LE RÊVE BIG BANG… UNE FINALITÉ D’ARCHITECTE DANS LE SENS D’ARISTOTE ( ACTIVITÉ CONFORME À LA VERTU) PLUTÔT QUE DANS LE SENS DE TISSERAN DE PLATON (ACTIVITÉ CONFORME AU BIEN TRANSCENDANT ORCHESTRÉ PAR LE ROI-PHILOSOPHE)

Lambros Couloubaritis
histoire de la philosophie
ancienne et médiévale
p.383,
extrait

Dans la recherche d’une fin convenable pour l’homme, le modèle de l’architecte a semblé à Aristote comme étant le plus adéquat, CAR IL MET EN JEU UN PROJET DE VIE*****

Ce modèle s’oppose à celui du tissage, utilisé par Platon, qui met en œuvre une cause efficiente et donc agit sur les citoyens EN LEUR IMPOSANT LE SAVOIR DU PHILOSOPHE-ROI.

En revanche, en faisant intervenir la finalité, une visée vers un bien propre (le bonheur individuel) et un bien commun (le bonheur des citoyens) , la politique chez Aristote suppose des activités conformes aux vertus – lesquelles constituent LE BIEN DANS L’ORDRE DE LA QUALITÉ.

La différence entre les deux modèles est importante, car celui de Platon risque de conduire à un système despotique fondé sur la science, tandis que celui d’Aristote s’accorde À UN SYSTÈME DÉMOCRATIQUE FONDÉ SUR LA SAGESSE PRATIQUE

Pierrot vagabond

LE CHAMP CONSTELLAIRE CONTIENT DES ÉTIQUETTES FLOTTANTES À LA MANIÈRE DES PEINTURES DE ROTHKO DONT LES ATTRIBUTS ESSENTIELS SONT NON SEULEMENT SÉPARÉES, MAIS ÉVACUÉES DANS LA MARGE (DERRIDA) OU MÊME MIEUX DANS LA LIGNE DE DÉMARQUATION ENTRE SCIENCE ET PSEUDO-SCIENDE , ARTÉFACT INTELLECTUEL DE L’ÉPISTÉMOLOGIE… CRÉANT UNE DANSE SYNCHRONI-VIE-TALE OÙ LE RAPPORT ENTRE LA SÉMIOTIQUE (DU SIGNE À L’OBJET) ET LA SÉMIOLOGIE (LES SIGNES ENTRE EUX) S’INTRIQUENT QUANTO-COSMOLOGIQUEMENT DANS UNE FASCINANTE LÉGÈRETÉ ISSUE ET D’UN RÊVE BIG-BANG ET DE LA NON-TRICHERIE QUI EN EST L’EUPORIE CONSTRUCTIVISTE NOMINALISTE… EN CE SENS… ON RETROUVE LES INQUIÉTUDES D’ARISTODE DANS LE FAIT QUE LOGISTIQUEMENT TOUT ÉTANT VIT LA SOUSTRACTION DE SES CATÉGORIES PAR SON DEVENIR MÊME

Lambros Couloubaritsiss
Histoire de la philosophie
ancienne et médiévale
p.375
extrait…

Autrement dit, si l’on soustrait de la chose TOUTES LES CATÉGORIES (ATTRIBUTS) « il y a quelque chose à quoi chacune s’attribue et dont l’être est autre que celui de chacune d’elles…»rte que ce qui est ultime par soi n’est ni quelque chose de déterminé, ni une qualtité, ni rien d’autre de ce genre; il n’est même pas de l’ordre des négations car celles-ci appratiennent à une chose comme un accident.»

Cela s’oppose à la thèse que l’étance EST UNE CHOSE DISTINCTE ET DÉTERMINÉE.

Conclusion: l’analyse de l’étance comme sujet N’ABOUTIT PAS À FONDER L’ÉTANCE COMME TELLE; néanmoins elle établit l’existence d’une cause matérielle doublement articulée: COMME SUJET PROCHAIN DE L’ÉTANCE et comme sujet ultime OU MATIÈRE INDÉTERMINÉE.

