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LA PREMIÈRE PREUVE DU MULTIVERS?

La première preuve du multivers?

Un univers parallèle serait-il entré en collision avec le nôtre?
Hélène Laurin
Samedi, 29 avril 2017 12:07
MISE À JOUR Samedi, 29 avril 2017 12:07

La théorie des multivers est très séduisante pour quiconque a une imagination fertile. Des univers parallèles? Des millions, voire des milliards d’univers possibles? Un univers où le gazon serait… mauve? Un univers où les singes seraient les maîtres d’une planète? Un univers où un grand monsieur avec un casque noir étrange fait peur à tout le monde? WOW!

Plus tôt ce mois-ci, des astrophysiciens de l’Université de Durham en Grande-Bretagne, ont suggéré dans une étude qu’une partie de notre univers porte peut-être les traces d’une collision avec un autre univers.

Commençons par le début. Depuis les années 1960, les chercheurs jonglent avec le fond diffus cosmologique, soit le rayonnement fossile qui est toujours là depuis le Big Bang. Depuis 2004, les astrophysiciens savent qu’il y a un coin du fond diffus cosmologique qui est plus froid que le reste, soit 0,00015° C plus froid que le reste. Ce coin s’appelle littéralement «the cold spot», «le coin froid».

0,00015° C, ça n’a pas l’air de grand chose, mais considérant que le fond diffus cosmologique atteint à peine 2,73° de plus que le zéro absolu, ça fait une différence.

Les scientifiques se sont interrogés sur ce coin froid. Se pourrait-il que ce soit plus froid à cet endroit à cause de l’absence notable de galaxies, à cause d’un «super vide»? Les astrophysiciens de l’Université de Durham concluent que non, ce n’est pas le cas. Ce n’est pas un super vide qui explique le coin froid du fond diffusion cosmologique.

Pour ce faire, ils ont mené une enquête sur les galaxies de cette région. Ils n’ont pas trouvé de super vide, mais plutôt plein de plus petits vides, entourés de grappes de galaxies, à la manière des bulles de savon.
Selon l’étude, carrément intitulée «Evidence against a supervoid causing the CMB Cold Spot», ces plus petits vides n’expliqueraient pas la présence du coin froid. En outre, il n’y aurait que 2% de chance que le coin froid se soit formé par hasard.

Mais ces conclusions se font dans le cadre du modèle standard de la cosmologie, qui suppose qu’il n’y ait qu’un seul univers, celui dans lequel nous vivons. Que se passe-t-il si on considère un modèle non-standard de cosmologie? On peut se lâcher lousse et capoter, enfin.

Dans le modèle non-standard, la théorie des multivers (soit des univers multiples) est possible. Donc une explication du coin froid serait qu’un autre univers soit rentré en collision avec le nôtre faisant en sorte que… c’est plus froid dans ce coin-là. Les détails m’échappent, mais à ce point-ci, pour être honnête, j’ai déjà des étoiles dans les yeux. Comme ce hibou.

 

SUR GOOGLE… LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE

WWW.WOW-T.COM… MICHEL LE CONCIERGE

LE MULTIVERS QUANTIQUE… Yasunori Nomura | 25 août 2017 | POUR LA SCIENCE N° 479

Le multivers quantique
Yasunori Nomura | 25 août 2017 | POUR LA SCIENCE N° 479

La cosmologie laisse penser que notre univers n’en serait qu’un parmi d’innombrables autres. Et si cette multiplicité d’univers coïncidait avec l’idée des mondes multiples avancée il y a soixante ans pour comprendre la physique quantique ?

our de nombreux cosmologistes, ce que nous pensons être l’Univers dans son intégralité ne serait qu’une infime partie d’un ensemble bien plus vaste : le multivers. Selon ce scénario, il existerait une multitude d’univers, dont l’un serait celui où nous vivons. Et chacun de ces mondes serait régi par des lois différentes ; ce que nous pensions être les principes fondamentaux de la nature ne serait plus si absolu. Ainsi, les types et propriétés des particules élémentaires et de leurs interactions pourraient varier d’un univers à l’autre.

