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LES CONTRETEMPS- CHÔ-FRET 1972 TRANS-CANADA
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Ici Pierrot Rochette
vagabond céleste du Québec, Canada
Merci à Michel Claveau, Pierre Angers, Monique Desroches, Fabienne Desroches, Roselyne Lebel avec qui , par notre groupe de folk song LES CONTRETEMPS, j’ai pu vivre une jeunesse INOUBLIABLE faite d’amitiés fusionnées par un rêve passionnant, qui nous émerveille encore 46 ans plus tard:))).
Oui, en 1969 les Contretemps ont remporté le championnat nord-américain des groupes de folk-song, ce qui leur a permis de représenter le Canada à l’exposition d’Osaka au Japon en 1970.
JAMAIS JE N’OUBLIERAI
c’est à l’expo 67 de Montréal
que j’ai rêvé Osaka
de là l’idée de consacrer ma vie intellectuelle
à la recherche d’un algorithme social
qui bouleverserait les éco-philosophes
de l’espace-monde…
car par une seule vie personnelle œuvre d’art, un pays œuvre d’art peut naître un jour parce que sa masse critique est et sera toujours UN.
1-QUEL EST TON RÊVE?
2- DANS COMBEN DE JOURS?
3- QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE?
4- EN QUOI TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?
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Pierrot vagabond
www.lepaysoeuvredart.com
Michel le concierge
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Les Contretemps – Chô-Fret – Patrimoine PQ
patrimoinepq.blogspot.com/2008/07/les-contretemps-ch-fret-1972-trans.html
6 juil. 2008 – Monique Grenier, responsable du service musical à RCI de 1967 … Comme sur l’album éponyme des Quatre-20 en 1967, Chô-Fret est … Mon nom est Monique Desroches et étais membre du groupe Les Contretemps
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Les Contretemps – Chô-Fret
(1972; Trans-Canada International TSF 1443)
*mise à jour*
Après un premier album sur étiquette CTL (Canadian Talent Library) et une série de spectacles au Japon 2 ans plus tôt, Les Contretemps proposèrent leur ultime opus folk. Le quintet, composé de 3 garçons et de 2 filles, rejoignait ainsi plusieurs artistes Québécois ayant profité du rayonnement culturel autour de l’Exposition Universelle d’Osaka en 1970. Au programme , la délégation Québécoise réunissait entre autres Les Bel Air, Karo, Les Kanto, Jean-Pierre Ferland, Souls of Inspyration, Jacques Michel et même… Lucien Hétu (source: LECLERC, Richard; Des lys à l’ombre du Mont Fuji).
La Patrie, mars 1970.
Fiers de cette expérience, Les Contretemps furent signés sur étiquette Radio-Canada International (RCI). Monique Grenier, responsable du service musical à RCI de 1967 (?) jusqu’à la fermeture en 1990, assure la production. Dans un entretien diffusé en 1990, elle soulignait même que Radio-Canada avait longtemps et curieusement failli à son mandat en refusant d’assurer la distribution Canadienne de la plupart des productions RCI.
Alors que quelques centaines de copies étaient gratuitement distribuées à travers le monde par RCI, les quelques exemplaires restants l’étaient tout autant à travers les radio collégiales et les bibliothèques du pays ou étaient parfois secourues par d’autres labels. Ceci pourrait expliquer en partie la quelconque rareté rattachée à Chô-Fret…
Empruntant une tangente sunshine-folk s’aparentant à celles des Alexandrins, du Coeur d’une Génération ou de La Nouvelle Frontière, l’album offre quelques reprises efficaces ponctuées de 7 titres originaux, parfois pastoraux dans le ton (Ô Terre, L’Alléluia, Bienheureux) ou bien légèrement psychédéliques (Ailleurs, La marche du Président) mais tous résolument pop (Julia, J’aime ma chemise, Jazz-Café). Les Contretemps ne proposent pas un registre à-proprement-dit religieux, mais sous leurs cheveux longs, ces hippies demeurent étonnamment toujours enchevêtrés sur quelques titres aux valeurs judéo-chrétiennes, alors en plein chamboulement. Leur identité demeure pour votre auteur un mystère. La plupart des titres n’étant signés que sous “Les Contretemps”, nous sommes tentés de combiner les rares infos biographiques contenues sur le 45 tours pour conclure qu’ils réuniraient possiblement P. Iohann, M. David & R. Stevenson. Quelqu’un a plus d’informations?
Les Contre-Temps (sic) en 1968 (Photo-Journal, 16 octobre 1968)
Avec un excellent 1er simple, l’accrocheur-comme-c’est-pas-possible Julia, le groupe aurait respectueusement mérité sa place au palmares. Il s’agissait en fait d’une adaptation, peu commune, d’un titre du groupe pop américain The 5th Dimension, Don’tcha hear me callin’ to ya. La version du 45 tours diffère grandement de celle ouvrant l’album, cette dernière étant plus folk avec ses délicieuses harmonies et l’accompagnement à la flûte. Bien que les deux aient leurs qualités, la production de Yves Martin et les arrangements cuivrés de Jerry deVilliers & Richard Ferland insuflent à la version du 45 tours un parfum soul ennivrant. Bref, ça déchire!