Pierrot vagabond

L’ONTIQUE TELLE QU’EXPLORÉE PAR LA PHILOSOPHIE TRADITIONNELLE ET L’ONTIQUATION DU RÉEL TEL QUE VÉCUE PAR LA NON-TRICHERIE D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART EN QUÊTE DE SON RÊVE BIG BANG AU COEUR D’UN CHAMP CONSTELLAIRE UNIVERSEL PAR SA PRÉSENCE ET SYNCHRONIVIDENCIEL PAR SA FORME DONNE L’ACCÈS AU POINT D’EXCLAMATION (!) DE L’ÉNIGME TRADUITE EN POINT D’INTERROGATION (?) PAR LES AVANCÉES MÉTAPHYSIQUES HÉNOLOGIQUES (pLATON, pLOTIN) , LES PROPÉDEUTIQUES ONTOLOGIQUES (ARISTOTE) ET LES PARAMÈTRES PROTOCOLISANTS DES LOIS ISSUS DE L’ÉPISTÉMOLOGIE…. SEULE L’ONTIKATION DU RÉEL PAR LA NON-TRICHERIE DONNANT ACCÈS À L’ERRANCE POÉTIQUE TELLE QU’ÉNIGMATISER PAR LES OBSERVATIONS QUANTO-COSMOLOGIQUES RELIÉES AU MULTIVERS

Le premier devoir d’une pensée abstraite de haut niveau me semble être un devoir d’humanité.

De là découle le deuxième devoir de la pensée abstraite de haut niveau: un devoir d’ontikation personnaliste au cœur même de la question (!=?)

De là découle le troisième et le plus important devoir d’une pensée abstraite de haut niveau, celui du passage sans faille d’une humanité universaliste à une ontikation appliquée pour viraliser l’open-source même de l’ALGORYTHME SOCIAL , fondement de la nano-citoyenneté-planétaire:

WOW-T=2.7K?

———————-

COMMENTAIRE

Je me rappelle quand j’ai commencé à vagabonder après avoir créer l’archétype hologrammique du vagabond céleste par une œuvre littéraire (Monsieur 2.7k) un 1000 pages disponible gratuitement sur internet et téléchargeable (www.reveursequitables.com/ cahier de presse/ monsieur 2.7k). J’étais parti avec une question:

SI JE PRENDS SOIN DE L’UNIVERS, EST-CE QUE L’UNIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI?

Mais cette question ne pouvait s’architectoniser en montant les étapes propédeutiques de ma pensée abstraite parce qu’il y manquait un élément déclencheur: CELUI DU DEVOIR D’HUMANITÉ.

Un jour, je fus invité chez un couple qui n’avait qu’un enfant handicapé… plus ou moins abandonné… on me demande d’aller chercher du pain… je suis parti avec l’enfant… au retour j’avais oublié le pain… et quand les parents m’en ont fait le reproche… je leur ai dis… c’est quoi le plus important… que j’ai pris soin de votre enfant ou que j’ai apporté du pain?

Puis je me suis mis , après avoir dormi dans un cimetière, à m’arrêter devant des tombes d’enfant… Invisibles, questionneuses, intrigantes… perdues dans le dédale des morts qui tentaient de rester vivants par des pierre tombales plus fastueuses les unes que les autres.

Puis je me suis mis à dormis au cimetière devant une tombe d’enfant… Et peu à peu ma question de doctorat s’est ancrée dans son DEVOIR D’HUMANITÉ

QUELLE INSTITUTION PLANÉTAIRE FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE?

Puis est venu le deuxième devoir de la pensée abstraite… un rêve big bang sans tricherie pose un geste d’ontikation personnaliste d’une grande beauté dans l’élan même de son champ constellaire universel par sa présence au non-tricheur mais synchronivitalement par son unicité.

 

Oui j’ai composé la chanson du camionneur, oui Fred la chante… mais quand un camionneur la reprend sur you tube parce qu’il sort d’une chirurgie et qu’il veut dire merci à sa femme, l’ontikation en est d’une luminosité à couper le souffle.

Ce qui m’amène à poser des gestes sans empreinte en prenant soin des rêves des personnes humaines et non des personnes humaines, surtout des enfants (quelques enfants en Afrique par exemple) dont mon geste pourrait permettre de poursuivre leurs études selon leur rêve, reliant ainsi dans mon doctorat le devoir d’humanité universaliste au devoir d’ontikation appliqué,

FAISANT DE L’ONTIQUE L’OUVERTURE ! DONT AURA BESOIN AUTANT LA MÉTAPHYSIQUE, L’ONTOLOGIE QUE L’ÉPISTÉMOLOGIE DANS SES INTRIQUATIONS RELIÉES À L’ÉNIGME DU Multivers.