L’idée du multivers émerge d’une théorie suggérant que le cosmos primordial a subi une expansion fulgurante, exponentielle. Au cours de cette période d’« inflation cosmique », certaines régions de l’espace auraient vu leur expansion rapide prendre fin plus tôt que d’autres, formant ce qu’on appelle des « univers-bulles », un peu comme des bulles dans un volume d’eau bouillante. Notre univers correspondrait à l’une de ces bulles, au-delà de laquelle il y en aurait une infinité d’autres.

L’idée que notre univers ne représente qu’une petite partie d’une structure beaucoup plus vaste n’est pas aussi bizarre qu’il y paraît. Après tout, à travers l’histoire, les scientifiques ont appris à maintes reprises que le monde ne se résume pas à ce qui en est visible. Cependant, la notion de multivers, avec son nombre illimité d’univers-bulles, présente un problème théorique majeur : elle semble supprimer la capacité de la théorie de l’inflation à faire des prédictions sur les propriétés de notre univers, une exigence centrale pour qu’une théorie soit utile. Pour reprendre les mots d’un des pères de la théorie de l’inflation, Alan Guth, du MIT (l’Institut de technologie du Massachusetts), « dans un univers éternellement en inflation, tout ce qui peut arriver arrive ; en fait, tout arrive un nombre infini de fois ».

Dans un univers unique où les événements se produisent un nombre limité de fois, les chercheurs peuvent calculer la probabilité relative qu’un événement se produise plutôt qu’un autre en comparant les nombres de fois que ces événements se produisent. Mais dans un multivers où tout se produit un nombre infini de fois, un tel décompte est impossible et, dès lors, rien n’a plus de chances de se produire que le reste. On peut faire les prédictions que l’on veut, elles sont amenées à se réaliser dans l’un ou l’autre univers, mais cela ne nous renseigne en rien sur ce qui va se passer dans notre propre univers.

Cette absence d’efficacité prédictive dérange depuis longtemps les physiciens. Certains chercheurs, dont je fais partie, suggèrent que la théorie quantique (qui décrit le comportement des particules aux plus petites échelles) pourrait, ironiquement, indiquer la voie de la solution. Plus précisément, le scénario cosmologique d’un univers en éternelle inflation serait mathématiquement équivalent à l’interprétation des « mondes multiples » de la physique quantique. Cette idée est très spéculative, mais, comme nous le verrons, une telle connexion entre les deux théories donne des pistes pour résoudre le problème des prédictions, mais pourrait aussi révéler des informations surprenantes sur l’espace et le temps.

L’idée d’une correspondance entre les deux théories m’est venue alors que je travaillais sur les principes de l’interprétation des mondes multiples de la physique quantique. Cette interprétation a vu le jour pour expliquer certains des aspects les plus étranges et contre-intuitifs de la physique quantique : cause et effet ne s’articulent pas comme dans le monde macroscopique qui nous est familier, et le résultat de tout processus y est toujours probabiliste. Pour l’illustrer, prenons l’exemple d’un ballon qu’on lance.

Dans notre vécu macroscopique, nous pouvons prédire où le ballon va atterrir en prenant en compte le point d’où il a été lancé, sa vitesse et d’autres paramètres. Si ce ballon était une particule quantique, tout ce que nous pourrions dire est qu’il a une certaine probabilité d’atterrir à tel endroit ou à un autre. Ce caractère probabiliste ne peut pas être éliminé par une meilleure connaissance des courants d’air ou autres facteurs liés au ballon ; c’est une propriété intrinsèque de la nature. Le même ballon quantique lancé plusieurs fois exactement dans les mêmes conditions atterrira parfois au point A et parfois au poi…

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Yasunori Nomura
Yasunori Nomura est directeur du Centre de physique théorique de l’universitéde Californie à Berkeley.

L’essentiel

La théorie de l’inflation cosmique décrit la phase brutale d’expansion subie par l’Univers à ses tout débuts. Dans ce cadre, notre monde pourrait n’être qu’un élément d’un univers multiple, le multivers.

L’idée de multivers est problématique car elle fait perdre à la théorie tout potentiel prédictif.

L’auteur résout cette difficulté en faisant le lien entre le multivers et l’interprétation des mondes multiples en physique quantique.

