PARFOIS JE CROISE DIVONNE… JEUNE ARTISTE-PEINTRE…. TOUTE MENUE DANS SA CHAISE ROULANTE… ET SOUDAIN… DEVANT LE CONTE POUR UN FEU DE JOIE QUE CONSTITUE SON COEUR PORTEUR D’UN RÊVE BIG-BANG FRAGILE ET TRANSCENDANT, JE LA SERRE DANS MES BRAS (C’EST LA SEULE QUE JE SERRE DANS MES BERAS À L,UQAM) ET JE DÉPOSE MES MAINS NUES SUR SA CHAISE DONT JE POUSSE LENTEMENT LES ROUES POUR MIEUX ÉCHANGER LES BUCHES D’ESPÉRANCE DANS NOS CHAMPS CONSTELLAIRES RÉCIPROQUES….

Je ne sais trop comment le dire… Je ne vois que son cœur d’artiste… feu d’une grande beauté…. et lentement je pousse et sa chaise roulante et mes 71 ans sur les chemins du multivers que nous portons délicatement… si délicatement dans chacune de nos danses avec la vie….

Cela m’a pris trop de temps pour devenir un cœur qui prend plaisir à se déposer dans le cœur de l’autre… l’infinie énigme de ces deux cœurs portant l’humanité des cœurs oeuvre d’art… c’est peut-être cela…. la vie… un petit pas en équipe pour une humanité oeuvre d’art en devenir par l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire…

Pierrot vagabond