«WOW-T=2.7K?…» OU LA FORMULE MATHÉMATIQUE D’UN RÊVE BIG BANG MULTIVERS MODIFIANT L’ONTO-MULTIVERS PAR LE …?… ENTRE LA MÉTHO-MULTIVERS ET LA NANO-MULTIVERS

En vue de documenter les attributs essentiels de l’étiquette NANO-MULTIVERS, dans son émergence causée par un rêve big-bang, il m’apparaît paradigmatique de confronter la même chaîne des événements sous deux herméneutiques différentes. Le premier récit encastré par un schème conceptuel dont le cadre est l’univers… Le second récit encadré par un schème culturel dont le cadre est le multivers.

Dans l’étiquette nano-multivers, la particule nano fait appel à la plus petite unité humaine sur 7 milliards de nano-personnes humaines- planétaires.

Ma nano-existence, avant qu’elle prenne la forme d’un archétype hologrammique la dédoublant sous la forme DU VAGABOND CÉLESTE, vivait dans un univers dont les formes issues de la tradition semblaient autant inaltérables qu’inaliénables. La religion, la famille, la nation, l’état, Dieu, le christ, les études, la carrière… ma rue, mon enfance, les voisins, mon père, ma mère… le moulin à papier, une longue agonie de reproduction idéologique d’une génération à l’autre.

La musique permit à La Ville de La Tuque d’avoir accès à l’impossible, sans les mots, sans les concepts, sans l’eumétrie aristocratique qu’aurait pu nous procurer au moins la connaissance de Socrate, Platon, Aristote…

Notre quotidien était fait de réponses, de conventions se vivant sous forme de croyances absolues. La grande noirceur d’un univers clos.

Mon père était un fabuleux rêveur… Il osa rêver d’un premier poste de télévision sur cable au Canada dans un studio en haut de notre maison et j’y devins caméraman avec mes deux frères Gilles et Claude… Ce qui faisait suite au rêve big-bang de mon grand-père Lucien qui symboliquement autant que réellement échangea son cheval à St-Raymond de Portneuf contre des bottes pour aller plus loin dans la vie…

Le rêve faisait partie de notre quotidien familial, mais en majeur. Comme nous étions beaucoup d’enfants, mon père nous faisait chanter à 5 voix dans une imitation de la famille Trapp et bien des dimanches, nous chantions ce que nous avions appris durant la semaine devant l’appareil de téléphone en arrière duquel dans sa maison Monsieur le maire Lucien Filion avait le grand bonheur institutionnel de nous écouter…

Ce qui nous emmena à la Place des arts…. Je voyais bien que mon oncle Paulo, mon grand-père Lucien et mon père faisaient rêver à leu trois la ville au complet… Mais comment cela se pouvait-il?

Expo 67 arriva et comme j’étudiais au collège Jean- de Brébeuf et que j’allais avoir bientôt 19 ans, j’y passai l’été à rêver de la planète entière… Je me jurai qu’un jour, je trouverais le moyen de représenter le Canada à Osaka, à l’expo 1970 (au Japon)

En 1968… j’arrivai dans la classe où les filles étaaient acceptées pour la première fois… mais avec ma guitare… Et je dis: Qui veut faire de la musique? On leva la main… Pour faire quoi? aller au Japon? Comment on va faire? je ne le sais pas mais je fais confiance à mon rêve.

Pour faire une histoire courte… en juin 1968 je crois, les Contretemps (c’était le nom de notre groupe de folklore) remportèrent le championnat nord-américain des groupes de folklore collégiaux, ce qui nous donna le droit de produire un long-jeu pour Radio-Canada, qui nous fîmes bilingue, ce qui fut souligné par le parlement canadien (le premier long-jeu bilingue au Canada) ce qui nous amena à performer au pavillon du Canada au Japon.

Nous avions réussi… Mais j’étais pris avec la grande question de ma vie: QU’EST-CE QUE LE RÊVE? ET COMMENT SE FAIT-IL QUE L’IMPOSSIBLE UQUEL J’AI CRU A FONCTIONNÉ?

