DANS LE `DOCTORAT… LE THÈME DE LA BEAUTÉ DU MONDE DU MONDE SERA PROBLÉMATISÉ DANS LE CADRE DE L’ESTHÉTISME ENVIRONNEMENTAL

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L‘esthétique environnementale est une sous-discipline de l’esthétique ayant pour objet l’environnement naturel. Elle est apparue dans les années 1980 et se rattache de manière plus générale à la philosophie de l’environnement et à l’esthétique analytique.

Au delà de l’environnement naturel, puis ultérieurement d’environnements liés à l’humain, elle s’élargit à une étude de l’esthétique dans la vie quotidienne et autour de tous les objets extérieurs à l’art.

Elle est à l’opposé des travaux de la tradition analytique orientée principalement autour de la philosophie de l’art.

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COMMENTAIRE

j’ajouterais cette phrase du Candide de Voltaire pour ce qui est de l’esthétique environnementale intérieure de sa vie personnelle œuvre d’art

IL FAUT CULTIVER NOTRE JARDIN

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En prononçant sa fameuse citation, Candide montre qu’il a trouvé sa propre philosophie et qu’il a grandi intérieurement. De ce point de vue, le terme de jardin trouve un sens abstrait et se réfère à Candide lui-même, celui qui doit entretenir, développer et perfectionner ses qualités personnelles. Voilà le caractère énigmatique et multidimensionnel de la morale du conte philosophique qui permet au lecteur, selon la devise des Lumières prononcée par Kant, de “sortir hors de l’état de tutelle dont l’homme est lui-même responsable” et de “se servir de son propre entendement.” [4] En d’autres termes, cela signifie qu’il faut essayer de faire évoluer la société en général et de la rendre meilleure pour accéder à un bonheur matériel. En outre, une seconde approche peut faire apparaître une métaphore qui assimilerait le jardin à notre esprit, à notre intelligence. Dans ce cas “Il faut cultiver notre jardin” signifierait cultiver son propre savoir-faire et se mettre à exercer ses talents afin de faire fructifier au maximum ce que la vie nous a donné, de donner un sens à notre vie et d’atteindre la liberté spirituelle.
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En tenant compte du sens concret et figuré de la formule voltairienne, on se rend compte qu’il s’agit d’une morale humaniste dans le sens où elle implique que chaque être présente un talent naturel qu’il lui revient de cultiver pour qu’il s’épanouisse. Ainsi selon le conseil du vieillard turc, l’ennui, le vice et le besoin, soit quotidiens soit spirituels, nous quittent et le bonheur se tourne vers nous. En effet, en travaillant ainsi qu’en s’élevant l’esprit, on dépasse l’oisiveté, considérée comme étant à l’origine de la plupart des pensées maladives et qui conduisent l’être humain à se noyer dans le marécage des vices. L’activité physique et spirituelle n’est pas seulement un moyen d’échapper à l’ennui et au vice, mais aussi une manière efficace afin de faire face aux besoins raisonnables qui nous donnent le goût de l’indépendance.

Face à la maxime morale de Candide, il ne faut pas oublier qu’il y a des critiques qui reprochent à Voltaire que sa formule est incomplète. D’un certain point de vue, ils ont raison car l’homme, et l’homme ambitieux du XXIe siècle en particulier, ne peut satisfaire tous ses besoins matériels par le travail. En effet, le travail et la joie de l’action ne sont pas suffisants à tous les esprits qui sont hantés par les problèmes de ce monde cruel. En outre, le travail qui doit être un rempart face au vice, peut devenir lui-même une cause de vice. Dès lors, en affirmant que le monde contemporain est celui de communication dans lequel les gens s’inspirent les uns des autres, la formule voltairienne se transforme ainsi en cette réflexion d’Albert Camus, selon laquelle il faut aider les misérables à cultiver leurs jardins.

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Marlene la jardinière
Michel le concierge
Pierrot le vagabond