Le canotage de l’archétype hologrammique du vagabond céleste qui, du temps de sa splendeur d’artiste de scène durant 32 ans navigua les rivières des sentiments et des pulsions au travers de ses recherche sur le rire….curieusement…oh curieusement…. grâce à l’exploration par l’invention d’un numero burlesque (le roi est mort, vive le roi) joué avec le public… découvrit les lois du passage entre les rires de supériorité- libération aux rires incandescents de l’incongruité (the pure joy of the laughing girl)…. de fait… avec les mots d’aujourd’hui…. par les 14 ans de recherche en maîtrise universitaire en philosophie sur le rire, je note que les rires de supériorité-libération font partie de l’intri-khja-tion des deux rivières des sentiments (supériorités) et des pulsions ( libération dans le sens de Freud) … mais que le rire de l’incongruité (the pure joy of the laughing girl) lui ne peut se vivre que dans le canotage de la rivière du voir….
Plusieurs de mes compagnes de lit me reprochaient de sourire durant mon sommeil comme ma mère me reprochait en pleurant quand j’étais jeune de ne pas avoir besoin de personne…. Oh que j’aurais aimé avoir les mots pour leur dire avec compassion que la dramaturgie reliée aux pulsions et aux sentiments m’était ontikement ennuyantes…. comme ma famille pourrait me reprocher de n’avoir jamais eu besoin de donner de nouvelles ou d’en prendre….
C’est onti-kha-tivement, donc dans le canotage métaphysique de la rivière du voir, que la dévotion totale au rêve big bang de l’autre se vit dans l’enchantement du rire d’incongruité…. J’ai toujours beaucoup ri….. mais comme je dis souvent è G. qui me demande pourquoi tu ris… Je lui réponds… Je ris de moi….ça m’a pris 14 ans de recherche sur le rire pour saisir que rire de soi… c’est RIRE DE LA PARTIE DISPARUE DE SOI-MÊME … celle qui accorde de l’importance à l’égo, à la reconnaissance, à l’estime de soi…
Quand deux rêves se rencontrent pour une marche philosophique, comme celui de G et le mien, ce sont deux formes heureuses de la rivière du voir qui, dans un canotage de la beauté du monde en commun, débusquent la poésie de formes complices bien assoupies dans la facticité du monde urbain.… Un coin de galerie baroque… un coucher de soleil se cachant majestueusement en arrière d’un symphonie de feuilles bruissant leur passion d’être vivantes…. une fleur odorante….
La mystique du rêve de l’autre conduit instantanément au canotage de la rivière du voir… tout comme la mystique du voir conduit au canotage de la rivière de l’autre….
C’est peut-être cela le secret de la beauté du monde par l’amitié oeuvre d’art. Quand l’archétype hologrammique du vagabond céleste entre pour une période de réclusion à deux indéterminée …dans l’atelier de métaphysique de G….. instantanément l’arbre, le plancher, les débris de la mémoire du k-oeur comme les tapis, les globes terrestres, les fleurs séchées dansent le hors temps, le hors réalité, le hors servitude de nos recherches de doctorat respectives….
La dernière fois… j’ai pris un livre de Hegel sur la philosophie de l’histoire… pendant que G dessinait ses graphes …. Il a suffit d’un seul vocable qui n’avait pas rapport pour que la langue, les pensées s’effondrent comme un feu de bûches folles soudain devient braises incandescentes…
Ainsi en est-il de mes brosses d’être et attaques d’être de ce temps-ci … Tout se passe comme si, maintenant qu’elles ont mis des années à m’initier au canotage de la rivière du voir… elle se retiraient des deux bords de la rivière du voir… me saluant humblement au passage fiers d’avoir été les émissaires discrets du pays du rien qui signe le réel mais n’en fait pas partie…
Canoter le rêve big bang de l’autre… c’est illuminer par un clair de lune venteux son propre canotage de la rivière du voir.
Pierrot vagabond