Mixée à la fin de Julia, Ailleurs oscille abstraitement entre un récit mystérieux (Il pleut de la pluie, Il pleut de la pluie…et l’automobile file sur la route qui défile… Baaaaaaaah!) explosant sporadiquement de quelques harmonies aidées d’une basse éfreinée. Way out! L’infâme reprise de I like my shirt de Donovan (rebaptisée J’aime ma chemise) n’apporte rien de vraiment substanciel*. Toutefois, côté reprises, les adaptations de la reprise de Hugues Aufray de la chanson de Dylan (vous me suivez?), Le jour où le bateau viendra, plus loin Sakura ou la Berlu de Vigneault nous renvoient au son plus rangé de leur premier album: un folk plus traditionnel, efficace mais à l’interprétation plus propre.
La Patrie, janvier 1971.
Bienheureux semble mettre en parole les qualités miséricordieuses de son titre et, sur un rythme rappelant Pierrot les cheveux (hit du Coeur d’une Génération), annonce un retour aux valeurs fondamentales, d’un point de vue hippie du moins (Nous irons marcher dans les bois, cueillir des fleurs et du lilas comme autrefois; où nous vivions, petits enfants, amoureux d’un papillon blanc venu du ciel). Thématiquement rapprochée, l’impresionnante Ô Terre avec ses quelques notes de glockenpiel et ses délicates envolées lyriques raconte la quête de nomades à la recherche de l’illumination (Sois fidèle, fais-toi éponge à sa lumière à ton réveil). Le tout est produit dans ambiance subtilement planante et des plus chaleureuses. Leur relecture du classique de Charlebois/Forestier, La marche du Président, prouve qu’un titre-culte peut être revisité avec panache. D’un air juste assez désinvolte, le groupe brille par ses canons aux travers desquels fourmille le récit névrosé d’un bref Je-vous-salue-marie, les voix construisent efficacement les cresendos qu’impose la Marche, haletant un moment, ralentissant plus loin tout poussant habilement les vocalises. L’Alléluia raconte l’envoutement d’une femme par le malin (le diable a brûlé son manteau, a mis de la peau sur ses os; en nettoyant ses ongles sales, il a craché le bien, le mal!), usant de couplets éthérés et dramatiques pour simuler la tentation et, plus loin, émulant la rédemption d’un refrain au populaire chant de chorale Alléluia… Comme sur l’album éponyme des Quatre-20 en 1967, Chô-Fret est fébrilement à la rencontre de plusieurs tendances, injectant un brin de mythologie populaire et de références chrétiennes dans un registre folk en pleine expansion, question de remixer l’image du chansonnier…
Un ultime simple suivrait et serait de nouveau proposé sur Trans-Canada. Cette fois, le producteur Yves Martin retiendrait les services de Jacques Crevier alors que le groupe opterait pour deux reprises. La face A revisite le chanson des australiens The Seekers, I’ll never find another you , sous le titre Au pays de l’amour. C’est plutôt efficace, mais après les compositions originales de Chô-Fret et les adaptations plus étoffées, on aurait préféré que le groupe prenne plus de risque. Encore une fois, la face B recelle un titre plus dynamique et accrcocheur, une adaptation du simple de 1970 de l’américain R. Dean Taylor, Ain’t it a sad thing. On pardonnera à Viens avec moi de ne pas retenir le propos écologique de la version originale puisqu’on y retrouve néanmoins tous ses hooks. Ain’t it a sad thing, avec sa prose engagée, semble avoir été populaire au sein de la scène folk de Toronto à l’époque; mon petit doigt me dit que Les Contretemps n’y étaient pas inconnus… Bonne écoute!
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Le groupe assure en octobre 1968 la première partie du spectacle de Lucille Dumont (Photo-Journal, 16 octobre 1968)
Rare second album from this young folk-rock band (3 boys, 2 girls), initialy published by Radio-Canada International (RCI) after the band returned from their Osaka gigs in 1970. The title “Chô-Fret” is a word-play litteraly meaning “hot-cold” in “joual” and can roughly be translated as “heater” (as pictured on the cover). The LP features 7 originals and 5 covers (including Donovan’s I like my shirt and Charlebois/Forestier’s La marche du Président), ranging from lite folk-psych (on Ailleurs or l’Alléluia) to great sunshine-pop moments (Julia). Recalling the sound/harmonies of Les Alexandrins, Le Coeur d’une Génération, la Nouvelle Frontière or even Bill Comeau (think of the Gentle Revolution LP), the band also manages to squeeze in some christian references (on l’Alléluia, Bienheureux or Ô Terre) without ever overdosing on it. Leave a comment as you download!
Téléchargez l’album complet / Download the complete album:Les Contretemps – Chô-Fret (1972; Trans-Canada International TSF 1443)
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