Pierrot vagabond

 

HISTORIALEMENT, LA FONDATION DE L’ONTOLOGIE PAR ARISTOTE (SUBSTANCE ET ACCIDENTS) SUCCÈDE À LA FONDATION DE LA MÉTAPHYSIQUE SOUS SA FORME HÉNOLOGIQUE (LA RADICALITÉ DU UN) DE LA MÉTAPHYSIQUE PAR PLATON DE LA MÊME RUPTURE PARADIGMATIQUE AVEC LAQUELLE L’ONTICATION DU RÉEL PAR LE RÊVE BIG-BANG ET SON CHAMP CONSTELLAIRE SUCCÈDE À L’ÉPISTÉMOLOGIE CONTEMPORAINE

Ce sera d’ailleurs mon hypothèse de recherche de la prochaine semaine en revisitant «le Parménide de platon» pour ce qui est de la métaphysique sous sa forme honologique, versus l’ontologie sous sa forme de substance versus les accidents dans la métaphysique d’Aristote…

Mon objectif étant de faire danser deux historiaux, dont la distorsion binaire (ier historial… métaphysique-ontologie dans leur point d’émergence) (2eme historial… épistémologie-onticologie d’un rêve big-bang)….. reflète une dissolution d’une flèche dirigée vers la certitude de la science pré-quantique par le flottement multivers réinversant le rapport entre le ? et le !

à suivre…

Pierrot vagabond

LA CHANSON «LÂCHE-MOÉ PAS» DE MON AMI ET PARTENAIRE DE RECHERCHE MICHEL LE CONCIERGE, UN CHEF D’OEUVRE INFINIMENT PLUS LUMINEUX QUE MA CHANSON DU CAMIONNEUR PARCE QU’IL TÉMOIGNE D’UNE AUTHENTIQUE ONTICATION DU RÉEL À TRAVERS UN CHAMP CONSTELLAIRE ÉMERGEANT D’UN RÊVE BIG BANG, SOIT CELUI D’UN JEUNE COUPLE QUI VIVAIT EN HAUT DE CHEZ MARLENE ET MICHEL ET DONT LE RÊVE BIG BANG FUT ET EST TOUJOURS LEURS TROIS ENFANTS…

LÂCHE-MOÉ PAS

pense à moé… qui pense à toé…
Ta route est longue…. comme la journée…
j’travaille aussi… de mon côté….
du lundi jusqu’au vendredi
Renaud, Ruby, la belle Charlotte aussi…
apprennent la vie…. à la garderie…

J’pense à toi… qui pense à moé…
au milieu de l’avant-midi…
je t’imagine… à l’épicerie…
tu l’sais que j’aime ben ça travailler
pis qu’ça m’ferait rien…. de tout payer
si je pouvais…. je le ferais…

REFRAIN

lâche-moé pas…. lâche-moé pas…
je t’aime… je t’aime… non j’te lâcherai pas…
j’te lâcherai pas… j’te lâcherai pas…
je t’aime je t’aime… non j’te lâcherai pas…

On vient juste de commencer…
on peut-s’plaindre… tout est payé
sauf le crédit… qu’arrête pas d’augmenter…
on a toute la vie en avant…
que j’suis fier… avec toé d’être parent…
avec toé… d’aimer nos trois enfants….
j’ai ben hâte,,, à soir pour souper…
de te revoir… et de vous embrasser…
d’faire à manger… pour toute la trallée

REFRAIN

j’ai tombé… tombé encore tombé
toujours tu m’aides à me relever
sûr que c’est toé…. c’est toé la charité…
Pour ma part… j’essaye d’être le plus fort
pour te dire… confiance sur toutes les bords
pour te dire… combien je t’adore…

penses à moé… qui pense à toé
t’es le cœur de toutes mes journées
avec les p’tits…. le cœur de toute ma vie…

REFRAIN FINAL

Michel le concierge

QUE SE PASSERAIT-T-IL, SI, DANS L’ALLÉGORIE DE L’ATTELAGE AILÉE DE PLATON, LE CHEVAL BLANC ET LE CHEVAL NOIR ÉTAIT DIRIGÉ PAR LE COCHER DU RÊVE BIG BANG PLUTÔT QUE PAR LE CLOCHER DE LA RAISON?…. L’ATTELAGE AU LIEU D’ESPÉRER CONTEMPLER ÉTERNELLEMENT LE MONDE DES IDÉES ÉTERNELLES S’ABREUVERAIENT PEUT-ÊTRE ONTIQUEMENT À L’ÉNIGME DE LA RIVIÈRE DU MULTIVERS, MIROIR MÊME DES QUATRE QUESTION DE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, LE ? DE LA CINQUIÈME QUESTION (COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?) TRADUISEMENT L’ÉTONNEMENT ENCHANTEUR DE LA CONVOCATION DU POINT D’EXCLAMATION, AU COEUR MÊME DE LA MULTI-HUMANITÉ DU MAILLON LE PLUS FAIBLE D’UNE MULTI-HUMANITÉ, SOIT SES MILLIONS D’ENFANTS MORTS DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE

Lambros Couloubartsis
Histoire de la philosophie
ancienne et médiévale
p.303-304
EXTRAIT…

L’ALLÉGORIE DE L’ATTELAGE AILÉE

L’allégorie de l’attelage ailée étale cette perspective , pour élever l’âme jusqu’à la beauté du monde supracéleste. Cette élévation met en œuvre une cinquième forme de délire, qui est L’INSIPRATION ET LA PASSION PHILOSOPHIQUES. Dès lors, l’amour véritable est un chemin vers le Beau, car il est amour de la sagesse (philosophie). (256a, 257b)

Dans le mythe, l’âme est décrite comme portée par un char attelé par deux chevaux, l’un blanc et docile (symbole des passions généreuses dont la vertu est le courage) , l’autre noir et rétif (symbole des passions inférieures dont la vertu est la tempérance).

Le cocher, QUI REPRÉSENTE LA RAISON DONT LA VERTU EST LA SAGESSE, essaie de maîtriser le cheval noir qui se cabre pour élever, grâce au cheval blanc, l’attelage jusqu’à la voute céleste, au-delà de laquelle s’étendent dans le monde supracéleste LES IDÉES.

Curcylant sur cette voute, les chars divins, guidés par Zeus, permettent aux Dieux de contempler éternellement LE MONDE DES IDÉES ÉTERNELLES.

En revanche, les chars des âmes humaines ne peuvent se déployer que dans l’espace inférieur. Pourtant, lorsqu’elles arrivent, à des moments fugitifs, à atteindre le sommet, grâce à l’effort du cocher (de la raison), ELLES CONTEMPLENT LA BEAUTÉ DE L’AU-DELÀ, dont elles pourront se ressouvenir par l’étude (la réminescence), une fois incarnées dans les corps.

 

LES RÉSEAUX SOCIAUX… TROP SOUVENT SERVENT À L’INVASION DES IMBÉCILES QUI CONFONDENT L’OPINION VISANT À LA GLOIRE ET À ÉPATER AVEC LA QUÊTE DU SAVOIR QUI PRÉSUPPOSE EN PROPÉDEUTIQUE UNE MAÎTRISE DE LA MÉTHODE ET DE LA PRATIQUE ORCHESTRÉE D’UN ARGUMENTAIRE ARCHITECTONISÉ

LE DEVOIR
«L’invasion des imbéciles»
Christian RiouxChristian Rioux
1 mars 2019
Chronique

L’Opéra Garnier, à Paris, est une oeuvre architecturale incomparable. Autrefois appelé simplement Opéra de Paris, il demeure un des hauts lieux de la vie culturelle française. Rehaussée d’un plafond dessiné par Marc Chagall, la salle de spectacle est un prototype de ces salles en fer à cheval typiques des opéras italiens

Or, ce qui fascine dans cette architecture, ce n’est pas tant la richesse de l’ornementation que la forme qui permet à chacun de contempler les autres spectateurs. On a en effet l’impression que le plus important n’était pas tant d’observer ce qui se passait sur scène que d’être vu et de voir ce qui se passait dans les loges. Comme si la bonne société, en allant écouter Wagner, souhaitait surtout se donner en spectacle.

Il y a longtemps que les moeurs raffinées du Second Empire ont disparu. Pourtant, les réseaux sociaux ont récemment ressuscité les pires travers de cette société de cour. Longtemps après l’Opéra, ces réseaux sont devenus le lieu où il faut être vu. Comme à l’époque de Napoléon III, c’est là que l’on voit se constituer les coteries, les chapelles et les cliques. Pour ne pas dire les factions, les sectes et les mafias. Le « twitteux » est en effet un surprenant volatile qui se déplace en bandes et pratique l’entre-soi. Dis-moi qui tu retwittes (ou ne retwittes pas) et je te dirai qui tu es. Ainsi voit-on se constituer dans ce bal des « m’as-tu vu » d’étranges sociétés qui prennent parfois des allures incestueuses.

