Une grande célébration est prévue, dimanche, à la boîte à chansons Les 2 Pierrots, dans le Vieux-Montréal, afin de rendre hommage au défunt chansonnier Pierre David, véritable pionnier de la célèbre institution et qui a perdu son combat contre le cancer le 21 juillet dernier.
Inaugurée en 1974, Les 2 Pierrots a été baptisée en l’honneur de deux hommes, Pierre David et Pierre Rochette, qui ont marqué les débuts de l’endroit par leurs talents de chansonniers et d’animateurs.
Pierre David s’est éteint le 21 juillet dernier à la suite d’un cancer généralisé.
L’établissement Les 2 Pierrots sera le théâtre d’un grand rassemblement en mémoire du chansonnier qui aurait célébré ses 58 ans dimanche.
«Pour Pierre, le jour de sa fête était très important, a dit M. Ruel. Même malade, il me disait “il va falloir faire tout un party à ma fête parce ça va probablement être ma dernière”. Mais il ne s’est jamais rendu.»
Plus d’une trentaine de chansonniers qui ont marqué les différentes époques de la boîte à chansons seront réunis sur scène de 14 h à 20 h lors d’un grand spectacle acoustique.
Parmi les artistes invités, Manuel Tadros et Jici Lauzon ont confirmé leur présence.
Organisée par le personnel des 2 Pierrots et des amis proches du défunt, la célébration sera donc aussi une occasion de récolter des fonds pour supporter la conjointe de Pierre, Thérèse Bourque.
Tout l’argent amassé dimanche lui sera remis, et même les employés des 2 Pierrots vont lui remettre leur salaire de la journée.
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Cher Pierrot …
Comme tu me manques maintenant que j’ai atteint l’âge de nos plus beaux souvenirs ….
Pierrot Rochette,, de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) sur la nano-citoyenneté-planétaire, le pays oeuvre d’art et la vie personnelle oeuvre d’art
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Que les années ont passé… mon très cher partenaire de scène des deux Pierrots ….. Je fus si heureux de voir que toi, l’autre Pierrot, tu aimais être la grande vedette… ce qui me permettait de chanter à la mon oncle Paulo aux débuts et fins de soirée… dans ce cahier de chansons que Michel Woodard et sa compagne Marlene Auld (mon couple ami oeuvre d’art)….
Michel Woodard,, chansonnier et chercheur (Michel le concierge) créateur de la philosophie d’en bas
Marlene Auld, créatrice de jardins, de modes et de joie de vivre…
ont conservé et que je relisais chaque soir sans jamais apprendre une chanson par cœur….
Je n’ai jamais aimé la scène DANS SON ONTIKE … MAIS JE L’AI VÉCU PLUTÔT …. COMME DANS UN PARFUM D’ONTI-KHATIF CONTEMPLATIF DANS UNE SUITE DE BROSSES D’ÊTRE ET D’ATTAQUES D’ÊTRE certains soirs… et certains autres soirs …. comme un point unique d’observation sur la condition humaine qui venait, ,soir après soir, de partout à travers le Québec, et cela par dizaines ET JE DIRAIS MÊME PAR CENTAINES de milliers par année … se réchauffer à notre poésie avec un succès qui n’en finissait plus de nous clouer sur l’impossible univers d’une chanson tant aimée….
Certaines semaines, nous chantions 7 jours sur 7, deux boîtes à la fois (les pierrots et les deux Pierrots) épuisés…. Je ne buvais que de l’eau… mais j’avais l’air d’un gars saoul… un cruchet de vin à la main pour faire en sorte que l’on ne m’offre rien…
Nous changions le monde avec une simple guitare… Est-ce que nous avons fondé les Pierrots et les deux Pierrots? ou n’est-ce pas le contraire? Les deux pierrots qui nous ont fondé dans notre SUPERBE ET PARFAITE AMITIÉ OEUVRE D’ART SUR SCÈNE?
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Pour moi ce blogue n’a jamais été un blogue… mais la seule façon de conserver une démarche de doctorant quand on n’a aucun autre moyen, ayant tout donné ses biens.
A l’intérieur de ma tête et de mon cœur, on dirait un requiem en hommage à ces camarades de scène aujourd’hui disparus…
Oui, ce fut une bien tendre jeunesse
que cette iere année des Pierrots deux Pierrot
4125, 3 juin 2020
LES DEUX PIERROTS…. QUELLE BELLE HISTOIRE QUAND MÊME … JE VIENS DE REDÉCOUVRIR UNE PHOTO DES TOUT DÉBUTS DE LA BOÎTE D’ANIMATION LES DEUX PIERROTS…. 1974 OU 1975 JE CROIS…. J’EN SUIS BOULEVERSÉ… PIERROT ET MOI AVONS FONDÉ L’IMPOSSIBLE….. ET NOUS Y FÛMES DES MAGICIENS DE LA JOIE DE VIVRE PAR DES CHANSONS
JUNE 3, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT
LES DEUX PIERROTS
Comme je suis bouleversé…. Voici un débris de la mémoire du K-oeur qui me traverse… cher Pierrot… cher Pierre David… Comme tu avais un talent de génie ami… et comme nous avons été des rois de la scène…. des rois heureux….
Combien de fois la nuit… je t’entends chanter la chanson CHARLIE… et soudain j’embarque sur scène… je fais la deuxième voix et le conga et la salle … et la salle… se fait fête.
Pierrot vagabond
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4128. 5 juin 2020
WOWWWW… J’AI DORMI UNE COUPLE D’HEURES… QUELLE JOIE… MAIS QUELLE JOIE D’ÊTRE UN CHERCHEUR POÉTIQUE… ET CELA NUIT ET JOUR….
JUNE 5, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT
Il est 11h.30 du soir… je me suis couché à 8h.30 en disant à Marlene et Michel….
NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE…. SUR LA NANO-CITOYENNETÉ PLANÉTAIRE, LE PAYS OEUVRE D’ART ET LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART … DEPUIS PRESQUE 14 ANS MAINTENANT … (AULD, WOODARD, ROCHETTE)
Michel Woodard, chansonnier au café St-Vincent et aux Deux Pierrots dans les années 1970, ami et co-chercheur de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
Sa compagne oeuvre d’art depuis 35 ans … Marlene Auld… fine fleur de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
Pierre Rochette, chansonnier au café St-Vincent et aux Deux Pierrots dans les années 1970, co-chercheur de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
Je vais dormir… je veux me lever à minuit pour passer la nuit à réfléchir sur la dramaturgie de notre doctorat… le piton de la liberté…. faire en sorte que lorsque l’archétype de Pierrot vagabond dans le ier 100 pages terminé… devienne un émouvant témoignage d’amitié à mes deux partenaires archétypes hologrammiques… Michel le concierge .. maître k-onteur de la k-onditon humaine… puis Marlene la jardinière … la beauté du monde en action par ses jardins…
Et Michel de me dire… Mais pourquoi te lever à minuit? … et moi de lui répondre… Parce que à ça me rend heureux… comme quand le soir après le travail… tu répètes ta guitare…
Mais j’aurais pu ajouter…. Pourquoi minuit? parce que c’est magnifiquement poétique pour qui est fiancé à la poésie…
Quand mon socle abjetal qu’est mon k-orps s’est déposé sur la planche de bois…. tout de suite une brosse d’être est venue lentement et somptueusement me visiter… Puis…. à sa suite… comme une longue caravane de trésors à offrir à ma fiancée la poésie… des débris de la mémoire du k-oeur…. des fragments d’un tel scintillement comme des étoiles du passé fluides, éphémères mais éternelles parce que reconnaissance d’avoir été vécues…. telle une trace d’impossible dans un univers d’effroi….