Selon cette conception, notre univers ne serait qu’un parmi de nombreux autres qui coexistent dans l’espace des probabilités plutôt que dans un unique espace réel

EN 2003, DANS LE ROMAN PHILOSOPHIQUE MONSIEUR 2.7K?, ON Y DEVINE DÉJÀ TOUT LE FONDEMENT ABDUCTIF DU CHAMP CONSTELLAIRE OÙ LES ÉTIQUETTES FLOTTENT PARCE QUE LES ATTRIBUTS ESSENTIELS EN SONT ÉVACUÉS…

MONSIEUR 2.7K?
ROMAN PHILOSOPHIQUE
11 septembre 2003, EXTRAIT P.2

«… Bref, mon projet d’écriture d’œuvre en œuvre se résumerait à peu près à ceci: passer de l’absurde au voir par le biais de l’intelligence collective. C’est ainsi que je conçois l’écriture: Comme une mosaïque de lacs et de montagnes de mots d’un océan à l’autre, une masse géographique de temps et d’espace à sculpter à partir de différents niveaux de temporalités. C’est en surfant sur l’arc-en-ciel aléatoire entre les tableaux de mots que le spectateur «cerveau-théâtre» de par son libre-arbitre peut modifier l’interprétation qui revirtualise son cerveau. Je me sens ..K…omme artiste, assoiffé d’une conscience sociale au service de l’humain. Je rêve aux battements symphoniques de la vie individuelle par le concept de l’intelligence collective (Pierre Levy) dans toute sa plénitude éco-sociale en réseau post-internet (Monsieur Claude)… paquets de bitts… paquet de bitts… paquet de bitts….

à suivre

sur you tube MICHEL LE CONCIERGE

EN 2003, DANS MON 1000 PAGES «MONSIEUR 2.7K» (ROMAN PHILOSOPHIQUE ÉCRIT SOUS UNE DURÉE DE 7 ANS)…. WWW.REVEURSEQUITABLES.COM/CAHIERDEPRESSE/MOJSIEUR2.7K/ TÉLÉCHARGEABLE GRATUITEMENT SUR INTERNET…… S’ANNONÇAIT DÉJÀ EN ABDUCTION…. WOW-T=2.7K? DE NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE)

11 SEPTEMBRE 2003
DE VICTORIAVILLE AUX ÎLES MARQUISES
COURRIEL DE L’ÉCRIVAIN PIERROT-LA-LUNE
À L’ÉCRIVAINE MARIE-LOLA-MIEL

Effectivement, quelle idée fascinante que ce théâtre des Marais, comme première, pour un cerveau-théâtre «KP3 » dans le village même où tente de naître une «CYBER-BACH-DÉMOCRATIE»  (100% «B»…RANCHÉ, 100% «A»…LPHABÉTISÉ NUMÉRIQUE… 100%«C»…ONSULTÉ, 100% «H»…UMANISTE)…

… En moi chante la certitude que, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un village peut grâce à Internet, et le réseautage mondial de la citoyenneté des petites collectivités révolutionner l’esthétisme du civisme en démocratie.

à suivre…

www.wow-t.com… Michel le concierge

«WOW-T=2.7K?»… UN NOUVEAU PROGRAMME DE RECHERCHE MÉTAPHYSIQUE DANS LE SENS DE KUHN ET NON DE POPPER OU DE LAKATOS… AU SENS D’UNE INVENTION ABDUCTIVE SE DÉPLOYANT EN UN CHAMP CONSTELLAIRE EN SOLIDARITÉ AVEC L’ENTREPRISE SCIENTIFIQUE À MI-CHEMIN ENTRE LA SCIENCE FICTION ET LA SOCIOLOGIE KANTIQUE (DANS LE SENS DE MICHEL LE CONCIERGE)

Vocabulaire
technique et analytique
de l’épistémologie
Robert Nadeau

programme de recherche scientifique
p.551

En fait l’heuristique positive et l’heuristique négative qui guident un programme de recherche se distingue nettement de LA MATRICE DISCIPLINAIRE telle que décrite par Kuhn en ce que les premières ne doivent jamais correspondre à une vision À LA FOIS GLOBALE ET FIGÉE DU MONDE.

Comme l’écrit lui-même Lakatos, la science normale de Kuhn ne décrit rien d’autre QU’UN PROGRAMME DE RECHERCHE ayant atteint un statut de monopole.

Or pour Lakatos, l’histoire des sciences a été, et doit continuer d’être, l’histoire de programmes de recherche qui se succèdent en se complétant, mais elle n’a pas été, et ne doit pas devenir , une succession de périodes de sciences normales; aussi feutrée soit-elle, c’est la compétition permanente entre programmes qui demeure le meilleur gage de progrès.

