FRANÇOIS AUDET DIRECTEUR DE L’OBSERVATOIRE CANADIEN SUR LES CRISES, ASSOCIÉ À L’UQAM ET NOTRE DOCTORAT SUR LA NANO-CITOYENNETÉ PLANÉTAIRE

Le doctorat sur la nano-citoyenneté planétaire de notre équipe de recherche multi-contextuelle (Auld,Woodard,Rochette) conceptualise dans le sens de la problématique bien illustrée par le brillantissime François Audet, directeur de l’observatoire canadien sur les crises et l’action humanitaire, associé à l’UQAM.

La solution, pour nous, réside dans la capitalisation des villes et des villages de la planète comme base opérationnelle d’une nanodémocratie-citoyenne -planétaire (Jonathan Durand Fulco, à nous la ville!) dans le sens où les villes «berceaux de la civilisation», pourraient, en reprenant leur pouvoir usurpé par l’état-nation, révolutionner le 21eme siècle.

MARLENE LA JARDINIÈRE, MICHEL LE CONCIERGE, PIERROT VAGABOND… AUTO-FICTION FONDATRICE D’UNE PLANÈTE-PROJET NANO-CONVENTIONNALISTE PAR UN PROJET PLANÉTAIRE CITOYEN NANO-JURIDIQUE

March 24, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur

Le projet de doctorat de notre équipe de recherche (Auld, Woodard,Rochette) se situe dans la droite ligne de la sociologie conventionnaliste de Boltanski et Thévenot (les économies de la grandeur, 1991) métissant l’individualisme méthodologique de Boudon à l’éco-parité des humains et des non-humains de Bruno Latour dans une NANOSOCIOLOGIE QUI A POUR OBJECTIF DE DONNER ACCÈS À LA 8ÈME CITÉ ( LA PLANÈTE DU PROJET), suite nanosociologique des sept autres (la cité marchande, la cité de Dieu, celle du renom, la cité domestique, la cité civique, la cité industrielle et la 7eme, la cité du projet) de Boltanski et Thévenot.

La nano-sociologie fait appel à l’individu nano-libre par les quatre questions DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART… en esquivant l’holitisme des données factuelles par une construction de modèles nano-théoriques abstraits «idéals-typiques» dans un paradigme para-juridique planétaire (Rawls) où les règles du jeu se visant neutres axiologiquement reposent sur la praxisation concrète du VOILE D’IGNORANCE PAR DES MÉCANISMES DE TIRAGE AU SORT en nano-démocratie planétaire…. le tout hors du cadre international des états.

PARCE QU’UN QUART DE LA POPULATION PLANÉTAIRE
EST CONSTITUÉE D’INFRA-HUMAINS
QUI SE MEURENT DE FAIM…..

Le consensus conventionnaliste des nanocitoyens planétaires tournera autour de la cinquième question de notre doctorat….

COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

Chaque des nano-citoyen (nes) ayant comme a priori les quatre premières nano-questions:

1: Quel est ton rêve?
2: Dans combien de jours?
3: Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4- Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

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PLAN EN TROIS ANS POUR INVENTER LA NANOCITOYENNETÉ PLANÉTAIRE SUR TERRE

PLAN DU DOCTORAT DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE)

QU’EST-CE QUE LA NANODEMOCRATIE CITOYENNE PLANÉTAIRE OEUVRE D’ART?

Une nano-démocratie instaurant, PAR TIRAGE AU SORT, une assemblée constituante de 125 vies personnelles œuvre d’art pourrait-elle constituer le prélude au surgissement du premier pays œuvre d’art sur la planète terre?

pré-essai d’une MODELISATION THÉORIQUE

A) Imaginons un site web genre Google map où sont identifiés toutes les villes et tous les villages de la planète, sans exception.

B) Imaginons que quatre questions y sont posées dans toutes les langues, au désir de chaque vie personnelle œuvre d’art.

a) Quel est ton rêve?
b) dans combien de jours
c) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
d) En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

C) Imaginons que dans chaque ville et dans chaque village de la planète, une invitation est lancée à toute vie personnelle œuvre d’art intéressée à ces quatre questions pour que se constitue une assemblée constituante mondiale à réfléchir sur la conséquence des quatre questions sur l’éco-système du mieux vivre ensemble,…. soit UNE CINQUIÈME QUESTION qui se définirait de la façon suivante….

