … Des millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre l’espèrent… peut-être sous la forme d’une NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE… QUI SAIT?
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Au bout de 35 ans, il était tellement tout épuisé, désespéré, Y était rendu Morose[1] que c’est à ce moment précis, sur la scène de la Calèche à Ste-Agathe-des mont, que son rêve s’est faufilé dans ses doigts et s’est immiscé dans sa voix …
[1] FRÉMISSEMENT MULTIVERSIEL (Étiquette tirée du précis méthodologique de ce doctorat)
Dans le blogue du 2 juillet 2019 (3285), nous écrivions : L’archétype hologrammique du vagabond céleste fut d’abord un événement de la littérature (le 1000 pages Monsieur 2.7k?) , ce qui lui a permis de vagabonder la réalité dans un frissonnement ontologique du K-oeur ….. issu d’une méthodologie des débris multiversiels de la mémoire du K-oeur ouvrant épistémologiquement une vision multiversielle de toute onti-kha-tion d’une vie personnelle œuvre d’art qui prend la décision de ne pas tricher avec son rêve big-bang … L’archétype hologrammique du vagabond céleste ayant d’abord été vécu en littérature avant de prendre la route du Canada peut être heurméneutisé a postériori comme une symphonie de la finitude en in-mmunication avec UNE MÉTAPHYSIQUE DES FORMES….
Imaginons le multivers comme un infini K-oeur symphonique dont chaque battement mélodique s’implose d’un rêve big-bang dont les débris de la mémoire du k-oeur servent à allumer d’autres rêves big-bang sous formes de K-oeurs aux débris de la mémoire du K-oeur … et cela à l’infiniment grand comme à l’infiniment petit … entre lesquels surgissent sur la planète bleue des personnes humaines œuvres d’art dont les débris de la mémoire du K-oeur sont formés q-W-aliativement comme transmage-ti-vement DE DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-ORPS ….
C’est en ce sens que je pose comme axiome fondateur que toute conception ontologique ou métaphysique (frissonnement ontologique, frissonnement métaphysique) découle d’une invention méthodologique et non le contraire …
En ce sens, au 21eme siècle, à l’horizon même des découvertes de la physique Kantique comme de la Kosmologie multiversielle, que sera l’épistémologie? … Peut-être une poétisation d’une poïétique dans l’éclaircie probabiliste d’un énigmatique chatoiement en quête de falsiabilité expérimentielle … La méthodologie des débris multiversiels de la mémoire du K-oeur ou wow-t=2.7k? … Partout dans l’infini du multivers, les qualis-qWalias ou débris de la mémoire multiversielle forment un champ K-antique-K-osmologique d’une infinie intri-kha-tion aux propriétés implosives ahurissantes … Comme le cerveau du chien n’est pas cablé pour comprendre les mathématiques, il est possible que la personne humaine ne soit pas cabler pour dénourer l’énigme du multiversiel.
Imaginons que le K-orps de toute personne humaine soit constituée de trois stations stellaires ( les 5 sens, le cerveau et le viscéral) et d’une station stellastique (le K-oeur) au sens où les trois premières sont cablées pour gérer une réalité horizontale tandis que la quatrième serait décablée pour franchir la décohérence, la cohérence et la recohérence des transgrammes issues des transmages dont les variations de poids transgrammiques proviennent des relations au creux du tissu de l’espace-temps interne façonnés par les différentes fonctions rattachées aux trois fonctions stellaires et à la station stellastique du corps humain. Imaginons un débris de la mémoire du K-orps… et cela dans mon propre k-orps et tentons d’en raconter un de ses itinéraires possibles… Voici le petit film qui joue dans ma tête depuis plus de 60 ans … Je suis petit… Je dois avoir 5 ou 6 ans… Il y a une clôture … Je suis sur la galerie… J e ne peux sortir… Je me sens prisonnier … Je m’ennuie … La maison de mes parents est située sur la rue Gouin entre le petit lac St-Louis au centre de la ville en bas de la côte et la voie ferrée en haut de la côte. … MA SEULE DISTRACTION, C’EST QUAND LE TRAIN PASSE … et soudain… le train ralentit … et du haut du train… deux hommes sautent … Et le film s’arrête dans ma tête … Mais bien plus… mon cerveau extrait une image du film … les deux hommes en train de sauter du train… C’est ce que j’appelle un débris de la Mémoire du k-orps…. Qui va devenir fondateur DE CE QUE J’AI MIS MA VIE À TENTER D’IDENTIFIER… (….) Je ne sais pas encore QUE TOUTE MA VIE JE SERAI UN HOBO QUI SAUTE EN BAS DU TRAIN.
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Alors qu’il chantait BREL
Rêver un impossible rêve[1] ……
Porter le chagrin des départs ……Brûler d’une possible fièvre ……
Partir où personne ne part …… Aimer jusqu’à la déchirure …..
Aimer, même trop, même mal, …….Tenter, sans force et sans armure,
[1] IMAGE-TRANSMAGE-TRANSGRAMME (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans ce même blogue du 2 juillet 2019 (3285), je continuais d’écrire : Tentons de suivre sa trace (de ce débris de la mémoire du k-orps, fondateur de l’archétype hologrammique du vagabond céleste… soit… les deux hobos sautant du train) … De la galerie où je suis prisonnier-enfant, mes yeux ont accès à 6 maisons. De mon côté de rue, celle des Tremblay donnant sur le lac et celle des Duchesneau donnant sur la voie ferrée … Et de l’autre bord de la rue, celle des Olsen donnant sur le lac , celle des Lebel en face, et celle des Martin donnant sur la voie ferrée… et celle des Arpin tout au bout que j’esquisse à peine …
Pourtant je vis de la terreur … toutes les femmes sont sur leur balcon et attendent leur mari qui arrivent en même temps du moulin à papier avec leur boîte à lunch … à la même heure, le visage aussi sans vie … Tout me semble bien lourd… Je ne sais pas encore que toute ma vie je serai un hobo qui saute en bas du train … Tous les trains…quels qu’ils soient… sont des prisons sur des roues suivant des rails … Mais le film de mon enfance de 2 hobos sautant du train devient une image qui peu à peu devient une TRANSMAGE…
Comment dire… Reprenons la vision de mon corps comme composé de trois stations stellaires ( les 5 sens, le cerveau et le viscéral et d’une station stellastique le K-oeur)…. La nuit, quand je dors, les quatre stations fonctionnent comme un gradateur de lumières … Tout est au minimum pour n’assurer que les fonctions vitales … et là… cette image-transmagée des deux hobos qui sautent du train s’insère dans une intri-kha-tion de différentes images-transmagées pour se scénariser sous forme de cauchemars …. Par exemple, je dois aller faire un spectacle, on me vole mon système de son … Je tente d evoler un camion… on me poursuit on me rattrape … Je m’enfuie et JE SAUTE D’UN TRAIN ….
CETTE IMAGE-TRANSMAGE-TRANSGRAMME immigra finalement dans la station stellaire du cerveau (L’entendement, la raison, le jugement) . De la philosophie aux mariages, des mariages à la scène, de la scène à la maîtrise sur les lois du rire dans le cerveau humain, l’image-transmage-transgramme ne supportait que les qualis (les parfums sans ce qui cause les parfums des mots) reliés à la fuite. Tout ce que je bâtissais (les boîtes à chansons … les Pierrots, les deux Pierrots, la butte aux Pierrots, le duo Rochette-Lamarre ME SEMBLAIT DES TRAINS SUR DES RAILS POUR PERMETTRE À MES DEUX HOBOS DE S’ENFUIR.
Le poids imagique-transmagique-transgrammique d’un onérisme confus fut soudain habité par l’idée de se faire archétype hologrammique (sans que je n’eusse idée de ce vocable à ce moment-là) …. C’est en refaisant ses forces dans la station stellaire du viscéral que LES 2 HOBOS SAUTANT DU TRAIN AU FOND DE MOI , un soir à l’auberge La calèche où se produisait notre duo Rochette-Lamarre vécut enfin la synchroni-vie-té de rencontrer UN VRAI HOBO QUI AVAIT EU LE COURAGE DE SAUTER DU TRAIN DE SA VIE POUR LE VRAI… L’HOMME À L’ORGUE DE BARBARIE.
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D’atteindre l’inaccessible étoile[1]
(Silence) J’en peux pu J’en peux pu Je décâlisse. Laissez-moi passer.
Il a quitté la scène Il est sorti par les coulisses +++++ y pris son char Descendu chez lui à Val-David Sa femme surprise le voit entrer dans la maison « Qu’est-ce que tu fais là? T’es pas en spectacle? »
« Je ne suis plus capable, mon rêvvve! Me hante. Et mon rêve ne peut pas avoir lieu entre les 4 murs de cette maison. »
« Pierrot, calme toi, tu as une autre crise, assis-toi, ca va finir par passer! » « Non, il faut que je parte. Si je pars ce n’est pas parce que je ne t’aime pas, tu sais.
Mais c’est plus fort que moi, il faut que je vive mon rêve. Dans cette vie-ci et pas dans la prochaine.»
[1] L’HOMME À L’ORGUE DE BARBARIE (Etiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Encore dans ce même blogue du 2 juillet 2019 (3285), nous écrivions : Je me rappelle encore… Ce soir-là, le duo Rochette-Lamarre faisait un spectacle à l’auberge la Calèche et nous avions ajouté comme partenaire de scène une clown, jongleuse et dresseuse de chien … Ruth … Elle nous avait parlé de son chum avec qui elle avait vagabondé en Europe … Cet homme avait tout abandonner pour aller jouer de l’orgue de Barbarie dans les parcs en Espagne … Et pendant que je chantais sur scène, il entra dans la salle, très long, mince comme un fil de fer. … Il marcha soudain devant moi …. LES YEUX D’UN HOBO AYANT SAUTÉ DU TRAIN …
A l’intermission, je suis allé le voir et lui ai demandé de me conter son histoire …. Il me dit à peu près ceci … J’étais photographe à Québec … J’avais beaucoup de succès … Mais j’avais toujours eu le rêve de me construire un orgue de barbarie … Et comme je suis habile de mes mains, je m’en suis fabriqué un … Puis comme il était fabriqué et que je n’arrivais pas à m’acheter des rouleaux de musique, je m’en suis fabriqué aussi… Et dès que j’en ai joué, J’AI SU QUE JE M’ÉTAIS CONSTRUIT UN RÊVE … soit celui d’aller jouer de l’orgue de Barbarie dans les parcs en Espagne pour le chapeau … J’ai tout quitté, j’ai tout vendu… et je suis parti SUR LA ROUTE DE MON K-OEUR …
Mes deux hobos imagés-transmagés-transgrammés dansaient au fond de mon K-oeur. Et c’est du fond de mon K-oeur que mes deux hobos imagés-transmagés-transgrammés q’Waliés (les qualis prenant la forme qWalienne des débris de la mémoire du k-oeur , soit celles de wow-t=2.7k?) assistèrent à ma dernière chanson sur scène, soit celle DE LA QUÊTE DE JACQUES BREL.
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Ca ne s’est pas faite dans la flannellette[1].
Il a y eu brisure de ménage. Ils ont vendu la maison La moitié de la somme pour elle, sa part il l’a donné à une œuvre de charité. Il a donné son char à son meilleur ami et il cleané toute ses dettes. Il était nette. Il ne devait plus rien à personne.
Durant cette soirée, sa femme appelait son frère. « Viens-t- en viens-t- en oui Pierrot à une grosse crise. «
Aussitôt son frère se ramène sur les lieux et il voit Pierrot avec une paire de ciseaux. « Non fait pas ça Pierrot si tu fais une chose pareille tu vas cesser d’exister. Tu vas disparaître. »
« Je vais disparaitre pour toi mais j’apparaîtrai pour d’autres. »
« Non Pierrot fais pas ca … fais pas ça. »
Shlakkk
Il a coupé sa carte de crédit en deux.
« T’es malade, Pierrot. On s’en va à l’hospice »
« À l’hospice. Il n’est pas question. Tu enverrais Ulysse à l’hospice? »
« Mais de quoi vas-tu vivre, Pierrot, sans argent? »
« De poésie! »
« C’est impossible! »
« L’impossible recule devant celui qui avance! Laisse-moi passer je vais te montrer ».
[1] MÉTAMORPHOSE DE LA FORÊT DES DÉSIRS (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 16 avril 2019 (2969) nous écrivions : Toute ontique (onti-k-e) de l’existence ne peut vivre autre chose que de l’errance fantomatique (dominé) ou l’errance axiologique (dominant). Toute décision de ne pas tricher AVEC SA LIBERTÉ ŒUVRE D’ART conduit nécessairement à L’ERRANCE POÉTIQUE par l’émergence soudaine d’un champ constellaire permettant non seulement la serre où d’où naît un RÊVE BIG-BANG, mais LA MÉTAPORPHOSE DE LA FORÊT DES DÉSIRS en cordes anti-tropiques se vivant sous les trois lois même de toute vie personnelle œuvre d’art : LA LOI DE L’ONTI-KHA-TION, LA LOI DE L’INTRI-KHA-TION ET LA LOI DE LA RHÉ-KHO-HÉRENCE.
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Bruit de pas slamm la porte.
Pierrot a disparu dans sa chambre
De son côté le frère va chercher du scotch tape Et carte de crédit en main il fait une chirugie plastique! Comme neuve.
« C’est beau Pierrot. Ta carte est recollée. On oublie tout comme si rien s’était passé »
La porte s’est ouverte et Pierrot réapparu chapeau, bâton et bottes. Habillé en vagabond.
« Pendant 35 ans, j’ai eu mal, j’ai éprouvé culpabilité et honte. Pendant 35 ans, j’ai souffert, d’avoir un pareil rêve mais ce soir, moi aussi, j’ai recollé les morceaux, Je vais devenir Vagabond Céleste.[1] »
[1] L’AB-TRACTEUR ÉTRANGE D’UN RÊVE BIG-BANG (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 23 juillet 2019 (1739), nous écrivions : « La méthode de lecture nano-analogique comme petite tactique, grande tactique, petite stratégie grande stratégie, grande stratégie architecturale conceptuelle, c’est exactement le même arsenal qu’utiliser des bactéries pour enregistrer des videos … L’ATTRACTEUR ÉTRANGE D’UN RÊVE se suit créativement par l’analogie hologrammique … Le musée imaginaire de Malraux, la cabane dans le bois de Thoreau, le radeau de la méduse de Géricault, le manuscrit de la phénoménologie de l’esprit du jeune Hegel fuyant sa maison en feu tout en voyant Napoléon sur son cheval au loin, la liberté fabuleuse de Jean de La fontaine dans un jardin protégé par des femmes dans des châteaux éloignés, la conférence de Sartre à Paris en 1948 (l’ecxistentialisme est un hunanisme) , l’arrivée de Margaret Sanger au British Museum en Angleterre hantée par l’invention de la pilule, l’arrivée de Claussewitz à Neurippin (citée modèle des lumières en Prusse). … font partie des MILLIONS D’IMAGES MULTI-MATRICIELLES insérées auto-didactiquement, une à une, exactement comme on utilisera un jour des bactéries pour enregistrer des videos … par le simple biais de lectures linéaires impossibles à reproduire méthodologiquement en milieux perroquetteux de connaissances stratifiées synthétisées universitaires ….
La nano-citoyenneté-planétaire, la vie personnelle œuvre d’art se feront par une PARA-LECTIQUE tenant synthétiquement d’une rhyzomisation imprévisible d’un milieu bio-centrique ouvert tel que le prélude Popper par ses exigences et Kuhln par ses découvertes paradigmatiques constructivistes survoltant les plis de l’histoire anti-hégélienne …
De là les quatre questions du pays œuvre d’art (1 : quel est ton rêve?, 2 :Dans combien de jours?,3 : qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? , 4 : comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?) , conséquence ultime d’un axiome constellaire d’algorithmes sociaux inouis … bactérisé planétairement par de simples applications d’un téléphone intelligent à l’autre … (WOW-T=2.7K?)
LA NANO-PHILOSOPHIE-D’EN BAS se fera par des milliards d’errants fantomatiques sur GPS ou ne se fera pas …
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Il est sorti, s’est agenouillé sur le perron et sous le firmament, il a lié un serment au ciel. « Si j’abandonne tout ce que je possède. Si je pars et ne demande ni à manger, ni à coucher, ni de transport et que je fais vœux de chasteté, je ne serai plus jamais en retard, ni en avance, car je serai dans le temps absolu et je partagerai ce temps avec les malheureux qu’ils soient riches ou bien qu’ils soient pauvres Dans le silence de mes prières, je bercerai et réchaufferai leurs pleures en secret. J’irai à la rencontre des rêveuses et des rêveurs du Québec Et les honorerai en leur écrivant une chanson !»
La question qui me brûle et qui me hante est la suivante :
« Est-ce que l’univers va s’occuper de moi comme je m’occuperai des autres ? C’est ma question et je l’aime assez pour la marcher[1]. »
S’appuyant sur son bâton il s’est relevé Et il est partir sous les étoiles, marcher son rêve. IL EST DEVENU CE QU’IL A TOUJOURS RËVÉ
Au loin, il son frère criait : « Pierrot, attend demain, il fait noir. »
« Non ! »
[1] MÉTAPHYSIQUE DES Q-W-ALIAS (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctarat)
Dans le blogue du 7 mai 2019 (2998) , nous écrivions : Toute métaphysique est d’abord UNE INVENTION DES FORMES FRAÎCHES … par la transmagation des q-w-alias … fondement même du champ constellaire multiversiel de tout non-tricheur. … En ce sens, toute métaphysique reste encore à inventer … Point d’interrogation (?) poétisant le point d’exclamation (!) d’un rêve big-bang autant fractal que re-kho-hérent dans son inno-vé-ité même …
Qu’est-ce que la métaphysique ? Cette nuit je me suis levé pour écrire dans mon cahier-dessein à la Paul Valery … QU’EST-CE QU’UN CHAMP CONSTELLAIRE? …. C’est le fondement même de toute métaphysique … Mais surtout, le champ constellaire d’un non-tricheur, c’est la transmagation DES FORMES EN Q-W-ALIAS grâce auxquelles la fraîcheur des formes désasservissantes du triangle d’or universel entre trois étiquettes flottantes a-temporellement tout autant qu’a-sémiologiquement provoque l’émergence d’un rêve big-bang multiversiel …
Qu’est-ce qu’un triangle d’or multiversiel? C’est l’eumétrie dansante entre trois étiquettes semblables et jamais pareilles ( ex… les billots du St-Maurice, le billot auquel est attaché Ulysse sur son navire et la pensée de Parménide attachée au billot de l’être) au centre desquelles dansent les milliards d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre , tel un cri de Munch inversé par la NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE en devenir d’une humanité œuvre d’art en arc-en-ciel (Marlene et Michel) au dessus-de la rivière St-Maurice même …
Toute métaphysique n’est donc rien en soi … mais dansante par son non-être au travers des TRANSMAGATIONS dont la FRAÎCHEUR Q-W-ALIENNE est l’inoui.