On aurait dit que la poésie s’attristait quand je prenais pause avec une amoureuse pour vivre l’ontike à deux…. Ce n’était pas la faute de l’amoureuse…ni la mienne je crois…
Ma fiancée la poésie m’attendait dehors…. la première fois qu’elle s’est présentée à moi…. ce fut lorsque je donnai des fleurs sur scène… je devais avoir 5 ou 6 ans… peut-être moins même…. je savais que cela serait ma vie…. Puis quand les deux hobos ont sauté du train… je devais avoir 5 ou 6 ans… je savais que cela serait ma vie…
On aurait dit des fragments de poésie déposés en moi…. éternellement en moi… qui prenaient fondation tels des châteaux d’impossibles….
Mes nuits sont remplies de visites de fragments de poésie…. qui me provoquent des brosses d’être et d’attaques d’être. Le libre-arbitre de ma conscience reste étrangement respectueux de ces fiançailles entre le rien et le rien en moi.
Qu’est-ce que la poésie? Pour moi…. c’est de la philosophie qui dépose un genou par terre devant l’énigme de la beauté du monde.
Je me rappelle l’été de Rose Ouellet la poune à la butte aux Pierrots, soit l’ancienne butte à Mathieu que nous les deux Pierrots…. Pierre David et moi-même avions transformé et en boîte d’animation et en salle de spectacle.
Le succès que nous eûmes cet été là fut fascinant… Durant l’année j’avais été professeur de philosophie au conservatoire de musique de Montréal avec un cours que j’avais inventé… QUESTIONS SUR LA VIE D’ARTISTE À TRAVERS LES SIÈCLES…. Je chantais aux Pierrots deux Pierrots le soir tout en écrivant notre partie du spectacle avant que la Poune arrive sur scène.
Mais c’est la nuit que mes fiançailles avec la poésie avait lieu… Dès que le théâtre fermait, je prenais une brouette et , pierre par pierre, ramassées sur la route, une à une… je faisais mon chemin de pierre de ma maison à en-dessous de la scène de la butte…. de façon à ce que mes cendres un jour y soient enterrées discrètement… Puis , certaines nuits, j’allais me laver…. enfiler un pyjama, des pantoufles et je franchissais les quelques pieds de ma maison à la scène… entrais dans la butte par en arrière … j’allumais les lumières et poétiquement… j’allais laver le plancher de LA BUTTE AUX PIERROTS … avec une moppe… en me disant… ce fragment de poésie là… je ne l’oublierai jamais….
J’ai souvenir , au retour… du chant des grillons…. ah le chant des grillons… comme il m’a accompagné tout au long de mes vagabondages de fin d’été….
Je me disais… la poésie qui m’habite … les grillons… ce sont mes deux hobos qui sautent du train de la k-ondition humaine en moi ….. J’avais beau avoir du succès partout dans ma vie…. je ne rêvais que de sauter du train de la k-ondition humaine….
PRENDRE ENCORE ET TOUJOURS LE PARI DU RIEN … car la poésie d’un rêve big bang se vit dans la marge…. et même au-delà, là ou plus rien n’existe….
Je crois que j’ai toujours été trop heureux fiancé à la poésie pour avoir du talent en amour … je ne comprends pas les drames de l’ontike…. les drames de la survie… les drames de l’ambition…. Je ne saisis pas les dynamiques des belles familles, les rapports hiérarchiques, les non-dits, les défaites, les secrets de famille…. Je ne comprends que LES DEUX HOBOS QUI SAUTENT DU TRAIN DE LA K-ONDITION HUMAINE.
Quand j’étais petit… il arrivait parfois que ma mère en pleurant , me dise…. TOI … ON SAIT BIEN… T’AS BESOIN DE PERSONNE… Je ne comprenais pas ses larmes…. ni ses phrases… j’allais sur la voie ferrée de mes deux hobos… et je criais à tue-tête…. JE NE VIEILLIRAI JAMAIS…. JE NE VIEILLIRAI JAMAIS…. et je courais cheveux au vent…. et je peux dire que j’ai tenu promesse… Je n’ai jamais vieilli….. ma fiancée la poésie me l’a interdit…..
Quand le clown de Toronto au Japon m’a initié aux quatre étapes de la vie DE MAÎTRE DE RIEN ( cabotinage, don de soi, communion et catharsis) …. quand mon maître en philosophie m’a initié à l’essentiel (Il y a beaucoup de professeurs de philosophie, peu de philosophes), Quand Rose Ouellet la Poune m’a initié aux secrets du rire (Quand le public est lent va vite, quand le public est vite, va lent) …. c’est le poète en moi qui se fit lampadaire de l’impossible….
J’ai mis ma vie à devenir MAÎTRE DU RIEN, MAÎTRE EN PHILOSOPHIE, MAÎTRE DES LOIS DU RIRE ET DES LARMES….
Et c’est là que je suis devenu un rêveur au service des rêveurs… avec une dévotion qui m’étonne moi-même ….Quand je vois une rêveuse ou un rêveur qui risque d’être écrasé par la beauté ou la grandeur de son rêve… je donne tout… tout mais vraiment tout…
A L’UQAM par exemple… j’ai vu un rêve tellement beau, tellement grand que je me suis privé de manger pour que l’autre mange… que je me suis privé de m’acheter pour que les frais de scolarité de l’autre soient payés….que je me suis privé même d’un café pour que l’autre puisse prendre un café…. J’étais obsédé nuit et jour par l’autre… le rêve de l’autre…. c’est sacré un rêve…. surtout un rêve doctoral…
J’y étais vagabond poète, recteur poétique non inscrit….en pantoufles… passant ses jours … tous les jours en fait et dans le temps des fêtes cette année… ses nuits et jour à vagabonder la connaissance avec ma fiancée LA POÉSIE… qui elle non plus n’a jamais vieilli entre mes bras de larmes de joie.
Et les deux hobos, les applaudissements quand je donne des fleurs, les grillons, les chevreuils qui dansent et dansent et dansent en moi… que ce fut à la bibliotèque de l’université Mc Gill, Concordia, université de Montréal ou université du Québec.
Cela m’a pris du temps à comprendre qu’UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR PERMETTAIT DE FRANCHIR LA POROSITÉ DU MULTIVERS DONT LES BROSSES D’ÊTRE ET LES ATTAQUES D’ÊTRE TÉMOIGNAIENT SOUS FORME DE QWALIA.
et ce sont sous la beauté des qwalias des débris de la mémoire du k-oeur…. que la poésie et la philosophie …. se font feu de joie.
LE PARI DU RIEN…. ego sum pauper… nihil habeo… et nihil dabo….
Quand j’ai donné ma maison par acte notarié… je suis sorti… sans refermer la porte derrière moi…. n’emportant rien d’autre que 2 paires de jeans.., 3 chemises courtes… un manteau d’hiver… les bottes de mon grand-père Lucien dans mes pieds… La t.v. marchait encore… pour me rappeler qu’une t.v. qui marche ne va jamais bien loin.
LE PARI DU RIEN…. fut…est sera ma vie jusqu’au dernier souffle.
Pierrot vagabond
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1060… (VAL-DAVID) ARCHIVE LA BUTTE AUX PIERROTS VAL DAVID 1980 POUR POÏÉTIQUE DE DOCTORATPierrot le Vagabond Chercheur
LA BUTTE AUX PIERROTS DE VAL DAVID
HOMMAGE À LA POUNE
Un vent de douce folie va souffler cet été dans les Laurentides grâce à la bonne humeur et au rire communicatif de la poune dont le spectacle tiendra l’affiche durant cinq semaines consécutives, du 16 juillet au 16 août à la Butte aux pierrots. On rend ainsi hommage à Rose Ouellet, une incomparable artiste dont les mimiques et les propos amusent le Québec depuis quasiment trois quart de siècle.
