24 MARS 2022 …. L’ART DE S’OUVRIR UNE FENÊTRE SUR LE BONHEUR … 2IEME 45 MINUTES CONFIDENCES POUR ORIZON….

L’ART DE S’OUVRIR UNE FENÊTRE SUR LE BONHEUR

Fenêtre Ouverte Sur Un Autre Monde, Peinture par Valentin | Artmajeur

CONTE DE SAGESSE EN REGARDANT PAR LA FENÊTRE

1) DEUX HOMMES , TOUS LES DEUX GRAVEMENT MALADES, OCCUPAIENT LA MÊME CHAMBRE D’HÔPITAL. l’UN D’EUX DEVAIT S’ASSEOIR DANS SON LIT, PENDANT UNE HEURE, CHAQUE APRÈS-MIDI AFIN D’ÉVACUER LES SÉCRÉTIONS DE SES POUMONS. SON LIT ÉTAIT À CÔTÉ DE LA SEULE FENÊTRE DE LA CHAMBRE. L’AUTRE DEVAIT PASSER SES JOURNÉES COUCHÉ SUR LE DOS.

2) LES DEUX COMPAGNONS D’INFORTUNE SE PARLAIENT PENDANT DES HEURES. ILS PARLAIENT DE LEURS ÉPOUSES, DE LEURS FAMILLES, DÉCRIVAIT LEUR MAISON, LEUR TRAVAIL, LEUR PARTICIPATION DANS LE SERVICE MILITAIRE , ET LES ENDROITS OU ILS AVAIENT ÉTÉ EN VACANCE. 

3) ET CHAQUE APRÈS-MIDI….. QUAND L’HOMME DANS LE LIT, PRÈS DE LA FENÊTRE POUVAIT S’ASSEOIR… IL PASSAIT LE TEMPS À DÉCRIRE À SON COMPAGNON DE CHAMBRE TOUT CE QU’IL VOYAIT DEHORS.  L’HOMME DANS L’AUTRE LIT COMMENÇA À VIVRE DANS CETTE PÉRIODE D’UNE HEURE OU SON MONDE ÉTAIT ÉLARGI ET ÉGAYÉ PAR TOUTES LES ACTIVITÉS ET LES COULEURS DU MONDE EXTÉRIEUR, …….

4) DE LA CHAMBRE, LA VUE DONNAIT SUR UN PARC AVEC UN BEAU LAC, LES CANARDS ET LES CYGNES JOUAIENT SUR L’EAU. TANDIS QUE LES ENFANTS FAISAIENT VOGUER LEURS BATEAUX MODÈLES RÉDUITS. LES AMOUREUX MARCHAIENT BRAS DESSUS, BRAS DESSOUS PARMI DES FLEURS AUX COULEURS DE L,ARC-EN-CIEL. …. DE GRANDS ARBRES DÉCORAIENT LE PAYSAGE ET ON POUVAIT APERCEVOIR AU LOIN LA VILLE SE DESSINER.

5) PENDANT QUE L’JOMME PRÈS DE LA FENÊTRE DÉCRIVAIT TOUS CES DÉTAILS, L’HOMME, DE L’AUTRE CÔTÉ DE LA CHAMBRE FERMAIT LES YEUX ET IMAGINAIT LA SCÈNE PITTORESQUE.PAR UN BEL APRÇS-MIDI, L’HOMME PRÈS DE LA FENÊTRE DÉCRIVIT UNE PARADE QUI PASSAIT PAR LÀ.  ….  BIEN QUE L’AUTRE HOMME N’AIE PU ENTENDRE L’ORCHESTRE, IL POUVAIT LE VOIR AVEC LES YEUX DE SON IMAGINATION TELLEMENT SON COMPAGNON LE DÉPEIGNAIT DE FAÇON VIVANTE.

6) LES JOURS ET LES SEMAINES PASSÈRENT.UN MATIN, À L’HEURE DU BAIN, L’INFIRMIÈRE TROUVA LE CORPS SANS VIE DE L’HOMME PRÈS DE LA FENÊTRE., MORT, PAISIBLEMENT DANS SON SOMMEIL. ATTRISTÉS, ELLE APPELA LES PRÉPOSÉS POUR QU’ILS VIENNENT PRENDRE LE CORPS.