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++++++
Guitare- SCIE ++++++
En 2008 festival de Natashquan
Richard nous présente
Shaputan Femme innu pleure de joie
« Comment tu t’appelles?»
« Simon » « Simon Gauthier[1]»
« Qu’est que tu fais dans la vie? »
« Je conte des contes! »
[1] SIMON GAUTHIER ( Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans un texte du 4 mars 2013 (1131) nous transcrivions ceci :
Simon Gauthier est arrivé au conte comme on tombe amoureux , avec fougue et passion. Depuis plus de douze années, il captive tous les publics par son imaginaire débridé, son énergie incandescente et sa sensibilité de poète.
Natif de Sept-îles, diplomé de l’UQAM, en animation et recherche culturelle, Simon Gauthier est un conteur professionnel depuis 1998. C’est après avoir vu Michel Faubert en spectacle, en 1997, que Simon a eu la piqûre pour ce métier. On peut dire que cette soirée de contes a été un point tournant dans sa vie professionnelle : En effet, le lendemain de cette veillée mémorable, Simon s’est littéralement plongé dans la littérature de contes et a ainsi dévoré toute la section « contes » de la bibliothèque de l’UQAM, que ce soit les contes traditionnels du Québec ou ceux d’autres traditions. Cette nouvelle passion poussera Simon à se lancer impétueusement dans une aventure qui sera sa première tournée de conteur et qui le fera voyager sur toute la rive nord et la Côte-Nord du Saint-Laurent, de Québec à Natashquan !!! (…)
Depuis 2004, bon an mal an, Simon effectue de trois à cinq tournées en France, d’une durée moyenne de deux à trois semaines chacune, présentant ses spectacles aussi bien dans des festivals qu’en salles ou en milieu scolaire. Il a aussi conté en Belgique, en Suisse, aux Pays-Bas, au Burkina Faso, en Tunisie et au Maroc. Bien sûr il se produit régulièrement au Québec et a aussi conté en Ontario et en Nouvelle-Écosse….
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« HOOOOOO des histoires» …. Un jour je te raconterai de la paire de botte de mon grand-père. » ….. Et toi ?Moi je vagabonde la beauté du monde depuis 5 ans Je suis un vagabond céleste.
Il me racontait son histoire … Qu’il ne demandait jamais à manger, jamais de transport jamais à coucher vœux de chasteté Beau temps mauvais temps … qu’il a écrit une centaine de chansons pour autant de rêveurs et de rêveuses qu’il avait rencontrés. Quand y me dit ça, j’ai eu l’impression d’être en face d’un personnage évadé d’un livre[1].
[1] MONSIEUR 2.7K ? ( Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat).
Dans le blogue du 4 décembre 2018 (2463) nous transcrivions l’intro de la page 1 du roman philosophique Monsieur 2.7k? : «Monsieur 2.7k?» un 1000 pages téléchargeable gratuitement sur Internet (www.reveursequitablers.com/ cahier de presse/ monsieur 2.7k?) ….
: « Voici l’histoire de Monsieur K … prisonnier numérique K …Kui s’évade d’Internet après avoir franchi 1000 pages dématérialisées de débrits de bitts … Son rêve… marcher la fraîcheur existentielle de la beauté du monde sans le boulet de l’information enchaîné à l’un de ses pieds, enfin libéré de 1000 pages de placenta ayant permis l’accouchement d’un VAGABOND CÉLESTE.
Dans le blogue du 3 juin 2013 (1126) nous écrivions aussi : …. J’ai mis 7 ans à mon 1000 pages , 7 ans de ma vie, dont 2 ans en bibliothèque (au cegep de Victoriaville) à savoir où était ma place dans la littérature mondiale. … A 20 ans, je savais, comme Cézanne, Proust ou Picasso, qu’après ma mort, mon oeuvre serait reconnue comme une grande œuvre canadienne. J’ai fait pour la littérature ce que Jackson Pollock a fait pour la peinture. … le renversement idéologique de l’acte de peindre. Pour moi, la littérature, c’est LE PLACENTA DE CE QUE JE SUIS DEVENU. De la même manière qu’on ne peut comprendre les demoiselles d’Avignon et son importance culturelle sans une connaissance amoureuse de l’histoire de l’art, on ne peut saisir la musique de mon 1000 pages , sans une connaissance de l’histoire de l’écriture au Québec comme au Canada
Ce monsieur 2.7k ?, (……) (c’est) retrouver l’île de l’éternité de l’instant présent telle qu’elle existait avant l’Ulysse de James Joyce et l’Épopée comme l’Iliade d’Homère en faisant par l’errance philosophique le plein d’espace et de temps. UNE ÉPOPÉE DU 21EME SIÈCLE S’ÉVADANT DE LA DÉMATÉRIALISATION NUMÉRIQUE GRADUELLE DU 20EME.
Dans la lecture de ce 1000 pages, il ne faut pas trop accorder d’importance AUX DÉBRITS DE BITTS (le côté éclaté de l’histoire, du récit) … Il faut lire l’œuvre comme si on écoutait la musique contemporaine dodécaphonique ou syrielle. … et suivre la danse concrète et visuelle de Monsieur K (Krishnamurti, Kafka ou Kerouac selon les pages) danse euphorique comme celle de Zorba le grec, la danse de l’instant présent, la danse de l’île de l’instant présent, celle des brosses d’être et des attaques d’être, la littérature écrite par DES PIEDS QUI DANSENT SUR DES DÉBIT BITTS PLACENTA. (….) Est-ce folie ? Est-ce l’homme du 21eme siècle tel qu’il sera dans deux générations ? Une masse critique de vagabonds célestes avec vie privée œuvre d’art en marche épopée vers un pays œuvre d’art ? Seule l’histoire pourra un jour en faire le compte-rendu. ….(….) Servir l’histoire de l’art par une vision en signant son siècle, voilà le rêve de tout créateur. (….) Je n’aurais pu vagabonder le pays sans le placenta de ma gestation littéraire.
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« Pierrot, on peut-tu se revoir, j’aimerais ça vous invite manger ! »
« Ha ! C’est une invitation ? »
Oui oui ‘je vous invite.
« Tu sauras que je suis un homme libre[1] j’ai tout donné , y a pu rien qui me possède je peux dire oui ou que je peux dire non. J’accepte! »
yesss j’y ai laissé mon adresse
non non …. je ne peux m’alourdir ne serait-ce que d’un papier j’ai pas un bonne mémoire mais je vais m’en souvenir
La vie nous à séparés. Chacun de son bord on a continué nos chemins
[1] L’ART, SCIENCE DE LA LIBERTÉ (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 10 juillet 2013 (1127), nous écrivions : Je que j’ai adoré le plus dans ma vie d’artiste de scène (32 ans), c’est ce qui se passait entre deux spectacles. Dans ma vingtaine, je traînais mon gros dactylo dans mon automobile, après le spectacle, dans ma chambre d’hôtel, je retapais les textes de mes chansons dans des nouveaux cahiers et j’en apprenais des nouvelles … et surtout je réfléchissais sur les perles majeures qui traînaient ça et là au cœur de cet art mineur de la ballade. Je n’apprenais rien par cœur … je chantais en lisant les textes et souvent … j’arrêtais entre deux couplets pour raconter au public CETTE SCIENCE DE LA LIBERTÉ (Joseph Beuys) qu’y traçaient les Brassens, Brel, Béart, Félix leclerc …. À cette époque-là, la radio FM de Radio-Canada était une radio culturelle et élitiste qui nous faisait découvrir un grand nombre de productions de France-Culture … Que d’innombrables heures à rouler en me cultivant.
Puis en vieillissant (mes 18 ans en duo avec denis Lamarre), j’arrêtais la nuit entre deux spectacles pour lire, là où il y avait de la lumière, (……) Je n’ai jamais eu de patron pour ainsi dire, pigiste, libre, hors temps, hors réalité, hors servitude, je détestais toute dépendance ( j’ai fait ma carrière sans boire, ni droguer, ni fumer) … J’avais même horreur qu’on me touche parce que ça nuisait à mon cerveau.
(………….) Ce que j’aimais de la scène, c’est qu’elle me permettait une sortie de la prison que constitue la vie axiologique ou fantomatique. Et comme je n’étais pas sensible aux applaudissements ou à une réussite au niveau carrière, j’étais comme la lettre volée d’Edghar Poe, bien cachée parce que visible.
(…………) Musil, Kafka, Bretch, Becket ont contribué mondialement par la littérature à décrypter les pièges de l’errance axiologique en en dénonçant les conséquences fantomatiques. … Beuys et Duchamp, de leur côté, ont ouvert le chantier de l’errance poétique au niveau de l’armature comme de la structure de l’ontologie existentielle (…..). En ce sens, « l’homme sans qualité » de Robert Musil est l’antithèse même de « l’homme aux quatre questions » du vagabond céleste.
Oui, Joseph Beuys a eu raison d’affirmer que L’ART EST UNE ESPÈCE DE SCIENCE DE LA LIBERTÉ.
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chu r’tourné chez-nous. …. Un après-midi d’automne, j’attendais personne ça cogne à la porte. Je descends, j’ouvreEt qu’est qui tait là ? Le vagabond Céleste avec un gros sourire
« Salut ! Tu m’as invité mangé. J’arrive ? »
« Ben oui oui entre La surprise … J’ai tout arrêté ce que je faisais …Et je voulais bien le recevoir Je prends un beau morceau de chevreuil, les chanterelles que j’ai cueillies avec de l’ail, les oignons j’envoie tout ca dans la poêle et ca sent son bonJe l’ai vu sortir de son sac, son cahier de chanson. Un petit cahier Canada (0.42 $ qu’on achète à procure)
100 chansons pour 100 rêveurs du pays[1] sur ma table un trésor NationalY pris sa guitare Il a enfilé sa petite paire de lunette Y a ouvert son cahier Et y a commencé à chanter
Pour un jeune homme sorti de prison Que j’ai rencontré…. Ysavait pas où aller ….
J’y ai dit moi non plus
[1] ERRANCE FRACTALE (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans un courriel du 28 janvier 2014, Alexis Lemieux me demandait : « Ton doctorat est-il une errance ou un projet sur l’errance? L’errance a-t-elle un but? Telle est la question.
Le 29 janvier 2014, nous lui répondions : « Voilà où je suis rendu conceptuellement. Je pense que mon doctorat est d’abord une errance rhyzomique par ma façon de vagabonder le système universitaire sans jamais m’y inscrire comme je vagabonde le Québec depuis 7 ans sans jamais m’y confondre.
Il est en plus un projet d’errance structurale au sens où il se définit comme une ERRANCE FRACTALE en trois temps identiques : MONSIEUR 2.7K?, LES 100 CHANSONS DU VAGABOND ET LE DOCTORAT… Mais il se résume finalement à un projet architectural sur l’errance redéfinie comme initiatique au sens où il a comme objectif de documenter historiquement et philosophiquement le thème de l’errance durant 4 ans afin qu’en 2018, à titre d’artiste-activiste-humaniste-errant, je puisse marcher de la maison de Borduas à l’O.N.U. pour faire reconnaître le droit universel à une vie personnelle œuvre d’art marchant par son appel une planète redessinée sans frontière. En conséquence de quoi je pourrais dire que mon errance est ma carte d’affaire, mon projet d’errance mon c.v. et mon projet sur l’errance mon testament de vagabond-poète.
Dans le blogue du 17 novembre 2016 (….) nous écrivions aussi à Simon Gauthier : « Ma vie pourrait se lire comme un tryptique : 1) le 1000 pages initiatique de Monsieur 2.7k?, 2) les 100 chansons qui en découlent, 3) le doctorat de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) …. Ton conte le vagabond céleste en extrait la poésie avec tellement de génie que c’en est gênant pour moi … Tu as su lire l’authenticité qui habitait et qui habite encore ma démarche … Je ne te dirai jamais assez merci … Toi seul a bien saisi par ce conte… que je n’ai jamais abandonné personne … ni famille, ni enfants, ni amis, j’ai simplement enseigné à suivre LE BIG BANG DE SON RÊVE à toutes celles et ceux qui en auraient besoin.
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1 février 2009 – 16 h 20 min
ma liberté une nuit un orage un jeune pouceux que j’ai connu sa route à 25 ans y a perdu son courage j’ai 58 c’est pas grave un naufrage
l’un comme l’autre pas de sac de couchage rien à manger une chance ma gourde est pleine le jeune a mal aux pieds j’le vois dans son visage y va pleuvoir c’est glacé dans ses veines
REFRAIN
que je lui dis suffit d’une allumette pour enflammer ta vie rêve d’une conquête d’un grand feu sous ta pluie d’un grand feu sous ta pluie
COUPET 2
ma liberté une nuit un orage j’ai dit au jeune va dormir en d’ssous d’l’arbre m’a prendre soin d’toé m’a m’occuper du feu mets mon manteau tu vas t’sentir au chaud
une chance qu’on est en d’ssous d’un sapinage je casse des branches chu mouillé d’bord en bord la run est toffe pendant que le jeune dort je prie pour qu’il retrouve son courage
COUPLET 3
ma liberté une nuit un orage au p’tit matin chu complètement crevé y mouille encore mon feu est presque mort le jeune se lève y est comme énergisé y fonce dans l’bois y casse des gros branchages y est en pleine forme son feu m’monte au visage sèche mon linge lui son manque de courage y m’sert la main et reprend son chemin
REFRAIN FINAL
c’est lui qui m’dit suffit d’une allumette pour enflammer ma vie j’te jure que j’rêverai de ma conquête d’un grand feu sous ma pluie et le vieux je te remercie
Pierrot vagabond céleste
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et y enlevait ses p’tites lunettes il refermait son cahier … J’ y ai dit wow merci Pierrot, c’est beau ! « Tu demandes jamais à manger ? » …. « jamais ! » … « ben comment tu fais ?
« Ca c’est simple, quand t’a tout abandonné Tu as juste à dire : Univers: nourris-moi[1]
[1] ONDE DE BIENVEILLANCE RELIÉE AU 2.7K ? . (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 22 juillet 2018 (2237), Nous écrivions : Le rêve big-bang de l’archétype hologrammique du vagabond céleste résout une grande partie de son énigme par l’a-priori mathématique-k-osmologique de la prédiction que nous vivons DANS UN MULTIVERS AUX INNOMBRABLES 2.7K?. … Plutôt que dans un univers à un seul big bang et un seul 2.7k?… rendant obsolètes les positions ontologiques de Thomas d’Aquin autant que les prémisses a-prioritiques sur lesquelles il s’appuie créativement (ex : la théorie platonicienne des idées … la théorie aristotélicienne du flux dans l’âme humaine… la théorie augustinienne de la lumière divine séparant la cité de Dieu de la cité des hommes) …
Après l’écriture du roman philosophique Monsieur 2.7k ?, je suis parti vagabonder le Canada sous l’archétype hologrammique du vagabond céleste (notion que je n’ai pu résoudre qu’après la lecture du principe hologrammique d’Edgar Morin ) . J’étais habité par une question telle que dite dans le documentaire, MON AMI PIERROT LE DERNIER HOMME LIBRE …. Si je prends soin de l’univers, est-ce que l’univers va prendre soin de moi ? …. (….)
Juste avant mon vagabondage, les quatre années passées avec le merveilleux Gérard Cadieux et Suzanne Fortin (où je dormais sur une table dans une cave d’une librairie alternative de Victoriaville, Recyclo-livres pour ne pas la nommer) nous avaient permis Gérard, Suzanne et moi de développer une formule mathématique…. J’étais arrivé avec le WOW. …. Gérard, Suzanne et moi avons jour après jour expérimenté le (-t) ( la non-tricherie) reliée au WOW en étudiant les clients et clientes de la librairie … Puis un jour… Gérard et moi avions trouvé WOW-T=G2 que Gérard a transformé en WOW-T=G3….
Puis soudain… je quittai pour vagabonder… Je n’étais pas d’accord avec le G2, ni le G 3 d’ailleurs ….. un jour … Je rencontrai sur le pouce un physicien et lui parlai de mes apories. … TOUT EST DANS LE 2.7K QUE JE LUI DISAIS… ET SEULE LA NON-TRICHERIE RELIÉE À SON RÊVE PERMET DE BÉNÉFICIER D’UNE SYNCHRONICITÉ (SYNCHRONI-VIE-TÉ) SANS FAILLE. Le physicien m’encouragea à poursuivre mes recherches.
J’arrivai chez Marlene et Michel et nous pûmes poursuivre en équipe cette quête durant plusieurs années …. J’avais beau vagabonder quatre universités, passer d’un champ à un autre en les étudiant intensément en auto-didacte ( philosophie, physique quantique, sociologie, science politique, histoire de l’art…), chaque champ me semblait trop petit pour ma question… Marlene, Michel et moi arrivâmes finalement à une formule, wow-t=2.7k? … donnant une valeur inouie au point d’interrogation ….
Les lectures en problématologie (Meyer) autant qu’en anthropie cosmologique (Carter), qu’en principe hologrammique au cœur de l’émergence constructiviste radicale ( Lemoigne, Morin) autant qu’en cosmologie mathématique me fit découvrir enfin l’apriori paradigmatique qu’il me semble avoir recherché depuis toujours : LA NANO-PERSONNE-HUMAINE-PLANÉTAIRE HABITE UN MULTIVERS … DONT ELLE EST UN CLÔNE FRACTAL … MULTIVERS PROVOQUANT UN NOMBRE INFINI DE BIG-BANG.
Enfin la science du prévisible, du probable me semblait rejoindre mes intuitions. Quand une nano-personne-humaine-planétaire vit un rêve big-bang, ce sont tous ses clones du multivers dans lesquels ils habitent qui soudain décident d’élire domicile DANS UN SIÈGE SOCIAL DE LA NON-TRICHERIE provoquant un chaos mathématique orchestré interscalaire autant qu’inter-multivers.
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comme les petits oiseaux. Ça ne rate pas. Non seulement l’Univers t’envoie de la nourriture mais en plus il t’envoie les petits oiseaux qui vont avec. Mais des fois c’est long »!« Cinq fois, j’ai manqué mourir de faim. Cinq fois T’imagines-tu l’expérience!. Mais l’univers m’a enseigné que si tu t’abandonnes à ton rêve sans tricher, y a des gens extraordinaires qui vont t’aider à aller plus loin. Qu’il te suffit d’une seule personne pour te nourrir le restant de la vie.
Alors que j’étais à Sept-Iles sous la pluie je voyais bien que les gens avaient peur de moi, un vagabond mouillé. J’avais faim, tellement faim.
Et c’est une boulangère qui a traversé le boulevard avec un café et un pain chaud. Elle me disait tenez « je sais que vous avez faim et qu’en vous nourrissant je fais un don à l’humanité, mais mais vous pleurez ?
