9: 4 CHERCHEURS UNIVERSITAIRES À QUI REMETTRE LE DOCTORAT DE NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) CLÉS EN MAIN EN DISANT D’ALLER LE LIRE DANS SA VERSION MULTI-MÉDIA SUR INTERNET.

9- QUATRE CHERCHEURS À QUI LE REMETTRE CLÉ EN MAIN
IDENTIFIER QUELQUES CHERCHEURS UNIVERSITAIRES ÉMÉRITES À RENCONTRER ABSOLUMENT APRÈS LA RÉDACTION DE LA IERE VERSION ÉCRITE DE CE DOCTORAT DE NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD-WOODARD-ROCHETTE) À PARTIR DU MOMENT OÙ NOUS AVONS RÉALISÉ QUE CES DITS-CHERCHEURS-ÉMÉRITES SONT PASSIONNÉS DES MÊMES ENJEUX QUE NOUS ET QUE SURTOUT QUE LEURS TRAVAUX LE DÉMONTRENT INCONTOURNABLEMENT:

A) CARMEN LAVALLÉE

Université de Sherbrooke
«la protection internationale des droits de l’enfant
entre idéalisme et pragmatisme» bruylant 2015
Carmen Lavallée est avocate et professeure titulaire à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke. Ses travaux de recherche portent principalement sur la protection de l’enfant privé de soutien de famille, en droit interne et en droit international.
« Le respect des droits de la personne constitue l’un des principes fondamentaux des sociétés démocratiques. L’émergence des droits de l’enfant découle des droits antérieurs menés contre les autres formes d’inégalité. Les instruments internationaux relatifs aux droits de la personne sont applicables aux enfants, mais ils se sont avérés
INADÉQUATS POUR ASSURER LEUR PROTECTION SPÉCIFIQUE. En effet, les enfants peuvent être doublement discriminés; à la fois en tant qu’enfant et en tant que membre d’un autre groupe vulnérable. De plus, les enfants sont des personnes en développement , et cette situation justifie QUE L’ON LEUR OCTROIE UNE PROTECTION SPÉCIFIQUE. Cette vulnérabilité constitue le FONDEMENT TRADITIONNEL DE L’INCAPACITÉ JURIDIQUE DES MINEURS. Or cette reconnaissance de l’enfant en tant que sujet de droits est maintenant de plus en plus souvent critiquée. La théorie des droits de l’enfant met en avant de nouveaux paramètres, tels que la capacité progressive, l’autonomie, l’intérêt et le droit de participation de l’enfant. CES PARADIGMES SONT DÉSORMAIS RELAYÉS PAR LE DROIT INTERNATIONAL, et plus particulièrement par la convention internationale relative aux droits de l’enfant, adoptée par l’assemblée générale des Nations Unies en 1989.. Or la mise en œuvre des droits de l’enfant s’avère complexe à cause de cette dualité de l’enfant, À LA FOIS SUJET DE DROIT ET OBJET DE PROTECTION.

B) KARIM BENYEKHLEF

Université de Montréal
«une possible histoire de la norme
les normativités émergentes
de la mondialisation»
les éditions Thémis, 2008
Karim Benyekhlef est professeur titulaire à la Faculté de droit de l’Université de Montréal, où il est directeur du Laboratoire de cyberjustice.
«L’architecture normative des sociétés occidentales contemporaines se transforme sous l’action conjuguée de la globalisation des échanges commerciaux et financiers, de l’inflexion économiste assignée aux modes de gouvernance de l’administration publique, de la mondialisation des risques et de l’intensification des interdépendances étatiques. La mondialisation bouscule le monopole de l’état sur le droit en illustrant notamment les difficultés de celui-ci à réguler des phénomènes globaux, comme les menaces à sa sécurité ou les risques environnementaux.
«Une possible histoire de la norme» se propose de dresser un inventaire DES INCIDENCES DE LA MONDIALISATION SUR LE DROIT. Une perspective historique soutient cet inventaire et permet de mieux apprécier l’évolution de la capacité de dire le droit de l’état, premier attribut de sa souveraineté. Quelles sont les limites du droit moderne au regard de la mondialisation? Comment concilier la souveraineté ‘état avec les multiples interdépendances qui l’enserrent au plan normatif? QUELLES SONT LES FORMES POSSIBLES D’UNE GOUVERNANCE GLOBALE? Comment assurer une gouvernance démocratique des affaires globales? QUELLES EST LA PLACE DE L’ÉTAT-NATION DANS L’ÉLABORATION D’UN DROIT GLOBAL, VOIR POST-NATIONAL? Comment situer les rapports entre le droit étatique et les normativités émergentes de la mondialisation? CES QUESTIONS ET BIEN D’AUTRES SONT AU COEUR DE CET OUVRAGE» (page couverture arrière de son livre, une possible histoire de la norme)

