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LE CRI DE MUNCH DES ERRANTS FANTOMATIQUES DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS ONT COMMENCÉ LEUR NANO-MIGRATION. ILS ONT MAINTENANT UN VISAGE CLÔNE DE MILLIARDS DE VISAGES… CELUI DE LA COLÈRE DES PERDANTS DE LA MONDIALISATION

Demandeurs d’asile
Devoir se débrouiller en pays inconnu

Déboussolés, les migrants doivent rapidement chercher à s’installer sans savoir où se diriger

18 août 2017 |Lisa-Marie Gervais | Actualités en société

Arrivés samedi dernier, Suze Dautruche et son fils Maxon devront quitter le centre d’hébergement sis dans l’ancienne école Saint-Raphaël d’ici la fin du mois.

Photo: Jacques Nadeau Le Devoir
Arrivés samedi dernier, Suze Dautruche et son fils Maxon devront quitter le centre d’hébergement sis dans l’ancienne école Saint-Raphaël d’ici la fin du mois.

Malgré le vacarme de l’autoroute 40 et les travaux de construction dans l’immeuble en face, c’est le calme plat aux abords de l’ancienne école Saint-Raphaël, immeuble vacant faisant partie de la dizaine de centres d’hébergement de la région métropolitaine pour les demandeurs d’asile ayant traversé la frontière à Lacolle. Sur la pelouse inondée de soleil, Suze Dautruche et son fils de 16 ans, Maxon, tournent un peu en rond en attendant l’heure du dîner. « C’est impossible de rester en Haïti. C’est pire que tout en ce moment. Pire que le tremblement de terre », raconte la dame.

Son histoire ressemble à celles de centaines d’autres Haïtiens qui, comme elle, arrivent au Québec via les États-Unis ces derniers jours, craignant d’être expulsés par les autorités américaines : menaces de kidnapping et de viol, rançons et vols, peur et misère au quotidien. Et tout comme c’est le cas pour son amie Yolette, qui a tout perdu dans le séisme et qui a laissé derrière elle trois enfants et quatre petits-enfants, le Canada est apparu comme un espoir à Suze Dautruche. « Aux États-Unis, le président… enfin… ce n’est pas Obama », dit-elle timidement.

C’est Maxon qui a tapé quelques mots clés sur Internet. Il y aurait tout appris sur l’immigration au Canada, le chemin Roxham et les espoirs d’une vie meilleure.

Après deux mois passés chez nos voisins du sud pour visiter de la famille, sa mère et lui se sont fait reconduire à la frontière qu’ils ont traversée à pied, valises en main, il y a dix jours. D’abord hébergés dans des tentes militaires à Lacolle, les voilà en plein coeur de Montréal, à dormir dans des lits d’appoint dans une classe, avec mille questions en tête.

Est-ce que mon fils va pouvoir aller à l’école ? Où allons-nous pouvoir habiter ? Serons-nous renvoyés en Haïti ? Suze Dautruche semblait étonnée que ce soit une possibilité.

Incités à partir

Comme tous les demandeurs d’asile au lendemain de leur installation dans un centre d’hébergement, ils ont fait la file aux nouveaux bureaux du PRAIDA (Programme régional d’accueil et d’intégration des demandeurs d’asile), près du métro Sherbrooke. Là, ils prennent connaissance des démarches légales à faire, reçoivent une carte Opus pour leurs déplacements, apprennent comment s’inscrire pour recevoir de l’aide sociale.

En attendant leur premier chèque qui les aidera à patienter jusqu’à leur audience devant la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (CISR) à la toute fin de décembre, les Dautruche doivent se chercher un logement. Ils se sont fait dire qu’ils devaient quitter le centre d’hébergement à la fin du mois d’août.

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L’ERRANCE FANTOMATIQUE OU LA KINESTHÈSE DE LA MARCHE HUSSERLIENNE COMME «CRI DE MUNCH» CONSTITUTIF D’UNE PERCEPTION DU MONDE …. EN COLÈRE

Tout ce que Husserl a écrit sur le système kinesthésique pour la constitution de l’objet de perception ne fonctionne plus dès qu’il s’agit d’un errant fantomatique qui marche SA COLERE EXISTENTIELLE, ONTIQUE ET ONTOLOGIQUE en suivant le gps d’un téléphone intelligent pour se sortir de SON CRI DE MUNCH UNIVERSEL…. apeurant les errants fantomatiques cachés sous leur imagination conceptualisée par des croyances, des superstitions comme par des artéfacts de culture insérant des idéologies de race, de langue, de religion pour mieux diviser l’humanité par UN MUR D’INVISIBILITÉ entre gagnants et perdants de la mondialisation effrénée.

Mais la masse critique des errants fantomatiques en migration est à ce point inouie qu’il sera impossible de contrer ses débordements et cela partout sur la terre.

Les errants fantomatiques ont faim et soif de pain comme de justice sociale. Les errants axiomatiques vivent sur un ilot d’anti-humanisme inter-étatique scandaleux.

Et c’est la marche kinesthésique même des errants fantomatiques qui réinventera un rapport au monde D’ERRANCE POÉTIQUE  qu’avaient intuitionné Bergson (l’élan vital dans son évolution créatrice) Spinoza (le conatus) et John Rawls (la juscice comme équité par le voile d’ignorance).

En résultera une nano-citoyenneté planétaire, soit l’impossible émergence d’un droit à la dignité abstraite de toute personne humaine, et cela prévalant a prioritiquement sur les droits des états.

La question conclusive du rêve… QUEL EST TON RÊVE?…. en deviendra ce flambeau  cosmographique d’une liberté des conditions de la condition humaine trans-humanisée qui soulèvera le 21eme siècle menacé environnementalement dans ses fondements même.

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Ecrits

Images photographiques et images cartographiques
Pour un art de l’entre-deux
L’artiste comme aventurier du contemporain
L’expérience kinesthésique du marcheur
Train d’images
Marches et ralentissements
Le corps sensible à l’œuvre dans le contemporain
La photographie contemporaine à l’épreuve du temps

« L’expérience kinesthésique du marcheur. Etude à partir de quelques déambulations artistiques », in Steven Bernas (dir.), Corps sensible, Paris, l’Harmattan, pp. 63-72

La marche réduit l’immensité du monde aux proportions du corps. David Le Breton[1] Dans de nombreuses œuvres nées d’une déambulation, le choix du mode de déplacement est fonction du propos, de l’investissement et du discours de l’artiste. Si la marche à pied invite à appréhender le monde à un rythme alternatif à celui imposé par les modes de transport motorisés, elle semble influer aussi sur les perceptions du corps. La spécificité de ce mode de déplacement est de faire appel au système kinesthésique de l’individu dont les sens sont alors en éveil. Comment le marcheur perçoit-il l’environnement traversé ? Quels sens sont alors sollicités dans ces déambulations ? Comment la vue intervient-elle au sein d’un tel dispositif ? On s’attachera à interroger la relation se créant entre l’expérience du corps mobile et la perception de l’environnement traversé, en prenant appui sur des œuvres pour lesquelles la marche demeure le medium de prédilection. Notre analyse s’appuiera également sur des travaux faisant intervenir l’image comme mode de restitution de déambulations afin de questionner la relation entre le corps et les représentations visuelles des espaces traversés.

Edmund Husserl[2] distingue à juste titre deux attitudes possibles d’un corps mobile : alors que le mouvement est un fait objectif, ne changeant rien au monde matériel, le « se mouvoir » s’exprime par les sensations kinesthésiques. Pour le philosophe, le système kinesthésique constitué par des « sensations kinesthésiques » désigne un champ sensoriel assemblant champ visuel et champ tactile. Husserl met ainsi l’accent sur la relation entre la faculté de percevoir un monde objectif et la capacité d’agir sur ce monde. Ce système kinesthésique prend forme dans un corps mobile, évoluant au sein d’un espace ; la kinesthésie déterminant notamment la perception visuelle de l’individu mobile. Alors que les modes de déplacement motorisés engendrent certes une modification de la perception et un mouvement, le déplacement à pied conditionne une mobilité de tout le corps ouvrant à un champ plus large de perception d’un environnement. Pour Husserl, la marche se définirait comme l’expérience qui permettrait de saisir notre corps dans sa relation avec le monde. C’est par lui que l’on expérimente l’environnement comme une unité, en pratiquant les trajectoires. Si le corps bouge, le monde aussi et c’est ainsi que l’individu parviendrait à distinguer le soi de l’autre, dans la continuité d’un mouvement amenant à comprendre les rapports réciproques entre ces deux entités. Le corps apparaît alors comme révélateur de soi et du corps de l’autre, qu’il soit corps-propre ou corps-objet.
Les pratiques artistiques itinérantes contemporaines ont pour particularité de dépendre davantage du fait de se mouvoir que du simple mouvement du corps. Parmi elles, certaines s’attachent à replacer le corps dans un processus d’expérimentations du contexte spatio-temporel dans lequel il s’immerge. La spécificité de ces œuvres est de relever du performatif et de prendre toute leur importance au sein de l’hic et nunc de l’expérience vécue corporellement. Ces artistes placent donc l’expérience déambulatoire au centre d’un processus conduisant à éprouver et révéler le contexte dans lequel ils prennent position. Parmi eux, Laurent Tixador et Abraham Poincheval usent du corps comme instrument de mesure des espaces traversés. Ils mettent leur corps à l’épreuve afin de percevoir et de ressentir la variation des paysages qu’ils rencontrent. Mais expérimenter corporellement les trajectoires comme nouveau terrain d’investigation relève aujourd’hui de l’aventure périlleuse car ces artistes ont fait des interstices l’espace privilégié de leurs expérimentations itinérantes. Pour l’Inconnu des grands horizons[3], allant de Nantes à Metz en passant par Caen guidés seulement par une boussole, ils arpentent ces trajectoires à pied. Lors de ce périple au nord de la France, équipés tels des campeurs, ils affrontent le froid, le poids du matériel et l’hostilité d’un territoire pourtant habité, mais pas pour autant pensé pour le vagabondage. Rappelant les périples du Grand Tour de la jeune bourgeoisie anglaise au XVIIème et XVIIIème siècle, les deux artistes découvrent un monde autre, un ailleurs qui ne se caractérise pas tant par sa distance au territoire connu, qu’à la spécificité de ses fonctions. Ils découvrent un environnement mixte, entre un reliquat d’univers paysans, gagné petit à petit par l’émancipation urbaine et des paysages périphériques, constitués de zones commerciales et industrielles, traversés d’autoroutes où il n’est possible d’accéder que par un mode de transport motorisé. Dans le travail de Tixador et Poincheval, le corps est considéré comme le medium de l’œuvre et son appréhension en reste multiple suivant les situations mises en place : corps ouvrier, corps comme mesure de l’espace, corps éprouvant l’expérience, corps sensible et corps créateur. Marcher aujourd’hui est une forme de résistance aux pratiques contemporaines des trajectoires. En déambulant ainsi, ils mettent à l’épreuve leur corps au sein d’un environnement impropre à de tels vagabondages et invitent à interroger la place du corps contemporain au sein d’une société qui semble ne plus lui accorder un rôle central.
Husserl opère une distinction entre la chair (Leib) qu’on peut appréhender comme étant le corps que je ressens, le corps vécu et vivant, du corps (Körper) physique externe objectivé et dont la subjectivation le rend à sa vie intime[4]. Parce que le corps est au centre du système kinesthésique, c’est bien le corps-chair éprouvant le corps environnant qui est placé au cœur d’un tel dispositif. Pour Jean-Luc Lannoy, « par la marche, je me meus dans la mobilité retrouvée du monde où mon corps (…) devient précisément corps chair participant à la chair du monde[5] ». Ce ressenti du corps dans son environnement repose à la fois sur les « déterminités » visuelles et sur les « déterminités » tactiles. Husserl s’interroge pourtant sur l’interdépendance de ces deux sensations. Il énonce ainsi : « Qu’est-ce qui fait l’identité de l’espace qui se matérialise une fois visuellement, l’autre fois tactilement, et, dans la double matérialisation, est l’unique et identique ? » En quoi la marche pourrait-elle être appréhendée comme système engendrant une perception à la fois tactile et visuelle de l’environnement pratiqué ?
Si la référence à la kinesthésie permet d’appréhender la marche comme approche phénoménologique du déplacement, il reste pourtant à s’interroger sur le fondement d’un tel système, c’est-à-dire sur les relations existant entre les différents sens mis en éveil et le mouvement du corps. A ce titre, Merleau-Ponty distingue le visible comme étant ce qu’on saisit avec les yeux, du sensible qu’on saisit par les sens[6]. La spécificité de la marche consiste à mettre à l’épreuve les sensations de mouvements du corps au sein d’un environnement alors perçu au rythme de sa traversée ; la marche impliquant un certain éclaircissement du paysage parcouru. Pour Jean-Luc Lannoy « c’est moins le regard porté au loin qui éveille le mouvement de la marche que la marche qui éveille le regard à des impressions et sollicitations toujours nouvelles [7]». Mais cette sensation émanant de la déambulation ne passe pas nécessairement par la vue. Du moins, il importe d’interroger la relation de la perception visuelle aux autres sens dans un processus artistique en marche.
Lorsque les membres du collectif Ici-même décident de parcourir la ville les yeux fermés afin d’éprouver cet espace différemment, ils interrogent le corps comme medium de perception de l’environnement pratiqué. Déambulant les yeux fermés, ils tentent de révéler une autre image de la ville à travers les sons, les odeurs, les textures et la variété des intensités lumineuses traversés. Le collectif Ici-même place au cœur de ses problématiques ces questions de fictions, d’interventions et d’interactions avec la ville et ses acteurs. Aussi, ont-ils proposé lors des workshops mis en place en avril 2009 à Paris dans le cadre de l’exposition En Marche[8], des ateliers invitant les participants à déambuler par deux dans le 15ème arrondissement. Alors que celui conservant les yeux ouverts tient le rôle du guide et accompagne le guidé par un geste délicat du bras devenu pour l’occasion outil d’orientation, le guidé, gardant les yeux fermés, est invité à appréhender la ville en aveugle, ne percevant que quelques formes à travers le masque que constituent les paupières. Dès lors, le son et le touché occupent la place monopolisée d’ordinaire par la vue. Les distances se mesurent à l’aune des variations hertziennes, tandis que les dénivelés du sol, d’ordinaires imperceptibles, composent toute une panoplie de textures variées. La vue n’est pourtant pas absente de l’expérience. A travers le voile des paupières, on perçoit des formes variant en fonction de la luminosité traversée. Le guide, quant à lui, a la responsabilité de créer la narration de l’expérience, de faire varier les atmosphères tactiles, sonores et lumineuses traversées. Son corps doit prendre la consistance des deux corps réunis afin de parer au danger, comme de jouer avec les limites et les sensations du corps du guidé. Le corps redevient dès lors la mesure et l’échelle de l’espace éprouvé, il devient l’instrument de mesure de la trajectoire effectuée, il est comme replacé au centre du système circulatoire des transports. Les perceptions sensorielles mises en éveil dans ces pratiques de la marche conduisent à redéfinir la ville, inventant un autre usage du monde, tout à la fois poétique et fictionnel.