« Non, madame, je ne pleure pas, j’arrose les fleurs de votre bonté. Merci merci ! »
Mais tu sais pour toute les fois où j’ai eu faim, jamais j’ai aussi bien mangé qu’en étant vagabond. Quand les gens t’invitent, tu manges comme un prince ils sont tellement honorés qu’ils t’offrent ce qu’il ont de meilleur.
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Il disait vrai. je contemplais la table. Pour un vendredi après-midi, c’était bien garnie.Je l’ai souvent ré- invité manger, et ii avait la gentillesse d’accepter. À fin. J’ savais plus vraiment qui nourrissait qui ! … Je servais le repas … Y ouvrait son p ‘tit son cahier Canada, Je versais l’eau Il s’mettait à chanter… Pour Justine dont la maman était atteint d’un cancer
Chansons de Pierrot
QUAND T’AS RIEN T’AS TOUTE
REFRAIN 1
quand t’as rien t’as toute c’est ben épeurant c’est ben effrayant t’as même l’amour d’une p’tite fille une enfant d’9 ans qui t’trouve amusant
a dit à son père c’te vieux monsieur-là c’est un itinérant y est pas pareil comme les autres lui y a juste 5 ans pis moé chu sa maman d’9 ans
COUPLET 1
quand Justine débarque de l’autobus pis qu’a rentre dans l’restaurant on dirait qu’est la seule qui comprend que derrière ma guitare il n’y a que du vent
qui charrie des feuilles perdues entre l’automne et le printemps pour que mes yeux deviennent pour elle de très beaux flocons blancs qui tombent lentement sur un sourire d’enfant d’enfant émerveillé
COUPLET 2
quand Justine prend ma tête dans ses bras puis qu’elle la sert très très très fort on dirait qu’est la seule qui comprend que derrière ma guitare le père Noël attend
que tous les sapins soyent montés que tous les enfants soyent couchés que les cadeaux soyent allumés pas loin d’la cheminée
où maman Justine pis moé on sourira aux enfants aux enfants émerveillés
REFRAIN FINAL
quand t’as rien t’as toute c’est ben épeurant c’est ben effrayant t’as même l’amour d’une p’tite fille une enfant d’9 ans qui t’trouve amusant
a dit à son père c’est le père Noel notre itinérant quand son beau grand traîneau blanc montera vers le ciel je s’rai pour toujours
sa maman d’amour sa maman d’9 ans sa maman Noël
Pierrot vagabond céleste
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Il enlevait sa petite paire de lunette. Et bout de ma table, il ressemblait à un soleil.
Une fois il se lève, « Simon Simon Simon Simon, est-ce que ca te tente de venir, vagabonder avec moi ? »
(sim surprise) !
« non non non non non non. Je n’ai pas le temps ». « Ha le temps le temps, c’est important ! » « Mais Pierrot, j’ai des choses à faire ! » « Ha j’ai connu ca, j’en ai faite plein d’affaires, j te comprends un jour quand tu auras le temps tu viendras me r’trouver! »
y a enfilé sa paire de bottes, sa guitare à l’épaule, son chapeau sur sa tête Il est descendu sur mon perron. Je le suis « où c’est que tu vas Pierrot ? »
« Je ne sais pas. Il faut que je parte. Si je pars ce n’est pas parce que je ne t’aime pas, mais il faut que j’aille. Un rêveur une rêveuse m’attend[1]. Allez salut !»
Je l’ai suivi des yeux en espérant qu’il se retourne. Au moins un dernier regard. Même pas. Mon vagabond était parti pour de bon. Alors chu rentré, nettoyer la table. J’ai rangé les assiettes…
[1] RÊVEUSES ET RÊVEURS BIG BANG (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 19 juillet 2018, nous écrivions : « Dans la même modalité fractale que dans le rayonnement cosmologique (2.7k) dans le ciel, tout rêveur big-bang porte ensuite dans ses yeux LE RAYONNEMENT FOSSILE DE SON BIG BANG. Une grande partie de mes années de vagabondage fut consacrée à rencontrer des rêveurs et des rêveurs et à leur serrer la main…. Quand j’arrivais dans un village, il m’arrivait souvent de dire à une personne : « Connais-tu un grand rêveur ou une grande rêveuse à qui je devrais serrer la main avant de changer de village? … Et parfois il m’arrivait de me rendre à eux ou à elles … J’étais ému à chaque fois … Comment dire … leur rêve big-bang porte chacun de leur regard loin des préjugés, des pressions sociales et de l’instinct grégaire … Leurs idées simples comme des flèches sont comme éthérées comme d’une belle témérité intellectuelle … (…………..)
( Dans ce même blogue nous rapportions cette archive) 25 février 2009… Diane Paquin … j’espère que l’univers a pris soin de toi … Cher vagabond céleste, J’ai pris un certain temps avant de retrouver l’adresse que tu nous avais laissée par un soir de mini-tempête à ma petite galerie d’art sur la rue Notre-Dame (que j’ai dû fermée, faute de fonds et surtout du désintéressement des gens) … situation économique oblige … Je suis rêveuse.. Je pensais naïvement regrouper artistes, écrivains, intellectuels de tout acabit pour partager … pour partager, échanger et rêver … Je me suis trompée. Ce n’est pas la première fois et j’imagine que ce ne sera pas la dernière. Tout cela pour te dire que le moment le plus heureux que j’ai connu là-bas c’est lorsque tu es passé nous voir avec ce détachement, ce bonheur et ce rayonnement, je me suis dis : Ne serait-ce que pour ce moment, ça valait le coup. DIANE, DE LA FEU GALERIE MANA.
25 FÉVRIER 2009, Chère Diane, oh très chère Diane, chaque fois que sur ma route de vagabond céleste, je croise un rêveur ou une rêveuse dont le rêve est à la veille de faire naufrage, ça vient me chercher les larmes les plus belles, tu sais. C’est jamais grave de faire naufrage. Chaque rêveur ou rêveuse devient un naufragé(e) accroché à sa bouée du rêve. Le vent l’entraîne sur l’île de l’éternité de l’instant présent où d’autres joyeux naufragés l’y attendent. Je me rappelle très bien de mon passage à ta galerie d’art. Je souffrais avec toi de l’échec imminent. … Je priais pour toi en te parlant… Je t’ai même chanté quelques chansons je crois .. Et toi tu m’as donné à manger … J’avais justement très faim … Le vagabond, comme je te disais, n’a pas le droit de rien demander mais n’a pas le droit de rien refuser… Quand je suis sorti dehors, la buée dans le foulard, mes yeux étaient émerveillés … La vie m’avait permis de rencontrer une grande rêveuse. Être porteuse d’un rêve, C’EST UNE SIGNATURE QUI TRAVERSE LES SIÈCLES … Souvent je pense à Van Goh qui n’a vendu qu’une seule toile de son vivant … et qui aujourd’hui vaut des millions par toile … GARDE TON RÊVE VIVANT COMME UN SOLEIL … Il prendra une nouvelle forme telle chenille devenant papillon…et surtout … TES ÉCHECS TE RENDRONT RÊVEUSE ÉQUITABLE … avec le sourire d’une wonderful looser dont les jeunes rêveurs ont tellement besoin dans leur peur d’échouer … Toi aussi, ce jour-là, tu m’as donné le courage de continuer ma route pour réseauter les rêveurs et rêveuses du Canada … LE PAYS ŒUVRE D’ART SE CRÉE PAR DES VIES PERSONNELLES ŒUVRE D’ART COMME LA TIENNE … Bonne convalescence… ma merveilleuse rêveuse.. Pierrot vagabond céleste.
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Le lendemain quand Je me suis réveillé J’étais préoccupé. Je pensais à lui
Y vas-tu ben ? Y as-tu un toit ?
Y a tu faim, y as-tu froid ? « Il est où mon vagabond?.
Ben y était sur sa route entre 2 villages et y chantait[1]
[1] MYSTIQUES LAÏQUES (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat).
Dans le blogue du 16 avril 2019 (2967) nous écrivions : « Mes 100 chansons furent des hologrammes en action qui témoignent des trois lois de l’architectonie du champ constellaire de toute vie personnelle œuvre d’art, codées dans l’algorithme de justice sociale (wow-t=2.7k?). … Ces trois lois étant l’onti-kha-tion, l’intri-kha-tion et la re-kho-hérence…. LE TOUT PRODUISANT UN CERVEAU FRACTAL MULTIVERS sous mode de brosses d’être et d’attaques d’être.
Le grand mathématicien Pointcarré ne pouvait être plus clair dans sa méthode de la science en 1908 : Toute découverte est créée par la logique comme toute invention jaillit de l’intuition pure … Pointcarré étant un ami de Bergson et de William James remit sa formule de l’intuition (qu’il imposa d’ailleurs à l’académie française de l’époque comme un item de son dictionnaire en échange de son admission ) remit un exemplaire de son livre non réédité à James qui créant le pragmatisme avec Peirce ( qui en colère signa plutôt le pragmaticisme), intuition à partir de laquelle Peirce inventa L’ABDUCTION. (intuition à la puissance K) .
Et voilà que cette nuit vint dans mon demi-sommeil l’intuition abductive sous forme de plan de match. 1) Toute ontiKe de l’existence ne peut vivre autre chose que l’errance fantomatique (dominé) ou l’errance axiologique (dominant) … TOUTE DÉCISION DE NE PAS TRICHER AVEC SA LIBERTÉ ŒUVRE D’ART conduit nécessairement à l’errance poétique par l’émergence soudaine d’un champ constellaire permettant non seulement la serre d’où naît un rêve big-bang, mais la métamorphose de la forêt des désirs en cordes antitropiques se vivant sous les trois lois même de toute vie personnelle œuvre d’art déjà citées plus haut … De ces trois lois découlent nécessairement les brosses d’être et les attaques d’être que l’on retrouve dans la littérature mystique… du cantique des cantiques de la Bible en passant par les illuminés de la iere moitié du 17eme siècle ( le père Coton, le père Surin, le père Alvarez, Thérèse d’Avila, Jean de la Croix, Marguerite Bourgeois) jusqu’aux MYSTIQUES LAÏCS du 20eme siècle (Mandela, Margaret Sanger, Martin Luther King, Gandhi…)
Le vagabond céleste, dans sa marche onérique d’une question à l’univers ( Si je prends soin de l’univers, est-ce que l’univers va prendre soin de moi?) à UNE QUESTION-SONGE POSÉE AU MULTIVERS ( Si je prends soin du multivers, est-ce que le multivers va prendre soin de moi?) au point d’interrogation à l’écoute du point d’exclamation ?/! multiversiel et de tout rêve big-bang dont la masse critique est UN… et des rêves big bang infinis-UN du multivers, inventés fractalement comme des confétis dans un ciel en fête … PAR LES 100 CHANSONS DU VAGABOND-CÉLESTE, (archétype hologrammique multiversiel) … des slides-songes … (….) MES CHANSONS NE FURENT JAMAIS DES CHANSONS .. mais des laboratoires .. des trous de vers paradigmatiques entre l’onti-khe et l’onti-kha-tion des quatre questions de toute vie personnelle œuvre d’art 1) Quel est ton rêve? 2) Dans combien de jours?, 3) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?, 4) comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
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LA ROUTE T’APPELLE
une vieille route de campagne quelque part une vieille grange abandonnée avec d’la paille dans laquelle je dors …. Encore y a personne …y a pas de bruit y a que l’aurore ….qui s’approche de mon corps
REFRAIN
réveille-toi mon ami, wohhhhhhh la route t’appelle la brume est bel…el…le tu vas claquer un peu des dents la fin du mois d’septembre surprend même les vagabonds milliardaires de leur temps
COUPLET 2
un vieux crouton d’pain qui traîne dans le pack sac un jeune psychologue qui descend de son char y s’est perdu où est Quebec? j’embarque avec y est pressé y roule ben vite y est ben stressé une cliente en attente
Quand t’as tout donné à part ta vielle guitare Que tu retrouves dans beau char qui sent la paille parce que ton corps sent ta bataille contre la grisaille
Un bon repas dans un condos Une belle famille C’est merveilleux Réveille- toi mon ami Réveille- toi mon ami
COUPLET 3
Seul sur le perron de cette maison dans la ville de Québec le ventre plein cette nuit-là moi j’ai dormi mon crouton d’pain loin de la pluie loin de la pluie ma douce aurore rappelle-toi de toi contre mon corps
comme … c’était beau ….nous deux tremblant …. de froid …. Dehors comme …. c’était beau ….nous deux tremblant … de froid ….dehors
Pierrot vagabond céleste
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Il vagabondait, abandonné dans la confiance … Des gens l’embarquaient dans leur voiture alors qu’il ne demandait rien. Il a marché des milliers de km au Québec remarquant que son bâton[1] rapetissait de 2 cm par mois.
[1] BÂTON DE LIBERTÉ (Étiquettes tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 8 décembre 2019 (…….) nous écrivions : Je me rappelle le dernier vagabondage que j’ai fait à La Tuque. Mon oncle René qui a près de 90 ans me dit : « Tu devrais aller chez ta nièce qui ne te connaît pas mais qui te suit sur Internet. Elle aimerait ça que tu ailles voir son rêve.
J’arrive, je sonne, elle ouvre. Elle me reconnaît et elle se met à crier de joie et de frayeur. Pour elle, qu’elle me dit, c’est comme si une carte postale était entrée dans sa maison. Un vieux Monsieur, un vieux chapeau, un bâton de liberté, une guitare, un sac à dos.
Aussitôt entré, aussitôt je me retrouve avec 7 enfants gambadant autour de moi. De 1 ans à 12 ans. Ils criaient, ils dansaient. Et la maman de me dire : Pour les calmer, je m’installe au piano et je leur joue de la musique classique. Aussitôt dit, aussitôt fait… tous les enfants s’assoient autour d’elle. Et elle leur joue son amour pour ses enfants en artiste du quotidien. Je pleurais les larmes de mon corps. Et ma nièce de me dire : Je rêve un jour de faire des spectacles.
Oh non Oh non, surtout pas ça que je lui dis. J’ai 32 ans de scène dans le corps, 250 spectacles par année. Et je n’ai jamais rien vu d’aussi beau que ce à quoi j’assiste ce matin. … Et je lui dis… Je vais repartir, mais j’aimerais que toute ta vie tu gardes mon bâton de pèlerin pour te rappeler à toi et ta famille qu’un vieux Monsieur a vu VOTRE FAMILLE ŒUVRE D’ART et en a témoigné de la beauté, de la richesse, de la pérennité. Et je suis reparti, plus pauvre de moi-même, plus riche des autres.
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Son lit était parfois, la forêt, le gazon d’un cimetière, ou maison pour itinérant[1]. Et dans une de ces maisons où se retrouvent les gens démunis face à rien où l’horizon à les yeux du sans espoir. L’un d’entre eux pleurait la tête entre les mains « j’en peux, j’en peux pu, J’en peux pu » Il s’est s’approché de lui« C’est Génial ! Que t’en puisses pu. Une nouvelle poésie peut commencer et j’ai marché 800 km pour te voir renaitre » Il l’a écouté et il ramassé le pleur du malheureux et l’a mis dans son sac avec son cahier de chanson. Il s’est déplacé dans la pièce d’à côté et c’est là qu’il a vu Morose bien installée dans le salon.
[1] LE RAPPORT POÉTIQUE À L’ARGENT (Etiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat).
Dans le blogue du 8 octobre 2019 (2018), nous écrivions : Le rapport poétique à l’argent fut l’armature de la vie personnelle œuvre d’art du vagabond céleste sur la route de sa question posée à l’univers : Si je prends soin de l’univers, est-ce que l’univers va prendre soin de moi? … Je m’étais promis de ne jamais demander à manger ou à dormir sur ma route de vagabond céleste … pour que le laboratoire spirituel entre l’univers et moi soit équitable … Ce fut un apprentissage du rapport poétique à l’argent.
ANECDOTE 1 : J’avais l’habitude de traîner dans mon case de guitare, un livre, un seul que je signais et que j’échangeais contre un autre livre sur ma route. Mon case était si magané par la pluie et le vent … Mais quand il pleuvait, je me réfugiais sous les ponts ou sous la galerie d’une vieille cabane ou sous un rocher et je lisais ce qu’il y avait dans mon case … Parfois quand on me donnait un livre… on me disais : Une boîte de biscuits avec ça? Et dans un grand rire joyeux, je répondais : Ben, un vagabond y a pas le droit de demander, mais y a pas le droit de refuser… Ce qui me sauvait c’est mon sac à dos. Il n’y avait juste que le strict nécessaire. Alors je ne pouvais accepter que ce qui rentrait dedans. Et je repartais heureux, mes semelles de vent cosmique dans mes pieds plein d’ampoules… me réfugier sous la beauté des étoiles avec un livre et des biscuits.
ANECDOTE 2 : Mais pour les moments les plus dramatiques, j’avais une vraie gourde qui m’avait été donnée par Ubald, un poète de Recyclo-livres à Victoriaville. J’attendais qu’une personne soit dehors, soit à tondre son gazon, soit à jardiner ses fleurs… J’approchais humblement et lui disais : Pourrais-je avoir de l’eau dans ma gourde? Et curieusement la même réponse sous une forme ou une autre arrivait : Un petit biscuit avec ça ou un sandwich avec ça ? Et je répondais.. un vagabond a pas le droit de demander mais y a pas le droit de refuser.
ANECDOTE 3 : Comment est-il possible que l’univers prenne soin de moi alors que j’étais prêt à mourir pour mon rêve ? Un jour, un gars m’enbarque dans son automobile sur la route 177. Il me dit : Ça fait quatre fois que je passe. Veux-tu ben me dire pourquoi tu ne fais jamais de pouce ? Et de lui dire : Je marche pour serrer la main aux rêveurs afin que le Canada devienne un pays œuvre d’art. Y me dit : Viens avec mioi. Il passe à la banque et me donne $50.00 et me dit : Ton rêve, je veux pouvoir dire un jour que j’y ai participé. J’étais de nouveau millionnaire de poésie sous forme de quelques billets verts.
ANECDOTE 4 : Un jour, sur le pont Jacques Cartier ou Champlain … je ne sais trop… une policière m’embarque pour me faire traverser le pont. Elle me dit : Que faites-vous avec un bâton, un chapeau, un sac à dos et une guitare en pleine ville de Montréal à votre âge ? Et moi de lui dire : Je rêve d’un pays œuvre d’art, je marche la beauté du monde… Elle m’a donné son lunch et $20.00… Je pourrais continuer comme ça dans une longue chaîne de rapports poétiques à l’argent. Dormir sous les étoiles fait d’un rêveur un milliardaire d’humanité rêveuse… Pierrot vagabond
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Ben ca pas faite
Le vagabond a pris sa Guitare[1] et quand y s’est mis à chanter Les itinérants se sont tous levés, et ils tapaient des leurs mains, dansaient les uns avec les autres ! y avait de la joie et de la légèreté . C’est alors que le vagabond A vu s’épanouir le plus beau des sourires une vielle dame à qu’il ne restait plus qu’une seule dent Mais elle souriait vraie avec le cœur du bonheur
Devant ce spectacle Morose a eu la nausée toute étourdie …
Elle s’est levé chambranlante et elle a quitté la maison des itinérants poursuivie par les accords de guitare du vagabond. Et en arrière sur le perron lui il était fier, fier d’être devenu …..