Monique et Robert Lanthier, les directeurs de la Butte entendent bien que le public viennent faire provision de rire au spectacle que la poune présentera du mercredi au samedi à 21 heures, en compagnie de Louis Armel. Avant chaque représentation principale, à 20 heures, les Pierrots présentent leur revue et la Butte se transforme plus tard en boîte d’animation au fil de numéros et de nombreux chansonniers qui s’y succèdent.
Du mardi au dimanche, la Butte aux Pierrots accueille Pierre David, Pierre Rochette, Daniel Blouin, et Jos Leroux. Ils encadreront brillamment la Poune et apporteront la touche de tendresse et de poésie à chacun des spectacles de Rose Ouellet, soit du mercredi au samedi.
Louise Vaillancourt anime la joyeuse ambiance du piano-bar de la petite butte où l’on danse, chante et mange 6 soirs par semaine dans la merveilleuse atmosphère de vacances qui règne à la Butte aux pierrots 2554 rue Monty à Val David (1-819-322-2818)
journal régional
11 juin 1980
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2490… 16 DÉCEMBRE 2018,
(PITON DE LA LIBERTÉ) «WOW-T=2.7K?» …. OU LE POINT D’INTERROGATION DE LA CATASTROPHE COSMOLOGIQUE DE LA CONSCIENCE HUMAINE ÉMERGEANT PAR SYNCHRONIVITÉ, GRÂCE À LA NON-TRICHERIE (-T) DONT L’ÉBLOUISSEMENT SE DÉVOILE PAR CE QUE J’APPELLE «LE PITON DE LA LIBERTÉ» CONSÉQUENCE INOUIE DU JUGEMENT SYNTHÉTIQUE A PRIORI KANTIEN FLEURISSANT SOUS UN CONSTRUCTIVISME ABDUCTIF ÉQUIVALANT À LA CHARGE NANO-QUANTIQUE D’UN RÊVE BIG BANG DANS LE 2.7K DE SON BRUIT DE FOND POÏÉTIQUE.
December 16, 2018 Pierrot le Vagabond Chercheur
Comme cela m’a pris des années à saisir un mécanisme qui se retrouve chez tous les grands personnages hologrammiques de l’histoire qui n’ont pas triché avec leur rêve big bang: soit celui DU PITON DE LA LIBERTÉ, issu de la synchronivité même (un incident architectonique au cœur même de la conscience humaine en mode non-tricherie envers son rêve big-bang», si différent de la synchronicité (accident) telle qu’étudiée par Jung et Pauli.
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Un jour, le propriétaire des Pierrots et des deux Pierrots m’appelle alors que j’habitais sur la butte à Mathieu dans l’ancienne maison où Raymond Lévesque écrivait ses revues pour l’été, alors que notre duo Lamarre Rochette faisait les beaux jours de l’auberge La calèche à Ste-Agathe, avec 3 spectacles différents par année où nous écrivions tous les numéros de comédie , le tout accompagnant un mémoire de maîtrise sur le rire à l’université de Montréal.
Bob me demande…: Pourrais-tu réfléchir avec l’architecte sur les plans de rénovation des Pierrots et me suggérer un agenda pour améliorer la performance des animateurs-chansonniers sur scène.
On devait être autour de 1995… enfin…
Je pondis alors un plan de match, une vision avec pour objectif pour que le Pierrot et deux Pierrots deviennent à la fois un lapin agile comme il n’y en a un dans le quartier Montmartre à Paris et qu’il devienne surtout un module en animation de foule relié à l’université du Québec.
J’inventai donc ce que j’aspirais à devenir une science du micro-décodage par deux caméras… une qui filmait 5 secondes sur la scène, l’autre qui filmait 5 secondes sur la foule.
Pus, j’analysais les techniques d’animation de foule que Pierre David (l’autre Pierrot) et moi avions théorisées dans les années 70, je recevais les animateur et travaillais avec eux ou elles leurs techniques de scène.
C’était un programme que j’estimais brillant, mais je sentais les chanteurs inconfortables, défaits, brisés dans leur élan créateur…
J’AVAIS OUBLIÉ LE PITON DE LA LIBERTÉ…
Ce n’est que quelques années plus tard que je réalisai que j’avais oublié le piton de la liberté… Si les chanteurs sur scène n’avait actionné le piton de la liberté que dans les moments où ils auraient eu besoin de validation dans une formation auto-rectifiante, j’aurais gagné.
Je n’ai jamais oublié cette leçon…
A l’époque, je n’appelais pas cela un piton de liberté…. mais le mot m’est venu quand j’ai pris la craie et le bureau vert dans le bureau de Gaelle (doctorante en sociolgie) pour lui expliquer la différence entre UN DOMINANT, UN DOMINÉ ET UN MAÎTRE.
Un maître, lui dis-je, invente des pitons de la liberté qui pourront élever la condition humaine….
Je lui donnai l’exemple de mon père quand il fonda le premier poste de télévision sur cable au Canada, en haut de la maison chez nous à La Tuque… Après l’école, presque tous les jours, mes frères et moi devenions caméramen pendant que la ville entière jouait à passer à des émissions de chaises…
Puis un jour, mon père du fermer son poste de télévision… Après un séjour à l’hôpital, il se présenta au poste de télévision de Trois-Rivières avec son piton de liberté… soit un scrap book de tout ce qu’il avait réussi à faire avec une sixième année et un rêve big-bang avec lequel il n’avais pas triché…
iL OBTINT L’EMPLOI DE RÉALISATEUR DE TÉLÉVISION QU’IL GARDA JUSQU’À LA FIN DE SES JOURS…
1: quel est ton rêve?
2: dans combien de jours?
3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
5: Comment nos rêves prennent-ils soin de la beauté du monde? (l’invention du piton de la liberté que constitue la nano-citoyenneté-planétaire).
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Le piton de la liberté PAR LA NON-TRICHERIE FACE À SON RÊVE BIG-BANG permet à la condition humaine de s’élever au-dessus des misères et des avilissements des simples existences.
lLe piton de la liberté permet «L’AFFORDANCE CONSTRUCTIVE ABDUCTIVE» parce que la perception des objets sous forme d’action sur l’environnement passe par des mécanismes de jugements synthétiques a prioriques restaurant le point d’interrogation sous-entendant tout «wow-t=2.7k?» accompagnant la poïétique d’un rêve big bang…
à suivre….
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1083… (PIERROT VAGABOND) ) Le jeudi 1 novembre 2007 à 15:26, par pierrot
Michel Woodard et son ami Pierrot Rochette, avant de ses vagabondages …
cher Sylvain
18 années à l’auberge la Calèche de Ste-Agathe, à monter des spectacles de comédie, de chant et de danse, avec décor et costume. Wow…. que de beaux souvenirs. Tous ces sketches burlesques à écrire, ces monologues… ces voyages a New York et a Walt Disney pour nous tremper dans les nouvelles thématiques. Denis Lamarre et moi n’avons jamais manquer un spectacle je crois. Mon partenaire de scène en passant fut magnifique, comme il doit l’être encore aujourd’hui comme être humain d’ailleurs. Autant monter les deux pierrots avec l’autre pierrot (Pierre David) fut un rêve durant 7 ans, autant Denis Lamarre a fait de ma vie d’artiste durant 18 ans une ile de l’éternité de l’instant présent en me protégeant des petitesses de la vie et cela, sans failles. Cet homme fut remarquable de bienveillance à mon égard et je lui en suis reconnaissant, infiniment reconnaissant.