Il n’y a pas si longtemps, on connaissait les opinions d’un leader en lisant ses articles, ses livres ou ses discours. Aujourd’hui, on suit quotidiennement ses moindres désirs et sautes d’humeur. Il faut avoir une opinion sur tout. Peu importe que l’objet du tweet concerne le sort de nos démocraties ou le ramassage des ordures. Il arrive même que, sur ces réseaux, le journalisme se transforme en cour de récréation.

Cette transparence est notamment en train de détruire toute forme d’autorité morale. Car le respect et l’autorité passent aussi par une certaine pénombre et une certaine distance. Il n’est pas certain que Churchill aurait pu convaincre les Britanniques avec son célèbre discours sur le « sang et les larmes » si Internet avait passé son temps à étaler sa vie sexuelle et sa consommation de whisky.

Mais cela serait un moindre mal si tous ces séides et sectateurs ne se transformaient pas aux premiers soubresauts en fantassins d’une véritable guerre civile. Un mot de trop ou qui n’est pas dans l’air du temps et les voilà qui se forment en bataillons prêts à en découdre.

On se trompe sur le sens des mots en croyant que ce délire a quelque chose à voir avec la démocratie. Umberto Eco y voyait plutôt « l’invasion des imbéciles ». Une invasion « qui donne le droit de parler à des légions d’idiots qui auparavant ne parlaient qu’au bar après un verre de vin, sans nuire à la communauté et ont maintenant le même droit de parler qu’un Prix Nobel ».

On se félicite presque que le grand philosophe René Girard soit décédé pour ne pas voir comment Internet illustre à des niveaux inégalés jusque-là ses thèses sur le bouc émissaire et le mimétisme sacrificiel. Avec pour résultat que nous vivons de plus en plus dans une atmosphère de guerre civile larvée qui peut éclater à tout moment. On dira que tout cela est virtuel et se déroule sur Internet. Mais l’exemple des gilets jaunes a montré qu’il ne manque pas de situations où le virtuel déborde sur le réel. Surtout quand la presse s’amuse — probablement par paresse — à prendre les réseaux sociaux pour l’opinion publique.

Il y a plusieurs semaines, l’historien polonais Dariusz Stola, qui dirige le Musée de l’histoire des Juifs polonais, à Varsovie, me confiait son opinion sur le sujet. Spécialiste de l’antisémitisme qui sévissait sous le voile communiste, il a vu la situation des Juifs s’améliorer dans son pays. Selon lui, grâce à un débat sérieux amorcé dès 1989, les Polonais étaient depuis une trentaine d’années en voie de se réconcilier avec leur histoire. Aujourd’hui, un Juif a moins de chances d’être agressé à Varsovie qu’à Paris, disait-il. Le débat se mena sereinement jusqu’au tournant de 2010. C’est alors qu’Internet a pris le dessus sur les médias sérieux et que tout s’est mis à déraper. « Le langage du débat public est devenu brutal à cause des médias sociaux », disait-il. Avec pour résultat que la parole a été monopolisée par les extrêmes. Et qu’elle est moins libre qu’avant.

Selon Stola, il en va de la survie de nos démocraties, qui ne résisteront pas longtemps à un tel régime qui hystérise tout. Un point de vue qui rejoint celui de Luc Ferry. Opposé à une loi sur les fake news qu’il juge liberticide, le philosophe réclamait récemment l’interdiction de l’anonymat sur les réseaux sociaux. Un premier pas qui devrait être suivi, disait-il, de l’application stricte des lois sur la diffamation.

« Certains disent que cela entraînera une autocensure, écrivait-il. Mais c’est bien le but ! L’anonymat permet de parler en public comme en privé, une pratique dont l’universalisation rendrait le monde invivable. Sa levée obligerait enfin chacun à assumer ses opinions. »