[1] MUSIQUE-DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-ŒUR (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 7 janvier 2019 (2518) nous écrivions : Pour ce qui est de Paulo, Yolande, la papauté et autres grands moments (son agence de voyage sur le perron, son remariage avec la riche veuve, le vol des avoirs dans le train de mon grand-père Lucien et de mon oncle Paulo dans le train) … Cher Simon… c’est toute la poésie de mon enfance que tu me demandes de te raconter… et je me demande si mes mots seront assez épiques pour peindre LES GRANDS ARTISTES DU QUOTIDIEN que furent ces pionniers et pionnières grâce à la musique classique et à la fanfare du moulin de La Tuque.
IMAGINE-TOI, SIMON, UN VILLAGE ISSU DE L’IMPOSSIBLE …. LA TUQUE … Perdu entre deux montagnes, à 100 kilomètres par bois et rivière St-Maurice de la petite ville de Trois-Rivières, un moulin à papiers surgit de nulle part parce que des américains, la famille protestante des Brown venant des Etats-Unis, veut faire le commerce de la pulpe sous différentes formes.
Mon grand-père Lucien Rochette arrive donc de St-Raymond de Portneuf pour s’y établir… comme des centaines d’autres … Rapidement s’y établissent donc deux communautés … Les dominants, protestants anglophones, quelques dizaines de personnes ne parlant qu’anglais qui vivent dans de jolies maison l’autre bord de la petite track menant au moulin et de l’autre côté de la petite track, les dominés catholiques francophones peu ou pas instruits tournant autour du curé Corbeil (300 livres de chair) qui lui se charge de faire régner la paix entre protestants et catholiques … Ces anglophones dominants, protestants sont ce qu’il y a de plus paternalistes … La main d’œuvre est captive, soumise, dévouée … L’ouvrage est difficile… personne n’a le moyen de perdre … Dans ce temps-là, il n’y avait ni radio, ni t.v. et un des propriétaires de l’usine de papier Brown est amoureux fou de la musique classique… amoureux fou au point d’acheter des instruments pour que LES TRAVAILLEURS DE L’USINE PUISSENT EN JOUER ET FORMER UNE HARMONIE… Les répétitions auront lieu dans un local annexe à l’usine …
Ces hommes peu instruits et soumis à la hiérarchie des pouvoirs apprennent sans même qu’ils le sachent… LA POÉSIE, LA LIBERT., LE RÊVE PAR LA MUSIQUE … qu’ils apprennent à jouer alors que la plupart sinon tous n’avaient même jamais joué d’un instrument de leur vie …
LA MUSIQUE REND LA VILLE FOLLE DE JOIE DE RÊVER COLLECTIVEMENT L’IMPOSSIBLE …
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…. un chasse-misère[1]
++++ Puis je me souviens d’y avoir demandé dans ma cuisine qu’est-ce qui te frappe le plus dans vagabondage?
Les irritants du quotidien
L’importance des irritants du quotidiens Si on les négligent ils finissent par nous blesser Et ça lui est arrivé Pu capable d’avancer. Il enlève sa paire de bottes et sous ses pieds il découvre 600 watts, 600 watts d’ampoules
Au lieu de s’apitoyer sur son sort .Il a compris que l’univers lui demandait de ne plus bouger. Il a fermé les yeux et il a tombé en oraison … Les voitures passaient Vroum vroum …
Et il y en a une qui s’est s’arrêtée. Il fait un pas dans sa direction Mais il est blessé, l’univers lui rappelé de ne pas bouger il ne peut plus bouger Alors Il y a eu un miracle. La voiture s’est mise à reculer. Elle a arrêté devant lui,
Il a ouvert la porte et à l’intérieur Une femme les yeux rougit de pleure
[1] LARMES DE JOIE- DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR (Etiquette tirée du précis de glossaire de ce doctorat)
Dans ce même blogue du 7 janvier 2019 (2518), nous écrivions : Comment être heureux, solidement heureux alors que tout le contexte pionnier rend sédentaire des MISÈRES DU QUOTIDIEN ? …. Nous sommes quelque part vers 1920…. Selon ce que je me souviens des racontes de mon grand-père Lucien, il est un jeune homme heureux … Son père est mort quand il avait 5 ans après qu’il est tombé du toit de sa maison quand il déneigait et s’être encorché sur un piquet de clôture … Il se rappelle qu’à Noel, pendait que son père hurlait de douleur, sa femme avait reçu l’ordre d’aller jouer de l’accordéon à piton, pipe à la bouche et de faire danser les enfants en pieds de bas pour qu’on ne l’entende pas crier…
Mon grand-père Lucien aurait rencontré ma grand-mère Lumina alors qu’elle s’en allait aux Etats avec ses parents travailler dans une manufacture … Ils se sont finalement mariés … Je sais peu de choses là-dessus car ma grand-mère Lumina était UNE SPÉCIALISTE DES LARMES DE JOIE …. (Elle pleurait à chaque iere neige, à chaque arc-en-ciel, à chaque naissance) … Plusieurs fois j’ai entendu mon grand-père Lucien qui ne comprenait rien à la différence entre les larmes de joie et les larmes de peine… LUMINA, VA FAIRE LE TEMPS DU CARRÉ LE TEMPS QUE ÇA SÈCHE ….
Souvent, quand j’étais petit, j’allais chez grand-mère Lumina … et ensemble, chacun sur notre chaise, on pleurait en silence des larmes de joie. ELLE ÉTAIT LA REINE DE LA BEAUTÉ DU MONDE PAR LA FRAÎCHEUR DE SES LARMES….
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Elle avait perdu son père Ca faisait trois jours qu’elle roulait dans un no where Alors y a mis sa petit paire de lunette et y a commencé à chanter en pensant Cette femme
LA FEMME AU CHAR DANS L’NOIR
28 mars 2009 – 20 h 23 min
COUPLET 1
on s’est r’trouvés tout seuls un soir dans forêt à dormir dans ton char dans l’noir en secret
toute habillée désespérée le k-oeur en mille morceaux brisés t’as eu besoin d’mes bras rien qu’de mes bras
COUPLET 2
tu m’avais ramassé sa route malgré tes doutes tu m’as dit qu’c’est en voyant ma guitare qu’t’as eu confiance en mon regard
comme tu pleurais tous tes secrets le k-oeur brisé par un décès t’as eu besoin d’mon âme rien qu’de mon âme
COUPLET 3
y avait tellement pas d’place dans l’char entre les deux bords que t’as dormi la tête contre mon ventre mains agrippées autour d’ma jambe
tu respirais comme UNE enfant qui crie papa j’ai mal en dedans t’as eu besoin d’mes ailes rien qu’de mes ailes
COUPLET 4
mes doigts dans tes cheveux disaient oh sois bénie amie j’ai pas eu d’femme entre mes deux bras depuis deux ans et demie, amie
pour toutes celles que j’ai mal aimées que j’ai souvent abandonnées j’ai eu besoin d’tes larmes rien qu’de la beauté d’tes larmes
COUPLET 5
ca s’est passé le 8 juillet 2008 pas loin d’la mer à Natasquan entre les tentes dans un camping inou completement désert
que ma chanson chante le mystere d’un homme et d’une femme sur cette terre qu’y ont eu besoin d’leurs peines rien qu’de leurs peines en dessous dl’leusr chairs humaines …. en d’sssous d’leurs chairs humaines
Pierrot vagabond céleste
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Ils se sont serrés bien fort l’un contre l’autre …. puis il se sont quittés … ils Ne se sont jamais revus Ne se sont jamais oublié. +++++
Dans ma cuisine je lui avais demandé C’est quoi un vagabond Céleste ?
« C’est un poêle à bois dans l’hiver des questions sans réponse. «et je vais te raconter le soir où je me suis nuit fait rattraper par une tempête de neige
Malgré le froid et les engelures Je vivais le plus beau moment de ma vie
Je voyais danser l’éternité[1]
Quand soudain un arbre à craquer puis un autre un troisième La forêt s’est mis à bouger Et j’ai vu les arbres sortir leurs racines de la neige ils ont marché Toute la nuit en défilant en une haie d’honneur. Je les entendais murmurer … Toi aussi tu es un arbre. tu portes des fruits Comme nous … Tu nourris le monde. … Tu peux prendre tes racines traverser la tempête . te dépasser pour tout ceux qui ne sont plus capable d’avancer dans leur vie »
Et ca me donner une énergie (Vire au lentement) … Et le vagabond a poussé son chemin A travers la nébuleuse Il a rejoint le prochain village … Porte ouvert quelqu’un m’a fait signe ….. où il a été accueilli dans une maison … Hoooo Il était amoché L’hiver l’avait transpercé de bord en bord
[1] QWALIAS-DÉBRIS-DE-LA MÉMOIRE DU K-OEUR (Étiquette tirée du précis du glossaire de ce doctorat)
Dans ce même blogue du 7 janvier 2019 (2518) nous écrivions aussi : Durant ces ières années de la fondation de la ville de La Tuque, LA MUSIQUE ENSORCÈLE TOUS CES HOMMES QUI TRAVAILLENT AU MOULIN … au point où rapidement… selon les racontes de mon grand-père Lucien, deux orchestres se partagent la ville … celle de Pitt Rochette à un bout de la ville et celle de Lucien Rochette à l’autre bout…. Et cela en plus des répétitions de l’harmonie où tous et chacun viennent puiser le courage relié À LA POÉSIE DU QUOTIDIEN … l’orchestre de Pitt est composé d’adultes… celui de mon grand-père surgit d’une poésie reliée et à l’épique de ses choix et à la MAGIE DE L’ENFANCE …
Un jour mon grand-père, selon ses racontes, arrive à l’usine et dit à son patron immédiat : Je suis un artiste .. Je quitte pour créer mon orchestre et je sais qu’un jour le moral des gars va être tellement bas que t’auras pas le choix de me réengager … Un de mes frères (François je crois) qui possède l’album de famille … détient une photo où on voit sur sa galerie mon grand-père Lucien, ma grand-mère Lumina et leurs 4 enfants en train de répéter pour fonder son orchestre Rochette : Objectif : jouer dans les mariages, les fêtes de famille en échange de manger … Mon père Roger est tellement petit que sa mandoline (si je me souviens bien) paraît grosse entre ses mains … Il y a mon oncle Paulo, ma tante Dine et ma tante Micheline… Mon père n’a jamais trouvé très drôle cette période de sa vie où ils avaient de la misère à manger et à se chauffer parce que mon grand-père refusait de travailler parce qu’il était un artiste …
Mais la ville a grandi.. Arrive Aubert Mongrain … chef de l’harmonie de La Tuque et enseignant d’instruments de musique à l’école St-Zéphirin … Quand il se marie dans le bout de Trois-Rivières, il louera un autobus pour transporter tous ses musiciens pour qu’ils jouent à ses noces.
Mon père doit avoir 15 ans … il va le voir et lui dit… Monsieur Mongrain, je veux apprendre la trompette … Monsieur Mongrain lui donne un livre et lui dit : Passe à travers ça et après on verra ce que je peux faire pour toi … Quelques mois plus tard… mon père revient … il a de loin dépassé le livre … il joue devant Aubert Mongrain stupéfié ( Mon père gagnera le ier prix de trompette à C.K.A.C en 1948, l’année de ma naissance) . À ce moment-là, comme tous les jeunes hommes de la ville de La Tuque, mon père a commencé à travailler au moulin … Aubert va voir le propriétaire du moulin et demande que mon père travaille plutôt le jour chez H.R. Hillier comme vendeur de linge, pour qu’il puisse devenir iere trompette de l’harmonie de La Tuque. C’EST DANS CE CONTEXTE QUE MON PÈRE RENCONTRE MA MÈRE.
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J’ai déliré[1] pendant une semaine
Alors la famille l’a nourrit, hébergé réchauffé… « On s’est occupé de moi comme moi je m’occupais des autres »
[1] DÉLIRES-DÉBRIS-DE-LA-MÉMOIRE DU-K-OEUR (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat).
Dans ce même blogue du 7 janvier 2019 (2518), nous écrivions : (Histoire qui m’a été contée par la fille de la chambrière qui a accueilli mon père). Parce que mon grand-père Lucien est reparti à St-Raymond-de-Portneuf avec sa femme Lumina et ses autres enfants (Paulo, Dine et Micheline) à St-Raymond-de Portneuf, mon père qui travaille chez H.R. Hillier prend la décision d’habiter en chambre. Il a comme tout effets personnels sa trompette et une grande malle vide qu’il veut remplir morceau par morceau parce qu’il a idée de se marier … Il passe souvent avec son bel habit de joueur de l’harmonie de La Tuque (sa trompette dans son case) sur la rue commerciale où habite le père de ma mère, (Pepére Lefebvre) et sa femme (caractère incroyablement difficile) qui…elle… surveille comme la prunelle de ses yeux… sa dernière fille encore à la maison (Rolande ma mère) ….
Mon grand-père Lefèbvre, après avoir travaillé au moulin une grande partie de sa vie a finalement trouvé un emploi sur le train (qui hébergera d’ailleurs sur un banc de quêteux les 2 hobos de mon enfance qui sautent du train et m’apprennent ainsi la liberté) et ce nouveau statut fait en sorte que ma grand-mère Lefebvre prendra en horreur la liberté irresponsable de Lucien Rochette et sa ribambelle de flyés.
Mon père n’a donc aucune chance.. Et pourtant si … Ma mère est profondément amoureuse, au point de rencontrer mon père en cachette de sa mère … (les femmes de sa génération me diront plus tard qu’elle était considérée comme la plus belle fille de la ville de La Tuque). La malle de mon père… son trousseau de noces est prêt … Tout a été payé. Il n’a pas de dettes mais il n’a rien. Pour tenter de conquérir la mère de ma mère, il fait la promesse à sa future femme d’abandonner la musique après son mariage…
Mais rien n’y fait. Mon grand-père Lucien revient de St-Raymond de Portneuf … IL A ÉCHANGÉ SON CHEVAL POUR UNE PAIRE DE BOTTES POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE… Il veut aller au mariage de mon père, mais avec ses belles bottes d’artiste… La guerre pogne entre mon grand-père Lucien et mon père. Pendant ce temps, mon oncle Paulo, laid mais charmeur comme Fernandel décide de conquérir ma tante Yolande en passant devant chez elle en brassant ses cennes noires dans ses poches … en se disant que si mon père a réussi avec sa trompette à conquérir sa future épouse, il est capable de mieux faire que lui et de conquérir la sienne avec la poésie de ses cennes noires dans ses poches … TOUT CELA SUR FOND DE MUSIQUE CLASSIQUE… car durant l’été, toutes les fins de semaine, l’harmonie de la Tuque joue au kiosque du parc St-Eugène pour la population et ma mère assiste au concert. Mon père y est iere trompette-soliste… Quand il lève sa trompette dans les aires, c’est toute une ville qui se lève l’âme avec la sienne.
Le mariage a eu lieu pour le meilleur et pour le pire… Sur la photo de noces que mon frère François a je crois, (Un jour, c’est ma mère même qui m’a raconté pourquoi … ) … personne n’est heureux sauf le père de ma mère, Pepére Lefebvre qui avec sa sagesse d’homme de silences-musiques des trains en lui-même semble savoir que tout va finir par s’arranger. La mère de ma mère a prétendu avoir une faiblesse cardiaque pour ne pas assister au mariage. Mon grand-père Lucien n’a pas ses bottes pour aller plus loin dans la vie. Ma mère et mon père … sur le perron de l’Église.. se préparent à partir pour les chutes Niagara. Et c’est dans ce contexte que je suis né LE 12 DÉCEMBRE 1948.
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J’y suis resté des semaines[1]
Quand le miracle de la santé m’est été redonné J’étais dans le salon appuyé sur mon bâton j’ai rassemblé la famille
et je leur ai dit
« j’ai dormi sous des ponts, été abrillé par le crépuscule, réveillé par l’aurore des nuits entières, Jai marché pour ne pas mourir de froid. Et ce soir, devant vous le Vagabond est en pleine forme et je vais partir et si je pars ce n’est pas parce que je ne vous aime pas, au contraire, c’est de cette manière que je traverserai l’éternité !
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[1] L’AMOUR ŒUVRE D’ART (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans ce même blogue du 7 janvier 2019 (2158) nous écrivions : C’est ainsi que le 12 décembre 1048, je naquis dans la magie de l’amour. Mes plus anciens souvenirs tournent de la même scène. … Mon père part travailler … Le père de ma mère arrive avec sa pipe … il fume dans la chaise berçante de la cuisine après avoir sorti les poubelles … ou pelleter le perron … Il écoute ma mère parler de son bonheur au quotidien … ( ….. ) Ma mère m’a conté que mon père, en se mariant, lui avait fait la promesse de ne plus jamais refaire de la musique … ni l’harmonie… ni ailleurs pour se consacrer à sa vie de couple … Mais un jour que ma mère m’a dit… mon oncle Paulo l’appelle de l’hôtel pour dire qu’il manque un musicien… qu’on a vraiment besoin de lui … Ce soir-là, ma mère le voyant souffrir en marchant en long et en large le plancher de la maison l’a relevé de sa promesse …
La mère de ma mère, rancunière à l’extrême, refusait de revoir ma mère … Mon grand-père voyageait entre les deux maisons avec une sagesse étonnante … Un jour il arrive avec un pyjama que la mère de ma mère avait tricoté pour moi … Et mon père de dire… Ok c’est le temps d’aller lui montrer son petit-fils habillé avec son pyjamas … Et je me rappelle de ce moment-là … Je ne me rappelle pas avoir vu ma grand-mère maternelle par la suite … sans doute est-elle morte pas longtemps après…
La suite de cette petite enfance est faite DE LA POÉSIE DE MON ONCLE PAULO … ( …. ) Mon oncle Paulo, qui avait conquis le K-oeur de ma tante Yolande par la poésie de ses cennes noires dans ses poches, s’était mis à rêver plus grand … conquérir son K-oeur par des 10 cents … Il a donc organisé un pianothon … dehors devant le couvent de La Tuque … avec un long ruban gommé sur lequel les gens venaient déposer des 10 cents pour l’enourager … Il s’était arrangé pour faire un record qui serait enregistré dans le guilness , mais pas trop grand pour qu’il puisse le battre l’année suivante … Je me rappelle y avoir été et déposé un dix cents que mes parents m’avaient donné … Après avoir conquis le K-oeur de ma tante Yolande par les cents noires et son respect par les 10 cents… il voulut pousser sa poésie encore plus loin … Ce fut la conquête de la confiance en sa poésie par des 25 cents… l’année suivante par un autre pianothon … C’EST PEUT-ÊTRE CELA L’AMOUR ŒUVRE D’ART…. la conquête du quotidien par la poésie du K-oeur.
