le musée imaginaire de Malraux, la cabane dans le bois de Thoreau, le radeau de la méduse de Géricault, le manuscrit de la phénoménologie de l’esprit du jeune Hegel fuyant sa maison en feu tout en voyant Napoléon sur son cheval au loin, la liberté fabuleuse de Jean de la Fontaine dans un jardin protégé par des femmes dans des châteaux éloignés, la mort de Molière sur scène dans le malade imaginaire, la conférence de Sartre en 1948 à Paris «l’existentialisme est un humanisme», l’arrivée de Margaret Sangers au british museum en Angleterre hantée par l’invention de la pilule, l’arrivée de Claussewitz à Neuruppin «citée modèle des lumières» en Prusse»… FONT PARTIE DES MILLIONS D’IMAGES MULTI-MATRICIELLES INSÉRÉES AUTO-DIDACTIQUEMENT,UNE À UNE, EXACTEMENT COMME ON UTILISERA DES BACTÉRIES POUR ENREGISTRER DES VIDEOS…. PAR LE SIMPLE BIAIS DE LECTURES LINÉAIRES IMPOSSIBLES À REPRODUIRE MÉTHODOLOGIQUEMENT EN MILIEU PERROQUETTEUX DE CONNAISSANCES STRATIFIÉES SYNTHÉTISÉES UNIVERSITAIRES.
La nano-citoyenneté-planétaire, la vie personnelle œuvre d’art se fera par une dialectique tenant synthétiquement d’une rhyzomatisation inprévisible d’un milieu bio-centrique ouvert tel que le prélude Popper par ses exigences et Kuhln par ses dévouvertes paradigmatiques constructivistes survoltant les plis de l’histoire anti-hégélienne.
De là les quatre questions du pays œuvre d’art… conséquence ultime d’un axiome constellaire d’algorhytme sociaux inouis…. bactérisé planétairement par de simple applications d’un téléphone intelligent à l’autre. La nano-philosophie d’en bas se fera par les milliards d’errants fantomatiques sur gps ou ne se fera pas.
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texte de renaud Manuguerra-gagné
Utiliser des bactéries pour enregistrer des vidéos
Publié le vendredi 21 juillet 2017 à 11 h 09 | Mis à jour le 22 juillet 2017 à 5 h 43
Pour la première fois, des chercheurs américains sont parvenus à encoder une vidéo dans l’ADN d’une bactérie. Une première étape vers la transformation des cellules vivantes en enregistreurs capables de documenter des événements biologiques invisibles à l’œil nu.
À l’image des scientifiques miniaturisés dans le film de 1966 Le Voyage fantastique, ces chercheurs espèrent un jour permettre à des cellules d’enregistrer directement toutes les étapes d’un processus biologique, par exemple le développement d’une maladie.
Toutefois, avant de réussir une telle prouesse, il faut être en mesure de conserver de façon stable les données recueillies par de tels engins biologiques. Cette première étape a été franchie par une équipe américaine, dont l’article dans le journal Nature explique comment ils ont réussi le premier encodage d’un fichier vidéo dans l’ADN de bactéries vivantes.
Photo : NIMH
Transformer le numérique en génétique
La vidéo en question comporte cinq images pixélisées d’un cheval qui galope, inspirées par l’une des premières animations de l’histoire produite par le photographe anglais Muybridge en 1880.
Réussir à enregistrer de telles données chez une bactérie nécessite deux grandes étapes : en premier lieu, il faut convertir le fichier vidéo en données biologiques.
L’ADN est composé de quatre molécules identifiées aux lettres ATGC, qui s’agencent entre elles pour encoder de l’information biologique.
Si des chercheurs veulent s’en servir pour enregistrer un autre type d’information, il faut arbitrairement associer une lettre de l’ADN à une valeur. Dans cette étude, l’équipe a associé des séquences de 33 lettres d’ADN à la couleur d’un pixel. Un code-barres a aussi été ajouté à la séquence pour indiquer la position du pixel parmi les 104 qui composent une image.
Dans un deuxième temps, les chercheurs ont profité du système de défense des bactéries pour réussir à y encoder de l’information. Ces dernières peuvent être attaquées par des virus de la même façon que des cellules humaines : un virus va s’y attacher, y injecter son ADN et en prendre le contrôle.
Toutefois, ces microorganismes ont une parade : elles peuvent intercepter cet ADN viral et le neutraliser. Les bactéries vont ensuite ajouter des séquences virales dans une région spécifique de leur propre code génétique. Ce système de mémorisation leur permet de mieux se défendre lors d’une prochaine attaque. C’est d’ailleurs ce système qui a inspiré la création du ciseau moléculaire CRISPR-cas9, qui révolutionne en ce moment le monde de la génétique.
En ce qui concerne l’enregistrement de la vidéo, la bactérie va se défendre contre les images de la même manière que pour les virus : elle va intercepter les séquences et les ajouter à son génome.
Les chercheurs ont donc donné aux bactéries de l’ADN représentant l’équivalent d’une image de la vidéo par jour. Ils ont ensuite laissé les bactéries poursuivre leur existence et se multiplier pendant une semaine.
À lire aussi :
•Un ciseau qui coupe à l’échelle moléculaire
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De microscopiques documentaristes
En analysant l’ADN bactérien, les scientifiques ont été en mesure de retrouver toutes les séquences du film, un peu comme des pièces de casse-tête. Grâce à leur code-barres, ils ont reconstitué leur vidéo avec une efficacité de 90 %, et ce, malgré le temps qui s’était écoulé entre l’enregistrement et la récolte des données.
Bien qu’étant une réussite, l’étude en elle-même n’est qu’un premier pas. Les chercheurs doivent maintenant trouver le moyen de faire enregistrer aux bactéries tous les signaux moléculaires auxquels elles font face dans leur environnement.
S’ils réussissent, cela pourrait un jour permettre d’observer sans encombre des réactions à l’intérieur d’un organisme vivant, y compris le corps humain. Il serait possible, par exemple, de suivre toutes les étapes du développement d’un organe, ou comprendre ce qui mène à l’apparition d’une maladie. Des observateurs microscopiques en direct sur la vie, quoi qu’il arrive…
La vidéo qui suit explique (en anglais) la présente percée.
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Michel le concierge
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Marlene A. jardinière du pays œuvre d’art
Michel W. philosophe-cinéaste-concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond