UNE JEUNE FEMME QUI DÉPOSAIT SA MAÎTRISE MARCHANT SEULE DANS LE CORRIDOR DE L’UQAM DIMANCHE ET QUE JE NE CONNAISSAIS PAS M’A DIT: «MONSIEUR, JE NE VOUS VERRAI PLUS, JE DÉPOSE MA MAÎTRISE AUJOURD’HUI.

Rachel, une jeune mère de famille d’un enfant de 10 ans, que je ne connaissais pas marche seule dans le couloir de l’UQAM avec ses mains remplies de feuilles fraîchement imprimées… Son visage est lumineux comme dans mes recherches sur les larmes de joie.

Je marche, perdu dans mes pantoufles Einstein, mes guenilles royales et dans mes concepts… elle s’arrête… et me dit: MONSIEUR, JE NE VOUS VERRAI PLUS, je dépose ma maîtrise aujourd’hui…

Et moi de lui dire… me permettez vous d’accompagner votre rêve jusqu’au dépôt… Je la félicite pour se vie personnelle œuvre d’art… elle pleure sobrement… elle a fait sa maîtrise en art et son objet de recherche est le musée contemporain de Montréal lors de la deuxième guerre mondiale.

Et je la laisse avec les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art

1: quel est ton rêve?
2: Dans combien de jours?
3: qu’as-tu fais de ton rêve aujourd’hui?
4: Comment ton rêve a pris soin de la beauté du monde.

En lui serrant la main je lui dis:

Merci par votre maîtrise et votre non-tricherie de votre vie personnelle œuvre d’art d’avoir pris soin de la beauté du monde…

Je la quitte… je marche seul, je pleure…. la cinquième question de la nano-citoyenneté-planétaire dansant son prix nobel de la paix dans ma tête par notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)

5: COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

Pierrot vagabond