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ÉPILOGUE
29 janvier 2009 – 19 h 47 min (100EME ET DERNIÈRE CHANSON DE PIERROT VAGABOND)
COUPLET 1
j’suis su l’camion 60 heures par semaine j’t’aime
des fois j’triche un peu j’fais des heures pour nous deux on dormira plus tard quand on s’ra des beaux vieux
moi je vis juste pour toé j’ai hâte à fin de semaine j’t’aime
de cogner du marteau quand tu fais du gâteau t’es si belle au fourneau mais j’veux mieux pour ma reine
REFRAIN
suffit qu’tu m’dises que tu veux changer la cuisine enlever l’comptoir à mélamine pour que la route entre La Tuque et Trois-Rivières soit la plus belle de l’univers
COUPLET 2
j’dors dans l’camion 4 nuits par semaine j’t’aime
3 heures du matin réveillé par la faim mon p’tit lit dans cabine est ben trop grand pour rien
j’ai des idées pour la salle à manger j’t’aime
j’ai ben hâte d’en jaser autour d’un bon café j’ai acheté les néons ceux qu’tu m’avais d’mandés
COUPLET 3
j’suis sul’camion quand la neige a d’la peine j’t’aime
quand le vent trop jaloux la garoche entre mes roues j’ai autour du c.b. un vieux chapelet jauni
tu m’l’as donné en pleurant comme une folle j’t’aime
parce que t’es ben croyante pis t’as peur quand y vente à soir ton camionneur rentrera plus d’bonne heure
REFRAIN FINAL
suffit qu’tu m’dises qu’c’est ben plus beau dans ta cuisine parce que mes bras en melamine
te lèvent dans airs entre La Tuque et Trois Rivières toi la plus belle de l’univers
suffit qu’tu m’dises qu’c’est ben plus beau dans ta cuisine parce que mes bras en mélamine
te lèvent dans airs loin de la Tuque et Trois Rivières toi la reine de mes je t’aime toi la reine de mes je t’aime
Pierrot vagabond céleste
Épilogue
LA CHANSON DU CAMIONNEUR FUT LA centième CHANSON DE PIERROT . Une fois la dite-chanson terminée d’être composée, Pierrot est retourné deux fois au restaurant afin de l’offrir au jeune camionneur dont l’amour œuvre d’art pour sa compagne l’avait inspiré. Mais … il ne l’a jamais revu. Cette chanson reste donc une histoire à finir.
Une fois que vous aurez quitté la soirée, vous partirez dans toutes les directions, si vous croisez cette maison à qui appartient cette chanson, faîtes-moi signe.[1]
[1] (ARTISTE-ACTIVITE-HUMANISTE ) (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 29 novembre 2019 (2455) était retranscrit cet article du journal La Tribune intitulé : UNE CHANSON ET SES PLANÈTES ENLIGNÉES … Sherbrooke …
Lancée la semaine dernière comme premier extrait de l’album «APRÈS », LA CHANSON DU CAMIONNEUR s’est retrouvée au sommet des ventes sur ITUNES en seulement 24 heures. Il faut dire que la création de Pierre (Pierrot) Rochette était le même jour AU CŒUR D’UN ÉPISODE DE « FAIRE ŒUVRE UTILE» , cette émission diffusée à ART.T.V. et organisant des rencontres entre un créateur et une personne du public pour qui le livre, la chanson, la toile, le spectacle de l’artiste a été aidant. « Tu te souviens du camionneur décédé dans un accident sur l’autoroute 40 il y a deux ans à Montréal. Ça avait brûlé pendant des heures ! Ce jour-là, sa conjointe était à St-Élie de Caxton. Elle n’a su la nouvelle qu’après, parce que le cellulaire ne rentre pas à St-Élie. Pour elle, le village était désormais relié à la mort de son mari. … Plusieurs mois plus tard. Elle vient voir mon spectacle pour exorciser tout cela. … Et comme chanson de rappel, je fais LA CHANSON DU CAMIONNEUR …
Fred Pellerin a aussi vécu des émotions fortes lorsqu’il a découvert de texte alors inédit, que quelques artistes se passaient « sous le manteau ». Il est signé par un des deux fondateurs de la légendaire boîte à chansons montréalaise « LES DEUX PIERROTS». L’histoire de l’auteur est tout aussi palpitante. « Pierre, c’est un gars qui avait une maison, une voiture, des reer et qu’il y a une vingtaine d’années a dit : C’est pas ce que je veux. Il a donné sa maison, sa voiture, ses reers et est devenu vagabond. Il s’est dit qu’il allait prendre soin de l’univers pour voir si l’univers était capable de prendre soin de lui … Encore aujourd’hui, tout ce qu’il possède tient dans un sac.
Surtout, le musicien a écrit au fil de ses errances, une centaine de chansons, TOUTES ASSOCIÉES À UNE PERSONNE RENCONTRÉE SUR LA ROUTE. Dont une, inspirée d’une conversation qu’il avait eue avec un camionneur lui ayant confié le grand amour qu’il vouait à sa femme et son incapacité à le lui exprimer.
Pierre lui a répondu qu’il allait lui organiser ça. Il lui a écrit une chanson où il y a un je t’aime chuchoté, en dehors de la mélodie, après le premier vers de chaque couplet, comme un aparté.
J’ai un collègue conteur, Simon Gauthier, qui a construit un spectacle complet autour de l’histoire de Pierrot. Il a appelé ça LE VAGABOND CÉLESTE. C’est lui qui m’a envoyé un enregistrement-maison de la chanson en format mp3 en me disant : C’est trop pour toi. Je l’ai écoutée dans mon auto en revenant de l’épicerie et j’ai braillé.
QUAND CUISINE RIME AVEC MÉLAMINE. Il a fallu négocier avec Pierre Rochette qui refuse toute forme de reconnaissance ou de droits d’auteurs. Il a fini par accepter à certaines conditions. Une d’entre elles était de mettre dans le livret l’adresse de son site internet où il explique sa démarche du pays œuvre d’art (wow-t.com). Et un ami va se charger de récupérer les droits d’auteurs pour l’aider à réaliser quelques projets. C’est un gars d’une très grande humanité.
Fred Pellerin a été particulièrement touché par le texte, écrit dans les mots de chaque jour où cuisine qui rime avec mélamine et le p’tit lit de cabine qui est trop grand, mais contenant quand même une histoire d’amour géante. …….
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J’irai volontiers la chanter[1]…. FIN[2]
[1] SANDRA DOYON CAMIONNEUSE (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat).
Le 18 novembre 2008, dans le site web, www.demers.qc.ca, chansons de Pierrot, paroles et musique, une camionneuse Sandra Doyon écrivait : Bonjour, Pierre, vagabond céleste. … Je vous ai entendu sur Radio-Canada (entrevue avec Pierrot, lors de son passage à la radio de radio-Canada à Sept-îles). Vous avez été diffusé sur Sirius à travers l’Amérique et vous avez été sélectionné parmi les meilleurs moments de la journée sur tout le réseau de radio-Canada dans l’émission balado-diffusion et la première « à la carte» du 22 septembre 2008.
Comme vous êtes inspirant. Je n’ai entendu que quelques paroles de votre chanson du camionneur. J’ai été émue. Je roulais d’un retour de la Californie. Ça m’est allé droit au cœur. La simplicité et la sincérité, l’histoire, votre voix et les accords de guitare. Vraiment vous avez du talent. J’aurais aimé acheter vos compositions. Sont-elles disponibles sur Internet ? Sinon, un disque, ça presse ! Sandra Doyon camionneuse.
[2] CHAMP MAGNÉTIQUE CONSTELLAIRE (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat
Dans le blogue du 20 juillet 2018 (2231), nous écrivions : L’écriture de la CHANSON DU CAMIONNEUR fut la résultante épistémologique de mes expliquations théoritiques sur LES LARMES DE JOIE PAR LA SCÈNE, en parallèle synthétique avec mes 14 ans consacrés à mon mémoire de maîtrise (université de Montréal, département de philosophie) sur le rire axiologique dans le cerveau humain ( le passage des rires de supériorité autant que des rires de libération aux rires d’incongruité à l’intérieur d’un même numéro de burlesque atypique…).
Écrire des chansons n’a jamais été mon objectif premier. Mais ces longues années à réfléchir sur le rêve big bang menant à une vie personnelle œuvre d’art et ses conséquences sur la possibilité de vivre les larmes les plus riches (the pure joy of laughing girl) de l’existential humain qu’on appelle les larmes de joie…
Je tentai de témoigner du tout dans une chanson où chaque mot en fut une nano-cosmologie de précision ayant accès aux mêmes paramètres de notre ignorance que semblait conquérir progressivement la cosmologie quantique avec ses effets corollaires sur l’onto-cosmologie et la métho-cosmologie (DANS L’ANGLE D’UNE PHILOSOPHIE SPÉCULATIVE RADICALE) des champs magnétiques constellaires des ab-cepts intra-scalaires.
Je n’ai jamais été surpris de voir les gens pleurer les larmes de leur corps en entendant soudainement, soit la chanson du camionneur, soit la chanson des allumentes …. La recherche nano-cosmologique sous-entendant tout ce vagabondage étiologique a fini par converser avec son empirisme popperien.
Qu’est-ce que les larmes de joie ? On les retrouve en particulier dans les aéroports. Tu attends ta sœur que tu n’as pas vu depuis 10 ans. Soudain, tu la vois. Tu pleures au nom de toutes les souffrances accumulées et tu ris en même temps pour tout le soulagement big-bang qui t’envahit avec une intensité inouie …
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(190) (29 août 2012)
190 ….. JOURNAL LE REFLET DE TADOUSSAC VOLUME 7, NUMERO 34 MERCREDI 29 AOUT 2012
CRITIQUE
DÉDÉTORIAL LE VAGABOND CELESTE DE SIMON GAUTHIER Bien fatigué, j’y suis allé avec la peur de m’endormir. Finalement je voulais que ce récit ne puisse finir afin de ne pouvoir partir pour continuer mes rêves. Quelle prestation! C’est l’histoire inspirée d’un personnage qui est passé par Tadoussac et que plusieurs ont eu la chance de côtoyer. Dans un premier temps il a séjourné trois semaines à l’Eau Berge puis il est revenu pour repartir sur la route de ses rêves. C’était un petit «grand homme» à chapeau, barbe blanche et guitare en bandoulière qui composait des chansons sur les gens rêveurs essayant de réaliser leurs rêves. Plusieurs personnages de Tadoussac ont noirci son cahier. Son Histoire remonte à plusieurs années alors qu’il était bien installé dans le nord de Mtl plus précisément à Val David. Là-bas, il avait tout pour être heureux, maison, femme, famille et argent…… Un matin il s’est levé pour annoncer autour de lui qu’il laissait tout et partait sans le sous, vivre ses rêves. On a cru à un coup de déprime, on a tenté de le retenir mais devant ses arguments on a fini par le comprendre et lui souhaiter bonne chance dans son rêve. Pendant 5 ans il a fait les quatre coins du Québec sans rien demander à personne. Les hasards de la vie le guidaient au quotidien. Il attendait qu’on lui offre une «raye» pour avancer, sinon il marchait inlassablement. Jamais il a demandé à manger ou coucher, c’était… quand on l’invitait! Simon Gauthier l’a rencontré par le biais de Richard Fontaine qui lui aussi à sa façon, vagabondait ici et là avec ses pinceaux comme compagnons de route. Depuis, selon Simon ce «Vagabond Céleste» a balancé sa guitare à la rue pour s’installer dans une petite chambre dénudée près de l’Oratoire St Joseph, et il parcours les bibliothèques. A date il a à son actif une maîtrise et plusieurs doctorats en poche sur le rêve. Son nom est Pierrot (mais lequel?) Un monument existe encore en son honneur, rue St-Paul dans le bas de la ville de Mtl. Fondateur des Deux Pierrots dans le vieux, cette boite mythique des plus fréquentée encore, est le seul endroit qui ait survécu aux Boites à Chansons qui nous ont donné nos grands: Claude Léveillé, Vigneault, René Claude, Claude Gauthier, Raymond Lévesque, etc Si Pierrot en quittant, gloire, succès et argent pour vivre ses rêves est un message d’espoir, un baume sur le mal de vivre qui nous guette, Simon Gauthier par son spectacle nous a fait découvrir quelqu’un de chez nous porteur de bonheur. Simon offre à quiconque veut découvrir plus intimement ce personnage, de venir dans vos maisons, vos salons, vos verrières vous présenter cet être lumineux. Est-ce le présage que notre conteur national se prépare à parcourir les routes du monde avec dans son pack sac Pierrot le Vagabond Céleste[1] disposé à vous faire du bien à l’âme et vous brasser les idées?
[1] ERMITE DES ROUTES (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 5 octobre 2019 (3334), nous recensions un article du site web 102.3 RPM, publié le 5 décembre 2009… où il était écrit ceci :
PIERROT, LE RÊVEUR ÉQUITABLE … Rencontre inoubliable avec le rêveur équitable Pierrot Rochette … Cette semaine, je suis allé diner au café l’Itinéraire et comme il n’y avait pas beaucoup de place pour s’asseoir, j’ai demandé à quelqu’un si je pouvais lui tenir compagnie. Cette personne m’a répondu … avec plaisir …
Après quelques bouchées d’un délicieux et copieux repas, nous avons commencé à parler de tout et de rien. De fil en aiguille, j’ai commencé à découvrir un homme qui, a priori, me semblait, je l’avoue honnêtement, UN ITINÉRANT COMME LES AUTRES …
Quelle ne fut pas ma surprise au contact de cet homme à l’esprit vif, d’une grande culture, poète au grand cœur et d’une sensibilité que j’ai rarement vue depuis longtemps. Une belle phrase qu’il a dite m’a beaucoup fait réfléchir, surtout dans cette période de surconsommation où les valeurs d’amour à autrui, de partage, de sensibilité ne sont plus très à la mode. UN RÊVEUR ÉQUITABLE, ce serait toute personne qui prend la décision de prendre soin du rêve d’une autre personne qu’importe sa race, sa langue et sa religion et cela, sans intérêt personnel caché.
Vous imaginez un peu ? Prendre soin d’u rêve d’une autre personne sans rien demander, n’est-ce pas formidable tout cela, d’une grande sagesse, d’une grande générosité que de pouvoir faire, tous ensemble ne serait-ce qu’une toute petite partie que ce qu’a fait ce Monsieur?
C’est Pierrot Rochette, le rêveur équitable qui fut co-fondateur de la boîte à chansons LES DEUX PIERROTS dans les années 1970. Pierrot décida de donner tous ses biens pour devenir ERMITE DES ROUTES en parcourant tous les chemins du Québec pour aller à la rencontre des gens (des rêveurs) et leur serrer la main.
Son but? Tout simplement marcher pour allumer le rêve des gens qu’il rencontre sur son chemin. C’est pas beau tout ça! Je vous présente donc Pierrot Rochette, le rêveur équitable.
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L’OPINION D’UNE SIMPLE SPECTATRICE
Bien sûr, l’avoir croisé à Natashquan au moment même où il rencontrait celui qui serait le personnage principal de son conte a ajouté beaucoup de magie au VOYAGE ONIRIQUE dans lequel m’a emporté Simon Gauthier ce mercredi¸15 août 2012 à Tadoussac.Pourtant, cela n’est pas nécessaire car le Vagabond Céleste[1] transporte n’importe quel spectateur sans que celui-ci ne sourcille un instant, car nous apparaissent au travers de la voix du raconteur et de celle du musicien qui l’accompagne, Benoit Rolland, de «sacrés personnages»,au sens de personnes extraordinaires, dont on aime tirer exemple, car elles nous aident à vivre mieux. Lors de cette envolée entre réalité et rêve, entre un village et l’univers, entre ce que l’on est et ce que l’on voudrait être, on sourit, on rit parfois, on pleure même… Mais surtout, on touche du bout des doigts l’essence même de la vie: l’amour universel. Hier soir, mon esprit a grandi de cette bouleversante rencontre avec la vie d’un homme merveilleusement mise en mots par Simon Gauthier, et je souhaite qu’il en soit de même pour vous.
[1] MON AMI PIERROT, LE DERNIER HOMME LIBRE (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat.
www.enracontantpierrot.blogspot.com
Et voilà, le film MON AMI PIERROT, LE DERNIER HOMME LIBRE est prêt à se dévoiler à vous.
Pierrot, un personnage unique et fascinant, rencontré sur la route entre Montréal et Québec, avec comme seuls bagages un bâton de marche, une guitare et un vieux sac à dos. Mais quand on prend le temps de l’écouter, on réalise vite que son bagage de vie est bien plus lourd! Le mythique bar des Deux Pierrots qu’il a cofondé, de nombreux voyages à travers le monde en tant que musicien une thèse sur le rire et un doctorat (….).
À 57 ans, Pierre Rochette, alias Pierrot, choisit de vivre son rêve de jeunesse et de parcourir le Québec comme un vagabond. Il renie alors son style de vie, donne sa maison et des économies, ferme ses comptes de banque et part sans le sous marcher le Québec à la recherche de rêveurs comme lui.
Certains le croient fou. D’autres crient au génie. Ce qui est certain c’est que choisir la liberté ne laisse personne indifférent.
Les co-réalisatrices du documentaire : Véronique Leduc et Geneviève Vézina.
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Allo Pierrot voilà un morceau de calendrier Vagabondesque (Simon) 24 au 27 juillet 2012 Tadoussac CIMM 31 jui au 3 août 2012 Tadoussac CIMM 4 août Ilse-aux-coudre (Cabarétier) 7 au 10 août 2012 Tadoussac CIMM 14 au 17 août 2012 Tadoussac CIMM 1 et 2 sept 2012 Tadoussac CIMM 3 sept Ste-Rose 4 sept Conte en appartement 9 nov 2012 Crapo , St-Jean de Matha 1er déc 2012 St-Eustache
28 avril 2013 Montréal Cabaret du Roy 2 mai 2013 Sherbrooke 19 mai 2013 St-Martin en Vercors[1]
25 mai 2013, Paris (Petit Ney) 29 mai 2013 Opéra de Lyon, France 10 octobre 2103 Trois-Pistoles[2]
[1] Courriel de Simon Gauthier, ier mars 2013,
Allo Pierrot,
Je suis en France. Je rentre demain au Québec. Il fait droid et humide partout, même dans les lieux publics. Il fait gris et un brin de soleil redonnerait du tonus à tout le monde. Je voulais te direr que j,ai raconté (ou plutôt que le vagabond céleste est passé et a été entendu à Quevin, près de Lorient en Bretagne. Il a été entendu dans la prison de Bethune (nord de la France) et pas un prisonnier ne s’est levé durant le spectacle, comme il est de coutume. Les gardiens m’ont dit que c’est la première fois qu’ils voyaient ça. Et le vagabond a passé à Lille avec son et éclairage, 3 rappels. Les gens sont restés longtemps et plusieurs larmes d’espoir ont brillé dans le noir. Plusieurs messages me sont parvenus pour te dire Merci. … Merci!, merci!, merci!.
