Cher Simon, cher Fred
Cette chanson du camionneur, écrite en 15 minutes sans ratures au coin d’une table à la résidence secondaire de Michel le concierge et de sa douce Marlene (le tout filmé en direct et archivé si ma mémoire est bonne) fut en fait le résultat d’une épopée philosophique d’une très grande intensité…. QUI COMMENÇA PAR UN COUP DE TONNERRE IMPOSSIBLE ET IMPRÉVU… MON RÊVE-BIG-BANG
J’étais sur scène à l’auberge la calèche avec mon grandiose camarade de scène durant plus de 18 ans, le plus que parfait Denis Lamarre de St-Adolphe d’Howard
là où je frappé comme un coup de tonner PAR MON RÊVE BIG-BANG…. Voilà comment je raconte le tout en 2016 à mon ami Denis Lamarre
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D’UN VAGABOND HOMÉRIEN À UN AMI
March 27, 2016 Pierrot le Vagabond ChercheurEdit
vagabond homérien d’écrire par votre blog à un ami:)))
HOMMAGE A DENIS LAMARRE
article sur Google
pdf, juin 2008, Flèche Mag
(Denis Lamarre)…«Mon retour à la chanson a duré près d’une vingtaine d’années, entre 1982 et 2000…
C’est pendant cette période fébrile qu’il est parti en tournée en duo avec son ami Pierre Rochette, des 2 Pierrots.
Les deux complices ont donné plus de 3 000 spectacles, parcourant le Québec dans tous les sens, sans jamais manquer de revenir régulièrement chanter à l’auberge La Calèche de Sainte-Agathe.
(Denis Lamarre) « Au milieu des années 90, Pierre et moi avons reçu un prix de l’ATL comme employés touristiques de l’année »
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Cher Denis Lamarre,
lorsque j’ai quitté la scène en plein milieu d’un spectacle, j’aimerais te confier d’une façon systémique ce qui s’est passé dans ma tête. ce soir-là, pendant la chanson
LA QUÊTE de Jacques Brel…
CE SOIR-LÀ….
Je chantais la quête de Jacques Brel… et soudain tout est apparu très clair dans ma tête… mon merveilleux partenaire de scène qui pendant 18 ans fut d’un comportement éthique et artistique exemplaire venait de se faire offrir le théâtre le Patriote en partenariat avec Percival Broomfield puis après la mort de Percival, en successeur. Pour lui, l’appel a une réorientation de carrière devenait évident.
Mais il devenait aussi évident pour la famille Grand-Maison de l’auberge la Calèche, qui a pris soin de moi comme artiste avec respect et coopération durant 18 belles années, de s ‘associer a Denis pour mieux réussir en affaire…
De mon côté, un photographe de Québec qui avait tout abandonné pour jouer de l’orgue de Barbarie sur les routes du soleil de la France a l’Espagne avait aussi eu l’effet d’un coup de tonnerre sur ma vie… Depuis l’enfance, mon rêve avait toujours été d’être vagabond céleste et non d’être artiste de scène.
Durant la chanson de Brel, je ressentis instantanément et profondément l’appel a la liberté comme l’appel à la créativité de l’écrivain…
Pierrot Rochette, Denis Lamarre, Mario Grand-maison de la Calèche, nos trois routes du rêve compatibles durant 18 ans explosèrent en un coup de tonnerre dans ma tête pendant que je chantais sur scène.
Dans la finale de la chanson de Jacques Brel… l ‘inaccessible étoile est venue me chercher de sa voix amour-présence… même s’il me restait trois ans de contrat et que j’aurais pu rester avec Denis au Patriote jusqu’à ma mort, j’ai quitté calmement la scène, j’ai déposé ma guitare dans la coulisse et je suis sorti par la porte d’en arrière… Ce ne fut pas prémédité… Ce fut vécu comme un coup de foudre pour le vagabondage littéraire et géographique.
J’ai marché jusqu’à la Butte a Mathieu où j’habitais l’ancienne maison de Raymond Lévesque… je venais de devenir écrivain-nomade…
Je ne sais pas si j’aurais eu le même courage si j’avais agi rationnellement…
J ‘ai mis 7 ans à mon 1000 pages , 7 ans de ma vie, dont 2 ans et demie en bibliothèque à savoir où était ma place dans la littérature mondiale…
A 20 ans, je savais comme Cézanne , Proust et Picasso, qu’après ma mort, mon oeuvre serait reconnue comme une grande oeuvre canadienne..