Ainsi , selon Lakatos, et contrairement à la conception que Kuhn semble se faire des paradigmes, il est possible d’évaluer et de comparer les mérites respectifs des différents programmes de recherche scientifique….

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progrès scientifique… p.552…extrait…

Popper soutient que la science, comme toute connaissance, PROGRESSE EN FORMULANT DES CONJECTURES AUDACIEUSES (INVENTION) DONC HAUTEMENT IMPROBABLES, sur la base de connaissances préalables , et en tentant de réfuter ces hypothèses par la consécration de leurs conséquences observables, aux faits et à la réalité.

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wikipedia…kuhn

 

Pour plus de détails, voir l’article sur le livre : La Structure des révolutions scientifiques.

Kuhn mobilise l’histoire des sciences afin d’expliquer la dynamique des sciences non plus d’un point de vue uniquement cognitif, mais en tenant compte de facteurs sociaux. Si Kuhn n’est pas le seul ni le premier à avoir tenu cette position[2], c’est son ouvrage majeur, La Structure des révolutions scientifiques, paru en 1962, qui est généralement considéré comme emblématique et véritablement fondateur de cette approche.

Il y développe la thèse d’une science progressant de manière fondamentalement discontinue, c’est-à-dire non par accumulation mais par rupture. Ces ruptures, appelées révolutions scientifiques, sont selon Kuhn analogues à un renversement des représentations des savants (ce que les psychologues de la perception appellent un gestalt switch). Pour illustrer ce basculement, il emprunte entre autres l’exemple du « canard-lapin » à Wittgenstein. Selon le regard posé sur ce dessin, on y reconnaît alternativement le profil d’un canard ou d’un lapin. Kuhn transpose ce phénomène à la science. À un instant t, correspondant à un état particulier des croyances sociales porteuses d’un point de vue sur la nature, le scientifique a une représentation théorique particulière du monde. Celle-ci change dès que le point de vue se modifie car on ne peut plus revenir en arrière. Kuhn nie l’existence d’un point de vue neutre ou objectif car le paradigme est incommensurable[3]. Les facteurs influençant les points de vue des scientifiques peuvent être modélisés et analysés par l’épistémologie : il s’agit essentiellement des crises résultant d’une mise en échec fondamentale du cadre scientifique en place, incapable de fournir les outils théoriques et pratiques nécessaires à la résolution d’énigmes scientifiques. En somme, l’évolution de la science selon Kuhn peut être modélisée par une boucle : l’adoption d’un paradigme par la communauté scientifique dure tant qu’il n’y a pas d’obstacle (anomalie) externe qui le contredise. Lorsque cette anomalie se manifeste, une crise s’établit parmi les scientifiques, et perdure jusqu’à la résolution du problème et adoption d’un nouveau paradigme. Poursuit alors un retour à la science normale, et ainsi de suite.

illustration du progrès scientifique selon Kuhn

Évolution cyclique des paradigmes scientifiques

Les concepts de paradigme, de « science normale » et de « science révolutionnaire » forment la base du modèle kuhnien de l’évolution de la science.

De façon générale, en s’appuyant ainsi sur une théorie des révolutions scientifiques, Kuhn défend contre Popper l’idée que les théories scientifiques ne sont pas rejetées dès qu’elles ont été réfutées, mais seulement quand elles ont pu être remplacées. Ce remplacement est pour partie un phénomène social (et donc imitatif), dans le sens où il engage une communauté de scientifiques en accord sur un agenda centré sur l’explication de certains phénomènes ou de certaines expériences. Cette communauté est dotée d’une structure qui lui est propre (conférences, publications…). Il n’est pas rare dans l’histoire que plusieurs écoles coexistent pour une même discipline scientifique, éventuellement dans une relation d’opposition et d’ignorance réciproque relatives, chacune abordant des problématiques communes à travers des paradigmes différents.