[2] Courriel de Simon Gauthier, 5 octobre 2013,
Ici je suis toujours à Tadoussac. J’ai été faire une virée à Sherbrooke, St-Bruno, Montréal et de retour à Fijor. J’ai conté le vagabond céleste à Sherbrooke devant environ 40 personnes. Beaucoup d’émotions chez plusieurs. PLUSIEURS PLEURENT DE JOIE ET PLEURENT DE RÉFLEXION ET D’ENTRÉE EN RÉSONNANCE AVEC EUX-MÊMES SUR DES POSSIBLES. Beaucoup d’entrées en tremblements, des tremblements des pas à faire vers le saut, vers le haut de ses peurs et le précipice de l’absolu avec soi et avec les autres. Il faut … CONTINUER LE PAYS ŒUVRE D’ART … et faire découvrir et dire aux autres de prendre leur pinceau pour peindre le grand tableau. (……)
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29 janvier, 2014, Sept-îles (auberge le Tangon) [1] 12 février, 2014 Toronto (Alliance Française) 15 août 2014 Natashquan 27 septembre 2014, St-Jean-Port-Joli 2 octobre 2014 TV5 Web (Extrait : avion de Polo) 25 octobre, 2014, Yoga Salamandre (Estrie) 29 octobre, 2014 Mazingarbe 30 octobre ‘ 2014 Savigne les mines 31 octobre 2014 Aillant/Thollon 2 novembre 2014 Anost 3 novembre 2014 St-Gengou-Le-National 4 novembre , 2014 Dijon 29 novembre 2014 Partenais
11 janvier 2015 Montréal ,10 mars 2015 saint-Richemond 11 mars 2015 Chambry ,11 mars 2015 St-Michel 21 mars 2015 St-Eustache, 24 avril, 2015 Val-David 25 avril 2015 Val-David
,6 au 14 juin 2015 Vercors (4 spectacle du Vagabond) 18 juillet 2015 Rivière-au-tonnerre ,
15 août 2015 Natashquan 24/09/15 Varois et Chaignot ……….21 20h15, Le vagabond céleste 25/09/15 Semur en Auxois …………21 20h15, Le vagabond céleste 26/09/15 Arnay le Duc ……………. 21 20h15, Le vagabond céleste 28/09/15 Marsannay la Côte…………21 20h15, Le vagabond céleste 29/09/15 Venarey les Laumes……….21 20h15, Le vagabond céleste 30/09/15 Sombernon ……………… 21 20h15, Le vagabond céleste 15 octobre 2015 Château Renauld
[1] (LÉGENDE) (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat).
Dans un courriel du 29 janvier 2014, Simon Gauthier écrit : Tu sais, j’ai joué le vagabond à 7 Îles à l’auberge LE TANGON (auberge jeunesse) et après avoir conté l’histoire des bottes à ton grand-père, après avoir décris, après avoir chanté LA FEMME DANS LE CHAR (une de tes chansons), j’ai demandé : Peut-être l’avez-vous déjà rencontré ou vu? … Plusieurs mains se sont levées… Oui , moi je lai vu ce vagabond, il était à Fermont. Il chantait ses chansons … Moi il est venu à la maison …
Mon cher Pierrot, c’est à ce moment que je sens dans la salle un choc émotif, un choc décapent pour l’intellectuel de ces « spectateurs » qui pensent être dans un spectacle fictif…. Tombent et se retrouvent soudain dans une légende… un fait réel avec de la validation qui vient directement du public et ces mêmes spectateurs qui soudain tiltent pour comprendre qu’ils t’ont vu et rencontré. Alors, de savoir que tu es passé à Toronto (alliance française) et que je serai là-bas le 12 février, me bouleverse et je sens cette limpidité de la vie faire de la turbulence. Je te reviens sous peu mon cher Pierrot, Sim.
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22 octobre 2015 Montréal (MDC Frontenac)[1] 21 novembre 2015 Bruxelles 2015-01-11 Les dimanches du conte Montréal Québec[2] 2015-03-10 Salle polyvalente Sains-Richaumont France 2015-03-11 Foyer Gérard-Philippe Chambray France
[1] VAGABOND INTÉRIEUR (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 25 octobre 2015 (1198), nous transcrivions le courriel suivant de Simon Gauthier : Pierrot, comme Michel a du te le faire savoir, je suis heureux de cette soirée du VAGABOND CÉLESTE du 22 octobre. (….) Merci Michel et ta chère Marlene d’être venus. Pierrot, je suis heureux que tu sois dans ton désert de livres et de connaissances pendant que « l’archétype » du vagabond céleste amène les gens dans leur propre pays intérieur et marchent et traversent l’hiver de leur propre vie. Après la soirée, plusieurs témoignages dont cette jeune femme qui me dit que ce spectacle lui a fait du bien et qu’elle a aussi traversé une nébuleuse cancéreuse dans sa vie, il y a de ça peu de temps. Une autre dame a pleuré devant moi et je suis tellement heureux pour elle. … Ou cet homme qui vient me voir et me confie qu’il est chamboulé. Je ne peux que dire merci la vie et que le monde a bien besoin de voir des repères pour les aider à continuer dans leurs chemins de doutes et de questions. Je vous remercie tous trois d’être.
[2] FEU HUMAIN À CHALEUR DE LIBERTÉ (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
COURRIEL DE SIMON LE 18 JANVIER 2015
Cher Pierrot, mon cher vagabond en toutes lettres, Je suis heureux de te lire et d’autant plus positif et content d’entendre les bons échos du « vagabond céleste» que tu as de la part des gens qui t’entourent. Lors de cette soirée du 11 janvier 2015, l’esprit que tu animes y étai
En bref, j’ai eu des nouvelles de Cassandre (la Cassandre de tes tounes, elle est à Québec et elle va bien.) J’ai rencontré l’homme-dauphin, l’un de tes camarades de classe de Brébeuf, Johanne Roussy, notre amie en commun, Isabelle que je ne connais pas, pleine d’énergie, vive et décapante, elle porte des lunettes, Marlene Auld et Michel Woodard et une petite quantité de gens proches et inconnus. Une belle réunion! Un grand frisson humain a passé dans ce moment raconté et chanté de et par tes expériences de rêve et de pays œuvre d’art.
Pierre, je te remercie de me faire confiance sur ce spectacle. Je sais que cela te demande de l’humilité et de la modestie. Je crois qu’il doit être dérangeant parfois pour toi le fait que je te raconte, « le vagabond céleste» , «légende vivante» , toi qui recherche la tranquillité intellectuelle et qui prépare cette marche 2018 vers l’O.N.U. Mon sentiment par rapport à cette dernière pensée me fait dire que je souffle avec tous les autres sur les braises D’UN FEU HUMAIN QUI DONNE UNE CHALEUR DE LIBERTÉ. Que tu me donnes le OK fois après fois et que tu m’attises pour des pistes de recherche nouvelles, me donne l’envie d’aller plus loin encore! Pierre, je mets au service de l’art mes talents, mon travail, mes dons, mes craintes, mes espoirs et mon temps dans le but d’être un canal pour diffusion généreuse et nourrissante afin de transmettre ce que je crois être le meilleur à mes confrères et mes consoeurs voisins et voyageurs dans ce train qu’est la vie. JE SUIS PASSAGER ET HEUREUX DE L’ÊTRE. Ce vagabond céleste et ses quatre questions inspirent et saisissent à la fois l’intelligence et l’émotion de nos contemporains. Elles ont un électrochoc de lucidité. Elles ont une bouffée d’air. Je crois que ces quatre questions (qui sont intuitives mais informes chez les humains selon moi ) , une fois entendues, accompagnent la personne et son pays œuvre d’art dans la construction de son identité humaine et culturelle en créant LES OCCASIONS SIGNIFIANTES DE DÉCOUVERTES ET D’EXPRESSIONS.
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2015-03-12 Salle des fêtes St-Michel France 2015-03-21 Maison du citoyen St-Eustache Québec[1] 2015-06-08 Association Passeurs d’histoires Lans-en-Vercors France 2015-06-12 Association Passeurs d’histoires La Chapelle en Vercors France 2015-06-15 Association Passeurs d’histoires Léoncel France 2015-06-27 Port Menier Île d’Anticosti Québec 2015-07-18 Les 8 jours de la 8e île Rivière-au-Tonnerre Québec 2015-08-03 Resto chez Mathilde Tadoussac Québec 2015-09-11 Auditorium du cégep Sept-Îles Québec[2] 2015-09-24 Festival Coup de contes en Côte d’Or Varois et Chaignot France 2015-09-25 Festival Coup de contes en Côte d’Or Semur en Auxois France 2015-09-26 Festival Coup de contes en Côte d’Or Arnay-le-Duc France 2015-09-28 Festival Coup de contes en Côte d’Or Marsannay la Cote France 2015-09-29 Festival Coup de contes en Côte d’Or Venarey les Laumes France 2015-09-30 Festival Coup de contes en Côte d’Or Sombernon France 2015-10-03 Espace culturel Mazingarbe France 2015-10-09 Salle des fêtes Chalais France
2015-10-10 La Canopée Ruffec France 2015-10-11 Salle des fêtes Vars France 2015-10-15 Centre socioculturel La Tannerie Château-Renault France 2015-11-21 Théâtre de la Roseraie Bruxelles Belgique 2016-01-29 Médiathèque Tarn et Garonne St-Étienne-Tulmont France
[1] LA BEAUTÉ DU MONDE (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans un courriel du 27 mars 2015, Simon gauthier écrivait : à la fin du spectacle à St-Eustache,, longue ovation … des pleurs dans les yeux de plusieurs spectateurs/trices. Les gens applaudissent et reconnaissent en eux LA BEAUTÉ DU MONDE, la liberté possible et tous et toutes ont vécu cette sensation écrasante que nous font vivre nos rêves. Je crois que plusieurs sortent du spectacle pleins d’entrain et oxygénés pour reprendre leur route vagabonde vers leur but. Je les sens plus légers.
[2] VIE PERSONNELLE ŒUVRE D’ART (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 15 septembre 2015 (1186) nous transcrivions le courriel suivant du conteur Simon Gauthier : « Salut Michel, salut Pierrot … Une incroyable soirée que fut ce 11 septembre 2015 à l’auditorium du Cegep de 7-îles … Benoît et moi avons donné une excellente soirée … Les étudiants/tes ont vagabondé. Ils ont ri, applaudi, et ce qui était magnifique pour la plupart, il devait s’agir de leur premier spectacle de « conte». J’ai eu la validation que les quatre questions portent leur puissance et touchent les cordes de la réflexion, tournent les verrous de l’isolement individuel et le VAGABOND CÉLESTE ouvre le chemin des possibles dans l’hiver des craintes et des peurs personnelles. Hier, (Lundi et aujourd’hui mardi le 15 septembre) Je rencontre les étudiants. Ils me posent des questions sur le spectacle LE VAGABOND CÉLESTE. On discute. Et voilà que hier matin, il y a un jeune homme qui est venu me dire que le spectacle lui avait redonné de l’espoir et le goût de reprendre le chemin du bonheur et de chasser morose de sa vie. Il pleure à l’intérieur depuis deux ans la mort de son père. Sa prof. M’a dit que c’était la première fois depuis deux ans qu’elle lui voyait un sourire dans le visage. Cela me galvanise et il me dit que Oui… IL FAUT CONTINUER À RÉENCHANTER LE MONDE. La masse critique est Un ou Une.
Je vous salue chaleureusement …..
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2016-03-20 Le Rond Coin St-Élie-de-Caxton Québec 2016-04-22 Centre national des arts Ottawa Ontario 2016-05-07 Association Théâtre en Rance Dinan France 2016-05-18 Festival Les arts du récit St-Martin-d’Hérès France 2016-06-04 Festival Ma Parole ! Le Bény-Bocage France 2016-06-10 Festival Ma Parole ! Chazé s/Argos France 2016-06-17 Espace Art Nature Neuville Québec 2016-10-23 Festival Les Cousins d’Amérique Loudun France 2016-10-29 Théâtre de la Roseraie Bruxelles Belgique 2016-04-23 Lézarts Loco Val-David Québec
2017-04-17 Bibliothèque Anne-Frank Saint-Nazaire France
2018-07-05 Festival Fous de théâtre / THC Repentigny Québec 2018-07-06 Festival Fous de théâtre / THC Repentigny Québec 2018-07-15 Festival interculturel du conte Chiny Belgique 2018-08-02 Festival de contes et légendes St-Jacques-de-Leeds Québec 2018-10-18 Maison du conte Chevilly-Larue France 2018-11-18 Festival de contes en Haute Provence Manosque France
2019[1]05-31 : St-Raymond de Portneuf 2019-06-02 : théâtre petit Champlain, Québec. 2019-08-24: salle du bord de l’eau, Tadoussac 2019-08-25: Baie Comeau, 2019-08-26: café-théâtre le graffiti, Port-Cartier, 2019-08-27: le garage-au-marteau Havre St-Pierre 2019-08-28: café l’échouerie, Natashquan 2019-08-11: auberge île du repos Peribonka ,2019-08-12: Lotbinière 2019-08-14: Vieux Théâtre St-Fabien 2019-08-15 : la vieille usine Anse-aux-beaux-fils 2019-08-16: Petite Vallée 2019-08-17: centre culturel (le griffon Gaspé) 2019-08-18: quai des arts (Carleton-sur-mer)
[1] GUENILLES DES ÉTIQUETTES FLOTTANTES (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat).
Dans le blogue du 15 février 2019 (3294), nous écrivions : Je n’ai jamais vu le spectacle LE VAGABOND CÉLESTE de Simon Gauthier en 7 ans. Il en a fait près de 200 représentations dans toute la francophonie. … J’aimerais peut-être prendre l’autobus et aller à St-Raymond de Portneuf. …Anonymement parce que l’histoire des bottes de mon grand-père s’y est réellement passée… Mais je ne sais trop à quel point j’en sortirais brisé. J’ai vagabondé nuit après nuit avec les bottes pour aller plus loin dans la vie de mon grand-père POUR ME RÉCHAUFFER À SON RÊVE COMME AU MIEN … dans des moments d’outrage que toute réalité blesse de ses facticités douteuses et je marche encore les universités avec elles sous formes de pantoufles. … C’est ainsi que les guenilles des étiquettes flottantes de la beauté du monde se font intensément élégance …
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QUELQUE PART EN DÉBUT 2020…. DERNIER SPECTACLE DU VAGABOND CÉLESTE[1] À ST-ELIE DE-CAXTON …
AVRIL 2020… LE SPECTACLE «QWALIAS»[2] DE LA CHORALE DE ST-ELIE DE CAXTON AVEC LES CHANSONS DU GRAND CONTEUR INTERNATIONAL SIMON GAUTHIER.
[1] LIBERTÉ BIG-BANG SUR TERRE (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat
Dans le blogue du 3 septembre 2019 (3294) nous transcrivions :
COURRIEL DE SIMON À PIERROT : Allo Pierrot, oui ça commence bien…. Depuis que j’ai décidé d’arrêter la scène, j’ai découvert pas plus tard qu’hier ou plutôt redécouvert la scène du quotidien. … Qu’elle est spacieuse et c’est elle qui apparaît sous nos pieds! Je ferai trois spectacles pro dans l’année… et voici les derniers… 27 oct. (un conte de baleine) , 17 nov. Place des arts ( les 3 poils du diable) … je vous invite les 3 wows d’ailleurs … et un dernier vagabond avec Benoît chez Fred Pellerin. (date à déterminer) … Je ferai qwalia avec choral et c’est tout … Le reste du temps à écouter et suivre main dans la main l’impossible et l’univers. Il n’y aura plus de tournées en France ni au Québec. Le wow que cela me procure… Ce sera enfin à mon tour à mettre le pied dans le vide. A bientôt Pierrot … Tu ne me reverras jamais avec une enregistreuse … Comme tu as fait avec ta guitare et avec tes livres, je viens de la jeter.!!! En ce qui concerne nos futures rencontres. … Sim.
COURRIEL RÉPONSE DE PIERROT À SIMON Lors de ta dernière représentation de ton récit philosophique « Le vagabond céleste» avec Benoit chez Fred Pellerin, il va de soi que les «3 wows» (Marlene, Michel et Pierrot) y seront. Quelle finale gagnante quand même … La fin du scénario du film de notre amitié plus belle encore que jamais je n’aurais osé la rêver. Imagine maintenant quand les quatre questions de toute vie personnelle œuvre d’art que tu as sculpté par ton génie de conteur feront le tour de la terre…. Ce sera l’humanité entière qui y gagnera par L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE… un événement métaphysique de LA LIBERTÉ BIG-BANG SUR TERRE. … Cette fin gagnante du scénario de film de notre amitié, que tu es en train d’écrire Simon, ça prend un conteur d’exception pour en enchanter une dernière fois l’impossible. NOUS AVONS RÊVÉ LE MEILLEUR DE L’HUMANITÉ ENSEMBLE, SIMON. Que tu fasses un dernier vagabond céleste chez Fred et que je puisse enfin me donner le droit d’y assister avec les deux autres wows (Marlene et Michel) dans la célébration de ce qui fut, me semble-t-il avec le recul, une tendre aventure respectueuse de nous deux … me semble contribuer des plus humblement mais aussi des plus solidement à l’institutionnalisation sur terre de la cinquième question de toute vie personnelle œuvre d’art : COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? … Bienvenue sur la scène du quotidien , mon ami, MON IMMENSE PARTENAIRE DE QWALIAS … Pierrot vagabond
[2] CONSCIENCE FRACTALE (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans notre journal du 17 décembre 2019 (…………) , nous écrivions : Le spectacle «QWALIAS» de la chorale de St-Élie de Caxton s’annonce comme un événement métaphysique DE LA CONSCIENCE FRACTALE… entre autres de par la beauté inouie de la poésie des chansons de Simon Gauthier en harmonie avec un village qui rêve le monde par l’épopée d’une CONDITION HUMAINE ONTI-KHA-TIVE (Fred Pellerin) … Je n’ai qu’à me souvenir de l’humilité avec laquelle Normand (administrateur-chanteur de la chorale) nous a chanté son au-revoir notre de notre départ de St-Élie pour saisir que LA MAGIE DE LA BEAUTÉ DU MONDE qu’il porte en lui … toute la chorale de St-Élie de Caxton la portera en elle en AVRIL 2020.
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ERRARE/ITÉRARE[1]
[1] PHILOSOPHIE DE L’ERRANCE, (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du 15 septembre 2013 (www.surmonter la dépression.centerblog.net /26/citations/de/nelson/mandela) Nous écrivions au conteur Simon Gauthier: Cher Simon… wowwwwwwwww … merveilleux d’avoir de tes nouvelles …. Mais en préambule, si tu vas sur Google et que tu tapes PHILOSOPHIE DE L’ERRANCE, tu tomberas sur l’œuvre d’Édouard Glissant et LE MOTIF DE L’ERRANCE comme motif de présence poétique au monde qui a atteint sa maturité dans sa dernière œuvre PHILOSOPHIE DE LA RELATION. …. Mais d’abord, quelques phrase de Dominique Berthet dans son avant-propos d’un petit livre intitulé : FIGURES DE L’ERRANCE, L’HARMATTAN 2007 .