Et toi avec ce talent fou, tu arrivais avec une énergie si neuve, si jeune. J’aimais arriver tôt, dormir sur le plancher en arrière des rideaux. Denis me réveillait 5 minutes avant d’entrer en scène. On chantait au souper. Puis, toi et moi, ces longues discussions sur les lois structurales de l’animation de foule, sur la science des interfaces de scène comme sur les lois du rire et des larmes. Tu étais un élève magnifique. L’intellectuel en moi était comblé. Je pouvais foncer dans les chiures de mouche de ce métier fascinant et tu catchais tout. wowww…
On s’est revus à cette soirée de l’ombrelle un peu comme un hasard. Je me dirigeais vers l’Alaska. je suis arrêté à Val-David. J’ai vu l’annonce dans une vitrine. Soirée bénéfice. Cela tombait le soir même. Curieux. J’étais tellement émus de revoir Daniel Fontaine, Jos Leroux, son fils Félix, Louis Alary, toi, les jeunes qui font notre métier aujourd’hui. Je n’avais pas réalisé que ces jeunes ne m’avaient jamais entendu chanter. Faut croire que je suis disparu par pur plaisir d’une bohème orchestrée par la soif d’une oeuvre d’art. Puis Louis Alary m’a ramené a Montréal, puis St-Sauveur, puis Montreal, puis Quebec… puis… oufff… encore une fois la synchronicité m’a fait rester au Québec:)))
Et me voila rendu a La Tuque, au lac a Beauce plus précisément au restaurant chez Annick ou j’écris nuit et jour. Pierrot et Annick faisant pour moi ce que Marcel et Jeanne ont fait pour Brassens. On me fournit le gite et le couvert pour me permettre de faire oeuvre hors temps hors réalité, hors servitude. Alors je me gave de nouvelles chansons à écrire. L’hiver sera gigantesque et céleste. Je bénis le ciel de leur bonté à mon égard.
Je salue ta merveilleuse compagne, qui doit être une mère de famille hors pair. J’espère qu’un jour on te recrutera pour une comédie musicale. On monte Victor Hugo a Québec pour le 400eme. vas passer une audition. Tu a un type physique et une voix pour aller chercher un rôle. Crois-moi. Fonce ami, fais de ton génie de la scène une oeuvre d’art. Tu connais mon amour passionné de l’autre ma passion a libérer les rêves emprisonnés par la peur d’oser chez l’être humain. Le seul héritage qu’un homme laisse a ses petits-enfants, c’est le voyage qu’il a fait avec lui-même, lorsqu’il est enfin devenu le héros de l’homme de ses reves, la légende de sa poésie de vivre. Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage.
Pierrot
vagabond céleste
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pierrot, 7 janvier 2013 17h37
Cher Laurence Lepage
ici Pierrot
nous vivions dans des maisons voisines sur la butte à Mathieu, ton frère Cyrille dans une autre, Philippe Gagnon le violonneux dans une roulette et les karicks dans une autre petite maison.
Moi, j’héritais de la maison dans laquelle Raymond levesque avait écrit quelques bouts de revue.
Durant 2 ans, la butte à Mathieu devint la butte aux pierrots, que nous animions moi et Pierre David, l’autre pierrot du vieux Montréal, décédé lui aussi dernièrement.
Toi qui poussait l’audace de ta légende à allumer tes cigares avec des $20.00 provenant de tes maigres droits d’auteurs…
Oui tu étais poésie sur deux pattes
je t’offre donc une de mes chansons
pour honoter ton éternité en nos coeurs
www.demers.qc.ca
chansons de Pierrot
paroles et musique
le camionneur
LA CHANSON DU CAMIONNEUR
j’suis su l’camion 60 heures par semaine
j’t’aime
des fois j’triche un peu
j’fais des heures pour nous deux
on dormira plus tard
quand on s’ra des beaux vieux
moi je vis juste pour toé
j’ai hâte à fin de semaine
j’t’aime
de cogner du marteau
quand tu fais du gâteau
t’es si belle au fourneau
mais j’veux mieux pour ma reine
REFRAIN
suffit qu’tu m’dises
que tu veux changer la cuisine
enlever l’comptoir à melamine
pour que la route
entre La Tuque et Trois-Rivières
soit la plus belle de l’univers
COUPLET 2
j’dors dans l’camion
4 nuits par semaine
j’t’aime
3 heures du matin
réveille par la fiam
mon p’tit lit dans cabine
est ben trop grand pour rien
j’ai des idées
pour la salle à manger
j’t’aime
j’ai ben hâte d’en jaser
autour d’un bon café
j’ai acheté les néons
ceux qu’tu m’avais d’mandés
COUPLET 3
j’suis sul’camion
quand la neige a d’la peine
j’t’aime
quand le vent trop jaloux
la garoche entre mes roues
j’ai autour du c.b.
un vieux chapelet jauni
tu m’l’as donné
en pleurant comme une folle
j’t’aime
parce que t’es ben croyante
pis t’as peur quand y vente
à soir ton camionneur
rentrera plus d’bonne heure
REFRAIN FINAL
suffit qu’tu m’dses
qu’cest ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en melamine
te lèvent dans airs
entre La Tuque et Trois Rivières
toi la plus belle de l’univers
suffit qu’tu m’dises
qu’c’est ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en mélamine
te lèvent dans airs
loin de la Tuque et Trois Rivières
toi la reine de mes je t’aime
toi la reine de mes je t’aime
Pierrot
vagabond celeste
bon voyage Laurence
salut Felix Leclerc pour nous
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238 ….. 4 MARS 2015
pierrot rochette le 04/03/2015
mercredi 4 mars 2015
9.30 am
41EME ANNIVERSAIRE DES DEUX PIERROTS
DANS LE VIEUX-MONTREAL
PIERRE DAVID, PIERRE ROCHETTE
FURENT LES DEUX PIERROTS
SACHANT DÈS LA IERE JOURNÉE
QU’ILS FAISAIENT L’HISTOIRE
DU QUÉBEC.
Il est temps de rendre hommage à Pierre David. Ce génie de l’animation était tellement talentueux que j’ai passé de belles années entre les sets à analyser l’élégance animative de son talent pour créer une science de l’animation de foule, que j’ai enseignée d’ailleurs aux deux Pierrots un bref moment par le micro-décodage de deux caméras, 10 secondes scène, 10 secondes public.
Pierrot David était un pur praticien, j’étais un pur théoricien. j’AVAIS UNE FORMATION UNIVERSITAIRE (bACC EN PHILO, BACC EN ENSEIGNEMENT, SCOLARITÉ DE MAÎTRISE EN AUDIO-VISUEL … On aurait pu devenir module en animation de foules de l’université du Québec. Mon rêve était d’en faire le lapin agile (boîte parisienne qui présente la même formule des chansonniers du début du siècle, et cela depuis 100 ans), mon rêve étant d’attirer le tourisme international. Mais la perte du référendum et l’arrivée de l’humour niveleur de l’industrie juste pour rire accompagnant la secondarisation de l’instruction, et donc la montée du loisir de masse pour la masse, m’a incité à réorienter mes activités intellectuelles, conceptuelles par un autre laboratoire de scène. (de là ma maîtrise sur le rire (QUI M’A PRIS 14 ANS À L’UNIVERSITÉ. DE MONTRÉAL TOUT EN FAISANT DE LA SCÈNE), et les recherches sur le burlesque américain durant mes 18 ans à la calèche.)
Je me rappelle la journée où je reçus un coup de téléphone de Pierrot David: (Comment avait-il fait pour rejoindre le vagabond que j’étais devenu, reste pour moi encore une énigme?).
