SELON LES CHAMPS MORPHOGÉNITIQUES OU CHAMP DE FORME DE RUPERT SHELDRAKE, ON POURRAIT AVANCER QU’IL SUFFIRAIT D’UNE SEULE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART SUR TERRE POUR QUE NAISSE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE PAR INFITÉ D’INFINITÉS FRACTALES INTRIKHATIVES- ONTI-KHA-TIVES

Champ morphogénétique

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Le champ morphogénétique (ou « champ morphique », « résonance morphique » ou « CHAMP DE FORME ») est une expression qui définit un champ hypothétique qui contiendrait de l’énergie ou de l’information sans être constitué de matière (atome, électrons, etc.).

Ces champs seraient déterminants dans le comportement des êtres vivants notamment en ce qu’ils hériteraient d’habitudes de l’espèce par « résonance morphique »n 1 et que leurs actions influenceraient les dits « champs de forme ».

Il s’agit d’un concept qui n’est pas scientifiquement validé, donc qui se limite à une croyance.

Les promoteurs de cette croyance, à l’instar de Rupert Sheldrake, établissent une analogie entre cette notion et celle de champ de force, telle qu’elle est définie en physique.

Cependant, les champs de forme n’ont aucun support vérifiable ni réfutable, ils échappent donc par définition à toute possibilité d’expérimentation scientifique.

L’idée a été adoptée par diverses pensées pseudo-scientifiques. Les ondes et champs de forme ont été popularisés par la spiritualité New Age.

Le concept de champ morphogénétique était lié au début du XXe siècle à l’embryologie.

Un soutien expérimental a été fourni dès 1907 par les expérimentations de Ross Granville Harrison qui transplantait des fragments d’embryon de tritons à différents endroits1. Harrison put identifier des « champs » de cellules qui produisaient les organes comme les membres, les queues ou les branchies et démontrer que ces « champs » pouvaient être fragmentés ou se voir ajouter des cellules indifférenciées pour donner dans tous les cas une structure normale.

Il fut ainsi considéré que c’étaient des « champs » de cellules, plutôt que des cellules individuelles, qui possédaient une structure qui déterminait le développement d’organes particuliers.

Le concept de champ morphogénétique a d’abord été introduit en 1922 par Alexander Gurwitsch2. Pendant l’embryogenèse, un facteur extérieur à l’embryon semble déterminer son développement : le champ embryogénique.

Le concept de champ fut encore développé par l’ami de Harrison, Hans Spemann, et puis par son disciple à Yale Paul Weiss en 19393 et d’autres4. Dans les années 1930, les travaux des généticiens, notamment Thomas Hunt Morgan, ont démontré l’importance des chromosomes et des gènes dans le développement.

Le concept a été recyclé en 1981 par Rupert Sheldrake dans A New Science of Life: The Hypothesis of Morphic Resonance5.

Il déplace le concept de champ morphogénétiques à un domaine invisible et transcendant (donc non réfutable), concept qui résonne avec des notions comme l’inconscient collectif de Carl Gustav Jung ou la notion d’égrégore de l’ésotérisme occidental6.

Dans la culture
• C’est l’un des thèmes principaux du jeu vidéo 999: Nine Hours, Nine Persons, Nine Doors, dans lequel le concept est utilisé d’une manière assez spécifique.