Errer possède un double sens. Un premier venant du latin « errare» signifie aller de côté et d’autre, au hasard, à l’aventure. Référence à la pensée qui ne se fixe pas, qui vagabonde. Laisser errer signifie alors laisser en toute liberté. Mais ce verbe signifie aussi se tromper, avoir une fausse opinion, s’écarter de la vérité. Par le passé, l’errant était celui qui errait contre la foi, c’était le méchant, l’infidèle, le pêcheur. Ici l’errance conduit à l’erreur. Le littré donne d’ailleurs comme définition de erreur : action d’errer ça et là. Action d’errer moralement ou intellectuellement. État d’esprit qui se trompe. On parlera aussi d’errements.
Mais ce verbe ne doit pas être confondu avec un autre, qui se trouve dans l’ancien français et qui signifie ALLER, VOYAGER, CHEMINER, verbe qui était très employé sous cette forme venant du bas-latin ITÉRARE. C’est ce verbe qui est usité pour parler DU CHEVALIER ERRANT, DU JUIF ERRANT, ce personnage imaginaire tant peint par Chagall, que l’on suppose condamné à voyager incessammant jusqu’à la fin des temps. C’est aussi Zarathoustra, voyageur errant. Ici existe donc l’idée de voyager même si c’est au hasard.
L’errance peut s’envisager au moins sous deux aspects. D’ordinaire elle est associée au mouvement, à la marche, à l’idée d’égarement, à l’absence de but. On la décrit comme une obligation à laquelle on succombe sans trop savoir pourquoi, qui nous jette hors de nous-mêmes et qui nous mène nulle part. L’errance toujours vue sous cet angle, s’accompagne d’incertitude, de mystère, d’angoisse et de peur. C’est une épreuve. Elle est perte de soi-même. Cette conception de l’errance négative envisage l’errant comme un être égaré, désoeuvré, à la dérive, sorte de SDF de notre période contemporaine. Mais l’errance est-elle toujours l’expression d’une crise? Faut-il n’envisager que les affres de l’errance? Sans doute pas, car elle possède d enombreuses autres facettes.
En référence au second verbe errer (iterare), être errant, c’est être, à un moment donné, sans attache particulière, allant d’un lieu à l’autre, en apparence sans véritable but. En apparence seulement, car L’ERRANCE EST UNE QUÊTE, une quête d’autre chose ( …..) Ceci dit, d’autres voyages s’apparentent à l’errance, telle qu’elle vient d’être évoquée. (Itérare). VOYAGE INITIATIQUE À LA DÉCOUVERTE DE SOI-MÊME ET DES AUTRES DANS UN RÊVE DE L’AILLEURS (Ça c’est moi, le vagabond céleste Simon) tel qu’en firent l’expérience Rimbaud, Gauguin ou les hippies des années 70 sillonnant l’Inde, long périple à la recherche de ce lieu acceptable dont l’inattendu, l’inconnu et l’errance sont les composantes.
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LE MÉMOIRE DE MAÎTRISE D’ALEXIS LEMIEUX[1] ENFIN NUMÉRISÉ AU SITE SUIVANT:
[1] (ERRARE/ITÉRARE) (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Dans le blogue du ier mars 2015, (www.surmonter la dépression.centerblog.net /26/citations/ de/nelson/mandela) Nous écrivions : COMMENT J’AI RENCONTRÉ ALEXIS : J’étais vagabond avec mon bâton, mon sac à dos et ma guitare, je crois. Et je suis passé à Valleyfield devant le musée régional. Alexis était là sur le trottoir avec une collègue (Jeanne), faisant une promotion intelligente de ce musée auprès de la population passante. Je lui ai dis que je vagabondais depuis 6 ans pour un doctorat. (C’était il y a deux ans). Il m’a dit qu’il travaillait pour sa maîtrise en cinéma sur le thème de l’errance dans le corpus de production des films de son oncle Fernand Bélanger. Je suggérai que nous travaillions ensemble sur une réflexion argumentative de calibre universitaire. Il m’invita à la cinémathèque québécoise où durant près d’un mois, il présenta les œuvres cinématographiques de son oncle, sous le thème de l’errance.
Et c’est là que je me suis rendu compte que tout ce qu’Alexis argumentait au sujet de l’étiquette «errance» ne correspondait absolument pas à ce que j’avais vécu dans mon vagabondage. Nous avions donc une confusion sur l’étiquette et ses attributs (que j’avais déjà notées et au colloque de l’uqam sur l’itinérance, où j’étais le seul errant présent et dans les différents dictionnaires, encyclopédies et œuvres bibliographiques).
Et c’est là qu’Alexis et moi, systématiquement et passionnément, nous nous sommes interrogés sur le pourquoi de cette confusion. De longues heures à commenter nos lectures, jusqu’à ce que par hasard, je découvre Dominique Berthet et les racines de l’errance (errare/itérare). Mais nous nous sommes vite rendus compte que cette présentation statique rajoutait de la confusion.
Tout en analysant les films de son oncle, Alexis et moi nous nous rendions bien compte que, dans chacun de ses films, il y avait une part d’errare et une part d’iterare, MAIS JAMAIS DANS LA MÊME PROPORTION. Et c’est cette minutieuse analyse qui nous a conduit à dynamiser l’errance en trois sortes de dynamiques possibles : L’ERRARE SUPÉRIEUR À L’ITÉRARE (FANTOMATIQUE …….. L’ERRARE ÉGAL À L’ITERARE (AXIOLOGIQUE) …. L’ITERARE SUPERIEUR À L’ERRARE (POÉTIQUE).
Là où nos deux recherches se séparent en des champs de questionnements complémentaires mais différents, c’est que d emon côté, je me suis rendu compte que l’errance pouvait être attribuée à toute personne humaine sur terre, à cause de sa naissance et de sa mort … DONC NOUS SOMMES TOUS ET TOUTES DES ERRANTS ET DES ERRANTES PLANÉTAIRES.
Mais bien plus, trois questions reviennent depuis l’homme des cavernes : QUI SOMMES-NOUS ? D’OÙ VENONS-NOUS ? OÙ ALLONS-NOUS ? Les questions unissent fraternellement, les réponses désunissent a-socialement. De là le passage des errances esclavagistes (fantomatiques/axiologiques) à l’errance de liberté poétique par les quatre questions de toute vie personnelle œuvre d’art : 1) Quel est ton rêve? , 2) Dans combien de jours?, 3) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?, 4) Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
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http://www.archipel.uqam.ca/8538/1/M14188.pdf extrait p.3
L’historique de l’errance, et des errants axiologiques, fantomatiques et poétiques, se représente sous des figures d’errance qui ont traversé les siècles : Comme Ulysse et le mythe grec qu’il a incarné, les personnages légendaires tels que le chevalier errant (11-12eme siècle) et le juif errant (au 16eme siècle). Puis les personnages fictifs d’œuvres littéraires comme Don Quichotte (Cervantes 17eme siècle) Robinson Crusoé (Defoe 18eme siècle), Goldmund (Hesse, 20eme siècle). Puis ont existé des êtres religieux, qui ont potentiellement vécu une errance ascétique, comme l’ermite François d’assise (12eme-13eme siècle) au moyen-âge, suivi de son successeur l’ermite Ignace de Loyola (15eme-16eme siècle) et le vagabond-conteur Jean de la Fontaine (17eme siècle). Puis apparaît la modernité au 19eme siècle avec ses poètes et ses philosophes errants tels que Henry David Thoreau (1817-1862), Friedrich Nietzsche (1844-1900) et son personnage Zarathoustra (ainsi parlait Zarathoustra) et nul autre qu’Arthur Rimbaud (1854-1891). Il y eut aussi ces voyageurs qui ont vécu des moments d’errance sans avoir fait de leur vie une errance prolongée ou perpétuelle: Alexandra David-Neel (1868-1969), Nicolas Bouvier (1929-1998) et Serge Daney (1944-1992).
Plus près de nous au Québec et au Canada, il y eut des générations d’errants après l’arrivée des colons en Nouvelle-France. Quelques figures de l’errance sont à considérées parmi les coureurs des bois: les personnages historiques dont le fameux cartographe David Thompson (1770-1857) et son parcours impressionnant, «les canadiens errants» exilés ou déportés en Australie ou ailleurs sur des îles inconnues, les vagabonds comme le survenant ou le quêteur officiel de tous les villages de la province, les peintres québécois errants: Ozias Leduc, Paul-Emile Borduas et Jean-Paul Riopelle parmi d’autres, le «clochard céleste» tel que Jack Kerouac (1922-1969, le robineux de Montréal et son confrère itinérant, et «le vagabond céleste» comme Pierrot Rochette (1949- ), un allumeur de rêves. Toutes ces figures de l’errance au cours de l’évolution de l’humanité ont participé à la richesse et à la différence de la personne humaine à travers les frontières, les géographies, les histoires, les pays, les cultures, les disciplines, les types de déplacement et les formes d’intelligence multiples de nos congénères errants …..
—– extrait p.48…
L’errance poétique, c’est l’itérare qui « gagne» sur l’errare dans le sens qu’il s’agit de la racine proéminente et qui a le plus grand potentiel de croissance. L’errance poétique est par la profondeur de la quête qui prend souvent la forme d’un voyage initiatique (intériorisé il peut prendre la forme d’une errance immobile) ou vécu dans l’espace par le biais du déplacement inhérent à un but ou à une quête. La racine ITERARE (elle très souvent positive) parvient à faire du sens et à dynamiser la vie d’une personne. Elle est appelée à la réalisation et à la concrétisation d’un projet ou d’un rêve. Elle apporte de l’équilibre dans un monde désordonné ou chaotique ou la racine ERRARE DE L’ERRANCE est de plus en plus courante. Il y a plusieurs individus qui ont réalisé de type d’errance positive: Paul-Emile Borduas, Pierrot Rochette, Mylène Paquette.
Les expressions «errance axiologique», «errance fantômatique» et «errance poétique» ont pris naissance dans le cadre de nos discussions avec Pierrot Rochette , au cours des deux dernières années. Durant ces moments de partage, nous avons abordé le thème de l’errance sous différents angles.
L’APPORT DE PIERRE ROCHETTE SUR LE PLAN DE NOS RÉFLEXIONS THÉORIQUES EST INDÉNIABLE, NOTAMMENT SUR LE DÉVELOPPEMENT DES RACINES «ERRARE» ET «ITÉRARE».
Lors de notre première rencontre, au MUSO situé à Salaberry-de-Valleyfield, où nous travaillions au mois de mai 2013, Pierrot Rochette s’est enthousiasmé pour notre thème de l’errance par sa pratique du vagabondage. Quand à nous, notre curiosité portait sur ses errances.
Par la suite, nous nous sommes rencontrés à Montréal, notamment à l’UQAM et en périphérie. Le site CENTERBLOG.NET retrace une portion considérable de nos correspondances qui font état de nos échanges théoriques. Ces échanges théoriques demeurent accessibles en ligne sur ce site (nous possédons une copie manuscrite de ces correspondances). ——- extrait p.51
Le quatrième chapitre de notre étude porte sur le concept « d’errance poétique ». Et nous ferons surtout référence aux lettres de Paul-Emile Borduas et des écrits de Gilles Lapointe qui suggèrent l’errance de Borduas. Puis nous ferons un aparte sur l’errance de Pierrot Rochette qui est, selon nous, UN PARFAIT ERRANT POÉTIQUE…….
———— extrait p.123…
Les peintres québécois Jean-Paul Riopelle, Paul-Emile Borduas, et Ozias Leduc sont des exemples de créateurs ayant vécu une errance poétique par l’aventure trépidante de leur projet artistique. De la même manière qu’eux, l’errant chansonnier poète Pierrot Rochette a fait de sa vie vacillante une errance-quête (mercredi 22 avril 2015, information du nord Ste-Agathe,17) ponctuée de passages et d’arrêts, une danse de la marche, « pour vivre sa vie de vagabondage là où la vie l’amène».
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1084.. (PIERROT VAGABOND)
Le samedi 10 novembre 2007 à 10:40, par Pierrot
Cher peintre inou, cher Richard, … Incroyable ce que tu as fait pour moi à Tadoussac, à l’auberge de jeunesse. Cette délicatesse, cette discrétion à faire le bien. Ce merveilleux créateur que tu es, qui ne boit pas ne fume pas, qui se couche tot tous les jours pour peindre la nuit. Que de nuits nous avons créé côte à côte, ah wowww…. La même passion à ne pas tricher, la béatitude effrénée de la joie des doigts toi sur un pinceau, moi sur la guitare. …. Sur le bateau, quand nous regardions les baleines, j’ai vu soudainement le Canada comme les autochtones l’ont vu avant l’arrivée de Jacques-Cartier. Tu as immédiatement téléphoné à Sept-Ilespour que je puisse être invité comme artiste de scène au symposium de peinture inou. Puis, ce séjour merveilleux de trois jours chez ton père au coeur de ta communauté. Puis Natashquan, puis pointe Parent chez les inous… puis la possibilité quand j’arriverai a Shefferville d’avoir des billets d’avion gratuits pour me promener à travers le Canada d’une communaute autochtone a une autre, puis ce ier janvier où tu t’en vas dans l’ouest canadien. Tu sais à quel point j’aime créer à tes cotés. Je t’avoue que j’aimerais bien être de ce voyage, si tu m’invites bien sûr….:))) Merci pour cette possibilité d’avoir des cafés gratuits chez tous les Tim Horton du Canada. Wow….Ici au lac à beauce, je peux partir n’importe quand et revenir n’importe quand, Pierrot et Annick prennent soin de moi comme Marcel et Jeane le firent pour Brassens. J’écris donc jour et nuit, 7 jours semaine. Dès que l’inspiration sera tarie, tu me connais, je partirai de nuit, tes bottes m’étant tres précieuses. C’était fantastique d’arriver de Natasquan et de voir que tu avais fait une collecte a Tadoussac pour que je remplace mes souliers de pélerins du lac-a beauce qu’on avait remplacé a Sept-iles par des bottes d’automne que toi et mes donnateurs ont remplacé par de bonnes bottes d’hiver.
En ce moment, je me prépare à aller chez Michel Woodard enregistrer mes 42 dernières chansons. Passer une semaine ou deux chez lui, le tout ne devant sortir qu’apres ma mort, tout comme ma trilogie des 3000 pages d’ailleurs, dont le ier mille est politique, le second poétique et le troisieme existentiel.
As-tu des nouvelles sur le projet Jacques Cartier (pour la tournée européenne), de l’autre peintre inou (président du symposium de cette année) avec la sculpteure femme-caribou de sept-iles, dont je n’ai plus les coordonnées courriels. Je devais chanter à Québec le 23 novembre pour ramasser des fonds. Est-ce que cela fonctionne encore? tu peux te renseigner…Je n’arrive pas à communiquer avec toi, ton adresse courriel n’étant pas la bonne. J’ai un éco-courriel Rochettepierre@yahoo.ca dont le mot de passe est Mariezzz, écris-moi:))) cet éco-courriel permet a tous et chacun de suivre mon voyage de pélerin entre deux océans d’un courriel a l’autre. Mon ier 1000 pages y est en fichiers attachés de 200 pages chaque halifax 1, halifax 2, halifax 3, halifax 4, halifax 5. Permets-moi de t’offrir ma chanson de cette nuit
LEVE-TOI PELERIN ET MARCHE
COUPLET 1
dormir sous le pont d’Gatineau, une nuit froide de neige pas de sleeping bag, du noir au beige
gémir en p’tit bonhomme, les g’noux dans l’manteau le nez sous le gilet, là où c’est chaud
grandir contre le bloc de ciment, se faire si petit que son coeur devient firmament
s’ennoblir au point où on devient soi-même un grand pays entre deux océans
la bonté, l’humilité, l’humanité comme vêtement de vie
REFRAIN
lève-toi pélerin même si t’as froid, même si t’as faim ensemence ton pays d’un rêve pour les jeunes de demain
ta guitare à la main marche marche les chemins ne triche pas ton rêve en douce en faisant du pouce
quand un jeune t’embarque écoute-le jusqu’au matin car son rêve à lui commence là ou finit le tien
COUPLET 2
manger quand on t’as ramassé, pour t’emmener souper par ennui ou charité
s’laver la route c’est accepter, d’être sale en dehors d’être propre en-dedans, en s’guettant
s’coucher avoir honte de sa peur, alors qu’y a tant d’humains qui ont pas l’choix d’avoir peur
s’lever soudain en pleine nuit, s’enfuir sans faire de bruit en écrivant merci
la bonté, l’humilité, l’humanité comme vêtement de vie
couplet 3
trembler recevoir un courriel d’un ami de jeunesse qui veut t’offre de t’immortaliser
composer une chanson chaque nuit, car la veille c’que t’écris semble s’être évaporé
tracer etre ta voix et tes lèvres, tous les cris des humains qui ont choisi d’aimer
rêver qu’apres ta mort peut-être, des milliers de jeunes en mal d’être reprendront ton épopée
la bonté, l’humilité, l’humanité comme vêtement de vie
TI CORPS
COUPLET 1
sur la seule route le long du St-Maurice
y a un homme extraordinaire qui vit entre La Tuque et l’lac à beauce qui a l’air l’hiver d’un tuyau d’poêle si j’ose
j’ai le goût d’te le chanter de te le présenter à toé mon nobody, mon monsieur chose
REFRAIN
s’appelle Ti-corps s’appelle Ti-corps
sur sa pancarte noir et blanc il y a d’écrit «ICI LA MAISON DU PASSANT»
s’appelle Ti-corps s’appelle Ti-corps
la nuit le jour son poele a bois est allume la-bas y a toujours du cafe
s’appelle Ti-corps s’appelle Ti-corps
le beau sourire du tuyau d’poêle pour toé pis moé ou d’autres que toé pis moé si j’ose …. mon nobody, mon monsieur chose
COUPLET 2
sur la seule route le long du St-Maurice
le 22 décembre 2007, 6 heures du soir j’ai faim j’ai chaud j’ai frette j’vois la maison du tuyau d’poêle si j’ose ah oui que j’ose
j’ai ben besoin d’aller m’changer j’entre y a personne, juste moé un nobody un très vieux monsieur chose
COUPLET 3
sur la seule route le long du st-maurice
9 heures du soir change r’pose chu déjà prêt j’écris un mot au tuyau d’poêle pour le r’mercier si j’ose, a oui que j’ose oh sois béni de tous les pauvres de tous les vagabonds comme moé des nobodys oui de tres vieux, oh de tres vieux monsieur chose
Pierrot, vagabond céleste[1]
[1] (MISSION SOCIALE POÉTIQUE) (Étiquette tirée du précis glossairique de ce doctorat)
Le 26 janvier 2013, nous écrivions : Cher monsieur, incroyable la sensibilité d’écriture qui est la vôtre face à l’univers poétique de l’autre. Vous m’ouvrez une porte magnifiquement ciselée pour vous exposer un peu plus ma démarche. Je conçois Internet comme UN MUSÉE DE BLOGS ALÉATOIRES. Je vagabonde le tout comme si j’étais au Louvre et en même temps, je me sens comme un oiseau qui cherche un nid pour y déposer ses œufs. Je dirais que je suis habité par UNE MISSION SOCIALE POÉTIQUE. Allumer des vies privées œuvre d’art pour que surgissent un jour des pays œuvre d’art assoifés d’une planète toute œuvre d’art. La masse critique me semble-t-il, c’est un. Comme un gâteau de fête, il suffit d’une chandelle qui en allume une, qui en allume une, qui en allume une… Chacune de mes chansons est une vraie histoire vécue sur la route. C’est un peu comme un journal de bord témoignant, tableau de mots par tableau de mots de mes efforts de gouttes d’eau dans l’océan des rêves d’une humanité à naître dans les yeux d’un enfant respecté et aimé qu’importe où on vit sur la planète. Soyez béni pour ce que vous venez de faire pour mon œuvre.