D) En quoi NOS RÊVES prennent-ils soin de la beauté du monde?

E) Imaginons que qu’importe le nombre de vies personnelles œuvre d’art qui s’inscrivent dans chaque ville ou chaque village, UN PREMIER TIRAGE AU SORT SÉLECTIONNE UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR VILLE ET UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR VILLAGE.

F) Imaginons que sur toutes ces villes et villages de la planète entière qui sont maintenant représentés par une vie personnelle œuvre d’art, UN DEUXIÈME TIRAGE AU SORT SÉLECTIONNE 125 de ces vies personnelles œuvre d’art…. en vue d’une RENCONTRE PLANÉTAIRE.

G) Imaginons que ces 125 vies personnelles œuvre d’art se réunissent à tous les quatre ans pour LES OLYMPIQUES DE LA JUSTICE COMME ÉQUITÉ SUR TERRE, en assemblée constituante et cela en direct sur internet accessible à la planète entière.

H) Imaginons que….. la question….EN QUOI NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? devienne soudainement, selon notre hypothèse forte, l’actualisation pragmatique du voile de l’ignorance de John Rawls.

I) Imaginons qu’une fois l’assemblée constituante des 125 vies personnelles œuvre d’art terminée, un premier vote soit pris par chaque vie personnelle œuvre d’art sélectionné comme représentant chacune des villes et chacun des villages…. SUR UNE QUESTION DE FOND touchent à la justice comme équité comme paramètre de la beauté du monde.

J) Imaginons qu’une fois LE PREMIER VOTE TENU, UN DEUXIÈME VOTE soit tenu par chaque conseil municipal de chaque ville et chaque village auprès de la population entière… et cela partout sur la planète terre.

EN CONSEQUENCE DE QUOI

K- Il n’est pas difficile d’imaginer que l’émergence d’une conscience citoyenne planétaire autour de la question EN QUOI NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?… puisse instaurer une pression éthique nano-démocratique invitant chaque état à cheminer vers une gouvernance qui respecte la modélisation planétaire d’une théorie de la justice et de l’équité au point d’en faire
un jour DES PAYS OEUVRE D’ARTS DIGNES DE LEUR CITOYENS VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART.

L- La priorisation des errants fantomatiques accompagnant l’éthisation des errants axiologiques, pour mieux faire de chaque humain un errant poétique face à son rêve personnel, la liberté reliée aux 5 questions de la vie personnelle œuvre d’art deviendrait enfin accessible à chaque personne humaine, tel un droit inaliénable inscrit en annexe à charte des droits de l’homme à l’ONU.

M– objectif:
nouvelle conscience éthique-esthétique
planétaire en vue de la réforme des états
pays œuvre d’art par la masse critique
nano-numérique des vies personnelles œuvre
d’art, éco-philanthropes de l’espace-monde.

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7- CONCLUSION (OUVERTE FINALE)…15 PAGES

L’implantation planétaire de la nano-démocratie pourrait être la condition éco-philanthropique nécessaire à l’émergence d’un premier pays œuvre d’art sur la planète terre, rêve universel potentiel d’une masse critique-citoyenne-numérique de vies personnelles œuvre d’art sous l’inspiration d’une cinquième question dont l’énoncé serait le suivant:

– retour sur les quatre questions
menant à la cinquième question
éco-philanthrope de l’espace-monde:
-COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

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SUJET DU DOCTORAT…. LA NANOCITOYENNETÉ PLANÉTAIRE

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DOCTORAT

SUJET
la nanocitoyenneté planétaire

QUESTION
Comment fonder la priorité juridique
du droit nanocitoyen planétaire
sur le droit juridique existant
des états?

OBJET CONTEXTUEL

La nanocitoyenneté planétaire n’aurait pu être possible avant la mondialisation virale de l’usage quotidien du téléphone intelligent. En conséquence de quoi, Il devient donc possible que l’histoire du 21eme siècle puisse s’écrire par le biais d’une masse critique INOUIE de personnes humaines se percevant d’abord et avant tout comme DES NANOCITOYENS PLANÉTAIRES réclamant une reconfiguration juridique majeure accordant désormais une priorité non négociable aux droits de l’humanité sur le droit des états.

Mais comment conceptualiser un nanocitoyen planétaire?