7) DÈS QU’IL SENTIT QUE LE MOMENT ÉTAIT APPROPRIÉ, L’AUTRE HOMME DEMANDA S’IL POUVAIT ÊTRE PLACÉ À CÔTÉ DE LA FENÊTRE.  … L’INFIRMIÈRE, HEUREUSE DE LUI ACCORDER CETTE PETITE FAVEUR … S,ASSURA DE SON CONFORT. PUIS, ELLE LE LAISSA SEUL.

8) LENTEMENT, PÉNIBLEMENT, LE MALADE SE SOULEVA UN PEU EN S’APPIUYANT SUR UN COUDE POUR JETER SON IER COUP D’OEIL DEHORS., TOUT À LA JOIE DE VOIR PAR LUI-MÊME CE QUE SON AMI LUI AVAIT DÉCRIT. IL S’ÉTIRA POUR SE TOURNER LENTEMENT PRÈS DE LA FENÊTRE PRÈS DU LIT.

9) OR, TOUT CE QU’IL VIT FUT UN MUR. L’HOMME DEMANDA À L’INFIRMIÈRE POURQUOI SON COMPAGNON DE CHAMBRE DÉCÉDÉ LUI AVAIT DÉPEINT UNE TOUTE AUTRE RÉALITÉ. L’INFIRMIÈRE RÉPONDIT QUE L’HOMME ÉTAIT AVEUGLE ET NE POUVAIT MÊME PAS VOIR LE MUR. PEUT-ÊTRE A-T-IL SEULEMENT VOULU VOUS ENCOURAGER COMMENTA-T-ELLE.

10) IL Y A UN BONHEUR EXTRAORDINAIRE À RENDRE D,AUTRES HEUREUX, EN DÉPIT DE NOS PROPRES ÉPREUVES. LA PEINE PARTAGÉE RÉDUIT DE MOITIÉ LA DOULEUR. MAIS LE BONHEUR, UNE FOIS PARTAGÉ S’EN TROUVE DOUBLÉ. 

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L’incroyable destin de Lorne Trottier

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

Lorne Trottier, président et cofondateur de Matrox

Jean-Philippe Décarie

JEAN-PHILIPPE DÉCARIELA PRESSE

En 2019, je rencontrais Lorne Trottier, président et cofondateur de Matrox, parce qu’il venait de réaliser à 71 ans la plus importante transaction de sa vie en rachetant 50 % des actions que détenait son ex-associé. Deux ans et demi plus tard, il vient pourtant de conclure une transaction plus gigantesque encore en vendant la division Imagerie Matrox à l’américaine Zebra Technologies pour 1,1 milliard.

Publié à 6h30

Mis à part Guy Laliberté, Stephen Jarislowsky ou Jean Coutu, il n’y a pas beaucoup d’entrepreneurs québécois qui se sont retrouvés milliardaires du jour au lendemain en vendant les actions des entreprises qu’ils avaient fondées.

Lorne Trottier vient de s’ajouter à cette liste sélecte et il affiche pourtant le même stoïcisme et la même réserve qui l’ont toujours caractérisé.

« Une fois que l’annonce de la transaction a été faite lundi soir, le PDG de Zebra m’a appelé mardi après-midi pour me dire que je devrais aller célébrer ça en amenant ma femme dans un grand restaurant. On a pensé aller au St-Hubert, mais finalement on n’a pas eu le temps », me raconte l’entrepreneur techno avec ce ton de l’autodérision qu’il manie si bien.

Lorne Trottier est en fait doublement heureux. En vendant la division Imagerie de Matrox, il assure un avenir prometteur aux 200 ingénieurs qui vont continuer d’y travailler à Montréal et il pourra poursuivre le développement de l’autre grande division, Matrox Video, qui emploie 500 personnes dans les deux autres bâtiments du campus Matrox à Dorval et qui demeure sa propriété.