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«NAUFRAGE D’UNE VALISE» CHANSON DE PIERROT SUR MICHEL WOODARD, DIT MICHEL LE CONCIERGE, AMI ET PARTENAIRE DE RECHERCHE.
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Le dimanche 30 décembre 2007 à 18:11, par pierrot Rochette
Chers Marcel et Melanie
Comme votre amour a ensoleille ma vie d’ecrivain dans les derniers jours de mon passage au restaurant chez Annick. Je suis en ce moment a Valleyfield chez Michel Woodhard en train d’enregistrer mes 50 chansons en dvd, écrites depuis 9 mois de vagabondage. …
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« NAUFRAGE D’UNE VALISE »
COUPLET 1
un jour mon chum m’a dit …. oh moi je désire que mon coeur devienne grand comme une église et puis ça … m’dérange pas qu’y ait plein d’monde su l’perron avec leu valise
REFRAIN
Ya des phrases comme ça qui soulèvent les pieds d’un gars comme l’eau fraiche d’un ruisseau quand y tombe dedans perdu au fond d’un rang
y a des phrases comme ça qui soulèvent les pieds d’un gars comme l’eau fraiche d’un ruisseau quand y tombe dedans le coeur tout en lambeaux
COUPLET 2
sur le perron d’mon chum …. y avait une valise un accordéoniste ….. aux tempes déjà grises une jeune femme …. avait mis l’feu à son âme en larmes comme le soleil au clocher d’une église en flammes
COUPLET 3
mon chum y a dit reste donc oh sors donc ton accordéon ma guitare est déjà prête pour toi dans le salon tu m’dis qu’une jeune femme a mis l’feu à ton âme en larmes oh chanceux oh chanceux ce soir chantons la femme oh mon très vieux compagnon d’armes
REFRAIN FINAL
Ya des phrases comme ça qui soulèvent les pieds d’un gars comme l’eau fraiche d’un ruisseau quand y tombe dedans perdu au fond d’un rang
y a des phrases comme ça qui soulèvent les pieds d’un gars comme l’eau fraiche d’un ruisseau quand y tombe dedans le coeur tout en lambeaux
comme le coeur de mon chum est grand et bon et beau
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2EME ARCHÉTYPE-HOLOGRAMMIQUE « MICHEL LE CONCIERGE» ET L’INVENTION DU «–T» DE L’ALGORITHME DE JUSTICE SOCIALE «WOW-T=2.7K?»
ST-VALENTIN…MICHEL LE CONCIERGE
J’veux mieux que ça
J’arrête de tricher
J’me rends disponible pour autre chose
Michel le concierge
2682,
March 11, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
MICHEL ST-VALENTIN-NON-TRICHERIE
Michel … On est le 12 février 2011
Pierrot Qu’est-ce que t’as à dire à la planète aujourd’hui?
Michel Aye, ça va aller sur Internet ça. C’est pas des farces. Imagines-tu ça UN CONCIERGE … un concierge… qui aujourd’hui … qui… à cause de l’Internet peut communiquer son message autour du monde… c’est fantastique… Pis là… moé… mais tu connais mon défi… tu connais mon défi.. hen… Moé ça fait huit ans… ça fait huit ans que j’suis concierge… ça faitte huit ans le 18 décembre qui vient de passer….pis eeee… comme tu l’sais… c’tait pas vraiment mon plan de carrière ça… concierge[1]…
Mais là… le défi que je me suis donné à relever… C’EST D’CHANGER MA VIE… changer ma vie parce que… Je l’sais j’peux faire autre chose que ça.. voyons donc… Pour moi c’que.. c’que.. c’que j’imagine… C’EST LA QUESTION DU TALENT GASPILLÉ, vois-tu…
J’me suis r’trouvé obligatoirement dans une position de concierge parce qu’y fallait faire fonctionner la maison… y fallait faire fonctionner la cabane… c’est sûr… faut pas lâcher la cabane… c’est la famille.. c’est le support… c’est.. c’est ces affaires-là…
Mais au fond d’moi-même, j’me suis toujours dit aussi : VOYONS, J’PEUX FAIRE PLUS QUE ÇA… D’ailleurs, j’ai déjà faitte plus que ça. Mais moé mon plan de carrière, de la manière dont ça s’est passé hen… tu l’sais… j’veux dire.. ça parti comme ça… pis ça faitte ça de même… (Michel fait le geste de l’avion qui tombe, Pierrot rit)…. ça piqué du nez… tiens… Mais moé je pensais que j’étais au début de ma carrière quand j’avais 20 ans… c’que je savais pas dans c’temps-là … j’étais déjà au sommet de ma carrière… je l’savais pas (rire Pierrot)… TOUT C’QU’Y ÉTAIT POUR VENIR APRÈS C’ÉTAIT POUR DESCENDRE… vois-tu..
Mais c’qui est arrivé… c’est que dans c’temps-là… écoute ben ça… écoute… Dans c’temps-là… j’me d’mandais… en fin d’semaine-là… j’me d’mandais… J’veux faire un monologue mais.. qu’est-ce que je vais faire comme monologue? Le défi… c’est d’changer ma vie parce que tu m’as dit : T’AS-TU CONSIDÉRÉ ÊTRE UN ARTISTE? Mais là franchement là, quand ça c’t’est arrivé là… me suis dit… c’t’est à peu près le pire
[1] (LA MONNAIE DES TI-BECS) (Étiquette tirée du précis glossairique de Michel le concierge dans ce doctorat).
Dans un article de Ici Radio-Canada du 19 janvier 2020 (web), il était écrit : LES MILLIARDAIRES DU MONDE DÉTIENNENT PLUS D’ARGENT QUE 60% DE L’HUMANITÉ. Les 2153 milliardaires détiennent désormais plus d’argent que 60% de la population mondiale, dénonce lundi l’ONG OXFAM , soulignant une concentration des richesses , au détriment notamment des femmes, en première ligne des inégalités. (Agence France-Presse).
« Le fossé entre riches et pauvres ne peut être résolu sans des politiques délibérées de lutte contre les inégalités. Les gouvernements doivent s’assurer que les entreprises et les riches paient leur juste part d’impôts » affirme Amithab Behar, responsable d’OXFAM en Inde et qui représentera l’ONG cette année au forum de Davos, cité dans un communiqué. (….)
Par ailleurs, la fortune des 1% de splus riches du monde « correspondent à plus du double des richesses cumulées » , des 6,9 milliards les moins riches, soit 92% de la population du globe, « une concentration qui dépassse l’entendement» , détaille le rapport. (….)
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choix que je peux pas faire dans vie d’être un artiste pour changer ma vie… POUR ÊTRE ÉCONOMIQUEMENT PLUS INDÉPENDANT (grand rire Pierrot). Moé mon problème, c’est qui m’manquait d’argent, vois-tu… j’travaille fort… j’travaille fort… j’ai toujours travaillé fort… pis on dirait que plus je travaille fort, moins j’ai d’argent (grand rire Pierrot). …. Moé je faisais ça pour HONORER MA FEMME parce que r’gar… je r’prends mon histoire y a 35 ans passé… Quand j’avais 20 ans, les affaires allaient ben.. moé… j’tais chansonnier dans l’Vieux Montréal… pis j’avais du fun à mort… pis j’rencontrais plein d’monde… pis… j’tais su l’party tout l’temps… Mais c’qui est arrivé c’est que…
J’ÉTAIS AUSSI UN TRICHEUR DANS C’TEMPS-LÀ
Pis à un moment donné, à cause de d’ça…
LA SOMME DES TRICHERIES M’A EMMENÉ À PENSER QUE JE POURRAIS CHANGER DE VIE
Pis dans c’temps-là je me suis dis… Je pourrais changer de vie comment?… comment? Moé j’aimerais ça… mon rêve… mon rêve ce s’rait quoi? Ce serait de rencontrer la femme de ma vie… une femme qui m’aime… puis avec qui… J’SUIS CAPABLE DE PAS TRICHER… ça c’était mon rêve dans le temps…
Pis là, comme c’est la fin de semaine de la Saint-Valentin,j’me disais que c’est que je pourrais faire… pour honorer… la femme qui s’est trouvée su mon chemin… pis qui a accepté de me prendre petit moi… pour la vie… COMME SON HISTOIRE D’AMOUR… fais je me suis dit, ce que je vas faire en fin de semaine… j’va honorer cette belle histoire-là… QUI EST VENUE ME CHERCHER MOÉ QUAND J’AVAIS BESOIN… pis je l’savais pas dans c’temps-là… mais… j’étais prêtte… j’étais prêtte… j’me suis dit…
J’VEUX MIEUX QU’ÇA J’ARRÊTE DE TRICHER… JE ME RENDS DISPONIBLE POUR D’AUTRE CHOSE…
Pis, je l’savais pas d’où ça viendrait mais… tout d’un coup… elle est apparue là… en haut des marches d’un escalier roulant… au magasin… chez Eaton j’me rappelle… une journée pis a m’dit : ahhh… «tu chantais dans l’vieux-Montréal toé»… vois-tu… elle a m’avait connu.. moi je l’avais pas connue… mais je l’avais reconnue parce que je l’avais vue bon… c’est aussi simple de même…
Mais la grande histoire c’est que… la grande histoire c’est que, à c’moment-là… imagine-toé… j’avais…
J’CHU TOMBÉ EN AMOUR INSTANTANÉMENT… J’AVAIS L’IMPRESSION QUE C’ÉTAIT LA RÉPONSE À MA PRIÈRE. CETTE FEMME-LÀ QUE J’AI VU CETTE JOURNÉE-LÀ.
Écoute-ben c’qui c’est passé… On a passé à c’moment-là quelques belles journées à s’rencontrer… pis à jaser… et pis aller dans l’Vieux-Montréal… pis à vivre des belles émotions à c’moment-là…
Mais, imagine-toé… j’ai commencé à m’sentir que c’te femme-là était trop bonne pour moé, que j’étais pas vraiment encore assez prête que je shakais dans mes bottines , QUE J’TAIS PAS SÛR D’ÊTRE ASSEZ DROITTE POUR MÉRITER ÇA…
Pis là j’me suis dit… au bout de ces deux s’maines-là, je me suis dit : «ah, écoute, faut, faut j’fasse du ménage dans mes affaires … j’faut j’fasse du ménage dans mes affaires… j’ai encore des affaires à régler…
J’lui dis : r’garde bien… pour une fois dans ma vie… J’va être honnête… j’ai envie de cette histoire d’amour-là… mais je suis pas sûr que je suis capable de relever le défi aujourd’hui… Pis j’ai dit : r’gar, j’aime autant te l’dire… si amais on est dût pour être ensemble… ce s’ra plus tard…
On s’est séparés là. Pendant 4 ans… j’ai faitte d’autre chose… (grand rire de Pierrot)…
Pis à un moment donné, y est arrivé que… j’étais libre et disponible, frais et dispos, prêt pour la belle histoire… mais là moé, je l’savais pas moé si à serait encore là… Je prends le téléphone, je r’garde dans l’annuaire de téléphone … a j’trouve son nom… Ben était pas à même adresse… avais changé d’adresse… Pis tu sais, les femmes dans l’annuaire au téléphone, y marquent pas le nom au complet… pas le prénom… une initiale… moé j’appelle M. Auld et puis… c’est-tu Maurice, je l’sais pas (rire de Pierrot). Je l’savais pas… j’appelle… mais c’est elle qui répond… mais là… la chance… on s’organise un rendez-vous dans les journées qui viennent… une rencontre… puis depuis c’temps-là… ça fait 28 ans qu’on est ensemble… 16 ans cette année qu’on est mariés… et puis je dois te dire… que c’est ben certain que ça changé ma vie… ça changé ma vie… Pis aujourd’hui, j’aimerais la remercier et lui dire que… ça marché mon affaire
QUE J’AI JAMAIS TRICHÉ… EN 28 ANS… POUR UN GARS COMME MOÉ C’EST UN MIRACLE…
C’est un miracle… l’amour c’est fort.. l’amour c’est fort hen… cette femme-là, c’est un ange du ciel vois-tu… est arrivée elle pure…pure…simple… créatrice et impressionnante… et magique… et parfaite…
Ça m’a été donné à moé un gars qui… vois-tu… r’garde r’garde c’qui s’est passé… dans c’temps-là… A m’a connu elle, j’tais dans mes belles années, pis après ça r’garde, mon affaire s’est mise à descendre… ça s’est mis à descendre…
Chu devenu représentant pour les compagnies hen… à commission… ç veut dire tu fais pas d’argent jamais (grand rire Pierrot)… tu payes pour travailler hen… a m’a patienter a m’a dit… ben oui y travailles fort le gars… a m’a encouragé pis tout ça pis là… j’ai commencé à rêver qu’y fallait encore que je change ma vie…, MOÉ ÇA ÉTÉ L’HISTOIRE DE MA VIE CHANGER MA VIE À TOUTES LES SEMAINES… Pis là finalement… je me suis trouvé une belle job de directeur … des ventes… pour une firme d’animation 3 D super moderne quek chose de beau.. t’sais veut dire la plus belle affaire du monde… J’ai fait $1000 dans mon année (immense rire de Pierrot) ça m’a couté 2,000 pour faire ce $1000 là… j’rentre à maison pis à m’accueille comme si j’étais un héros encore… vois-tu… plutôt qu’un zero là t’sais… Moé j’me dis j’arrive pas… j’travaille… j’travaille… j’travaille… j’ai pas la bonne façon c’est sûr… j’gagne pas, chu perdant tout l’temps… MAIS ELLE A M’SUPPORTE vois-tu pendant toutes ces années-là… Moé je sais que j’ai un talent… celui de chanter celui de de… même là chu pas sûr… mais a vois ben que je fais mon possible… a m’a toujours supporter vois-tu… dans c’que j’veux faire…
Pis aujourd’hui, j’ai encore une fois décidé de changer ma vie pis faire des monologues… écrire des chansons… des affaires qui ont pas d’allure… un artiste, ça gagne pas sa vie… tu peux pas supporter ta famille quant t’es t’un artiste au Québec.. c’est dur… tu y arrives pas… hen… bon…
Alors… pis moé je rêve que notre affaire… avec les rêveurs équitables.com… ça va devenir tellement fameux… que l’argent va rentrer pleine porte icitte… pis on va régler tous nos problèmes financiers, ça va être le fun.. après ça… on va pouvoir relaxer un p’tit peu t’sais… à 80-90 peut-être (rire Pierrot)… on travaille fort… veux-tu…
Pis elle, c’est qui… ça va ben ses affaires, c’est un peu mieux que moé… j’veux dire… j’sais pas pourquoi mais… elle a n’a quelques sous fait que ça lui permet de me toffer t’sais… c’est ça qui arrive Alors aujourd’hui… mon monologue, y est comme toutte faite… mais… j’avais décidé d’appeler ça .. ON EST DANS L’ROUGE… (immense rire Pierrot)… La Saint Valentin… la St-Valentin… la St-Valentin oui… la couleur c’est rouge…
Pis tu vois-tu moé là., comme concierge, pour être rendu… dans le fond d’la cave là… ça m’a pris du temps avaler ça… d’être rendu là… ça m’a pris du temps avaler ça… Mais à un moment j’ai compris que là je marchais à genoux mais que c’était pas pour a rien… c’était pas pour a rien… j’ai appris ben des affaires…
J’AI APPRIS PREMIÈREMENT À SERVIR LES AUTRES… AU LIEU DE PENSER RIEN QU’À MOÉ…
J’ai appris que , quand ça allait ben dans la vie, faut avoir un peu d’humilité parce que tu sais jamais quand tu vas t’mettre à descendre… (rire Pierrot) … la meilleure preuve c’est moé-même… vois-tu?…
Alors je me dis : Y faut honorer… là l’affaire du rouge… y a rien que des mauvaises nouvelles dans l’journal… pourtant ça fait des années que je le dis moé que la finance va crasher… hen pourquoi… j’essaie de ramasser pis d’ramasser pis je vois le maire de ma région qui vient me vider les poches avec les taxes pis qu’y m’en met par-dessus le ponpon… j’chu pu capable de toffer… pis quand même je travaille comme un fou… j’arrive pas…
Fait que, rendu au fond du trou, que c’est qu’tu fais… tu dis : faut que je fasse quek chose… hen… fait que je me suis dis : c’que je va faire… pour le moment… j’va célébrer la St-Valentin… pis j’va avoir du fun en fin de semaine… et pis j’va simplement continuer à RÊVER QUE ÇA VA ARRIVER NOS AFFAIRES… parce que c’est la meilleure affairw qu’on peut faire…
Y nous disait cette semaine.. y a une fille… y a une fille dans le journal de Montréal hier… a l’écrit : LA CATASTROPHE S’EN VIENT… TOUS LES FONDS MONÉTAIRES VONT TOMBER… dans le monde entier (rire Pierrot)… Pis là la preuve, ça commence avec l’Égypte… pis c’est vrai que ça arrive de même…
Ecoute ben… moé j’me suis dit là… En fin de semaine… j’va célébrer…on est dans l’rouge … ok…on est dans l’rouge… ben on est dans l’rouge nous autres aussi… (Michel montre un verre de vin rouge à la caméra)…
On va célébrer la St-Valentin avec Marlene… pour la remercier… POUR AVOIR UNE ÂME SI GRANDE ET DE M’AIMER MALGRÉ TOUT… COMME ELLE AVAIT DIT… POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE… Alors je lève mon verre à la charmante Marlene… et puis… (dépose son verre)
Me fais plaisir de lui offrir (MONTRE UN BOUQUET DE FLEUR À LA CAMERA) … UN PETIT BOUQUET D’AMOUR DONT ON SE SOUVIENDRA TOUJOURS…
JE T’AIME MARLENE