 

à suivre…

LA NOUVELLE MATRICE DISCIPLINAIRE QUE CONSTITUE L’INVENTION DU CHAMP CONSTELLAIRE DE L’ALGORITHME SOCIAL DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) CONSTITUE UN RENVERSEMENT DE L’ORDRE DES QUALIS GALILÉENS AU NIVEAU DU FONDEMENT ONTOLOGIQUE (DANS SON ENGAGEMENT ÉPISTÉMOLOGIQUE) DE LA TEXTURE DU MULTIVERS DANS SON INTRIQUATION AVEC TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

Vocabulaire technique et analytique
de l’épistémologie
Robert Nadeau
OBJET DE LA PHYSIQUE SELON GALILÉE P.453

Galilée (1564-1642) croyait fermement que «le livre de la nature» est écrit DANS LE LANGAGE DES MATHÉMATIQUES (v. pythagorisme).

Aussi entendait-il restraindre la physique à des assertions concernant LES QUALITÉS PRIMAIRES des choses matérielles, tels leur forme, leur grosseur, leur poids, leur nombre, leur position, ou «leur qualité de mouvement».

Pour lui, en effet, les qualités primaires d’un objet matériel quelconque sont susceptibles DES VARIATIONS QUANTITATIVES MESURABLES sur une échelle donnée, tandis que les QUALITÉS SECONDAIRES , TELS LA COULEUR, L’ODEUR, LE GOÛT ET LE SON, n’existent que DANS L’ESPRIT DU SUJET qui perçoit l’objet en question.

En limitant l’objet de la physique aux qualités primaires et à leurs relations, Galilée se trouvait à EXCLURE LES EXPLICATIONS TÉLÉOLOGIQUES du domaine de cette science et à rejeter de la sorte les interprétations aristotéliciennes selon lesquelles…

LES CHOSES MATÉRIELLES SUIVENT UN MOUVEMENT NATUREL AFIN DE RETROUVER UNE PLACE NATURELLE…. sur you tube

Michel le concierge

LA NOUVELLE MATRICE DISCIPLINAIRE QUE CONSTITUE L’INVENTION DU CHAMP CONSTELLAIRE DE L’ALGORITHME SOCIAL DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) CONSTITUE UN RENVERSEMENT DE L’ORDRE DES QUALIS GALILÉENS AU NIVEAU DU FONDEMENT ONTOLOGIQUE (DANS SON ENGAGEMENT ÉPISTÉMOLOGIQUE) DE LA TEXTURE DU MULTIVERS DANS SON INTRIQUATION AVEC TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

Vocabulaire technique et analytique de l’épistémologie Robert Nadeau OBJET DE LA PHYSIQUE SELON GALILÉE P.453 Galilée (1564-1642) croyait fermement que «le livre de la nature» est écrit DANS LE LANGAGE DES MATHÉMATIQUES (v. pythagorisme). Aussi entendait-il restraindre la physique à des assertions concernant LES QUALITÉS PRIMAIRES des choses matérielles, tels leur forme, leur grosseur, leur poids, leur nombre, leur position, ou «leur qualité de mouvement». Pour lui, en effet, les qualités primaires d’un objet matériel quelconque sont susceptibles DES VARIATIONS QUANTITATIVES MESURABLES sur une échelle donnée, tandis que les QUALITÉS SECONDAIRES , TELS LA COULEUR, L’ODEUR, LE GOÛT ET LE SON, n’existent que DANS L’ESPRIT DU SUJET qui perçoit l’objet en question. En limitant l’objet de la physique aux qualités primaires et à leurs relations, Galilée se trouvait à EXCLURE LES EXPLICATIONS TÉLÉOLOGIQUES du domaine de cette science et à rejeter de la sorte les interprétations aristotéliciennes selon lesquelles… LES CHOSES MATÉRIELLES SUIVENT UN MOUVEMENT NATUREL AFIN DE RETROUVER UNE PLACE NATURELLE…. sur you tube Michel le concierge

LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, «WOW-T=2.7K?», LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART ET LE RAPPORT IMAGINATIF-SYMBOLIQUE ENTRE RICOEUR ET MACRON

Emmanuel Macron et les gilets jaunes: entre idéologie et utopie
LE DEVOIR DE PHILO

excellent texte

Simon Castonguay

L’auteur est professeur de littérature au cégep du Vieux Montréal et docteur en philosophie des universités Laval et Paris-Est

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Deux fois par mois, Le Devoir lance à des passionnés de philosophie et d’histoire des idées le défi de décrypter une question d’actualité à partir des thèses d’un penseur marquant.