Husserl considère que « ce n’est que par l’image qu’on parle d’une expansion du son et d’un remplissage de l’espace par le son, c’est en quelque sorte l’image d’un fluide qui sert de guide : l’image est une image visuelle ou tactile, l’image d’une fluidité qui est représentée sur le mode d’un authentique plein spatial, et sert ensuite à la représentation analogique de la propagation des effets de son dans l’espace [9]». Le philosophe souligne que les sensations kinesthésiques sont davantage en relation avec la vue qu’avec le son perçu. Le mouvement est dicté par le mécanisme inhérent à la marche et guidé par la vision du paysage englobant. La vue conduit également les pas dépendant de la perception de l’opacité du sol qui née de la relation intime existant entre le corps et le sol. Dans la lignée de Lannoy, on pourrait concevoir une forme d’interdépendance entre la marche et la vue : « la marche n’est pas seulement, quant à son orientation et son équilibre, dans la dépendance de la perception. La vue est aussi dans la dépendance de la marche[10]. » En avançant à pied, le corps, par le biais de la vue, prend connaissance de sa consistance au sein de l’environnement traversé et participe, par son immersion, à la constitution de cet espace. Ainsi, le corps se meut dans la mobilité en tant que corps de chair « participant à la chair du monde[11] ».
Dans sa vidéo intitulée Ground Zéro[12], l’artiste Laurent Malone filme ces pas en déambulant sur le terrain vague situé avenue Roger Salengro à Marseille. Par le déplacement du corps, le spectateur découvre le sol arpenté constitué de fissures au sein desquelles la nature reprend le dessus. Le transect effectué, reposant sur les lignes présentes au sol, suit la cadence des pas rythmant l’avancé du corps du cameraman. Les pas saccadés et les vibrations du corps transparaissent dans le film. L’image, plan en plongée sur le sol, est complétée par le son environnant, renseignant sur l’espace dans lequel le marcheur évolue. Si le spectateur ne fait pas lui-même l’expérience de la déambulation, Laurent Malone place la caméra proche de son corps, la rendant d’autant plus sensible aux variations de ce dernier. Le procédé mis en œuvre par l’artiste invite à perturber la relation d’ordinaire établie entre le mouvement du corps et la perception visuelle. La vision ne se focalise pas sur l’horizon afin de dicter le pas et l’avancé du marcheur, mais sur le sol et tout particulièrement sur la relation établie entre les mouvements des pieds percutant le sol et la planéité investie. Les repères du marcheur – ainsi que ceux du spectateur – ne sont plus dictés par l’horizontalité d’une perception classique mais par la géographie du sol, constituée de lignes, de plantes et de détritus. Le son proche renseigne sur les éléments présents au sol tout en étant par moment occulté par des bruits périphériques. Pour autant, la proposition de Laurent Malone conduit-elle à distinguer la constitution de l’espace visuel de celui fondé sur une approche kinesthésique ? En plaçant sa caméra au niveau du centre de gravité de son corps – c’est-à-dire à hauteur du bassin – il tend à déplacer la vision au cœur de la mécanique kinesthésique. Et lorsque, à l’arrêt, il relève la caméra pour filmer à l’horizontale, le système de perception en mouvement s’arrête pour laisser place à une recontextualisation de la scène au sein d’un espace urbain. Le son du hors-champ qui, jusqu’à présent, ouvrait à l’imaginaire du cadre spatial de la marche, perd de son importance pour devenir simple illustration de l’image horizontale. Comment alors matérialiser cet espace, d’abord perçu par le son, puis visuellement ? « Dans le mouvement en alternance de la marche se produit une sorte d’aller et retour entre l’espace tactile et l’espace visuel, entre le toucher du sol et le découvrement perceptif[13] » énonce Jean-Luc Lannoy. Ground Zero invite à réinterroger cette relation entre système kinesthésique, perception visuelle et construction d’un espace environnant. Mais cet espace se conçoit-il globalement ou convient-il d’isoler la perception visuelle de la compréhension d’un espace par le biais de la vue ? En déambulant les yeux fermés, le collectif Ici-même interroge les sensations d’un corps et la sensibilité des autres sens lors d’une marche à pied. Si l’absence du regard empêche d’associer image et contexte environnant, cette configuration invite à percevoir d’autant mieux l’architecture du corps-chair en mouvement et sa relation à l’opacité du sol.
Le système kinesthésique associe le tactile et le visuel comme sens complémentaire ouvrant à une représentation de la trajectoire effectuée. Lorsque certains artistes mettent en œuvre des processus dans lesquels l’outil d’enregistrement – qu’il s’agisse d’une caméra ou d’un appareil photographique – devient acteur de la marche et contrainte au sein du concept que s’impose l’opérateur, l’image produite pourrait révéler à la fois cette perception visuelle du déplacement, mais aussi la place occupée par un outil appréhendé tactilement. Laurent Malone demeure un des artistes qui interroge au mieux cette relation entre le déplacement de son corps et l’usage d’une caméra ou bien d’un appareil photographique. Il parvient à lier ces deux pratiques, en faisant de l’outil d’enregistrement le prolongement de son œil et surtout le moyen par lequel il parvient à mettre en place des dispositifs conduisant à interroger le déplacement. Mais la présence d’un tel outil implique a fortiori une perturbation dans la constitution même du système kinesthésique. Car le corps n’est plus seulement rythmé par les pas qui foulent le sol. Il est donc nécessaire de prendre en considération l’appareil d’enregistrement comme prolongement du regard et comme prothèse se rajoutant au corps du marcheur. Comment mettre en place un tel dispositif en tenant compte de la présence de l’appareil ? Quelle est alors la place du corps au sein de ces processus ?
L’appareil photographique et la caméra offrent au marcheur la possibilité de replacer le corps au sein d’une mobilité par le biais de la représentation visuelle. Alors que pour certains, la Nouvelle Objectivité correspond à un mouvement photographique ouvrant à l’originalité des points de vue proposés, pour d’autres, dont Olivier Lugon[14], cette photographie a su révéler la place de l’image fixe dans un processus en marche, la photographie dépassant ainsi son assimilation à l’art graphique, pour devenir, au même titre que la danse ou la promenade, un art de l’espace et du temps. La Nouvelle Objectivité ne serait donc pas caractérisée par la course à l’originalité formelle, mais aurait cherché avant tout à traduire l’expérience concrète de la vision en mouvement à travers une pratique fondée en premier lieu sur la marche comme construction du regard. L’appareil photographique ne doit pas être considéré comme camera obscura, enregistrant mécaniquement le cadre sélectionné dans le viseur, mais peut-être pensé aussi comme medium révélant la sensibilité du corps en marche. Preuves en sont les nombreuses expérimentations déambulatoires de Laurent Malone qui fait usage de la caméra comme outil rendant possible l’enregistrement de plans fixes et de sons, donnant lieu à un travail photographique “en mouvement“. En effet, dans certains de ses travaux, il fait usage de la caméra et opère un enregistrement de plans fixes de plusieurs secondes défilant les uns à la suite des autres, offrant au spectateur un diaporama sonore de ses déambulations. La caméra, placée proche du corps du marcheur, malgré sa fixité, laisse transparaître les légers mouvements de l’artiste. Le son invite à imaginer ce que le cadre imposé occulte. La spécificité de la démarche de Laurent Malone réside dans l’utilisation qu’il fait de l’appareil photographique en tant qu’il est intégré au dispositif mobile mis en œuvre. Sa pratique de la marche est fondée sur la relation entre les pas et la respiration qui déclenchent le regard et vice-versa. Cette articulation donne lieu à une marche lente mais qui peut durer très longtemps. La question de l’épuisement du corps est centrale, provoquant notamment un vertige du regard. C’est donc tout naturellement que l’appareil photographique est intégré au processus artistique en marche et devient non pas le prolongement de l’œil, mais bien celui du bras, dans la logique d’une photographie qui relèverait davantage des arts vivants que des arts visuels. Laurent Malone ne place pas son appareil devant son visage, mais vise avec tout son corps et cadre avec sa main. Une telle démarche est appliquée pour JFK[15], marche photographique effectuée à New York avec Dennis Adams, mais aussi dans de nombreux transects visuels pour lesquels il détourne l’usage traditionnel de la caméra afin de jouer sur le hors-champ sonore qu’elle rend possible. Ces diaporamas vidéographiques invitent à parcourir les trajectoires avec le photographe qui offre un point de vue fragmenté des paysages. Le spectateur ne peut que ressentir la présence du corps qui porte la caméra. C’est à travers l’image qu’on perçoit le ressenti du corps éprouvant l’environnement pratiqué. La relation intime que Malone parvient à dresser entre l’outil d’enregistrement et son propre corps permet de faire émerger l’image de l’expérience du trajet.