Au retour,J’entrepris donc des études en philosophie à l’université de Montréal… catastrophe… que d’incompétences départementales j’ai eu à me taper… Aujourd’hui je comprends… Aucun rêveur… tous des perroquetteux de la connaissance stratifiée…. sauf peut-être Roland Houde qui lui refusait d’enseigner, considérant que pour devenir philosophe et non prof de philo, cela prenait une vocation particulière…

Pour faire une histoire courte… le vieux Montréal, le café St-Vincent, les Pierrots, les deux Pierrots, la butte aux Pierrots… bref une carrière de 32 ans à chanter tout en faisant un doctorat en maîtrise sur le rire axiologique dans le cerveau humain….

Et toujours cette question du rêve… impossible à résoudre… l’univers sous l’emprise de l’invention de Dieu dont les profits 25 cent par 25 cent étaient divisés entre différentes sectes protestantes et l’ultramontain papiste… Quelle tristesse….

J’avais toujours rêvé d’être vagabond… Un soir sur scène, alors que je chante la quête de Brel, devant moi est assis un nomade qui joue de l’orgue de Barbarie en Espagne…

ET JE VIS MON RÊVE BIG BANG
IMMENSE, IMPOSSIBLE, PLUS GRAND QUE L’UNIVERS
TELLEMENT IMMENSE QUE JE LE CHEVAUCHE ENCORE
AU MOMENT OÙ J’ÉCRIS…

Je ne comprends rien
Je n’y peut rien….
je quitte tout
écrit mon 1000 pages Monsieur 2.7;
vit comme squatter 2 ans chez Mademoiselle Marie
à Victoriaville puis 4 ans comme squatter dans une librairie
alternative, dormant sur une table dans la cave entre des tonnes
de livres…

QU’EST-CE QUE LE RÊVE?

un wow… ca s’est sûr
puis le merveilleux Gérard Cadieux et moi passons 4 ans dans un nuit et jour philosophique au tableau vret à tenter de construire le reste de la formule

WOW-T bien sûr
le wow moins la tricherie…

puis le rêve moins la tricherie…
ça donne g2, puis g3…. (selon Gérard)

Gérard Cadieux devient donc le créateur d’une formule philosophique du rêve et l’est encore aujourd’hui

WOW-T=G3

Je ne suis pas satisfait… je quitte… JE DEVIENS VAGABOND CÉLESTE..

Je rencontre un physicien, je lui dis mon hypothèse…WOW-T=2.7K… il me dit de persévérer… Je pars à la recherche des rêveurs… je finis par dormir sur un congélateur au lac à Beauce au restaurant chez Annick… et arrive un vrai rêve que je qualifierais de big bang aujourd’hui… celui d’un camionneur.

« LA CHANSON DU CAMIONNEUR»… TOUTE SON HISTOIRE RESSEMBLE À UN SYNOPCIS DE FILM DANS LE SENS DE TEMPS ET RÉCIT DE PAUL RICOEUR…

«LA CHANSON DU CAMIONNEUR»… on dirait l’illustration des trois livres de Paul Ricoeur intitulés temps et récits.

C’est l’histoire d’un vagabond avec une guitare et un bâton qui dort sur un congélateur dans un restaurant du lac-à-Beauce… La nuit, il ouvre clandestinement la porte à des camionneurs qui dorment dans leur camion dans le parking et qui n’en peuvent plus de jongler avec leurs problèmes. Entre autres. ce merveilleux monsieur avec ses deux gros chiens et ses deux enfants qui veulent boire de l’eau à 3 heures du matin, ce camionneur vivant une garde partagée se doit de voyager avec ses deux chiens et ses deux enfants pour joindre les deux bouts.

Ce vagabond doit se lever de son congélateur vers 4h.30 du matin pour aider les waitress au déjeuner. Soudain il entend un camionneur parler seul et fort, se raconter ce qu’il fait par amour pour sa femme avec son marteau la fin de semaine.

