LA GÉNÉRATION-TATOUAGE…DÉJÀ SUR LA PISTE D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

Ma coiffeuse est une toute jeune femme, séparée, même d’un enfant, typique de sa génération. Elle a les cheveux colorés, un anneau dans le nez et des tatouages… Elle est typique de l ière génération en mode virale…

Je lui demandais… pourquoi elle se tatoue comme ça abondamment, surtout si ça dure pour la vie… et sa réponse ressemble à beaucoup de réponses de cette génération-là…

MON CORPS EST COMME UNE TOILE BLANCHE SUR LAQUELLE JE CRÉE UNE OEUVRE D’ART, MA PEINTURE.

Dès que je lui parle de la vie personnelle œuvre d’art… des quatre questions… elle me parle de son rêve… et me demande comment s’y prendre pour avoir confiance en elle malgré l’impossible reliée à sa situation avec son enfant comme mère-célibataire…

Et ça me rappelle une phrase d’Isabelle la boxeuse… qui me disait qu’elle faisait partie de la génération née avec le film karate kid et que j’étais pour elle MONSIEUR KESUKE MIYAGI… et Isabelle la boxeuse ajoute… j’ai besoin que tu me regardes marcher vers mon rêve, que tu sois témoin, sans commentaire, sans me dire quoi faire…

Voilè pourquoi je pense, autant le vagabond céleste que Michel le concierge, modélisons par notre approche un archétype de MONSIEUR KESUKE MIYAGI, auquel la génération-tatouage me semble si sensible… soit le VIEUX SAGE QUI SAIT LE SECRET DU PASSAGE DU TATOUATE OEUVRE D’ART À LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART:)))))))

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wikipedia

Le Moment de vérité (plus connu sous le titre de Karaté Kid1) (The Karate Kid) est un film américain de John G. Avildsen sorti en 1984 au cinéma. C’est le premier film de la saga Karaté Kid.

C’est un énorme succès commercial en salles et le film deviendra rapidement culte pour toute une génération. Même les critiques sont enthousiastes et Pat Morita est nommé à l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 1985.

Synopsis

Le jeune Daniel LaRusso, 16 ans, et Lucille, sa mère veuve, originaires de Newark dans le New Jersey, partent s’installer en Californie car elle y a trouvé un nouveau travail. Un soir, il fait la connaissance de la ravissante Ali mais ils sont bientôt dérangés par une bande de motards, menée par Johnny, l’ancien petit ami d’Ali, qui aborde brutalement cette dernière. Daniel tente de s’interposer mais reçoit une véritable correction.

Il décide alors d’apprendre le karaté pour se défendre. Miyagi, le vieux jardinier, semble être un maître dans cet art et accepte de le lui enseigner, mais il semble plus intéressé de voir Daniel lui peindre ses palissades, lui laver ses voitures et lui faire attraper des mouches avec des baguettes que de lui enseigner réellement l’art du combat. Le jeune « Daniel-san » découvrira par la suite les vertus de ces corvées apparemment inutiles…

Les raisons du succès

Sorti en 1984, Karaté Kid devient très rapidement le film de toute une génération car il apporte un regard neuf sur les arts martiaux7. En effet depuis les années 1970 avec les films de Bruce Lee, puis de Chuck Norris au début des années 1980, le karaté souffre d’une image très violente et est considéré comme un sport de combat, d’agression et d’attaque et non pas comme un art martial.

Karaté Kid présente alors pour la première fois ce sport sous une autre facette, plus profonde et plus philosophique, grâce notamment à un scénario très imaginatif et très renseigné de Robert Mark Kamen, et à la performance d’acteur de Pat Morita, parfait en vieux maître malicieux.

Avec ce film, le karaté passe dans l’esprit du grand public du statut de sport d’attaque à celui de sport de défense. Une des raisons du succès du film vient également du fait que l’entraînement atypique et surprenant de Daniel se fait par la répétition des gestes anodins du quotidien. Le « Lustré, frotté », « repeindre la palissade, main droite grande planche, main gauche petite planche » ou encore « Haut, Bas », sont devenus des phrases cultes.

Le film est plus engagé qu’il n’y paraît et contient également de nombreux thèmes forts des années 1980 :
L’apparition des familles monoparentales et du chômage avec la mère de Daniel qui se trouve dans une situation difficile et l’apparition d’un père de substitution pour Daniel (M. Miyagi).
Le déracinement avec ce déménagement du New Jersey vers la Californie et la difficulté de s’intégrer (Daniel le petit brun, d’origine italienne, au milieu des blondinets californiens).
Les dérives de l’après-guerre du Viêt Nam avec le fanatique sensei Kreese des Cobra.
Le classique duel du bien contre le mal
La dénonciation des camps de prisonniers américains cantonnant des prisonniers d’origine japonaise durant la Seconde Guerre mondiale (quand les prisonniers d’origine allemande ne subissaient rien) : Des familles y furent cantonnées, avec une assistance médicale réduite (ce qui justifie le décès prématuré de Mme Miyagi et de l’enfant qu’elle porte), alors que certains servaient dans l’armée américaine (comme ce fut le cas pour Miyagi). Évocation du 442 RCT, unité de l’US Army composée de volontaires d’origine japonaise. Il combattit en Europe où elle devint l’unité la plus décorée de l’US Army.
L’histoire d’amour et d’amitié
Relation maître / élève
Le respect de la sagesse et des traditions
Les bienfaits du travail et la force de la volonté …

L’histoire repose entièrement sur les rapports étroits qui unissent ce jeune garçon devenu le souffre-douleur de jeunes violents et de ce vieux Japonais qui deviendra son maître à penser et à se défendre. Au-delà d’une simple relation maître / élève, c’est une véritable amitié qui se construit peu à peu entre les deux protagonistes. Et une manière pour ce vieux monsieur de retrouver un enfant qu’il n’a pas pu avoir, sa femme et son enfant étant morts à cause de complications à l’accouchement, comme le suggère la scène de la beuverie.

Les acteurs sont très convaincants, même si Ralph Macchio n’a apparemment aucune aptitude pour les arts martiaux, il incarne parfaitement ce rôle de jeune apprenti et la performance de Pat Morita lui valut l’honneur d’être nommé aux Oscars.

Fort de son expérience acquise sur le tournage de Rocky en 1976, pour lequel il reçoit un oscar, John G. Avildsen a su ici s’entourer des meilleurs, que ce soit pour le script, l’entraînement des acteurs, les chorégraphies, la musique. Il n’hésite pas à faire des plans larges et longs pour forcer ses acteurs à coller au plus près de l’art martial et la musique de Bill Conti ne fait que rajouter une touche finale sur l’ensemble le rendant encore plus fort.

Un film culte donc, où le karaté n’est plus un sport d’attaque avec toutes ses dérives violentes, mais est un art martial complet, avec une philosophie basée sur l’équilibre du corps et de l’esprit. Un film où l’amitié entre un jeune garçon et un vieil homme va finir par bousculer les certitudes.

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Pierrot vagabond

www.lepaysoeuvredart.com
Michel le concierge