Dans ces processus artistiques déambulatoires, le corps chair serait alors replacé dans un contexte d’appréhension d’un environnement dont il deviendrait le principal outil d’analyse et de perception. La spécificité de telles démarches est d’être liée au quotidien d’un espace et d’un temps réactivés par ces expériences. Le corps est le moyen par lequel on perçoit l’expérience artistique : corps éprouvant la rudesse d’un environnement dans les situations proposées par Tixador et Poincheval, corps aveugle dans les déambulations guidées par le collectif Ici-même ou bien corps vecteur d’images dans les transects visuels de Laurent Malone. Le corps de l’artiste devient alors ce par quoi passent les sensations ressenties dans cette traversée, le référent de l’acte créatif et le moyen par lequel cette expérience peut-être véhiculée et partagée avec un public. La kinesthésie, en tant que sensation d’un corps qui se meut dans l’espace, invite à comprendre l’investissement de tels artistes pour qui marcher serait une posture à la fois artistique et politique témoignant de leur présence au monde.

[1] David Le Breton, « Les marcheurs d’horizon », in La Marche, la vie, Solitaire ou solidaire, ce geste fondateur, Paris, Autrement, 1997, p.126.
[2] Edmund Husserl, « L’Importance des systèmes kinesthésiques pour la constitution de l’objet de perception », in Chose et Espace, Leçons de 1907, tr. fr., Paris, PUF, coll. Epiméthée, 1989, p. 189.
[3] Laurent Tixador et Abraham Poincheval, L’Inconnu des grands horizons, Paris, Editions Michel Paverey, 2003.
[4] Nathalie Depraz, Husserl, collection Synthèse, série Philosophie, Paris, Armand Colin, 1999, p.91-92.
[5] Jean-Luc Lannoy, Langage, perception, mouvement, Blanchot et Merleau-Ponty, Grenoble, Editions Millon, 2008, p. 244.
[6] Maurice Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, Paris, Gallimard, 1945, p. 13.
[7] Jean-Luc Lannoy, Langage, perception, mouvement, Blanchot et Merleau-Ponty, op. cit., p. 216.
[8] Exposition-workshop présentée à la galerie Michel Journiac, Université Paris 1, La Sorbonne. http://galeriemicheljourniac.sup.fr/
[9] Edmund Husserl, Chose et Espace, Leçons de 1907, tr. fr., Paris, PUF, coll. Epiméthée, 1989, p. 93.
[10] Jean-Luc Lannoy, Langage, perception, mouvement, Blanchot et Merleau-Ponty, op. cit., p. 236.
[11] Idem, p. 244.
[12] Laurent Malone, Ground Zero, vidéo, Marseille, 2003.
[13] Jean-Luc Lannoy, Langage, perception, mouvement, Blanchot et Merleau-Ponty, op. cit., p. 262.
[14] Olivier Lugon, « Le marcheur, piétons et photographes au sein des avant-gardes, in Etudes Photographiques n°8, Paris, Novembre 2000.
[15] Dennis Adams et Laurent Malone, JFK, Marseille, Editions IntegralLaurentMalone, 2002. .

