L’USAGE DE LA PRÉPOSITION «ÉPI» DANS LA SÉMANTIQUE ÉPICURIENNE….. À RÉFLÉCHIR… QUE VAUT-ELLE SI J’EN INSÈRE L’ÉTIQUETTE SÉMIOLOGIQUEMENT DANS LE CHAMP CONSTELLAIRE D’UN RÊVEUR BIG BANG QUI NE TRICHE PAS.. L’ONTICATION DU MULTIVERS PASSE-T-ELLE PAR L’ATTACHEMENT PORTÉ AUX CHOSES….. DANS LA MESURE OÙ LES CHOSES ÉMETTENT DES SIMULACRES MATÉRIELS (EIDÔLA) GRÂCE AUXQUELLES S’ACCOMPLIT LA PERCEPTION….

LAMBROS cOULOUBRARITIS
histoire de la philosophie ancienne et médiévale
epicure
p.427
extrait…

L’usage de la préposition épi dans la sémantique épicurienne est éloquent, et révèle l’attachement qu’Épicure portait aux choses appréhendées par les sens, notamment par le toucher, car la vision ou les autres sensations impliquent une sorte de toucher, dans la mesure où les choses émettent…

des «simulacres matériels» (eidola)

grâce auxquelles s’accomplit la perception. Ces simulacres sont comme des pellicules qui proviennent de la surface des corps, dont les atomes qui les composent conservent la position relative et L’ORDRE QU’ILS AVAIENT DANS LES CHOSES.

Il apparaît ainsi, qu’après Démocrite, Épicure bouleverse LA VISION ARCHAÏQUE DU RÉEL, dans la mesure où ce qui apparaît est bien de l’ordre des simulacres (eidola)

MAIS NON PLUS AU SENS DES SPECTRES, DES MORTS COMME DANS LA PENSÉE ARCHAÏQUE, ni en tant qu’imitations articifielles (comme chez Platon)

MAIS COMME DES MANIFESTATIONS MÊME DES CHOSES.

Ainsi s’achève d’une façon surprenante l’effort des matérialistes grecs POUR PARLER À LEUR TOUR DE L’INVISIBLE, non plus cependant d’un invisible où seraient ENTASSÉS LES MORTS, mais d’un invisible

OÙ SE SONT LES PRINCIPES DES CHOSES QUI SE DÉPLOIENT, dont les simulacres constituent leur mode de manifestation à la perception humaine

à suivre…

Pierrot vagabond