Pierrot qu’il me dit, je vais mourir dans trois mois. Tu as toujours été important dans ma vie. On peux-tu se voir. Je suis parti à pied… Je suis arrivé chez lui à pied avec mon sac à dos, mon bâton ma guitare… Ce fut des retrouvailles émouvantes. Thérèse sa compagne était là. Il s’était senti abandonné alors que j’avais quitté notre duo pour des raisons intellectuelles et pragmatiques.
Je lui ai dit: ami, je suis désolé de cette souffrance que t’as causé ce qui te semble un abandon… Mais tu vois ce sac à dos, cette guitare et ce bâton. Ca m’a pris ma vie pour arriver là. Et cette nuit, je n’entrerai pas dans ta maison. Je vais dormir sur ton gazon pour que tu puisses voir de tes yeux un homme libre, heureux, fou de son rêve.
Et le lendemain je repartis en lui souhaitant bonne chance. Le plus grand hommage que je pourrais rendre au plus grand duo de chansonniers-animateurs qu’avait porté le Québec nationaliste fut de lui dire qu’à lui tout seul il aurait pu arriver au même résultat tellement il était un génie de l’animation. Il fut pour moi qui m’ennuyait à mourir sur scène parce que j’ai horreur de tous ce qui nuit au monastère de la vie intellectuelle, il fut pour moi Le Michel-Ange de l’animation par son génie, sa fragilité, sa vulnaribilité et son sens d’une équipe loyale
Pierrot
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2386… 5 NOVEMBRE 2018,
(DEUX PIERROTS) POUR LE DOCTORAT… ARCHIVES RETROUVÉES SUR LE WEB… LA FONDATION DES DEUX PIERROTS DANS LE VIEUX MONTRÉAL
November 5, 2018 Pierrot le Vagabond Chercheur
pierrot rochette le 27/01/2015
mardi 27 janvier 2015
midi 37
HOMMAGE À L’AUTRE PIERROT
PIERROT DAVID
Tiens que je me suis dit… il est temps de raconter comment se sont fonder les boîtes à chansons les pierrots et les deux pierrots et la butte aux pierrots… Mais où commencer?
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Mettons une date… Mois d’août 1970. Les Contretemps, un groupe de musique folk dont je fais partie (voir Google, Monique Desroches, les contretemps), après avoir remporté le championnat nord américain des groupes folkloriques collégiaux représentent le Canada à l’exposision internationale d’osaka au Japon. J’ai 22 ans.
Les Contretemps
Michel Claveau
Pierre Angers
Monique Desroches
Fabienne Desroches
Roselyne Lebel
Nous avons reçu une offre pour septembre… la tournée des universités américaines et un passage à Ed Sullivan show… C’est du sérieux. Il nous reste quelques jours de spectacle au pavillon du Canada, ier prix pour sa beauté architecturale devant 2000 japonais 3 fois par jour… Puis séjour à Hawai toutes dépenses payées plus salaire puis…
Et là nous devons passer au vote… Roselyn veut devenir médecin, Monique musicologue, Fabienne spécialiste pour les élèves en difficulté, Michel notaire, Pierre ne sait pas trop encore… moi encore moins. En septembre ce sera la rentrée universitaire. Tous à l’université de Montréal. Et le vote 5 sur 6 pour le retour aux études (parce que c’est la ruée des baby boomer et qu’on ne sait pas trop si on aura une place si on saute notre tour.)
Ed Sullivan meurt, adieu la tournée, retour d’Hawai et je me retrouve en philosophie à l’UM. Notre carrière continue donc à Montréal… les beaux dimanches les disques, jeunesse d’aujourd’hui…
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!972 arrive… je me promène par hasard dans le Vieux Montréal, j’ai ma guitare, c’est un lundi soir… un café… le café st-vincent au bout de la ruelle des peintres (www.demers.qc.ca, l’ile de l’éternité de l’instant présent).. j’entre… vous venez pour une audition que me demande une femme qu’on appelle la mère martin… J’réponds oui… chantez moi quelque chose… je chante la bohème, la seule chanson que je connais par coeur… engagez qu’elle me dit à condition que les clients vous aiment.. revenez dimanche prochain… je reviens il pleur on est au mois d’avril deux clients qui s’embrassent.. je répète la bohème plusieurs fois… la mère arrive, demande s’ils aiment ils disent oui même s’ils ne m’ont jamais écouté… engagé me dit madame Martin… Et voila ma vie qui vient de se faire saisir au vol par l’impossible.
Il y a un jeune laveur de vaisselle, Pierre David que son père a placé là parce q’il est le secrétaire du maire Jean Drapeau et que Monsieur Gouin, l’amant de madame Martin, ancien ier… ministre de la culture de la province de Québec, dont le grand oncle fut ier ministre, d’une culture inouie et riche est son ami.
Alors commence une aventure esthétique inouie… Nous sommes en 1972 je crois… 1968 et l’ostid’show annonce la fin des boîtes à chansons.. car les chansonniers veulent faire une carrière rentable… comme ils demandent des gros salaires, les boîtes tombent les unes après les autres et Monsieur Gouin nous invite, nous les chansonniers qu’on appellera plus tard les chansonniers animateurs, à faire chanter le peuple. Il habite en haut du St-Vincent et nous fredonnons dans mon canot d’écorce, à la claire fontaine, c’est dans le mois de mai et les plus belles chansons de nos chansonniers… une boîte à chansons, notre sentier, l’hymne au printemps, marie claire marie lo… et les plus belles chansons françaises, Brassens, Brel, Béart, Ferrat…
Chaque soir, je suis au paradis de la poésie. Comme je n’ai pas de mémoire, je monte un cahier (Que Michel Woodart a encore aujourd’hui). Je vis dans une petite chambre du vieux montréal…
Et voilà que la mère Martin, entendant chanter Pierre David qui lave la vaisselle, lui dit de monter sur scène… Et là, nous assistons à la naissance du plus grand talent d’animateur que je n’ai pas vu de ma vie. Il doit avoir 16 ans, peut être 15. Il est beau grand émouvant. Fragile parce que son rêve est d’être fleuriste et que sa mère préfère sa soeur qui va être médecin. Son père qui était artiste de cabaret a abandonné son métier par amour de sa femme… Mais Pierre inventera un métier… ANIMATEUR-CHANSONNIER… la différence? fondamentale, nous les plus vieux étions chansonnier-animateur… on avait le respect de la poésie qu’on animait délicatement… Pierre invente des numeros, les 10 positions de jeunesse d’aujourd’hui, les 10 émissions pour enfant… iere guitare ovation, la grande vedette du St-Vincent… immense… comme je n’en ai pas vu par la suite…
Moi je fais le tor de Vincent Dindi… trouve des musiciens qui veulement m’aider à faire un long jeu… et après un livre de poésie Pierre Rochette chante le vieux montréal, voici le disque Pierre Rochette chante le vieux montréal… Pierre David fait un marathon avec Pierre Lamothe… Michel Woodard arrive à son tour (j’assiste aussi à sa première prestation un lundi)…
Nous chantions 4 saisons par année, semaine après semaine… je ne peux croire que nous fumes si heureux…
Robert Ruel avait ouvert sur la rue st-Paul une discothèque, les mouches à feu… un incendie douteux surgit… il m’arrive au St-Vincent… je suis accotté dans une fenêtre et je lis… je suis arrivé par hasard comme chanteur et je me demande comment je vais sortir de là car mon oncle Paulo m’a bien montré que dans la vie il ne faut jamais travailler… il faut fuir toute ambition, rêver… le public ne m’intéresse pas, les applaudissements non plus, je ne fume pas, ne bois pas, j’attends…
Robert Ruel arrive et il me dit… (je le connais comme client régulier du St-Vincent). Viendrais-tu ouvrir une boîte pour moi? j’ai le cancer des poumons n’ai plus un sous… je lui dis pourquoi moi (il ne peux deviner comment je suis paresseux:)))))))))) il me dit parce que tu es différent… j’ai dis laisse moi y réfléchir…
Je me retrouve à l’hotel du peuple à Valdor qui engagent deux chansonniers par soir… René Robitaille s’enfuit avec une sagouine (une fille ramassée sur la slide) SANS MÊME RAMASSER SA PAYE… c’était ca notre bohème… Pierre David arrive… Nous passons deux semaines ensemble… un conga traîne là… je joue pendant qu’il chante… et je me dis en voila un qui pourra être vedette pendant que je pourrai me reposer en chantant les débuts de veillées et les fins de veillées… Quand je me retrouve près de lui sur scène, je découvre son génie de l’animation… iol me donne le goût de créer la science de l’animation de foule en faisant ressurgir les lois qu’il manipule de façon si inconsciente…
Je lui dis… à Valdor… qu’en penses-tu si on fondait une boîte… les deux pierrots… toi et moi…. il me donne son accord… je vais voir ruel qui me dit… David demande $5.00 de plus que toi par set… Je pars à rire.. je lui dis… donne lui… c’est un génie de l’animation… et c’est ainsi qu’en 1974, un 30 avril je crois, il y a de ça 40 ans, j’ai eu l’honneur de cotoyer le plus grand animateur chansonnier de l’histoire du Québec tout en cérant jour après jour la science de l’animation de foule, que j’ai remis aux pierrots il y a quelques années et dont on a perdu la trace…. Sois en paix mon bon ami des jours heureux…. Notre chanson thème fut durant toutes ces années Charlie de Bécaud… alors imaginez quand je vois je suis Charlie, je me dis que c’est Pierrot David qui vient faire un clin d’oeil à ma vieillesse.