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«PAUVRES GRENOUILLES, J’AI PITIÉ POUR ELLES, ELLES ARRIVENT CHEZ LES ÊTRES HUMAINS» DIXIT MICHEL PHILOSOPHE-CINÉASTE-CONCIERGE DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS

«Comment dans la misère humaine, peut-on s’intéresser aux grenouilles et aux cabanes à moineaux?» dixit Michel.

J’imagine que Duchamp a du se poser la même question quand il a commencé à élever de la poussière comme à s’intéresser à faire d’un urinoir un événement fondateur de l’histoire de l’art au 20eme siècle.

Parfois Michel a de ses phrases si incisives qu’on dirait des aphorismes. Comme celle-ci par exemple:

«LE FEU EST EN TRAIN DE POGNER SUR LA TERRE ET ON A PAS ASSEZ DE POMPIERS POUR ÉTEINDRE ÇA».

Pourtant, de partout surgissent des indices d’une dégradation exceptionnelle de notre environnement. Des trous dans la couche d’ozone, les icebergs qui fondent, les baleines noires qui meurent, les bombes atomiques qui vieillissent mal. Des dirigeants qui s’infantilisent dans des logiques de guerre inter-étatiques.

Aristophane dans sa comédie «les grenouilles» utilisent des souffleurs dans un trou de souffleurs pour faire des croassements de grenouilles pendant que Dionysos rame sur un étang supposé contenir des grenouilles à la recherche de l’Enfer où sont décédés trois écrivains de théâtre grec: Sophocle, Eschyles, Euripide.

En viendrons-nous à imiter les grenouilles dans nos cris d’errants fantomatiques ou axiologiques devant notre impuissance à comprendre le monde que l’on habite?

«LA CHOSE LA PLUS EXTRAORDINAIRE QUI PUISSE M,ARRIVER CHAQUE JOUR EST DE POUVOIR MANGER UN BON REPAS» dixit Michel le concierge.

La philo d’en bas est fait d’un pragmatisme inouï. Tout tient à un fil en ce monde… à un bon repas… pour les grenouilles comme pour les humains. L’homme des caverne ne pensait pas autrement. Le feu, l’eau, l’air et la terre…. la nourriture.

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LES GRENOUILLES DE MICHEL LE PHILOSOPHE-CINÉASTE-CONCIERGE VERSUS LES GRENOUILLES D’ARISTOPHANE EN CONTRASTE AVEC CELLES DE JEAN ROSTAND

Michel le philosophe-cinéaste-concierge, co-créateur de la philosophie d’en bas réfléchit en ce moment sur le rapport entre 3 grenouilles œuvre d’art et trois cabanes à moineaux, pour le tournage de son prochain documentaire à sa maison secondaire de Grandes-iles.

De mon côté, j’entreprends une quête de lectures à travers une culture pointue des 14 pièces de théâtre d’Aristophane (dont les grenouilles) et sa place dans la suite des œuvres dramatiques et comiques du théâtre grec (Sophocle, Eschyles, Aristophane, Euripide….) tout en planifiant une lecture de la biographie de Jean Rostand et son rapport scientifique  aux grenouilles.

Et comme le dit si bien mon ami Michel

«LA GRENOUILLE, C’EST UN THERMOMÈTRE POUR MESURER LA QUALITÉ DE LA CONDITION DE VIE SUR TERRE»

Parallèlement, je vois l’importance pour le féminisme nano-citoyen-planétaire d’élaborer l’archétype hologrammique de Marlene la jardinière en résonnance avec les personnages de femmes dans le théâtre grec.

La philosophie d’en bas… c’est aussi une suite d’aphorismes comme celui avec lequel Michel nous a fait rire ce matin, Marlene et moi:

PEUX-TU DEMANDER À QUELQU’UN DE PERFORMER À HAUT NIVEAU QUAND TU Y METS LES CHAÎNES AUX PIEDS?

LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS, J’EN SUIS CONVAINCU QU’ON L’ADOPTERA COMME SI ÇA VIENT D’AILLEURS COMME SI C’ÉTAIT PAS NOUS AUTRES QUI L’AVAIT INVENTÉE.

vive notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)

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LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE ET LA FIN D’UNE CLASSE SOCIALE (LES FEMMES) HISTORIQUEMENT EXPLOITÉE PAR L’AUTRE (LES HOMMES)

LE DICTIONNAIRE DES FÉMINISTES…. FRANCE XV111EME- XX1E SIÈCLE… sous la direction de Christine Bard avec la collaboration de Sylvie Chaperon chez puf 2017 m’apparaît une œuvre d’art d’une importance sociale inouie pour le mieux être de l’humanité au 21eme siècle.

En quelques heures cette nuit, j’ai lu 165 des 1600 pages et je compte bien ne pas en rater une ligne.

On ne peut concevoir la nano-citoyenneté-planétaire versus les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art sans réfléchir à la problématique femme-homme dont l’essentialisme et le différentialisme historique empêchent l’avènement universaliste du concept de LA PERSONNE HUMAINE tout genres confondus dans le respect de ses droits fondamentaux à l’équité des chances dans la poursuite de ses rêves.

EN CE SENS,

Isabelle la boxeuse m’apparaît incontournable comme féministe d’avant-garde au 21eme siècle par ses réflexions épiques sur le rapport au féminin entre l’art et le sport (boxe).

