STANLEY VOLANT: MARCHER POUR RÉALISER SES RÊVES…. LE FONDEMENT MÊME DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE

Le médecin innu Stanley Vollant Photo : Radio-Canada / Mathieu Arsenault

« J’ai découvert que les bienfaits acquis à Compostelle, on peut les avoir au Québec, en marchant pendant deux ou trois semaines. » L’Innu de Pessamit et chirurgien Stanley Vollant croit aux bénéfices des marches de longue durée pour l’esprit. Il tente d’inspirer des milliers de jeunes Autochtones du Québec et de l’Ontario à rêver grâce à l’Innu Meshkenu, le Chemin des mille rêves, une marche de 6000 km étalée sur 8 ans.

Stanley Vollant a couru 27 marathons et une centaine de demi-marathons avant de parcourir le chemin de Compostelle en 2008. Il a alors constaté à quel point marcher pendant plusieurs heures par jour pouvait être très exigeant physiquement.

Changer en marchant

Le médecin innu identifie trois phases spirituelles traversées par les marcheurs de Compostelle. Au départ, ils se battent contre un corps qui fait mal, meurtri par le poids d’un sac à dos trop lourd. Puis, au bout d’une semaine, ils s’habituent à ce mal et tombent dans une phase d’introspection. « C’est comme une méditation profonde, on remue notre passé, notre présent et notre futur », explique Stanley Vollant.

La troisième phase traversée par les marcheurs de Compostelle est une prise de conscience qui mène à l’action. Ainsi, Stanley Vollant affirme avoir identifié les problèmes qu’il avait dans sa vie et déterminé comment il pouvait se mettre en action pour les changer.

«En marchant, les endorphines secrétées nous permettent de dialoguer avec notre cœur et nos tripes plutôt qu’avec notre mental. Les masques tombent et on parle aussi de façon plus constructive avec les autres. […] Pour moi, c’est thérapeutique.»

— Stanley Vollant, médecin

En première partie d’entrevue, le médecin affirme que sa marche avec des milliers de jeunes Autochtones lui a montré l’importance de transmettre le message qu’il faut croire en ses rêves. Il dit aussi avoir été très touché par la rencontre d’une Innue qui étudiait la médecine à l’Université Laval.

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PIERROT VAGABOND