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4113, 28 mai 2020
QUAND JE SUIS TOMBÉ EN AMOUR AVEC LA SCÈNE DE LA BUTTE À MATHIEU DE VAL DAVID…. DEVENUE LA BUTTE QAUX PIERROTS…. AMOUREUX D’ELLE AU POINT OU JE ME LEVAIS LA NUIT ET… DE L’ANCIENNE MAISON DE RAYMOND LEVESQUE DEVENUE MA MAISON… À 20 PIEDS DE LA BUTTE…. J’ENTRAIS EN PYJAMAS PAR LA PORTE D’EN ARRIÈRE… J’ALLUMAIS LES LUMIÈRES DE LA SCÈNE ET DANS L’OMBRE DE LA SALLE… JE MOPPAIS LE PLANCHER EN ME DISANT… QUE JAMAIS JE N’OUBLIERAIS… LA BEAUTÉ. DU MONDE D’UNE SCÈNE SOUS LAQUELLE J’AVAIS FAIT UN CHEMIN DE PIERRE… DE MA MAISON À LA SCÈNE.. POUR QUE MES CENDRES Y SOIENT UN JOUR DÉPOSÉES….. LES 2 ANNÉES DE LA BUTTE AU PIERROT…. LA POÉSIE SE FIT SYMPHONIE DE L’IMPOSSIBLE… NOUS EUMES UN SUCCÈS FOU… PIERROT DAVID ET PIERROT ROCHETTE…. NOUS ARRIVIONS À CHANTER AUX PIERROTS ET DEUX PIERROTS À MONTRÉAL ET À LA BUTTE AUX PIERROTS À VAL DAVID,,, DANS CE QUI SEMBLAIT UNE ÉPOPÉE DE LA BEAUTÉ DU MONDE QUI NE SEMBLAIT JAMAIS POUVOIR S’ACHEVER… NOUS FÛMES SOMPTUEUSEMENT HEUREUX…….
MAY 28, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT
LES 2 Pierrots
Grande fête en l’honneur du chansonnier Pierre David
2 Pierrots
Grande fête en l’honneur du chansonnier Pierre David
Photo Courtoisie Le défunt chansonnier Pierre David à ses débuts.
Paule Veilleux-Turcotte / Agence QMI
Samedi, 25 août 2012 22:00 MISE À JOUR Samedi, 25 août 2012 22:15
Une grande célébration est prévue, dimanche, à la boîte à chansons Les 2 Pierrots, dans le Vieux-Montréal, afin de rendre hommage au défunt chansonnier Pierre David, véritable pionnier de la célèbre institution et qui a perdu son combat contre le cancer le 21 juillet dernier.
Inaugurée en 1974, Les 2 Pierrots a été baptisée en l’honneur de deux hommes, Pierre David et Pierre Rochette, qui ont marqué les débuts de l’endroit par leurs talents de chansonniers et d’animateurs.
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Cher Pierrot….
Déjà 8 ans que tu es décédé…. Nous avons partagé la scène pendant de si belles années… l’âge d”or des boîtes d’animation au Québec… toi et moi avons créé la marque… le style… imprégné de notre complémentarité l’imaginaire d’une guitare dans la fête….
Nous avions l’âge de notre public… le Québec se rêvait… et nous le faisons rêver… Quand il y a eut la fête en ta mémoire au Pierrot… je n’y suis pas allé…. la poésie n’est jamais au rendez-vous dans ces moments-là… et moi… comme tu me connais bien… je ne vais jamais aux baptêmes, mariages ou enterrements…. J’ai porté ton deuil dans mon k-oeur ami… en me disant… qu’un jour… je pourrais nous écrire… doucement comme on allume un feu un soir de pleine lune l’été et qu’on sort nos guitares… juste pour se chanter d’amitié…
Quand on a fondé les Pierrots deux Pierrots toi et moi…. nous chantions jusqu’à épuisement… très souvent dans les deux boîtes, 5 , 6 et parfois 7 jours semaine…
Durant toutes ces années… nous n’avons jamais eu une seule altercation… Tu étais un génie de l’animation de foule… tu aimais briller et moi j’aimais te rêver, nous rêver… théoriser notre talent pour faire un traité des lois de l’animation de foule, ce que je fis d’ailleurs et ce qui me permit d’enseigner les lois de l’animation de foule plus tard par micro-décodage grâce à deux cameras qui enregistraient la performance des chanteurs… 20 secondes sur scène 10 secondes sur la foule….
Nous avions nos classiques
Moi j’aimais chanter LA BUTTE DE GEORGE LANGFORD… parce que ça habillait bien les débuts et les fins de veillée….
toi… tu aimais chanter CHARLIE DE GILBERT BÉCAUD parce que la salle s’.écroulait d’hypnotisme sous le charisme de ton interprétation
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Et quand je montais sur scène au congo et voix pour chanter et t’accompagner… c’était le délire… un merveilleux délire de poésie…. C’était cela toi et moi… des explosions… nous étions si versatiles…. tu chantais… j’analysais la salle.,.. je montais t’accompagner… tu débarquais… je prenais ma guitare… c’était un feu roulant… imprévisible…. une joie de vivre impétueuse…. et cela pouvait durer sans baisse d’intensité de 8 heures le soir à trois heures du matin…. Nous étions jeunes, solides…
Tu te rappelles… Marcel Picard est venu nous rejoindre…. 2 belles années…. oui deux belles années d’amitié oeuvre d’art…
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QUAND MARCELPICARD EST MORT
quand Marcel Picard est mort
tu m’as écrit un courriel
pour me dire
de ne pas
me présenter
à la soirée
des chansonniers
que j’avais besoin
d’un psychiâtre
que je devais
aller me faire
soigner
mon ami…..