Notre méthodologie de recherche se concentrera sur le cadre théorique de la genèse d’une vie humaine… soit celle de Michel Woodard, 66 ans, tout en identifiant les différentes stratifications de son cerveau l’ayant conduit de Michel Woodard à Michel chansonnier du Vieux Montréal, à Michel le concierge à Michel W concierge du pays œuvre d’art ier nanocitoyen planétaire, le tout documenté sur film et sur blogue, dans un contexte des grandes avances d’une conscience planétaire et de ses enjeux.

Puis l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) suggérera un passage conceptuel pragmatique entre LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, la nanocitoyenneté planétaire œuvre d’art et le pays œuvre d’art afin de proposer un laboratoire concret de mise en application d’une nanocitoyenneté planétaire par une chaire recherche universitaire.

L’objectif étant de proposer un dialogue performatif (Austin, Habermas) entre le droit juridique nanocitoyen planétaire construisant des mécanismes éthiques-juridiques permettant la priorité des droits de l’humanité sur le droit des états.

sur Google
Marlene A jardinière du pays œuvre d’art
Michel W concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond

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ICI RADIO-CANADA
La faim comme arme de guerre au Soudan du Sud

Publié aujourd’hui à 4 h 10

Une Sud-Soudanaise attend son tour pour obtenir de la nourriture acheminée par l’ONU.
Une Sud-Soudanaise attend son tour pour obtenir de la nourriture acheminée par l’ONU. Photo : Reuters/Siegfried Modola

« La situation au Soudan du Sud est une des situations les plus complexes de la planète », explique François Audet, directeur de l’Observatoire canadien sur les crises et l’action humanitaire, associé à l’UQAM.

Un texte de Marie-Claude Frenette

La famine qui frappe le pays est la conséquence d’une succession de conflits politiques meurtriers et d’une culture de guerre qui persistent depuis trois générations.

Selon l’Organisation des Nations unies (ONU), plus de 100 000 Sud-Soudanais souffrent officiellement de famine et 6,2 millions de Sud-Soudanais ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence.

En incluant la Somalie, le Kenya, le Nigeria et le Yémen, ce sont 20 millions d’Africains qui font face à une pénurie alimentaire, ce qui représente la pire crise humanitaire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, selon l’ONU.

Pour que l’ONU déclare l’état de famine dans une région, il faut que :
•au moins 20 % des ménages de la région subissent une pénurie extrême de nourriture;
•la malnutrition sévère atteigne 30 % de sa population;
•deux personnes sur 10 000 meurent chaque jour.

Alors, quoi faire?

Le constat de François Audet, qui cumule plus de 15 ans dans le domaine de l’aide humanitaire, est brutal.

«Si la solution facile existait, nous l’aurions déjà trouvée!»

— François Audet, directeur de l’Observatoire canadien sur les crises et l’action humanitaire, associé à l’UQAM

Le directeur est dérangé par des initiatives comme celle de la star des réseaux sociaux Jérôme Jarre, qui a sollicité l’aide des internautes et de Turkish Airlines afin d’envoyer un avion plein de nourriture et d’eau en Somalie.

«Quand on résume un enjeu aussi complexe par une solution aussi stupide que celle d’envoyer des avions pleins de nourriture, c’est un manque de respect incroyable envers les travailleurs humanitaires en place et la population aussi.»

— François Audet, directeur de l’Observatoire canadien sur les crises et l’action humanitaire, associé à l’UQAM

Une mère sud-soudanaise nourrit son enfant avec une pâte nutritive.
Une mère sud-soudanaise nourrit son enfant avec une pâte nutritive. Photo : Reuters/Siegfried Modola

Le casse-tête humanitaire

Au Soudan du Sud particulièrement, acheminer de l’aide ou des vivres à la population représente tout un défi, puisque les travailleurs humanitaires doivent négocier avec une multitude de groupes armés aux allégeances politiques différentes.

Une aide impromptue peut perturber les efforts de longue haleine des aidants humanitaires pour obtenir des droits d’accès à des endroits stratégiques; elle peut même accentuer la violence.

« C’est un conflit hyperfragmenté. Il est très difficile pour les organismes humanitaires de déterminer à qui ils doivent parler pour obtenir l’accès à certains territoires », dit Lee Joseph Marshall Seymour, professeur au département de science politique de l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la violence politique.

«Le développement et le travail humanitaire, c’est une expertise qui se développe et qui ne s’improvise pas.»