Méconnue du grand public, parce qu’elle est demeurée privée et est toujours restée discrète, Matrox est pourtant l’une des entreprises de haute technologie les plus innovantes – et les plus rentables – du Québec et du Canada.

Cofondée en 1976 par deux jeunes ingénieurs de chez Marconi, Lorne Trottier et Branislav Matic, Matrox s’est rapidement illustrée au début des années 1980 en créant une interface vidéo permettant aux mini-ordinateurs d’afficher les données transmises par satellite.

Dans les années 1990, Matrox était mondialement reconnue pour ses cartes graphiques d’animation pour ordinateurs personnels qui ont permis le développement des jeux vidéo.

Depuis 20 ans, Matrox poursuit son développement autour de deux axes principaux : l’informatique graphique et la vidéo pour tout ce qui est support visuel dans le domaine de l’image, et la vision par machine qui permet aux robots et même aux puces électroniques de voir.

« C’est grâce à notre technologie que l’on peut brancher mille fils plus petits que la taille d’un cheveu sur un circuit électronique en une fraction de seconde. C’est cette technologie que Zebra voulait acquérir et que l’on a vendue », m’explique Lorne Trottier.

Tout un retournement de situation

Ce qu’il y a de particulier dans la transaction que viennent de réaliser Matrox et Lorne Trottier, c’est que Zebra Technologies avait déjà tenté d’acquérir, il y a trois ans, 50 % des actions de Matrox lorsque Lorne Trottier a voulu racheter les parts de son ex-associé.

Les deux fondateurs ne s’entendaient pas sur la gestion et la direction que devait prendre Matrox depuis des années. En 2019, le cofondateur Branislav Matic a donc mis aux enchères son bloc de 50 % d’actions et c’est Lorne Trottier qui l’a racheté, en surpassant notamment l’offre de Zebra et en réalisant ainsi la plus grosse transaction de sa vie.

On parle ici de centaines de millions que Lorne Trottier a accepté de payer pour poursuivre le développement de Matrox.

« Zebra n’avait pas le bon prix. Mais ils sont revenus l’été dernier pour me proposer cette fois de racheter la division Imagerie. C’est le segment de marché qu’ils jugent le plus prometteur, dans lequel ils voulaient investir, et on a commencé à négocier. Ç’a été assez prenant », admet Lorne Trottier.

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

Lorne Trottier, président et cofondateur de Matrox

J’ai accepté leur offre parce que le prix de 875 millions US était bon et parce que la division Imagerie va rester à Montréal et être dirigée d’ici.

Lorne Trottier, président et cofondateur de Matrox

Zebra Technologies est une entreprise spécialisée dans les équipements programmables, les logiciels et l’automatisation des procédés industriels dans tous les secteurs d’activité, notamment auprès de 94 des entreprises qui forment la liste du Fortune 100.

« Ils ont payé beaucoup plus cher que ce qu’ils étaient prêts à payer il y a trois ans parce qu’on a profité de la forte valorisation du secteur des technos des trois dernières années et que l’industrie des semi-conducteurs est en effervescence, en raison notamment de la course à l’auto électrique », observe Lorne Trottier.

Bonis, impôts et Fondation

N’empêche, empocher subitement une cagnotte de 1,1 milliard, ça reste un gros coup d’argent. Bien sûr, Lorne Trottier va rembourser le coût d’acquisition des actions qu’il a rachetées en 2019, mais le gain en capital va rester colossal. La facture d’impôt va être élevée…

Ce qui est le moindre des soucis de l’entrepreneur philanthrope qu’il est.

« Je crois comme Warren Buffett et Bill Gates que l’on doit remettre à la communauté plus de 50 % des gains que l’on fait. L’impôt, ça ne me dérange pas », insiste-t-il.

Le président de Matrox entend également verser un boni important aux employés de l’entreprise parce qu’ils font partie de son succès, tout comme il entend investir massivement dans le développement de la division vidéo de Matrox pour qu’elle entreprenne un nouveau cycle d’innovation.

