Le sculpteur de pensée abstraite pure en moi traîne nuit et jour un petit carnet… comme on traîne un filet pour chasser les papillons de nuit… les qwalias se poétisent par une flambée de lucioles de la mémoire du cœur… et soudain…on tient le sens même de son errance poétique sur terre…
La semaine passée… Yves Bergeron , directeur de l’observatoire du patrimoine à l’UQAM organisait une activité sur le déménagement de Forillon dans les années 60… Et comme Alexis Lemieux en est le bras droit… j’y ai été invité…
Et soudain… dans le documentaire présenté par la dame… j’ai vu… j’ai vu ma notion de «SOCLE ABJETALE» sur laquelle je travaille … Cela m’a rendu si joyeux…
Un monsieur montrait un artéfact… un canot de course… racontant que ce canot avait été inventé par un monsieur qui y mettait son année à le créer parce qu’il voulait gagner la course de canot de l’année… Et il gagnait cette course… ce inventeur vendait son canot à celui qui était arrivé deuxième… avec l’idée de construire un nouveau canot encore meilleur pour battre celui qui avait acheté son canot de l’année précédent… Wowwwwwwwwwwwww…
c’est exactement cela UN SOCLE ABJECTAL ….. Parc Canada veut rassembler ses artéfacts dans un même lieu au Québec… Mais en faisant cela… il va ramasser un objet et détruire le socle abjectal qui lui repose sur un territoire et sur un débris de la mémoire du cœur d’une grande beauté … et surtout d’une immense didactique de la justice épistémique et même d’une justice de la réparation….
Au 21eme siècle… ce qui définira l’artéfact immatériel … ser relié et à un territoire.. et à un débris de la mémoire du coeur que porte ce territoire par son socle abjectal… de là LA MÉTAPHYSIQUE DES QWALIAS…. permettant le passage planétaire de l’errance fantomatique-axiologique à l’errance poétique de la nano-citoyenneté-planétaire
Pierrot vagabond …. au nom de par et pour … notre équipe de recherche (Auld, Woodard,Rochette)