J ‘ai fait pour la littérature ce que Jackson Pollock a fait pour la peinture… le renversement idéologique de l’acte de peindre… pour moi la littérature, c’est le placenta de ce que je suis devenu… De la même manière qu’on ne peut comprendre les demoiselles d’Avignon et son importance culturelle sans une connaissance amoureuse de l’histoire de l’art, on ne peut saisir la musique de mon 1000 pages sans une connaissance de l’histoire de l’écriture au Québec comme au Canada
Ce MONSIEUR 2.7K, c ‘est l’histoire de Monsieur K, prisonnier numérique, qui réussit a s’évader de 1000 pages de débris de bitts pour enfin réaliser son rêve… marcher la fraîcheur existentielle de la beauté du monde sans que le boulet de l’information soit enchaîné a un de ses pieds… retrouver l’ile de l’éternité de l’instant présent telle qu’elle existait avant l’Ulysse de James Joyce et l’Épopée comme l’Iliade d ‘Homère, en faisant par l’errance philosophique le plein d’espace et de temps.… Une épopée du 21eme siècle s’évadant de la dématérialisation numérique graduelle du 20ème.
Dans la lecture de ce 1000 pages, Il ne faut pas trop accorder d’importance aux débrits de bitts (le coté éclaté de l’histoire, du récit).. il faut lire l’ oeuvre comme si on écoutait de la musique contemporaine, dodécaphonique ou sérielle… et suivre la danse concrète et visuelle de Monsieur k (Krishnamurti, Kafka ou Kerouac, selon les pages) danse euphorique comme celle de Zorba le grec, la danse de l’instant présent, la danse de l’île de l’instant présent, celle des brosses d’être et des attaques d’être, la littérature écrite par des pieds qui dansent sur des debits de bitts placentas:))))
En ce sens, mes 100 chansons écrites sur la route furent un journal de bord du journaliste de l’être pendant qu’il danse la fraicheur existentielle de la beauté du monde tout au long de son vagabondage à travers le pays.
…Est-ce folie? Est-ce l’homme du 21eme siècle tel qu’il sera dans deux générations, une masse critique de vagabonds célestes avec vie privée oeuvre d’art en marche épopée vers un pays oeuvre d’art? Seule l’histoire pourra un jour en faire le compte-rendu.
Chose certaine, la communauté des historiens de l’art finit toujours par nettoyer le fil d’or de l’histoire de la pensée en séparant le bon grain de la poussière des mots…
Servir l’histoire de l’art par une vision en signant son siècle, voila le rêve de tout créateur. Comme si on écrivait au clair de la lune et que 1000 ans plus tard , quelques enfants reprenaient le refrain sans se douter qu’ils utilisent un morceau essentiel du patrimoine universel:))))
Je n’aurais pu vagabonder le pays sans le placenta de ma gestation littéraire…
CECI DIT
ET EN CONSÉQUENCE DE QUOI
J ‘aimerais remercier publiquement Denis Lamarre pour ses 18 ans de loyauté sans faille.. et la famille Grand-Maison pour leur coopération financière durant 18 ans, aussi sans faille, à ma vie de créateur…
Ma rupture ne fut pas à la hauteur des 18 années de rêve vécues en équipe et cela uniquement a cause de ma façon romantique de concevoir les changements de cap….
LE DUO ROCHETTE-LAMARRE EN SPECTACLE FURENT 18 ANS DE PUR BONHEUR…
Merci Denis
Merci Mario et la famille
Pierrot
vagabond céleste
MONSIEUR 2.7K
www.reveursequitables.com
onglet presse
monsieur 2.7k
www.enracontantpierrot.blogspot.com
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Je m’étais juré de dépasser la chanson de George d’Or «la manic»… j’écrivis 100 chansons en espérant qu’une de celles-ci y arriverait. Je suis même monté à la manic à Pied pour pleurer de rage parce que je n’y arrivais pas…..
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HOMMAGE À GEORGE D’OR
12 février 2009 – 13 h 04 min
0
REFRAIN 1
je vagabondais
la route de Bécomeau au Labrador
en pleine nuit
je tombe sur la Manic
de George D’Or
c’t’impressionnant
c’que l’Québec a fait avec du ciment
plus qu’un barrage
l’âme d’un peuple comme monument
sur la rivière Manicouagan
REFRAIN 2
j’vagabondais
la route de Bécomeau au Labrador
en pleine nuit
j’tombe sur la Manic
de George d’Or
dans la forêt
j’ai fait un feu, j’ai sorti ma guitare
j’me suis juré
qu’un jour j’écrirais un trésor
pour rendre hommage à George d’Or
REFRAIN 3
j’vagabondais
la route de Bécomeau au Labrador
en pleine nuit
je tombe sur la Manic de George d’Or
que mon trésor
se rende à lui plus loin plus loin
qu’la mort
comme le rêve des gars
qui ont bati c’pays-là
par ma guitare et ma voix
redescendent en chantant
la rivière Manicouagan
Pierrot
vagabond céleste
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Pierrot à Sept-Île »
Un commentaire
Emmanuel
27 juin 2010 – 20 h 19 min | Permalien
Merci pour cet vibrant hommage. Le nom de famille de Georges est « Dor », et non « D’Or ».
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EN CONSEQUENCE DE QUOI
ON PLEURE SUR CETTE CHANSON
PARCE QU’ELE EST UN ARTÉFACT HOLOGRAMMIQUE
D’UN RÊVE BIG-BANG
à suivre…