À SUIVRE…

DÈS L’ÉMERGENCE BIG-BANG D’UN CHAMP CONSTELLAIRE ISSU D’UN ENGAGEMENT À LA NON-TRICHERIE POUR AVOIR ACCÈS À UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, LE RAPPORT SÉMIOLOGIQUE AUTANT QUE SÉMIOTIQUE DES ÉTIQUETTES FLOTTANTES À LA ROTHKO (PEINTRE AMÉRICAIN) SE DYNAMISENT DANS UN ESPACE DE LIBERTÉ ONTIQUE AHURISSANT, AU SENS OÙ L’INTRICATION DES QUALIS, DU SENS ET DE L’ERRRANCE POÉTIQUE INVENTANT L’INTENSITÉ DU PRÉSENT ÉVACUE HORS DU CHAMP CONSTELLAIRE TOUTE ONTOLOGISATION, MÉTAPHYSICATION OU ÉPISTÉMOLOGISATION AUTANT DE LA SUBJECTIVITÉ PERSONNALISTE QUE DU QUASI RÉALISME AVEC LESQUELS L’ÉNIGME PARADIGMATISE AUTANT LE SUJET QUE L’OBJET, LA CHOSE QUE LES ENTITÉS ABSTRAITES UNIVERSELLES (PLATON)

Mark Rothko

La chapelle Rothko à Houston.

Mark Rothko, né Marcus Rothkowitz 1 à Dvinsk2,(Lettonie), le 25 septembre 1903 et mort le 25 février 1970, est un peintre américain classé parmi les représentants de l’expressionnisme abstrait américain, mais Rothko refusait cette catégorisation jugée « aliénante ».

Né à Dvinsk dans l’Empire russe, aujourd’hui Daugavpils en Lettonie, en 1903, il est le benjamin d’une famille juive de quatre enfants. Il émigre avec sa mère et sa sœur aux États-Unis (à Portland, en Oregon) en 1913 pour y rejoindre son père et ses frères. Son père meurt un an après leur arrivée. Il fait ses études à la Lincoln High School de Portland, puis à l’université Yale.

En 1929, il devient professeur de dessin pour des enfants, se marie en 1932 avec Edith Sachar puis fonde, en 1934, l’Artist Union de New York. Ce n’est par ailleurs qu’en 1940 qu’il adoptera le nom anglicisé de Mark Rothko, deux ans après avoir pris la nationalité américaine. D’après ses amis il était d’un naturel difficile, profondément anxieux et irascible, mais malgré cela il pouvait aussi être plein de dévouement et d’affection. C’est véritablement dans les années 1950 que sa carrière démarre, notamment grâce au collectionneur Duncan Phillips qui lui achète plusieurs tableaux, et, après un long voyage du peintre en Europe, lui consacre une salle entière de sa collection. C’était le rêve de Rothko, qui souhaitait que les visiteurs ne soient pas perturbés par d’autres œuvres. Les années 1960 seront pour lui la période des grandes commandes publiques (université Harvard, Marlborough Gallery de Londres, chapelle à Houston) et du développement de ses idées sur la peinture.

Mais cet élan créateur et de reconnaissance sera stoppé par la maladie, un anévrisme de l’aorte handicapant qui l’empêchera de peindre des grands formats. Mark Rothko se suicidera en 1970 à New York.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Rothko était un intellectuel très doué, un homme cultivé qui aimait la musique et la littérature et était intéressé par la philosophie, en particulier par les écrits de Nietzsche et la mythologie grecque. Influencé par l’œuvre d’Henri Matisse – à qui il a d’ailleurs consacré un hommage dans une de ses toiles – Rothko occupe une place singulière au sein de l’École de New York. Après avoir expérimenté l’expressionnisme abstrait (mouvement artistique dans lequel il côtoiera notamment Jackson Pollock et Adolph Gottlieb) et le surréalisme, il développe à la fin des années 1940 une nouvelle façon de peindre. En effet, hostile à l’expressionnisme de l’Action Painting, Mark Rothko (ainsi que Barnett Newman et Clyfford Still) invente une nouvelle façon, méditative, de peindre, que le critique Clement Greenberg définira comme le Colorfield Painting, littéralement « peinture en champs de couleur ».

Dans ses toiles, il s’exprime exclusivement par le moyen de la couleur qu’il pose sur la toile en aplats à bords indécis, en surfaces mouvantes, parfois monochromes et parfois composées de bandes diversement colorées. Il atteint ainsi une dimension spirituelle particulièrement sensible.

Rothko se sépare de son épouse Edith Sachar durant l’été 1937 à la suite du succès de celle-ci dans ses affaires de bijouterie. Apparemment, il ne prenait pas plaisir à travailler avec son épouse et se serait senti menacé et jaloux de son succès financier. Edith et lui se réconcilient en automne, mais leurs rapports restent tendus.