Elle fera un jour partie d’un dictionnaire canadien de ce genre.

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LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE EST UNE INVITATION À CONQUÉRIR SA LIBERTÉ PAR LES QUATRE QUESTIONS DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

Ce qui est fantastique de la nano-philosophie, c’est cette aventure épique inspirée à modeler la réalité chaotique-nucléaire du 21eme siècle par la nano-citoyenneté-planétaire.

Les états qui fonctionnent encore à l’état de nature hobbien entre eux sont tributaires de règles désuètes issues du 19eme siècle.

De voir ces riches milliardaires jouer avec le sort de la multitude de la philosophie d’en bas comme si c’était une possession jetable et sans valeur et de regarder à la télévision, ou sur le web leurs infantillages réciproques pendant que des milliards d’enfants meurent de faim ou de blessures de guerre est indécent.

la rhyzomatisation de la réalité est commencée… les errants fantomatiques sont harponnés par la technologie (téléphone intelligent autant que le gps pour réclamer des conditions de la conditions humaine justes et équitables.

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PLAN EN TROIS ANS POUR INVENTER LA NANOCITOYENNETÉ PLANÉTAIRE SUR TERRE

PLAN DU DOCTORAT DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE)

QU’EST-CE QUE LA NANODEMOCRATIE CITOYENNE PLANÉTAIRE OEUVRE D’ART?

Une nano-démocratie instaurant, PAR TIRAGE AU SORT, une assemblée constituante de 125 vies personnelles œuvre d’art pourrait-elle constituer le prélude au surgissement du premier pays œuvre d’art sur la planète terre?

pré-essai d’une MODELISATION THÉORIQUE

A) Imaginons un site web genre Google map où sont identifiés toutes les villes et tous les villages de la planète, sans exception.

B) Imaginons que quatre questions y sont posées dans toutes les langues, au désir de chaque vie personnelle œuvre d’art.

a) Quel est ton rêve?
b) dans combien de jours
c) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
d) En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

C) Imaginons que dans chaque ville et dans chaque village de la planète, une invitation est lancée à toute vie personnelle œuvre d’art intéressée à ces quatre questions pour que se constitue une assemblée constituante mondiale à réfléchir sur la conséquence des quatre questions sur l’éco-système du mieux vivre ensemble,…. soit UNE CINQUIÈME QUESTION qui se définirait de la façon suivante….

D) En quoi NOS RÊVES prennent-ils soin de la beauté du monde?

E) Imaginons que qu’importe le nombre de vies personnelles œuvre d’art qui s’inscrivent dans chaque ville ou chaque village, UN PREMIER TIRAGE AU SORT SÉLECTIONNE UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR VILLE ET UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR VILLAGE.

F) Imaginons que sur toutes ces villes et villages de la planète entière qui sont maintenant représentés par une vie personnelle œuvre d’art, UN DEUXIÈME TIRAGE AU SORT SÉLECTIONNE 125 de ces vies personnelles œuvre d’art…. en vue d’une RENCONTRE PLANÉTAIRE.

G) Imaginons que ces 125 vies personnelles œuvre d’art se réunissent à tous les quatre ans pour LES OLYMPIQUES DE LA JUSTICE COMME ÉQUITÉ SUR TERRE, en assemblée constituante et cela en direct sur internet accessible à la planète entière.

H) Imaginons que….. la question….EN QUOI NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? devienne soudainement, selon notre hypothèse forte, l’actualisation pragmatique du voile de l’ignorance de John Rawls.

I) Imaginons qu’une fois l’assemblée constituante des 125 vies personnelles œuvre d’art terminée, un premier vote soit pris par chaque vie personnelle œuvre d’art sélectionné comme représentant chacune des villes et chacun des villages…. SUR UNE QUESTION DE FOND touchent à la justice comme équité comme paramètre de la beauté du monde.

J) Imaginons qu’une fois LE PREMIER VOTE TENU, UN DEUXIÈME VOTE soit tenu par chaque conseil municipal de chaque ville et chaque village auprès de la population entière… et cela partout sur la planète terre.

EN CONSEQUENCE DE QUOI

K- Il n’est pas difficile d’imaginer que l’émergence d’une conscience citoyenne planétaire autour de la question EN QUOI NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?… puisse instaurer une pression éthique nano-démocratique invitant chaque état à cheminer vers une gouvernance qui respecte la modélisation planétaire d’une théorie de la justice et de l’équité au point d’en faire
un jour DES PAYS OEUVRE D’ARTS DIGNES DE LEUR CITOYENS VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART.

L- La priorisation des errants fantomatiques accompagnant l’éthisation des errants axiologiques, pour mieux faire de chaque humain un errant poétique face à son rêve personnel, la liberté reliée aux 5 questions de la vie personnelle œuvre d’art deviendrait enfin accessible à chaque personne humaine, tel un droit inaliénable inscrit en annexe à charte des droits de l’homme à l’ONU.

M– objectif:
nouvelle conscience éthique-esthétique
planétaire en vue de la réforme des états
pays œuvre d’art par la masse critique
nano-numérique des vies personnelles œuvre
d’art, éco-philanthropes de l’espace-monde.

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7- CONCLUSION (OUVERTE FINALE)…15 PAGES

L’implantation planétaire de la nano-démocratie pourrait être la condition éco-philanthropique nécessaire à l’émergence d’un premier pays œuvre d’art sur la planète terre, rêve universel potentiel d’une masse critique-citoyenne-numérique de vies personnelles œuvre d’art sous l’inspiration d’une cinquième question dont l’énoncé serait le suivant:

– retour sur les quatre questions
menant à la cinquième question
éco-philanthrope de l’espace-monde:
-COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

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SUJET DU DOCTORAT…. LA NANOCITOYENNETÉ PLANÉTAIRE

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DOCTORAT

SUJET
la nanocitoyenneté planétaire

QUESTION
Comment fonder la priorité juridique
du droit nanocitoyen planétaire
sur le droit juridique existant
des états?

OBJET CONTEXTUEL

La nanocitoyenneté planétaire n’aurait pu être possible avant la mondialisation virale de l’usage quotidien du téléphone intelligent. En conséquence de quoi, Il devient donc possible que l’histoire du 21eme siècle puisse s’écrire par le biais d’une masse critique INOUIE de personnes humaines se percevant d’abord et avant tout comme DES NANOCITOYENS PLANÉTAIRES réclamant une reconfiguration juridique majeure accordant désormais une priorité non négociable aux droits de l’humanité sur le droit des états.