oh mon ami bien aimé
COUPLET 2
quand j’ai marché
de Montréal
jusqu’au bout
de la Gaspésie
parce que j’rêvais
d’une poignée de main
immortelle et jolie
tu m’as dit
que ca s’faisait pas
d’aller chez l’monde
sans téléphoner
que tu m’paierais
le psychiâtre
que je devais
m’en r’tourner
mon frère….
oh mon frère bien-aimé
COUPLET 3
j’étais jeune marié
j’écrivais jour et nuit
et n’vivais que pour mes doigts
et la poésie
t’es partie
un soir d’hiver
t’es allée sonner chez mon frère
pour lui dire que j’étais fou
à ton avis
oh ma femme
mon ex-femme bien-aimée
FINALE
si de rêver jour et nuit
à la grande oeuvre de sa vie
qui traversera les siècles
comme celle de ses amis
Francois Villon
Ruthebeuf
Rimbaud
et Picasso
alors oui
mon ex-femme, mon frère
mon ami
je suis atteint
de cette
folie
qu’on appelle
la poésie
Pierrot
vagabond céleste
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4264, 23 juillet 2020
DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR QUI PROVOQUENT DES LARMES DE JOIE EN MODE CONTEMPLATIF ….. LARMES DE JOIE QUI TOUT EUPHORIQUEMENT PRENNENT LA FORME DE QWALIA,,,, QU’ON POURRAIT VISUALISER COMME DES FRAGMENTS DANS LA VOILE DU RÊVE BIG BANG TRAVERSANT LES IMPOSSIBLES HEUREUX DU PAYS DU RIEN …. COMME LES FEUILLES DANS LES ARBRES QUI SOUS L’EFFET D’UN VENT SOUDAIN NOUS RACONTENT L’ÉPOPÉE DE LA BEAUTÉ DU MONDE …..
JULY 23, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR
Le vagabond céleste en ce moment est assis dans une des chaises de l’atelier de métaphysique de G. ….. il est 9 heures du soir …. Sur son sofa, G. est concentrée sur ses concepts pendant que sur mon fauteuil, j’écris ce blogue.
Je suis , en ce moment, profondément bouleversé par un débris de la mémoire du k-oeur vécu vers 7 heures du soir…. G. et son amie N. étaient parties s’entraîner dans un parc… Durant ce temps, je vagabondais le boulevard St-Joseph …. je me dirigeais vers l’épicerie quand j’entend un immense cri venant de trèssss loin
PIERROTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT
Je me retourne …. G. venait de me crier… avec une voix si forte…. elle qui d’habitude ne s’exprime qu’à voix basse…. Je m’approche tout heureux …. Je les vois toutes les deux G. et N. sautant à la corde à danser… telles ….. mes rires d’incongruité de PURE JOY OF LAUFGHING GIRLS de ma maîtrise sur le rire….
Je parle un peu avec elles … puis je retourne à mon vagabondage … Et là , je me rend compte… que je viens de vivre un débris de la mémoire du k-oeur que je n’oublierai jamais…. comme ceux de mon père qui s’exprimaient dans la contemplation la plus pure…. dans un silence avec des larmes de joie toutes en retenue…. Et je soupçonne qu’il avait appris ce mode de la beauté du monde de sa propre mère, soit ma grand-mère Lumina….
Ah… la délicatesse de k-oeur de ma grand-mère Lumina… Il m’arrivait d’aller chez elle le midi… quand mon grand-père Lucien travaillait au presbytère comme bedeau je crois…. Elle m’écoutait parler… ne disais presque mot … les yeux tout en contemplation du fait que je sois passé ….. On pouvait entendre le craquement de nos chaises berçantes entre les silences de l’horloge coucou…. Que de silences heureux….. pareil à mon père qui portait une telle vénération pour sa mère tout en silences généreux d’écoute ….Autant mon Grand-père Lucien vagabondait la vie avec des bottes qu’il avait obtenues en les échangeant contre ses 2 chevaux… autant ma grand-mère Lumina habitait la vie comme un enfant en pieds de bas devant un arbre de Noel allumé ….. Mon père était un mélange raffiné de ses deux parents…. Profondément rêveur comme mon grand-pêre Lucien,,,,,, profondément contemplatif en larmes de joie toutes en retenues comme ma grand-mère Lumina……
Je me rappelle …. Mon père était devenu réalisateur à C.K.T.M. t.v. Trois-Rivières …. après avoir échoué avec son rêve…. son poste de télévision sur cable…. R.a.l.t. t.v. la Tuque ….
Un jour… il m’avait emmené avec son ami cameraman Monsieur Bérichon à l’enregistrement d’une de ses émissions SOIRÉE CANADIENNE…. dans un village dont je ne me souviens pas du nom… bien sûr…
Dans l’automobile…. j’étais assis en arrière… Mon père et Monsieur Bérichon avaient une véritable vénération l’un pour l’autre… Ils se disaient vous ….. Monsieur Bérichon était plus âgé que mon père… à un an ou deux de sa retraite…. De longs moments de silences heureux entrecoupaient le partage de souvenirs d’enfance…. Je ne disais mot… j’enregistrais leur bonheur d’être ensembles…. leur amitié oeuvre d’art …
Avec les mots d’aujourd’hui …. je dirais que nous vivions tous les trois un débris de la mémoire du k-oeur …. prenant forme de qwalia avec les années …. de la même beauté que ceux que j’ai vécu avec mon partenaire de scène Denis Lamarre (du duo Rochette Lamarre) dans l’automobile quand nous revenions d’un spectacle en plein milieu de la nuit …
Très cher Denis Lamarre ….. Jamais je ne te remercierai assez pour ses 18 années de pure magie entre nous … à 250 spectacles par année …. Comment avons-nous pu être aussi heureux Denis ? ,,,, Je n’ai qu’à fermer les yeux sur ma chaise en ce moment… pour que des larmes de joie reliées à nos débris de la mémoire du k-oeur viennent me saisir de contemplations délicieuses….
Je n’en reviens pas d’avoir eu moi aussi mon Monsieur Bérichon …….. un partenaire de rêve qui ne m’a jamais déçu et que je crois aussi n’avoir jamais déçu ….
Nous n’avons jamais manqué un spectacle toi et moi … et comme parfois nous étions épuisés…. J’étais passionné par mon mémoire de maîtrise sur le rire …Tu conduisais… Je lisais … Je recherchais ce rire de la beauté du monde …..
J’inventais des numéros de burlesque…. uniquement pour percer le secret du rire…. Que de nuits et jours passés dans la quête du graal …. Je dormais peu… J’habitais dans l’ancienne maison de Ramond Lévesque sur la Butte à Mathieu … et tous les mois d’août … je paniquais parce que la nuit…. LE CHANT DES GRILLONS…. été après été …me rappelait que je manquerais surement de temps pour réaliser tous mes rêves….
Encore aujourd’hui, Denis…. le chant des grillons me tourmente au mois d’août …. La maison de mon enfance à La Tuque a passé au feu … la boîte à chansons la butte aux pierrots (l’ancienne Butte à Mathieu) a été détruite, l’auberge La calèche de Ste-Agathe ou nous avons oeuvré durant 18 ans a passé au feu …. Le café St-Vincent est devenu un restaurant…. les deux Pierrots ont été terrassés par la covid 19 …… tout s’est effondré de mes anciens lieux de bonheur… Il n’en reste que des débris de la mémoire du k-oeur ….
Et je suis devenu mon père Roger…. la larme à l’oeil… discret dans sa chaîse berçante trop heureux d’assister en silence au bonheur des enfants développant leurs cadeaux de Noel….