Le 21 février 1938, Rothko obtient la nationalité américaine, incité par ses craintes que l’influence nazie croissante en Europe puisse provoquer la déportation soudaine des juifs américains. L’apparition de sympathies nazies aux États-Unis augmente ses craintes ; en janvier 1940, Marcus Rothkovich change son nom en Mark Rothko, l’abréviation commune « Roth » étant identifiée comme juive. Après le Pacte germano-soviétique entre Hitler et Staline en 1939, Rothko, Avery, Gottlieb et d’autres, quittent le Congrès des artistes américains en signe de protestation à l’encontre du rapprochement du congrès avec le communisme radical. En juin, il forme avec d’autres artistes la Fédération des peintres et sculpteurs modernes. Leur objectif est de maintenir l’art exempt de propagande politique.

Craignant que la peinture moderne américaine ait atteint une impasse, Rothko est attentif à l’exploration de sujets différents des scènes naturelles et urbaines ; des sujets qui compléteraient son souci croissant de la forme, la spatialité et la couleur. La crise mondiale de la guerre prête à cette recherche une immédiateté — une urgence — de même que son insistance à trouver de nouveaux thèmes ayant un impact social, capables de transcender les limites des valeurs et symboles politiques. Dans son important essai, The Romantics Were Prompted publié en 1949, Rothko observe que « l’artiste archaïque (…) trouve vis-à-vis des dieux et demi-dieux la nécessité de créer un groupe d’intermédiaires, monstres, hybrides3. » d’une manière similaire à l’homme moderne trouvant des intermédiaires dans le parti fasciste ou communiste.

Cependant, l’existence de l’homme moderne manque de l’urgence de ses homologues primitifs. En raison des découvertes, de l’impérialisme et des avancées scientifiques de l’Europe, les liens traditionnels se sont érodés et la mythologie a été remise en question ; par conséquent les anciennes mythologies (basées sur le social) auraient été remplacées par l’individu. Pour Rothko, « sans monstres ni dieux, l’art ne peut figurer un drame » et « quand ils furent abandonnés comme superstitions intenables, l’art tomba dans la mélancolie4 ». Par conséquent, les « grandes réalisations » de civilisations qui acceptèrent l’improbabilité du mythe « sont celles de la figure humaine solitaire dans un moment d’immobilité complète » capable « d’indiquer son souci du principe moral et un insatiable appétit pour une expérience omniprésente de ce principe. », dans l’idée que chacun, libéré des dieux et des monstres, pourrait être capable de « respirer et d’étirer son bras vers l’autre ». Cette « figure humaine seule dans un moment d’immobilité complète5 » a servi de prototype aux dernières peintures de Rothko : le style singulier de ses champs irradiant de couleur, solitaires mais tout autant liés aux images transcendantes de la mythologie.

L’utilisation par Rothko de la mythologie comme commentaire de l’histoire actuelle n’était nullement une innovation. Rothko, Gottlieb et Newman lisaient et discutaient des travaux de Freud et Jung, en particulier leurs théories respectives à propos des rêves et des archétypes de l’inconscient collectif, et envisageaient les symboles mythologiques comme des images auto-référentes — opérant dans un espace de conscience humaine qui transcende les histoires et cultures spécifiques. Par conséquent, des images de la Grèce déchirée par les guerres antiques auraient un impact similaire (sinon supérieur) à une coupure de journal présentant Londres déchiré par la guerre, en première page du Sunday Times.

Indépendamment de la connaissance de l’homme moderne des symboles mythologiques, ces images parleraient directement à l’inconscient jungien et réveilleraient des énergies cachées chez l’homme, les remontant à la surface. Rothko expliqua plus tard que son approche artistique fut « réformée » par son étude des « thèmes dramatiques du mythe. » Il cessa apparemment de peindre durant toute l’année 1940, et étudia L’Interprétation des rêves du psychanalyste Sigmund Freud et Le Rameau d’or de l’anthropologue James George Frazer. Rothko expliquera par la suite avoir voulu transgresser les canons artistiques pour intégrer un espace d’expression plus vaste et grand, celui de la création en général.

Pourtant le livre le plus crucial pour Rothko dans cette période serait La Naissance de la tragédie de Friedrich Nietzsche.