Mais comment conceptualiser un nanocitoyen planétaire?

Notre méthodologie de recherche se concentrera sur le cadre théorique de la genèse d’une vie humaine… soit celle de Michel Woodard, 66 ans, tout en identifiant les différentes stratifications de son cerveau l’ayant conduit de Michel Woodard à Michel chansonnier du Vieux Montréal, à Michel le concierge à Michel W concierge du pays œuvre d’art ier nanocitoyen planétaire, le tout documenté sur film et sur blogue, dans un contexte des grandes avances d’une conscience planétaire et de ses enjeux.

Puis l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) suggérera un passage conceptuel pragmatique entre LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, la nanocitoyenneté planétaire œuvre d’art et le pays œuvre d’art afin de proposer un laboratoire concret de mise en application d’une nanocitoyenneté planétaire par une chaire recherche universitaire.

L’objectif étant de proposer un dialogue performatif (Austin, Habermas) entre le droit juridique nanocitoyen planétaire construisant des mécanismes éthiques-juridiques permettant la priorité des droits de l’humanité sur le droit des états.
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LES INFRAS-NANO-PENSEURS PLANÉTAIRES DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS SONT LES HÉROS ANONYMES D’UNE HUMANITÉ À L’ÂME BRISÉE PAR 3000 ANS D’OPPRESSION THALESIENNE DE LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT

Une réponse exceptionnelle» des Services frontaliers «à une situation exceptionnelle»

Vingt agents d’immigration supplémentaires pour traiter les cas de demande d’asile au Québec

12 août 2017 |Magdaline Boutros – La Presse canadienne | Actualités en société

Des effectifs supplémentaires provenant des quatre coins du pays seront déployés à Saint-Bernard-de-Lacolle dans les prochains jours afin d’appuyer les douaniers qui sont surchargés.

Photo: Graham Hughes La Presse canadienne
Des effectifs supplémentaires provenant des quatre coins du pays seront déployés à Saint-Bernard-de-Lacolle dans les prochains jours afin d’appuyer les douaniers qui sont surchargés.

L’Agence des services frontaliers du Canada avertit les Haïtiens qui arrivent massivement au Québec depuis quelques semaines que « traverser la frontière illégalement, ce n’est pas un laissez-passer pour le Canada ».

En point de presse à Saint-Bernard-de-Lacolle vendredi après-midi, Patrick Lefort, directeur général régional de l’ASFC, a rappelé qu’il existe « des règlements rigoureux en matière d’immigration » au Canada et que ceux-ci seront appliqués.

Des données provenant du gouvernement canadien révèlent d’ailleurs que seulement 50 % des demandes d’asile déposées par des Haïtiens en 2016 ont été acceptées.

Du 1er au 7 août seulement, 1798 personnes ont traversé clandestinement la frontière canado-américaine au Québec. La très vaste majorité de ces demandeurs d’asile sont des Haïtiens qui fuient les États-Unis de crainte de se faire expulser par le gouvernement de Donald Trump.

M. Lefort a indiqué que des effectifs supplémentaires provenant des quatre coins du pays seront déployés à Saint-Bernard-de-Lacolle dans les prochains jours afin d’appuyer les douaniers qui sont surchargés. « C’est une réponse exceptionnelle à une situation exceptionnelle, a-t-il expliqué. Normalement, les volumes de migrants qui passent à Saint-Bernard-de-Lacolle au point d’entrée se limitent à une douzaine de caspar jour. »

Or, depuis quelques jours, de 200 à 250 demandeurs d’asile entrent quotidiennement au pays, de manière illégale, en passant par le chemin Roxham. Jusqu’à 1200 personnes sont actuellement en transit au poste frontalier de Saint-Bernard-de-Lacolle.

La Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada a pour sa part mentionné qu’elle créera une équipe spéciale d’agents chargée de traiter exclusivement les demandes d’asile déposées au Québec. Vingt agents formeront cette nouvelle équipe de travail, qui devrait entrer en fonction le mois prochain.

La Commission de l’immigration assure que l’ajout de personnel pour traiter spécifiquement les demandes déposées au Québec ne signifie en aucun cas que ces demandes seront traitées de manière prioritaire. Le centre des opérations gouvernementales du gouvernement fédéral a également été activé pour faciliter les interactions entre les différents partenaires fédéraux.

Campements temporaires

Par ailleurs, quelque 110 militaires canadiens, provenant principalement du Royal 22e Régiment de la base de Valcartier, se trouvent toujours à Saint-Bernard-de-Lacolle pour terminer l’installation d’un campement temporaire. Vendredi après-midi, l’armée avait érigé 32 tentes modulaires équipées de planchers de bois, de chauffage et d’électricité. La capacité d’accueil du campement était alors de 512 personnes, rapporte la lieutenante de vaisseau Éliane Trahan, qui se trouve à Saint-Bernard-de-Lacolle.

Patrick Lefort a évoqué l’idée de doubler la capacité d’accueil du camp dans les prochains jours. L’armée n’a toutefois reçu aucune demande formelle allant en ce sens, souligne la lieutenante de vaisseau Trahan.

La Croix-Rouge canadienne, qui assure la gestion du camp depuis jeudi, a installé sur place des toilettes chimiques. Des douches ont été commandées et devraient arriver incessamment, assure le porte-parole Carl Boisvert.

Malgré des informations contradictoires qui ont circulé en début de journée, la Croix-Rouge maintient qu’aucun cas de gastro-entérite n’a été signalé sur le site. « La tente d’isolement n’est pas utilisée pour l’instant », soutient M. Boisvert, qui confirme toutefois quatre cas de diarrhée.

Une dizaine de bénévoles de la Croix-Rouge sont sur place pour gérer l’attribution des lits et la distribution de la nourriture. Des trousses de premiers soins, des couvertures et des produits pour bébés sont offerts aux personnes qui se trouvent sur place. Une clinique mobile avec six infirmières prodigue également des soins de base.

Des agents de l’Agence des services frontaliers encerclent le site pour assurer la sécurité des lieux.

Les demandeurs d’asile ne restent généralement que deux ou trois jours sur ces sites d’hébergement temporaire. L’Agence parvient à traiter jusqu’à 230 dossiers par jour, souligne M. Lefort. « Les gens sont en transit sur une base très rapide ici », rappelle-t-il, ajoutant que le personnel additionnel permettra d’accroître cette capacité de traitement. Il convient toutefois qu’il s’agit de « conditions de confort minimum ». Le camp d’accueil dressé par l’armée est installé sur un terrain gazonné situé derrière l’édifice où sont acheminés par autobus les demandeurs d’asile qui sont interceptés près du poste frontalier de Lacolle.