Emmanuel Macron a fréquemment rappelé son admiration pour le philosophe Paul Ricoeur, dont il fut brièvement l’assistant éditorial. Si rien dans le programme de l’ex-banquier ne rappelle l’oeuvre du penseur, les supposés rapprochements rapportés entre Ricoeur et le président ont fait grand bruit. Les défenseurs et les détracteurs de sa philosophie ont cherché à déceler ce qui du premier pouvait bien se retrouver chez le second. Cette polémique est inutile. Un tel rapprochement devrait plutôt souligner ce que la crise actuelle donne à penser.

Pour Ricoeur, le monde dans lequel nous vivons est humain parce qu’il est avant tout symbolique : l’existence et le temps vécu ne sont compréhensibles qu’à travers des médiations (signes, récits, oeuvres) toujours fragiles et imparfaites, constamment susceptibles d’être interprétées. Sa pensée se veut ainsi l’exploration des puissances de l’imaginaire. L’imagination telle qu’il la conçoit permet de décrire, d’interpréter et de reconfigurer le monde autrement. C’est par l’imagination que citoyens comme politiciens peuvent inventer des solutions. Si l’unité de l’oeuvre de Ricoeur se situe dans le problème de l’imagination, que pourrait en retenir Macron ?

L’imaginaire social prend deux formesqui se répondent de manière conflictuelle : l’idéologie et l’utopie. C’est d’abord l’aspect « pathologique » des deux phénomènes qui semble évident, particulièrement dans le présent conflit : alors que l’idéologie apparaît comme un processus de distorsions et de dissimulations par lequel une classe dominante légitime son usage du pouvoir, l’utopie serait une sorte de fuite qui ne se soucie pas des conditions nécessaires à la réalisation du changement social. Cela dit, l’imagination n’est pas qu’une déformation de la réalité : elle possède une fonction à la fois intégrante et subversive.

L’idéologie

Le jeune Marx définissait l’idéologie comme une image inversée et renversée de la réalité. Il y a, rappelait-il, ce que les hommes font (praxis) et ce qui vient masquer ou falsifier cette action par la représentation imaginaire (idéologie). La première tâche d’une pensée révolutionnaire est d’éclairer le rapport entre représentation et réalité. Ricoeur soutient que cet éclairage peut provenir d’une interprétation du politique où l’exercice de l’imagination est toujours déjà intimement lié à l’agir humain, thèse selon laquelle l’imagination élargit notre compétence à être affecté par l’histoire. Or, Macron écoute-t-il ce que le peuple lui dit ? Peut-il être touché par les délibérations publiques et le « grand débat national » au point de revoir son programme politique ?

Alors que Macron s’est fait élire sur cette idée qu’il oeuvrait uniquement par pragmatisme, plus soucieux d’efficacité que de partisanerie, Ricoeur rappellerait que ce manque d’idéologie dissimule en réalité une posture néolibérale et individualiste. En exemple, pour Macron, le chômage relèverait davantage d’un problème individuel (le citoyen ne convertit pas ses chances) que d’un épiphénomène lié à la mondialisation (manque de répartition des richesses, délocalisation, etc.). Son idéologie repose donc sur la récupération d’une image essentielle aux temps modernes : celle du self-made man entrepreneur. La contestation provenant surtout des milieux ruraux et périurbains, il est clair qu’une « majorité silencieuse » ne se reconnaît plus dans cette image de l’élite urbaine qui a réussi.

En profitant d’une confusion sans cesse réitérée entre progrès collectif et émancipation du sujet, non seulement la (non-)idéologie macronienne dissimule et tord un intérêt individualiste où l’État se dérobe à ses responsabilités, mais elle s’avère aussi justificatrice, particulièrement lorsque ses idées dominantes se font passer pour des nécessités économiques. La rhétorique politique conduit généralement les citoyens à croire en la nécessité d’intérêts supposément universels et collectifs, intérêts qui, en réalité, sont trop souvent particuliers et individuels ; ici, le problème est qu’une bonne frange de la population ne croit plus en cette prétendue nécessité.