La nouvelle vision de Rothko essaierait donc de s’adresser aux exigences de la spiritualité de l’homme moderne et aux exigences créatives mythologiques, à l’identique de Nietzsche clamant que la tragédie grecque est une recherche humaine pour racheter les terreurs d’une vie mortelle. Les objectifs artistiques modernes ont cessé d’être le but de Rothko. À partir de ce moment-là, son art soutiendrait en tant que but le « fardeau » de soulager le vide spirituel fondamental de l’homme moderne; un vide créé en partie par l’absence d’une mythologie adressée correctement à « la croissance d’un esprit enfantin et (…) à la vie et les luttes d’un homme6 » et pour fournir la reconnaissance esthétique nécessaire à la libération des énergies inconscientes, précédemment libérées par les images, symboles et rituels mythologiques.

Rothko se considérait lui-même comme un « faiseur de mythe » et proclamait que le seul sujet valable était celui qui est tragique. « L’expérience tragique ragaillardie », a-t-il écrit, « est pour moi la seule source d’art7 ».

Chez cet artiste, la couleur est débarrassée de l’objet et devient l’unique objet de vision. Dans son œuvre intitulée Number 12 (1949, huile sur toile, 171,61 × 108,11 cm) et dans d’autres similaires, il joue avec les bandes et cela lui permet de développer davantage la dimension de l’expression par rapport à celle de la couleur. Selon Hugues de Chanay, sémiologue (professeur – Université Lumière Lyon 2), Mark Rothko déplace sciemment le centre d’intérêt : acte de voir et non plus acte de comprendre.

Sublime abstrait, selon Rosenblum en 1961, cet artiste réussit à nier dans son travail l’individuation personnelle grâce à cet effacement du soi et par conséquent rend son œuvre plus « sublime »

sur Google Michel le concierge

MES PARTENAIRES DE RECHERCHE MARLENE LA JARDINIÈRE ET MICHEL LE CONCIERGE NON SEULEMENT UN COUPLE OEUVRE D’ART PAR LEUR AMOUR À LA GRANDEUR DE LA CHANSON DU CAMIONNEUR (MOI JE VIS JUSTE POUR TOI, J’AI HÂTE À FIN DE SEMAINE, J’T’AIME) … MAIS DES DESIGNERS D’ARTÉFACTS DOCTORAUX D’UNE TRÈS BELLE RIGUEUR AUTANT ESTHÉTIQUE QUE CONCEPTUELLE

Quel beau conseil d’administration de la créativité ce matin encore… incroyable comme la règle des 3 wows nous rend le travail en équipe «archétypes hologrammiques» non seulement confortable, mais innovateur.

Michel trouve dans un de mes blogues une de mes assertions qu’il considère comme paradigmatique… il prend l’initiative d’en faire un logo-code qui ressemble à une pière tombale venant de l’espace… Marlene apporte des corrections stylistiques… puis suggère un emplacement pour respecter et la poi¨étique et la didactique topographique de notre bunker de l’amitié.

Et moi, je ne cesse de faire des wow à chaque fois que mes partenaires de recherche me surprennent par l’intelligence et la pertinence architectonique de leurs inventions pour faire voyager les quatre questions du pays œuvre d’art.

Ce n’est pas pour rien que mes 15 heures de travail par jour peuvent se vivre d’une intensité sans faille… PARCE QUE JE SUIS APPUYÉ PAR DES PARTENAIRES SANS FAILLES…

Encore une belle journée d’amitié œuvre d’art qui commence sur l’apothéose d’un conseil d’administration de la créativité réussi

Pierrot vagabond

—————–
Objet : très beau texte au sujet du masque

Les sophistes se considèrent comme des sages, le terme sophiste signifiant bien à l’origine, «sage», avant qu’il soit disqualifié pâr Socrate et Platon, et que la sophistique soit destituée en sagesse apparente.

Selon Platon, Protagoras reconnaît que l’art de la sophistique est ancien, mais ajoute que ceux qui le pratiquaient « avaient l’habitude pour éviter l’odieux qui s’y attache, DE LE DÉGUISER, ET LE DISSIMULER SOUS DES MASQUES DIVERS», tantôt en poésie (Homère, Hésiode, Simonide) tantôt en prophéties (Orphée et Musée) tantôt en gymnastique (Iccos et Hérodicos)
et tantôt enfin en musique (Agathocle et Pithoclide).

Or, dit Protagoras, en dissimulant la nature de leur art, tous ces sophistes n’ont pas atteint leur but éducatif, et c’est pourquoi il a décidé, lui, de déclarer ouvertement qu’il est un sophiste et un éducateur

P.208

Lambros Couloubartis

histoire de la philosophie
ancienne et médiévale

à suivre…