D’autres hébergements

En plus du campement érigé à Saint-Bernard-de-Lacolle, le gouvernement québécois a réquisitionné le Stade olympique pour accueillir jusqu’à 700 demandeurs d’asile.

Des personnes sont également hébergées de manière temporaire à l’édifice des Soeurs de la providence, dans l’arrondissement montréalais d’Ahuntsic-Cartierville, et à l’ancien hôpital Royal Victoria de Montréal.

Selon les dernières statistiques rendues publiques par le ministère de l’Immigration du Québec, 2440 demandeurs d’asile étaient hébergés de manière temporaire à Montréal jeudi. Mercredi, 156 nouveaux demandeurs d’asile ont été accueillis sur l’un ou l’autre des sites d’hébergement temporaire et 334 autres les ont quittés pour se trouver un logement permanent avec l’aide des agents du ministère.

La vaste majorité de ces demandeurs d’asile sont des ressortissants haïtiens qui fuient les États-Unis depuis que le gouvernement de Donald Trump a menacé de leur retirer le « statut de protection temporaire » accordé par le président Barack Obama à la suite du tremblement de terre de 2010. Si ce programme humanitaire devait être aboli, jusqu’à 60 000 Haïtiens risqueraient d’être renvoyés dans leur pays.

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LE SABLIER À L’HORIZONTALE…. TEL UN 8 VU COMME UN INFINI…. LE LOGO DE LA NANO-CITOYENNETÉ PLANÉTAIRE….. DIXIT MICHEL LE PHILOSOPHE-CINÉASTE-CONCIERGE.

Le conseil d’administration de la créativité de ce matin fut somptueux… Après que j’aie fait part à mes deux partenaires de recherche (Marlene Auld, Michel Woodard) la résultante de mes lectures de la journée précédente… Michel dans une jaillissante conceptualisation dont il a le secret s’est exclamé:

« Ca fait quelques semaines maintenant que l’on travaille sur le renversement du sablier pour que la philosophie d’en bas prenne la place de la philosophie d’en haut… Et si la résultante synthétique de cette dialectique (thèse et synthèse) s’imagographait par un sablier à l’horizontal, prenant la forme d’un 8 infini… cela pourrait devenir le logo de la nano-citoyenneté-planétaire permettant pour chaque personne humaine sur terre  l’accès à une vie personnelle œuvre d’art par l’opérationnalité équitable des quatre questions.»… UNE PERSONNE HUMAINE N’ÉTANT POÉTIQUEMENT ELLE-MÊME QU’EN CONTACT AVEC SES RÊVES.

1: Quel est ton rêve?
2: Dans combien de jours?
3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4: En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

Michel est vraiment brillant… Car le point n’est pas de créer un antagonisme entre la philosophie d’en bas et la philosophie d’en bas, mais de réaliser dans une véritable synthèse inventive une collaboration sans faille (LE SABLIER À L’HORIZONTAL) pour que la cinquième question soit possible pour l’humanité entière:

5: COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

Et Michel d’ajouter: « Sais-tu ce qui me plaît Pierrot du sport extrême que constitue une vie intellectuelle authentique… c’est qu’on peut performer à très haut niveau jusqu’à notre mort… contrairement au sport.

Cette assertion si juste m’a rendu particulièrement fébrile.

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MONSIEUR JOSUÉ ST-LOUIS… UN HOMME D’EXCEPTION QUI HONORE L’UNIVERSITÉ DE L’UQAM À TRAVERS L’EXCELLENCE QU’IL PRATIQUE À SON EMPLOI

Ce matin, j’ai pu déguster les propos d’ un grand rêveur qui tout en s’occupant de taches de conciergerie à l’UQAM, non seulement pratique l’auto-didactisme par l’audio… mais aussi se préoccupe de faire évoluer plusieurs personnes par sa gentillesse et sa courtoisie sans faille.

«QUAND ON ÉCRASE, ON ÉCRASE PAS LES GENS, ON ÉCRASE LE PROGRES DES GENS»

« ON VIT SUR LA TERRE PARCE QU’ON EST CO-CRÉATEUR»

«MON TRAVAIL, JE L’AI CHOISI PARCE QU’IL ME DONNE LE TEMPS DE M’INSTRUIRE (L’AUDIO), DE PENSER ET DE RÉFLÉCHIR.»

«JE CONSACRE MON COEUR À FAIRE ÉVOLUER PLUSIEURS PERSONNES».

Ce jeune homme a 34 ans. Mais quelle belle et bonne personne. C’est un honneur pour moi de signaler publiquement la qualité de son engagement humain envers les autres.

JE LE CONSIDÈRE COMME UN HOMME D’EXCEPTION.

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CHAQUE PHILOSOPHE DE L’HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT EST UN CONTREPOINT STYLISTIQUE BRISÉ PAR LA GÉNÉRATION SUIVANTE COMME LES VAGUES DE LA MER FINISSENT PAR FENDRE UN ICEBERG LORS DES TEMPÊTES DE L’ERRANCE COSMIQUE INSCRITE AU COEUR DE TOUTE EXISTENCE ASSOIFFÉE DE LIBERTÉ UNIVERSELLE

Au 21eme siècle, la philosophie d’en bas émerge de la multitude planétaire des errants fantomatiques pour qui le fardeau des milliards de morts pollue l’histoire de l’humanité du scandale de l’injustice des conditions de la condition humaine sur terre.

Feuerbach a pu écrire l’essence du christianisme parce qu’il était marié à une femme riche, Hegel a pu écrire la phénoménologie de l’esprit parce qu’il venait de recevoir un héritage, Schopenhauer fut un bourgeois sans problème d’argent à cause d’un héritage… et la liste pourrait s’allonger indéfiniment. La philo d’en haut fond sous les tempêtes des CRIS DE MUNCH comme les icebergs se brisent sous l’effet des vagues de la mer terrifiantes d’hostilité énigmatique.

La philo d’en bas part des quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art pour faire des chiffons de la réalité la chair d’une œuvre épique nano-individuelle universelle.

L’action de la dynamique rhyzomatique (comme dit mon ami Michel) devient le cri de Munch se servant d’une force constructiviste pour déjouer tout imaginaire relié à une vision dialectique de l’histoire.

SE DONNER LES MOYENS DE LA LIBERTÉ PASSERA PAR L’HUMANITÉ NANO-CITOYENNE … ET NON PAR LES ÉTATS.

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