Cette prétention à la légitimité devrait, pour être acceptée par le peuple, s’incarner dans un imaginaire des récits fondateurs. C’est ici que Macron faillit, car son récit en appelle davantage à une élite financière qu’à une collectivité qui s’érode. On retrouve alors la dernière fonction de l’idéologie selon Ricoeur, celle de l’intégration à la mémoire historique. Pour que les membres d’une communauté s’identifient à un récit collectif donnant consistance à leurs valeurs et à leurs choix, une réactualisation constante de l’événement fondateur est nécessaire : la réalisation, chaque samedi, des grèves remplace le discours désincarné des politiques et permet de consolider l’identité des révoltés, dont le gilet jaune demeure une métonymie très parlante.

Macron sera responsable s’il est conscient de la perversion possible de ce processus de légitimation, un processus qui n’est pas « mauvais » en soi. Si la fonction intégrante de l’idéologie permet au groupe de croire en son identité, c’est qu’elle est le liant de la collectivité, ce qui garantit sa cohérence. C’est son « identité narrative ». Ce n’est pas l’idéalisation d’une identité qui est néfaste ; c’est sa distorsion qui l’est. S’il est moindrement courageux, Macron saura voir les dangers qui relèvent de sa propre idéologie, l’expérience démocratique n’étant jamais exempte d’inégalités ou de violences, particulièrement dans ses heurts avec l’autorité et le pouvoir.

L’utopie

Ricoeur met en parallèle l’utopie et l’idéologie en rappelant que si l’idéologie permet de conserver le pouvoir ou de cimenter l’identité, l’utopie suspend le réel en le projetant dans le « nulle part ». Les deux expressions de l’imaginaire social seraient complémentaires tout en étant conflictuelles.

En proposant une société parallèle, l’utopie projette l’identité du social-historique vers un ailleurs qui est aussi un non-lieu. L’utopie se définit avant tout par sa fonction : contestation dece-qui-est et appel à un nouveau système, notamment, dans la crise actuelle, par le projet d’un référendum d’initiative citoyenne. De fait, le dispositif de démocratie directe souhaité est une réponse radicale au conservatisme de l’idéologie libérale. Dans sa remise en question du pouvoir, l’utopie vise donc des aspirations réelles, quoique draconiennes.

sur Google… Pierrot Rochette philosophe

LE CHAMP CONSTELLAIRE DE L’ALGORITHME SOCIAL «WOW-T=2,7K?» EUPORISE PAR LA FONDEMENT MULTIVERS DES QUALIS RELIÉ AUX QUATRE QUESTIONS DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART L’APORIE MILLÉNAIRE ENTRE L’ESSENTIALISME PLATONICIEN-ARISTOTÉLICIEN ET LE NOMINALISME CONVENTIONNALISME ISSU DE LA DOCTRINE MÉDIÉVALE PAR LAQUELLE NE REPRÉSENTENT FINALEMENT QU’UNE CONVENTION DANS L’EMPLOI DES SIGNES…. DE LÀ LE FLOTTEMENT CONSTRUCTIVISTE DES ÉTIQUETTES FAISANT DES QUALIS DU MULTIVERS COMME CELLES DES VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART DES INTRICATIONS QUANTIQUES-COSMOLOGIQUES AUX PORTÉES INOUIES DE NON-TRICHERIE TÉLÉOLOGIQUE AU SENS D’ARISTOTE

J’ai passé la nuit à me laisser harnacher par le champ constellaire dans le sens de «notion» telle que l’archétectonise l’émistémologie contemporaine… la différence entre notion et concept faisant de la notion un très haut niveau de pensée abstraite.

J’intuitionne abductivement que sous l’indéterminisme et le scholastique de la physique quantique comme au-dessus de la théorie des cordes du cosmologique dansent en cercle elliptique de non-tricherie les qualis, essences nominalistes de l’énigme que cherche les mathématiciens dans les plis du 2.7k (le bruit de fond cosmologique du big bang.

Un rêve big-bang d’une vie personnelle oeuvre d’art qui s’accompagne de non-tricherie permet l’émergence d’une nouvelle sociologie quanticative (quantique selon mon partenaire de recherche Michel le concierge) aux portées mêmes, rhyzomes, métissages, viral-open-source d’une onde de synchroni-vie-té aux big bang d’un champ constellaire dont les dites personnes humaines flottent dans la douceur et la porosité d’errants poétiques comme des étiquettes archétypes hologrammiques (Madeleine la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond).