Les dernières années à vagabonder la connaissance dans quatre universités à Montréal… furent les plus étranges de ma courte vie… tout autant que ces nuits passées à dormir en dessous de la galerie du musée de Caraquet sur le bord de la mer au Nouveau Brunswick .. Que de libertés dansant la beauté du monde ont serpenté cet amour de la vie…. Je n’avais rien… Je n’étais rien… mais j’étais heureux au pays du rien,, Denis …
Tiens ça me rappelle… avec le groupe folklorique les Contretemps…. Nous faisions la Comédie canadienne avec Lucille Dumont…. Nous faisions sa iere partie… mais en plus… sur une orchestration d’Anfré Gagnon… nous chantions avec Madame Dumont… le ciel se marie avec la mer de jacques Blanchet ….
Ah…. Roselyne Lebel, Michel Claveau, Pierre Angers, Monique Desroches, Fabienne Desroches…. au collège Jean de brébeuf … que de soirées de répétitions….
Puis la fondation des Pierrots avec l’autre Pierrot, Pierre David aujourd’hui décédé…. et l’ajout du remarquable Marcel Picard, lui aussi aujourd’hui décédé….
D’une métamorphose à l’autre… la poésie ne m’a jamais quitté , Denis, Et tous ces vagabondages à la recherche des grands rêveurs du pays oeuvre d’art ou j’arrêtais dormir devant des bibliothèques de village pour espérer trouver des inédits sur Joseph Beuys ou Marcel Duchamp …. et ces 4 ans passées chez Mademoiselle Marie à Victoriaville à fréquenter la bibliothèque du cegep… et ces 4 ans passées comme squatters à la librairie alternative Recyclo-livres avec le merveilleux Gérard Cadieux …..
Je réalise . à 71 ans, que je suis encore habité par le rêve de mon enfance…. EGO SUM PAUPER (je suis pauvre) NIHIL HABEO (Je n’ai rien) ET NIHIL DABO ( je ne regrette rien)….
Mon rêve… et c’est encore mon rêve aujourd’hui…. est de ne pas plus posséder que ce qui rentre dans un petit sac à dos …. habiter le pays du rien , Denis,
Et ces brosses d’être et attaques d’être qui ne cessent de me visiter depuis mon enfance, Denis …. Tu te souviens… il m’arrivait parfois de ne pas être capable de performer… tellement j’étais saisis par la beauté du monde sur scène ….
J’aurais aimé faire oeuvre…. mais ce ne sera pas ma destinée….je pense avoir réussi à témoigner qu’il est possible d’être un vagabond céleste sur cette terre …. et ces millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre… Comme cela me rend triste parfois de voir que je n’assisterai peut-être pas de mon vivant à l’émergence de l’institution de la nano-citoyenneté sur terre…….Pas tellement pour moi… mais pour ces errants fantomatiques qui méritent eux aussi une vie personnelle oeuvre d’art et un rêve big bang ..
Pierrot vagabond
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4278, 30 juillet 2020
COMME JE M’ENNUYAIS FACILEMENT SUR SCÈNE … QUE CE SOIT AUX PIERROTS AVEC L’AUTRE PIERROT (PIERRE DAVID) OU À TRAVERS LE QUÉBEC COMME À L’AUBERGE LA CALÈCHE AVEC MON MERVEILLEUX PARTENAIRE DENIS LAMARRE…. J’AI PASSÉ MA CARRIÈRE D’ARTISTE DE SCÈNE À EN FAIRE UN LABORATOIRE DE THÉORISATION POUR TENTER DE SAISIR LE SECRET DU MERVEILLEUX…. CES MOMENTS DE QWALIA TELLEMENT SAISISSANTS QU’ILS SACRALISENT EN EUX-MÊMES LA BEAUTÉ DU MONDE … MALGRÉ CET OCÉAN DE SOUFFRANCE DANS LEQUEL NAGE NOTRE HUMANITÉ ….
JULY 30, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR
Je ne buvais pas, ne fumais pas, ne me droguais pas, ne jouais pas …. parce que j’étais trop émerveillé quand la poésie de la beauté du monde venait soudainement m’y rejoindre sur scène … Et chaque fois… je tentais d’arrêter le temps… de tendre la main pour saisir l’or du temps qui venait à moi. Ce qui me donnait un air absent-présent … me disait-on parfois.
De là des débris de la mémoire du k-oeur reliés à la scène.
Je me rappelle … J’étais seul sur scène … c’était à Drummondville dans une soirée à but non lucratif pour ramasser des fonds pour combattre la maladie des intestins (éliite et colite je crois)
La salle était grande … Le public réceptif …. J’enchaînais les numéros avec un rythme qui m’invitait à inventer le pacing en fonction des courbes originales crées par la salle sous forme de vagues … Car une des lois de la scène des plus attrayantes se lit comme ceci: QUAND LE PUBLIC EST VITE, VA LENT ….. QUAND LE PUBLIC EST LENT, VA VITE ….
Et soudain …. tout devint poésie … Je n’étais plus sur scène… le public n’était plus dans la salle … Je dansais la beauté du monde … comme si tout n’avait été, n’était et ne serait qu’un rêve ….
Je n’étais que beauté du monde … Je n’étais que poésie …. Pourquoi? Comment cela est-il possible? … Je me disais …. Il y a une dimension de la vie que ni la religion, ni la science ne peut déchiffrer …. Ce parfum de vivre qui ne peut soudainement s’inviter que par un onérisme énigmatique …. comme si à l’intérieur du k-oeur même de la phénoménalité … une vivance s’allumait tel un phare de liberté sur une mer opaque.
UN PHARE DE LIBERTÉ …. C’est peut-être cela la vie personnelle oeuvre d’art ,,,, Cette convo-ka-tion d’un saut de l’onti-ke à l’onti-ka-tif. ….
Un rêve qui reste allumé comme une chandelle en dedans de soi et cela depuis l’enfance est souvent ce qui nous sauve dans des moments ou les horizons de la vie semblent se fermer à jamais.
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Il y avait dans la salle, ce soir-là à Victoriaville beaucoup de personnes atteintes d’une maladie grave des intestins ….J’étais jeune… Je n’avais pas les mots …. je ne savais pas théoriser l’espérance d’une vie humaine ….
Aujourd’hui, je sais que la promiscuité entre des personnes qui s’aiment mais dont une des deux souffre … dans un petit appartement peut devenir d’une grave toxicité si elle n’est pas accompagnée d’une eumétrie philosophique ajustée au niveau psychologique … comme par exemple …… de toujours prendre 24 heures avant d’embarquer dans une controverse de valeurs, prenant la peine d’initier des rituels d’écoute, de respect, et d’étapisme au niveau de l’ajustement des comportements….. en gardant bien au k-oeur de son amour pour l’autre… la protection de son rêve … même si celui-ci n’est encore qu’embryon au fond de son quotidien onti-ke.
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Quand Michel le concierge me raconte la vie de son oncle Hubert et de sa dame ayant élevé une douzaine d’enfants dont plusieurs atteints d’ une grave maladie du sang, et cela dans une très grande pauvreté, cela me bouleverse. De l’héroïsme au quotidien sans doute soutenu par une foi naïve mais profonde. …. Mais que d’abnégation… que d’épuisement.. que d’isolement familial cruel .
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OU ES-TU POÉSIE QUAND L’HUMANITÉ SOUFFRE L’HORREUR?
Pierrot Vagabond céleste
CHER PIERROT DAVID
BONNE SUITE À TON VOYAGE DANS L’ÉTERNITÉ DES TROIS PIERROTS
(ROBERT RUEL, PIERROT DAVID, PIERROT ROCHETTE)