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

Lorne Trottier, président et cofondateur de Matrox

En techno, on est comme des chats, on a neuf vies. On entreprend une nouvelle vie.

Lorne Trottier, président et cofondateur de Matrox

Une partie du résultat de la vente à Zebra viendra aussi garnir les coffres de la Fondation de la famille Trottier qu’il a mise sur pied au début des années 2000, qui a réalisé à ce jour des dons de 200 millions et qui est aujourd’hui toujours dotée de 230 millions.

La Fondation Trottier a notamment fait un don de 22 millions à la faculté de génie de l’Université McGill, où Lorne Trottier a étudié, pour la construction d’un pavillon et d’une chaire de recherche, et un autre de 10 millions à Polytechnique pour la création de l’Institut de l’énergie Trottier, spécialisé dans l’étude des changements climatiques.

Concordia lance son Institut d’intelligence artificielle appliquée

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Tristan Glatard et Fenwick McKelvey, codirecteurs de l’Institut d’intelligence artificielle appliquée de l’Université Concordia

Omniprésente en 2022, l’intelligence artificielle (IA) demeure pourtant une science mystérieuse pour le commun des mortels. En misant sur des projets bien concrets, en santé, en transports ou dans l’industrie, l’Institut d’intelligence artificielle appliquée officiellement inauguré ce vendredi par l’Université Concordia espère lever en partie le voile.

Publié hier à 3h00
Karim Benessaieh

KARIM BENESSAIEHLA PRESSE

Fondé en 2021 par trois professeurs de l’École de génie et d’informatique Gina-Cody de l’Université Concordia, l’Institut regroupe 95 professeurs et 200 étudiants des cycles supérieurs de 4 facultés. Il a notamment mis en place, l’automne dernier, un programme de formation appliquée en partenariat avec le géant suédois des télécommunications Ericsson qui se veut un modèle d’interdisciplinarité et d’application de l’IA. La première cohorte terminera ses activités cette semaine.

« C’est un programme original : à la différence d’autres formations, celle-ci est basée sur les projets, explique Tristan Glatard, codirecteur de l’Institut avec Fenwick McKelvey. Chacun des 120 participants est arrivé avec son propre projet, par exemple des idées de produits. Tout l’objectif était de les accompagner avec 80 heures de formation. »

Éthique et réseaux cellulaires

Cette formation qui se veut bien concrète est vitale pour atténuer la pénurie de main-d’œuvre qualifiée, criante en informatique et en intelligence artificielle, explique-t-il.

Concordia a une tradition assez longue de collaboration industrielle, et avec la société en général. C’est une université très ouverte sur le monde.

Tristan Glatard, codirecteur de l’Institut d’intelligence artificielle appliquée

L’Institut se consacrera principalement à trois domaines : les effets de l’application de l’IA sur la société, l’apprentissage profond en imagerie médicale et l’intégration dans les villes intelligentes et l’industrie.

Ericsson, par exemple, compte sur son partenariat avec Concordia pour mieux gérer la consommation énergétique de ses réseaux grâce à l’IA, explique Paul Baptista, responsable de la recherche et du développement à Montréal pour Ericsson Canada. « Avec des algorithmes intelligents, on peut moduler la consommation de ces réseaux tout en répondant à la demande. C’est cette intelligence-là qu’il faut bâtir dans nos réseaux pour ensuite l’amener à nos clients. »

L’Institut d’intelligence artificielle appliquée sera soumis à une évaluation annuelle, qui tiendra notamment compte du nombre de partenariats, des personnes qui ont été formées, des brevets enregistrés et des publications issues des travaux, indique Mourad Debbabi, directeur du Centre de cybersécurité et doyen de l’École de génie et d’informatique Gina-Cody. Un comité sera en outre sollicité pour améliorer les programmes. « On remet souvent en cause notre orientation pour être à l’affût de ce qui se fait de mieux. »

Tristan Glatard, lui, souhaite que la diversité et l’inclusion soient au cœur de l’institut qu’il codirige. « Le monde de l’IA est assez masculin », note-t-il.