Les qualis mi essentialistes, mi-nominalistes émergent à la fois comme des ondes ou des corcuspucules au (-t) aussi déroutant que le sont les cris de Munch des enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre.

De là le constructiviste-conventionnaliste d’une telle créativité aussi émouvante que le big-bang qui architecture l’errance poétique se métamorphose soudain en luminosité d’une invention institutionnelle fragile… la nano-citoyenneté-planétaire…

La terre atteindra son état poétique…. celui du cantique des cantiques, des mystiques du 17eme siècle, delui des poètes du 19eme, la SOCIOLOGIE QUANTIQUE DEVENANT TELLE UNE FLEUR UNE SOCIOLOGIE CANTIQUE au service de la beauté du monde.

Un vagabond céleste, porte en ses pieds qui marchent la beauté du monde l’espérance d’une synchroni-vie-té à la hauteur d’une fleur qui danse dans le vent de l’être.

à suivre

DICTIONNAIRE DES OEUVRES LITTÉRAIRES DU QUEBEC… PIERRE ROCHETTE CHANTE LE VIEUX-MONTREAL

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Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec
© Éditions Fides, 1980

JE T’ATTENDS AU CAFÉ SAINT-VINCENT

recueil de chansons de Pierre ROCHETTE

Paru en 1974, sous le titre Je t’attends au Café Saint- Vincent, revu, corrigé et paru en 1975 sous le tire Pierre Rochette chante le Vieux-Montréal, ce recueil de chansons demeure représentatif d’un type de culture à laquelle s’alliait la jeunesse urbaine. Au début des années soixante-dix, le chansonnier Rochette chante « le mal de vivre » qui hante les nuits du Vieux-Montréal. Les paroles des chansons sont accompagnées de commentaires lyriques qui dépeignent les avatars du métier

Si la chanson dessert parfois les grandes causes sociales, elle semble ici un moyen de s’exprimer avant tout: «C’est un acte de création né d’une inspiration qui te surprend car tout vient d’un besoin d’exprimer ce qui t’apparaît l’essentiel» («Devant son verre de bière»). Cette forme de poésie spontanée est manifestement influencée par le courant réaliste de la chanson française. La chanson y est provocante et crue : « bière, mescaline et je t’aime ° maladie vénérienne et migraine » (« le Tango de la mescaline »)

Rochette dresse l’inventaire des phénomènes (drogue, prostitution…) qui gravitent autour de lui, et rend un hommage à l’envie de liberté, cette hantise des inconditionnels du quartier. Les scènes, parfois dramatiques, qui sont décrites dans les chansons trouvent leur dénouement dans une solitude noire en quête d’identité : « Des lettresj’en écris pas souvent ° sauf quand chus ben pogné tout seul ° au restaurant »(« Dis-moi ce qui se passe à la maison »)

En 1974, le gouvernement du Québec dénombrait 1 787 créateurs de chansons. Il existait donc toute une industrie du spectacle où la chanson essentiellement québécoise était à l’honneur. Aussi Rochette témoigne-t-il de ces nombreux créateurs d’un genre populaire, et le Café Saint-Vincent qu’il évoque était l’une des salles très fréquentées de l’époque

Pauline Fortin

OEUVRES

JE T’ATTENDS AU CAFÉ SAINT-VINCENT
[Montréal], les Éditions du Go-Rébec, [1974], 55 p. Pierre Rochelle chante le Vieux-MMontréal, [M[Montréal], les Éditions du Coin, [1975], 56 p

ETUDES

[Anonyme] «Poésie d’ici» la Presse 16 novembre 1974, p. D-3

« le Café Saint-Vincent » le Livre canadien Janvier 1975

«Pierre Rochette sort du «Vieux», il sert du chant’soûl» le Journal de Montréal 10 juillet 1975, p. 21

« Lectures. Romans, contes et poésie. Pierre Rochette chante le Vieux-Montréal» le Journal de Montréal 29 novembre 1975, p. 18

Michel Lebel « Pierre Rochette, Je t’attends au Café Saint- Vincent » LAQ 1974, p. 140-141

Jacques Lemieux «Un excellent Pierre Rochette » le Devoir 23 novembre 1974, p. 16

Pierre LUC «Un livre pour vous, Pierre Rochette chante le Café Saint-Vincent » le Journal de Montréal 25 octobre 1974, p. 18