LA PROCHAINE JOCONDE

En fin de semaine, Michel le concierge-archiviste et pierrot le vagabond-chercheur ont enfin réussi, après 8 ans de recherche à dessiner l’amitié par le biais d’un film d’art où durant 2 heures et demie, on ne voit que le visage du concierge pour mieux entendre la voix fantôme du vagabond, celle de toutes ses années en bibliothèque.

Et dans ce sens, nous reproduisons à la 2.0 (le tout sera déposé sur You tube) la Mona Lisa à la moustache de Duchamp. Et c’est en ce sens que le titre de cette oeuvre d’art, trace d’une poïétique de l’amitié, portera le titre de LA PROCHAINE JOCONDE.

Nous sommes mardi le 2 juin. Le train part demain soir. Tentative de philosophie politique pour réconcilier le passé et le présent pour un Canada pays oeuvre d’art (?) qui en aura bien besoin, dans un contexte de mondialisation où nous devons dédramatiser nos différences de race, religion et langue pour mieux servir par l’état de droit le plus petit, le plus fragile et le plus impuissant de ce parlement invisible que constitue l’humanité dans ses espérances de justice sociale

pierrot vagabond céleste

MARCEL DUCHAMP ET LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’art

“Dans mon cas, dit Duchamp dans un entretien de 1965, sans surprise sous l’angle de la peinture, peut-être que j’ai pensé qu’on pouvait faire de sa vie une oeuvre d’art, ou du moins qu’on pouvait vivre sa vie comme une oeuvre d’art. Définir cela est impossible et je n’essaierai même pas de le faire. Mais ce que cela veut dire, essentiellement, c’est qu’on devrait essayer de vivre artistiquement, de faire de sa vie un tableau ou une oeuvre d’art, dans ses gestes et dans ses réactions. Éviter les gestes faciles. Je pense que cela peut se faire. (…) Autrement dit, j’ai seulement sorti la peinture a l’huile de la toile et je l’ai mise dans ma vie èa la place. Je m’en suis servi pour me peintre, en respirant et en sautant. Je suis mon propre readymade vivant, pour ainsi dire.”

Marcel Duchamp, la peinture même, sept. 2014, p.37

NOTRE CANADA VAGABONDÉ D’ICI 2018

NOTRE CANADA VAGABONDÉ D’ICI 2018
10 PROVINCES, 10 UNIVERSITÉS
le vagabond-chercheur qui écrit sur ce blog est vraiment un intelLectuel constructiviste radical. Au sens où, pour lui, la réalité, ce n’est pas ce qu’il trouve (hypothéco-déductif), ce qui l’illumine soudainement (une intuition synthétique ou heuristique), ce qu’il perçoit en affinant ses interprétations (herméneutique) mais simplement ce qu’il construit, patiemment, matériau par matériau, tel un architecte de l’errance poétique.

De bien savoir qui on est méthodologiquement, permet, nous semble-t-il, une meilleure lecture poïétique d’une démarche passée, présente et future par un rêve humaniste géré par la raison pratique. Ce vagabond-chercheur dessinera donc le rêve d’un pays oeuvre d’art en fonction de quatre questions constructivistes.

1- Quel est ton rêve?
construire un pays oeuvre d’art par une masse critique de vies personnelles oeuvre d’art, en allumant notre Canada à tous conçu comme un gâteau de fêtes…. allumant personnellement par un vagabondage spirituel les premiers rêveurs (chandelles), et cela rêveur par rêveur comme l’homme qui plantait des arbres de Giono.

2- Dans combien de jours?
Environ 1100…. Et cela, après avoir marché philosophiquement, poétiquement et politiquement les 10 provinces du Canada. En 2018, en harmonie avec une équipe d’amis-chercheurs (Michel et Marlene)…. A la fin du périple, le vagabond-chercheur aura 70 ans et son équipe et lui termineront ce projet par une marche de la maison de Borduas de St-Hilaire (le refus global) à la statut de liberté de New York, accompagné d’un grand rêveur par province du Canada . (Au Québec, nous aimerions bien que le docteur Stanley Vollant, un brillantissime innu de Pessamit, soit notre partenaire).
Objectif»: Pour le 70ème anniversaire de la déclaration des droits de l’homme, appuyés par le parlement canadien, déposer une demande pour un annexe à la déclaration des droits de l’homme formulée de la façon suivante: QUE CHAQUE PERSONNE HUMAINE SUR LA TERRE PUISSE AVOIR UN DROIT INALIÉNABLE À UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART.

3- Qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve?
le vagabond-chercheur a dessiné la partie manquante de son projet, soit de vagabonder le Canada, de province en province en infiltrant une université par province à titre d’artiste-activiste humaniste. Cette première province sera le Nouveau-Brunswick (l’université de Moncton),

4- En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
Pour répondre à cette question, nous utiliserons le Que sais-je? (l’herméneutique) de Jean Grondin à la page 53 où il commente une hypothèse forte du philosophe Gadamer.

LE MODÈLE DE L’ART, L’ÉVÉNEMENT DE LA COMPRÉHENSION.

A la recherche d’un autre modèle de savoir que la recherche méthodique, Gadamer s’inspirera dans la première partie de VÉRITÉ ET MÉTHODE de l’expérience de l’art. L’oeuvre d’art ne procure pas seulement une jouissance esthétique,elle est d’abord une rencontre de vérité, soutient avec force Gadamer. (…) Afin de penser cette rencontre de vérité, Gadamer propose de partir de la notion de «jeu»: Comprendre une oeuvre d’art, c’est se laisser entraîner par son jeu. Dans ce jeu, nous sommes moins ceux qui dirigent que ceux qui sont pris, charmés par l’oeuvre qui nous amène à participer à une vérité supérieure. Le jeu n’a rien de purement subjectif pour Gadamer. Bien au contraire, celui qui joue se trouve plutôt emporté par une réalité qui le dépasse. Celui qui participe à un jeu se plie à l’autonomie du je; le joueur de tennis se plie à la balle qui lui est envoyée, le danseur suit le rythme de la musique, celui qui lit un poème ou un roman est pris par ce qu’il lit…. LE SUJET SE TROUVE ALORS ENGAGÉ DANS UNE RENCONTRE QUI LE TRANSFORME… à propos de ce qui est car c’est un surcroît de réalité qui en vient à se présenter dans une oeuvre, c’est à dire une réalité plus puissante et plus révélatrice que la réalité elle-même qu’elle représente, mais qu’elle me permet de mieux connaître pour elle-même.

EN CONSEQUENCE DE QUOI

Le billet de train est acheté
mercredi 3 juin, 7 heures du soir
de Montréal à la vallée de la Matapédia

LA MARCHE POÏÉTIQUE DU VAGABOND-CHERCHEUR
POUR CONTRIBUER AU CANADA
PAYS OEUVRE D’ART DU 21ÈME SIÈCLE
PARTIRA SI POSSIBLE DE LA FRONTIÈRE
ENTRE LE QUÉBEC ET LE NOUVEAU-BRUNSWICK

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pierrot vagabond