— François Audet, directeur de l’Observatoire canadien sur les crises et l’action humanitaire, associé à l’UQAM

Selon lui, les gens qui désirent aider devraient plutôt donner de l’argent aux organismes qui sont déjà sur place, car ils sont largement sous-financés pour faire face à cette crise. L’ONU a d’ailleurs réclamé environ 7,6 milliards de dollars d’ici juillet à la communauté internationale pour contrer la famine dans la Corne de l’Afrique.

Jérôme Jarre a tout de même amassé 3 millions de dollars en une semaine pour aider la Somalie, mais après avoir été critiqué par les organismes humanitaires, il s’est associé avec le Croissant-Rouge pour acheminer des produits nutritifs spécialisés, acheter de la nourriture et de l’eau en Somalie directement.

Les pays doivent maintenir leur autosuffisance et ne pas se rendre dépendants de l’aide humanitaire, comme l’est devenue l’Éthiopie après la grande famine des années 80.

Déséquilibre politique

En ce qui a trait au Soudan du Sud, les combats font rage depuis 2013, année où le président du pays qui a obtenu son indépendance du Soudan en 2011, Salva Kiir, et le vice-président, Reik Machar, ont commencé à se livrer une lutte de pouvoir, notamment pour le contrôle des territoires qui contiennent du pétrole.

Portrait du Soudan du Sud
Portrait du Soudan du Sud Photo : Radio-Canada

Les deux hommes agissaient à titre d’alliés lors de la guerre pour l’indépendance, mais étant donné la structure politique tribale du pays, l’équilibre politique ne tient toujours qu’à un fil, et ce, depuis le moment où le Soudan a déclaré son indépendance du Royaume-Uni et de l’Égypte, en 1956.

Le contrôle par la faim

La guerre civile au Soudan du Sud a fait des dizaines de milliers de morts depuis 2013 et 2,5 millions de déplacés.

Les groupes ennemis se livrent au pillage, massacrent leurs ennemis et violent les femmes. Mais pire : autant le gouvernement que ses opposants tentent de s’affamer l’un et l’autre. La faim devient une « arme de destruction massive ».

«Au Soudan en général, il y a une longue histoire de l’usage de l’aide humanitaire comme pour contrôler la population et ses mouvements.»

— Joseph Marshall Seymour, professeur au département de science politique de l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la violence politique

Une femme sud-soudanaise ramasse des graines qui traînent à la suite d’une distribution de nourriture
Une femme sud-soudanaise ramasse des graines qui traînent à la suite d’une distribution de nourriture Photo : Getty Images/ALBERT GONZALEZ FARRAN

Les agriculteurs déplacés ne peuvent plus cultiver leurs champs, qui pourraient pourtant nourrir bien des régions affamées. La sécheresse n’aide pas à certains endroits, mais il y a encore des ressources disponibles.

Des champs sont en flammes, des bétails sont tués, mais par-dessous tout, l’aide humanitaire est bloquée ou détournée par des belligérants et des travailleurs humanitaires sont tués.

Dans les zones de guerre, il devient donc impossible d’acheminer de la nourriture aux Sud-Soudanais.

« Il y a certaines régions auxquelles les humanitaires n’ont pas accès. Il n’y a pas une organisation professionnelle qui va mettre en danger son personnel », explique M. Audet.

Des Casques bleus au Soudan du Sud
Des Casques bleus au Soudan du Sud Photo : Reuters/Siegfried Modola

Le mince espoir

Malgré l’impasse qui semble insurmontable, Lee Seymour et François Audet affirment tous deux que la violence n’est pas la solution au problème.

Les experts de l’ONU ont quant à eux réclamé à plusieurs reprises un embargo sur les armes de la part des pays qui les fournissent, la création d’un tribunal spécial sur les crimes de guerre et des sanctions.

CBC a d’ailleurs révélé en décembre dernier que l’entreprise canadienne Streit Group avait exporté au Soudan du Sud, en 2014, 173 véhicules Cougar Typhoon utilisés pour le transport de troupes, par l’entremise de son usine située aux Émirats arabes unis. Les blindés ont été équipés de mitrailleuses.

M. Seymour croit que l’ONU devrait reconduire sa mission de paix au Soudan du Sud. Les 12 000 Casques bleus déployés par l’organisation n’ont toutefois pas réussi à anéantir le vrai nerf de la guerre de cette famine, soit le profond conflit politique.