Le vagabond lui demande: «Lui dis-tu je t’aime à ta femme» et ce camionneur de répondre… pas besoin, je fais plein de choses pour elle… et le vagabond lui jure alors d’écrire une chanson avec ses mots qui viennent de sa bouche et de revenir un jour la chanter pour lui, devant lui, pour sa femme…

Et le vagabond repart… parce qu’un ami chansonnier-concierge ayant entendu parler d’un copain de métier de jeunesse atteint de maladie mentale…. lui offre de passer chez lui pour enregistrer ses chansons…

Michel le concierge accueille Pierrot le vagabond… sa camera professionnelle qu’il vient de s’acheter est en fonction…. 3 jours de tournage…

Le vagabond passe l’hiver là et compose sur le coin d’une table en 15 minutes la chanson du camionneur…. Pierrot et Michel font un c.d. de leurs chansons communes pour sceller leur amitié… puis le vagabond reprend la route.

A sept-iles, à la radio de radio-canada, il enregistre la chanson qu’une camionneuse entend en Californie… la chanson se retrouve sur internet… et voilà que la vie impossible de cette chanson prend route…

Le vagabond rencontre une jeune femme, la fille unscooling en sortant de la forêt… qui le cherche avec son mari pour le nourrir… elle prend son courriel… il part pour Toronto… elle fait jouer la chanson du camionneur en boucle toute la journée à partir d’internet…. elle se sépare pour attendre le vagabond….

et ainsi de suite….

jusqu’à ce que un conteur en entendant la chanson dans son auto éclate en larmes…. il l’essaie en spectacle… une femme dont le mari a explosé sur le boulevard métropolitain entend la chanson du camionneur en rappel… elle éclate en larmes… parce qu’elle a appris la mort de son mari le camionneur par son téléphone alors qu’elle visitait le village de St-Elie de Caxton….

et ainsi de suite…

Paul Ricoeur avait peut-être raison… il suffit que sa vie devienne un récit pour soi pour que toute personne humaine ressente que sa vie est réussie… Peut-être en est-il de même pour une chanson…

JE SAIS QU’UN JOUR
«LÂCHE-MOE PAS»
CHANSON DE MICHEL LE CONCIERGE
VIVRA LA MÊME AVENTURE ÉPIQUE

————-

Le rêve big bang connecté au 2.7k sans tricherie m’a permis de passer par le point d’interrogation (?) du multivers pour saisir la grandeur épique de ce camionneur…

LE CONCEPT DU  NANO-MULTIVERS EST NÉ DE CETTE CHANSOPermalien | Commentaire (0)

Chansons de Pierrot Fragments Paroles et musique

LE CAMIONNEUR

 

COUPLET 1

j’suis su l’camion 60 heures par semaine
j’t’aime

des fois j’triche un peu
j’fais des heures pour nous deux
on dormira plus tard
quand on s’ra des beaux vieux

moi je vis juste pour toé
j’ai hâte à fin de semaine
j’t’aime

de cogner du marteau
quand tu fais du gâteau
t’es si belle au fourneau
mais j’veux mieux pour ma reine

REFRAIN

suffit qu’tu m’dises
que tu veux changer la cuisine
enlever l’comptoir à melamine

pour que la route
entre La Tuque et Trois-Rivières
soit la plus belle de l’univers

COUPLET 2

j’dors dans l’camion
4 nuits par semaine
j’t’aime

3 heures du matin
réveille par la fiam
mon p’tit lit dans cabine
est ben trop grand pour rien

j’ai des idées
pour la salle à manger
j’t’aime

j’ai ben hâte d’en jaser
autour d’un bon café
j’ai acheté les néons
ceux qu’tu m’avais d’mandés

COUPLET 3

j’suis sul’camion
quand la neige a d’la peine
j’t’aime

quand le vent trop jaloux
la garoche entre mes roues
j’ai autour du c.b.
un vieux chapelet jauni

tu m’l’as donné
en pleurant comme une folle
j’t’aime

parce que t’es ben croyante
pis t’as peur quand y vente
à soir ton camionneur
rentrera plus d’bonne heure

REFRAIN FINAL

suffit qu’tu m’dses
qu’cest ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en melamine

te lèvent dans airs
entre La Tuque et Trois Rivières
toi la plus belle de l’univers

suffit qu’tu m’dises
qu’c’est ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en mélamine

te lèvent dans airs
loin de la Tuque et Trois Rivières
toi la reine de mes je t’aime
toi la reine de mes je t’aime

Pierrot
vagabond celeste

À SUIVRE….

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