C) BENGIO YOSHUA

Université de Montréal
titulaire de la chaire de recherche du Canada
en algorithmes d’apprentissage statistique
Champs d’expertise
Science des données
Apprentissage automatique
Apprentissage de représentations
Apprentissage profond
Réseaux de neurones
Modèles probabilistes
Vision par ordinateur
Traitement de la langue naturelle
Données temporelles
Projets en cours
Mon but à long terme est de comprendre l’intelligence; comprendre ses principes sous-jacents nous donnerait accès à l’intelligence artificielle (IA), et je crois que les algorithmes d’apprentissage sont essentiels dans cette quête. Les algorithmes d’apprentissage pourraient donner aux ordinateurs la capacité de capter des connaissances opérationnelles (pas nécessairement sous forme symbolique/verbale) à partir d’exemples. Une machine ayant appris de telles connaissances pourrait ainsi faire des prédictions ou des classifications correctes sur de nouveaux cas, généraliser à de nouvelles situations. La recherche dans ce domaine a été couronnée de nombreux succès au cours des trois dernières décades, en particulier grâce à l’apprentissage profond, dont nous avons été des pionniers. L’apprentissage automatique est maintenant appliqué dans de nombreux domaines de la science et de la technologie, par exemple les engins de recherche, le traitement du langage naturel, la traduction automatique, la reconnaissance de la parole, la vision par ordinateur, et la fouille de données. Mes recherches à long terme portent sur l’apprentissage de représentations, afin de permettre à l’ordinateur de comprendre le monde qui nous entoure.

D) PIERRE BOIVIN

coprésident du comité d’orientation pour la création de la grappe québécoise en intelligence artificielle
DU NOUVEAU CENTRE D’INTELLIGENCE À MONTREAL
C’est dans une ancienne usine de textile du Mile-Ex, à Montréal, que sera mis sur pied le nouveau centre d’excellence en intelligence artificielle. Des chercheurs universitaires et des entreprises qui oeuvrent dans le domaine vont y emménager d’ici la fin de l’année.
Un texte d’Olivier Bachand
Radio-Canada a obtenu la liste des premiers locataires qui occuperont le complexe baptisé « O Mile Ex », situé au coin des rues Saint-Urbain et Saint-Zotique.
L’Institut des algorithmes d’apprentissage de Montréal (MILA), l’Institut de valorisation des données (IVADO), le fournisseur de solutions en intelligence artificielle Element AI, cofondé par le réputé chercheur Yoshua Bengio, la division d’intelligence artificielle d’une grande banque canadienne, et le centre de recherche de la société française Thales se retrouveront sous le même toit d’ici la fin de 2018.
L’entreprise de création de jeux vidéo Behaviour, la division multimédia du Cirque du Soleil, 4U2C, et Rogue Research, un laboratoire spécialisé dans la recherche en neurosciences, occupent déjà des locaux dans l’édifice.
La création d’un centre d’excellence avait été annoncée le mois dernier par le coprésident du comité d’orientation pour la création de la grappe québécoise en intelligence artificielle, Pierre Boivin, dans le cadre d’un forum organisé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
En entrevue à RDI Économie le 16 janvier dernier, il avait déclaré que ce centre d’excellence permettrait de créer « un écosystème où tous les intervenants de la chaîne de création de valeur seront réunis pour travailler en collaboration ». « Le gros avantage, c’est la proximité, l’échange d’idées constant », avait-il ajouté.
Ce centre sera l’un des éléments de la grappe en intelligence artificielle et permettrait à Montréal de consolider sa position en tant que l’un des chefs de file mondiaux dans ce secteur.
Une murale qui décore l’entrée de l’immeuble. Le bâtiment a été très largement rénové et redécoré pendant les travaux. Photo : Radio-Canada/Martin Thibault
Un immeuble conçu pour séduire
Le centre d’excellence en intelligence artificielle intégrera un complexe de deux bâtiments, qui abritait autrefois l’usine textile de Main Knitting, qui a fermé ses portes en 2008. Les espaces de 400 000 pieds carrés étaient vacants jusqu’à ce que le promoteur immobilier TGTA et des partenaires s’en portent acquéreurs en 2014.
Le projet immobilier, d’une valeur totale de 60 millions de dollars, a donné lieu à d’importantes rénovations afin de recruter des locataires de prestige. « C’est très stimulant de voir qu’on a pu concevoir un projet qui va attirer les entreprises de demain », dit Martin Galarneau, associé pour TGTA.
Le O Mile Ex comporte une toiture blanche, qui aide à réduire les effets des îlots de chaleur, un système de chauffage à haute efficacité énergétique et un stationnement intérieur pour vélos. Des bornes de recharge pour véhicules électriques devraient également s’ajouter.
Un grand escalier avec un espace de jeux à proximité de bureaux. Le bâtiment 6666 Saint-Urbain fait peau neuve pour accueillir de nouveaux locataires. Photo : Radio-Canada/Martin Thibault
Comme c’est le cas dans plusieurs nouveaux immeubles, on a songé à créer un environnement agréable pour les travailleurs. Ils profiteront d’une garderie, d’une salle d’exercice pour le yoga et le Pilates, d’une aire de jeux avec des tables de ping-pong et de baby-foot et d’un service de restauration géré par le chef Martin Juneau, propriétaire du restaurant Pastaga.
Selon Martin Galarneau, l’emplacement du O Mile Ex a aussi de quoi séduire. Le complexe, situé tout près de la Petite-Italie et du marché Jean-Talon, est encerclé de boutiques, de bars et de restaurants. « Les entreprises de la nouvelle économie, les gens qui y travaillent cherchent à travailler dans ce secteur là. »
Des commerces longent le boulevard Saint-Laurent, dans la Petite-Italie, à Montréal.Le complexe « O Mile Ex », situé au coin des rues Saint-Urbain et Saint-Zotique, se trouve à proximité du boulevard Saint-Laurent et du marché Jean-Talon. Photo : Radio-Canada/Martin Thibault
————————-